La Newsletter 149

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Newsletter de la Guéoula n°149 - Paracha Bechala’h - Hebdomadaire - Contact : 050-7080871 - viveleroi770@gmail.com Bonnes Nouvelles

Editorial

11 Chevat 5772 : Je suis déjà là, dans mon jardin… La photo de la semaine

Jérusalem Har ‘Homa : Beit Machia’h 34, rue Rav Its’hak Nissim Rav Chlomo Yossef Tsion 050-4147725 Har ‘Homa : Cours de Tanya femmes dimanche soir 20h45 Rav Avi Assouline 054-6357709 Talpiot-Arnona : cours (fr) de Tanya et Dvar Mal’hout le dimanche soir à 20h00 Mardi (héb) 20h00 Tanya et Dvar Mal’hout 050-7080871 Centre-ville Beit Machia’h Keren Or ‘Hanna Itvaadout pour femmes Repas de fête 2.02.2012 - 20h30 67, rue Yaffo Katamon : Beit ‘Habad francophone de Katamon Rav Avraham ‘Haviv : 054-4866072 Guilo : Beit ‘Habad francophone de Guilo Rav Its’hak ‘Haviv directeur du centre de psychologie de la famille juive «Or Habait»: 054-4833764 Beit Machia’h Mochava Guermanite : Cours pour femmes le mercredi à 17h00 au 57, rue Emek Refaïm (Sarah Partouche) 02-6510801 Annonce Femme sérieuse et religieuse recherche surveillance de nuit chez une dame âgée en échange d’un logement 050-9733770

Chabbat Chira, Chabbat Youd Alef Chevat, deux événements qui se rencontrent et qui nous accordent une influence nous provenant directement du niveau le plus élevé des degrés spirituels ce que l’on appelle la Mal’hout. Qu’est-ce que la Mal’hout, la Royauté ? Ce concept expliqué dans le discours intitulé Bati Legani 5711-1951 ; représente la Lumière Infinie de D.ieu béni soit-Il lorsqu’Elle descend du niveau le plus élevé précédent même l’enchaînement des mondes, la création toute entière. Et c’est dans ce monde que cette Mal’hout (qui s’appelle aussi Che’hina) réside à la suite de tout un fantastique processus qui consiste à voiler Sa Lumière afin que D.ieu puisse « cohabiter avec les créatures de ce monde » sans pour autant qu’elles en aient forcément conscience. Et dans ce niveau de divinité appelé Che’hina, se distinguent deux niveaux : L’un dénommé «Che’hina» et l’autre «Ikar Che’hina». Pour comprendre la nuance entre ces deux concepts, l’on donne souvent cet exemple d’une personne qui se rend à son travail le matin et pendant la journée, il ne peut vis-à-vis de ses collègues, que difficilement exprimer sa réelle personnalité et restera correctement vêtu, son langage aussi restera toujours élégant. Ceci représente le niveau de Che’hina mentionné plus haut. Par contre, le « Ikar Che’hina (le principal de la Présence Divine) » est représenté dans notre image par la même personne qui revient le soir de son travail et rentre chez lui, à la maison. Et c’est là qu’il est à l’aise et se dévoile tel qu’il est véritablement, car il est chez lui… Et ceci représente le « Ikar Che’hina », et c’est ce niveau qui était révélé dans le monde au moment où Adam a été créé et, suite à la faute du premier homme, la Che’hina fut repoussée jusqu’au septième ciel. Mais ensuite, vint Avraham et par son travail dans le monde, celui de faire reconnaître à toute sa génération, le D.ieu unique du monde, il a fait descendre la Che’hina du septième au sixième ciel. Puis vint Its’hak qui la fit descendre du

notre génération et de toutes les générations, qui par le travail du Rabbi précédent le Rabbi Yossef Its’hak en exil, a pu dévoiler dans le monde toute la lumière de la ‘Hassidout et implanter des dizaines de milliers de Batei ‘Habad dans le monde et de ce fait a déjà délivré le Peuple Juif de tout exil.

sixième au cinquième, et ce jusqu’à Moché, notre maître qui la fit résider sur terre. Or Moché était le septième des sept bergers du Peuple Juif, comme il est écrit dans le Midrach : « Tous les septièmes sont chéris », ce qui signifie que la place de septième de Moché lui fut échue sans acquisition d’aucun mérite de sa part, juste parce qu’il était le septième. On pourrait comprendre de nousmêmes pourquoi « Ikar Che’hina » n’est pas resté de manière dévoilée, par la suite, à cause des fautes qui ont provoqué de nombreux voiles sur Lui, de générations en générations. Mais par la suite sont apparus sept grands personnages qui ont répandu la ‘Hassidout dans le monde, et par ce biais, l’amour de chaque Juif au maximum de sa définition. Et « tous les septièmes sont chéris » et le travail du septième sera de dévoiler l’Essence, le « Ikar Che’hina » dans ce monde ; en clair, la délivrance totale du Peuple Juif ! Et qui sont ces sept personnages extraordinaires ? Ce sont les sept Rebbeïm de ‘Habad. Et le septième qui est le chéri de D.ieu c’est le Rabbi de Loubavitch, Roi Machia’h, le héros de

Nous sommes dans les jours de Youd Alef Chevat 5772, nous possédons par la personne du Roi Machia’h les deux niveaux : «Che’hina et Ikar Che’hina». La valeur numérique du mot «Che’hina» est de 385 et avec l’autre niveau en même temps nous obtenons deux fois 385, ce qui donne : 770… Or 770 c’est le niveau de Chemech (le soleil) Cheva Meot Chiviim dans lequel nous vivons depuis 5770 (l’année du dévoilement de la Che’hina) 5771, c’est le niveau de Ikar Che’hina, et 5772 qui est le niveau de l’Essence de D.ieu, se dévoile incessamment dans le cœur de chaque Juif… Nous devons donc pour nous relier avec ce niveau, nous rendre à des fêtes, des rassemblements et même chez soi pendant Chabbat, organiser un grand Chabbat de Guéoula ainsi que les jours qui suivent dans la joie, les chants et les danses Pour que le Roi Machia’h se dévoile immédiatement ! alors tous ensemble, à la veille de Chabbat Chira, nous entonnons tous le chant nouveau, accompagnés des nations du monde : « Ye’hi Adoneinou Moreinou VeRabbeinou, HaMele’h HaMachia’h Léolam Vaèd… Vive le Roi Machia’h Now !!! Mamach »


www.viveleroi770.com L’Edit Royal - Dvar Mal’hout Résumé du discours du Rabbi de Loubavitch Roi Machia’h Chlita Parachat Bechala’h - 11 Chevat et Chabbat 13 Chevat 5752-1992

Le chant qui mène au Chant Cette année, le 10 Chevat (jour de la Hilloula de mon beau-père, le Rabbi, prince de la génération) tombe un mercredi (en 5752-1992 Ndt), ce qui implique certains sujets : Tout d’abord, le niveau d’élévation que possède le quatrième jour de la semaine, dans lequel « ont été fixés les deux grands luminaires (Berechit 1-16) ». Puis le niveau d’élévation que possède ce Chabbat (que l’on prépare à partir du mercredi), « Chabbat Chira », dans lequel le sujet de « Le’hou Néranéna - Allez, chantons…», l’allégresse et le chant, que l’on retrouve aussi bien au début du psaume que l’on dit le mercredi matin, que dans celui que l’on chante à l’entrée du Chabbat. Dans la Parachat Bechala’h, nous trouvons : 1/ Le chant de la mer, qui a été chanté lors de l’ouverture de la mer des joncs, s’achève sur les mots : «Le Saint Temple, Hachem, que Tu as préparé de Tes mains (15.17) », «De Tes deux mains, et quand est-ce qu’il sera construit avec deux mains? Lorsqu’Hachem règnera pour l’Eternité (15.18)» 2/ A la fin de la Paracha, nous trouvons la guerre contre Amalek, qui se termine sur les mots : « Tu prendra soin d’effacer le souvenir d’Amalek (17.14-16)… Puisque sa main s’attaque au trône de l’Eternel, guerre à Amalek de par l’Eternel, de génération en génération ». Ainsi, le Saint béni soit-Il a juré que son Nom ne sera entier que lorsque sera effacé le nom d’Amalek, comme il est dit (Ps.9-7) : «O l’ennemi ! C’en est fini pour toujours des ruines», c’est Amalek… ce qui est dit par la suite « Mais le Seigneur demeure éternellement, Il a établi Son trône avec justice, Son trône est entier ». Et dans la Parachat Yitro, comme le rapportent les commentaires de la Hassidout, Yitro, car Yiter, il a rajouté, une Paracha dans la Torah : « Et toi, tu verras (au début de la Parachat Yitro) ». Qui fait allusion au rajout dans la Torah, lors du monde futur («Une nouvelle Torah sortira de moi») du niveau de la vision (« tu verras »). La grandeur du chiffre Onze « Il ne les laissa pas passer (par le pays des Philistins – Ndt)… et Il les fit retourner par le chemin du désert », « Onze étapes… Le Saint béni soitIl les a fait passer par le désert pendant 40 années », l’intention divine est de souligner le chiffre « onze », « Tu es Un, mais pas d’un compte », c’est-à-dire au-dessus des dix Sphères et des dix Commandements, ce qui implique que le dévoilement ne peut s’intégrer profondément que par une marche du peuple Juif dans le désert pendant 40 ans « à 40 ans, se dévoile la compréhension (Avot, ch.5) ». Car « l’Eternel a placé en vous, un cœur pour connaître, des yeux pour voir et des oreilles pour entendre (Tavo, 29) », « Car un homme ne comprend vraiment la profondeur de raisonnement et la sagesse de l’enseignement de son maître qu’après 40 années », c’est alors qu’intervient le dévoilement du onzième niveau, et, de plus, l’on pourra attirer et dévoiler ce niveau sur terre et par son intermédiaire, on pourra accéder à la Terre d’Israël de manière parfaite. Le « Onze » de pureté contre le « Onze » de l’impureté A la fin de la Paracha, on raconte la guerre avec Amalek, « Puisque sa main s’attaque au trône de l’Eternel, guerre à Amalek de par l’Eternel », «Le Nom (d’Hachem) n’est pas entier… jusqu’à ce que soit effacé le nom d’Amalek». Car Amalek est un descendant d’Esaü (Seïr), qui est du onzième niveau des forces impures. Et par l’effacement du nom d’Amalek par D.ieu et par Israël, se dévoile en Israël le onzième niveau de Sainteté. Alors, seulement, le Nom peut-être entier, le Youd-Hé, et le Vav-Hé (de la valeur numérique onze). On peut alors seulement, se diriger vers le don de la Torah, dans sa perfection, c’est-à-dire, vers « Une nouvelle Torah sortira de Moi ». Ainsi que

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dans la perfection de l’entrée en Terre Sainte, bonne et large, lors de la délivrance véritable et complète. La Terre des dix nations se rajoutera à la Terre des sept nations (la purification des sept sentiments de Tohou) qui aura lieu lors de la conquête des trois terres, celles du Kini, Knizi et du Kadmoni (la purification de Keter (la Couronne), Ho’hma (la Sagesse) et Bina (l’Intelligence) du monde de Tohou). Jusqu’à ce qu’Erets Israël, la Terre Sainte, se répande vers toutes les terres ainsi, le monde entier sera du niveau d’« Erets Israël », la demeure ici-bas pour Lui, qu’Il soit béni. A l’exemple de la demeure dans laquelle se dévoile l’Essence de Celui qui habite cette maison, le dévoilement de l’Essence, « Tu es Un ». Le Chabbat du Chant Il a déjà été enseigné (Or Hatorah) que toutes les élévations ont lieu grâce au Nom d’Hachem « Mab (de la valeur numérique 42) » du cantique « Ana BeKoa’h » (dans lequel il y a 42 mots). « Comme on peut le constater lors des 42 étapes que connurent les enfants d’Israël dans le désert, qui font allusion au Nom « Mab », qui permet de s’élever d’un niveau à l’autre (Torah Or) ». Ces 42 étapes qui ont permis l’élévation des étincelles de Sainteté dans le « désert des peuples », se retrouvent dans le Chabbat Chira qui comprend en lui les 42 étapes et qui correspondent à tous nos actes et tout notre travail accompli pendant l’exil. Et grâce à l’achèvement de ce travail de purification qui se reflète dans le Chabbat Chira, nous parviendrons au niveau de « Chir Hadach », un chant nouveau. Il est écrit dans la Me’hilta (ainsi que dans le Yalkout Chimeoni) : « Il y a dix chansons : la première a été chantée lors de la sortie d’Egypte… la seconde, lors de l’ouverture de la mer, comme il est dit «Ainsi, Moché chantera…», la sixième a été chantée par Deborah et Barak fils d’Avinoam…la dixième sera chantée dans le monde futur, comme il est dit: « Chantez pour D.ieu un chant nouveau », toutes les « chansons » sont du genre féminin, de la même façon que la femme enfante, ainsi, ces délivrances ont été suivies d’un nouvel exil, mais la délivrance future ne sera suivie d’aucun exil, c’est pourquoi ce sera un « chant » du genre masculin (Chemot Rabba) ». La Hilloula se poursuit vers le « Onze » Chevat Le mois de Chevat est le onzième mois (à partir du mois de Nissan) qui appartient à la délivrance véritable et complète et dans lequel se dévoile le


www.viveleroi770.com onzième niveau, et du mois de Chevat on se dirige vers le mois de Adar qui a donné naissance à la délivrance de Pourim, la délivrance qui s’exprime par : «Nous sommes les serviteurs d’Assuérus (Méguila 14.1)», et on a l’habitude de lier une délivrance à une autre, «on relie Pourim à Pessa’h» au mois de Nissan «dans lequel Israël a été sauvé d’Egypte et dans lequel il sera sauvé définitivement, comme il est dit : Comme aux jours de ta sortie d’Egypte, Je te montrerai des merveilles (Roch Hachana, 11a)». Le dixième jour du onzième mois, dans notre génération, est le jour de la Hilloula de mon beau-père, le Rabbi Yossef Its’hak, prince de notre génération. En ce jour a lieu une élévation particulière, celle du travail qu’il a accompli pendant toute sa vie, vers un niveau beaucoup plus élevé. L’élévation du prince de notre génération, luimême, et par son intermédiaire, l’élévation de toute la génération car après le dixième jour, vient le onzième jour du onzième mois. Que faire à la lumière de cet enseignement ? Nous devons rajouter et compléter tout ce qui concerne le jour de la Hilloula, l’étude de l’enseignement du Rabbi Rayats, suivre la voie qu’il nous a tracé, de répandre la Torah et la Hassidout. Nous devons aussi continuer à participer et organiser des réunions Hassidiques dans la joie et les chants, comme ce Chabbat qui contient et élève tous les jours de la semaine vers la perfection, le Chabbat Chira. Et plus particulièrement, prier pour la délivrance véritable et complète qui met le point sur le désir profond et la soif d’être délivrés. Actuellement, le sentiment qu’il faut développer est celui de la joie (car elle brise les barrières, non seulement les frontières de l’exil, mais également les limites de la Guéoula qui est un «héritage sans limites», Chabbat 118a) car la délivrance arrive dès a présent de la manière la plus immédiate et concrète. Il nous faut préparer le chant de remerciement à D.ieu car « Il va remplir notre bouche de rire et notre langue d’allégresse ». Tout ceci nous entraîne vers la perfection du don de la Torah lorsque se dévoilera « Une nouvelle Torah sortira de Moi (Midrach Vayikra Rabba)».

Histoire

L’enfant de la Guéoula Yossef et Nathalie ont abordé leur retour à une vie conforme aux valeurs juives peu après leur mariage, en Sivan 5756 (juin 1996). Progressant régulièrement, le jeune couple s’installa dans une communauté pratiquante à Hertzelya en Israël. Tout semblait aller pour le mieux jusqu’à ce qu’ils apprennent qu’ils ne pourraient pas avoir d’enfant ! Cette terrible nouvelle porta un coup à leur moral. Suite à ce diagnostic, ils engagèrent une procédure d’adoption, conscients que c’était une démarche longue et fastidieuse. Nathalie écrivit ainsi au Rabbi, lui demandant une bénédiction pour avoir un enfant. Quand elle ouvrit le recueil, la réponse du Rabbi fut que leur couple devait être plus attentif aux Lois de pureté familiale. Ils commencèrent immédiatement à étudier et à observer ces lois plus soigneusement. Chaque mois, ils étaient plein d’espoir et attendaient un miracle. Mais ils étaient à chaque fois déçus et écrivaient de nouveau au Rabbi pour lui demander la même bénédiction. C’est en réponse à l’une de ces lettres que le Rabbi les rassura: «ils auraient un enfant, que ce soit d’une manière naturelle, par une intervention médicale ou même par un miracle !». Cette réponse leur redonna du courage et ils persévérèrent dans leurs bonnes résolutions. A Souccot 5757 (1997), Nathalie rêva du Rabbi. Dans son rêve, le Rabbi lui tendit un nouveau-né et lui dit qu’elle accoucherait un jour d’octobre. A Roch Hachana 5759 (1998), Nathalie décida d’accomplir une Mitsva supplémentaire en se couvrant les cheveux au moyen d’une perruque. Au cours de la Rabbanit Zarchin, cette semaine-là, celle-ci fit part au Rabbi de la Mitsva que Nathalie avait pris sur elle de respecter. Quand elle ouvrit les Igueroth Kodech (volume 14, page 161) où elle avait placé sa lettre au hasard, le Rabbi exprima sa joie d’avoir reçu de bonnes nouvelles et lui souhaita que « ce soit la volonté de D.ieu d’exaucer ses désirs et ceux de son mari par un enfant en bonne santé! ». Un soir, alors que Yossef rentrait d’un cours de Torah, il sentit en gravissant les escaliers de son immeuble que quelqu’un, derrière lui, l’observait. Quand il se retourna, il eut un choc et n’en crut pas ses yeux : là, devant lui, se trouvait le Rabbi Roi Machia’h Chlita tenant dans ses bras un bébé à la chevelure blonde, avec des yeux bleus et la peau très claire. Les deux l’observaient d’un regard perçant. Yossef fut tellement ébranlé qu’il resta immobile pendant plusieurs et longues secondes. Puis il rentra en courant chez lui et raconta immédiatement à sa femme ce qu’il venait de vivre. Finalement, ce mois-là, presque deux ans après le rêve, ils virent se réaliser les bénédictions du Rabbi quand Nathalie tomba miraculeusement enceinte. Mais après une visite chez le docteur, elle fut prévenue que sa grossesse était fragile et encourait des risques. De surcroît, elle ne pourrait pas porter son bébé à terme et devrait subir une césarienne à sept mois de grossesse. L’opération fut programmée pour début Elloul 5759 (août 99). Nathalie se souvint que le Rabbi lui avait dit qu’elle accoucherait en octobre. Néanmoins, elle décida de maintenir le rendez-vous fixé par le docteur. Le mois d’août arriva, mais le docteur estima que l’opération pouvait être décalée d’un mois sans danger pour le bébé. Il reprogramma donc la césarienne pour début

septembre. Nathalie était alors confiante qu’elle donnerait naissance à son enfant exactement quand le Rabbi l’avait annoncé. Et en effet, quand l’échéance de septembre arriva, le docteur reporta à nouveau l’opération au 3 octobre! Le dimanche 3 octobre 1999 (23 Tichri 5760), Nathalie donna naissance à un petit garçon en bonne santé. Quand Yossef entra dans la chambre pour voir sa femme et son bébé, il eut un choc en apercevant les cheveux blonds, les yeux bleus et la peau claire de son fils et surtout son regard perçant. C’était le même enfant qu’il avait vu dans les bras du Rabbi neuf mois et demi auparavant ! Ce dimanche soir, veille du 24 Tichri, Yossef fit part de la naissance de son fils au Rabbi et le remercia pour ses bénédictions. Quand il ouvrit les Igueroth Kodech (volume 21), à l’endroit où il avait mis sa lettre, il fut ravi de recevoir une merveilleuse bénédiction (page 214) où le Rabbi « a bien appris la nouvelle de la naissance d’un garçon. Toutes mes bénédictions vous accompagnent afin que ce soit la volonté de D.ieu que ses parents puissent l’élever dans la Torah et le mener sous la ‘Houppa… ». Quand son fils Mena’hem Mendel fut âgé de quelques mois, le cousin de Yossef, qui habite en France, souhaita lui faire un cadeau pour la naissance du bébé. Se souvenant qu’il possédait plusieurs dollars du Rabbi dans la maison de sa mère en Israël, il demanda à celle-ci d’en donner un à Yossef et Nathalie comme cadeau. Sa mère retira au hasard un dollar de l’enveloppe et le remit à Yossef. Sur le dollar était écrit: «Dimanche 24 Tichri !». C’est alors que Yossef réalisa qu’il devait publier son histoire pour faire savoir au monde que la période que nous vivons est bien la période de la rédemption finale ! Et qu’avec l’aide de D.ieu, le Rabbi Roi Machia’h Chlita nous délivrera immédiatement.

Le Carnet : Mazal Tov Mazal Tov pour le mariage de Mena’hem et Dvora (Ctorza) Namani. Refoua Chéléma, Bonne santé pour Ben Chalom Reuven Ben Daniéla Adina ainsi que pour Raphaël Ouriel Ben Drora, Mina Guila Bat ‘Hanna et Adiel Ben Brah’a Leilouï Nichmat de Norbert Avraham Ben Pnina Beckouche, Meyer Benchoam, Fifine Bat Habiba, Julia et Rachel Pessa'h, Rav Chalom Kalmenson, Meïr Ben Messaoud, ‘Haya Sim’ha Bat Avraham Haddad

Pour écrire au Rabbi Roi Machia’h Chlita par l’intermédiaire des

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Gueoula

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Marche de victoire Quand les enfants d’Israël virent que les Égyptiens les poursuivaient, ils furent saisis par la peur et ils poussèrent un cri. Leur terreur était si grande qu’ils étaient au bord du désespoir, convaincus qu’ils allaient mourir. Moché lui-même, dont la foi en D.ieu était sans faille, fut saisi, en observant la puissance de l’armée de Pharaon. A son tour, il se tourna vers D.ieu et se mit à crier. Mais, même dans uns situation aussi difficile, D.ieu dit à Moché qu’un tel cri n’avait pas de sens. Quand les soldats partent pour le front, ils chantent une marche de victoire et c’est ainsi qu’ils l’obtiennent, de manière effective. Or, il en est de même, à l’heure actuelle. Celui qui prend conscience de la bassesse de sa situation morale pourra crier, pour que D.ieu lui vienne en aide, être peiné au point d’en concevoir de l’amertume. Celui-là doit savoir qu’il parviendra à vaincre son mauvais penchant uniquement en étant joyeux. De même, on pourra se dire que, malgré l’imminence de la délivrance, certains ne la désirent pas et, de ce fait, sombrer dans le désespoir. La solution est, en fait, de servir D.ieu dans la joie. C’est ainsi que l’on hâtera la délivrance. (Discours du Chabbat Bechala’h 5736-1976) L’atome On a révélé, à notre époque, l’immense énergie qu’un infime élément peut posséder et par laquelle un seul homme peut réaliser un changement fondamental dans le monde entier. De fait, le Rambam affirme qu’il en est bien ainsi et que « l’on doit considérer que l’on se trouve, au même titre que le monde entier, sur une balance en équilibre, qu’une seule Mitsva suffit à faire pencher du côté du bien, en révélant ainsi le salut et la délivrance ». Et, il ne s’agit pas uniquement d’y croire car, de nos jours, on peut observer de ses propres yeux qu’il en est bien ainsi. En effet, un seul homme, en appuyant uniquement sur un bouton, peut transformer le monde, même s’il ne comprend pas pourquoi il en est ainsi. Or, si c’est le cas pour le côté négatif, même si l’on peut toujours envisager l’intervention d’un homme qui ne serait pas équilibré, à la fois d’un point de vue divin et humain, pour adopter une attitude allant à l’encontre de l’humanité, combien plus cela est-il envisageable pour la possibilité d’agir positivement qui est accordée par le Créateur du mode. Une seule action, le simple fait d’appuyer sur un bouton, pour mettre en pratique Sa volonté, peut transformer le monde pour le bien, révéler le salut de la délivrance. (Discours du 10 Chevat 5746-1986) Allumage Allumage des des Bougies Bougies de de Chabbat Chabbat Chira Chira Parachat Parachat Bechala’h Bechala’h Jérusalem Jérusalem Entrée Entrée :: 16h39 16h39 17h53 Sortie Sortie :: 17h53

Actuel

Les découvertes actuelles dévoilent la Guéoula Le Dr. Yrmeyahu Kaminski chercheur en Mathématiques et en Informatique, étudiant en Torah et principalement en ‘Hassidout nous informe sur les découvertes actuelles dans les domaines scientifiques et leurs implications dans un monde prêt pour la délivrance.

L’accélérateur de particules enfoui près de Genève Dr. Kaminski, tout d’abord expliquez-nous quel est votre parcours? Je suis né en France et y ai étudié jusqu’à mon Alyah vers la terre d’Israël. Après cela, j’ai obtenu un doctorat en Informatique. Mon travail actuel consiste en des recherches se situant entre les Mathématiques et l’Informatique. Vous nous avez récemment déclaré que les dernières recherches médicales avaient donné naissance à de nouvelles découvertes, pouvez-vous nous en dire plus? De nouveaux résultats obtenus dans les Universités ou les entreprises israéliennes sont plus qu’encourageants. Il semble que l’un de ces résultats les plus remarquables soit la mise au point d’une thérapie du cancer extrêmement innovante par l’entreprise «Vaxil Bio Therapeutics». Bien que cette thérapie n’ait pas été encore entièrement confirmée par tous les tests requis pour ce genre de travaux, les résultats déjà obtenus nous placent devant une situation totalement nouvelle, où cette maladie pourrait potentiellement disparaître. Il me semble humblement que cette avancée remarquable témoigne une fois de plus que la rédemption définitive du peuple d’Israël (et donc de l’ensemble de la Création) est une réalité imminente. Qu’en est-il de la progression de ce que l’on appelle la « particule de D.ieu » ? La particule dite « particule de D.ieu » est l’une des particules élémentaires, dont l’existence est postulée par le modèle standard de la physique des particules. Ce modèle est un ensemble théorique d’une très grande complexité censé décrire les lois les plus intimes de la matière et de l’énergie présents dans l’univers. La recherche de cette particule occupe la communauté des physiciens des particules depuis plusieurs dizaines d’années. Sa découverte, bien que non encore confirmée, a été rendue possible par l’ouverture de l’accélérateur de particules le plus puissant au monde à la frontière Franco-Suisse. Ceci crée une situation nouvelle et suscite de nombreuses questions. Certaines avancées théoriques décrivent notre univers, non pas

comme un espace à 3 dimensions, mais plutôt comme un espace à 10 dimensions ! Quel est selon vous le rapport de tout cela avec l’époque messianique dans laquelle nous nous trouvons ? Dans le passé, il existait une antinomie presque insurmontable entre la Torah et les sciences. Prenons pour exemple l’éternité de la matière selon la physique du dix-neuvième siècle. Bien entendu une telle affirmation ne pourrait être envisageable pour la Torah qui débute avec le récit de la Création ex-nihilo. D’autres formes d’antinomie existaient et rendaient quasiment impossible une conciliation entre la foi en la Torah et une approbation des sciences dans leur ensemble. Plus généralement, les sciences sont qualifiées par les Sages de « sagesses extérieures ». Ce terme recèle probablement plusieurs significations. L’une d’entre elles exprime l’idée que l’étude des sciences profanes habitue l’homme à regarder le monde sans D.ieu. En ce sens elle rejette l’homme vers l’extérieure de la réalité et l’éloigne de l’essence des choses, qui n’est autre que la vitalité divine présente en chaque parcelle de la Création. Ceci est l’une des raisons pour lesquelles associer l’étude de la Torah, en particulier la ‘Hassidout et la Kaballah, à l’étude des sciences profanes permet en autre chose de rétablir l’équilibre et d’ouvrir la vision de l’homme vers la Présence Divine jusque dans les moindres détails de la réalité. Cependant, nous savons, comme nous l’enseignent les Sages du Talmud, que tout n’a été crée que dans le but de dévoiler la gloire du Créateur. Aussi les sciences, qui sont incontestablement l’une des manifestations les plus élevées de l’esprit humain ont aussi pour vocation ultime de dévoiler le Divin. Ce point est essentiel. Il signifie que le développement des sciences participe en lui-même à l’avènement messianique qui n’est autre que la libération de la conscience des limites de la matière. Merci Dr. Kaminski, nous vous retrouvons très bientôt pour un autre volet de cet interview.


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