Vive le roi Machiah Now! n°357

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MACHIA’H NOW ! N°357 - CHABBAT PARACHAT PIN’HAS 20 TAMOUZ 5777 - 14/07/2017

VIVE LE ROI

Hebdomadaire - Edition française - www.viveleroi770.com viveleroi770@gmail.com - 058-4770055

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Nouvelle Yéchiva à Jérusalem (voir p.4) Editorial

La délivrance est dans nos pas, sur notre chemin…

Chaque jour, on assiste à des merveilles, des prodiges. On ne les compte même plus tellement ils fourmillent. Hachem se révèle à chacun de nous dans tous les domaines, en toutes nos voies, sur tous les chemins. C’est à peine si on a le temps de demander le miracle qu’il se produit déjà. C’est ça la Guéoula !

Vendredi dernier, alors que j’entrais dans la cour de la Yéchiva pour faire ma prière, je rencontrai un jeune Ba’hour Yéchiva qui entra avec moi. Je lui demandais d’où il est et il me répondit « de Ramat-Aviv, à la Yéchiva du Rav Yossi Guinsburg ». Il était venu pour prier, alla se tremper au Mikvé de la Yéchiva et entra dans le Beit Midrach. Les fidèles avaient déjà commencé la prière et alors que le Ba’hour mettait les Téfilines, je m’installais pour étudier un peu. La prière prit fin et après la déclamation du Yé’hi Adoneinou, la lecture du Bessorat HaGuéoula et du Hayom Yom, les chants et les

danses, les gens commençaient à quitter la salle. Un autre Juif était présent et le directeur de la Yéchiva, Rav Doron Oren, vint le trouver pour faire connaissance avec lui. Il lui demanda d’où il était et celuici répondit ni plus, ni moins : « de Ramat-Aviv, et j’y retourne dans 5 minutes ». Immédiatement, le Ba’hour leva la tête de son Siddour et lui fit comprendre, que lui aussi voulait s’y rendre. Je vins à son secours en expliquant qu’il venait aussi de Ramat-Aviv et serait heureux d’être prit en stop dans cette direction. Le Juif accepta et pendant qu’il attendait dans la cour, on s’est attroupé autour du Ba’hour, dès qu’il eut terminé sa Tefila pour échanger quelques mots. Il nous raconta brièvement son histoire : « Je suis venu dans cet endroit il y a trois ans. C’est ici-même que j’ai fait Techouva ! Souvenez-vous, Rav Doron, on était quatre soldats, après une nuit ou on avait passablement bu célébrant la fin de notre service militaire et on cherchait où passer le Chabbat. Vous nous avez accueillis ici-même, et nous avons passé le plus beau et le plus intense moment de notre vie. On a fait Igueroth Kodech, on a prié, c’était pour nous comme le don de la Torah. Et voilà. Juste après cela, je suis parti étudier à Ramat-Aviv et je suis là-bas depuis trois ans… ». Une belle histoire. Certes. Mais dites-moi, techniquement, combien de chance avait ce Ba’hour Yéchiva de tomber sur un Juif de RamatAviv qui le prendrait en stop jusqu’à chez lui ?… C’est ça la Guéoula ! (GB)

Ye’hi Adoneinou Morénou VeRabbénou Mele’h HaMachia’h Léolam Vaèd !


L’Edit Royal Dvar Mal’hout Extraits du discours du Rabbi de Loubavitch Roi Machia’h Chlita La Terre d’Israël chez soi

Chabbat Parachat Pin’has - 24 Tamouz 5751-1991 Roua’h HaKodech (l’Esprit Saint) que telle tribu héritait de telles frontières (4) », et ceci montrait aux Enfants d’Israël que le Goral était authentique, la question reste donc ; pourquoi avait-on besoin du miracle que le « Goral s’exprimait oralement » ? Pour éclaircir cela, nous pouvons avancer que le Saint béni soit-Il avait ordonné que « Seul, la voix du Goral départagerait la Terre (5) » et par le seul truchement du Goral et non d’une autre manière.

L’une des nouveautés essentielles de notre Paracha est le sujet du partage de la Terre d’Israël à chaque Juif. Alors que nous sommes à l’orée de la délivrance véritable et complète. Alors que chacun peut témoigner de tous les signes évidents de la délivrance (comme évoqué dernièrement à plusieurs reprises), il est clair que nous pouvons en tirer un enseignement en ce qui concerne l’héritage et le partage de la Terre d’Israël tout simple- Le prélude, un événement en soi Afin que la conquête et l’installation sur la Terre ment, lors de la délivrance (1). atteigne le sommet de la perfection, en pensée, A la lumière de l’histoire du Tsema’h Tseddek parole et action, il faut que tous les détails du serqui avait donné la directive à un Juif qui voulait vice divin s’accomplissent aussi dans la perfecmonter en Terre d’Israël afin d’y habiter et d’y tion. Et même les sujets qui ne font partie que de servir D.ieu : « Fais d’ici la Terre d’Israël » et la préparation, de l’introduction à ce travail, puisque cette anecdote a été publiée (par le même s’ils ne sont pas le but en soi, ou qu’ils ne Rabbi mon beau-père) à l’attention de chaque sont qu’un détail du travail doivent aussi atteinJuif, il s’agit donc là d’un enseignement de portée dre les sommets de la perfection en pensée, pagénérale que même lorsque nous nous trouvons role et action. ici, en dehors de Terre Sainte, en temps d’exil Un dicton du Rabbi Rachab nous en apporte une (même lors de son dernier instant), nous devons preuve : « Chaque chose qu’accomplit une personne profonde, il s’y implique totalement ». ici et maintenant faire « Eretz Israël ». Nous allons expliquer en quoi constitue le travail Lors d’une réunion ‘hassidique (Itvaadout), le de faire ici la Terre d’Israël, car a priori et selon Rabbi Rachab avait senti que les jeunes étula loi, il s’agit de deux espaces différents, ici et la diants chantaient un Nigoune, une mélodie avec Terre d’Israël ! La perfection de l’accomplisse- précipitation car ce Nigoune devait introduire un ment de la Torah et des Mitsvot des Enfants d’Is- discours de ‘Hassidout. Or le Rabbi Rachab raël ne prends un réel relief qu’en Terre d’Israël. consacra à ce fait une discussion complète en diMais même, tout en étant ici, en cet endroit et à sant que le travail d’un Juif est de faire chaque cette époque d’exil, un Juif prie (le visage tourné action le plus parfaitement possible, même si vers la Terre d’Israël) en disant trois fois par jour cette action n’est qu’un prélude à une autre. Car pendant la semaine : « Rassemble-nous des qua- lorsque nous nous trouvons dans le feu d’une actre coins du monde vers notre Terre »… Et plus tion, nous devons nous y impliquer totalement particulièrement dans ces dernières générations, (6). « En général, et ceci est un grand principe ces dernières époques et actuellement, selon tous que là où nous nous trouvons, nous devons y être les signes de la délivrance : « Voici (le Machia’h) en vérité », « là où nous sommes, c’est là que qui arrive (2) » et donc dans ce cas, que veut dire nous devons être, tout le temps que je consacre aujourd’hui « Fais d’ici la Terre d’Israël » ?! Et à ce sujet, je dois m’y investir car c’est bien ici de plus en sachant que dans l’instant qui suit que je dois être », et après, on pourra s’engager nous sortons de l’exil et nous partons en Terre dans autre chose et c’est comme cela qu’on pourra l’accomplir avec plénitude… Plus profond’Israël de la manière la plus littérale. dément ; puisque le but d’une demeure dans ce monde-ci est une intention première d’Hachem Le cri du Goral Nous comprendrons tout ceci à la lumière de qui est Un. Et l’accomplissement de ce but ne notre Paracha. En ce qui concerne le partage de peut être atteint que par tout ce qui forme ce la Terre qui avait lieu selon le « Goral (le tirage monde inférieur, y compris les choses qui ne forau sort) ». Rachi (26.56) explique que le Goral, ment qu’une préparation pour d’autres choses, lui-même parlait, le ticket sortant poussait un cri du côté de cette intention qui est ancrée en Son et disait « je suis le tirage au sort et je désigne Essence, qu’Il soit béni, il existe en chaque objet telle frontière pour telle tribu ». Quel est donc le dans le monde, la puissance de l’Infini divin, la sens et l’intérêt d’un tel miracle car nous savons force de l’Essence inhérente à chaque objet qui que le Saint béni soit-Il ne fait pas de miracle en fait de cet objet une chose véritable, comportant vain (3). Pourquoi donc ce miracle eut-il lieu, il un but et une intention. C’est pour cette raison aurait pu sortir en tant que loterie qui n’avait pas que le travail doit être fait de la manière la plus un réel besoin de s’exprimer oralement ?! Et parfaite, en pensée, parole et action. même si le Saint béni soit-Il a voulu montrer aux Ce sujet est particulièrement souligné cette enfants d’Israël que le Goral était véridique selon année car Chabbat de la Parachat Pin’has est la parole de l’Eternel (et non aléatoire) tout cela aussi le Chabbat qui bénit le début du mois de en soi était déjà un miracle et tous pouvaient voir Mena’hem-Av qui tombera vendredi. Même si que le Goral relevait de l’Esprit Saint : « Eléazar dans la Torah (8), ce mois s’appelle « Av », il est le Prêtre était revêtu du Pectoral et annonçait par une coutume Juive de le surnommer

«Mena’hem-Av», on ajoute le mot Mena’hem. De plus, on lit d’abord le mot Mena’hem. L’une des raisons à cela est que «Mena’hem, le consolateur», fait allusion à la consolation de la délivrance qui est l’intention et le but (de la chute) du mois de Av. De plus, Mena’hem (la délivrance) est un début qui vient avant tout sujet évoquant la chute comme l’ont expliqué nos Sages (9) à propos du verset : « Et l’esprit de D.ieu planait sur les eaux (10) » car immédiatement dès la Création, préexistait déjà « l’Esprit du Machia’h » puisque la délivrance est le fondement et l’intention profonde de tous les sujets, ainsi que celui du « Av, le père », qui est la racine et l’origine de toute chose. Tout ceci donne la force par la suite, lorsque vient la chute (extérieurement et momentanément), l’on s’apercevra que tout appartient à l’élévation comme nous pouvons constater que dans le mot délivrance, Guéoula, se cache le mot Gola (exil) augmenté de la lettre Alef, car par le dévoilement de « Aloufo Chel Olam, le Maître du monde », l’exil, lui-même devient Guéoula, délivrance. Et, alors que nous sommes dans le Chabbat qui bénit Mena’hem-Av, nous pouvons remarquer de manière claire l’intention de la situation d’exil «ici» et ceci donne plus de forces pour faire d’ici Eretz Israël et amener la délivrance, la Guéoula dans la Gola.

Dans l’action concrète En ce qui concerne les sujet liés au travail de « faire ici la Terre d’Israël » et qui appartiennent au neuf jours (qui commencent vendredi), nous avons la coutume (12), d’organiser des « Siyoum », la conclusion de traités talmudiques pendant chacun de ces neufs jours de Roch ‘Hodech jusqu’au 9 Av, (de même lors de la veille, de manière permise selon le Choul’han Arou’h). La raison à cela est que pendant cette période, nous cherchons tous les moyens permis de rajouter dans les bonnes choses et la joie et par cela, dévoiler le bien caché dans la chute se reflétant ces jours-là, à commencer par « Les ordres de l’Eternel sont droits et réjouissent le cœur (13) » c’est pour cela que l’on provoque la joie de la conclusion de la Torah (14). Et grâce au fait que les Enfants d’Israël accompliront leur travail de faire d’ici Eretz Israël, de s’habituer à la Guéoula, la délivrance, nous entrons immédiatement par des danses pour la Guéoula, et nous irons tous en dansant en Eretz Israël et chacun héritera de sa parcelle, lors du partage de la Terre d’Israël dans le monde futur « pour les treize tribus » par l’entremise du Saint béni soit-Il Lui-même, « C’est le Saint béni soitIl qui la leur distribue Lui-même (15) » et comme nous l’avons dit, la Terre d’Israël, dans le futur, s’étendra au monde entier.

Notes : 1/ Baba Batra 122a – 2/ Chir Hachirim 2.8 – 3/ Commentaires du Ran 8 – 4/ Rachi id.54 – 5/ Dans notre Paracha 26.55 – 6/ Torat Chalom p.52 – 7/ Avot 1.17 – 8/ Michna Taanit 4.5/6 – 9/ Berechit Rabba Ch.2 – Baal Hatourim sur le verset – 10/ Berechit 1.2 – 11/ Michna Sanhédrine 37a – 12/ Sefer HaMinaguim ‘Habad p.46 – 13/ Psaumes 19.9 – 14/ Ramo Yoré Déa Ch.246 – 15/ Baba Kama 122a


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Celui qui met les Téfilines rallonge sa vie

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L’accomplissement de la Mitzvah des Téfilines réalise des prodiges. C’est d’ailleurs l’une des pensées qu’il convient d’avoir au moment de cet accomplissement, comme si l’on disait : «Que je me souvienne ainsi des miracles qu’Il a réalisés pour nous… car Il a le pouvoir d’agir comme Il le veut, aussi bien en-Haut qu’ici-bas».

Le récit qui va suivre a été relaté par le Rav Alon Cohen, de Herzlya, initiateur du projet «Beth-‘Habad des Hôpitaux» : «Dans le cadre de notre action», commence t-il, nous nous sommes rendus au «Beth-Lewinstein», un Centre Médical spécialité dans le rétablissement et la réadaptation des blessés du cerveau et de la colonne vertébrale. Nous sommes un vendredi, et je pénètre, en compagnie du Rav ‘Hanan Babaïov, munis d’une paire de Téfilines, dans le service des blessés du cerveau. Dans l’une des chambres repose un septuagénaire, relié aux machines de survie par un grand nombre de câbles et de drains. A son chevet se tient un homme plus jeune, le fils du patient, comme nous l’apprenons. Après les salutations d’usage – comprenant un «Ye’hi HaMele’h» (Vive le roi) – j’apprends au fils que nous sommes venus faire accomplir la Mitzvah des Téfilines aux malades. L’homme me considère avec stupéfaction, et il tente de nous expliquer que son père se trouve dans un état de coma, ne réagissant pas aux sollicitations et incapable de mouvement : «Aussi», conclut-il, «de quoi voulez-vous parler?». Je lui réponds alors que le Rabbi, roi Machia’h, a maintes fois mis l’accent, dans ses allocutions, sur le fait que l’accomplissement d’une Mitzvah, et particulièrement celle des Téfilines, a le pouvoir de procurer un supplément de vie, conformément au dit de nos Sages : «Toute personne qui met les Téfilines rallonge sa vie, car il est dit l’Eternel est sur eux, aussi vivront-ils». Le fils donne alors son accord, et je m’approche du patient, étendu sans connaissance. Il n’est évidemment pas question de poser les Téfilines sur son bras, du fait des câbles et tuyaux qui l’emprisonnent. Mais, puisque les deux phylactères constituent deux Commandements distincts (l’un pour le bras, le second pour la tête), je pose et assujettis le boitier de la tête sur son crâne. Après avoir récité le «Chema Israël», je prononce la bénédiction des Cohanim (je suis un Cohen, un descendant d’Aharon) tout en gardant les mains posées sur sa tête. A l’issue de cette bénédiction, je ne peux m’empêcher d’exhaler cette prière, venant du fond de moi : «Maître du monde, accomplis un miracle. Nous œuvrons ici pour encourager également les

Machia’h & Guéoula La délivrance dans l’espace/temps

Chaque Juif possède une parcelle et une mission dans le monde que lui a attribué le Saint béni soit-Il. L’un sera homme d’affaire (Zevouloun), un autre étudiera la Torah (Issa’har), et à chaque genre, sera attribuée un autre style de mission dans le monde. De plus, chacun se trouve dans une autre partie géographique qui lui a été désignée par le Saint béni soit-Il car sa mission se passe justement en cet endroit. De même en ce qui concerne le temps, chaque minute, chaque heure, chaque jour, chaque mois, chaque année et chaque période possède un travail et un rôle spécifique. Et même si chaque endroit, chaque moment et la mission de chacun en ce monde, ne sont qu’un petit point d’un ensemble universel, de l’espace et du temps, il se peut que l’on en arrive à se demander : « Que se serait-il passé, si j’avais vécu ailleurs ou à une autre époque… mon travail aurait été tout autre, et certainement meilleur que le mien actuellement… ». L’on pourrait aussi se poser la question : « Puisque mon travail se passe uniquement dans un petit coin du monde, dans les infimes détails de la vie, quel peutêtre l’implication de mon comportement, peut-être que tout ceci n’a aucune influence sur le monde ? ». Et plus encore, l’on se dira : « Comment peut-on me demander d’amener la Guéoula, la délivrance au monde entier alors que mon travail est tellement insignifiant aussi bien dans le temps que dans l’espace ? ». Pourtant, la réponse donnée à chacun et chacune de l’ensemble des Enfants d’Israël est : « Tu as un ordre du Nassi, du chef de la génération : « Fais ici la Terre d’Israël », ton travail doit s’exprimer dans la pensée (non pas en se concentrant sur ce qu’il se passe à l’autre bout du monde ou lors d’une autre période) en se donnant à fond (en pensée, parole et

malades. Aussi, réalise pour tous ce miracle, que ce Juif puisse être de nouveau sur pieds, par le mérite de l’accomplissement des Téfilines». Je conclus en clamant «Ye’hi Adonénou», et, m’adressant au fils, je lui déclare : «Vous verrez bientôt votre père debout, car un miracle se produira». «Bien difficile à croire», murmure t-il, «mais qui sait?»… Une semaine s’écoule, et j’ai pratiquement oublié cette rencontre, lorsque, revenu au «Beth-Lewinstein», tout me revint en mémoire. Mais je n’ai pas trop le temps d’y penser longuement, car, à peine arrivé à la chambre en question, j’aperçois le patient, assis sur son lit. Lorsqu’il nous voit, les Téfilines en mains, il nous interpelle : «Dites-moi, êtes-vous ceux qui êtes venus la semaine dernière pour me poser les Téfilines ?». Nous sommes en état de choc. Une semaine plus tôt, cet homme était dans le coma, et, à présent c’est un homme bien vivant qui nous interpelle… Nous entamons avec lui une conversation édifiante, et voici ce qu’il nous apprend : Il est cultivateur dans l’un des villages de la région. Alors qu’il travaillait, assis sur son tracteur, il a fait une chute grave, et a perdu connaissance. Emmené à l’hôpital, on lui trouve une lésion majeure au cerveau, et son état est défini comme un coma. Il est conduit un peu plus tard au «Beth-Lewinstein»… «Maintenant, écoutez bien», nous dit-il, «et je vais vous raconter ce qui s’est passé au moment où vous m’avez mis les Téfilines. Sachez que je n’ai jamais su ce que signifiaient la Torah et les Mitzvoth, et que je n’ai jamais pensé à D.ieu. Mais là, en état de coma, j’ai été emmené là-Haut ! On m’a fait voir toute ma vie, comme dans un film. Je ressentais de la honte, puis on m’a demandé si j’avais quelque chose à déclarer… Et c’est à ce moment que vous êtes arrivés et m’avez posé les Téfilines. A cet instant j’ai senti comme un lien d’amour qui parvenait jusqu’à moi et me touchait. Ma situation s’est mise à changer, et l’on m’a déclaré : «Par le mérite de cet acte, tu vas repartir d’ici». Et c’est alors que je me suis réveillé. Maintenant, je vous attendais pour pouvoir mettre les Téfilines ! »… La «campagne des Téfilines», commandée par le Rabbi, roi Machia’h, a le pouvoir de sauver des vies !». (Tiré du Courrier de la Guéoula)

action), en faisant « d’ici la Terre d’Israël » en ton endroit et à chaque instant de ton temps personnel. Et grâce à cela, tu agiras dans le monde entier parce que dans ta parcelle sont comprises toutes les parcelles du monde ». En aillant en tête que « chacun doit se dire que le monde a été créé pour moi (11) ». Et puisque le monde a été créé pour lui, il est clair qu’il possède la force d’agir dans le monde entier par le fait que sa parcelle à lui contient le monde entier. De cela nous entendons que chacun, quelque soit son rôle dans le monde, possède la force de faire « ici (toute) la Terre d’Israël », et par cela, d’agir dans le monde entier. Et même s’il est un homme d’affaire et non le gérant d’une synagogue, en fait, il pourrait se dire quel rapport ai-je avec la sainteté de la Terre d’Israël (cela relève plus d’une synagogue ou d’une maison d’étude), sans compter qu’il peut participer à la construction d’une synagogue et d’une maison d’étude par ses moyens financiers. Son travail personnel, à lui aussi, contient tous les sujets du travail et des parcelles de la « Terre d’Israël ». Ainsi, chaque Juif possède la responsabilité d’amener la délivrance au monde entier, car c’est là la perfection de son travail personnel, en pensée, parole et action. Y compris dans les plus infimes détails, en une minute en un endroit (« ici »), il a le pouvoir de le transformer en « Terre d’Israël », et par cela, amener la délivrance complète dans le monde entier ! En termes simples : Alors que nous nous tenons juste avant la délivrance, chaque Juif et chaque Juive doit s’habituer à la Guéoula, la délivrance et se placer lui-même dans une situation et un état d’esprit de Guéoula, par la transformation de sa propre journée en un jour de « délivrance privée » et de transformer son endroit personnel en « Terre d’Israël » par le fait qu’il accomplit son travail ici et maintenant de la manière la plus parfaite en pensée, parole et action. (Dvar Mal’hout)


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Jérusalem : La Yéchiva change de peau ! Au 8, rue Yaavets dans le centre ville de Jérusalem, la Yéchiva pour les jeunes étudiants en Torah est en travaux et ouvrira ses portes le 1er Elloul 5777 (mercredi 23/08). « Tiouvta » est le nom de la Yéchiva qui permettra à chaque élève d’atteindre un haut niveau d’études et un fort attachement au Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h. Des cours en français sont prévus. Pour les inscriptions : 053-2770419 (GN) Le grand événement du 3 Tamouz à Bat Yam Un moment de pure Guéoula à l’amphithéâtre de Bat Yam avec des chanteurs qui nous ont fait danser, des conférenciers ont pris la parole sur le thème de la guerre des six jours, les miracles prévus à l’avance par le prophète de la génération, le Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h. Des reportages exclusifs en vidéo, des paroles du roi Machia’h, le discours extraordinaire de l’organisateur de la soirée, le Rav Zimroni Tsik, Chalia’h de Bat Yam et directeur du journal Si’hat HaGuéoula. (GN) Grand Farbrenguen pour les jeunes le jeudi soir Le Rav Alon Smoler, enseignant à la Yéchiva « Tiouvta » organise un excellent Farbrenguen (fête ‘hassidique) tous les jeudis soir à 22h00. Avec des histoires, des enseignements pour la vie, des chants et danses de la Guéoula accompagnés par le ‘hassid David Ishay Shougar au clavier. Des pizzas, boissons et pop-corns pour tous, on relie le matériel avec le spirituel et on obtient une soirée extraordinaire dans une ambiance de fête et de Guéoula. Retrouvez-nous au 8, rue Yaavetz, en plein cœur du centre ville de Jérusalem. Infos : 050-4613770 ! (GN)

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Cours pour femmes à Nathanya Par Michèle Zis : Sur le Tanya, la ‘Hassidout ‘Habad et les discours du Rabbi (Machia’h & Guéoula) Infos : 054-7687709

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La Newsletter de cette semaine est dédiée à l’élévation de l’âme de Norbert Avraham Ben Gavriel et Pnina Le journal « Vive le roi Machia’h, Now ! » est un hebdomadaire édité par l’association « Vive le roi Machia’h », loi 1901 (Paris) – Directrice de la publication, Menou’ha Ra’hel Beckouche – Rédacteur en chef et graphisme, Gabriel Beckouche Diffusion à Jérusalem, centre Machia’h & Guéoula Diffusion à Nathanya, Rav Its’hak Pachter.

Horaires de Chabbat ________________

Chabbat Pin’has Jérusalem : 19h11 - Sortie : 20h26 Tel Aviv : 19h27 - Sortie : 20h29 ‘Haïfa : 19h22 - Sortie : 20h30


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