Vive le roi Machia'h Now ! n°314

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MACHIA’H BH N° 314 - CHABBAT PARACHAT KORA’H CHABBAT 26 SIVAN 5776 (QUI BENIT LE MOIS DE TAMOUZ) - 02/07/2016

VIVE LE ROI

Hebdomadaire - Edition française - www.viveleroi770.com viveleroi770@gmail.com - 058-4770055

NOW !

Bné Noa’h

Interview de Ronen Amit, un grand moment de l’histoire des lois Noa’hides vient de se passer à Jérusalem. En page 4 Editorial

Au programme : Machia’h Bakikar !

L’unité du Peuple Juif est si importante qu’il est écrit qu’un Juif est « Arev (garant) » de son prochain, mais le sens ‘hassidique de cette parole de nos Sages est qu’un Juif est « Arev », (se traduit aussi comme) « doux » pour son prochain ! La Mitsva du Hakel (le rassemblement) est cette année à l’honneur car nous sommes dans l’année du Hakel et chaque rassemblement rappelle celui du roi avec le peuple à l’époque du Temple, lors de la fête de Souccot. La joie était immense car c’était lors de Sim’hat Beit Hachoeva, et l’ambiance de fête, de joie était palpable dans tout Jérusalem. Et c’est comme si cette année 5776, était une Sim’hat Beit Hachoeva. Hakel, réunit le Peuple, hommes, femmes, enfants et même les nourrissons, dans la plus grande joie puisque c’est à la sortie de l’année de la Chemita que vient l’année du Hakel pour célébrer la venue du Machia’h comme c’est écrit dans nos textes sacrés. Or, une occasion se présente ; le 4 Tamouz (10/07/16) prochain, dans près de deux semaines, à Tel Aviv, à 19h00, aura lieu un Hakel aux dimensions bibliques, tout le Peuple Juif de toutes les tendances, viendra pour prendre sur lui le joug divin, dans l’acceptation de la royauté du roi Machia’h à Kikar Rabine et l’unité d’Israël fera en sorte que la Présence Divine résidera de nouveau sur nous et les nuages du ciel descendront pour transporter chaque Juif au troisième Temple pour offrir le sacrifice de remerciement, le Korban Toda car on remerciera Hachem d’être enfin sortis de cet exil. Mais ceci peut se passer dès maintenant par le simple fait que nous sommes dans les préparatifs de ce grand moment, Machia’h arrive tout suite, la délivrance véritable et complète aura lieu immédiatement ! (GB)

Les Monit-Chirout de la Guéoula

Enfin ! Les minibus israéliens, sorte de «taxi en commun» très typiques en Israël, avec l’affichage de la Guéoula sont dans tout le pays. Une superbe vidéo à voir sur le site www.viveleroi770.com.(GN)

Machia’h au Kikar, il y a 21 ans...

Une fantastique manifestation a eu lieu à ce qui est aujourd’hui Kikar Rabine (anciennement Kikar Mal’hei Israel), le 28 Sivan 5755-1995, des dizaines de personnalités mondialement connues ont participé et pris la parole à l’exemple du membre de la Knesset Avner Shaki (de mémoire bénie), qui a déclaré : « La sanctification du Nom qui a eu lieu ce soir est une première dans l’histoire ». Cette année, nous ne voulons pas seulement que nous ayons un Kiddouch Hachem, mais la seule rétribution que nous demandons est ce qui nous est dû, la révélation du roi Machia’h et de la délivrance véritable et complète ! (GN)

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Ye’hi Adoneinou Morénou VeRabbénou Mele’h HaMachia’h Léolam Vaèd !


L’Edit Royal Dvar Mal’hout Résumé du discours du Rabbi de Loubavitch Roi Machia’h Chlita Chabbat Parachat Kora’h - Guimel Tamouz (1ère partie) La libération de mon beau-père, le Rabbi, de son emprisonnement dans les prisons soviétiques en 5687 (1927) se fit par étapes : tout d’abord, le jour du trois Tamouz, sa condamnation à «l’inverse de la vie», que D.ieu nous en préserve, fut commuée en une peine de trois ans d’exil dans la ville de Kastrama. Puis, le 12 Tamouz, on lui annonça sa libération totale qui se fit concrètement le lendemain, c’est-à-dire le 13 Tamouz.

elle-même est miraculeusement transformée. C’est, par exemple, ce qui distingue le miracle de la plaie du sang de celui où la main de Moïse fut frappée de « Metsora » (la lèpre biblique). Lors de la plaie du sang, le miracle ne consista pas à ce que l’eau se transmute en sang, mais que l’eau, tout en restant de l’eau, soit provisoirement perçue à tous égards comme du sang. L’eau ne changea pas de nature pour devenir du sang, elle ne fit qu’en prendre la « forme ». De sorte que, lorsque le moment vint que la plaie cessa, il ne fut pas nécessaire d’opérer

Cependant, même après cela la victoire sur ce pays ne fut pas complète. En effet, les persécutions anti-juives se poursuivirent, à tel point que le Rabbi dut quitter le pays et ce n’est que ces dernière années, plus de soixante ans après, que l’on voit la conséquence de cette libération : la délivrance de tous les Juifs de ce pays. Sachant qu’elle releva d’un pur miracle, on peut de prime abord se demander pourquoi il a fallu que cette libération se fasse en différentes étapes ? En effet, tout ce qui arrive résulte de la Providence particulière à travers laquelle D.ieu gouverne chaque élément de la Création. En outre, il s’agit d’un évènement dans la vie d’un Nassi - un chef - du peuple Juif, ce qui signifie que cette libération concerne l’ensemble des Juifs du monde. Il y a donc nécessai- un nouveau miracle pour que le sang redevienne de rement un fondement et une raison à chaque aspect l’eau, mais seulement de cesser le miracle qui, se superposant à la nature de l’eau, la maintenait sous de son déroulement. forme de sang. D’un autre côté, dans le cas du miracle qui frappa la main de Moïse, celle-ci devint Le soleil a stoppé sa course En ce jour du trois Tamouz eut lieu, il y a de très réellement «lépreuse» et il fallut un second miracle nombreuses générations, un autre miracle : lors de pour la ramener à son état antérieur. la bataille que Yéhochoua livra contre les Émoréens, Il convient, dès lors, de se demander si le miracle de le soleil allait se coucher alors que la victoire n’était Yéhochoua, lors duquel le soleil s’immobilisa, eut pas encore acquise. Voyant que la nuit donnerait à lieu au sein de la nature, ou bien transcenda la nal’ennemi la possibilité de fuir, Yéhochoua implora ture : Le mouvement du soleil, comme l’enseigne «Soleil, arrête-toi sur Guiveon !...», «Et le soleil s’ar- notre tradition, est déterminé par celui de son Galrêta...» (1), ce qui permit aux Enfants d’Israël de ga- gal, la sphère invisible dans l’épaisseur de laquelle gner la bataille. Or, sachant que tous les évènements il est fixé. Cette sphère fait elle-même partie d’un qui se sont produits à une certaine date se renouvel- vaste et complexe système de sphères concentriques lent chaque année à cette même date, il est évident qui ont toutes leur mouvement propre (qui sont la qu’il y a un lien entre ce miracle et celui de la libéra- conséquence du mouvement de la roue périphérique de l’univers) (2). Ainsi, lorsque le soleil se figea tion du Rabbi. dans l’épisode de Yéhochoua, cela a pu se faire de De plus, la question précédemment évoquée peut deux façons : soit le miracle a arrêté l’ensemble du aussi être posée en ce qui concerne le miracle de Yésystème sidéral, dont dépend la marche du soleil, hochoua : dans la mesure où l’objectif de ce miracle introduisant un changement dans la nature même était d’aider les Enfants d’Israël à gagner la guerre de ce système ; soit l’ensemble du système a conticontre leurs ennemis, pourquoi ne fut-il pas un minué à fonctionner et à se mouvoir selon sa nature racle complet, qui aurait permis que la guerre soit habituelle, et seul le soleil s’est figé, seul son Galgal gagnée immédiatement pas exemple, ou bien que s’est arrêté, de façon surnaturelle. les Enfants d’Israël puissent combattre la nuit ? Deux sortes de miracles Un miracle se définit par une intervention divine qui, à un degré ou à un autre, défie les lois de la nature. À l’intérieur de cette définition, cependant, il existe deux catégories générales de miracles : pour certains d’entre eux, la nature des choses reste telle quelle, et alors le miracle s’opère complètement en dehors du cadre naturel. Dans d’autres cas, la nature

Le surnaturel dans la nature Dans la Paracha de Kora’h, que nous lisons cette semaine, il est fait mention d’un autre miracle dont le déroulement est parfaitement décrit : suite à la contestation de la prêtrise par Kora’h et les siens, D.ieu demanda à Moché de recevoir un bâton de chacune des tribus, « Et le bâton de l’homme que J’aurai élu, fleurira » (3). Ainsi procéda-t-on, puis

le lendemain «...voici qu’avait fleuri le bâton d’Aharon pour la tribu de Lévi : des fleurs y avaient éclos, des bourgeons en étaient sortis et des amandes y avaient mûri» (4). Il y a ici quelque chose de singulier : il y eut, d’une part, un grand miracle, car un bâton ne peut en soi donner des fruits, mais, d’autre part, les étapes naturelles de formation du fruit n’ont pas été sautées pour autant. Il y eut d’abord la floraison, puis la maturation du fruit jusqu’à arriver au fruit mûr. On peut se demander pour quelle raison il fut nécessaire que la pousse miraculeuse de ces fruits suive un processus naturel ? En effet, pour indiquer aux Enfants d’Israël que D.ieu avait choisi Aharon comme Cohen, il aurait suffi que le bâton montre simplement des fruits. La réponse à cela est que ce miracle a associé un évènement totalement surnaturel au processus naturel. La floraison suivit un déroulement naturel (sans s’en tenir aux délais habituels, il est vrai), pour indiquer que la prêtrise était devenue l’attribut naturel de Aharon et de ses enfants pour toujours. D.ieu dirige le monde parfois à travers les lois naturelles, et parfois d’une façon miraculeuse qui transcende ces lois, mais, dans les deux cas, pour répondre à un seul et unique objectif, comme l’on exprimé les Sages : «Tout ce que le Saint béni soitIl a créé dans Son monde, Il ne l’a créé que pour Sa gloire» (5). Le fait que D.ieu ait fait savoir aux créatures qu’Il les a créées, qu’Il s’est investi six jours durant dans leur création, prouve qu’Il souhaite que celles-ci aient une relation avec la force créatrice dont elles sont issues, au point d’être capables ellesmêmes d’agir pour ajouter à la gloire de D.ieu. La parole divine dans les créatures De quelle façon une créature peut-elle ajouter à la gloire de D.ieu ? Quand un Juif utilise une chose de ce monde pour la gloire de D.ieu, celle-ci révèle alors la parole divine qu’elle contient. Lorsque cette utilisation se répète, la chose révèle la nouvelle parole divine qu’elle contient à ce moment et qui la porte de nouveau à l’existence. Par exemple, lorsqu’un Juif boit de l’eau, cela l’amène à prononcer la bénédiction « Béni soit-Tu Eternel notre D.ieu... par la parole de qui tout chose est créée », révélant ce que l’eau elle-même exprime (car sans elle, il n’aurait pas prononcé cette bénédiction) : que toute chose est créée par D.ieu, et ainsi la parole divine se révèle dans toutes les créatures. Telle est la volonté de D.ieu même lorsque Celui-ci dirige le monde à travers des miracles : Il souhaite que l’homme, Sa créature, révèle Sa gloire. C’est pour cela que, même lorsque survient un élément miraculeux et surnaturel, celui-ci doit néanmoins être lié de quelque façon au processus naturel de façon à ce que le monde créé soit un support pour la révélation de la gloire divine. C’est la raison pour laquelle le miracle de la floraison du bâton d’Aharon présenta un aspect naturel, en suivant les étapes successives de la formation des amandes. (à suivre)


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Afin que sachent tous les peuples de la terre !

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Les bagages des émissaires du Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h aux quatre coins du monde, sont pleins d’extraordinaires histoires de miracles qu’ils vivent journellement. Chaque histoire possède son dévoilement divin qui lui est propre et devient, ainsi, le tournant de toute une vie.

Il en est de même pour le travail de Chli’hout d’émissaires rôdés comme ceux de la ville de Puchkar en Inde, le Rav Chimi Goldsteïn et son épouse Mme Zelda qui a raconté l’un de ses nombreux dévoilements divins « de routine » dans leur travail, lors d’une conférence donnée à un groupe de femmes et jeunes filles, au quartier général de Loubavitch, le 770, à NewYork. « L’un des employés du Beit ‘Habad de Puchkar, un indien du nom de Raj’. Tout au long de son travail, il a accumulé de l’expérience non seulement dans le domaine du ménage et de l’entretien des chambres, mais surtout en apprenant que nous, ses employeurs, sommes les émissaires d’un grand Rabbi. Non seulement grand pour le Peuple Juif, mais aussi pour le monde entier ; le Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h. Il a aussi appris que lorsqu’on a besoin d’une bénédiction, nous avons à qui nous adresser, on demande et on re-

çoit la réponse. C’est ainsi que nous lui avons donné une carte « Machia’h » contenant la sainte photographie du Rabbi, qu’il porte toujours sur lui. Un jour, alors qu’il venait travailler comme à l’accoutumée, il avait l’air soucieux, voire attristé. Je m’inquiétais de savoir si tout allait bien, il me raconta alors, qu’ils avaient déposé leur fille de deux ans, sur un meuble d’un mètre de haut et soudainement, elle perdit l’équilibre et fit une mauvaise chute sur la tête. Les parents l’emmenèrent immédiatement aux urgences et là, elle fut hospitalisée car elle était dans un état grave et les médecins lui firent passer une série d’examens. A ce stade, les médecins étaient déjà très pessimistes car l’état de la petite fille ne faisait que se dégrader, ils disaient que sa vie était en danger. Puis je demandais à notre employé : « S’il en est ainsi, pourquoi êtes-vous donc venu travailler aujourd’hui ? », il répondit : « Car aujourd’hui c’est ven-

dredi et par expérience, je sais que les invités déferlent au Beit ‘Habad et que vous avez besoin d’aide ! ». Je dis alors : « J’apprécie beaucoup votre intention, mais je préfère que vous alliez directement à l’hôpital surveiller votre fille ». Dimanche, Raj’ arriva la mine défaite et quand je le questionnais sur l’état de sa fille, il me répondit qu’elle était au plus mal. Là aussi, je lui dit de rentrer chez lui et de ne revenir que lorsque la situation s’arrangera, je lui promis aussi que je ne déduirai point ses jours d’absence de son salaire.

Et c’est mardi qu’il apparut avec un grand sourire disant presque en chantant : « Tout est arrangé, ma fille va bien ! ». Il sentait qu’à présent, il pouvait raconter toute l’histoire : « Lorsque tout était au plus mal, je pensais, à un moment donné, perdre ma fille, les médecins ne donnaient plus aucun espoir. Je sortis alors, de ma poche, la carte du Machia’h que j’ai toujours sur moi, je contemplais le saint visage du Rabbi et je dis comme si je me parlais à moimême : « Je travaille pour le Beit ‘Habad, c’est pour cette raison que je vous demande de m’aider. Aidez-moi, Rabbi… sauvez ma fille ! ». Une heure s’écoula et la situation de ma fille changea d’une extrême à l’autre et en quelques heures, elle était debout, en pleine santé… ». Cette histoire ne s’arrête pas là. Quelques mois passèrent et Raj’ eut un fils et en remerciement au Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h, il le prénomma « Machia’h » ! (Traduit de la Si’hat HaGuéoula)

Dvar Mal’hout du 28 Sivan 5751-1991 (résumé) Sauvetage du Rabbi et de la Rabbanite de l’Europe en flammes et leur heureuse arrivée sur le continent américain le 28 Sivan 5701-1941

Les deux montées du peuple Juif De la Parachat Chela’h, nous pouvons tirer un enseignement spécifique pour nos générations actuelles. Il existe un commentaire bien connu (1) des paroles qu’a prononcé Calev (2) «Allons, montons, montons» deux montées : la première montée est celle de l’exil d’Egypte vers la Terre d’Israël ainsi que la construction du Beit HaMikdach, du Temple. Puis, la seconde montée se fait depuis ce dernier exil vers la Guéoula, la délivrance véritable et complète ainsi que la construction du troisième Temple, du Temple éternel car « De même que lors des jours de votre sortie d’Egypte, Je vous montrerai des merveilles (3) ». Le but essentiel de l’exil d’Egypte, est de recevoir la Torah (l’aspect révélé de la Torah – 1), « dans le même esprit, toute la longueur de cet exil-là, vient nous faire mériter le dévoilement de l’intériorité de la Torah qui se révélera lors du monde futur » comme l’explique Rachi sur le Chir HaChirim, le Cantique des cantiques (4).

La route vers le 770 Comme nous le savons, 770* a la valeur numérique du mot « Paratsta (tu te répandras) » (comme cela a été publié et diffusé chez les enfants d’Israël). Et l’on peut en voir clairement le lien. Le chiffre sept nous rappelle les sept jours de la Genèse, les sept attributs et l’influence sur tous les niveaux (de ‘Hessed, la bonté à Mal’hout, la royauté). Le chiffre sept atteint sa perfection lorsqu’il est multiplié par cent (700) ainsi que lorsqu’il est multiplié par dix (70) et en reliant ces deux niveaux de perfection, nous obtenons 770. La valeur numérique de « Paratsta », or, la perfection de « Paratsta », le bris des frontière de l’espace et du temps « Et tu te répan-

«Guéoula» vient du mot «Guilouï, le dévoilement», on parle du dévoilement d’Aloufo Chel Olam, le Maître du monde. Et la force d’accomplir tout cela est accordée en ce 28 Sivan (28 = Koa’h, la force), lorsque l’on arrive à la plénitude du trois multiplié par trois et multiplié de nouveau par trois, le jour qui est le sommet et dans lequel se dévoile la force de l’événement du don de la Torah, et même de l’intériorité de la Torah. Et se dévoilent enfin les secrets de la Torah dans l’hémisphère inférieur du globe terrestre et par ce biais, nous arrivons à l’unification des endras vers le couchant et au levant, au nord et au fants d’Israël et du Saint béni soit-Il, que ce soit de midi (Vayetsé 28.14) ». Jusqu’au niveau de « Pa- façon évidente ou même de manière voilée. ratsta » à l’intérieur de « Paratsta » qui sera activé, non pas en dehors du temps et de l’espace, mais L’âme de tout le peuple, c’est le Machia’h bien à l’intérieur du temps (et de l’espace) 770 est De plus, et c’est le point central, que le dévoilement donc la perfection du chiffre sept (sept cent de la Yé’hida, « l’unique » de l’âme, le niveau le plus élevé dans l’âme de chaque Juif, qui est aussi la soixante dix). On en arrivera à accomplir de bonnes actions d’un parcelle de Machia’h qui est en chacun (17), se détel niveau que le Juif deviendra «l’associé du Saint voile, lors du rassemblement de plusieurs dizaines béni soit-Il» dans toutes les préoccupations du de Juifs, dans la maison triple (de Torah, de prière Saint béni soit-Il, comprenant plus particulière- et de bonnes actions), la Yé’hida générale de tout ment la mise en place de la délivrance véritable et le peuple, le Machia’h, notre juste (18). complète. Car afin d’accomplir cette mission de la L’unité de tout ces sujets en un seul point manière la plus parfaite, le Saint béni soit-Il a be- au moment et à l’endroit où la délivrance soin (si l’on peut dire), de la participation de intervient, commence justement ici et chaque Juif, et plus exactement, lorsqu’il est une maintenant. âme dans un corps, car par nos actions et notre tra- Et notre juste, le Machia’h vient, nous délivre et nous accompagne immédiatement en notre Terre vail, intervient la Guéoula. Et nous devons faire en sorte que le Juif ac- Sainte. Et les enfants d’Israël vont ensemble cepte, et plus encore, qu’il veuille et déclare, non avec la Torah, la nouvelle Torah du Maseulement que «le temps de votre délivrance est ar- chia’h, notre juste (19), par l’intermédiaire rivé», mais surtout, que la Guéoula est bel et du Saint béni soit-Il, « une nouvelle Torah bien présente de la manière la plus simple, sortira de Moi » et l’essentiel est que tout comme nous l’avons déjà dit plus haut, que arrive maintenant Mamach.


Interview

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Ces non-Juifs qui veulent la Guéoula

Cette semaine, l’équipe de Guéoula News a rencontré Ronen Amit, un personnage hors normes qui œuvre auprès des non-Juifs d’une manière tout à fait originale.

GN : « Ronen bonjour, nous voudrions vous poser quelques question en ce qui concerne vos activités auprès des non-Juifs et notamment en rapport avec l’événement de mercredi soir et le groupe des philippins qui ont visité la Terre Sainte grâce à vos services.

Tout d’abord, quel est votre fonction ? - Je suis avant tout un émissaire du Rabbi. Il y a douze ans, j’ai constitué un programme pour les touristes afin qu’ils sentent l’importance de l’accomplissement des sept Mitsvot Bné Noa’h. J’ai dessiné un itinéraire spécial pour ces groupes dans leur visite de la Terre Sainte. Mais pour donner à chacun le ressenti de ces Commandements, les sept Mitsvot, nous organisons des pièces de théâtre pour expliquer de manière sensitive les sept Mitsvot de manière visuelle, ainsi que des ateliers, des conférences, des films et même des sketches.

Mitsvot et c’est la réponse que recherche aujourd’hui l’humanité tout entière : « J’ai été créé pour servir mon Créateur ».

Leur expliquez vous les lois qui les concernent ? - On parle beaucoup de cela et lors du dernier voyage nous sommes partis à Daliat El Carmel et nous avons rencontré l’adjoint au ministre délégué aux affaires du proche orient ; Eyov Kra, un druse Ben Noa’h, qui nous a chaleureusement accueilli et nous a expliqué l’importance des sept lois et les actualités qui tournent autour de tout cela en Israël. La réaction du groupe fut beaucoup plus forte et enthousiaste que lorsque c’est nous qui leur expliquons les sept lois noa’hides.

Quelle est en général leur réaction lorsque vous leur expliquez leurs devoir selon la Torah de Moché ? - Je n’ai rencontré personne qui montre une quelconque opposition à ces Mitsvot, de tout pays et de toute tendance.

Faites-vous souvent des séminaires pour les non-Juifs ? - Ce dernier semestre, j’ai traDans le bureau du Quels furent les moments vaillé à ‘Haïfa où j’ai développé diplomate Eyov Kra forts du séjour que vous avez un programme d’accueil pour les touristes qui viennent du monde entier visiter ‘Haïfa proposé au groupe de non-Juifs amis du Rav et le Mont Carmel. Je les reçois dans le centre du Yossi Lévi, émissaire aux Philippines ? Rav Boaz Kali (Chalia’h pour les Bné Noa’h), où je - Tout d’abord, ils ont déclaré vouloir prendre en leur propose des ateliers, du théâtre, et ils en ressor- charge le projet d’amener des groupes pour vivre ce qu’ils ont vécu en Israël. Mais parmi les moments tent émerveillés. forts, il y eut cette dame, chef d’une entreprise de Comment les non-Juifs perçoivent-ils votre pré- 300 personnes qui a raconté son parcours très émouvant (une ancienne catholique fervente) et ce sence ? - Leur réaction est toujours très positive. Parce que qui l’a motivé à accomplir les sept Mitsvot. Aule message des sept Mitsvot parle essentiellement jourd’hui, elle organise des cours sur la Paracha tous d’un monde de respect, un monde qui renforce la les vendredi où elle invite tout ses employés à venir cellule familiale. Chaque humain possède son rôle y participer, ce qu’ils font avec grand plaisir. Elle a et dans un monde amélioré, chacun possède sa pro- déclaré que son entreprise ne fonctionne pas penpre place. C’est la nouveauté qu’apportent les sept dant le Chabbat, malgré les réticences de certains clients qui finalement s’en sont trouvés gagnants. Je les ai amené dès leur sortie de l’aéroport au 770 à Kfar ‘Habad (bâtiment à l’effigie du quartier générale de Loubavitch à NewYork). Et leur ai expliqué la force que l’on tire de cette visite dans la vie quotidienne. L’apothéose fut le repas au Centre pour les Bné Noa’h à Jérusalem dirigé par le Rav Doron Oren, des discours émouvants ont été prononcés par le Rav Yossi Lévy, ses amis philippins ainsi que le Rav Boaz Kali et le repas servi dans une atmosphère ‘hassidique au son du violon et de la guitare.

Merci à vous Ronen Amit, et une grande réussite dans toutes vos merveilleuses entreprises qui dévoilent la délivrance dans le monde ». (GN)

Pour tout séminaire en Terre Sainte Ronen Amit : +972-505207020 email : ronensk@012.net.il

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Machia’h Bakikar

Pour la soirée du 4 Tamouz (10/07) à Tel Aviv, un bus partira de Har ‘Homa (20sh A/R) à 18h00. Inscriptions 053-2770419 Petites Annonces

Cours de Torah en français Centre ville de Jérusalem au Merkaz Machia’h & Guéoula. 8, rue Yaavets. Cours pour les non-Juifs sur les sept lois Noa’hides. Infos 053-2770419 Beit Machia’h à Har ‘Homa Rav Shlomo Yossef Tsion. Cours tous les jours en hébreu. Taharat HaMichpa’ha pour les femmes. Dvar Mal’hout et repas (Sholent) jeudi soir 20h30 Infos : 054-4449770

Pour recevoir la Newsletter par whatsapp composez le 058-4770055 L E

C A R N E T

Pour la réussite de: ‘Hanna Bat Mercedès Sarah, Line Bat Mercedès Sarah, Michaël Ben Mercedès Sarah, Henri ‘Haïm Ben Julia, Perla Bra’ha Bat Menou’ha Ra’hel, Noa Sarah Bat Menou’ha Ra’hel, la famille Liraz Touval. Pour la bonne santé de: Mercedès Sarah Bat Fifine, Sivan Bat Sarah Hadassa Leilouï Nichmat de: Julia Bat Elie, Meyer Benchoam, Fifine Bat Habiba, Ayala ‘Haya Bat Méïr Raphaël, Serouya Beya Bat Myriam, Moché Maurice Ben Yossef et Fifine, Sylvia Hassiba Bat Nissim et Yona Ben Sarah

La Newsletter de cette semaine est dédiée à la Réfoua Chéléma de Daniel ‘Haïm Ra’hamim Ben Sarah La Newsletter de cette semaine est dédiée à l’élévation de l’âme de Marco ‘Haïm Eliahou Ben Yossef Saada La Newsletter de cette semaine est dédiée à l’élévation de l’âme de Sylvie Tsipora Bat Juliette La Newsletter de cette semaine est dédiée à l’élévation de l’âme de Norbert Avraham Ben Gavriel et Pnina

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COLORPRINT 072-2424245 Horaires de Chabbat à Jérusalem Chabbat Parachat Kora’h : Entrée : 19h13 - Sortie : 20h30

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