Vive le Roi Machia'h Now ! n°370

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MACHIA’H N°370 - CHABBAT TOLDOT 28 MAR’HECHVAN 5778 - 17/11/2017

VIVE LE ROI

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Hebdomadaire - Edition française - www.viveleroi770.com viveleroi770@gmail.com - 058-4770055

SPECIAL ROCH ‘HODECH KISLEV

NOW !

Actuel

Aller de l’avant, vers la Guéoula... Le jour de Roch ‘Hodech Kislev est un jour chargé de signification pour les ‘Hassidim de ‘Habad, mais aussi pour tous les Juifs en général. C’est en 57381977, que le Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h, le jour de Roch ‘Hodech Kislev, sort de son bureau après l’attaque cardiaque dont il a été atteint à Sim’hat Torah en 5738. C’est ainsi que le jour de Roch ‘Hodech Kislev est devenu le Roch ‘Hodech de Guéoula... Dans son discours du 15 Chevat 5740-1980, le Rabbi explique : « La Michna parle du Roch Hachana des rois, du Roch Hachana des fêtes, du Roch Hachana de la dîme des animaux, du Roch Hachana des années, du Roch Hachana des arbres. Pourquoi, en revanche, n’y a t-il pas un Roch Hachana des minéraux ? Parce que ceux-ci ne changent jamais, parce qu’ils ne connaissent pas l’avancement. Ils n’ont pas de début, pas

de milieu, pas de fin de l’année. Seul celui qui va de l’avant reçoit de D.ieu un Roch Hachana »... Or on connaît le Roch Hachana du roi Machia’h qui est le 11 Nissan. En effet, dans le Tehilim n°2, il est dit « Ani Hayom Yaladeti’ha, Je t’ai enfanté aujourd’hui » les lettres de Ani (Alef, Youd et Noun) sont les initiales de Youd Alef Nissan qui est l’anniversaire du Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h. Et le jour de l’anniversaire d’un homme est son petit Roch Hachana personnel. Mais alors, où est donc le Roch Hachana de la Guéoula ? C’est certainement Roch ‘Hodech Kislev qui a été nommé par le Rabbi : « Roch ‘Hodech Chel Guéoula » dans le Dvar Mal’hout Parachat Toldot... De plus si l’on voit le niveau du Dvar Mal’hout Parachat Toldot qui insiste sur le dévoilement de l’étincelle du Machia’h dans le corps du Juif, on comprend que chaque Juif est une parcelle du Machia’h lui-même, c’est la naissance et la renaissance du Juif qui vit la Guéoula à chaque instant, chaque matin et toute la journée, dans la joie, dans la proximité avec Hachem car le Juif ne supporte rien d’autre que le divin, le Machia’h et la Guéoula actuelle ! (Gabriel Beckouche)

Ye’hi Adoneinou Morénou VeRabbénou Mele’h HaMachia’h Léolam Vaèd !


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Mivtsaïm

A l’hôpital Chaarei Tseddek

L’équipe de Guéoula News a pris sur elle une nouvelle opération pour rapprocher encore le dévoilement de la Délivrance actuelle. C’est la visite aux malades à l’hôpital Chaarei Tseddek à Jérusalem. Le Rav Gabriel et son épouse Menou’ha Ra’hel Beckouche passent tous les mardis réjouir les malades et leur famille et ce depuis déjà trois semaines. On peut d’ores et déjà constater les merveilles et les miracles de la Guéoula. En effet suite aux Igueroth Kodech, les résultats de chacun des patients se sont singulièrement amélioré jusqu’au rétablissement complet ! (GN)

Le Kiddouch Levana prend son essor

C’est à l’initiative du directeur du Beit Habad « Nord du Neguev », le Rav Lior Malka que de nouveaux événements viennent défrayer la chronique. En effet, ces derniers mois, le Rav Malka propulse la notion du Kiddouch Levana tel que le Dvar Malhout Parachat Noa’h nous le décrit, c est à dire : « que ce Kiddouch Lévana soit fait avec l’intention bien précise d’activer et de précipiter l’arrivée du roi David, le Machia’h de la manière la plus concrète. Tout ceci, par un rajout dans l’exigence et la demande impérieuse au sujet de la Guéoula, comme il est dit à la fin du Kiddouch Lévana: « Et ils demanderont l’Eternel leur D.ieu et David leur roi, Amen ». Le résultat est probant. Dans de nombreuses synagogues, dans tous les Beit Habad, encore habillés des vêtements du Chabbat, avec des Chants et des danses, on célèbre cette fête dans le faste, et la joie de la Guéoula. (GN) Yéchiva Tiouvta

Des cours à suivre en candidat libre

A la Yéchiva Tiouvta, à 13h15, a lieu l’extraordinaire cours du Rav Chaoul Rosenblatt sur le Dvar Mal’hout, et sur la Guémara (en ce moment Massé’het Soucca avec Richonim/A’haronim jusqu’à la Hala’ha). Des cours que l’on peut suivre sans être un membre de la Yéchiva ni du Collel. Une telle bouffée d’oxygène en pleine journée est un véritable plaisir pour la Nechama. Yechiva Tiouvta, 8 Re’hov Yaavets à Jérusalem. (GN) Art

Une expo ‘hassidique sur le net

Le Rav Yaacov Corda expose ses magnifiques toiles pleines de créativité sur internet, avec des nouveautés et des exclusivités pour vivre la Guéoula en se procurant l’une de ces œuvres qui reflètent la période messianique. Beaucoup de portraits du Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h mais aussi des représentations de moments forts du Judaïsme. On peut passer commande directement sur le site : yaacov.corda.com/boutique (GN)

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E W S Petites Annonces _____________________

Jérusalem Cours de Torah en français Centre ville de Jérusalem au Merkaz Machia’h & Guéoula. 8, rue Yaavets. Tanya le matin à 9h00 pour les hommes et Séminaire sur le Dvar Mal’hout pour les femmes à 14h00 par le Rav Gabriel Beckouche Infos 053-2770419

Beit Machia’h à Har ‘Homa pour les jeunes Cours tous les jours en hébreu. Taharat HaMichpa’ha pour les femmes. Nouveau local au 2 Re’hov Eliahou Koren 6ème étage. Rav Chlomo Yossef Tsion Infos : 054-4449770 Nathanya Pour hommes : Cour de ‘Hassidout et de Kabbala le mardi - Farbrenguen à 20h30 Pour femmes : (Emche’h Aïne Beth) le jeudi à 17h00 par le Rav Yaacov Corda «Construire un cerveau de Guéoula pour percevoir le divin. Pour plus d’infos : 050-9157707 Cours pour femmes à Nathanya Par Michèle Zis : Sur le Tanya, la ‘Hassidout ‘Habad et les discours du Rabbi (Machia’h & Guéoula) Infos : 054-7687709

Pour un partenariat avec la Newsletter de la Guéoula, Rav Its’hak Pachter au 050-9122770 La Newsletter de cette semaine est dédiée à l’élévation de l’âme de Yossef Its’hak Ben Moché et Ora La Newsletter de cette semaine est dédiée à bonne santé de André Abraham Ben Georgette L E

C A R N E T

Pour la réussite de: ‘Hanna Bat Mercedès Sarah, Line Bat Mercedès Sarah, Michaël Ben Mercedès Sarah, Henri ‘Haïm Ben Julia, Perla Bra’ha Bat Menou’ha Ra’hel, Noa Sarah Bat Menou’ha Ra’hel, la famille Liraz Touval. Pour la bonne santé de: Mercedès Sarah Bat Fifine, Sivan Bat Sarah Hadassa Leilouï Nichmat de: Julia Bat Elie, Meyer Benchoam, Fifine Bat Habiba, Ayala ‘Haya Bat Méïr Raphaël, Serouya Beya Bat Myriam, Moché Maurice Ben Yossef et Fifine, Sylvia Hassiba Bat Nissim et Yona Ben Sarah

La Newsletter de cette semaine est dédiée à l’élévation de l’âme de Norbert Avraham Ben Gavriel et Pnina Le journal « Vive le roi Machia’h, Now ! » est un hebdomadaire édité par l’association « Vive le roi Machia’h », loi 1901 (Paris) – Directrice de la publication, Menou’ha Ra’hel Beckouche – Rédacteur en chef et graphisme, Gabriel Beckouche Diffusion à Jérusalem, centre Machia’h & Guéoula Diffusion à Nathanya, Rav Its’hak Pachter.

Horaires de Chabbat ________________

Chabbat Toldot Jérusalem : 16h03 - Sortie : 17h16 Tel Aviv : 16h19 - Sortie : 17h18 ‘Haïfa : 16h10 - Sortie : 17h16 Beerchéva : 16h22 - Sortie : 17h19


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Je suis vivant et existant

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«Voilà deux mois que l’événement s’est produit», raconte Rav Yits’hak Yadgar, Directeur de l’Ecole ‘Habad du village Avital dans la région de Taana’kh, au nord d’Israël… Néanmoins, Gabriel Rabinovitz et son épouse, de Londres, des parents proches, restent marqués par l’empreinte de l’événement bouleversant qui les a touchés. Cet événement a été publié par les médias, et a provoqué un élan de ferveur spirituelle au sein de la communauté juive londonienne. C’est arrivé dans la nuit du jeudi au vendredi 3 Elloul de l’année qui s’est achevée, à une heure du matin. Valérie, l’épouse de Gabriel, le réveille pour lui dire qu’elle ne se sent pas bien, quelque chose dans la région du cœur… puis elle perd connaissance. Gabriel appelle une ambulance, pendant qu’il tente les gestes de survie. L’équipe médicale arrive et administre à la patiente des impulsions électriques, mais sans résultat. Elle est donc emmenée en urgence à l’hôpital le plus proche, au service de réanimation, où les efforts finissent par stabiliser son état. Mais elle demeure inconsciente, et sous assistance respiratoire. Quatre jours plus tard, le lundi 6 Elloul, elle fut conduite au bloc opératoire. Gabriel appela «Radio-2000» et demanda que l’on prie pour sa survie et sa guérison. Et c’est ce qui se passa effectivement: un appel était lancé à intervalles réguliers pour que l’on prie en faveur de Valérie Bat Rivka. L’intervention dura plusieurs heures, et, au cours de celle-ci, on dut lui pratiquer quatre dérivations, puis elle fut ramenée en réanimation sans que l’on puisse noter d’amélioration. Les médecins étaient sceptiques, et disaient qu’il fallait être prêt au pire… «Or, trois heures après ce dur verdict de la bouche des médecins», rapporte Gabriel, «je rentre dans le service, et que vois-je ? Ma femme a ouvert les yeux, elle sourit et me demande de débrancher les tuyaux et câbles de connexions. Le contraste est radical, totalement miraculeux, aux antipodes de la situation ayant prévalu seulement quelques instants plus tôt, où elle gisait pratiquement sans vie. Un tumulte a envahi alors le service, tous les médecins se sont précipités vers l’aire de réanimation, et tous les moniteurs se sont mis à siffler. Le pouls de mon épouse était revenu à 64, alors qu’il atteignait à peine 30 l’instant précédent. Le médecin traitant arriva, tout ému, et il ne put dire qu’une seule phrase : «C’est un miracle, rien qu’un miracle». Ce n’est que lorsque les esprits se furent un peu calmés que ma femme s’assit sur le lit et entreprit de raconter ce qu’il lui était arrivé. Elle relata qu’au cours de l’opération, elle avait commencé à s’élever en pensée vers le «haut», et qu’elle avait vu les médecins en train de lutter pour sa vie. Puis elle s’était élevée de plus en plus rapidement, entraînée par des lu-

mières puissantes, et au sein d’un sentiment de délice très fort. Elle vit son père, sa mère et d’autres membres de la famille, tous heureux de l’accueillir. Puis un Juste, vêtu de blanc, illuminé tout entier d’un grand rayonnement, était venu à sa rencontre, lui disant de venir avec lui. Il l’introduisit dans une grande salle, occupée en son centre par une table, autour de laquelle étaient assis des Tsadikim, eux aussi vêtus de blanc. Au sommet de la table était assis le Rabbi de Loubavitch, roi Machia’h, entouré des Tsadikim. Le Rabbi s’est adressé à elle, lui parlant en anglais : «Ma chère fille », lui avait-il dit, «on prie

pour toi en-bas, et l’on demande miséricorde en ta faveur. Sache que ton moment n’est pas venu, que tu vas retourner sur terre, mais auparavant tu dois recevoir plusieurs messages. Le monde va passer par des événements inhabituels, des faits qui généreront une situation de désordre sur la terre (cela se passait avant les cyclones qui ravagèrent les Caraïbes et une partie de la Floride) ». Il décrivit des événements qui allaient se passer en Corée du Nord, et même en Chine. «Mais», précisa t-il, «la Terre d’Israël sera protégée, rien de fâcheux ne l’atteindra. Il te faut publier cela ! De même, il faut apprendre à chaque Juif, dans le monde, à dire «Chema Israël» et lui annoncer que la Délivrance est sur le seuil de la porte ». Puis il ajouta : «David, roi d’Israël, est vivant et existant. Sache que je vais personnellement arriver, et que je suis vivant et existant ! Vivant et existant !... » Elle continua à entendre ces derniers mots pendant qu’elle se réveillait… (Tiré du Courrier de la Guéoula)

Hala’ha en video

Un grand érudit parmi les Rabbanei ’Habad

Le Rav HaGaon Rav Michaël Chlomo Abichid est originaire de Brunoy où il a grandi et fait ses études à la Yéchiva, puis en Israël à Kiryiat Gat. Il a passé sa Smi’ha (ordination rabbinique) chez les plus grand Rabbanim en Israël. Dès son plus jeune âge le Rav Michaël brille par ses capacités. Il se fait remarquer par les grand Rabbanim chez qui il se fait interroger. Il s’attache au Rav Chmouel Ashkenazi, au Rav Yerouslavsky, au Gaon Rav Hillel Pevzner ainsi qu’au Rav Kalmenson, Roch Yéchiva de Brunoy en France sur qui il se repose souvent dans ses analyses Hala’hiques. En 1999, nommé à la tête de l’Institut Issour VeHeter à Jérusalem, il a commencé à enseigner au Collel les lois de la pureté familiale et du Chabbat. Il devient ensuite responsable d’une grande Communauté à Beit Chemech. Le Rav Abichid a été designé par le Rav Weiner comme Chalia’h (émissaire) de la Communauté Francophone de Beit Chemesh. Il travaille en ce moment sur son livre « Ma’hané Michaël » lequel comprendra plusieurs volumes sur les quatre parties du Choul’han Arou’h. Le livre traite de la clarification des lois en profondeur. « Le Rabbi demande toujours à ce que les ‘hassidim de Habad développent leurs capacités à étudier en profondeur. Telle est la satisfaction du Rabbi », dit souvent le Rav Michaël, et dans cet esprit, la première partie de son livre ne traite que d’un seul chapitre dans le Choul’han Arou’h. Cette année, le nom du Rav Michaël Abichid se propage de plus en plus grâce à la mise en place d’un groupe Whatsapp sur lequel le Rav répond aux questions des abonnés avec richesse et érudition, un puits de Torah inépuisable… De courtes vidéos sur la Hala’ha au quotidien sont, par ailleurs, publiées régulièrement. Pour s’abonner au groupe Whatsapp, contactez le : 0546314770 (YS)


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Aléfo-Thérapie

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Apprenez à dévoiler l’étincelle de Machia’h

Dans le Dvar Mal’hout de la Parachat Vayéra mais surtout dans celui de cette semaine Parachat Toldot, le Rabbi de Loubavitch Méle’h HaMachia’h Chlita nous dévoile un secret qui n’a jamais été connu dans les générations seulement par quelques initiés. C’est le secret de l’âme Juive.

Or, cette âme possède plusieurs niveaux. Certains résident plus dans certains organes du corps, mais d’autres sont au-dessus de la matière et sont connectés avec la divinité. Le Rabbi dans le Dvar Mal’hout nous demande de dévoiler ces niveaux et de les introduire dans notre corps, autrement dit que cette âme commence à briller et à éclairer notre vie. Le Rabbi, en tant que Machia’h, lui, possède l’âme appelée « Ye’hida Clalite », et il nous demande à nous de dévoiler notre propre Yéhida qui est en fait l’étincelle du Machia’h. Le Machia’h personnel de chaque Juif. C’est un peu comme s’il nous demandait d’être le Rabbi pour nous, notre famille et notre entourage. Cette Nechama, l’âme Juive est une parcelle divine et donc par essence illimitée. Elle possède des forces insoupçonnables que nous pouvons utiliser dans notre vie si nous apprenons à l’introduire en nous. Ses capacités peuvent nous aider dans les problèmes de santé, d’harmonie, de sérénité, mais aussi pour développer ces propres dons innés, son intelligence, sa mémoire… Dans le service de D.ieu elle peut multiplier pour nous à notre échelle, la joie, l’amour et la crainte de D.ieu, l’humilité, l’amour de l’autre, le respect pour ne donner que quelques exemples. Le Rabbi déclare dans le Dvar Mal’hout que cette connection active le dévoilement de la Délivrance universelle. Nous avons, mon épouse et moi développé une méthode basée sur du Coaching, de la méditation et relaxation pour dévoiler cette étincelle de divinité et nous l’avons appelé : « La Aléfo-Thérapie » pour signifier qu’en introduisant le Alef de Aloufo Chel Olam (Hachem) dans la Gola, nous obtenons la Guéoula, personnelle, puis universelle.

Le séminaire pour femmes se passe à Jérusalem au Merkaz Machia’h & Guéoula, 8 Re’hov Yaavets à 14h00. Pour plus d’informations et inscriptions contactez-nous au 0584770055 - Gabriel et Ménou’ha Ra’hel Beckouche

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Envoyé spécial en Guéoula !

Suite à une histoire que nous a raconté récemment le Rav Alon Smoller, directeur de la Yéchiva Tiouvta de Jérusalem, l’équipe de Guéoula News lui a demandé d’en dire plus sur ce qu’il s’est passé…

Guéoula News : Bonjour à vous, Rav Alon, vous nous avez fait part d’un fait peu commun dont vous avez été le témoin, nous aimerions que vous nous racontiez toute l’histoire. Rav Alon Smoller : Oui, c’est un fait que j’ai entendu narrer par la personne concernée, un certain Yaniv, l’un de mes élèves d’une dizaine d’années à l’école de Guilo à Jérusalem. Il faut savoir que Yaniv est un garçon simple sans aucune arrières pensées, un petit Tsaddik dirais-je. Un jour, il vint me trouver et m’annonça : « HaRav, vous savez, j’ai fait un rêve et je l’ai raconté à mes parents et ils étaient vraiment étonnés ! - Ah oui ? Tu peux me le raconter ? – Tout a commencé alors que j’étais dans mon lit ce matin et le Rabbi de Loubavitch est entré dans ma chambre, il m’a dit en me donnant la main : « Tu veux voir la Guéoula ? Allez viens avec moi, je vais te montrer… ». Alors il m’a emmené avec lui à Jérusalem. Mais pas le Jérusalem d’aujourd’hui, rien à voir avec tout cela. La Jérusalem de la Guéoula ! – Yaniv a commencé à me décrire les choses en décrivant une foule de détails, il avait du mal à s’exprimer, parfois par manque de vocabulaire, alors je lui disais les mots et il confirmait, c’était vraiment incroyable, comme s’il avait vu des choses tellement fortes qu’il ne pouvait pas tout décrire. D’abord il a décrit les rues qui sont d’une grande beauté, pavées de pierres précieuse, les décors sont en or, d’une grande propreté, tout est en place, tout est dessiné harmonieusement, tout est beau. Les rues sont très larges, Jérusalem est d’une immensité indescriptible, et chaque Juif possède une maison tellement merveilleuse que c’est un palais, m’a t-il décrit.

Il continua et décrivit les serviteurs des Juifs. Chaque serviteur est dans un bonheur et une joie perpétuels. Il est habillé magnifiquement et possède une couronne en or avec le nom de son maître gravé dessus. Il a rencontré l’un des serviteurs et a dialogué avec lui. Il lui a dit qu’il était tellement heureux de travailler pour son maître Juif et il a décrit la situation en disant que chaque Juif peut aller où il veut en se téléportant ; il pense à un endroit et il s’y trouve instantanément. Il ne peut rien manquer à un Juif, il pense à l’objet dont il a besoin et cela apparaît immédiatement devant lui. Le serviteur décrit la situation spirituelle du Juif qui est sans cesse en fusion avec Hachem et rien que de s’approcher d’un Juif, on devient extrêmement joyeux et enthousiaste. Les Juifs communiquent entre eux par la pensée aucun besoin de parler. Parfois je lui posais des questions et il éclatait de rire en disant « mais pas du tout, il n’y a besoin d’aucun effort pour cela ». On voyait qu’il avait un sentiment bien précis, comme un sentiment de perfection et d’harmonie au point où toute question que je lui posais en rapport avec la vie actuelle était en décalage avec ce qu’il ressentait. Il décrivait à chaque fois une joie phénoménale il répétait sans cesse cette joie qui règne. Le Rabbi l’accompagnait et lui fait visiter les endroits, comme un guide touristique. Yaniv décrivait aussi sans cesse, une sérénité un calme, une tranquillité, personne ne connaît le moindre soucis. Et à chaque fois que j’intervenais, il me rectifiait en me disant : « mais ce n’est pas du tout ce que tu penses, aucun rapport ! »… (Guéoula News)

Un excellent mois de Kislev 5778, mois de la Guéoula de la part de la famille Its’hak Pachter Chlou’him à Nathanya

Un excellent mois de Kislev 5778, mois de la Guéoula de la part de la famille Ma’hlouf Gabay Chlou’him à Achkélon

Un excellent mois de Kislev 5778, mois de la Guéoula de la part de la famille Benchoam de Paris

Un excellent mois de Kislev 5778, mois de la Guéoula de la part de la famille Sibony Chlou’him à Jérusalem

Un excellent mois de Kislev 5778, mois de la Guéoula de la part de la famille Yehouda et Yaffa Lugassy Chlou’him à Jérusalem

Un excellent mois de Kislev 5778, mois de la Guéoula de la part de Rav Pin’has Pachter et sa famille Chlou’him à Paris


L’Edit Royal - Dvar Mal’hout Résumé du discours du Rabbi de Loubavitch Roi Machia’h Chlita Chabbat Parachat Toldot - 5752 -1991 Dévoiler le Machia’h qui est en nous Dans les lignes qui suivent, nous allons expliquer la qualité particulière du Roch ‘Hodech Kislev, tant du point de vue de la signification générale de Roch ‘Hodech que de celui de son message particulier, ainsi qu’en regard de la finalité essentielle de tous les Juifs dans toutes les générations : amener aux jours du Machia’h, en particulier à l’heure actuelle, quand il ne reste plus qu’à l’accueillir. Le sens général du Roch ‘Hodech est le renouvellement (‘Hodech vient de ‘Hadach, nouveau), la renaissance de la lune après qu’elle ait achevé de décroître jusqu’à disparaître totalement. Et bien qu’elle n’apparaisse en cet instant que comme un point lumineux, elle inclut déjà toute son évolution ultérieure, de même que la naissance de l’homme porte en elle toute sa vie. Cet instant est donc appelé la tête (du mois), car il est comme la tête qui inclut en elle tout le corps. Or, la Torah compare le Peuple Juif à la Lune (2), et, comme celle-ci, il se renouvelle à chaque Roch ‘Hodech. En effet, le Roch ‘Hodech est le moment où se révèle dans l’âme de chaque Juif l’étincelle de Machia’h qu’elle contient, le niveau de Ye’hida, qui est une parcelle de l’âme du Machia’h (la Ye’hida collective du peuple Juif). En imprégnant toute les facettes de la personnalité du Juif avec la profondeur de la Ye’hida, cette révélation engendre un renouveau de tout son être, ce qui entraîne la révélation et la venue du Machia’h.

la Délivrance messianique et non le moment de la pleine lune. Nos Sages ont en effet enseigné que l’âge d’or de l’Histoire juive, au temps du roi Salomon et du premier Temple, fut comparable à la pleine lune : de la même façon qu’il faut quinze jours pour que la Lune soit pleine, il a fallu quinze générations depuis Avraham notre père jusqu’à Salomon pour atteindre cette plénitude. Or, sachant que l’ère messianique sera marquée par une perfection encore plus poussée, il semble plus logique de la comparer à une situation de pleine lune, quand celle-ci brille de toute sa lumière, plutôt que de nouvelle lune, dans laquelle on commence à peine à en percevoir l’éclat. Cette apparente incohérence nous mène à conclure qu’il existe une qualité, un avantage inhérent à la nouvelle lune qui ne se trouve pas dans la situation de pleine lune. C’est cette qualité qui se révélera au sein du Peuple Juif lors de la Délivrance messianique et c’est pourquoi celle-ci est précisément comparée à la renaissance de la lune.

Roch ‘Hodech Kislev On retrouve le thème messianique également dans les fêtes du mois de Kislev : la fête de ‘Hanouka qui célèbre la restauration du Temple de Jérusalem à l’époque des Hasmonéens, évoque l’inauguration du futur troisième Temple ; ses huit jours et ses huit lumières évoquent le dépassement des limites du cycle naturel représenté par les sept jours de la Création et les sept lumières de la Ménorah (le candélabre du Temple). Le 19 et le 10 Kislev sont les célébrations liées à la révélation de la ‘Hassidout, la profondeur de la Torah, dont la diffusion est la clé de l’avènement messianique. En outre, la pratique se répand de plus en plus au sein du Peuple Juif d’appeler le mois de Kislev, ‘Hodech Haguéoula, le mois de la Délivrance et ce, dès Roch ‘Hodech, Prier comme un petit enfant qui est ainsi Roch ‘Hodech Chel Guéoula, un Pour comprendre la nature de cette qualité, il est utile de se pencher sur la notion de naissance et Roch ‘Hodech de la Délivrance (3). de renouveau telle qu’elle apparaît au sein du peuple Juif lors de la naissance d’un enfant. Du La naissance est l’essentiel Il faut néanmoins comprendre pourquoi c’est fait qu’il est proche de sa naissance, un petit enprécisément la renaissance de la lune qui évoque fant possède en effet une supériorité par rapport

à une grande personne. Un Juif adulte est conscient qu’il existe différents degrés chez le Créateur : D.ieu est appelé «Sage», «Tout-puissant», etc. Et même lorsqu’il envisage D.ieu tel qu’Il existe au-delà de toutes ces qualités, la grandeur de D.ieu réside à ses yeux dans le fait de dépasser lesdites qualités et se mesure donc à leur aune. D’un autre côté, l’enfant, qui ignore ces subtilités théologiques, prie D.ieu en toute simplicité. Il s’adresse tout simplement à D.ieu Lui-même, dont il n’est pas nécessaire de préciser les qualités. Et pour cette raison l’enfant appelle D.ieu «Hachem, le Nom». Cette différence est également illustrée dans la façon dont l’homme s’attache à D.ieu : l’adulte, qui sait que D.ieu dépasse toutes les qualités, l’appréhende de façon négative, en ressentant que la grandeur de D.ieu est de ne pas être limité par ces définitions. Son attachement à D.ieu passe donc par la négation de soi, de ses conceptions… A l’inverse, pour l’enfant, c’est à travers la perception de soi qu’il est en contact avec D.ieu, car il Le ressent dans toute chose. D.ieu l’accompagne à chaque instant de son existence, dans son repas, dans ses activités etc. En d’autres termes, l’adulte s’attache à D.ieu à travers ses propres facultés révélées, son intelligence, sa sensibilité. Et même lorsqu’il s’élève jusqu’à se lier à D.ieu par les par-


L’Edit Royal - Dvar Mal’hout ties les plus profondes de son être, sa force de volonté, de désir, jusqu’à sa Ye’hida elle-même, cela demeure dans un projet de sortir de soi pour s’unir avec le Créateur. Le petit enfant, lui, s’unit à D.ieu de par l’essence de son âme (qui est au-delà de tout nom, toute définition que l’on peut donner à l’âme, de toute qualité que l’on peut reconnaître à celle-ci). Avant le Modé Ani Ces deux degrés, celui de l’adulte comme celui de l’enfant, se retrouvent dans la vie quotidienne de chaque Juif. Le début de la journée d’un Juif, immédiatement dès son réveil, est marqué par la récitation du Modé ani (l’expression de reconnaissance à D.ieu pour la restitution de son âme). Dans cette phrase, on mentionne l’action de reconnaissance (le verbe Modé) avant de mentionner sa propre existence (le pronom personnel Ani - je). Cette attitude d’effacement total de soi devant D.ieu est l’expression de l’essence de l’âme (au-delà du ressenti de celle-ci). C’est la raison pour laquelle le mot Modé à la valeur numérique du mot Hèn (55) qui fait référence à l’Essence du Créateur, au-delà de tous les degrés du Divin ce mot précède les différentes appellations et nivellements de la Divinité avec laquelle est liée l’essence de l’âme d’un Juif. Et la révélation de cette essence de l’âme est liée avec le moment même du réveil. En effet, la récitation du Modé ani est en elle-même une démarche (une parole, qui est en soi un acte, et qui implique une pensée) d’humilité, donc de sortie de soi. Par ailleurs, l’instant du réveil (lors duquel on est une nouvelle créature, comme un enfant qui vient de naître) marque la révélation de l’essence de l’âme dans toute sa vérité. Il n’y a, dans cet instant, rien d’autre que la révélation de son existence. Et comme l’essence du Juif est de ne faire qu’un avec l’Essence Divine, il y a donc dans cet instant la révélation de l’Essence Divine telle qu’Elle se trouve en lui. Or cette révélation de l’essence de son âme au réveil constitue la base sur laquelle le Juif va servir D.ieu tout au long de la journée, à commencer par la récitation du Modé ani, puis de la prière disant «l’âme que Tu as mise en moi est pure, Tu l’as créée, Tu l’as formée, Tu me l’as insufflée» qui fait allusion aux quatre autres niveaux de l’âme, et jusqu’à agir au sein du monde dans son travail (d’aller de la Maison de prière à la Maison d’étude comme c’est écrit à la fin du traité Bra’hot) qui est de faire pour Lui qu’Il soit béni une demeure en ce monde. La lumière découle du dévoilement de l’Essence Nous pouvons maintenant comprendre pourquoi la Délivrance messianique est liée à la renaissance de la lune plutôt qu’à la pleine lune. La plénitude atteinte par la lune le quinzième jour du mois ne concerne que sa lumière, alors que l’existence même de la lune est révélée le jour de Roch ‘Hodech, lorsque, après avoir totalement disparu, elle surgit de nouveau. Par la suite, cette existence pénètre elle-même la lumière de la lune. C’est de cette même façon que

se déroulera la Délivrance : les Enfants d’Israël sont amenés à se renouveler comme la lune (comme le dit la prière de la sanctification de la lune) lors de l’avènement messianique par la révélation de l’essence de leur existence. Cette essence de l’âme (l’étincelle du Machia’h) qui est unifiée totalement avec Son Essence et Son Existence qu’Il soit béni, «Israël et D.ieu ne sont qu’Un», cette essence descend, pénètre et se dévoile dans tous les niveaux des cinq noms qui lui ont été donnés (Nefech, Roua’h, Nechama, ‘Haya et Ye’hida), puis, dans toutes les forces de l’âme, dans le plaisir et la volonté, dans l’intellect et les sentiments et leurs vêtements qui sont la pensée, la parole et l’action et enfin dans le corps matériel, dans tous les 248 organes et les 365 nerf, car c’est en eux que l’on peut constater réellement le dévoilement d’«Israël et D.ieu ne sont qu’Un». Révéler l’essence de l’âme Étant donné que la Délivrance résultera de nos actions en exil, il est clair qu’il faut s’y préparer en s’employant dès maintenant à la révélation de l’essence de son âme, telle qu’elle dépasse même le degré de Ye’hida. En plus de ce qui a été dit à plusieurs reprises, à savoir que la Délivrance se fera par le fait que chaque Juif révélera l’étincelle du Machia’h qui est en lui, son niveau de Ye’hida, il faut ajouter et préciser que l’objectif essentiel est de révéler l’essence de son âme véritablement, le véritable sujet du Machia’h, l’essence d’Israël qui dépasse même la Ye’hida. Tel est le sens du verset «J’ai trouvé mon serviteur David, Je l’ai oint de mon huile sainte» (4) : « J’ai trouvé » fait référence à l’existence même du Machia’h et «Je l’ai oint de mon huile sainte» enseigne que cela doit pénétrer toutes les dimensions, comme l’huile qui s’infiltre dans tous les éléments. Cela signifie pour chaque Juif qu’à son réveil, avant même d’exprimer sa Ye’hida en se vouant entièrement au service de D.ieu, il ressent son existence, c’est-à-dire l’essence de son âme. Et la prise de conscience de cela entraîne à sa suite tous les sujets du service de D.ieu qui jalonnent la journée, en les imprégnant de la révélation de l’essence de l’âme. Tel est véritablement le sujet de la venue du Machia’h : la révélation effective de l’Essence du peuple Juif. Telle est également la signification de l’injonction de la Michna, «Tous les jours de ta vie, pour amener les jours du Machia’h». A chaque instant que l’homme est en vie et qu’il respire, il a le devoir de faire venir le Machia’h. Au-delà de toutes les actions qu’il entreprend en ce sens, l’essence même de son existence est de faire venir le Machia’h ! Et cela amènera les

jours du Machia’h, au pluriel, ce qui fait allusion aux deux périodes de l’ère messianique ainsi qu’aux innombrables élévations successives qui la caractériseront. Ainsi, dès l’instant de son réveil, au moment de la révélation de l’essence de son âme, un Juif ressent en respirant le sujet du Machia’h ou plus exactement, l’air du Machia’h. L’air du Machia’h représente l’existence même du Machia’h, la révélation de son existence en tant que Machia’h, suite à laquelle commencera sa révélation aux yeux de tous à travers ses actions (la lumière du Machia’h). Ainsi donc, le fait de dévoiler la nature profonde de «ta vie» amène automatiquement les jours du Machia’h, car ceux-ci sont inclus dans le dévoilement de l’existence de ce dernier. Réveiller l’essence pour agir Après qu’il y ait eu la nouvelle lune le jour de Roch ‘Hodech Kislev (Roch ‘Hodech de Guéoula) qui est le troisième mois (lié à la troisième Délivrance et au troisième Temple), chaque Juif doit redoubler d’efforts dans le sujet de «Tous les jours de ta vie, pour amener les jours du Machia’h» par le fait que tout son être soit pénétré par la vitalité du sujet du Machia’h. Et il est possible de faire cela à chaque instant, en réveillant l’essence de son âme et en rajoutant encore une bonne action pour faire pencher la balance universelle du côté du bien et amener la Délivrance. Il ne s’agit pas uniquement de rajouter dans l’étude de sujets très profonds dans la ‘Hassidout, mais même d’agir dans le domaine matériel par des gestes simples, liés à l’existence même du Juif, comme prodiguer ses besoins alimentaires, en particulier au mois de Kislev, en lui permettant d’améliorer les repas de fête de ‘Hanouka, et dans le cadre des Maot ‘Hanoukah (l’argent qu’il est coutume de distribuer à ‘Hanoukah), et lors des jours du 19 et du 10 Kislev, on rajoutera des repas et des Farbrenguens (réunions ‘hassidiques). Et l’essentiel est que, à travers tout cela, se dévoile la Délivrance par l’action du Machia’h. Il est fait allusion à cela dans la conclusion de la Haftara de la semaine dernière et le début de la Paracha de cette semaine : la Haftara s’est terminée la semaine dernière par la proclamation «Yé’hi Adoni Hamele’h David Léolam, Vive mon seigneur, le roi David, pour toujours!» (5). Celle-ci exprime le dévoilement de l’existence même du Machia’h. Et grâce à cela et à la suite de cela, vient son dévoilement aux yeux de tous par ses actions pour délivrer le Peuple Juif, comme au début de la Paracha, «Voici la descendance de Its’hak». Cela signifie que la naissance (Toldot) du Machia’h entraîne son dévoilement (Vééleh, voici) jusqu’à ce que cela provoque le rire et la joie dans le monde («Its’hak, il rira»), y compris auprès des Nations (comme dans les Parachiot suivantes, Vayétsé et Vayichla’h) – immédiatement. Notes : 1/ Nombres 28, 11 - 2/ voir Talmud Souccah 29a ; Midrache Béréchit Rabba chap. 6 § 3, et autres. - 3/ voir Midrache Chémot Rabba chap. 15, § 11 - 4/ Psaumes, 89 - 5/ I Rois, 1, 31


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