Vive le roi 214

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Chabbat Parachat Chela’h - Hebdomadaire édité par le Beit Machia’h de Arnona-Talpiot 058-4770055 - viveleroi770@gmail.com - www.viveleroi770.com 214 Bonnes Nouvelles

Editorial

28 Sivan 5773 : Du 770 à la reconquête de la Terre d’Israël

Photo de la semaine

Jérusalem Beit Machia’h Centre Ville 6, rue Yavets Rav Doron Oren - 052-3618770

Beit Machia’h Arnona Cours de Tanya et Dvar Mal’hout et Ala’hot le mardi soir à 20h15, le Chabbat, reprise des cours sur Pirkei Avot à 18h00 - 19/5 rue Chalom Yehuda 058-4770055

Beit Machia’h Har ‘Homa 34, rue Rav Its’hak Nissim Cours sur Machia’h et Guéoula par le Rav Israël Shneilberg à 21h00 suivi d’un Farbrengen Rav Shlomo Yossef Tsion 050-4147725 Minyane ‘Habad à Baka le Chabbat à 10h30 suivi d’un Farbrengen 1, rue Dan à Baka synagogue «Tefila LeDavid» 058-4770055

Katamon : Beit ‘Habad francophone de Katamon Rav Avraham ‘Haviv 054-4866072

Mazal Tov Mazal Tov Rav Yaacov Corda et son épouse à l’occasion de la naissance de leur petite fille veille du 21 Sivan 5773

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Encore une fois dans son Dvar Mal’hout, le Rabbi Roi Machia’h Chlita nous dévoile bien des secrets et nous expose son analyse sur la Paracha de la semaine. Le Dvar Mal’hout, la Merveille des merveilles nous éclaire de sa lumière sans cesse renouvelée, et cette semaine, lors de la Paracha Chela’h, il nous explique la « complémentarité des contraires » et l’on dit que lors de la délivrance, le Machia’h lui-même réunira les contraires.

Le Rabbi Roi Machia’h Chlita nous enseigne les différences se trouvant entre l’histoire des explorateurs qu’a envoyé Moché Rabbénou, et les espions qu’a envoyé Yéhochouah élève et successeur de Moché que l’on découvre dans la Aftarah de cette semaine. De quoi avaient peur les explorateurs de Moché, pourquoi ont-ils fauté et provoqué la faute du peuple ? Parce qu’ils voulaient rester dans le désert à jouir des plaisirs spirituels de l’étude de la Torah, nourris de la Manne et vivants dans le confort des nuées célestes… Ils ne voulaient pas entrer dans une nouvelle dimension, dans un nouveau cadre, un pays, une terre à travailler, dans le but de dévoiler la Présence divine au sein de la matière. Alors que l’enseignement des espions de Yéhochouah est de nous montrer un niveau d’amour, d’unité et de dévouement pour l’autre, tel qu’on ne le connaîtra que lors de la délivrance totale. Puis, dans la suite du Dvar Mal’hout le Rabbi Roi Machia’h Chlita nous donne une recommandation au sujet d’Eretz Israël ; celle de n’en rendre aucune parcelle aux nations sous aucun prétexte ce qu’à D.ieu ne plaise. Et même en ces derniers instants d’exil, nous nous tenons fermement sur les frontières du Pays que D.ieu a déjà donné en propriété aux enfants d’Israël afin qu’ils en prennent possession en totalité… Tout ceci nous donne une leçon qui est toujours et encore d’actualité depuis la création du

monde car tout cela remonte au premier Rachi de la Torah (sur Bérechit 1.1). Le Rabbi Roi Machia’h Chlita est très clair sur la question, il veut et croit en un Pays entier et tout ceci contribue à la réalisation de la finalité, un pays entièrement reconstruit avec le troisième Beit Hamikdach à son sommet. Pour arriver à cela, il nous faut en priorité l’unité totale du Peuple Juif et venir tous ici en Erets Israël (en demandant bien conseil et bénédiction au Rabbi Roi Machia’h Chlita dans les Igueroth Kodech) et savoir que nous sommes chez nous et qu’il n’y aura aucune concession avec les autres nations. En accomplissant tout cela et en rajoutant dans l’accomplissement de la Torah,

des Mitsvot, des bonnes actions et surtout en se renforçant dans l’attachement au Roi d’Israël, le Mele’h HaMachia’h, qui est le Rabbi de Loubavitch élu par décret Rabbinique ; nous gagnerons notre délivrance complète et définitive, le Rabbi Roi Machia’h Chlita nous l’a promis… Merci à Hachem, pour toutes ces merveilles qu’Il nous dévoile depuis tant d’années et nous clamons notre attachement au Roi des rois ainsi qu’au Roi Machia’h, son envoyé, en nous écriant dans la plus grande joie, la joie de la Guéoula : « Vive le Roi Machia’h Now ! »… Menou’ha Ra’hel Beckouche Rédactrice en chef du site www.viveleroi770.com


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www.viveleroi770.com L’Edit Royal - Dvar Mal’hout

Résumé du discours du 28 Sivan 5751-1991 Du Rabbi de Loubavitch Roi Machia’h Chlita «Sauvetage du Rabbi et de la Rabbanite de l’Europe en flammes et leur heureuse arrivée sur le continent américain le 28 Sivan 5701-1941» Chabbat Parachat Chela’h

Les deux montées du peuple Juif

De la Parachat Chela’h, nous pouvons tirer un enseignement spécifique pour nos générations actuelles. Il existe un commentaire bien connu (1) des paroles qu’a prononcé Calev (2) «Allons, montons, montons» deux montées : la première montée est celle de l’exil d’Egypte vers la Terre d’Israël ainsi que la construction du Beit HaMikdach, du Temple. Puis, la seconde montée se fait depuis ce dernier exil vers la Guéoula, la délivrance vraie et totale ainsi que la construction du troisième Temple, du Temple éternel car « De même que lors des jours de votre sortie d’Egypte, Je vous montrerai des merveilles (3) ». Le but essentiel de l’exil d’Egypte, est de recevoir la Torah (l’aspect révélé de la Torah – 1), « dans le même esprit, toute la longueur de cet exil-là, vient nous faire mériter le dévoilement de l’intériorité de la Torah qui se révélera lors du monde futur » comme l’explique Rachi sur le Chir HaChirim, le Cantique des cantiques (4).

Aujourd’hui, nous devons réaliser les termes du verset : « Ceux qui en goûteront mériteront la vie (5) », à la fin du sixième millénaire, ce que l’on appelle « la veille du Chabbat de la Guéoula, de la délivrance (6) », ainsi, il se dévoilera la profondeur de la Torah et elle se propagera vers les endroits les plus extérieurs, dans la seconde moitié du sixième millénaire. Et ce processus sera entamé par le Baal Chem Tov ainsi que le Maguid qui ont dévoilé la Hassidout dans son aspect général, puis, celle-ci s’est dévoilée dans la sagesse, l’intelligence et la connaissance par l’intermédiaire de la Hassidout ‘Habad par son précurseur, l’Admour Hazaken, et ce, de manière intensive après la délivrance du 19 Kislev, troisième mois des mois d’hiver (7). A l’image du mois de Sivan, mois du don de la Torah et troisième mois des mois d’été. Ainsi, nos princes et Rebbeïm, qui ont succédé à l’Admour Hazaken, ont continué à dévoiler l’enseignement de la ‘Hassidout à la manière d’une « dégustation », (lorsqu’on ne fait que goûter à un bon plat – Ndt), mais elle donne du goût à tous les sujets, tous les domaines de la Torah, ce qui représente un début de dévoilement de la Torah du monde futur.

La route vers le 770 Dans l’historique de la diffusion des sources (de la ‘Hassidout) à l’extérieur par l’entremise de nos Saints

Rabbis, il y eut plusieurs degrés et étapes pendant les sept ou neuf générations depuis le Baal Chem Tov et l’Admour Hazaken jusqu’à notre génération actuelle. Après que l’Admour Hazaken eut vécu à Lyozna, puis à Lyadi, nos princes et Rabbis s’installèrent et vécurent pendant plusieurs générations à Loubavitch. Par la suite, lors de la septième génération depuis le Baal Chem Tov, ils emménagèrent à Rostov. Ensuite à Leningrad (ou Petersbourg comme elle était appelée à l’époque), puis, par la suite en Pologne jusqu’à la dernière étape lorsqu’ils s’installèrent aux Etats Unis, dans l’hémisphère inférieur, et là-bas même en plusieurs endroits jusqu’à ce qu’ils arrivent dans le bâtiment où nous nous trouvons actuellement, la synagogue et maison d’étude de Loubavitch au « 770 » (comme elle est dénommée communément). Nous pouvons constater concrètement, que même si dans toutes les générations et les endroits précédemment cités, eut lieu le dévoilement de la ‘Hassidout et la diffusion des sources vers l’extérieur, c’est justement dans l’hémisphère inférieur dans lequel, le don de la Torah n’a pas eu lieu (de manière dévoilée), que le dévoilement de la ‘Hassidout et la diffusion des sources eut lieu dans sa majeure proportion, encore plus que dans les générations précédentes et dans les endroits d’auparavant. Et tout ceci a lieu jusqu’à ce qu’il n’existe

Le Carnet : Pour la réussite de ‘Hanna Bat Mercedès, Line Bat Mercedès, Michaël Ben Mercedès, Henri ‘Haïm Ben Julia, Mena’hem Mendel Israël Ben Gabriel, Noa Bat Menou’ha Ra’hel et Perla Bra’ha Bat Menou’ha Ra’hel pour la famille Liraz Touval, pour Gary Chlomo Ben Tserouya, David Ben Tserouya et pour Ofir Ben Rina et Sivan Bet Sarah Haddassa afin qu’ils aient des enfants Pour la bonne santé de Mercedès Sarah Bat Fifine, de Keren Bat Esther et de Chiran Bat Rina Leilouï Nichmat de ‘Haïm Yeochoua Ben Choulamite, Norbert Avraham Ben Pnina Beckouche, Yossef Ben Solika, Meyer Benchoam, Fifine Bat Habiba, Julia et Rachel Pessa'h, ‘Haya Sim’ha Bat Avraham, Yossef Abitbol Ben Clara, ‘Hanna Bat Ra’hel, Ruth Sarah Isska Bat Gabi, Sarah Bat ‘Haya Dona et Emmanuel Ben Yéochoua

plus d’extérieur après cet « extérieurlà », comme on peut le voir le plus clairement. Tout ceci se retrouve en allusion dans le numéro de l’adresse du bâtiment* 770. Comme nous le savons, 770 a la valeur numérique du mot « Paratsta (tu te répandras) » (comme cela a été publié et diffusé chez les enfants d’Israël). Et l’on peut en voir clairement le lien. Le chiffre sept nous rappelle les sept jours de la Genèse, les sept attributs et l’influence sur tous les niveaux (de ‘Hessed, la bonté à Mal’hout, la royauté). Le chiffre sept atteint sa perfection lorsqu’il est multiplié par cent (700) ainsi que lorsqu’il est multiplié par dix (70) et en reliant ces deux niveaux de perfection, nous obtenons 770. La valeur numérique de « Paratsta », or, la perfection de « Paratsta », le bris des frontières de l’espace et du temps « Et tu te répandras vers le couchant et au levant, au nord et au midi (Vayetsé 28.14) ». Jusqu’au niveau de « Paratsta » à l’intérieur de « Paratsta » qui sera activé, non pas en dehors du temps et de l’espace, mais bien à l’intérieur du temps (et de l’espace) 770 est donc la perfection du chiffre sept (sept cent soixante dix). Cela signifie, que de concert avec le fait qu’il existe un bris des frontières

au-delà de toute mesure et de toute limite (« Paratsta »), coexistent l’espace et le temps, comme nous le fait savoir la loi énonçant que pour qu’un endroit soit un bâtiment, il doit comporter quatre murs, un plafond et un toit etc., mais que le temps et l’espace eux-mêmes existent d’une manière de « Paratsta » (et plus encore, c’est justement lorsque l’espace et le temps, ici-bas contribuent à la perfection du bris des frontières). Comme le dit l’Ecriture au sujet de Jérusalem « Jérusalem sera habitée à titre de ville ouverte (Zacharie 2.8) » et au même moment, « Et Moi Je serais pour elle… Une muraille de feu aux alentours ». Et cet endroit 770, de valeur numérique « Paratsta », devient l’origine et donne la force de diffuser les sources à l’extérieur, vers le monde entier, et c’est comme cela que nous accomplissons le « Paratsta » ainsi que la diffusion des sources vers « l’extérieur » jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’extérieur… On doit rajouter que la somme et la perfection des soixante-dix (70) années du Rabbi précédent, le Rayats (Rabbi Yossef [Yessod] Its’hak), fut atteinte justement dans l’hémisphère inférieur au 770, là où il vécut ses dix dernières années en ce monde, et cela donne la force à la septième génération (Mal’hout) qui vient à sa suite, qu’existe la perfection du soixante-dix (dix fois sept) ajouté au sept cent (cent fois sept) = 770, et l’ensemble du dévoilement de « la supériorité de la terre (Mal’hout) est en tout (Yessod) le reste (Kohelet 5.8) ».

Qui est un Chalia’h ? Ainsi, on peut mieux comprendre ce qu’est la Cheli’hout (le rôle d’ambassadeur), « envoie pour toi », dans notre génération. Même si nous nous


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trouvons dans ce monde-ci, ce monde inférieur, dans ce dernier exil, et icimême, dans l’hémisphère inférieur qui est pourtant l’endroit où le peuple Juif se trouve dans sa majorité actuellement. Et c’est justement dans la bassesse de cette situation d’exil et dans l’endroit le plus bas, que l’élévation peut atteindre le maximum de tous les niveaux jamais atteints, et vis-à-vis de toutes les générations qui vécurent avant nous et au-delà, et aussi, vis-àvis de l’hémisphère supérieur, et des générations les plus élevées, comme par exemple, la « génération du savoir », celle de Moshé Rabbénou. Et c’est en regard de tout cela que nous pourrons atteindre, nous, la suprême élévation de la Guéoula, de la délivrance véritable et complète pour le monde entier, y compris dans l’hémisphère nord, et pour toutes les générations dans leur ensemble.

Qu’est-ce que la Guéoula ? Comme il est déjà connu de tous, le mot « Guéoula, délivrance » s’écrit avec les lettres du mot « Gola, exil » augmentées du Alef de « Aloufo Chel Olam, le Maître du monde », ce qui signifie que la Guéoula n’intervient que lorsque l’on fait entrer le Maître du monde dans notre situation d’exil (8). Et puisque la Guéoula arrive lorsque la situation est la plus basse, elle seule a la puissance d’entraîner une délivrance totale, irréversible et à propos de laquelle nous chanterons un nouvel hymne. Et c’est la raison pour laquelle cet événement vient de l’endroit le plus bas, qu’il perdurera de manière dévoilée, c’est ce que l’on appelle le niveau de « Mal’hout, la royauté » qui va se dévoiler pleinement lors de la délivrance véritable et complète par le biais du Machia’h, notre juste (de la maison de David). C’est la nouveauté que vient apporter la Guéoula, le dévoilement de D.ieu qui se fera justement en ce basmonde, qui n’a pas d’équivalent en bassesse morale. Ce monde sera pour Lui, pour Son Essence, qu’Il soit béni, une demeure dans les inférieurs, car c’est dans sa propre demeure que l’on exprime son essence. On peut rajouter que l’étymologie des mots « Gola, exil », et « Guéoula, délivrance » vient de la racine « Guilouï, dévoilement ». Or, nous sommes maintenant à l’heure de la clôture de notre travail dans l’hémisphère inférieur, dans la situation la plus basse possible, et c’est justement dans ce cadre-là que nous dévoilons la totalité du Saint Temple, ici, au 770, duquel il est a été dit : « Le Machia’h se tient sur le toit du Beit HaMikdach et déclare au peuple d’Israël :

ment », on parle du dévoilement d’Aloufo Chel Olam, du Maître du monde.

Humbles, le temps de votre délivrance est arrivé (9) ». Tout ceci se passe actuellement, grâce à l’élévation des niveaux les plus bas ».

La mission de notre génération L’innovation de l’« Eminent Sage » de notre génération est que même un enfant d’aujourd’hui dit qu’il attend et implore pour que vienne Machia’h ; nous avons là réellement un fait nouveau, une innovation de Torah, jusqu’à ce que cela devienne partie intégrante de la « nouvelle Torah qui sortira de Moi », qui sortira du Saint béni soit-Il, Lui-même, ainsi, le Saint béni soit-Il est d’accord avec les mots et les prières des enfants d’Israël car : « Israël est un jeune, et Je l’aime (10) », et le Saint béni soit-Il montre Son amour de la manière la plus simple, la plus évidente véritablement, au-delà de toute mesure et de toute limite, clairement, ici-bas, dans ce monde-ci, le plus bas qui ne possède pas d’équivalent. De plus, nous obtenons l’aide des sujets de ce monde : « Nombreux ceux qui me soutiennent », de toutes directions, ils viennent nous soutenir pour un unique but : la délivrance véritable et complète.

Dévoiler son âme et la Guéoula Et de la manière la plus immédiate, et c’est l’essentiel, Mamach, véritablement et de la manière la plus matérielle, à commencer par la révélation de « la parcelle de divinité d’Enhaut (11) », et comme le rajoute l’Admour Hazaken « Mamach, de la manière la plus matérielle, la plus concrète ». Justement dans l’âme et le corps ensemble, et à plus forte raison, par un ajout en bonne santé pour le corps, en bonne santé pour l’âme et en bonne santé pour le monde entier jusqu’à ce que se révèle à tous la façon dont le monde est créé à chaque instant du néant à l’existant à partir de Son Essence, qu’Il soit béni, grâce à la Torah, « Il regarda dans la Torah et créa le monde (12) ». Et de plus, et c’est le principal : Le fait de parler de tous ces sujets est lié à la parole du Saint béni soit-Il, et la

parole du Saint béni soit-Il est considérée comme une action (13), cela signifie que l’action du Saint béni soit-Il a été enclenchée. Or Son action principale est d’entraîner et de dévoiler immédiatement la Guéoula véritable et complète, de la manière la plus concrète et la plus simple Mamach.

L’union entre le soleil et la lune Dans le service de D.ieu des enfants d’Israël, qui ressemblent à la lune et comptent les jours par rapport à la lune (14), la veille de Roch Hodech est la perfection, le sommet du travail du Juif. Alors qu’il se tient au maximum du Bitoul, de l’abnégation, il ressemble à la lune lorsqu’elle se voile complètement, et cela entraîne une élévation instantanée de l’âme, l’unification totale de l’assemblée d’Israël (la royauté, la lune), avec le Saint béni soit-Il (Zeïr Anepine, le soleil), et de même, l’unification de chacun en tant que personne, avec l’Essence et l’Existence, ainsi ils pourront n’être qu’un Mamach, dans l’unité absolue, comme dans le verset « et ils furent une seule chair (15) » jusqu’à atteindre le niveau de l’Unique (16), et même au-delà de l’Unique.

Guilouï, le dévoilement On en arrivera à accomplir de bonnes actions d’un tel niveau que le Juif deviendra « l’associé du Saint béni soit-Il » dans toutes les préoccupations du Saint béni soit-Il, comprenant plus particulièrement la mise en place de la délivrance véritable et complète. Car afin d’accomplir cette mission de la manière la plus parfaite, le Saint béni soit-Il a besoin (si l’on peut dire), de la participation de chaque Juif, et plus exactement, lorsqu’il est une âme dans un corps, car par nos actions et notre travail, intervient la Guéoula. Et nous devons faire en sorte que le Juif accepte, et plus encore, qu’il veuille et qu’il déclare, non seulement que « le temps de votre délivrance est arrivé », mais surtout, que la Guéoula est bel et bien présente de la manière la plus simple, comme nous l’avons déjà dit plus haut, que « Guéoula » vient du mot « Guilouï, le dévoile-

La force du 28 Sivan Et la force d’accomplir tout cela est accordée en ce 28 Sivan (28 = Koa’h, la force), lorsque l’on arrive à la plénitude du trois multiplié par trois et multiplié de nouveau par trois, le jour qui est le sommet et dans lequel se dévoile la force de l’événement du don de la Torah, et même de l’intériorité de la Torah. Et se dévoilent enfin les secrets de la Torah dans l’hémisphère inférieur du globe terrestre et par ce biais, nous arrivons à l’unification des enfants d’Israël et du Saint béni soit-Il (l’unité du soleil et de la lune), que ce soit de façon évidente ou même de manière voilée. L’âme d’Israël c’est le Machia’h De plus, et c’est le point central, que le dévoilement de la Yé’hida, « l’unique » de l’âme, le niveau le plus élevé dans l’âme de chaque Juif, qui est aussi la parcelle de Machia’h qui est en chacun (17), se dévoile, lors du rassemblement de plusieurs dizaines de Juifs, dans la maison triple (de Torah, de prière et de bonnes actions), la Yé’hida générale de tout le peuple, le Machia’h, notre juste (18). Et l’unité de tout ces sujets en un seul point au moment et à l’endroit où la délivrance intervient, commence justement ici et maintenant. Et notre juste, le Machia’h vient, nous délivre et nous accompagne immédiatement en notre Terre Sainte. Et les enfants d’Israël vont ensemble avec la Torah, la nouvelle Torah du Machia’h, notre juste (19), par l’intermédiaire du Saint béni soit-Il, « une nouvelle Torah sortira de Moi » et l’essentiel est que tout arrive maintenant Mamach.

Notes 1/ Torah Or – Chemot - 2/ 13.30 - 3/ Micha 7.15 - 4/ 1.2 - 5/ Pri Ets ‘Haïm, Chaar Chabbat, début du Ch.3, Maguen Avraham OH, Choul’han Arou’h Admour Hazaken etc. - 6/ Iguerot Kodech du Rayats - 7/ Rabbi Lévi Its’hak, père du Rabbi MHM dit que le mois de Kislev est plus lié à la Torah cachée - 8/ Likoutei Torah, Bealote’ha 35.3 et voir aussi le livre des Si’hot 5751 part.2, p.504 etc, 520 etc. - 9/ Yalkout Chimeoni - 10/ Ochéa 11.1 - 11/ Job 31.2 12/ Zohar 2, 161a et b - 13/ Béréchit Rabba, Ch.44.22 – Or HaTorah Chemot - 14/ Soucca 29a 15/ Béréchit 2.24 - 16/ Torah Or, Vaéra, Noa’h etc. 17/ Maor Eïnaïm, Pin’has - 18/ Zohar2 - 19/ voir Sefer HaSi’hot 5751 vol.2 p.566 - * - Le Centre de Loubavitch dans l’hémisphère inférieur, et c’est de là que l’enseignement sort vers le monde entier, la diffusion des sources vers l’extérieur

Allumage des Bougies

Chabbat Parachat Chela’h

Jérusalem Entrée : 19h04 Sortie : 20h21


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Récit

www.viveleroi770.com « Vous veillerez à fixer des Mézouzot… »

Lorsque cette année-là, le Rav Chmouel Gourévitch et son frère Chalom, émissaires du Rabbi Roi Machia’h Chlita à Lyon, organisèrent leur dîner de soutien annuel à leurs institutions, ils voulurent une “attraction” qui distinguerait celui-ci de tous les dîners précédents...

Ils cherchèrent, et finirent par trouver : une projection vidéo dans laquelle on assemblerait toutes les séquences montrant les participants au dîner, donateurs et hommes influents de la communauté, passant devant le Rabbi Roi Machia’h Chlita et recevant de sa main les dollars de bénédiction. Le soir venu, l’effet escompté fut atteint au-delà de toute mesure. Devant ce spectacle inédit, personne ne resta indifférent. Pensez donc, se revoir, en compagnie des membres de sa famille, devant le Rabbi ! En particulier lorsque l’un des plus importants donateurs, Alain S., se vit en face du Rabbi, qui le bénissait « pour l’édification de l’école », il fut remué jusqu’au fond de l’âme. Et lorsque la projection prit fin, il demanda l’autorisation de gravir l’estrade et de raconter ce qui lui était arrivé en relation avec sa visite au Rabbi Roi Machia’h Chlita. Voici le récit qu’il fit devant un public de plus en plus ébahi. « Nous étions une famille heureuse, mon épouse, ma fille et moi, du moins le croyions-nous, parce que nous avions tout ce que nous pouvions désirer. Jusqu’à ce qu’un de ces jours, mon épouse est tombée malade. Je savais déjà, à cette époque, qu’une adresse existait, vers laquelle l’on pouvait se tourner en pareil cas. Aussi m’envolais-je vers le 770 Eastern Parkaway à New York, l’adresse de la maison de prière et d’étude du Rabbi Roi Machia’h Chlita, et, lors d’une distribution de dollars, je lui demandais sa bénédiction pour le rétablissement de la santé de ma femme. Le Rabbi me remit un dollar, accompagnée de sa bénédiction, puis un autre dollar, avec les mots suivants : « Pour l’école que vous allez construire ». Comment le Rabbi savait-il cela ? Je suppose que cela était lié à ce que Rav Chalom Gourévitch avait confié au secrétaire du Rabbi, le vendredi précédent : je m’apprêtais en effet à faire construire un complexe important, groupant une école d’hôtellerie et un grand hôtel. Je l’avais décidé après avoir entendu que le Rabbi proclamait cette année-là (5748-1988) “année de la construction”, et j’avais voulu réaliser, moi aussi, quelque chose dans ce domaine. Le secrétaire nous raconta par la suite que cette information avait causé une grande joie au Rabbi Roi Machia’h Chlita. Après avoir reçu sa bénédiction pour ce projet, je commençais à avancer en direction de la sortie, lorsque le Rabbi me rappela : «Lorsque vous ouvrirez l’hôtel, vous veillerez à fixer des Mézouzot à toutes ses portes». Avec une telle bénédiction en main, impossible de ne pas agir. Je me mis donc immédiatement à l’ouvrage, bien qu’il ne s’agissait pas d’une tâche facile.

Cela me prit plusieurs années d’investissement personnel jusqu’à ce que le projet fût enfin réalisé. Pour la cérémonie d’ouverture, j’avais invité le Who’s-Who, les personnalités locales - l’hôtel et l’école avaient été édifiés à Nice - ainsi que des représentants de l’État et tout ce que la région comptait d’hommes célèbres. Cependant, et malgré les tables garnies de tous les mets, et occupées par tous ceux que j’y avais conviés, je ne donnais pas le signal d’ouverture de la cérémonie. J’attendais. Ce ne fut que lorsque mes deux derniers “invités” pénétrèrent dans la salle que je me décidai à entamer les festivités. Qui étaient ces deux personnages, vêtus de noir, chapeautés et le visage orné d’une barbe, que j’avais attendu jusquelà ? Je l’expliquai à l’auditoire : « Je n’ai ouvert ce complexe scolaire et hôtelier que grâce à la bénédiction du Rabbi de Loubavitch Roi Machia’h, et celui-ci m’a demandé de fixer des Mézouzot à toutes les portes. Aussi ai-je convié ici deux de ses émissaires, à qui je demande de bien vouloir fixer ces Mézouzot aux portes de cet établissement ». Les années passèrent, et l’hôtel accumula des dettes, qui atteignirent des millions de francs. Des sommes qui ne m’appartenaient pas puisque j’avais emprunté à des banques et à des prêteurs privés. La faillite se profilait à l’horizon, et je souffrais de ce qu’aucun d’entre eux ne serait remboursé. L’État, qui soupçonnait que cette situation était le fruit d’un détournement de fonds nomma un syndic, dont la mission consistait à faire toute la clarté sur l’origine du désastre : erreurs de gestion dues à l’inexpérience et à une conjoncture défavorable, ou bien malversations de ma part ? Je vivais là une épreuve fort pénible, car, même si je savais que je n’avais pas détourné un centime, qui m’assurait que le syndic, et plus tard le tribunal, croiraient en ma bonne foi et en mon innocence ? Plus le temps passait, plus mes craintes se confirmaient. Invité à de nombreuses séances d’enquête chez le syndic, je dus répondre à des questions qui montraient que ses présomptions n’étaient pas en ma faveur. Puis il produisit une conclusion

écrite, d’où il ressortait que j’avais détourné des fonds. J’étais au fond du piège, et je devais prouver mon innocence. En même temps que cette épreuve très dure, j’eus tout de même la consolation de voir ma famille, mes amis, se mobiliser pour m’aider. Ils faisaient tout ce qu’ils pouvaient pour m’alléger la tâche, priaient en ma faveur, pour ma santé et pour que je finisse par réussir. Ma propre maison fut hypothéquée puis vendue, et je demeurais tout de même dans les lieux grâce à mes parents, qui la rachetèrent pour que je ne sombre pas dans la maladie, comme l’avaient laissé entendre les médecins. Enfin le jour arriva, où le syndic devait me faire connaître son rapport final. Ce jour-là, j’étais assis dans mon bureau, attendant sa venue et ses conclusions sans réelle surprise pour moi. Il entra dans le bureau, en regardant longuement à la Mézouza de la porte. Les murs étaient tapissés de quantités de photos, me montrant en compagnie de personnalités politiques et d’hommes célèbres, ainsi que de nombreux diplômes et certificats attestant de ma compétence dans le domaine hôtelier. Au milieu de tout cela, un poster où j’apparais recevant le dollar du Rabbi Roi Machia’h Chlita. C’est sur cette image que le syndic fixe son regard, quelques longues minutes, puis il s’assied en face de moi, pour me communiquer son verdict. J’attends, le cœur battant, la décision officielle qui va m’apprendre que j’ai tout perdu. Et le miracle survient, sans que j’aie pu en entrevoir les prémices. Le syndic se met à parler, mais d’une manière totalement étrangère à son argumentation antérieure. Au lieu d’accuser, il prend ma défense et cherche à me décharger à tous les degrés : « ce sont des événements envoyés “par le Ciel”, des erreurs compréhensibles venant d’un responsable débutant que j’avais engagé, qui ont déclenché selon lui, des réactions en chaîne de caractère catastrophique. Il m’explique tout cela de manière posée et respectueuse, et, en conclusion, il m’explique qu’il existe un moyen de sauver l’entreprise, et qu’il va préconi-

ser aux Pouvoirs Publics d’allouer une somme importante à un plan de sauvetage, ce qui nous permettra de remettre à flots l’établissement ». Je suis l’objet d’une stupéfaction sans limites, et je remercie l’Eternel du fond de mon cœur pour ce miracle fantastique. Mais je ne peux m’empêcher de questionner le syndic : « S’il vous plaît, voulez-vous m’expliquer pour quelle raison vous avez changé d’opinion aussi soudainement, alors que tous s’attendaient, sur la base de vos propos antérieurs, à un rapport accablant ma conduite dans l’entreprise ? » L’homme me regarde, réfléchit, et commence à expliquer : « Ce matin, avant de venir ici, je suis allé visiter votre hôtel, et j’ai parcouru différents étages du bâtiment. Et là, j’ai pris conscience que toutes les portes étaient ornées d’une Mézouza. Il faut que vous sachiez que je suis Juif, né de parents Juifs. Avant la Choah, nous habitions, mon épouse et moi en Autriche dont nous avons pu nous enfuir avant la catastrophe, traverser la période de la guerre, et nous installer ensuite en France. Blessés moralement par tant d’épreuves, nous avons décidé de changer totalement d’identité et de manière de vivre, afin que nul ne puisse savoir que nous étions des Juifs. Cela explique que lorsque j’ai vu vos Mézouzot, j’ai su tout de suite de quoi il s’agissait. Seulement, je croyais que l’on plaçait une Mézouza à la porte principale d’une maison, ou à celle d’une pièce importante, rien de plus. Et voilà qu’à ma grande surprise je constatais que vous en aviez fixé à des centaines de chambres d’un hôtel, qui n’est même pas votre maison ! J’ai compris alors qu’un homme qui est tellement scrupuleux sur ce point ne peut être malhonnête. Et ici aussi, je constate que toutes les portes sont munies de Mézouzot, de plus, je vois la photo d’un rabbin, un juste, un saint, en votre compagnie. Alors, je viens de comprendre quelque chose d’unique : je dois retourner au sein du Judaïsme ! » Alain S. conclut : « Cet homme ne mit pas longtemps à accomplir son retour vers D.ieu et vers la Torah. Quant à moi, j’avais eu le privilège de vivre deux miracles. Le Rabbi Roi Machia’h Chlita avait vu longtemps à l’avance la menace qui me guettait et il en avait prévu le remède lorsqu’il m’avait avisé de munir toutes les portes de l’hôtel d’une Mézouza. Et il sauva du même coup un couple Juif de l’assimilation et de la perte d’identité, en les ramenant à leurs racines juives ». Extrait du Courrier de la Guéoula du Rav Pachter - Paris


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