Vive le roi machiah n°340

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MACHIA’H NOW ! N°340 - CHABBAT PARACHAT CHEMOT CHABBAT 23 TEVET 5777 - 21/01/2017

VIVE LE ROI

Hebdomadaire - Edition française - www.viveleroi770.com viveleroi770@gmail.com - 058-4770055

Editorial

BH

SPECIAL HILLOULAUR DE L’ADMEON HAZAK

Le 770 sous la neige de New-York

L’Admour Hazaken est Méchi’histe !

Alors que nous entrons dans les jours de la Hilloula du fondateur de la ‘Hassidout ‘Habad, Rabbi Chnéor Zalman de Lyadi, (l’Admour Hazaken), ce 24 Tévet (22/01), de nombreuses fêtes ‘hassidiques sont organisées non loin de chez vous dans tous les Batei ‘Habad et Beit Machia’h, cet événement permet de nous reconnecter chaque année avec le parfum très concret de la délivrance actuelle…

Une petite histoire qu’a raconté le Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h à l’occasion de son discours Chabbatique, (Parachat Chemini en 5713-1953) : « Lorsque l’Admour Hazaken fit l’objet d’une dénonciation, le ministre Derjavin fut chargé de l’interroger. Par la suite, il écrivit que les ‘hassidim avaient foi en le Machia’h, étaient persuadés que sa venue était proche. Lorsqu’il serait là, de grandes sommes seraient nécessaires pour reconstruire le Temple et l’Admour Hazaken organisait donc une collecte dans ce but. Il est intéressant de constater qu’un non-Juif comprit qu’un ‘hassid est celui qui a foi en la venue du Machia’h, est convaincu qu’elle est proche et s’apprête à la vivre…». Cette histoire s’est passée il y a deux cent ans et nous avons vécu sous l’inspiration de six autres princes de la ‘Hassidout, les Rabbis de ‘Habad. Or aujourd’hui, alors que nous allons tous nous réveiller un beau matin et voir de nos yeux que le jour qui se lève n’est pas encore un autre jour, mais bien le Grand Jour de la délivrance dévoilée, avec le Temple et le Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h, chaque Juif doit dès maintenant prendre sa part dans la Guéoula par un acte supplémentaire par une aide supplémentaire à un Juif dans tous les domaines. Nous ne sommes plus à l’époque de l’Admour Hazaken, mais lui est là avec nous et il peut contempler le Peuple Juif qui étudie le Tanya, le Torah Or, le Dvar Mal’hout et être fier de nous qui sommes, la plus petite des générations, mais c’est nous qui avec notre acte de bonté, de générosité, qui dévoilons la délivrance aux yeux de tous et de manière immédiate ! (GB)

Ye’hi Adoneinou Morénou VeRabbénou Mele’h HaMachia’h Léolam Vaèd !


L’Edit Royal Dvar Mal’hout Extraits du discours du Rabbi de Loubavitch Roi Machia’h Chlita Chabbat Parachat Chemot - 21 Tevet 5752-1992

De l’exil à la vie éternelle

Commentant le verset « Et voici les noms des enfants d’Israël venus en Égypte », le Midrach Rabba explique que la mention des noms des tribus d’Israël au moment de leur descente en Égypte est due au fait que ces noms sont liés avec la délivrance du Peuple Juif. Ce Midrach est a priori surprenant. En effet, la délivrance d’Égypte n’est pas mentionnée dans cette Paracha, ni même dans la suivante, mais seulement dans la Paracha Bo. Pourquoi la Torah mentionne-t-elle donc les noms des tribus en liaison avec la délivrance ici, dans la Paracha de Chémot qui a pour thème la descente en Egypte ? Un autre Midrach (1) enseigne que la mention de ces noms dans cette Paracha indique que les Enfants d’Israël n’avaient pas changé leurs noms au cours de cet exil, ce qui leur a valu d’être plus tard délivrés. Ce Midrach paraît plus logique que le précédent, car, d’après lui, la mention des noms vient donner la raison de la délivrance qui interviendra par la suite. Le premier Midrach, en revanche, précise que ces noms expriment déjà la délivrance.

L’histoire de Rabbi Eléazar Ben Azaria La Michna citée dans la Haggada de Pessa’h relate que le jour où Rabbi Éleazar Ben Azaryah fut nommé Nassi (chef du Sanhédrine), il déclara : « Je suis comme âgé de soixante-dix ans, mais je n’ai pas eu le mérite de démontrer que la sortie d’Égypte doit être mentionnée la nuit, jusqu’à ce que Ben Zoma déduise (aujourd’hui) du verset « Afin que tu te rappelles le jour de ta sortie du pays d’Égypte tous les jours de ta vie (3) » que si les jours de ta vie fait référence aux jours, le terme tous vient inclure les nuits. Les Sages, eux, enseignent que l’expression « les jours de ta vie » fait référence à ce monde-ci et que le terme « tous » vient inclure l’ère messianique (4) ». Il est intéressant d’étudier le lien qui existe entre cet enseignement et celui qui l’a rapporté, Rabbi Eleazar Ben Azaryah, la période dans laquelle il fut prononcé, lorsque celui-ci fut Nassi et l’âge mentionné dans la Michna, soixante-dix ans. Ceci nous est enseigné par une lecture plus profonde de cette Michna. Celle-ci vient en effet préciser à quel moment il est nécessaire de sortir d’Egypte d’un point de vue spirituel, c’est-à-dire dépasser les limitations imposées par la condition corporelle afin de mieux s’attacher à D.ieu. Si en période de « jour », c’est-à-dire lorsque règne une grande clarté spirituelle, il est évident qu’il faut en profiter pour sortir d’Egypte et s’élever dans sa relation avec D.ieu, Ben Zoma vient ajouter que cette démarche doit aussi avoir lieu en temps de nuit, lorsque règne l’obscurité de l’exil. L’enseignement des Sages va encore plus loin : même aux temps messianiques, lorsque la délivrance sera totale et absolue, la sortie

d’Égypte sera encore mentionnée, bien qu’elle ne fut qu’une délivrance partielle, car elle constitue l’origine et le point de départ du concept même de délivrance, y compris de la délivrance messianique. En outre, la sortie d’Égypte présente l’atout d’avoir été le théâtre de la soumission du mal alors que la délivrance messianique verra sa disparition totale.

Le rôle du Nassi, le Prince Nous pouvons maintenant comprendre pourquoi cette Michna fut dite précisément le jour où Rabbi Éleazar Ben Azaryah fut nommé Nassi. Le rôle du Nassi au sein du Peuple Juif est en effet de relier tous les jours de la vie de chaque Juif, y compris les situations d’exil (de nuit), avec la délivrance (la sortie d’Égypte, des limitations de toutes sortes) en général et la délivrance messianique en particulier (la délivrance absolue, qui ne sera plus suivie d’exil). Il doit faire en sorte que chaque Juif soit en mesure de s’élever au dessus de son exil pour se tenir dans un état de délivrance messianique. C’est pour cela que, lorsqu’il fut nommé Nassi, Rabbi Éleazar Ben Azaryah établit que la sortie d’Égypte soit mentionnée la nuit (en situation d’exil) et qu’il faut amener les temps messianiques. C’est aussi la raison pour laquelle il était « comme âgé de soixante-dix ans ». Il n’avait en réalité que dix-huit ans, mais, pour l’honneur de sa fonction de Nassi, dix huit rangées de poils blancs poussèrent miraculeusement à sa barbe durant la nuit et il eut alors l’apparence de quelqu’un d’âgé de soixante-dix ans, car tel est le temps qu’il est nécessaire afin de raffiner les sept Midoth (attributs émotionnels) de son âme animale, siège du mauvais penchant pour atteindre la vision du divin. En effet, 70 est la valeur numérique de la lettre hébraïque «ayin», qui signifie «œil», ce qui fait allusion au fait que le raffinement de l’âme pendant soixante-dix ans permet d’accéder à une révélation du divin qualifiée de vision. C’est pour cela qu’il dût au préalable atteindre ce niveau pour devenir Nassi et que grâce à lui il soit révélé que même dans un temps d’exil et de nuit, il est possible de sortir d’Egypte et même de parvenir à la délivrance absolue.

Le Rambam : Rabbi Moché Ben Maïmon Cette idée est liée avec la date de la veille de ce Chabbat (en 5752-1992, Ndt) : le 20 Tévet, anniversaire de la disparition du Rambam, Maïmonide. Le Rambam était le Rav, le chef spirituel de la Communauté Juive d’Egypte. Il se rendit célèbre essentiellement à travers son œuvre magistrale, le Michné Torah qui rassemble toutes les lois de la Torah, y compris celles relatives au Machia’h. Il entretint une riche correspondance avec des communautés reculées, auxquelles il apporta vitalité et espoir.Il est clair que la vie du Rambam constitue un modèle d’une vie de «délivrance» au sein même de l’obscurité de l’exil de l’Égypte comme on peut le voir au sujet de son nom : RamBaM, dont les initiales forment le verset : « Rabot Moftaï Beeretz Mitsraïm, nombreux sont Mes prodiges en terre d’Egypte (7) ». De plus, il est à noter que le Rambam a vécu 70 ans, ce qui montre chez lui la perfection qui est à rapprocher de « Je suis aujourd’hui comme âgé de soixante-dix ans » comme nous l’avons vu au sujet de Rabbi Eléazar Ben Azaria.

Révéler la réalité On a rappelé de nombreuses fois les paroles de mon beau-père, le Rabbi (précédent, Ndt), Nassi de notre génération, selon lesquelles, au-delà du fait que « toutes les échéances ont été dépassées », les Enfants d’Israël ont fait Téchouva et ont tout achevé, y compris « le polissage des boutons » et il faut seulement que D.ieu ouvre les yeux des Juifs afin que ceux-ci voient que la délivrance est déjà présente, et que l’on est déjà assis devant une table dressée, pour le repas du Léviathan et du Chor Habar, et tout ce qui s’en suit. Si au moment où nos ancêtres entrèrent en Egypte ils avaient conscience qu’il s’agissait d’une étape du processus de la « délivrance d’Israël » et si le rôle de chaque Juif au fil des âges fut de faire pénétrer la délivrance à l’intérieur des situations d’exil, à plus forte raison après l’abondance de toutes nos actions au cours de l’exil, après celles de Rabbi Eleazar Ben Azaryah à son époque, après celles du Rambam à son époque et de tous les Tsaddikim du Peuple Juif de toutes les générations jusqu’à, dans ces dernières générations, le travail de nos Rabbis et princes de la lignée de David de la tribu de Yéhouda, ce qui inclut l’action de mon beau-père, le Rabbi au cours des soixante-dix ans de sa vie ici-bas (5640-5710 – 1880-1950), à plus forte raison à l’heure actuelle, après que nous avons tout achevé, y a t-il la promesse absolue de la Torah qu’il y aura assurément «Tous les jours de ta vie… pour amener les temps messianiques».

Même lorsque l’on descend en exil Cet enseignement, selon lequel il nous incombe de faire pénétrer la sortie d’Egypte et la délivrance messianique même en temps d’exil, apparaît également au début du traité Bera’hot (au début du chapitre qui se conclut par l’enseignement de Rabbi Eleazar Ben Azaryah mentionné plus haut) ainsi qu’à la conclusion du Talmud. Le traité Bera’hot, premier traité du Talmud, débute par « A partir de quand lit-on le Chéma le soir ? », ce qui enseigne que même le soir, dans la nuit de l’exil, il nous faut « lire le Chéma », c’est-à-dire permettre à nos âmes de se lier à Notes : 1/ Vayikra Rabba 32.5 - 2/ Isaïe 11.11 - 3/ DeuD.ieu et de sortir des limitations imposées par téronome 16.3 - 4/ Bera’hot 12b - 5/ Traité Bera’hot le corps, sortir d’Egypte. 28a - 6/ Psaumes 29.11 - 7/ Bo 11.9 - 8/ Isaïe 11, 9


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Un Sefer Torah Miraculeux

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Une histoire qui n’est pas terminée à l’heure actuelle, racontée par l’homme qui en est le protagoniste principal, le Rav Yossef-Yit’hak Lider, émissaire du Rabbi, roi Machia’h, à Richon-LéTsion…

Tout commença il y a un peu plus de deux ans», raconte Rav Lider, «lorsque j’appris que mon neveu, un garçon de 14 ans, était atteint de la terrible maladie. Les médecins, oubliant que D.ieu ne leur donne que la faculté de guérir, et non celle d’effrayer, firent entendre des propos pessimistes. La famille était sous le choc, quant à moi, j’entrepris de chercher ce qu’il convenait de faire. J’écrivis aussitôt au Rabbi, détaillant toute l’histoire et sollicitant sa bénédiction, par le canal des «Igueroth-Kodech». La réponse qui s’offrit à ma lecture, sitôt le livre ouvert, s’adressait à «Nos frères les enfants d’Israël implantés à Na’halat-Har-‘Habad, au sein des Olim demeurant sur notre Terre Sainte», et elle était datée du 11 Nissan 5729 (1969). Voici ce que le Rabbi écrivait : «Vous avez certainement reçu les deux Sifrei-Torah que je vous ai fait envoyer». Le Rabbi joignait à sa réponse le contenu d’une lettre adressée par le Rabbi Précédent aux nouveaux immigrants qui venaient de s’installer à Kfar-‘Habad en 5709 (1949). Lorsque je lus cette réponse, une idée jaillit en moi… Cette semaine-là, lorsque le jeudi soir arriva, je fis selon ma coutume depuis des années: j’allais animer le «Farbrenguen» qui se tient, dans la «petite salle» du 770 à Kfar ‘Habad (la réplique parfaite de la Maison de notre Maître à Brooklyn). Cette fois-là, j’avais invité à parler le Rav Mena’hem-Mendel Roth, de Bétar-Illit. Par un effet prodigieux de la Providence, et sans qu’il fût informé de mes problèmes, il se mit à raconter un fait très ancien, à savoir l’inauguration d’un Séfer-Torah que l’on avait écrit à l’instigation du Baal Chem-Tov, pour que s’accomplissent des miracles en matière de guérison. Cette histoire donna une impulsion nouvelle à un projet d’écrire un Séfer-Torah, à cause de plusieurs cas de maladies qui s’étaient déclarés dans la communauté de Bétar-Illit. Tout ce qui m’était arrivé récemment, depuis la réponse du Rabbi jusqu’à cette histoire que je venais d’entendre, me conduisit à la décision de faire écrire, moi aussi, un Séfer-Torah, et même deux en conformité avec la directive du Rabbi. Ceux-ci seraient dédiés à la guérison de mon neveu, ainsi qu’à toute personne qui aurait besoin d’un secours miraculeux, après qu’elle ait participé aux frais de confection. En conséquence de cela, je me levai, au cours du «Farbrenguen», et j’annonçai à tous cette décision. La façon dont les événements se déroulèrent à partir de ce moment me fit comprendre assez vite que nous avions déclenché un stupéfiant processus de secours venant de D.ieu. Je me mis à réfléchir au moyen de réaliser cet ouvrage le plus rapidement possible, du fait que mon neveu devait être secouru de toute urgence. En matière de financement (un Séfer-Torah coûte très cher), et puisque le Rabbi en avait évoqué deux, je proposerais la possibilité à chacun d’acheter deux colonnes (pour chaque Séfer). De plus, celui qui achèterait une colonne gagnerait en même temps une participation à un «Goral» (tirage au sort), dont l’enjeu serait un dollar donné par le Rabbi. Puis un second

Goral, auquel participerait toute personne ayant acheté deux colonnes, permettrait au gagnant de choisir le lieu où ce Séfer serait déposé. Pour hâter encore la réalisation de cet ouvrage, je me mis en quête d’un Séfer déjà en cours d’écriture, et je trouvai providentiellement une annonce en ce sens dans un bulletin hebdomadaire. Après m’être enquis de la personnalité et de la compétence du scribe, et avoir reçu à ce sujet toutes les assurances souhaitées, je me mis en rapport avec lui, et appris ainsi que son Rav lui avait conseillé de commencer à écrire un Séfer avant même de recevoir une commande. Il avait donc appliqué «à la lettre» cette directive, et c’est sur ces entrefaites que j’arrivai ! Le premier miracle survint aux alentours de Pessa’h, alors que le Sofer venait d’être réglé pour son travail. Mon neveu se révéla totalement guéri de toute trace d’affection, alors que celle-ci avait été qualifiée par les médecins de «maligne et mortelle»! Ce miracle ahurissant fut rapidement connu et publié, et cela motiva de nombreuses personnes à acheter lettres et colonnes dans ce Séfer. A partir de là, d’autres miracles se produisirent, que nous relatâmes dans différents articles et revues. Des personnes atteintes de la terrible maladie, et que les médecins désespéraient de sauver, connurent une guérison totale, comme cela fut enregistré par moi-même et par mon épouse. Il ne m’est pas possible de les citer tous, mais il est de mon de-

voir de relater ici le cas du Rav Binyamin Haroch. En effet, celui-ci a mérité que le premier Séfer-Torah soit déposé à la Synagogue de son village, Kfar Truman, près de Loud. Le Rav Haroch avait souffert pendant huit ans d’un problème à l’auriculaire, où une tumeur s’était développée. De nombreux traitements et même une opération (il avait évité de justesse une amputation) n’avaient pas fait cesser ses douleurs, et sa main commençait même à se paralyser. Ayant participé à un dîner, où nous mobilisions les bonnes volontés pour achever le bouclage du budget, il acheta deux sections entières. Puis, ayant consulté une spécialiste il l’entendit déclarer qu’on pouvait pratiquer une intervention bénigne, et celle-ci mit effectivement fin à ses problèmes. C’est ce qui explique qu’il participa au Goral, et comme il en fut le gagnant, il mérita de voir déposer le Séfer-Torah dans son village. Or, de nombreuses personnes de ce village, atteintes de la terrible maladie, furent guéries à la même époque, et cela incita un grand nombre de gens à vouloir acquérir une part dans le second Séfer. Nous sommes persuadés», conclut le Rav Lider, «que ceux qui liront ces témoignages, feront tout pour participer à la rédaction du second Séfer, et cela générera d’autres miracles, ainsi qu’une grande satisfaction pour le Rabbi, roi Machia’h!». (Tiré du Courrier de la Guéoula)

Machiah & Guéoula

La différence avec les générations précédentes Il est évident qu’il n’y a besoin d’aucune interruption, ce qu’à D.ieu ne plaise, entre « tous les jours de ta vie » et «les temps messianiques» comme ce fut le cas pour les Juifs de toutes les époques qui ont vécu avant cette génération-ci, mais « tous les jours de la vie » de chaque Juif, une vie matérielle, l’âme étant revêtue dans le corps, incluent en eux « les temps messianiques » sans interruption, car la délivrance intervient immédiatement, en cet instant et en ce lieu même si c’est une situation de nuit, de descente en Egypte, de sorte que le dernier instant de l’exil devient le premier instant de la délivrance. Et des « jours de ta vie » dans ce moment-ci et en cet endroit-ci (quand bien même est-on plus âgé que soixante-dix ans), on passe immédiatement en toute intégrité à la suite des « jours de ta vie » dans l’ère messianique et à la vie éternelle qui prévaudra alors.

Concrètement La tâche qui incombe aux Juifs aujourd’hui est « d’amener les temps messianiques », de révéler enfin immédiatement et concrètement que la situation de descente en Egypte dans l’exil est en fait une situation de délivrance d’Israël, par le fait que l’on se prépare soi-même et que l’on prépare les autres aux temps messianiques.

Ce qui inclut aussi, en relation avec la Hilloula du Rambam, que l’on renforce son étude du Michné Torah du Rambam, notamment en rejoignant le cercle de ceux qui étudient trois chapitres par jour, ou un chapitre, ou le Sefer Hamitsvot, et en particulier, dans le Michné Torah lui-même, l’étude des deux derniers chapitres consacrés aux lois relatives au Machia’h. Que D.ieu fasse que la simple prise de décision en ce sens nous vaille déjà la rétribution : l’accomplissement des paroles du Rambam à la fin de son livre, car, dès lors que nous possédons déjà « un roi de la lignée de David, qui étudie la Torah et pratique les Mitsvot comme le faisait son aïeul David… qui poussera tout le Peuple Juif à emprunter la voie de la Torah et de la renforcer, qui livrera les guerres de D.ieu » qui est alors «présumé être le Machia’h», qu’il soit dès à présent «Machia’h avec certitude» par le fait qu’ «il aura réussi et aura construit le Temple en son endroit et rassemblé les exilés d’Israël… Il ordonnera le monde entier pour servir D.ieu de concert…». Jusqu’à ce que, comme conclut le Rambam, « La connaissance de D.ieu remplira le monde comme les eaux recouvrent les fonds marins (8)». (Dvar Mal’hout)


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Nathanya : La Tseddaka qui dévoile la Guéoula

La branche bienfaisance tenue par le Rav Eléazar Pérets du Maté Machia’h de Nathanya a vu cette année de nombreux enfants dans les files d’attentes qui prennent une part active pour aider leur famille à recevoir des cartons alimentaires. Cette vision alarmante a encourager le Rav Pérets à redoubler d’énergie dans son action « Un hiver au chaud » et récolter encore des dons afin de donner toujours plus de chaleur dans les foyers nécessiteux. (CI)

Le Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h s’exprime à Paris !

Dimanche dernier, a eu lieu le « Colloque pour la Paix » où comme on s’y attendait, ont été prononcés des discours contre Israël. Face à la foule, se sont tenus les partisans d’Israël. Dans cette manifestation, le Rav Pin’has Pachter a pris la parole afin de lire les propos du Rabbi qui mentionne le premier Rachi de la Torah lors d’une prophétie édifiante. (CI)

Tel Aviv : Une ville « laïque » seulement en apparence

Le Magazine Time Out de Tel Aviv a écrit dans ses colonnes (édition du week-end) sous la rubrique « Ces gens qui font la ville » un petit article sur ce personnage qui, depuis quelques années sillonne les rues de la ville, le Rav Chnéor Chneerson qui est devenu (avec son vélo) la « star des Mivtsaïm », alors qu’il diffuse le Judaïsme et la bonne nouvelle de la délivrance actuelle avec une paire de Téfilines et son sourire permanent et bienvenu ! (CI)

Paris : Pendant la manifestion…

Alors qu’un millier de Juifs manifestaient contre l’incohérente réunion des nations à Paris, les ‘hassidim de ‘Habad sont arrivés sur les lieux pour faire de cette journée (apparemment perdue) un moment de retrouvailles avec le Judaïsme et une paire de Téfilines ! (CI)

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Petites Annonces

Jérusalem Cours de Torah en français Centre ville de Jérusalem au Merkaz Machia’h & Guéoula. 8, rue Yaavets. Cours pour les non-Juifs sur les sept lois Noa’hides. Fête ‘hassidique pour le 24 Tevet : Infos 053-2770419

Beit Machia’h à Har ‘Homa pour les jeunes Cours tous les jours en hébreu. Taharat HaMichpa’ha pour les femmes. 4, Re’hov Chmouel Méïr. Fête ‘hassidique pour le 24 Tevet (et inauguration du Beit Machia’h) Infos : 054-4449770 Farbrenguen à la Pizzeria à Har ‘Homa ! Jeudi à 20h00, une fête ‘hassidique est organisée pour les jeunes avec excellente pizza au menu, des histoires ‘hassidiques, le point de la Paracha de la semaine et bien sûr, la joie de la Guéoula ! 1,Re’hov Baba Salé (au-dessus du Super Noa’h) Infos : 053-2770419

Nathanya Mardi, matinée d’étude : Dvar Mal’hout avec Anaël Corda, psychologie Juive avec Danielle Pougatch Jeudi matin de 10h00 à 11h30, cours sur les discours (Emche’h Aïne Beth) par le Rav Yaacov Corda. Pour plus d’infos : 050-9157707 Cours pour femmes à Nathanya Par Michèle Zis : Sur le Tanya, la ‘Hassidout ‘Habad et les discours du Rabbi (Machia’h & Guéoula) Infos : 054-7687709

Pour un partenariat avec la Newsletter de la Guéoula, Rav Its’hak Pachter au 050-9122770 La Newsletter de la Guéoula souhaite Une grande réussite à la famille Demri Pour la diffusion des sources dans la largesse La Newsletter de cette semaine est dédiée à la prompte guérison de Mercedes Sarah Bat Fifine L E

C A R N E T

Pour la réussite de: ‘Hanna Bat Mercedès Sarah, Line Bat Mercedès Sarah, Michaël Ben Mercedès Sarah, Henri ‘Haïm Ben Julia, Perla Bra’ha Bat Menou’ha Ra’hel, Noa Sarah Bat Menou’ha Ra’hel, la famille Liraz Touval. Pour la bonne santé de: Sivan Bat Sarah Hadassa Leilouï Nichmat de: Julia Bat Elie, Meyer Benchoam, Fifine Bat Habiba, Ayala ‘Haya Bat Méïr Raphaël, Serouya Beya Bat Myriam, Moché Maurice Ben Yossef et Fifine, Sylvia Hassiba Bat Nissim et Yona Ben Sarah

La Newsletter de cette semaine est dédiée à l’élévation de l’âme de Norbert Avraham Ben Gavriel et Pnina Vous êtes Chalia’h du Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h et vous êtes en contact avec un public francophone. Commandez la Newsletter «Vive le Roi Machia’h Now!»

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Le journal « Vive le roi Machia’h, Now ! » est un hebdomadaire édité par l’association « Vive le roi Machia’h », loi 1901 (Paris) – Directrice de la publication, Menou’ha Ra’hel Beckouche – Rédacteur en chef et graphisme, Gabriel Beckouche Diffusion à Jérusalem, centre Machia’h & Guéoula Diffusion à Nathanya, Rav Its’hak Pachter.

Horaires de Chabbat ________________

Chabbat Chemot : Jérusalem : 16h27 - Sortie : 17h42 Tel Aviv : 16h41 - Sortie : 17h44 ‘Haïfa : 16h31 - Sortie : 17h42


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