MACHIA’H N° 310 - CHABBAT PARACHAT BAMIDBAR CHABBAT 27 IYAR 5776 - 04/06/2016
VIVE LE ROI
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Une impressionante parade à Sarcelles
Lag Baomer, cette année à Sarcelles, l’esprit de la Guéoula, est descendu sur la ville par le mérite de Rachbi, mais aussi du grand Chalia’h, le Rav Yaacov Bitton et tous ses amis qui ont organisé une parade digne d’une grande production artistique. La joie de la Guéoula était présente à tous les coins de rue, déguisements, chars, et aussi le Tank de la Guéoula du Chalia’h David Tordjman a fait son apparition. En bref, un grand moment de bonheur. (GN)
Editorial De Lag Baomer à Chavouot Nous sommes entrés dans les derniers jours qui nous séparent encore du jour du don de la Torah, la fête de Chavouot. Or, nous pouvons tous remarquer encore toutes les étincelles de joie qui ont marqué l’explosion de la fête de Rabbi Chimeon, Lag Baomer. Cette année, nous avons tous pensé la même chose, tous ressenti le même sentiment, Lag Baomer a marqué un grand moment d’unité dans le Peuple Juif, l’année du Hakel a permis un indicible dévoilement de notre Nitsots Machia’h (étincelle du Machia’h), la Yé’hida de chacun qui fait partie d’un grand tout, de la Nechama du Machia’h. Or, il est dit au sujet du jour du don de la Torah, c’est l’unité entre nous (Ke Ich E’had BeLev E’had, comme un seul homme, d’un seul cœur !) qui a permis le grand dévoilement de Matane Torah. Notre rôle à nous, maintenant, est de poursuivre l’action du dévoilement de l’unité d’Israël aux quatre coins du monde afin de dévoiler, non seulement le don de la Torah, comme il a eu lieu il y a peu près de 3000 ans mais surtout de demander le don de la Torah ‘Hadacha, celle que le roi Machia’h va nous transmettre dans les plus brefs délais lors de la Guéoula, du grand dévoilement… instantanément, Mamach. (GB)
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Machia’h Bakikar Dans près d’un mois, l’extraordinaire rassemblement de Guimel Tamouz 5776 aura lieu en plein centre de Tel Aviv à Kikar Rabbine. En vue d’un événement d’une telle ampleur, de nombreux Beit ‘Habad de tout le pays se sont rassemblés pour organiser leur participation afin que le Peuple Juif en entier s’y donne rendez-vous pour accueillir le Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h et prendre sur nous le joug de sa royauté. (HG) Pour la première fois dans l’histoire Un Mikvé a été construit au Sri Lanka, à Colombo où siège le Beit ‘Habad dirigé par le Rav Mendi Crombie et le Rav Chnéor Maïdenshik. Une belle soirée a été organisée suite à la cérémonie d’ouverture du Mikvé Tahara en présence du ministre des finances, du tourisme et des religions ainsi que d’autres officiels, qui soutiennent avec ferveur les activités bénéfiques du Beit ‘Habad. (CI)
Ye’hi Adoneinou Morénou VeRabbénou Mele’h HaMachia’h Léolam Vaèd !
L’Edit Royal Dvar Mal’hout Résumé du discours du Rabbi de Loubavitch Roi Machia’h Chlita Chabbat Parachat BaMidbar 5751-1991 Menou’ha, la sérénité Cette année, le lien entre la fête de Chavouot et le jour du Chabbat est d’autant plus apparent que la fête tombe un dimanche, dans la continuité directe du Chabbat. En vérité, ce lien existe indépendamment du calendrier, car il est admis par tous les Sages du Talmud que la Torah fut donnée un Chabbat (1). La raison profonde de ce lien est la suivante : la définition du Chabbat est d’être le jour du repos et l’objet du don de la Torah fut également d’introduire le repos dans le monde. Le monde, en effet, fut créé de façon à être perpétuellement sujet aux changements : en premier lieu les changements liés au temps [aussi bien du point de vue du temps universel (succession des jours, enchaînement du passé-présent-avenir) que de celui des changements et bouleversements que connaît individuellement chaque créature], mais aussi dans l’espace ; les différences qui existent d’un lieu à l’autre et qui exigent de voyager et de s’adapter à chaque endroit, ce qui est l’inverse du repos. Quand la Création fut achevée, le premier Chabbat, il fut soudain perceptible, malgré la grande diversité qui la caractérise, que celle-ci répondait à une intention unique de la part du Créateur. Et lorsqu’il est apparent que toutes les créatures de la Création, aussi différentes puissent-elles être, participent d’une seule et unique finalité, cela introduit le repos dans toute la Création. Ainsi, le repos est atteint lorsque dans tous les détails de la Création se révèle la raison de leur existence. Ceci se produit le Chabbat et, de façon optimale, lors du Don de la Torah, car cet événement constitua l’objectif pour lequel le monde avait été créé. C’est à ce moment que cet objectif fut ressenti dans le monde entier, engendrant un état de repos véritable. Et ceci est également perceptible dans la nature humaine : quelqu’un qui ne trouve pas de sens ou de but à sa vie est perturbé et ne connaît pas de repos. La tranquillité de l’âme et le repos du corps dépendent de la perception que l’on a de la raison de son existence. Et lorsque ceci est atteint, cela apporte du repos à l’univers entier.
Toutes les dimensions du monde Le but, cependant, est que ce repos se propage aux dimensions de l’existence - espace et temps - marquées par l’instabilité et le changement. Ceci, à l’image du Chabbat qui étend sa bénédiction sur les jours de la semaine lors desquels on est investi dans des activités marquées par les changements et les mouvements qui caractérisent le monde. En d’autres termes : bien que le service divin connaisse différents degrés et étapes, sa perfection est atteinte quand on ressent dans tous les aspects de la vie juive le principe formulé ainsi par le Talmud : « Je n’ai été créé que pour servir mon Créateur. »
La « prière du pauvre »… Ceci peut être atteint à travers l’effacement de soi devant D.ieu, lorsque l’homme ressent que l’unique objet de son existence est de servir son Créateur. C’est cette conscience qui le pousse ensuite à vouloir s’attacher à D.ieu. Ceci est illustré par l’enseignement de la ‘Hassidout sur le verset des Psaumes «Prière d’un pauvre qui se sent défaillir et déverse sa plainte devant l’Eternel (4)» La prière du pauvre est caractérisée précisément par le fait qu’il «déverse sa plainte devant l’Eternel», c’est-à-dire que, du fait de son extrême humilité, il s’adresse à D.ieu Lui-même. En
effet, il existe une différence entre le riche et le pauvre dans leur rapport au roi : le riche ayant une vaste connaissance de tout ce qui a trait à la richesse, a tendance à rechercher le déploiement de richesses, le faste et la magnificence qui caractérisent le cortège du roi lorsque celui-ci sort de son palais, au lieu de solliciter une audience privée avec le roi dans ses quartiers royaux. Le pauvre, de son côté, n’ayant aucune appréhension du déploiement du faste royal, ne demande qu’une chose : pouvoir rencontrer le roi en privé.
Un éclairage nouveau Celui qui est riche spirituellement appréhende la grandeur de D.ieu à travers sa connaissance de l’enchaînement des mondes supérieurs, des anges et des Séfirot (les Attributs Divins). De ce fait, il se peut que sa prière soit de bénéficier de telles révélations, y compris dans le cadre du service divin, de trouver «de l’argent et de l’or spirituels», c’est-à-dire l’amour et la crainte de D.ieu. Cependant, malgré la grandeur de tels niveaux, ils sont caractérisés par leur diversité et non par le « retour à l’Unique », l’Essence Divine qui est au-delà de toute division. Et, dans la mesure où il ressent les distinctions entre tous ces niveaux spirituels, il ne peut connaître de «repos» et de tranquillité véritable, car, comme nous l’avons dit, le repos est conditionné par l’absence de changements et de divisions. Le pauvre, en revanche, de par son effacement devant D.ieu et son ignorance des dévoilements qui ont lieu dans les sphères supérieures, la démarche de sa prière est de «déverser sa plainte devant l’Éternel», devant D.ieu Lui-même, l’Essence Divine qui transcende et dépasse tous les degrés des mondes célestes, y compris les Séfirot. Grâce à cela, le pauvre s’attache à D.ieu, au point d’arriver au niveau où « le serviteur du roi est un roi (5) » et de mériter ainsi les richesses liées à la royauté, mais de façon à ce que même dans les différents degrés de l’enchaînement des mondes on ressente l’unité de D.ieu et que dans le lieu soumis au changement et au mouvement il y ait le repos dans toute sa plénitude.
Le Bitoul, l’effacement de l’Ego Ce sujet, le dévoilement de l’Essence Divine à travers l’effacement des Enfants d’Israël, s’est manifesté lors du Don de la Torah. En effet, l’intense révélation divine qui eut lieu à ce moment, exprimée par le verset « A toi, il a été donné de voir (6) », découla de l’effacement des Enfants d’Israël qui s’exprima lors qu’ils déclarèrent « nous ferons puis nous comprendrons », faisant précéder l’action à la compréhension. Ceci constitua le couronnement du Roi, le Midrache relatant que, par cette déclaration, les Israélites donnèrent des «couronnes» à D.ieu. Effectivement, lors du Don de la Torah, il y eut d’abord le principe d’acceptation de la royauté divine par les Enfants d’Israël, principe unique qui dépasse les divisions, puis ensuite l’acceptation des Commandements dans tous leurs détails. Ainsi en est-il également de la Torah : elle est, d’une part, une révélation divine venant d’En-Haut, mais ensuite « elle n’est plus aux cieux » et se décline en fonction des limites du monde ici-bas et selon l’appréhension que l’esprit humain des Enfants d’Israël peut en avoir, en fonction de leur appréciation de la situation. Et précisément, ici, dans le monde matériel, on amène le sujet du « repos » tel qu’il découle de la
Torah. On retrouve cela dans ce qui a constitué la préparation des Enfants d’Israël au Don de la Torah : le compte du Omer. Après avoir compté chaque degré, ce qui fut un service divin marqué par le changement et le déplacement, il arrivèrent au cinquantième jour, celui de la révélation du Don de la Torah, mais simultanément il reçurent le dévoilement de tout l’enchaînement des mondes, matériellement et spirituellement, et tout était pénétré d’un même sentiment, le « retour à l’Unique ».
L’enseignement pratique Chaque année, les Juifs doivent recevoir de nouveau la Torah comme s’ils la recevaient pour la première fois (« Les paroles de la Torah doivent être pour toi toujours nouvelles » - 8) de façon à ce que ceci soit bien compris et intégré dans leurs esprits. Et ceci conduit chaque Juif à effectuer un renouveau dans son service de D.ieu, y compris dans son étude de la Torah, aussi bien dans la quantité que dans la qualité. Aussi bien dans les études générales - celle des Pirkei Avot durant tous les Chabbats de l’été, en approfondissant au minimum une Michna, l’étude du ‘Hitat (‘Houmach, Téhilim, Tanya) et du Rambam quotidiens, que dans les études particulières que chacun se fixe selon ses capacités. De même, un ajout dans la publication et la diffusion sous forme imprimée de ‘Hidouchei Torah, de commentaires personnels sur la Torah et le Talmud. Chacun a, en effet, un devoir de contribuer à cela, car chaque Juif possède sa part dans la Torah. En outre, ce sujet est particulièrement important dans notre génération, car, bien qu’il faille être prudent lorsqu’il s’agit de faire des ‘Hidouchim, le dépérissement spirituel progressif des générations impose que l’on recherche tous les moyens possibles pour amplifier l’étude de la Torah. Or, il est visible que la publication de ‘Hidouchim engendre une augmentation de l’étude de la Torah, aussi bien chez celui qui les produit que dans son entourage et chez tous ceux à qui les ‘Hidouchim parviendront - « envier les Sages augmente la sagesse (9) ».
Miyad Et grâce à tout cela, nous parviendrons bientôt au repos dans toute sa perfection, lors de l’ère messianique, dénommée « le jour qui sera entièrement Chabbat et repos pour la vie éternelle », quand disparaîtra l’exil des Enfants d’Israël (qui est l’inverse du repos). Et tout ceci de façon immédiate, ce qui se dit Miyad, mot constitué des initiales de Moché, Israël (le Baal Chem Tov) et David, les trois bergers du peuple juif liés à la fête de Chavouot. Et le roi Machia’h viendra nous délivrer et nous lui dirons tous « Que la paix soit sur vous », « sur vous » au pluriel, car il inclut toutes les âmes de tous les Juifs de la génération de la Délivrance, et il répondra à chacun en particulier « Que sur vous soit la paix », (« sur vous » au pluriel, car il saluera l’ensemble des bonnes actions de chaque Juif) et «Que sur vous soit la paix» à tout le peuple juif dans son ensemble. Et l’essentiel est que ceci soit immédiat, Miyad.
Notes : 1/ Talmud Chabbat 86b - 2/ voir Exode 16, 29 - 3/ Avot 5, 20 - 4/ Téhilim 102.1 - 5/ Sifri et Rachi sur Deutéronome 1.7 Talmud Chvouot 47b - 6/ Deutéronome 4.35 - 7/ Talmud Betsa 3b - 8/ Rachi sur Exode 19, 1 - 9/ Talmud Baba Batra 21a
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250 signatures pour la royauté
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Suite de l’histoire relatée par le Rav David Na’hchon, du Psak Din décrétant que le Rabbi de Loubavitch est le roi Machia’h... : «Le lendemain eut lieu le grand congrès au 770 organisé par le « Maté Machia’h ». La salle était comble, les Rabbanim ont parlé et tout le monde a ressenti la grandeur de l’instant en espérant le dévoilement du Rabbi. Le Rav Guerelik a demandé la parole et a lu la réponse qu’il avait reçu en Italie, et rajouta qu’il fallait activer ici-même le sujet des signatures certifiant que « le Rabbi est le roi Machia’h».
Je rédigeai la formule de la proclamation de la royauté en ces termes : « Tout le public qui s’est réuni aujourd’hui prend sur lui la royauté de Kevod Kedouchat Admour Chlita Mele’h HaMachia’h, et s’engage à agir avec dévouement pour réaliser sa volonté ou tout ce qu’il nous sera demandé et ceci, dans la joie et l’enthousiasme ». Dans la première formule n’était pas encore mentionné : « Yé’hi Adoneinou » car telle n’était pas la formule proclamée à l’époque devant tous. 250 personnes ont signé à la fin du congrès. Le lendemain veille de Chabbat « Tazria-Metsora », le 6 Iyar, j’ai pris les quatre pages remplies de signatures, et n’y ai joint aucune lettre ni compte rendu, car nous voulions voir la réaction du Rabbi à ce sujet. Je l’ai remise au secrétaire, le Rav Groner à la veille de Chabbat après la prière de Min’ha, afin qu’il la transmettre au Rabbi.
Réponses du Rabbi à propos des signatures Je reçus soudain un appel téléphonique du Rav Leible Groner me demandant de venir immédiatement. Je me précipitai au secrétariat et dit : « avez-vous une réponse ?». Il me remit une réponse générale sur les comptes rendu de ses derniers jours : « Avec mes remerciements et que se soit la continuité et le rajout d’une action qui arrive en son temps, l’on renforcera tout cela par les paroles de nos sages dans la bénédiction : « A celui qui rajoute on rajoutera. Et spécialement dans la bénédiction de D.ieu avec un grand surplus ». Etant donné que nous sortons du mois de Nissan avec toute son influence et entrons dans le mois de Iyar (qui comporte les initiales des noms des Patriaches et de Ra’hel comme expliqué dans multiples endroits). Dans l’année où nous verrons des merveilles. Je prierais sur le tombeau. » Lorsque nous reçûmes la réponse au sujet des signatures, les jeunes étudiants se mirent à courir en tous sens pour photocopier la réponse et collèrent la formule et la réponse du Rabbi sur tous les murs du 770. La réponse nous a tellement enthousiasmé que j’envoyais quelqu’un acheter une grande bouteille de « Machké (Vodka) ». (Chez le Rabbi, avant Chabbat, on a l’habitude d’introduire des bouteilles de Machké pour les grandes occasions des Batei ‘Habad et le Rabbi appelle chacun à venir proclamer la nouvelle activité en question sur l’estrade). Nous avons envoyé la bouteille au secrétariat en inscrivant
que ce Machké est pour les Itvaadouyot (réunions ‘hassidiques) qui se réaliseront dans chaque endroit concernant l’acceptation de la royauté du Rabbi par le Peuple. Le secrétaire nous fit dire qu’il n’était pas sûr de transmettre cette bouteille… A la sortie du Chabbat tout le 770 était agité, en voyant les affiches annonçant que le Rabbi a reçu les signatures et nous en a remercié, et qu’il ne reste plus qu’à accepter sa royauté. Les anciens et tous ceux qui n’ont pas l’habitude des actions non conventionnelles, réalisaient, peu à peu la situation.
L’action remise en question… mais subsiste ! La prière se déroulait dans la joie, le Rabbi nous encourageait avec force de ses mains, il sortit de la Choule accompagné du chant « Sisou VeSim’hou BeSim’hat HaGuéoula ». Je m’insérais dans les premiers rangs, là où passait le Rabbi et il m’encouragea de la main, nous ressentions que l’affaire s’enflammait d’une manière inhabituelle. Tout de suite après la prière ce sont formées des rondes et l’on chantait « Zol Chein Zain De Guéoula », j’eu une idée soudaine et dit aux amis : « il faudrait chanter sur cet air « Ye’hi Adoneinou », selon ce qui a été écrit au Rabbi dans le compte rendu du Maté Machiah ! ». Nous avons fait en plein milieu du 770 des roulades tellement nous étions joyeux. Les jeunes étudiants s’exaltaient et ressentaient qu’à chaque seconde le Rabbi allait se dévoiler. Le fait que le Rabbi avait donné son accord sur tous les plans, depuis le 2 Iyar, était un grand dévoilement. Le Rav Moché Slonim s’adressa à moi après la prière et avant la Itvaadout et me demanda « qu’est-ce que tu vas déclarer ? » - le Rav Moché Slonim était pour moi un véritable ami, comme un frère, et je prends souvent conseil chez lui - or, je ne savais pas moi-même ce que j’allais faire, je lui répondis: « je verrai bien comment se passe la Itvaadout, suivant la situation, je comprendrais du Rabbi luimême ». Soudain quelqu’un vint me dire que les affiches étaient des faux, et d’autres choses dans le même style: « Il est impossible que le Rabbi ait donné une telle réponse ! » Je lui ai dit avant la Itvaadout : « Que se passe t-il ? Pourquoi dis-tu de telles choses ? ». Il me répondit qu’il était impossible que le Rabbi ait répondu de cette manière. Je lui répondis : « Avant de dire que cela est impossible, va vérifier chez le secrétaire du Rabbi si c’est bien lui qui me l’a transmis ». Il est donc parti chez le secrétaire. Il
Rav David Na’hchone Directeur des Tanks ‘Habad - Israël
commença à crier au sujet du désordre, tous les murs sont remplis d’affiches, « vous verrez bien ce qui adviendra de l’honneur de Loubavitch… ». Le secrétaire lui répondit: « Que me veux-tu, le Rabbi lui-même m’a remis cette réponse, et m’a demandé de la lui remettre en main propre ! Non seulement il s’agit bien là de la réponse du Rabbi, mais il l’a lui a donné déjà tapée à la machine et m’a dit: « donne-la lui en main propre ». Le Rabbi avait vu à l’avance les accusations, et c’est pour cela qu’il a demandé au secrétaire de nous le remettre en main propre, pour qu’il ne puisse pas y avoir de contestations. Au début de la Hitvaadout du 6 Iyar, lors du Chabbat « Tazria Metsora » eut lieu la grande Hitvaadout. Le thème de toute cette Hitvaadout ne porta que sur le Machiah ! Le Rabbi commença par entonner le chant « Zol Cheyn Zayn De Guéoula » et à sa suite, « Sissou Ve Sim’hou BeSim’hat HaGuéoula ». Le Rabbi se retourna vers nous trois, Avi Taub, Chmarya Harel et moi-même et nous encouragea avec force de ses deux mains, nous ressentions que le Rabbi nous encourageait à continuer et à continuer encore avec plus de force au sujet du Machia’h.
Proclamation en public Apres plusieurs discours, et vers la fin de la Itvaadout. Le Rabbi déclara : «Que ceux qui ont apporté du Machké montent et déclarent leurs intentions. Puis le Rabbi s’exprima par une formule peu ordinaire : «Que cette proclamation soit diffusée dans le monde entier et dans tous les mondes d’enhaut ! ». Il sera précisé que cela faisait suite à la déclaration du Rabbi que le travail doit être fait à la façon de « Ratso Va-
chov (élan et intégration dans la matière) » et non à l’exemple de Nadav et Avihou dont le travail n’était constitué que de « Ratso ». Bien que c’était un travail élevé, un travail nouveau, malgré tout, il devait être fait d’une façon de « Ratso VeChov » des âmes dans des corps comme c’est expliqué dans le Likouteï Torah. Or, j’avais précisé lorsque nous étions au « Ohel » que nous étions prêt à nous sacrifier complètement, et le Rabbi nous spécifia maintenant que cela devait être fait dans des corps. Quand j’entendis ces paroles, je compris que la déclaration devait avoir lieu maintenant. Le Rabbi voulait que je monte et proclame. Je n’avais pas le courage, au même moment je tremblais, j’avais peur et j’étais ému… Il y avait 17 bouteilles de Machké, tout le monde est monté, a fait sa déclaration, entrecoupée de chants. Soudain je m’aperçu que c’était à mon tour de monter, le secrétaire m’avait dit qu’il ne présenterait pas la bouteille au Rabbi si je ne lui posais pas la question. Le secrétaire me fit de grands signes afin que je monte sur l’estrade. Je compris, à ce moment-là, que j’en avait l’autorisation. C’est alors que je m’avançais pour monter, je dis à Avi Taub : « Viens, nous sommes toujours ensemble ». Avi me suivi, et de l’autre côté arrivait Chmarya Harel. Avi se tint auprès de moi pour me soutenir ainsi que Chmarya. Le Rabbi nous regarda, prit la bouteille versa un demi verre pour moi et de même pour Avi et le Rabbi dit à Rav Groner : « lui aussi est avec eux ! » Et le Rabbi donna aussi de l’eau de vie à Chmarya. Il y eut un grand silence… tout le public attendait, on pouvait couper l’athmosphère au couteau… Je vais maintenant vous raconter ce que j’ai déclaré, et ce que l’on m’a dit par la suite, car je n’étais plus véritablement maître de la situation. Je me tenais à la droite du Rabbi, Avi derrière moi et Chmarya face à moi et j’ai prononcé devant lui, en Yiddish, à peu prés, ces paroles : « Vu que dernièrement a été signé un Décret par les Rabbanim et par les Tribunaux Rabbiniques d’Israël qu’ « Est arrive le temps de la Guéoula », et qu’actuellement, il existe aussi un Décret que le Rabbi est le Roi Machia’het qu’il doit se dévoiler et délivrer le peuple d’Israël, par cela nous acceptons, par la présente, la royauté du Rabbi Roi Machia’h, et nous ferons tout ce qu’il nous sera demandé avec abnégation, et nous proclamons tous : « Yé’hi Adoneinou Morénou VeRabbénou Méle’h HaMachia’h Léolam Vaèd !!! ».
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Lag Baomer à Paris Fiers d’être Juifs, les enfants du Talmud Torah ont porté leurs affiches sur la campagne des Mitsvot pendant la grande parade de Lag Baomer et ont scandé leur attachement au Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h en disant les 12 versets de Torah dans les rues de Paris malgré la vague d’antisémitisme qui atteint la capitale ces temps-ci. (CI)
Névé Tseddek : La joie de Rachbi Pendant ce grand défilé organisé par le Chalia’h de Névé Tseddek à Tel Aviv, le Rav Avraham Kali, la joie a été une priorité absolue afin d’apporter à cet endroit un véritable Kiddouch Hachem, et donner l’occasion aux enfants de montrer clairement qu’ils veulent véritablement le Machia’h maintenant ! (CI)
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La Campagne pour le Bâtiment de Mispé Itshar Un grand succès a été rencontré dans la campagne « 24h de donations » pour le bâtiment de la Yéchiva de Mitspé Isthar qui tient tête depuis quelques années en ce qui concerne la Terre d’Israël entière et complète. 450000$ ont été récoltés et Tom’hei Temimim est à l’honneur. (CI)
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La Newsletter de cette semaine est dédiée à l’élévation de l’âme de Sylvie Tsipora Bat Juliette La Newsletter de cette semaine est dédiée à l’élévation de l’âme de Norbert Avraham Ben Gavriel et Pnina
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