Chabbat Parachat Ki Tissa - Hebdomadaire édité par le Beit Machia’h de Arnona-Talpiot 058-4770055 - viveleroi770@gmail.com 202 Bonnes Nouvelles Editorial
« Machia’h Now » avant tout ! Tissa veut dire : « élève ! ». Ce qui est d’une part le reportage d’un événement qui se passe dans une Paracha de la Torah, mais aussi un ordre : élève, ou plutôt dans le contexte actuel, relève la tête des enfants d’Israël ! Ce que l’on comprend de ce mot est que le moment est venu où chacun et chacune, membres du Peuple Juif a aujourd’hui la volonté profonde de relever la situation, relever le défi, relever le monde et son entourage en prenant sur lui de créer un fait nouveau et d’écrire un nouveau passage dans l’histoire, ainsi que dans son histoire personnelle, de prendre la bonne décision, l’initiative de changer le monde et de le faire passer définitivement d’un exil interne, vers une lueur, un rayon de sainteté, de Kedoucha, de Guéoula… Photo de la semaine
Jérusalem Beit Machia’h Centre Ville 6, rue Yavets Rav Doron Oren 052-3618770 Beit Machia’h Arnona Cours de Tanya et Dvar Mal’hout le mardi soir à 20h15 - 19/5 rue Chalom Yehuda : 058-4770055 Beit Machia’h Har ‘Homa 34, rue Rav Its’hak Nissim Rav Shlomo Yossef Tsion 050-4147725 Minyane ‘Habad à Baka le Chabbat à 10h30 suivi d’un Farbrengen 1, rue Dan à Baka synagogue «Tefila LeDavid» 058-4770055 Katamon : Beit ‘Habad francophone de Katamon Rav Avraham ‘Haviv 054-4866072 Guilo : Beit ‘Habad francophone de Guilo Rav Its’hak ‘Haviv 054-4833764
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Lors du grand repas de Pourim à Jérusalem avec le Rav Zimroni Tsik et le Chalia’h de France Rav David Tordjman
Pourim ainsi que la joie du mois de Adar continuent, s’amplifient et nous donnent la force et l’enthousiasme d’ouvrir de nouvelles portes. D’abord en nousmêmes puis dans notre réalité. Pendant le mois de Adar, tous les jours se remplissent de joie et de bénédictions, mais pour les dévoiler chez nous, il nous faut manifester cette joie, il nous faut chanter et danser, partout et à tout moment, il ne nous suffit pas de savoir de manière intellectuelle et raisonnée qu’il est inscrit dans la Guémara, que c’est un moment où « l’on augmente dans la joie ». De plus aujourd’hui, chaque Juif qui en prend conscience, doit faire savoir à tous et d’une manière toute à fait directe que nous voulons le Machia’h maintenant afin d’atteindre le maximum, l’infinité de la joie, comme le dit le Rabbi Roi Machia’h Chlita lui-même lors d’une allocution, mais lisons plutôt : «Il existe certains Juifs qui prétendent qu’«Ils sont très bien en exil», D.ieu nous en préserve, et pour leur compte, cette situation d’exil pourrait bien se poursuivre encore deux mille ans… Rien que de penser à cela, on est saisi d’angoisse, et à plus forte raison d’en parler ! Et tout de même, ils ne sont
touchés aucunement… La raison en est que ceux qui doivent crier «Machia’h Now !» ont honte de le faire, et ce n’est pas tout, ils sont étonnés de cela et se demandent pourquoi ce cri : «Machia’h Now !». Comment peut-on rester tranquille et se taire alors que la délivrance véritable et complète n’est toujours pas effective !? Est-il possible que l’on ne fasse pas trembler les mondes par la demande et le cri : «Machia’h Now!»?… Au moment de la prière, lors de la lecture du Chéma avant de dormir etc., il est clair que l’on doit s’écrier : «Chéma Israël», mais le reste du temps, on se doit de scander «Machia’h Now!»… Et ceci doit aussi s’exprimer lorsque l’on engage la conversation avec son prochain, car avant tout on doit crier « Machia’h Now ! ». Et crier au point où son prochain aussi se mettra à crier « Machia’h Now ! ». A priori, on pourrait avancer un argument : Lorsque l’on doit rapprocher quelqu’un, on doit se comporter en gentleman et tout d’abord dire bonjour, puis lui demander comment il va et dans le langage du pays « How do you do ? », puis comment va sa femme, ses enfants, comment vont les affaires, ce qu’il a réalisé
et quels sont ses projets etc. ce n’est qu’à ce moment-là que l’on doit lui parler des bases du Judaïsme, jusqu’à en arriver à notre époque… Mais commencer par lui crier « Machia’h Now ! », quel comportement bizarre, et l’on se dit « les paroles des Sages se prononcent dans la sérénité », avec calme et réflexion, « sur la pointe des pieds », puis on se dira, quel peut-être l’impression que l’autre aura de nous par le cri : « Machia’h Now ! ». Mais en vérité, c’est le contraire qui est vrai : Un homme tout à fait normal, qui s’exprime normalement et soudain se met à scander : «Machia’h Now !»… C’est justement ce comportement-là qui réveillera chez son prochain la profondeur qui est en lui, car en vérité, son âme aussi crie: «Machia’h Now!» (Discours de Chabbat Paracha Tsav 5745-1985) ». Tout ceci, dans la joie de Adar, mais surtout dans la joie de la Guéoula HaAmitite VeHachéléma, dans laquelle nous accueillons le Rabbi de Loubavitch Roi Machia’h de manière immédiate dans les chants, les danses et bien entendu, le cri de ralliement au Roi Machia’h : « Vive le Roi Machia’h Now… Mamach ! »
www.viveleroi770.com L’Edit Royal - Dvar Mal’hout Résumé du discours de Chabbat Parachat Ki Tissa - Adar 5752-1992 du Rabbi de Loubavitch Roi Machia’h Chlita
Le rayonnement de gloire La Paracha de Ki Tissa est assez singulière : elle comporte un certain nombre de sujets variés qui, mis à part le fait qu’ils s’enchaînent chronologiquement, ne semblent avoir aucun rapport entre eux. Au début, il est fait état des premières Tables de la Loi : un sujet très élevé. Vient ensuite l’épisode du bris de ces tables : une chute incommensurable. Suit alors la révélation des treize Attributs de Miséricorde : de nouveau un sujet élevé. Apparaissent enfin les secondes Tables de la Loi, foncièrement différentes des premières (notamment par le fait qu’elles sont une œuvre humaine, etc.) Néanmoins, du fait que tous ces sujets sont mentionnés dans la même Paracha, nous devons admettre qu’ils sont les éléments d’un enchaînement cohérent. On peut prouver cela en considérant le fait que les premières Tables de la Loi sont ici abondamment détaillées: « Des tables de pierre, burinées par le doigt de D.ieu. », « Des tables écrites sur les deux faces ». De fait, si les premières Tables n’étaient mentionnées qu’en tant qu’introduction à l’épisode du veau d’or qui a entraîné leur destruction, il serait déplacé d’en mentionner des qualités inédites : ce serait « remuer le couteau dans la plaie », une démarche étrangère à l’esprit de la Torah, qualifiée d’analogue à « humilier un indigent » («Loeg Larach »). Ceci établit logiquement que la mention des premières Tables dans notre Paracha est un élément à part entière d’un ensemble constitué par celle-ci. Ceci est vrai également d’après Rachi qui tient que les différents sujets énumérés dans la Paracha ne suivent pas un ordre chronologique. En effet, même dans cette optique il reste nécessaire de justifier l’ordre d’apparition des sujets ainsi que la raison pour laquelle les premières Tables sont détaillées ici plutôt que dans la Paracha Michpatim qui en fait longuement mention. D’autres questions suscitées par la structure de notre Paracha doivent être élucidées : 1. Quel lien y a-t-il entre la faute du veau d’or et les Tables de la Loi d’une part et les Trois Fêtes de pèlerinage mentionnées à la fin de la Paracha d’autre part ? 2. Quel est le lien entre le nom de la Paracha « Ki Tissa » qui fait référence au don du demi-sicle d’argent (le Ma’hatsit Hachekel) avec la suite
Création qu’une Lumière limitée (Tsimtsoum), c. afin que la révélation divine dans toute sa plénitude puisse se faire dans ce monde matériel.
de celle-ci qui est centrée autour du thème des Tables de la Loi ? 3. Le terme « Ki Tissa » évoque la notion d’élévation. Étant le nom de la Paracha, il doit normalement caractériser l’ensemble de celle-ci. Or on y trouve l’épisode du veau d’or qui fut la plus grande déchéance du Peuple Juif ! 4. Pourquoi le « rayonnement de gloire » fut-il conféré à Moïse précisément lors du don des deuxièmes Tables, sachant que Moïse avait déjà été exposé à la révélation divine lors du don des premières Tables ? Toute la Création Pour répondre à toutes ces interrogations, il est nécessaire de rappeler que chaque Paracha de la Torah renferme un principe original (un ‘Hidouch) que l’on ne trouve dans aucune autre Paracha. La Paracha Ki Tissa est unique en ce qu’il est possible d’y voir toute la Création, tous les aspects de l’Œuvre divine. S’il est vrai que les Sages ont déclaré concernant la Torah« Tourne et retourne-la en tout sens, car tout y est contenu » (1), c’est-à-dire qu’il est possible, en méditant profondément, de retrouver dans tout sujet de la Torah l’ensemble de la Création, cela reste quelque chose d’extrêmement laborieux. À l’inverse, dans la Paracha Ki Tissa, c’est une chose clairement perceptible, même par une approche superficielle.
Le Saint bénit soit-Il a fixé que toute chose soit composée de trois parties : son commencement, sa « tête » et son idée maîtresse ; son milieu, c’est-à-dire la chose en elle-même ; sa fin qui est sa finalité et sa plénitude. La réalité universelle suit ce même schéma : A. la Torah : l’origine et le commencement de toute chose et l’objectif de la création du monde, B. la création du monde et le travail de l’homme afin de l’amener à sa finalité, C. la conclusion et la perfection de toute l’existence dans la délivrance messianique. Ces trois étapes sont représentées par les trois premières lettres de l’alphabet hébraïque : Le «Aleph» du premier mot des Dix Commandements «Anokhi» qui représente la Torah ; Le «Beth» de « Béréchit » : « Au commencement, D.ieu créa le ciel et la terre », représentant l’évolution du monde ; et le «Guimel» de «Guéoula», la Délivrance messianique. Le monde en lui-même est aussi structuré de cette façon : a. la volonté divine de créer le monde, b. la création du monde et c. la perfection de la création à l’ère messianique. Dans les termes de la Kabbalah, cela s’exprime ainsi : a. Au début il n’y avait rien d’autre qu’une Lumière Infinie (Or ein sof), b. puis D.ieu contracta Sa Lumière et ne laissa filtrer dans la
Le Carnet : Pour la réussite de ‘Hanna Bat Mercedès, Line Bat Mercedès, Michaël Ben Mercedès, Henri ‘Haïm Ben Julia, Mena’hem Mendel Israël Ben Gabriel, Noa Bat Menou’ha Ra’hel et Perla Bra’ha Bat Menou’ha Ra’hel pour la famille Liraz Touval, pour Gary Chlomo Ben Tserouya et David Ben Tserouya Pour la bonne santé de Mercedès Sarah Bat Fifine Réfoua immédiate Leilouï Nichmat de ‘Haïm Yeochoua Ben Choulamite, Norbert Avraham Ben Pnina Beckouche, Yossef Ben Solika, Meyer Benchoam, Fifine Bat Habiba, Julia et Rachel Pessa'h, ‘Haya Sim’ha Bat Avraham, Yossef Abitbol Ben Clara, ‘Hanna Bat Ra’hel, Ruth Sarah Isska Bat Gabi et Sarah Bat ‘Haya Dona
Trois étapes Dans la mesure où le monde a été créé selon la volonté divine exprimée dans la Torah, il est logique de retrouver dans celle-ci cette même structure en trois parties : A. la Torah débute par «Béréchit» («Au commencement»), ce qui souligne que le monde a été créé pour la Torah qui est appelée « Réchit » (un principe premier). B. La Torah relate ensuite l’ensemble des évènements et des commandements, dont l’objet est de raffiner le monde. C. La Torah se conclut par la vision accordée par D.ieu à Moïse «jusqu’au dernier jour», la vision de la délivrance messianique. Cette structure se retrouve dans les «Pirkei Avot». A. le début par «Moïse reçut la Torah au Sinaï» : La Torah. B. «Et il l’a transmise à Josué» : la transmission de la Torah de génération en génération. C. La conclusion des Pirkei Avot : «L’Eternel régnera à tout jamais», c’est-à-dire la pleine réalisation du but de la création du monde dans la Délivrance messianique. Et tout ceci apparaît également dans notre Paracha, car le processus de la transmission des Tables de la Loi se décompose également en trois étapes: A. Les premières Tables, façonnées par D.ieu Lui-même. B. Le bris des premières Tables, suite à la faute du veau d’or, qui symbolise la descente dans le monde pour le raffiner et le purifier, car le but de toute descente est l’élévation qui s’ensuit. C. Les secondes Tables : les enfants d’Israël se repentent, Moïse remonte sur le mont Sinaï et revient avec les secondes Tables. Les deuxièmes Tables furent façonnées par Moïse et non par D.ieu. Mais, après la déchéance dramatique liée au veau d’or et à la destruction des premières Tables, il se devait d’apparaître une qualité encore supérieure à la situation qui prévalait auparavant : c’est ainsi qu’en même temps que les secondes Tables, Moïse reçut la Torah orale. Une élévation éternelle et illimitée Il est cependant difficile de comprendre comment, en les considérant comme les étapes d’un même processus, on peut mettre sur un même plan
www.viveleroi770.com le don des premières Tables émanant de D.ieu Lui-même et l’adoration du veau d’or qui constitua une faute terrible. L’explication de cela est qu’il devrait normalement être pour les Juifs foncièrement impossible de transgresser la volonté divine, car celle-ci est leur volonté profonde. Si D.ieu a rendu la faute possible, c’est un effet de Sa grande bonté, afin que les Juifs puissent parvenir à cette grande élévation qui ne vient qu’après la chute. Ainsi, celle-ci n’est que temporaire et transitoire, comme l’exprime le verset « Pour un court instant Je t’ai délaissée » (2). Ce n’est qu’une déchéance superficielle et en apparence seulement, dont l’unique objet est l’élévation qui s’ensuivra et qui sera éternelle et illimitée ! Plus encore, il y aura alors une succession infinie d’élévations, comme le dit le verset « Ils iront de force en force pour paraître devant D.ieu à Sion » (3). Telle fut la nature de la faute du veau d’or ; l’unique raison de cet événement fut l’élévation qui le suivit et qui s’illustra par le don des deuxièmes Tables. C’est la raison pour laquelle les trois étapes apparaissent dans une Paracha dont le nom est « Tissa - Tu élèveras » car elles ont toutes pour objet de mener à une élévation : celle des premières Tables, celle du dévoilement de la gloire divine à Moïse (consécutive à la faute du veau d’or) et celle des secondes Tables. On peut donc diviser la Paracha en trois étapes : 1/ «Ki Tissa Ete Roch Quand tu élèveras la tête», la «tête», le «Aleph» de toute chose, 2/ la faute du veau d’or, et 3/ la conclusion de la Paracha par le don des deuxièmes Tables. C’est pour cette raison que les trois fêtes de pèlerinage sont mentionnées à la fin de la Paracha, car elles font également allusion à ces trois étapes : Pessa’h, la « fête du printemps » et la première des fêtes, est liée à un grand dévoilement divin. Chavouot, la deuxième fête, relève plus du travail de l’homme. Enfin Souccot, « la fête de la récolte », liée à la conclusion de la mission du Peuple Juif et le rassemblement (« la récolte ») de tous les Juifs lors de la Délivrance messianique. Le rayonnement de gloire On comprend maintenant pourquoi Moïse mérita le rayonnement de gloire sur son visage suite au don des deuxièmes Tables et non après le don des premières. L’élévation qui suivit la faute du veau d’or fut beaucoup plus forte et plus profonde que celle des premières Tables, permettant chez Moïse, qui reçut ces deuxièmes Tables, la révélation d’un niveau de lumière divine émanant de l’essence de la Sagesse divine. Toutefois, dans la mesure où la grandeur des deuxièmes Tables découlait
de la descente dans le monde, il fut nécessaire que Moïse porte un masque sur son visage pour atténuer cette lumière et qu’elle puisse ainsi être intégrée ici-bas afin que le travail de raffinement de la Création puisse se poursuivre. Cependant, aux moments où il transmettait aux Enfants d’Israël les injonctions divines, il n’y avait nul besoin de masque et ces derniers pouvaient voir le rayonnement de gloire. Et par leur travail de raffinement du monde, les Juifs l’amèneront à pouvoir soutenir le rayonnement de gloire qui se révélera dans toute son intensité lors de la Délivrance messianique. Foi et abnégation De tout cela découle un enseignement à l’adresse de chaque Juif. Chaque Juif doit savoir qu’il a la force d’accomplir tout ce qui est nécessaire, de «Aleph» jusqu’à «Tav». Et ceci s’exprime en premier lieu dans sa vie quotidienne. Dès qu’il se réveille le matin, il dit la prière de « Modé ani » à travers laquelle il reconnaît D.ieu, s’annule devant Lui et s’unit à Lui au point où sa première expression est « Modé reconnaissant » et seulement dans un deuxième temps exprime-t-il sa propre existence : « Ani - je suis ». Ceci constitue le « Aleph » de sa journée. « Beth », au cours de la journée, il s’affaire au contact du monde, il travaille honnêtement et sanctifie le monde. « Guimel », arrivent la conclusion et le bilan de son labeur lors de la prière de Arvit et de la lecture du Chéma qui précède le coucher. La vie tout entière suit aussi cette répartition : d’abord le début de sa mission dans la vie, puis le milieu de sa mission et la conclusion de celle-ci dans la perfection, en particulier dans notre génération où l’accent est mis sur la nécessité de conclure le travail et d’amener concrètement la Délivrance messianique ! Cette force vient à chaque Juif de Moïse et du « Moïse » de chaque génération par lequel il peut recevoir la lumière du rayonnement de gloire. Plus encore, chaque Juif possède son propre rayonnement de gloire de par l’étincelle de Moïse qu’il a en lui. C’est encore plus perceptible chez les chefs de toutes les générations, jusqu’à mon beau-père, le Rabbi, comme préparation au temps où D.ieu rétablira «Tes juges comme autrefois, tes conseillers, comme à l’origine» (4), en premier lieu desquels sera le roi Machia’h. Puisse D.ieu vouloir que, en ce mois d’Adar, alors que nous avons déjà célébré la fête de Pourim Katan et Chouchane Pourim Katan, nous méritions la Délivrance messianique qui s’ajoutera à celle de Pourim et à celle de Pessa’h, immédiatement. Notes 1/ Avot 5 - 2/ Isaïe 54.7 - 3/ Téhilim 84.8 - 4/ Isaïe 1.26
Courrier
Faire suivre le message Ce matin, j’ai reçu un email qui, en résumé, me proposait de gagner des sommes d’argent, si je le faisais suivre à un grand nombre de personnes. Cela m’a rappelé un discours du Rabbi Roi Machia’h Chlita, dans lequel il racontait qu’une femme était venue le voir en lui disant qu’elle était apeurée parce qu’elle avait reçu une lettre dans laquelle on l’avertissait de toutes sortes de choses, si jamais elle refusait de faire suivre ce courrier à dix autres personnes. Bien entendu, le Rabbi lui a dit qu’elle ne devait pas s’effrayer et d’oublier au plus vite toute cette histoire et bien au contraire, de se concentrer sur son service de D.ieu. Puis le Rabbi dans ce même discours s’est posé la question. Alors qu’on sait bien par l’enseignement du Baal Chem Tov, que tout est dirigé par la main de D.ieu et que rien n’est dû au hasard. Comment pouvait-on utiliser une telle histoire pour le service de D.ieu ? La réponse est la suivante : De la même façon que l’on peut envoyer des lettres pour effrayer des gens, on peut envoyer des lettres pour réconforter ces mêmes personnes. Comment ? En leur annonçant la bonne nouvelle de la venue imminente du Machia’h, et comment traduire cela concrètement ? Le but de toute la création Dans le discours de la Paracha ‘Hayé Sarah 5752-1992, le Rabbi dit en substance : « Que peut-on tirer de l’envoi d’Eliezer (esclave d’Abraham) pour chercher une épouse pour Its’hak ? Qu’un homme peut en déléguer un autre pour l’organisation d’un mariage, c’est à dire comme la ‘Hassidout l’explique unir le « Mah » au « Ban » (l’unification de l’âme au corps) représenté par l’union de Its’hak et de Rivka. Le but de la création du monde est
de construire une résidence pour D.ieu ici-même, c’est aussi une union de la divinité dans la matière. Comment cela peut-il s’accomplir ? En déléguant tous les Juifs euxmêmes, pour annoncer la délivrance immédiate et complète autour d’eux. C’est exactement ce que D.ieu attend de nous, que l’on aille vers un autre Juif délégué par le Moché Rabbénou de notre génération, le chef de la génération. Et que nous leur annoncions que ce qu’il reste à faire aujourd’hui, c’est d’accueillir le roi Machia’h et de faire suivre cette bonne nouvelle autour de nous. Voilà, mon message est de vous demander de faire suivre ce message parmi vos proches, amis, connaissances par email, facebook, par tous les moyens que la technologie de cette époque messianique nous offre… et que chacun s’engage à le faire suivre à son tour au plus grand nombre de gens possible. Cela rapprochera sans aucun doutes notre délivrance à tous par l’intermédiaire de notre juste, notre roi, notre maître, le Rabbi de Loubavitch, le Machia’h. (Avraham A., simple lecteur)
www.viveleroi770.com Guéoula
Machia’h dans la presse Il est un adage bien connu de nos Rebbéim selon lequel, lorsque Machia’h viendra, tous les journaux en parleront. En fait, cela a été publié récemment dans les journaux de façon claire, et il faut espérer qu’ils continueront à le faire bien plus encore et alors «Voyez! notre juste Machia’h arrive! et sur-le-champ, nous dirons «Il est déjà arrivé!» Chabbat Nitsavim 5751 Une équipe de journalistes de la CNN enregistraient la distribution des dollars. Après un certain temps, le Rabbi Roi Machia’h Chlita se tourna vers eux, en leur donnant un dollar. Le Rabbi leur dit : « Ceci est pour la charité ». Un journaliste demanda : « Avezvous un message à transmettre au monde concernant la venue de Machia’h? » Le Rabbi répondit : «Cela a été imprimé dans la presse de tous les pays. Si vous voulez le répéter, faites-le en ces termes : Machia’h est prêt à se dévoiler maintenant. Il ne tient qu’à nous de faire une action supplémentaire dans les actes de charité et de générosité ». Le journaliste demanda : « Les hommes doivent donc faire des actes de charité et de générosité pour qu’il vienne? ». Le Rabbi répondit : «Au moins un peu plus qu’auparavant, et Machia’h viendra immédiatement!». (12 ‘Hechvan 5752) La participation de chacun et chacune Une femme vint voir le Rabbi et lui dit: « Rabbi, depuis des années on compte sur vous pour amener Machia’h. Que se passe t-il maintenant ? C’est une trop grande responsabilité pour nous. Nous voulons que vous ameniez Machia’h!» Le Rabbi répondit: « Si cela est impossible pour le Peuple Juif tout entier, comment cela serait-il possible pour moi? Je ne suis qu’une seule personne, et vous...» Le Rabbi se désigna du doigt et dit: « Si je suis un Rabbi, alors j’ai dit clairement que tout le Peuple Juif doit participer, y compris vous-même et cette personne (il montra du doigt les gens autour de lui) et cette personne aussi»... La femme répliqua: « Il n’empêche que l’on compte sur vous pour amener Machia’h ». Le Rabbi : « Si vous comptez sur moi en tant que Rabbi, alors vous avez déjà reçu une réponse claire. Cela doit se faire par vous (le Rabbi désigna à nouveau les gens autour de lui), et vous et vous»… 30 Nissan 5751-1992 Allumage des Bougies Chabbat Parachat Tissa
Jérusalem Entrée : 17h01 Sortie : 18h14
Récit
Bénédiction de guérison pour la bonne personne Comme de nombreux jeunes de son âge, Elicha Gabriel Pavlovsky a grandi à Dniepropetrovsk en Ukraine sans bien cerner le sens du Judaïsme, hormis le fait que sa famille et lui sont Juifs. Puis se développèrent les activités du mouvement ‘Habad dans cette ville par le biais des Chlou’him, les émissaires qui sentaient un mérite bien particulier à agir dans la ville où le Rabbi Roi Machia’h Chlita a passé son enfance. De nombreuses étincelles s’éveillèrent de ce fait et parmi elles, celle d’Elicha Gabriel. Pas-à-pas, le jeune homme cherchait le chemin du Judaïsme alors que certains signes le suivaient dès l’enfance afin de l’aiguiller sur la voie de la Torah et des Mitsvot. Dès le départ, lui fut annoncé le problème qu’il devrait surmonter ; sa relation avec une non-Juive qu’il envisageait d’épouser prochainement. « Un Juif ne se marie qu’avec une Juive », lui fut-il expliqué lors de cours sur le Judaïsme. On lui conta le courage de nombreux Juifs qui luttèrent pour préserver la chaîne de Judéité au fil des générations jusqu’à présent. Au début de son chemin, il lui semblait que l’on pouvait trouver à ce problème une solution avec grande facilité : « On lui fera subir un processus de conversion accéléré, et on se mariera dès qu’elle aura son certificat de Judéité », pensait-il inconscient de la problématique que pose ce genre de conversions. Cependant, lorsqu’il évoqua cette idée face à son amie « conversion-mariage ou séparation », celle-ci demanda un délais de réflexion. « J’ai une idée l’étonna soudain Elicha – nous pouvons écrire au Rabbi Roi Machia’h Chlita, ici et maintenant, et lui demander conseil sur ce que tu dois faire ». Il lui décrivit la puissance des Igueroth Kodech qu’il avait vu dans le cadre de ses études de ‘Hassidout. Puis ils s’installèrent et posèrent leur question sur papier, et introduisirent la lettre dans l’un des volumes des Igueroth Kodech. La réponse parlait d’une bénédiction de prompte guérison pour son épouse. Lors d’une réunion ‘hassidique, un Farbrengen qui eut lieu dernièrement, Elicha Gabriel raconta son histoire : « Je ne comprenais pas vraiment le sens, je me suis dit qu’il s’agissait peut-être d’une guérison spirituelle, donc une bénédiction pour le processus de conversion ». Mais très peu de temps après, la jeune fille décida de rompre le lien avec lui de manière surprenante.
Elle lui expliqua que lors d’un voyage de quelques jours avec sa mère, elle en arriva à la conclusion que toute cette relation n’évolue pas de manière positive et qu’elle devrait y mettre un terme… Les mois passèrent et Elicha Gabriel évoluait de mieux en mieux dans son Judaïsme. Son apparence avec le temps se dessinait comme celle d’un véritable ‘Hassid. L’un de ses amis lui proposa un parti, et cette fois-ci, tout se passa pour le mieux et un mariage fut le couronnement heureux de cette rencontre, le couple fonda sa maison sur les bases de la Torah et des Mitsvot. Quelques jours après le mariage, le jeune marié décida de passer à son ancienne demeure pour y prendre ses affaires, et parmi elles, une bonne pile de dizaines de lettres qui furent écrites au fil du temps au Rabbi Roi Machia’h Chlita. « Regarde – dit-il en montrant les lettres – voici l’exemple d’une des lettres que j’ai
écrite il y a quelques temps ». En disant cela, il en sortit une et c’était justement la lettre qu’il avait écrite à l’époque et la réponse qui y était jointe en photocopie contenait la bénédiction de prompte guérison pour son épouse. « Je lui ai raconté tout cette histoire et soudainement, elle me demanda de lui lire la date figurant sur la demande que j’avais écrite ». « Laisse-moi voir, s’il te plaît, la date qui figure sur ta lettre » demanda t-elle, puis elle murmura quelques mots : « Ce n’est pas possible… il parle de moi !…». «Imagine-toi, c’est exactement ce jour-là que ma vie fut sauvée ! J’ai été hospitalisée ce jour-là, j’étais entre la vie et le contraire de celle-ci, un jour que je n’oublierais jamais, j’ai été sauvée par un médecin Juif qui a trouvé pour moi un traitement révolutionnaire, très rare, qui m’a sauvé la vie… ». «Il y a bien un prophète en Israël !». Traduit de la Si’hat HaGuéoula