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E.R. : Johan Basiliades, Rue Lombard 57, 1000 BXL, Bureau de dépôt: Bruxelles X - Trimestriel jan - mars 2014 - P 916659

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Congrès libéral bruxellois

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Actualité

VIVRE OU PLUTÔT SURVIVRE AVEC 180 € PAR MOIS La députée Carla Dejonghe raconte Carla Dejonghe n’oubliera pas l’hiver 2013 de si tôt. Elle a tenté de vivre un mois avec 180 euros. Son action visait principalement à faire prendre conscience du fait que de nombreuses personnes ont, chaque mois, des difficultés à joindre les deux bouts. Un Bruxellois sur trois vit sous le seuil de pauvreté. Carla Dejonghe raconte ici son expérience... Un reproche souvent fait aux hommes et femmes politiques est qu’ils ne s’intéressent pas assez aux problèmes quotidiens de la population. C’est peut-être vrai. Après avoir travaillé avec l’ASBL Corvia et avoir soutenu entre autre, l’élection de Miss et Mister SDF, j’ai accepté leur défi de vivre pendant un mois avec 180 euros, le montant mensuel qui reste à Thérèse Van Belle, Miss SDF 2010. La pauvreté ne me concernait pas vraiment. J’ai grandi dans une famille ordinaire. Mes parents vivaient convenablement et ont même réussi à épargner. Vivre pendant un mois avec un budget serré était donc une expérience enrichissante. Je suis devenue plus consciente des prix (et cela a fait plaisir à maman). Ma mère, enfant de la guerre, a ALBERT EINSTEIN été ma plus grande fan. Miss et Mister SDF étaient contents parce que j’ai pu pointer de vrais problèmes. En contrepartie, j’ai aussi reçu beaucoup de critiques. J’en comprends cependant le pourquoi : j’ai eu un mois difficile, mais d’autres gens vivent cela quotidiennement. La grande différence entre eux et moi est que moi, j’ai une perspective d’avenir ! Demain, je peux reprendre une vie “normale”. Pourtant, cette expérience m’a enseigné des choses. Voilà ce que j’ai retenu : même si on gagne bien sa vie, du jour au lendemain, la situation peut changer. Il faut alors virer de cap et trouver les moyens de s’en sortir. Cela m’a ouvert les yeux et j’espère à d’autres aussi. La question que je me pose est de savoir comment agir pour améliorer la vie des gens en tant que femme politique bruxelloise. Malheureusement, il n’y a pas de solution miracle. Les gens se retrouvent, pour différentes causes, dans la précarité.

Certains ont la force de s’en sortir, d’autres restent dans leur situation vulnérable pour diverses raisons. Une chose est certaine : l’enseignement, la formation et l’emploi sont les meilleures garanties pour en triompher. Nous, femmes et hommes politiques, ne devons pas nous contenter de faire “l’aumône”. Il est de notre tâche de créer les conditions pour que les gens les plus fragiles puissent avoir une chance dans la vie et de leur donner une perspective d’avenir. Nous devons les soutenir pour qu’ils prennent leur sort en main. Sur le terrain, nombre d’associations et de bénévoles travaillent. J’ai rencontré des gens passionnés et engagés. En ce qui concerne l’accueil des sans-abris, nous ne devons pas avoir honte à Bruxelles. Un peu plus de coordination sur le terrain serait néanmoins souhaitable. Je suis surprise du nombre d’ASBL subsidiées par le gouvernement bruxellois, les communes et les CPAS pour aider les gens dans le besoin. Pour ces personnes, toutefois, l’arbre cache la forêt. Peut-être qu’un guichet social accompagné d’un service d’aide correcte et d’un renvoi vers des soins ou des services adéquats seraient un vrai tremplin. Cela ne résout pas tout. Qui possède peu de moyens se replie dans la solitude. Vivre de façon décente veut dire aussi pouvoir sortir, recevoir des amis et avoir des loisirs. Ceci n’est pas possible avec la somme dont je disposais. En tant que personne seule, il est encore plus difficile de joindre les deux bouts avec un si petit budget. On paie tous les frais et charges seul. De plus, cuisiner pour plusieurs, revient moins cher que de préparer à manger pour une seule personne. J’ai débuté cette expérience avec beaucoup de questionnement. Maintenant, j’ai encore bien plus d’interrogations. Mon mois est terminé, mais je continuerai à aller sur le terrain. Je vais aussi parler à mes collègues aux niveaux bruxellois, flamand et fédéral pour leur faire part de mon expérience. Certains points ont déjà été mis sur table, comme des cours de budget dans l’enseignement et l’attribution bien trop facile de crédits. Après un mois, ma vie d’avant a repris mais pour d’autres, malheureusement, la précarité continue…

« Ce qui compte ne peut pas toujours être compté et, ce qui peut être compté ne compte pas forcément »

CARLA DEJONGHE DÉPUTÉE BRUXELLOISE OPEN VLD


René Coppens

DÉPUTÉ BRUXELLOIS

« PROPRIÉTAIRES D’ASCENSEURS DE TOUTES LES VILLES, UNISSEZ-VOUS ! »


Dossier

Schéma technique d’un ascenseur d’après F.Hymans, Electric Elevator (première édition: 1931)

LA RÉNOVATION D’ASCENSEURS La nouvelle législation menaçait de disparition un aspect du patrimoine bruxellois. Le gouvernement fédéral a décidé en 2003, en stoemelings, d’imposer des normes plus strictes pour la rénovation des ascenseurs. Cela entraine un cout déraisonnable pour la rénovation d’anciens ascenseurs. Ces magnifiques ascenseurs, on les retrouve avant tout dans des immeubles à appartements à Anvers, Liège, Gand ou Bruxelles. Devenu parlementaire en 2004, René Coppens choisit aussitôt son combat. L’arrêté royal sur la modernisation des ascenseurs était anti-urbain, touchait le Bruxellois et était un attentat au patrimoine urbain. RENÉ COPPENS : « La rénovation de l’ascenseur était devenu un sujet de discussion majeur lors des réunions de copropriété. Les copropriétaires sont de plus en plus indignés. Un propriétaire sait que la sécurité a un prix. Les normes sont disproportionnées, absurdes, et anti-urbaines. Ainsi le Comité contre la transformation obligatoire des ascenseurs vit le jour*. Depuis 2004, je soutiens leur combat dans les médias. » Avec succès ?

RENÉ COPPENS : « En effet, l’A.R. prévoyait des délais très

courts pour la mise en conformité, ce qui permettait aux constructeurs d’ascenseurs d’augmenter leurs prix. Nous avons réussi à prolonger considérablement ces délais. En ce qui concerne les ascenseurs à grilles, le cout de la modernisation était tel que les propriétaires remplaçaient les très beaux anciens ascenseurs ouverts à grilles mécaniques par des nouveaux ascenseurs électroniques et fermés. Une partie du patrimoine urbain a été sacrifiée. » Y a-t-il un problème de sécurité avec les ascenseurs à grilles? RENÉ COPPENS : « Bien sûr que non. Tout comme une oldtimer bien entretenue ne pose pas de problème de sécuri-

té. Quelques adaptations mineures à votre ancien ascenseur, tel un rideau électronique par exemple, suffisent pour garantir la sécurité. Le comité contre la rénovation obligatoire a donc exigé une analyse de risques sur mesure pour ces anciens ascenseurs : la méthode Kinney**. » Les anciens ascenseurs sont- ils ainsi à l’abri ? RENÉ COPPENS : « Pas encore. La prolongation des délais était une bonne chose. Les copropriétaires ont ainsi eu 10 années supplémentaire. En 2005, le gouvernement a reconnu la méthode Kinney. Mais la plupart des organismes de contrôle refusent de l’utiliser et les constructeurs d’ascenseurs refusent de faire les adaptations dans le cadre de cette méthode. Et un malheur n’arrivant jamais seul, les professionnels indépendants restant dans le secteur manquent de personnel qualifié pour répondre à la demande d’adaptation dans le cadre de la méthode Kinney. » Le gouvernement a créé une commission devant résoudre ce problème lors de la dernière révision de l’A.R. RENÉ COPPENS : « En la queue, gît le venin. Cette commission devait faciliter l’application de la méthode Kinney. Dans la pratique, toutefois, les constructeurs rendent cette méthode obsolète. Nous devons donc exiger des organismes de contrôle qu’ils appliquent la méthode. Les régions, pour leur part, doivent investir dans la formation de professionnels en rénovation d’anciens ascenseurs. Il y a, entretemps, à Bruxelles, une formation d’ascensoriste sur mesure. » *Comité contre la transformation obligatoire des ascenseurs : www.comite-liften-ascenseurs.be **Le Centre Urbain a édité une brochure d’information très pratique sur la méthode Kinney: www.curbain.be.

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GEWEST

L'AIR DE LA VILLE REND LIBRE En 2013, Guy Vanhengel a vu partir Charles Picqué (PS) de la tête du gouvernement bruxellois et y a accueilli Rudi Vervoort (PS). Il ne restait plus qu'un an de travail pour ce gouvernement, mais cela n'en a pas amoindri son ambition. « Avec ce gouvernement, nous allons miser sur l'emploi pour les Bruxellois. La formation et la connaissance linguistique auront encore plus qu'avant toute notre attention », nous confie le ministre Guy Vanhengel. « L’Open Vld a, à raison, ajouté qu'il est impératif d'investir aussi dans la propreté et la sécurité, ainsi que dans la qualité de la vie urbaine. Qui trouve un boulot ici doit aussi pouvoir et vouloir rester y vivre. » Guy Vanhengel était donc ravi d'entendre le nouveau ministre-président Vervoort utiliser les slogans libéraux de son ami Sven Gatz : l'air de la ville rend libre*. Il y a plus de dix ans, Sven Gatz a lancé ce projet urbain. Il refusait, en effet, de ne voir la ville que comme un amalgame de problèmes. « Avec son projet L’air de la ville rend libre, Sven Gatz a voulu souligner que les villes sont avant tout une source de richesse », a affirmé Guy Vanhengel. * Le Willemsfonds, le Liberaal Archief et ASPpublishers ont édité un nouveau livre L'air de la ville rend libre, bilingue français-néerlandais, reprenant le Manifeste libéral urbain de 2004 et le Manifeste libéral pour une ville ouverte de 2008. Patrick Stouthuysen et Johan Basiliades se sont chargés, en guise d'introduction, d'une synthèse sur la relation entre libéralisme et urbanité. Plus d'info ou commander ce livre (€5) via info@vldbrussel.be.

GUY VANHENGEL

ABAISSONS L’ÂGE DE L’INSTRUCTION OBLIGATOIRE Herman Mennekens est d’avis que nous devons abaisser l’âge de l’instruction obligatoire de 6 ans à 3 ans. Son collègue Jean-Luc Vanraes avait déjà demandé au Parlement bruxellois de voter une résolution en ce sens. « Les faits parlent d’eux-mêmes », nous explique Herman Mennekens. « Les études confirment que l’origine sociale est un facteur déterminant dans le parcours scolaire d’un enfant. 36% des enfants d’origine étrangère ne vont pas à l’école maternelle entre 2,5 ans et 3 ans. De même, les enfants de familles monoparentales et les enfants dont les parents sont faiblement qualifiés vont moins à l’école maternelle que les enfants du même âge issus d’un milieu socio-économique plus aisé. Des enfants socio-économiquement fragilisés semblent donc entamer leur parcours scolaire avec un handicap. » Ce qu’Herman Mennekens propose vise à créer plus d’égalité en terme d’opportunités. « La connaissance du néerlandais et du français semble régresser dans les écoles chez les enfants qui ne parlent aucune de ces langues d’étude dans leur milieu familial. C’est le cas pour près de 50% des enfants à Bruxelles. Notre proposition est aussi une réponse positive à cette évolution. »

HERMAN MENNEKENS


OPEN PARK

Stadspark maakt vrij Liberale visies over Brusselse parken

LES PARCS URBAINS RENDENT LIBRE « Eparpillés sur la région bruxelloise, on retrouve un nombre inimaginable de perles vertes : nos parcs urbains. Ils sont lieux de détente, de sports et de jeux, mais ils sont aussi lieux de rencontre entre habitants et avec la nature. Certains parcs font même partie de notre patrimoine urbain », nous dit Khadija Zamouri, parlementaire et conseillère communale à Koekelberg. Khadija Zamouri et Els Ampe ont publié leur vision libérale sur l’avenir et le potentiel de ces parcs urbains dans Stadspark Maakt Vrij (Les parcs urbains rendent libre). Un clin d’œil au projet L’air de la ville rend libre de Sven Gatz. « Nous voulons impliquer les riverains dans la gestion de leur parc: tant les habitants, les commerçants, les entreprises, les associations que les divers clubs. Les commerçants des environs du parc pourraient ainsi fournir des services (une buvette, une location de fauteuils, un kiosque, etc.). Impliquer les habitants est un pas vers un engagement de ceux-ci. On peut leur donner la possibilité d’adopter un banc ou un arbre par exemple. En outre, nous voulons mieux protéger les parcs en revalorisant la fonction des gardiens de parcs. » La brochure Stadspark Maakt Vrij reprend aussi quelques interviews, dont un entretien sur l’ouverture du Domaine royal de Laeken au grand public, et sur les défis pour le parc Elisabeth à Koekelberg. Si vous désirez recevoir cette publication, contactez khadija.zamouri@vlaamsparlement.be.

KHADIJA ZAMOURI

OSER CHOISIR LA NEUTRALITÉ Au printemps 2013, a eu lieu un débat animé à Gand et au Parlement flamand sur le port de symboles religieux aux guichets communaux. Bruxelles aussi est passée par là. Ni Bruxelles, ni les autres villes ou régions n’ont de directive claire concernant le port de symboles religieux, tel que le voile par exemple. Ann Brusseel, conseillère communale à Anderlecht et Bruxelloise au Parlement flamand, a interpellé le Ministre flamand Geert Bourgeois (N-VA) au sujet de la neutralité des autorités communales. Son parti prétend dans les médias être favorable à cette neutralité, mais le ministre luimême refuse de l’imposer aux communes. Il laisse aux villes et communes le soin d’établir leur propre règlement. « Pour des décisions de principes si importantes, nous ne pouvons accepter que les communes adoptent toutes des règlements différents », déclare Ann Brusseel. Elle déposera un projet de décret au Parlement flamand sur le principe de la neutralité des fonctionnaires communaux. Un débat parlementaire de fond s’impose à ce sujet, selon la députée.

ANN BRUSSEEL

OPEN VLD


La Région

Bruxelles

Entre mythe et réalité « Nulle part ailleurs un pays ne fait plus sciemment obstruction à sa capitale qu’en Belgique. » GUY VANHENGEL « Bruxelles est une passoire à impôts, un investissement à fonds perdus. Bruxelles nous coute beaucoup et ne nous rapporte rien. Les Bruxellois ne sont pas à même de gérer leur ville. » Voilà une sélection arbitraire des préjugés, mensonges et clichés qui circulent aisément dans certains cénacles politiques. Bien souvent, ce sont ceux-là même, partis politiques, alliances (natio-

nalistes flamands ou non) et populistes, qui n’ont pas su développer eux-mêmes de projet pour la capitale et ses habitants, qui font preuve de mauvaise foi en faisant circuler ce genre de propos… Pour ceux qui veulent cacher le manque de vision et de connaissance sur le sujet, l’attaque semble bien, ici, la meilleure défense. « Nulle part ailleurs un pays ne fait plus sciemment obstruction à sa capitale qu’en Belgique. Nulle part ailleurs les habitants de la capitale ne sont à tel point continuellement stigmatisés, jugés et même condamnés. » Plus nous nous efforçons de réformer les institutions de notre pays en profondeur, plus Bruxelles se trouve en plein centre du débat. Il est donc essentiel de disposer de données correctes sur la capitale. Des données qui doivent démasquer les mythes et réfuter les mensonges. Des faits et des chiffres qui recadrent Bruxelles

dans une perspective sereine et intellectuellement correcte. Guy Vanhengel, Bruxellois et pédagogue chevronné, les a recherchés et rassemblés dans un manuel accessible : le Brussel handboek, manuel de Bruxelles. Un ouvrage de référence, plein de constats qui jettent un regard sur la capitale. Ainsi, l’auteur démasque, l’un après l’autre, les mythes existants. Les préjugés y sont démystifiés et les mensonges réfutés. « Quiconque veut se joindre au débat sur Bruxelles, doit le faire sur base des données correctes. Avec l’avenir de la capitale et de ses habitants, nous discutons également de l’avenir de la Belgique. Bruxelles est et reste pour les libéraux », selon le ministre et ‘ket’ bruxellois Guy Vanhengel, « le ciment de la Belgique fédérale. » Lisez le ‘Brussel handboek’ dans son intégralité sur : www.vldbrussel.be.


CONNAISSANCE DES

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La Région

714.847

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365.437

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HABITANTS

1.1 million

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MANDATAIRES POLITIQUES

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MANDATAIRES POLITIQUES

4, 5 %

18.000

personnes apprennent le néerlandais chaque année

AA La note de solvabilité de Standard & Poor’s pour Bruxelles

30%

1

20%

du revenu de l’impôt des sociétés perçu par le fédéral provient de la région bruxelloise.

Plus importante ville de congrès d’Europe

Avec seulement 10% de la population, la Région de Bruxelles-Capitale, représente 20% du PNB.

OPEN VLD


les trophées remis à nos élus locaux

PHOTO:

Rapport

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TO

THE

CITY

Congrès libéral bruxellois

« Nous avons de l’ambition pour notre ville, notre région et notre pays et nous voulons que vous y soyez tous impliqués. » ELS AMPE

E

ls Ampe a pu accueillir plus de 200 membres au congrès ‘Back to the City’ qu’elle présidait. Au programme, il y avait notre ‘Manifeste libéral’ pour une ville ouverte, version 2.0.’ On y a débattu toute la matinée sur plus de 170 amendements en cinq groupes de travail. L’aprèsmidi, ces groupes ont fait place au large débat ouvert à tous dont se régalent les libéraux. Cette année, on a profité de l’occasion pour fêter les nouveaux élus locaux. Cette journée chargée s’est clôturée par une réception confiée aux bons soins de l’ASBL Eat, un projet de mise à l’emploi dans l’horeca. « Nous sommes des libéraux urbains. Nous aimons discuter de l’avenir de notre ville, de ses forces et faiblesses, de ses défis. Comme nous aimons partager notre vision, nous avons invité tous nos membres bruxellois, mais aussi nos collègues libéraux d’autres villes », selon Els Ampe.

mas Ryckalts : « Ce que nous voulons avant tout, c’est travailler ensemble à l’avenir socio-économique de la ville. Nous voulons travailler au-delà des frontières régionales, à la région métropolitaine de Bruxelles et du Brabant. L’essence même d’une région métropolitaine est de transcender les frontières dans le respect mutuel de la culture de chacune des parties et le respect de ces frontières. » La présidente du congrès, Els Ampe, s’empresse d’ajouter : « Que nous parlions de mobilité, d’éducation, de collaboration et de Métropole urbaine Bruxelles-Brabant, de qualité de vie urbaine, de nos parcs, de nos noyaux commerciaux, de connaissance linguistique, bilinguisme, trilinguisme, multilinguisme et de respect du néerlandais à Bruxelles, d’hôpitaux et de maisons de repos, de sécurité et de propreté, de l’Europe à Bruxelles, en fait nous parlons toujours de jobs, d’emplois, avant tout pour les nombreux chômeurs et chercheurs d’emploi que compte Bruxelles. Ceci nous semble bien plus important que les soi-disant impasses institutionnelles. »

L’Open Vld de Bruxelles veut en finir avec les interminables discussions institutionnelles sur la capitale. Le président de la régionale bruxelloise de l’Open Vld, Tho-

Pour le ministre bruxellois Guy Vanhengel, la priorité libérale pour Bruxelles est l’emploi: « Nous ne pouvons accepter ce taux de chômage de plus de 20%, nous ne pouvons accepter cette idée d’une génération perdue. Nous avons de l’ambition pour cette ville. »


PHOTO: La réception de clôture,

confiée aux bons soins de l’ASBL bruxelloise ‘eat’

NOS POINTS D’ACTIONS MOBILITÉ Nous investissons dans la mobilité à Bruxelles et en métropole Bruxelles-Brabant. Nous réaffirmons à nouveau que nous voulons au moins doubler le nombre de kilomètres du réseau de métro et que nous voulons un réseau Brabant performant avec des trams de De Lijn et de la STIB. ENSEIGNEMENT Plus que jamais, nous prenons parti pour l’enseignement, la formation et l’apprentissage des langues. L’Open Vld de Bruxelles veut par exemple que le brevet linguistique Selor soit repris dans le curriculum scolaire de toutes les écoles bruxelloises, tant néerlandophones que francophones.

une salle bondée au siège de l'Open Vld, rue Melsens à Bruxelles PHOTO:

QUALITÉ DE VIE URBAINE L’Open Vld de Bruxelles vise prioritairement la qualité de la vie urbaine : la propreté, la sécurité, la mobilité, un logement abordable et une fiscalité pro-urbaine. Nous devons récompenser ceux qui font le choix de vivre en ville. La densité de la vie en ville est meilleure pour l’environnement et une économie d’échelle en termes d’infrastructures publiques, comparée à la vie à la campagne. C’est pourquoi nous plaidons en faveur d’une réduction urbaine sur l’impôt fédéral sur les personnes physiques. OPEN VLD


Des stages en entreprises pour tous les élèves ANN BRUSSEEL Ann Brusseel s’est exprimée en faveur d’une plus grande interaction entre l’enseignement et le monde des entreprises. La députée flamande Open Vld et conseillère communale à Anderlecht, Ann Brusseel, s’expliquait dans une interview sur les plans de réformes de l’enseignement en Flandre. Elle a tout d’abord des doutes sur les plans du ministre de supprimer les barrières entre enseignement général, technique et professionnel dans le secondaire. C’est une fausse bonne idée, selon Ann Brusseel. Ce qu’il faut, c’est, dès le primaire, agir sur les difficultés scolaires et les lacunes linguistiques. Il faut ensuite équiper les écoles techniques et professionnelles de manière moderne afin d’en redorer le blason et de booster leur image de marque. Ann Brusseel explique aussi que des stages en entreprises à partir de 15 ans doivent être généralisés. C’est important dans la lutte contre le décrochage scolaire chez les jeunes. Ils passent trop de temps sur les bancs de l’école, sans réaliser, au fond, où mènent leurs études. C’est démotivant. À Bruxelles, surtout, le décrochage scolaire et l’absentéisme sont trop élevés. Trop de jeunes quittent l’école sans diplôme. Des stages en entreprises, tant pour les élèves de l’enseignement général que ceux de l’enseignement technique et professionnel, sont bien plus efficaces que les grandes réformes trop théoriques du ministre en place.

Auberges de jeunesse : augmenter l’offre bruxelloise KHADIJA ZAMOURI Bruxelles compte aujourd’hui six auberges de jeunesse, mais la demande dépasse l’offre. Le tourisme des jeunes est, mondialement, un des secteurs en croissance. Ce tourisme compte pour près de 20% du total. Khadija Zamouri a donc interpellé le Ministre du tourisme au Parlement flamand au sujet de l’auberge de jeunesse Bruegel, à côté de l’église de la Chapelle, près du Sablon, à Bruxelles. Cette auberge est subsidiée par la Communauté flamande. Le gouvernement flamand avait promis un investissement de 4,2 millions d’euros. L’auberge Bruegel voulait étendre sa capacité de 52 lits à un total de 187 lits. « On ne voit cependant rien arriver. La procédure concernant le changement de permis de bâtir est encore en cours. Il n’y a pourtant pas de temps à perdre. La Communauté flamande doit assumer sa part de responsabilité dans l’offre totale de lits pour jeunes touristes à Bruxelles. C’est une question de respect envers la capitale et la politique du tourisme régional à Bruxelles », nous dit Khadija Zamouri, députée flamande et conseillère communale à Koekelberg.


Opinion

BRUXELLES, CAPITALE DES EUROPÉENS « Les libéraux veulent créer un lien entre la capitale de l'Europe et ses citoyens. »

L’Open Vld est reconnu pour ses positions très claires sur l’avenir de l’Europe. L’Open Vld de Bruxelles a, de plus, un projet ambitieux pour la capitale de l’Europe. Celle-ci doit devenir une véritable capitale pour les 500 millions de citoyens de l’Union. Les libéraux veulent créer un lien entre leur capitale et ses citoyens. Guy Verhofstadt (Open Vld), ancien premier ministre belge et chef

de file des libéraux au Parlement européen est un défenseur d’une Union plus solide. Il croit que nous devons évoluer vers une vraie fédération européenne : les Etats-Unis d’Europe. Guy Verhofstadt est le candidat des libéraux pour succéder à José Manuel Barroso en tant que Président de la Commission. Il y a 5 ans, Blair et Berlusconi pouvaient encore écarter sa candidature trop pro-européenne. Aujourd’hui, Verhofstadt est convaincu que le

résultat des élections sera déterminant. Les libéraux sont la troisième force, face aux socialistes et aux conservateurs, plus eurosceptiques. Les libéraux sont une force en croissance. Cet enthousiasme pour le projet européen se traduit au niveau bruxellois par les propositions d’Annemie Neyts (Open Vld), députée européenne, ministre d’Etat, mais avant tout bruxelloise.

ANNEMIE NEYTS ET L’OPEN VLD PROPOSENT : - de reconnaitre l’anglais comme troisième langue administrative en région bruxelloise en réponse au rôle international croissant de notre ville. Le multilinguisme est l’atout le plus important de Bruxelles. - d’accorder le droit de vote aux ressortissants de l’Union à Bruxelles pour les élections régionales : ceci doit renforcer le lien entre la ville et les nombreux citoyens venant à Bruxelles dans le cadre de l’Union.

Nous constatons que, de plus en plus, eux et leurs familles restent à Bruxelles et deviennent bruxellois. - Bruxelles doit ériger un monument pour ‘La Paix et l’Europe’, un repère symbolisant l’essence même du projet européen. - Bruxelles doit promouvoir, dans toute l’Europe, les voyages scolaires vers la capitale de l’Europe. Tous les Européens doivent avoir visité la capitale avant leur 18 ans, pour s’imprégner du projet européen et de la capitale. - Bruxelles et l’Europe doivent organiser annuellement un meeting à Bruxelles réunissant tous les étu-

diants ‘Erasmus’ dans la capitale. - Bruxelles doit se doter de plusieurs musées : des langues européennes, de l’histoire du projet européen, d’une bibliothèque de littérature européenne et de leurs traductions dans nos langues, etc. Ce sont quelques propositions visant à renforcer le lien entre Bruxelles, l’Europe et, surtout, les Européens. « Être la capitale des institutions, des administrations, des sommets européens est une chose, devenir la capitale des Européens est un autre défi », nous confie Annemie Neyts. OPEN VLD


GEWEST

MAGGIE DE BLOCK

L’OPEN VLD RÉAFFIRME SES FONDAMENTAUX ET LE FÉDÉRALISME BELGE


GUY VANHENGEL

CONGRÈS LIBÉRAL NATIONAL

Q

uelques mois après le congrès de la régionale bruxelloise, c’était au tour de l’Open Vld national de se réunir pour redéfinir son projet libéral en vue des élections. Le premier congrès de la nouvelle présidente du parti, Gwendolyn Rutten, était présidé par la très populaire secrétaire d’État à l’Asile et la Migration, Maggie De Block. Une nouvelle génération, pleine de girl power, qui a redéfini ses priorités : - priorité à l’enseignement, plurilingue et accessible à tous. le revenu des parents ne peut en aucun cas être un frein aux talents de chacun ; - l’économie de marché et le sens de l‘entreprise sont la meilleure recette contre la pauvreté ; - baisse des dépenses publiques, «dégraisser l’État», afin de réduire les charges sur le travail ; - réforme de l’indexation des salaires, tout en la maintenant ; - réforme de la fiscalité limitant le taux le plus haut de l’IPP à 45% ; - une forme de travail d’intérêt général pour les chômeurs de longues durée ; - une immigration économique bien régulée au niveau européen ; - sortie du nucléaire, investir dans l’énergie renouvelable et les nouvelles technologies (gaz de schiste) ; - neutralité familiale dans les allocations familiales et la fiscalité. Ne promouvoir aucune forme familiale est plus juste envers les nouvelles formes (monoparentales, reconstitués, gay, etc.) ; - mobilité accrue dans le logement social ; - lutte contre les fautes de procédures dans la justice.

GWENDOLYN RUTTEN PRÉSIDENTE OPEN VLD

Le congrès a également redéfini l’importance des villes pour l’économie et insisté sur l’importance de Bruxelles pour le pays. L’Open Vld est aussi l’ambassadeur d’une collaboration plus grande entre Bruxelles et les deux provinces de Brabant dans une structure métropolitaine. Les libéraux ont clairement choisi de remettre le socioéconomique au centre du jeu. L’enseignement et l’économie sont l’ADN des libéraux. L’Open Vld a réaffirmé son attachement au modèle fédéral belge tel qu’il existe et s’est distancié de toute nouvelle aventure institutionnelle dans les années à venir. Un signal important et sans ambigüité, à une époque où les nationalistes semblent monopoliser l’opinion publique flamande avec un programme confédéraliste. OPEN VLD


visitez

Bruxelles

Coulisses côté

Programme

BON – BUREAU D’ACCUEIL BRUXELLOIS D’INTÉGRATION CIVIQUE 10 mars 18h Molenbeek-Saint-Jean – Rue de l’Avenir 35 Le bureau d’accueil bruxellois d’intégration civique (BON) accueille les personnes d’origine étrangère qui ont au moins un titre de séjour pour trois mois. Vous voulez voir vous-mêmes quelles informations un nouvel arrivant reçoit ? Venez suivre le cours d’orientation sociale. Le bureau d’accueil vous initie aussi au néerlandais. Les programmes d’intégration civique sont donnés en 13 langues. Ouvrez la porte du Bruxelles multiculturel avec la députée flamande Khadija Zamouri en vivez un cours en direct. Les places sont limitées. Inscrivez-vous vite via info@khadija-zamouri.be ou au 02/552.43.64.

ECOLE HÔTELIÈRE COOVI-ELISHOUT 13 mars, 12h Anderlecht – Avenue E. Gryzon 1 Vous voulez jeter un œil dans les coulisses de l’école hôtelière bruxelloise ‘COOVI-Elishout’ ? Vous avez toujours voulu fabriquer vos propres pralines ? Réservez alors le jeudi 13 mars ! Le Willemsfonds Anderlecht visite l’école hôtelière en compagnie des députées Ann Brusseel et Carla Dejonghe. Au programme : lunch, visite et atelier pralines à partir de 12h (11 €) ; formule sans le lunch à partir de 13h15 (5 €). Inscription et renseignements : info@annbrusseel.be ou 02/552.45.47. Inscrivez-vous vite, les places sont limitées.

TESLA 15 mars, 13h Ixelles – VUB Les véhicules électriques sont des options à ne pas sous-estimer pour l’avenir de notre mobilité. Comment fonctionne un tel véhicule ? Se conduit-il comme une auto classique ? Quelle en est l’autonomie ? Combien cela coûte-t-il ? Si vous voulez une réponse à ces questions, venez découvrir la Tesla électrique avec le député bruxellois René Coppens. Vous pourrez effectuer un tour d’essai avec le véhicule. Inscriptions via stemmerman@bruparl. irisnet.be ou au 02/549.65.25

PARLEMENT EUROPÉEN 18 mars, 18h

Ville de Bruxelles – Rue Wiertz 60 Bruxelles n’est pas seulement la capitale belge, mais aussi celle de l’Europe. Notre ville abrite le cœur vivant de l’Union européenne et le Parlement européen est la seule institution européenne avec des députés élus directement. Nous vous offrons une visite dans les coulisses de l’Europe, des explications sur le fonctionnement et les compétences du Parlement et la signification de l’Europe pour Bruxelles. Nous clôturerons l’ensemble par un verre en compagnie de la députée européenne, Annemie Neyts. L’inscription est obligatoire pour des raisons de sécurité et peut se faire jusqu’au 7 mars via icarle@bruparl.irisnet.be (en mentionnant votre nom, votre adresse et votre date de naissance). Vous devez également être en possession de votre carte d’identité le jour de la visite.

ATTENTION: CES VISITES SE FONT EN NEERLANDAIS.


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