Vive le roi Machiah Now! n°303

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BH

N°303 - Hebdomadaire - Chabbat Parachat Chemini - Chabbat Para qui bénit le mois de Nissan Bonnes Nouvelles

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Chouchane Pourim à Jérusalem

Jeudi soir après la lecture de la Méguila au cœur de Jérusalem ont eu lieu des chants et danses pour la joie de Pourim dans la rue piétonne Ben Yehouda. Un véritable concert attendait les passants qui formaient une foule opaque. Une joie de Guéoula était partagée par tous et la musique ‘hassidique a véritablement transformé l’ambiance en Kidouch Hachem. Cette soirée a été organisée par les membres du Merkaz Machia’h & Guéoula du Rav Doron Oren. (GN)

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Photo de la semaine Le Chalia’h David Tordjman pendant la fête de Pourim

L’année où le Machia’h se dévoile…

En conclusion de l’histoire de Pourim et en regardant de plus près comment se termine la Méguila d’Esther, on peut lire des choses intéressantes. Le roi A’hachvéroch dit à plusieurs reprises à Esther la phrase suivante : « Si tu me demandais la moitié du royaume, tu l’obtiendrais »… Les premières fois, le roi parle de la moitié du royaume car, nous dit le Midrach, qu’il se réservait Jérusalem. Puis après que Haman fut pendu, le roi donne à Morde’haï le poste de premier Ministre. Mais cela ne suffisait point à la reine Esther car elle savait ses frères Juifs condamnés par l’ordonnance irrévocable qu’Haman avait envoyé dans les 127 provinces au nom du roi A’hachvéroch. Elle supplia de nouveau le roi de trouver une solution à cela. A’hachvéroch avait à présent conscience qu’Esther était de sang royal (de la maison du roi Chaoul) et on peut lire que lorsqu’il lui tendit le sceptre d’or, elle n’en toucha pas la pointe, mais on peut comprendre qu’il le lui céda entièrement, comme si Esther recevait le pouvoir absolu sur tout le royaume y compris Jérusalem. On peut aussi remarquer que lorsqu’il propose à Esther la moitié de son royaume, le mot qu’il dit est « Ad ‘Hetsi HaMal’hout VaTeass (tu l’obtiendrais) », ce mot comporte exactement les lettres en hébreu de cette année 5776 : « Tav Chine Aïne Vav (Tasheav) ». Ainsi, on peut avancer que la royauté entière reviendra à « Esther » qui dans la ‘Hassidout représente le Peuple Juif, cette année qui est l’année du Hakel, à la sortie de l’année de la Chemita, comme nous le promet la Guémara Sanhédrine 97a : « A la sortie de la septième année, le fils de David vient », cette année, la Guéoula nous est promise par nos textes sacrés. Et même si l’on ne recherche pas les signes, l’année, le mois, le jour, il est un principe décrit par le Rambam que nous devons attendre le Machia’h tous les jours, mais ce n’est que parce que notre patience a été étirée à l’extrême que nous voulons savoir quand se dévoilera le Méle’h HaMachia’h ! Le Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h nous a donné sa parole de prophète que la Guéoula est

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déjà présente dans le monde et le grand dévoilement que nous attendons, le Temple et la résurrection vont se produire d’un instant à l’autre. C’est pour cela que nous devons ouvrir les yeux, car le Machia’h va se dévoiler incessamment et nous sortirons de toute forme d’exil, dans la plus grande joie, la joie de la Guéoula immédiate Horaires de Chabbat à Jérusalem Chabbat Parachat Chemini : Entrée : 18h23 - Sortie : 19h36

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Yé’hi Adoneinou Moréinou VéRabénou Méle’h HaMachia’h Léolam Vaèd !


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Extraits du discours du Rabbi de Loubavitch Méle’h HaMachia’h Chlita - 5751-5752 (1991-1992)

L’enseignement du Sinaï On peut remarquer ceci dans les Pirkei Avot (que l’on commence à étudier ce Chabbat Parachat Chemini) : « Moché a reçu la Torah du mont Sinaï et l’a transmise… » ; Moché est celui qui a reçu la Torah du Saint béni soit-Il, Lui-même, Sa sagesse et Sa volonté, et c’est par la Torah que chaque Juif possède le pouvoir de faire descendre la divinité dans le monde. Et la force de Moché vient du fait qu’il a reçu la Torah « du Sinaï » car le Sinaï est la plus petite de toutes les montagnes, ce qui signifie que Moché a appris cet enseignement du Sinaï qui était le plus humble des monts, et « Moché était le plus humble de tous les hommes sur terre (2) », puisqu’il était totalement annulé devant D.ieu, il eut le pouvoir, d’être le parfait réceptacle qui peut relier D.ieu au peuple Juif et par cela, livrer la Torah de D.ieu aux enfants d’Israël.

Le nom de Moché Dans le nom même de Moché, apparaît de manière allusive la qualité de Moché d’intermédiaire médiateur entre l’infini et le fini. Moché comporte les initiales des noms : « Moché, Chamaï et Hillel (3) » en fonction des trois tendances, la droite (bonté), la gauche (rigueur) et le milieu (l’harmonie), comme on peut le remarquer dans la Torah que l’école de Chamaï interdisent alors que l’école d’Hillel permettent et Moché comprend en lui les deux tendances (4). Et c’est parce que Moché était annulé devant D.ieu au maximum des possibilités humaines, qu’il pouvait dévoiler la force qui se trouve dans les deux tendances opposées. Jusqu’à les intégrer et même, en être le point de jonction, l’illimité (Chemini, le huitième) et le limité (Chemonei, le huit), puis, les deux ensemble. C’est ce qui donne la possibilité de faire résider la Che’hina, la Présence divine, dans les limites du monde.

A la disposition de chacun Et, par Moché, ce pouvoir est disponible afin que chaque Juif l’utilise dans son travail personnel, car en chaque Juif, il y a une parcelle de Moché (5). Ce fut ainsi le cas lors de l’érection du Sanctuaire, la prière de Moché a entraîné que la Présence divine, la Che’hina, se dévoile comme il est dit au début de notre Paracha « Et le peuple vit, il pria et tomba sur sa face (6) », le plus haut niveau d’annulation de l’ego.

La Guéoula à la base de notre vie Nous pouvons relier tous ces sujets avec la Guéoula, la délivrance véritable et complète, car nous sommes dans la Paracha Chemini, au début des Pirkei Avot, dans l’année où « Je te montrerai des merveilles », à la conclusion du mois de Nissan, proche de l’entrée dans le mois d’Iyar. Chaque Juif ne se trouve pas à sa vraie place, là où il devrait être, c’est-à-dire à la table de son père, en Terre Sainte, à Jérusalem, la ville Sainte, et dans le Beit HaMikdach, dans le troisième Temple, qu’Hachem s’investisse complètement dans le souvenir de Ses enfants, les enfants d’Israël, et qu’Il les sauve par la délivrance véritable et complète, par le biais du Machia’h notre juste, grâce à la dissimulation de la lune, (7) intervient alors la renaissance de la lune « Ils (les enfants d’Israël) renaîtront comme elle (8) ».

Chabbat Parachat Chémini - Qui bénit le mois de Iyar 5751-1991

Le dévoilement du huitième

La force de faire descendre la Che’hina (Présence divine), lors du « Huitième jour », est accordée par l’intermédiaire de Moché Rabeinou. Il possède en effet deux qualités opposées, l’illimité et le limité de manière simultanée, car il est l’intermédiaire qui relie « entre D.ieu et vous (1) » et il donne le pouvoir de faire descendre la divinité transcendante dans le monde à l’exemple du Sanctuaire du désert. mois de Nissan et la continuation de tout cela pendant le mois de Iyar. Et dans le deuxième jour du mois de Iyar, vient l’anniversaire du Rabbi Maharach (Rabbi Chmouel de Loubavitch) de qui nous connaissons l’enseignement : « Le’hatekhila Ariber, a priori, par le dessus ! (10) » ce Rabbi est la sixième génération à partir du Baal Chem Tov, puis nous avons la septième, la huitième et enfin notre génération, la neuvième génération qui précède la dixième qui sera sainte, lors de la délivrance véritable et complète. Et nous recevons nos forces du Moché de notre génération, le prince de la génération, et la force se répand depuis cette Beit Knesset (Synagogue), triple maison, de bonnes actions, de Torah, et surtout de prière, vers le monde entier, même vers l’endroit le plus reculé dans le monde.

La richesse et la liberté Comme il est écrit dans les Pirkei Avot : « Toute personne qui accomplit la Torah dans la pauvreté, finira par l’accomplir dans la richesse (9) », car grâce au travail de la pauvreté, de la Galout, l’exil, on accèdera à la véritable richesse de l’esprit, ainsi que la richesse matérielle, lors de la délivrance véritable et complète. Et a plus forte raison, lorsque l’on s’est acquitté de toutes les limitations de la pauvreté (dans les précédentes générations), il y a actuellement une liberté et une largesse chez les nations qui nous permet d’étudier la Torah et d’accomplir les Mitsvot dans la tranquillité de l’esprit et du corps, et l’on a pu récemment s’apercevoir de la richesse de la Torah par la multitude de livres imprimés dus aux nombreux manuscrits découverts actuellement.

Les merveilles Nous avons déjà commencé à observer toutes sortes de miracles et de merveilles dans cette année de merveilles, plus particulièrement pendant le mois de Adar, et plus encore, pendant le

Et de la manière la plus claire Tout Juif, homme, femme et même les enfants, ont le devoir d’ajouter à son travail et la responsabilité d’amener le Machia’h notre juste, de manière visible et tangible. Il ne s’agit pas de se reposer sur le travail de son prochain ou de transmettre ce rôle à d’autres. C’est le travail de chacun et chacune car tous en possèdent la force. Quel est ce travail : Un rajout dans la Torah et dans les Mitsvot, dans l’étude de la Torah, dans la partie législative ainsi que dans la Hassidout, et dans l’accomplissement des Mitsvot de la plus belle manière. Il faut, non seulement ajouter à notre travail, mais aussi influencer son prochain à rajouter lui aussi dans son travail. Tout cela, dans l’attente et dans le plus puissant désir de voir la Guéoula intervenir de la manière la plus immédiate. Et que soit Sa Volonté, que par toutes ces bonnes décisions, tous les enfants d’Israël en tout endroit où ils se trouvent, intervienne la délivrance, la Guéoula véritable et complète, par le biais du Machia’h, notre juste, comme lors de ta sortie d’Egypte, Je te montrerai des merveilles, et principalement que cela se passe immédiatement, Mamach.

Notes: 1/ Vaet’hanan 5.5 - 2/ Bealotekha 12.3 - 3/ Megalé Amoukot - 4/ Or Hatorah - 5/ Tanya, début Ch.42 6/ Chemini 9.24 - 7/ Israël est comparé à la lune, Soucca 29a - 8/ Sanctification de la lune – Sanhedrin 42a - 9/ Ch.4.9 - 10/ Igueroth Kodech du Rabbi Rayats

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H I S T O I R E

La Mezouza qui demanda a être vérifiée…

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G U E O U L A

Le Rav Efraïm Reich est un ‘hassid de Santz. Et l’extraordinaire miracle qu’il a vécu par l’intermédiaire du Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h, Rav Efraïm l’a lui-même raconté lors d’une grande soirée, devant un large public.

« La première fois que j’ai rencontré le Rabbi de Loubavitch se passa en 5747-1987, alors que j’habitais à Montréal. Plus poussé par la curiosité qu’autre chose, je me rendis à l’une des distribution de dollars, un dimanche. Mais j’arrivais trop tard pour assister à ce grand moment. Toutefois, par la suite, je réussis tout de même à recevoir une pièce pour la Tseddaka, alors que le Rabbi se rendait sur le tombeau de son beau-père. Depuis ce jour, je fus chez le Rabbi à de nombreuses occasions. L’année 5750-1990 fut pour moi catastrophique au niveau financier, j’entrai dans un tourbillon de dettes et je n’avais aucune idée de la façon d’en sortir. Sous cette pression terrible, je fuyais chez le Rabbi pour demander conseil. Je lui relatai l’état de mes dettes et implorai une bénédiction pour pouvoir m’en sortir. Le Rabbi me regarda et me bénit en ces termes : « Hachem vous aidera à payer toutes vos dettes et à devenir un puissant donateur ». J’étais bouleversé. Je n’ai jamais été très riche et ne pensais pas le devenir un jour. Pourquoi donc, avais-je mérité une telle bénédiction ? Je savais bien que les paroles du Rabbi n’étaient pas juste de simples souhaits. J’étais convaincu que tout se réaliserait pleinement, j’étais néanmoins curieux de savoir de quelle manière... Quelques semaines après, on me proposa de déménager, avec ma famille, au Brésil, afin de monter une grosse affaire d’électronique, la branche dans laquelle je m’étais spécialisé. Je passai en examen toutes les possibilités qui s’offraient à moi, puis j’écrivis un plan détaillé sur l’exploitation d’une telle affaire. Tout ceci ouvrit pour moi la porte d’un grand espoir. Je décidai, alors, de répondre positivement à cette offre, et assez rapidement, je me retrouvai avec ma famille, au Brésil… Je rencontrai différents hommes d’affaires et je progressais dans mes projets que j’avais dessiné avec tant de rigueur. Mais, en fin de compte, je ne vis aucune réussite et le temps que cette affaire dura fut seulement une poignée de semaines. Les uns après les autres, des chèques étaient encaissés, et de grosses sommes partaient en fumée… Je commençai très vite à remettre en question tout ce départ au Brésil. Les pertes financières furent des plus lourdes. A cette époque, je rencontrai un ami que j’avais connu au Brésil, le Rav Bigun, un émissaire du Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h. Il connaissait ma détresse et m’encouragea à écrire au Rabbi afin de demander sa sainte bénédiction. C’est ce que je fis sans me faire prier. Dans ma lettre, je spécifiai que le Rabbi m’avait béni de la richesse il y avait quelques mois de cela, et que l’amère réalité me montrait plutôt le contraire. Je détaillai dans ma lettre les événements survenus ces trois derniers

mois et les dettes qui ne faisaient que grossir et prendre de monstrueuses proportions. Je demandai au Rabbi d’implorer la miséricorde divine à mon encontre. Ce même soir, nous envoyâmes la lettre par fax, au Rabbi. Je me dis que si je recevais une réponse cette même semaine je m’estimerais heureux. Concrètement, le matin, au lever, je reçus un appel du secrétariat m’informant de la part du Rabbi : « 1/ Vérifier les Mézouzot, 2/ Prendre conseil auprès de deux amis dans cette branche 3/ Je mentionnerai tout cela sur le tombeau de mon beau-père le Rabbi ». Combien fut ma stupidité à ce moment-là ! Au lieu d’accomplir toutes les demandes du Rabbi au pied de la lettre et en première priorité, je me dis que le Rabbi demande souvent de vérifier les Mézouzot et mes Mézouzot ayant été acquises seulement trois mois auparavant, il n’était certainement pas urgent de les vérifier. C’est ainsi que passèrent encore trois mois… les plus durs de mon existence. Je rencontrai toutes les personnes susceptibles de m’aider. Je tentai d’intéresser toute sortes d’intervenants aux projets que j’élaborai, mais tout cela s’avéra être vain. Le tournant intervint de manière surprenante un samedi soir, pendant le Mélavé Malka avec ma famille. Au cours du repas, l’un des ballons de gaz dût être remplacé. D’habitude, c’était la cuisinière qui s’en occupait, mais elle était absente ce soirlà, c’est donc moi qui suis sorti dans la cour pour Machia’h & Guéoula

ouvrir la chambre des ballons de gaz. C’était la deuxième fois, depuis que nous avions emménagé au Brésil que je me rendais dans cette chambre. La première était lors de la pose d’une Mézouza… Arrivé sur place, je n’en croyais pas mes yeux ! La Mézouza n’était pas à sa place, fixée au linteau. Après une courte recherche, je la vis au sol sous une épaisse couche de poussière. Des larmes coulèrent de mes yeux. J’embrassai la Mézouza avec chaleur et demandai au Saint béni soit-Il de pardonner cette négligence me souvenant la demande du Rabbi que je n’avais pas accompli. J’avais honte de moi. Alors que le Rabbi s’était empressé de me répondre dès le lendemain et moi, j’avais trainé sans faire ce qu’il m’avait demandé. Je rentrai à la maison en montrant à toute ma famille la Mézouza poussiéreuse et nous décidâmes tous ensemble que la première chose que nous ferons demain matin sera de faire vérifier toutes les Mézouzot de la maison. Moins de soixante secondes passèrent et voici que le téléphone sonne. Un ami m’invitait à un Mélavé Malka en compagnie d’autres Juifs, je répondis positivement à son appel. Parmi les présents se trouvait un riche homme d’affaires possédant de nombreuses relations. Durant les six mois que j’habitais le Brésil, j’avais tenté d’entrer en contact avec lui, mais il m’avait toujours évité. Mais là, dès mon entrée, il me signifia qu’il voulait discuter avec moi après le repas. Il me dit qu’il avait une proposition intéressante à me faire et qu’il m’appellerait demain. Et en effet, le lendemain, dès le matin, il me contacta m’invitant à passer à son domicile. Il se trouve qu’il voulait monter une affaire en association avec moi… La fin de cette histoire pleine de Providence Divine se résume en ces termes : La bénédiction de richesse du Rabbi se réalisa totalement. En un an, je réglais toutes mes dettes, et avais déjà amassé une grande fortune. Bien entendu, je ne négligeai pas de me rendre à nouveau chez le Rabbi pour le remercier personnellement de la matérialisation de cette bénédiction. (HaGuéoula)

Adar et la délivrance finale

Le travail du mois d’Adar, dans lequel « le Mazal est fort et puissant pour Israël », est d’amener la délivrance totale et définitive, de la manière la plus éclatante, grâce au Machia’h, notre juste qui est appelé « Adir, fort », alors se dévoilera la force du Mazal d’Israël dans le monde entier qui sera une demeure pour Lui, qu’Il soit béni. Le point commun à toutes les sections qui se suivent dans le mois d’Adar est la construction du Sanctuaire et le dévoilement de la Che’hina, la Présence divine, dans le Temple. Le mois d’Adar engage la préparation du mois de Nissan, mois des miracles, mois de la délivrance. Et le 11 Nissan montre clairement la fin du travail de toutes les générations et plus particulièrement la septième génération, qui a pour mission de terminer le travail du dévoilement de la Che’hina ici-bas, comme le fit Moché, lui aussi, septième berger d’Israël, premier et dernier sauveur. Et les aspects du 11 Adar, Chabbat de la Paracha Tetsavé, seront tous complétés le 11 Nissan.

Du 11 Adar au 11 Nissan Le 11 Nissan est lue la section qui correspond au prince de la tribu de Acher qui avait été béni : « Acher qui trempe les pieds dans l’huile », ainsi que dans la Paracha Tissa dans laquelle est mentionnée l’huile d’onction « J’ai trouvé David, Mon serviteur, et avec Mon huile sainte, Je l’ai oint », qui est la perfection du niveau de « Lorsque tu élèveras la tête des enfants d’Israël », grâce à l’onction de « Roch Bnéi Israël (dont les initiales forment le mot « Rabbi »), la Tête des Enfants d’Israël » en tant que roi Machia’h, qui viendra, nous sauvera, et nous emmènera sur notre Terre, de la manière la plus immédiate Mamach. (Dvar Mal’hout Tetsavé 5752)


L ’ E R E

‘Hassidout

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nous, O notre Père, tous ensemble, accorde-nous la lumière de Ta Présence (6) », ce qui a été longueLa réelle approche de ment expliqué ailleurs. l’amour du Prochain Pour ce qui est de la déclaration talmudique (7) selon laquelle celui qui Nous avons reproduit ici, le chapi- est témoin du péché de son ami detre 32 (Lev, le cœur) du saint livre vrait haïr ce dernier, et dire à son maîdu Tanya, afin que nous puissions tre de le haïr également, elle se réfère avoir une réelle idée de l’amour de au compagnon d’étude de la Torah et l’autre vers lequel la Torah nous d’accomplissement de ses préceptes conseille de tendre. Ceci afin d’ac- à qui a déjà été appliquée l’injonction : célérer la délivrance véritable et « Tu reprendras sans cesse ton complète. ami (Amitékha) (8) », entendant par là « celui qui est avec toi dans la Torah Par Rabbi Chnéor Zalman de Lyadi et les préceptes (9) » et qui, néan(Auteur du Choul’hane Arou’h et du moins, ne s’est pas repenti de son livre du Tanya). péché, comme le déclare le Séfer ‘Harédim (10). « D’agir dans le sens suggéré plus Quant à celui qui n’est pas un compahaut — c’est-à-dire de regarder son gnon d’étude et avec lequel n’existe propre corps avec dédain et mépris, aucune intimité, Hillel dit : « Sois un et ne trouver de satisfaction que dans des disciples d’Aaron, aimant et rela joie de l’âme — est un moyen dicherchant la paix, attaché aux créarect et facile d’atteindre l’accomplisse- tures et les rapprochant de la Torah ment du commandement : « Tu (11) ». Ce qui veut dire que même aimeras ton prochain comme tois’agissant d’hommes éloignés de même (1) » envers tout frère juif, quel D.ieu et de Son service, et par conséqu’il soit. quent classés simplement comme Car, si, d’une part, l’homme a du mé- des « créatures », il faut les attirer au pris et de l’aversion pour son corps, moyen des puissantes cordes de d’autre part, en ce qui concerne l’âme l’amour ; peut-être, ce faisant, aura-tet l’esprit, qui pourrait on la chance de les mesurer leur granrapprocher de la deur et leur supérioTorah et du service rité dans leur racine divin. En cas et leur source en le d’échec, on n’aura D.ieu vivant ? D’aupas perdu le bénétant plus qu’ils sont fice du précepte de tous de même esl’amour pour le propèce et ont un même chain. Père ; c’est pourquoi Même en ce qui tous les Israélites concerne ses famisont appelés de vrais liers, qu’il a réprifrères en vertu du fait mandés, qui ne se que leurs âmes prennent leur source sont pas repenti et qu’il lui est prescrit dans le D.ieu unique ; seuls les corps de haïr, l’obligation demeure de les sont séparés. Ce qui explique que, aimer aussi ; les deux injonctions sont dans le cas de ceux qui accordent justes : la haine, en raison du mal qui plus d’attention à leur corps, considé- est en eux ; l’amour à cause de l’asrant leur âme comme d’importance pect du bien caché en eux, qui est secondaire, il ne peut y avoir d’amour l’étincelle Divine qu’ils contiennent, et et de fraternité vrais entre eux, mais qui anime leur âme Divine. Il doit seulement ce qui relève du caractère aussi éveiller la compassion pour transitoire de la chose (2). celle-ci dans son cœur, car elle est C’est ce qu’entendait Hilel l’Ancien captive du mal de la Sitra A’hara qui quand il déclarait à propos de l’actriomphe d’elle chez les méchants. La complissement de ce compassion détruit la haine et suscite commandement : « Là est toute la l’amour, comme nous le savons par Torah ; le reste n’est que commenl’interprétation du texte : « À la maitaire (3)», etc. Car la base et la racine son de Jacob, lui qui a racheté Abrade la Torah entière consistent tant à ham (12) ». élever et à glorifier l’âme très haut au- [Quant au roi David qui dit : « Je les dessus du corps, jusqu’à ce qu’elle at- hais d’une parfaite haine » etc., (13) il teigne l’Essence et la Racine de tous se référait aux hérétiques et aux renéles mondes, qu’à faire descendre la gats juifs qui se refusent une part lumière bénie de l’Ein Sof sur la com- dans le D.ieu d’Israël, ainsi que le démunauté d’Israël, comme nous l’expli- clare le Talmud, Traité Chabbat, comquerons plus loin,(4) c’est-à-dire à mencement du chapitre 16] ». l’intérieur de la source première aliNotes : 1. Lévitique 19,18. - 2. Pirkei Avot 5:16. mentant les âmes de tout le peuple d’Israël afin qu’elles deviennent « une 3. Chabbat 31a. - 4. Chapitre 41. - 5. Zohar II, 135a. - 6. Liturgie, Amidah. - 7. Chavouot 30a. en Un » (5).Cela devient impossible si 8. Lévitique 19,17. - 9. Jeu de mots sur Am-Itela désunion existe entre les âmes, car kha - Amitekha. Voir Kitsourim Véhaaroth leTal’Éternel, béni soit-Il, ne réside pas en nya p. 36. - 10. Par Rabbi Eliézère Azkari un lieu imparfait, ainsi que nous le di- (16èmesiècle) - 11. Pirkei Avot 1:12. - 12. Isaïe 29,22. - 13. Psaumes sons dans nos prières : « Bénis-

G U E O U L A

Le nord de la Samarie conquise par les Tanks ‘Habad Toute la nuit jusqu’au lendemain de Pourim, le Tank n°17 a parcouru la Samarie, à commencer par les bases de l’armée, les villages alentours afin d’apporter à chacun la joie de Pourim. (CI)

Pourim féerique à Ramat Gan

Les membres du « Merkaz LeMoudaout Loubavitch » de Ramat Gan ont travaillé dur pour le Pourim de cette année. Du matin à tard dans l’aprés-midi, les lectures de Méguila ont eu lieu en non-stop. La journée a débuté par des attractions pour les enfants, s’est poursuivi par une distribution massive de Michlou’hei Manot et s’est terminée par un Michté de Pourim luxueux pour des centaines d’hommes, femmes et enfants. (CI)

Le jour des Tsivot Hachem

La journée du 9 Nissan sera consacrée aux enfants (soldats et soldates) de Tsivot Hachem à l’occasion de la grande fête du 11 Nissan 5776, anniversaire du Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h. Des milliers d’enfants seront réunis au Stade de Yad Eliahou, pour une journée de spectacles, de surprises et de cadeaux. Téléphone pour les inscriptions : 1-700-507-701. (CI)

Une guérison miraculeuse

Cette semaine au Merkaz Machia’h & Guéoula, au centre ville, à Jérusalem a eu lieu une Séoudat Hodaya (un repas de remerciement à Hachem) pour la guérison totalement au-dessus de la nature du Rav et‘hassid Morde’haï Sibony. Il tient à remiercier tous ceux qui ont prié pour lui et demandé sa guérison. (GN) Petites Annonces

Cours de Torah Centre ville de Jérusalem au Merkaz Machia’h & Guéoula. 8, rue Yaavets. Infos 053-2770419

Beit Machia’h à Har ‘Homa Rav Shlomo Yossef Tsion. Cours tous les jours en hébreu. Taharat HaMichpa’ha pour les femmes. Dvar Mal’hout et repas mercredi soir 20h30 054-4449770

L E

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C A R N E T

Pour la réussite de: ‘Hanna Bat Mercedès, Line Bat Mercedès, Michaël Ben Mercedès, Henri ‘Haïm Ben Julia, Perla Bra’ha Bat Menou’ha Ra’hel, Noa Sarah Bat Menou’ha Ra’hel, la famille Liraz Touval, David Ben Tserouya. Pour la bonne santé de: Mercedès Bat Fifine, Sivan Bat Sarah Hadassa Leilouï Nichmat de: Julia Bat Elie, Meyer Benchoam, Fifine Bat Habiba, Ayala ‘Haya Bat Méïr Raphaël, Serouya Beya Bat Myriam, Moché Maurice Ben Yossef et Fifine et Sylvia Hassiba Bat Nissim

La Newsletter de cette semaine est dédiée à l’élévation de l’âme de Norbert Avraham Ben Gavriel et Pnina

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