MACHIA’H NOW ! N°361 - CHABBAT PARACHAT REEH 26 MENA’HEM-AV 5777 - 18/08/2017
VIVE LE ROI
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Editorial
Le cinquième monde ou la partie cachée de l’iceberg… Dans le Dvar Mal’hout de cette semaine, le Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h nous dévoile un secret qui semble être d’une taille phénoménale, vu son importance. Il donne au paragraphe cinq une description de ce qui va être accessible lors de la Guéoula. Après avoir donné un préambule concernant les acrostiches du mot « Elloul », il nous explique que le monde tient sur les trois piliers que sont la Torah, le service divin (la prière) et les bonnes actions (principalement la Tseddaka). Et face à eux sont les trois monde spirituels de Brya (Création), Yetsira (Formation) et Assya (Action) spirituel et notre
Chabbat qui bénit le mois de Elloul
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La nouvelle Yéchiva en plein coeur de Jérusalem. Voir p.4
monde à nous, Assya matériel. Le monde de Atsilout (Celui de l’Emanation qui ne fait qu’un avec D.ieu) est le quatrième niveau. Mais il existe aussi un cinquième monde qui n’a aucun rapport avec les autres mondes et qui se nomme : « Le cinquième pour Pharaon ». Or, dans le Dvar Mal’hout, à la Parachat Bo, le Rabbi formule avec force détails ce qu’est ce très haut niveau. En résumé, ce degré correspond au dévoilement de la fonction de tous les éléments qui composent la pensée divine précédant la Création, un peu (toutes proportions gardées) comme un enfant, avant de construire une maison en Legos, considère devant lui toutes les différentes pièces détachées avant de formuler son désir de construction. C’est le niveau où toutes les lumières sont dévoilées, c’est le plus haut niveau qui soit (proche de l’Essence) et qui correspond, chez nous, à la Yé’hida, la cinquième partie de l’âme ancrée dans la divinité. C’est la partie cachée de l’iceberg que nous avons pour rôle de dévoiler juste maintenant pour accéder d’une part à la délivrance personnelle, et d’autre part pour dévoiler la Délivrance véritable et complète, de manière immédiate et la joie de la Guéoula est l’accélérateur du processus ! (Gabriel Beckouche)
Ye’hi Adoneinou Morénou VeRabbénou Mele’h HaMachia’h Léolam Vaèd !
L’Edit Royal Dvar Mal’hout Extraits du discours du Rabbi de Loubavitch Roi Machia’h Chlita
Chabbat Parachat Rééh - 1er jour de Roch ‘Hodech Elloul 5751-1991
La Délivrance aux yeux de tous…
ce fait, nécessairement limité et sa portée est donc également limitée. L’assistance divine qui se révèle d’en-haut a l’avantage d’être bien audelà des limitations humaines, mais elle ne correspond justement pas aux efforts investis par l’homme. Il s’agit d’un cadeau de D.ieu. Ce que l’homme doit faire au mois d’Elloul, c’est de servir D.ieu de ses propres forces, d’en-bas (« Ani lédodi - Je suis à mon bien-aimé »), mais d’une façon qui le place au-delà de toute limite et le résultat sera en conséquence. C’est ce à quoi les mots « (mon bien-aimé est) à moi » font allusion. Cependant, pour pouvoir réaliser cela, l’homme doit se tenir à un niveau très élevé, audelà de toute limite ! C’est la raison pour laquelle on lit la Paracha de Rééh avant le mois d’Elloul en tant que préparation à ce service de D.ieu. Il y est dit à l’homme «Regarde», comprends, sois conscient du fait que « Je donne aujourd’hui devant vous une bénédiction ». La conscience de recevoir dans son âme le dévoilement du degré de Ano’hi, l’Essence du Créateur, permet au Juif de servir D.ieu d’en-bas d’une façon illimitée.
La Paracha de Rééh est toujours lue dans un temps lié au mois de Elloul : soit le Chabbat qui précède et bénit le mois de Elloul, soit - comme cette année-ci - le Chabbat Roch ‘Hodech Elloul. Cela peut apparaître surprenant, car, à première vue, non seulement la Paracha de Rééh et le mois de Elloul n’ont-ils aucun rapport entre eux, mais, au contraire, ils sont porteurs de significations opposées. En effet, dans le mois de Elloul, l’accent est mis sur l’effort de l’homme pour se rapprocher de D.ieu, le « bien-aimé », selon le verset du Cantique des cantiques qui est l’acrostiche du mot « Elloul » : d’abord « Ani Lédodi - Je suis à mon bien-aimé », en conséquence de quoi l’homme mérite l’aide de D.ieu, «Védodi Li, mon bien-aimé est à moi (1) ». À l’inverse, la Paracha de Rééh souligne l’assistance et la bénédiction divine : « Rééh Anokhi Notène Lifné’hem Hayom Bra’ha - Regarde, Je donne aujourd’hui Sortir des limites, de l’exil Le nom « Elloul » possède plusieurs acrostiches. devant vous une bénédiction (2)». Le premier représente la Torah : « Et celui qui Dans ce verset, chacun des mots exprime la n’a pas dressé d’embûches et D.ieu l’a amené qualité de la bénédiction qui émane d’en-haut sous sa main, Je te fixerai un endroit où il pour descendre sur le Peuple Juif. « Rééh - Re- puisse se réfugier » (3). Ce verset parle en effet garde » exprime une intériorisation du message des villes de refuge qui évoquent la Torah, car beaucoup plus profonde qui découle de la supé- celle-ci est un refuge spirituel qui préserve du riorité de la vision sur l’écoute. « Anokhi - Je » mauvais penchant. Le second représente la exprime un degré du Divin bien plus essentiel et prière : « Je suis à mon bien-aimé et mon élevé que lorsque D.ieu se révèle par l’autre bien-aimé est à moi , qui fait paître son trouterme pour « Je, Ani ». En effet, la lettre Khaf peau parmi les roses », car il évoque l’attachequi se rajoute à ce dernier pour former Ano’hi ment de l’homme à son Créateur à travers la représente le degré infini de Keter dont elle est prière. Le troisième représente les bonnes acl’initiale. « Notène - donne » exprime le don tions : « En faire des jours de festin et une ocdivin qui se fait dans la joie. « Lifné’hem - de- casion d’envoyer des présents l’un à l’autre et vant vous » signifie « au-dedans de vous », car des dons aux pauvres » (4). l’influence divine venue d’en-haut se révèle Ces trois piliers du service divin doivent se faire, d’abord dans les profondeurs de l’être et ensuite comme nous l’avons dit, de façon à dépasser les seulement dans sa partie superficielle. « Hayom limites, comme cela apparaît dans le quatrième - aujourd’hui », exprime le dévoilement lié à la acrostiche qui représente la Techouva (le relumière du jour ainsi que l’éternité (car « au- tour à D.ieu) : « L’Éternel ton D.ieu circoncira jourd’hui » désigne chaque jour) liée au dévoi- ton cœur et le cœur de ta descendance, afin lement divin d’en-haut. « Bra’ha - bénédiction » que tu aimes l’Éternel ton D.ieu de tout ton cœur désigne aussi une influence divine qui vient et de toute ton âme, pour que tu vives. » (5), verd’en-haut, voire même une influence si élevée set qui évoque la Techouva qui aura lieu lors de qu’elle ne peut se révéler dans notre monde de la délivrance messianique. façon positive, mais seulement d’une façon qui Cela apparaît d’autant plus dans le cinquième semble être une malédiction (que D.ieu pré- acrostiche qui représente la Délivrance : « Alors, Moïse chanta, ainsi que les enfants d’Isserve) comme le dit la fin du verset. raël, l’hymne suivant à l’Éternel. Ils dirent : Je veux chanter à l’Éternel ... (6) », verset qui Commencer comme il faut Pour répondre à cela, il est nécessaire de rappe- évoque également le cantique qui sera chanté ler en préambule que le service divin qui est at- lors de la délivrance future, quand nous pourtendu au mois d’Elloul n’est pas de bas en rons accomplir le service de D.ieu à la perfection haut ou de haut en bas, mais la fusion de ces et sans limites. deux mouvements en un seul (voir le discours Et après que onze mois aient passé dans cette de la Paracha Ekev). En effet, le service divin d’en-bas a l’avantage de année et que nous nous tenons au mois de Elprovenir de l’homme lui-même, mais il est, de loul, le mois du bilan, la conclusion du bilan est :
« Ad mataï ! », jusqu’à quand ! Comment est-il possible que le Machia’h ne soit pas encore venu ? Comment est-il possible que l’on ne voie pas (« Rééh ») encore le Machia’h ?! En particulier sachant que nous sommes Chabbat, qui est lié avec la délivrance, car celle-ci sera « le jour qui sera entièrement Chabbat », et Roch ‘Hodech, le jour de la nouvelle lune, qui est lié avec la délivrance du Peuple Juif qui sera délivré de nouveau, et dans la Paracha de Rééh qui est liée avec la vision de la délivrance et dont la Haftara évoque, elle aussi, la délivrance : « Réjouissez-vous avec Jérusalem et soyez dans l’allégresse à cause d’elle... » (7). Ainsi, il est clair que la délivrance doit arriver.
Que faire ? Il faut diffuser partout le service divin qui découle des cinq acrostiches du mois d’Elloul, en particulier du cinquième qui représente la délivrance et qui doit pénétrer tous les autres aspects du service de D.ieu (notamment à travers l’étude des sujets relatifs à la délivrance et au Temple).
Et concrètement : Il faut annoncer en tous lieux, par des paroles qui viennent du cœur, que D.ieu dit (à travers Ses serviteurs les prophètes) à chaque Juif : « Regarde, Je donne aujourd’hui devant vous une bénédiction », au point où l’on voit véritablement aujourd’hui avec des yeux de chair la bénédiction de la Délivrance messianique. Cette proclamation doit émaner de tous, même de ceux qui prétendent qu’ils n’ont pas encore intégré et assimilé la chose, car, même dans ce cas, ils ont une foi parfaite et peuvent (et doivent) donc diffuser cela à autrui, à commencer par leur entourage, puis à tous les Juifs auxquels ils peuvent parvenir, et cela même aidera à ce qu’ils intègrent ce message comme il se doit.
Puisse D.ieu vouloir que, par le mérite de ces paroles au sujet de la Délivrance, celle-ci se fasse concrètement, en particulier lorsque nous allons relier cela avec le fait de dire « Lé’haïm ! » dans un Farbrenguen (réunion ‘hassidique) ici, dans la synagogue, la maison d’étude et de bonnes actions de mon beau-père, le Rabbi : «Lé’haïm ! Lé’haim Vélivra’ha ! « A la vie ! A la vie et à la bénédiction ! ». Puissions-nous tous mériter toutes les bénédictions, en particulier celle d’être inscrits et scellés pour une bonne et douce année, et a fortiori la bénédiction de la Délivrance complète par notre juste Machia’h, et toute l’assemblée répondra « Amen » et « plus grand est celui qui répond Amen que celui qui bénit ». Amen, Ken Yéhi Ratsone. Notes : 1/ Cantique des cantiques 6.3 - 2/ Deutéronome 11.26 - 3/ Exode 26.13 - 4/ Esther 9.22 - 5/ Deutéronome 30.6 - 6/ Bechala’h 15.1 - 7/ Isaïe 66.10
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Deux miracles sur la route
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C’est Rav Touvia Bolton, de Kfar ‘Habad, qui raconte ce fait miraculeux, dont il fut gratifié il y a quelques années…
Cela m’est arrivé un certain vendredi, un peu moins d’une heure avant l’entrée de Chabbath, alors que je revenais chez moi après mon «action de Téfiline» hebdomadaire, sur un marché de Tel-Aviv. J’avais été chanceux, ce jour-là, car de nombreux Juifs étaient venus participer à la Mitzvah, mais les aiguilles de ma montre témoignaient également de ce succès, me disant qu’il était tard et qu’il me fallait rentrer au plus vite. Je pris donc un maximum de raccourcis, pour gagner quelques minutes par-ci et par-là, prenant aussi quelques libertés avec les règles de circulation. Après avoir franchi une ligne blanche continue, je vis surgir une voiture de police, et le policier au volant me fit signe de me ranger sur le côté. J’ouvris ma vitre et, après avoir reconnu ma faute, je lui demandai de traiter mon cas le plus vite qu’il pourrait, car Chabbath était proche. Il me demanda de descendre du véhicule pour photographier le lieu de l’infraction, puis commença à écrire fiévreusement un rapport sur son bloc. Lorsque je lui tendis mon permis de conduire, sur sa demande, il me demanda si j’étais bien Touvia Bolton, et ajouta que ce nom lui était familier, mais qu’il ne savait pas d’où il le connaissait. Une lueur d’espoir s’alluma au fond de moi, à l’audition de ces propos humains, et je tentais de lui répondre d’une voix chaleureuse, qu’il me connaissait peut-être de la …prison ! Il me regarda avec étonnement: quel rapport entre ce Juif et la prison? Je ne lui donnai pas le temps de penser négativement à mon sujet : «Oui. J’y vais régulièrement pour des actions de Mitzvoth, Téfiline, lecture de la Méguilah, bougies de ‘Hanoukah et autres. Pas comme prisonnier mais en tant que ‘hassid». Il acheva son rapport, détacha la feuille et la tint dans sa main pendant qu’il m’interrogeait: «Vous êtes de ‘Habad, n’est-ce pas?» Je confirmai d’un hochement de tête, tout en lorgnant le rapport, bien réel, qu’il tenait en main. Il sortit alors de sa voiture, me tendit le papier d’un geste automatique, et me déclara: «Le Rabbi de Loubavitch a fait pour moi un grand miracle». Je pensai: «Si je dois payer, ce sera au moins pour apprendre un miracle réalisé par le Rabbi». Je savais que ce récit allait me prendre des minutes précieuses de ce délai implacable qui me restait, mais un froid calcul me fit arriver à deux conclusions positives: 1- Cela valait bien un récit nouveau, que personne n’avait encore entendu. 2- Pendant qu’il racontait, cela l’empêchait d’arrêter d’autres Juifs et de leur coller des PV ! L’amour du prochain n’est pas un vain mot ! «Cela s’est passé il y a vingt ans», commença til. «Je servais dans une unité de motards, et je reçus l’ordre d’aller délivrer un automobiliste bloqué dans sa voiture qui s’était retournée, lorsqu’un véhicule conduit par un Arabe venant de Gaza me percuta, ma moto s’envola et, passant par-dessus la barrière de sécurité, alla atterrir au fond d’un ravin où coulait un petit cours d’eau saisonnier. Les policiers et le service d’urgence, accourus aussitôt, purent m’extraire vivant, mais les dommages étaient considérables. La colonne vertébrale était fracturée, ainsi que le cou, et il était probable que je resterais paralysé
pour le restant de mes jours. Pourtant, les médecins m’opérèrent et réussirent à me rendre la mobilité de la moitié du corps. Le côté gauche fonctionnait de nouveau, mais le droit était totalement paralysé, pour ainsi dire mort. Et je n’exagère pas: le bras et la jambe s’étaient atrophiés et ressemblaient à des bouts de bois. Le côté gauche de mon visage, n’en parlons pas, car l’œil et la bouche paralysés me conféraient un aspect monstrueux. Quant à ce que me disaient les gens, c’était terrible, du genre: «Tu dois encore remercier de t’en être sorti vivant! Tu as eu de la chance!» Cette situation a duré quatre ans. Les médecins assuraient qu’ils avaient fait le maximum et qu’il n’y avait rien de plus à faire, il fallait vivre avec. Je commençai, quant à moi, à chercher une aide et un remède du côté spirituel. Où ne suis-je pas allé ? Je consultais tous ceux dont j’avais entendu qu’ils pouvaient m’apporter une solution, que ce soit des kabbalistes, des prédicateurs, ou des astrologues de tous bords. Je dépensais des sommes importantes chez tous ces gens, mais en vain. La moitié de mon corps restait sans vie. C’est alors qu’un virage complet apparut dans ma vie. Mon médecin de famille m’appela pour me communiquer une nouvelle. Réjouissante et source d’espoir d’un côté, mais impliquant également de faire preuve d’audace. Il s’agissait d’une opération d’un genre nouveau que l’on pratiquait en Allemagne. Certes, disait-il, c’est une expérience, mais de nature à changer ma vie si elle réussissait. Le médecin, pour sa part, m’encourageait à tenter l’expérience, car mon état se détériorait et si l’on n’agissait pas au présent, il serait ensuite trop tard. Peut-être aurais-je de la chance et cette opération serait-elle efficace. Je pris contact avec les intéressés et on m’attribua une date de contact pour deux semaines plus tard. La date fatidique approchant, j’étais dans un état de tension et de peur devant l’échéance inconnue qui m’attendait. Mais je me calmais en pensant que je n’avais pas réellement le choix : tout valait mieux que la vie présente, où j’étais à moitié mort. Or, le vendredi qui suivit, un ami amena chez moi un jeune Rav ‘Habad, à qui il avait raconté ce que j’avais vécu et mon état présent. Le ‘Habadnick suggéra que j’écrive au Rabbi de Loubavitch et que j’envoie ma lettre par fax. A la suite de mon amère expérience des rabbins de toutes sortes, ma réaction fut immédiate et cinglante : je priai mon ami de me rendre le service personnel de congédier immédiatement ce ‘Habadnick. J’avais gaspillé une fortune chez des charlatans et des escrocs de tous bords, je détestais tous ces «religieux» et je ne pouvais même plus supporter leur présence. Je ne suis pas prêt à dépenser ne serait-ce qu’un centime de plus pour ces causes. A ma grande surprise, mon ami déclara que le ‘Habadnick ne demandait pas d’argent. Comment? C’est gratuit? Tiens, voilà quelque chose de nouveau ! Quelque chose qui sonnait différemment de ce dont j’avais l’habitude. Je donnai donc mon accord, et rédigeai un petit mot sans détailler la situation, sollicitant seulement une bénédiction
pour une bonne santé et une source de subsistance, et y ajoutant mon nom et celui de ma mère. J’introduisis le billet dans le télécopieur, tapai le numéro du destinataire, et sitôt la manœuvre achevée, oubliai toute l’affaire. Après Chabbath, aux premières heures de l’aube, le fax se réveilla et annonça l’arrivée d’un message, en provenance du secrétariat du Rabbi. Mon épouse tira la feuille et se mit en devoir de lire le texte: «Ne pas opérer, ce n’est pas nécessaire. Avec l’aide de D.ieu, vous reviendrez au travail comme auparavant». Je saisis la feuille de ma main valide, une colère intense dans tout mon être. Un charlatan comme tous les autres ! Je n’avais pas écrit un mot sur l’opération! Sans aucun doute, ce jeune Rav lui avait écrit tous les détails, et c’est pourquoi il «savait» tout , par «inspiration divine»! Comment pouvait-il écrire que je reviendrais à mon travail? Il devait écrire la même chose à tout le monde, et lorsque cela correspondait, il touchait, sur le compte de sa «prophétie», des sommes énormes ! Une mystification suffisamment claire pour moi… En un éclair, le fax fut expédié à la corbeille. Cela était arrivé à la sortie de Chabbath. Deux jours plus tard, le lundi à six heures du matin, le téléphone sonna. M’étant retourné dans mon lit, je saisis le combiné: «Qui est-ce?». «Ici Adi, de la Police, Service de la Circulation. Nous sommes en train de constituer une nouvelle unité policière, et souhaiterions que vous en fassiez partie…». «C’est tout ce qui me manquait, une farce téléphonique au petit matin!» Je claquai le combiné et essayai de me rendormir, mais soudain…je venais de réaliser que j’avais saisi le téléphone de la main droite, de ma main paralysée !! Je pensai de prime abord que tout cela n’était qu’une combinaison de rêve et de réalité, mais je passai cette main droite, la «paralysée», sur mon visage, et je vis qu’elle bougeait à volonté! Et voilà que le téléphone se remit à sonner, et cette fois, je répondis lentement, car je venais de prendre conscience, avec une surprise grandissante, que ma main droite fonctionnait normalement. «Allô! me dit une voix pleine de colère au bout du fil, c’est vous qui avez raccroché il y a une minute?». Je tentais d’expliquer que je croyais à une farce, mais l’homme n’avait pas de temps pour des explications. Bref et concis, il me dit que si j’étais intéressé à faire partie de cette nouvelle unité, je devais me présenter au poste de Police mercredi. « Chalom et bonne journée ! ». Bien sûr, j’étais intéressé, et à présent en mesure d’y répondre… Je m’y rendis en voiture ce mercredi matin, et constatai que personne ne me connaissait, c’étaient tous des nouveaux. C’est ce qui explique pourquoi ils s’étaient adressés à moi, car ils ne connaissaient pas ma situation. Je passai des examens, subis des prises de sang, des radios et tout le reste. On me demanda de revenir dimanche pour les résultats, et ceuxci se révélèrent satisfaisants. C’est pourquoi je suis ici aujourd’hui avec vous, en tant que policier en service… Lors d’un examen auprès d’un médecin, j’apportai les radios qui m’avaient été faites après l’accident. «De qui s’agit-il?» voulut-il savoir. Je lui Suite en p.4
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montrai mon nom figurant sur l’étiquette collée aux radios. Il me regarda avec stupéfaction. «Je vois sur ces clichés une foule d’os brisés et des traces d’opérations, alors que sur la radiographie actuelle, tout est net et lisse, sans aucune trace d’accident! Il semble que ce Rabbi vous ait donné un nouveau corps !» «Lorsqu’on me le demande», conclut le policier, «je déclare que le Rabbi de Loubavitch est bien vivant comme nous, et à l’instant présent! Car s’il a pu me donner un corps nouveau, je suis sûr qu’il vit dans son propre corps!» «Ce récit stupéfiant», conclut à son tour le Rav Bolton, «est une source d’inspiration puissante pour s’attacher au Rabbi, roi Machia’h, car j’ai vu et j’ai parlé à la personne qui l’a vécu. Alors j’ai regardé ce policier droit dans les yeux et je lui ai déclaré: «Aussi vrai que vous avez vécu ce miracle, réalisé par le Rabbi, aussi vrai le Rabbi se révélera!» Et nous nous sommes donné l’accolade, là sur la chaussée, devant les passants qui n’y comprenaient rien. Puis je lui ai déclaré: «Mon ami, je n’ai pas de mots pour exprimer à quel point ce PV vaut plus que tout l’argent du monde!». «Quel PV?», répond le policier. «Ce n’est pas un PV, c’est juste un avertissement!» Je n’ai pas pu le remercier, car il est reparti aussitôt, mais je peux dire à mes lecteurs que j’ai eu le privilège, moi aussi, d’un miracle du Rabbi, ce vendredi-là.» (Tiré du Courrier de la Guéoula)
Ouverture 1er Elloul 5777
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La journée d’étude à Bné Brak
Au centre Mamach, situé au cœur de Bné Brak, a eu lieu ce dimanche une journée d’étude concernant les sujets sur Machia’h et Guéoula, avec tous ses aspects actuels. Cette journée s’est terminée par une magnifique réunion ‘hassidique en l’honneur du 20 Av, Hilloula de Rabbi Lévi Its’hak Schneerson. (HG)
Une appli branchée Guéoula en espagnol
C’est le Chalia’h de Buenos Aire en Argentine, Rav Moché Blumfeld qui a eu ce mérite, celui de diffuser une application contenant toutes les composantes de la journée d’un Juif qui veut se connecter à la Guéoula en espagnol. (HG)
Un magazine de rétrospective sur Guimel Tamouz 5777
Un média de toute beauté a été confectionné par l’équipe de la Guéoula à Bat Yam, suite à la grande manifestation du 3 Tamouz avec les récits, la retranscriptions des discours et de magnifiques photos. A voir en priorité ! (HG)
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La Newsletter de cette semaine est dédiée à la prompte guérison de Henri ‘Haïm Ben Julia
Petites Annonces
Jérusalem Cours de Torah en français Centre ville de Jérusalem au Merkaz Machia’h & Guéoula. 8, rue Yaavets. Cours en français du dimanche au jeudi sur le Tanya à 9h15 (hommes) et à 14h00 sur le Dvar Mal’hout (femmes) par le Rav Gabriel Beckouche - Infos 053-2770419
Beit Machia’h à Har ‘Homa pour les jeunes Nouveau local : 2, Re’hov Eliahou Koren (6ème étage). Cours tous les jours en hébreu. Taharat HaMichpa’ha pour les femmes. Infos : 054-4449770 Nathanya Jeudi à 17h00 : cours sur les discours du Rabbi Rachab (Emche’h Aïne Beth) et le Dvar Mal’hout par le Rav Yaacov Corda. Pour plus d’infos : 050-9157707
Cours pour femmes à Nathanya Par Michèle Zis : Sur le Tanya, la ‘Hassidout ‘Habad et les discours du Rabbi (Machia’h & Guéoula) Infos : 054-7687709
Pour un partenariat avec la Newsletter de la Guéoula, Rav Its’hak Pachter au 050-9122770 La Newsletter de cette semaine est dédiée à l’élévation de l’âme de Myriam Bat Yehuda Arié L E
C A R N E T
Pour la réussite de: ‘Hanna Bat Mercedès Sarah, Line Bat Mercedès Sarah, Michaël Ben Mercedès Sarah, Henri ‘Haïm Ben Julia, Perla Bra’ha Bat Menou’ha Ra’hel, Noa Sarah Bat Menou’ha Ra’hel, la famille Liraz Touval. Pour la bonne santé de: Sivan Bat Sarah Hadassa Leilouï Nichmat de: Julia Bat Elie, Meyer Benchoam, Fifine Bat Habiba, Ayala ‘Haya Bat Méïr Raphaël, Serouya Beya Bat Myriam, Moché Maurice Ben Yossef et Fifine, Sylvia Hassiba Bat Nissim et Yona Ben Sarah
La Newsletter de cette semaine est dédiée à l’élévation de l’âme de Norbert Avraham Ben Gavriel et Pnina Le journal « Vive le roi Machia’h, Now ! » est un hebdomadaire édité par l’association « Vive le roi Machia’h », loi 1901 (Paris) – Directrice de la publication, Menou’ha Ra’hel Beckouche – Rédacteur en chef et graphisme, Gabriel Beckouche Diffusion à Jérusalem, centre Machia’h & Guéoula Diffusion à Nathanya, Rav Its’hak Pachter.
Horaires de Chabbat ________________
Chabbat Rééh Jérusalem : 18h44 - Sortie : 19h56 Tel Aviv : 19h01 - Sortie : 19h58 ‘Haïfa : 18h54 - Sortie : 19h59