N°182 - Chabbat Parachat Bérechit qui bénit le mois de ‘Hechvan 5773 - Hebdomadaire édité par le Beit Machia’h de Talpiot-Arnona 058-4770055 - viveleroi770@gmail.com Bonnes Nouvelles
Editorial
5773 : Le grand Farbrengen !
Photo de la semaine
Jérusalem Oro Chel Machia’h 6, rue Yavets Farbrengen le jeudi soir Rav Doron Oren 052-3618770 Nouveau à Baka/Talpiot Cours pour femmes le mercredi matin à 10h30 en français au programme : Pureté familiale, expression ‘hassidique et ‘Havrouta (petit-déjeuner inclus) 058-4770055 Beit Machia’h Arnona Cours de Tanya et Dvar Mal’hout le mardi soir à 20h00 - Cours de ‘Hassidout sur la Paracha, le Chabbat à 15h30 19/5 rue Chalom Yehuda 058-4770055 Minyane ‘Habad à Baka le Chabbat à 10h30 suivi des Psoukim pour les enfants (distribution de friandises) et d’un Farbrengen 1, rue Dan à Baka synagogue «Tefila LeDavid» 058-4770055 Katamon : Beit ‘Habad francophone de Katamon Rav Avraham ‘Haviv 054-4866072 Guilo : Beit ‘Habad francophone de Guilo Rav Its’hak ‘Haviv 054-4833764 Mivtsaïm : Pour visite de malades à l’hôpital (distribution de friandises, bougies de Chabbat, feuillets de Torah en français etc.), contactez Menou’ha Ra’hel 058-4770055 Envoyez-nous vos infos communautaires viveleroi770@gmail.com
Travaux d’impression numérique logos, graphisme
Demandez John pour service en français
072-2424245 print@colorprint.co.il
Le Farbrengen est en Yiddish le terme qui désigne une réunion ‘hassidique. Cette réunion est accompagnée de chants joyeux, de chants d’extase, de danses effrénées, mais surtout de paroles et d’histoires qui réchauffent le cœur et l’enflamment pour la divinité. Le but du Farbrengen est de faire progresser les participants dans le chemin de la Torah et des Mitsvot d’un pas de géant qui s’apparente à ce que l’on nomme en ‘Hassidout la Techouva Ilaa (le retour à D.ieu vers un degré plus élevé). Mais aujourd’hui, lors de notre période des « Jours du Machia’h », un Farbrengen peut avoir un impact bien supérieur à ce qu’il en était auparavant en période d’exil. Le but du Farbrengen est aujourd’hui tout simplement d’accélérer le mouvement du dévoilement de la rédemption finale dans le monde. En clair, en un seul moment d’une réunion ‘hassidique, nous pouvons obtenir la délivrance véritable et complète, et tout ceci en un clin d’œil. Par exemple, ce que nous pouvons dire lors de l’un de ces moments privilégiés est que la joie de la Guéoula doit exister en toile de fond de l’existence de chacun et chacune. L’étude de la Torah et plus précisément des sujets qui concernent la période de la délivrance doit être le Leitmotiv et la préoccupation de tous. Et les histoires que nous relaterons seront des histoires actuelles autant que possible qui concernent les grands miracles du Rabbi Roi Machia’h Chlita et surtout celles qui se produisent par l’intermédiaire des Igueroth Kodech. Tout ceci nous permettra enfin d’ouvrir les yeux et de voir que tout est là devant nous prêt pour la délivrance et pour voir tout cela de manière dévoilée, nous devons utiliser le facteur Sim’ha… La joie, la joie et encore la joie afin de nous connecter de manière définitive au Roi Machia’h, à la Guéoula, à la parcelle de notre âme qui est assoiffée de divinité et qui ne demande qu’à se dévoiler dans notre corps afin que nous vivions de la manière la plus pleine et entière cette période pendant laquelle chaque instant est important, chargé de sens, il est un pont entre notre exil interne et notre délivrance personnelle qui consiste à vivre la rédemption actuelle. C’est donc de la manière la plus fréquente, toutes les occasions sont bonnes pour organiser ces réunions autour
d’un « Le’haïm » et chacun lèvera un petit verre de vodka et souhaitera de tout son cœur d’être connecté et de voir, d’ouvrir les yeux, les oreilles et son cœur pour vivre aujourd’hui-même la délivrance véritable et complète et on accueillera immédiatement notre Roi et
prendront sur nous le règne du Roi Machia’h, un règne éternel qui est dit clairement dans les prophètes : «Et l’honneur de l’Eternel se dévoilera et toute chair verra…». Et tous s’écrierons dans la plus grande joie : «Vive le Roi Machia’h… Maintenant !!!».
Au commencement… Machia’h ! Dans le second verset de notre Paracha de la semaine, il est écrit: «… Et l’Esprit (Roua’h) de D.ieu planait au-dessus des eaux». Le Baal Hatourim commente : «C’est la valeur numérique de l’esprit du Machia’h». Le Rabbi Roi Machia’h Chlita explique que le but de la création du monde est la « Dira Betah’tonim, la résidence de la Présence Divine, la Che’hina dans ce monde-ci ». Dans le discours de Bati Legani, il poursuit « Et voici ce que l’on exige de chacun de nous, membres de la septième génération car tous les septièmes sont chéris. Et le fait que nous faisions partie de la septième génération n’appartient pas à notre choix et ce n’est pas là non plus le résultat de notre travail, et il se peut bien que sur plusieurs points ceci n’est pas non plus le fait de notre volonté. Quoi qu’il en soit, tous les septièmes sont chéris, c’est à dire que nous nous trouvons dans la période du talon du Machia’h et à l’extrémité de ce talon. Et notre travail et de terminer l’expansion de la Che’hina, la Présence divine dans le monde et pas juste la Che’hina mais l’essentiel de cette Che’hina et dans ce monde-ci exactement… Tout dépend de nous, membre de la septième génération ! ».
www.viveleroi770.com L’Edit Royal - Dvar Mal’hout Résumé du discours de Chabbat Parchat Bérechit qui bénit le mois de Mar-’Hechvan 5752-1991 du Rabbi de Loubavitch Roi Machia’h Chlita
La Terre d’Israël appartient au Peuple élu ! Le Chabbat Bérechit est tout d’abord la conclusion et le total du mois de Tichri en tant que dernier Chabbat du mois, qui permet l’élévation et la perfection, la plénitude finale de toutes les fêtes du mois de Tichri c’est-àdire Chemini Atseret et Sim’hat Torah qui saisissent et permettent l’intégration de tous les jours de fête du mois de Tichri de la manière la plus profonde. De plus, c’est aussi le début du travail habituel de l’année qui arrive car c’est aussi le Chabbat qui bénit le mois de Mar-‘Hechvan, le mois du «profane», le premier de la nouvelle année qui ne comporte aucune fête… Intervient alors, l’essentiel du travail correspondant à «Et Yaacov partit sur son chemin (1)», sur son chemin ce qui signifie, vers les préoccupations du monde et les travaux profanes, «Chacun sous sa vigne et sous son figuier (2)». Le contenu de la Parachat Bérechit (qui a donné son nom au Chabbat Bérechit), est principalement le récit de la création du monde, or, pendant la lecture du premier verset de la Torah : «Au commencement, D.ieu créa le ciel et la terre (3)», toute la création de tous les détails du monde va se renouveler complètement en vue de cette nouvelle année. Ainsi, «Le Saint béni soit-Il regarda dans la Torah et créa le monde ; l’homme regarde dans la Torah et fait perdurer le monde (4)». Tout ceci procure l’énergie nécessaire pour orienter son travail sur les sujets de ce monde durant toute l’année qui vient. Le choix de D.ieu Ce sujet sera plus compréhensible à la lumière du commentaire de nos Sages concernant l’exactitude de l’emploi du terme « Bérechit » : «Il n’est pas dit auparavant, D.ieu créa, ni au début, mais Bérechit, au commencement (5)», «Pour la Torah qui est appelée Réchit le commencement de Sa voie et pour Israël qui sont appelés le commencement de Sa récolte (6)». La principale nouveauté ici n’est pas que la Torah et Israël soient des commencements en soi, c’est-à-dire complètement au-dessus de la création, mais même vus sous l’angle où ils sont intégrés au sein de la création, jusqu’au niveau du corps humain que possède le Juif, là aussi
sait que tout a été créé pour eux, en tant que peuple élu, qui a été choisi par le Saint béni soit-Il (et il n’y a aucun changement possible dans ce choix).
il s’avère qu’ils sont effectivement le commencement de toute la création car c’est pour eux qu’a eu lieu la création. Et c’est là que nous trouvons le lien entre ces deux commentaires du mot « Bérechit ». Car puisque la Torah et Israël appartiennent à un niveau se trouvant à la base au-dessus de la création, ils deviennent partie intégrante de la création elle-même jusqu’au niveau du corps humain qui ressemble par sa composition au corps des non-Juifs au point que sous l’aspect du choix, il n’apparaît aucune différence entre eux. Et justement à ce niveau-là, on peut reconnaître dans le monde entier que les Juifs sont bien le commencement du monde. Le Peuple élu Nous pouvons relier tout cela avec le premier commentaire de Rachi sur Bérechit : «La Torah aurait dû commencer par le verset : Ce mois-ci sera pour vous etc. Pourquoi a t-elle débuté par la Genèse, pour montrer la puissance de Son acte à Son peuple afin de leur faire hériter (la terre d’Israël – Ndt) des nations. Car si les peuples du monde accusent Israël en disant : «vous êtes des voleurs car vous avez conquis la terre des sept nations», ils pourront leur répondre : «Toute la terre appartient au Saint béni soit-Il, Il l’a créée et l’a donné à ceux qui sont droits à Ses yeux, par Sa volonté Il l’a donnée et par Sa volonté Il l’a reprise et nous l’a donnée. »
La nouveauté que l’on peut trouver dans ces termes n’est pas que la Torah et Israël sont au-dessus du monde, mais bien lorsqu’Israël se trouve intégré dans ce monde-ci, monde matériel avec les peuples du monde c’est ici qu’il peut y avoir place à cette accusation, «Vous êtes des voleurs car vous avez conquis la terre des sept nations» alors que cette terre est l’héritage des nations que le Saint béni soit-Il «par Sa volonté leur a donné», vient alors se révéler que «Tu nous a choisis parmi tous les peuples» et «pour montrer la puissance de Son acte à Son peuple afin de leur faire hériter des nations», car de la même façon que le Saint béni soit-Il a choisi le peuple Juif, ainsi, Il a choisi par Sa volonté de reprendre cette terre aux nations et de nous la donner, de donner la terre d’Israël (7), la terre élue (d’entre toutes les terres) à Son peuple élu. Alors que le monde entier n’a été créé que pour Israël et cela s’exprime dans ce monde-ci, ce monde matériel et grossier, que «Tu nous a choisi», dans un corps humain Juif qui ressemble dans sa composition au corps des non-Juifs, il est alors compréhensible que dans toutes les situations, en tout temps et à tout endroit, même dans une situation totalement matérielle, même en temps d’exil, les enfants d’Israël se trouvent au niveau de «Réchit, commencement», c’est-à-dire au-dessus de toute réalité et à plus forte raison, lorsque l’on
Le Carnet : Pour la réussite de ‘Hanna Bat Mercedes, Line Bat Mercedes, Michaël Ben Mercedes, Henri ‘Haïm Ben Julia, Mena’hem Mendel Israël Ben Gabriel, David Ben Ruth, Jérémie Ben Ruth pour la famille Liraz Touval. Pour la bonne santé de Mercedès Sarah Bat Fifine, Galia Bat Alégra Leilouï Nichmat de Norbert Avraham Ben Pnina Beckouche, Yossef Ben Solika, Meyer Benchoam, Fifine Bat Habiba, Julia et Rachel Pessa'h, ‘Haya Sim’ha Bat Avraham et Yossef Abitbol Ben Clara.
Aucune concession Et au regard de tout ce qui vient d’être dit, il est clair que ce qui a été déclaré dernièrement, que les Juifs se trouvant en terre d’Israël doivent céder sous la pression des nations du monde en ce qui concerne l’intégrité du pays à cause de la notion de «Ne pas provoquer les nations» est absolument inconcevable. De plus, en considérant que les Juifs se trouvent sous leur emprise et dépendent de leur générosité et pire encore, que la survie et l’existence des Juifs en terre d’Israël ne dépend que des nations du monde, que D.ieu nous préserve d’une telle pensée. Tout d’abord, D.ieu nous préserve de dire que l’existence des Juifs est soumise à caution, D.ieu nous en préserve et que D.ieu nous garde d’une telle chose qui n’arrivera jamais. Le peuple d’Israël est éternel car c’est le peuple de D.ieu et le Saint béni soitIl est éternel, comme il est écrit : «Je suis l’Eternel et n’ai point changé et vous, enfants d’Israël, n’avez pas été détruits (8)». Ensuite, chaque Juif sait pertinemment que le début de toute la Torah est «Bérechit, au commencement» et Rachi explique : «Pour la Torah qui est appelée un commencement et pour Israël qui ont été appelés un commencement» ! Il est donc clair et limpide que les nations du monde ne sont pas maîtres d’Israël, D.ieu nous préserve d’une telle idée ! Et pourtant, malgré tout cela, un Juif s’est mit à déclarer en public, devant des dizaines de Juifs qui étaient venus entendre des paroles de Torah, que l’existence du peuple Juif dépend des nations !… La surprise est d’autant plus grande que nous venons des festivités du mois de Tichri alors que les Juifs n’ont cessé de répéter pendant leurs prières que «Tu nous a élus d’entre tous les peuples» !
www.viveleroi770.com Cependant, les nations du monde euxmêmes reconnaissent le fait que les enfants d’Israël sont le peuple élu. Et pendant toutes les générations c’était là une chose évidente. Et même aux temps les plus obscurs (lors de la Hascala et ce qui en suivit), il ne s’est jamais tenu un Rav qui possède une Smi’ha, son diplôme et déclare une telle chose ! Et principalement, il est facilement compréhensible que lorsque nous parlons de la Torah et des Mitsvot, il n’y a aucune «provocation envers les nations»… Et à plus forte raison et en ce qui nous concerne, alors que se trouve sur la table une question de survie suite à la restitution de territoires, comme le stipule le Choul’han Arou’h (9) : «Lorsque des étrangers encerclent des villes d’Israël… s’ils en viennent à menacer des vies… et même s’ils ne sont pas venus et ne sont pas sûrs d’attaquer, l’on sort à leur rencontre armés, et on transgresse le Chabbat à cause d’eux… Et pour une ville adjacente, même si ces habitants ne viennent prendre que de la paille ou du foin, on transgresse le Chabbat à cause d’eux, au cas où ce serait un piège et que la terre serait facilement conquise par ceux-ci». Nous allons tous en Terre Sainte Que D.ieu fasse que ce Juif regrette ses paroles… et que nous n’ayons plus à dénoncer de tels propos. Et que dès maintenant et pour l’avenir, nous n’ayons à dire que des louanges sur les qualités de tous les membres du peuple Juif. Et de manière immédiate Mamach, en ce Chabbat Bérechit, de l’année qui sera pleine de merveilles, se dévoilent les merveilles du Saint béni soit-Il, jusqu’à la merveille la plus essentielle, «Comme aux jours de ta sortie d’Egypte, Je vous montrerais des merveilles (10)», lors de la délivrance véritable et complète par le Machia’h notre juste… Que tous les enfants d’Israël, y compris ceux qui résident encore actuellement en dehors de la Terre Sainte (ainsi que les pères de la Hassidout Habad, l’Admour Hazaken, l’Admour Haemtsahi et le Tsema’h Tseddek)… allons de ce pas en Terre Sainte, à Jérusalem, la Ville Sainte sur la montagne Sainte, dans le troisième Temple, dans le Kodech HaKodachim, le Saint des saints, et ceci sera immédiat, tout de suite Mamach. Notes 1/ Vayetsé 32.2 2/ Rois I 5.5 – Michée 4.4 3/ Bérechit 1.1 4/ Zohar II 161b 5/ Tan’houma, Bérechit 3 6/ Rachi, Ramban etc. 7/ Me’hilta au début 8/ Mala’hi 3.6 9/ Ora’h ‘Haïm au chapitre 329 10/ Michée 7.15
Actuel
Comment est née l’idée de la « restitution des territoires » ? L’Amérique n’avait aucun doute, a dit le Rabbi Roi Machia’h Chlita, que juste après la guerre des six jours nous allions déclarer que toute la Terre d’Israël appartient au Peuple d’Israël. Ils étaient sûrs que nous allions nous installer sur les territoires immédiatement. De plus, les arabes eux-mêmes n’avaient aucun doute là-dessus. Le monde entier était sûr que c’était la chose la plus naturelle qu’Israël devait faire. Pourtant au grand étonnement de tous, le gouvernement a envoyé une délégation à Washington pour déclarer qu’ils veulent tout restituer... J’ai appris que les américains étaient véritablement stupéfiés. Depuis quand a t-on l’habitude de rendre des territoires conquis en temps de guerre et spécifiquement en guerre de défense. Et plus particulièrement lorsque pour la première fois, Israël a enfin obtenu des frontières naturelles et sûres ! Lorsque les américains ont compris, ébahis, que le gouvernement était réellement sérieux dans ses intentions, ils se sont empressés de transmettre cela à Moscou et aux arabes, et seulement à ce moment-là, ils ont décidé que si les Juifs reconnaissent que les territoires ne sont pas les leurs, il faudra faire immédiatement pression sur eux afin qu’ils rendent ce qu’ils ont usurpé sans conditions…
Une occasion gâchée Lors de la guerre des six jours, les arabes étaient sûrs que les israéliens allaient leur faire exactement ce qu’ils avaient prévu eux-mêmes si D.ieu préserve ils avaient gagné la guerre. Ainsi, alors qu’immédiatement après la conquête des territoires, si nous avions déclaré que nous ne ferions aucun mal aux arabes, que nous allions les laisser en vie et plus encore, que nous étions prêts à les dédommager, à la condition que chacun passe immédiatement de l’autre côté du Jourdain, ils nous auraient remercié de cette bonté jusqu’à ce jour. Ils se seraient souvenu de cette grande bonté, car alors qu’ils venaient pour nous exterminer, nous avons fait preuve de grande miséri-
corde, et on leur a permis de fuir. Et si c’est ce que nous avions fait alors, nous serions libérés de toutes ces souffrances… Et puisque nous ne l’avons pas fait, et alors qu’aujourd’hui, ce serait impossible à faire et pourtant cela ne justifie pas une défaillance supplémentaire. C’est nous-mêmes qui avons créé de nos propres mains le problème démographique, en ne les renvoyant pas pendant la guerre, et ainsi, face à ce problème, on en vient à expliquer pourquoi il nous faut nous retirer des « territoires»… (Tiré des entrevues avec M. Chmuel Katz, qui était le conseiller de Mena’hem Begin)
La voie à suivre pour obtenir la délivrance Les représentants politiques en Terre Sainte ont un mérite et une responsabilité d’une importance capitale, spécifiquement ceux de ne pas abandonner, D.ieu nous en préserve, aucune parcelle de notre Terre Sainte. Entretien entre le maire d’Ariel Ron Na’hman et le Rabbi Roi Machia’h Chlita. M. Na’hman : Je suis le maire d’Ariel, la dernière fois que je suis venu chez le Rabbi, et que j’ai reçu sa bénédiction, le Rabbi m’a demandé que j’agisse afin d’agrandir la construction et aujourd’hui, j’ai apporté une photo dans laquelle on peut voir ce que nous avons fait. Le Rabbi Roi Machia’h Chlita : J’ai aussi reçu à la veille de Chabbat un prospectus des photos d’Ariel. Que Sa volonté soit qu’il y ait une grande réussite et mon espoir est que très prochainement, il y ait besoin d’un nouveau catalogue à cause des changements intervenus. M. Na’hman : Je voudrais demander le conseil et la bénédiction sur un sujet d’une grande importance. Je me trouve aux Etats Unis pour la cinquième fois, et je m’aperçois qu’il existe ici, une faiblesse et de grandes hésitations au sujet de l’avenir de la Judée-Samarie. Ils ont peur des retraits, et je me rends compte qu’à ce sujet, il y a une baisse dans la foi. Ma demande est que son honneur, le Rabbi, me conseille sur ma façon de m’exprimer auprès de ce genre de public et sa bénédiction afin de me renforcer. Le Rabbi Roi Machia’h Chlita : Il faut parler aux responsables en Terre Sainte, et leur demander de publier le fait que les bruits qui courent au sujet d’un retrait des territoires, que D.ieu nous en garde, n’ont aucun fondement en général et de manière concrète. Mais bien au contraire, ils continueront à préserver ces territoires dans la plus grande joie, dans la paix et dans l’amabilité. Il est plus important de dire tout cela aux gens de la Terre d’Israël qu’aux gens qui sont ici, et qui n’ont pas de connaissance spécifique sur le Pays d’Israël. Ainsi, le premier ministre va venir ici maintenant. Il devra expliquer à ceux qui veulent bien l’entendre et à tous ceux qui subis-
sent son influence que tous les bruits qui courent sur le retrait des territoires n’ont absolument aucun fondement. La Terre d’Israël restera entière, telle qu’elle l’est maintenant, et très prochainement, le Machia’h notre juste, ajoutera et complètera le reste de ses parcelles de terre. Et tout ceci dans l’amabilité et la paix. Sans aucune guerre. Et puisque vous-mêmes habitez en Terre d’Israël, cela dépend aussi de vous. C’est à vous de renforcer votre position sur l’intégrité des territoires et celle de tout le pays. Il faut agir dans ce cadre avec amabilité et par des voies de paix. Et savoir que le fait de se tenir fermement sur ses positions ne dérange à aucun moment la paix. Bien au contraire, lorsque l’autre partie entend qu’il y a une quelconque possibilité de rendre quelque chose. Cela entraîne l’intifada et tout le reste des choses totalement indésirables, qui sont des conséquences de ce qu’ils entendent des habitants de Terre Sainte qu’il y a une possibilité de parlementer au sujet de l’avenir des territoires, ils font un pas pour gagner quelque chose de plus et ainsi de suite. Comme nous l’avons dit, il n’y a aucun besoin d’aucune querelle ou de guerre, seules ces rumeurs au sujet du retrait des territoires, renforcent ceux qui ne sont intéressé ni par le calme, ni par la tranquillité. Que Sa volonté soit que vous connaissiez une grande réussite, comme nous l’avons précisé, vous sortirez très bientôt un nouveau fascicule avec toutes les initiatives qui se rajouteront de la manière la plus immédiate. (Extrait de «Un Prophète en Israël» du Rav Raphaël ‘Hérouti)
www.viveleroi770.com Récit
Une bénédiction du Rabbi Roi Machia’h Chlita lors d’un vol de nuit Tout a commencé au mois de Nissan 5762 (Printemps 2002), nous raconte Chalom Roubachkine. Dès le début du mois, la Yéchiva israélienne ou j’étudie s’est vidée de ses étudiants, chacun voulant profiter de ses vacances de Pessa’h. Confortablement installé j’attends le décollage de ce vol de nuit, en pensant avec émotion que d’ici peu j’essayerai de trouver une place dans le « Seven Seventy », la Synagogue du Rabbi Roi Machia’h Chlita, en l’honneur de son anniversaire, le 11 Nissan… Après que nous ayons échangés quelques mots polis, la femme assise à ma droite me demande si par hasard je ne serais pas un ‘hassid ‘Habad. Suite à ma réponse affirmative, son regard se met à briller d’un éclat particulier et elle commence à me raconter avec enthousiasme les liens particuliers qui se sont créés entre son mari et le Rabbi Roi Machia’h Chlita. Le mari de ma voisine, Robert (Bob) Abrahams, Procureur Général de la ville de New York pendant quinze ans, peut se vanter d’avoir entretenu une relation privilégiée avec le Rabbi, en effet il a eu le mérite d’obtenir un entretien privé, a reçu plusieurs dollars de la main du Rabbi et à même participé à quelques Réunions ‘hassidiques. Le jour d’Hochana Rabba 5747-1986, ajoute Madame Abrahams, nous sommes passés devant le Rabbi afin de recevoir le « Léka’h ». Mon mari et moi n’avions alors qu’une fille et notre plus cher désir était la naissance d’un nouvel enfant, mais vu mon âge, 49 ans, j’avais honte de demander au Rabbi sa bénédiction. Encore hésitante quant à l’attitude à avoir, je me suis retrouvée face au Rabbi, mon mari à mes cotés. Paralysée par l’émotion, je ne pus desserrer les lèvres, mais le Rabbi lut dans mes pensées et me bénit avec chaleur me souhaitant d’être mère à nouveau dès cette année. Nous sortîmes abasourdis et très émus, espérant du fond du cœur voir se concrétiser la bénédiction du Rabbi. Peu de temps après cette entrevue, je découvrais que j’étais enceinte et, cette même année, je donnais naissance à notre deuxième fille… Je branchais alors les écouteurs de mon Walkman afin d’écouter la réunion ‘hassidique du 11 Nissan 5742 (1982) et m’absorbais dans l’allocution du Rabbi du début à la fin, jusqu’au moment où les ‘hassidim entonnent la célèbre mélodie ‘hassidique « Hallelou Eth Hachem Kol Goyim ». Lorsque ces réunions ‘hassidiques avaient lieu en semaine, il était fréquent que des personnalités y participent et, profitent des pauses entre les allocutions du Rabbi pour discuter avec lui, le saluer et demander ses bénédictions. Soudain j’entends sur la cassette que quelqu’un se présente au Rabbi en ces termes : « Je suis le Procureur Général de New York Bob Abrahams…». J’en fut évidemment stupéfait ! Ma première réaction est de penser que je suis le jouet de mon imagination… Pourtant, d’après la tournure de la conversation, je réalise que Monsieur Abrahams a
remis un cadeau au Rabbi en l’honneur du 11 Nissan, date de son anniversaire et que le Rabbi lui répond chaleureusement : «J’espère que votre fille y est associée». Ensuite le Procureur ajoute quelques mots, mentionnant le nom de sa fille Rachel, et le Rabbi lui demande alors : «Allume t-elle les bougies de Chabbat ?» Encore incrédule de ce que je viens d’entendre, je me défais de mes écouteurs, me tourne vers ma voisine et quand je lui demande si son mari exerçait ses fonctions en 1982, elle me répond par l’affirmative. «Votre fille se prénomme Rachel ? Oui!». Visiblement abasourdie par mes «dons de voyance», Madame Abrahams l’est encore plus lorsque je lui raconte que je viens d’écouter son mari s’entretenir avec le Rabbi. A partir de ce moment, nous discutons près de trois heures, évoquant tour à tour le Rabbi Roi Machia’h Chlita, ses opinions sur les événements se déroulant en Terre Sainte, Machia’h, la Guéoula... Bien entendu je ne manque pas de lui expliquer la signification et l’importance du 11 Nissan et j’ajoute qu’il est encore possible de recevoir les bénédictions du Rabbi Roi Machia’h Chlita, qu’il continue d’écouter, de répondre et de secourir par l’intermédiaire des Igueroth Kodech. En nous séparant, nous décidons de rester en contact, ce que je fais quelques jours plus tard en l’informant de la prière que nous avons formulée
Pour cette nouvelle année 5773, je prends sur moi une bonne décision pour amener le Machia’h
Prénom : ................................. Nom : .......................... Prénom de la mère :................. Téléphone : .................. Email......................... Adresse : .............................................. Bonne décision ............................................................................................................... Demande de bénédiction : .............................................................................................. En acceptant la royauté du Rabbi de Loubavitch en tant que Roi Machia’h, nous dévoilons la délivrance immédiate (Nous introduirons ce coupon dans le livre des Igueroth Kodech) A retourner à : Beit Machia’h Talpiot/Arnona , 19/5, rue Chalom Yehuda - 93426 Jérusalem
pour la guérison de son gendre souffrant et en l’invitant à venir le Chabbat au 770… La fête de Pessah terminée, je regagnais ma Yéchiva en Israël. Le jour de Lag Baomer, je fus surpris de recevoir un email ou elle m’annonçait que sa fille Rachel, mentionnée par le Rabbi lors de la Réunion ‘hassidique du 11 Nissan, habitait en Israël et qu’elle a du être hospitalisée suite à une brûlure au second degré, contractée accidentellement lors d’un traditionnel feu de camp de Lag Bomer. Dès que j’en eus l’occasion, accompagné d’un ami, je lui rendis visite à l’hôpital et lui racontai comment j’avais rencontré sa mère, ainsi que l’anecdote de la cassette ou j’ai entendu le Rabbi parler d’elle. Elle me raconta que dernièrement, elle aussi avait regardé des vidéos du Rabbi. Elle avait pu y voir sa mère et sa petite sœur passer devant le Rabbi, lors d’une distribution de dollars, ainsi que le passage où le Rabbi questionne son père à son sujet. Je lui expliquais alors, que tout événement résulte de la Providence Divine et qu’à l’évidence, justement en cette période difficile pour elle et sa famille (sa brûlure et l’opération de son mari), le fait qu’elle ait vu ces images où le Rabbi s’intéresse à elle, était bien le signe qu’actuellement le Rabbi se préoccupait de son cas, pensait à elle et qu’il l’aiderait à surmonter ces difficultés. Lors des jours de ‘Hol Hamoède Soukkot 5763 (2003), Madame Abrahams nous a rendu visite. Nous l’avons invité à se joindre à nous pour le «Repas de Grâces» (Séoudat Hodayah) que nous avions organisé suite à un miracle qu’avait vécu ma mère. Madame Abrahams y raconta alors son histoire qui émut et passionna tous les présents. (Extrait des Merveilles du Machia’h de Rav Yossi Haddad) Allumage des Bougies Chabbat Parachat Bérechit Jérusalem Entrée : 16h31 - Sortie : 17h46