Newsletter n°205

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205 Chabbat Parachat Tsav - Chabbat HaGadol - Spécial 11 Nissan 5773 - Hebdomadaire édité par le Beit Machia’h de Arnona-Talpiot 058-4770055 - viveleroi770@gmail.com Bonnes Nouvelles Editorial

11 Nissan 5773 : La délivrance finale... Photo de la semaine

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Il est écrit dans le psaume 2 au verset 7 : «L’Eternel m’a dit : Tu es mon fils, c’est aujourd’hui que Je t’ai enfanté». Ceci, selon le Ari Zal est relié au jour du dévoilement du Roi Machia’h… la seconde fois : « En ce jour, au moment de la rédemption, son âme viendra et sera transmise à cet homme juste, il méritera d’être le libérateur… Alors s’accomplira le verset : « C’est aujourd’hui que Je t’ai enfanté », qui porte sur cette partie de l’âme (la Nechama) qui sortira du Gan Eden ce jour-là (Arba Meot Chekel Kessef 68) ». Or dans les mots : « Je t’ai enfanté aujourd’hui », le mot « Ani, Je » porte en lui les initiales de : « Youd Alef Nissan, le 11 Nissan »…

Beit Machia’h Arnona Cours de Tanya et Dvar Mal’hout et Ala’hot le mardi soir à 20h15 - 19/5 rue Chalom Yehuda - Vente de ‘Hametz 058-4770055 Beit Machia’h Har ‘Homa 34, rue Rav Its’hak Nissim Rav Shlomo Yossef Tsion Vente de ‘Hametz 050-4147725 Minyane ‘Habad à Baka le Chabbat à 10h30 suivi d’un Farbrengen 1, rue Dan à Baka synagogue «Tefila LeDavid» 058-4770055 Katamon : Beit ‘Habad francophone de Katamon Rav Avraham ‘Haviv Vente de ‘Hametz 054-4866072 Guilo : Beit ‘Habad francophone de Guilo Rav Its’hak ‘Haviv - Vente de ‘Hametz 054-4833764 Sortie du recueil des Dvar Mal’hout en français Pour nous aider à la publication télephoner au 08-6717466 ou 054-9204594 - POB 246 Kyriat Mala’hie Rav Mena’hem Volica Le Beit Machia’h de Arnona Talpiot organise un Seder pour célibataires Inscription au

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Dans le discours de bénédiction du 11 Nissan 5751-1991, le Rabbi Roi Machia’h Chlita nous montre le niveau vers lequel il veut nous faire monter. Il nous dit que chaque Juif est un Chalia’h, un émissaire du Saint béni soit-Il, et lorsqu’il utilise pleinement les dix forces qui lui sont attribuées pour accomplir son travail dans ce monde, il devient alors lui-même le Machia’h ! Il veut faire de nous non pas de simples ‘hassidim, il veut faire de nous « le Rabbi luimême » au niveau où il se trouve actuellement, c’est à dire « le Machia’h » ! Le potentiel de ce jour n’est plus à démontrer. Dans des dizaines de discours, le Rabbi Roi Machia’h Chlita l’a pointé du doigt et nous a donné la clé de la Guéoula en nous disant clairement comment se comporter pour dévoiler ce potentiel. Chacun, jusqu’à présent a agit au mieux de ses forces pour faire ce que nous pouvons pour dévoiler la Guéoula concrètement. Mais ce que nous demande le Mele’h, le Roi en vue de son anniversaire n’a rien à voir avec ce qui était déjà auparavant. Chacun en ce jour, doit prendre une décision qui va transformer sa

vie et celle de tout son entourage, tout en restant dans le domaine du réalisable « Lumière de Tohou dans des réceptacles de Tikoun », afin de pousser sur le bouton rouge du grand dévoilement. Chaque Juif, chaque Juive en a la force, c’est cela devenir soi-même « le Machia’h ». Il est hors de question que nous passions le Seder de Pessa’h 5773 ailleurs que dans le Troisième Temple, à la Table du Rabbi, le Roi Machia’h qui nous a délivré à tous et qui n’attend que notre propre dévoilement. Puisque nous sommes une parcelle de D.ieu, nous en avons la force, nous avons la force de décider de sortir une bonne fois pour toutes, la clé de la porte de sortie, c’est « la bonne décision », celle par exemple de parler dans nos cours de la Pureté familiale, d’inviter des jeunes un peu perdus à notre table de Chabbat, celle de donner un cours en vidéo sur internet, celle d’organiser une soirée pour le Siyoum HaRambam et de parler d’étudier le Rambam, etc. Toute initiative est bonne et pèse de tout son poids sur la balance de la Guéoula…

Le niveau du 11 est le niveau de Keter, la couronne, or la femme représente la « couronne de son mari », l’importance du travail des femmes dans notre génération n’est plus à prouver. Alors malgré le ménage de Pessa’h, cette année, que chacune prenne sur elle d’aider une mère de famille, une femme, une jeune fille Juive à progresser dans la Torah et dans l’accomplissement des Mitsvot, au moins d’une Mitsva, un Précepte de notre Torah, allumer les bougies du Chabbat, des jours de fête. Il n’est pas pensable que nous soyons à Pessa’h cette année attablés bien confortablement dans nos maisons. Nous devons lutter un peu plus cette fois-ci pour sortir définitivement de toute forme d’Egypte. Nous devons décider !!! Cette année à Jérusalem, cette année dans le Troisième Temple, cette année avec tout le Peuple Juif dans son ensemble, cette année Pessa’h sera célébré à la Table du Saint béni soit-Il !!! « Vive le Roi Machia’h, immédiatement, Mamach ! ».


www.viveleroi770.com L’Edit Royal - Dvar Mal’hout Résumé du discours de Chabbat Parachat Tsav - Chabbat HaGadol 5751-1991 du Rabbi de Loubavitch Roi Machia’h Chlita

La prière de Moché, l’homme-D.ieu Le mois de Nissan s’appelle le «Mois de la Guéoula (1)» en raison de son point central, la fête de Pessa’h, le «Temps de notre liberté (2)» et ceci est souligné plus précisément pendant le Chabbat qui précède Pessa’h. Le nom « Nissan » vient du mot «Ness, le miracle» et plus encore, «Nissan» (qui comporte deux «Noun») fait allusion aux « Nissei Nissim, les miracles des miracles (4) », les miracles et les merveilles que le Saint béni soit-Il a fait aux enfants d’Israël pendant ce mois lorsqu’Il les fit sortir d’Egypte. Ce qui stigmatise le comportement miraculeux de ce mois-ci. Les « Nissei Nissim », sont encore plus présents pendant le Chabbat qui précède et bénit la fête de Pessa’h. Ce Chabbat se nomme Chabbat HaGadol, le « grand Chabbat » car en ce Chabbat a été effectué un grand miracle (7) : « Et Il frappa l’Egypte par ses premiers-nés (8) » (comme l’explique l’Admour Hazaken dans son Choul’hane Aroukh), « Et l’on a fixé le souvenir de ce miracle pendant ce Chabbat et on le nomma : Chabbat HaGadol ». Et de plus, « C’est pendant Chabbat HaGadol qu’intervint l’amorce de la délivrance et des miracles (10) », et c’est pour cette raison que nous lisons pendant ce Chabbat « Avadim Haïnou, la majeure partie de la Haggada (11) ».

dernier exil, comme il a été dit à son propos : « Comme aux jours de ta sortie d’Egypte, Je te montrerai des merveilles », et toute délivrance intervient par la force de Moché.

Le premier et le dernier Un autre point important de la délivrance d’Egypte dans la Torah, est que cette délivrance eut lieu par l’intermédiaire de Moché Rabbeinou, le sauveur d’Israël. Et la Torah relate longuement la manière dont le Saint béni soit-Il a choisi Moché précisément pour être le sauveur d’Israël. Jusqu’au moment où Moché a demandé à D.ieu : « Envoie celui qui est dans Ta main (12) », or D.ieu n’accéda point à la prière de Moché car Il voulait que Moché soit l’envoyé de D.ieu pour sauver les enfants d’Israël et non pas un autre. De cela on comprend la profonde appartenance de Moché avec la délivrance, car lui seul possède la puissance de sauver les enfants d’Israël. Et comme le disent nos Sages : « Il est le premier sauveur et le dernier sauveur (13) ». Moché est appelé : le dernier sauveur, même en ce qui concerne la délivrance véritable et complète de ce

L’homme-D.ieu Et l’on peut comprendre pourquoi Moché est le premier et dernier sauveur d’Israël. Puisqu’il est du niveau de «Tefila LeMoché Ich HaElokim, prière de Moché, l’homme-D.ieu (14)», il possède le pouvoir d’entraîner la délivrance par le dévoilement de la force du « Sans-limite » dans le monde et ainsi, de délivrer les enfants d’Israël de toutes les limites et frontières, même celles de l’écorce d’impureté et d’idolâtrie de l’Egypte. Et par cette puissance, d’accomplir, non des miracles qui se revêtent dans la nature, mais surtout, des miracles qui transcendent totalement les voies de la nature jusqu’à en arriver à des Niflaot, des merveilles. Et ce sera une délivrance qui ne précède plus aucun exil, du niveau où le monde entier sera une habitation pour Lui, qu’Il soit béni, une demeure fixe et éternelle.

dans le Psaume Tsaddik, 90, « Prière de Moché, l’homme-D.ieu », car Moché donne de la force à chaque Juif par le canal du niveau de « Moché » qu’il possède en lui et qui dévoilera en luimême, le Tsaddik qui est en lui « Et tout ton peuple est constitué de Tsaddikim, justes (16) » relié à « L’Eternel est juste en toutes Ses voies (17) ». Un cadeau pour le 11 Nissan Et on peut exploiter un autre événement pour renforcer tout ceci : Par Providence divine, est sortie la décision n°104 dont la valeur numérique est « Tsadé (orthographe différente de la lettre Tsaddik, Ndt) » de la maison des députés de ce pays (fondés de pouvoir du pays tout entier) fixé à l’occasion du onzième jour de ce mois de Nissan de cette année, comme le « Jour de l’Education » en ce qui concerne ce pays et tous les pays et citoyens du monde. Des prophéties et des miracles Il y a, en conclusion de tout ce qui a été dit, un enseignement pour chaque Juif qui l’aidera dans son travail personnel. Alors que nous sommes dans l’année où « Areinou Niflaoth, Tu nous montreras des merveilles », et plus particulièrement dans le mois de Nissan, dans la semaine de la fête de Pessa’h, temps de notre liberté, et à la lumière des évènements et des derniers miracles que nous avons vécu, dévoilés aux yeux de chair et aux yeux de tous les peuples (la guerre du Golfe qui prit fin quelques semaines auparavant – Ndt). Ceci doit éveiller encore plus chez chaque Juif, la volonté et la force de faire son travail de manière miraculeuse, jusqu’à en arriver aux « miracles des miracles », cela ne suffit pas qu’il s’élève de sa situation qui, jusqu’à présent était d’étudier la Torah et d’accomplir les Mitsvot à la perfection, mais il doit s’élever dans ces domaines de niveau en niveau, jusqu’à ce qu’il en arrive au « Grand Miracle », véritable relié à « Grand est l’Eternel et digne de nombreuses louanges (15) ». Et il y a, dans tout cela, un extraordinaire encouragement que l’on peut trouver

Le Carnet : Pour la réussite de ‘Hanna Bat Mercedès, Line Bat Mercedès, Michaël Ben Mercedès, Henri ‘Haïm Ben Julia, Mena’hem Mendel Israël Ben Gabriel, Noa Bat Menou’ha Ra’hel et Perla Bra’ha Bat Menou’ha Ra’hel pour la famille Liraz Touval, pour Gary Chlomo Ben Tserouya et David Ben Tserouya Pour la bonne santé de Mercedès Sarah Bat Fifine Réfoua immédiate Leilouï Nichmat de ‘Haïm Yeochoua Ben Choulamite, Norbert Avraham Ben Pnina Beckouche, Yossef Ben Solika, Meyer Benchoam, Fifine Bat Habiba, Julia et Rachel Pessa'h, ‘Haya Sim’ha Bat Avraham, Yossef Abitbol Ben Clara, ‘Hanna Bat Ra’hel, Ruth Sarah Isska Bat Gabi et Sarah Bat ‘Haya Dona

La Tseddaka dans la largesse Et en ce qui concerne notre période (18) : Il s’agit de fournir tous les besoins de la fête à tous ceux qui en ont besoin, les ingrédients du Séder (les Matsot, les quatre coupes de vin etc.) et les besoins de Yom Tov (des habits de fête et les aliments de la fête), et tout ce qui s’en suit. Et ceux qui organisent un Seder public, et qui ne veulent pas organiser le deuxième Seder par manque de moyens, doivent séparer les dépenses en deux parties et recevront la bénédiction d’Hachem afin que finalement, les deux Seder se passent dans la largesse. Et que soit Sa Volonté, que s’accomplisse déjà la prière de Moché en chacun à la perfection, de la manière la plus immédiate Mamach, et le principal, dans le troisième Temple. Notes 1/ Chemot Rabba Ch.15-11 - 2/ Prière et Kiddouch de la fête de Pessa’h, voir Likoutei Si’hot vol.11 p.71 - 3/ Midrach Leka’h Tov sur Bo 12.2 : Nissan dans lequel ont eu lieu des miracles pour Israël - 4/ Bra’hot 57a, Rachi, ‘Hidouchei Haggadot du Maarcha - 5/ Zohar II 63b, 88a - 6/ Voir Si’hat Bo et Itvaadout qui suit 5744 - 7/ Chabbat 87b, Tossefot – Tour et Choul’han Arou’h Admour Hazaken, lois de Pessa’h - 8/ Tehilim 136.10, Midrach Tehilim, Rachi et Metsoudat David au même endroit - 9/ Au même endroit, Tossefot, et le Tour expliquent ce miracle. Voir Likoutei Si’hot vol 12 p.33 et notes - 10/ Choul’han Arou’h Admour Hazaken par.2 - 11/ Idem du Ramo au par.1 - 12/ Chemot 13 - 13/ Zohar I 253a, Chaar Hapsoukim Vaye’hi, Torah Or, début Michpatim, Likoutei Si’hot vol.11 p.8 etc. - 14/ Ps.90.1 - 15/ Ps.48.2 - 16/ Isaïe 60.21 - 17/ Ps.145.17 - 18/ Guittin 10b


www.viveleroi770.com Psak Din

La Décision rabbinique qui changea la face du monde Le Rabbi de Loubavitch, dans son allocution du shabbat choftim 5751 (1991) a fixé en tant que loi pratique, qu’il se trouve dans notre génération un prophète et que l’on est tenu de lui obéir, comme le Rambam en décide, dans les « lois sur les fondements de la Torah » au chapitre 7. Le Rabbi s’exprime ainsi : « … il faut publier auprès de toutes les personnes de la génération que nous avons le privilège que D.ieu ait nommé un être humain, qui par lui-même est incomparablement plus élevé que tout homme de la génération, pour qu’il soit « ton juge », « ton conseiller », et le prophète de la génération, pour qu’il donne des directives et des conseils au sujet du service de tous les enfants d’Israël… Jusqu’à (émettre) la prophétie principale, celle disant «la Délivrance est pour tout de suite », et immédiatement « le voici (Machia’h) qui vient ». Dans son allocution du Chabbath Vayéra 5752 (1991), le Rabbi dit encore : « …à notre époque, tous les obstacles et empêchements ont disparu… Et par conséquent, il y a (non seulement la réalité existentielle du Machia’h, le Roi Messie, mais) également la révélation du Machia’h. Actuellement, il ne faut plus qu’accueillir Machia’h Tsidekénou sur un plan concret ».

Dans son allocution du Chabbat Michpatim 5752 (1992), le Rabbi déclare « …de même (y a-t-il) le verdict rabbinique émanant de décisionnaires dans le peuple d’Israël (disant) que le temps de la délivrance est arrivé, que « (s’il) se lève un roi de la dynastie de David etc., il y a présomption qu’il est Machia’h » (et le Rabbi ajouta à ce verdict rabbinique les mots suivant) : …jusqu’à la situation où « celui-ci est le Machia’h avec certitude ». Dans cette allocution, le Rabbi sous-entendu de manière on ne peut plus claire le fait qu’il est le Roi Messie. C’est pourquoi nous fixons ici en décision rabbinique légale, selon la loi de notre sainte Torah. Basé sur la loi pratique se trouvant dans le Rambam (Michné-Torah) au chapitre 7 des Lois sur les fondements de la Torah « loi 1, au chapitre 9 loi 2, et au chapitre 10 loi 1 – que le Rabbi, Roi Messie possède le statut de prophète, et il est clair qu’il fait allusion à lui-même, dans ses saintes allocutions, en tant que prophète (de même est-il

évident, à partir de ces allocutions, qu’il est le Roi Messie, tout comme il encouragea le chant, entonné en sa présence, sur les paroles de « Yehi Adonénou Morénou Vérabenou Méle’h HaMachia’h Léolam Vaèd, Que vive à jamais notre maître, guide et Rabbi, le Roi Machia’h »). Il avait auparavant prédit devant tout Israël et devant le monde entier des événements futurs, qui se réalisèrent ensuite complètement, comme : la « Guerre des Six Jours », la « Guerre du Golfe », etc. C’est pourquoi nous sommes tenus (de par la loi) d’obéir à tout ce qu’il nous dit, en tant qu’obligation d’obéir aux paroles d’un prophète, y compris celles disant qu’il est le Roi Messie, et qu’il se révélera à nous immédiatement, Mamach. Yehi Adonénou Morénou Vérabenou Méle’h HaMachia’h Léolam Vaèd !

Guéoula

11 Nissan 5773 : Le cri de joie… Dans le livre du Tanya, au chapitre 46, nous pouvons trouver une image concernant le mérite dont nous, Juifs, bénéficions. Il s’agit d’une parabole qu’explique l’Admour Hazaken au sujet du roi d’une nation, et nous prendrons donc cette métaphore pour base de cet article. Dans un pays, vivait un grand roi, et lors d’une fête nationale, avait lieu un fastueux défilé en son honneur. Tout l’itinéraire du carrosse royal avait été soigneusement dessiné sur la carte de la ville en évitant, bien entendu, les quartiers défavorisés afin de ne pas heurter la sensibilité du monarque. Or, l’on ne pouvait prévoir qu’un homme, réduit à un niveau de pauvreté à la limite de la décence, vivait dans l’un des beaux quartiers de la ville dans un dépotoir car il en fallait bien, même dans les rues les plus riches. Cette homme n’était vu ni connu de personne, et habitait cette poubelle géante et se nourrissait de tous les déchets qui y étaient quotidiennement déversés. Il était à peine vêtu et son apparence extérieure était effrayante par le manque d’hygiène… Et donc, voici notre défilé qui démarre en cette belle journée avec force trompettes et fanfares, une parade royale multicolore et magnifique. Le roi apparaissait à la fenêtre de son carrosse pour faire des signes de la main à toute la population venue l’accueillir en ce grand jour. Mais soudain, un fait totalement imprévu advint. Alors que le carrosse royal roulait bon train, notre pauvre hère se hisse au dessus des immondices pour apercevoir l’événement et… rencontre les yeux du roi dans son luxueux véhicule. Et c’est le choc ! Le roi fait stopper d’un geste toute les festivités. Silence absolu… Et il descend du carrosse. Toute la ville est tenue en haleine à ce spectacle. Il se dirige alors d’un pas ferme vers le honteux logis du malheureux qui observe les yeux écarquillés. Le roi offre la main à l’homme qui suit le mouvement et sort de sa cachette. « Oh ! » s’écrit le peuple. Et contre toute attente, le roi entraîne le pauvre homme vers le carrosse royal, le fait entrer dans le véhicule qui démarre fissa en direction du palais. Arrivé sur place, le roi lui-même, amène l’homme dans ses appartements royaux, dans sa chambre personnelle, puis dans sa salle de bain et se met à retirer

tous les habits, toutes les loques immondes du pauvre. Il le fait entrer dans la baignoire, le lave, le savonne, le frotte, le rince et le sèche. Puis il le parfume et l’aide à s’habiller avec des vêtements de noble de la cour du roi. Mais ce n’est pas tout, il lui parle aussi comme à un ami, sans demander aucun compte, aucun renseignement sur lui, il le met en confiance avec une grande douceur. Aucun homme ne pourrait tenir une telle expérience sans que son cœur ne se brise et qu’il ne devienne fou d’amour et de reconnaissance pour le roi… Par la suite, le roi installa notre homme dans un logement confortable et lui offrit un poste parmi les gens de la cour. Et la vie de l’ancien démuni prit une toute autre allure… Un jour, le roi convoqua notre homme dans la salle du trône et lui tint ce langage : « Mon ami, mon frère, je t’ai fait venir ici aujourd’hui pour te faire une proposition unique en son genre, tends l’oreille s’il te plaît ». L’homme avait bien changé à ce moment-là, il portait les habits à la dernière mode, était coiffé par les plus grands coiffeurs, parfumé et manucuré, il avait même prit un peu d’embonpoint. Celui-ci se demandait quelle pouvait bien être la proposition du roi à son égard. Puis le roi reprit : « Mon ami, mon frère, ce n’est autre que ma fille que je te donne aujourd’hui en mariage afin que notre alliance soit éternelle… Qu’en dis-tu ? ». Et c’est ici que l’histoire se divise en trois possibilités qui s’offrent à notre homme et c’est vous, cher lecteur, qui allez choisir quelle est la meilleure, quel est la réponse que notre homme doit choisir… Tout d’abord, il regarde le roi apeuré et lui dit : « Mon roi, mon cher roi m’a placé dans une position aujourd’hui que je ne puis risquer de perdre et c’est donc à cause de cette crainte que j’accepte la proposition royale… ». Ou alors, il dit : « Mon roi, mon cher roi, suite à ce que vous avez fait pour moi, je n’étais rien du tout et même moins que cela, et vous m’avez sorti de la

tombe pour me redonner la vie, et afin de vous remercier de tout cela, j’accepte avec amour et sans conditions la main de votre fille ». Ou encore, il dit… En fait il ne dit rien du tout, il marque un temps, et soudain, comme pris par un vent de folie, il se met à pousser un cri, un long cri et se met à danser, à se rouler par terre de joie, danse de nouveau et prend le roi par les mains et l’entraîne dans une ronde sans fin… Alors quelle possibilité choisissez-vous ?… Mais il est temps d’expliquer cette parabole et d’en tirer les conclusions en ce qui nous concerne. Le roi, bien évidemment, c’est le Saint béni soit-Il et le pauvre, c’est nous, les Juifs. Il est descendu d’un univers élevé au dessus de toute imagination pour s’abaisser à notre monde, Il nous a sorti d’Egypte et de tous les exils et nous a donné la main de Sa fille, la Torah. Comment réagir ? Va t-on accepter par crainte de tout perdre ? ou alors par amour et reconnaissance de tout ce qu’Il a fait pour nous ? Ou encore par la joie la plus grande, la plus folle, par les danses et les cabrioles ? Aujourd’hui, ce n’est pas seulement la Torah qu’Hachem nous offre, c’est la délivrance finale, la liberté totale, car ce n’est plus de l’Egypte que nous allons sortir, mais c’est de toute souffrance, de toute peur, de toutes les maladies, c’est de toutes les nations que nous allons être libérés ! Alors… Comment réagir ? Il est clair que c’est par la folie, la danse et les cabrioles qui expriment une joie illimitée que nous allons réagir, par un grand cri de joie en accueillant le Rabbi Roi Machia’h Chlita aujourd’hui-même en criant tous ensemble : «Vive le Roi Machia’h Now ! Mamach !»…


www.viveleroi770.com Guéoula

Tous ensemble Et il faudra donner à ceci une grande publicité en tout endroit : Afin de provoquer le dévoilement et l’arrivée du Machia’h de manière immédiate, chaque Juif (hommes, étudiants en Torah (Issa’har), ainsi que les hommes d’affaires (Zevouloun), ainsi que les femmes et les enfants, chacun selon ses possibilités) devra rajouter de l’étude de Torah et plus particulièrement que son étude portera sur les sujets du Machia’h et de la Guéoula, la délivrance. Il serait bon que cette étude soit publique, avec un minimum de dix personnes car il y a une grande qualité dans cela et surtout dans le fait d’étudier avec émerveillement, joie, émotion, car grâce à tout cela, sa soif de délivrance et l’attente du Machia’h augmentera. Il faudra aussi augmenter la qualité de l’accomplissement des Mitsvot et principalement celle de la Tseddaka qui rapproche la Guéoula (Baba Batra 10a). Et en plus de tout cela, et c’est le principal, que tout ceci s’accomplisse de la manière la plus concrète... Ainsi nous pourrons remercier D.ieu et Le bénir pour la naissance et le dévoilement du Machia’h : « Che’heyanou, Vekiyémanou, Véhiguiyanou, Lizman Hazé (Qui nous a fait vivre, exister, et nous a amené en cet instant) ». Dvar Mal’hout Tazria 5751-1991

Un être d’exemple Nous devons faire savoir à tous les membres de notre génération, que nous avons obtenu le mérite que le Saint béni soit-Il a choisi et élu un homme doué de libre-arbitre qui, de par lui-même est élevé au-dessus de tous les membres de cette génération sans aucune commune mesure afin qu’il soit « ton juge » et « ton conseiller » et le prophète de la génération. Afin qu’il donne des directives et des conseils en ce qui concerne le travail de tous les enfants d’Israël et de tous les membres de cette génération, dans tous les sujets de la Torah et des Mitsvot, mais aussi en ce qui concerne la vie pratique au quotidien… (extrait du discours de Chabbat Paracha Choftim 5751-1991). Allumage des Bougies Chabbat Parachat Tsav Chabbat HaGadol

Jérusalem Entrée : 17h16 Sortie : 18h28

Récit

Le Rabbi Roi Machia’h Chlita : Au delà de la Prophétie… Cette année, quelques semaines avant Pourim, j’ai fait un petit séjour en Erets Israël avec ma famille. Un matin, j’ai eu l’occasion de faire la prière dans la Synagogue et maison d’étude des ‘hassidim d’Alexander, à Bné Brak. A l’issue de la Téfila, un homme âgé m’aborde, se présentant sous le nom de M. Zussman, et son apparence générale fait penser à un Juif de la tendance « lituanienne ». Il a vu, sur ma pochette de Talith et Téfiline l’esquisse brodée du « 770 », et il me demande si je fais partie des ‘hassidei ‘Habad. A ma réponse affirmative, son visage s’éclaire et c’est avec une satisfaction visible qu’il déclare vouloir me raconter « une extraordinaire histoire d’un miracle, en rapport avec le Rabbi de Loubavitch ». « Cela est arrivé pendant l’hiver 5752 (1992) », commença t-il, «lorsque je reçus un appel téléphonique d’une parente, affiliée avec son mari à l’école ‘hassidique de Gour. Elle me fait savoir qu’elle est pour le moment hospitalisée à « TelHachomer » et me demande de manière urgente de venir la visiter. Je prends cet appel en priorité et me rends aussitôt à son chevet. Mon cœur se serre en la découvrant ainsi, allongée sans forces sur ce lit d’hôpital, et ma douleur est encore accrue du fait que je la sais dans les derniers mois de grossesse. Lorsqu’elle prend conscience de ma présence, elle ne perd pas un instant et entreprend de me relater sa situation. Elle me dit qu’elle ne se sentait pas bien ces derniers temps, et que s’étant rendue à l’hôpital pour faire le point sur son état de santé, elle apprit par les médecins qu’elle avait une tumeur au foie. « Le seul traitement que nous puissions tenter », lui dit l’un des médecins, « est une chimiothérapie, ce qui entraînera d’office la mort, D.ieu préserve, du fœtus ». C’est avec des larmes qu’elle poursuit son récit, me racontant comment elle et son mari rendirent visite à quantités de Rabbanim, Kabbalistes et Rabbis réputés, mais que cela n’avait pas donné de résultats concrets. Tous avaient certes promis de prier pour elle, mais aucun ne s’était engagé au-delà du souhait. Un instant avant de sombrer dans le désespoir, elle entendit parler du Rabbi de Loubavitch et des miracles stupéfiants qu’il avait réalisés. C’est à cet effet qu’elle m’avait demandé de venir auprès d’elle, car elle savait que je me rendais fréquemment à New York pour mes affaires, et elle me demandait d’essayer lors de mon

prochain voyage, d’entrer en contact avec le Rabbi et de solliciter sa bénédiction. « Je vous dis en vérité, que j’étais quelque peu étonné de sa demande. Elle faisait partie des ‘Hassidim de Gour, aussi pourquoi avait-elle besoin de consulter le Rabbi de Loubavitch ? Mais, devant sa souffrance et sa demande pathétique, je lui promis que j’accéderais à sa volonté. Très peu de temps après cette visite, je devais m’envoler pour New York. Je n’oubliai pas sa requête, et, avant même de m’occuper de mes affaires, je me rendis à « Crown Heights », le quartier général du Rabbi. Ce jour-là était le 26 Adar Richone 5752 (1992), dont je sus plus tard qu’il avait été le dernier dimanche où le Rabbi distribuait des dollars. Des milliers de personnes attendaient, en une file qui s’étirait tout au long de la rue. J’attendis, quant à moi, plus de quatre heures et demie, dans cette file qui avançait avec lenteur. Lorsque je fus en vue du Rabbi, je m’aperçus que chaque personne ne parvenait qu’avec difficulté à échanger quelques mots avec lui, avant

d’être poussée vers la sortie. J’eus la crainte de ne pouvoir formuler ma demande, aussi, lorsque je parvins devant le Rabbi, j’attrapai avec force la table derrière laquelle il se tenait, et je débitai toute mon histoire, sans prêter attention à l’entourage. Le Rabbi écouta tout ce que je racontais, me tendis deux dollars, « pour moi et pour ma parente » et il ajouta: « Elle n’a pas la maladie en question, et ne doit donc pas procéder à un avortement, ‘Hass Véchalom. Elle souffre d’un autre problème de santé, que les médecins doivent trouver ». Je sortis de devant le Rabbi, complètement stupéfait. Je ne m’étais pas attendu une seconde à un tel verdict de la part du Rabbi. Cela n’était ni une bénédiction ni une promesse de prier pour elle, mais un fait absolu, énoncé sans artifice. Je ne perdis pas une minute, et j’appelai tout de suite la jeune femme, lui racontant avec émotion la réponse du Rabbi. Les choses ne traînèrent pas, et ce même jour elle quittait l’hôpital «Tel Hachomer», pour aller consulter dans un autre établissement. Là, les médecins reçurent le dossier de leurs collègues de Tel Hachomer, et entreprirent d’examiner la patiente. Ils étaient sceptiques quant à un changement de diagnostic, mais grande fut leur stupéfaction de découvrir, après une série fort longue d’examens, qu’elle souffrait d’une autre affection, et non d’une tumeur... «Aujourd’hui», conclut M.Zussman, «elle se porte parfaitement bien, et elle est l’heureuse mère d’un garçon de douze ans, qui était né sans problèmes quelques mois après cette histoire». Extrait de l’hebdomadaire «Le Courrier de la Guéoula» du Rav Pin’has Pachter


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