222 Chabbat Parachat Ekev - Hebdomadaire édité par le Beit Machia’h de Arnona-Talpiot 058-4770055 - viveleroi770@gmail.com - www.viveleroi770.com Bonnes Nouvelles
Editorial
Nouveau à Jérusalem Centre-ville Beit Machia’h 8 rue Yaavets Cours en anglais - Dvar Mal’hout le jeudi à 14h00 Rav Inon HaCohen 054-4834118
Lecture du Sefer Tehilim Kaddich – Birkat Cohanim Dédicace d’une journée d’étude 054-4834118
Beit Machia’h Centre-Ville 8, rue Yavets - Farbrengen avec le Rav Zalman Landau jeudi soir 18 Mena’hem Av à 22h Cours de ‘Hassidout, Dvar Mal’hout et Ala’hotes en français Mercredi 14h00 054-5731430
Beit Machia’h Arnona Cours de Tanya et Dvar Mal’hout et Ala’hot le mardi soir à 20h15, le Chabbat, Pirkei Avot à 18h30 - 19/5 rue Chalom Yehuda 058-4770055 Beit Machia’h Har ‘Homa 34, rue Rav Its’hak Nissim Cours tous les soirs Rav Shlomo Yossef Tsion 050-4147725
Minyane ‘Habad à Baka le Chabbat à 10h30 suivi d’un Farbrengen 1, rue Dan à Baka synagogue «Tefila LeDavid» 058-4770055
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Lors d’un discours le Rabbi Roi Machia’h Chlita déclare : « Moché dit à D.ieu : « Pourquoi as-Tu fait du mal à ce peuple ? Pourquoi m’as-tu envoyé ? ». Il se dit alors que quand les Juifs sont témoins des miracles de D.ieu et, malgré cela, n’ont pas foi en la délivrance imminente, celle-ci de fait, devient impossible. D.ieu lui répondit donc : « Je les libérerai d’une Main forte ». C’est précisément parce que tu te poses, toi-même, de telles questions que les Juifs envisagent la possibilité de demeurer en exil. Toutefois, ils quitteront tout de même l’Egypte, au besoin contre leur gré s’il le faut ! (Chemot 5725-1965) »
Et cet exemple du dialogue entre Moché et le Saint béni soit-Il au sujet de la délivrance se reproduit dans notre génération entre nous et D.ieu : « Quels sont ces grands miracles que Tu nous a promis, où est cette délivrance de laquelle on a dit : Ouvrez les yeux et regardez ? ». La réponse se trouve dans l’actualité. Que se passe t-il dans le monde aujourd’hui, d’une part ? Que se passe t-il en Israël, d’autre part ? Observons tout ceci en coupant le son de ce que disent les hommes politique, ce qu’ils promettent, décident, peu importe. Regardons le monde tel qu’il est aujourd’hui de manière objective… On peut voir que tout se développe, tout avance, tout marche : Le développement de la technologie et des sciences, la médecine, la recherche, l’économie mais aussi les rapports humains. Par ailleurs, un phénomène de société se produit sous nos yeux. On peut constater que les peuples qui prônent la paix, « l’art de vivre », la liberté d’expression, le calme et la diplomatie fleurissent et s’épanouissent. Par contre ceux qui veulent faire du mal, conquérir, qui ne vivent qu’à travers des interdits, des guerres, se détruisent de l’intérieur… tout seuls. En Israël, les Juifs avancent et se forgent une identité nouvelle dans le monde. Le Peuple Juif retourne à ces sources et l’étude, les prières et les bonnes actions provoquent le calme et la paix en Israël et dans le monde. En fait si l’on regarde bien, il ne se passe rien ! Et ça, c’est le plus grand miracle qui puisse exister, après tout ce que le Peuple Juif a subit en exil, il se dirige vers une ère nouvelle, une Pour l’élévation de l’âme de Abraham Ben Pnina
époque pendant laquelle son travail et ses efforts seront reconnus, il sera apprécié pour avoir de tout temps œuvré à la paix en lui-même, mais aussi dans le monde, parmi les nations du monde. C’est cela la délivrance en laquelle nous vivons et qui se dévoile, pour qui veut voir, tout concorde, les dernières pièces du puzzle sont posées et on peut donner une nouvelle version du célèbre dicton : « Pense bien et tout ira bien » en disant : « Pense bien, car tout va bien ! ». Ce Chabbat aura lieu la Hilloula de Rabbi Lévi Its’hak père du Mele’h HaMachia’h et tout ceci sera accompagné de réunion ‘hassidiques de joie et de Guéoula et c’est aussi une grande raison pour laquelle nous attendons le dévoilement du troisième Temple et avec lui se dévoilera aux yeux de tous le Roi Machia’h, roi d’Israël, descendant de David et de Shlomo, le Rabbi Roi Machia’h Chlita pour qui nous dirons ces mots dans la plus grande joie : « Vive le Roi Machia’h Now »
Pour l’élévation de l’âme de Rachel et Julia Pessa’h
Pour l’élévation de l’âme de Yossef Ben Clara
Guéoula
Un moment de pure Sim’ha
Dimanche soir à la veille du 15 Av, a eu lieu une A’hnassat Sefer Torah dans le local du Beit Machia’h de Pizgat Zeev « Gash LaMachia’h ». La communauté de Pizgat Zeev était présente et le public a dansé dans la plus grande joie depuis le Kanyon HaPizga jusqu’au Beit Machia’h se trouvant au 164 Sdérot Moché Dayan. Le Rav Yaacov Barou’hman, directeur du centre et auteur du livre « Arié Bli Chinaïm », a organisé par la suite un grand Farbrengen (réunion ‘hassidique) avec le Rav Zalman Nautik. Cet événement a eu lieu dans une ambiance de Guéoula avec des chants et des danses on a pu ressentir la présence du Rabbi Roi Machia’h Chlita. Par le mérite de ce Sefer Torah, auront lieu les prières de Chabbat pour plus d’information : 050-8759548.
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Photo de la semaine
Le plus grand miracle qui puisse exister
www.viveleroi770.com L’Edit Royal - Dvar Mal’hout
Résumé du discours du 23 Mena’hem Av 5751-1991 Du Rabbi de Loubavitch Roi Machia’h Chlita Chabbat Parachat Ekev
Voir la délivrance de ses yeux !
Il est notoire que, parmi les mois de l’année, le mois de Elloul est le plus approprié à l’introspection et l’examen de soi afin de rectifier les errements de l’année qui s’achève et se préparer comme il convient à l’année nouvelle. À l’approche du mois de Elloul, il convient dès lors de s’interroger sur la façon dont cette introspection doit être menée et à quelles modifications de notre comportement elle doit donner lieu.
Dans la mesure où le mois de Elloul est celui du bilan récapitulatif de l’ensemble de l’année, il exprime d’autant plus le rôle de l’homme de servir son Créateur, notamment dans l’acrostiche formé par ses lettres « Ani Lédodi Védodi Li, Je suis à mon bien-aimé (D.ieu) et mon bien-aimé est à moi » (1). Ce verset exprime en effet le lien entre le Juif et D.ieu, soit dans le service de D.ieu à travers l’étude de la Torah et l’accomplissement des Mitsvot (« Je suis à mon bien-aimé »), soit dans l’assistance que D.ieu prodigue à l’homme (« mon bien-aimé est à moi »). Le mois de Elloul enseigne donc qu’il ne convient pas d’attendre passivement que D.ieu se manifeste, mais, au contraire, que l’essentiel et la base de cette relation est l’effort de l’homme, exprimé par le début du verset « Je suis à mon bienaimé », auquel l’assistance divine fait suite. Et bien que, pour pouvoir initier cet effort, nous recevions déjà une aide d’En-Haut (comme l’influence des Treize Attributs de Miséricorde divine qui sont révélés pendant le mois de Elloul), nous devons être conscients que là n’est pas l’essentiel : ce n’est qu’à travers l’accomplissement de notre mission par nos propres forces que nous pouvons mériter une manifestation divine qui soit intégrée et perceptible et d’une plus grande intensité (« mon bienaimé est à moi »). C’est la raison pour laquelle le nom Elloul débute par la lettre Alef : cela indique que le travail doit débuter de « Alef », la première lettre, c’est-àdire le niveau le plus bas et c’est
précisément ainsi qu’il est ensuite possible de progresser vers les niveaux suivants, le Guimel, le Dalet… jusqu’au Tav. Ceci étant établi, nous avons vu que la seconde partie du nom « Elloul », les lettres Vav et Lamed qui font allusion aux mots « Védodi Li, mon bien-aimé est à moi », représente l’aide que D.ieu apporte à l’homme. Cependant, dans la mesure où il s’agit également d’une partie du nom du mois du bilan du service de l’homme, il est clair que cela fait aussi référence à un niveau de ce service. C’est lorsque l’homme sert D.ieu « d’En-haut », c’est-à-dire en faisant totalement abstraction des difficultés que le monde peut opposer à son service de D.ieu.
L’âme et le corps Ces deux approches du service de D.ieu existent depuis la Création du monde. En effet, celui-ci fut créé le premier jour (dimanche) pour enseigner à servir D.ieu « du bas vers le haut » et, d’autre part, les livres de Kabbalah enseignent qu’un Chabbat a précédé la Création du monde (2) dont la perfection a béni et investi les jours de la Création, enseignant l’approche « du haut vers le bas ». Ces deux approches se retrouvent chez chaque Juif. Le corps fut créé à partir de la terre et, pour le raffiner et l’élever, il est nécessaire de mener un long et profond effort. En revanche, l’âme d’un Juif est totalement au-delà des limitations de ce monde, étant une parcelle du Divin « Mamach - concrète » comme le dit le Tanya, c’est-à-dire qu’elle garde son caractère divin même lorsqu’elle est revêtue du corps, ici-
Le Carnet : Pour la réussite de ‘Hanna Bat Mercedès, Line Bat Mercedès, Michaël Ben Mercedès, Henri ‘Haïm Ben Julia, Perla Bra’ha Bat Menou’ha Ra’hel, la famille Liraz Touval, Gary Chlomo Ben Tserouya, David Ben Tserouya et pour Ofir Ben Rina et Sivan Bat Sarah Hadassa afin qu’ils aient des enfants Pour la bonne santé de Mercedès Sarah Bat Fifine, de Keren Bat Esther et de Chiran Bat Rina Leilouï Nichmat de ‘Haïm Yeochoua Ben Choulamite, Norbert Avraham Ben Pnina Beckouche, Yossef Ben Solika, Meyer Benchoam, Fifine Bat Habiba, ‘Haya Sim’ha Bat Avraham, Yossef Abitbol Ben Clara, ‘Hanna Bat Ra’hel, Ruth Sarah Isska Bat Gabi, Sarah Bat ‘Haya Dona et Emmanuel Ben Yéochoua
bas, dans le monde matériel et « concret ». Et, de par les forces de son âme, le Juif peut s’affranchir de la nécessité de progresser petit à petit et peut d’emblée exiger de luimême de servir D.ieu à la perfection, d’une façon qui relève du « Chabbat », d’une façon « céleste », jusqu’à accomplir des merveilles et toucher à la perfection messianique, « le jour qui sera entièrement Chabbat et repos pour la vie éternelle » (3). Il ressort de tout ce qui précède que le Juif doit toujours servir D.ieu sur deux plans. D’un côté, il doit toujours servir D.ieu de façon structurée et ordonnée, en progressant étape par étape. Et cela doit toujours être le cas, même dans des jours aussi élevés que Yom Kippour ou Sim’hat Torah (et pour preuve : ces jours sont également intégrés au déroulement de la semaine qui est progressif). D’un autre côté, un Juif doit toujours, même les jours profanes, servir D.ieu « du haut vers le bas » en accomplissant son devoir à la perfection en puisant dans les forces de son âme le niveau de « Chabbat » qui est en soi. D’un point de vue général, on retrouve ces deux niveaux dans deux catégories au sein du peuple Juif : le service divin de certains Juifs est essentiellement l’étude de la Torah, qui est au-delà du monde, alors que celui de certains autres est axé sur le rapport au monde à travers l’exercice de leur profession.
Quel est le plus important ? Certes, chaque Juif a reçu une âme particulièrement élevée qui peut Pour la réussite de Noa Bat Menou’ha Ra’hel
accomplir son œuvre « du haut vers le bas », mais cela ne peut que venir s’ajouter à l’essentiel qui est le travail « d’en bas ». Il ne faut pas croire que, de cette façon, l’élévation finale sera moindre. Au contraire, c’est précisément ainsi que nous parviendrons à la révélation de l’Essence de D.ieu («Atsmout OuMahout»). En résumé, le mois de Elloul présente trois approches du service de D.ieu : 1/ « Ani Lédodi - Je suis à mon bien-aimé », le service « du bas vers le haut », limité en fonction des capacités du monde, mais qui a pour avantage d’exercer une influence en profondeur ; 2/ « Védodi Li -mon bien-aimé est à moi », le service « du haut vers le bas », une attitude que rien ne limite, mais qui ne pénètre pas le monde ; 3/ « Elloul », la conjonction des deux approches précédentes, de sorte que le service illimité de D.ieu pénètre également le monde.
Faire le bilan Nous comprenons maintenant la façon dont il convient d’établir un « bilan de soi » au cours du mois de Elloul : Il faut tout d’abord dresser le bilan de son service de D.ieu « du bas vers le haut » : savoir combien d’efforts on y a consacré et dans quelle mesure on est parvenu à raffiner son corps et le monde autour de soi. Ensuite, il faut faire le bilan du service « du haut vers le bas » qui doit découler de son âme divine : accomplir les commandements divins sans se soucier des limitations induites par son existence corporelle ou par le monde matériel.
‘Hanna-Sarah Bat Sarah et Arié Israël Ben Osnat Pour la réalisation du souhait de leur coeur et la venue immédiate du Machia’h
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Et, en plus de cela, il faut savoir que, même lorsque l’on parvient à accomplir la volonté de D.ieu à la perfection en faisant fi des difficultés, il est nécessaire de faire pénétrer cela dans sa dimension physique et dans le monde entier afin qu’eux aussi servent D.ieu parfaitement. Telle est la tâche de chaque Juif au mois de Elloul : relier le « Ani » (soi-même) à « Dodi » (D.ieu), mais ensuite se soucier que « Dodi » soit « Li », à soi, c’est-àdire que les niveaux les plus élevés soient liés et intégrés au monde matériel de sorte que celui-ci atteigne la perfection.
Tout se retrouve dans la Paracha Nous pouvons, dès lors, comprendre le lien de ce qui précède avec la Paracha que nous lisons ce Chabbat, Ekev : Le terme « Ekev » possède deux sens : le sens simple est que D.ieu va accorder une rétribution pour l’accomplissement de Ses commandements (« Vehaya Ekev Tichmeoun - Suite à votre obéissance à ces lois [...] Il bénira le fruit de tes entrailles et le fruit de ton sol... (4) ») Rachi, cependant, donne une autre interprétation : « Ekev » désigne, parmi les commandements, ceux auxquels l’homme attribue peu d’importance et qu’il a tendance à négliger, à « piétiner » de son « talon » qui se dit en hébreu « Ekev ». Deux questions se posent face à ces deux interprétations : 1/ pourquoi Rachi n’a-t-il pas traduit ce mot selon le sens le plus simple et le plus évident ? 2/ quel est le rapport entre ces deux interprétations ? La réponse à cela est que D.ieu récompensera certes l’accomplissement de Ses commandements (comme l’enseigne la première interprétation), mais la façon d’y parvenir est précisément en commençant par les « petites » choses, les commandements que l’homme « foule de ses talons ». Rachi a donc choisi cette interprétation pour enseigner que là est l’essentiel et la base du service divin et que ce n’est qu’en passant par là que l’on peut ensuite parvenir à la perfection.
La génération de la délivrance Cet enseignement est lié de façon particulière à la période actuelle et à notre génération, la génération de la délivrance (comme il est de couPour l’élévation de l’âme de Meïr Benchoam
tume, ces derniers temps, de relier chaque sujet à la délivrance messianique) : Notre époque est appelée dans le Talmud « Ikvéta DeMéchi’ha, le talon du Messie », expression qui revêt deux significations : 1/ Il s’agit de la génération la plus basse de l’histoire de l’humanité, comme le talon qui est la partie la plus basse du corps (et c’est pour cela qu’elle est marquée par l’accroissement de l’insolence et autres maux) 2/ Elle est « Ekev », la fin de l’exil dans laquelle le Machia’h va arriver incessament. La relation entre ces deux sens est que, comme nous l’avons vu plus haut, c’est précisément du fait que cette génération est la plus basse, que l’œuvre du peuple juif pour l’élever marque la dernière étape de l’exil et son parachèvement, ce qui nous amène ensuite immédiatement à la délivrance complète, à l’ère messianique dans laquelle il y aura l’association parfaite du « haut » et du « bas ».
Ad Mataï - Jusqu’à quand ?! Le bilan auquel un Juif doit aujourd’hui parvenir est que, d’après tous les comptes et d’après tous les signes que D.ieu a inscrits dans Sa Torah, la délivrance messianique aurait déjà du intervenir depuis longtemps ! En particulier après les « trois semaines » lors desquelles on a étudié les lois relatives à la construction du Temple et nous nous tenons aujourd’hui au Chabbat qui bénit le mois de Elloul dans lequel le Roi, D.ieu « sort dans les champs » et accueille chacun avec joie et bienveillance, et nous nous trouvons ici au « 770 » en compagnie de nombreuses dizaines de Juifs, nous avons donc le droit et la grande responsabilité de nous écrier et d’exiger de D.ieu « Ad Mataï ?! Jusqu’à quand ?! ». Car, en vérité, étant donné que nous avons achevé notre
Pour l’élévation de l’âme de Salomon Ben Rosa Chochana
Pour l’élévation de l’âme de Fifine Bat Habiba
tâche dans cet exil, comment est-il possible que le Machia’h ne vienne pas encore ?!... Il est possible que la raison à cela tienne dans la réponse que le Machia’h a faite au Baal Chem Tov lorsque celui-ci lui a demandé « Quand viendras-tu, Maître ? » : « Lorsque tes sources se répandront à l’extérieur ». Ainsi, au fil des époques, les Rabbis de ‘Habad se sont-ils consacrés à la diffusion des sources du Baal Chem Tov aux quatre coins du monde. Et, en plus des développements et des approfondissements extraordinaires qui ont été apportés à l’enseignement de la ‘Hassidout, il y a eut une diffusion telle que cet enseignement est parvenu à chaque communauté et à chaque cercle au sein du peuple Juif et dans le monde entier. Et depuis que la ‘Hassidout à été traduite en de nombreuses langues, nous sommes parvenus à une situation où chaque Juif sur cette terre, quelle que soit la langue qu’il pratique et le milieu auquel il appartient, est relié potentiellement (au moins) à la ‘Hassidout et aux sources du Baal Chem Tov, de façon à pouvoir l’étudier par soi-même. Et, puisque le Machia’h n’est pas encore venu, il est possible qu’il y ait une catégorie de Juifs à laquelle la ‘Hassidout n’est pas encore parvenue. J’ai pensé qu’il y a en fait une sorte d’écriture dans laquelle la ‘Hassidout n’avait pas été traduite : il s’agit de l’écriture en « Braille » qui permet aux non-voyants de « lire » un texte en reconnaissant des signes spécifiques à travers le toucher. Il s’agit là véritablement de « diffusion des sources à l’extérieur », car le fait même que l’on n’ait pas encore traduit la ‘Hassidout en Braille, malgré tout ce qui a été fait jusqu’à présent, montre bien qu’il s’agit d’une dimension véritablement « extérieure ». Pour l’élévation de l’âme de Yossef Ben Solika
Le Braille a été conquis ! Cependant, ces derniers jours, il y a eu une nouveauté importante : le Tanya, œuvre centrale de la ‘Hassidout, a été imprimé en Braille ! Et même si le livre n’est pas encore parvenu à tous les nonvoyants du monde, le fait même qu’il existe offre à tous les Juifs qui ont besoin de ce biais un accès à l’étude de la ‘Hassidout. En particulier dès lors que ce livre est parvenu au « 770 », la maison de mon beaupère, le Rabbi (précédent, Ndt), à partir de laquelle nous avons eu le mérite de poursuivre son œuvre et qui est l’origine de la diffusion de la ‘Hassidout dans le monde entier. Il faut également souligner que le Tanya est appelé la « Torah écrite » de la ‘Hassidout, de sorte que toute la ‘Hassidout est contenue dans ce livre. Concrètement, il faut donc que se produise immédiatement la délivrance messianique ! Alors, les non-voyants guériront de leur infirmité et verront clairement (5). Ils guériront même avant tous ceux qui ont besoin d’une guérison et verront comme tout le monde (6). En outre, il ne sera plus nécessaire de lire lors de l’ère messianique, car le Machia’h enseignera à tous à travers la vision, de sorte que tous verront les sujets profonds de la ‘Hassidout et n’auront donc pas besoin de les lire dans des livres. Que D.ieu fasse que, grâce à l’étude du Tanya en Braille, ils soient immédiatement guéris, dans l’instant qui précède la délivrance, et qu’ils puissent déjà étudier la Torah dans les meilleures conditions jusqu’à la révélation de la « Nouvelle Torah qui sortira de Moi » lors de l’ère messianique. Et l’essentiel : que la délivrance par notre juste Machia’h vienne immédiatement.
Notes 1/ Cantique des cantiques, 6.3 - 2/ Pardess chaar 4, chap. 7 et autres - 3/ fin du traité Tamid - 4/ Deutéronome 7.12-13 - 5/ Midrache Béréchit Rabba § 95 - 6/ Midrache Téhilim 146, 8
Allumage des Bougies
Chabbat Parachat Ekev
Jérusalem Entrée : 19h05 Sortie : 20h20
Pour l’élévation de l’âme de Gabriel Ben Yossef
Pour l’élévation de l’âme de Pnina Bat Abraham
Récit
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Tout cela est dû au Rabbi Roi Machia’h Chlita
Ce récit fut relaté par Madame Eléna Dehry, la principale bénéficiaire du miracle... Elle et son mari Yaïr habitaient Hertzliya, avant de s’installer à Kfar Yaavetz, un Yichouv, village de Lev HaShomron en Samarie. Le déménagement eut lieu il y a un an, et l’événement qu’elle relate se passa un mois plus tôt, à Hertzliya…
« J’avais fréquenté le Beth ‘Habad et j’y avais suivi quelques fois des cours pour femmes que dispensait la Rabbanite. Celle-ci tenait toujours à ce qu’il se trouvât dix femmes sur place pour commencer son cours. Une semaine, des fêtes de famille avaient empêché plusieurs femmes de venir, et la Rabbanite, contrariée, avait demandé à chacune d’entre nous d’amener une autre personne afin que nous puissions être dix. Je pris la chose au sérieux et suppliai ma mère, ainsi qu’une amie de m’accompagner. Lorsque nous arrivâmes, nous vîmes que notre petit groupe complétait effectivement le quorum souhaité. La Rabbanite en fut très heureuse, m’en remercia, et expliqua l’importance de l’étude réalisée en présence d’un public nombreux. Lorsque je revins du cours, ce soir-là, j’étais très fatiguée. Cela était dû à ma grossesse, dont je me trouvais dans les dernières semaines, et je sentais une grande lourdeur m’envahir. Je m’endormis presque tout de suite, et rêvai du Rabbi Roi Machia’h Chlita me donnant de nombreuses bénédictions. Lorsque je m’éveillai, je pus me souvenir des détails de ce rêve, à l’exception de ce qu’il m’avait dit. Je l’avais reconnu d’après la photo qui ornait la chambre de mon fils, je me souvenais de son expression agréable, de son regard pénétrant, et de son sourire attachant. Je me rappelais qu’il m’avait bénie, mais je ne pouvais retrouver ce qu’il m’avait dit. Je ne parlai à personne de ce rêve. Un mois plus tard, nous quittâmes Hertzliya pour Kfar Yaavets. Là, je découvris une crèche du mouvement ‘Habad, et, comme j’avais entendu de bons renseignements sur les crèches ‘Habad en Samarie, je décidai d’y inscrire mon fils, Dvir. J’appelai à cet effet le Rav Amram Shatal, directeur des institutions ‘Habad de la région, qui m’invita à venir pour l’inscription de l’enfant. Il m’expliqua aussi que chaque enfant inscrit dans les institutions du Rabbi recevait les bénédictions de celui-ci, pour lui et ses proches, et qu’elles procuraient une abondance de bien. J’écoutais ce que Rav Shatal disait, sans savoir alors à quel point j’aurais besoin de ces bénédictions. Après être allée inscrire l’enfant, je revins à la maison, où je poursuivis ma tâche. Mon mari rentra du travail assez fatigué, et nous n’eûmes pas l’occasion de converser. Je ne lui fis donc pas savoir que j’avais inscrit notre fils au jardin d’enfants. Il alla se coucher tôt, et c’est tout ce dont je me souviens... » A minuit, Yair Derhy sentit un coup sur son épaule. Il se réveilla affolé et pressa l’interrupteur, pour apercevoir avec horreur sa femme gisant sur le plancher. Il essaya de la réveiller mais sans succès, puis courut vers la cour avec son téléphone portable (la ligne téléphonique n’avait pas encore été installée) pour appeler une ambulance. Revenant vers son épouse, il tenta de nouveau de la réveiller, mais en vain. Le son strident de l’ambulance déchira la nuit paisible du mochav, et l’équipe médicale pénétra dans la maison, alors que Yair leur décrivait ce qui était arrivé, leur indiquant que sa femme en était au huitième mois de grossesse. Après avoir échangé un regard avec son collègue, l’un des volontaires Pour la réussite de David Ben Ruth Benchoam
Pour la réussite de ‘Hanna Bat Mercédes Sarah
courut jusqu’au véhicule pour en rapporter un appareil respiratoire. L’ambulance partit au bout de quelques minutes, emportant Elena toujours inconsciente, connectée à la machine respiratoire. Elle fut conduite immédiatement vers le bloc de réanimation, où des médecins, qui ne semblaient pas très optimistes, expliquèrent à Yair que sa femme, qui présentait tous les signes d’une toxémie sévère (un passage de toxines dans le sang à cause d’une insuffisance des organes chargés de les filtrer), ainsi que d’autres complications, risquait, dans le meilleur des cas, de rester partiellement paralysée. Elena resta sans conscience pendant deux jours, connectée à la machine respiratoire. Les médecins disaient qu’ils allaient essayer de sauver la vie du bébé. Au terme de deux jours éprouvants, elle s’éveilla soudain, alors qu’une petite fille, en bonne santé, était née entre temps. Après quatre jours passés en unité de soins intensifs, Elena fut transférée en salle régulière. Lorsqu’elle aperçut son mari, elle lui dit : « Tu dois savoir que tout cela est dû au Rabbi de Loubavitch Roi Machia’h Chlita ». Elle ne cessait de répéter ces mots, ce qui fit penser à son mari qu’elle avait dû rêver pendant qu’elle était inconsciente. Lorsqu’elle fut suffisamment rétablie, on lui amena l’enfant, et Elena découvrit avec surprise que le numéro inscrit sur l’étiquette que le bébé portait au poignet était le 770. Récit
« Tout cela est dû au mérite du Rabbi Roi Machia’h Chlita», se mit-elle à crier. Son mari se précipita, et fut stupéfait d’entendre l’enchaînement des faits. C’est ainsi qu’il apprit ce qui s’était passé la nuit du cours, le rêve dans lequel sa femme avait été bénie par le Rabbi, ainsi que l’inscription de leurs fils au jardin d’enfants, au cours de laquelle le Rav Shatal avait annoncé à son épouse que l’enfant inscrit dans une institution du Rabbi recevait, pour lui et ses proches, les bénédictions du Rabbi, pour finir par le numéro 770 sur le poignet du bébé. Ce récit fit le tour de tous les « Yichouvim » et causa un grand « Kiddouch-Hachem » (mise en valeur de la grandeur de D.ieu) à cause de toute cette chaîne d’événements réglés par la Providence, avec pour épilogue le rétablissement d’Eléna sans aucune séquelle, à l’encontre de tous les pronostics. Le bébé resta en couveuse pendant une courte période, parce qu’il était né prématurément, et Elena dut, elle aussi, demeurer encore à l’hôpital pour achever son rétablissement, et pour enseigner, par voie de conséquences, aux médecins, qu’il y a « un Maître dans cette cité ». De retour à la maison, Elena organisa un nouveau cours pour les femmes, et plus de quarante femmes en suivirent le premier ! Elena et son mari en profitèrent pour suggérer à leurs amis et connaissances, d’écrire au Rabbi Roi Machia’h Chlita par le canal des « Iguerot Kodech ». Elena conclut : « Je ne suis pas encore une Loubavitch, mais je pense que je suis sur la bonne voie ! » Extrait du Courrier de la Guéoula
Qui pouvait bien penser à moi ?
A l’occasion de la A’hnassat Sefer Torah, le Rav Barou’hman a raconté : « Il y a quelques jours, j’ai dû prendre un taxi pour me rendre à un rendez-vous. Et comme à mon habitude, j’ai éveillé le sujet du Machia’h, de la délivrance imminente et le chauffeur a bien remarqué que j’étais un ‘hassid ‘Habad. Il m’a donc dit : « Vous n’avez aucune idée de qui est votre Rabbi ! Le grand et saint Rabbi de Loubavitch ». Je répliquai : « Et bien racontezmoi… ». Il reprit : « J’ai beaucoup voyagé dans ma vie. Une fois, j’ai pris le train de Hollande vers la France. Je me trouvais alors dans un wagon partagé par cinq voyageurs. Puis, à la frontière française, les douaniers sont montés dans le train et ont entrepris leur examen méthodique. Pour la bonne santé de Mercédes Sarah Bat Fifine
Arrivés à notre wagon, ils nous ont demandé notre passeport comme à l’accoutumée, mais ils ont remarqué une valise sur l’étagère à bagages au-dessus de nos têtes. « A qui est cette valise ? » demandèrent-ils. Nul ne répondit car apparemment elle n’appartenait à personne. Les douaniers ouvrirent le bagage en question et y découvrirent plusieurs kilos de drogue ! Ils ne firent ni une ni deux et nous emmenèrent au poste de douane et nous avons été emprisonné car dans un cas comme celui-là, on nous avait informé que l’on pouvait rester deux ans enfermés jusqu’au jugement… Et les jours passèrent et les mois aussi, je n’avais plus
Pour la bonne santé de Menou’ha Ra’hel Bat Sarah
notion des dates. Mais à peu près quatre mois après mon arrivée, un geôlier vint me trouver m’annonçant que j’avais reçu un colis, je devais l’accompagner et signer pour confirmer la réception. Dans la pièce voisine de ma cellule il y avait sur le sol deux énormes cartons. Je demandai qui avait bien pu m’envoyer tout cela. On me répondit : « Le Rabbi de Loubavitch ». Sans comprendre, j’ouvrais les cartons et y trouvai des quantités de viande, vin, Matsot, et de la nourriture Cahère LePessa’h à profusion…. ». Le chauffeur de taxi me regarda avant de poursuivre : « Qui… mais qui pouvais bien connaître mon existence et ma présence dans ce bled inconnu ? Lui, le Rabbi, il savait, il a vu et ce soutien m’a été d’une aide morale précieuse pendant ce séjour au beau milieu de nulle part ! Et pour moi, le Rabbi de Loubavitch, c’est le plus grand…».
Pour la bonne santé de Moché Ben Fifine
Pour l’élévation de l’âme de Eliahou Ben Elisha et Louisa Elbaz