N°162 - Chabbat Paracha Behar - Hebdomadaire - Contact : 050-7080871 - www.viveleroi770.com - viveleroi770@gmail.com
Bonnes Nouvelles
Editorial
Lag Baomer 5772 : Une nouvelle dimension à la Torah La période du Omer est l’une des plus difficile de l’année, l’âme animale se débat parce que l’on travaille à la « réparer », en la purifiant chaque jour par le décompte du Omer et un comportement en relation avec la Techouva sincère.
Photo de la semaine
Jérusalem Har ‘Homa Cours de Tanya femmes dimanche soir 20h45 Rav Avi Assouline 054-6357709 Beit Machia’h Har ‘Homa Cours tous les soirs et Farbrengen le jeudi soir 050-4147725 - 34, rue Rav Its’hak Nissim Rav Shlomo Yossef Tsion Activités le Chabbat à 18h30 pour les enfants Talpiot-Arnona : cours (fr) de Tanya et Dvar Mal’hout le dimanche soir à 20h00 pour les enfants Kabbalat Chabbat vendredi soir à 18h30 au 19, Rehov Chalom Yehuda 050-7080871 Katamon : Beit ‘Habad francophone de Katamon Rav Avraham ‘Haviv 054-4866072 Guilo : Beit ‘Habad francophone de Guilo Rav Its’hak ‘Haviv 054-4833764 Pour soutenir la Newsletter de la Guéoula et le site www.viveleroi770.com 050-7080871 Pour écrire au Rabbi de Loubavitch Roi Machia’h par l’intermédiaire des
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Mais chaque jour, l’étau se resserre autour d’elle et les forces du mal desquelles on l’extrait nous rendent la vie dure jusqu’au point de non retour, le jour le plus bas, le plus difficile, le plus à même de nous entrainer dans les trois écorces de l’impureté. Ce jour est le jour de la Séfira de Hod ChébéHod, le jour de Lag Baomer, jour de la Istalkout (« disparition ») de Rachbi (Rabbi Chimon Bar Yo’haï). Mais voilà que le Tsaddik à renversé tout le système et s’est investi totalement pour neutraliser le mal et arracher les âmes de leur racines qui étaient liées au mal. Le jour de Lag BaOmer devient un jour d’une joie intense, autant que celle de la joie d’un mariage. Rabbi Chimon Bar Yo’hai nous entraîne dans sa joie, celle de se rattacher au Créateur d’un lien entier, unique, dans un feu, le feu de l’âme, de son âme supérieure au monde. Aussi, nous allumons des feux, des feux de joie qui brulent « la réalité irréversible » de la Galout, de l’exil. Mais pourquoi Rabbi Chimon en particulier, atteint-il ce niveau ? La réponse est qu’il est le Moché Rabbénou de l’intériorité de la Torah et que le Zohar, le livre de la splendeur de la lumière divine ne ressemble à aucun autre livre de Kabbalah. Le Zohar est une sorte de Midrach ésotérique et merveilleux qui nous entraine dans une tout autre réalité et qui surnomme la notre, mensonge. Dans l’esprit du Zohar, Rabbi Chimon Bar Yo’haï n’est jamais mort mais au contraire s’est attaché au corps de lumière éternelle de la Guéoula. Le Rabbi Roi Machia’h Chlita nous dit de Rabbi Chimon qu’il enseignait à ses élèves la partie cachée de la Torah avec la vitalité du Niglé, de la partie dévoilée de la Torah et le Niglé avec la lumière de la Pnimiout HaTorah. Rachbi a fait la jonction entre le monde spirituel et le monde matériel, il a démontré que
notre monde est le reflet des mondes spirituels, sans quoi la création ne tiendrait pas un seul instant. La Pnimiout HaTorah a apporté au Judaïsme l’idée de la « Kavana », l’importance de l’intention que nous devons avoir à chaque fois que nous accomplissons une Mitsva. L’intention est comparée à l’âme tandis que le corps est représenté par l’action. Le Rabbi Roi Machia’h Chlita nous enseigne que nous devons être capable de connaître les intentions spirituelles les plus élevées au moment de notre prière, tout en priant D.ieu comme un petit enfant. Plus la Kavana est élevée lors de l’accomplissement d’une Mitsva, plus cette Mitsva prendra de la valeur aux yeux du Créateur. Nous percevons clairement la différence de Gan Eden (de jardin spirituel de délectation des âmes après la vie matérielle) entre une Mitsva faite sans intention (Gan Eden inférieur) et une Mitsva faite avec de hautes Kavanot qui nous donne l’accès au Gan Eden supérieur. Même si les Sefirot et les mondes spirituels sont loin de pouvoir être perçus (tels qu’ils apparaissent dans leur source) par l’intellect humain, si ce n’est à travers les Tsaddikim, il n’en
reste pas moins que nous devons profiter de tous les enseignements merveilleux du Zohar que la ‘Hassidout ‘Habad s’attarde à nous faire comprendre en les structurant dans une définition intellectuelle précise. Grace à Rachbi, la Torah prend une nouvelle dimension, celle de la face cachée de la Torah qui par le Zohar se touche, se ressent, se voit, car ces explications profondes sont habillées de vêtements hauts en couleur. Au moment de la Guéoula, « une nouvelle Torah sortira de D.ieu », une nouvelle introspection, une Torah rendue nouvelle par l’accès à l’essence des choses, cette Torah ressemble étrangement à la Torat Ha’Hassidout où comme chez Rachbi fusionnent le Niglé de la Torah avec la Pnimiout HaTorah. Plus nous prenons sur nous d’étudier cette expression nouvelle de la Torah et plus nous « démontrons » à D.ieu que nous sommes prêts pour la Guéoula... Que par le mérite de Rachbi et des Tsaddikim de tous les temps nous puissions mériter la Guéoula Haamitite VéhaChléma immédiatement Mamach ! Rav Yaacov Corda
www.viveleroi770.com L’Edit Royal - Dvar Mal’hout Résumé du discours du Rabbi de Loubavitch Roi Machia’h Chlita Chabbat Parachat Behar-Be’houkotaï - 27 Iyar 5751-1991
Une Torah pour tous Le sujet de Roch Hodech Sivan est expliqué dans l’Ecriture (1) : « Pendant le troisième mois… en ce jour (de Roch Hodech-2), ils sont arrivés dans le désert du Sinaï ». Or le désert du Sinaï est relié au don de la Torah : « Moché a reçu la Torah du Sinaï (3) », et « le désert (du Sinaï) », comme l’expliquent nos Sages : « Elle a été donnée dans le désert… dans un endroit où la propriété n’existe pas, quiconque désire la recevoir, qu’il vienne et la reçoive ». Il nous faut alors expliquer ce que signifie l’endroit au monde dans lequel fut donnée la Torah (sur le mont Sinaï, dans le désert du Sinaï). Car a priori, puisque la Torah agit sur le monde entier, quelle est l’importance de l’endroit dans lequel la Torah fut donnée ? Car on peut penser que le choix d’un endroit précis dans le monde, capable d’accueillir le don de la Torah, a été prédéterminé et symbolise l’action de la Torah dans le monde. Dix paroles ou une seule ? Pour ceci, nous devons expliquer les mots de la Michna (4 ) : « Le monde a été créé par dix paroles, et se pose la question, n’aurait-il pas pu être créé en une parole ? La Michna répond : pour punir les méchants qui détruisent le monde qui a été créé par dix paroles, et pour donner une récompense aux Tsaddikim (les justes) qui font vivre le monde qui a été créé par dix paroles ». Se pose alors la célèbre question : «Puisqu’il aurait pu être créé en une seule parole (5)», pourquoi la punition et la récompense interviendraient dans le monde qui a été créé en dix paroles, alors qu’il peut être créé en une seule parole, en un mot, « s’Il a voulu multiplier les paroles, pourquoi faire dépendre cela du méchant et du juste ? ». Les deux niveaux En fait, on doit expliquer que dans la création du monde, il y a deux aspects : «En une parole», et «en dix paroles».
« En une parole », est apparue la création du néant à l’existant, ce que l’on appelle : « La matière première » (6), qui est équivalente en toute créature existante au monde. Et « en dix paroles », a été créée et s’est dévoilée la formation des différents détails que l’on trouve en chaque créature séparée l’une de l’autre grâce aux dix paroles, y compris «les unions et inversement des lettres que l’on retrouve dans les 231 portes face et dos, comme il est écrit dans le Sefer HaYétsira», car par cela, ont été créés tous les détails des créatures dans le monde (7). Le processus du don de la Torah La Torah interagit dans le monde par le biais d’une seule parole et parallèlement, des dix paroles. C’est pourquoi la préparation à la réception de la Torah est accentuée par le compte du Omer depuis Pessa’h jusqu’à Chavouot. Le don de la Torah est introduit par la sortie d’Egypte lors de laquelle, « Le Roi des rois, le Saint béni soit-Il s’est dévoilé dans toute Sa gloire et les a sauvé (8) » dans l’idée que «Lorsque tu sortiras le peuple d’Egypte, vous servirez D.ieu sur cette montagne (Chemot 3.12)».
Et puisque l’intention lors du don de la Torah est de relier les supérieurs avec les inférieurs, «les supérieurs descendront vers les inférieurs et les inférieurs monteront vers les supérieurs (9)». Or, la véritable connection ne se fait que lorsque le supérieur, reste ce qu’il est et s’assemble néanmoins avec l’inférieur qui reste ce qu’il est. Et ceci ne peut se produire que lorsqu’intervient une préparation comme celle du compte du Omer. Lag Baomer Tout ceci se retrouve a petite échelle lors de Lag Baomer, Hod Chebé Hod, la splendeur dans la splendeur et cette sphère est le total et la perfection, le plus central des sentiments, et par cela passe l’influence de l’intérieur vers l’extérieur. Et ainsi, la lumière suprême brille, celle qui est au-dessus de la division entre les sentiments grâce à la supériorité de l’annulation qui est du niveau de Hodaa, remerciement, ce que l’on appelle, Hod Chebé Hod, la splendeur, dans la splendeur. Par cela, se dévoile l’intériorité de la Torah. Dans la Torah On retrouve tout ceci dans la Paracha Behar-Be’houkotaï :
Le Carnet : Refoua Chéléma, Bonne santé pour Ben Chalom Reuven Ben Daniéla Adina ainsi que pour Raphaël Ouriel Ben Drora, Mina Guila Bat ‘Hanna, Adiel Ben Bra’ha et Bryan Aharon Ben Léa. Leilouï Nichmat de Norbert Avraham Ben Pnina Beckouche, Yossef Ben Solika, Meyer Benchoam, Fifine Bat Habiba, Julia et Rachel Pessa'h, ‘Haya Sim’ha Bat Avraham Haddad, Haya Clara Bat Chmouel, Chimon Ben Avraham et Yonathan Raphaël Sandler, Arié Alexandre et Gabriel Issa’har Sandler et Myriam ‘Hanna Monsonégo qu’ils reviennent tous immédiatement avec le Machia’h
«Behar, sur le mont», fait allusion à la grandeur et à la fierté (10), qui est surnommé «le végétal dans le minéral (11)» qui fait allusion à la subdivision en parties et en détails (les dix paroles), car ici, l’on remarque le mouvement de développement de niveau en niveau, «ils iront de force en force (12)». «Be’houkotaï, dans Mes décrets», vient étymologiquement du mot ‘Hakika, la gravure, comme les lettres, sur les tables de la Loi, qui étaient gravées d’un côté comme de l’autre. Ce qui fait référence au point de la quintessence qui est audessus de toute subdivision en détails (une parole), et par cela, on arrive à l’abnégation qui est au-dessus de toute compréhension «J’ai décrété une loi, J’ai formulé un décret (13), et tu n’as pas le droit de le remettre en cause (14)». Sur la montagne Et puisque l’ordre du travail va de l’aisé au difficile, ainsi, dans la Paracha Behar-Be’houkotaï, qu’on lit pendant Chabbat avant Roch ‘Hodech Sivan, on retiendra qu’il y a deux extrémités qui, toutes deux mentionnent le « Mont Sinaï », le mont et non le désert qui fait allusion à une réalité subdivisée en une foule de détails, et la Paracha BaMidbar qu’on lit pendant le Chabbat qui vient avant le don de la Torah, on rappelle principalement la liaison entre les deux extrémités par le niveau qui est au-dessus de celles-ci, « Le désert, dans lequel personne n’a jamais habité ». La bénédiction de la Guéoula L’interruption entre les malédictions de la Paracha Be’houkotaï et Chavouot est soulignée par la réalité (les dix paroles). Et le besoin de cette interruption se fait parce que la Torah est à l’origine de toutes les bénédictions, comme la lettre Beth du début de la Torah fait allusion aux Bra’hot (15), les bénédictions, à commencer par la bénédiction la plus importante que l’on peut remarquer dans la forme de la lettre Beth qui est « fermée de chaque côté et ouverte d’un côté (16) ». Car le monde qui a été créé par le
www.viveleroi770.com Saint béni soit-Il est environnée par trois vents et non par le vent du Nord (17). Ceci dans l’optique que l’homme, par son travail, complète et capture le vent du Nord car tel est le rôle de l’homme, qui, grâce à lui, permet au monde d’être entouré par les quatre vents. De même, le dessin du Mem Sofith (fermé) dans «LéMarbé Hamissra, son rôle est d’agrandir l’empire (18)» (un Mem final au milieu d’un mot), qui fait allusion (19) à la délivrance, la Guéoula, qui arrive par le travail de l’homme qui insère et dévoile le Alef (Aloufo Chel Olam) au milieu de « Gola, l’exil » pour en faire «la Guéoula, la délivrance (20)» Traduire tout ceci dans la réalité On se doit de relier tout ceci à notre travail actuel : 1/ De réunir des assemblées chaque Chabbat dans les synagogues et maisons d’étude afin qu’il y ait des cours publics car le Chabbat bénit toute la semaine et aussi à plus forte raison, le «temps du don de notre Torah». 2/ Et de réveiller chez chacun la volonté d’aller écouter les dix Commandements lors du «temps du don de notre Torah », afin que soient tous les enfants Juifs dans les synagogues (même les plus petits et même les bébés-21) car ils sont les garant du don de la Torah «Nos fils sont nos garants (22)». La délivrance Et que soit Sa volonté, et c’est le principal, que s’éveille la volonté des Juifs de s’unir pour se préparer à la réception de la Torah. Et ceci précipitera et activera l’annulation de la Galout, l’exil, et ainsi apparaîtra la Guéoula, la délivrance véritable et complète par notre juste le Machia’h, car ainsi aura lieu la perfection du don de la Torah : «une nouvelle Torah sortira de Moi». Puis nous arrivons vers le temps du don de notre Torah, dans la perfection, sur notre Terre Sainte, à Jérusalem, ville Sainte, sur la montagne Sainte, dans le Beit HaMikdach et dans le Saint des saints, «une nouvelle Torah sortira de Moi», la Torah que le Machia’h enseignera à tout le peuple (23), jusqu’à ce que l’on apprenne du Saint béni soit-Il, lui-même (de Moi Mamach, véritablement), comme il est écrit : «Un homme n’apprendra plus de son prochain… car tous Me connaîtront (24)» et «ton Maître ne se voilera plus et tes yeux verront ton Maître (25)», de la manière la plus immédiate Mamach. Notes 1/ Yitro 19.1 2/ Rachi sur le verset 3/ Début de la première Michna de Avot 4/ Avot 5.1 5/ Midrach Chmouel sur la Michna 6/ voir Ramban au début de Béréchit 7/ Chaar Hayi’houd VeHaémouna Ch.1 8/ Texte de la Haggada de Pessa’h 9/ Tan’houma Vaéra 15 etc. 10/ Sota 5a 11/ Torat Haïm, Béréchit 20-1, etc. 12/ Ps.84.8 13/ Midrach BaMidbar Rabba au début de ‘Houkat etc. 14/ Rachi au début de ‘Houkat etc. 15/ Yerouchalmi Haguiga fin Ch2.1, Likoutei Si’hot début part.15 16/ Yerouchalmi au même endroit etc. 17/ Midrach HaNéelam Chir Hachirim dans Zohar Hadach etc. 18/ Isaïe 9.6 etc. 19/ Sefer Haara’him Habad 20/ Vayikra Rabba fin Ch. 32, et les derniers Dvar Mal’hout etc. 21/ Yerouchalmi Yebamot Ch.1.6 22/ Chir Hachirim Rabba Ch1.4, Likoutei Si’hot part. 28 p315 23/ Rambam, lois de la Techouva Ch.9.2. Likoutei Torah Tsav 17a etc. 24/ Jérémie 31.33 25/ Isaïe 30.20
Histoire
Le fauteuil rouge du Roi Il y a de cela onze ans, à Paris, je travaillais dans une entreprise de vente de vêtement en gros comme commerciale. J’étais alors, l’un des meilleurs éléments de la société. Pour me récompenser du chiffre d’affaire élevé que j’avais réussi à atteindre, mon directeur me proposa de m’offrir un voyage en Israël. Mais, moi, je voulais depuis longtemps partir à New York Brooklyn, au Seven Seventy. Je lui soumis mon idée et, grâce à D.ieu il accepta de bon cœur, car lui aussi avait entendu parler du Rabbi Roi Machia’h Chlita. Je n’avais encore jamais voyagée chez le Rabbi Roi Machia’h Chlita. Je me retrouve deux jours plus tard a l’aéroport avec mon rêve en poche : « Partir au 770 pour prier chez le Rabbi Roi Machia’h Chlita ». Mon mari qui connaissant le 770 m’avait assurée que j’allais vivre là une expérience extraordinaire. Lui, resterait donc à Paris pour garder notre fille. Ainsi, je partis seule du jour au lendemain sans réserver quoi que ce soit pour l’hébergement avec Emouna, une confiance totale. Arrivée à l’aéroport Kennedy je me sentis perdue dans cette immensité. Et lorsque je fus au 770 de la rue Eastern Parkway à Brooklyn, je me mis à la recherche d’un endroit pour dormir et poser mes baggages. Evidemment comme tout le monde la galère commença car c’est le prix à payer pour tous, je me suis retrouvée dans la synagogue du Rabbi Roi Machia’h Chlita avec ma valise et désemparée, mais j’étais là, chez le Mele’h, le Roi enfin ! Au bout d’un moment, on m’indiqua un endroit avec une famille d’accueil, je pris donc ma valise et déambulais dans les rues de New York tard dans la nuit. Arrivée dans cette famille, on m’informa que je ne pouvais rester qu’une nuit. Bienvenue en Amérique ! Mais c’était déjà quelque chose… Le lendemain matin je repris ma valise et errais dans la rue jusqu’à ce que l’on me dirige vers la maison de Mme Praguer. Mais elle m’informa qu’elle n’avait pas de place pour moi, néanmoins, elle me donna une adresse chez des gens qui auraient peut être une place dans un « basement » c’est à dire une cave, peu importe, l’essentiel c’est que j’arrive a déposer mes affaires quelque part, et que j’aille prier au 770, c’était mon rêve depuis tant d’années. En bref, ça y est j’étais installée Barou’h Hachem ! Je cours au « Seven (diminutif du 770) » et là c’est le choc ! Alors que je m’étais bien installée au premier rang pour commencer ma Tefila (prière) quand un énorme groupe de filles israéliennes débarque et je me retrouve
poussée en moins de deux minutes derrière toute cette vague déferlante qui parlait fort et se sentait tellement à l’aise alors que je n’avais même pas eu le temps de dire ouf ! Là je me retrouvais collée au mur ; je me mis alors à pleurer de déception et de fatigue car je n’avais plus la force de lutter… Quand soudain, une femme que je ne connaissais même pas s’approcha de moi, me prit la main et me dit en français avec un grand sourire : « tu sais, le Rabbi est content que tu sois là ! ». Bien évidement, inutile de vous raconter ma surprise et mon émotion. Le lendemain, je compris qu’il fallait tenir sa place avec force et ne pas lâcher prise, je voulais ne rien rater car le Rabbi Roi Machia’h Chlita savait que j’étais là, alors j’allais tout faire pour apprécier ce moment. Mme Praguer vint s’asseoir à mes côtés, et au bout d’un certain temps, à la fin de la Tefila, alors que les chants atteignaient leur paroxysme, Mme Praguer me bouscula légèrement et me dit : « tu as vu, le Rabbi est là ! ». Je me dis oui, c’est ça… à force de vivre dans l’espoir, on a parfois des visions… Puis elle me dit avec son accent américain: «Regarde la chaise du Rabbi, you see ?». Et là, à ma grande surprise, je vois le Rabbi Roi Machia’h Chlita, effectivement sur son fauteuil, en train d’encourager les chants avec le bras, comme lui seul sait le faire, avec une énergie incroyable, il menait les chants de cette foule de ‘Hassidim avec un sourire extraordinaire. Oui, je peux dire aujourd’hui : « J’ai vu le Rabbi Roi Machia’h Chlita ! » après le Guimel Tamouz au 770 sur son fauteuil rouge, heureux et bien vivant qui rythmait le chant : «Otsou Etsa VéToufar»… Vive le Rabbi, vive le Roi ! MB
Actuel
www.viveleroi770.com Le Machia’h : Un sage et un prophète De la même manière qu’il nous est impossible de résoudre l’énigme qui se nomme « Rabbi », de même nous ne pourront intégrer, comprendre ou définir ce fantastique phénomène, cette foi palpable, au niveau des ‘hassidim qui reste inébranlable : le Rabbi est vivant et subsiste, un point c’est tout !
Cet état de conscience n’emprunte pas les voies de l’intellect, il est le résultat d’une puissante connection avec la Torah généralement mais surtout avec l’enseignement du Rabbi plus précisément et ainsi nous sommes nous arrêtés sur cet angle de vision dans le chapitre concernant le Machia’h. Mais, pour comprendre tout ceci de manière beaucoup plus concrète, j’aimerais partager avec vous un point de vue personnel lié avec l’expérience du vécu. Je ne suis pas né dans une famille Loubavitch et comme tous ceux qui ont été éduqué dans les écoles soviétiques, j’étais athée. Lorsque plus tard, en cachette, je découvrais la Torah et le mode de vie Juif de la bouche des ‘hassidim ‘Habad, leur façon de penser et leur comportement, tout ceci fut pour moi magique, et je me joignais à eux. Une entrevue avec un roi En 1972, après une lutte incessante, je réussissais à quitter l’URSS et à monter en Israël. Peu après, je me rendis à New York et j’eus le mérite d’être reçu par le Rabbi en audience privée… la «Ye’hidouth». Je n’oublierai jamais cette nuit hivernale. Au moment où j’entrai dans le tout simple bureau, il me fixa du regard et là, je sentis que mon cœur et mon âme fondaient de joie, d’amour, de protection, se sérieux et de sagesse qui émanaient de ses yeux bleus. Plus tard j’appris que ses yeux peuvent voir l’extérieur de la personne, mais aussi les tréfonds de son âme, ce qui donne à son interlocuteur la faculté de ressentir lui aussi, la puissance de l’attention du Rabbi à cet instant. Parfois, ses yeux brillent de milles sourires. Il entama la conversation comme si nous étions de vieux amis. Le Rabbi avait connaissance de tous les infimes détails de notre vie en Russie. Il savait tous les détails me concernant moi et ma famille. Il me questionna aussi sur d’autres Allumage des Bougies Chabbat Parachat Behar Jérusalem Entrée : 18h51 Sortie : 20h07
Au cours des années qui suivirent, j’eu de multiples occasions d’écouter le Rabbi, de demander conseils et bénédictions, et d’extraire les plus grandes profondeurs de ses allocutions et de ses discours. En plusieurs occasions, il releva en quelques secondes les erreurs contenues dans les thèses scientifiques développées dans les laboratoires de recherche sur la Magnétohydrodynamique que je dirigeais !
familles disséminées sur le continent russe. Il savait leur nom, leur âge, leurs occupations et tous les soucis de chaque membre de ses familles. Puis il commença à discuter sur les problèmes généraux qui touchent à l’éducation Juive, ainsi que sur le sujet de la Torah et la science, puis il parla de l’actualité en Israël. Au bout de l’entretien, il s’entretint avec moi d’une manière plus personnelle, sur mes projets et sur mes dernières découvertes dans le domaine de la Physique. Puisque j’étais le premier chercheur scientifique à quitter l’URSS, j’eu le mérite de rencontrer plusieurs chefs d’états, hommes politiques, écrivains et autres célébrités. Mais désormais, lorsque j’écoutais les paroles du Rabbi, je commençais à comprendre ce que signifiait la grandeur véritable. En comparaison avec lui, tous les autres semblaient être de ridicules nains dont le centre d’intérêt était leur propre personne. Je me disais: quelle peut être la raison d’un tel vertigineux contraste entre eux. Est-ce que cela venait du savoir encyclopédique du Rabbi dans tous les domaines de la Torah, et sans aucun lien, dans tous les domaines scientifiques ? Il est clair que toute cette érudition en soi était inouïe, mais là ne résidait pas l’essentiel. Etait-ce la fantastique puissance de sa mémoire ? Certainement pas. Peu à peu, je commençais à entre-
voir la raison qui porte le Rabbi bien au-dessus de tous les hommes, il s’agit de sa grande sagesse, tissée d’une science infinie de Torah et harmonisée d’un amour de chaque Juif quelque il soit, sans condition, sans aucun intérêt personnel quelconque. Je compris que, sans rapport avec tout homme, qui dans le meilleur des cas se soucie de l’autre, mais se préservera invariablement un coin de vie privée pour lui-même et pour ses préoccupations personnelles ; les «préoccupations personnelles» du Rabbi ne furent que les soucis que chaque visiteur lui déposait dans son bureau. Lorsque j’observais de nouveau ses yeux, d’une profondeur indescriptible, me vint la véritable réponse à toutes mes interrogations : se tenait devant moi le père de nous tous ! Un père miséricordieux, un père sage, un père et non un « Moi » de plus.
Un prophète aujourd’hui Je fus aussi témoin des conseils que donna le Rabbi sur un plan global. Il avait prévu la guerre des six jours en 1967, la guerre de Kippour en 1973, et la grande victoire militaire israélienne sur tous ces fronts. En avril 1986, alors que Mikhaïl Gorbatchev entra dans ses fonctions au Kremlin, les meilleurs soviétologues ne virent aucun changement dans l’avenir politique du grand et inflexible empire communiste. Pourtant, le Rabbi, lui, prophétisa la chute prochaine du Communisme ainsi que les implications qui en découleraient pour le monde. De manière similaire, dans les années 60 et 70, il prévint à de nombreuses reprises les dirigeants de l’état d’Israël sur les dangers d’éventuelles concessions à l’ennemi arabe, et il dessina un scénario plus qu’effrayant si, D.ieu préserve, Israël se laissait tenter à donner cours à de telles concessions qui mettraient en péril l’existence Juive sur son territoire. Tous ces exemples ne font que décrire de manière infime, l’immense portée de la vision d’un Tsaddik, d’un Juste, dont les yeux sont capables de pénétrer le monde spirituel et de nous dévoiler des choses cachées. Professeur Y. Branover