Newsletter n°207 - Tazria-Metsora

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207 Chabbat Parachat Tazria-Metsora - Hebdomadaire édité par le Beit Machia’h de Arnona-Talpiot 058-4770055 - viveleroi770@gmail.com - www.viveleroi770.com Bonnes Nouvelles Editorial

Roch ‘Hodech Iyar 5773 : Attendre le Machia’h et... Agir pour son dévoilement ! Photo de la semaine

Jérusalem Beit Machia’h Centre Ville 6, rue Yavets Rav Doron Oren - 052-3618770 Beit Machia’h Arnona Cours de Tanya et Dvar Mal’hout et Ala’hot le mardi soir à 20h15, le Chabbat, reprise des cours sur Pirkei Avot à 18h00 - 19/5 rue Chalom Yehuda 058-4770055 Beit Machia’h Har ‘Homa 34, rue Rav Its’hak Nissim Farbengen, jeudi soir, veille du 2 Nissan (11/04) avec le Rav Israël Shneibelg Rav Shlomo Yossef Tsion 050-4147725 Minyane ‘Habad à Baka le Chabbat à 10h30 suivi d’un Farbrengen 1, rue Dan à Baka synagogue «Tefila LeDavid» 058-4770055 Katamon : Beit ‘Habad francophone de Katamon Rav Avraham ‘Haviv 054-4866072

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Nous nous trouvons toujours à la charnière de deux époques et que doit-on faire en attendant la délivrance véritable et complète. A ce propos, comment attendre un dévoilement qui a déjà eu lieu, puisque le Rabbi Roi Machia’h Chlita lui-même nous l’a annoncé dans le Dvar Mal’hout de cette semaine, la délivrance est déjà là et nous assistons au dévoilement de la Royauté du Saint béni soit-Il par l’intermédiaire du Roi Machia’h et donc : « Nous allons entendre la déclamation qui se répercutera dans ce monde, mais aussi dans tout l’enchaînement des mondes (Dvar Mal’hout Tazria-Metsora 5751) » car c’est à ce moment-là, que va avoir lieu l’élection du Rabbi de Loubavitch en tant que Roi Machia’h . Et c’est aussi à ce momentlà que va avoir lieu la sainte déclamation (6 Iyar 5751-1991) : « Ye’hi Adoneinou, Moreinou VeRabbeinou, Mele’h HaMachia’h Leolam Vaèd !!! ». Alors, que se passe t-il maintenant ? Maintenant que nous sommes en pleine période de délivrance, que nous savons qui est le Machia’h, que celui-ci règne sur la terre et donne des ordres aux éléments de la nature pour accomplir miracles et prodiges. Maintenant que nous possédons le dévoilement du troisième Temple au 770 de la rue Eastern Parkway à New York. Que doit-on attendre puisque nous avons reçu l’ordre du Rambam d’attendre la venue du Machia’h chaque jour ? Et bien certes, nous devons attendre le Machia’h, mais il faut agir et sans perdre de temps. Provoquer le dévoilement de tous ces sujets dans la réalité et faire que non seulement le Machia’h se dévoile aux yeux de tous, que le Temple descende du ciel et que nous y voyagions tous sur les nuages du ciel, comme le dit le Roi Machia’h. Et il est clair qu’il s’agit du sens simple, le voyage sur les nuages étant une grande nouveauté, mais pour D.ieu, quoi d’impossible ? Comment agir ? Tout d’abord, le Roi Machia’h a déjà demandé clairement à tous (hommes, femmes et enfants) ainsi que dans le Dvar Mal’hout de cette semaine, de se réunir et d’étudier les sujets qui concernent la délivrance et le Machia’h. Et comme il le dit dans les Igueroth Kodech : « D’après ce qui est établi par différents textes, le simple fait de l’attendre hâte la venue du Machia’h et D.ieu agira pour celui qui l’attend. En effet, c’est de cette façon que l’on accroît son mérite et que l’on en rapproche la conséquence, la délivrance au plus vite. Et, l’on peut compléter cette explication d’après le commentaire suivant de nos Sages : «‘celui qui l’attend’ : cette expression se rapporte à l’âme qui fait porter ses efforts sur un certain aspect de la sagesse et qui l’étudie avec précision, recherche à en clarifier la signification

et, de la sorte, parvient à la connaissance du Créateur. (lettre 9010) ». Il nous faut rappeler un fait qui a eu lieu lors d’un Farbrengen, dans lequel le Roi Machia’h a raconté qu’une femme avait reçu une lettre qui lui enjoignait d’écrire les termes de cette même lettre à dix personnes et que si elle ne le faisait pas, toutes sortes de menaces étaient écrites au bas de la lettre. Le Roi Machia’h lui a alors répondu qu’elle n’avait pas à s’inquiéter et d’oublier tout cela au plus vite. Mais le Rabbi Roi Machia’h Chlita a relevé cette histoire pour en tirer un enseignement dans notre service divin et a demandé à chaque Juif d’écrire à au moins à dix personnes de son entourage et de les encourager à se renforcer dans l’accomplissement de la Torah et des Mitsvot. Bien entendu, aujourd’hui cela se traduirait par : Ecrire un email à dix amis, parents, contacts et leur expliquer que la délivrance est déjà présente, que le Machia’h est déjà là, qu’il s’agit du Rabbi de Loubavitch en personne et de se renforcer, non seulement dans la Torah et les Mitsvot, mais aussi de participer ou d’organiser un cours

portant sur les sujets de la délivrance et du Machia’h. Il s’agit donc d’envoyer à chacun la Newsletter que vous lisez en ce moment. Alors il y a de grande chance que vous renforcerez par cela au moins un Juif ou une Juive et que vous allez donner de la joie et de l’enthousiasme dans le service de D.ieu à de nombreuses personnes. C’est le message de cette semaine, faites passer l’information, la Guéoula se dévoile, le Machia’h se dévoile aux yeux de tous et cet événement se passe ici et maintenant, dans la plus grande joie. C’est la priorité du moment car il se dévoile et va attribuer à chacun de nous une récompense sans aucun rapport avec quelque chose d’imaginable, de la manière la plus joyeuse, dans la plus grande Sim’ha lors du repas du Leviathan et du Chor Habar, le plus grand Farbrengen de toute l’histoire humaine accompagné bien sûr par le vin vieux de 5773 ans… « Le’haïm, Le’haïm… Chéhé’héyanou Vékiyémanou, Véhiguiyanou Lizmane Hazé… Vive le Roi Machia’h Now !!!».


www.viveleroi770.com L’Edit Royal - Dvar Mal’hout Résumé du discours de Chabbat Parachat Tazria-Metsora 6 Iyar 5751-1991 du Rabbi de Loubavitch Roi Machia’h Chlita

La naissance et le dévoilement du Machia’h La Galout, l’exil et la Guéoula, la délivrance, ressemblent aux deux sujet de nos Paracha, les plaies du lépreux (Metsora) font allusion à l’exil, la Galout. Et leur purification, font allusion à la Guéoula, la rédemption. L’exil, dont la principale définition est le voile de la lumière divine, comme il est écrit : « Nous ne voyons plus nos signes etc. (1) », jusqu’à en arriver à l’obscurité, une obscurité de plus en plus opaque, une obscurité de fin d’exil, mais de par sa racine et son origine, l’exil possède les vertus les plus élevées, « des lumières d’en-Haut », qui sont audessus de tout revêtement dans un réceptacle, au-dessus de tout dévoilement. Mais puisque leur élévation transcende le monde, lorsqu’elles s’y habillent, apparaissent alors tous les sujets indésirables de l’exil. Mais puisqu’à l’origine, il s’agit d’un concept extrêmement élevé, des lumières célestes au-delà de tout dévoilement, ainsi, même lorsqu’elles descendent en bas dans un voile et un obscurcissement totalement opaque, jusqu’à s’habiller dans le contraire de la pureté, il ne s’agit que de l’extérieur et des niveaux les plus bas qui équivalent à des plaies externes, comme celles du lépreux uniquement. Ainsi, la réparation de tout ceci se fait grâce à « nos actes et notre travail, pendant toute la durée de l’exil (2) », c’est-à-dire la transformation du concept d’exil en celui de délivrance, de Guéoula, comme nous avons déjà expliqué que grâce à l’attraction et au dévoilement du Alef, (Aloufo Chel Olam, le Maître du monde, c’est-à-dire Hachem, Luimême) on transforme la Gola (l’exil) en Guéoula (délivrance). Le don de soi en temps d’exil ainsi

que l’abnégation permettront le dévoilement du plus haut niveau de l’âme que l’on appelle la « Ye’hida » qui est attachée au « Ya’hid (l’unique) » qui se tient au-dessus de toute la création, qui fait que les lumières les plus élevées se dévoilent dans les réceptacles. Puisque la délivrance est en ellemême un révélateur de la nature profonde de l’exil. Ainsi, après une introduction générale aux deux Paracha « Une femme ayant conçu et qui enfantera un garçon » fait allusion à tout le travail de l’exil qui permet d’arriver à la délivrance véritable et complète qui n’est suivie d’aucun exil. L’on se doit de relier tout cela avec le mois dans lequel nous entrons, le

mois de « Iyar » : Iyar comporte les initiales des noms : Avraham, Its’hak, Yaacov et Ra’hel. Ce sont les quatre pieds de la Merkava, du Char Céleste (3). Les trois patriarches correspondent aux trois attributs, Bonté, Justice et Harmonie (des deux), et ils représentent les Oroth, les lumières. Et Ra’hel, de son côté, représente la Mal’hout, la Royauté (l’assemblée d’Israël) et elle est du niveau des Kelim, des Réceptacles (4). Et leur assemblage à tous dans le nom de ce mois « Iyar », représente la descente et le dévoilement des lumières (même les plus élevées) dans les réceptacles. De plus, « Ra’hel » représente l’élévation de « nos actions et notre travail, pendant tout le temps de l’exil » afin d’amener la délivrance, comme il est écrit (5) « Ra’hel pleure au sujet de ses fils… car il n’est plus là ». « Il n’est plus là », alors qu’il aurait dû être écrit, « Ils ne sont plus là ». Mais c’est du Saint béni soit-Il qu’il s’agit, car, lors de l’exil, le Saint béni soit-Il monte vers le haut (et donc n’est plus là – 6). Et donc, par l’action de Ra’hel (l’assemblée d’Israël) pendant l’exil, vient la délivrance, comme il est écrit : « Il y a un salaire à ton travail… et tes fils reviendront dans

leurs frontières (7) ». Les lumières qui se sont élevées vers les niveaux les plus hauts (le but de l’exil), descendront et se révéleront ici-bas, ainsi, s’annulera d’elle-même, la possibilité de capter l’influence des extérieurs (écorces impures), « comme la brebis (Ra’hel) silencieuse devant ceux qui la tondent (8)». Jusqu’à en arriver à tout le contraire du temps de l’exil, puisqu’arrive une délivrance qui n’est suivie d’aucun exil. Et il faudra donner à ceci une grande publicité en tout endroit : Afin de provoquer le dévoilement et l’arrivée du Machia’h de manière immédiate, chaque Juif (hommes, étudiants en Torah (Issa’har), ainsi que les hommes d’affaires (Zevouloun), ainsi que les femmes et les enfants, chacun selon ses possibilités) devra rajouter de l’étude de Torah et plus particulièrement que son étude portera sur les sujets du Machia’h et de la Guéoula, la délivrance. Il serait bon que cette étude soit publique, avec un minimum de dix personnes car il y a une grande qualité dans cela et surtout dans le fait d’étudier avec émerveillement, joie, émotion, car grâce à tout cela, sa soif de délivrance et l’attente du Machia’h augmentera. Il faudra aussi augmenter la qualité de l’accomplissement des Mitsvot et principalement celle de la Tseddaka qui rapproche la Guéoula (9). Et en plus de tout cela, et c’est le principal, que tout ceci s’accomplisse de la manière la plus concrète... Ainsi nous pourrons remercier D.ieu et Le bénir pour la naissance et le dévoilement du « Che’heyanou, Machia’h : Véhiguiyanou, Vekiyémanou, Lizman Hazé (Qui nous a fait vivre, exister, et nous a amené en cet instant) ». Notes 1/ Ps.64-9 - 2/ Tanya - 3/ Meorei Or a, 84 - 4/ Likoutei Si’hot vol. 26, p.46 5/ Jérémie 31.14 - 6/ Zohar - 7/ 15.16 - 8/ Isaie 53.7 - 9/ Baba Batra 10a

Le Carnet : Pour la réussite de ‘Hanna Bat Mercedès, Line Bat Mercedès, Michaël Ben Mercedès, Henri ‘Haïm Ben Julia, Mena’hem Mendel Israël Ben Gabriel, Noa Bat Menou’ha Ra’hel et Perla Bra’ha Bat Menou’ha Ra’hel pour la famille Liraz Touval, pour Gary Chlomo Ben Tserouya, David Ben Tserouya et pour Ofir Ben Rina et Sivan Bet Sarah Haddassa afin qu’ils aient des enfants Pour la bonne santé de Mercedès Sarah Bat Fifine, de Keren Bat Esther et de Chiran Bat Rina Leilouï Nichmat de ‘Haïm Yeochoua Ben Choulamite, Norbert Avraham Ben Pnina Beckouche, Yossef Ben Solika, Meyer Benchoam, Fifine Bat Habiba, Julia et Rachel Pessa'h, ‘Haya Sim’ha Bat Avraham, Yossef Abitbol Ben Clara, ‘Hanna Bat Ra’hel, Ruth Sarah Isska Bat Gabi, Sarah Bat ‘Haya Dona et Emmanuel Ben Yéochoua


www.viveleroi770.com Actuel

Le décret rabbinique qui transforma le monde Le Dvar Mal’hout de cette semaine nous parle du dévoilement du Machia’h qui est appelé : « Le Metsora (lépreux) de la maison de Rabbi ». En même temps que ce discours a lieu, le Rav David Na’hchon et son ami Rav Avi Taüb décident de lire devant le Rabbi Roi Machia’h Chlita le Psak Din, signé par des Rabbanim stipulant que le Rabbi de Loubavitch est bien le Roi Machia’h, mais lisons plutôt un extrait du récit des faits qu’en fit le Rav David Na’chon lors d’une réunion ‘hassidique au 770... « Le 28 Nissan 5751-1991 après la prière du soir, le Rabbi Roi Machia’h Chlita a déclaré : « Sans avoir à rechercher dans les détails, jusqu’à ce jour rien n’a véritablement donné de résultats pour la venue du Machia’h notre juste, ce qui est incompréhensible. Or, il est stupéfiant de voir réunis dix Juifs et plus, ne réfutant pas le fait que le Machia’h ne viendra pas aujourd’hui, que demain ne viendra pas le Machia’h, qu’après demain ne viendra pas le Machia’h notre juste… que D.ieu préserve. Par contre, s’ils avaient crié vraiment et non suite à la directive qu’ils ont reçu, le Machia’h serait arrivé depuis longtemps déjà ! que puis-je faire… nous nous trouvons dans un exil profond qui touche au service Divin. Pour ma part, j’ai fait ce que j’avais à faire, et à partir de maintenant je vous transmets ce rôle : «faites tout ce qui est en votre pouvoir afin que les lumières de Tohou intègrent les réceptacles de Tikoun afin d’activer la venue du Machia’h.» Le Rabbi poursuivit : «que soit Sa volonté qu’il se trouve dix Juifs qui s’obstinent à ce sujet, vu que c’est un peuple à la nuque raide (c’est-à-dire qu’ils s’obstineront) et par cela ils amèneront la délivrance complète réellement. Le Rabbi termina : « j’ai fait ce que je devais faire, et à partir de maintenant je vous transmets ce sujet, faites tout ce qui est en votre pouvoir afin d’agir pour la venue du Machia’h.» Le monde Loubavitch était sous l’effet du choc, nous n’avions jamais entendu de tels propos de la part du Rabbi auparavant, tous les ‘hassidim du pays se concertaient par téléphone, et puis une décision spontanée fut prise, nous réunir à la sortie du Chabbat à Kfar ‘Habad (le discours avait été prononcé par le Rabbi jeudi soir) afin de nous concerter et prendre conseil. Le rassemblement de Kfar ‘Habad Quand nous sommes arrivés à Kfar ‘Habad ce même Motsé Chabbat, nous étions emplis du sentiment que le moment de vérité de cette année était arrivé et que le dévoilement du Rabbi est impératif. Lors du grand rassemblement, à la sortie du Chabbat 30 Nissan, nous ne savions pas quoi faire, des clameurs se sont élevées dans le public présent… Certains parmi nous ont exigé que les Rabbanim décrètent… mais décrètent quoi ? En fin de compte la chose n’était pas claire. Il y avait beaucoup de bruit dans la salle mais parmi les clameurs, s’est élevée dans le micro la voix du Rav Chmouel Froumer : «Le Rabbi veut un décret, alors que les Rabbanim décrètent que le Rabbi est le Roi Machia’h ! Nous avons vu que le Rabbi lui-même a demandé à des centaines de Rabbanim et décisionnaires de décréter que «le temps de la délivrance est arrivé», un décret que des centaines et peut être même des milliers de Rabbanim ont signé, mais ce n’était pas un décret sur la personne du Rabbi lui-même». Au même moment le Rav ‘Hanzin promulgua au nom de tous les Rabbanim que le Rabbi est le Roi Machia’h ! Or, cela n’était que verbal et non un véritable décret signé… Je pris la parole en disant que la seule chose qui nous procurerait une véritable raison de voyager et de présenter notre revendication, serait d’avoir en main un décret signé afin de pouvoir présenter notre supplication et notre demande au Rabbi. Se trouve parmi nous un ami, un frère, le Rav Avi Taüb que le Rabbi a nommé ainsi que moi-même pour exécuter de nombreuses missions, autant pour la mission des «Tanks de Mivtsaim» que pour les «Tsivot Hachem en Eretz Israël» et aussi pour des missions en Russie pendant plusieurs années, et d’agir dans plusieurs domaines que le Rabbi nous avait demandé avant la chute du communisme.

Rav David Na’hchon

Et c’est en sa compagnie que nous nous rendîmes chez le Rav Achkenazi, le décisionnaire de Kfar ‘Habad, à la suite du rassemblement. Le Rav pensait lui aussi que c’est ce qu’il fallait faire et sur place, il s’est assis et a commencé à rédiger le décret. Ce Décret a été rédigé à la veille du 30 Nissan, Parachat «Tehara» et sur ce, commença un enchainement d’événements extraordinaires que les personnes qui ne furent pas directement concernées ne pouvaient imaginer. Nous étions donc réunis ce Motsé Chabbat tard dans la nuit, et le Rav essaya de téléphoner aux Rabbanim, et ce, jusqu’à trois heures du matin ! On eut de nombreuses difficultés à joindre les Rabbanim. Et les seuls que nous arrivions à joindre, avaient peur et prétendaient qu’il s’agissait là d’un Décret révolutionnaire ordonnant à D.ieu que le Rabbi est dans l’obligation de se dévoiler en tant que Roi Machia’h ! Mais nous avons compris que là, il s’agissait bien de «lumière de Tohou dans des réceptacles du Tikoun», le Rav Achkenazi lui-même eut cette pensée, quand des Rabbanim tranchent la loi ici bas, dans les cieux on entérine, c’est approuvé par D.ieu Lui-même et cela agit dans le monde. De retour à Nazareth Ilith, je me suis entretenu avec le planificateur des activités des Tanks mobiles de ‘Habad, R. Chmarya Harel. Il a exprimé la volonté de se joindre à nous, je lui ai donné mon accord en disant : «sache une chose ; c’est un voyage lourd de responsabilités, un voyage crucial»… Nous sommes donc partis lundi dans la nuit à la veille du 2 Iyar 5751-1991. Comme c’était convenu, nous nous sommes rencontrés à cinq heure du matin au bureau des Tanks mobiles à New York. Bien que nous ayons déjà voyagé des centaines de fois pour des missions du Rabbi, nous n’avons jamais ressenti une émotion aussi forte de notre vie… Le 2 Iyar 5751-1991 A peine trois minutes après l’annonce de la signature du Rav Axelrod, le Rabbi arriva. Nous avons alors littéralement sauté hors de la voiture. Le Rabbi sortit de sa voiture. Il se dirigea vers le Mikvé, s’arrêta quelques secondes et attendit qu’on le rejoigne. Chez le Rabbi chaque mouvement est rapide, néanmoins, le Rabbi s’arrêta et nous regarda en souriant. Je m’avançai et transmis les Décrets que «le Rabbi est le Roi Machia’h» ainsi que la lettre des dix Juifs. Le Rabbi me regarda, regarda les personnes présentes, scruta chacun de nous, et nous dit avec un sourire : «Yichar Koa’h, Yichar Koah ! (Grande est votre force)» et mit les lettres dans la poche de son Sirtouk, près de son cœur. Chabbat Tazria-Metsora 5751-1991 Au début de la Hitvaadout du 6 Iyar, lors du Chabbat «Tazria Metsora» eut lieu la grande Hitvaadout. Le thème de toute cette Hitvaadout ne porta que sur le Machiah ! Le Rabbi commença par entonner le chant «Zol Cheyn Zayn De Guéoula» et à sa suite, «Sissou Ve

Sim’hou BeSim’hat HaGuéoula». Le Rabbi se retourna vers nous trois, Avi Taub, Chmarya Harel et moi-même et nous encouragea avec force de ses deux mains, nous ressentions que le Rabbi nous encourageait à continuer et à persévérer au sujet du Machia’h. Apres plusieurs discours, et vers la fin de la Itvaadout. Le Rabbi déclara : « Que ceux qui ont apporté du Machké montent et déclarent leurs intentions. Puis le Rabbi s’exprima par une formule peu ordinaire : «Que cette proclamation soit diffusée dans le monde entier et dans tous les mondes d’en-haut !» (...) Quand j’entendis ces paroles, je compris que la déclaration devait avoir lieu à l’instant même. Le Rabbi voulait que je monte et que je proclame. Je n’avais pas le courage, au même moment je tremblais, j’avais peur et j’étais ému… Il y avait 17 bouteilles de Machké, tout le monde est monté, a fait sa déclaration, toute la scène était entrecoupée de chants. Soudain je m’aperçu que c’était à mon tour de monter, le secrétaire m’avait dit qu’il ne présenterait pas la bouteille au Rabbi si je ne lui posais pas la question. Le secrétaire me fit soudain de grands signes afin que je monte sur l’estrade. Je compris, à ce moment-là, que j’en avait l’autorisation... Et c’est alors que je m’avançais pour monter, je dis à Avi Taüb : «Viens, nous sommes toujours ensemble». Avi me suivi, et de l’autre côté arriva Chmarya Harel. Avi se tint auprès de moi pour me soutenir ainsi que Chmarya. Le Rabbi nous regarda, prit la bouteille versa un demi verre pour moi et de même pour Avi et le Rabbi dit à Rav Groner : «lui aussi est avec eux !» Et le Rabbi donna aussi de l’eau de vie à Chmarya. Il y eut un grand silence… tout le public attendait, on pouvait couper l’air au couteau… Je vais maintenant vous raconter ce que j’ai déclaré, et ce que l’on m’a dit par la suite, car je n’étais plus véritablement maître de la situation. Je me tenais à la droite du Rabbi, Avi derrière moi et Chmarya face à moi et j’ai prononcé devant lui, en Yiddish, à peu prés, ces paroles: «Vu que dernièrement a été signé un Décret par les Rabbanim et par les Tribunaux Rabbiniques d’Israël qu’«Est arrivé le temps de la Guéoula», et qu’actuellement, il existe aussi un Décret que le Rabbi est le Roi Machia’h et qu’il doit se dévoiler et délivrer le Peuple d’Israël, par cela nous acceptons, par la présente, la royauté du Rabbi Roi Machia’h, et nous ferons tout ce qu’il nous sera demandé avec abnégation, et nous proclamons tous : «Yé’hi Adoneinou Morénou VeRabbénou Méle’h HaMachia’h Léolam Vaèd !!!». Par la suite, j’ai entendu dire que le Rabbi avait sourit par trois fois et lorsque nous avons déclaré que c’était le Roi Machia’h, le Rabbi eut un large sourire. Le premier «Ye’hi Adoneinou», je l’ai dit en criant, et seulement une petite partie de l’assemblée a répondu «Ye’hi Adoneinou». Tout le monde était choqué et ne s’attendait pas à une chose pareille. Aujourd’hui c’est une déclaration connue mais à l’époque c’était tout simplement surréaliste. Chmarya répondit «Ye’hi Adoneinou» de sa grande voix forte. J’ai crié une deuxième fois et une partie un peu plus grande de l’assemblée a répondu. La troisième fois, j’ai crié «Ye’hi Adoneinou» et le Rabbi a souri, et toute l’assemblée s’est mise a crier : «Yé’hi, Yé’hi, Yé’hi» et a continué en chantant spontanément «Ye’hi Adoneinou» avec une grande ferveur. Le Rabbi avait déclaré avant cela (comme nous pouvons le voir dans son discours) qu’aujourd’hui Parachat «Tazria Metsora», avant la prière de Min’ha, viendra la naissance et le dévoilement du Roi Machia’h, jusqu’au moment où le monde entier proclamera «Chéhé’hiyanou VeKiyémanou Véhiguiyanou Lizman Hazé»... (Tiré du livre : «Il y a un Prophète en Israël»)


www.viveleroi770.com Récit

L’extraordinaire miracle du passeport... L’histoire se déroule ces dernières fêtes de Tichri 5773, à l’aéroport de Ben Gourion en Israël. C’est la première fois que je peux enfin voyager chez le Rabbi Roi Machia’h Chlita pour les fêtes de Tichri. Etant donné que je possède un passeport français, moi habitant en Israël, je n’ai nulle besoin d’obtenir un visa pour les Etats-Unis. Ce qui allait poser problème est que mon passeport est âgé de neuf ans et donc dans un état lamentable. Premièrement il n’est pas biométrique comme tous les nouveaux passeport mais en plus de cela sa couverture a été complètement détachée du reste car mon passeport a passé, au moins une fois, la machine à laver et était tout simplement vieux de neuf ans… Personnellement je n’y voyais aucun inconvénient puisque la photo dedans y était visible ainsi que les données… mais c’est vrai que les feuilles du passeport étaient toutes détériorées et surtout cette couverture complètement détachée du passeport lui-même. En arrivant à l’aéroport donc juste avant la fête de Roch Hachana, vous imaginez bien le nombre de personnes présents à cette période de l’année. Apres une longue attente, arriva mon tour de me présenter au Check-In afin d’imprimer mon billet et de faire passer ma valise. Je montre donc mon passeport français tout fièrement, derrière moi une longue queue de gens fatigués et impatients. C’est là que mon cœur manqua de s’arrêter ! La demoiselle derrière le bureau du Check-In inspecta mon passeport et faisant de drôles de mines, m’informa que logiquement il est impossible de voyager avec un passeport dans un tel état, mais qu’elle aller demander tout de même à un supérieur que faire. Je me suis dit dans ma tète que ce n’était uniquement là qu’une épreuve de D.ieu et que bien entendu, la demoiselle reviendrait m’annoncer que tout est en ordre et que je peux effectivement voyager ! Elle alla donc demander que faire vis à vis de ce passeport dans les bureaux des dirigeants les plus importants de l’aéroport, et laissa tout ce monde qui attendait pendant de longues minutes. C’est seulement lorsqu’elle est revenu que le cauchemar allait commencer, elle m’annonça que les deux grands supérieurs de l’aéroport on vu mon passeport et qu’il n’y avait donc aucune chance qu’on me laisse entrer en Amérique avec un tel passeport et donc que je dois rentrer à la maison et elle me souhaite de passer de bonnes fêtes ! Je ne vais pas expliquer dans les détails les sensations que j’ai alors ressenti sur le moment, à la seule pensée de rater ces fameuses fêtes chez le Rabbi, ce que cela signifie pour un ‘Hassid du Rabbi… sans même parler de la perte financière du billet etc. C’est lorsque un homme est Allumage des Bougies Chabbat Parachat Tazria-Metsora

Jérusalem Entrée : 18h30 Sortie : 19h43

confronté à une forte opposition que se révèlent à ce moment-là ses plus fortes ressources et en les utilisant, il se surpasse comme on l’apprends dans la Torah en général et dans la ‘Hassidout en particulier. J’ai donc demandé à cette jeune femme où se situent les fameux bureaux des plus hauts responsables de l’aéroport afin de tenter l’impossible. J’entrais dans ces bureaux qui sont pleins et toujours occupés par les nombreuses tâches de ces supérieurs qui sont en liaison avec la Police, le Mossad, le FBI etc. et qui n’ont jamais de temps pour un simple citoyen comme moi. J’ai rencontré tout d’abord le sous-chef qui a reconnu tout de suite mon passeport de loin et qui m’a fait un signe de loin voulant dire : « ce n’est même pas la peine d’entamer une discussion j’ai déjà refusé votre passeport ». Mais moi, j’essayais tout de même de le convaincre mais, rien a faire, il ne voulut pas donner son accord et me demanda pour la cinquième fois de quitter les lieux sans quoi il appelait les forces de l’ordre, mais à ce moment-là, déjà, se produisit un petit miracle, il me dit que ma dernière chance serait d’aller voir le directeur général, le supérieur numéro un, qui est une personne assez âgée et très stricte, c’est lui qui donne les ordres les plus importants de l’aéroport en tout ce qui concerne la sécurité et les laissez-passer. Je me dirige donc vers le bureau du grand chef de la sécurité, qui dès que je rentre me dit avant même que j’ouvre la bouche : « Je suis déjà au courant de votre histoire je ne peux rien pour vous, j’ai des choses bien plus importantes à régler dans les minutes à venir, vous me dérangez, repartez chez vous, nous n’avons pas le droit de vous laisser monter dans un avion vers les Etats-Unis avec un tel passeport, ce n’est pas la première fois, ils ne vous laisseront pas entrer avec un passeport tout déchiré et sans couverture ». Apres plusieurs tentatives sans résultat et même risquant de me faire arrêter par les forces de l’ordre, je laisse tomber en me disant que j’ai tout essayé et que peutêtre que ce n’est pas de mon ressort ou de mon Mazal de voyager chez le Rabbi cette fois-ci en tout cas. Je quittais donc le bureau du directeur puis, je me dis alors en une fraction de seconde, « tente une dernière fois, cette fois-ci en demandant directement au Rabbi Roi Machia’h Chlita par la pensée s’il peut faire quelque chose de surnaturel » car j’avais bien compris que selon les lois de la nature j’étais bien fautif de ne pas avoir refait mon passeport avant de voyager. Je me concentre donc et parle directement au Rabbi Roi Machia’h Chlita par la pensée, debout dans le couloir de la sortie mais encore en vue du bureau du directeur, qui m’avait bien crié quelques

secondes plus tôt, me menaçant de vite quitter les lieux sinon il appellerait les services de l’ordre et là… tout d’un coup, comme si quelqu’un avait glissé dans le cerveau du chef de changer complètement d’avis ou d’avoir pitié de moi, j’entends sa voie me dire : « Vous savez quoi ? Allez voir ma secrétaire et dites lui qu’elle appelle les Etats-Unis et qu’elle leur demande leur avis et si par miracle ils sont d’accord, on pourra alors faire quelque chose ! ». Moi, dans le stress, je n’avais plus rien à perdre, j’ai senti que le Rabbi me guidait et que je n’avais plus à m’inquiéter même si quand même on était loin encore de l’accord des américains mais que surtout il ne me restait plus que 2025 min avant le décollage de l’avion et que je n’avais toujours pas passé le Check-In, ni passé la sécurité et tout cela prends du temps, les passagers étaient déjà pratiquement tous dans l’avion, donc le facteur temps commençait sérieusement à m’inquiéter plus que les accords potentiels à venir… Je continuai donc mon parcours du combattant. J’allais consulter la secrétaire lui disant « vite je n’ai pas de temps il faut appeler la sécurité en Amérique pour leur demander leur accord concernant mon malheureux passeport ». Elle me calma en me disant qu’elle est déjà au téléphone et qu’il fallait que je sois patient, qu’elle ne travaillait pas pour moi. Le temps passait et elle essaya d’avoir les américains au téléphone, il était 7h35 du matin là-bas, et par une aide des cieux, ca décroche directement et cette secrétaire commence à expliquer le cas de mon fameux passeport, la secrétaire américaine au bout du fil informa l’israélienne que ce n’est pas en son pouvoir de donner un accord pour une telle décision car en Amérique ils sont devenu très durs avec les passeports et le moindre doute peut faire retourner un passager dans son pays d’origine. Elle alla donc se renseigner auprès de ses supérieurs, ceci prit déjà quelques bonnes minutes, inutile de rajouter que le stress augmentait au vu des minutes qui passaient, je me dis alors que je n’aurais certainement aucune chance. En attendant la réponse des américains je remarquai que le nom de la secrétaire israélienne affiché sur sa veste était : « Abou’hatseira » j’ai de suite pensé également au Baba Salé en lui demandant

toujours en pensée s’il pouvait faire quelque chose même si j’ai déjà le Roi Machia’h avec moi mais on ne sait jamais, le soutien d’un Tsaddik comme lui ne peut pas faire de mal ! La réponse des américains arriva enfin, ils demandèrent à prendre des renseignements sur moi, pour les saisir dans leur ordinateur, et si le passeport est lisible et donc… donnèrent leur accord alors qu’ils autorisent rarement ce genre de chose. Je vais remercier le chef supérieur d’avoir changé d’avis à la dernière seconde et vite, je retournais en courant vers le check-in pour imprimer mon billet, je passe les détails du monde que j’ai du affronter pour vite imprimer le billet et courir vers l’avion car il ne restait plus que dix minutes. Une fois le billet en main, j’arrivai dans la salle de sécurité. Là ou l’on passe à travers les machines, et là je me dis que c’est du domaine de l’impossible, des centaines d’israéliens faisaient la queue car c’était la période des fêtes et nombreux sont les voyageurs. Il était hors de question pour moi de faire la queue sinon je perdais à coup sûr mon avion. Je rencontrais alors deux frères (‘hassidim de ‘Habad) qui eux aussi partageaient le même vol que moi et attendaient gentiment au bout de la queue, je les pris par la main, leurs disant, « venez avec moi ! « Enaym Laem Velo Irou » (c’est à dire malgré que toutes ces personnes aient des yeux, nous, ils ne nous verront pas et nous sommes passés entres les files d’attentes comme si de rien n’était sans que personne ne rouspètent jusqu’aux machines de sécurité. C’est uniquement la dernière personne qui manifesta de l’irritation, mais on l’a vite calmé en lui expliquant la situation, mais imaginez-vous que si les gens attendant là depuis longtemps avaient commencer à s’énerver, la scène qu’on aurait dû subir !… Et le temps qui s’écoulait toujours, il ne restait que deux ou trois minutes. Bref, je suis arrivé à la dernière seconde j’étais le dernier passager à entrer dans l’avion, en nage bien sûr. Et lorsque je suis arrivé en Amérique… pareil ! même cinéma ! l’agent m’a demandé qu’est ce que ce bout de papier et je lui ai répondu: «c’est mon passeport !». Apres avoir fait les empreintes et les signatures qu’il fallait et après lui avoir donné le nom de la secrétaire américaine qui avait parle avec celle d’Israël, il accepta, mais bien énervé de me faire entrer en Amérique !… Cette histoire a été racontée lors d’un Farbrengen chez le Rabbi en présence de nombreux ‘hassidim qui ont tous ressenti le miracle évident et la main du Rabbi Roi Machia’h Chlita… Nathanel Mévora’h Aziza


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