204 Chabbat Parachat Vayikra - Hebdomadaire édité par le Beit Machia’h de Arnona-Talpiot 058-4770055 - viveleroi770@gmail.com Bonnes Nouvelles Editorial
Nissan 5773 : Le mois de la Guéoula
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Les miracles du mois de Nissan sont déjà là, le mois de la Guéoula entre dans notre vie plein de vitalité nouvelle et plein d’un nouvel espoir pour cette année 5773 qui, gorgée de tous les mérites de toutes les générations précédentes, et de notre génération méritante qui progresse chaque jour de plus en plus sur la voie de la Torah et des Mitsvot, doit selon toutes les attentes nous apporter la délivrance finale de manière dévoilée et immédiate… Après un mois de Adar exceptionnel, plein de joie, de danses et de chants, nous entrons dans une nouvelle dimension pour laquelle nous avons besoin de toute notre attention et de toute notre concentration afin de percevoir les miracles et les prodiges qu’Hachem nous a promis tout d’abord parce que c’est le mois de Nissan qui débute, mais surtout parce que c’est la délivrance qui se fait jour de plus en plus. Le Dvar Mal’hout nous parle de ce jour extraordinaire de Roch ‘Hodech Nissan qui tombe Chabbat en nous faisant remarquer qu’il y a lors de cette occasion, à la synagogue, la sortie de trois Sifré Torah. L’un pour la Paracha Vaykra, le second pour la Parachat Ha’hodech, et le troisième pour Roch ‘Hodech. Et ce fait ne se produit qu’une fois en plusieurs années lors de Roch ‘Hodech Nissan et à cette occasion nous sortons trois Sifré Torah, et le Rabbi Roi Machia’h Chlita nous fait remarquer que nous ne sortons trois Sifré Torah qu’une fois par an, et ce pour la fête de Sim’hat Torah. Ce lien entre ces deux occasions nous montre l’importance de Roch ‘Hodech, jour pendant lequel la lune se renouvelle à l’image d’Israël qui se renouvellera totalement lors de la délivrance. Il nous montre l’importance de Chabbat Vayikra pendant lequel nous entamons un nouveau livre de la Torah. Mais surtout, il nous montre l’importance du mois de Nissan pendant lequel le Sanctuaire a été inauguré et D.ieu s’est dévoilé aux yeux de tout le Peuple, lors de Roch ‘Hodech Nissan. Puis a lieu le sacrifice de tous les princes, chefs des tribus d’Israël jusqu’au 12 Nissan. Puis, le 13 Nissan nous nous préparons à offrir le sacrifice de Pessa’h et enfin le 14 Nissan, dans l’après-midi, a lieu le Korban Pessa’h dans le Temple. Toute cette procédure est détaillée dans certains Siddourim et notamment dans le Siddour de ‘Habad. Et toute l’effervescence qui
tourne autour de ce sacrifice et de cette fête qui commence, augmente chez chacun le désir de voir le Beit HaMikdach descendre du ciel, s’installer à Jérusalem aux yeux de toutes les nations du monde et le Roi Machia’h orchestrer le service qui doit y prendre place. Dans le discours du 2 Nissan 5748-1988, le Rabbi Roi Machia’h Chlita prend comme base de départ la Hilloula du Rabbi Rachab, cinquième Rabbi de ‘Habad, afin de nous dessiner le rôle d’un Nassi, d’un dirigeant du Peuple Juif. Un Nassi est comme le coeur du peuple. Il insuffle une vitalité dans chacun des membres de cette nation car le coeur (à l’encontre du cerveau qui donne des ordres à chaque organe) répand de la vitalité dans tous les membres du corps de manière égale. Et donc le Nassi, le roi, qui inspire crainte et respect doit, certes, donner de la force à tout le peuple, mais d’un autre côté, celui-ci doit lui donner le pouvoir et la force de régner car il n’y a pas de roi sans peuple. C’est pour cela, qu’il
faut que chacun et tous ensemble, nous lui clamions la déclaration de : «Vive le roi!», car c’est grâce à elle qu’il peut régner sur Israël comme tous les rois de la maison de David. Et c’est pour cette raison que le Rabbi Roi Machia’h Chlita doit être accepté en tant que roi sur toute la maison d’Israel par la trois fois sainte déclaration : «Vive le Roi Machia’h !»... Par le mérite de tout le Peuple Juif de toutes les générations, par le mérite de notre génération qui est la génération de la Guéoula, nous demandons, nous exigeons d’Hachem, qu’Il accomplisse, qu’Il concrétise Sa promesse et qu’Il dévoile pour nous la délivrance véritable et complète et au même moment qu’ait lieu la résurrection et que nous voyons tous les Juifs de toutes les générations. Et nous nous écrierons tous en cœur, comme à l’époque du roi David, dans le bonheur sans mélange et la joie la plus pure : «Vive le Roi Machia’h Now Mamach !»…
www.viveleroi770.com L’Edit Royal - Dvar Mal’hout Résumé du discours de Chabbat Parachat Vayikra - Roch ‘Hodech Nissan 5751-1991 du Rabbi de Loubavitch Roi Machia’h Chlita
Un comportement tout à fait miraculeux Essayons de comprendre la finesse de la parole de nos Sages lorsqu’ils affirment : « Ce mois-ci est pour vous (la Mitsva de Roch Hodech, la néoménie – 1), c’est la première Mitsva ordonnée à Israël », une Mitsva et non une Torah (2). Il y a une différence essentielle entre la« Mitsva » et la « Torah ». La Torah est au-dessus du monde, alors que la Mitsva indique le comportement à adopter à l’intérieur du monde afin d’attacher (Mitsva vient du mot Tsavta, l’union) l’homme et le monde à D.ieu. Le comportement du Juif dans le monde par le biais de la première Mitsva est un comportement surnaturel, miraculeux, car la Mitsva est une action qui entre dans les critères du monde et implique une élévation car le mot « Nissi » (Elevé) vient de la racine « Ness » (Miracle) et signifie « élévation » au-dessus de notre nature, audessus de nos habitudes. Puis, sur le verset « Ce mois-ci est pour vous », nos Sages ont expliqué que : « Depuis qu’Hachem a choisi Yaacov et ses enfants, Il leur a fixé un Roch Hodech de Guéoula ». Et qu’est ce que ce niveau de Guéoula, de délivrance, nous apporte-il dans notre service de D.ieu ? Grâce à lui, on atteint une élévation totalement miraculeuse car de notre travail habituel, on passe à un travail d’un niveau élevé et miraculeux. Et la suite de notre travail sera à l’image du sacrifice de Pessa’h, qui vient du langage de « Pessi’ha », un bond, un saut audessus de toute mesure, de toute limite ; un comportement tout à fait miraculeux. Se projeter dans le futur « Et Il appela Moché, et D.ieu lui parla depuis la Tente d’assignation (3) », le Likoutei Torah sur notre Paracha explique que cet « Appel » est une influence et un éclairage céleste qui donne à Moché la force de se tenir et de s’élever jusqu’au niveau de la «Tente d’assignation» afin de pouvoir y accéder. Et cette application au niveau de chacun (puisque la Torah est éternelle et que
J’ôterai l’esprit d’impureté de la terre (9)». Et «Ils apporteront une Kapara (contrepartie) pour Moi parce que J’ai diminué la lune (10)» jusqu’à en atteindre le niveau de «Transformer ses fautes intentionnelles en mérites (11)» et la réparation pour s’accomplir «Et la lumière de la lune sera équivalente à celle du soleil (12)».
ces niveaux sont encore présents aujourd’hui) est qu’il existe une parcelle de Moché en chaque homme, le niveau de « Daat », qui permet l’unification entre le Or Ein Sof (béni soit-Il), la Lumière Infinie Divine et l’âme de l’homme ici-bas, afin de recréer ici et maintenant le niveau de « Ohel Moèd », de Tente du rendez-vous entre D.ieu et l’homme. Ceci, afin que la divinité réside et s’unisse à l’homme, même si le niveau du dévoilement de D.ieu appartient au futur, mais, si l’homme se concentre d’une manière particulièrement forte, alors il arrivera à se projeter à ce niveau dès maintenant.
recherche, qui aime les créatures et les rapproche de la Torah (6). Et c’est ce que nous apporte l’enseignement des enfants d’Aharon, la fusion totale de l’âme avec D.ieu, mais tout en restant une âme dans un corps sur terre.
La voie des enfants d’Aharon Et c’est ce que l’on peut constater au sujet de Roch Hodech Nissan (la section que l’on lit quand Roch Hodech Nissan tombe un Chabbat). C’est à ce moment-là que se passa le «Vayikra El Moché, Il appela Moché», lorsque «Un feu sortit de devant l’Eternel… et le peuple prit peur, et il se mit à prier… (4)», la résidence, puis l’apparition de la Présence divine, la Che’hina, après que Moché ait béni le peuple en disant : «Que la Présence divine réside dans l’œuvre de vos mains… (5)». A l’exemple des enfants d’Aharon, Nadav et Avihou, qui sont arrivés au niveau du «Kloth HaNefech», la fusion totale entre l’âme et D.ieu. Chaque Juif doit devenir un enfant, un disciple d’Aharon, qui aime la paix et la
Le mois de Nissan, mois de Guéoula, mois des miracles En ce qui concerne «Ce mois-ci est pour vous», il s’agit du Roch Hodech de la Guéoula, et parmi «les noms de tous les mois sont monté avec eux de Babylonie (7)», ce mois-ci a été nommé Nissan qui comporte deux «Noun» et qui fait allusion aux «Nisseï Nissim, miracles des Miracles» et qui relève de la chute de l’exil vers l’élévation suprême de la Délivrance, les «miracles des miracles» de la Guéoula. Et cette section s’achève par «Dans toutes vos demeures, vous mangerez des Matsot (8)» s’annule alors toute réalité de Hamets (levain) qui représente le mauvais penchant jusqu’à que dans «vos demeures», ne restent que des Matsot, comme il est écrit «Et
Le Carnet : Pour la réussite de ‘Hanna Bat Mercedès, Line Bat Mercedès, Michaël Ben Mercedès, Henri ‘Haïm Ben Julia, Mena’hem Mendel Israël Ben Gabriel, Noa Bat Menou’ha Ra’hel et Perla Bra’ha Bat Menou’ha Ra’hel pour la famille Liraz Touval, pour Gary Chlomo Ben Tserouya et David Ben Tserouya Pour la bonne santé de Mercedès Sarah Bat Fifine Réfoua immédiate Leilouï Nichmat de ‘Haïm Yeochoua Ben Choulamite, Norbert Avraham Ben Pnina Beckouche, Yossef Ben Solika, Meyer Benchoam, Fifine Bat Habiba, Julia et Rachel Pessa'h, ‘Haya Sim’ha Bat Avraham, Yossef Abitbol Ben Clara, ‘Hanna Bat Ra’hel, Ruth Sarah Isska Bat Gabi et Sarah Bat ‘Haya Dona
Se diriger vers Pessa’h L’on se doit de réviser les lois de Pessa’h, trente jours avant la fête, et étudier toutes ces lois pendant les deux Chabbat qui précèdent la fête. Et s’éveiller aux dons pour la fête, « Maot ‘Hittin », afin de permettre aux nécessiteux de passer de bonnes fêtes, et ceci doit être accompli de la manière la plus miraculeuse, en sortant de sa nature et de son habitude. C’est de cela dont on parle lorsque nous mentionnons un comportement miraculeux. Et l’on doit se poser la question : « Est-ce que ceci est digne de moi ? » jusqu’à faire un compte avec soi-même, doit-on se limiter au Maasser, la dîme, ou alors, doit-on donner le ‘Homech, le uncinquième ? Lorsque l’on rajoutera à son habitude, de même, D.ieu rajoutera de sa bénédiction jusqu’à nous enrichir de la manière la plus large. L’on peut donc, dès à présent rajouter au Masser, au ‘Homech jusqu’à dépasser toutes les limites (13)… Et grâce à la Tseddaka, «Son cerveau et son cœur seront purifiés mille fois plus (14)». L’exemple de Na’hchon A partir de Roch Hodech Nissan, nous lisons le sacrifice des princes d’Israël. Le premier sacrifice, lors de Roch Hodech Nissan est
www.viveleroi770.com celui de Na’hchon Ben Aminadav, prince de la tribu de Yehuda. Or, n’est pas mentionnée dans cette section l’expression «Prince des fils de Yehuda», mais «Na’hchon Ben Aminadav, de la tribu de Yehuda (15)». Pourquoi? Parce que la principale qualité de Na’hchon n’était pas celle d’être un prince mais celle d’être celui qui donne sa vie pour le Peuple Juif (lorsqu’on se souvient qu’il s’est jeté dans la mer pour donner l’exemple à tous qu’il fallait avoir foi en les paroles de Moché – Ndt). C’est ce que l’on appelle : « De tous tes moyens », au-dessus de toute limite, de toute mesure, c’est cela, le « comportement miraculeux » et c’est ce
que l’on attend de chaque Juif, de suivre l’exemple de «Na’hchon Ben Aminadav», Nadav signifie « généreux » . La valeur de La Tseddaka «Grande est la Tseddaka qui rapproche la Guéoula, la délivrance (16)», car elle a la propriété d’annuler tous les sujets indésirables, comme celle d’annuler l’exil, la Galout, jusqu’à la transformer en Guéoula. Et que soit «La Volonté», que la bonne décision prise par chacun ce Chabbat, de rajouter en tout ce qui concerne le travail, et plus particulièrement, en ce qui concerne la fête de Pessa’h, de réviser les lois de Pessa’h, de donner les
besoins de la fête à tous les nécessiteux en adoptant un comportement surnaturel, miraculeux. Tout ceci va activer, va dépêcher le comportement surnaturel et miraculeux de D.ieu Lui-même, qui va donner la récompense et le salaire de tout cela, à commencer par le miracle de la Guéoula, la délivrance véritable et complète qui nous permettra d’accomplir de la manière la plus parfaite, toutes les lois de Pessa’h. A commencer par le sacrifice de Pessa’h que nous ferons le 14 Nissan et que nous consommerons la veille du 15 Nissan, pendant la nuit, de manière accoudée. Tous seront accoudés à la table de leur Père, le Roi, Roi des rois, le Saint béni
soit-Il dans la capitale, Jérusalem, ville Sainte, dans le palais du Roi, le troisième Temple. Et ainsi, le 14 Nissan, nous serons tous, tous les enfants d’Israël de toutes les générations, dans le troisième Temple, heureux et joyeux de consommer les sacrifices, les Pessa’him, et « Nous Te remercierons par un chant nouveau, de Ta délivrance, parce que Tu as délivré nos âmes, béni sois-Tu Hachem, qui nous a sauvé (17)». Notes 1/ Bo 12.2 - 2/ Rachi sur le premier verset de Bérechit - 3/ Vayikra 1.1 - 4/ Chemini 9.24 - 5/ Rachi - 6/ Avoth 1-12 - 7/ Yerouchalmi Roch Hachana - 8/ Bo 12.20 - 9/ Zacharie 13.2 - 10/ Houline 60.2 - 11/ Yoma 86.2 - 12/ Isaïe 30.26 13/ Tanya, Iguereth HaTechouva Ch.3 - 14/ Torah Or - 15/ Nasso 7.12 - 16/ Baba Batra 10a - 17/ Haggada de Pessa’h (dans Pessa’him)
Humour
Pessa’h : Y a t-il bien une délivrance après cet esclavage ?! Ca y est, l’heure approche, nous voguons littéralement vers le temps de notre Delivrance…mais sans vraiment savoir pourquoi, la plupart des femmes que l’on rencontre en cette période, partagent cette impression pourtant très contradictoire, que plus le temps se rétrécit, reliant Pourim (et ses gâteaux, ses bonbons collants, etc.) à Pessa’h, plus elles ont la conviction qu’on les emmène en esclavage… Que se passe-t-il? N’est-ce pas ici la période la plus emplie de promesses, d’horizons nouveaux, de la mer qui s’ouvre en deux? Non, pas du tout! C’est le moment de transformer nos enfants en citrouilles des qu’ils commettent l’irréparable erreur d’entrer dans leur chambre les mains pleines de ‘crakers’, c’est celui ou nous nous transformons nous, mais là c’est bien réel, en guerrières du ménage, en soldates de la propreté, bref, c’est le genre de moment ou nous sommes follement aimées par notre entourage. Chaque soir, le mari passe sa tête discrètement dans l’entrebâillement de la porte avant d’entrer, il voudrait bien se faufiler l’air de rien dans sa chambre directement, l’estomac qui gargouille, et la peur au ventre, mais déjà il se fait attraper… « Attention !!! enlèeeves tes chaussures, y a des miettes, et le manteau ! ». Charmantes scènes…. Les enfants, ces merveilleux présents de l’existence, ces espoirs de la vie, deviennent soit apathiques, soit spécialement agités, selon le degré de paranoïa antiHamets de la maison… Tout cela est magnifique! Sans vouloir absolument tomber dans toutes sortes de descriptions absolument vécues, il faut tout de même savoir que se divisent ici toutes sortes de catégories de femmes, et c’est la que l’on constate que chaque être humain porte en lui des forces bien diverses. Les categories de femmes sont les suivantes, on les distingue bien précisément durant cette période préSeder. Il y a les super rigoureuses, option ultra rapides, qui ont déjà commencé à nettoyer trois pièces deux semaines avant Pourim et qui ont fait rentrer Pessah huit jours avant la fête (elles sont fortes…nous pouvons aisément les imaginer, sortant d’Egypte, déjà prêtes avant tout le monde, disant a Myriam la prophétesse « alors, on y va oui ? »). Il y a les angoissées : elles bougent pas, elles avancent pas, mais disent « c’est trop dur, comment j’vais m’en sortir ?! » Elles vont s’en sortir, ne vous inquiétez pas. Il y a les sûres d’elles: le ménage? Aucun problème,
on peut le faire trois jours avant la fête, tchic tchac, Pessah c’est pas la poussière, c’est juste les miettes… (il faudra informer le reste des femmes juives, qui mettent tout dans le même sac, le pain, les miettes, la poussière du plafond, tout…) Il y a une catégorie à part : les très zeeeen… ce sont celles qui partent à l’hôtel, ou bien chez leur mère, ou bien elles ont commandé trois femmes de ménage les chanceuses ; et tous les enfants participent et le mari aussi (c’est ça le miracle véritable non?) Et puis, toutes affairées que l’on est dans cette agitation, nous rencontrons chacune une amie au supermarché, qui nous demande, les yeux hagards et légèrement tremblante: « Alors….? » « Alors quoi ? » « Ben...alors, ou tu en es, toi? ». La question est inévitable, et la réponse décisive. Lorsqu’on vous la pose, vous préférez répondre subitement a votre téléphone portable (que vous bénissez de sonner juste à ce moment). Mais Pessah ce n’est pas uniquement le ménage, ce sont toutes les dépenses frénétiques qui l’entourent et qui sont dignes d’être narrées. A peine sortis de Pourim et ses concours de Michloa’h Manot, (à qui mieux-mieux) que l’on pense à refaire toute la garde robe des enfants, de la mère (incontournable), des tissus, des nappes, et bien entendu, la nourriture… à chacune selon la coutume de la maisonnée, c’est chez chaque famille la folie des grandeurs. Vingt kilos de pommes de terres,
trente kilos de bananes, dix paquets de viandes de chaque numéro, tous les poissons fraichement sortis de la mer, vingt briques de lait, trente plaquettes d’œufs, nous jetons aussi, pétries d’espoir, un petit regard en coin vers le nouveau robot Kenwood, qui vrombit à l’idée de se retrouver dans notre cuisine extraterrestre (la faute à cet aluminium…). Cette foisci, et pour la première fois depuis le début des préparatifs, vous jetez un regard doux à votre époux…. Comme on dit bien souvent, D.ieu est Grand ! Et de Sa main pleine et large, Il nous bénira en tout ce que nous entreprendrons. Et nous entreprenons à outrance ! Entre nous, si les enfants d’Israël avaient pris tout cela avec eux, dans le désert, on se serait bien vite fait rattraper par Pharaon et ses troupes ! Enfin… Tout ce que nous achetons (le robot Kenwood donc) et emportons dans nos maisons nous ravit le cœur, nous réjouit l’esprit, c’est cela l’essentiel…! Enfin arrivées au Séder, nous regrettons de ne pas avoir pris soin d’écouter les conseils de nos Sages (car bien sur, tout ce ménage enragé et ces courses incessantes n’auraient pas values grand chose si nous ne les avions pas agrémentées de cours de Torah sur les lois Pessah, histoire de se reposer le corps et l’âme…) et de suivre leur sagesse, nous préconisant de savoir aller a l’essentiel, d’être positives (!) et reposées (!?), calmes et heureuses (!!!), et d’envisager la fête de la seule manière qu’elle doit être… familiale et libératrice, génératrice de modestie intérieure et d’espoirs messianiques… Au lieu de cela, vous vous pincez les lèvres pour ne pas pleurer de fatigue et de nerfs et tenir jusqu’à la dernière coupe, mais au fond de vous, vous vous dites, en voyant toute la famille réunie, et cette table remplie de miettes (de Matsot, pas de panique !) et de merveilleux mets, que tout cela valait vraiment la peine. Et maintenant, sortons d’Egypte ! C’est grâce au mérite des femmes vertueuses tout cela et rien que par cette idée, vous vous sentez parées de tous les plus beaux bijoux, qu’ils soient matériels ou bien hautement spirituels… Pessa’h Cacher et Samea’h ! ‘Hanna Halimi
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Vive le Roi ! On trouve deux idées opposées dans le rapport entre le peuple et le roi. D’une part le Roi doit être séparé du peuple, qui est tenu de le craindre. Mais d’autre part, une grande proximité existe entre eux, à l’image du cœur qui irrigue tous les membres du corps. Bien plus, l’existence du Roi dépend du peuple, car, disent nos sages «il n’y a pas de roi sans peuple». (Il est clair qu’un home ne peut régner sur sa famille). Lors de son couronnement, le peuple crie «Vive le Roi!» et lui apporte ainsi la vie.
C’est en l’occurrence soixante huit ans, « Haïm, du règne du Rabbi et le peuple peut alors ajouter de la vie au Roi. En criant «vive le roi», celui-ci signifie qu’est déjà venue le moment de réaliser la promesse selon laquelle «ils se réveilleront et se réjouiront ceux qui gisent sous terre», en particulier le Rabbi précédent et David le roi Machia’h. C’est pour cela qu’il faut crier «Ad Mataï» et rapprocher effectivement la délivrance, de sorte que l’on puisse désigner du doigt le Machia’h qui rassemblera les exilés. C’est en criant «vive le roi» que l’on fera venir le Machia’h. Machia’h est lié à chaque Juif et chacun peut donc crier «vive le roi», possède en lui une parcelle du Machia’h, de la Ye’hida générale de tout Israël. Il est donc encore plus clair qu’ «il n’est pas de roi sans peuple» s’applique également au Machia’h. Chaque Juif doit, pour l’obtenir, dévoiler la Ye’hida qu’il porte en lui. (Extrait du discours du 2 Nissan 5748-1988) Allumage des Bougies Chabbat Parachat Vayikra
Jérusalem Entrée : 17h11 Sortie : 18h24
Récit
Le dollar avait été donné vingt ans à l’avance Quand le Rav Nir Gavriel, Chalia’h, représentant du Rabbi Roi Machia’h Chlita, dans le quartier Florentine de Tel-Aviv, se dirigea vers sa synagogue ce jeudi-là, il remarqua sur son téléphone portable qu’il avait reçu plusieurs appels en absence, provenant du même numéro inconnu. Il avait un programme chargé ce jourlà et allait mettre son téléphone sur silencieux pour ne répondre qu’après la prière, mais celui-ci sonna encore, toujours le même numéro inconnu. Il décida de répondre : le jeune homme, à l’autre bout du fil, semblait désespéré. Il avait obtenu le numéro de Rav Nir d’un ami et il attendait devant la porte, encore close, du Beth ‘Habad, l’arrivée du Rav. Celui-ci pressa le pas et arriva quelques instants plus tard pour trouver un jeune homme presque en pleurs. Il se présenta, invita le visiteur à entrer à l’intérieur et l’écouta : ce jeune homme s’était marié quelques semaines plus tôt et maintenant son épouse devait subir une grave opération. Elle s’était plainte de maux de gorge mais les médecins avaient diagnostiqué… une tumeur maligne ! Ils avaient accepté de repousser l’opération pour un mois après le mariage mais le délai était maintenant expiré. Attendre plus longtemps pourrait être fatal. L’opération était prévue pour le lundi suivant. Que fait un Juif quand il entend une histoire aussi poignante ? Rav Nir offrit ses vœux de bon rétablissement, reprit le numéro de téléphone du jeune homme, lui prodigua conseils, réconfort et encouragement, l’assura qu’il prierait pour lui et enverrait un fax chez le Rabbi, à New York. Mais il avait le cœur lourd… « Oui, certainement s’écria-t-il à ce moment. Le Rabbi va vous aider ! » Rav Nir pria avec encore davantage de concentration, puis entreprit sa « tournée » habituelle. Tout autour du Beth ‘Habad, se trouvaient une cinquantaine de magasins dans lesquels il entrait chaque matin pour demander si on n’avait pas besoin de lui pour un quelconque sujet religieux. Mais ce matinlà, il remarqua qu’un nouveau magasin avait ouvert. Il entra, se présenta au propriétaire, une dame d’une cinquantaine d’années et demanda s’il pouvait lui être utile. La femme sourit et affirma qu’elle était heureuse de faire la connaissance de l’émissaire du Rabbi, de plus le jour de l’ouverture. Et elle raconta qu’elle avait connu le Rabbi à New York vingt ans plus tôt. A l’époque, elle était encore célibataire. Elle avait trente ans et ne parvenait pas à trouver celui qu’il fallait. « Par hasard », elle rencontra alors un ‘Hassid de Loubavitch qui lui suggéra de se présenter le dimanche matin au 770 Eastern Parkway: là le Rabbi distribuait à chacun un dollar à remettre à la Tsedaka (charité) et nombreux
Le Rav Nir Gavriel prend la parole lors d’un rassemblement
étaient ceux qui profitaient de l’occasion pour demander conseils et bénédictions. Le dimanche suivant, elle se rendit donc à Brooklyn, dans le quartier de Crown Heights et fit la queue pendant plusieurs heures. Mais à sa grande surprise, quand elle arriva devant le Rabbi et lui demanda sa bénédiction afin de trouver enfin un mari, le Rabbi lui tendit un dollar en lui recommandant de le donner à quelqu’un qui en aurait besoin et il la bénit en lui souhaitant… un prompt rétablissement et une bonne santé ! Interloquée, elle n’eut pas le temps de protester qu’on la poussait déjà vers la sortie. Elle était persuadée que le Rabbi n’avait pas entendu sa requête : tout ce qu’elle demandait, c’était un mari ! Alors elle décida de retourner le dimanche suivant : cette fois-ci, elle parla d’une voix très forte mais, à sa grande surprise, le Rabbi lui recommanda à nouveau de donner le dollar à celui qui en aurait besoin et lui souhaita un prompt rétablissement ! Un mois plus tard, elle comprit la raison de cette étrange bénédiction. Elle se réveilla un matin avec une douleur au cou. Après plusieurs mois de douleurs de plus en plus pénibles, elle se rendit chez le médecin qui effectua analyses et prélèvements pour établir le diagnostic tant redouté : une tumeur maligne qui devait être retirée. Quand elle entra dans le bloc opératoire quelques jours plus tard, elle prit avec elle le dollar du Rabbi, son seul espoir. Mais apparemment, cela ne lui fut d’aucune aide ! Son cœur cessa de
battre en plein milieu de l’opération et, bien que les médecins réussirent à le faire repartir, ils durent arrêter l’opération en toute hâte et recoudre la plaie alors qu’ils n’avaient enlevé que la moitié de la tumeur. Ils demandèrent même à sa famille de ne pas lui raconter la vérité afin que ses « dernières semaines » se passent dans une ambiance positive. Mais miraculeusement, quand elle retourna à l’hôpital pour vérifier les résultats de l’opération, la tumeur maligne était devenue bénine. La patiente s’était complètement et rapidement rétablie, conformément à la bénédiction du Rabbi Roi Machia’h Chlita. De plus, elle rencontra celui qui devint son mari peu de temps après. « C’est une histoire exemplaire, s’extasia Rav Nir. Mais, au fait, possédezvous encore le dollar que le Rabbi vous avait remis ? » Oui, elle l’avait encore. Rav Nir lui expliqua alors que, le matin même, un jeune homme était venu le voir pour sa jeune épouse diagnostiquée justement avec le même problème. Ravie de pouvoir enfin accomplir la mission que le Rabbi Roi Machia’h Chlita lui avait confiée tant d’années auparavant, la dame demanda à Rav Nir de garder le magasin pendant qu’elle se rendrait chez elle pour lui apporter le précieux dollar. Effectivement, une demi-heure plus tard, Rav Nir pouvait déjà téléphoner au jeune homme qui se précipita pour venir chercher le dollar qu’il promit de rendre dès que possible. La jeune mariée prit avec elle le dollar durant l’opération, qui réussit mais, de plus, quand on examina la tumeur prélevée, celle-ci s’avéra mystérieusement inoffensive… La guérison de la jeune femme fut célébrée avec faste par un grand Kiddouch dans le Beth ‘Habad du quartier de Florentine à Tel Aviv.