Newsletter n°209 - Parachat Emor

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Chabbat Parachat Emor - Hebdomadaire édité par le Beit Machia’h de Arnona-Talpiot 058-4770055 - viveleroi770@gmail.com - www.viveleroi770.com Editorial

Photo de la semaine

Lag Baomer 5773 : La flamme de la Guéoula, le feu du Machia’h brûlent en nous !

Bonnes Nouvelles Jérusalem Beit Machia’h Centre Ville 6, rue Yavets - Farbrengen le jeudi soir - Rav Doron Oren - 052-3618770 Parade de Lag Baomer Beit Machia’h Arnona Cours de Tanya et Dvar Mal’hout et Ala’hot le mardi soir à 20h15, le Chabbat, reprise des cours sur Pirkei Avot à 18h30 - 19/5 rue Chalom Yehuda 058-4770055 Parade de Lag Baomer Beit Machia’h Har ‘Homa 34, rue Rav Its’hak Nissim Farbengen, jeudi soir Grand feu de camp pour Lag Baomer proche du Kikar - Rav Shlomo Yossef Tsion 050-4147725 Tel Aviv Beit ‘Hadach LaMidrach 93, rue Ben Yehuda Rav David Aziza Cours tous les soirs 03-5293770 Loubavitch Tel Aviv 28, rue Trumpeldor Cours en français Rav Mendy Attal 054-5837987

A vendre : Affaire à saisir sans frais d’agence à Bétar : Grand appart. de 211m2, 7,5 pces, vue panoramique sur un étage, cuisine de Pessa’h, proche des synagogues ‘Habad et du centre commercial, 3 grands balcons, Guiva A.052-6996770

Une flamme qui s’élève d’elle-même, c’est une âme qui éclaire, deux Juifs qui s’unissent pour un même but, c’est mieux, mais mille Juifs, cent mille Juifs qui s’unissent pour dévoiler la délivrance, la Guéoula en ce mois d’Iyar 5773, c’est une torche énorme qui s’élève éternellement. C’est le moment de faire l’effort ultime, de nous unir pour faire trembler les mondes et faire venir la Guéoula de manière immédiate… Qui d’entre nous va se lever et laisser de côté ses loisirs pour se consacrer à la mission sacrée de dévoiler la délivrance véritable et complète. Qui aura assez de courage pour se lancer dans cette bataille contre son propre penchant ? Qui est assez fort pour n’avoir peur de personne pour accomplir la volonté de D.ieu ? Qui veut profiter de cette année pour manifester sa volonté de dévoiler un monde meilleur ? C’est le moment de s’éveiller et de nous unir vers un seul et même but… Dévoiler le Machia’h, la Guéoula, la paix dans le monde, le bonheur et la joie pour tous les Juifs. C’est exactement ce que nous demande le Rabbi Roi Machia’h Chlita. De nous unir en un seul cri poussé du fond du cœur pour dévoiler et vivifier la Nechama du Peuple Juif : «Vive le Roi Machia’h Now !»… Des initiatives, des mots d’ordre, des actions d’éclat, il nous faut des lumières de Tohou ! Certes dans des Kelim de Tikoun mais des lumières, il en faut, des idées, des initiatives, et les réaliser avec les moyens du bord… Une révolution pacifique, certes, mais une révolution tout de même ! Quand est-ce que nous allons nous éveiller pour nous enflammer et «mettre le feu» à la Galout de manière définitive. Nous sommes «les lunettes du monde», nous aidons les Juifs, et même les non-Juifs à voir la Guéoula, par une idée, un accomplissement, nous avons pour mission d’éclairer de manière éternelle. La flamme doit monter d’elle-même. Il nous faut nous enthousiasmer pour tous nos frères, ceux qui ont un potentiel de dévoilement, et les encourager, leur donner un peu de notre flamme, un peu de notre passion pour le Roi Machia’h. Et, de

plus en plus rapidement, la réaction en chaîne fera son effet, le monde verra que l’exil n’est plus là depuis bien longtemps, qu’il n’y a plus de guerre, que tout rentre dans l’ordre, que chaque être humain vit dans le confort, la largesse. Ce que le Rabbi Roi Machia’h Chlita nous demande à tous, c’est d’agir, car en lui-même, il est capable sans aucun effort, de dévoiler la Guéoula instantanément. Mais il veut nous en offrir le mérite à nous tous, alors profitons-en, car c’est une aventure passionnante que de vivre la Guéoula, de nous apercevoir que le monde, lui aussi demande la délivrance. Il nous vient en aide pour que nous nous dévoilions en tant que « mini-Machia’h » car nous sommes des enfants du Rabbi Roi Machia’h Chlita, et puisque les enfants ont les mêmes qualités que leur père, certes en microcosme, mais elles sont bel et bien là, nous pouvons prier comme un Rabbi, étudier comme un Rabbi, parler comme un Rabbi, sauver

des Juifs comme un Rabbi, créer l’unité dans le peuple. Oui, c’est possible. Alors unissons-nous autour d’un seul et même but : dévoiler la délivrance immédiatement. Comment ? Tout de suite une idée ! Organiser une fête, un Farbrengen, des affiches, des défilés, des réunions d’enfants Juifs, des chants, des danses, tout filmer, tout photographier, et tout envoyer au site viveleroi770.com le site de la Guéoula, qui se fera une joie de publier vos activités Bli Neder, vos miracles, vos Farbrengen etc. Toute activité est bienvenue, toute initiative, des lumières de Tohou, des idées géniales qui s’inscrivent dans l’action concrète. Défilons tous derrière le Roi et crions dans la plus grande joie: «Vive le Roi Machia’h Now!!!»… Menou’ha Ra’hel Beckouche Présidente du Comité des Femmes de la Guéoula Rédactrice en Chef du site www.viveleroi770.com


www.viveleroi770.com L’Edit Royal - Dvar Mal’hout Résumé du discours de Chabbat Parachat Emor 20 Iyar 5751-1991 du Rabbi de Loubavitch Roi Machia’h Chlita

Alef dans Gola, c’est la Guéoula... La lettre Alef se rajoute dans le mot « Gola, exil », pour donner le mot « Guéoula, délivrance ». Il y a à cela plusieurs commentaires. Alef est de la même racine que le mot Alouf (Maître), Aloufo Chel Olam, Maître du monde, Alef est aussi de la même racine que le mot « Oulpana » qui veut dire « étudier », comme dans le verset: « Je t’enseignerai la sagesse, Je t’enseignerai l’intelligence (1) ». Alef est aussi l’anagramme du mot « Pélé, une merveille ». Dans le travail qui consiste à transformer l’exil (Gola) en délivrance (Guéoula), il y a trois phases: Tout d’abord, le dévoilement de la divinité dans le monde et en concordance avec ce monde (Aloufo Chel Olam, le Maître du monde). Puis, le dévoilement de divinité qui est au-dessus du monde, tout en possédant un rapport avec le monde, et plus particulièrement, par le biais de la Torah qui précède le monde (Oulpana). Et enfin, il existe un dévoilement de divinité qui est sans aucune commune mesure avec le monde, d’un niveau transcendant, et plus précisément, par les «Merveilles de la Torah (2)» (représentant les commentaires de la Kabbala et de la Hassidout, Ndt), qui se dévoileront lors de la délivrance véritable et complète. Et donc, la première étape (3), s’exprime dans le mouvement de dévoilement dans tous les domaines de la vie physique (la Galout, l’exil), le Alef d’Aloufo Chel Olam. Dévoiler la façon dont le Saint béni soit-Il est le Maître et le Propriétaire du monde et dans le monde : «Olam», le monde, vient du langage de «Elem, le voile, le cache (4)», et ce monde a été créé afin de voiler et de cacher la divinité, la parole de D.ieu qui créée continuellement, vivifie et lui donne son existence (5). Et le travail des enfants d’Israël est de révéler dans le monde la manière qu’utilise le Saint béni soit-Il pour diriger Son univers et être le Maître du monde, que ce soit dans le monde en général ou dans les plus petits détails en particulier : «Car je verrai le ciel, œuvre de Tes doigts, la lune et les étoiles que Tu as préparé (6)», et de même pour toutes les créatures, le dévoilement de Celui «qui crée», chez celui «qui est créé». Le Pélé : une merveille En plus du travail d’étude de la Hassidout pendant l’exil, qui agit en tant que révélateur du Alef dans la Gola (Guéoula), ce qui est l’intention suprême de la descente en exil, comme il est écrit : «Et tu diras en ce jour : Je Te remercie Eternel, d’avoir fait éclater sur moi Ta colère (7)». Car a priori, sur

lui (12)», et lorsque l’on saisit une parcelle, c’est comme si on le saisissait en entier (13). Ainsi, sont comprises en lui les quatre lettres du Nom «Eloah» (D.ieu, dans l’aspect de Aloufo Chel Olam, Maître du monde), et «Avayé» (la divinité lorsqu’elle est au-dessus du monde). Notre travail est de faire ressortir ces quatre niveaux chez nous, jusqu’au niveau de «au-delà de la ligne de conduite», «la voie ‘hassidique (14)», les merveilles (dans la Torah).

quoi porte ce remerciement que Tu as «fait éclater sur moi Ta colère» ? Et il est impossible de dire que c’est à cause de la suite du verset : «Car Ta colère s’apaise et Tu me consoles». Bien au contraire, il s’agit bien là d’un remerciement sur le fait «d’avoir fait éclater sur moi Ta colère», c’est à dire que puisque nous sommes descendus en exil, ce que l’on peut exprimer par «Ta colère», vient par la suite la délivrance, la Guéoula, la délivrance avec toute l’élévation qui s’y exprime, et principalement l’introduction du Alef (anagramme de «Pélé, une merveille») dans «Gola», comme dans le verset : «Je veux exalter et louer Ton Nom, car Tu as accompli une merveille (8)». Le Machia’h en exemple Et puisque la Guéoula véritable et complète arrive par l’intermédiaire du Machia’h, notre juste, il est clair que chez le Machia’h existent aussi les trois niveaux du Alef de la Guéoula. Et pour que chaque Juif puisse percevoir le dévoilement du Machia’h, il doit, lui aussi, posséder un ersatz des niveaux du Alef mentionnés plus haut car il est connu que le Juif possède une étincelle de Machia’h (9), ainsi, chacun de nous peut arguer : «Ce verset se réalisera chez chacun de nous comme il est écrit, ‘Et se posera sur lui l’esprit de D.ieu etc. (10)’». Ces niveaux qui sont : La Mal’hout, la royauté, les Midot, les sentiments, l’intellect qui est relié aux sentiments, et l’intellect en soi. L’étincelle divine Et puisque chez chaque Juif il y a une parcelle de divinité d’En-Haut, véritablement (11), et plus encore, : «Une parcelle d’Avayé, de D.ieu, est en

La perfection de la royauté Par le fait qu’il possède ces quatre niveaux de manière dévoilée, la royauté atteint, à ce momentlà, la perfection, celle du trône de royauté qui possède quatre pieds, «Et Salomon s’assit sur le trône de l’Eternel (15)», et c’est ce que l’on retrouvera chez chaque Juif, car les Juifs sont des «fils de rois (16)», et plus encore, «des rois (17)» jusqu’à ce qu’il atteigne le niveau de «Me’houbad, honoré», ce qui lui vient de l’honneur du Saint béni soit-Il. [De plus, lorsque l’on voit un roi non-Juif, on dit la bénédiction : «Qui a donné de Son honneur aux êtres de chair et de sang (18)»]. Et à plus forte raison par leur appartenance à la Torah (chaque Juif possède une lettre personnelle dans la Torah, et sa parcelle de Torah), «Tous tes enfants seront des disciples de l’Eternel (19)», «Qui sont les rois ? Les Rabbanim (20)», grâce à cela, de la sagesse se rajoutera dans la royauté (le niveau de Salomon), jusqu’à la plénitude de la royauté qui contiennent les quatre niveaux mentionnés (21) : «Sage, fort, riche, respecté». La joie de Rabbi Chiméon Nous nous trouvons dans les jours qui suivent Lag Baomer, le jour de la Hilloula et le jour de joie de Rachbi (Rabbi Chiméon Bar Yo’haï). Grâce à Rachbi, il y eut le dévoilement de l’intériorité de la Torah (les merveilles de la Torah), et la majorité de ce dévoilement eut lieu le jour de son départ, l’âme de l’âme de la Torah (l’intériorité des secrets qu’il a dévoilé pendant toute sa vie (22), dans lequel il est expliqué que c’est le jour de son départ, que Rachbi a donné des commentaires d’une grande puissance et qui ont donné un nouvel éclairage sur tout son enseignement - Ndt), et grâce à la rédaction de ces commentaires-là (dans le livre du Zohar), ce sont dévoilés par la suite à tout Israël,

Le Carnet : Pour la réussite de ‘Hanna Bat Mercedès, Line Bat Mercedès, Michaël Ben Mercedès, Henri ‘Haïm Ben Julia, Mena’hem Mendel Israël Ben Gabriel, Noa Bat Menou’ha Ra’hel et Perla Bra’ha Bat Menou’ha Ra’hel pour la famille Liraz Touval, pour Gary Chlomo Ben Tserouya, David Ben Tserouya et pour Ofir Ben Rina et Sivan Bet Sarah Haddassa afin qu’ils aient des enfants Pour la bonne santé de Mercedès Sarah Bat Fifine, de Keren Bat Esther et de Chiran Bat Rina Leilouï Nichmat de ‘Haïm Yeochoua Ben Choulamite, Norbert Avraham Ben Pnina Beckouche, Yossef Ben Solika, Meyer Benchoam, Fifine Bat Habiba, Julia et Rachel Pessa'h, ‘Haya Sim’ha Bat Avraham, Yossef Abitbol Ben Clara, ‘Hanna Bat Ra’hel, Ruth Sarah Isska Bat Gabi, Sarah Bat ‘Haya Dona et Emmanuel Ben Yéochoua


www.viveleroi770.com jusqu’à ce qu’ils en fassent «leur subsistance (23)» par leur compréhension, dévoilement des merveilles de la Torah dans la Sagesse (Ho’hma), Intelligence (Bina) et Compréhension (Daat). C’est le départ et un exemple du dévoilement de l’intériorité de la Torah dans le monde futur. Comment agir maintenant ? La directive que l’on peut tirer de cet enseignement, en ce qui concerne les actions des enfants d’Israël qu’ils doivent mener pour rapprocher encore plus la Guéoula. En plus de toutes nos activités dans le monde, dans le monde entier, il nous faut dévoiler que le Saint béni soit-Il est le Maître du monde, Aloufo Chel Olam dans le monde et dans chaque chose du monde. Tout d’abord, grâce au fait que nous utilisons tout les objets du monde «LeChem Chamaïm, pour le spirituel», et pour «Daéhou, Le connaître», ainsi, le monde, lui-même dévoilera l’honneur du Saint béni soit-Il. Ainsi, nous rajouteront aussi dans «Oulpana, l’étude» de la Torah, et plus particulièrement dans l’intériorité de la Torah, comme elle se dévoile dans la ‘Hassidout, dans la compréhension et conception, dans la Ho’hma (Sagesse), Bina (l’Intelligence) et Daat (la Connaissance). Et aussi influencer son entourage par le fait de répandre la Torah et le Judaïsme et de répandre les sources. Instantanément Mamach Et que soit Sa volonté, que grâce à son travail, de terminer de faire entrer et de dévoiler le Alef dans la «Gola», ceci amènera immédiatement la Guéoula de manière instantanée Mamach (véritablement). Tels que sont les enfants d’Israël dans leurs situation actuelle et matérielle (Mamach), dans leurs vêtements, même si ce sont des «habits sales (24)» car la Guéoula, la délivrance arrive d’un niveau où «Il ne les retiendra pas, même le temps d’un clin d’œil (25)». Et immédiatement, après la Guéoula, «Et il lui dit… ôtez lui ces vêtements (26)», et à plus forte raison, lorsque l’on parle de «Ton peuple est composé uniquement de justes». Et tous les enfants d’Israël, «avec nos jeunes et nos vieux… nos fils et nos filles», vont ensemble, avec tout ce qu’ils ont, «avec leur argent et leur or (27)», et à plus forte raison, avec toutes les synagogues et maisons d’étude (28), et les Sifrei Torah qui y habitent, ainsi que le Sefer Torah que l’on a terminé cette semaine, grâce aux activités des femmes et jeunes filles d’Israël, avec la conclusion et la A’hnassat Sefer Torah, dans la joie, accompagnée de danses etc., et grâce à leur ajout dans la Tseddaka qui rapproche la Guéoula (29). En Terre Sainte, à Jérusalem, ville sainte, sur le mont saint, dans le troisième Temple «Le Temple que Tu as préparé de Tes mains (30)». Notes 1/Job 33.33 - 2/Voir les notes du Tsema’h Tseddek sur les Tehilim, Yahel Or, p.461 - 3/Introduction au Imrei Bina - 4/Voir Likoutei Torah Chela’h 37.4, Maamarim du Admour Haemtsahi Dvarim, part.1 p.63, part.3, Likoutei Si’hot part.34 p.112, note 63 - 5/Chaar Hayi’houd Ve’haémouna Ch.1 - 6/Ps. 8.4 - 7/Isaïe 12.1 - 8/Isaïe 25.1 - 9/Maor Enaïm fin Par. Pin’has - 10/Isaïe 11.2 - 11/Tanya début Ch.2 - 12/Paracha Aazinou 32.9 - 13/Keter Chem Tov 14/Baba Kama 30a - 15/ChrI, 29.23 - 16/Chabbat 67.1 17/Tikounei Zohar Int.a - 18/Brakhot 58a - 19/Isaïe 54.13 20/Guittin 62a - 21/Avot 4.1 - 22/Maamar « Gal Enaï » part.5 (5737) - 23/Tikounei Zohar 15 - 24/Zacharie 3.3 - 25/Me’hilta 26/Zacharie 3 - 27/Isaïe 60.9 - 28/Meguila 29a - 29/Baba Batra 10a 30/Bechala’h 15.17

Récit

Un Farbrengen organisé par les Igueroth Kodech Le lundi 18 décembre 2000, je reçus un appel d’Israël de mon cousin Yossef Haddad, d’Hertzlya, m’expliquant qu’une dame avait, à travers le site, écrit une lettre au Rabbi Roi Machia’h Chlita en demandant une bénédiction pour l’un de ses fils qui traversait une période difficile quant à sa manière de vivre son Judaïsme, tout en étudiant la médecine. La réponse du Rabbi Roi Machia’h Chlita fut très claire. Il lui demandait d’organiser un Fabrengen (une réunion ‘hassidique) chez elle et de le faire savoir autour d’elle. Ce fut avec une soumission totale qu’elle accepta de le faire, mais ne connaissant personne dans le milieu Loubavitch et ne sachant pas ce qu’est un Fabrengen, elle prit contact avec le Rav Yossi pour lui demander de l’aide à ce propos. Yossi m’expliquait que la divine Providence avait fait que cette famille que je ne connaissais pas, habite à quelques rues de chez moi et, sachant que je fais moi-même partie du mouvement Loubavitch, il me confia alors cette mission et me mit en relation avec eux pour organiser cette réunion. On était déjà mardi lorsque l’on fixa la date du Fabrengen à Motsaé Chabbat, samedi soir à 20 heures, et je leur promis d’amener au moins une dizaine de ‘hassidim. Je commençais, dès le mercredi, à contacter des gens, et surtout un orateur capable d’animer cette soirée ayant toutes les compétences pour renforcer le Judaïsme dans leur foyer et amener toutes les forces nécessaires à leur fils pour surmonter ses épreuves et toutes les difficultés qui l’amenaient à se décourager dans ce domaine. Mais voilà que la semaine passait et je ne trouvais encore personne de disponible pour cette date-là. La famille me rappela le jeudi soir pour confirmer la soirée. Ne sachant pas quoi dire pour ne pas les décourager, je leur dis que tout se déroulait très bien et je continuais ensuite à prendre le téléphone et à appeler. Mais aucun appel n’aboutissait et ce, jusqu’à Motsaé Chabbat. A seulement une heure du Fabrengen, il n’y avait toujours personne de disponible… Je commençais à me décourager en pensant que j’allais me retrouver seul à cette soirée. A 19h30, je décidais d’écrire moi-même une lettre au Rabbi Roi Machia’h Chlita fin qu’il m’éclaire à ce sujet. Je pris le volume 16 des Igueroth Kodech en français et, à ma grande surprise, je tombais sur la lettre n°3756, page 301 qui disait : « Puisse D.ieu faire que cette réunion soit un rassemblement empli de crainte de D.ieu, de sagesse et d’intenses actions. Celle-ci aura des conséquences positives et concrètes ». Le Rabbi Roi Machia’h Chlita conclut en disant : « Puisse D.ieu faire que ce jour propice apporte la bénédiction et la réussite à cette réunion, dans laquelle on prendra de bonnes décisions qui seront suivies d’effet ». Après avoir obtenu cette réponse, qui me donna beaucoup de force, j’eus l’idée d’appeler un ami qui connaissait beaucoup de ‘hassidim à Paris, et qui s’était proposé pour m’aider à trouver des participants à cette soirée. De mon côté, je continuai mes recherches et, d’appel en appel, je finis par trouver une personne, qui enfin était disponible, à qui je racontai toute l’histoire et qui accepta de venir. Quelques instants plus tard, mon ami m’ap-

pela en me disant qu’après plusieurs contacts, il avait lui aussi trouvé quelqu’un de disponible, et il se trouva que, par pure coïncidence, ce fut la même personne. Je compris alors que ce ‘hassid allait jouer un rôle important dans cette histoire, et qu’il allait être l’orateur de cette soirée tant attendue. Quelques minutes plus tard, nous nous rendîmes à cette réunion où une famille emplie de crainte de D.ieu nous reçu chaleureusement autour d’une table. Nous n’étions encore que trois assis à cette table quand mon téléphone portable sonna, et un ami qui avait pu se libérer me dit qu’il allait peut-être venir avec du monde. Au fil de la soirée, il ne cessait de rentrer des ‘hassidim les uns après les autres jusqu’à se retrouver à plus d’une dizaine de personnes. Cette soirée était vraiment une réussite. Chaque personne présente faisait des discours et racontait des histoires. Tous étaient captivés par cette ambiance de sainteté et surtout par la présence divine que l’on ressentait à travers les chants ‘hassidiques. Pendant ce temps, notre orateur prit la parole et parla avec le fils de nos hôtes qui l’écoutait attentivement et lui demanda ce qu’il faisait et où il poursuivait ses études. Il lui dit qu’il apprenait la médecine et qu’il était interne à l’Hôpital Henri Mondor à Créteil. A ce moment-la, le Rav lui dit que tous les jeudis à 13 heures, il donnait un cours de ‘Hassidout dans cet Hôpital et cela depuis des années ! Je fus stupéfait et compris à cet instant qu’après toutes ces démarches, D.ieu nous avait dirigés vers la personne qui allait sans doute pouvoir aider ce jeune étudiant à surmonter toutes ses difficultés. La soirée dura plus de quatre heures et nous étions plus d’une dizaine de ‘hassidim ! La leçon que je tire de tout cela, c’est que le Rabbi Roi Machia’h Chlita nous dirige à chaque instant et que nous sommes aujourd’hui encore les témoins de nombreux miracles ! Que la bénédiction du Rabbi Roi Machia’h Chlita s’accomplisse et apporte à cette famille toute la réussite nécessaire à leur bonheur, et que grâce aux bonnes décisions qu’ils prendront s’accomplira la promesse selon laquelle Machia’h se dévoile immédiatement. Tiré du livre : « Etincelles de Guéoula » du Rav Yossi Haddad


www.viveleroi770.com Igueroth Kodech

Actuel

S’élever dans le domaine de la sainteté

Il n’y a rien à comprendre… Machia’h est là !

Je fais réponse à votre lettre du jour lumineux de la Hilloula de Rabbi Chiméon Ben Yo’haï, dans laquelle vous me dites que vous espérez continuer à correspondre avec ceux que vous avez commencé à rapprocher de la Torah et de la pratique juive.

A la lecture des textes décrivant l’état spirituel et moral du monde avant la délivrance, un fait indéniable s’impose à nous : c’est le règne de la confusion menant au délabrement des consciences des jeunes comme des moins jeunes.

Sans doute ne vous contenterez-vous pas de poursuivre votre action de la sorte, car notre Torah, Torah de vie, prône l’ajout. Conformément à la décision bien connue de la Torah, il convient de s’élever dans le domaine de la sainteté. Bien plus, à notre époque, chaque instant est particulièrement précis, comme l’affirme un dicton de mon beau-père, le Rabbi, qui dit du roi Machia’h : « Le voici, il se tient derrière notre mur ». Néanmoins, il reste des « petits récipients » dont il faut encore réaliser l’élévation. On peut en déduire à quel point il est important de développer des activités pour les femmes et les jeunes filles ‘Habad. Cet ajout, même s’il est relativement modeste, aura un effet largement accru, dans votre entourage, car les femmes sont bavardes et actives. (Lettre n° 4366) Guéoula

Voir, entendre et ressentir la délivrance actuelle Si tout ce qui précède a toujours été valable pour les Juifs de toutes les générations, à plus forte raison est-ce pertinent aujourd’hui, alors que d’après les signes donnés par nos Sages (dans le traité Sanhédrine, dans les Midrachim et dans d’autres sources) nous nous trouvons déjà concrètement à l’étape de la délivrance. Il est clair que nous nous trouvons aujourd’hui dans une situation où le corps physique et le monde matériel ont été raffinés au point de pouvoir recevoir toutes les lumières et les sujets spirituels, ce qui inclut la lumière du Machia’h (Zohar III, 34b), la lumière de la délivrance, jusqu’à la révélation de l’Essence Divine qui se révélera dans l’essence du Machia’h et, à travers cela, dans l’essence de chaque Juif. Et la seule chose qui manque est qu’un Juif ouvre les yeux correctement, et il verra comment tout est prêt pour la Délivrance ! Il y a déjà la « table dressée », il y a déjà le «ChOr Habar, le bœuf sauvage», le Léviathan et le « vin gardé » et les Juifs se trouvent déjà autour de la table, « la table de leur Père » (Talmud Berakhot 3a), (le Roi des rois, le Saint béni soit-Il), avec le Machia’h, comme il est écrit dans les livres (Commentaire du Barténora sur Ruth, etc.) qu’il y a dans chaque génération un homme qui est apte à être le Machia’h, et dans notre génération mon beau-père, le Rabbi ; et quarante ans après le départ de ce monde de mon beau-père le Rabbi, il y a déjà aussi « un cœur pour comprendre, des yeux pour voir et des oreilles pour entendre » (Deutéronome 29, 3). Il faut seulement maintenant ouvrir le « cœur pour comprendre », ouvrir les « yeux pour voir » et ouvrir les « oreilles pour entendre »... Dvar Mal’hout Vayetsé

Horaires de Chabbat Parachat Emor Jérusalem Entrée 18h40 Sortie 19h54 Tel Aviv Entrée 18h56 Sortie 19h57 Paris Entrée 19h28 Sortie 20h53

Dès lors on peut comprendre l’interrogation du Talmud qui restitue (à l’avance) l’interrogation inquiète de l’époque présente : si le monde connaît une telle dégradation sur qui pourrons nous nous appuyer ? Et nos Maîtres de répondre : «sur notre Père qui est au Ciel!». Cette formule, expliquent les commentateurs, n’est pas un simple effet de style. Elle renvoie à une idée essentielle : la foi. Avant la délivrance, l’obscurité de l’exil sera si épaisse que l’attachement au Judaïsme ne pourra plus se fonder sur des bases rationnelles ou des raisonnements logiques. Le Juif sera alors contraint d’exploiter tous les trésors de sa foi pour s’attacher au Créateur et ne pas trébucher. Bien plus, une approche intellectuelle de la délivrance messianique pourra être préjudiciable à une préparation authentique à la venue de Machia’h, comme l’explique le Rabbi Rachab, cinquième Rabbi de Loubavitch : « Ceux…qui possèdent une profonde compréhension doivent se départir de leur logique, ne pas suivre leur rationalité et leurs connaissances car ils peuvent être induits en erreur par leur raisonnement, au point de connaître une fin amère, que

D.ieu nous en préserve. Ce principe est essentiel en cette période du talon de Machia’h : « il ne faut pas s’en remettre à la logique et à la raison. Bien au contraire, on doit accomplir la Torah et les Mitsvot de tout son cœur avec une foi pure dans le D.ieu d’Israël » (Voir le livre Hayom yom à la date du 12 Tévet)». Cette distinction nous permettra de comprendre pourquoi le ‘hassidisme, point de départ du processus messianique, met l’accent sur la valeur de la foi pure des Juifs simples. En fait, il existe une convergence profonde entre la foi et la délivrance. La foi est l’expression profonde de la Présence divine au sein du Juif qui possède en lui, selon les mots du Tanya, «une parcelle de D.ieu véritablement». Alors que l’intellect n’est qu’une expression (humaine) limitée de la créature. La foi possède donc un potentiel illimité, ce qui n’est pas le cas de l’intellect qui, par nature, ne peut comprendre ce qui le dépasse. La délivrance messianique est construite sur la même idée puisqu’elle révèlera la dimension divine du Juif et de toute la création. (Discours du Rabbi Roi Machia’h Chlita)


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