Vive le roi Machia'h Now ! N°302

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BH

N°302 - Hebdomadaire - Chabbat Parachat Tsav - Spécial Pourim Bonnes Nouvelles

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Sept Adar Chéni : Une occasion de plus à Mérone chez Rachbi

Le déguisement de la Guéoula !

Des centaines de Juifs sont montés au tombeau de Rabbi Chimon Bar Yo'haï, à l'occasion du 7 Adar II, et ont eu l'occasion de se connecter avec le Rabbi Chlita Méle'h HaMachia'h par l'intermédiaire des Igueroth Kodech. Des milliers de cartes « Machia'h » et de flyers explicatifs au sujet de la Guéoula ont été distribués. Sur un autre stand, on pouvait se procurer des livres de 'Hassidout et des gadgets de Guéoula... (CI)

Sur l'île Cébu aux Philippines

Le Chalia'h et Rav Nir Donnefeld s'est dernièrement rendu, avec son épouse et ses trois enfants, sur l'île Cébu aux Philippines, afin de préparer cette endroit exotique, à accueillir le roi Machia'h. Ils commenceront par faire passer aux touristes Juifs un Pourim de Guéoula, mais tout de suite après on entamera les préparatifs pour un Seder de Pessa'h Communautaire ! (CI)

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Photo de la semaine Le «Tank de Mitsvot» du Rav Oren Raz à Mexico

Pourquoi se déguise t-on à Pourim ? Parce que malgré la faute des Juifs pendant le festin d’A’hachvéroch, leur cœur était, en fait, resté attaché à D.ieu de toutes ses forces et cette faute n’était qu’extérieure, comme un déguisement qui cache la véritable personnalité de la personne qui le porte… Mais aujourd’hui, alors que l’exil devient de plus en plus opaque et que l’on pourrait réellement se croire en Galout, on parle des actualités, des finances, du terrorisme et encore de bien autres sujets qui causent des soucis, et qui font froncer des sourcils… Mais en réalité, le monde se montre tel qu’il est, un monde qui est prêt pour la délivrance ultime, un monde qui sourit à ceux qui font de la délivrance le sujet central de leur vie. Or, le Juif, dans cette sombre fin d’exil, met en réalité un masque, le masque de la Galout. Mais en fait, en lui-même, se cache la joie de la Guéoula. Il veut, demande, il exige que le Machia’h se dévoile immédiatement. Quand on pose

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la question à un Juif : « Est-ce que vous voudriez que le monde change et que le Machia’h vienne ? », sa réponse est toujours la même : « Si seulement il pouvait venir maintenant ! », telle est sa réponse. Il faut donc bien en déduire, que malgré qu’il se soit inséré dans le monde des affaires, dans un travail qui peut même être totalement sans intérêt, son âme et son cœur crient devant Hachem et Lui demandent la délivrance urgemment, ici et maintenant ! Nous voulons tous Machia’h maintenant et ceux qui paraissent extérieurement ne pas s’en soucier, ne portent qu’un masque et veulent profondément chanter les chants de Guéoula et danser la grande danse avec le Saint béni soit-Il qui, lors de la délivrance dansera avec tous les Tsaddikim, c’est à dire, tous les Juifs. Tout le monde veut la Guéoula, alors qu’elle intervienne maintenant, en cette veille de Pourim et que nous soyons tous réunis au troisième Temple pour le festin de Pourim, du Chor Habar et du Léviathan, dans la joie extrême qui régnera lors de la Guéoula… Horaires de Chabbat à Jérusalem Chabbat Parachat Tsav : Entrée : 18h18 - Sortie : 19h31

w w w. v i v e l e r o i 7 7 0 . c o m Vidéos inédites, Dvar Mal’hout et articles en français

Yé’hi Adoneinou Moréinou VéRabénou Méle’h HaMachia’h Léolam Vaèd !


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Extraits du discours du Rabbi de Loubavitch Méle’h HaMachia’h Chlita - 5751-5752 (1991-1992)

Le nom « Nissan » vient du mot « Ness, le miracle » et plus encore, « Nissan » (qui comporte deux « Noun ») fait allusion aux « Nissei Nissim, les miracles des miracles (4) », les miracles et les merveilles que le Saint béni soit-Il a fait aux enfants d’Israël pendant ce mois lorsqu’Il les fit sortir d’Egypte. Ce qui stigmatise le comportement miraculeux de ce mois-ci. Les « Nissei Nissim », sont encore plus présents pendant le Chabbat qui précède et bénit la fête de Pessa’h. Ce Chabbat se nomme Chabbat HaGadol, le « grand Chabbat » car en ce Chabbat a été effectué un grand miracle (7) : « Et Il frappa l’Egypte par ses premiers-nés (8) » (comme l’explique l’Admour Hazaken dans son Choul’hane Aroukh), « Et l’on a fixé le souvenir de ce miracle pendant ce Chabbat et on le nomma : Chabbat HaGadol ». Et de plus, « C’est pendant Chabbat HaGadol qu’intervint l’amorce de la délivrance et des miracles (10) », et c’est pour cette raison que nous lisons pendant ce Chabbat « Avadim Haïnou, la majeure partie de la Haggada (11) ».

Le premier et le dernier Un autre point important de la délivrance d’Egypte dans la Torah, est que cette délivrance eut lieu par l’intermédiaire de Moché Rabbeinou, le sauveur d’Israël. Et la Torah relate longuement la manière dont le Saint béni soit-Il a choisi Moché précisément pour être le sauveur d’Israël. Jusqu’au moment où Moché a demandé à D.ieu : « Envoie celui qui est dans Ta main (12) », or D.ieu n’accéda point à la prière de Moché car Il voulait que Moché soit l’envoyé de D.ieu pour sauver les enfants d’Israël et non pas un autre. De cela on comprend la profonde appartenance de Moché avec la délivrance, car lui seul possède la puissance de sauver les enfants d’Israël. Et comme le disent nos Sages : « Il est le premier sauveur et le dernier sauveur (13) ». Moché est appelé : le dernier sauveur, même en ce qui concerne la délivrance véritable et complète de ce dernier exil, comme il a été dit à son propos : « Comme aux jours de ta sortie d’Egypte, Je te montrerai des merveilles », et toute délivrance intervient par la force de Moché.

Chabbat Parachat Tsav - Chabbat HaGadol 5751-1991

Prière de Moché, l’homme-D.ieu

Le mois de Nissan s’appelle le «Mois de la Guéoula (1)» en raison de son point central, la fête de Pessa’h, le «Temps de notre liberté (2)» et ceci est souligné plus précisément pendant le Chabbat qui précède Pessa’h. Miracle », véritable relié à « Grand est l’Eternel et digne de nombreuses louanges (15) ». Et il y a, dans tout cela, un extraordinaire encouragement que l’on peut trouver dans le Psaume Tsaddik, 90, « Prière de Moché, l’homme-D.ieu », car Moché donne de la force à chaque Juif par le canal du niveau de « Moché » qu’il possède en lui et qui dévoilera en lui-même, le Tsaddik qui est en lui « Et tout ton peuple est constitué de Tsaddikim, justes (16) » relié à « L’Eternel est juste en toutes Ses voies (17) ».

du niveau de « Tefila LeMoché Ich HaElokim, prière de Moché, l’homme-D.ieu (14) », il possède le pouvoir d’entraîner la délivrance par le dévoilement de la force du « Sans-limite » dans le monde et ainsi, de délivrer les enfants d’Israël de toutes les limites et frontières, même celles de l’écorce d’impureté et d’idolâtrie de l’Egypte. Et par cette puissance, d’accomplir, non des miracles qui se revêtent dans la nature, mais surtout, des miracles qui transcendent totalement les voies de la nature jusqu’à en arriver à des Niflaot, des merveilles. Et ce sera une délivrance qui ne précède plus aucun exil, du niveau où le monde entier sera une habitation pour Lui, qu’Il soit béni, une demeure fixe et éternelle.

Le cadeau des nations pour le 11 Nissan Et on peut exploiter un autre événement pour renforcer tout ceci : Par Providence divine, est sortie la décision n°104 dont la valeur numérique est « Tsadé (orthographe différente de la lettre Tsaddik, Ndt) » de la maison des députés de ce pays (fondés de pouvoir du pays tout entier) fixé à l’occasion du onzième jour de ce mois de Nissan de cette année, comme le « Jour de l’Education » en ce qui concerne ce pays et tous les pays et citoyens du monde.

La Tseddaka dans la largesse Et en ce qui concerne notre période (18) : Il s’agit de fournir tous les besoins de la fête à tous ceux qui en ont besoin, les ingrédients du Séder (les Matsot, les quatre coupes de vin etc.) et les besoins de Yom Tov (des habits de fête et les aliments de la fête), et tout ce qui s’en suit. Et ceux qui organisent un Seder public, et qui ne veulent pas organiser le deuxième Seder par manque de moyens, doivent séparer les dépenses en deux parties et recevront la bénédiction d’Hachem afin que finalement, les deux Seder se passent dans la largesse. Et que soit Sa Volonté, que s’accomplisse déjà la prière de Moché en chacun à la perfection, de la manière la plus immédiate Mamach, et le principal, dans le troisième Temple.

Des prophéties et des miracles Il y a, en conclusion de tout ce qui a été dit, un enseignement pour chaque Juif qui l’aidera dans son travail personnel. Alors que nous sommes dans l’année où « AreiL’homme-D.ieu nou Niflaoth, Tu nous montreras des merveilles », Et l’on peut comprendre pourquoi Moché est le et plus particulièrement dans le mois de Nissan, premier et dernier sauveur d’Israël. Puisqu’il est dans la semaine de la fête de Pessa’h, temps de notre liberté, et à la lumière des évènements et Machia’h & Guéoula des derniers miracles que nous avons vécu, dévoilés aux yeux de chair et aux yeux de tous les Notes : 1/ Chemot Rabba Ch.15-11 - 2/ Prière et Kiddouch de Un acte essentiel peuples (la guerre du Golfe qui prit fin quelques la fête de Pessa’h, voir Likoutei Si’hot vol.11 p.71 - 3/ Midrach Au début de celle-ci, Rachi dit «Tsav indique Leka’h Tov sur Bo 12.2 : Nissan dans lequel ont eu lieu des misemaines auparavant – Ndt). un empressement immédiat et pour toutes les racles pour Israël - 4/ Bra’hot 57a, Rachi, ‘Hidouchei Haggadot générations». Ainsi... le Machia’h vient de Ceci doit éveiller encore plus chez chaque Juif, la du Maarcha - 5/ Zohar II 63b, 88a - 6/ Voir Si’hat Bo et Itvaadout façon immédiate et avec le plus grand emvolonté et la force de faire son travail de manière qui suit 5744 - 7/ Chabbat 87b, Tossefot – Tour et Choul’han pressement. Bien plus, il s’agit ici de retirer les miraculeuse, jusqu’à en arriver aux « miracles Arou’h Admour Hazaken, lois de Pessa’h - 8/ Tehilim 136.10, Midrach Tehilim, Rachi et Metsoudat David au même endroit cendres et de disposer le bois sur l’autel, audes miracles », cela ne suffit pas qu’il s’élève de 9/ Au même endroit, Tossefot, et le Tour expliquent ce miracle. quel il faudra ensuite mettre le feu... Ceci est sa situation qui, jusqu’à présent était d’étudier la Voir Likoutei Si’hot vol 12 p.33 et notes - 10/ Choul’han Arou’h un enseignement pour chacun. Ainsi, l’emTorah et d’accomplir les Mitsvot à la perfection, Admour Hazaken par.2 - 11/ Idem du Ramo au par.1 - 12/ Chepressement n’est pas indispensable uniquemais il doit s’élever dans ces domaines de niveau mot 13 - 13/ Zohar I 253a, Chaar Hapsoukim Vaye’hi, Torah Or, ment pour donner de la Tseddaka mais aussi début Michpatim, Likoutei Si’hot vol.11 p.8 etc. - 14/ Ps.90.1 en niveau, jusqu’à ce qu’il en arrive au « Grand 15/ Ps.48.2 - 16/ Isaïe 60.21 - 17/ Ps.145.17 - 18/ Guittin 10b pour prendre la décision de le faire et cette qualité est également liée à la délivrance. L’acte est essentiel. Il faut achever nos acAbonnement à la Newsletter tions et demander «Ad Mataï ?». Il faut proclamer « vive le roi ! » avec le plus grand « Vive le roi Machia’h Now ! » Pour Israël : 180 Sh par an - Pour la France et le monde : 84 Euros empressement et la joie la plus profonde. envoyez votre adresse postale par email : gueoulanews@gmail.com (Dvar Mal’hout Tsav – Ye’hi HaMele’h)


H I S T O I R E

Un Pourim de Guéoula !

D E

G U E O U L A

Cette histoire commence en Belgique au Beth ‘Habad d’Anvers, le soir de Pourim 5755-1995. Autour d’une table sont réunis des dizaines de jeunes gens. L’allure de certains des participants tranche nettement avec celle du rabbin assis en tête de table. Les longues chevelures et les tenues vestimentaires des plus négligées de ces hippies, semblant indiquer qu’ils sont sans doute arrivés là par erreur. S’il est vrai, que ces jeunes, pour la plupart israéliens, ne sont pas des habitués de l’endroit, tous sont pourtant d’accord sur un point, « Ce n’est pas tous les jours Pourim... ». C’est ainsi que le Rav Slavtistski, émissaire du Rabbi Chlita Méle’h Machia’h à Anvers, s’est retrouvé à expliquer à ces jeunes la signification de Pourim et des Mitsvot s’y rattachant. L’exposé terminé, une réunion ‘hassidique ne tarda pas à débuter. Comme il se doit à Pourim, la vodka coulait à flots et les « Lé’haim » fusaient, chacun bénissant son voisin du fond du cœur. La joie débordante des participants s’intensifiait à chaque instant, les chants se succédaient, cette célébration de Pourim resterait sans doute mémorable... Le tumulte était à son maximum, quand le Rav Slavtistski, voulant profiter de cette occasion particulière, calma tout le monde, afin de pouvoir prononcer quelques mots: « Chacun d’entre nous le sait, nous vivons une époque où l’obscurité domine. Une ultime épreuve est venue se rajouter à cette obscurité de l’exil, dont nous souffrons depuis des milliers d’années. Nous n’avons plus le mérite de voir physiquement, le Rabbi à la tète du Peuple Juif prodiguer ses bénédictions à chacun où qu’il se trouve. Néanmoins, nous devons être conscients qu’en fait, rien n’a changé. Le Rabbi continue de s’occuper personnellement de chaque juif de par le monde; il continue d’apporter son aide, afin de combler les besoins de tous, qu’ils soient spirituels ou matériels. C’est la stricte vérité. Si notre vision des choses peut nous abuser, cela ne change rien à la réalité. Il nous suffit de nous lier de tout notre cœur et de toute notre âme au fidèle berger du Peuple Juif, le Rabbi, pour dévoiler l’influence qu’il continue d’exercer sur son troupeau dispersé aux quatre coins de la planète ». Ces paroles prononcées du fond du cœur, firent grande impression sur une assistance visiblement passionnée; tous ces jeunes si exubérants, il y à deux minutes à peine, respectaient le plus grand des silences, comme pour mieux s’imprégner de cette si sincère et fervente allocution. L’atmosphère si particulière qui venait de se créer décida le Rav Slavtistski à illustrer ses propos d’un exemple concret. L’histoire qu’il raconta venait d’être publiée dans l’hebdomadaire « Kfar ‘Habad ». Le magazine rapportait le témoignage d’un juif, qui afin de trouver une solution à un problème, avait écrit au Rabbi par l’intermédiaire des Iguerot Kodech; à son grand étonnement, il trouva des réponses claires et précises à ses questions, à la page du volume ou il avait glissé sa lettre. « Les ‘hassidim ‘Habad n’ont pas besoin de preuves pour savoir que le Rabbi est toujours parmi nous et, qu’il nous guide à chaque étape de notre vie. Quant à ceux qui réclament des preuves, les témoignages à leur disposition ne manquent pas. L’histoire que je viens de vous raconter n’est qu’un exemple parmi tant d’autres ». Le Rav venait à peine de terminer sa phrase, que l’attention et les regards furent attirés par le

ton moqueur d’un des participants, qui s’était levé pour apostropher l’orateur: « Si cette histoire est vraie, vous ne verrez donc aucun inconvénient à ce que nous écrivions sur le champ et en présence de tous, une lettre au Rabbi, n’estce pas ? Comme vous l’avez raconté, il suffit de glisser notre demande dans un volume des Iguerot Kodech et, nous verrons bien quelle sorte de réponse nous allons recevoir ». Cette proposition aussi inattendue que directe, déstabilisa quelque peu le Rav; il s’agissait en fait d’un véritable défi lancé au Rabbi… L’intempestive intervention avait brisé le charme et du même coup le silence, l’idée de « tester le Rabbi » en ayant séduit plus d’un… Puis, le silence se fit à nouveau. Cette fois, les regards étaient tournés vers le Rav, tous attendant de voir comment il réagirait. Ce dernier, au lieu de se démonter, demanda très confiant à son fils, de lui amener de la bibliothèque un volume des correspondances du Rabbi. Une fois le livre en main, il se tourna le plus sérieusement du monde vers le jeune homme qui l’avait défié et lui demanda : « Alors, quelle est ta question ? ». Devant l’assurance affichée par le Rav, le jeune homme se montra moins railleur, mais semblait bien décidé à aller au bout de l’expérience. Tous les présents s’étaient rassis, attendant la suite des événements. « Il est évident que je ne vais pas étaler ma vie privée en public, mais, je souhaite poser au Rabbi une question concernant toutes les personnes réunies ici ce soir. Est ce que nous aurons bientôt tous le mérite de monter en Israël avec Machia’h ? ». Tous les regards se tournèrent de nouveau vers le Rav, qui lui répondit simplement: « Pose ta question par écrit, s’il te plaît, et, glisse ta lettre entre les pages du livre ». Dès que le jeune homme eut fini d’écrire, les convives impatients s’empressèrent de passer au Rav le livre où avait été introduite la lettre, afin qu’il puisse lire et expliquer le contenu de la réponse. « Tout d’abord, je tiens à souligner que la réponse du Rabbi est datée du jour de Pourim… », déclara le Rav Slavtistski avant de commencer sa lecture. On pouvait lire des signes d’étonnement sur les visages des jeunes gens réunis, le fait même que la réponse du Rabbi soit datée de Pourim, confirmait déjà qu’il y avait matière à discussion... Le Rav lut la suite de la lettre à voix basse, il semblait chercher un élément de réponse susceptible de satisfaire l’attente de l’assemblée. Vers la fin de la lettre il trouva enfin ce qu’il cherchait et, lut le passage à voix haute: « Que nous ayons tous le mérite, au sein de l’ensemble du Peuple d’Israël, en cette époque ou la présence divine s’est voilée (‘Haguiga 8a), d’assister à la réalisation de la prophétie de Zacharie (Ch.14): « Ce sera un

jour unique…c’est au moment du soir que paraîtra la lumière… (Torah Or). L’Eternel sera Roi sur toute la Terre; en ce jour, l’Eternel sera Un et Unique sera son nom ». Avec ma bénédiction de joyeux Pourim, la rédemption immédiate déclenchant la délivrance immédiate ». Après cette lecture, les avis étaient partagés. Certains s’émerveillaient de la justesse de la réponse, alors que d’autres n’y voyaient qu’une heureuse coïncidence. Pendant que les discussions allaient bon train, le Rav lisait le début de la lettre située de l’autre coté de la page. Soudain, ses yeux brillant d’un éclat particulier, il se tourna enthousiaste vers celui qui avait rédigé la lettre, lui demandant son accord pour continuer sa lecture. Ce dernier, mifigue mi-raisin, accepta finalement. « La réponse que je viens de vous lire, commence de l’autre coté de la page, je veux juste vous lire le troisième paragraphe: « Un de nos amis nous a demandé de trouver quelqu’un susceptible de s’occuper d’un jeune homme se trouvant en Israël. Il semblerait que ce garçon, après avoir étudié en Yéchiva, soit sorti du droit chemin. Son père, le Rav vous fournira toutes les informations concernant son fils ». Sans ajouter un mot, le Rav referma le livre et lança un Nigoune (mélodie ‘hassidique). L’incompréhension put alors se lire sur bon nombre de visages, seule une minorité ayant saisi le sens à donner à la réponse du Rabbi que le Rav venait de leur lire, la plupart semblaient méditer sur ces propos énigmatiques. Le mystère s’éclaircit, quand ils apprirent que le jeune homme qui avait demandé à effectuer ce test, était un ancien élève de Yéchiva qui s’était écarté du droit chemin. Ce jeune homme avait été si profondément touché par les paroles du Rabbi, qu’il était maintenant blanc comme un linge. Complètement déboussolé, il quitta le Beth ‘Habad les yeux embués de larmes… Tous avaient été convaincus par la démonstration du Rav Slavtistski. Le Rabbi restait indubitablement le guide du Peuple Juif. Après ce mémorable Pourim, les membres du Beth ‘Habad contactèrent le jeune homme, qui progressivement se rapprocha du Judaïsme et de la ‘Hassidout, renouant ainsi avec les traditions qu’il avait délaissé. Il remettait les Téfilines tous les jours, recommençait à respecter le Chabbat. Quelques semaines seulement après ce réveil spirituel, ses amis annonçèrent au Beth ‘Habad, qu’il avait vendu tous ses biens et était rentré en Israël, afin de vivre pleinement une vie basée sur la Torah et les Mitsvot. L’histoire fit très vite le tour de la ville, démontrant à tous que le Rabbi est toujours à l’écoute du Peuple Juif. (« Les merveilles de Machia’h » de Rav Yossi Haddad)


« L’homme reçoit le libre arbitre et peut décider d’emprunter le bon chemin et de se comporter comme un Dans la Méguilat Esther juste. Mais s’il décider de s’abuser luimême et d’emprunter le mauvais che...Nous comprendrons tout cela en min et d’être un impie, il en a aussi la expliquant le comportement de possibilité ». Morde’haï, le Juif à l’époque du roi Or la volonté de Morde’haï était ni de A’hachvéroch, car il s’est trouvé dans une situation analogue à celle s’abaisser, ni de se prosterner, et les de Yehuda (même s’il descendait de Sages ont expliqué que c’est la raison pour laquelle, Morde’haï est appelé la tribu de Benyamin par son père, sa mère était de la tribu de Yehuda, « HaYehudi, le Juif », et c’est parce qu’il désapprouvait l’idolâtrie qu’il a été et la tribu de Benyamin s’était soumise à la domination de celle de Ye- surnommé « le Juif » c’est pour cela que tout Juif est appelé « Juif », parce huda), alors qu’il se tenait devant le Judaïsme s’exprime dans le fait de Yossef. désapprouver l’idolâtrie, on ne Les Juifs étaient à ce moment-là dans s’abaisse ni ne se prosterne. Et ainsi s’exprime la volonté de l’exil de Perse et de Mèdes et sous Morde’haï, il ne s’abaisse ni ne se l’empire du roi A’hachvéroch, « nous prosterne devant aucune chose dans sommes les serviteurs d’A’hachvéle monde (même devant une chose roch », cependant Morde’haï ne se permise par le Choul’han Arou’h), car courbait, et ne se prosternait pas detoute chose qui ne participe pas du vant Haman, alors que tous lui service de D.ieu est un service étrandisaient : « Pourquoi transgresse-tu ger (Avoda Zara, de l’idolâtrie). l’ordre du roi ? ». Ici, se trouve la solution de la difficulté En ce qui concerne le festin du roi que pose la Guemara « accomplir la A’hachveroch, il est écrit dans la Meguilat Esther, « Ainsi en avait décidé le volonté de chacun, accomplir la volonté de Morde’haï et roi… d’accomplir la de Haman », grâce volonté de chaque au Bitoul, à l’abnégahomme ». Or la tion dont a fait preuve Guémara nous exMorde’haï devant le plique ce verset Saint béni soit-Il, il ne ainsi : « De faire la s’abaisse, ni ne se volonté de prosterne, renie l’idoMorde’haï et celle lâtrie, ceci l’a relié à la de Haman alors Puissance de D.ieu qu’il est écrit sur qui est au-dessus du Morde’haï ; un monde et lui a transhomme Juif, et sur mis la force que, tout Haman ; un homme en étant soumis à l’exil du royaume de oppresseur et un ennemi ». Or, il y a deux différentes manières par Perse, sous la domination du roi A’hachvéroch, il atteigne la plénitude lesquelles D.ieu se révèle dans le monde ; l’une selon les voies de la na- de ne s’abaisser ni de se prosterner jusqu’à ce que soit annulé le décret ture, ainsi, il ne peut exister deux vod’Haman, et en suivit l’ascension de lontés opposées comme celles de Morde’haï qui devint le vice-roi. Et Morde’haï et d’Haman. Mais lorsque l’on parle du Saint béni soit-Il, lorsqu’Il c’est précisément ce que le Saint béni soit-Il donne à chaque Juif, la possibiest au-dessus des voies de la nature, lité de se tenir largement au-dessus de comme cela se dévoilera dans le toute forme d’exil, c’est pour cela qu’il monde futur ; là, il y aura la possibilité de faire coexister deux volontés oppo- ne s’abaissera, ni ne se prosternera devant les choses étrangères au sersées au même moment. vice de D.ieu. Deux volontés contraires Le monde leur vient en aide Nous devons pour comprendre cela Selon tout ce que nous avons vu, nous expliquer les choses en profondeur : A’hachvéroch, de par sa racine dans la pourrons comprendre l’enseignement Sainteté représente le Saint béni soit-Il de « Yehuda l’a rencontré », actuellement, pour notre génération, alors que à qui appartiennent la fin et le comnous sommes à la veille immédiate de mencement. Et le fait que « le roi ait la délivrance véritable et complète. décidé d’accomplir la volonté de Même si Yehuda était plein de détermichaque homme », fait référence à la manière dont le Saint béni soit-Il a fixé nation et de puissance à son époque et même si Morde’haï l’était aussi à un ordre de priorités au monde dans son époque, ainsi que les Justes et les lequel la volonté de l’un s’oppose à Juifs de toutes les générations, à celle de l’autre. Ainsi, un homme toutes ces époques, ils ont subi toutes pourra se conduire, soit comme sortes de barrages extérieurs de briMorde’haï, soit comme Haman, Pourim

mades, de décrets de la part des nations, D.ieu nous en préserve. On ne les a pas laissé se comporter avec la détermination et la puissance d’un maître du monde. Par contre, actuellement et dans notre génération, on peut voir que les troubles du passé n’existent plus et que les nations permettent aux Juifs de se comporter selon leurs désirs. De plus, non seulement les Juifs peuvent se comporter selon leur volonté, mais les gouvernements des nations du monde leur apportent de l’aide ! Et plus encore, les enfants d’Israël peuvent accomplir la Torah et les Mitsvot dans leur environnement privé. Et nous pouvons voir actuellement, qu’il est plus aisé de s’imposer et même que tous sont devenus aptes à recevoir le Judaïsme, la Torah et les Mitvsot. Et pour les nations, les Sept Mitsvot des enfants de Noé.

Lors de la délivrance Et que soit Sa Volonté, que grâce à tout cela, que chacun s’occupe d’acquérir de nouveaux livres, tout cela va activer le but de « Vayigach Elav Yehuda, Yehuda l’a rencontré », lors du rachat du captif, de Benyamin, que tous les livres et les écrits de nos saints maîtres, nos Rebbeïm, nos princes, reviennent à leur place réelle, « la maison de Rabbénou qui est à Babel », c’està-dire au « 770 » dont la valeur numérique est « Paratsta, tu te répandras » et là seront rassemblés tous les écrits de tous nos saints maîtres, nos Rebbeïm, nos princes. Et immédiatement Mamach, véritablement, Il nous ramènera nos captifs ainsi que le rachat des captifs de toutes les étincelles de sainteté du monde. Et tout de suite, Miyad Mamach, Mamach, tous les Juifs vont « avec nos jeunes, nos vieux etc. nos fils et nos filles », et « leur argent et leur or avec eux », ainsi que tous leurs livres et leurs écrits, en notre Terre Sainte, à Jérusalem, la ville sainte, sur le mont saint, dans le Beit HaMikdach, le saint Temple, le troisième Temple, dans le Saint des saints dans lequel se trouve la pierre de soutènement du monde sans aucun changement depuis la création du monde. Et tout ceci de manière immédiate, et Miyad Mamach. (Dvar Mal’hout Vayigach 5752) Petites Annonces

Cours de Torah Centre ville de Jérusalem au Merkaz Machia’h & Guéoula. Lecture de la Méguila jeudi soir 19h30, vendredi matin 10h45. 8, rue Yaavets. Infos 053-2770419

Beit Machia’h à Har ‘Homa Rav Shlomo Yossef Tsion. Cours tous les jours en hébreu. Taharat HaMichpa’ha pour les femmes. Lecture de la Méguila soir et matin. 054-4449770

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C A R N E T

Pour la réussite de: ‘Hanna Bat Mercedès, Line Bat Mercedès, Michaël Ben Mercedès, Henri ‘Haïm Ben Julia, Perla Bra’ha Bat Menou’ha Ra’hel, Noa Sarah Bat Menou’ha Ra’hel, la famille Liraz Touval, David Ben Tserouya. Pour la bonne santé de: Mercedès Bat Fifine, Sivan Bat Sarah Hadassa Leilouï Nichmat de: Julia Bat Elie, Meyer Benchoam, Fifine Bat Habiba, Ayala ‘Haya Bat Méïr Raphaël, Serouya Beya Bat Myriam, Moché Maurice Ben Yossef et Fifine et Sylvia Hassiba Bat Nissim

La Newsletter de cette semaine est dédiée à l’élévation de l’âme de Norbert Avraham Ben Gavriel et Pnina

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