Brochure 18-19 Auditorium - Orchestre National de Lyon by Association Française des Orchestres

18 19 saison musicale

En 2018/2019, restez connectĂŠsâ&#x20AC;Ś ! www.auditorium-lyon.com B

Plus que jamais ouverts et vivants !

Ce succès, nous le devons à l'excellence des musiciens.

Cette année encore, l’Auditorium-Orchestre national de Lyon propose une saison sous le signe de l’exigence et de l’audace, pour un public toujours plus nombreux et divers. Ce succès, nous le devons bien sûr à l’excellence des musiciens. Mais il a aussi été rendu possible grâce à l’esprit d’initiative des équipes, qui ont su proposer des formules tarifaires innovantes et une programmation élargie à la croisée des arts, alliant concerts, spectacles chorégraphiques, cinéma et conférences. Dans cette démarche d’ouverture, l’AuditoriumOrchestre national de Lyon peut compter sur un riche réseau lyonnais de partenaires engagés au service d’une ambition commune : une plus grande diffusion de la culture. Et c’est dans cette perspective volontaire que s’inscrit la création, cet automne, d’un nouvel espace de médiation avec une programmation propre. Lieu emblématique de la vie culturelle lyonnaise, cette institution majeure est évidemment au cœur du projet de reconfiguration du quartier de la Part-Dieu, où elle bénéficiera d’une visibilité et d’un ancrage renforcés. Et parce que la culture aussi est une formidable caisse de résonance pour notre société et notre histoire, l’Auditorium sera pleinement au rendez-vous du Centenaire de la Paix voulu par la Ville de Lyon. À travers une série de concerts et une tournée en Allemagne, notamment dans notre ville jumelle de Leipzig, l’Orchestre national de Lyon fera ainsi résonner les valeurs européennes de partage et de fraternité. Georges Képénékian Maire de Lyon

Établissement de la Ville de Lyon, l’Auditorium-Orchestre national de Lyon est subventionné par l’État.

La programmation 2018/2019 de l'AuditoriumOrchestre national de Lyon s'inscrit dans le cadre des célébrations du Centenaire de la Paix.

Se sentir vivant, libre, ressentir ce qui fait notre humanité : c’est ce que nous voulons offrir à nos spectateurs. Si j’ai choisi ce métier il y a presque vingt ans, c’est parce que certains concerts m’ont bouleversée et que je souhaite à tous de ressentir l’émotion que procure un orchestre de 104 musiciens, capable de faire vibrer jusqu’au plus profond de nous. Pour cela, nous vous devons le meilleur : musiciens d’orchestre, qui forment un ensemble exceptionnel de cohésion et d’engagement et se confrontent à la scène internationale dans leurs tournées, chefs et solistes venus du monde entier, ensembles et chœurs de tout premier plan. C’est ainsi que nous accueillons en cette saison des artistes comme Renaud Capuçon, Nelson Freire, Hélène Grimaud ou Brad Meldhau, des chefs comme David Zinman ou Eliahu Inbal, et des invités de marque comme l’Orchestre philharmonique de Vienne ou celui du Théâtre Mariinski dirigé par Valery Gergiev, tandis que l’Orchestre national de Lyon part en tournée en Allemagne et en Chine. Il nous faut aussi rester à l’écoute pour créer et entretenir le lien avec vous, innover et nous renouveler. Dans ce cadre, nos musiciens poursuivent l’aventure entamée en octobre dernier avec les 120 enfants de l’Orchestre Démos Lyon Métropole, à qui ils transmettent non seulement le plaisir de jouer mais aussi la fierté de réussir. Aux côtés de Berlioz ou d’Haydn, plusieurs compositrices seront à l’honneur, comme Louise Farrenc, Lili Boulanger, ou, plus près de nous, Kaija Saariaho et la jeune Camille Pépin. Et parce que nous voulons une programmation ouverte, nous inaugurons un cycle de musiques actuelles autour du piano avec Ólafur Arnalds, Max Richter et des compositions de Thom Yorke interprétées par les sœurs Labèque. Dans quelques années, le quartier autour de l’Auditorium aura fait peau neuve. Cette perspective enthousiasmante, promesse de modernité et de convivialité, s’accompagne en 2018/2019 d’une modification de l’accès à votre salle de spectacle. Nous redoublons d’attention pour que votre venue soit un moment inoubliable. Être vivant, c’est se renouveler : cette programmation 2018/2019 est véritablement ma première saison de directrice générale. Et je la dois en grande partie à Christian Thompson, délégué artistique en charge de l’architecture des programmes, pour qui c’est la dernière puisqu’il part voguer vers de nouveaux horizons professionnels. Merci à lui et à toutes les équipes.

Aline Sam-Giao Directrice générale de l’Auditorium-Orchestre national de Lyon

ROMÉO &JULIETTE JAMES BOND NABUCCO

GRIGORI SOKOLOV MAX RICHTER DAVID ZINMAN LES SIÈCLES ARCHIE SCHEPP

THÉÂTRE MARIINSKI/VALERY GERGIEV BALLETS DE TCHAÏKOVSKI WIENER PHILHARMONIKER STAR WARS

RENAUD CAPUÇON BERLIOZ COMPOSITRICES À L'HONNEUR CENTENAIRE DE LA PAIX HAYDN

SOMMAIRE LES CONCERTS

Les concerts par date

Les concerts par catégorie

La saison détaillée

L'AUDITORIUMORCHESTRE NATIONAL DE LYON

L'orchestre 92 Les concerts hors les murs 93 Les musiciens 94 Leonard Slatkin, directeur musical honoraire 96 Renaud Capuçon, artiste associé 97 L'Auditorium 100 La salle de médiation 101 Les conférences 101 L'orgue 102 Les équipes

103

La Fondation philharmonique

104

Mécènes et partenaires

105

PRATIQUE

Informations pratiques

108

Plan d’accès

111

Abonnements et cartes

112

Billetterie et tarifs

114

Index des compositeurs et des artistes

117

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06/03/2018 14:16

LES CONCERTS

LES CONCERTS par date SEPTEMBRE SA. 15 & DI. 16 SEPT. JOURNÉES EUROPÉENNES DU PATRIMOINE p. 101 SA. 22 & DI. 23 SYMPHONIE FANTASTIQUE Concert d’ouverture p. 12 MA. 25 HAYDN, LA CRÉATION Laurence Equilbey p. 13 SA. 29 TCHAÏKOVSKI, CONCERTO POUR VIOLON Juanjo Mena p. 14 DI. 30 DEBUSSY/RAVEL Musiciens de l’ONL p. 14

OCTOBRE

NOVEMBRE VE. 2 TABLEAUX D’UNE EXPOSITION Leonard Slatkin p. 25 DI. 4 ORCHESTRE DES JEUNES Projet pédagogique p. 26 LU. 5 & ME. 7 NABUCCO Orchestre et Chœurs de l’Opéra de Lyon p. 27 JE. 8 GRIGORI SOKOLOV Schubert p. 28 VE. 9 MADELEINE PEYROUX p. 28

JE. 4 & SA. 6 BRAHMS, REQUIEM David Zinman p. 15

DI. 11 LES VOIX DU COURAGE p. 29

VE. 5 ROGER MURARO Berlioz/Liszt p. 16

MA. 13 MOZART, SYMPHONIE N° 25 Cercle de l’harmonie p. 31

DI. 7 RAÚL PRIETO RAMÍREZ Danses du diable p. 17

VE. 16 LES AMÉRIQUES Concert expresso p. 31

JE. 11 & SA. 13 DESTINATION TANGO Quinteto Respiro/ONL p. 17

SA. 17 ORCHESTRE DU CNSMD DE LYON Debussy p. 32

VE. 12 ARCHIE SHEPP p. 18

SA. 24 VOCES 8 Jeune public p. 32

DI. 14 MOZART/BARTÓK Musiciens de l’ONL p. 18 ME. 17 FESTIVAL LUMIÈRE p. 19 VE. 19 PETITE SYMPHONIE Concert expresso p. 20 SA. 20 MOZART, CONCERTO POUR PIANO N° 20 Christian Zacharias p. 20 DI. 21 FESTIVAL LUMIÈRE p. 22 DI. 21 ÓLAFUR ARNALDS p. 23 DI. 28 SOL GABETTA/BERTRAND CHAMAYOU Violoncelle et piano p. 23

ME. 31 DEBUSSY, LA MER Leonard Slatkin p. 25

DI. 25 DSO BERLIN Nouveau Monde p. 34 JE. 29 CONCERT POUR LES ÉTUDIANTS Saint-Saëns p. 34 VE. 30 SAINT-SAËNS Symphonie n° 3 avec orgue p. 35

DÉCEMBRE SA. 1ER SAINT-SAËNS Symphonie n° 3 avec orgue p. 35 DI. 2 À VOS INSTRUMENTS Concert participatif p. 36 JE. 6, VE. 7 & SA. 8 JAMES BOND SYMPHONY Concert mis en lumière p. 37

JE. 13 MAHLER, SYMPHONIE N° 5 Joshua Weilerstein p. 38

ME. 6, JE. 7, VE. 8, SA. 9 STAR WARS L’Empire contre-attaque p. 52

SA. 30 HISTOIRES D’ORCHESTRE Jeune public p. 65

JE. 16 ANDRÁS SCHIFF De Bach à Brahms p. 78

VE. 14 SURPRISE DU CHEF Concert expresso p. 38

JE. 14 TCHAÏKOVSKI, ROMÉO ET JULIETTE Soirée Saint-Valentin p. 53

DI. 31 BEETHOVEN Musiciens de l’ONL p. 65

VE. 17, SA. 18 ROULEMENT DE TIMBALES Nikolaï Luganski p. 79

SA. 15 CONCERT JEU Jeune public p. 39

DI. 17 WIENER PHILHARMONIKER Mahler, Symphonie n° 9 p. 54

DI. 16 MUSIQUE KLEZMER Rafael Goldwaser p. 40

MA. 26 MARCEL L’HERBIER, L’ARGENT Ciné-concert p. 55

JE. 20, VE. 21 SYMPHONIE HÉROÏQUE Renaud Capuçon p. 41

JE. 28 RENAUD CAPUÇON Bach p. 56

SA. 22 L’ARPEGGIATA Händel Goes Wild p. 42 SA. 29, DI. 30, LU. 31 WINTER WONDERLAND Concerts de Nouvel An Ballets de Tchaïkovski p. 43

JANVIER MA. 1ER WINTER WONDERLAND Concerts de Nouvel An Ballets de Tchaïkovski p. 43 VE. 4, SA. 5 ERNEST ET CÉLESTINE Ciné-concert jeune public p. 44

MARS

SA. 1ER DEBUSSY Tan Dun p. 82

SA. 9 BERLIOZ, ROMÉO ET JULIETTE Alain Altinoglu p. 58

DI. 14 MOZART Les Siècles/François-Xavier Roth p. 70

DI. 10 HÄNDEL EN FÊTE Rias Kammerchor/Akademie für Alte Musik Berlin p. 59

JE. 18, VE. 19 BACH, SAINT MATTHIEU Riccardo Minasi p. 70

ME. 5 CHANTIERS DE LA CRÉATION MUSICALE Projet pédagogique p. 83

DI. 13 BEETHOVEN/BERLIOZ Orgue et alto p. 46

DI. 17 – RADIANT-BELLEVUE, CALUIRE BRASS SAVE THE QUEEN Ensemble de cuivres et percussions de l’ONL p. 61

FÉVRIER VE. 1 , SA. 2 ELIAHU INBAL/NELSON FREIRE Rachmaninov p. 50 ER

DI. 3 PIERRE-LAURENT AIMARD Variations Goldberg p. 51

VE. 31 RAVEL/TAN DUN Concert expresso p. 82

SA. 13 RYTHMES ET COULEURS Jeune public p. 69

JE. 15 → DI. 17 CARTE BLANCHE ARTY FARTY Week-end anniversaire p. 60, 61

DI. 27 HAYDN/DEBUSSY Musiciens de l’ONL p. 50

LU. 8 MINIMALIST DREAM HOUSE #2 Katia et Marielle Labèque p. 67

DI. 26 CONCERTO MOLTO GROSSO Concert participatif p. 81

DI. 3 HAYDN/BEETHOVEN Musiciens de l’ONL p. 57

SA. 12 SYMPHONIE ALPESTRE Side by side p. 46

ME. 23, JE. 24, VE. 25, SA. 26 STAR WARS Un nouvel espoir p. 49

DI. 7 RENAUD CAPUÇON/DAVID FRAY Bach/Beethoven p. 66

JE. 23, SA. 25 BRAHMS, CONCERTO POUR VIOLON Renaud Capuçon p. 80

VE. 12 LUMIÈRE SUR LES PERCUSSIONS Concert expresso p. 69

ME. 13 SEONG-JIN CHO Tableaux d’une exposition p. 60

LU. 21 RETOUR À L’ELDORADO Le sport au temps du cinéma muet p. 48

JE. 4, SA. 6 BREXIT ! Kian Soltani/Ben Glassberg p. 66

DI. 19 MOZART/ELGAR Musiciens de l’ONL p. 79

SA. 2 LA PREMIÈRE FOIS QUE JE SUIS NÉE Jeune public p. 56, 57

VE. 11 MARIINSKI/VALERY GERGIEV p. 45

JE. 17, SA. 19 LE BŒUF SUR LE TOIT Leonard Slatkin p. 47

AVRIL

LU. 18 ANOUAR BRAHEM p. 62 JE. 21, SA. 23 RAVEL, CONCERTO POUR LA MAIN GAUCHE Jean-Efflam Bavouzet p. 62 VE. 22 VARIATIONS Concert expresso p. 63 DI. 24 LE FANTÔME DE L’OPÉRA Jean-François Zygel p. 63

SA. 27 MOZART/CHOSTAKOVITCH Klaus Mäkelä p. 72 DI. 28 BASSONS ! Musiciens de l’ONL p. 73

MAI SA. 4 MAX RICHTER Les Quatre Saisons p. 74 DI. 5 LES HUIT SAISONS Piazzolla/Vivaldi p. 74 SA. 11 LE CARNAVAL DE LA PETITE TAUPE Ciné-concert jeune public p. 75 DI. 12 VALSEZ MAINTENANT ! Spirito p. 76 DI. 12 BAL GUINGUETTE p. 77

MA. 26 BRAD MEHLDAU Orchestre national de Lyon p. 64

LU. 13 YOUN SUN NAH She Moves On p. 77

VE. 29 QUESTION SANS RÉPONSE Concert expresso p. 64

MA. 14 – LA RENAISSANCE, OULLINS LA TRUITE Musiciens de l’ONL p. 78

JUIN

SA. 8 CONCERTO D’ARANJUEZ Orchestre d’Auvergne p. 84 MA. 11 HÉLÈNE GRIMAUD Rachmaninov p. 84 VE. 14 DE BACH À RAVEL Concert expresso p. 85 SA. 15 AU CŒUR DE L’ORGUE Sabine Quindou p. 85 LU. 17 → DI. 23 CONCOURS OLIVIER-MESSIAEN Orgue p. 86 MA. 18 DIDIER SANDRE/THIERRY ESCAICH Orgue p. 87 DI. 23 CONCERT DE CLÔTURE Concours d'orgue p. 87

JUILLET ME. 3 ORCHESTRE DÉMOS LYON MÉTROPOLE Projet pédagogique p. 88

LES CONCERTS par catégorie SYMPHONIQUE SA. 22 & DI. 23 SEPT. SYMPHONIE FANTASTIQUE Concert d’ouverture/Biennale de la danse p. 12 MA. 25 SEPT. HAYDN, LA CRÉATION Laurence Equilbey p. 13

VE. 1ER, SA. 2 FÉV. ELIAHU INBAL/NELSON FREIRE Rachmaninov p. 50 JE. 14 FÉV. TCHAÏKOVSKI, ROMÉO ET JULIETTE Soirée Saint-Valentin p. 53

SA. 29 SEPT. TCHAÏKOVSKI, CONCERTO POUR VIOLON Juanjo Mena p. 14

DI. 17 FÉV. WIENER PHILHARMONIKER Mahler, Symphonie n° 9 p. 54

JE. 4 & SA. 6 OCT. BRAHMS, REQUIEM David Zinman p. 15

JE. 28 FÉV. RENAUD CAPUÇON Bach p. 56

JE. 11 & SA. 13 OCT. DESTINATION TANGO Quinteto Respiro/ONL p. 17

SA. 9 MARS BERLIOZ, ROMÉO ET JULIETTE Alain Altinoglu p. 58

SA. 20 OCT. MOZART, CONCERTO POUR PIANO N° 20 Christian Zacharias p. 20

DI. 10 MARS HÄNDEL EN FÊTE Rias Kammerchor/Akademie für Alte Musik p. 59

ME. 31 OCT. DEBUSSY, LA MER Leonard Slatkin p. 25

JE. 21, SA. 23 MARS RAVEL, CONCERTO POUR LA MAIN GAUCHE Jean-Efflam Bavouzet p. 62

VE. 2 NOV. TABLEAUX D’UNE EXPOSITION Leonard Slatkin p. 25 LU. 5 & ME. 7 NOV. NABUCCO Orchestre et Chœurs de l’Opéra de Lyon p. 27 MA. 13 NOV. MOZART, SYMPHONIE N° 25 Cercle de l’harmonie p. 31 DI. 25 NOV. DSO BERLIN Nouveau Monde p. 34 VE. 30 NOV. & SA. 1ER DÉC. SAINT-SAËNS Symphonie n° 3, avec orgue p. 35 JE. 6, VE. 7, SA. 8 DÉC. JAMES BOND SYMPHONY Concert mis en lumière p. 37 JE. 13 DÉC. MAHLER, SYMPHONIE N° 5 Joshua Weilerstein p. 38 JE. 20, VE. 21 DÉC. SYMPHONIE HÉROÏQUE Renaud Capuçon p. 41

JE. 17 & SA. 19 JANV. LE BŒUF SUR LE TOIT Leonard Slatkin p. 47

MA. 26 MARS BRAD MEHLDAU Orchestre national de Lyon p. 64 JE. 4, SA. 6 AVR. BREXIT ! Kian Soltani/Ben Glassberg p. 66 DI. 14 AVR. MOZART Les Siècles/François-Xavier Roth p. 70 JE. 18, VE. 19 AVR. BACH, SAINT MATTHIEU Riccardo Minasi p. 70 SA. 27 AVR. MOZART/CHOSTAKOVITCH Klaus Mäkelä p. 72 SA. 4 MAI MAX RICHTER Les Quatre Saisons p. 74 DI. 5 MAI LES HUIT SAISONS Piazzolla/Vivaldi p. 74 VE. 17, SA. 18 MAI ROULEMENT DE TIMBALES Nikolaï Luganski p. 79

SA. 29, DI. 30, LU. 31 DÉC. & MA. 1ER JANV. WINTER WONDERLAND Concerts de Nouvel An Ballets de Tchaïkovski p. 43

JE. 23, SA. 25 MAI BRAHMS, CONCERTO POUR VIOLON Renaud Capuçon p. 80

VE. 11 JANV. MARIINSKI/VALERY GERGIEV p. 45

SA. 1ER JUIN DEBUSSY Tan Dun p. 82

SA. 8 JUIN CONCERTO D’ARANJUEZ Orchestre d’Auvergne p. 84

ORCHESTRES INVITÉS MA. 25 SEPT. ACCENTUS/INSULA ORCHESTRA Haydn, La Création p. 13 LU. 5 & ME. 7 NOV. ORCHESTRE ET CHŒURS DE L’OPÉRA DE LYON Nabucco p. 27 MA. 13 NOV. CERCLE DE L’HARMONIE Mozart, Symphonie n° 25 p. 31 VE. 16 NOV. ORCHESTRE DES PAYS DE SAVOIE Les Amériques p. 31 DI. 25 NOV. DSO BERLIN Nouveau Monde p. 34 SA. 22 DÉC. L’ARPEGGIATA Händel p. 42 VE. 11 JANV. MARIINSKI/VALERY GERGIEV p. 45 DI. 17 FÉV. WIENER PHILHARMONIKER Mahler, Symphonie n° 9 p. 54 DI. 10 MARS RIAS KAMMERCHOR/AKADEMIE FÜR ALTE MUSIK BERLIN Händel p. 59 DI. 14 AVR. LES SIÈCLES Mozart p. 70 SA. 8 JUIN ORCHESTRE D’AUVERGNE Concerto d'Aranjuez p. 84

CHŒURS ET VOIX MA. 25 SEPT. HAYDN, LA CRÉATION Laurence Equilbey p. 13 JE. 4 & SA. 6 OCT. BRAHMS, REQUIEM David Zinman p. 15 LU. 5 & ME. 7 NOV. NABUCCO Orchestre et Chœurs de l’Opéra de Lyon p. 27 DI. 11 NOV. LES VOIX DU COURAGE Calliope p. 29

VE. 30 NOV. & SA. 1ER DÉC. SAINT-SAËNS Symphonie n° 3 avec orgue p. 35 SA. 22 DÉC. L’ARPEGGIATA Händel Goes Wild p. 42 SA. 9 MARS BERLIOZ, ROMÉO ET JULIETTE Alain Altinoglu p. 58 DI. 10 MARS HÄNDEL EN FÊTE Rias Kammerchor/Akademie für Alte Musik p. 59 JE. 18, VE. 19 AVR. BACH, SAINT MATTHIEU Riccardo Minasi p. 70 DI. 12 MAI VALSEZ MAINTENANT ! Spirito p. 76

BAROQUE SA. 22 DÉC. L’ARPEGGIATA Händel Goes Wild p. 42 DI. 3 FÉV. PIERRE-LAURENT AIMARD Variations Goldberg p. 51 JE. 28 FÉV. RENAUD CAPUÇON Bach p. 56 DI. 10 MARS HÄNDEL EN FÊTE RIAS Kammerchor/Akademie für Alte Musik p. 59 DI. 7 AVR. RENAUD CAPUÇON/DAVID FRAY Bach/Beethoven p. 66 JE. 18, VE. 19 AVR. BACH, SAINT MATTHIEU Riccardo Minasi p. 70 DI. 5 MAI LES HUIT SAISONS Piazzolla/Vivaldi p. 74

RÉCITAL VE. 5 OCT. ROGER MURARO Piano p. 16 DI. 7 OCT. RAÚL PRIETO RAMÍREZ Orgue p. 17 DI. 28 OCT. SOL GABETTA/BERTRAND CHAMAYOU Violoncelle et piano p. 23

JE. 8 NOV. GRIGORI SOKOLOV Piano p. 28

DI. 16 DÉC. MUSIQUE KLEZMER Rafael Goldwaser p. 40

DI. 3 FÉV. PIERRE-LAURENT AIMARD Piano p. 51

DI. 13 JANV. BEETHOVEN/BERLIOZ Orgue et alto p. 46

ME. 13 MARS SEONG-JIN CHO Piano p. 60

DI. 27 JANV. HAYDN/DEBUSSY p. 50

DI. 7 AVR. RENAUD CAPUÇON/DAVID FRAY Violon et piano p. 66 JE. 16 MAI ANDRÁS SCHIFF Piano p. 78 MA. 11 JUIN HÉLÈNE GRIMAUD Piano p. 84 MA. 18 JUIN DIDIER SANDRE/THIERRY ESCAICH Orgue p. 87 DI. 23 CONCERT DE CLÔTURE Orgue p. 87

ORGUE DI. 7 OCT. RAÚL PRIETO RAMÍREZ Danses du diable p. 17 DI. 21 OCT. FESTIVAL LUMIÈRE p. 22 VE. 30 NOV. & SA. 1ER DÉC. SAINT-SAËNS p. 35 DI. 13 JANV. BEETHOVEN/BERLIOZ Orgue et alto p. 46 VE. 14 JUIN DE BACH À RAVEL Concert expresso p. 85 LU. 17 → DI. 23 CONCOURS OLIVIER-MESSIAEN p. 86 MA. 18 DIDIER SANDRE/THIERRY ESCAICH La poésie de Messiaen p. 87 DI. 23 CONCERT DE CLÔTURE p. 87

MUSIQUE DE CHAMBRE DI. 30 SEPT. DEBUSSY/RAVEL p. 14 DI. 14 OCT. MOZART/BARTÓK p. 18

DI. 3 MARS HAYDN/BEETHOVEN p. 57 DI. 17 MARS – RADIANT-BELLEVUE BRASS SAVE THE QUEEN Ensemble de cuivres et percussions de l’ONL p. 61

ME. 23, JE. 24, VE. 25, SA. 26 JANV. STAR WARS Un nouvel espoir p. 49 ME. 6, JE. 7, VE. 8, SA. 9 FÉV. STAR WARS L’Empire contre-attaque p. 52 MA. 26 FÉV. MARCEL L’HERBIER L'Argent p. 55 DI. 24 MARS LE FANTÔME DE L’OPÉRA Jean-François Zygel p. 63

MUSIQUES ACTUELLES / JAZZ

DI. 31 MARS BEETHOVEN p. 65

VE. 12 OCT. ARCHIE SHEPP p. 18

DI. 28 AVR. BASSONS ! p. 73

DI. 21 OCT. ÓLAFUR ARNALDS p. 23

MA. 14 MAI – LA RENAISSANCE, OULLINS LA TRUITE p. 78

VE. 9 NOV. MADELEINE PEYROUX p. 28

DI. 19 MAI MOZART/ELGAR p. 79

JE. 15 → DI. 17 CARTE BLANCHE ARTY FARTY Week-end anniversaire p. 60, 61

CONCERTS EXPRESSO VE. 19 OCT. PETITE SYMPHONIE p. 20 VE. 16 NOV. LES AMÉRIQUES p. 31 VE. 14 DÉC. SURPRISE DU CHEF p. 38 VE. 22 MARS VARIATIONS p. 63 VE. 29 MARS QUESTION SANS RÉPONSE p. 64 VE. 12 AVR. LUMIÈRE SUR LES PERCUSSIONS p. 69 VE. 31 MAI RAVEL/TAN DUN p. 82 VE. 14 JUIN DE BACH À RAVEL p. 85

CINÉ-CONCERTS ME. 17 OCT. & DI. 21 OCT. FESTIVAL LUMIÈRE p. 19 & 22 LU. 21 JANV. RETOUR À L’ELDORADO Le sport au temps du cinéma muet p. 48

LU. 18 MARS ANOUAR BRAHEM p. 62

SA. 15 JUIN AU CŒUR DE L’ORGUE p. 85

PROJETS PÉDAGOGIQUES DI. 4 NOV. ORCHESTRE DES JEUNES p. 26 SA. 17 NOV. ORCHESTRE DU CNSMD DE LYON p. 32 SA. 12 JANV. R. STRAUSS, SYMPHONIE ALPESTRE Side by Side p. 46 ME. 5 JUIN CHANTIERS DE LA CRÉATION MUSICALE p. 83 ME. 3 JUIL. ORCHESTRE DÉMOS LYON MÉTROPOLE p. 88

CONCERTS GRATUITS SA. 15 & DI. 16 SEPT. JOURNÉES EUROPÉENNES DU PATRIMOINE p. 101 DI. 4 NOV. ORCHESTRE DES JEUNES p. 26

MA. 26 MARS BRAD MEHLDAU/ONL p. 64

SA. 17 NOV. CNSMD DE LYON Debussy p. 32

LU. 8 AVR. MINIMALIST DREAM HOUSE #2 Katia et Marielle Labèque p. 67

JE. 29 NOV. CONCERT POUR LES ÉTUDIANTS p. 34

SA. 4 MAI MAX RICHTER p. 74

DI. 2 DÉC. À VOS INSTRUMENTS Concert participatif p. 36

LU. 13 MAI YOUN SUN NAH p. 77

JEUNE PUBLIC SA. 24 NOV. VOCES 8 p. 32 SA. 15 DÉC. CONCERT JEU p. 39 VE. 4, SA. 5 JANV. ERNEST ET CÉLESTINE p. 44 SA. 2 MARS LA PREMIÈRE FOIS QUE JE SUIS NÉE p. 56, 57

SA. 12 JANV. SYMPHONIE ALPESTRE ONL/CNSMD p. 46 DI. 12 MAI BAL GUINGUETTE p. 77 DI. 26 MAI CONCERTO MOLTO GROSSO Concert participatif p. 81 ME. 5 JUIN CHANTIERS DE LA CRÉATION MUSICALE p. 83 ME. 3 JUIL. ORCHESTRE DÉMOS LYON MÉTROPOLE p. 89

SA. 30 MARS HISTOIRES D’ORCHESTRE p. 65 SA. 13 AVR. RYTHMES ET COULEURS p. 69 SA. 11 MAI LE CARNAVAL DE LA PETITE TAUPE p. 75

SYMPHONIE FANTASTIQUE Concert d’ouverture Biennale de la danse

Joan Tower A Fanfare for the Uncommon Woman n° 6 [5 min] Création française Béla Bartók Suite de danses [16 min] Maurice Ravel Boléro [15 min] Hector Berlioz Symphonie fantastique [55 min] Création chorégraphique de Saburō Teshigawara (commande de l'Auditorium-Orchestre national de Lyon et de la Biennale de la danse) Orchestre national de Lyon Cristian Măcelaru, direction Saburō Teshigawara, danse, chorégraphie, conception lumières et costumes Rihoko Sato, danse et collaboration artistique

La scène revêt son tapis de danse et la saison 2018/2019 de l’Auditorium-Orchestre national de Lyon débute en sons, en mouvements et en lumières. Dans le cadre de la Biennale de la danse, la Symphonie fantastique de Berlioz est en effet confiée à l’inspiration de Saburō Teshigawara et de sa complice Rihoko Sato. Comment le corps du maître japonais, à la fois si évanescent et si intense, comment sa danse, tour à tour suspendue dans les airs ou d’une vélocité féline, incarneront-ils les rêves et cauchemars berlioziens ? Réponse lors de ces deux soirées où, toujours soucieux d’aller au bout de son imaginaire, Teshigawara sera également l’artisan de la chorégraphie, des costumes et des lumières. Berlioz, dont on commémore en 2019 le 150e anniversaire de la mort, est l’un des fils rouges de la 12

saison. Ce programme inaugural sera l’occasion d’en tendre deux autres. Les compositrices tout d’abord avec l’Américaine Joan Tower, dont la Fanfare pour une femme extraordinaire répond avec humour et rythmes chaloupés à la Fanfare pour un homme ordinaire de son compatriote Aaron Copland. Le Centenaire de la Paix de 1918 ensuite avec Bartók, dont la Suite de danses incarne les aspirations pacifistes. En 1924, dans l’ambiance très tendue qui suivit les traités dépeçant l’empire austro-hongrois, on lui avait commandé une partition glorifiant la Hongrie ; il répondit par ce tourbillon de danses issues de nations d’Europe centrale désormais antagonistes. La musique comme manifeste politique.

Propos d’avant-concert : le samedi à 17 heures, le dimanche à 15 heures (durée 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre.

SA. 22 SEPT. 18h DI. 23 SEPT. 16h SYMPHONIQUE / DANSE

Concert d’ouverture

TARIF

HAYDN, LA CRÉATION Laurence Equilbey Joseph Haydn Die Schöpfung [La Création] [120 min + entracte] Accentus Insula Orchestra Laurence Equilbey, direction Christina Landshamer, soprano (Gabriel, Ève) Fabio Trümpy, ténor (Uriel) Thomas Tatzl, baryton-basse (Raphaël, Adam)

Haydn est à l’honneur tout au long de la saison 2018/2019 à l’Auditorium. Le bâtisseur du classicisme viennois, père de la sonate, du quatuor et de la symphonie modernes, célèbre ici la création de l’univers. Du chaos au repos de Dieu, Haydn prend exemple sur les grands oratorios londoniens de Händel pour nous livrer une extraordinaire «partition animée». Piochant à la fois dans la Genèse, les Psaumes et le Paradis perdu de Milton, le livret fait rugir les lions, bondir les cerfs, peint les bœufs et les moutons dans les prés, les moindres insectes ou les serpents en train de ramper. L’homme et la femme sont prétextes à un admirable dialogue instrumental, et même le décor est plein de trouvailles, dessinant le ciel et ses étoiles, la séparation de l’eau et de la terre, les premières tempêtes, la végétation frémissante. Pour nous raconter la grande histoire du Monde, Laurence Equilbey associe son chœur Accentus aux musiciens d’Insula Orchestra, spécialisés depuis 2012 dans l’interprétation du répertoire classique ou romantique et désormais en résidence dans le tout nouvel Auditorium de la Seine musicale (Paris). Autant dire que les auditeurs seront au firmament.

MA. 25 SEPT. 20h SYMPHONIQUE / CHŒUR

Haydn, La Création

TARIF

En coproduction avec le Centre culturel de rencontre d’Ambronay, dans le cadre du 39e Festival d’Ambronay. Lever de rideau avec 4 Times Baroque, issu du programme européen eeemerging (Emerging European Ensembles) : 19 heures (durée : 40 minutes). Salle Proton de la Chapelle, entrée libre (réservation obligatoire auprès de la billetterie – accès prioritaire pour les spectateurs du concert du soir). Avec le soutien de la Fondation Orange et d’Europe créative. Propos d’avant-concert : 19 heures (durée 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre.

SA. 29 SEPT. 18h

DI. 30 SEPT. 11h

SYMPHONIQUE

MUSIQUE DE CHAMBRE

Tchaïkovski

Debussy / Ravel

TARIF

TCHAÏKOVSKI CONCERTO POUR VIOLON Juanjo Mena

Rodion Chtchédrine Deux Tangos d’Albéniz [10 min] Piotr Ilyitch Tchaïkovski Concerto pour violon [35 min] Lili Boulanger D’un matin de printemps [5 min] Claude Debussy Printemps [16 min] Maurice Ravel Rapsodie espagnole [20 min] Orchestre national de Lyon Juanjo Mena, direction Augustin Hadelich, violon

Juanjo Mena croise pour nous les cultures, nous invite dans son Espagne natale avec deux transcriptions russes de tangos d’Albéniz, puis une rhapsodie aussi française qu’espagnole de Ravel. Retour en Russie avec le concerto de Tchaïkovski, qui nous fera découvrir un violoniste italien de 24 ans, Augustin Hadelich, Grammy Award du «Meilleur Soliste instrumental de l’année» en 2016. La France est représentée par deux œuvres printanières : Printemps de Debussy et D’un matin de printemps de Lili Boulanger. Morte de tuberculose à 24 ans, le 15 mars 1918 (soit dix jours avant Debussy), Lili Boulanger n’a pas connu le bonheur de l’Armistice. Mais n’est-ce pas de paix que rêve D’un matin de printemps, achevé deux mois à peine avant la mort de la jeune fille, et à la verve si fragile qu’elle semble parfois traversée par toute la douleur du monde ?

Propos d’avant-concert : 17 heures (durée 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre.

TARIF

DEBUSSY RAVEL

Musiciens de l’ONL Claude Debussy Rhapsodie n° 1, pour clarinette (arr. David Walter) [7 min] – Sonate pour flûte, alto et harpe [15 min] – Danse sacrée et Danse profane, pour harpe et cordes (arr. Fabrice Pierre) [10 min] Maurice Ravel Introduction et Allegro pour flûte, clarinette, quatuor à cordes et harpe [13 min] Musiciens de l’Orchestre national de Lyon : Diego Matthey et Benjamin Zekri violon – Lise Niqueux, alto – Themis Bandini, violoncelle – Marta Sánchez-Gil, contrebasse – Emmanuelle Réville, flûte – François Sauzeau, clarinette – Éléonore Euler-Cabantous, harpe

Ravel et Debussy, c’est une rencontre, une admiration mutuelle et une amitié sincère, mais aussi des convictions divergentes et même une dispute sur la paternité des idées musicales. «Ce qui m’agace», écrit alors Debussy, «c’est son attitude de faiseur de tour.» Les mots feraient presque oublier le génie commun de la musique française, cet esprit national dont témoigne la musique de chambre quand elle est ainsi emplie de rêves antiquisants et de sarabandes et pastorales baroques. Debussy et Ravel pousseront même la rivalité jusqu’à la composition de deux diptyques, paire de danses pour l’un, Introduction et Allegro pour l’autre, afin de mettre en valeur les modernisations de la harpe sur fond d’une autre concurrence, celle entre les facteurs de harpes Érard et Pleyel.

BRAHMS REQUIEM David Zinman

Benjamin Britten Sinfonia da requiem [20 min] Johannes Brahms Un requiem allemand [75 min] Spirito (préparation Nicole Corti) Jeune Chœur symphonique (préparation Gabriel Bourgoin et Laetitia Toulouse) Orchestre national de Lyon David Zinman, direction Camilla Tilling, soprano Nikolaï Bortchev, baryton

Requiem æternam [Donne-leur le repos éternel]… Curieusement, les mots latins effraient, évoquant la mort alors même qu’ils chantent le salut des âmes, la quête de lumière et de repos. Luthérien, Brahms s’est écarté du texte liturgique de la Messe de requiem et écrit Un requiem allemand dans un allemand familier et rassurant, qui promet la joie à ceux qui sont dans les larmes. Un «requiem humain» selon le compositeur, d’autant plus personnel que Brahms l’aurait conçu sous le coup de la mort de sa mère. Pour introduire ce chefd’œuvre, un autre requiem, pour orchestre seul celui-là. Commande du gouvernement impérial japonais, la Sinfonia da requiem a été créée, guerre oblige, en mars 1940 à New York. Lamentation, danse macabre et résolution : un véritable hymne pacifiste, à quelques jours du centenaire de l’Armistice de 1918. Avec David Zinman, Camilla Tilling, Nikolaï Bortchev et Spirito, c’est un plateau d’élite qui accompagnera l’Orchestre national de Lyon dans cette célébration de la vie.

Propos d’avant-concert : le jeudi à 19 heures, le samedi à 17 heures (durée 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre.

JE. 4 OCT. 20h SA. 6 OCT. 18h SYMPHONIQUE / CHŒUR

Brahms, Requiem

TARIF

VE. 5 OCT. 20h RÉCITAL

Roger Muraro

TARIF

ROGER MURARO Berlioz/Liszt

Wolfgang Amadeus Mozart Sonate pour piano n° 8, en la mineur, KV 310 [22 min] Claude Debussy Études, livre I [15 min] Hector Berlioz Symphonie fantastique, op. 14 (Épisode de la vie d’un artiste) (arr. Franz Liszt) [55 min] Roger Muraro, piano

Connu pour être l’un des meilleurs interprètes d’Olivier Messiaen, Roger Muraro cultive comme aucun autre l’art de la couleur. Nul étonnement donc à ce qu’il porte son choix vers Berlioz ou Debussy, qui ont été de si fabuleux orchestrateurs. La transcription par Liszt de la Symphonie fantastique rend magnifiquement justice à son incroyable invention sonore, du doux ranz des vaches au terrifiant cauchemar final, en passant par la capiteuse valse du «Bal». Derrière l’exploration des différentes difficultés techniques, les Études de Debussy sont elles aussi des études de couleurs, mais des couleurs posées par touches, par suggestions, comme dans un poème symboliste. La Sonate en la mineur KV 310 complète ce voyage ; une partition plus sombre qu’à l’habitude chez Mozart, associée à la perte de sa mère.

En partenariat avec Les Grands Interprètes. Propos d’avant-concert : 19 heures (durée 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre.

JE. 11 OCT. 20h SA. 13 OCT. 18h

DI. 7 OCT. 16h RÉCITAL / ORGUE

Raúl Prieto Ramírez

SYMPHONIQUE

Destination tango

TARIF

RAÚL PRIETO RAMÍREZ Danses du diable

Johann Sebastian Bach Toccata, Adagio et Fugue en ut majeur, BWV 564 [15 min] Camille Saint-Saëns Danse macabre (arr. Edwin Lemare) [9 min] Franz Liszt Méphisto-Waltz n° 1 (arr. Raúl Prieto Ramírez) [15 min] Maurice Duruflé Suite op. 5 [25 min] Richard Wagner Prélude des Maîtres Chanteurs de Nuremberg (arr. Raúl Prieto Ramírez) [10 min] Raúl Prieto Ramírez, orgue

Un récital de Raúl Prieto Ramírez n’est pas une expérience comme les autres. Le jeune trentenaire n’est pas seulement un virtuose hors pair, ni un musicien d’une rare finesse. C’est aussi un homme de scène, au meilleur sens du terme : il n’a pas son pareil pour tisser des liens avec le public et a su amener à l’orgue des audiences considérables dans son pays d’origine, l’Espagne, puis outre-Atlantique où sa carrière se déploie désormais pour l’essentiel. Nommé à 27 ans artiste en résidence de l’Auditorio Nacional de Música, à Madrid, il est depuis janvier 2018 le titulaire du célèbre orgue en plein-air Spreckels de San Diego, en Californie – l’un des rares postes à plein temps d’organiste laïc au monde. Fait qui ne trompe pas : il a été élu à l’unanimité du jury et du public. Son programme est à son image : coloré, brillant, plaisant, mêlant aux transcriptions deux monuments incontournables du répertoire d’orgue : la Toccata, Adagio et Fugue de Bach et la Suite op. 5 de Duruflé.

TARIF

DESTINATION TANGO Quinteto Respiro

Œuvres de Gerardo Matos Rodríguez, Gustavo Beytelmann, Aníbal Troilo, Astor Piazzolla, … Quinteto Respiro Orchestre national de Lyon

Le tango naît sur les rives marécageuses du Rio del Plata, dans les faubourgs de Buenos Aires. Le dramatisme et la sensualité de ses rythmes enflamment les bals populaires de la première moitié du xxe siècle avec des morceaux comme La Cumparsita ou Nieblas del Riachuelo. Sa danse enlacée à la musique donne bientôt naissance au plus sensuel des pas de deux. C’est Astor Piazzolla, l’inventeur du tango nuevo, qui magnifie le genre dans les plus grandes salles du monde. Le concert nous propose un panorama du tango, des œuvres pionnières à l’âge d’or et même aux grands maîtres d’aujourd’hui, tel Gustavo Beytelmann qui rend dans Travesia un hommage à Paris, sa ville d’adoption. L’Orchestre national de Lyon est rejoint dans ce voyage par l’Ensemble Respiro.

Dans le cadre du festival Orgue en jeu. Propos d’avant-concert : 15 heures (durée 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre.

Démonstration de tango : le jeudi à 19 heures, le samedi à 17 heures (durée 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre.

VE. 12 OCT. 20h

DI. 14 OCT. 11h

JAZZ

MUSIQUE DE CHAMBRE

Archie Shepp

Mozart / Bartók

TARIF

ARCHIE SHEPP Archie Shepp Quartet : Archie Shepp, saxophone, voix Carl-Henri Morisset, piano Darryl Hall, contrebasse Steve McCraven, batterie Marion Rampal, voix

Au côté de Cecil Taylor, au sein du New York Contempory Five ou avec ses partenaires d’Impulse, Archie Shepp a écrit un morceau de l’histoire du jazz en s’inscrivant très tôt dans l’avant-garde, prêtant sa voix et son saxophone aux révoltes musicales du free jazz comme aux contestations et résistances afro-américaines. À vingt ans, il jouait à Paris au club du Chat qui pêche ; en France, il a poursuivi ses expériences et rencontres singulières, se produisant avec Brigitte Fontaine, Rocé ou Nekfeu. Devenu à la fois une mémoire et un lendemain du jazz, il mêle sa culture des standards – du blues ou du spiritual – à des créations plus personnelles. Avec lui, des musiciens avec qui il a partagé de nombreux projets. Des Américains bien sûr : Darryl Hall et Steve McCraven (qui vit entre la France et les États-Unis), mais aussi des Français : Carl-Henri Morisset et Marion Rampal. L’occasion de découvrir la voix envoûtante de la songwriter et chanteuse ; une voix qui vous attrape dès les premiers mots et ne vous lâche plus.

En coproduction avec Jazz à Vienne. Propos d’avant-concert : 19 heures (durée 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre.

TARIF

MOZART BARTÓK

Musiciens de l’ONL Wolfgang Amadeus Mozart Quatuor à cordes n° 20, en ré majeur, KV 499, «Hoffmeister» [30 min] Béla Bartók Quatuor à cordes n° 2 [30 min] Musiciens de l’Orchestre national de Lyon : Sébastien Plays et Aurianne Philippe, violon – Fabrice Lamarre, alto – Nicolas Hartmann, violoncelle

Composé dans la foulée de la première représentation des Noces de Figaro, le Quatuor KV 499 de Mozart possède la même grâce joyeuse que cet opéra. Mais c’est aussi un des plus magistraux dans la maîtrise de son écriture, avec notamment une conduite remarquable des quatre instruments, tous traités comme des interlocuteurs à part entière. La partition doit son surnom à l’ami de Mozart qui la publia, le compositeur et éditeur de musique Franz Anton Hoffmeister. Composé de 1915 à 1917, le Deuxième Quatuor de Bartók adopte une structure insolite. Après l’extraversion enflammée du premier mouvement, puis les rythmes furibonds du second, une danse imprégnée d’accents arabes (Bartók avait découvert ce folklore en Algérie en 1913), l’œuvre se conclut en effet par un finale totalement désolé. Ce trajet de l’ardeur au désespoir témoigne des multiples problèmes personnels rencontrés par l’auteur, ajoutés à l’angoisse causée par la guerre. Avec cette œuvre, Bartók trace un trait définitif sur ses illusions de jeunesse.

FESTIVAL LUMIÈRE Ciné-concert

Titre du film communiqué ultérieurement Orchestre national de Lyon Frank Strobel, direction

Pour la dixième année consécutive, l’Auditorium de Lyon est l’un des lieux d’accueil du festival Lumière, le rendez-vous mondial du cinéma classique organisé par l’Institut Lumière. Après une soirée hommage le 16 octobre, deux films sont annoncés pour cette édition. Avant le ciné-concert avec orgue (le 21 octobre), place tout d’abord à l’Orchestre national de Lyon et au fidèle Frank Strobel, que le public de l’Auditorium-ONL a l’occasion de voir chaque année dans cet exercice qu’il affectionne particulièrement : l’accompagnement de films muets. L’écran géant, l’impact de la musique en direct, les pépites dénichées chaque année par l’Institut Lumière : tout est réuni pour un concert événement. Ces rendez-vous inaugurent le cycle de ciné-concerts qui ponctuent toute la saison de l’Auditorium, en partenariat avec l’Institut Lumière.

En coproduction avec l’Institut Lumière, dans le cadre du festival Lumière. Hors abonnement. Réservations à partir d’octobre 2018, informations sur www.festival-lumière.org

ME. 17 OCT. 20h CINÉ-CONCERT

Festival Lumière

TARIF LUMIÈRE 19

VE. 19 OCT. 15h CONCERT EXPRESSO

Petite symphonie

TARIF

MOZART CONCERTO POUR PIANO N° 20 Christian Zacharias

PETITE SYMPHONIE Expresso

Robert Schumann Ouverture, Scherzo et Finale, op. 52 [20 min] Arnold Schönberg Symphonie de chambre n° 2, op. 38 [20 min] Orchestre national de Lyon Christian Zacharias, direction Élodie Fondacci, présentation

Ouverture, Scherzo et Finale : une véritable symphonie en raccourci, à la verve irrésistible. Après une belle introduction palliant l’absence de mouvement lent, l’Ouverture est digne d’un lever de rideau d’opéra de Rossini, fait défiler les thèmes sans se perdre en développements, nous lance aussitôt dans l’action. Le Scherzo ? Une gigue trépidante. Le Finale ? Encore plus rapide pour clore cette œuvre qui file comme une flèche vers sa péroraison. À peine plus longue mais en deux mouvements seulement, la Symphonie de chambre n° 2 de Schönberg a été écrite sur plus de trente ans. Adagio puis Con fuoco [Avec feu] : la fougue emportera une fois de plus l’auditeur. De Schumann à Schönberg, cinq mouvements pour une après-midi symphonique à l’élan irrésistible.

Joseph Haydn Symphonie n° 91, en mi bémol majeur, Hob. I:91 [25 min] Arnold Schönberg Symphonie de chambre n° 2, op. 38 [20 min] Wolfgang Amadeus Mozart Concerto pour piano n° 20, en ré mineur, KV 466 [35 min] Orchestre national de Lyon Christian Zacharias, direction et piano

En mai 2014, une chute malencontreuse privait le public de l’Auditorium de Lyon de la venue de Christian Zacharias. L’occasion nous est enfin redonnée d’entendre, sous les doigts du fabuleux pianiste et chef allemand, le Concerto n° 20 de Mozart. Un concerto en ré mineur, tonalité funèbre que l’on rencontre rarement dans le genre du concerto. La sublime romance centrale, sorte de duo amoureux, est peut-être la clé du drame. Christian Zacharias poursuit son voyage à Vienne avec la majestueuse Symphonie n° 91 de Haydn, puis avec la Symphonie de chambre n° 2 de Schönberg. Pièce maîtresse de la seconde école de Vienne – ainsi appelée en souvenir de l’âge d’or des Mozart, Haydn, Beethoven, Schubert et autres – cette partition est d’autant plus émouvante qu’elle a été achevée en 1936 par un compositeur en exil, qui ne pouvait que constater, depuis les États-Unis, la fin du second âge d’or musical de Vienne.

Propos d’avant-concert : 17 heures (durée 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre.

SA. 20 OCT. 18h SYMPHONIQUE

Christian Zacharias

TARIF

DI. 21 OCT. 11h CINÉ-CONCERT ORGUE

Festival Lumière

TARIF

LUMIÈRE

FESTIVAL LUMIÈRE

Ciné-concert orgue Titre du film communiqué ultérieurement Gabriele Agrimonti, accompagnement improvisé à l’orgue

Après l’Orchestre national de Lyon (le 17 octobre), le festival Lumière fait place à l’orgue Cavaillé-Coll de l’Auditorium. Avec ses 6500 tuyaux, ce gigantesque instrument a de quoi émouvoir, subjuguer, étonner ; il est capable de faire résonner les sons les plus doux, les plus puissants, les plus insolites. La partition n’existe pas : c’est à Gabriele Agrimonti qu’il reviendra de la créer, au gré des images. Formé à la meilleure école d’improvisation – celle de Thierry Escaich, László Fassang et Jean-François Zygel au Conservatoire de Paris –, ce tout jeune Italien est déjà rompu à l’exercice du ciné-concert improvisé, qui nécessite un imaginaire riche et un solide métier (à la fois dans le jeu de l’orgue et dans la maîtrise des techniques de composition). Ces qualités, qui ont déjà su séduire les jurys de plusieurs concours internationaux, il en fera la démonstration pour sa première venue à l’Auditorium de Lyon.

En coproduction avec l’Institut Lumière, dans le cadre du festival Lumière. Hors abonnement. Réservations à partir de septembre 2018, informations sur www.festival-lumière.org

DI. 21 OCT. 20h MINIMALISME / POP

Ólafur Arnalds

TARIF

SOL GABETTA BERTRAND CHAMAYOU Schumann/Chopin

Robert Schumann Cinq Pièces dans le style populaire [18 min] Benjamin Britten Sonate pour violoncelle et piano [21 min] Frédéric Chopin Sonate pour violoncelle et piano [30 min] Sol Gabetta, violoncelle Bertrand Chamayou, piano

ÓLAFUR ARNALDS Ólafur Arnalds, piano Viktor Orri Árnason, violon Sólveig Vaka Eyþórsdóttir, violon Karl James Pestka, alto Unnur Jónsdóttir, violoncelle Manu Delago, percussions, batterie

Dans son pays, l’Islande, Ólafur Arnalds jouit d’une notoriété égale à celle de Björk ou Sigur Rós. Hors de ses frontières, c’est avec la bande originale de la série télévisée Broadchurch, des albums ambitieux (dont le dernier en date est Island Songs) et son side project électro Kiasmos que l’artiste se fait connaître et devient l’un des représentants les plus reconnus de cette nouvelle vague de compositeurs/producteurs aux côtés de Nils Frahm, Max Richter et autres. Publié chez Mercury KX, branche de musique classique d’Universal, son nouvel album sort en 2018. Le concert à l’Auditorium s’inscrit dans la tournée qui accompagne cette sortie, un live remodelé et très ambitieux à mi-chemin entre le concert et l’expérience visuelle. Ólafur Arnalds s’y présentera dans une configuration unique, accompagné d’un quatuor à cordes amplifié et d’un percussionniste et batteur, tandis que lui-même disposera de plusieurs claviers (pianos et synthétiseurs).

En 1837, dans la Revue et Gazette musicale de Paris, un certain Kastner s’exclame : «Depuis quelques années, le violoncelle est devenu l’instrument à la mode, et les virtuoses se multiplient dans une proportion qui fait bien augurer de l’avenir de ce bel instrument.» En 1846, Frédéric Chopin lui donne raison. Composée pour le virtuose Auguste Franchomme, la Sonate pour violoncelle et piano est l’une des rares œuvres de musique de chambre du compositeur polonais. Un siècle plus tard, c’est Mstislav Rostropovitch qui inspire sa sonate à Britten. Par son engagement, sa technique, son charisme, Sol Gabetta (artiste en résidence de l'Auditorium-Orchestre national de Lyon la saison dernière, où elle nous a enchanté dans les concertos de Saint-Saëns et Martinů) marche aujourd’hui sur les traces de ces géants ; avec le pianiste Bertrand Chamayou, ce sont quinze ans de connivence artistique, des centaines de concerts à deux et un magnifique album Chopin (Sony).

En partenariat avec Les Grands Interprètes. Propos d’avant-concert : 15 heures (durée 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre.

DI. 28 OCT. 16h RÉCITAL

Sol Gabetta Bertrand Chamayou

TARIF

DEBUSSY LA MER

VE. 2 NOV. 20h SYMPHONIQUE

Leonard Slatkin Samuel Barber Adagio pour cordes [8 min] Sergueï Rachmaninov Concerto pour piano n° 2 [32 min] Maurice Ravel Le Tombeau de Couperin (orch. Maurice Ravel, complétée par Thierry Pécou – création mondiale, commande de l’Auditorium-Orchestre national de Lyon) [25 min] Claude Debussy La Mer [23 min] Orchestre national de Lyon Leonard Slatkin, direction Lukas Geniušas, piano

En novembre 2018, l’Orchestre national de Lyon part en tournée en Allemagne et aux Pays-Bas, avec des étapes aussi prestigieuses que la Philharmonie de Berlin, le Gewandhaus de Leipzig ou le Gasteig de Munich. Il emporte dans ses caisses des partitions de Debussy et Ravel qui ont fait sa réputation mais en offre la primeur à son fidèle public lyonnais ! Dans ce premier concert préparatoire, on se laissera donc griser par La Mer, somptueuse fresque maritime de Debussy. On se laissera bouleverser, Centenaire de la Paix oblige, par Le Tombeau de Couperin, où Ravel rend hommage à six amis morts au front – l’ONL a commandé à Thierry Pécou l’orchestration des deux pièces que Ravel n’a pas portées lui-même du piano à l’orchestre. On versera quelques larmes aussi en écoutant le poignant Adagio de Barber, qui a fait pleurer tant de cinéphiles devant Platoon, Elephant Man ou Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain. Et l’on se laissera transporter par le lyrisme du Deuxième Concerto pour piano de Rachmaninov, dont Lukas Geniušas saura relever tous les pièges avec sa virtuosité et son intensité rares.

Propos d’avant-concert : 19 heures (durée 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre.

ME. 31 OCT. 20h

Moussorgski

TARIF

TABLEAUX D’UNE EXPOSITION Leonard Slatkin

Maurice Ravel Le Tombeau de Couperin (orch. Maurice Ravel, complétée par Thierry Pécou – création mondiale, commande de l’Auditorium-Orchestre national de Lyon) [25 min] Sergueï Rachmaninov Concerto pour piano n° 2 [32 min] Modest Moussorgski Tableaux d’une exposition (orch. Maurice Ravel, complétée par Leonard Slatkin) [35 min] Orchestre national de Lyon Leonard Slatkin, direction Lukas Geniušas, piano

Avant de s’envoler pour la Philharmonie de Berlin, l’Orchestre national de Lyon prend congé de son public avec ce concert où Ravel est à l’honneur. À quelques jours de célébrer l’Armistice de 1918, le concert s’ouvre par l’une de ses partitions les plus émouvantes : Le Tombeau de Couperin, où il rend hommage – dans l’esprit des tombeaux composés par les compositeurs du Grand Siècle – à six amis morts au front. Ravel n’ayant orchestré que quatre de ces six pièces pour piano, l’ONL a commandé à Thierry Pécou l’orchestration des deux pièces manquantes, «Fugue» et «Toccata». Le talent d’orchestrateur de Ravel éclate également dans sa somptueuse relecture des Tableaux moussorgskiens, partition si séduisante et pittoresque. Et le jeune Russo-Lituanien Lukas Geniušas, qui nous a offert en novembre 2017 un somptueux récital avec l’intégrale des Études de Chopin, relèvera le défi d’un des concertos les plus romantiques mais les plus difficiles du répertoire, l’illustre Deuxième Concerto pour piano de Rachmaninov.

SYMPHONIQUE

Debussy, La Mer

TARIF

Propos d’avant-concert : 19 heures (durée 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre.

ORCHESTRE DES JEUNES Projet pédagogique Programme en cours d'élaboration Orchestre des jeunes de l'Orchestre national de Lyon NN, direction

La pratique collective est essentielle dans le parcours d’un musicien. Être instrumentiste au sein d’un orchestre est un véritable savoir-faire qui nécessite notamment une excellente technique mais aussi des réflexes spécifiques. Depuis près de vingt ans, l’Orchestre national de Lyon transmet ses compétences et son expérience du monde de l’orchestre à de jeunes musiciens issus des conservatoires et écoles de musique de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Les musiciens de l’Orchestre national de Lyon qui encadrent les jeunes engagent avec eux un travail de technique d’orchestre leur permettant d’identifier et de surmonter les difficultés d’une partition. Comprendre sa place au sein d’un orchestre, apprendre à écouter les autres musiciens, penser son geste au service du collectif sont des éléments structurants de l’apprentissage du métier. Plus de 90 musiciens sont ainsi accompagnés pendant un stage de dix jours par les musiciens de l’Orchestre national de Lyon et un chef d’orchestre professionnel. Une tournée de concerts en région clôt cette session qui, chaque année, propose des concerts d’une énergie exceptionnelle !

DI. 4 NOV. 16h PROJET PÉDAGOGIQUE

Avec le soutien de la Région Auvergne-Rhône-Alpes. Gratuit – Réservation à partir du 4 octobre 2018 sur auditorium-lyon.com.

Orchestre des jeunes

GRATUIT

NABUCCO

Orchestre et Chœurs de l’Opéra de Lyon Giuseppe Verdi Nabucco [2h30 + entracte] Orchestre et Chœurs de l’Opéra de Lyon Daniele Rustioni, direction Leo Nucci, baryton (Nabucco) Anna Pirozzi, soprano (Abigaille) Antonio Poli, ténor (Ismaele) Riccardo Zanellato, basse (Zaccaria) Enkelejda Shkosa, mezzo-soprano (Fenena)

Verdi est le dieu de l’art lyrique italien et, à tout dieu, il faut une légende. La légende verdienne naquit en 1842. Après un premier opéra bien reçu à la Scala, Oberto, Verdi avait essuyé un four avec un opéra bouffe au titre prémonitoire, Un jour de règne – l’œuvre ne tint l’affiche qu’un soir. Le jeune compositeur voulait abandonner sa carrière, mais le directeur de la Scala, Bartolomeo Merelli, croyait en lui et lui remit de force le livret de Nabucco. De retour chez lui, Verdi jeta violemment le document, qui s’ouvrit sur les vers «Va, pensiero, sull’ali dorate…» [Va, pensée, sur tes ailes dorées…]. Impossible de résister à l’appel de ce qui deviendrait son chœur le plus célèbre et, à l’aube du Risorgimento, l’hymne que se cherchait la nation italienne balbutiante. Le 9 mars 1842, la création de Nabucco fut un triomphe. Une étoile était née, et elle dominerait l’opéra italien pendant un demi-siècle. Mais il n’y a pas que le chœur des Hébreux dans Nabucco. Il y a aussi Abigaille, l’un des rôles de soprano les plus écrasants ; il déploie des vocalises vertigineuses, une véhémence de virago et exige en même temps le velouté le plus suave – la quadrature du cercle. Et le rôle-titre, un personnage bouleversant : père meurtri et roi fou, c’est le premier d’une longue série de rôles

majeurs confiés par Verdi à la voix de baryton. Sans oublier les autres personnages, tous hauts en couleur, et cette poignante histoire du peuple hébreu prisonnier à Babylone, qui engendre bien d’autres chœurs puissants. Après le succès d’Attila la saison dernière, l’Opéra de Lyon revient à l’Auditorium pour un grand opéra verdien en concert, sous la baguette de son directeur musical, Daniele Rustioni. Le plateau est exceptionnel, avec dans les deux rôles principaux la paire qui triomphait à la Scala en novembre 2017 : le vétéran Leo Nucci, indétrônable sur la scène milanaise dans le rôle du roi babylonien comme il l’est dans celui de Rigoletto ; et l’étoile montante Anna Pirozzi, dont l’Abigaille de feu et de velours, avant son succès scaligère, avait déjà ébloui le Festival de Salzbourg sous la baguette de Riccardo Muti. Production de l’Opéra de Lyon, en partenariat avec l'Auditorium-Orchestre national de Lyon. Propos d’avant-concert : 19 heures (durée 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre.

LU. 5 NOV. 20h ME. 7 NOV. 20h OPÉRA EN CONCERT

Nabucco

TARIF

GRIGORI SOKOLOV

VE. 9 NOV. 20h JAZZ

Schubert

Franz Schubert Quatre Impromptus op. 142, D 935 [40 min] Reste du programme en cours d’élaboration

Madeleine Peyroux

TARIF

Grigori Sokolov, piano

Il y a les pianistes qui sautent d’un répertoire à l’autre comme ils courent de scène en scène, et il y a ceux qui préfèrent se réserver à quelques œuvres, murissant patiemment leur interprétation pour ne la livrer qu’à un niveau confinant à la perfection. Grigori Sokolov est de la seconde espèce. Les Schumann et les Mozart qu’il nous a offerts en décembre 2016 nous ont bouleversés, révélant des œuvres telles que nous les avions rêvées sans jamais avoir pu les entendre ainsi. Avec ces petites trouvailles que nous n’avions pas imaginées : des lignes évidentes et pures, des basses délicates, un contrechant qui jaillit de la masse sonore, et dont nous ne nous doutions pas de l’existence. Pour ce nouveau récital, Sokolov a choisi Schubert, dans l’attente de nous préciser le reste du programme, une fois qu’il l’estimera digne d’être présenté. Les quatre impromptus choisis ne porteront jamais aussi bien leur nom. Le premier, dramatique et doux ; le second à la tendresse confondante ; le troisième éclairant avec grâce et passion un thème à la simplicité presque mozartienne ; le dernier enfin, léger comme un papillon, nostalgique aussi. Dans ce recueil, il n’y a pas une page dont nous ne sentions à la fois les sourires et les troublantes peines.

MADELEINE PEYROUX Vingt-deux ans après son premier disque, Dreamland, Madeleine Peyroux continue ses explorations musicales dans un style bien à elle : un mélange entre funk, blues et jazz où sa voix chaude et un peu rauque – que l’on a pu comparer à celle de Billie Holiday – et sa guitare font merveille. Dans son dernier opus, Secular Hymns (2013), la plus parisienne des chanteuses américaines chantait en trio avec le guitariste électrique Jon Herington et le bassiste Barak Mori. Après deux ans de tournée, elle a enregistré un nouvel album, cette fois-ci en quintette : Anthem, à paraître le 31 août 2018. Par le titre (l’anthem est l’hymne religieuse du rite anglican), il s’inscrit dans la continuité un peu mystique du précédent volume, dont Madeleine Peyroux disait : «La musique est notre vie spirituelle. Ces morceaux sont donc pour moi comme des hymnes, des hymnes profanes – des chants qui sont très particuliers, personnels, introvertis.» La tournée de lancement de ce nouveau disque fait à l’Auditorium de Lyon une étape très attendue.

En partenariat avec Les Grands Interprètes. Propos d’avant-concert : 19 heures (durée 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre.

JE. 8 NOV. 20h RÉCITAL

Grigori Sokolov

TARIF

En coproduction avec Jazz à Vienne. Propos d’avant-concert : 19 heures (durée 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre.

LES VOIX DU COURAGE

Centenaire de la Paix Calliope Régine Théodoresco, direction NN, récitant

11 novembre 1918, la signature de l’armistice déclenche le cessez-le-feu à onze heures du matin. Cela fait dire à Sulphart, personnage des Croix de bois de Dorgelès : «Je trouve que c’est une victoire… Parce que j’en suis sorti vivant…» Ainsi l’Auditorium de Lyon commémoret-il ce moment si important de l’histoire dans un spectacle unique et original. Le chœur de femmes Calliope prêtera ses voix magnifiques aux musiques de Claude Debussy, André Caplet, Lili Boulanger, Ernest Chausson, Charles Koechlin et Maurice Ravel. À leur côté, des lettres de guerre, des poèmes de tranchées et des lectures de l’époque seront déclamées sur la scène de l’Auditorium. Textes et musiques se répondent, s’interpénètrent, se commentent, avec force ou recueillement, humour ou tristesse, calme ou violence. Leur alliance fait miroiter les facettes de l’humanité, dans sa complexité, dans sa simplicité.

Nouvelle production Auditorium-Orchestre national de Lyon. Propos d’avant-concert : 15 heures (durée 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre.

DI. 11 NOV. 16h CHŒUR

Les voix du courage

TARIF

VE. 16 NOV. 12h30 VE. 16 NOV. 15h

MA. 13 NOV. 20h SYMPHONIQUE

Symphonie n° 25

CONCERTS EXPRESSO

Les Amériques

TARIF

MOZART SYMPHONIE N° 25

Cercle de l’harmonie Felix Mendelssohn Bartholdy Ouverture Les Hébrides (La Grotte de Fingal) [10 min] Wolfgang Amadeus Mozart Symphonie n° 25, en sol mineur [20 min] Georges Bizet Symphonie n° 1, en ut majeur [35 min] Cercle de l’harmonie Jérémie Rhorer, direction

En avril 2005, un nouvel orchestre voyait le jour à Deauville. Sous le nom de Cercle de l’harmonie, il aspirait à repenser l’interprétation du répertoire classique sur instruments d’époque, tout en pensant déjà étendre ses champs d’exploration aux prémices du romantisme. Le voici à l’Auditorium sous la direction de son charismatique fondateur Jérémie Rhorer, dans un programme réunissant trois œuvres délicieusement juvéniles. 17 ans, c’est l’âge de Mozart quand il compose sa Symphonie n° 25, aux accents préromantiques. C’est aussi l’âge de Bizet quand il signe avec sa Symphonie en ut majeur sa première grande réussite orchestrale, avec un Allegro très mozartien, un merveilleux solo de hautbois dans l’Andante, et déjà l’exubérance de Carmen dans le finale. Mendelssohn avait cinq ans de plus quand il acheva Les Hébrides, souvenir d’un voyage en Écosse où il découvrit la grotte de Fingal, grande caverne musicale avec la mer pour interprète.

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LES AMÉRIQUES

Orchestre des Pays de Savoie 12h30 Antonín Dvořák Le Silence de la forêt [Waldesruhe] [5 min] Aldemaro Romero Fuga con pajarillo, suite n° 1 [9 min] Astor Piazzolla Oblivion [6 min] Aaron Copland Rodeo : Hoe Down (version pour cordes) [4 min] George Gershwin Lullaby [9 min] Astor Piazzolla Preparense [3 min] Ernesto Nazareth Odeon (arr. Edouard Delale) [3 min] 15h Antonín Dvořák Quatuor à cordes n° 12, «Américain» [27 min] George Gershwin Lullaby [9 min] Ernesto Nazareth Odeon [3 min] Orchestre des Pays de Savoie Clément Rochefort, présentation

Entre la vieille Europe et le Nouveau Monde, il y a un océan ; un océan de notes, sur lequel naviguent résolument les musiciens de l’Orchestre des Pays de Savoie. Avec comme timonier le Tchèque Antonín Dvořák, qui passa trois ans à New York et y composa un Quatuor «américain» plein de nostalgie pour sa terre natale, laissons-nous emporter sur les flots et découvrons les accents de jazz, de square dance, de tango dont les compositeurs américains – du Nord et du Sud – ont imprégné leur musique.

En complicité avec le Centre culturel de rencontre d’Ambronay. Lever de rideau avec Il Quadro Animato, issu du programme européen eeemerging (Emerging European Ensembles) : 19 heures (durée : 40 minutes). Salle Proton de la Chapelle, entrée libre (réservation obligatoire auprès de la billetterie – accès prioritaire pour les spectateurs du concert du soir). Avec le soutien de la Fondation Orange et d’Europe créative. Propos d’avant-concert : 19 heures (durée 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre.

SA. 17 NOV. 18h

SA. 24 NOV. 15h SA. 24 NOV. 18h

SYMPHONIQUE

JEUNE PUBLIC – DÈS 7 ANS

CNSMD

Voces 8

GRATUIT

JP TARIF

VOCES 8

Jeune public

ORCHESTRE DU CNSMD DE LYON Debussy

Lili Boulanger D’un soir triste [10 min] Claude Debussy Jeux [16 min] Claude Debussy Nocturnes [24 min] Orchestre et Chœur du Conservatoire national supérieur musique et danse de Lyon NN, direction

L’instruction par le jeu : voilà ce que Platon préconisait il y a deux mille cinq cents ans. Pour former les élèves du Conservatoire de Lyon au métier de l’orchestre, Jeux de Debussy semble donc le meilleur choix ! L’argument est minimaliste : partis à la recherche d’une balle de tennis, des jeunes gens s’adonnent à des jeux de séduction ; mais l’orchestre est inouï et mystérieux. Autre mystère, plus impressionniste, celui du triptyque formant les Nocturnes : formes vaporeuses de Nuages, explosions orchestrales de Fêtes, envoûtant chant de Sirènes, avec chœur de femmes bouches fermées. Découvrons aussi D’un soir triste, qui révèle une sensibilité grave et légère à la fois, en ces temps de guerre. Lili Boulanger n’aurait-elle rejoint Debussy et Ravel au panthéon des musiciens français si elle n’était morte aussi tôt, à 24 ans ? Gratuit – Réservation à partir du 17 octobre 2018 sur auditorium-lyon.com. Propos d’avant-concert : 17 heures (durée 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre.

Hieronymus Praetorius Joseph, lieber Joseph mein Felix Mendelssohn Bartholdy Denn er hat seinen Engeln befohlen (Psaume 91) Sergueï Rachmaninov «Bogoroditse Devo », extrait des Vêpres Nat «King» Cole Straighten Up and Fly Right (arr. Jim Clements) Simon and Garfunkel Homeward Bound (arr. Naomi Crellin) Traditionnel Danny Boy (arr. Joshua Pacey) Pablo Ruiz Sway (arr. Alexander L’Estrange) Kurt Weill «Mack the Knife», extrait de L’Opéra de quat’sous (arr. Jim Clements) Duke Ellington It Don’t Mean a Thing (arr. Ben Parry) Chansons participatives Voces 8

Lauréat de nombreux prix internationaux, Voces 8 est l’un des principaux ensembles vocaux de la riche tradition britannique. Leur chant raffiné aux multiples couleurs captive le public à travers toute l’Europe. Spécialisé dans la musique chorale classique, le groupe a élargi son répertoire des polyphonies de la Renaissance au jazz et aux arrangements pop. «Tout fan de chant a cappella qui se respecte se doit d’aller écouter cela ! Non seulement pour le chant, mais aussi et surtout pour les arrangements audacieux de Jim Clements», s’enthousiasme Andrew McGregor, critique musical à la BBC Radio 3. Pour la première fois à Lyon, les Voces 8 nous proposent un concert aux atmosphères variées et invitent petits et grands à chanter ensemble de la salle.

Atelier d’initiation vocale : 11 heures. Approchez de plus près l’univers du chant a cappella en compagnie de chanteurs du groupe. Entrée libre (réservation obligatoire auprès de la billetterie – accès prioritaire pour les spectateurs des concerts du jour).

DI. 25 NOV. 18h

JE. 29 NOV. 20h

SYMPHONIQUE

SYMPHONIQUE / ORGUE

DSO Berlin

Concert étudiants GRATUIT

TARIF

DSO BERLIN Nouveau Monde

Ludwig van Beethoven Concerto pour violon [42 min] Antonín Dvořák Symphonie n° 9, «Du Nouveau Monde» [42 min] Deutsches Symphonie-Orchester Berlin Robin Ticciati, direction Vilde Frang, violon

Fondé en 1946 pour la Radio du secteur américain de Berlin (RIAS), devenu en 1956 Radio-SymphonieOrchester Berlin, le Deutsches Symphonie-Orchester Berlin (rebaptisé après la chute du Mur) témoigne de l’incroyable vitalité musicale de la capitale allemande. Après Ferenc Fricsay, Lorin Maazel ou Riccardo Chailly, c’est un jeune Anglais, Robin Ticciati, qui préside aujourd’hui à sa destinée. Quoi de mieux pour découvrir cette phalange d’élite que la Symphonie du Nouveau Monde, avec ses thèmes si prégnants et sa magnifique science orchestrale ? Composé à New York, cet hymne à l’Amérique ne cache pas la nostalgie qu’éprouvait Dvořák de sa Bohême natale. Ce concert est l’occasion de retrouver la Norvégienne Vilde Frang, que nous avons tant appréciée la saison dernière à l’Auditorium dans le Premier Concerto de Bartók. Cette fois-ci, place à Beethoven, dont l’unique concerto pour violon marque une étape majeure : jamais encore le genre du concerto n’avait offert au violon une partie soliste d’une telle expressivité.

Propos d’avant-concert : 17 heures (durée 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre.

CONCERT POUR LES ÉTUDIANTS Saint-Saëns

Paul Hindemith Kammermusik n° 7, pour orgue et orchestre [18 min] Richard Wagner Wesendonck-Lieder (extraits) [15 min] Camille Saint-Saëns Symphonie n° 3, «avec orgue» [35 min] Orchestre national de Lyon Riccardo Minasi, direction Kate Aldrich, mezzo-soprano Iveta Apkalna, orgue

L’Orchestre national de Lyon en grande formation face à plus de 2000 étudiants curieux et enthousiastes : voilà des ingrédients simples mais efficaces pour un cocktail détonnant. Le concert pour les étudiants est un rendez-vous annuel gratuit que l’Auditorium-Orchestre national de Lyon propose depuis plus de vingt-cinq ans à tous ceux qui étudient à Lyon. Et, à chaque fois, c’est la même joie et la même énergie qui passent de la salle à la scène. Cette année, de plus, le mur de fond de scène s’ouvrira pour dévoiler le gigantesque orgue de l’Auditorium, que fera résonner l’une des stars mondiales de l’instrument : la Lettonne Iveta Apkalna. Depuis deux saisons, la tradition veut qu’un étudiant tiré au sort dans la salle dirige l’orchestre lors d’un bis. Une expérience inoubliable pour l’heureux ou l’heureuse élu et la promesse d’une ambiance électrique en salle !

Gratuit – Réservation à partir du 15 novembre 2018 sur auditorium-lyon.com.

SAINT-SAËNS Symphonie n° 3 avec orgue

Paul Hindemith Kammermusik n° 7, pour orgue et orchestre [18 min] Richard Wagner Wesendonck-Lieder [25 min] Thierry Escaich Évocation II [5 min] Camille Saint-Saëns Symphonie n° 3, «avec orgue» [35 min] Orchestre national de Lyon Riccardo Minasi, direction Kate Aldrich, mezzo-soprano Iveta Apkalna, orgue

Si la Troisième Symphonie de Saint-Saëns est un pilier du répertoire de l’Orchestre national de Lyon, c’est que nul orgue plus que celui de l’Auditorium n’est à même de magnifier la poésie de son mouvement lent et la puissance de son finale. Mais d’autres sensations fortes attendent les auditeurs : Iveta Apkalna, titulaire du tout nouvel orgue de la Philharmonie de l’Elbe à Hambourg, sera la soliste de la Kammermusik n° 7 d’Hindemith, pièce virtuose et colorée pour orgue et petit orchestre, et jouera en solo l’Évocation II, page obsessionnelle et tempétueuse de Thierry Escaich. Riccardo Minasi a complété ce programme par les enivrants lieder écrits par Wagner à l’intention de sa chère Mathilde Wesendonck ; il y aura une partenaire privilégiée : sa propre épouse, la mezzo-soprano Kate Aldrich.

Propos d’avant-concert : le vendredi à 19 heures, le samedi à 17 heures (durée 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre.

VE. 30 NOV. 20h SA. 1ER DÉC.18h SYMPHONIQUE / ORGUE

Saint-Saëns

TARIF

À VOS INSTRUMENTS Concert participatif

Camille Saint-Saëns Finale de la Symphonie n° 3, avec orgue» Johann Pachelbel Canon per tre violoni et basso Reste du programme en cours d’élaboration Orchestre national de Lyon Riccardo Minasi, direction Iveta Apkalna, orgue

Les musiciens de l’Orchestre national de Lyon invitent petits et grands, débutants ou confirmés, à un moment musical exceptionnel : jouer avec eux de leur place dans la salle sous la baguette de Riccardo Minasi, chef d’orchestre à l’énergie débordante et communicative, avec la complicité d’une star de l’orgue : la Lettone Iveta Apkalna. Résonneront alors à 360° la Troisième Symphonie de Saint-Saëns et le célèbre Canon de Pachelbel. D’autres pièces tout aussi enthousiasmantes viendront compléter ce programme.

DI. 2 DÉC. 16h CONCERT PARTICIPATIF

Réservations pour les auditeurs et inscriptions des musiciens à partir du 2 novembre 2018 sur auditorium-lyon.com. Les partitions des pièces participatives seront également téléchargeables sur notre site internet à partir de cette même date.

À vos instruments GRATUIT

JAMES BOND SYMPHONY

Concert mis en lumière Musiques de Monty Norman (James Bond Theme), John Barry (On ne vit que deux fois, Bons Baisers de Russie, Goldfinger, Opération tonnerre, Au service secret de Sa Majesté, Les diamants sont éternels…), Bono et The Edge (GoldenEye), David Arnold (Le monde ne suffit pas), Paul McCartney (Vivre et Laisser mourir), Duran Duran (Dangereusement vôtre), Adele Adkins (Skyfall)…

JE. 6 DÉC. 20h VE. 7 DÉC. 20h SA. 8 DÉC. 18h SYMPHONIQUE

James Bond

TARIF

Orchestre national de Lyon Stephen Bell, direction Alison Jiear et Matthew Ford, chant DM Wood, mise en lumière

Il y a deux ans, l’Auditorium de Lyon brillait de mille feux au rythme de Star Wars, dans l’éclat mouvant des spots et des lasers imaginés par DM Wood. Ce fut un spectacle éblouissant, pour les yeux comme pour les oreilles. La créatrice lumières canadienne revient à présent sous le costume d’une James Bond girl, afin d’éclairer de ses lanternes notre 007 préféré. On entendra bien sûr l’inusable thème de la série, composé par Monty Norman et varié à toutes les sauces par John Barry, le compositeur historique de la saga. Mais, si la musique de James Bond s’est progressivement élevée au statut d’œuvre universelle, n’oublions pas qu’elle est devenue au fil des années le fruit d’une création collective. David Arnold, le Beatle Paul McCartney, Duran Duran, les U2 Bono et The Edge ou Adele : compositeurs et chanteurs de tous styles lui ont prêté main forte. Une course poursuite serait bien triste sans le son ; mais, à l'inverse, la musique peut s’émanciper des images afin de nous laisser rêver calmement les

aventures du meilleur espion de la Reine. Venez déguisé le 6 décembre ! Garez votre Aston Martin au parking des Halles et enfilez votre plus beau costume d’espion au service de Sa Majesté pour une soirée déguisée… Arborez les tenues de soirée de ces personnages devenus cultissimes. Et pourquoi ne pas revêtir une mâchoire d’acier, un pistolet en or* ou une affreuse perruque blonde, si ce que vous avez toujours préféré finalement dans James Bond, ce sont ces méchants inoubliables ! Un seul dress code : osez ! Mais avec classe bien sûr, car les diamants sont éternels et demain ne meurt jamais.

* Attention, 007 : les armes même factices sont interdites dans l’enceinte de l’Auditorium de Lyon, of course ! Nouvelle production Auditorium-Orchestre national de Lyon. Propos d’avant-concert : le jeudi et le vendredi à 19 heures, le samedi à 17 heures (durée 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre.

JE. 13 DÉC. 20h

VE. 14 DÉC. 12h30 VE. 14 DÉC. 15h

SYMPHONIQUE

CONCERTS EXPRESSO

Mahler

Surprise du chef

MAHLER SYMPHONIE N° 5 Joshua Weilerstein

Richard Dubugnon Le Tombeau de Napoléon [15 min] Création française, commande de l’Auditorium-Orchestre national de Lyon et du Théâtre royal de la Monnaie de Bruxelles Gustav Mahler Symphonie n° 5 [70 min] Orchestre national de Lyon Joshua Weilerstein, direction

En février 1901, Gustav Mahler frôle la mort. Il récupère rapidement, mais l’expérience lui laisse une angoisse dont il va se défaire dès l’été en composant, dans sa retraite des Alpes, sa Cinquième Symphonie. À la fin de l’année, il rencontre celle qu’il va bientôt épouser : Alma Schindler. Achevée à l'été 1902, la symphonie retrace le trajet de ces mois mouvementés, de la «Marche funèbre» initiale au finale, hymne resplendissant à la nature. Au centre de la partition, Mahler chante son amour pour Alma dans l’«Adagietto», que Leonard Bernstein dirigea lors des obsèques de John Kennedy et que Luchino Visconti rendit célèbre par son film Mort à Venise. Avant ce monument, Joshua Weilerstein dirige une œuvre nouvelle de Richard Dubugnon, jeune compositeur franco-suisse dont la musique a été saluée par le New York Times comme «conduite par une sensibilité moderne et ludique». L’auteur décrit Le Tombeau de Napoléon, pièce pour trombone et orchestre, comme un hommage funèbre à Napoléon, cet «idéaliste qui ne sut imposer sa vision autrement que par la force, et en cela échoua» ; et plus largement comme «un manifeste contre l’absurdité des guerres et la vaine ambition de ceux qui les provoquent».

Propos d’avant-concert : 19 heures (durée 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre.

TARIF

SURPRISE DU CHEF Expresso

Orchestre national de Lyon Joshua Weilerstein, direction Joël Nicod, présentation

L’Orchestre national de Lyon en grande formation vous invite à un concert surprise qu’il vous promet plaisant et coloré ! Son complice pour l’occasion est un jeune chef américain dont nous avons déjà pu admirer à plusieurs reprises le talent à l’Auditorium, Joshua Weilerstein. Il nous vient en voisin, puisqu’il est depuis 2015 à la tête de l’Orchestre de chambre de Lausanne – où son contrat vient d’être prolongé.

CONCERT JEU Jeune public

Modest Moussorgski Tableaux d’une exposition (orchestration de Maurice Ravel) [32 min] Orchestre national de Lyon Joshua Weilerstein, direction

Initialement écrits pour le piano par Modest Moussorgski, les Tableaux d’une exposition sont devenus un tube planétaire dans leur version orchestrée par Maurice Ravel en 1922. Moussorgski s’y met en scène en train de déambuler dans une exposition de dessins et d’aquarelles, œuvres de son ami le peintre et architecte Viktor Hartmann, qui venait de décéder. Ce sont au total onze tableaux qui sont ainsi traduits en musique, entrecoupés de «Promenades», un thème bien reconnaissable représentant le visiteur. Ils composent autant d’atmosphères et de sonorités différentes. C’est avec ce chef-d’œuvre que nous jouerons ensemble ; et petits et grands pourront répondre à des questions drôles, décalées ou plus sérieuses sur la musique et l’orchestre.

Nouvelle production Auditorium-Orchestre national de Lyon.

SA. 15 DÉC. 15h SA. 15 DÉC. 18h JEUNE PUBLIC – DÈS 7 ANS

Concert jeu

JP TARIF

DI. 16 DÉC. 16h MUSIQUE DE CHAMBRE

Musique Klezmer

TARIF

MUSIQUE KLEZMER

Musiciens de l'ONL Rafael Goldwaser Musiques klezmer (arr. Ludovic Lantner) Musiciens de l’Orchestre national de Lyon : Ludovic Lantner et Benjamin Zekri, violon – Vincent DedreuilMonet, alto – Themis Bandini, violoncelle – Nans Moreau, clarinette Rafael Goldwaser, récitant

La musique klezmer, c’est un art de la fête et un art populaire. Il faut en imaginer les interprètes, parfois tailleurs ou cordonniers de leur métier, sortant leurs instruments pour faire danser leur village à un mariage ou une Bar Mitzvah et cultivant ainsi une précieuse tradition. Ce sont à présent les musiciens de l’Orchestre national de Lyon qui s’emparent de cette musique sur le fil entre rires et larmes, réalités et légendes, mélancolie et espérance. Pour donner des mots au klezmer, fabuleuse histoire de tout un peuple, ils ont invité Rafael Goldwaser. Fondateur à Strasbourg du Théâtre en l’air, haut lieu de la culture yiddish, ce comédien polyglotte et polyculturel raconte comme nul autre la rencontre entre l’Orient et l’Occident, les migrations et la nostalgie. À la croisée entre l’instrumental (kli) et le chant (zemer), la musique parle.

Nouvelle production Auditorium-Orchestre national de Lyon.

SYMPHONIE HÉROÏQUE Renaud Capuçon

Béla Bartók Concerto pour violon n° 2 [36 min] Ludwig van Beethoven Symphonie n° 3, «Sinfonia eroica» [45 min] Orchestre national de Lyon Krzysztof Urbański, direction Renaud Capuçon, violon

Six ans d’écart entre les deux invités, mais un même charisme, un même métier sans faille, une même musicalité expressive et généreuse. Directeur musical de l’Orchestre symphonique d’Indianapolis et premier chef invité de l’Orchestre de la Philharmonie de l’Elbe, à Hambourg, Krzysztof Urbański s’exprime avec tout son corps. Il suffit de regarder ses doigts pétrir la masse sonore, se plier ou se détendre pour traduire son dialogue avec l’orchestre. Renaud Capuçon entretient un rapport tout aussi charnel avec les cordes de son violon. Alors qu’il vient d’enregistrer les deux concertos de Bartók avec l’Orchestre symphonique de Londres et François-Xavier Roth, l’artiste associé de l’AuditoriumOrchestre national de Lyon ne pouvait nous priver de ce chef-d’œuvre qu’est le Second, un défi technique de tous les instants en même temps qu’une œuvre débordant d’ardeur, de beautés sonores, de lyrisme pleinement épanoui. Une pièce dont le finale énergique conduira tout naturellement à cet autre monument qu’est la Sinfonia eroica de Beethoven.

Propos d’avant-concert : à 19 heures (durée 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre.

JE. 20 DÉC. 20h VE. 21 DÉC. 20h SYMPHONIQUE

Symphonie héroïque

TARIF

L’ARPEGGIATA Händel Goes Wild

Georg Friedrich Händel Airs, duos et extraits instrumentaux d’Alcina, Rinaldo, Giulio Cesare, Solomon, Amadigi di Gaula, Semele, Il trionfo del Tempo e della Verità, Faramondo, Rodelinda Antonio Vivaldi Concerto en sol mineur, RV 157 Improvisations [90 min sans entracte] L’Arpeggiata Christina Pluhar, théorbe et direction musicale Céline Scheen, soprano / Valer Sabadus, contre-ténor Gianluigi Trovesi, clarinette

«Händel devient fou» : tout un programme ! Avec son ensemble L’Arpeggiata et trois invités de marque (la soprano Céline Scheen, le contre-ténor Valer Sabadus et le clarinettiste Gianluigi Trovesi), Christina Pluhar nous propose une relecture de Händel qui décoiffe. Au début et à la fin des morceaux, chanteurs et musiciens s’en tiennent à la lettre et appuient leurs interprétations sur les connaissances historiques les plus solides. Mais, au cœur de ces airs, duos ou sinfonie, Christina Pluhar s’approprie l’esprit créatif qui animait les représentations d’opéras baroques (notamment les mémorables joutes vocales que se livraient les chanteurs vedettes) et emmène ses partenaires dans les développements improvisés les plus extravagants. Ainsi métamorphosés par un imaginaire musical débordant, des morceaux aussi rebattus – et sublimes – que l’«Entrée de la reine de Saba» de Solomon, le «Piangerò la sorte mia» de Cléopâtre (Giulio Cesare) ou le «Cara sposa» de Rinaldo (dans l’opéra homonyme) n’ont pas fini de nous étonner ! 42

SA. 22 DÉC. 18h BAROQUE

L’Arpeggiata

TARIF

En coproduction avec le Centre culturel de rencontre d’Ambronay. Lever de rideau avec La Vaghezza, issu du programme européen eeemerging (Emerging European Ensembles) : 17 heures (durée : 40 minutes). Salle Proton de la Chapelle, entrée libre (réservation obligatoire auprès de la billetterie – accès prioritaire pour les spectateurs du concert du soir). Avec le soutien de la Fondation Orange et d’Europe créative. Propos d’avant-concert : 17 heures (durée 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre.

WINTER WONDERLAND

Concerts de Nouvel An / Ballets de Tchaïkovski Piotr Ilyitch Tchaïkovski Casse-Noisette – La Belle au bois dormant – Le Lac des cygnes (extraits) Orchestre national de Lyon Aziz Shokhakimov, direction Parelle Gervasoni, mise en espace Véronique Seymat, scénographie, décors Laurent Castaingt, mise en lumière

SA. 29 DÉC. 18h DI. 30 DÉC. 16h SYMPHONIQUE

Winter Wonderland

TARIF

Un «Hiver enchanté» à l’Auditorium de Lyon ! Cette production unique et originale, créée spécialement pour les fêtes de fin d’année, est l’occasion de venir en famille rêver, s’émerveiller, se réjouir devant la magie de l’hiver. Imaginez un décor féerique, qui va métamorphoser la scène et lui donner une dimension et une profondeur insoupçonnées. Imaginez toutes sortes de jeux de lumière pour lui donner vie et y créer les atmosphères les plus diverses. Dans cet écrin conçu par Véronique Seymat et Laurent Castaingt, l’Orchestre national de Lyon va jouer les plus belles pages des trois ballets de Tchaïkovski : le romantisme du Lac des cygnes, la gaîté enfantine de Casse-Noisette, la féerie de La Belle au bois dormant. Il sera emmené par un jeune chef d’orchestre ouzbek en pleine ascension, Aziz Shokhakimov, qui fera pour l’occasion ses débuts à l’Auditorium. À tous ces éléments, Parelle Gervasoni donnera corps et cohérence en imaginant une dramaturgie dans laquelle les musiciens de l’orchestre eux-mêmes auront leur place. Place à la magie de l’hiver !

LU. 31 DÉC. 20h SYMPHONIQUE

Winter Wonderland

TARIF

MA. 1ER JANV. 16h SYMPHONIQUE

Nouvelle production Auditorium-Orchestre national de Lyon. Propos d’avant-concert : le samedi à 17 heures, le dimanche à 15 heures, le lundi à 19 heures et le mardi à 15 heures (durée 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre.

A+

Winter Wonderland

TARIF

VE. 4 JANV. 15h SA. 5 JANV. 10h SA. 5 JANV. 15h JEUNE PUBLIC – DÈS 5 ANS

Ernest et Célestine

JP TARIF

ERNEST ET CÉLESTINE Ciné-concert

Film de Benjamin Renner, Vincent Patar et Stéphane Aubier [2012 – 1h19] – Voix de Lambert Wilson et Pauline Brunner Scénario et dialogues de Daniel Pennac Musique de Vincent Courtois D’après les albums de Gabrielle Vincent Ernest et Célestine, publiés par les éditions Casterman. Musiciens de l’Orchestre national de Lyon Benjamin Moussay, piano

Célestine, une jeune souris, a grandi dans un orphelinat dans le monde souterrain des rongeurs. Comme beaucoup de ses semblables, elle est destinée à devenir dentiste. Mais Célestine a d’autres ambitions : elle préfère dessiner. Pour échapper à la carrière qu’on veut la voir embrasser, elle choisit de gagner la surface, endroit craint par les souris car y vivent les ours. Là, tombée dans une poubelle, elle manque de se faire dévorer par Ernest, un ours affamé. Célestine ne se laisse pas faire et, peu à peu, une amitié se noue entre le plantigrade, qui rêve aussi d’exprimer son tempérament artistique, et la petite souris… Accompagné en direct par les musiciens de l’Orchestre national de Lyon, le film gagne une dimension poétique et émotionnelle toute particulière. Le film est ici présenté en ciné-concert pour la première fois.

Nouvelle production Auditorium-Orchestre national de Lyon. En coproduction avec l’Institut Lumière.

VE. 11 JANV. 20h SYMPHONIQUE

Mariinski/Gergiev

A+ TARIF

MARIINSKI VALERY GERGIEV Programme en cours d'élaboration Orchestre du Théâtre Mariinski Valery Gergiev, direction

L’Orchestre du Théâtre Mariinski n’est pas seulement la phalange du plus célèbre opéra de Russie. C’est également un orchestre symphonique d’élite, doté d’un magnifique auditorium et mené d’une main de maître par son directeur musical, le charismatique et génial Valery Gergiev. En 2012, les musiciens pétersbourgeois avaient ébloui le public de l’Auditorium dans un programme russe. À l’heure où nous imprimons, nous ignorons encore dans quel répertoire ils se produiront. Une chose est certaine : un concert de Gergiev avec son orchestre est toujours une expérience inoubliable.

Propos d’avant-concert : 19 heures (durée 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre

SYMPHONIE ALPESTRE Side by Side

Richard Strauss Symphonie alpestre [Eine Alpensinfonie] [50 min] Reste du programme en cours d'élaboration Orchestre national de Lyon Orchestre du Conservatoire national supérieur musique et danse de Lyon Omer Meir Wellber, direction

Prodigieux magicien du son orchestral, Richard Strauss n’est jamais aussi à l’aise que lorsqu’il manie d’énormes masses symphoniques. Avec la Symphonie alpestre, les amateurs de sensations fortes seront servis : un effectif gigantesque est convoqué pour traduire les montagnes dans ce qu’elles ont de plus grandiose, mais aussi de plus idyllique et pittoresque, avec cloches de vache, machine à vent, tonnerre et grand orgue. Pour traduire ces images impressionnantes, l’Orchestre national de Lyon et l’Orchestre du Conservatoire national supérieur musique et danse de Lyon unissent leur force dans la troisième édition du projet Side by Side, où étudiants et musiciens d’orchestre professionnels jouent côte à côte. «Être musicien d’orchestre, c’est entre autres une écoute, une adaptabilité, une discipline de pupitre, une capacité à réagir en groupe», disait Leonard Slatkin lors de la première session de Side by Side en 2017. Cette année encore, ces objectifs sont au cœur de ce projet placé sous le signe de la transmission et de l’accompagnement professionnel.

BEETHOVEN BERLIOZ Orgue et alto

Hector Berlioz «Combat de ceste» et «Pantomime», extraits des Troyens (arr. Yves Lafargue) [8 min] Hector Berlioz «Marche hongroise», extraite de La Damnation de Faust (arr. Yves Lafargue) [6 min] Hector Berlioz «Marche de pèlerins chantant la prière du soir», extraite d’Harold en Italie (arr. Yves Lafargue) [8 min] Louis Vierne Allegro vivace de la Symphonie pour orgue n° 1 [7 min] Louis Vierne Deux Pièces pour alto et orgue op. 5 [7 min] Ludwig van Beethoven Allegretto de la Symphonie n° 7 (arr. Yves Lafargue) [9 min] Hector Berlioz «Villanelle», «Le Spectre de la rose» et «L’Île inconnue», extraits des Nuits d’été [14 min] Vincent Dedreuil-Monet, alto Yves Lafargue, orgue

À deux mois du 150e anniversaire de la mort de Berlioz, Vincent Dedreuil-Monet (altiste de l’Orchestre national de Lyon) et Yves Lafargue (professeur d’orgue au Conservatoire à rayonnement régional de Lyon et titulaire de l’orgue de la basilique de Fourvière) ont placé l’enfant de La Côte-Saint-André au cœur de ce concert en duo. Entre les sons moirés de l’alto et le fond romantique de l’orgue de l’Auditorium, la mélancolie et la rêverie seront souvent au rendez-vous. Mais l’exotisme conquérant de la Marche hongroise, la verve printanière de la Villanelle, la légèreté du scherzo de la Première Symphonie de Vierne, le rythme obsessionnel de la Septième de Beethoven sauront balayer les ombres !

Gratuit – Réservation à partir du 12 décembre 2018 sur auditorium-lyon.com. Propos d’avant-concert : 17 heures (durée 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre.

SA. 12 JANV. 18h

DI. 13 JANV. 11h

SYMPHONIQUE

MUSIQUE DE CHAMBRE

Symphonie alpestre GRATUIT

Beethoven / Berlioz

TARIF

LE BŒUF SUR LE TOIT Leonard Slatkin

Darius Milhaud Le Bœuf sur le toit [18 min] Camille Saint-Saëns Concerto pour piano n° 2, en sol mineur [25 min] Edward Elgar Symphonie n° 1, en la bémol majeur [50 min] Orchestre national de Lyon Leonard Slatkin, direction Benjamin Grosvenor, piano

Le Brésil s’invite à Lyon avec Le Bœuf sur le toit, farce loufoque digne du Paris des années vingt. Secrétaire du ministre plénipotentiaire Paul Claudel, Milhaud était rentré de Rio de Janeiro la tête emplie de souvenirs et de chansons ; un matériau idéal pour ce ballet-concert sur un argument de Jean Cocteau ! Le 18 janvier, entre les deux concerts lyonnais, l’Orchestre national de Lyon va jouer l’œuvre sur les terres même de Milhaud, à Aix-enProvence. Redoutable démonstration de virtuosité, le Deuxième Concerto de Saint-Saëns est l’occasion de découvrir à l’Auditorium un pianiste britannique au début de carrière éclatant, Benjamin Grosvenor – qui a joué l’œuvre jusqu’à Dubaï. Quant à la Première Symphonie d’Elgar, œuvre orchestrale la plus ambitieuse de l’auteur des célèbres Variations Enigma, elle cache derrière son sérieux une facétie : c’est suite à un pari avec un chef d’orchestre que le compositeur adopta cet étrange plan tonal, où des tonalités sont distantes d’un triton (l’intervalle longtemps réputé comme celui «du diable», et généralement soigneusement évité !).

Propos d’avant-concert : le jeudi à 19 heures, le samedi à 17 heures (durée 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre.

JE. 17 JANV. 20h SA. 19 JANV. 18h SYMPHONIQUE

Le Bœuf sur le toit

TARIF

LU. 21 JANV. 20h CINÉ-CONCERT

Retour à l’Eldorado

TARIF

RETOUR À L’ELDORADO Le sport au temps du cinéma muet NN, piano Thierry Frémaux, présentation

Dans le cadre de la 6e édition de Sport, Littérature et Cinéma à l’Institut Lumière, voyagez à travers le cinéma muet dans une sélection drôle et étonnante d’extraits ou de films courts autour du sport. En 2017, la sélection concoctée par Thierry Frémaux mêlait le cinéma de Charlie Chaplin, Buster Keaton, Harold Lloyd, à celui plus rare de Max Linder, ou de Dziga Vertov dans un autre registre. Retour, donc, à l’Eldorado ! Embarquez pour une nouvelle soirée animée par le directeur de l’Institut Lumière et grand amateur de sport, Thierry Frémaux, qui présentera chaque film. La projection sera accompagnée au piano.

En coproduction avec l’Institut Lumière, dans le cadre du festival Sport, Littérature et Cinéma.

ME. 23 JANV. 20h JE. 24 JANV. 20h VE. 25 JANV. 20h SA. 26 JANV. 18h CINÉ-CONCERTS

Star Wars

A+ TARIF

STAR WARS Un nouvel espoir

George Lucas Star Wars : Un nouvel espoir [Star Wars: A New Hope] – États-Unis, 1977, couleur, VO sous-titrée / avec Mark Hamill, Carrie Fisher, Harrison Ford, Peter Cushing, Alec Guinness [2h] Musique de John Williams Orchestre national de Lyon Christophe Eliot, direction

Événement incontournable de ce début d'année, Star Wars en ciné-concert pour la première fois à Lyon. Quatrième volet de Star Wars, Un nouvel espoir est pourtant bien l’original : le premier film de la saga, sorti en 1977 sous le titre de La Guerre des étoiles. Alors qu’il ouvre la trilogie complétée ensuite par L’Empire contre-attaque et Le Retour du Jedi, pourquoi figure-t-il désormais en quatrième position ? Parce qu’une seconde trilogie a vu le jour dans les années 2000, et qu’elle raconte non pas la suite mais le début de l’histoire. S’il faut en voir un seul, c’est donc bien celui-là. On y rencontre le jeune Luke Skywalker et son camarade Han Solo, le chevalier Obi-Wan Kenobi, les droïdes C-3PO et R2-D2, le poilu Chewbacca et l'effrayant Dark Vador. Avec la musique de John Williams jouée in vivo par l’Orchestre national de Lyon, le film est encore

plus impressionnant, les effets paraissent encore plus spéciaux. La «Marche impériale» envahit l’espace de la salle et celui, infini, où se meuvent les personnages. La musique n’est plus un accompagnement mais l’actrice d’un spectacle d’art total. Poursuivez l’aventure intersidérale avec L’Empire contreattaque, à l’Auditorium du 6 au 9 février.

Spectacle sous licence de Disney Concerts, en association avec 20th Century Fox, LucasFilm Ltd et Warner/Chappell Music. © 2018 et ™ LucasFilm Ltd. Tous droits réservés. © Disney. En coproduction avec l’Institut Lumière. Propos d’avant-concert : les mercredi, jeudi et vendredi à 19 heures, le samedi à 17 heures (durée 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre

ELIAHU INBAL NELSON FREIRE

DI. 27 JANV. 11h MUSIQUE DE CHAMBRE

Haydn / Debussy

Rachmaninov D

TARIF

Sergueï Rachmaninov Concerto pour piano n° 4 [25 min] Johannes Brahms Ouverture tragique, op. 81 [13 min] Richard Strauss Ainsi parlait Zarathoustra, op. 30 [35 min] Orchestre national de Lyon Eliahu Inbal, direction Nelson Freire, piano

HAYDN DEBUSSY

Musiciens de l’ONL Joseph Haydn Choral de saint Antoine [3 min] August Klughardt Quintette à vent en ut majeur [20 min] Claude Debussy Petite Suite [13 min] André Jolivet Sérénade pour quintette à vent avec hautbois principal [18 min] Musiciens de l’Orchestre national de Lyon : Benoît Le Touzé, flûte – Philippe Cairey-Remonay, hautbois – Thierry Mussotte, clarinette – Stéphane Grosset, cor – François Apap, basson

Une mosaïque musicale, voilà ce que proposent les vents de l’Orchestre national de Lyon. Destinée aux «amateurs doués», la charmante Petite Suite de Debussy (bien connue au piano ou dans son orchestration par Henri Büsser mais transcrite ici pour quintette à vent) mène l’auditeur «En bateau», fait défiler un «Cortège», avant de lancer un «Menuet» et le «Ballet» final. La Sérénade de Jolivet ? Un vitrail aux couleurs vives avec «Cantilène», «Caprice», «Intermède» et «Marche burlesque». Plus classique, le rare Quintette d’August Klughardt est une heureuse surprise incitant à redécouvrir ce représentant méconnu du romantisme tardif allemand. À l’honneur cette saison à l’Auditorium, Haydn est représenté par le Choral de saint Antoine extrait de ses Feld-Parthien, joyeux divertissements joués en plein air – un air qu’on a dans l’oreille, puisque c’est sur lui que Brahms bâtit ses célèbres Variations sur un thème de Haydn pour orchestre ! Un programme qui ne manque pas de souffle.

Nelson Freire est un des maîtres les plus admirés du piano, de ceux que l’on s’arrache dans toutes les grandes salles mondiales. S’il nourrit une passion pour la musique romantique, on l’entend peu dans Rachmaninov. Raison de plus pour aller écouter le rare Quatrième Concerto, qui déploie comme ses illustres prédécesseurs des thèmes émouvants, un souffle puissant. C’est bien l’âme romantique qu’Eliahu Inbal convoque ensuite avec Brahms et son Ouverture tragique. Le chef israélien couronne ce programme par Ainsi parlait Zarathoustra, l’éblouissante fresque orchestrale inspirée à Richard Strauss par le poème philosophique de Nietzsche. Un orchestre énorme, renforcé par l’orgue, des sonorités tour à tour grandioses, conquérantes ou capiteuses, et un des débuts les plus célèbres du répertoire orchestral – grâce à Kubrick et à 2001, l’odyssée de l’espace !

Propos d’avant-concert : le vendredi à 19 heures, le samedi à 17 heures (durée 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre.

VE. 1ER FÉV. 20h SA. 2 FÉV. 18h SYMPHONIQUE

Rachmaninov

TARIF

PIERRELAURENT AIMARD

Variations Goldberg Johann Sebastian Bach Variations Goldberg, BWV 988 [1h30] Pierre-Laurent Aimard, piano

Soliste pendant dix-huit ans du très avant-gardiste Ensemble intercontemporain, Pierre-Laurent Aimard est l’interprète infatigable des œuvres de Messiaen, Ligeti et Kurtág. Mais il donne aussi de Bach des lectures rigoureuses et décapantes, d’une pureté sans égale car il parvient à s’affranchir des tics d’instrumentistes pour laisser l’expression musicale se dégager librement de la partition. C’est ce piano exceptionnel, entre réinvention et retour aux sources, qui nous est promis dans les Variations Goldberg. Ce monument de la littérature pour clavier doit son nom au jeune claveciniste, élève de Bach, qui l’aurait joué à son maître pour le distraire dans ses nuits d’insomnies… Légende, bien sûr, mais qu’elle est envoûtante cette lente aria, déclinée ensuite en trente variations. Canons, danses, fugues, chorals ornés, le cycle présente une remarquable diversité, jusqu’au délicieux quodlibet final, qui mêle le thème à deux amusantes mélodies populaires.

En partenariat avec Les Grands Interprètes. Propos d’avant-concert : 15 heures (durée 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre.

DI. 3 FÉV. 16h RÉCITAL

Variations Goldberg

TARIF

STAR WARS

L’Empire contre-attaque George Lucas Star Wars : L’Empire contre-attaque [Star Wars: The Empire Strikes Back] – États-Unis, 1980, couleur, VO soustitrée / avec Mark Hamill, Carrie Fisher, Harrison Ford, Billy Dee Williams, Anthony Daniels [2h] Musique de John Williams Orchestre national de Lyon Ernst van Tiel, direction

Quand il écrit pour le cinéma, John Williams, selon ses dires, ne regarde pas systématiquement le film, et il se garde bien de le faire une fois son travail achevé. Sur les indications du réalisateur, il se réserve ainsi une sorte de liberté par rapport aux images. On a peine à le croire tant ses partitions pensent littéralement le septième art. Chaque thème semble né pour un personnage, un décor ou une situation particulière. La dimension sonore n’est pas un simple contrepoint à la dimension visuelle mais participe, à égalité avec les images, de l’effet global. Les émotions seront plus vives encore quand la musique de L’Empire contre-attaque sera reprise en direct par l’Orchestre national de Lyon ! 52

ME. 6 FÉV. 20h JE. 7 FÉV. 20h VE. 8 FÉV. 20h SA. 9 FÉV. 18h CINÉ-CONCERT

Star Wars

A+ TARIF

TCHAÏKOVSKI ROMÉO ET JULIETTE Soirée Saint-Valentin

Richard Wagner Prélude de Tristan et Isolde [10 min] Felix Mendelssohn Bartholdy Concerto pour violon en mi mineur [30 min] Piotr Ilyitch Tchaïkovski Roméo et Juliette, ouverturefantaisie [20 min] Alexandre Scriabine Le Poème de l’extase [20 min] Orchestre national de Lyon Karina Canellakis, direction Frank Peter Zimmermann, violon

Pour célébrer la Saint-Valentin, l’Orchestre national de Lyon vous propose ses philtres les plus puissants ! Celui de Tristan et Iseult tout d’abord, qui ne fera pas oublier que la passion, dans l’opéra de Wagner, naît tout d’abord d’un simple regard plutôt que d’une potion magique. Celui de Roméo et Juliette ensuite, dans le poème symphonique de Tchaïkovski, au rythme inéluctable. Toutefois, nul besoin de recourir aux artifices d’un philtre pour ceux qui s’aiment vraiment. Il suffit de s’abandonner à la musique la plus romantique, la plus passionnée qui soit, tel le Concerto pour violon de Mendelssohn. Le Poème de l’extase de Scriabine apporte au concert une fin en apothéose, dans un amour teinté de mysticisme – «avec une volupté de plus en plus extatique», demande le compositeur. Nous retrouvons deux artistes qui ont déjà eu l’occasion de ravir le public de l’Auditorium : la cheffe américaine Karina Canellakis et le violoniste allemand Frank Peter Zimmermann.

Propos d’avant-concert : 19 heures (durée 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre.

JE. 14 FÉV. 20h SYMPHONIQUE

Roméo et Juliette

TARIF

WIENER PHILHARMONIKER Mahler, Symphonie n° 9 Gustav Mahler Symphonie n° 9, en ré majeur [80 min] Wiener Philharmoniker Ádám Fischer, direction

Événement exceptionnel que la venue de l’Orchestre philharmonique de Vienne à l’Auditorium de Lyon. La plus ancienne phalange autrichienne, fondée en 1842 par le compositeur Otto Nicolai, a été dirigée par les baguettes les plus prestigieuses. Et notamment durant trois ans par Gustav Mahler, qui a conduit les musiciens viennois jusqu’à Paris à l’occasion de l’Exposition universelle de 1900. Inutile donc de préciser à quel point les Wiener Philharmoniker sont les interprètes privilégiés de Mahler, dont ils nous offrent la Neuvième Symphonie sous la direction d’Ádám Fischer. Neuf, le chiffre semble fatal à tous les compositeurs superstitieux, puisque ni Beethoven, ni Schubert, ni Bruckner, ni Mahler n’ont réussi à le dépasser. Mais si la Neuvième de Beethoven fêtait la fraternité et la joie, celle de Mahler est un adieu. En marge de ses portées, on lit sur son manuscrit toutes sortes de commentaires sur la jeunesse, la beauté et l’amour perdus, sur les instruments qui se meurent ou sur une procession funèbre. Tout n’y est pas que désolation car on y découvre aussi l’amour de la vie, les danses macabres nonchalantes. L’apaisement vient dans les ultimes mesures, avec la citation d’un Lied célébrant une belle journée au sommet de la colline. 54

Propos d’avant-concert : 17 heures (durée 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre.

DI. 17 FÉV. 18h SYMPHONIQUE

Mahler

A+ TARIF

MARCEL L’HERBIER L’ARGENT Ciné-concert

Marcel L’Herbier L’Argent France, 1928, N & B, muet / avec Brigitte Helm , Marie Glory, Pierre Alcover, Yvette Guilbert, Antonin Artaud / Copie restaurée par Lobster Films [2h30] Musique d’Olivier Massot Création mondiale, commande de l’Auditorium-Orchestre national de Lyon Orchestre national de Lyon Timothy Brock, direction

Pour redorer son blason, un financier véreux joue son va-tout sur un jeune aviateur qui possède des terrains pétrolifères en Guyane. La presse s’en mêle et les actions grimpent… Marcel L’Herbier, chef de file de l’avant-garde cinématographique française au côté d’Abel Gance, adapte Émile Zola en transportant dans les années vingt la trame du roman dont il s’inspire. L’Argent est un des films muets les plus chers jamais produits en France. Les décors sont somptueux, de même que les costumes et l’impressionnante figuration. Olivier Massot, basson solo de l’Orchestre national de Lyon, a composé pour ce film une partition pleine de vie et de trouvailles sonores ; elle est présentée à Lyon en première audition mondiale.

En coproduction avec l’Institut Lumière. Propos d’avant-concert : 19 heures (durée 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre

MA. 26 FÉV. 20h CINÉ-CONCERT

L’Argent

TARIF

JE. 28 FÉV. 20h SYMPHONIQUE

Renaud Capuçon

TARIF

RENAUD CAPUÇON Bach

Johann Sebastian Bach Concerto pour violon en la mineur, BWV 1041 [16 min] – Concerto pour violon en mi majeur, BWV 1042 [17 min] – Concerto pour deux violons en ré mineur, BWV 1043 [15 min] Richard Strauss Métamorphoses [30 min] Orchestre national de Lyon Renaud Capuçon, direction et violon Giovanni Radivo, violon

«Quand on n’a plus le trac, c’est qu’il est temps d’arrêter», confie Renaud Capuçon avant d’affirmer, citant Sarah Bernhardt, que le trac «vient avec le talent». On se dit alors que le trac doit lui être familier, tant le violoniste paraît insatiable et fait preuve d’innombrables talents. Enseignant ici, dirigeant là un festival (à Gstaad, en Suisse, et à Aix-en-Provence), donnant une moyenne de 120 concerts par an, il troque désormais son archet contre la baguette, voire dirige tout en jouant du violon. Depuis quelques années, son intérêt pour la direction l’amène à réfléchir sur son rapport avec l’orchestre, d’un double point de vue de soliste et de chef. La collaboration qu’il noue cette saison en tant qu'artiste associé avec l’Auditorium-Orchestre national de Lyon, lui donne l’occasion de réaliser son projet. Il nous offre un programme passionnant mêlant les concertos de Bach – avec Giovanni Radivo, violon solo supersoliste de l’ONL pour le concerto à deux violons – aux Métamorphoses de Strauss. Composées en 1945, ces dernières sont non seulement un chef-d’œuvre absolu du répertoire pour orchestre à cordes, mais aussi le testament émouvant d’un compositeur octogénaire. Profondément affecté par l’image de l’Allemagne ruinée par les bombardements, Strauss raconte ici à la fois les métamorphoses de l’homme et celles du monde.

Propos d’avant-concert : 19 heures (durée 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre.

LA PREMIÈRE FOIS QUE JE SUIS NÉE Jeune public

Orchestre national de Lyon Jean-François Verdier, direction Donatienne Michel-Dansac, chant et narration Vincent Cuvellier, texte Charles Dutertre, illustrations Marc-Olivier Dupin, musique

La Première Fois que je suis née est une petite pépite de la littérature jeunesse. Écrit par Vincent Cuvellier et illustré par Charles Dutertre, ce récit drôle et touchant est un apprentissage du monde. Une petite fille raconte ses premières fois. Des épisodes anecdotiques et quotidiens comme faire du vélo ou tomber sur un rocher, ou bien des expériences essentielles de la vie comme apprendre à marcher ou tomber amoureuse. Le texte aborde les grands thèmes du cycle de la vie humaine : naître, grandir, apprendre, aimer, enfanter, mourir. Et l’on glisse de la voix de la petite fille à

DI. 3 MARS 11h MUSIQUE DE CHAMBRE

Haydn

TARIF

HAYDN BEETHOVEN

Musiciens de l’ONL Joseph Haydn Quatuor à cordes en sol majeur, op. 77/1 [20 min] Ludwig van Beethoven Quatuor à cordes n° 9, op. 59/3, «Razoumovski» [30 min] Musiciens de l’Orchestre national de Lyon : Giovanni Radivo et Benjamin Zekri, violon – Corinne Contardo, alto – Nicolas Hartmann, violoncelle

SA. 2 MARS 10h SA. 2 MARS 15h JEUNE PUBLIC – DÈS 5 ANS

La première fois…

JP TARIF

celui d’une narratrice femme, devenue adulte, qui expérimente elle-même l’aventure de la première grossesse et du premier enfant. Le compositeur MarcOlivier Dupin se laisse porter par la continuité de chaque aventure vécue par la petite fille et exploite l’univers poétique de ces petites scènes.

Derrière le nom de Razoumovski se cache l’une des plus grandes familles de Russie, comptant plusieurs chefs de clan cosaques et maintes liaisons sentimentales avec la famille impériale. Comte élevé au titre de prince, ambassadeur à Vienne, Andreï Kirillovitch aurait été l’amant de la grande-duchesse Nathalie. Mais c’est à Beethoven qu’il doit son principal titre de noblesse, en tant que mécène et dédicataire de trois quatuors particulièrement novateurs, rassemblés sous le numéro d’opus 59. Beethoven aurait-il été le même sans l’exemple de son maître, Joseph Haydn, le père du quatuor à cordes moderne ? L’opus 77 de ce dernier, formé de deux somptueux quatuors, est d’ailleurs dédié à un autre prince, Franz Joseph Maximilian von Lobkowitz, qui fut lui aussi un précieux soutien du jeune Beethoven. Cela ne fera pas oublier la cinglante remarque de l’auteur de la Neuvième Symphonie à un aristocrate : «Il y a eu et il y aura encore des milliers de princes. Il n’y a qu’un Beethoven.»

BERLIOZ ROMÉO ET JULIETTE Alain Altinoglu

Hector Berlioz Roméo et Juliette, symphonie dramatique op. 17 [100 min] Orchestre national de Lyon Alain Altinoglu, direction Spirito (préparation Nicole Corti) Jeune Chœur symphonique (préparation Gabriel Bourgoin et Laetitia Toulouse) Nora Gubisch, mezzo-soprano Bogdan Volkov, ténor Peter Rose, basse

«Il faut, pour la bien rendre, des artistes du premier ordre», réclamait Berlioz à propos de sa symphonie avec chœur Roméo et Juliette. Pour célébrer dignement le cent-cinquantenaire de la mort du compositeur isérois, l’Auditorium-Orchestre national de Lyon a réuni un plateau très international autour d’Alain Altinoglu. Aux côtés du chœur Spirito, la Française Nora Gubisch, qui avait 12 ans quand elle a chanté pour la première fois dans les chœurs de La Damnation de Faust, devenue depuis lors une remarquable Marguerite ; l’Ukrainien Bogdan Volkov, magnifique interprète de la cantate La Mort de Sardanapale avec l’ONL au Festival Berlioz 2015 ; l’Anglais Peter Rose enfin, qui a enregistré L’Enfance du Christ sous la direction de Sir Colin Davis. Mais le premier rôle revient à l’orchestre. L’amour des deux adolescents est, selon Berlioz, trop sublime pour pouvoir être incarné par des chanteurs ou des comédiens. Les voix incarnent les Montaigus, les Capulets et le bon Père Laurence, et les deux 58

personnages principaux ne sont que musique. Plus qu’une simple histoire d’amour sur fond de querelle familiale, la tragédie des amants de Vérone est un véritable mythe, une réflexion sur le désir et l’interdit, la volonté et la fatalité, la passion et la mort. Tous les ingrédients de l’amour s’y retrouvent : le balcon, le bal, les retrouvailles nocturnes, le plus beau baiser de toute l’histoire du théâtre. Alors, quand Berlioz en tire une symphonie dramatique, les mots se mettent à danser sur les notes. Parfois même, ce sont les instruments qui dialoguent, comme dans ce duo amoureux où l’orchestre littéralement soupire. Berlioz se souvenait peut-être de la définition donnée par Shakespeare dans la première scène de la pièce : «L’amour est une fumée formée des vapeurs de soupirs. Purifié, c’est un feu dans les yeux des amants. Agité, une mer nourrie des larmes des amants.» Propos d’avant-concert : 17 heures (durée 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre.

SA. 9 MARS 18h SYMPHONIQUE

Roméo et Juliette

TARIF

HÄNDEL EN FÊTE

RIAS Kammerchor Akademie für Alte Musik Berlin Georg Friedrich Händel Extraits de Saul, Judas Maccabaeus, Israel in Egypt, Belshazzar, Hercules, Alexander’s Feast, Acis and Galatea, Alcina, Athalia, Jephtha, Esther… RIAS Kammerchor Akademie für Alte Musik Berlin Justin Doyle, direction

D’un côté le RIAS Kammerchor, né dès 1948 au sein de la Radio du secteur américain de Berlin (Rundfunk im amerikanischen Sektor) ; de l’autre sa cadette l’Akademie für Alte Musik Berlin, fondée en 1982 dans l’ancienne République démocratique d’Allemagne par des musiciens désireux de jouer sur instruments d’époque, sans chef régulier mais sous la direction de grandes figures de la musique baroque. Après la chute du mur et la disparition des barbelés, instrumentistes et chanteurs sont devenus des partenaires réguliers, enregistrant par exemple les plus grandes pages de Bach, Händel ou Telemann en compagnie de René Jacobs. Si l’Auditorium de Lyon a accueilli le RIAS Kammerchor en 2016 dans l’Oratorio de Noël de Bach, ce concert devrait être pour de nombreux auditeurs une première rencontre avec la prestigieuse formation instrumentale. Au programme, les plus beaux extraits des œuvres dramatiques de Händel, sous la direction du nouveau chef du RIAS Kammerchor, Justin Doyle. Des opéras bien sûr, mais aussi des oratorios en anglais, conçus par le compositeur allemand pour remédier au désintérêt croissant des Londoniens pour le genre italien. Grâce à eux, Händel s’est non seulement relevé

d’une faillite, mais il a vu aussi sa carrière relancée en Angleterre. Dépourvues de mise en scène, ces grandes fresques offraient néanmoins des situations et des personnages hauts en couleur, tel Jephté condamné à l’infanticide avant de voir son destin soudain modifié par un ange inspiré du modèle théâtral français. De véritables divertissements n’hésitant pas à adapter les récits bibliques pour mieux plaire.

En coproduction avec le Centre culturel de rencontre d’Ambronay. Lever de rideau avec El gran teatro del mundo, issu du programme européen eeemerging (Emerging European Ensembles) : 15 heures (durée : 40 minutes). Salle Proton de la Chapelle, entrée libre (réservation obligatoire auprès de la billetterie – accès prioritaire pour les spectateurs du concert du soir). Avec le soutien de la Fondation Orange et d’Europe créative. Propos d’avant-concert : 15 heures (durée 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre.

DI. 10 MARS 16h BAROQUE

Händel en fête

TARIF

ME. 13 MARS 20h RÉCITAL

Seong-Jin Cho

TARIF

SEONG-JIN CHO Tableaux d’une exposition

Johann Sebastian Bach Fantaisie chromatique et Fugue [11 min] Franz Schubert Wanderer-Fantasie [22 min] Frédéric Chopin Polonaise-Fantaisie [14 min] Modest Moussorgski Tableaux d’une exposition [32 min] Seong-Jin Cho, piano

Déjà un habitué de la scène lyonnaise ! Les prestations de Seong-Jin Cho, dans le Troisième Concerto de Rachmaninov ou le Premier Concerto de Chopin, lui ont valu d’être ovationné par le public de l’Auditorium. Le jeune Coréen, vainqueur du Concours Chopin de Varsovie 2015, est de retour dans un programme de récital très éclectique et placé sous le signe de la fantaisie. La fantaisie ? Une forme musicale dont l’extravagance (tout apparente) donne l’impression que le musicien improvise. Chez Bach, cette forme engendre d’étonnantes explorations harmoniques. Chez Schubert, elle est errance perpétuelle, elle métamorphose les idées musicales dans un développement continu et sans fin. Chez Chopin, elle est rêverie et nostalgie du pays natal, la Pologne. Mais la plus incroyable fantaisie est peut-être celle du peintre Hartmann, dont les dessins et aquarelles ont, par leurs visions curieuses, inspiré à Moussorgski un véritable musée musical.

LES 20 ANS D'ARTY FARTY Week-end anniversaire

Arty Farty, c’est vingt ans de concerts, de soirées, de festivals, de débats d’idées et de performances à Lyon et à l’étranger. L’association culturelle, européenne et indépendante, organise le festival de musiques électroniques Nuits sonores, le forum European Lab, l’événement fooding Attable et anime notamment le club Le Sucre et le restaurant À la piscine. Toujours dans la volonté de refléter son époque, de mettre en avant les cultures contemporaines et d’imaginer l’avenir. Depuis vingt ans, Arty Farty transforme les lieux du patrimoine, friches industrielles ou institutions publiques, en les ouvrant aux cultures contemporaines :

15 → 17 MARS

En partenariat avec Les Grands Interprètes.

WEEK-END ANNIVERSAIRE

Propos d’avant-concert : 19 heures (durée 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre

Les 20 ans d'Arty Farty

DI. 17 MARS 16h MUSIQUE DE CHAMBRE

Brass Save The Queen

TARIF

LIEU

RADIANT–BELLEVUE, CALUIRE ET CUIRE

BRASS SAVE THE QUEEN

Ensemble de cuivres et percussions de l’ONL Georg Friedrich Händel «Entrée de la reine de Saba», extraite de Solomon [3 min] Anonyme Greensleeves (arr. Elgar Howarth) [5 min] Gordon Langford London Miniatures [15 min] Edward Elgar «Nimrod», extrait des Variations «Enigma» [5 min] Chris Hazell Brass Cats – Kraken [14 min]

musiques électroniques, graphisme, fooding, etc. et en défendant l’idée que la fête est un objet culturel. Le week-end anniversaire d’Arty Farty à l’Auditorium de Lyon sera à l’image de l’association : festif et prospectif, libre et défricheur, ludique et ouvert. Les différents espaces du fantastique vaisseau de béton et d’acier qu’est l’Auditorium vibreront des diverses activités de l’association pour se transformer en dancefloor, en banquet, en atelier artistique, en chill-out ou encore en lieu de débat. Au programme de ce week-end : des concerts d’artistes qui ont marqué l’histoire d’Arty Farty et de musiciens émergents, une création originale avec les musiciens de l’Orchestre national de Lyon, un club de jour et de nuit, des débats sur l’avenir de la culture ou la citoyenneté en Europe, des activités pour les jeunes publics, un food-market et une grande fête qui débordera de la grande salle pour investir l’atrium, le jardin, l’esplanade.

Ensemble de cuivres et percussions de l’Orchestre national de Lyon

Le Royaume-Uni quitte l’Union européenne. Bad news… L’Ensemble de cuivres et percussions de l’Orchestre national de Lyon vous offre une consolation avec ce programme 100 % british. Du baroque à la musique d’aujourd’hui, trois siècles de musique anglaise vont défiler : une reine virevoltante, un air traditionnel mélancolique, une visite de Londres, l’arrangement d’une des pièces les plus connues du répertoire symphonique anglais et quatre songs dans le style des comédies musicales londoniennes. Ce programme sera aussi pour l’Ensemble de cuivres et percussions l’occasion de rendre un hommage à son illustre alter ego d’outre-Manche, le Philip Jones Brass Ensemble, qui a créé un véritable style par sa formation et son répertoire.

Programme détaillé communiqué ultérieuement.

JE. 21 MARS 20h SA. 23 MARS 18h

LU. 18 MARS 20h JAZZ

Anouar Brahem

SYMPHONIQUE

Ravel

ANOUAR BRAHEM BLUE MAQAMS Dave Holland Jack DeJohnette Django Bates Anouar Brahem, oud Dave Holland, contrebasse Jack DeJohnette, batterie Django Bates, piano

Paru à l’automne 2017, à l’occasion du 60e anniversaire d’Anouar Brahem, l’album Blue Maqams (ECM) associe le grand maître tunisien de l’oud à trois brillants improvisateurs dans une fusion entre musique arabe traditionnelle et jazz (les «maqams», modes mélodiques arabes, se mêlent ici à l’harmonie «bleue» du jazz). Cet album et la tournée qui l’accompagne signent les retrouvailles entre Anouar Brahem et Dave Holland, dont la première rencontre remonte à vingt ans. À ce duo s’ajoutent Jack DeJohnette – partenaire de Holland dans les groupes de Miles Davis – et le pianiste britannique Django Bates, dans la promesse de moments d’exception.

RAVEL CONCERTO POUR LA MAIN GAUCHE Jean-Efflam Bavouzet César Franck Variations symphoniques [17 min] Jean Sibelius Symphonie n° 7 [21 min] Maurice Ravel Concerto pour piano en ré majeur, «Pour la main gauche» [20 min] Igor Stravinsky L’Oiseau de feu (suite de 1919) [23 min] Orchestre national de Lyon Nicholas Collon, direction Jean-Efflam Bavouzet, piano

La célébration du Centenaire de la Paix, tout au long de cette saison de l’Auditorium-Orchestre national de Lyon, ne pouvait faire l’impasse sur l’une des œuvres les plus symboliques des horreurs de la guerre : le Concerto «Pour la main gauche», commande à Ravel de Paul Wittgenstein, un pianiste autrichien qui avait perdu le bras droit sur le front russe. L’œuvre est d’une densité et d’un dramatisme inhabituels chez l’auteur du Boléro et c’est on s’en doute, pour l’interprète, un véritable défi. Mais Jean-Efflam Bavouzet se joue de ses pièges comme de ceux des virevoltantes Variations symphoniques, concerto inavoué de Franck. Le jeune chef britannique Nicholas Collon complète ce programme par deux resplendissantes pages orchestrales : l’ultime symphonie de Sibelius et L’Oiseau de feu de Stravinsky.

En coproduction avec Jazz à Vienne. Propos d’avant-concert : 19 heures (durée 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre.

TARIF

Propos d’avant-concert : le jeudi à 19 heures, le samedi à 17 heures (durée 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre.

VE. 22 MARS 15h

DI. 24 MARS 16h

CONCERT EXPRESSO

CINÉ-CONCERT

Variations

TARIF

VARIATIONS Expresso

César Franck Variations symphoniques [17 min] Johannes Brahms Variations sur un thème de Haydn [18 min] Orchestre national de Lyon Nicholas Collon, direction Jean-Efflam Bavouzet, piano

Le Fantôme de l’Opéra

TARIF

LE FANTÔME DE L’OPÉRA

Jean-François Zygel Rupert Julian Le Fantôme de l’Opéra [The Phantom of the Opera] États-Unis, 1925, N & B, muet / avec Lon Chaney, Mary Philbin, Norman Kerry [1h35] Jean-François Zygel, accompagnement improvisé au piano

Affiche prestigieuse pour ce concert Expresso, puisque l’Orchestre national de Lyon en grand effectif accueille le jeune chef britannique Nicholas Collon mais aussi le pianiste Jean-Efflam Bavouzet. Ce fin connaisseur du répertoire français, invité sur les plus grandes scènes internationales pour le défendre avec toute la virtuosité et l’intelligence de son jeu, a inscrit à son programme une pièce rare : les Variations symphoniques de Franck, seule pièce concertante du compositeur belge. Brahms a choisi lui aussi la forme des variations pour rendre hommage à Haydn (compositeur fil rouge de cette saison), lui empruntant un thème bien connu que les musiciens de l’Orchestre national de Lyon jouent dans sa forme originale le 27 janvier ! Les variations, c’est l’art de décliner un thème sous toutes sortes de déguisements, de couleurs, d’humeurs. C’est la promesse de partitions vives, variées, plaisantes, qui vous font passer en un clin d’œil de la solennité à la grâce dansante, de la mélancolie à la joie pure.

Bienvenue à l’Opéra ! Inspiré par un feuilleton de Gaston Leroux, le film muet de Rupert Julian est une extraordinaire démonstration cinématographique, recourant même à la colorisation pour certaines parties. Mais il met surtout les nerfs du spectateur à si rude épreuve qu’il était prévu, à sa sortie, d’administrer des sels aux malheureux évanouis. Tremblez donc devant Erik, créature défigurée et à moitié folle, recluse dans les sous-sols de l’Opéra Garnier. Dans ce chef-d’œuvre du fantastique, le bien et le mal se mêlent inextricablement, tout comme l’orgueil et la souffrance. Lieux, spectacles, bal masqué, orgue monumental et personnages appellent la musique. Au piano, Jean-François Zygel retrouve un film qui lui est particulièrement familier. On imagine sous ses doigts virtuoses quelques paraphrases du Faust de Gounod ou du Dies iræ de la Messe des morts grégorienne, des effets sonores dignes des jeux d’ombres et de lumières qui nous plongent dans les entrailles parisiennes. La charmante Christine échappera-t-elle au monstre qui a assuré sa carrière ?

Dans le cadre du festival de cinéma muet de l’Institut Lumière. En coproduction avec l’Institut Lumière. Propos d’avant-concert : 15 heures (durée 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre.

MA. 26 MARS 20h JAZZ / SYMPHONIQUE

Brad Mehldau

TARIF

BRAD MEHLDAU

Orchestre national de Lyon Brad Mehldau Concerto pour piano et orchestre (2018) Brad Mehldau Piano solo Orchestre national de Lyon Clark Rundell, direction Brad Mehldau, piano

En interprétant des improvisations en solo et son premier Concerto pour piano et orchestre avec l’Orchestre national de Lyon, Brad Mehldau parachève le pont invisible qu’il érige entre jazz et musique classique. Jazzman raffiné et lyrique jouissant d’une popularité rare, le pianiste américain sait puiser partout la source mélodique de ses improvisations. Sous ses doigts, Cole Porter, les Beatles ou Radiohead sont élevés au rang de standards. Chambriste hors pair, il est un partenaire de rêve pour les membres de son trio, comme pour des personnalités telles que le saxophoniste Joshua Redman, le mandoliniste Chris Thile mais aussi pour les cantatrices Renée Fleming ou Anne Sofie von Otter. Autre preuve de son goût pour le répertoire classique : en 2018, c’est à Bach qu’il consacre un nouveau disque alors qu’il parachève l’écriture de son concerto. Ce nouvel opus fait suite à une première composition concertante pour piano et orchestre en forme de thème et variations : Variations on a Melancholy Theme (2013). Ce diptyque solo et orchestral est une chance unique d’appréhender un artiste pluriel : instrumentiste, improvisateur et compositeur.

QUESTION SANS RÉPONSE Expresso

Charles Ives La Question sans réponse [The Unanswered Question] [6 min] Thierry Escaich Baroque Song (1er mouvement) [4 min] György Ligeti Concert românesc (extrait) [5 min] Reste du programme en cours d'élaboration Orchestre national de Lyon Antoine Glatard, direction Benjamin Lassauzet, musicologue

La seconde moitié du xxe siècle fut une période d’une richesse musicale inouïe. Musique concrète, répétitive, électro acoustique, minimaliste… autant d’avantgardes ou de mouvements qui ont divisé la critique et le public mais qui ont aussi accompagné les grands bouleversements mondiaux qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale. Ce sont ces terres méconnues du public – fascinantes et plurielles – que l’Orchestre national de Lyon explore le temps d’un concert placé sous la direction d’Antoine Glatard, ancien chef assistant de l’ONL que l’on retrouve ici avec grand plaisir, et présenté par le musicologue Benjamin Lassauzet, lauréat du prix du Mozarteum de France 2018.

VE. 29 MARS 12h30 CONCERT EXPRESSO

En coproduction avec Jazz à Vienne. Propos d’avant-concert : 19 heures (durée 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre.

Question sans réponse

TARIF

HISTOIRES D’ORCHESTRE Jeune public

BEETHOVEN

Musiciens de l’ONL Ludwig van Beethoven Septuor pour vents et cordes [42 min]

Après avoir traité en 2017 des évolutions de l’orchestre de la période baroque à nos jours, en 2018 de la science de l’orchestration, la série «Histoires d’orchestre» nous emmène cette saison à la découverte de la musique de la seconde moitié du xxe siècle. Mal aimée car mal connue et mal comprise, la musique contemporaine recouvre pourtant des formes et des esthétiques extrêmement variées et surprenantes. Charles Ives, Thierry Escaich, György Ligeti – pour ne citer qu’eux – sont autant de compositeurs qu’on classe dans la catégorie «contemporains» mais qui proposent chacun un univers et une musique très différents. La présentation du concert, drôle et ludique, abordera sans a priori ces musiques fascinantes et plurielles.

Musiciens de l’Orchestre national de Lyon : Jennifer Gilbert, violon – Jean-Pascal Oswald, alto – Édouard SapeyTriomphe, violoncelle – Vladimir Toma, contrebasse – François Sauzeau, clarinette – Louis-Hervé Maton, basson – Guillaume Tétu, cor

«Sortez donc mon septuor un peu plus promptement», s’agace Beethoven auprès de son éditeur peu pressé, avant d’ajouter que «les masses sont dans l’attente». Pour les «masses» lyonnaises, voici donc l’œuvre qui a eu tant de succès du vivant de son compositeur. Sans doute Beethoven en a-t-il été satisfait puisqu’il l’a offerte à l’impératrice Marie-Thérèse. Et si par la suite il en a condamné le caractère un peu facile, ne boudons point notre plaisir et goûtons, de cette rare combinaison de cordes et de vents, les charmes qui ont mérité l’impériale dédicace.

Nouvelle production Auditorium-Orchestre national de Lyon. Propos d’avant-concert : 14 heures et 17 heures (durée 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre.

SA. 30 MARS 15h SA. 30 MARS 18h

DI. 31 MARS 11h

JEUNE PUBLIC – DÈS 7 ANS

Histoire de l’orchestre

JP TARIF

MUSIQUE DE CHAMBRE

Beethoven

TARIF

JE. 4 AVR. 20h SA. 6 AVR. 18h SYMPHONIQUE

Brexit !

TARIF

BREXIT !

Kian Soltani Ben Glassberg Hector Berlioz Ouverture de Béatrice et Bénédict [8 min] Edward Elgar Concerto pour violoncelle [35 min] Thomas Adès But All Shall Be Well [10 min] Joseph Haydn Symphonie n° 45, «Les Adieux» [30 min] Orchestre national de Lyon Kian Soltani, violoncelle Ben Glassberg, direction

En 2017, un jeune Anglais, Ben Glassberg, raflait tous les prix au 55e Concours international de jeunes chefs d’orchestre de Besançon. Avec le violoncelliste autrichien Kian Soltani, il jette un regard mélancolique sur le Brexit. Peut-être avions-nous oublié, pour reprendre la formule de Novalis, que tout Anglais – comme l’Angleterre – était une île. Une île musicale, pour Berlioz, que sa passion pour l’actrice Harriet Smithson poussa à vénérer Shakespeare (Béatrice et Bénédict est tiré de Beaucoup de bruit pour rien). Les événements nous ramènent à cette réalité insolente et insulaire : tout Anglais est une île, avec sa propre monnaie, peut-être un billet de 20 livres à l’effigie d’Elgar. Seule la musique n’a pas de frontière. Nous vient l’envie, avec Thomas Adès, de dire à nos amis qui referment la porte : «But all shall be well» [Mais tout ira bien]. De leur dire «au revoir», sinon «à bientôt», avec la Symphonie des adieux de Haydn – selon la légende, elle aurait persuadé un noble de ne pas se séparer de ses musiciens…

RENAUD CAPUÇON DAVID FRAY Bach/Beethoven

Johann Sebastian Bach Sonates pour violon et clavier n° 3, 4 et 5 [50 min] Ludwig van Beethoven Sonate pour violon et piano n° 9, «À Kreutzer» [34 min] Renaud Capuçon, violon David Fray, piano

Si le répertoire de la sonate pour violon et clavier semble parfois donner la prééminence à l’un ou l’autre des deux instruments, il n’en est rien dans le cas des sonates de Bach et de la Sonate «à Kreutzer» de Beethoven, qui instaurent une réelle égalité et réclament des interprètes complices, moins attirés par la compétition que par le mélange des voix. Depuis plusieurs années, Renaud Capuçon et David Fray approfondissent leur lecture croisée de Bach et de Beethoven. Sous les doigts des deux artistes, on se prend à rêver ce qu’aurait pu être la rencontre entre Bach et Beethoven, les deux titans de la musique. Auraient-ils opposé leurs visions de Dieu ou de l’Homme ? Se seraient-ils querellés à propos des puissants ou des nobles ? Peut-être se seraient-ils juste mutuellement écoutés et admirés, car chacun déploie une gravité, une profondeur et une puissance fascinantes.

En partenariat avec Les Grands Interprètes. Propos d’avant-concert : 15 heures (durée 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre.

DI. 7 AVR. 16h RÉCITAL

Propos d’avant-concert : le jeudi à 19 heures, le samedi à 17 heures (durée 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre.

Capuçon / Fray

TARIF

LU. 8 AVR. 20h MINIMALISME / RÉCITAL

Minimalist Dream House #2

TARIF

MINIMALIST DREAM HOUSE #2 Katia et Marielle Labèque

Création de Thom Yorke Œuvres de Julius Eastman, Caroline Shaw, David Lang, Bryce Dessner, David Chalmin… Katia Labèque, piano Marielle Labèque, piano David Chalmin, guitare, voix et électronique Bryce Dessner, guitare

S’étonnera-t-on de voir une création de Thom Yorke, le génial chanteur et musicien du groupe Radiohead, au programme d’un récital de Katia et Marielle Labèque ? Ce serait oublier à quel point ce duo de pianistes − le plus célèbre au monde − est acclamé pour l’audace de son engagement pour la musique de notre temps. Étrangères à tout hermétisme musical, les sœurs Labèque mettent la même exigence quand elles collaborent avec les plus grands compositeurs de notre temps (Berio, Boesmans, Golijov ou Glass) ou partagent la scène avec percussions, guitares, jazzmen et danseurs. Pour célébrer les 50 ans du minimalisme, elles avaient imaginé une Minimalist Dream House pour abriter les œuvres des pionniers du mouvement et ceux qu’ils ont influencés. Elles prolongent aujourd’hui ce parcours en interprétant la relève américaine (David Lang, Caroline Shaw, Bryce Dessner), le méconnu Julius Eastman, et une très attendue création de Thom Yorke.

Propos d’avant-concert : 19 heures (durée 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre.

VE. 12 AVR. 12h30

SA. 13 AVR. 15h SA. 13 AVR. 18h

CONCERT EXPRESSO

JEUNE PUBLIC – DÈS 5 ANS

Percussions

Rythmes et couleurs

LUMIÈRE SUR LES PERCUSSIONS Expresso

John Cage et Lou Harrison Double Music [7 min] Iannis Xenakis Rebonds B [6 min] Johann Sebastian Bach Prélude et Fugue pour orgue en mi mineur, BWV 548 (arrangement de Stéphane Pelegri) [7 min] Thierry De Mey Musique de tables [7 min] Javier Álvarez Temazcal [8 min] Chick Corea Spain (arrangement de Stéphane Pelegri) [10 min] Musiciens de l’Orchestre national de Lyon : Thierry Huteau, Guillaume Itier, Stéphane Pelegri, Adrien Pineau et François-Xavier Plancqueel, percussions Moïse Hill, mise en espace et en lumière

Habituellement placés dans le fond de l’orchestre, les cinq percussionnistes de l’Orchestre national de Lyon se rapprochent du public et nous embarquent au cœur de leur immense famille instrumentale. L’émotion est garantie dans ce programme où alternent poésie mystérieuse et effets spectaculaires. La variété des modes de jeu, le caractère inouï de nombreuses sonorités, l’extrême précision des gestes – parfois presque des chorégraphies – surprennent et fascinent l’auditeur. La mise en lumière et en espace du concert ajoute à la magie de l’ensemble.

JP TARIF

TARIF

RYTHMES ET COULEURS Jeune public

Cinq musiciens et autant de combinaisons pour une heure de musique fascinante et multiple. À l’ordinaire placés au fond de l’orchestre, les percussionnistes de l’Orchestre national de Lyon deviennent solistes à l’occasion de ce concert, qui met en lumière la diversité de leur jeu et la richesse de leur famille instrumentale. De Jean-Sébastien Bach à John Cage, en passant par une Musique de tables pour six mains aussi incroyable à l’œil qu’à l’oreille, le spectateur est entraîné dans un tourbillon de couleurs et de rythmes. Il sera invité lui-même à participer, de la salle, à une dernière pièce rythmique faisant l’effet d’un feu d’artifice. La mise en lumière et en espace de Moïse Hill achèvera de rendre ce voyage inoubliable ! Nouvelle production Auditorium-Orchestre national de Lyon.

Nouvelle production Auditorium-Orchestre national de Lyon.

Propos d’avant-concert : 14 heures et 17 heures (durée 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre.

JE. 18 AVR. 20h VE. 19 AVR. 20h

DI. 14 AVR. 16h SYMPHONIQUE

Mozart

SYMPHONIQUE / VOIX

Bach

TARIF

MOZART

Les Siècles François-Xavier Roth Wolfgang Amadeus Mozart Symphonie n° 39, en mi bémol majeur [30 min] – Symphonie n° 40, en sol mineur [30 min] – Symphonie n° 41, en ut majeur, «Jupiter» [40 min] Les Siècles François-Xavier Roth, direction

Des ensembles spécialisés jouant sur instrument d’époque, il y en a beaucoup. Certains se consacrent à la musique baroque, d’autres à la musique classique ou à la musique romantique. Mais la particularité des Siècles, c’est de passer d’une époque à l’autre et d’étendre le champ d’exploration jusqu’à l’aube du xxe siècle pour revenir à une lecture originale des grandes œuvres de Debussy, Ravel ou Stravinsky. Pour ce concert lyonnais, les Siècles et leur fondateur, FrançoisXavier Roth, nous proposent de (re)découvrir «dans leur jus» les trois dernières symphonies de Mozart. Des chefs-d’œuvre insurpassés, conçus durant l’été 1788. À elles trois, ces symphonies résument tout le génie orchestral du compositeur viennois : l’entrain primesautier dans la Trente-neuvième, l’angoisse et le drame dans la Quarantième, la majesté et l’éclat dans la Quarante et unième, si justement surnommée «Jupiter». Trois symphonies illustres, mais que nous écouterions encore… des siècles et des siècles.

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BACH SAINT MATTHIEU Riccardo Minasi

Johann Sebastian Bach Passion selon saint Matthieu [170 min + entracte] Orchestre national de Lyon Chœur de chambre de Namur Maîtrise de la primatiale Saint-Jean de Lyon Riccardo Minasi, direction Ian Bostridge, ténor (Évangéliste) Mark Stone, basse (Christ) Jane Archibald, soprano Tara Erraught, mezzo-soprano Stanislas de Barberyac, ténor Matthew Buswell, basse

Écouter la Passion selon saint Matthieu, c’est gravir l’œuvre de Bach jusqu’à son sommet et surplomber ainsi les plus hautes cimes de la musique sacrée. Cette somptueuse fresque frappe par la diversité de ses récitatifs, la beauté de ses arias, la puissance orchestrale et chorale, dans un équilibre magique entre dépouillement et exubérance, introspection et théâtralité, tragédie et espérance. Orchestre, chœurs et solistes – avec l’incontournable Ian Bostridge en Évangéliste – sont placés sous la direction de Riccardo Minasi, un spécialiste de cette période, chef principal de l’Orchestre du Mozarteum de Salzbourg et artiste en résidence de l’Ensemble Resonanz à la Philharmonie de l’Elbe (Hambourg).

En coproduction avec le Centre culturel de rencontre d’Ambronay.

En complicité avec le Centre culturel de rencontre d’Ambronay.

Lever de rideau avec Cantoria, issu du programme européen eeemerging (Emerging European Ensembles) : 15 heures (durée : 40 minutes). Salle Proton de la Chapelle, entrée libre (réservation obligatoire auprès de la billetterie – accès prioritaire pour les spectateurs du concert). Avec le soutien de la Fondation Orange et d’Europe créative.

Lever de rideau le 18/04 avec Concerto di Margherita, issu du programme européen eeemerging (Emerging European Ensembles) : 19 heures (durée : 40 minutes). Salle Proton de la Chapelle, entrée libre (réservation obligatoire auprès de la billetterie – accès prioritaire pour les spectateurs du concert du soir). Avec le soutien de la Fondation Orange et d’Europe créative.

Propos d’avant-concert : 15 heures (durée 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre.

Propos d’avant-concert : 19 heures (durée 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre.

MOZART CHOSTAKOVITCH Klaus Mäkelä

Wolfgang Amadeus Mozart Musique funèbre maçonnique [6 min] Wolfgang Amadeus Mozart Concerto pour basson [20 min] Dmitri Chostakovitch Symphonie n° 10 [55 min] Orchestre national de Lyon Klaus Mäkelä, direction Sophie Dartigalongue, basson

La Dixième Symphonie de Chostakovitch, dont on dit qu’elle salue la mort de Staline, connut un rapide succès à l’étranger, tout en amorçant la réorientation de la politique musicale en Russie. S’il ne fait guère de doute que le froid est une chose bien connue de Klaus Mäkelä, le jeune chef issu de la prestigieuse école de direction finlandaise n’a pas de souvenirs directs de la Guerre froide : il n’était pas né quand le mur de Berlin s’est écroulé. À 23 ans, celui qui a été déjà premier chef invité de l’Orchestre symphonique de la Radio suédoise et vient d’être nommé à la tête du Festival de Turku entame une carrière incroyable. Il ouvre le concert par la saisissante Musique funèbre maçonnique de Mozart, puis dirige son concerto pour basson avec, en soliste, 72

la (presque) tout aussi jeune Sophie Dartigalongue. Cette bassoniste, ancienne de l’Orchestre des jeunes de l’Orchestre national de Lyon, a été nommée à 22 ans à l’Orchestre philharmonique de Berlin, avant de devenir basson solo de celui de Vienne. En direction comme au sein de l’orchestre, la relève est assurée !

Propos d’avant-concert : 17 heures (durée 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre.

SA. 27 AVR. 18h SYMPHONIQUE

Mozart / Chostakovitch

TARIF

BASSONS !

Musiciens de l’ONL Sophie Dartigalongue, basson Musiciens de l’Orchestre national de Lyon : Olivier Massot, Louis-Hervé Maton, François Apap et Stéphane Cornard, basson

Les bassons de l’Orchestre national de Lyon prennent rarement le devant de la scène. Quelle chance donc de les retrouver tous les quatre ensemble, qui plus est avec la jeune star mondiale de l’instrument, Sophie Dartigalongue ! Cinq bassons dans un programme varié et très populaire, mêlant œuvres originales et transcriptions, où l’on pourra entendre Beethoven, Bizet, Mozart, Hersant, Prokofiev, Stravinsky et Julius Weissenborn.

DI. 28 AVR. 11h MUSIQUE DE CHAMBRE

Bassons

TARIF

SA. 4 MAI 18h

DI. 5 MAI 16h

MINIMALISME / SYMPHONIQUE

SYMPHONIQUE

Max Richter

TARIF

MAX RICHTER Les Quatre Saisons

Max Richter Vivaldi Recomposed (The Four Seasons) – Three Worlds (Music from Woolf Works) Orchestre national de Lyon Robert Ziegler, direction Max Richter, piano et électronique Mari Samuelsen, violon

Autant l’avouer d’emblée : il est vain de cataloguer la musique de Max Richter. Néo-classique ? Postminimaliste ? Électronique ? Le compositeur germanobritannique est le chef de file d’une génération d’artistes, formée au conservatoire et évoluant dans les musiques actuelles, qui amène un nouveau public vers la musique classique. Chez Richter, la simplicité organique des lignes éclaire l’écoute, invite à la rêverie, décuple les émotions. Ses Quatre Saisons recomposées sont une merveille d’invention. Le compositeur choisit des éléments de l’original de Vivaldi et les fait voyager dans le temps vers le xxie siècle. En en conservant l’essence – ses textures et sa dynamique –, Richter se livre à une réinvention incomparable de fraîcheur et de modernité. Au piano aux côtés de l’Orchestre national de Lyon, Max Richter interprétera également Three Worlds, son évocation de l’œuvre de la romancière Virginia Woolf. Du solo de piano le plus minimal aux puissantes vagues orchestrales, le lyrisme de Richter donne à entendre la mélancolie de l’auteure de Mrs Dalloway. Avec les Quatre Saisons de Vivaldi et celles de Piazzolla jouées le lendemain, ce seront douze saisons qui auront éclos sur la scène de l’Auditorium de Lyon !

Propos d’avant-concert : 17 heures (durée 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre.

Les Huit Saisons

TARIF

LES HUIT SAISONS

Piazzolla/Vivaldi Antonio Vivaldi Les Quatre Saisons [40 min] Astor Piazzolla Les Quatre Saisons de Buenos Aires [25 min] Orchestre national de Lyon Alexandra Conunova, direction et violon

Si «Y a pas de saison pour que vive la musique», comme chantait le groupe Début de soirée, le cycle de l’année a inspiré bien des tubes, à commencer par les Quatre Saisons de Vivaldi. Des concertos dont on ne se lasse pas, dès qu’on s’attache à leurs images : les oiseaux chantent, les chiens aboient, le tonnerre gronde. En exergue de la partition, le compositeur vénitien a placé quatre sonnets qui précisent le programme, digne des futurs poèmes symphoniques. Pour peindre ce tableau de la nature, la jeune violoniste moldave Alexandra Conunova dirige de son archet l’Orchestre national de Lyon. Cette lauréate de nombreux prix internationaux est une grande amoureuse de la nature, tout particulièrement des paysages du lac Léman, près duquel elle réside désormais. Nul doute qu’elle saura peindre les quatre saisons italiennes aussi bien que celles de Buenos Aires – une des partitions les plus importantes d’Astor Piazzolla, fusion du modèle savant européen avec le tango nuevo.

Propos d’avant-concert : 15 heures (durée 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre.

LE CARNAVAL DE LA PETITE TAUPE Ciné-concert

Zdeněk Miler Le Carnaval de la Petite Taupe, 5 courts-métrages d’animation [40 min] La Petite Taupe et le Parapluie – La Petite Taupe jardinier – La Petite Taupe et le Carnaval – La Petite Taupe et la Sucette – Le Noël de la Petite Taupe Paul Goussot, improvisations à l’orgue Julien Baissat, bruiteur Damien Laquet, comédien-voix

C’est en 1957, en trébuchant sur une taupinière lors d’une promenade en forêt, que Zdeněk Miler imagina la Petite Taupe, qui devint rapidement le personnage le plus célèbre du dessin animé tchèque. Jusqu’en 1994, il réalisa plus d’une vingtaine d’épisodes mettant en scène l’adorable animal et ses fidèles amis. Aujourd’hui encore, Krtek (c’est son nom en version originale) reste l’idole des enfants tchèques, avec à Prague plusieurs magasins spécialisés ! Après le succès rencontré il y a deux saisons, Paul Goussot (avec ses improvisations à l’orgue), Damien Laquet (la voix officielle des Lapins crétins) et Julien Baissat (bruiteur) proposent aux tout-petits une nouvelle série de courts-métrages et donnent vie en direct à ces délicieuses aventures. Trois artistes complices, qui se fondent parfaitement dans la poésie et la drôlerie de l’œuvre originale tout en y ajoutant la finesse et l’inventivité de leur art.

Nouvelle production Auditorium-Orchestre national de Lyon. En coproduction avec l’Institut Lumière.

SA. 11 MAI 10h SA. 11 MAI 15h SA. 11 MAI 18h JEUNE PUBLIC – DÈS 3 ANS

JP TARIF

DI. 12 MAI 16h CHŒURS

Valsez maintenant !

TARIF

VALSEZ MAINTENANT ! Spirito

Johannes Brahms Liebeslieder-Walzer [28 min] Frédéric Chopin Trois valses [14 min] Thomas Enhco Mignonne, allons voir si la rose [7 min] – Improvisation sur les Danses hongroises de Brahms [15 min] Bruno Fontaine Trois transcriptions de valses (Dmitri Chostakovitch, Jean Sibelius, Franz Lehár) [13 min] Spirito Nicole Corti, direction Guillaume Coppola et Thomas Enhco, piano Mathias Roche, création lumières

Valse et amour imprègnent ce programme plein de bonne humeur et se rejoignent dans sa pièce maîtresse, les Liebeslieder-Walzer [Chants d’amour en forme de valses] pour chœur mixte et piano à quatre mains, écrits par un jeune Brahms transi d’amour. Spirito a convié deux jeunes pianistes : Guillaume Coppola, familier des plus grands festivals classiques internationaux, et Thomas Enhco, «Révélation de l’année» aux Victoires de la musique jazz en 2013. Le premier a choisi trois valses de Chopin parmi les plus connues. Le second nous réserve une improvisation jazzy sur les Danses hongroises de Brahms, ainsi qu’une composition pour chœur et piano, Mignonne, allons voir si la rose, sur le poème de Ronsard. Trois transcriptions pour chœur de valses célèbres parachèvent ce programme, concoctées par Bruno Fontaine – arrangeur de Paolo Conte, Émilie Simon, Jacques Higelin ou Lambert Wilson.

Initiation aux danses de salon : 14h30 (durée : 1 heure) – Atrium, entrée libre. Votre maître à danser Dominique Genevois vous propose une initiation aux danses de salon. Petits et grands, danseurs débutants ou confirmés, cette initiation est ouverte à tous. À l'issue du concert, un bal guinguette vous permettra de faire vos preuves. Renseignements sur auditorium-lyon.com à partir du 12 avril 2019.

LU. 13 MAI 20h JAZZ

Youn Sun Nah

TARIF

YOUN SUN NAH

DI. 12 MAI 18h

She Moves On

PARTICIPATIF / DANSE

Bal guinguette

GRATUIT

BAL GUINGUETTE Sur la place

Les Balochiens : Yannick Jamin, chant et guitare  Nicolas Joseph, chant et accordéon Catherine Masson, chant et violon Yvan Krivokapic, chant et percussion Jean-Louis Cianci, contrebasse Nicolas Boudou, batterie Léo Jeannet, trompette Adélaïde Songeons, trombone

Pour terminer cette journée dansée, l’AuditoriumOrchestre national de Lyon vous offre un bal guinguette en plein air sur la place Charles-de-Gaulle. Le groupe Les Balochiens nous transportera dans un tourbillon de musiques et de danses, du vieux Paris de la Môme Piaf au traditionnel bayou du Limousin. Accordéon, piste de danse, lampions, guirlandes, buvette : tous les ingrédients seront réunis pour donner à cette fin de dimanche un air de fête. Plus d'informations sur auditorium-lyon.com à partir du 12 avril 2019.

Youn Sun Nah, voix Frank Woeste, piano, Fender Rhodes, orgue Hammond Brad Christopher Jones, contrebasse Tomek Miernowski, guitares Dan Rieser, batterie

Trois ans après sa dernière tournée en Europe et après deux années sabbatiques passées à se ressourcer chez elle, à Séoul, Youn Sun Nah fait son retour au disque et sur scène à l’occasion de la sortie de son nouvel album, She Moves On (paru sous le label ACT en 2017). «Un album entièrement nouveau d’inspiration, plus pop rock que purement jazz, mais toujours avec cette voix au timbre miraculeux de tendresse, de vérité existentielle, de virtuosité», commentait Télérama. La chanteuse coréenne si francophile nous viendra en bonne compagnie : le claviériste allemand Frank Woeste, maître des sonorités étranges du Fender Rhodes et de l’orgue Hammond, et trois grands de la scène new-yorkaise : le bassiste Brad Christopher Jones, le batteur Dan Rieser et le guitariste Tomek Miernowski.

En coproduction avec Jazz à Vienne. Propos d’avant-concert : 19 heures (durée 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre.

MA. 14 MAI 20h

JE. 16 MAI 20h

MUSIQUE DE CHAMBRE

RÉCITAL

La Truite de Schubert

András Schiff

TARIF

LIEU

THÉÂTRE DE LA RENAISSANCE, OULLINS

LA TRUITE

Musiciens de l’ONL Louise Farrenc Quintette avec piano n° 1 [28 min] Franz Schubert Quintette «La Truite» [40 min] Musiciens de l’Orchestre national de Lyon : Jacques-Yves Rousseau, violon – Jean-Pascal Oswald, alto – Matthieu Chastagnol, violoncelle – Botond Kostyák, contrebasse Angélique Salines, piano Parelle Gervasoni, mise en espace Florent Penide, lumières

Pour la première fois, la saison de musique de chambre de l’Orchestre national de Lyon fait étape au Théâtre de La Renaissance, écrin idéal pour les petites formations. Les musiciens ont choisi d’inaugurer ce partenariat avec un incontournable du répertoire de chambre, le Quintette «La Truite» de Schubert – l’œuvre qui a offert au quintette avec piano ses lettres de noblesse. On ne se lasse pas d’écouter son thème et variations, si bien orné qu’il nous donne l’impression d’entendre la truite sauter. Mais la surprise, on la devra à Louise Farrenc et à son ravissant quintette. L’hommage que rend l’AuditoriumONL aux compositrices ne pouvait faire l’impasse sur cette grande figure du romantisme français. «Un talent rarement trouvé parmi des femmes» s’écriait Berlioz, tandis que le critique François-Joseph Fétis décelait chez elle des «dons extraordinaires et une rigueur musicale toute masculine». Ces jugements à l’aune du «sexe fort» prêtent aujourd’hui à sourire. Il n’empêche : le talent de Louise Farrenc reste à redécouvrir, et il éclate suffisamment dans ce quintette pour la placer au-dessus des rivalités de genres.

ANDRÁS SCHIFF

De Bach à Brahms Robert Schumann Variations sur un thème original en mi bémol majeur (Geistervariationen) [11 min] Johannes Brahms Trois Intermezzi op. 117 [17 min] Wolfgang Amadeus Mozart Rondo en la mineur, KV 511 [10 min] Johannes Brahms Six Klavierstücke op. 118 [22 min] Johann Sebastian Bach Prélude et Fugue n° 24, en si mineur, extrait du Clavier bien tempéré (livre I) [9 min] Johannes Brahms Quatre Klavierstücke op. 119 [14 min] Ludwig van Beethoven Sonate pour piano n° 26, «Les Adieux» [17 min] András Schiff, piano

Bach a toujours accompagné András Schiff. Depuis l’âge de 18 ans, le pianiste hongrois préfère aux gammes et exercices la pratique quotidienne du Cantor de Leipzig. Cette fréquentation se ressent dans son jeu, épuré des tentations virtuoses et de tout effet facile. Dans Bach comme dans Brahms, dans Mozart comme dans Beethoven ou Schumann, la même rigueur, la même lisibilité, la même justesse. La Sonate «Les Adieux» de Beethoven ou le déchirant prélude et fugue de Bach côtoient dans ce programme des pièces plus rares, telles ces variations de Schumann (Variations des esprits) conçues par un homme aux portes de la folie. Il croyait que le thème lui avait été dicté par des anges ou par les mânes de Schubert. C’était une semaine avant sa plongée suicidaire dans le Rhin.

En partenariat avec Les Grands Interprètes.

En partenariat avec le Théâtre de La Renaissance.

TARIF

Propos d’avant-concert : 19 heures (durée 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre.

VE. 17 MAI 20h SA. 18 MAI 18h

DI. 19 MAI 11h MUSIQUE DE CHAMBRE

SYMPHONIQUE

Roulement de timbales

Mozart / Elgar

TARIF

ROULEMENT DE TIMBALES Nikolaï Luganski

Camille Pépin Roulement de timbales [10 min] (Création mondiale – commande de l’Auditorium-Orchestre national de Lyon) Joseph Haydn Symphonie n° 103, «Roulement de timbales» [30 min] Johannes Brahms Concerto pour piano n° 2, en si bémol majeur [50 min]

TARIF

MOZART ELGAR

Musiciens de l’ONL Wolfgang Amadeus Mozart Divertimento en fa majeur KV 138 [12 min] Edward Elgar Quintette avec piano en la mineur, op. 84 [37 min] Musiciens de l’Orchestre national de Lyon : Tamiko Kobayashi et Yaël Lalande, violon – Seungeun Lee, alto – Philippe Silvestre de Sacy, violoncelle NN, piano

Orchestre national de Lyon Leonard Slatkin, direction Nikolaï Luganski, piano

Composé vingt ans après le Premier Concerto et créé par Brahms lui-même, à Budapest, avec un immense succès, le Second est l’un des plus magistraux de l’histoire de la musique, avec sa découpe en quatre mouvements qui lui donne l’ampleur d’une symphonie. Il en a également la variété : un premier mouvement majestueux, un scherzo diabolique, un mouvement lent d’une poésie indicible (introduit par le violoncelle solo), et un finale enlevé aux accents hongrois. Il faut pour lui rendre justice un pianiste du plus haut calibre, et tel est indubitablement le cas du Russe Nikolaï Luganski, à la fois athlète et poète du piano. De part et d’autre de ce monument romantique, classicisme viennois et musique de notre temps se tendent la main : la toute jeune Camille Pépin a en effet choisi comme point de départ de sa nouvelle pièce le roulement de timbales qui ouvre – d’une manière si frappante – la Symphonie n° 103 de Haydn.

Nulle œuvre ne s’est plus rapprochée de l’idéal du naturel que les Divertimenti de Mozart. Celui en fa majeur est l’un des plus charmeurs, clairement influencé par l’Italie après le séjour de Mozart, âgé de 16 ans, à Milan. Exubérant, spontané, brillant, presque opératique dans son style, il possède l’un des mouvements lents les plus beaux, les plus purs de toute la littérature pour cordes. Mais le clou du programme demeure le Quintette d’Elgar. Pompeux, le compositeur anglais ? Sa partition affirme le contraire, avec un premier mouvement énigmatique à souhait. Ce «truc fantastique» – selon les propres termes du compositeur – serait inspiré par une légende, l’histoire de moines sacrilèges espagnols frappés par la foudre dans un parc. Poignante élégie pour Andante central (l’œuvre fut composée en 1918), finale passionné : on reprendrait bien un peu de thé.

Propos d’avant-concert : le vendredi à 19 heures, le samedi à 17 heures (durée 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre.

23 → 26 MAI VIOLONS EN FÊTE

À fond les violons !

JE. 23 MAI 20h SA. 25 MAI 18h SYMPHONIQUE

Brahms

TARIF

À FOND LES VIOLONS ! Les plus grands compositeurs lui ont consacré quelques-unes de leurs plus belles pages, les grands maîtres luthiers italiens ont façonné sa légende et son nom à lui seul évoque mille et une musiques, mille et un styles… Le violon est à l’honneur lors de ce week-end festif. Des ateliers de découverte autour des métiers de la lutherie et de l’archèterie permettront d’appréhender les techniques de ces fascinants artisans. Une exposition proposée par le musée de la lutherie de Mirecourt, l’un des hauts lieux de la lutherie française, permettra aux plus jeunes de découvrir l’extraordinaire complexité de cet instrument. Plusieurs concerts lui seront évidemment consacrés : concerts symphoniques mais aussi jeune public, concerts courts proposés par des élèves des conservatoires… La pratique sera également mise à l’honneur avec différents ateliers de découverte pour petits et grands. Le samedi soir, l’after mettra à l’honneur d’autres facettes du violon, plus volontiers tournées vers les musiques du monde. Le dimanche à 16 heures, un concert réunira plus de 150 violonistes autour de Renaud Capuçon, parrain du week-end et artiste associé de l’Auditorium-Orchestre national de Lyon cette saison, dans une pièce spécialement écrite par le compositeur Jean-Pascal Beintus. Programme détaillé communiqué ultérieurement.

BRAHMS CONCERTO POUR VIOLON Renaud Capuçon

Kaija Saariaho «Le Chasseur», extrait d’Orion [5 min] Aaron Copland Appalachian Spring [23 min] Johannes Brahms Concerto pour violon en ré majeur [40 min] Orchestre national de Lyon Leonard Slatkin, direction Renaud Capuçon, violon

Le Concerto pour violon de Brahms compte parmi les plus difficiles de tout le répertoire, pour sa virtuosité mais plus encore par la richesse de son expression et la longueur enivrante de ses phrases. Pour l’avoir enregistré en compagnie de l’Orchestre philharmonique de Vienne, Renaud Capuçon en a démontré sa parfaite maîtrise. Avant d’escalader cet Himalaya violonistique, Leonard Slatkin et l’Orchestre national de Lyon nous emporteront dans l’espace intersidéral avec Orion ; de cette fresque de Kaija Saariaho à la beauté envoûtante, on entendra le dernier volet, bouillonnant tableau peignant Orion en chasseur. Puis nous plongerons dans la vie d’une communauté de fermiers de Pennsylvanie vers 1830 grâce à Appalachian Spring, suite de concert extraite du ballet homonyme de Copland.

Propos d’avant-concert : le jeudi à 19 heures (durée 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre.

DI. 26 MAI 16h CONCERT PARTICIPATIF

Concerto molto grosso

GRATUIT

CONCERTO MOLTO GROSSO

Concert participatif Samuel Barber Adagio pour cordes [9 min] Edvard Grieg Suite Holberg (extraits) [10 min] Béla Bartók Danses populaires roumaines (arr. Arthur Wilner) [8 min] Jean-Pascal Beintus Concerto pour violon (œuvre participative pour cordes) Création mondiale – commande de l’Auditorium-Orchestre national de Lyon Orchestre national de Lyon Leonard Slatkin, direction Renaud Capuçon, violon

Pour clore de la plus belle manière ce week-end consacré au violon, l’Auditorium-Orchestre national de Lyon a commandé à Jean-Pascal Beintus – Grammy Award en 2003 pour sa pièce Wolf Tracks – un concerto qui sera interprété sur scène par les cordes de l’Orchestre national de Lyon, Renaud Capuçon et plus de 150 violonistes de différents niveaux venus de toute la région Auvergne-Rhône-Alpes. Le programme fera entendre par ailleurs quelques-unes des plus belles pages musicales consacrées aux cordes : le célébrissime Adagio de Barber, des extraits de la Suite Holberg de Grieg et les vivifiantes Danses populaires roumaines, arrangements d’airs que Bartók collecta avant la Première Guerre mondiale auprès des paysans de Transylvanie.

VE. 31 MAI 15h

SA. 1ER JUIN 18h

CONCERT EXPRESSO

SYMPHONIQUE

Ravel / Tan Dun

Debussy

RAVEL TAN DUN Expresso

Tan Dun «Summer», extrait du concerto pour percussions «The Tears of Nature» [15 min] Maurice Ravel Daphnis et Chloé, suite n° 2 [18 min] Reste du programme en cours d’élaboration Orchestre national de Lyon Tan Dun, direction Joël Nicod, présentation

«L’arbre qu’on abat fait plus de bruit que la forêt qui pousse» dit le proverbe chinois. À l’écoute de l’eau et des pierres, des oiseaux et du vent, le Chinois Tan Dun compose au fil des ans une musique délicate où les éléments se mêlent aux matières, le papier froissé ou déchiré aux instruments classiques ou traditionnels. Son concerto pour percussions prend aussi une dimension rituelle dans le déplacement de son soliste, évoquant les couleurs du tonnerre, de la passion de la nature et de l’énergie qu’elle diffuse, tout en renouant avec les puissants éclats orchestraux de la musique de film que Tan Dun avait conçue pour Tigre et Dragon d’Ang Lee. Daphnis et Chloé évoque certes moins la Chine que la Grèce antique, mais on y retrouve l’esprit de la pastorale et un magnifique lever du jour.

DEBUSSY Tan Dun

Claude Debussy Rhapsodie pour saxophone et orchestre [10 min] Tan Dun Adieu ma concubine [28 min] Claude Debussy Rhapsodie pour clarinette et orchestre [10 min] Tan Dun Symphony of Colors : Terracotta [30 min] Orchestre national de Lyon Tan Dun, direction Alexandre Doisy, saxophone François Sauzeau, clarinette

L’Orchestre national de Lyon et Tan Dun se retrouvent pour préparer leur tournée commune en Chine. La musique du compositeur chinois tend des passerelles entre l’Orient et l’Occident et elle n’est certainement pas mieux accompagnée que par celle de Debussy, autre peintre de la couleur, de la nature, du temps qui passe. Debussy est représenté ici par une part moins connue de son œuvre, deux pages concertantes qui servirent de – luxueux – morceaux d’examen au Conservatoire de Paris ; c’est l’occasion de voir briller François Sauzeau, clarinette solo de l’ONL, et Alexandre Doisy, fidèle de notre orchestre au saxophone. Deux pièces de Tan Dun répondront aux rhapsodies de Debussy : la bande originale pour Adieu ma concubine de Chen Kaige, écrite pour piano et soprano de l’Opéra de Pékin, ainsi que Symphony of Colors, une pièce orchestrale commandée par le Metropolitan Museum de New York, qui exposait la célèbre armée en terre cuite enterrée avec l’empereur Qin Shi Huang pour le protéger dans l’au-delà (la musique est issue de l’opéra de Tan Dun Le Premier Empereur).

Propos d’avant-concert : 17 heures (durée 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre.

TARIF

LES CHANTIERS DE LA CRÉATION MUSICALE

Projet pédagogique Les Chantiers de la création musicale mettent la pratique collective et la découverte de l’univers de l’orchestre au cœur d’un projet au long court, en partenariat avec le Conservatoire à rayonnement régional de Lyon, la Ville de Lyon et l’Inspection académique Rhône. 150 enfants issus de trois écoles élémentaires de Lyon sont à nouveau embarqués cette saison dans un processus de création musicale aux côtés d’un compositeur. Chaque semaine, les enfants participent dans leur école à un atelier de pratique animé par un musicien intervenant du CRR de Lyon : chanter, danser, se déplacer, écrire les paroles d’une chanson, stimuler sa créativité, bref, construire un spectacle de A à Z. Plusieurs grands rendez-vous jalonnent l’année de découverte : rencontres, échanges et travail régulier avec le compositeur, séances de travail avec des musiciens de l’Orchestre national de Lyon, immersion à l’Auditorium pendant une semaine afin de vivre au rythme d’une grande salle de spectacle… Pas à pas, le spectacle s’imagine, s’écrit, se perfectionne avant de prendre vie sur la scène de l’Auditorium à la fin de l’année scolaire. Accompagnés par les équipes de l’AuditoriumOrchestre national de Lyon, plusieurs groupes d’élèves de lycées professionnels (lumière, décors, maquillage…) mettent en valeur le travail des enfants en proposant leurs compétences et leur savoir-faire au service du spectacle. Gratuit – Réservation à partir du 6 mai 2019 sur auditorium-lyon.com. En partenariat avec le Conservatoire à rayonnement régional de Lyon, la Ville de Lyon et l’Inspection académique Rhône.

ME. 5 JUIN 20h PROJET PÉDAGOGIQUE

Les Chantiers de la création

GRATUIT

SA. 8 JUIN 18h

MA. 11 JUIN 20h

SYMPHONIQUE

RÉCITAL

Orchestre d’Auvergne

Hélène Grimaud

TARIF

CONCERTO D’ARANJUEZ

Orchestre d’Auvergne Manuel de Falla Le Tricorne (suite n° 1) [12 min] Joaquín Rodrigo Concerto d’Aranjuez (arr. pour harpe et orchestre) [25 min] Rodion Chtchédrine Suite Carmen [45 min] Orchestre d’Auvergne Roberto Forés Veses, direction Naoko Yoshino, harpe

Né à Valence (Espagne), Roberto Forés Veses est à la tête de l’Orchestre d’Auvergne depuis 2012. Pour cet échange avec l’Orchestre national de Lyon (qui joue à Clermont-Ferrand le 24 mai), il nous a concocté un menu très personnel, ibérique et international à la fois. Le Tricorne : un ballet andalou créé à Londres par les Ballets russes de Diaghilev. La Suite Carmen de Chtchédrine : un rêve ensoleillé de Mérimée et de Bizet, livré ici sous forme de suite finalement aussi russe que méditerranéenne. Quant au célèbre Concerto d’Aranjuez – originellement destiné à la guitare –, il est ici repris à la harpe par la Japonaise Naoko Yoshino, qui se produit en soliste avec les orchestres de Berlin, Philadelphie, Leipzig ou Zurich… Une liste à laquelle on ajoutera désormais l’Orchestre d’Auvergne.

Propos d’avant-concert : 17 heures (durée 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre.

TARIF

HÉLÈNE GRIMAUD Rachmaninov

Claude Debussy Arabesque n° 1 [3 min] – La Plus Que Lente [4 min] – «Clair de lune» [5 min] – Rêverie [5 min] Erik Satie Gnossiennes n° 1 et n° 4 [7 min] – Danses de travers n° 1 et n° 2 [4 min] Valentin Silvestrov Bagatelles op. 1/1 et 1/2 [6 min] Frédéric Chopin Nocturne en mi mineur, op. 72/1 [3 min] – Mazurka en la mineur, op. 17/4 [5 min] – Grande Valse brillante en la mineur, op. 34/2 [6 min] Sergueï Rachmaninov Sonate n° 2, en si bémol majeur (version Hélène Grimaud) [23 min] Hélène Grimaud, piano

«L’art de la miniature», tel pourrait être le titre de ce programme concocté par Hélène Grimaud, qui nous rappelle que la valeur de la musique ne se mesure pas au nombre de notes. L’art de la miniature est poussé jusqu’à l’épure (Gnossiennes de Satie), jusqu’à la rêverie déconnectée de toute réalité (Clair de lune de Debussy). La danse sert de fil rouge, parfois «plus que lente» (Debussy), parfois de travers (Satie), elle nous plonge avec Chopin dans la nostalgie du pays natal. Entre esquisses et aphorismes, pastels ou huiles plus vives, ces petits joyaux précèdent un trésor plus monumental avec la Deuxième Sonate de Rachmaninov ; de cette partition hyper-romantique, elle livre une version personnelle qui réintègre quelques-unes des coupures réalisées par l’auteur en 1931. Propos d’avant-concert : 19 heures (durée 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre.

VE. 14 JUIN 12h30 VE. 14 JUIN 15h

SA. 15 JUIN 15h SA. 15 JUIN 18h

CONCERTS EXPRESSO

JEUNE PUBLIC – DÈS 7 ANS

De Bach à Ravel

Au cœur de l’orgue

TARIF

DE BACH À RAVEL Expresso

Johann Sebastian Bach Toccata et Fugue en ré mineur [9 min] Gabriel Fauré «Fileuse» et «Sicilienne», extraits de Pelléas et Mélisande [8 min] Camille Saint-Saëns Danse macabre [8 min] Maurice Ravel Pavane pour une infante défunte [7 min] Charles-Marie Widor «Toccata» de la Symphonie n° 5 [7 min] Improvisation

JP TARIF

AU CŒUR DE L’ORGUE Sabine Quindou

Charles-Marie Widor «Toccata» de la Symphonie n° 5 [7 min] Johann Sebastian Bach Toccata et Fugue en ré mineur [9 min] Gabriel Fauré «Fileuse» et «Sicilienne», extraits de Pelléas et Mélisande [8 min] Improvisations Thomas Kientz, orgue Sabine Quindou, présentation

Thomas Kientz, orgue Sabine Quindou, présentation

Avec la Toccata et Fugue en ré mineur de Bach et la Toccata de Widor, ce sont les deux plus grands «tubes» du répertoire d’orgue qui encadrent ce programme. Entre les deux, Thomas Kientz a placé des arrangements d’œuvres orchestrales qui révéleront la puissance et la variété de couleurs de l’orgue de l’Auditorium et de ses 6500 tuyaux ! Couronné d’une improvisation, art dans lequel le jeune organiste excelle, ce programme vous montrera toutes les facettes de l’orgue, avec la complicité de Sabine Quindou, animatrice historique de l’émission C’est pas sorcier sur France 3.

Avec son incroyable diversité de sonorités, son immense répertoire (de la Renaissance à aujourd’hui) et sa console qui ressemble à un cockpit d’avion, l’orgue est un véritable monstre de technique mais aussi un monde musical à lui tout seul. Celui de l’Auditorium a été construit en 1878 et compte 6500 tuyaux et 82 jeux ! Pour comprendre son fonctionnement, rien de mieux que de l’explorer. Avec la complicité de l’organiste Thomas Kientz, Sabine Quindou (de l’émission C’est pas sorcier) nous expliquera le fonctionnement de cette grosse machine et la production du son. Vous saurez tout sur le seul instrument à l’intérieur duquel on peut se promener !

Nouvelle production Auditorium-Orchestre national de Lyon.

CONCOURS OLIVIER-MESSIAEN Orgue

La plupart du temps caché aux regards des auditeurs par le mur de fond de scène, l’orgue plus que centenaire de l’Auditorium est un véritable trésor qui constitue l’une des fiertés de cette salle et un marqueur important dans le réseau des grandes salles de concerts européennes. L’Auditorium-Orchestre national de Lyon fait vivre toute l’année cet instrument auprès du public au fil des récitals, concertos, ciné-concerts ou ateliers de découverte. Cette saison, il accueille un événement nouveau et exceptionnel : le Concours Olivier-Messiaen. Créé à Paris en 1967 par Claude Samuel, homme de radio et ami du compositeur, il est aujourd’hui confié à Bruno Messina, directeur de l’Agence iséroise de diffusion artistique. Ce dernier a la mission d’organiser sa renaissance dans la dynamique permise par l’ouverture de la Maison Messiaen, résidence d’artistes en Matheysine. Les collaborations artistiques construites au fil des éditions du Festival Berlioz de La Côte-Saint-André ont créé une étroite complicité entre l’Auditorium-Orchestre national de Lyon et l’Aida, qui organise ce festival et porte également la Maison Messiaen. Or quel meilleur écrin que l’Auditorium de Lyon et son orgue Cavaillé-Coll pour accueillir des organistes du monde entier ? Pour cette renaissance à Lyon en juin 2019, le concours s’oriente résolument vers l’orgue et s’ouvre, au-delà de Messiaen, pour créer une semaine d’émulation de très 86

haut niveau, largement accessible aux curieux de tous ordres attirés par la découverte de cet instrumentorchestre et par la performance que représente tout concours international. Il s’insère dans deux semaines de programmation qui mettent à l’honneur l’instrument pour des moments en famille, des concerts festifs et des récitals de haut vol. Finale publique : samedi 22 juin 2018 Plus d’informations sur les épreuves publiques à partir de septembre 2018. Gratuit – Réservations à partir du 22 mai 2019. En partenariat avec l’Aida (Agence iséroise de diffusion artistique) et avec le soutien de la Fondation Olivier-Messiaen, abritée par la Fondation de France.

17 > 23 JUIN ORGUE

Concours Messiaen

MA. 18 JUIN 20h

DI. 23 JUIN 16h

ORGUE

CONCOURS D’ORGUE

Escaich / Sandre

Concert de clôture

TARIF

DIDIER SANDRE THIERRY ESCAICH

La poésie de Messiaen Thierry Escaich, orgue Didier Sandre, de la Comédie française, comédien Textes d’Olivier Messiaen (issus de l'opéra Saint François d’Assise) Improvisations à l’orgue

On comprend ce qui a fasciné Olivier Messiaen dans la figure de saint François d’Assise, au point de lui consacrer un opéra (1983) : l’amour des oiseaux (le saint leur parlait, le compositeur étudia leurs chants sans relâche et en abreuva son langage) ; mais aussi le mysticisme, l’élévation par la souffrance jusqu’à la joie divine ; et la foi dans le pouvoir de la musique. Dans un épisode de l’ouvrage, un ange apparaît à François et lui joue un air de viole ; une expérience bouleversante pour le saint, qui y voit l’anticipation de la félicité éternelle. Expirant, il prononcera d’ailleurs ces ultimes paroles : «Seigneur ! La musique et la poésie m’ont mené vers Toi !» Ce sujet avait tout pour séduire deux artistes aussi épris de poésie, de musique et de transcendance que le comédien Didier Sandre, de la Comédie-Française, et l’organiste Thierry Escaich, improvisateur sidérant. Créant leur propre dramaturgie à partir d’extraits du livret (œuvre de Messiaen lui-même), ils mêlent texte et musique dans toutes les combinaisons possibles, de la fusion intime aux confrontations puissantes. Dans ses improvisations, Thierry Escaich s’empare également d’éléments musicaux de la partition de Messiaen, pour les entraîner vers son propre univers.

TARIF

CONCERT DE CLÔTURE Concours Olivier-Messiaen

Pour conclure en beauté ces deux semaines d’orgue à l’Auditorium de Lyon, autour de ce concours révélant les jeunes musiciens qui seront peut-être les stars de demain, place à la musique d’orgue sous toutes ses formes dans un grand concert réunissant les membres du jury et les lauréats. À l’heure où nous imprimons, leur identité nous reste inconnue (pour les lauréats) ou secrète (pour les membres du jury). Nous pouvons juste vous promettre la réunion de personnalités musicales de premier plan, et la confection d’un programme aussi varié que possible !

Propos d’avant-concert : 19 heures (durée 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre.

ORCHESTRE DÉMOS LYON MÉTROPOLE Orchestre Démos Lyon Métropole Orchestre national de Lyon

Déployé par l’Auditorium-Orchestre national de Lyon sur le territoire de la Métropole de Lyon depuis octobre 2017, Démos (Dispositif d’éducation musicale et orchestrale à vocation sociale) a été initié en 2010 par la Philharmonie de Paris. Il permet à 120 enfants de 7 à 12 ans, vivant dans les quartiers populaires des communes de Bron, Décines, Givors, Lyon et Vaulxen-Velin, d’acquérir une pratique instrumentale au sein d’un orchestre symphonique. Des intervenants artistiques de haut niveau (instrumentistes, danseurs, chefs de chœur) accompagnés de professionnels du champ social encadrent ces jeunes. Les 8 groupes de 15 enfants qui constituent l’orchestre répètent 4 heures par semaines et se retrouvent tous ensemble deux fois par trimestre. L’intensité de cette pratique favorise le développement du potentiel imaginatif et émotionnel des jeunes ainsi que leur capacité à créer du lien social. Ce grand concert de fin d’année sur la scène de l’Auditorium dans un programme partagé avec l’Orchestre national de Lyon rend compte de cette deuxième année de pratique pour nos jeunes instrumentistes. 88

Démos trouve sa force dans un réseau solide de partenaires : Centre social et culturel Gérard-Philipe et Harmonie La Glaneuse à Bron ; Centre social Espace Berthaudière, services Jeunesse et Culture de la Ville de Décines, École de musique décinoise à Décines ; Conservatoire de musique et service Jeunesse de la Ville de Givors ; Conservatoire de musique, Centre social Georges-Lévy et Centre social et culturel JJ Peyri, Espace projets interassociatifs à Vaulx-enVelin ; Centre social des États-Unis à Lyon VIII ; MJC Saint-Rambert et école Alphonse-Daudet à Lyon IX ; collectif de structures du quartier Moncey-VoltaireGuillotière à Lyon III et VII : Centre social Bonnefoi, Armée du salut, MPT-Salle des Rancy, Arche de Noé, Coup de pouce relais ; direction des services de l'Éducation nationale du Rhône. Sa mise en œuvre est rendue possible grâce à l’implication et au soutien financier de l’État (ministères de la Culture, de la Cohésion des territoires et du CGET, des Outre-mer), de l’Union européenne via le Fonds social européen, de l’APSV, de la CAF du Rhône, de la Préfecture du Rhône, de la Métropole de Lyon, des Villes de Bron, Décines, Givors, Lyon, Vaulx-en-Velin, de la Fondation Lilian Thuram, de la Fondation Daniel et Nina Carasso, de la Fondation Total, du Mécénat musical Société générale, de Bpifrance, de la Fondation SNCF et de la Fondation Philharmonique. Retrouvez tous les partenaires de Démos sur le site internet : demos. philharmoniedeparis.fr Gratuit – Réservation à partir du 3 juin 2019 sur auditorium-lyon.com.

ME. 3 JUIL. 19h PROJET PÉDAGOGIQUE

Démos

GRATUIT

AUDITORIUMORCHESTRE NATIONAL DE LYON

ORCHESTRE NATIONAL DE LYON Fort de 104 musiciens permanents, l’Orchestre national de Lyon (ONL) a pour actuel directeur musical honoraire le chef américain Leonard Slatkin, qui a été directeur musical de septembre 2011 à juin 2017. Héritier de la Société des Grands Concerts de Lyon, fondée en 1905 par Georges Martin Witkowski, c’est l’un des plus anciens orchestres de France. Il est devenu une formation permanente en 1969, sous l’impulsion de l’adjoint à la Culture de la Ville de Lyon, Robert Proton de la Chapelle. Après Louis Frémaux (1969-1971), il a eu pour directeurs musicaux Serge Baudo (1971-1987), Emmanuel Krivine (1987-2000), David Robertson (2000-2004) et Jun Märkl (2005-2011). Interprète reconnu de Ravel, Debussy ou Berlioz, l’ONL explore un vaste répertoire, du xviiie siècle à nos jours. Il passe régulièrement commande à des compositeurs d’aujourd’hui, tels Kaija Saariaho, Thierry Escaich ou Guillaume Connesson. Pionnier dans ce domaine, l’ONL s’illustre avec brio dans des ciné-concerts ambitieux (Le Seigneur des anneaux, The Artist, Titanic…) ou accompagne des œuvres majeures du cinéma muet. Il privilégie également les actions pédagogiques et la médiation, avec un orchestre de jeunes, une politique tarifaire forte en direction des plus jeunes, des projets ambitieux pour les écoles, des conférences et de nombreuses autres actions d’accompagnement. En 2017/2018, l’AuditoriumOrchestre national de Lyon a lancé le projet Démos (Dispositif d’éducation musicale et orchestrale à vocation sociale) dans la métropole de Lyon. Au-delà des très nombreux concerts qu’il donne à l’Auditorium, l’ONL se produit dans les plus grandes salles mondiales (Carnegie Hall de New York, Suntory Hall de Tokyo, Concertgebouw d'Amsterdam, Konzerthaus et Philharmonie de Berlin, …). Premier orchestre symphonique européen à s’être produit en Chine, en 1979, il y retourne en juin 2019 après avoir fait à l’automne 2018 une tournée en Allemagne et aux Pays-Bas. L’Orchestre national de Lyon est un établissement de la Ville de Lyon, subventionné par l’État.

DISCOGRAPHIE de 2012 à 2018 Sous la direction de Leonard Slatkin – Naxos

Intégrale Maurice Ravel Symphonique – Vol. 1 – Nov. 2012 Alborada del gracioso / Pavane pour une infante défunte / Rapsodie espagnole / Pièce en forme de habanera / Shéhérazade, ouverture de féerie / Menuet antique / Boléro – Vol. 2 – Nov. 2013 La Valse / Gaspard de la nuit / Valses nobles et sentimentales / Le Tombeau de Couperin

– Vol. 3 – Avr. 2016 Orchestrations : Tableaux d’une exposition – Danse et Sarabande – Menuet pompeux – Carnaval – Vol. 4 – Janv. 2017 Daphnis et Chloé

– Vol. 5 – Avr. 2017 Antar / Shéhérazade Avec André Dussollier, récitant / Isabelle Druet, mezzosoprano – À paraître Concertos pour piano / Tzigane Avec François Dumont, piano / Jennifer Gilbert, violon

Opéra – Opéra 1 – Oct. 2015 L’Enfant et les Sortilèges – Ma Mère l’Oye

– Opéra 2 – Fév. 2016 L’Heure espagnole – Don Quichotte à Dulcinée

Les œuvres orchestrales d’Hector Berlioz – Sept. 2012 Symphonie fantastique / Le Corsaire

– Été 2014 Harold en Italie / Rêverie et Caprice / Le Carnaval romain / Ouverture de Benvenuto Cellini Avec Lise Berthaud, alto / Giovanni Radivo, violon

– À paraître Roméo et Juliette / Ouvertures de Béatrice et Bénédict et Le Roi Lear

Saint-Saëns – Janv. 2015 Symphonie «avec orgue», Cyprès et Lauriers, Danse macabre Avec Vincent Warnier (orgue)

CONCERTS HORS LES MURS Au-delà des nombreux concerts qu’il donne à l’Auditorium, l’Orchestre national de Lyon rayonnera à nouveau sur les plus grandes scènes internationales, dans le cadre de tournées en Europe et en Asie, tout en maintenant une forte présence sur le territoire national et particulièrement en région Auvergne-Rhône-Alpes. Festivals d’été 2018 Lyon (69) Les Nuits de Fourvière – Je. 28 & ve. 29 juin [Berlioz/ Stravinsky, avec la compagnie Circa] Les Nuits de Fourvière – Ma. 17 juil. [Birkin/Gainsbourg – Le Symphonique] Vienne (38) Jazz à Vienne – Je. 12 juil. [Gregory Porter]

Orange (84) Chorégies d’Orange – Ma. 31 juil. & sa. 4 août [Rossini, Le Barbier de Séville], ve. 3 août [Fantasia]

Saison 2018/2019 Aix-en-Provence (13) Théâtre du Jeu de paume – Sa. 27 oct. [Ensemble de cuivres et percussions de l’ONL / Comptines cuivrées] Grand Théâtre de Provence – Ve. 18 janv. [Milhaud/SaintSaëns/Elgar] Chalon-sur-Saône (71) Espace des arts – Ve. 28 sept. [Inauguration de la salle rénovée : Tchaïkovski/Debussy/Ravel] Clermont-Ferrand (63) Opéra-Théâtre – Ve. 24 mai [Brahms]

Dijon (21) Auditorium – Ve. 15 fév. [Wagner/Mendelssohn/ Tchaïkovski/Berlioz]

Échirolles (38) La Rampe-La Ponatière – Di. 20 & lu. 21 janv. [Ensemble de cuivres et percussions de l’ONL / Comptines cuivrées] La Rampe-La Ponatière – Je. 16 mai [Pépin/Haydn/Brahms] Genève (Suisse) Victoria Hall – Je. 31 janv. [Rachmaninov/Brahms/Strauss] Grenoble (38) MC2 – Ve. 5 avril [Berlioz/Elgar/Adès/Haydn] Paris (75) Philharmonie de Paris – Ma. 12 mars [Berlioz]

Tournée en Europe Allemagne & Pays-Bas – 5 > 13 novembre 2018 Barber/Rachmaninov/Ravel/ Debussy/Moussorgski Orchestre national de Lyon Leonard Slatkin, direction Khatia Buniatishvili, piano Berlin, Philharmonie – Lu. 5 nov. Leipzig, Gewandhaus – Ma. 6 nov. Erlangen, Heinrich-Lades-Halle – Me. 7 nov. Mannheim, Congress Center Rosengarten – Sa. 10 nov. Heerlen, Parkstad Limburg Theaters – Di. 11 nov. Munich, Philharmonie am Gasteig – Ma. 13 nov.

Tournée en Asie Chine & Corée du Sud – 12 > 23 juin 2019 Villes principales : Hong Kong, Beijing, Shanghai, Guangzhou, Shenzhou, Séoul Orchestre national de Lyon Tan Dun, direction

LES MUSICIENS DE L’ORCHESTRE NATIONAL DE LYON JENNIFER GILBERT

Violon I , violon solo supersoliste PASCAL CHIARI

Violon I

PHILIP LUMBUS

Violon I

CATALINA ESCOBAR

Violon II SÉBASTIEN PLAYS

Violon II

JACQUES-YVES ROUSSEAU

Premier violon solo

CONSTANTIN CORFU

ANDRÉANE DÉTIENNE

Violon I

ROMAN ZGORZALEK

FLORENT SOUVIGNETKOWALSKI

Violon I

ELIAD FLOREA

Violon II

HARUYO TSURUSAKI

Violon II

Violon II, 1er chef d’attaque VÉRONIQUE GOURMANEL

Violon II

AUDREY BESSE

YVES CHALAMON

Deuxième violon solo

Violon I

ANNABEL FAURITE

SANDRINE HAFFNER

YAËL LALANDE

LUDOVIC LANTNER

Violon I

Violon II

Violon I

CATHERINE MENNESON

TAMIKO KOBAYASHI

CHARLES CASTELLON

Violon II, 2e chef d’attaque

Violon II

KAÉ KITAMAKI

DIEGO MATTHEY

MAÏWENN MERER

Violon II

BENJAMIN ZEKRI

Violon II

CATHERINE BERNOLD

VINCENT DEDREUIL-MONET

Alto

MANUELLE RENAUD

alto

Violon I

Violon II, 1er chef d’attaque

Violon II

Alto

GIOVANNI RADIVO

Violon I , violon solo supersoliste

VINCENT HUGON

SEUNGEUN LEE

Alto

AMÉLIE CHAUSSADE

Violon I

LÉONIE DELAUNE

AURIANNE PHILIPPE

Violon II

CORINNE CONTARDO

JEAN-PASCAL OSWALD

Alto solo

JEAN-BAPTISTE MAGNON

CAROLE MILLET

LISE NIQUEUX

Alto

Violoncelle

Alto

NICOLAS HARTMANN

ÉDOUARD SAPEY-TRIOMPHE

PHILIPPE SILVESTRE DE SACY

Violoncelle solo

Violoncelle co-soliste

FABRICE LAMARRE

Alto co-soliste

THEMIS BANDINI

MATTHIEU CHASTAGNOL

Violoncelle

PIERRE CORDIER

DOMINIQUE DENNI

STEPHEN ELIASON

VINCENT FALQUE

Violoncelle

JÉRÔME PORTANIER

JEAN-ÉTIENNE TEMPO

Violoncelle

Violoncelle VINCENT MENNESON

BOTOND KOSTYÁK

VLADIMIR TOMA

PAULINE DEPASSIO

DANIEL BILLON

GÉRARD FREY

EVA JANSSENS

Contrebasse solo

Contrebasse co-soliste

Contrebasse

EMMANUELLE RÉVILLE

HARMONIE MALTÈRE

BENOÎT LE TOUZÉ

JÉRÔME GUICHARD

Flûte solo

Deuxième flûte

Piccolo

hautbois solo

FRANÇOIS SAUZEAU

THIERRY MUSSOTTE

Clarinette solo

Petite clarinette

Clarinette basse

BENOIST NICOLAS

Contrebasse

CLARISSE MOREAU

hautbois solo

OLIVIER MASSOT

Basson solo

YVES STOCKER

Cor aigu

MARTA SÁNCHEZ GIL

Contrebasse PHILIPPE CAIREYREMONAY

Deuxième hautbois LOUIS-HERVÉ MATON

Basson solo

JOCELYN AUBRUN

Flûte solo

PASCAL ZAMORA

NANS MOREAU

Cor anglais

Clarinette solo

FRANÇOIS APAP

Basson

STÉPHANE GROSSET

GRÉGORY SARRAZIN

Cor grave

MICHEL HAFFNER

FABIEN LAFARGE

Deuxième trompette

Trombone solo

CHARLIE MAUSSION

Trombone solo

STÉPHANE PELEGRI

THIERRY HUTEAU

GUILLAUME ITIER

Deuxième timbalier

Première percussion

Deuxième percussion

STÉPHANE CORNARD

Contrebasson

GUILLAUME TÉTU

Cor solo

JOFFREY QUARTIER

Cor solo

Contrebasse

PAUL TANGUY

Cor aigu

SYLVAIN KETELS

CHRISTIAN LÉGER

ARNAUD GEFFRAY

Cor grave

Trompette solo

Deuxième trompette

FRÉDÉRIC BOULAN

MATHIEU DOUCHET

Deuxième trombone

Trombone basse

FRANÇOIS-XAVIER PLANCQUEEL

Deuxième percussion

Claviers solo

GUILLAUME DIONNET

Tuba solo

ADRIEN PINEAU

Timbalier solo

ÉLÉONORE EULERCABANTOUS

harpe solo

Effectif au 2 avril 2018

ENTRETIEN AVEC

LEONARD SLATKIN directeur musical honoraire

— L’Orchestre national de Lyon joue pour la première fois à la Philharmonie de Berlin. Qu’est-ce que cela représente pour vous ?

— L. S. : La Philharmonie de Berlin est l’une des salles de concert les plus légendaires au monde. L’ONL n’ayant pas encore eu la chance de s’y produire, cela confère à ce rendezvous une dimension toute particulière. Et jouer dans une capitale musicale de ce niveau est de toute manière électrisant ; il n’y a pas mieux pour lancer la tournée sous les meilleurs auspices ! Je me rends chaque année une semaine ou deux à Berlin, mais cela fait longtemps que je n’ai pas eu l’occasion d’y diriger un orchestre avec lequel j’ai des liens étroits. — Ensuite, vous ferez escale à Leipzig…

— L. S. : Leipzig est jumelée avec Lyon. Bien sûr, lorsqu’on évoque Leipzig, deux figures musicales majeures nous viennent immédiatement en tête : Bach et Mendelssohn. Par ailleurs, le Gewandhaus reste l’institution de musique symphonique la plus ancienne au monde ; c’est un lieu pétri de tradition, et l’on y ressent à quel point la musique a joué un rôle central dans l’histoire de la ville. J’ai dirigé l’Orchestre du Gewandhaus à plusieurs reprises à Leipzig, mais je n’y ai jamais joué en tournée avec un autre orchestre ; je suis donc particulièrement impatient. — Comment avez-vous construit le programme musical de cette tournée ?

— L. S. : Cette tournée coïncide exactement avec le centenaire de l’Armistice de la Première Guerre mondiale, que nous célébrons tout au long de notre saison lyonnaise. Il y a étonnement peu de pièces qui reflètent les sentiments et les émotions de la Première Guerre. Les six mouvements pour piano formant le Tombeau de Couperin de Ravel rendent hommage aux amis du compositeur tombés au front. Mais Ravel, plutôt que de pleurer leur mort, choisit de leur rendre hommage au travers d’une forme baroque, la suite de danses. La version orchestrale est destinée à un orchestre légèrement réduit, tout en mettant en avant un certain nombre d’instruments solistes, au premier rang desquels le hautbois. Cette période commémorative résonne tout particulièrement dans les cultures française et allemande. N’oublions pas qu’il y eut pas moins de trois conflits majeurs entre ces deux pays : la guerre franco-prussienne de 1870 et les deux guerres mondiales. Cette célébration – si l’on peut utiliser ce terme à propos de l’anniversaire d’une guerre – prend un sens particulier lors de notre tournée.

— Quelques mots sur la soliste qui vous accompagne ?

— L. S. : Khatia Buniatishvili a une approche si singulière du répertoire qu’elle interprète, c’est une artiste qui mobilise des émotions si uniques que j’ai hâte de l’entendre dans le Deuxième Concerto de Rachmaninov, une des plus grandes œuvres jamais écrites pour piano et orchestre. Au-delà de l’approche de Khatia, cette partition me touche à un niveau plus personnel : mon arrière-grand-oncle Modest Altschuler était un ami très proche de Rachmaninov et il a dirigé les premières auditions américaines de nombre de ses pièces. J’ai donc une perception particulière de cette œuvre et de son contexte ; j’ai d’autant plus hâte d’en discuter avec Khatia. PROPOS RECUEILLIS PAR CHRISTIAN THOMPSON

ENTRETIEN IMAGINAIRE AVEC

JOSEPH HAYDN — Vous avez du culot de me faire commencer seule votre Symphonie n° 103, «Roulement de timbales» !

— J. H. : Certains disent même que mon intention était de permettre au timbalier de réaliser une cadence improvisée et pas seulement un roulement ! J’ai voulu que chaque instrument ait sa place dans l’orchestre et son propre rôle à jouer dans mes symphonies. — En mai, 224 ans après sa création, cette symphonie sera associée à une création de Camille Pépin : Roulement de timbales ! Du reste, de nombreuses œuvres nouvelles traversent la saison, en contrepoint de vos propres œuvres ou de celles de votre cadet Berlioz.

— J. H. : Je suis l’un des fils rouges de la saison, mais on jouera également des compositeurs vivants (et parmi elles de nombreuses femmes). Heureusement ! Moi-même, que serais-je devenu si mes commanditaires n’avaient regardé que vers le passé ? J’étais pleinement dans mon époque, intéressé par les artistes de mon temps, animé par le désir d’innover. — Le «Chaos», au début de votre Création, c’est même en avance sur votre temps !

— J. H. J’ai tant travaillé sur cet oratorio ! Les attentes étaient fortes − les miennes en premier lieu ! J’ai voulu utiliser toute la palette de l’orchestre et des voix pour décrire les ténèbres, la lumière, le jardin d’Eden… Certains perçoivent dans la Création les prémices du romantisme… mais ça n’est évidemment pas moi qui le dis ! PROPOS RECUEILLIS PAR LA TIMBALE DE L’ORCHESTRE

ENTRETIEN AVEC

RENAUD CAPUÇON artiste associé

— Quelle est votre histoire avec l’Orchestre national de Lyon ?

— R. C. : J’ai joué pour la première fois avec l’ONL en 1998… cela fait donc exactement vingt ans ! C’est déjà loin et pourtant encore très proche dans mon esprit. Je me souviens parfaitement de ce concert, c’était au Festival Berlioz de La Côte-Saint-André, dans le Concerto de Beethoven. J’ai tout de suite été impressionné par le niveau de l’orchestre évidemment, mais j’ai aussi été frappé par la cohésion et la sympathie de ce groupe de musiciens. Depuis lors, nous avons joué ensemble quasiment tous les deux ans et je conserve ce sentiment. Pour être franc, l’ONL a été mon premier et plus grand «supporter» parmi les orchestres français ! Le public lyonnais m’a aussi toujours très bien accueilli et c’est important, c’est une chose que l’on sent sur scène. — Vous avez grandi à Chambéry, est-ce qu’il vous arrivait d’aller écouter l’ONL dans votre enfance ?

— R. C. : Pas à Lyon, mais je l’ai souvent entendu à Chambéry puisqu’il venait régulièrement se produire à l’Espace Malraux. J’ai aussi un excellent souvenir d’un concert à Berlin, où j’étudiais. C’était en 1995/1996, l’ONL était venu avec Gil Shaham jouer le Concerto pour violon de Korngold et le Concerto pour orchestre de Bartók, sous la direction d’Emmanuel Krivine. C’était absolument magnifique ! — Bartók, Bach, Beethoven, Brahms… Les programmes que vous avez choisis pour cette saison comme artiste associé mettent à l’honneur les compositeurs en B !

— R. C. : C’est drôle, en effet ! Il s’agit évidemment d’un hasard, mais ce sont des compositeurs phares dans ma vie de musicien et il y a pour moi quelque chose d’organique à les jouer. Je chéris Bach et Brahms depuis toujours. J’ai joué toute la musique de chambre de Brahms il y a une quinzaine d’années, ce qui m’a permis d’aborder différemment le Concerto,

que je suis ravi de jouer ici avec Leonard Slatkin. Je me réjouis également de travailler en formation réduite, comme soliste et leader, dans les concertos de Bach et les Métamorphoses de Richard Strauss. Quant au Second Concerto de Bartók – que je viens d’enregistrer ! – c’est vraiment une œuvre qui me tient à cœur. — Pouvez-vous nous parler du pianiste David Fray, avec qui vous allez jouer trois sonates de Bach et la Sonate «à Kreutzer» de Beethoven ?

— R. C. : David est un pianiste singulier, particulier, exceptionnel ! Je l’ai découvert par l’un de ses disques et j’ai rapidement eu envie de jouer avec lui ces merveilleuses sonates de Bach, que nous avons enregistrées. J’adore apprendre avec mes partenaires de musique de chambre et, durant le travail, David m’a beaucoup apporté, j’ai vraiment écouté ce qu’il avait à me dire. — Depuis votre premier concert avec l’ONL il y a vingt ans, vous avez joué de très nombreuses œuvres, avec de nombreux chefs différents un peu partout dans le monde… Quels sont aujourd’hui vos objectifs ?

— R. C. : Je ne suis pas dans une compétition où il faudrait avoir tout joué avec tout le monde. Il me reste beaucoup à découvrir, mais mon moteur est toujours le même : faire de la musique avec des gens que j’aime. Mon histoire avec l’ONL en est le parfait exemple : je viens jouer avec des musiciens que j’aime, avec lesquels je suis heureux de partager la musique. C’est très important : le bonheur de faire de la musique ! Et aussi bien sûr le plaisir de découvrir d’autres orchestres, de nouveaux répertoires… Dans vingt-cinq ans, j’aurai le même discours ! Si un jour je dis «J’ai terminé, j’ai fait le tour, je suis génial», alors je ne serai plus tout intéressant ! — Vous avez souvent travaillé avec Leonard Slatkin. Comment le percevez-vous ?

— R. C. : C’est un chef qui a une intelligence du texte, de la partition, avant même de commencer à travailler. Il a une telle musicalité naturelle que l’on sait que l’on va être à l’aise et pouvoir partager les choses, réaliser avec lui presque un travail de musique de chambre. Pour moi, cette proximité est essentielle dans le rapport avec un chef d’orchestre. Leonard a cela et il reste très simple alors qu’il est doté d’une intelligence rare ! PROPOS RECUEILLIS PAR CHRISTIAN THOMPSON ET CHLOË CAMBRELING

L’AUDITORIUM LE BÂTIMENT Une prouesse architecturale

Monolithe de béton précontraint et d’acier, l’Auditorium impose sa silhouette au cœur du quartier de la Part-Dieu. Conçu par Charles Delfante, urbaniste et architecte en chef de la Part-Dieu, et Henri Pottier, grand prix de Rome, l’Auditorium fut inauguré le 14 février 1975 après plus de trois ans de travaux titanesques. Une salle dévolue au son symphonique

Cette salle de 2100 places fait l’unanimité en ce qui concerne son confort et le rapport idéal que sa forme de théâtre romain crée entre la scène et le public. De 1993 à 2002, l’Auditorium a fait l’objet d’une vaste campagne de rénovation acoustique et esthétique. L’installation en 1977 de l’orgue du palais de Chaillot, situé en fond de scène et protégé par deux immenses rideaux de bois, a parachevé l’aspect unique et grandiose de la salle. Au-delà de la prouesse architecturale que constitue l’édification d’un tel bâtiment, le contraste entre les boiseries de la salle et le béton brut de l’extérieur lui confère une aura particulière. Baptisé Auditorium Maurice-Ravel à sa construction, le bâtiment bénéficie depuis 2012 du label Patrimoine du xxe siècle.

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VISITES Pour les individuels, trois visites thématiques permettront d’accéder aux espaces cachés du bâtiment et livreront des connaissances spécifiques sur la vie de l’Orchestre national de Lyon, l’acoustique, les aspects techniques, urbanistiques et architecturaux de l’Auditorium. Inscriptions sur le site internet ou auprès de la billetterie à partir de septembre 2018. Sa. 8 déc. : Acoustique et Lumière Sa. 9 mars : Orchestre et Instruments Sa. 18 mai : Histoire et Architecture Tarif : 6 €

Pour les groupes et associations, la visite de l’Auditorium est proposée uniquement sur rendez-vous en fonction des disponibilités et présente les différents aspects d’une salle de concert : histoire, architecture, acoustique, fonctionnement de la salle et de l’orchestre… Chaque déambulation est unique et peut être orientée sur l’un ou l’autre de ces thèmes ou proposer un panorama d’ensemble du bâtiment et de sa fonction. Groupe de 10 à 20 personnes Tarif : 60 € par groupe Contact : Orane Furness-Pina orane.furness-pina@mairie-lyon.fr 04 78 95 95 08

SALLE DE MÉDIATION Cette saison, l’Auditorium transforme ses espaces et inaugure une salle de médiation. L’AuditoriumOrchestre national de Lyon propose depuis de nombreuses années une offre riche d’événements autour de ses spectacles (cycle de conférences, ateliers de pratique instrumentale et de découverte, exploration de la voix) qui se cristallise dorénavant dans ce nouvel espace éducatif. Dotée d’un parc instrumental, cette salle permet à chacun de découvrir ou d’approfondir sa connaissance théorique et pratique des instruments de l’orchestre symphonique. La programmation privilégie également l’accueil des familles avec différents modules d’éveil musical et sensoriel de 3 mois à 7 ans. Ce lieu s’inscrivant au cœur du quartier d’affaires de la Part-Dieu, les horaires sont aménagés selon les activités de chacun : formule d’une heure sur la pause-déjeuner ou le début de soirée, mercredi ou week-end… Les structures associatives sont les bienvenues pendant les vacances scolaires pour une offre adaptée au temps du loisir. Le public scolaire sera lui aussi accueilli dans le cadre d’un dispositif spécifique. Vous pourrez découvrir le détail des activités de la salle de médiation, espace de rencontre et de partage des pratiques, ainsi que les modalités d’inscriptions dans une brochure dédiée à paraître en septembre 2018 ainsi que sur notre site internet auditorium-lyon.com.

CONFÉRENCES En partenariat avec la Société philharmonique de Lyon, l’Auditorium-Orchestre national de Lyon propose au cours de sa saison plusieurs rendez-vous avec des musiciens, musicologues et conférenciers. Les différents thèmes abordés sont le reflet d’une saison 2018/2019 riche et variée. Ma. 20 nov. : Claude Debussy (commémoration des 100 ans de sa disparition) Ma. 11 déc. : Haydn et la symphonie Ma. 5 mars : Hector Berlioz Ma. 9 avr. : Bach, Passion selon saint Matthieu Ma. 14 mai : Rencontre autour du cor Ve. 14 juin : L’orgue, mode d’emploi Tarif : 5 € Les conférences sont gratuites pour les abonnés de l’Auditorium-ONL et les membres de la Société philharmonique de Lyon.

RENCONTRES LITTÉRAIRES En collaboration avec le Fonds Decitre

Des rencontres avec des personnalités exceptionnelles sont programmées en lien avec l’actualité littéraire. L’Auditorium a accueilli notamment Bernard Werber, Boris Cyrulnik, Matthieu Ricard, Michel Serres et Jean d’Ormesson. Tarif plein : 12 € / réduit : 6 € Plus d’informations à partir de septembre 2018 sur auditorium-lyon.com. Les conférences sont gratuites pour les abonnés de l’Auditorium-ONL dans la limite des places disponibles.

JOURNÉES EUROPÉENNES DU PATRIMOINE SA. 15 SEPT. DI. 16 SEPT. VISITES GUIDÉES

Journées européennes du patrimoine Voulez-vous découvrir les spécificités d’une grande salle de concert (régie, technique, accueil du public…) ? L’Auditorium-Orchestre national de Lyon propose au fil de ce week-end des visites libres et commentées. La découverte architecturale s’éclairera de celle du spectacle vivant, de l’orchestre symphonique et des métiers qui font vivre une grande institution culturelle.

DI. 16 SEPT. 16h CONCERT GRATUIT

Journées européennes du patrimoine Afin de clore en beauté ces Journées européennes du patrimoine, l’Auditorium-Orchestre national de Lyon propose un grand concert gratuit dirigé par Nikolaj Znaider. Un programme surprise, mais qu’on vous promet festif et coloré ! 101

L’ORGUE Les facteurs d’orgue : Aristide Cavaillé-Coll (1878) Victor Gonzalez (1939) Georges Danion/S. A. Gonzalez (1977) Michel Gaillard/Manufacture Aubertin (2013)

Construit pour l’Exposition universelle de 1878 et la salle du Trocadéro, à Paris, cet instrument monumental (82 jeux et 6500 tuyaux) fut la «vitrine» du plus fameux facteur de son temps, Aristide Cavaillé-Coll. Les plus grands musiciens se sont bousculés à la console de cet orgue prestigieux, qui a révélé au public les Requiem de Maurice Duruflé et Gabriel Fauré, le Concerto pour orgue de Francis Poulenc et des pages maîtresses de César Franck, Charles-Marie Widor, Marcel Dupré, Olivier Messiaen, Jehan Alain, Kaija Saariaho, Édith Canat de Chizy ou Thierry Escaich. Remonté en 1939 dans le nouveau palais de Chaillot par Victor Gonzalez, puis transféré en 1977 à l’Auditorium de Lyon par son successeur Georges Danion, cet orgue a bénéficié en 2013 d’une restauration par Michel Gaillard (manufacture Aubertin) qui lui a rendu sa splendeur et son éloquence. La variété de ses jeux lui permet aujourd’hui d’aborder tous les répertoires, de Bach ou Couperin aux grandes pages romantiques et contemporaines. C’est, hors Paris (Maison de la Radio et Philharmonie), le seul grand orgue de salle de concert en France. DISCOGRAPHIE – Les Nuits hallucinées Escaich (Les Nuits hallucinées, Concerto pour violon, La Barque solaire) Avec Thierry Escaich (orgue) / Orchestre national de Lyon / Christian Arming (direction)… Universal 2011

– Organ Symphony Saint-Saëns (Symphonie «avec orgue», Cyprès et Lauriers, Danse macabre) Avec Vincent Warnier (orgue) / Orchestre national de Lyon / Leonard Slatkin (direction) Naxos 2015 – Fairy Tales Moussorgski (Tableaux d’une exposition), Liszt (Concerto pathétique), Tchaïkovski (La Belle au bois dormant) Avec Véra Nikitine (orgue) / Katherine Nikitine (piano et orgue) Hortus 2017

– Vocalises Purcell, Händel, Franck, Saint-Saëns, Rachmaninov, Glière, Puccini, Satie, Piaf, Bernstein, Parker, Jackson, improvisations Avec Romain Leleu (trompette) / Thierry Escaich (orgue)

Aparté 2017

– La Passion de Jeanne d’Arc Film muet de Theodor Dreyer Avec Karol Mossakowski (accompagnement improvisé à l’orgue) Gaumont 2017 (DVD/Blue-Ray) 102

LES ÉQUIPES DIRECTION Aline Sam-Giao Directrice générale Agnès Burnier Assistante de direction

ARTISTIQUE NN Délégué artistique Claire Delamarche Musicologue, conservatrice de l’orgue

PRODUCTION Mathieu Vivant Directeur de production Eugénie Bourdy Nathalie Sallé Chargées de production BIBLIOTHÈQUE Laure Issartial Bibliothécaire Marion Bondaz Bibliothécaire assistante RÉGIE D’ORCHESTRE Romain Chevalier Régisseur général Philippe Delon Jérôme Peyret Régisseurs d’orchestre Nicolas Fazzalari Johan Guyon Pierrik Moulin Techniciens d’orchestre

RÉGIE TECHNIQUE Abdelhamid Djelloud Frédéric Terras Régisseurs techniques Vincent Bonin Damien Felten Dylan Larcher Benjamin Mirlocca Philippe Vercher Techniciens

SECRÉTARIAT GÉNÉRAL Emmanuelle Durand Secrétaire générale COMMUNICATION & MARKETING NN Directeur de la communication et du marketing Coralie Audren Chargée de communication Séverine Gueffier Assistante Marie-Marc Bonneviale Chargée des partenariats médias, attachée de presse Pascale Moncharmont Chargée de l’édition et de la publicité Thibaut Giuliani Community manager, attaché de presse

BILLETTERIE Anaïs Blettery Raphaël Charnay Catherine Christmann Opérateurs de billetterie Géraldine Soufflot Opératrice de billetterie (groupes)

ADMINISTRATION, FINANCES & EXPLOITATION DU BÂTIMENT Stéphanie Papin Directrice administrative et financière

SERVICE AUX PUBLICS Martine Essayan Chargée des relations avec le public

Frédérique Lubac Assistante administrative

Mathieu Quintin Responsable de l’accueil

Valérie Grosjean Gestionnaire paies

Et toute l’équipe des agents d’accueil

Delphine Petit François Campama Gestionnaires comptables

MÉCÉNAT Céline Gervasoni-Riedel Chargée des partenariats

Bernard Rustant Régisseur comptable

Angèle Pinquier Agent de gestion ressources humaines

ACTION CULTURELLE Jane-Lise Meunier Responsable de l’action culturelle

Christophe Lerch Directeur de l’exploitation du bâtiment

Arnaud Brovillé Attaché pédagogique

François Codis Hervé Geinet Stéphane Lachize Laurent Moulin Franck Ponsero Gardiens de bâtiment

Orane Furness-Pina Chargée de développement culturel Cécile Martinon Coordinatrice du projet Démos Marguerite Martin Chargée de production

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REJOIGNEZ LA FONDATION PHILHARMONIQUE Ouverte à tous, la Fondation a pour objet de soutenir et d’encourager les activités de l’Auditorium-Orchestre national de Lyon dans les domaines suivants : – artistique : commandes à des compositeurs, soutien à des interprètes émergents, accueil de grands orchestres étrangers ; – pédagogique : soutien à des projets d’action culturelle en direction des plus jeunes et des publics éloignés de la culture ; – patrimonial : acquisition d’instruments, publications ou enregistrements ; – rayonnement et notoriété de l’Orchestre national de Lyon (tournées internationales).

Engagez-vous à nos côtés : en devenant mécène de l’Auditorium-Orchestre national de Lyon, vous compterez parmi nos plus fidèles ambassadeurs.

Organisez vos événements à l’Auditorium de Lyon La soirée prestige (de 15 à 50 personnes)

Une formule clé en main pour faire découvrir un concert à l’Auditorium et partager un cocktail avec vos invités. Cette offre privilégiée comprend : – un accueil personnalisé ; – des places de concert regroupées en 1re série à l’orchestre ; – un cocktail dinatoire dans un salon privatif à l’entracte ou à l’issue du concert ; – un programme du concert. Entrez, vous êtes chez vous !

L’Auditorium vous ouvre ses différents espaces : sa grande salle, son atrium et ses salons publics mais aussi ses coulisses et sa toute nouvelle salle de médiation, pour organiser vos soirées privées, séminaires ou conférences. De 15 à 2100 participants.

À vous tous, un grand merci ! RAPPEL DES AVANTAGES FISCAUX LIÉS AU MÉCÉNAT POUR LES PARTICULIERS : un régime fiscal avantageux qui ouvre droit à une réduction d’impôt de 66 % plafonnée à 20 % du revenu imposable / les personnes redevables de l’IFI peuvent déduire 75 % du don du montant de leur impôt. POUR LES ENTREPRISES : un régime fiscal qui permet de déduire 60 % de la valeur du don de l’impôt sur les sociétés, dans la limite de 0,5 % du CA.

La Fondation philharmonique est placée sous l’égide de la Fondation Léa et Napoléon Bullukian reconnue d’utilité publique

104

L’Auditorium-Orchestre national de Lyon remercie ses donateurs, mécènes et partenaires pour leur engagement, leur générosité et leur confiance qui rendent possible le déploiement des activités et la réalisation de nombreux projets musicaux. Nos plus sincères remerciements aux mécènes de la Fondation philharmonique, présidée par Bernard Proton de la Chapelle, qui apporte son soutien à l’Orchestre Démos Lyon Métropole.

Contact : Céline Gervasoni-Riedel 04 78 95 95 03 celine.gervasoni@mairie-lyon.fr

MÉCÈNES & PARTENAIRES L’Auditorium-Orchestre national de Lyon remercie ses mécènes et partenaires

MÉCÈNES MÉCÈNE PRINCIPAL

PARTENAIRES ENTREPRISES

INSTITUTIONNELS

MÉDIAS

MÉCÈNES PROJET

SOUTIEN

aux tournées internationales de l’ONL

Atelier Snitkovski

SOUTIEN

à l'Orchestre des jeunes de l'Orchestre national de Lyon

PARTENAIRES LOGES

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ARTE PARTENAIRE DE L’AUDITORIUM-ORCHESTRE NATIONAL DE LYON ARTE.TV/COUPSDECOEUR

PRATIQUE

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INFORMATIONS PRATIQUES Ouverture des portes

1h15 avant le début des concerts (ou 15 minutes avant les levers de rideau). Accès à la salle 30 minutes avant le début du spectacle. Comment venir ?

Les aménagements du quartier Part-Dieu placent l’Auditorium au cœur d’un vaste projet de ville, plus ouverte, plus connectée et plus accessible. Les travaux engagés modifient les axes de circulation et les différents accès à l’Auditorium. Avec la fermeture du parking du centre commercial et du passage «Les Terrasses / Porte de l’Esplanade», nous vous recommandons de privilégier les accès proposés cidessous. En transports en commun : Métro

B, arrêt Place Guichard (Bourse du Travail) Tram T1 arrêt Part-Dieu-Servient, T3 ou T4 arrêt Gare Part-Dieu-Villette Bus à proximité : 38, C3, C9, C13, C25 / Côté VivierMerle : C1, C2, C6, C7, 70, 25

Accessibilité et handicap

Dépose-minute autorisé pour les véhicules transportant des personnes à mobilité réduite place Charles-deGaulle. Stationnement interdit sur la place, nous vous invitons à utiliser les places PMR des parkings Les Halles et Bonnel-Servient. Dans la salle

Un ascenseur situé dans le hall d’accueil dessert les 1er et 2e balcons. Au 1er balcon, des places spécifiques sont réservées aux personnes en fauteuil et à leurs accompagnateurs (à préciser lors de l’achat du billet). L’équipe des agents d’accueil est à votre disposition en cas de besoin. Sécurité et bagages

Contrôle visuel des sacs, petits bagages et vêtements amples à l’entrée de l’Auditorium. Valises et bagages de format supérieur au modèle «cabine» (55x25x35cm) interdits dans l’enceinte du bâtiment.

Nouveau : Dans le hall d’accueil, des écrans TCL indiquent en temps réel les horaires de passage des transports en commun à proximité de l’Auditorium.

À pied de la gare : 10 minutes à pied en empruntant le boulevard Eugène-Deruelle. À pied de la place Guichard : 8 minutes à pied en empruntant les rues Part-Dieu et Garibaldi. En voiture : dépose-minute

149, rue Garibaldi Parkings payants, ouverts 24h/24, Bonnel-Servient (44-49, rue de Bonnel) ; Les Halles (156, rue Garibaldi). Parcs Relais TCL (Gorge de Loup, Gare d'Oullins, Stade de Gerland, Gare de Vaise), … À vélo : stations

Vélo’v : Servient-Garibaldi, Part-Dieu-Garibaldi, Les Halles, Bourse du Travail. Stationnement vélo : place Charles-de-Gaulle En savoir plus sur le projet de la Part-Dieu et les différents chantiers : www.lyon-partdieu.com

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Le plan Vigipirate renforcé implique des mesures de sécurité spécifiques.

Contact : Mathieu Quintin 04 78 95 95 76 mathieu.quintin@mairie-lyon.fr

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