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17 et 18 septembre 2014 au BFM à Genève

Réglementation: la fin La survie

d’une exception helvétique

des gérants passe par l’intégration rapide des dispositions légales Leçon de géopolitique ou comment démêler l’écheveau au Moyen-Orient Sphère privée, une révolution en marche

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DE PATRIMOINE

LE SALON DES GÉRANTS

S E P T E M B R E

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édito

Gestion patrimoniale swiss made: un verre à moitié vide ou à moitié plein

par Alexandre Bonnard Président du comité d’organisation Voxia communication

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ourquoi pérenniser un salon dédié à une profession décriée, vilipendée, voire criminalisée? La rudesse de la question n’est pas innocente. Non sans raison, les médias portent un regard sévère sur le métier. Jour après jour, ils se font l’écho de faits et gestes bancaires aujourd’hui répréhensibles, suscitant une totale incompréhension voire un fort rejet de la part de tout un chacun. Les amendes infligées, les interdictions d’exercer ou encore les mises sous tutelle sont autant de coups de ciseau infligés à la scintillante image de notre label de qualité. Mais pour autant, faut-il enterrer l’activité des gérants indépendants? Oui, s’il s’avère qu’ils ont servi des clients en indélicatesse fiscale. Mais certainement NON pour toutes les bonnes raisons qui ont donné ses lettres de noblesse à ce métier multipolaire qui s’apparente à celui du médecin de famille: écouter, diagnostiquer, proposer, agir. Et ce, en toute connaissance de cause. PwC estime que la croissance des actifs gérés au niveau mondial devrait être de 6% par an au moins jusqu’en 2020. Même si les trois quarts de ces actifs demeurent européens et nord-américains, cette augmentation proviendra avant tout d’Amérique du Sud, d’Asie, d’Afrique et du Moyen-Orient, ainsi que de zones économiquement en devenir. Et qui dit création de richesse, dit gestion d’épargne. L’essentiel de cette croissance sera vraisemblablement capté onshore par les gigantesques gérants d’actifs mondiaux aujourd’hui américains ou suisses, demain chinois et virtuels. Plus que jamais les gérants indépendants devront mettre leurs atouts en avant pour conserver leur place dans cette industrie. Dans un contexte de baisse des revenus, de hausse des coûts et d’augmentation de la concurrence, le gérant indépendant devra rationaliser ses outils administratifs et accroître son expertise en matière de gestion de patrimoines, tout en comblant ses éventuelles lacunes par le biais de partenariats en-deçà et au-delà de nos frontières. Le salon invest est une véritable boîte à outils de la profession. Il accueille année après année son lot de spécialistes provenant de tous les horizons, et s’exprimant sur des sujets d’actualité. Des deux LSFin et LEFin au crowdfunding et au bitcoin, en passant par de passionnants éclairages économiques et géopolitiques – notamment grâce à la présence de M. Dominique Strauss-Kahn – nous vivrons deux jours d’arômes denses, de rencontres, de débats et d’échanges propices à la créativité et aux nouvelles idées entrepreneuriales qui dessineront la profession de gérant de patrimoines de demain. •

Rédactrice en chef: Nejra Baždarevic Cheffe d’édition: Fabienne Bogádi Conception graphique: Cyrille Morillon Comité de rédaction: Laurent Ashenden, Alexandre Bonnard Ont contribué à ce numéro: Patrick Artus, Frédérique Bensahel, Pierre-Olivier Etique, Vincent Juvyns, Tanita Spitaleri. Traductions: Fabienne Bogádi, Business Editing Direction commerciale: Souad Dous Impression & Fabrication: Stämpfli SA, Berne Editeur: Voxia communication SA, 20 rue Adrien-Lachenal, 1207 Genève - T +41 22 591 22 66 investnews@voxia.ch www.voxia.ch invest’news, hors-série septembre 2014

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SOMMAIRE

SEPTEMBRE 2014 – HORS-SÉRIE INVEST’NEWS – LE MAGAZINE DES GÉRANTS DE PATRIMOINE

WWW.VOXIA.CH

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3 ÉDITORIAL Gestion patrimoniale swiss made: un verre à moitié vide ou à moitié plein Alexandre Bonnard, Voxia communication

6 POLITIQUE INTERNATIONALE «Le terrorisme au Moyen-Orient n’est pas différent des phénomènes de violence politique dans le reste du monde» Alain Chouet, ancien chef du Service de renseignement de sécurité à la DGSE

11 MARCHÉS BOURSIERS «La Bourse suisse connaît une croissance supérieure à la moyenne européenne» Christian Katz, CEO du secteur d’activité, Swiss Exchange

14 MACRO La lévitation des marchés financiers européens Patrick Artus, directeur de la recherche et des études, Natixis

17 PLACES FINANCIÈRES «Les petites économies s’adaptent rapidement aux mutations radicales» Albert Isola, Ministre des Services financiers, Gouvernement de Sa Majesté de Gibraltar

20 MONDE NUMÉRIQUE Sphère privée, la révolution est en marche Alexis Roussel, président du Parti pirate suisse

23 PERSPECTIVES «La survie passe par l’intégration rapide des textes réglementaires» David Charlet, président de la FECIF

26 RÉGLEMENTATION La fin d’une exception helvétique Frédérique Bensahel et Pierre-Olivier Etique, FBT Avocats

32 STRATÉGIE Les actions, la meilleure des protections contre les hausses de taux? Vincent Juvyns, stratégiste des marchés mondiaux, J. P. Morgan Asset Management

35 DÉBAT Les ETF au cœur des portefeuilles du futur Christian Gast, Managing Director, iShares, et Rochus Appert, Head Intermediary Business, SSgA et SPDR ETFs Suisse

42 RENCONTRER – INVESTIR Programme des conférences Plan des stands et liste des participants Portrait des exposants

30 FINANCE ALTERNATIVE «Notre modèle élimine la complexité et les coûts du système bancaire traditionnel» Charles Egly, co-fondateur et CEO, Prêt d’Union

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Politique internationale

terrorisme

Le au Moyen-Orient n’est pas différent des phénomènes de violence politique Conflit syrien, terrorisme international ou perte des libertés individuelles: alain Chouet, anCien Chef du serviCe de renseignement de séCurité à la dgse et Coauteur de plusieurs ouvrages ConCernant l’islam et le terrorisme, livre iCi sa Compréhension très fine des événements qui seCouent le moyen-orient. leçon de géopolitique. ProPos

r e c u e i l l i s Pa r

Nejra Bazdarevic

et

FaBieNNe Bogadi

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ccidentaux, Russes, Chinois, monarchies sunnites et gouvernements chiites, tous se mêlent du conflit syrien. La Syrie serait-elle devenue le champ de bataille par procuration des intérêts internationaux? Par A l A i n C h o u e t Le problème syrien s’inscrit dans une dynaAncien chef du service de mique régionale qui met aux prises, depuis renseignement de sécurité à la DGSE et le début des années 1980, les pétromonarspécialiste de l’Islam et du terrorisme chies sunnites alliées à l’Occident et l’Iran chiite au nationalisme ombrageux. L’affaire syrienne n’est qu’un épisode de plus de cet

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dans le reste du monde

Instruits par la conduite de la désastreuse affaire libyenne, la Russie et la Chine veulent absolument éviter que l’ONU ne se transforme en mécanique à distribuer les bons et les mauvais points de gouvernance et ne mandate l’OTAN pour renverser manu militari les gouvernants qui ne plaisent pas aux Occidentaux. affrontement. Parrainée par le parti islamiste turc AKP, ballottée entre les influences concurrentes et contradictoires du Qatar et de l’Arabie, la coalition nationale syrienne n’a jamais été capable de définir une ligne politique claire ni de se doter d’une direction cohérente. Cantonnée à l’étranger, elle n’a jamais pu imposer son autorité à la branche militaire de la rébellion au sein de laquelle les dissidents de l’armée régulière regroupés au sein de l’inconsistante Armée syrienne libre (ASL) ont rapidement laissé la place aux djihadistes sunnites soutenus par de riches sponsors du Golfe. Par calcul ou par aveuglement, les Occidentaux ont parié en

2011 sur un scénario de transition en Syrie comparable à ceux de Tunisie ou d’Égypte et joué la chute rapide du régime régulièrement annoncée dans les médias mais indéfiniment repoussée… Il leur était ensuite difficile de changer d’option sans se déconsidérer. Pour la Russie et la Chine, le cas syrien est une affaire de principe. Instruits par la conduite de la désastreuse affaire libyenne, ces deux pays veulent absolument éviter que l’ONU ne se transforme en mécanique à distribuer les bons et les mauvais points de gouvernance et qu’elle ne mandate l’OTAN pour renverser manu militari les gouvernants qui ne plaisent pas aux Occidentaux.

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Pour le reste, le conflit régional reflète l’affrontement entre l’axe sunnite, que la famille Saoud à la légitimité incertaine voudrait créer entre l’Arabie riche de son pétrole et la Turquie riche de son potentiel humain et militaire face à l’Iran qui souffre d’un complexe obsidional et veut lui barrer la route en maintenant fermement un «arc chiite» en continuité avec les communautés chiites ou assimilées d’Irak, de Syrie et du Liban. Dans tous les cas, il s’agit là d’une situation géostratégique bien particulière qui n’a pas de valeur de modèle ou d’exemple. On voit bien que sur d’autres champs de crise, comme en Ukraine, au Sahel ou en Corée du Nord, les contentieux internationaux suivent des scénarios bien différents. Quelles alliances existent actuellement sur le terrain entre la Turquie, la Russie, l’Iran et Israël? Quelle est la pièce maîtresse du puzzle? La situation est bloquée pour le moment. On observe d’un côté une opposition désormais dominée par les djihadistes fondamentalistes sunnites soutenus par la Turquie, les pétromonarchies et leurs alliés occidentaux; et de l’autre, les minorités communautaires de Syrie sous la houlette de la minorité alaouite, assistées par l’Iran, le Hezbollah libanais, les chiites irakiens, et soutenues par la Russie et, de loin, par la Chine. Quant aux Israéliens, ils semblent vouloir se tenir autant que possible à l’écart du conflit tout en réagissant vigoureusement à toute atteinte d’où qu’elle vienne sur leurs frontières. Que la Syrie soit neutralisée sur le plan militaire, et pour longtemps, les arrange plutôt. Depuis près de 30 ans, Israël était parvenu à une forme de modus vivendi l’arme au pied mais pacifié avec Damas. Il n’est pas dans son intérêt que la Syrie sombre dans une anarchie dominée par des bandes armées islamistes comme c’est le cas à Gaza.

Il est pratiquement impossible de transposer nos pratiques démocratiques individualistes – un homme/une voix – à des sociétés où l’individu ne compte pas en tant que tel…et dont le rapport au «chef» s’analyse en liens féodaux de suzeraineté et de vassalité. Quelles sont, selon vous, les principales motivations de l’opposition syrienne? Il faudrait savoir de quelle opposition on parle. Il existe en Syrie et hors des frontières une réelle opposition démocratique et pluraliste mais elle est très minoritaire, sans ancrage populaire dans le pays et est devenue totalement inaudible à partir du moment où la révolte syrienne –

comme celle des autres mal nommés «printemps arabes» – a été récupérée et pervertie par les pétromonarchies du Golfe peu soucieuses de voir de vrais régimes démocratiques s’instaurer dans le monde arabe et contester leur légitimité théocratique. Selon les services secrets américains, français et britanniques, les attaques chimiques se poursuivent, sans réaction concrète de l’Occident. N’est-ce pas un signe que nous sommes impuissants face aux événements qui frappent le Moyen-Orient? La responsabilité de ces attaques reste très controversée, y compris les attaques du mois d’août 2013 dans la banlieue de Damas hâtivement attribuées par les diplomaties occidentales, en particulier française, au régime syrien sans preuve déterminante. Une étude d’experts du MIT a même mis en évidence que les missiles utilisés lors de ces attaques n’avaient pu être tirés que depuis des zones tenues par les rebelles. Ceci n’exonère d’ailleurs pas une éventuelle responsabilité de l’armée loyaliste qui a fort bien pu introduire des commandos en zone rebelle pour y effectuer les tirs. Mais cela introduit un doute renforcé par le fait que la police turque a intercepté à six reprises sur ses frontières des véhicules de rebelles djihadistes transportant dans leur coffre des containers de gaz sarin. C’est probablement en fonction de ce doute, ainsi que des convictions affirmées avec véhémence par Madame Carla Del Ponte quant à une responsabilité de la rébellion dans l’utilisation d’armes chimiques, que le Président Obama s’est abstenu en 2013 de procéder à des frappes militaires dont on peut d’ailleurs se demander quels auraient été les objectifs, la portée et le résultat opérationnel dans un contexte de guerre civile essentiellement urbaine. Assad a gagné les élections de début juin. Farce ou simulacre de démocratie? Ces élections peuvent apparaître comme un simulacre mais ne sont en aucun cas une farce. Il est pratiquement impossible de transposer nos pratiques démocratiques individualistes – un homme/une voix – à des sociétés où l’individu ne compte pas en tant que tel, où il n’est que partie indissociable d’une communauté, d’un clan, d’une tribu et dont le rapport au «chef» s’analyse en liens féodaux de suzeraineté et de vassalité. Dans ce type de société, ce qui est proposé à l’électeur-citoyen est de valider ou refuser son allégeance au chef comme le faisaient les grands électeurs du Saint-Empire romain germanique au Moyen Âge. Ceux qui veulent valider cette allégeance vont voter, les autres n’y vont pas. Donc ce qui compte n’est pas le vote de soumission forcément toujours supérieur à 90% mais le nombre de ceux qui se déplacent pour voter. Dans ce cas d’espèce, ce taux a été assez élevé et témoigne d’un réel soutien

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Sauf à s’exposer à la menace permanente du djihadisme, l’Occident, États-Unis en tête, ne peut durablement poursuivre une politique schizophrène qui consiste à déployer des moyens liberticides, ruineux, mortifères et disproportionnés pour ne même pas arriver à faire face à la menace, et, parallèlement, fermer pudiquement les yeux sur les soi-disant alliés qui l’inspirent, la soutiennent et la financent.

populaire au régime, très au-delà de la communauté alaouite dont il représente les intérêts. Il est clair pour tout le monde que ce soutien est un soutien par défaut. Les citoyens avaient à choisir entre un régime autoritaire et certainement prédateur mais qui assurait un minimum de sécurité, d’ordre, de prospérité et de droits face à la domination sanglante et inepte de «fous de Dieu» manipulés par des puissances hostiles et largement renforcés par des psychopathes étrangers. Le résultat était donc prévisible sans pour autant relever de la farce ou de la manipulation. Les réfugiés syriens sont 1 million au Liban et 800'000 en Jordanie. Quels sont les risques liés à cette immigration massive? Observons d’abord que, contrairement à un cliché complaisamment répandu par les médias occidentaux, la plupart de ces réfugiés ne fuient pas les forces du régime, mais bien les exactions et l’ordre délirant imposé par les bandes djihadistes. Parmi

Conflit syrien, des chiffres qui dépassent l’entendement Plus de 150'000 morts… Selon le bilan fourni début avril par l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), le conflit syrien a causé la mort de 150’344 personnes, dont 51’212 civils, parmi lesquels 7985 enfants. Ces violences ont tué 37’781 combattants de l'opposition et 58’480 membres des forces du régime. Le CICR, quant à lui, estime le nombre de blessés à plus de 500’000. z … et plus de 9 millions de déplacés Avec 2,5 millions de personnes – sur 22 millions d'habitants – contraintes de fuir à l'étranger, les Syriens sont en passe de devenir la plus importante population de réfugiés du monde, devant les Afghans. Ils sont 962’000 au Liban, 584’600 en Jordanie, 634’000 en Turquie, 227’000 en Irak et 135’000 en Egypte, mais aussi 6,5 millions à avoir été déplacés à l'intérieur de la Syrie, selon le Haut Commissariat de l'ONU pour les réfugiés. De son côté, l'Unicef note que le nombre d'enfants en danger en Syrie a plus que doublé depuis 2013, et se monte à 5,5 millions. z

Note de la rédaction: en raison du désordre qui règne en Syrie, ces chiffres restent toutefois difficilement vérifiables.

eux, beaucoup de minoritaires chrétiens, chiites, druzes, ismaéliens, ont cherché refuge au Liban ou en Jordanie. Au nord, beaucoup de sunnites ont «voté avec leurs pieds» contre les islamistes en se réfugiant en Turquie ou dans les zones kurdes. Le Levant est une région où les déplacements massifs de populations dus aux conflits sont réguliers et fréquents (Tcherkesses, Arméniens, Palestiniens, Libanais pendant la guerre civile ou Irakiens pendant les guerres du Golfe et les embargos). Ces mouvements posent souvent des problèmes logistiques graves mais ne modifient guère les équilibres stratégiques régionaux. Si la situation devait se prolonger, on peut cependant s’inquiéter des répercussions de ces mouvements sur des pays faibles comme la Jordanie ou, surtout, le Liban. Les conflits du Moyen-Orient ont-ils des retombées en Afrique? Dans la mesure où certains des protagonistes de ces conflits se réclament d’une interprétation fondamentaliste de l’Islam largement encouragée par les riches monarchies pétrolières, leurs succès peuvent avoir un retentissement symbolique et une valeur d’entraînement dans l’ensemble du monde musulman – y compris les communautés émigrées – comme l’ont eu les attentats de New York en 2001. Mais d’une manière générale, les problématiques levantines n’ont pas de lien avec celles du Sahel, du Nigeria ou de Somalie. Pas plus d’ailleurs qu’avec celles d’Asie Centrale, d’Afghanistan ou du Sud-Est asiatique. Dans l’ensemble de l’aire musulmane, tous les contestataires – quels que soient leurs objectifs ou leurs motivations – ont bien compris qu’il leur fallait brandir le drapeau du salafisme et d’Al-Qaïda s’ils voulaient être pris au sérieux et recevoir le soutien actif des pétromonarques. Pour autant chaque zone a son propre agenda et ses problèmes spécifiques qui ne se recoupent pas avec les autres. La guerre en Syrie remet-elle en question l’essor économique des pays émergents de la région? Il n’y a guère de pays émergents dans la région. La plupart des pays de la zone ont développé des économies de rente fondées sur l’extraction des hydrocarbures, sur des aptitudes séculaires d'intermédiations commerciales ou sur l’exploitation d’une capacité de nuisance stratégique monnayée en assistances extérieures. Ces pratiques ont largement

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contribué à enrayer ou décourager toute volonté d’entreprise et tout effort productif dans la région. Le conflit civil syrien ne remet pas en question ces fondamentaux. Son principal effet est de canaliser la rente vers d’autres acteurs que les pouvoirs légaux. Ainsi en Syrie, les groupes djihadistes s’opposent entre eux pour le contrôle de maigres ressources en hydrocarbures des zones qu’ils contrôlent et pour la commercialisation en Turquie des biens qu’ils ont pillés dans les villes conquises. Comment les États de l’UE peuvent-ils améliorer leur dispositif de surveillance et de prévention d’actes anti-terroristes? Le terrorisme issu des problématiques du Moyen-Orient n’est pas différent des phénomènes de violence politique et criminelle dans le reste du monde. Au-delà de la lutte immédiate contre la menace directe qui doit mettre en jeu les moyens ordinaires de la police, de la justice, du renseignement, voire des forces armées, on ne viendra à bout du phénomène qu’en s’attaquant à ses causes politiques, ses origines idéologiques et ses supports matériels, en particulier financiers. Tous ces éléments sont parfaitement connus depuis la fin des années 80. Ils prennent leurs racines dans l’affrontement irano-saoudien, dans l’activisme religieux des pétromonarchies hostiles à toute évolution nationaliste ou démocratique dans le monde arabe et musulman, dans le soutien politique et financier déterminant que ces pétromonarchies fournissent à toutes les forces politico-militaires fondamentalistes d’inspiration wahhabite en terre d’Islam. Chaque année depuis 2005, le département du Trésor américain – pourtant peu suspect d’hostilité à l’égard des pétromonarques – déplore dans son rapport annuel au Sénat que la majorité des financements de la violence salafiste internationale provient de «donateurs privés d’Arabie Saoudite» et encourage le Royaume à faire le nécessaire pour y mettre fin. Sauf à s’exposer à la menace permanente du djihadisme, l’Occident, États-Unis en tête, ne peut durablement poursuivre une politique schizophrène qui consiste à déployer des moyens liberticides, ruineux, mortifères et disproportionnés pour ne même pas arriver à faire face à la menace, et, parallèlement, fermer pudiquement les yeux sur les soi-disant alliés qui l’inspirent, la soutiennent et la financent. Cette surveillance accrue peut-elle être mise en œuvre en tenant compte de la protection de la sphère privée? Où est la limite? Doit-on sacrifier une part de notre liberté sur l'autel de la sécurité? Dans tous les domaines, la somme sécurité plus liberté est constante. Plus de sécurité veut dire moins de liberté et inversement. La seule question est alors de savoir quelle est la position socialement acceptable pour le curseur. Toutefois,

le problème dans ce cas d’espèce est que les atteintes à la liberté et aux droits individuels induits à l’échelon planétaire par le Patriot Act américain et largement mises en œuvre par la NSA ne semblent pas répondre aux objectifs visés. Lors de son audition par le Sénat en octobre 2013, le Général Alexander, chef de la NSA, a dû admettre que seuls «un ou deux (sic) projets d’attentats avaient pu être déjoués» grâce aux écoutes de son administration et la commission ad hoc du Congrès a conclu dans son rapport que «la preuve ne nous a jamais été apportée que la collecte indifférenciée de données a fourni des renseignements de valeur ayant conduit individuellement à déjouer des attentats». Ce constat sans appel est illustré par l’incapacité du système sécuritaire américain à prévenir les innombrables massacres commis régulièrement par des «tueurs de masse» dans des lieux publics, à commencer par l’attentat commis à Boston par les frères Tsarnaev, tous ces psychopathes s’étant pourtant largement ouverts de leurs projets sur le net ou les réseaux téléphoniques.

L’erreur conceptuelle est d’avoir déclaré une «guerre globale à la terreur» qui induit des mesures globales et indifférenciées vouées à l’opprobre et à l’échec. Car on ne peut faire la guerre à un concept aussi incertain et mal délimité que «la terreur». On fait la guerre à des terroristes, qui ont un parcours, des inspirateurs et des sponsors De fait, le terrorisme ne relève pas du chalutage. L’erreur conceptuelle est d’avoir déclaré une «guerre globale à la terreur» qui induit des mesures globales et indifférenciées vouées à l’opprobre et à l’échec. Car on ne peut faire la guerre à un concept aussi incertain et mal délimité que «la terreur». On fait la guerre à des terroristes, c'est-à-dire à des personnes en nombre tout de même limité qui ont un parcours, un passé, des solidarités, des inspirateurs et des sponsors. Ce sont ceux-là qu’il faut identifier et dont il faut suivre les évolutions plutôt que de soumettre en vain la planète entière à une loi universelle des suspects, de coucher des millions de noms sur d’aberrantes listes d’interdiction de voyager, ou de soumettre des milliards de passagers d’avion, vieillards et bambins compris, à des fouilles au corps. Autant de mesures qui n’ont d’ailleurs jamais permis de prévenir le moindre attentat terroriste et ne rassurent que ceux qui les ont prescrites. •

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Bourse suisse connaît une croissance supérieure

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à la moyenne européenne

Christian Katz CEO du secteur d'activité de Swiss Exchange

Depuis janvier, Date à laquelle la Commission européenne, le Conseil européen et le parlement se sont aCCorDés sur les prinCipes De la DireCtive miFiD ii, il existe un Consensus Clair sur le Fait que les marChés Doivent gagner en transparenCe, en eFFiCaCité et en séCurité.

jusqu’à

maintenant, la

Bourse suisse, pilier essentiel De la plaCe FinanCière et De l’éConomie, a remarquaBlement tiré son épingle Du jeu. état De la situation aveC Christian Katz , Ceo Du seCteur D'aCtivité De swiss exChange. ProPos

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Nejra Bazdarevic

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aut-il s’attendre à une modification de la structure des Bourses dans le nouveau cadre réglementaire au niveau international? En janvier, la Commission européenne, le Conseil européen et le Parlement se sont accordés sur les principes de la directive sur les marchés financiers MiFID II. Après des années de discussions, des jalons ont été posés et il existe désormais un consensus clair – mais seulement sur l’orientation générale: les marchés doivent devenir plus transpa-

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rents, plus sûrs et plus efficaces. Pour l’essentiel, le négoce hors Bourse doit être plus fortement réglementé et les papiers valeurs doivent être négociés, dans toute la mesure du possible, sur des marchés régulés. Les négociations en vue de l’application de la directive dans une ordonnance d’exécution ont débuté en juin. Comme on le sait, le diable se cache dans les détails. Il est désormais de première importance que tous les acteurs poursuivent leur collaboration, afin que l’esprit positif qui a présidé au consensus inspire également l’application de MIFID II. Quelles sont les priorités de la Bourse suisse pour les années à venir? Comment garder et renforcer la compétitivité face aux groupes internationaux? Depuis l’abolition du monopole des Bourses dans l’ensemble de l’Europe en 2007, nous exploitons en concurrence avec d’autres Bourses réglementées, des plate-formes de négoce alternatives et des dark pools internes aux banques. Depuis plusieurs années, nous défendons avec succès nos parts de marché. Parallèlement, nous avons régulièrement réduit nos

2013, les émissions d’actions en Bourse ont atteint un volume de 12 milliards de francs et celui des émissions d’emprunts de 58 milliards de francs. Pour assurer le placement de ces énormes financements, nous mettons en contact des investisseurs et des émetteurs, aussi bien suisses qu’étrangers. L’infrastructure de la Bourse suisse, ouverte et reliée à un vaste réseau, contribue ainsi de manière significative à l’approvisionnement en capitaux de l’économie et ainsi à la création de postes de travail. Les entrées en Bourse ou IPO sont en diminution en Suisse. Comment améliorer les conditions qui inciteraient les sociétés à devenir publiques? Le marché des introductions en Bourse se porte bien. SIX Swiss Echange a tout de même réalisé cinq IPO dans les différents secteurs cette année, et le second semestre s’avère prometteur. Mais vous avez raison: sur le long terme, les admissions à la cote des actions affichent une tendance à la baisse dans toute l’Europe ainsi qu’aux

La crise financière et le changement des dispositions réglementaires ont entraîné des exigences de transparence élevées pour les entreprises cotées. On dénombre 300’000 entreprises en Suisse, mais seules quelque 300 d’entre elles sont cotées. C’est à ces dernières que les exigences de transparence plus sévères s’appliquent.

émoluments de cotation et de négoce et amélioré notre efficacité interne. C’est précisément grâce à cela et à l’introduction de nouveaux produits que nous avons connu, ces dernières années, une croissance supérieure à la moyenne comparativement à nos concurrents européens. Cette tendance a atteint un point culminant en juillet dans le cadre des Global Investor/ISF Investment Excellence Awards, où SIX Swiss Exchange a remporté le titre d’Exchange of the Year au niveau mondial. Et à l’avenir également, nous allons tabler sur notre stratégie axée sur la clientèle. Comment la Bourse suisse peut-elle contribuer à la croissance économique du pays? La Bourse est un pilier essentiel de la place financière, et par conséquent de l’économie suisse. Nous jouons un rôle prépondérant dans la mobilisation de capitaux des entreprises et des corporations de droit public. A titre d’illustration: en

États-Unis. Cela tient, selon moi, à une combinaison de différents facteurs. Parmi ceux-ci, la crise financière et le changement des dispositions réglementaires, qui ont notamment entraîné des exigences de transparence particulièrement élevées pour les entreprises cotées. N’oublions pas que l’on dénombre 300’000 entreprises en Suisse, mais que seules quelque 300 d’entre elles sont cotées. C’est à ces dernières que les exigences de transparence plus sévères s’appliquent. Avec le risque que les normes soient pour elles à la fois trop nombreuses et trop élevées. Les entreprises examinent attentivement si elles sont en mesure de respecter ces normes. En fin de compte, elles pourraient se retirer de la Bourse et revenir à l’opacité, ou renoncer à toute cotation. Cela serait très dommageable pour l’économie suisse. Car différentes enquêtes montrent que 92% des postes de travail créés par les entreprises cotées ne le sont qu’après leur introduction en Bourse.

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En 2013 en Suisse, les émissions d’actions en Bourse ont atteint un volume de 12 milliards de francs et celui des émissions d’emprunts 58 milliards de francs. Pour assurer le placement de ces énormes financements, nous mettons en contact des investisseurs et des émetteurs, aussi bien suisses qu’étrangers. Dans le cadre de vos responsabilités au sein de la FESE (Federation of European Securities Exchanges), vous avez récemment discuté des mesures qui faciliteraient l’accès des PME aux marchés des capitaux. De quelles mesures concrètes s’agit-il? En Europe, la capitalisation boursière de toutes les entreprises cotées en Bourse représente 55% du produit intérieur brut, alors que les crédits bancaires au secteur privé en constituent au total plus de 100%. Aux États-Unis, la proportion est pratiquement inverse; dans ce pays, pour ce qui est des financements aux entreprises, les marchés des capitaux l’emportent sur les banques. En Europe, les marchés des capitaux, y compris les Bourses, devront à l’avenir assumer un rôle plus important en matière de financement, car les banques ne peuvent y développer leur volume d’affaires que lentement du fait des dispositions sur les fonds propres et des prescriptions réglementaires. Songez simplement que l’UE estime que, jusqu’en 2020, les besoins en investissement se monteront à 1000 milliards d’euros dans le domaine des infrastructures uniquement. La FESE a élaboré à cet égard des propositions dans son document Blueprint for European Capital Markets. En collaboration avec la Commission européenne et avec les organisations European Issuers et European Private Equity and Venture Capital Association (EVCA), nous avons notamment créé une task force qui se préoccupe précisément de ce problème. Quels sont les univers de spécialisation de SIX Swiss Exchange? SIX Swiss Exchange est l’une des principales Bourses de valeurs mobilières d’Europe, et la septième au monde sur la base de la capitalisation boursière du flottant. Nous sommes de loin la Bourse européenne la plus importante dans le domaine des sciences de la vie et constituons un marché de référence pour quelque 40’000 papiers-valeurs. Un vaste choix de segments de négoce attrayants nous permet de couvrir presque toutes les classes d’actifs. Une de nos forces principales est certainement constituée par notre orientation centrée sur la clientèle, qui se caractérise par des prestations attrayantes et une liquidité remarquable, due à

la large diversification des participants à notre marché. En tant que partie intégrante de SIX, qui gère l’ensemble de l’infrastructure de la place financière suisse, nous assurons le règlement entièrement automatique des transactions sur titres à des prix très compétitifs, y compris le règlement des paiements, le tout par un seul prestataire. C’est quelque chose d’unique au monde. Pourquoi un émetteur devrait-il choisir SIX Swiss Exchange pour sa cotation? Nos conditions sont extrêmement favorables au marché; et nous sommes une Bourse auto-réglementée qui entretient des relations étroites avec ses émetteurs. Les entreprises cotées à la Bourse suisse bénéficient d’une excellente visibilité et sont représentées dans des indices mondialement reconnus. Ce qui leur procure une liquidité supplémentaire. La Suisse reste la place offshore la plus importante pour les avoirs de la clientèle gérés professionnellement. Cela favorise le potentiel de placement des banques établies dans notre pays et reflète l’internationalité, la large diversification et la solidité de la place financière et du cercle des investisseurs à la Bourse. Pourquoi un investisseur choisirait-il les produits cotés sur la Bourse suisse plutôt que les produits OTC? Le négoce en Bourse repose sur un système de prix calculés régulièrement de façon transparente. C’est ainsi que nous traitons en moyenne cinq transactions par seconde pour déterminer le prix entre acheteurs et vendeurs. Les données de prix correspondantes sont mises à la disposition de chacun. Cette transparence démocratique n’existe pas pour les produits traités OTC. Cela explique aussi pourquoi une tendance visant à plus de transparence, à l’égalité de traitement et à la stabilité des infrastructures financières centrales se dessine dans le monde entier. On constate des efforts de réglementation dans ce sens en Europe, aux États-Unis, dans pratiquement toutes les économies du G20 ainsi qu’en Suisse. À long terme, si la transparence et l’égalité de traitement devaient être encore améliorées pour tous à la Bourse, ce sont en définitive les clients finaux et l’économie qui en seraient les bénéficiaires. •

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La

lévitation

des marchés financiers européens Les investisseurs sembLent penser que La crise de La zone euro appartient au passé. mais à y regarder de pLus près, ce n’est pas Le cas. La question des dettes pubLiques et privées de La zone euro est Loin d’être régLée, et La croissance ainsi que Le niveau d’activité des pays de sa périphérie restent très déprimés. iL y a en arrière-pLan un probLème institutionneL grave. expLications.

Graphique 1 Pays du cœur* de la Zone euro : taux d'intérêt à 10 ans sur les emprunts d'Etat (en %)

L

a dynamique des marchés financiers européens est extrêmement claire: la politique monétaire de plus en plus expansionniste de la BCE, l’abondance de la liquidité mondiale, le retour de la confiance des investisseurs dans la situation des régions périphériques de la zone euro et, en conséquence, les

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7Par

Patrick artus de la recherche et des études natixis 5

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6Directeur

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1achats de dettes par les 02 03 04 05 06 07

1 non-résidents ont conduit à une très 08 09 10 11 12 13 14 forte baisse des taux d’intérêt à long terme des pays du cœur (*) Allemagne, Pays-Bas, Belgique, Autriche, Finlande, France de la zone euroNATIXIS (graphique 1). Ce rendement très faible sur les Sources : Datastream, dettes sans risque des pays du cœur a conduit les investisseurs institutionnels à se reporter sur des dettes plus risquées:

graphique 2 Graphique Pays de la PériPhérie ** de2 la Zone euro : Pays de la périphérie** de la Zone euro : taux d'intérêt à taux d'intérêt à 10 ans sur les d'état (en %) 10 ans sur les empruntsemPrunts d'Etat (en %)

graphique 1 Pays du cœur * de la1 Zone euro : Graphique Pays du cœur* de la Zone euro : taux d'intérêt à 10 ans taux d'intérêt à 10 ans sur les emPrunts d'état (en %) sur les emprunts d'Etat (en %)

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(*) Allemagne, Pays-Bas, Belgique, Autriche, Finlande, France

Sources : Datastream, NATIXIS

Sources : Datastream, NATIXIS

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Graphique 3 Zone euro : spread de crédit (asset swaps, pb)

Graphique 2 Pays de la périphérie** de la Zone euro : taux d'intérêt à 10 ans sur les emprunts d'Etat (en %)

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Pays duPortugal, coeur* Irlande, de la Zone (**) Espagne, Italie, Grèceeuro

Pays de la périphérie** de la Zone euro Sources : Datastream, NATIXIS

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(*) Allemagne, France, Pays-Bas, Autriche, Belgique, Finlande

(**) Espagne, Italie, Portugal, Grèce, Irlande

(**) Espagne, Italie, Portugal, Irlande, Grèce

Sources : Datastream, NATIXIS

Sources : Datastream, NATIXIS

Graphique 5 Eurostoxx : prime de risque des actions

Graphique 3 3 Graphique Zone euro : spread de crédit (asset swaps, pb) Zone euro : spread de crédit (asset swaps, pb)

Graphique 5 5 Graphique Eurostoxx : prime de risque des actions eurostoxx : prime de risque des actions

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Graphique 6 6 publique et Graphique Zone euro : dette du secteur privé, dette dette totale (en du PIB valeur) Zone euro : dette du % secteur privé, dette publique

Sources : Datastream, IBOXX, NATIXIS

Graphique 4 4 Graphique CDS banques (5 ans, pb) cds banques (5 ans, pb) 1000

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Pays du coeur* de la Zone euro Pays de la périphérie** de la Zone euro (*) Allemagne, France, Pays-Bas, Autriche, Belgique, Finlande (**) Espagne, Italie, Portugal, Irlande, Grèce

dettes publiques de la périphérie (graphique 2), dettes des entreprises (graphique 3), dettes diverses Graphique 5 des banques (graphique 4), Eurostoxx : prime de risque des actions fonds d’infrastructures. 10

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Dette publique Dette du secteur privé* 50 02 03Dette 04totale 05 06 07 08 09 10 11 12 13 14 Sources : Datastream, BCE, NATIXIS (*) Ménages + entreprises Dette publique Dette du secteur privé* Dette totale appartient au passé. Ceci ne nous semble pas du tout Sources : Datastream, BCE, NATIXIS (*) Ménages + entreprises

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Sources : Datastream, NATIXIS

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On a donc assisté à un effondrement des primes de risque sur toutes les dettes risquées, en raison de cet afflux d’investisse8 8 ments à la recherche de rendement. Ceci commence d’ailleurs à6 poser un problème aux investisseurs, car même les rende6 ments des dettes risquées deviennent trop faibles pour leurs besoins. Il est intéressant de noter que les primes de risque sur 4 4 les actions ont beaucoup moins baissé (graphique 5). Ceci vient de 2 2 ce que, pour des raisons réglementaires ou par prudence, beaucoup d’investisseurs institutionnels européens ne peuvent 0 0 augmenter de beaucoup la taille de leurs portefeuilles d’acpas 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13 14 tions. Les actions sont donc devenues dans la zone euro un Sources : Datastream, NATIXIS actif relativement moins cher que les dettes. La situation économique de La zone euro Graphique 6 reste très difficiLe Zone euro : dette du secteur privé, dette publique et Les investisseurs semblent dette totale (endonc % duconsidérer PIB valeur) que les difficultés économiques de la zone euro sont réglées et que la 250

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crise être le cas. D’une part, la question des dettes, publiques et privées, de cette zone n’est pas réglée (graphique 6). Le risque associé au niveau très élevé des dettes n’est plus apparent aujourd’hui en raison du niveau très bas des taux

II faut réaliser que tout choc qui, dans le futur, conduirait à une remontée des taux d’intérêt – hausse des prix des matières premières, normalisation des politiques monétaires – ferait réapparaître rapidement une crise des dettes. d’intérêt nominaux. Malgré la hausse des taux d’endettement, les intérêts payés sur les dettes ne sont pas plus élevés qu’avant la crise. Mais il faut réaliser que tout choc qui, dans le futur, conduirait à une remontée des taux d’intérêt (hausse des prix des matières premières, normalisation des politiques monétaires) ferait réapparaître rapidement

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Sources : Datastream, Eurostat, NATIXIS

Graphique 8 Graphique 8 Balance courante (en % du PIB valeur) Graphique 8 % du PiB valeur) BalanCe Courante (en Balance courante (en % du PIB valeur)

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(*) Allemagne, France, Belgique, Pays-Bas, Autriche et Finlande Pays de la périphérie de la Zone euro** (**) Espagne, Italie, Portugal, Irlande et Grèce (*) Sources Allemagne, France, Belgique, Pays-Bas, : Datastream, Eurostat, NATIXIS Autriche et Finlande (**) Espagne, Italie, Portugal, Irlande et Grèce

Graphique 7 Graphique 7 CroissanCe du PiB ( volume , 100100 au en 1er2002:1) trimestre 2002) Croissance du PIB (volume, 116

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Pays de la périphérie de la Zone euro** Pays du cœur de la Zone euro*

une crise des dettes. D’autre part, la croissance et le niveau d’activité des pays de la périphérie de la zone euro restent très déprimés (graphique 7). Ceci vient d’un problème institutionnel grave.

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Pays de la périphérie de la Zone euro** Pays du cœur de la Zone euro*

Pays de la périphérie de la Zone euro**

(*) Allemagne, France, Belgique, Pays-Bas, Autriche et Finlande Pays de la périphérie de laetZone (**) Espagne, Italie, Portugal, Irlande Grèceeuro** : Datastream, Eurostat, NATIXISAutriche et Finlande (*) Sources Allemagne, France, Belgique, Pays-Bas, (**) Espagne, Italie, Portugal, Irlande et Grèce Sources : Datastream, Eurostat, NATIXIS Graphique 9

(*) Allemagne, France, Belgique, Pays-Bas, Autriche et Finlande (**) Espagne, Italie, Portugal, Irlande et Grèce Sources : Datastream, Eurostat, NATIXIS

raphique 9 : demande intérieure Pays de la périphérieG de la Zone euro* Graphique 9 100 en 2002:1) et importations (volume, Pays Pays de ladePériPhérie dedela oneeuro* euro : demande intérieure la périphérie laZ Zone :*demande intérieure et importations ener2002:1) (volume,(volume, 100 en 100 au 1 trimestre 2002) 140 140et imPortations

Graphique 8 Balance courante (en % du PIB valeur)

Les marchés financiers de la zone euro sont en «lévitation»: ils progressent6 6 malgré les problèmes structurels de4 4 dette et de faible croissance. 2

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Les -2 pays périphériques de la zone euro se sont spécialisés -2 dans la production de biens et de services non exporta-4 -4 bles. Ils sont maintenant confrontés à une contrainte -6 d’équilibre extérieur (graphique 8), en raison de la forte-6 hausse de leur endettement extérieur pendant les dix pre--8 -8 02 années 03 04 05 06 07 Si08des 09 pays 10 peu 11 12 13 14 mières de l’euro. industrialisés, du cœur de la Zone euro* avec une Pays capacité d’exportation faible, doivent équilibrer Pays de la périphérie de la Zone euro** leur (*) commerce extérieur, la seule solution possible est la Allemagne, France, Belgique, Pays-Bas, Autriche et Finlande (**) Espagne, Italie, Irlande et Grèce compression dePortugal, la demande intérieure et des importations Sources : Datastream, Eurostat, NATIXIS (graphique 9), ce qui explique la faiblesse de l’activité dans Graphique 9 les pays Pays de ladepériphérie. la périphérie de la Zone euro* : demande intérieure

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(*) Espagne, Italie, Portugal, Grèce et Irlande Sources : Datastream, NATIXIS

et importations (volume, 100 en 2002:1)

La140 «Lévitation» des marchés financiers de La zone euro Les130 marchés financiers de la zone euro sont donc en «lévitation»: ils progressent malgré les problèmes structurels de 120 et de faible croissance. Ceci est porté par la politique dette monétaire de plus en plus expansionniste de la BCE: tant 110 qu’on attend une expansion monétaire plus forte, on continue100à investir et à se reporter sur les dettes risquées. La «lévitation» des marchés va donc se poursuivre tant que les investisseurs attendront d’autres mesures de la BCE. A 90 02lorsque 03 04la BCE 05 06aura 07 épuisé 08 09tout 10son 11arsenal, 12 13 et14 l’avenir, si la Demande intérieure situation économique de la zone euro reste mauvaise, alors Importations il y aura(*) un grand risqueGrèce deet correction des marchés finanEspagne, Italie, Portugal, Irlande : Datastream, NATIXIS ciers deSources cette partie du monde. •

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petites économies

Les s’adaptent rapidement aux mutations radicales À partir de 2006, en empêchant progressivement l’implantation de sociétés offshore qui ne payaient pratiquement pas d’impôts et en adoptant les réglementations financières internationales,

gibraltar est

passé de paradis fiscal À place financière très dynamique.

les

recettes du succès expliquées par

albert isola, ministre des

services financiers de ce petit pays À la santé florissante. ProPos Nejra Bazdarevic

et

r e c u e i l l i s Pa r

FaBieNNe Bogadi

L

Albert IsolA Ministre des Services financiers, Gouvernement de Sa Majesté de Gibraltar

es environnements légaux et économiques de la Suisse et de Gibraltar sont-ils complémentaires? Comment créer des synergies entre ces deux pays? La Suisse et Gibraltar ne sont pas concurrents, mais indubitablement complémentaires en de nombreux aspects. En ce qui concerne le secteur des services bancaires et financiers, les deux pays possèdent une même approche professionnelle capable de créer un environnement d’affaires dynamique. En tant que membre de l’UE, Gibraltar permet un accès au marché européen très intéressant pour les prestataires de services financiers suisses. À cet égard, des synergies peuvent être réalisées grâce à la capacité de Gibraltar d’offrir un accès à un marché plus large.

La Suisse et Gibraltar ne sont pas concurrents, mais complémentaires en de nombreux aspects. Tous deux ont une même approche professionnelle créant un environnement d’affaires dynamique.

L’économie de Gibraltar est florissante: un PIB élevé par habitant et un taux de chômage bas. Quelle est la recette du succès de Gibraltar? De par leur nature, les petites économies sont capables de

oublier qu’il possède l’un des ports parmi les plus importants d’Europe. Le développement de ces secteurs nous garantit une croissance stable sur de longues périodes, et à des taux annuels élevés.

s’adapter rapidement aux transformations fondamentales de l’environnement économique. Quoi qu’il en soit, une croissance durable n’est possible que si une économie est suffisamment diversifiée. La nôtre satisfait à ce critère, notamment à travers l’existence d’un commerce de détail prospère, d’un secteur touristique sain, de services financiers et d’un secteur des jeux en ligne prospères, sans

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Places financières

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Comparativement aux acteurs principaux du secteur de la gestion de fortune, comme New York, Londres ou Zurich, quels avantages une petite place financière telle que Gibraltar peut-elle offrir aux gérants de fortune et aux banques? La taille est la différence fondamentale subsistant entre nous et les principaux centres financiers. Dans le même temps, notre petite taille est notre principal atout dans le contexte international. La juridiction de Gibraltar met en œuvre toute la palette des réglementations européennes. De plus, notre place financière est caractérisée par une approche proactive des activités économiques, ce qui se traduit par une vitesse d’implémentation de premier plan. Le régulateur de Gibraltar possède une approche concrète et pratique qui permet un accès plus rapide au marché, notamment pour les activités de niche. Traditionnellement, les grands centres financiers exigent un niveau plus élevé des coûts d’implantation des fonds, et de longs délais, ce qui est clairement à leur désavantage. La vitesse de pénétration d’un marché a un impact sur les coûts; et c’est un facteur de plus en plus important pour les entreprises.

La grande majorité des acteurs du secteur bancaire et financier étaient conscients du fait qu’une mutation était en cours. Ils ont très vite compris que des standards internationaux élevés étaient bénéfiques pour l’avenir de la place financière de Gibraltar. Résultat, notre réputation s’est améliorée.

A propos des petites places financières, peut-on vous comparer à Malte? La différence entre Gibraltar et Malte est une simple question d’approche. Les deux juridictions appliquent les mêmes lois européennes et offrent un accès au marché européen. À mon avis, une différence absolument fondamentale entre les deux est que nous opérons selon le régime de droit commun anglais. En outre, le secteur financier est pleinement soutenu par le gouvernement de Gibraltar. Nous sommes donc capables de travailler en partenariat avec l’industrie financière. Ce qui améliore l’offre de produits et services. Nous sommes à même de prendre la tête du peloton grâce à notre juridiction proactive et orientée affaires.

Quelles mesures le gouvernement de Gibraltar a-t-il mises en œuvre pour passer du statut de paradis fiscal à celui de place financière dynamique? La première étape de ce changement a eu lieu en 2006 lorsque le gouvernement de Gibraltar a commencé à empêcher progressivement l’implantation de sociétés offshore qui ne payaient pratiquement pas d’impôts. Cette mesure s’est avérée très efficace. Ensuite, le gouvernement a initié des changements fondamentaux en matière de système fiscal général. Avec l’introduction de la loi sur l’impôt sur le revenu en 2010, le régime fiscal s’est transformé. De place financière offshore, Gibraltar s’est muée en place financière onshore. Les recettes fiscales ont augmenté durant les premières années même si le taux d’imposition des entreprises a été abaissé de 35% à 10%. Gibraltar a également adopté les standards internationaux. Nous nous conformons à 100% à nos obligations européennes et nous avons actuellement des accords bilatéraux d’échange d’informations fiscales avec 27 pays. Nous respectons la loi FATCA dans le cadre de notre coopération avec les États-Unis et le Royaume-Uni. Nous sommes l’un des premiers pays à avoir adopté le FATCA européen, qui constitue la norme commune ou globale d’information financière. Dans le domaine de l’échange d'informations, nous avons signé des extensions aux conventions internationales sur les questions fiscales. Actuellement, Gibraltar détient 135 accords avec 80 pays différents. Tous ces efforts ont donné naissance à une place financière onshore à part entière en Europe. Comment ce changement de direction a-t-il été accueilli au sein du secteur bancaire et financier de Gibraltar? La grande majorité des acteurs de ce secteur étaient conscients du fait qu’une mutation était en cours. Ils ont très vite compris que des standards internationaux élevés étaient bénéfiques pour l’avenir de la place financière de Gibraltar. Résultat, notre réputation s’est améliorée. Nous savions depuis le début que les premières étapes de la mise en œuvre de l’échange d’informations déclencheraient des réactions négatives de la part du secteur financier. Cependant, le secteur privé comme le gouvernement ont continué à s’impliquer fermement dans la poursuite de cette stratégie. Nous poursuivons notre collaboration étroite sur ces questions. L’impact des modifications réglementaires sur les produits et les services est contrôlé conjointement, ce qui permet à la place financière de Gibraltar d’innover constamment et de renouveler son offre.

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En janvier 2014, des représentants de Gibraltar, des îles Vierges britanniques et des Bermudes se sont rencontrés pour élaborer une stratégie commune face à la pression constante de l’OCDE et du G20 sur les questions liées à la transparence et à la fiscalité. Quel est le sens d’une telle coopération? Où en est cette alliance aujourd’hui? Le Forum global sur la transparence et l’échange d’informations à des fins fiscales, qui a eu lieu à Jakarta en novembre 2013, a mis en évidence la transformation radicale de l’agenda international sur la transparence. Les plus petites juridictions ont dû se battre pour suivre le rythme rapide de ces changements. Gibraltar, les îles Vierges britanniques et les Bermudes sont tous trois des territoires britanniques d’outre-mer qui partagent un grand nombre de caractéristiques et d’enjeux. Bien que Gibraltar se soit montré à l’avantgarde pendant un certain temps, quand nous nous sommes mis en conformité avec la réglementation européenne, certaines questions centrales sont demeurées ouvertes dans le domaine de l’échange d’information. Garantir des règles du jeu équitables est l’un de nos principaux défis. Les mêmes normes réglementaires doivent prévaloir dans le monde entier. La conversation continue avec les îles Vierges et les Bermudes afin de poursuivre une étroite collaboration sur ces questions à l’avenir. Avez-vous déterminé des stratégies concrètes dans ce domaine? Nous nous concentrons sur la recherche de règles du jeu équitables – level playing field – pour le secteur des services financiers dans l’environnement mondial. L’égalité de traitement entre les juridictions doit être garantie dans les flux internationaux d’échange d’informations. Cette stratégie est cruciale dans nos efforts communs avec les autres territoires britanniques. Quelle serait votre réaction en cas de succès du référendum sur l’appartenance du Royaume-Uni à l’Europe? Je pense que l’importance de l’Union européenne pour le Royaume-Uni a été sous-estimée. Des efforts doivent être entrepris pour mieux expliquer les avantages de l’UE. La victoire des conservateurs pourrait influencer cette perception. En ce moment, la question n’est pas de savoir si le référendum aura lieu, mais d’estimer ses chances de succès. Toutefois, il est trop tôt pour s’en préoccuper. Dans le même temps, d’autres places financières opèrent avec succès sans être membres de l’Union européenne: la Suisse, Guernesey, Jersey et l’île de Man. Ce qui démontre que l’adhésion à l’Union européenne n’est pas une condition du succès.

Nous nous concentrons sur la recherche de règles du jeu équitables – level playing field – pour le secteur des services financiers dans l’environnement mondial. L’égalité de traitement entre les juridictions doit être garantie dans les flux internationaux d’échange d’informations. Cette stratégie est cruciale dans nos efforts communs avec les autres territoires britanniques.

Maintenant que le secret bancaire est mort, et que toute tentative d’offrir des avantages fiscaux se retrouve sous le feu de la critique internationale, sur quels atouts les places financières telles que la Suisse ou Gibraltar peuvent-elles miser pour améliorer leur compétitivité? Le mot-clé ici c’est compétitivité. La compétitivité n’est pas seulement un objectif pour le secteur privé, mais aussi une responsabilité du gouvernement. Ce dernier doit travailler en étroite collaboration avec les secteurs qui subissent des transformations, dans le cas présent il s’agit de la communauté financière. Une compréhension fondamentale de la situation ne peut être obtenue qu’à travers une coopération très étroite. Pour être à même de comprendre les besoins du secteur financier et où il devra être dans un horizon de trois à cinq ans pour rester compétitif, d’intenses efforts doivent être déployés. Le gouvernement doit écouter ce que les acteurs financiers ont à dire. Cela améliore l’impact des mesures réglementaires. Le monde de la finance se transforme et les environnements réglementaires convergent. La nature des activités menées par une place financière doit être examinée et évaluée soigneusement. Gibraltar présente les avantages d’un régime réglementaire qui fonctionne très bien, avec un régulateur orienté affaires. Une bonne réputation et, bien entendu, un accès rapide au marché sont absolument cruciaux et resteront des conditions sine qua non pour les années à venir. Les gouvernements doivent être prêts à travailler en étroite collaboration avec le secteur privé. C’est un facteur décisif pour les défis futurs. Mais je suis confiant. Gibraltar peut tirer profit des opportunités actuelles et rester compétitif à l'échelon international. •

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Sphère privée:

la révolution

Très TransparenT, le biTcoin esT l'une des clés pour consTruire la nouvelle personnaliTé numérique de l'individu.

mais avanT cela, il faudra faire face à TouTes sorTes de défis, qui vonT de la proTecTion de la sphère privée à la gesTion des nouveaux risques induiTs par ceTTe Technologie de Transmission de la valeur, en passanT par la consTrucTion d’un nouveau cadre réglemenTaire.

le

poinT de vue d’alexis

roussel, présidenT du parTi piraTe suisse.

ProPos

r e c u e i l l i s Pa r

Nejra Bazdarevic

alexis roussel Président du Parti pirate suisse

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e bitcoin va-t-il révolutionner notre époque et notre société? De quelle manière? Le bitcoin, c'est d'abord une technologie, un système de transfert de valeur entièrement distribuée. Il permet à tout individu connecté à Internet de transférer de la valeur à tout autre individu sur la planète, sans passer par un intermédiaire centralisé comme une banque. La validité de la transaction est garantie par l'ensemble du réseau de manière entièrement transparente.

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est en marche La force de la technologie bitcoin, c'est qu'elle est issue du monde numérique et fonctionne selon ses propres règles. Notre relation à l’argent va se modifier. Aujourd'hui, on met de l'argent en dépôt dans une banque qui nous impose ses règles. Avec le bitcoin, l'individu conserve le contrôle de ses valeurs et choisit la «banque» bitcoin qui lui proposera les meilleurs services. À tout moment, il peut changer de banque ou même devenir sa propre banque. À quel dispositif législatif le bitcoin obéit-il, selon les pays? En Suisse, le Conseil fédéral a tranché: le bitcoin est une valeur patrimoniale et un moyen de paiement. Toute la loi actuelle s'y applique. C'est l’une des décisions les plus sensées au monde. En Californie, une loi a légalisé le bitcoin dans l'État qui accueille la majorité des start-up du domaine. Quelques rares pays ont expressément interdit le bitcoin par peur de perdre le contrôle. La Chine sans l'interdire complètement, défend à ses banques de fournir des services autour du bitcoin. Au fond, la Chine rend service au bitcoin en laissant le soin aux individus de l'appréhender avant que des services à grande échelle ne puissent se développer. Quant aux banques centrales, elles émettent des avis négatifs. Mais c’est logique. L’un des buts du bitcoin est justement de transférer la création monétaire vers le réseau distribué. Elles sont donc menacées dans leur raison d'être.

© J ay L ouvion

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Comment éviter les risques de financement du terrorisme et de blanchiment d’argent? En appliquant les lois actuelles. Le bitcoin est la monnaie la plus transparente qui soit. L’historique de l’ensemble des transactions effectuées dans le monde est publié dans le blockchain ou livre de comptes. Cette transparence attire de nombreux participants, même si certains développeurs cherchent à compenser cette transparence en créant d'autres monnaies telles que le Darkcoin. Le Conseil fédéral a-t-il raison d’inviter à la prudence lors de l’utilisation du bitcoin? Oui. De nouveaux risques ont émergé, et même les personnes les plus calées en informatique doivent faire attention. Si hier, la perte d'un disque dur impliquait qu'il faille re-télécharger sa collection de musique, dorénavant elle peut signifier la perte d’une partie de sa fortune. On voit se développer des solutions très pointues répondant à ces risques qui, dès 2015, devraient permettre d'utiliser le bitcoin en confiance.

Pourquoi placer sa confiance dans le bitcoin plutôt que dans une monnaie bien établie? Avec le bitcoin, l'émission est prédéfinie. Personne ne peut faire tourner la planche à billet. En outre le bitcoin est mieux adapté à l'économie numérique, puisqu’il en est issu. Si l'on constate environ 3% de fraude sur les achats en ligne avec Visa, avec le bitcoin, la fraude constatée au moment des transferts d'argent entre le client et le commerçant est de 0%. Certes, le risque existe. Toutefois, il ne se situe pas dans le réseau lui-même, mais au niveau des utilisateurs et de leur manque de maîtrise. Le bitcoin peut-il pallier le manque ponctuel de liquidités dans les pays en crise? Lors de la crise chypriote, les autorités ont décidé de saisir l'argent sur les comptes. De nombreuses personnes ont transféré leur fortune en bitcoin pour empêcher cette saisie. Son prix a doublé en l'espace d'un mois, et l'Université de Nicosie a été la première à accepter les paiements des frais de scolarité en bitcoin. Lorsque les banques ukrainiennes ont décidé de fermer leurs guichets, des manifestants ont arboré des codes QR représentant des adresses bitcoins afin de recevoir des donations. Cette apparition du bitcoin en zone de conflit a été une première. Mais si le système bancaire peut s'arrêter à cause d'une guerre, on se rend compte qu’Internet est l’un des rares services qui fonctionne en zone de conflit. Le bitcoin reste donc utilisable.

En Suisse, le Conseil fédéral a tranché: le bitcoin est une valeur patrimoniale et un moyen de paiement. Toute la loi actuelle s'applique. C'est de loin l’une des décisions les plus sensées au monde. La sphère privée sur Internet est-elle une utopie? Le big data est à la fois fantastique et terrifiant. Fantastique, car les développements potentiels sont inouïs; et terrifiant car il se réalise sans aucune considération pour les individus. Nous sommes devenus des esclaves numériques. Nos données ne nous appartiennent pas, et les réseaux sociaux, qui nous connectent à nos amis et à notre famille, ont droit de vie ou de mort sur notre personne numérique puisqu’ils peuvent fermer unilatéralement notre compte, sans recours possible, et sans l'intervention d'un juge. Dans le monde de la finance, le big data permet de définir des corrélations inespérées. Telle com-

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pagnie de crédit américaine est capable de prédire un divorce avec une fiabilité de 80%, telle autre détecte, en observant un changement de comportement commercial et financier, qu'une femme est enceinte avant même qu'elle ne s’en rende compte. Le risque que ces informations soient utilisées contre nous pour influencer notre vie n'est pas juste possible, il est déjà réel. Même en Suisse, des agences de notations de l'ensemble des individus agissent dans le cadre d'une loi trop laxiste, et influencent leurs achats sans qu'ils le sachent. La sphère privée telle que nous la connaissons est morte. D'un monde où l'information ne circule pas, nous sommes passés à un monde transparent. La protection de l'individu doit se reconstruire avec ces nouveaux fondamentaux. Dans ce contexte, le bitcoin est une chance. Sa totale transparence nous épargne la lutte, pourtant noble mais perdue d'avance, pour garder le secret bancaire. La monnaie numérique permet aussi d’augmenter la conscience des individus: nous n'avons plus que quelques données personnelles sur notre téléphone ou ordinateur, mais de vraies valeurs. Et demain, nous aurons même des contrats et des titres de propriété entièrement numériques. Le bitcoin est l’une des clés pour construire la nouvelle identité numérique de l'individu.

Les plus grands concurrents des gestionnaires de fortune et des banques sont les gestionnaires de données personnelles. Google, Facebook, Twitter, iTunes gèrent les données personnelles à un niveau d'abstraction qui inclut les données financières.

Comment renforcer la protection de notre sphère privée numérique? Il faut commencer par savoir ce que l'on veut protéger. Dans un monde transparent, ce ne sont pas nos données que nous pouvons protéger mais notre personnalité numérique, qui doit disposer d'une véritable construction juridique. Je milite pour la reconnaissance de l'intégrité numérique. Une fois établie, cette intégrité numérique permettra de développer des infractions particulières en termes de violation de la sphère privée. Conserver des données sur une personne, les augmenter et les revendre, sans que l'individu ne soit au courant ou n’ait donné son accord est une violation grave de l'intégrité numérique. Le concept d'intégrité numérique pourra aussi s'accompagner de droits qui prennent alors tous leurs sens: le droit à une vie numérique, le droit à un accès au réseau, ou le droit à un réseau qui n'altère pas les informations échangées. Tous ces droits permettront de construire l'identité numérique, et de protéger sa sphère privée.

Quelles solutions proposez-vous pour assurer l’avenir de la place financière genevoise? Comment le monde informatique peut-il apporter sa pierre à l’édifice? La place financière genevoise fait face à plusieurs défis. Le premier est de comprendre que la fortune des clients consiste en l’ensemble de leurs données financières. Les plus grands concurrents des gestionnaires de fortune et des banques sont les gestionnaires de données personnelles. Google, Facebook, Twitter, iTunes gèrent les données personnelles à un niveau d'abstraction qui inclut les données financières. Quel sera l'impact lorsque Facebook, fort de son milliard d'utilisateurs, adoptera une monnaie au sein de son réseau? Le deuxième défi est celui de la transparence. En acceptant la transparence totale de nouveaux outils tels que le bitcoin, l'industrie financière pourra prendre les devants à la fois sur les services de protection de la sphère privée pour ses clients, mais aussi pour faire évoluer ses compétences qui devront passer par une revalorisation importante des métiers de l'informatique, où l’école doit prendre les devants. Le troisième défi est celui des modèles économiques. Les technologies de type bitcoins permettent de développer le marché des micro-paiements. Cependant, fournir de tels services implique de gérer de très petites marges avec des volumes considérables. Autre question: qui aura le contrôle effectif des fonds. Avec des crypto-monnaies, chaque individu fera plus confiance au réseau qui sécurise ses transactions qu’à une banque. Celle-ci devra offrir ses services dans un monde bien plus compétitif. Mais la place financière suisse a aussi un grand atout. Celui d'avoir une législation conçue avec une grande intelligence, même si une plus grande complexité est apparue ces quinze dernières années. Cette législation est ouverte aux changements. Dorénavant, c'est aux esprits de s'ouvrir. •

Telle compagnie de crédit américaine est capable de prédire un divorce avec une fiabilité de 80%, telle autre détecte, en observant un changement de comportement commercial et financier, qu'une femme est enceinte avant même qu'elle-même ne s’en rende compte. Comment un État peut-il concilier le paradoxe entre assurer la sécurité de ses citoyens et faire respecter leur sphère privée? Dans le monde numérique, on voit des États et des partis politiques qui se targuent d'une histoire humaniste, et qui en même temps, mettent en place des outils de surveillance totalitaire. Il

y a là un aveuglement fantastique que nous retrouvons en Suisse aussi. On veut donner à la police la possibilité d'utiliser des chevaux de Troie contre les individus, sans s’assurer de leur maîtrise de cet outil et de ses dangers. En Suisse, certains affirment même que la mise en place d'outils de collecte préemptive et massive des communications n'est pas de la surveillance généralisée puisque l'accès aux données doit être autorisé par un juge. Au-delà de l'incompréhension, il y a surtout de la peur face à un monde où les individus peuvent se connecter directement les uns aux autres, et où les intermédiaires voient leur rôle se transformer. L'État y compris. La réponse de l'équilibre entre sécurité et vie privée, tient encore une fois, dans la définition de l'intégrité numérique. Avant de violer quelque chose, autant savoir ce qui va être violé.

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PersPectives

survie

La passe par l’intégration rapide des textes réglementaires

La Fédération EuropéEnnE dEs ConsEiLs Et intErmédiairEs FinanCiErs (FECiF) Est unE assoCiation ConsuLtativE Et dE rEprésEntation dE sEs mEmbrEs. CEttE organisation Est insCritE au rEgistrE dE La transparEnCE. ELLE touChE tous LEs nivEaux déCisionnairEs dès Lors quE LEs sujEts qu’ELLE traitE CommE La FinanCE, L’assuranCE ou La banquE, Font L’objEt d’un proCEssus qui va impaCtEr LEs gérants indépEndants. En outrE, ELLE survEiLLE unE dEmidouzainE d’autrEs tExtEs En ChantiEr. intErviEw dE david CharLEt, présidEnt dE La FECiF. ProPos

r e c u e i l l i s Pa r

Nejra Bazdarevic

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arlez-nous des activités de lobbying menées par la FECIF. Quid de la situation en Suisse, y a-t-il des efforts de coopération dans ce sens et avec quelles entités? Nous informons nos associations membres, afin qu’elles puissent juger de la situation et nous essayons de définir les bonnes réponses à apporter à toutes les questions liées à la finance, à l’assurance ou à la banque, et ce à l’échelon national comme européen. Du fait de l’actualité

DaviD Charlet Président de la FECIF

Nous avons été consultés sur toute la MiFID II. Nous avons obtenu gain de cause concernant divers sujets majeurs, comme la non disparition des statuts dérogatoires allégés, ainsi que la non interdiction formelle et totale des commissions. découlant de MiFID II, un grand nombre d’actions sont en cours et la rédaction de notre réponse à la consultation du super-régulateur financier européen (ESMA) constitue notre préoccupation prédominante. En Suisse, nous avons établi de nombreux contacts et possédons déjà quelques membres. De plus, notre conseil comprend un administrateur suisse, Jean-Pierre Diserens. Et enfin, nous coopérons avec le GSCGI, la CIFA et échangeons avec certains représentants des OAR.

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PersPectives

Il faudra attendre l’entrée en vigueur de MiFID II dans le droit national, avant de pouvoir déterminer quel modèle sortira vainqueur. Les acteurs du très haut de gamme, avec une taille critique et qui seront dans l’ultra-proximité auront un avantage. Les petits acteurs devront choisir entre rejoindre un modèle efficient ou mourir.

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Quel impact avez-vous eu sur l’élaboration de MiFID II? La FECIF a-t-elle été consultée sur certains sujets? Nous avons été consultés sur toute la MiFID II et estimons avoir eu un impact réel. Nous avons obtenu gain de cause concernant divers sujets majeurs, comme la non disparition des statuts dérogatoires allégés, ainsi que la non interdiction formelle et totale des commissions. Nous nous sommes cependant limités à n’intervenir que sur les éléments pour lesquels nous étions légitimes. Ce qui exclut la gestion du marché de cotation et le délai au-delà duquel l’opérateur doit avoir transmis les informations sur un ordre au régulateur en cas de bombardement HFT. Comment survivre à la surenchère de directives réglementaires en Europe et en Suisse? Quels sont les modèles d’affaires voués au succès et quels autres à l’échec? La survie passe par la compréhension et l’intégration rapide des vagues successives de textes réglementaires. C’est d’ailleurs la plus grande difficulté de ces dix dernières années. Dans ces conditions, il est clair qu’il faudra attendre deux ans et demi, c’est-à-dire jusqu’à l’entrée en vigueur de MiFID II dans le droit national, avant de pouvoir déterminer quel modèle sortira vainqueur. Les acteurs du très haut de gamme, avec une taille critique et qui seront dans l’ultra-proximité avec un côté «notable local» auront un avantage. Les petits acteurs devront choisir entre rejoindre un modèle efficient ou mourir. Ce n’est pas une nouveauté et dans certains pays, nos métiers se sont bien développés dans cette logique.

Les gérants et conseillers indépendants en Suisse sont pour la plupart des PME. Les régulateurs tiennent-ils compte de leurs intérêts face aux grands acteurs bancaires et financiers? Les régulateurs ont fait la démonstration qu’à part peut-être dans cinq ou six pays dont l’Allemagne, ou dans une moindre mesure la France, on s’en occupe après avoir traité le cas des plus grandes sociétés. C’est assez logique quand on regarde la place importante occupée par ces géants. Quand ils s’enrhument, le marché et la population pleurent. Alors que nos membres plus modestes doivent organiser une grosse opération de vol généralisée et collective, pour causer ne serait-ce que 10% des dégâts provoqués par un seul incident dû à un major. Cependant, certains régulateurs commencent à en prendre conscience. Et ils ont beaucoup progressé. Notamment parce qu’il n’existe aucune étude démontrant les dégâts provoqués par les plus petits acteurs. Il n’y a que des ouï-dire du genre «ma mère a été ruinée par un courtier…». En revanche, il existe de véritables études sur chaque major. Il suffit de trois mots pour expliquer que le courtier de l’époque n’est pas le conseiller/intermédiaire d’aujourd’hui, et que s’il a ruiné vos ancêtres, combien de personnes ont été dépouillées par de grands établissements ou par un État en faillite? Pour quel modèle de surveillance plaidez-vous? Jusqu’à présent, les régulateurs ont échoué à créer un système dans lequel tous les acteurs progressent. Il y a toujours des gagnants et des perdants comme avec MiFID I.

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Je ne crois pas qu’il en sera autrement avec MiFID II. Le modèle de surveillance imposé par l’Europe n’est pas absurde, mais il est lourd de conséquences et surtout, de moins en moins humain et apte à nous aider à mener nos activités de financement. Une régulation à plusieurs étages serait plus efficace: un premier étage occupé par les professionnels rendant des comptes au régulateur qui agit en complément ou lorsque les organes des professionnels ne peuvent le faire. Si vous ajoutez à cela un deuxième étage constitué par une sorte de cour d’appel et un rédacteur des textes en partie autonome, vous devriez avoir un outil efficient. Le niveau de régulation principal doit être national. Le niveau supranational traiterait de l’harmonisation et pourrait éventuellement constituer un niveau d’appel. Dans cette logique, la question est de savoir jusqu’où peut aller le supranational et là, les avis divergeront toujours. Pour moi, pas trop loin, pour d’autres, jusqu’à l’intégration totale des modèles dont le supranational deviendrait le garant. Vers quelle configuration se dirige-t-on pour la profession en Europe? Y aura-t-il des fusions, des rapprochements? Pouvez-vous commenter l’expérience de la mise en oeuvre du Retail Distribution Review (RDR) au Royaume-Uni? Ce que je connais du RDR ne me donne aucune envie de voir s’étendre ce système. Personne n’y gagne, ni l’écosystème, ni les épargnants, ni les investisseurs. Seuls quelques rares acteurs s’y retrouvent. A terme, la configuration dépendra surtout de deux consultations européennes en cours et des textes qui en découleront. Donc, je répondrai plus facilement en septembre qu’aujourd’hui. Qui seront le conseiller et le gérant de demain? Quel sera le niveau de formation exigé, quelles certifications reconnues au niveau européen, quelles équivalences en terminologie, quels profils pour l’avenir? On se dirige clairement vers un niveau de master avec une bonne dose d’heures et de thèmes imposés. Les certifications devront coller à cela. Ce qui est nouveau, c’est la formation continue tout au long de la carrière. A Bruxelles, on

entend des propositions diverses. Par exemple, sur un thème que je suivais, j’ai entendu des experts parler de volumes annuels compris entre 10 et 40 heures par an de formation continue. Quels modèles de rémunération et de distribution pour les gérants indépendants suite à MiFID II? Peut-on s’attendre à une synchronisation au niveau européen, y compris la Suisse? La synchronisation n’est pas certaine mais il y aura une tendance forte à rapprocher les modèles. Pourtant et malgré ce que je viens de dire, je parie volontiers pour deux modèles dominants et distincts, que ce soit par les formes de rémunération ou par les organisations.

Ce qui est nouveau, c’est la formation continue tout au long de la carrière. A Bruxelles, on entend des propositions diverses. Par exemple, j’ai entendu des experts parler de volumes annuels compris entre 10 et 40 heures par an de formation continue. Dans ce contexte, assistera-t-on nécessairement à une augmentation des honoraires de gestion? Oui, je le pense. Le paradoxe de ces textes, qui visent au moins en partie à faire baisser le coût pour le client, est bien qu’on va amener à faire grimper certains coûts précis sans garantie qu’au final, le client sera gagnant. Je pense en effet que les honoraires de gestion en particulier augmenteront. Pouvez-vous faire une estimation des coûts engendrés par la mise en conformité réglementaire pour un gérant/conseiller indépendant suisse ou européen? À l’heure actuelle, c’est impossible sans le texte final. Cependant, compte tenu de quelques contraintes annoncées, je pense que pour une entreprise moyenne ou médiane, on devrait avoir une augmentation des coûts comprise entre 10 et 25% à la condition qu’elle ait déjà les embryons de certains services et outils. •

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R é g l e m e n tat i o n

La

fin

d’une exception helvétique Changement de paradigme

réglementaire dans la gestion de fortune: aveC l’entrée en vigueur du projet de loi sur les établissements finanCiers

(lefin) et du projet de loi sur (lsfin),

les serviCes finanCiers

les gérants indépendants sont appelés à devenir des établissements finanCiers assujettis à surveillanCe.

L

e Conseil fédéral vient d’ouvrir un chantier législatif sans précédent dans le domaine des services financiers, en publiant, le 27 juin 2014, deux projets de loi: une loi fédérale sur les services financiers (LSFin) et une loi fédérale sur les établissements financiers (LEFin). La LSFin prévoit des règles nouvelles touchant tant la fourniture de services financiers que l’offre d’instruments financiers; elle entend également faciliter la mise en œuvre des prétentions des clients à l’encontre de leur prestataire. La LEFin, quant à elle, règle la surveillance de l’ensemble des prestataires de services financiers, en particulier ceux pratiquant la gestion de fortune.

marque la fin d’une exception helvétique dans le domaine de la gestion de fortune. L’objectif est double: améliorer la protection des clients et instaurer des conditions de concurrence comparables entre prestataires offrant le même type de services (level playing field). Plus globalement, il s’agit de rendre le droit suisse des services financiers compatible avec les normes réglementaires internationales, en particulier celles qui prévalent dans l’Union européenne, dans une logique d’accès des prestataires suisses au marché européen. Le nouveau régime d’autorisation proposé aura un impact considérable pour les gérants de fortune indépendants.

L’une des nouveautés majeures instaurées par la LEFin est l’assujettissement des gérants indépendants à un régime d’autorisation et de surveillance prudentielle. Ce changement

Eléments choisis de ce vaste et ambitieux chantier législatif: Aux termes de la LEFin, les gérants indépendants, désignés sous le terme de «gestionnaires de

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Par Frédérique Bensahel et Pierre-Olivier etique FBT Avocats

fortune», sont considérés comme des établissements financiers assujettis à la loi. En cette qualité, ils doivent obtenir une autorisation de l’autorité de surveillance. Sont également concernés par ce nouveau régime d’autorisation les gestionnaires de placements collectifs de capitaux réservés exclusivement à des investisseurs qualifiés et dont la masse sous gestion est inférieure aux seuils actuellement prévus dans la LPCC (soit 100 millions de francs ou 500 millions de francs pour les fonds de fonds de private equity). La gestion d’actifs sous forme de placements collectifs de capitaux (ouverts au public ou destinés exclusivement à des investisseurs qualifiés mais disposant d’une masse sous gestion se situant au-delà des seuils susmentionnés) ou d’avoirs d’institutions de prévoyance suisses est réservée aux gestionnaires de

Il s’agit de rendre le droit suisse des services financiers compatible avec les normes réglementaires internationales, en particulier celles qui prévalent dans l’Union européenne, dans une logique d’accès des prestataires suisses au marché européen.

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Autre nouveauté importante apportée par la LSFin: les gérants de fortune ne pourront plus se déclarer librement «indépendants».

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fortune dits «qualifiés». Ces derniers sont soumis à des conditions d’autorisation plus strictes que celles applicables aux gestionnaires de fortune. En revanche, à la différence de ce que prévoit MiFID II, les conseillers en placement pourront continuer d’opérer sans agrément, même s’ils seront tenus de respecter les nouvelles règles de conduite instaurées par la LSFin. La situation des family offices est également abordée dans le projet de loi. La LEFin n’entend pas régir l’activité des membres de la famille déployée au sein de leur family office. Les personnes employées par le family office (sans aucun lien de parenté avec la famille) ne sont pas non plus soumises à la nouvelle loi, à la condition que le family office administre exclusivement ses propres valeurs patrimoniales et qu’il soit contrôlé par les membres de la famille. Autre nouveauté importante apportée par la LSFin: les gérants de fortune ne pourront plus se déclarer librement «indépendants». Seuls pourront se prévaloir de ce qualificatif les gestionnaires qui recourent à un nombre suffisant d’instruments financiers proposés sur le marché, par rapport à l’offre globale relative au type d’instrument financier concerné, et qui ne perçoivent pas de rétrocessions ou qui restituent l’intégralité des rétrocessions aux clients.

un véritable régime d’autorisation et une surveillance prudentielle des gérants de fortune, lesquels seront audités sur le respect à la fois des conditions d’autorisation et des nouvelles règles de conduite prévues dans la LSFin. Les gérants indépendants, au-delà des conditions liées à la garantie d’une activité irréprochable et aux qualifications professionnelles, doivent disposer de garanties financières et d’une organisation «propre à garantir l’exécution de leurs obligations». La nature (capital social minimal, fonds propres éventuels et assurance de responsabilité civile professionnelle) et l’ampleur des garanties financières doivent être définies par voie d’ordonnance. Il s’agira à cet égard de tenir compte du principe de proportionnalité, comme le relève à juste titre le Département fédéral des finances (DFF) dans son rapport explicatif du projet de loi.

Les contours du nouveau régime d’autorisation proposé pour les gérants de fortune sont définis en termes très généraux dans la LEFin. Ils seront précisés au niveau des ordonnances d’application. Il est toutefois possible de dégager quelques lignes de force du projet. L’idée d’une simple annonce ou d’un enregistrement des gérants de fortune, évoquée un temps par l’administration comme piste de réflexion, n’a finalement pas été reprise dans le projet de LEFin. Ce dernier instaure ainsi

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L’analyse d’impact du DFF révèle dans ce contexte que près de 50% des gérants de fortune sont entrés sur le marché ces dix dernières années.

© I ngo B artussek

Les exigences organisationnelles imposent au gérant de fortune de se doter d’un système de contrôle interne, adapté aux risques et à la complexité des activités exercées. Les dispositions d’exécution de la loi préciseront ces exigences. Les fonctions de gestion des risques et de compliance seront au cœur du dispositif. Le DFF souligne à nouveau dans ce contexte l’importance du principe de proportionnalité dans la définition de l’organisation requise. Quoi qu’il en soit, ces exigences organisationnelles constitueront le principal écueil pour les gérants de fortune: une analyse du marché, conduite sur mandat du DFF par la Haute école zurichoise de sciences appliquées (ZHAW), le confirme. Selon cette analyse, sur 2'300 gérants de fortune pratiquant en Suisse, la plupart emploient moins de cinq personnes et environ 50% de ces gestionnaires emploient une à deux personnes au plus. Même s’il admet que les coûts de la future réglementation sont difficiles à estimer, le DFF anticipe tout de même des «coûts considérables» dans son analyse d’impact des deux projets de loi. L’adaptation de l’organisation des gérants de fortune aux nouvelles exigences réglementaires mobilisera une très grande partie de ces coûts. La surveillance des gérants de fortune pourrait être assumée soit par la FINMA, soit par un organisme de surveillance spécifiquement créé pour les gestionnaires de fortune, sur le modèle américain de la FINRA (Financial Industry Regulatory Authority). Les deux options sont laissées ouvertes dans le projet de loi. La seconde option paraît toutefois mieux s’inscrire dans la logique d’une nécessaire approche différenciée pour les gérants de fortune, fondée sur le principe de proportionnalité. Enfin, il est intéressant de relever qu’une clause de droit acquis (grandfathering) est prévue pour les gérants de fortune qui auront, au moment de l’entrée

en vigueur de la LEFin, exercé leur activité depuis au moins quinze ans: ceux-ci pourront continuer de pratiquer la gestion de fortune sans autorisation, à la condition toutefois qu’ils n’acceptent pas de nouveaux clients. L’analyse d’impact du DFF révèle dans ce contexte que près de 50% des gérants de fortune sont entrés sur le marché ces dix dernières années. A contrario, cela signifie qu’une partie non négligeable des gérants de fortune établis pourrait bénéficier de ce régime d’exception, pour autant qu’elle choisisse d’opérer avec la clientèle existante. Même si les deux projets du Conseil fédéral vont faire l’objet d’âpres débats devant les Chambres fédérales et risquent de subir d’importantes modifications, le changement de paradigme réglementaire est en marche et les gérants indépendants vont être très fortement touchés. Le principe même d’un nouveau régime d’autorisation semble incoutournable. L’essentiel n’est ainsi peut-être pas dans les deux projets de loi publiés par le Conseil fédéral: il s’agira surtout de voir comment les exigences organisationnelles, principal écueil pour les gérants indépendants, seront précisées dans l’ordonnance et mises en œuvre par l'autorité de surveillance qui sera appelée à surveiller les gérants de fortune. C’est à ce niveau-là que se situeront les véritables enjeux pour ces prestataires de services financiers. Gageons que le principe de proportionnalité, souligné à plusieurs reprises par le DFF dans son rapport explicatif, sera appliqué lors de la définition du nouveau régime d’autorisation applicable aux gérants indépendants. Il en va de l'attractivité d’un secteur qui gère, comme le rappelle le DFF dans son analyse d’impact, environ 560 millards d’actifs, soit 10% de parts de marché. La procédure de consultation de ces deux projets de loi prendra fin le 17 octobre prochain. L’entrée en vigueur des deux lois ne devrait pas intervenir avant 2016 au plus tôt. •

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F i n a n c e a lt e r n a t i v e

Notre

modèle

élimine

d

La société Prêt d’Union est Une PLateforme internet de crédits entre ParticULiers. eLLe Permet à des investisseUrs de financer directement Les crédits à La consommation de ménages français. grâce à son modèLe de désintermédiation bancaire 100% en Ligne, Prêt d’Union offre aUx investisseUrsPrêteUrs des taUx de rendement attractifs et aUx emPrUnteUrs des taUx de crédit comPétitifs.

charLes egLy, son co-fondateUr et ceo, s’en exPLiqUe. ProPos

r e c u e i l l i s Pa r

Nejra Bazdarevic

C h a r l e s e g ly Co-fondateur et CEO Prêt d’Union

P

ourquoi vous être lancé dans l’aventure du financement participatif? En 2009, j’ai voulu pour la première fois de ma vie contracter un crédit à la consommation. Je devais payer mes impôts et, plutôt que de liquider mon épargne que j’avais placée en DAT, OPCVM ou actions, j’ai préféré demander un crédit auprès de ma banque à qui j’étais fidèle depuis 10 ans … et je me suis retrouvé avec un crédit à 14%! Un taux extrêmement élevé. Ce qui a provoqué en moi les deux réflexions suivantes: d’abord, je voyais une réelle opportunité pour lancer une offre de crédit à la consommation à des taux compétitifs; et ensuite, étant donné la rémunération attractive des crédits à la consommation, il m’a semblé très intéressant d’obtenir pour moi-même un accès à la rémunération de cette classe d’actifs … d’où l’idée de créer une plate-forme Web de peer-to-peer lending, d’autant que de telles plates-formes existaient déjà aux États-Unis et en Grande-Bretagne.

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la complexité et les coûts du système bancaire traditionnel

Comment fonctionne le financement participatif ou crowdfunding en anglais? Notre plate-forme en ligne de crédits entre particuliers offre à des investisseurs-prêteurs, c’est-à-dire à des personnes physiques et morales, la possibilité de financer directement les crédits à la consommation des ménages français. Étant donné que nous sommes basés sur un modèle de désintermédiation bancaire numérique à 100%, nous éliminons toute la complexité et les coûts du système bancaire traditionnel, pour proposer aux investisseurs-prêteurs des taux de rendement attractifs et aux emprunteurs des taux de crédit compétitifs. À quel profil de client s’adresse votre nouveau mode de financement? Nous nous adressons à des emprunteurs solvables possédant un véritable projet à financer, comme l’achat d’un véhicule ou la rénovation de leur logement. Dans notre politique d’octroi, nous nous montrons plus stricts que les banques et les autres établissements de crédit. Par conséquent, un emprunteur financé par notre établissement peut aussi trouver un financement auprès d’une banque ou d’une institution de crédit traditionnelle. Mais l’inverse n’est pas vrai: nous n’accepterons pas forcément de soutenir un emprunteur qui serait pourtant financé par une banque ou un établissement de crédit. En quoi ce type de financement est-il moins dangereux pour l’emprunteur que les crédits à la consommation usuels qui poussent de nombreuses personnes vers la paupérisation et l'assistance sociale? En général, les plates-formes de peer-to-peer lending ne proposent que des crédits de type «amortissable», c’est-àdire à taux fixe et mensualités constantes. En revanche, elles ne proposent pas de crédits de type «revolving», à taux variable avec remboursement à la main de l’emprunteur, qui sont la principale cause de surendettement.

Nous nous adressons à des emprunteurs solvables possédant un véritable projet à financer, comme l’achat d’un véhicule ou la rénovation de leur logement. Dans notre politique d’octroi, nous nous montrons plus stricts que les banques et les autres établissements de crédit.

Cette philosophie d’investissement interpelle. Comment vous assurez-vous que votre contrepartie honorera ses engagements? Comment gérez-vous le risque de contrepartie? Dans le cadre de la gestion du risque, nous avons mis en place trois mécanismes. Premièrement, une sélection des emprunteurs plus stricte que celle des établissements de crédit. Nous leur demandons plus de justificatifs, comme des relevés de compte bancaire, et nous réalisons plus d’analyses sur chacun des justificatifs. Deuxièmement, nous menons une politique de suivi des impayés très rigoureuse: les crédits «en défaut» sont traités par un partenaire spécialiste du recouvrement. Et enfin, troisièmement, nous avons mis en place un système de mutualisation permettant de répartir les impayés des emprunteurs sur l'ensemble des investisseurs. Quelle progression attendez-vous de votre modèle d’affaires? Nous ambitionnons de doubler voire tripler notre production annuelle de crédits: 11 millions d’euros produits en 2012 notre première année d’activité commerciale, 43 millions d’euros en 2013 et 100 millions d’euros en 2014. •

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Stratégie

Les actions: la meilleure

des

protections

La science économique est Loin d’être exacte et L’évoLution des marchés 2014 nous en a une nouveLLe fois rappeLé Les Limites. en effet, La pLupart des économistes s’attendaient à ce que 2014 entérine La fin du cycLe haussier, vieux de 30 ans, des marchés obLigataires des pays déveLoppés en raison d’une part, de L’améLioration conjonctureLLe au niveau mondiaL et d’autre part, de La diminution des achats de bons du trésor américains par La banque centraLe (fed). cependant, contre toute attente, Les taux sont repartis à La baisse de part et d’autre de L’atLantique durant Le premier semestre 2014, ce qui a permis aux indices obLigataires d’afficher d’exceLLentes performances. financiers au cours du premier semestre de

Par Vincent JuVyns Stratégiste des marchés mondiaux J. P. Morgan Asset Management

A

ux États-Unis, la bonne performance des indices obligataires s’explique notamment par la contraction de l’offre nette des bons du Trésor américain sur les marchés en raison de l’amélioration des perspectives budgétaires qui entraîne une diminution des besoins de financement. Au moment où nous écrivons ces lignes, nous nous attendons à ce que les émissions nettes de bons du Trésor américain baissent de 24% par rapport à 2013. Si l’offre est en baisse, la demande reste quant à elle importante dans la mesure où les contraintes réglementaires imposent aux investisseurs à long terme (assureurs, fonds de pension) une forte exposition aux actifs de qualité supérieure tels que les bons du Trésor américain.

sée par les agences de notation, ce qui a attisé encore un peu plus la demande pour leurs obligations, notamment de la part des investisseurs japonais et américains.

Au sein de la zone euro comme aux États-Unis, on a observé une diminution de l’offre nette d’obligations et pour 2014, le marché devrait se contracter de près de 12% par rapport à 2013 grâce au redressement de la situation budgétaire de plusieurs pays et à la baisse des besoins de financement qui en résulte. Dans ce contexte, certains pays périphériques ont en outre vu leur notation de crédit rehaus-

Certes l’inadéquation entre offre et demande d’obligations souveraines devrait continuer à peser sur les taux en Europe et ce d’autant plus que l’économie de la zone euro reste confrontée à une inflation très faible. En revanche, aux ÉtatsUnis, la situation devrait s’inverser. En effet, plusieurs éléments plaident pour une hausse des taux outre-Atlantique. Soulignons tout d’abord le fait que la Fed devrait avoir cessé

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contre les hausses de taux?

d’acheter des bons du Trésor américain d’ici fin octobre, alors qu’elle achetait encore près de deux tiers des émissions nettes au début de l’année. Par ailleurs, malgré un premier trimestre lourdement impacté par la rigueur de l’hiver 2013-2014, l’économie américaine multiplie désormais les signes de reprise à l’instar du taux de chômage qui est retombé à 6,1% au mois de juin. Ceci commence à induire des effets de second tour puisque le salaire horaire moyen a progressé de 2,3% en juin tandis que de plus en plus d’entreprises prévoient de relever les salaires

Il convient de conserver une flexibilité et une diversification maximales en s’affranchissant de tout indice de référence et en élargissant le champ de nos investissements obligataires à des classes d’actifs telles que la dette émergente ou les titres adossés à des créances. nnn

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Stratégie

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de leurs employés pour faire face à la pénurie de talents. Dans ce contexte, l’inflation s’est établie à 2,1% au mois de mai, ce qui place la Fed dans une situation de moins en moins confortable et pourrait la pousser à remonter les taux courts plus tôt que ce qui a été anticipé par les marchés, ce qui entraînerait inévitablement une hausse des taux longs. Entre taux bas et risques de hausses des taux, l’investisseur obligataire ne sait plus à quel saint se vouer et ce d’autant plus que la dette d’entreprise de bonne qualité ou à haut rendement a déjà épuisé pas mal de son potentiel et les expose à un risque de liquidité non négligeable. Dans ce contexte, il convient de conserver une flexibilité et une diversification maximales en s’affranchissant de tout indice de référence et en élargissant le champ de nos investissements obligataires à des classes d’actifs telles que la dette émergente ou les titres adossés à des créances qui, s’ils ne sont plus aussi attractifs que par le passé, se distinguent par leur faible corrélation aux principaux indices obligataires et par le rendement relativement attractif qu’ils procurent. Aujourd’hui, l’investisseur à la recherche de rendement aura cependant intérêt à privilégier les marchés des actions. Ceci peut paraître incongru à certains, voire même dangereux pour d’autres, et pourtant sans pécher par corporatisme ou par excès d’optimisme, ce fait peut être aisément démontré sur la base d’éléments objectifs. En effet, à ceux qui estiment ceci incongru, il est important de rappeler que le rendement du dividende moyen à fin juin 2014 est de 3,6% pour le MSCI Europe et de 2,5% pour le S&P500. Or, ces rendements se comparent favorablement aux rendements des obligations souveraines à 10 ans, qui s’élèvent à respectivement 1,2% et 2,5% en Europe et aux États-Unis, et même au rendement des obligations d’entreprises européennes investment grade qui n’est plus que de 1,5%. Nombre d’investisseurs restent échaudés par les corrections à répétition qu’ont connues les marchés d’actions ces dernières

S’il est vrai que les marchés d’actions sont par nature volatils et qu’une correction ne peut jamais être exclue, il faut toutefois signaler qu’au cours de la décennie écoulée, qualifiée de perdue par certains, les marchés d’actions ont affiché un rendement annualisé de 7% et même de 11,4% pour les actions émergentes. années et ont l’impression que si ces marchés ont retrouvé un certain calme, ils ont dans le même temps épuisé tout leur potentiel de progression après une hausse de 140% pour le MSCI Europe ou de 224% pour le S&P 500. S’il est vrai que les marchés d’actions sont par nature volatils et qu’une correction ne peut jamais être exclue, il faut toutefois signaler qu’au cours de la décennie écoulée, qualifiée de perdue par certains, les marchés d’actions ont affiché un rendement annualisé de 7% et même de 11,4% pour les actions émergentes. Certes, les rendements passés ne préfigurent pas les rendements futurs, mais dans un monde où les indicateurs économiques avancés traduisent dans 70% des cas une expansion économique, nous estimons que les entreprises devraient pouvoir continuer à afficher une croissance bénéficiaire suffisante pour permettre aux marchés d’actions de progresser sans se renchérir davantage. Certains marchés, à l’instar des marchés émergents, offrent en outre des valorisations particulièrement attractives d’un point de vue historique et méritent, dès lors, une attention particulière. Enfin, signalons que si les obligations souffrent des hausses de taux, ce n’est pas le cas des actions, tout du moins tant que les taux demeurent inférieurs à 5% (voir graphique), et le «risque» n’est donc pas toujours là où on l’attend le plus! • Source: toutes les données de cet article sont issues de notre «Guide des Marchés», 3ème trimestre 2014, et sont datées du 30 juin.

Taux d’intérêt et actions

Taux d’inTérêT eT acTions Corrélations entre les rendements hebdomadaires des actions et les fluctuations des taux d’intérêt Corrélation glissante sur 2 ans des performances hebdomadaires des indices S&P 500 et MSCI Europe et du rendement du Bon du Trésor américain à 10 ans, entre 1980 et 2014.

0,8 Relation positive entre les fluctuations des performances et les rendements des actions

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8 10 12 Rendement du bon du Trésor américain à 10 ans

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Source : Standard & Poor’s, Trésor américain, MSCI, FactSet, J.P. Morgan Asset Management. Les performances sont basées sur l’indice des prix uniquement et n’incluent pas les dividendes. « Guide des marchés Europe ». Données au 30 juin 2014.

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DÉBAT

ETF Les

au cœur des portefeuilles du futur

chRistiAn GAst Managing Director de iShares Suisse

Rochus AppeRt Head Intermediary Business, SSgA and SPDR ETFs Suisse

Les eTF consTiTuenT un moyen inTeLLigenT, eFFicienT eT rapide d'accéder au marché des pLacemenTs. À quoi s'ajouTe L'excepTionneLLe créaTiviTé donT iLs FonT preuve. porTraiT d'un secTeur en pLein essor avec chrisTian gasT, managing direcTor, ishares, eT rochus apperT, head inTermediary Business, ssga and spdr eTFs, suisse. ProPos

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r e c u e i l l i s Pa r

e développement des ETF et leur utilisation sans cesse croissante dans les portefeuilles signifient-ils la fin des fonds de placement traditionnels? z Christian Gast: Non. À côté des produits innovants dans le secteur des ETF, les ETF pondérés selon la capitalisation conserveront leur importance. Les ETF basés sur de grands indices tels que le MSCI, ne seront pas superflus pour suivre le développement du marché global. Mais naturellement, à mesure que l’innovation se poursuit, les nouvelles stratégies d’investissement et les nouvelles manières d’utiliser les ETF évoluent. Le grand avantage des ETF est qu’ils permettent à l’investisseur de placer son argent de manière précise dans des entreprises, des régions, des pays et des théma-

Nejra Bazdarevic

tiques. Ils peuvent être utilisés comme autant d’éléments pour la construction d’un portefeuille. z Rochus Appert: Chaque investisseur convertit ses idées d’investissement en recourant aux titres traditionnels, à des fonds actifs, mais aussi par le biais des ETF sans oublier les fonds de placement usuels et instruments dérivés. Les besoins des deux segments de clientèle, privée et institutionnelle, sont tellement différents que chacun des véhicules cités ci-dessus aura toujours une raison d’être. Par conséquent, non, il est très peu probable que les ETF remplacent les fonds de placement traditionnels purs. Toutefois, les ETF vont prendre de plus en plus de place dans les portefeuilles du fait qu’ils constituent un moyen d’accéder au marché des placements d’une façon efficiente, rapide et intelligente.

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DÉBAT

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Comment définiriez-vous les ETF du futur? z RA: Dans les années 1960, les théories financières stipulaient que les indices pondérés selon la capitalisation étaient les véritables représentants des marchés dans lesquels on pouvait investir. Les académiciens comme les gérants d’actifs ont continué à développer le concept de séparation du bêta et de l’alpha pour générer des rendements supplémentaires. De nombreux rendements supplémentaires qui étaient autrefois attribués à l’alpha ont rapidement été identifiés comme bêta, bêta sectoriel, bêta régional et même bêta pays. L’étape suivante a été marquée par le célèbre article rédigé par les deux chercheurs renommés, Fama et French (1992), expliquant les rendements supplémentaires, à savoir les rendements de portefeuille, avec un modèle comprenant trois facteurs qui sont le capital asset pricing model (CAPM), la taille et la valeur. Ensuite, à travers de nombreuses études empiriques, Carthats (1997) a mis en évidence un quatrième facteur, le momentum, qui génère également des rendements supplémentaires pour un portefeuille. Les indices les plus récents capturent ces quatre facteurs dans le but d’accéder au bêta qui était autrefois considéré comme de l’alpha. A l’avenir, un plus grand nombre d’ETF basés sur des règles et orientés résultats seront mis sur le marché, tels que les ETF basés sur les indices de volatilité des dividendes, de valeur et de qualité, et de momentum. Cependant, les indices pondérés selon la capitalisation conserveront une part significative du marché. z CG: Les bons ETF du passé resteront les bons ETF du futur. La recette du succès, c’est la simplicité et l’efficience en matière de coûts. Ces ingrédients doivent demeurer au centre de tout ETF. Toutefois, il existe d’importantes sphères d’innovation. Au début de l’histoire relativement courte de cette industrie, les ETF suivaient principalement les indices pondérés selon la capitalisation. Récemment, nous avons vu apparaître un intérêt croissant pour des méthodes alternatives de pondération des indices. Ces méthodes permettent aux investisseurs de contrôler certains facteurs de risque comme la volatilité ou les fluctuations du taux de change. Pour d’autres nouveaux produits, les critères de sélection, comme le montant des dividendes, servent de base pour une nouvelle pondération des indices. Où va-t-on dès lors? Quel est le point d’inflexion quand le secteur arrivera à maturité? z CG: Tandis que nous avons une forte croissance des ETF en chiffres absolus, la pénétration des ETF dans les portefeuilles des investisseurs privés suisses et européens reste relativement modeste. C’est particulièrement vrai pour les catégories d’actifs à revenu fixe. Il se passera encore bien du temps avant que nous puissions parler de marché mature. z RA: Selon le rapport Cap Gemini World Wealth Report 2014, il existe environ 12,7 trillions de dollars de fortune

privée aux États-Unis et 12,6 trillions de dollars en Europe et au Moyen-Orient. Quelque 1,86 trillions sont investis dans des ETF américains et 0,5 trillion dans des ETF européens. Si l’on en croit ces chiffres, les ETF européens devront tripler pour égaler le marché américain. Le point d’inflexion est encore loin, en particulier si l’on considère la croissance globale du secteur des ETF, dont les chiffres mentionnés ci-dessus ne tiennent pas compte. Une consolidation du secteur des ETF est-elle envisageable? z RA: Comme tous les autres secteurs, le nôtre est mû par des forces opposées, qui sont l’innovation et la maîtrise des coûts. Ces deux forces influenceront l’activité de fusions et acquisitions au gré des opportunités. z CG: En matière d’ETF, il est essentiel de recourir aux économies d’échelle. Il existe plus de 40 fournisseurs d’ETF en Europe, dont certains sont trop modestes pour offrir une forte liquidité ou des avantages en termes de coûts aux investisseurs. Nous pensons qu’une nouvelle consolidation est probable. Il y a de la place pour un certain nombre d’acteurs globaux triés sur le volet avec une palette de produits et un service complets, plus une poignée d’acteurs de niche bien distincts.

La recette du succès, c’est la simplicité et l’efficience en matière de coûts. Ces ingrédients doivent demeurer au centre de tout ETF. Quels sont les principaux défis que votre société doit relever sur le marché suisse, en termes de potentiel de croissance ou de réglementation par exemple? z CG: iShares est très bien positionné en Suisse et y jouit d’une excellente réputation. Nous avons consolidé notre présence et notre plate-forme locales en faisant l’acquisition de la gamme d’ETF de Credit Suisse. Sur ces fondations, nous voulons étendre nos activités auprès du secteur institutionnel et de la clientèle de détail. Notre objectif ici est clairement de mobiliser l’attention et d’expliquer les divers avantages offerts par les ETF. Un effort conjoint de l’ensemble du secteur des ETF serait au bénéfice du marché tout entier. z RA: Les chiffres publiés en 2013 par l’Association suisse des banquiers (ASB) indiquent que les banques suisses gèrent un montant total de 4,6 trillions de dollars. Ce qui démontre clairement l’importance du marché suisse, particulièrement en ce qui concerne la croissance de nos ETF SPDR. L’environnement réglementaire est devenu une composante clé en matière de conception de produits et en tant

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Le portefeuille de la nouvelle génération d’investisseurs suisses consistera plutôt en une palette d’ETF très diversifiés, auxquels s’ajouteront des actions et des obligations.

que tel, il est pleinement intégré dans notre développement de produit. La réglementation, plutôt que d’être un obstacle, nous a permis de devenir plus pointus et disciplinés. Nous nous concentrons sur les systèmes de distribution propres à notre segment de clientèle, et il est très important pour nous d’augmenter nos parts de marché et de croître au même rythme que notre secteur. Quels sont vos objectifs pour l’année prochaine? z RA: Les SPDR européens poursuivent leur croissance exceptionnelle. Nous avons augmenté nos actifs sous gestion des SPDR de 1 milliard de dollars en 2011 à 10 milliards en 2014. Nous entendons poursuivre cette croissance et conserver le lead en matière d’ETF de base et d’ETF orientés solutions, plus innovants, offerts à nos clients. z CG: Afin de répondre à la demande croissante pour des ETF en Suisse, nous mettrons l’accent sur l’expansion de la plateforme suisse et sur le lancement de produits innovants bénéficiant de la qualité traditionnelle des produits iShares, avec une structure de prix encore plus efficiente. Ceci est mis en évidence au travers des ETF que nous avons lancés en Suisse cette année, tels que l'iShares Core Corporate Bond (CH), l'iShares Swiss Dividend (CH) ou l'iShares Core SPI® (CH). Existe-t-il des différences fondamentales dans la manière dont les investisseurs suisses utilisent les ETF dans leurs portefeuilles par rapport aux investisseurs américains, britanniques ou européens? z CG: En Europe, ce sont principalement les investisseurs institutionnels qui recourent aux ETF, tandis que les investisseurs privés ne détiennent que 20% de leurs actifs sous forme d’ETF; aux États-Unis, le ratio se situe bien au-dessus de 50%. Nous observons souvent que les investisseurs européens connaissent mal les possibilités et les bénéfices offerts par les ETF. z RA: Genève et Zurich sont deux places financières avec de fortes compétences en matière de gestion de patrimoine. Toutefois, dans un monde post-crise financière, la Suisse fait face à une concurrence accrue de la part des principales places financières du Royaume-Uni, de l’UE et des ÉtatsUnis. Afin de créer de la valeur pour leurs clients, il est pro-

bable que les ETF auront une part croissante dans les portefeuilles des clients privés. Dans ce contexte, il n’y a pas de différence fondamentale dans la manière dont les ETF sont utilisés dans les portefeuilles suisses. Innovation et nouvelles générations – à votre avis, de quelle manière vont-elles intégrer les ETF dans leurs portefeuilles? z RA: Traditionnellement, l’investisseur suisse possédait en portefeuille les titres de premier ordre des grandes sociétés suisses telles que Novartis, Roche, UBS, Credit Suisse, Richmont ou Glencore. Les obligations étaient plus rares du fait que l’investissement initial pour une obligation était de 25'000 francs au minimum. Par ailleurs, les investissements en obligations étaient moins diversifiés, étant lourdement exposés à une ou deux entreprises particulières. À l’avenir, le portefeuille de la nouvelle génération d’investisseurs suisses consistera plutôt en une palette d’ETF très diversifiés, auxquels s’ajouteront des actions et des obligations. La palette d’ETF offrira une bonne diversification en ce qui concerne la région géographique (marchés développés et émergents); les petites capitalisations versus les grandes; la valeur versus la croissance; et les obligations de gouvernements et d’entreprises avec des durations variables, diverses devises, etc. z CG: De nombreux nouveaux indices ont émergé ces dernières années. On les a appelés smart beta, et ils regroupent les stratégies indicielles alternatives et les stratégies traditionnelles de pondération selon la capitalisation, plus généralement utilisées dans les indices basés sur les actions et titres à revenus fixes, comme la volatilité minimum ou les stratégies de dividendes. Nous recommandons aux investisseurs de se concentrer sur les résultats quand ils choisissent un ETF. Un investisseur devrait déterminer son exposition à travers des stratégies pondérées ou non pondérées par la capitalisation boursière, selon son objectif principal et ses attentes pour le futur. Quelle est l’importance des ETF actifs pour le futur de la branche et de votre société en particulier? z CG: iShares n’offre pas d’ETF gérés activement. z RA: Un certain nombre de gérants ont lancé des ETF actifs, y compris State Street Global Advisors avec notre palette d’ETF SPDR. Les ETF actifs sont l’une des dernières innovations de l’industrie de la gestion de fortune. Nos produits ont été bien reçus par nos clients et nous avons approximativement 1 milliard de dollars dans des ETF actifs. Finalement, nos clients déterminent le succès des ETF actifs. Nous ne cessons de développer des ETF innovants, efficients en termes de coûts et utiles pour les portefeuilles de nos clients. En outre, en tant qu’investisseurs, nous nous tournons toujours plus vers des produits orientés solutions, en espérant faire office de chef de file dans ce domaine. •

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P u b l i r e P o rta g e

Practical Implementation of AIFMD in Malta: The MFSA’s Authorisation Process By Dr Christopher p. Buttigieg, Director of the Securities and Markets Supervision Unit and Ms Clare Farrugia, analyst in the MFSA’s Authorisation Unit

The Maltese legislation which implements the Alternative Investment Fund Managers Directive (‘AIFMD’) has been in place for over a year. This is set in the Investment Services Act (‘the Act’), the regulations made by the Minister of Finance, and the Investment Services Rules issued by the Malta Financial Services Authority (‘MFSA’ or ‘the Authority’).

All fund managers and self-managed schemes, which were licensed on or before the 22nd July 2013, were required to submit a request to the MFSA for re-authorisation by 31st March 2014. In the meantime, a number of new applicants have also requested authorisation as an AIFM. The MFSA is currently processing around two hundred requests for approval in terms of the Directive. The processing of applications for authorisation as AIFM in an environment where there is lack of European uniformity in the interpretation of certain aspects of the regulation, such as the requirements on delegation, is one of the most significant challenges that the MFSA has faced to date in connection with AIFMD implementation. This brief paper provides an overview of the transposition of the AIFMD in Malta and examines the procedure for the processing of applications for authorisation as an AIFM.

The Investment Services Rules for Investment Services Providers, which regulate the activity of investor firms, fund managers and depositaries, was amended to implement the governance, compliance, capital, risk management, conduct of business and transparency requirements applicable to AIFM. The Rulebook also contains specific regulation applicable to de minimis AIFM. Malta decided to regulate de minimis AIFM with a stricter regime than what is prescribed in the AIFMD. In the MFSA’s view a licensing regime is preferable than mere registration for de minimis AIFM as it is in the best interest of investor protection and financial integrity that all fund managers are subject to a robust but proportionate regulatory framework. During the process that led to the implementation of the AIFMD in Malta, the MFSA decided to adopt the Investment Services Rules for Alternative Investment Funds, a rule book for the establishment of AIFMD compliant funds. While on the one hand the MFSA opted to retain the existing regulatory framework applicable to professional investor funds, on the other hand it decided to reinforce the framework for the regulation of the industry by establishing a rulebook which regulates funds that are targeted for distribution as AIFs across Europe. Authorisation Process

Malta’s Legislative Framework The transposition of the AIFMD in Malta required amendments to the Act, which were supplemented by the following legal notices: Investment Services Act (Alternative Investment Fund Manager) Regulations; z Investment Services Act (Alternative Investment Fund Manager) (Passport) Regulations; z Investment Services Act (Marketing of Alternative Investment Funds) Regulations; and z Investment Services Act (Alternative Investment Fund Manager Third Country) Regulations. z

The MFSA may only grant a licence if it is satisfied that the applicant is fit and proper and will comply with applicable regulation. The fit and proper test seeks to ensure that an applicant is honest, competent and solvent. These characteristics are critical for the sound conduct of business of a regulated entity. The fulfilment of the test requires a comprehensive assessment of the adequacy and effectiveness of the organisational structure and internal governance of the applicant. Robust governance structures are crucial to ensure, amongst others, the level of awareness of regulation and sophistication of compliance monitoring mechanisms that are required for the sound implementation of the Directive. Robust governance does not only focus on

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revenue and profits but promotes a culture that recognises that the decisions made by the AIFM do not simply have an impact on profit generation but also on the legitimacy of the system in which it operates. As part of the application review process, due diligence enquiries on the key officials and significant shareholders of the applicant are carried out, so as to ensure that the management of the business of the AIFM is conducted by persons of experience and good repute. Moreover, an applicant is required to provide extensive information on the applicant’s proposed structure, activities and operating conditions, including remuneration, risk management, compliance, internal audit and on the mechanisms for the management of conflicts of interest. Furthermore, the Authority requires an AIFM to indicate whether it intends to delegate any of its activities in connection with its regulated business and to provide a detailed overview of the proposed delegation structure. In Malta, the submission of an application does not guarantee that a licence will be granted by the Authority. Indeed, there have been a number of instances where, due to unsatisfactory outcomes resulting from the Authority’s due diligence processes or inadequate proposed business models, the Authority rejected an application for a licence. Ensuring proper substance in Malta is a key element of the Authority’s assessment when reviewing applications. The lack of a European convergent approach in this field has caused uncertainty over how the qualitative criteria and principles set in regulation should be interpreted and applied to AIFM delegation structures. Regulatory certainty is important for business development and to ensure that the investor protection and systemic stability objectives of the AIFMD are attained. The Authority has sought to address the uncertainty on delegation through an informal exchange of views and debate with the industry on the different delegation structures that could be applied in order to satisfy the requirements of the Directive. This has led towards a better understanding of what is expected in terms of substance. Moreover, it also had a positive impact on

the quality of applications submitted to the MFSA and the overall on-going compliance with the requirements of the Directive, thereby making practical implementation more manageable. The debate also resulted in the establishment of an MFSA policy on substance and is a good example of the Authority’s pragmatic approach to resolving the challenges resulting from the implementation of the Directive. When the delegation concerns portfolio management, the MFSA would ordinarily require AIFMs to satisfy delegation requirements through a well-designed and fully operational risk management function in Malta. In such scenario, AIFMs would be required to demonstrate to the Authority how such function is proportionate in view of the portfolio management activities undertaken by the AIFM. Furthermore, AIFMs would be required to explain how the effectiveness of the function will be achieved; thereby ensuring that the setting up of the function is not merely a tick-box exercise and that it covers the range of risks identified in the Directive. In line with regulatory requirements and to further strengthen the governance and substance of AIFMs in Malta, the fund manager would also be required to identify who is responsible for the company’s remuneration policy and internal audit function and must also engage a compliance officer and an anti-money laundering officer in Malta. All the critical functions must report to the board of directors of the AIFM, which has overall responsibility for the company’s business. Conclusion The correct implementation of the AIFMD without undermining the competitive position of the Malta fund industry was the main objective of the Malta implementation process. The lack of an EU harmonised approach to the interpretation of the requirements on delegation has created uncertainty on the correct meaning and implementation of these requirements. As a consequence, the practical implementation of the AIFMD has proven to be more demanding than originally anticipated. Nonetheless, pragmatic solutions have been identified and implemented to address these difficulties. •

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Gestionnaires de fortune indépendants, IDLWHV FRQĬDQFH Å une banque ƃDEOH TXHO TXH VRLW OH G«ƃ UBS Global Financial Intermediaries: Vous souhaitez profiter au mieux de l’évolution des conditions-cadres? Notre établissement bancaire de premier plan vous y aide. Vous en saurez plus ici.

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P u b l i r e P o rta g e

www.ubs.com/leadingthrough Multi Family Offices

Quelle stratégie adopter: faire cavalier seul ou collaborer? Pour les Multi Family Offices (MFO), l’environnement s’avère toujours plus complexe. Et les requêtes de leurs clients deviennent de plus en plus sophistiquées. Se pose dès lors la question de savoir s’il faut développer en interne toutes les compétences. Ou en confier certaines en externe pour se concentrer sur les activités qui 13:24 créent une valeur ajoutée plus14.07.14 importante pour leurs clients?

Bien que subissant la transformation du secteur financier, le segment MFO est en plein essor. Ce développement marqué est, d’un côté, un effet direct du développement économique et, de l’autre, une conséquence des changements sociaux. La réussite des MFO réside dans leur capacité à se démarquer de leurs concurrents directs et à faire évoluer constamment leur modèle d’affaires afin de répondre aux attentes de leurs clients.

S’il choisit cette option, le MFO peut et doit en exiger une gamme élargie de services pointus et hautement professionnels, ainsi qu’un accès immédiat, direct et global à ces services. L’offre du prestataire externe devrait fondamentalement se baser sur les piliers suivants: exécution, solutions dans l’activité de gestion et de conseil, offre de solutions dans les produits et les services ainsi que mise à disposition de plates-formes.

Pour les MFO, le meilleur moyen de faire la différence sera d’élaborer une proposition de prestations claire, étoffée et dynamique. Condition: celle-ci doit être capable de satisfaire de façon immédiate et ciblée les besoins stratégiques, tactiques et opérationnels de leurs clients.

Pour chacun de ces éléments, le MFO devra pouvoir prétendre à un support pointu passant par des services sophistiqués et personnalisés, supportés par des équipes de spécialistes qualifiés, mais aussi donnant accès à une gamme élargie de produits spécifiques, à des infrastructures de pointe et à une compétence internationale soutenue par un réseau mondial.

Afin de se positionner en tant que conseillers à la fois indépendants et dignes de confiance, de nombreux MFO se doivent d’examiner attentivement et de façon critique l’étendue de leur offre ainsi que leur relation avec les prestataires de services tiers. Pour honorer leur proposition de prestations, les MFO doivent trouver le juste milieu entre les spécialisations à maintenir à l’interne et les activités à solliciter auprès de spécialistes externes. L’avantage de l’externalisation Certains services spécifiques aux MFO représentent leur cœur de métier. Dès lors, ces compétences doivent impérativement être conservées à l’interne. D’autres domaines, en revanche, pourraient dégager une plus grande valeur ajoutée s’ils étaient confiés à des prestataires externes, par exemple à une banque dépositaire.

Choisir le bon partenaire L’évolution du marché va contraindre les MFO à définir soigneusement leur proposition de prestations concrétisée par un modèle d’affaires qui soit à la hauteur de leur ambition de croissance et par un partenaire capable d’offrir, dans n’importe quelle situation, des solutions innovatrices et sur mesure, propres à satisfaire les besoins les plus sophistiqués des clients. Ce partenaire doit être à même de proposer une verticalisation, tirée de sa spécialisation attestée pour chaque métier et prestation. Mais il doit aussi permettre une linéarité de l’offre par rapport aux besoins des clients. L’estimation du niveau de conseil et de service exigé par les familles permet aux MFO d’identifier les partenaires et spécialistes qui les assisteront au mieux dans la réalisation de leur proposition de prestations. C’est pourquoi la sélection et la gestion de bons prestataires externes sont appelées à devenir des tâches de plus en plus essentielles pour les MFO.

UBS SA Global Financial Intermédiaires Rue des Noirettes 35 1227 Carouge www.ubs.com/fim contact Marco Crotti responsable UBS Financial Intermediaries Suisse romande marco.crotti@ubs.com le salon des gérants de patrimoine www.foruminvest.ch

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JEUDI 18 12:00 MERCREDI 17 09:50 BORIS COLLARDI CEO, JULIUS BÄR

ALAIN CHOUET ancien chef du Renseignement, DGSE

2014 SPEAKERS

JEUDI 18 11:30 ERIC HOESLI JOURNALISTE / ÉCRIVAIN

MERCREDI 17 11:25 DAVID CHARLET Président de la F.E.C.I.F.

S P O N S O R S P R I N C I PA U X

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JEUDI 18 16:45 KEYNOTE SPEAKER: DOMINIQUE STRAUSS-KAHN

le salon des gérants de patrimoines 17 - 18 septembre BFM, Genève

MERCREDI 17 10:30 PATRICK ARTUS directeur de la recherche, NATIXIS

MERCREDI 17 12:00 ALBERT ISOLA Ministre des Services financiers, GIBRALTAR

w w w. f o r u m i n v e s t . c h

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PA R T E N A I R E S 1

Finansys

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Fundana

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FBT Avocats

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Varenne Capital Partners

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Banque Hottinger & Cie

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CornèrTrader

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Acolin/ CPCI

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SIX Structured Products Exchange

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KBL Richelieu

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Euporos

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Tocqueville Finance

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Coutot-Roehrig

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F&C Investments

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L’Agefi

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Nordea

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Cornèrcard

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BlackRock with iShares

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E-MERGING

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Plates-formes sodi

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Answer

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Zürcher Kantonalbank

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J.P. Morgan Asset Management

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Swiss Bullion Corporation AG

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Cardif Lux Vie

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Teamwork Management

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M&G Investments

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Financière de l’Echiquier

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Banque Cramer & Cie

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GFIA - HM Government of Gibraltar

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KeeSystem

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Velay Financial Services

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Swiss Life Asset Managers

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SPDR - State Street Global Advisors

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Natixis - Natixis Global Asset Management [NGAM]

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KPMG

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PLAN DES STANDS & PARTENAIRES 2014

NOUVEAUTÉ: ESPACE ONE-TO-ONE

ESPACE LOUNGE

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SALLE TURRETTINI 2

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SALLE NEPTUNE [MEZZANINE] ACCUEIL

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ME

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ma tin me 1 7 . 09 aprè 08:30 - s-mi 09:00 di Accueil et enregistrement - café croissant je 1 8 . 0 9 09:00 - 09:40 échange automatique d’informations, état des lieux réglementaire confére n c e sLSFIN, et impact pour les intermédiaires financiers sommaire Yvan Mermod et Jean-Luc Epars, associés, KPMG SA L’avenir du Wealth Management Swiss Made Boris Collardi, CEO, Groupe Julius Bär

10:30 - 11:15

Point sur la conjoncture économique Patrick Artus, directeur de la recherche et des études, Natixis

11:25 - 11:55

L’avenir des intermédiaires financiers en Europe David Charlet, Président de la FECIF, Fédération Européenne des Conseils et Intermédiaires Financiers

11:25 - 11:55

Restez investi, restez diversifié! Vincent Juvyns, global market strategist, J.P. Morgan Asset Management

me 1 7.09 a pr è s-mi di je 1 8 . 0 9 c on f éren ces s ommaire

09:50 - 10:25

12:00 - 12:30

Une solution dynamique et flexible pour naviguer sur les marchés d’aujourd’hui et de demain Maria Municchi, Investment specialist, M&G Investments

12:00 - 12:30

Gibraltar: The European Union jurisdiction of choice the Hon. Albert Isola MP, Minister for Financial Services

12:30

Networking lunch

ma tin me 1 7 . 09 aprè s-mi di je 1 8 . 0 9 confére 13:45 - 14:15n c e sÀ quand des émissions obligataires en bitcoins? sommaire Alexis Roussel, CEO, SBEX SA 13:45 - 14:15

Emerging market debt: how to navigate across an expanding universe Diliana Deltcheva, Senior Portfolio Manager Emerging Market Debt, F&C Investments

14:15 - 14:45

Prêtez et empruntez entre particuliers Charles Egly, fondateur, plateforme web de crédits Prêt d’Union

14:45 - 15:30

TABLE RONDE: consolidation, reporting et sécurité des données: un avis d'experts Cédric Baiker, Responsable Wealth & Banking solutions, Teamwork Management; Pierre-Alexandre Rousselot, Directeur général, Keesystem; Pascal Muller, Managing Director, Answer

14:45 - 15:30

TABLE RONDE: shadow banking et finance alternative Charles Egly, fondateur, Prêt d'Union; Alexis Roussel, CEO, SBEX; Philippe Ruedin, Directeur, KPMG; Philippe Szokoloczy, fondateur, My Global Advisor

15:45 - 16:15

Commodities as an asset class – dead or alive? Hans Brandt, Senior Portfolio Manager Commodities, Zürcher Kantonalbank

15:45 - 16:15

La gestion à rendement absolu revisitée Massimo Morchio, Président exécutif, Alkimis; Bob Noyen, CIO, Record Currency Management; Alberto Di Stefano, CIO, Banque Cramer & Cie SA

16:30 - 17:30

TABLE RONDE: quelques pistes pour sortir du mode survie Yvan Mermod, associé, KPMG; Christian Balmat, CEO, Mantor; Michael Ley, Senior Vice President, E-MERGING; Patrick Dorner, directeur, ASG

17:30 - 19:30

Apéritif networking

FOYER BFM

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SALLE TURRETTINI

SALLE NEPTUNE

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JE

PROGRAMME DES CONFÉRENCES

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ma tin me 1 7 . 09 aprè 08:30 - s-mi 09:00 di Accueil et enregistrement - café croissant je 1 8 . 0 9 09:00 - 09:40 RONDE: le futur de la profession des GFI vu des banques confére n c e sTABLE Laurent Pellet, département des Gérants de fortune indépendants Suisse romande, Monaco et Moyen-Orient, sommaire Banque Julius Bär; Omar Shokur, responsable du Département des Intermédiaires Financiers, Crédit Agricole (Suisse) SA; Sophie Maillard, associée, BRP SA; Jérémy Lack, avocat, co-président de la Chambre suisse de médiation commerciale Actualité fiscale: droit pénal fiscal, assistance administrative, successions franco-suisses Me Jean-Luc Bochatay et Me Michel Abt, FBT Avocats SA

10:30 - 11:00

LEFin, LSFin, LPCC, rétrocessions: changement de cap réglementaire, prochaines échéances et nouveaux défis Me Frédérique Bensahel et Me Pierre-Olivier Etique, FBT Avocats SA

10:30 - 11:00

L’optimisation du couple rendement/risque Franck Hervé, Directeur du Développement, Varenne Capital Partners

11:00 - 11:30

Place financière genevoise: défis et opportunités Edouard Cuendet, directeur, fondation Genève Place Financière

11:30 - 12:00

Russie-Europe: pourquoi tant de mésentente? Eric Hoesli, écrivain et journaliste

12:00 - 12:45

La Syrie au coeur des crises du Moyen-Orient Alain Chouet, ancien chef du Service de Renseignement de Sécurité à la DGSE

12:45

Networking lunch

a pr è s-mi di je 1 8 . 0 9 c on f éren ces s ommaire

09:45 - 10:15

matin me 1 7 .09 a prè s-mi di je 1 8 . 0 9 confére 13:45 - 14:15n c e sUne nouvelle ère pour les ETF: vers une adoption généralisée? sommaire Arnaud Gihan, iShares Capital Markets 14:20 - 14:50

Accessing Advanced Beta through ETFs: Possible Uses Ana Paula Harris, portfolio strategist, State Street Global Advisors

15:00 - 16:30

ETPD Stream BIENVENUE ET INTRODUCTION | Christian Reuss, CEO, SIX Structured Products Exchange AG

15:15 - 15:30

SPONSORED FUNDS | Oliver Heusser, Head Funds Secondary Trading, Banque Julius Bär

15:30 - 15:45

LES MOYENS D'OPTIMISER VOS INVESTISSEMENTS SUR LES PRODUITS STRUCTURÉS | Yann Besnard, Global Head Structuring, Leonteq Securities AG

15:45 - 16:30

TABLE RONDE: Défis, innovations & tendances en matière de produits d’investissement passifs

ORGANIZED WITH:

15:00 - 15:15

Dominique Böhler, Head Public Distribution and ETFs Switzerland, Commerzbank AG

Frederic Rouiller, Head of Advisory & Distribution Financial Products Suisse Romande and Middle East, Banque Vontobel

François Zinder, Responsable vente produits structurés Suisse Romande, Zürcher Kantonalbank

Isabelle Bourcier, Head of Business Development, Ossiam

16:45 - 17:30

KEYNOTE SPEAKER: DOMINIQUE STRAUSS-KAHN

17:30

Fin du salon

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intervenants

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FinanSys: le spécialiste du placement fixe et temporaire dans la finance Depuis le 1er juillet dernier, Interiman Group a rassemblé ses activités de placement fixe et temporaire dans les secteurs bancaire, financier, comptable et fiduciaire au sein de la nouvelle enseigne FinanSys, organisée en deux pôles dirigés par Lucile Séchaud (banque, finance) et Philip Braun (comptabilité, fiduciaire). Interview de Thomas Deburggraeve, directeur pour la Suisse romande d’Interiman, Interiman Trading & Shipping, Albedis et désormais FinanSys. Pourquoi avoir lancé cette nouvelle enseigne? Thomas Deburggraeve: Il s’agit là d’un développement logique dans la mesure où nous avions mis sur pied, il y a quelques années déjà, l’unité spécialisée Interiman Banque & Finance, dont le succès nous a convaincu de basculer vers une nouvelle raison sociale. De plus, la démarche correspond à la volonté d’Interiman Group de créer, à chaque fois que le volume d’affaires le justifie, une enseigne dédiée pour chacun de ses domaines d’activité. ❚

La nouvelle entité est basée à Genève. Un choix stratégique? ❚ Th. D.: FinanSys est implantée dans de spacieux locaux à la place de la Fusterie, où nous avons centralisé toutes nos activités en lien avec le secteur tertiaire (Interiman, Interiman Trading & Shipping, Albedis, FinanSys). Si nous avons choisi de regrouper toutes ces enseignes sur la rive gauche, c’est pour nous rapprocher du quartier des banques et pour créer de nouvelles synergies entre les différentes sociétés du groupe. A terme, nous envisageons l’ouverture d’une seconde agence à Lausanne. Lucile Séchaud, vous êtes responsable des secteurs bancaire et financier dont vous êtes vous-même issue. Est-ce un atout? ❚ Lucile Séchaud: Dans le domaine du placement, l’ère des généralistes est définitivement révolue. Aujourd’hui, les candidats et les entreprises attendent des sociétés de

placement qu’elles parlent le même langage qu’eux, et qu’elles maîtrisent leur sujet. D’où l’importance pour nos clients de pouvoir compter sur des recruteurs spécialisés, capable de comprendre leurs attentes et leurs besoins, voire même de les anticiper. Quel a été votre parcours professionnel? ❚ L. S.: Je me suis formée chez UBS avant de rejoindre Citco,

où j’ai notamment administré des hedge funds. Mon parcours m’a ensuite conduit chez HSBC et Syz & Co. Notre consultant Gilles Badan, lui, a travaillé dans plusieurs établissements de la place, d’abord au back office puis dans le trading et la gestion de fonds alternatifs. De son côté, Philip Braun, responsable des secteurs comptable et fiduciaire, a lui-même travaillé durant cinq ans dans le secteur bancaire avant d’embrasser la profession de consultant. D’un point de vue organisationnel, quels sont les avantages de cette politique de spécialisation? ❚ Th. D.: Cette stratégie permet la création de petites unités à taille humaine au sein desquelles l’information circule bien. La cohésion de l’équipe est aussi meilleure, ce qui profite directement aux candidats et aux entreprises. Comment le marché évolue-t-il? ❚ Th. D.: Les établissements bancaires et financiers, tout comme les fiduciaires, sont à la recherche de profils toujours plus pointus. Or, nous nous rendons compte qu’il existe sur le marché un nombre important de candidats qui ont des profils de généralistes. D’où l’utilité de pouvoir compter sur un partenaire spécialisé comme FinanSys. Nous nous appuyons non seulement sur un important vivier de candidats, mais aussi sur notre capacité à déceler les forces et les faiblesses de chaque dossier qui nous parvient grâce à notre batterie de tests. Cet important travail réalisé en amont est une plus-value énorme pour les entreprises, qui gagnent beaucoup de temps et s’évitent les mauvaises surprises liées au recrutement en ligne.

FinanSys SA 9-11, place de la Fusterie 1204 Genève T +41 22 908 69 69 F +41 22 707 99 90 www.finansys.ch contact Lucile Séchaud (banque, finance) lucile.sechaud@finansys.ch Philip Braun (comptabilité, fiduciaire) philip.braun@finansys.ch stand 1

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Fundana vous guide dans l’univers des hedge funds, depuis plus de vingt ans Fundana se consacre exclusivement à la gestion alternative, vous apporte son expertise dans l’identification des meilleurs gérants de fonds et son expérience dans la préservation et la valorisation de vos actifs.

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intervenants

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M. Thomas Alessie, CEO Comment voyez-vous l’avenir pour l’alternatif en Suisse et le rôle qu’ont à jouer les conseillers indépendants comme Fundana? «Nous sommes très positifs sur l’évolution de la gestion alternative en Suisse. Les acteurs ayant survécu à la crise ont redéfini leur valeur ajoutée, leurs compétences et ont mis l’accent sur la performance. D’autre part, les clients ont, aujourd’hui, besoin de diversifier leur poche obligataire. Si les actions fournissent une diversification évidente, leur volatilité tend à décourager de nombreux acteurs. Ainsi au cours de la dernière décennie, les marchés actions ont vécu deux «crash» de 50%. Ce qui explique l’attrait des investisseurs pour les stratégies génératrices de rendements «asymétriques» telles que les actions long/short. Pour preuve, la masse des clients que nous conseillons a dépassé le milliard de francs suisses l’année passée. En vingt ans d’existence, l’indépendance et la proximité physique n’ont jamais été aussi importantes pour nos clients. Notre indépendance les rassure quant à l’absence de conflits d’intérêts et notre proximité physique nous permet d’être très présents afin d’assurer un suivi sur-mesure.» M. Christophe BoccArd, COO Quels sont les impacts des nouvelles réglementations pour vos clients? «A priori, l’impact devrait être positif pour nos investisseurs. À la différence des modes réglementaires éphémères des 20 dernières années, les nouvelles conditions-cadres perdureront et il faudra s’y adapter, mais sans excès de zèle. Nous passons d’un environnement où le secteur de la gestion d’actifs était peu réglementé à un environnement obéissant à des normes similaires à celles des pays européens. In fine, l’investisseur bénéficiera d’une sécurité plus grande en matière de qualité des prestataires. En effet, tout gérant LPCC autorisé par la FINMA devra posséder une organisation irréprochable: indépendance de certaines fonctions avec un chief risk officer et un compliance officer, un comité de direction expérimenté, un conseil d’administration possédant une majorité de membres indépendants et une base de capital plus importante qu’auparavant. De plus, l’information sur les fonds distribués en Suisse devra être systématiquement disponible

pour les investisseurs, surtout en ce qui concerne les fonds non domiciliés en Suisse. Toutefois, la réglementation ne remplacera pas la performance, ni le service aux clients qui restent les besoins principaux de tout investisseur. » M. Michael GerBer, responsable de la recherche Quelles opportunités anticipez-vous pour les 12 à 18 prochains mois? «L’environnement actuel pourrait constituer l’un des meilleurs qu’on ait connu ces quinze dernières années pour les stratégies long/ short equity ou l’event driven. Depuis 2008, les investisseurs étaient surtout confrontés au timing des décisions d’investissement, tandis que le choix des titres était secondaire. Aujourd’hui, cette situation s’est inversée. La corrélation sur les marchés actions, que ce soit entre les marchés, entre les secteurs ou entre les titres, est revenue à des niveaux plus favorables pour les gérants actions long/short. Si la dynamique exacerbée du momentum de 2013 a créé de réelles opportunités du côté short, la correction du premier trimestre de 2014 a, quant à elle, généré d’excellents points d’entrées du côté long. Les sociétés aux modèles d’affaires clairs, avec une position dominante sur leurs marchés, un bilan sain et dotées d’un management hyper-professionnel, ont un bel avenir devant elles. D’autres stratégies, telles que l’event driven, devraient aussi générer de bonnes performances. En effet, on a observé un record de M&A sur la première moitié de l’année avec une valeur de transactions atteignant 418 milliards de dollars pour le seul mois d’avril 2014, soit le niveau le plus haut des cinq dernières années.»

Fundana est une société de conseil spécialisée dans le domaine de la gestion alternative. Créée il y a plus de 20 ans, elle est basée à Genève, est 100% indépendante et compte plus de 1 milliard de francs suisses sous conseil. Ses clients sont répartis entre l’Amérique latine, l’Europe et le Moyen-Orient. Le comité d’investissement fonctionne avec les mêmes membres depuis plus de 10 ans. Les produits et le service de conseil sont utilisés par de grandes banques suisses (universelles, cantonales, privées), par des institutionnels, ainsi que par de nombreux gérants de fortune.

Fundana SA Rue Ami-Lullin 12 Case postale 3332 1211 Genève 3 T +41 22 321 50 50 www.fundana.ch contact Serpil Kir Pellet serpil.kirpellet@fundana.ch stand 2

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Le cabinet d’avocats FBT, présent à Genève, Lausanne et Paris, possède plusieurs domaines de spécialisation, dont voici les points forts: Droit bancaire et financier: FBT possède une vaste expérience dans le conseil et l’assistance à des institutions financières suisses et étrangères. Elle assiste en particulier des banques et des sociétés financières dans leur constitution et leur enregistrement, notamment sur des questions réglementaires et dans la rédaction de la documentation relative à leur activité. Elle accompagne les assujettis dans le cadre de leurs relations avec la FINMA. Une équipe spécialisée conseille les intermédiaires financiers suisses et étrangers dans la création de fonds de placement, leur autorisation, restructuration, distribution et imposition, ainsi que dans la rédaction des documents contractuels relatifs à leur activité. Droit de l’entreprise: FBT assiste des entreprises dès leur création et tout au long de leur existence. FBT est particulièrement active dans le rachat et la fusion d’entreprises et dans la rédaction de toute la documentation sociale. FBT est à même d’intervenir en coordination avec ses équipes fiscales, bancaires ou juduciaires, afin d’offrir un suivi global adéquat à des problématiques sociétales et contractuelles complexes. FBT conseille ainsi l’entrepreneur dans le choix de la forme sociale la plus appropriée au développement de son entreprise. FBT conseille également les actionnaires et le conseil d’administration dans le cadre du remaniement du capital-actions de la société, comme par exemple la restructuration du capital ou l’ouverture de celui-ci à des plans d’intéressement. Judiciaire: FBT assiste ses clients dans le cadre de litiges à caractère national et international devant les instances judiciaires, administratives et d’arbitrage, en particulier dans les domaines suivants: contentieux bancaire et financier, contentieux commercial, exécution forcée, criminalité économique, entraide pénale et administrative, contentieux du travail, du droit des assurances, contentieux immobilier.

Droit fiscal: FBT est reconnue comme étant un spécialiste sur les questions transfrontalières, notamment entre la France et la Suisse, qu’il s’agisse d’opérations de croissance externe (acquisition de sociétés, implantation de filiales), de stratégie d’optimisation et de restructuration d’entreprises (par ex. la négociation de statuts fiscaux), ou encore de la coordination de projets multijuridictionnels (i.e. internationalisation d’un groupe, création d’un réseau de distribution en Europe, etc.). Elle possède une vaste expérience dans le conseil fiscal aux personnes physiques, notamment en matière d’imposition selon la dépense («forfait fiscal») et de fiscalité des trusts. FBT est également active dans les programmes d’annonces spontanées, le contentieux fiscal, l’entraide administrative en matière fiscale, ainsi que dans la fiscalité des produits financiers (en particulier les fonds de placement) et la fiscalité immobilière. Private Clients: FBT conseille des HNWIs, banques, gestionnaires de fortune, trusts et family offices en Suisse et à l’étranger. Elle assiste ses clients dans les opérations de domiciliation et de (ré)organisation de leurs actifs financiers; elle élabore des instruments juridiques, ainsi que des structures de détention patrimoniale, dans le souci constant de maintenir l’équilibre entre l’optimisation fiscale et la sécurité juridique. FBT est active dans la planification patrimoniale, les questions successorales, la fiscalité immobilière, les conseils relatifs aux structures de détention (trusts, fondations de famille, fondations caritatives, sociétés holding, sociétés financières, etc.). Dans chacun des domaines où FBT intervient en tant que conseil, elle dispose systématiquement de l’expérience et des compétences pour défendre ses clients en cas de contentieux (judiciaire ou arbitrage).

FBT Avocats Genève Lausanne Paris www.fbt.ch contact Associés: Michel Abt, Stéphanie Barreira, Frédérique Bensahel, Michael Biot, Jean-Luc Bochatay, Pierre-Olivier Etique, Serge Fasel, Alain Moreau, Jean-Louis Tsimaratos, Marc Villa et Christophe Wilhelm

conférences jeudi 18 septembre

Actualité fiscale: droit pénal fiscal, assistance administrative, successions franco-suisses 9:45 - 10:15 Jean-Luc Bochatay et Michel Abt

jeudi 18 septembre

LEFin, LSFin, LPCC, rétrocessions: changement de cap réglementaire, prochaines échéances et nouveaux défis 10:30 - 11:00 Frédérique Bensahel et Pierre-Olivier Etique

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Une gestion à forte valeur ajoutée

Varenne Valeur, un fonds différent

Visant une performance d’excellence dans la durée en minimisant la prise de risque, la gestion Varenne repose sur deux sources essentielles de valeur ajoutée. Tout d’abord, l’utilisation concomitante de trois moteurs de performance complémentaires qui délivrent un couple rendement/risque supérieur à celui d’une gestion traditionnelle et permettent de faire face sereinement à des configurations de marché différentes. Ensuite, au sein de chaque moteur, une démarche intégrée est mise en place afin de maximiser le rendement et minimiser les risques à chaque étape clef du processus de gestion:

depuis sa création, Varenne Valeur génère une surperformance significative par rapport aux indices et présente une résistance structurelle aux baisses de marché grâce à une gestion à forte valeur ajoutée et à l’utilisation concomitante de trois moteurs de performance complémentaires que sont les actions, les situations spéciales et les couvertures macro. caractéristiqUes Classification AMF

Diversifié

Caractéristiques

FCP de droit français UCITS

Pour chacune des stratégies employées, les opportunités les plus risquées sont exclues par construction: • les secteurs et les entreprises les plus risqués de la cote sont exclus de l’univers investissement actions; • seules les opérations annoncées et amicales peuvent faire l’objet d’un investissement en situations spéciales;

Codes Isin

Part A (EUR): FR0007080155 Part B (EUR CHF): FR0011269638 Part I (EUR): FR0011631043

Date de création

31 janvier 2003

Valorisation

Quotidienne

2 généraTion d’idéEs à l’inTErnE une activité de recherche entièrement propriétaire et des systèmes d’information dédiés génèrent, de façon récurrente, des idées d’investissement originales;

Durée de placement conseillée

5 ans

Indice de référence

Néant

Souscripteurs concernés

Tous souscripteurs

Frais de gestion

Fixes : • Parts A et B: Maximum 1,794% TTC de l’actif net. • Part I: 1.10% TTC de l’actif net.

z

1 réducTion ET sécurisaTion dE l’uniVErs d’inVEsTissEmEnT

z

z

3 analysE dirEcTE dEs oPPorTuniTés d’inVEsTissEmEnT

la maîtrise de techniques avancées et un processus rigoureux et formalisé permettent à l’équipe d’analystesgérants de s’affranchir de tout recours à la recherche sell-side (les rapports des brokers sont formellement interdits au sein de Varenne capital Partners); z

Variables : Maximum 14,95% TTC de la performance de l’OPCVM au-delà de la moyenne annuelle, sur un an glissant, du TEC 5.

4 modèlE dE consTrucTion dE PorTEfEuillE ProPriéTairE

orientation de la gestion vers la configuration la plus rationnelle possible et amélioration permanente du profil rendement/risque de l’oPcVm; 5 ExécuTion ET accès dirEcT aux marchés la table de négociation interne permet une exécution chirurgicale de la construction de portefeuille et laisse les analystes/gérants se concentrer sur la recherche.

Valorisateur

RBC Investor Services France S.A.

Dépositaire

RBC Investor Services Bank France S.A.

Commissaire aux comptes

Corevise (RSM Paris)

z

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intervenants

4

Trois moteurs de performance indépendants et complémentaires Les actions

Les situations spéciales

Les couvertures macro

La stratégie d’Enterprise Picking applique des techniques issues du non coté pour construire un portefeuille concentré d’entreprises présentant à la fois un avantage concurrentiel durable et une forte décote à l’achat. Après avoir exclu les secteurs les plus risqués de la cote, comme ceux à fort risque technologique, les entreprises financières ou les cycliques, l’équipe de gestion exécute de façon hebdomadaire des screenings fondamentaux et comportementaux sur ses bases de données propriétaires. Les dossiers sont ensuite analysés sans intermédiaire et, en plus d’une valorisation financière, une notation formelle de qualité économique est attribuée à chaque entreprise à la suite d’une due diligence approfondie. Le modèle de construction s’appuie sur cette double information pour générer la composition de portefeuille optimale.

Les positions sur fusions/acquisitions et restructurations de capital réduisent la corrélation du portefeuille aux indices et fournissent un rendement supplémentaire au fonds, notamment en cas de marchés baissiers. A l’aide d’un système d’information dédié, l’équipe détecte en temps réel toute nouvelle opération annoncée au niveau mondial et se concentre uniquement sur celles qui présentent le profil • de rendement/risque le plus favorable.

Si un simple bear market est souvent une très bonne opportunité d’achat, une crise économique majeure peut entrainer tout actif risqué dans une baisse difficilement remédiable. La gestion utilise des instruments au profil rendement/risque asymétrique, comme les options, afin de protéger le portefeuille contre de telles éventualités. Les stratégies de couverture macro offrent une très bonne protection en cas de scénario négatif sans réduire pour autant le degré d’exposition du portefeuille aux marchés.

ChoISIR VARENNE VALEuR PouR : 1 - profiter d’un potentiel de performance élevé et d’un profil de risque optimisé 2 - se doter de trois moteurs de performance constamment allumés face aux incertitudes macroéconomiques 3 - éviter les mauvais choix d’allocation d’actifs.

PERFORMANCES Performance

Volatilité

1 an

20,02%

8,68%

3 ans

30,34%

11,80%

5 ans

80,63%

12,07%

Depuis création (31/01/2003)

143,61%

12,23%

VARENNE VALEUR

Le fonds Varenne Valeur, enregistré auprès de la FINMA, est autorisé à la commercialisation en Suisse.

Données au 30/06/2014

VARENNE CAPITAL PARTNERS Avenue Montaigne 50 75008 Paris T + 33 1 70 38 81 22 www.varennecapital.com contact Franck Hervé, directeur du développement David Wierzba, responsable des relations investisseurs conférence jeudi 18 septembre

L’optimisation du couple rendement/risque 10:30 - 11:00 Franck Hervé

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Hottinger Un nom synonyme de partenariat

GROUPE BANQUE HOTTINGER & CIE SA ZUR ICH | GENÈVE | BÂLE | SION | BR IGUE NEW YORK

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intervenants

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Plus qu’un nom, une référence Depuis plus de deux siècles, la famille Hottinger fait figure de référence dans l’univers de la banque et de la finance en Europe. D’origine zurichoise, elle a en effet donné naissance à une dynastie de banquiers reconnus et a participé de près aux évolutions de l’Histoire politique et économique du Vieux Continent: tout d’abord en exerçant des activités de gestionnaire et de conseiller en France et en Suisse, puis bien au-delà, grâce à une expérience acquise sur les marchés financiers internationaux. Aujourd’hui, les membres de la famille Hottinger demeurent actionnaires majoritaires de la Banque Hottinger & Cie SA, dont les fondations remontent à 1786. Parce que nous partageons les mêmes préoccupations que les gérants indépendants, notre offre dépasse les services courants: nous prodiguons notre soutien dans la gestion quotidienne des avoirs des clients. Outre des services de dépôt et d’administration, nous proposons des services de conseil en investissements et de facilités d’exécution, grâce à une plate-forme de gestion de très grande qualité et des opérations parfaitement intégrées. Nos implantations en Suisse (Zurich, Bâle, Genève, Sion, Brigue) nous permettent d’être toujours proches de nos partenaires. Cette proximité, conjointe à la riche palette de services de la banque, nous permet de bien comprendre les attentes des gérants indépendants et ainsi de leur offrir ainsi un soutien de grande qualité. Nous n’avons pas de produits à vendre, mais uniquement la qualité de nos services, exclusifs et personnalisés.

En tout temps, nous nous efforçons de créer une parfaite harmonie entre notre banque, les gérants indépendants et leurs clients. Une équipe pluridisciplinaire et dotée d’une longue expérience est dédiée exclusivement au service des gérants indépendants. Notre «taille humaine» et notre organisation nous permettent non seulement une flexibilité inégalée mais aussi une rapidité dans la prise de décision et une personnalisation extrême de la relation. La Banque Hottinger & Cie SA est ainsi un partenaire de choix pour une relation clientèle de longue durée. Paul de Pourtalès, Associé et Responsable du Private Banking andré reichlin, Directeur, Responsable des gérants indépendants

Banque Hottinger & Cie SA Place des Bergues 3 1201 Genève www.hottinger.com contact André Reichlin T +41 22 908 12 11 andre.reichlin@hottinger.com stand 5

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«L’argent est cinq fois plus rare que l’or» Créée en 2010 suite à la crise financière de Lehman Brothers, Euporos SA est une société basée à Sion et spécialisée dans l’achat, le stockage et le rachat en ligne, de l’argent et de l’or sous forme de lingots et de pièces d’investissement. Deux questions à Louis Schneider, directeur d’Euporos SA. Comment expliquez-vous l’appétit des investisseurs pour l’acquisition de lingots d’argent et de pièces d’investissement? L’argent métal est cinq fois plus rare que l’or. Il est utilisé dans plus de 10’000 applications industrielles (nouvelles technologies, industrie informatique, automobile, pharmaceutique, etc.), et la demande ne cesse d’augmenter eu égard aux propriétés de ce métal précieux. L’argent est le meilleur conducteur de chaleur et d’électricité qui soit.

Pourtant, peu de gens savent que les mines d’argent seront épuisées dans quinze ans, ce qui justifie un regain d’intérêt pour ce métal et une revalorisation du cours. L’argent a connu une augmentation de 562% depuis 2001. Cet investissement est-il accessible à tous? Financièrement, l’argent physique est plus accessible que l’or et pourrait fournir des rendements supérieurs à ceux du métal jaune au cours des prochaines années, en raison d’une double demande, celle des industriels et celle des investisseurs. Il constitue donc une belle opportunité pour tous ceux qui, en période de crise économique, recherchent un moyen fiable pour protéger leurs actifs, investir sur le long terme et préserver leur pouvoir d’achat contre l’inflation. Chez Euporos, on répond à toutes les demandes, sans montant minimal ni maximal d’achat. Nous souhaitons démocratiser l’achat de l’argent physique en petite quantité. Dans cet esprit, nous avons lancé un compte Juni’OR, qui permet à n’importe quel parent de constituer et de faire fructifier le capital de son enfant.

Euporos SA Avenue de la Gare 5 1950 Sion T +41 27 566 66 66 www.euporos.ch contact Louis Schneider silver@euporos.ch stand 10

Une offre de premier plan En 2012, Cornèr Banque SA a créé une nouvelle division d’opérations, CornèrTrader, dans le but de fournir aux investisseurs un espace de trading en ligne. A travers ses plates-formes de trading en ligne, CornèrTrader permet aux particuliers, aux intermédiaires financiers, aux clients institutionnels et aux courtiers de négocier des devises, des CFD, des actions, des futures, des options et autres dérivés, en temps réel et sur de nombreux marchés: une offre de premier plan pour la nouvelle génération d’investisseurs en ligne. Fondée à Lugano en 1952, Cornèr Banque SA est une banque privée indépendante suisse. Lugano est le troisième centre bancaire de Suisse, après Zurich et Genève.

Proposant un grand nombre de services bancaires traditionnels, le Group Cornèr Banque est notamment spécialisé dans les domaines des services financiers pour les clients privés, la délivrance de cartes de crédit VISA et MasterCard, ainsi que l’octroi de prêts. Au fil des années, la banque s’est également installée dans d’autres centres financiers de Suisse et opère sur les marchés nationaux à titre de banque «universelle». La banque est également présente sur les marchés internationaux, où son activité principale se rapporte aux services financiers privés. Cornèr Banque SA et les quatre filiales suisses du groupe à Chiasso, Locarno, Genève et Zurich, ainsi que nos deux filiales à l’étranger du groupe Cornèr Banque – Cornèr Banque (Luxembourg) SA et Cornèr Bank (Overseas) Ltd. à Nassau – ont apporté leur soutien au développement de CornèrTrader.

CornèrTrader Tödistrasse 27 8002 Zürich T +41 58 880 80 80 www.cornertrader.ch contact Wenzel Mueller wenzel.mueller@cornertrader.ch stand 6

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intervenants

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Créée en 1991, Tocqueville Finance est une société de gestion de portefeuille française. Dotée d’une gamme de fonds centrée sur l’Europe, les États-Unis et les actions du secteur aurifère, l’activité de gestion collective s’appuie sur une philosophie d’investissement solide et pérenne basée sur un stock picking privilégiant la valorisation des sociétés. La stratégie est contrariante, pour éviter les phénomènes de mode, et indépendante, pour une pleine liberté de choix dans les valeurs. Ces approches privilégient ainsi la performance sur le long terme.

Depuis plus de 20 ans, Tocqueville Finance offre à sa clientèle des performances dans la durée grâce à:

Tocqueville Finance est adossée à La Banque Postale à hauteur de 92% de son capital (10,7 millions de clients actifs et 150 milliards d’euros d’encours en gestion d’actifs, selon le document de référence 2013 de La Banque Postale). Aujourd’hui, Tocqueville Finance gère plus de 1,2 milliard d’euros et compte 33 collaborateurs.

Une sélection de fonds Tocqueville Finance est enregistrée auprès de la FINMA et commercialisée en Suisse. Tocqueville Finance est également active en Belgique, au Luxembourg, à Monaco et en Allemagne.

> Une équipe de gestion expérimentée. > Une continuité dans la stratégie de gestion: priorité à la valorisation des titres et à la maîtrise du risque. > Des fonds phares (Tocqueville Ulysse, Tocqueville Dividende, Tocqueville Value Europe, Tocqueville Odyssée et Tocqueville Gold), qui ont su se démarquer par de belles performances depuis leur création.

Tocqueville Finance SA 34, Rue de la Fédération 75015 PARIS T +33 1 56 77 33 00 F +33 1 56 77 33 95 www.tocquevillefinance.fr contact Eric Tajchman etajchman@tocquevillefinance.fr stand 11

Nordea Asset Management est le premier gestionnaire d’actifs dans les pays nordiques avec 153 milliards d’euros d’encours à fin mars 2014. Son succès repose sur une approche multi-boutique, qui permet de promouvoir une sélection de fonds, gérés en interne comme en externe, parmi les plus performants dans leur catégorie. La société a en effet concentré ses efforts sur la mise en place de solutions capables de créer une forte valeur ajoutée, de la façon la plus consistante possible. Il s’agit ainsi de proposer à ses clients les meilleurs services, produits et performances ajustées au risque. Stabilité. Toujours. Nordea Asset Management propose un fonds flexible global investi dans des actions internationales, des obligations et des instruments monétaires avec le Nordea 1 – Stable Return Fund. L’objectif du fonds est de délivrer des performances consistantes dans le temps et dans tous les types de marché, grâce à une approche de gestion par

risque. Celui-ci est distribué de manière équilibrée entre actifs agressifs et défensifs - réellement décorrélés - tout en respectant un budget de risque clairement défini: minimiser la probabilité de perte en capital sur une période de trois ans glissants. En contraignant ainsi l’allocation d’actifs au travers du risque, le fonds maîtrise sa volatilité et préserve mieux le capital lors des phases de marchés baissières tout en offrant des performances attrayantes en période de hausse des marchés. Depuis sa création en 2005, le fonds est administré par l’équipe multi-assets de Nordea, qui compte plus de 40 professionnels de l’investissement et gère près de 50 milliards d’euros dans différentes classes d’actifs. NoRdeA 1 – STABLe ReTuRN FuNd, eN BReF:

• Un fonds flexible, avec un profil de risque modéré • Un processus d’allocation d’actifs unique, basé sur un budget de risque • Un processus d’investissement robuste, avec un historique de performances éprouvé • Un fonds idéal pour des investisseurs qui privilégient des rendements modérés mais réguliers.

Nordea Bank S.A. Luxemburg, Zweigniederlassung Zürich Mainaustrasse 21-23 8008 Zurich www.nordea.ch contact Nicola Bianchi T +41 22 732 15 67 nicola.bianchi@nordea.ch stand 15

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Lorsque flexibilité rime avec précision

Le négoce boursier n’offre pas seulement des garanties en termes de sécurité et de transparence. Notre vaste gamme de produits permet d’utiliser des produits structurés en toute flexibilité et avec grande précision afin de répondre à vos besoins de placement spécifiques. Exploitez les possibilités qui s’offrent ainsi à vous: www.six-structured-products.com

663;B3UDŴ]LVLRQB0HVVHB0DJD]LQB LQGG 2P_Stand_Six.indd 60

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intervenants

4

SIX Swiss Exchange est la plus importante Bourse indépendante d’Europe. Nous relions des sociétés du monde entier avec des investisseurs et des participants au négoce internationaux. Nous créons des conditions-cadres extrêmement favorables pour la cotation et le négoce sur nos segments très liquides pour les actions, les obligations, les ETF, les ETP, les Sponsored Funds ainsi que les produits structurés et warrants. SIX Swiss Exchange est un lieu de cotation idéal pour les entreprises, quelles que soient leur origine, leur taille et leur appartenance sectorielle. Grâce à la technologie de négoce X-stream INET, la plus rapide du monde, ainsi qu’à des options de connexion ultramodernes, nous garantissons à nos participants des conditions de négoce idéales. Par ailleurs, nous attachons une grande importance au dialogue que nous entretenons avec notre clientèle domestique et étrangère afin de lui offrir des chances optimales de succès. Nous lui permettons en outre d’accéder à un vaste réseau mondial. SIX Swiss Exchange SA Selnaustrasse 30 8001 Zurich T +41 58 399 54 54 l F +41 58 499 54 55 www.six-swiss-exchange.com contact Alain Picard alain.picard@six-group.com

conférence jeudi 18 septembre

jeudi 18 septembre

Le 1er janvier 2014, la Scoach Schweiz SA changeait de raison sociale pour devenir la SIX Structured Products Exchange SA, filiale à 100% de la société SIX Swiss Exchange SA. Depuis sa création en 2007, la Bourse suisse des produits structurés a non seulement fait bouger le marché mais a su également établir de nouvelles références. Elle s’est engagée à rendre plus transparent le marché des produits structurés, à mener un travail d’information et à développer un climat de confiance pour tous les opérateurs du marché. Guidée par le souci de répondre aux besoins de sa clientèle et par son désir d’innovation, la Bourse suisse des produits structurés propose depuis 2010 la garantie par nantissement des produits structurés, un service unique au monde qui minimise le risque d’émetteur grâce aux certificats COSI®. L’unique Bourse suisse spécialisée dans le négoce des produits structurés permet une utilisation à la fois flexible et précise des produits structurés afin de répondre aux possibilités individuelles de placement et de diversification, qu’il s’agisse de produits à risque, défensifs ou à contre-courant. En raison de son maximum de transparence, d’efficacité et de fiabilité, le négoce à la Bourse SIX Structured Products garantit à tout instant le niveau de sécurité le plus élevé. SIX Structured Products Exchange SA Selnaustrasse 30 8001 Zurich T +41 58 399 21 00 l F +41 58 499 20 99 www.six-structured-products.com contact André Buck andre.buck@six-group.com

stand 8 ETPD Stream: Sponsored Funds & Produits structurés 15:00 – 15:45 Christian Reuss (CEO SIX Structured Products), Oliver Heusser (Julius Baer), Yann Besnard (Leonteq Securities SA) ETPD Stream: table ronde «Défis, innovations & tendances en matière de produits d’investissement passifs» 15:45 – 16:30 Frédéric Roullier (Bank Vontobel), François Zinder (ZKB), Isabelle Bourcier (Ossiam), Dominique Boehler (Commerzbank)

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Bientôt un bureau à Zurich, au plus près du marché suisse! Financière de l’Echiquier est une société de gestion française indépendante, créée en 1991. Elle appartient en totalité à ses dirigeants et salariés. Elle gère aujourd’hui 8,2 milliards d’euros d’actifs. L’entreprise entretient une relation très particulière avec la Suisse, qui est le premier marché sur lequel elle a choisi de se développer hors de France. Dès 2001, nos fonds ont rapidement été référencés sur l’une des principales platesformes de distribution du pays et sont aujourd’hui présents sur toutes les grandes plates-formes suisses telles qu’UBS ou encore Swisscanto. Nos produits sont représentés localement par BNP Paribas Security Services (BPSS) à Zurich, qui fait aussi office d’agent de transfert local. Un temps d’avance Chaque gérant indépendant, banque privée, fonds de fonds et familly office peut bénéficier de notre meilleur savoir-faire à travers une offre sur-mesure. Depuis l’obtention de l’agrément FINMA en 2006, nous sommes en mesure de présenter une gamme à la fois concentrée et diversifiée de fonds d’investissement très liquides, à cotation journalière. Soucieux de posséder Performance Valeur 2014 liquidative au 27/06/2014

Fonds

Encours de l’OPCVM au 27/06/2014

Actions européennes Agressor

+6,7%

1698 €

1744,2 millions €

Echiquier Major

+3,8%

200,91 €

1085 millions €

Echiquier Agenor

-0,3%

223,31 €

577 millions €

Echiquier Global

+2,5%

140,80 €

92,6 millions €

Echiquier Global Emergents

-0,1%

98,7 €

16,5 millions €

Arty

+5%

1458,04 €

673,6 millions €

Echiquier Patrimoine

+2,9%

876,86 €

770,7 millions €

+4%

156,22 €

128,2 millions €

+2,8%

107,83 €

18,2 millions €

Actions internationales

Diversifiés

Obligations européennes Echiquier Oblig Obligations convertibles Echiquier Global Convertibles

en permanence un temps d’avance sur le marché, nous proposons des parts de fonds qui répondent déjà aux nouvelles réglementations FINMA relatives aux rétrocessions. Aujourd’hui, nous gérons plus de 300 millions de francs suisses à travers neuf produits agréés: z 3 fonds d’actions européennes: Agressor, Echiquier Agenor et Echiquier Major z 2 fonds actions internationales: Echiquier Global et Echiquier Global Emergents z 1 fonds d’obligations européennes: Echiquier Oblig z 1 fonds d’obligations convertibles: Echiquier Global Convertibles z 2 fonds diversifiés: ARTY et Echiquier Patrimoine Financière de l’Echiquier a pour ambition de se rapprocher de ses clients, de maintenir son positionnement en Suisse romande, et d’accélérer son développement en Suisse alémanique. Pour cela, nous préparons l’ouverture d’un nouveau bureau à Zurich pour 2015. Une équipe y sera basée afin d’accompagner nos partenaires de manière plus proactive et rapprochée, ce qui devrait permettre de doubler l’encours sous gestion d’ici deux ans auprès des investisseurs suisses. Par ailleurs, l’ouverture de notre nouveau bureau de Milan fin 2013 nous permet de couvrir le Tessin et donc de répondre aux attentes de l’ensemble du territoire. Proximité avec le client Toujours animée par la volonté d’une relation étroite avec ses clients, l’équipe de Financière de l’Echiquier organise et participe à un grand nombre d’évènements en Suisse. Des déjeuners «one to one» et «360°», à la mise en place de nos réunions «Stratégie» et «Rentrée des fonds», en passant par notre présence au salon invest, nous faisons en sorte que le socle de notre stratégie repose sur le contact et la proximité avec les investisseurs. Portée par une politique de développement orientée clients, Financière de l’Echiquier ambitionne de devenir un acteur incontournable dans son domaine d’expertise sur le marché suisse!

Données au 27/06/2014 Sources: Bloomberg, base de données Financière de l’Echiquier

Financière de l’Echiquier T +33 1 47 23 90 90 www.fin-echiquier.fr contact Jérôme Blanc T +33 1 47 23 94 79

jblanc@fin-echiquier.fr

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Les opérations de fusions et acquisitions: pourquoi maintenant? Dans une économie en phase de croissance, mais déjà en milieu de cycle comme aux États-Unis en ce moment, les opérations de fusions et acquisitions (F&A) se multiplient grâce à la confiance retrouvée des chefs d’entreprise dans la poursuite de cette embellie économique. Cet élément macro-économique est primordial pour démarrer un cycle durable de F&A. Cependant, d’autres facteurs s’y ajoutent qui incitent les sociétés à rechercher des cibles d’achat: Hausse des prix des actions et baisse de la volatilité boursière. Ces deux éléments traduisent le climat de confiance dans la durabilité de l’expansion économique et donc un contexte plus porteur pour les entreprises. Baisse de l’output gap. Lorsque les entreprises sont confrontées à des capacités de production excessives au sein de l’économie dans laquelle elles opèrent, elles restent sur la défensive et ne cherchent pas à s’étendre davantage. Dans le cas contraire, acquérir de nouvelles chaînes de production se justifie. Les opérations de fusions et acquisitions sont alors un substitut au capex, et bénéficient d’un retour sur investissement parfois plus rapide. Hausse des prêts commerciaux et industriels. Aux ÉtatsUnis, l’histoire montre qu’une phase de hausse de ce type de prêts précède de deux ans une période d’activité de F&A accrue. Or depuis le point bas de 2011, cette activité a repris l’ascenseur, comme l’illustre le graphique ci-dessous.

intervenants

4

Facteurs plus spécifiques. Parmi ceux-ci, nous relèverons l’impact fiscal défavorable pour les sociétés américaines qui voudraient rapatrier aux États-Unis leurs bénéfices accumulés en Europe. Il serait plus intéressant pour celles-ci de réinvestir ces bénéfices dans des sociétés hors des États-Unis. Europe vs États-Unis En Europe, actuellement, la perte de pricing power amène certaines entreprises à se consolider pour accroître leurs bénéfices. Pour les segments plus défensifs – actions à haut dividendes, sociétés avec un cash flow récurrent – qui sousperforment en Bourse, les entreprises cherchent à améliorer le retour aux actionnaires alors que le prix de leurs actions stagne. Outre les rachats d’actions propres, une opération de F&A constitue une opportunité qui peut être financée par un endettement à moindre coût. Une devise domestique plus forte peut aussi inciter certaines entreprises à chercher à acquérir à l’étranger des actifs dont les perspectives de croissance sont meilleures que dans leur pays d’origine. Une action surévaluée permet d’acheter à meilleur coût une société dont la valeur boursière ne serait pas aussi élevée grâce à un paiement en titres. L’existence de réserves de liquidités importantes, après les nettoyages de bilan intervenus durant la crise précédente, permet à des sociétés saines de cibler des rachats de compagnies qui n’auraient pas bénéficié du même assainissement bilantaire ou qui se trouveraient confrontées à des difficultés momentanées, notamment pour cause de cycle économique différent. La perspective de synergies, de réduction des coûts ou d’amélioration de la qualité du management constitue une cerise additionnelle sur le gâteau. Du côté américain, en se basant sur les précédents cycles historiques, les prévisions font état d’une hausse des volumes d’opérations F&A jusqu’en début 2017 (au rythme de 400 milliards de dollars/trimestre), soit un niveau similaire aux deux premiers cycles (1998-2001 et 2006-2008) mais sur une durée plus longue. En Europe, le cycle économique n’est pas aussi avancé, mais l’amélioration se généralise. Le mouvement des F&A est donc susceptible de se développer davantage dans les mois à venir. Certaines études font état de volumes de 108 milliards de dollars/trimestre pour l’Europe ex-UK.

KBL Richelieu Boulevard Malesherbes 22 75008 Paris T +33 1 42 89 00 00 www.kblrichelieu.com contact Laurent Toulouse T +33 1 42.89.75.20 laurent.toulouse@kblrichelieu.fr Grégory Juignet T +33 1 42 89 75 21 gregory.juignet@kblrichelieu.fr stand 9

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COUTOT-ROEHRIG Généalogiste, le partenaire des banques et des gestionnaires de fortune Pouvez-vous nous présenter la société COUTOT-ROEHRIG? COUTOT-ROEHRIG est un groupe français installé à Genève depuis 2010. Il est le premier cabinet européen dans les domaines de la recherche d’héritiers et de la généalogie successorale. Créé en 1895, ce cabinet fêtera ses 120 ans en 2015. Il dispose désormais d’un réseau de 41 succursales. Une de ses particularités est d’être très bien représenté à l’international, notamment à Madrid, Barcelone, Bruxelles, Gênes, Milan, Rome, Cracovie, Genève, Luxembourg et Los Angeles. Il compte 250 collaborateurs.

Micheline Beuque Directrice Coutot-Roehrig Suisse

En outre, nous sommes également sollicités pour rechercher et identifier des personnes et/ou des adresses. Ainsi, les dispositions à venir très prochainement en Suisse et concernant l’échange automatique d’informations vont certainement renforcer ce besoin.

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COUTOT-ROEHRIG dispose en outre d’un réseau international de correspondants, tous spécialisés dans le domaine juridique, assurance pour nos clients que la législation du pays concernée sera honorée. Ce maillage nous permet d’effectuer des recherches dans le monde entier tout en les concentrant sous notre propre réseau, garantie d’une parfaite et totale confidentialité. COUTOT-ROEHRIG s’est en outre constitué son propre fonds d’archives sous la forme d’une base de données riche d’un milliard de données numérisées et indexées. Nous pouvons ainsi nous montrer proactifs, fiables et très rapides. Pourquoi vous être installés à Genève? En 2008-2009, nous avons noté une demande croissante de la part des banques suisses concernant la recherche des bénéficiaires d’avoirs sans nouvelles. Nous avons donc décidé d’ouvrir une filiale afin de devenir, en Suisse, un partenaire économique à part entière. Pour ce faire, nous nous sommes appuyés sur la directive de la convention signée par l’Association suisse des banquiers en date du 3 février 2000 et traitant le sujet des avoirs en déshérence lorsque les banques ou les gestionnaires de fortune n’ont plus aucun contact avec leurs clients depuis plus de dix ans. Cette directive recommande aux banquiers d’être proactifs dans la recherche des ayants-droits tout en maintenant le secret bancaire. Nous avons rencontré les responsables des services de compliance afin de leur proposer notre collaboration dans la recherche des bénéficiaires et/ou ayants-droits des avoirs en déshérence. En outre, nous sommes également sollicités

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pour rechercher et identifier des personnes et/ou des adresses. Ainsi, les dispositions à venir très prochainement en Suisse et concernant l’échange automatique d’informations vont certainement renforcer ce besoin. Quelle est la particularité de votre métier au sein de COUTOT-ROEHRIG? Tout d’abord un brin d’histoire et de sociologie. La profession apparaît au milieu du XIXème siècle en réponse à une situation alors inconnue. Auparavant, les successions étaient réglées au profit d’héritiers vivant dans le même village ou dans le bourg voisin. Mais la révolution industrielle et le développement du chemin de fer ont précipité l’exode rural. Cette mobilité nouvelle redéfinit les contours de la cellule familiale séculaire. Pour qu’il y ait succession et recherches successorales, il faut un patrimoine à répartir au moment du décès. L’émergence d’une nouvelle bourgeoisie et la nouvelle redistribution des richesses ont contribué au développement de la profession de généalogiste. Les deux guerres mondiales, l’évolution de la famille, la concentration urbaine, l’isolement et l’allongement de la durée de vie en sont les parfaits exemples. Plus particulièrement, il existe au sein même de notre entreprise deux profils. D’une part, le chercheur généalogiste qui va retracer l’histoire du défunt et de toute sa famille avec les accidents de la vie (guerre, mariage, remariage ou naissances naturelles) en recoupant les fichiers à notre disposition tout en privilégiant les travaux sur le terrain qui peuvent le mener parfois à l’autre bout de la planète, dans les archives. D’autre part, des juristes formés aux métiers du notariat, capables une fois les héritiers retrouvés, de les représenter dans la liquidation de la succession. Nous faisons alors l’interface entre le notaire et l’héritier. Pourquoi le secteur bancaire utilise-t-il COUTOTROEHRIG Généalogiste dans ses recherches? Nous mettons au service des banques et des gestionnaires de fortune de solides outils d’investigation, notre souci permanent de discrétion et de confidentialité et une longue expérience dans la recherche d’héritiers où 95% des dossiers aboutissent. De plus, nous sommes également couverts par une assurance professionnelle.

Ainsi notre mandant conserve une relation directe et exclusive avec son client. Ce qui renforce le sentiment de sécurité lorsque notre mandant reprend le contact avec la personne bénéficiaire. Comment se déroule votre démarche à leur égard? Toute relation avec la banque ou le gestionnaire de fortune est assurée par une convention de services détaillant le type de mandat (localisation et/ou recherche de bénéficiaires), notre méthode d’investigation et notre mode de rémunération. Ne sachant jamais où les recherches peuvent nous diriger, nous proposons une rémunération sous forme d’honoraires très détaillés justifiant le temps passé aux investigations. Très souvent, la présence intermédiaire d’un avocat vient encore renforcer le secret professionnel. Ainsi notre mandant conserve une relation directe et exclusive avec son client. Ce qui renforce le sentiment de sécurité lorsque notre mandant reprend contact avec la personne bénéficiaire. Quelles autres missions vous confier? Nous effectuons également la recherche de nouvelles adresses, la vérification de vie ou de décès d’une personne, la recherche de bénéficiaires de contrat d’assurance vie ou de fonds de pension, la recherche de détenteurs de parts sociales, d’origine de propriété, ou de biens immobiliers en déshérence.

ET VOTRE PRÉSENCE A INVEST’14? Ce salon a pris de l’importance année après année et nous en sommes ravis. Il nous est apparu opportun de développer nos partenariats avec nos clients présents tout en nous rapprochant de la profession des gestionnaires de fortune afin de leur présenter les différents aspects de notre profession mais surtout nos nouvelles missions.

Coutot Roehrig 12, avenue des Morgines 1213 Petit-Lancy, Genève T +41 22 793 45 50 contact Micheline Beuque micheline.beuque@coutot-roehrig.com stand 12

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L’univers Agefi oĂš vous voulez... quand vous voulez INDICES Juin 2014 | SupplĂŠment mensuel du quotidien L’Agefi | N°06 | Gestion alternative

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Comment le Swiss Exchange dÊfend sa stratÊgie d’indÊpendance Alexandre Zeller PrÊsident du groupe SIX

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L’environnement est propice au grand retour des hedge funds

La faiblesse des taux d’intĂŠrĂŞt et la valorisation ĂŠlevĂŠe des actions favorisent les stratĂŠgies de diversification ď Źď Źď Ź

PAGE 8 À 21

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Agefi SA est la première entreprise de presse économique de Suisse francophone. Indépendante, elle édite le quotidien L’AGeFI, seul quotidien économique et financier de Suisse, ainsi que plusieurs autres publications économiques, financières et lifestyle. Les titres de la société Agefi SA se distinguent par leur originalité, leur dynamisme et un journalisme haut de gamme. Le savoir-faire, la performance et l’expertise des collaborateurs sont les garants du succès des titres édités par Agefi SA et ont permis à cette dernière de se démarquer dans l’univers de la presse suisse. Toutes les publications imprimées de la société sont complétées par une application iPad et par des versions numériques. L’AGEFI Journal d’information, d’analyse et de positions, résolument indépendant depuis sa création, L’AGeFI donne chaque jour du sens aux nouvelles décisives de l’économie, de la finance et de la politique. Il offre une information à haute valeur ajoutée aux spécialistes, cadres, décideurs et investisseurs. Une voix claire, professionnelle et de référence appréciée des leaders en Suisse occidentale et alémanique. INDICES encarté dans le quotidien, ce supplément mensuel financier invite les lecteurs à découvrir les analyses en profondeur de professionnels sur une thématique précise, ainsi qu’une grande interview d’une personnalité de l’économie et de la finance. Des articles sur le management et le leadership complètent l’offre de cette publication. AGEFI MAGAZINE Ce bimestriel économique s’adresse à tous ceux qui souhaitent s’offrir le temps de la réflexion. Il propose des articles et des analyses rédigés par les meilleurs experts des différents domaines abordés, tout en restant accessibles au plus grand nombre. Par sa périodicité et son approche posée de l’actualité, AGeFI MAGAZINe est le complément idéal au quotidien et à son supplément, INDICeS.

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«Nous sommes très impliqués dans le marché suisse et nos produits couvrent l’intégralité de l’univers des ETF» Une recherche effectuée en 2013 par iShares démontre que le nombre d’ETP détenus par les plus grands gérants d’actifs du monde a connu une croissance de plus de 30% par an. Explications de ce succès par Reda Zebdi, Vice-Président et responsable de la distribution IFA Suisse romande P r o P o s r e c u e i l l i s Pa r N e j r a B a z d a r e v i c Quelle évolution observez-vous dans l’utilisation des ETF auprès des gérants indépendants et grands institutionnels en Suisse? Tous les types d’investisseurs se tournent vers les ETF pour mettre en œuvre leurs visions en matière d’investissement. Les gestionnaires de fortune indépendants et les institutionnels utilisent de plus en plus les ETP afin d’implémenter leurs décisions d’investissement dans leurs portefeuilles actifs, passifs et diversifiés. Une recherche effectuée en 2013 par iShares démontre que le nombre d’ETP détenus par les plus grands gérants d’actifs du monde a connu une croissance de plus de 30% par an. Nous pensons que cette croissance des ETP est due à trois tendances principales: z Les changements dans la distribution des produits financiers accélèrent le recours aux ETP par les investisseurs individuels. Les conseillers financiers européens proposent de plus en plus des mandats de conseil à coût fixe, ce qui tend à favoriser des produits à bas coût et efficients comme les ETP. z Les fournisseurs commencent à créer de plus en plus de produits d’allocation d’actifs et de solutions structurées basées sur des ETP. Ceci permet aux conseillers d’avoir

accès aux ETP de la même manière qu’ils ont accès à des fonds de placement, et de rendre leur détention beaucoup plus aisée pour les investisseurs individuels en Europe. z Négocier des ETP obligataires sur les marchés boursiers peut s’avérer plus avantageux que de négocier les obligations sous-jacentes. Les ETP sur les marchés obligataires sont relativement nouveaux, mais l’intérêt à leur égard ne cesse de croître et nous pensons que cela continuera au fur et à mesure que les investisseurs les connaîtront mieux. iShares a récemment étoffé son offre d’ETF à bas coût – Core. Comment se décline cette gamme de produits? A qui s’adresse-t-elle? iShares Core Series comprend neuf ETF actions et cinq ETF obligataires, qui permettent aux investisseurs un accès à leurs marchés de prédilection. La nouvelle gamme iShares Core Series est proposée à un prix attrayant et sans compromis sur la qualité. Elle a été conçue comme une série de pièces maîtresses pour des positions de long terme, dans l’allocation stratégique d’un portefeuille. iShares Core Series est particulièrement adaptée aux besoins des intermédiaires financiers suisses et de leurs

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Exploitez tout le potentiel suisse. Conservez une plus grande part du produit de vos placements. Nous savons que les actions domestiques représentent toujours une par t impor tante de votre por tefeuille. Pour tirer le meilleur parti du marché suisse, il faut aller au-delà des grandes capitalisations et s’intéresser aux entreprises de petite et moyenne capitalisation. Le fonds iShares Core SPI® (CH) offre aux investisseurs un portefeuille diversifié, composé de plus de 200 actions allant des petites aux grandes capitalisations. Et tout cela pour un TFE* prévu de seulement 0,16 %. Des solutions intelligentes pour les défis d’investissement d’aujourd’hui.

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clients. Cette série peut être complétée par d’autres ETF d’iShares qui s’adressent à des objectifs plus spécifiques de l’investisseur – comme générer des revenus pour sa retraite ou capitaliser sur les opportunités du marché à court terme. Votre gamme d’ETF est la plus vaste de Suisse. Comment accompagnez-vous les investisseurs dans le choix des ETF qui correspondent le mieux à leurs besoins spécifiques? Nous sommes très impliqués dans le marché suisse et nous offrons les produits les plus liquides possibles qui couvrent l’intégralité de l’univers des ETF. Avec des bureaux à Genève et Zurich, iShares s’appuie sur une équipe solide et expérimentée, dédiée à tous types de clients. Les investisseurs nous disent qu’ils choisissent iShares en raison de la qualité, de l’étendue et de la valeur de notre gamme de produits.

iShares continue à guider et à informer les investisseurs sur comment et pourquoi ils doivent recourir aux ETF. Nous fournissons toutes les ressources nécessaires à nos investisseurs, du document d’information et de formation au livre blanc, en passant par la recherche et le support en matière d’exécution. Ce dernier service garantit en outre que les produits d’iShares bénéficient d’une liquidité supérieure à la moyenne. Quelles nouveautés pour le marché suisse pour la fin de cette année, début 2015? Une année après l’intégration réussie des activités de Credit Suisse ETF, l’accent sera placé sur la poursuite de l’expansion de la plate-forme suisse. En particulier, les classes d’actifs telles que les actions, les obligations et les matières premières en profiteront. Pour iShares au niveau mondial, les expositions obligataires sont une priorité absolue. Nous voyons un grand potentiel dans cette classe d’actifs car la pénétration des ETF obligataires est aujourd’hui modeste.

BlackRock Asset Management (Suisse) SA 14, rue du Rhône 1204 Genève www.ishares.ch contact Reda Zebdi iShares, responsable de la distribution IFA Suisse Romande T +41 22 581 97 81 Christophe Collet iShares, distribution IFA Suisse Romande T +41 22 581 97 82 conférence jeudi 18 septembre

Une nouvelle ère pour les ETF: vers une adoption généralisée? 13:45 - 14:15 Arnaud Gihan

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Un moyen plus simple d’accéder aux obligations d’entreprise libellées en CHF. Les obligations d’entreprise libellées en franc suisse peuvent offrir des rendements attrayants dans le contexte actuel de faiblesse des taux d’intérêt. Il est complexe, onéreux et chronophage de diversifier son exposition en achetant les obligations individuellement. iShares Core CHF Corporate Bond (CH), tout premier fonds du genre, vous offre un portefeuille instantanément diversifié de plus de 400 obligations investment grade, toutes disponibles en une seule transaction. Des solutions intelligentes pour les défis d’investissement d’aujourd’hui.

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La deuxième édition de Virtual FinFair ouvre le chemin de l’apprentissage ludique de la digitalisation Le contexte Confronté à de nombreux enjeux, les professionnels de la finance tentent de partager leurs connaissances, de s’informer sur les derniers développements du cadre réglementaire, de trouver de nouvelles opportunités de développement ou de créer des alliances. De 2006 à 2009, le département des gérants indépendants de Lombard Odier a répondu à de nombreuses sollicitations en organisant des rencontres pour des professionnels ayant des intérêts communs. Les nouvelles technologies et leur essor extraordinaire de ces dernières années ont permis d’apporter des réponses plus ciblées et plus internationales.

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Les évolutions Pour que la digitalisation soit fluide et se fasse sans accrocs, elle peut passer par un apprentissage ludique des nouvelles technologies. Ces nouvelles technologies permettent entre autre de transposer le monde réel dans un univers virtuel. C’est pourquoi, en novembre 2013, E-MERGING a pris l’initiative d’organiser le premier salon financier virtuel et en 3D. Les visiteurs étaient représentés par des personnages virtuels, appelés avatars, et pouvaient se déplacer, interagir et s’informer pour faire de vraies affaires sans quitter leur poste de travail.

Le monde se digitalise! En 2009, pour les accompagner dans cette évolution, Lombard Odier a créé un réseau social professionnel dédié aux experts de la finance: E-MERGING. L’idée – le concept L’idée a germé au sein du département dédié aux gérants externes alors qu’il faisait face à de nombreuses demandes de mises en contact de clients. Les modes de communication traditionnels n’étaient plus appropriés. Il devenait difficile de persister à utiliser des modes de communication traditionnels. Il fallait trouver un moyen de guider cette communauté dans le monde digital, et donc changer ses habitudes et modes de fonctionnement. À ses débuts, en 2006, le concept a d’abord été testé de manière traditionnelle, sur le modèle du «speed-dating». Les participants adhèrent. Le concept convainc. Il est temps de passer à la prochaine étape: E-MERGING. La mise en œuvre et les avantages Au début, E-MERGING fonctionne comme une start-up, un projet pilote au sein de Lombard Odier. Avec le temps, la plate-forme s’installe. Elle regroupe aujourd’hui plus de 1000 sociétés-membres basées dans une cinquantaine de pays différents et qui gèrent au total 360 milliards de dollars. Le profil des membres, bien que détaillé, reste anonyme. Le projet sort des sentiers battus mais propose un mode de communication rassurant et connu, sur le modèle des e-mails. Il est capital de proposer d’autres possibilités d’interaction à nos membres. Cependant, la transition ne peut être abrupte, il faut les accompagner et les guider. La première étape consiste à organiser des rencontres par le biais d’événements locaux.

Le monde virtuel est généralement considéré comme froid et impersonnel. À l’inverse, cet univers digital sécurisé a permis aux participants de se désinhiber et a fortement stimulé les interactions lors du salon. Au total, près de 4’000 conversations et 5’400 cartes de visite échangées en une journée seulement. Cette année, E-MERGING renouvelle l’expérience et grâce à son partenaire Derivative Partners / Anlagewelt à Zurich, s’ouvre aux investisseurs privés. Objectifs cette fois-ci, doubler le nombre d’exposants et de visiteurs, diversifier la gamme de produits et services proposés ainsi que les catégories de participants. Mais enfin et surtout, donner un souffle nouveau à la place financière! VIRTUAL FINFAIR 2013 ❚ 1er salon financier virtuel en 3D ❚ 33 exposants ❚ 600 professionnels de la finance ❚ 30 pays représentés ❚ 600 avatars visiteurs

Objectifs 2014 ❚ 2ème édition ❚ 24-25 septembre 2014 ❚ objectif: doubler le nombre d’exposants et de visiteurs

E-MERGING Banque Lombard Odier & Cie SA 11, rue de la Corraterie 1204 Genève www.e-merging.com contact Camille Richard E-MERGING Community Manager T +41 22 709 14 78 c.richard@lombardodier.com stand 18

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Un service à haute valeur ajoutée pour les gérants indépendants Fondées en 1996, les plates-formes sodi proposent un modèle unique en Suisse. Offrant un appui aux entreprises membres ainsi qu’un large éventail de prestations dans le domaine des services aux gérants de fortune indépendants, elles sont un acteur régional et international important. Les plates-formes sodi proposent des services sur-mesure dans les domaines administratifs et logistiques. Elles s’emploient à développer une stratégie d’entreprise proactive et à répondre rapidement aux besoins de leurs membres. Les gérants peuvent ainsi se concentrer sur la gestion de leurs clients et assurer la pérennité de leur société. Une palette de services personnalisés y sont proposés: support juridique, administration et comptabilité, conseil en entreprise, relations bancaires, mais aussi mise à disposition d’infrastructures et de système informatique de pointe.

Les activités des plates-formes sodi ne se limitent pas à la Suisse. Depuis peu, nos services sont aussi proposés dans d’autres juridictions. En partenariat, nous avons ouvert Atomium Services Ltd à Gibraltar. Ce pied en Europe permet ainsi d’obtenir le passeport EEF de gestion. Les platesformes sodi sont aussi présentes au Panama. En partenariat, nous avons également mis sur pied la plate-forme IAM Services destinée aux gérants d’Amérique latine. En phase avec les évolutions juridiques, les plates-formes sodi proposent le service SODI FATCA qui permet d’être en conformité avec la nouvelle loi américaine FATCA, ainsi qu’un logiciel complet, IM PILOT, permettant de gérer les relations clients et leurs portefeuilles tout en se conformant aux réglementations locales.

Plates-formes sodi SA Rue Général-Dufour 20 T +41 22 849 02 49 1204 Genève www.sodi.ch contact Maurice Levy mlevy@sodi.ch stand 19

Aux côtés des gérants indépendants depuis 1996, les plates-formes sodi offrent à leurs membres, internes et externes, un service complet et personnalisé.

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Évolution des produits pour les gérants de fortune Contexte La FINMA et le législateur ont souhaité augmenter le contrôle du secteur financier en tentant de forcer les gérants de fortune indépendants (GFI) à remplir plus formellement leur rôle en matière de gestion des risques et de conformité. La pression étrangère a mené à la disparition progressive du secret bancaire et à la mise en place d’un contrôle accru des relations cross border. Vision Au regard de cette mutation, ANSWER SA pense que le métier de GFI va évoluer au cours de ces prochaines années. La pression sur les marges devrait forcer les GFI à s’associer afin de réduire leurs coûts. Les GFI ou les regroupements de GFI étant par essence pluri-dépositaires, on peut s’attendre à ce qu’ils s’équipent de logiciels informatiques adaptés. Aussi, l’érosion de la clientèle devrait les amener à trouver de nouvelles sources de revenus, éventuellement en offrant des services complémentaires à leurs clients clés. ANSWER SA pense que les GFI devraient fournir des services d’analyse patrimoniale consolidés, comme le font déjà les family offices, les trusts, etc. Nouveaux produits Depuis quinze ans, les collaborateurs d’ANSWER SA développent et commercialisent la suite ATRIUM©, une solution complète de gestion de l’information financière front to back. Elle permet aux banques, aux GFI, aux family offices, aux avocats, etc., de répondre à leurs besoins d’analyse patrimoniale consolidée à travers des outils de reporting et de consultation Web adéquats. Depuis quelques années, dans l’optique de faire face aux besoins changeants des GFI, la suite Atrium® intègre également toutes les fonctions nécessaires à la gestion de portefeuilles multi-dépositaires, elle simplifie les processus administratifs et répond aux questions de mise en conformité (compliance). Le nouveau module OMNIBUS permet aux négociants en valeurs mobilières d’outsourcer la fonction «dépositaire». Ils peuvent ainsi ouvrir un seul portefeuille au sein d’une banque sur lequel toutes les positions des portefeuilles de ses clients seront déposées. Avec son module OMNIBUS, ATRIUM© se charge de la génération des ordres et de l’im-

putation adéquates des opérations exécutées sur les différents portefeuilles. Le module OMNIBUS intègre également un calcul automatique des commissions. La gestion à travers des fonds gagne en importance. Ce type de gestion rend difficile l’identification des risques de concentration. Le meilleur moyen pour gérer ce risque est de traiter le contenu du fonds (transparisation). À l’aide de son module LOOKTHROUGH, ANSWER SA est en mesure de fournir cette capacité d’analyse avec des stratégies de saisie des données particulièrement efficaces. Au-delà de ses produits, ANSWER SA fournit également un ensemble de services complémentaires qui permettent autant de rationaliser les coûts que d’améliorer la qualité du service fourni. Non seulement ANSWER SA est en mesure de délivrer un service de back office/middle office pour les GFI, mais elle est également à même de gérer les infrastructures informatiques pour ses clients. Partenariat Afin de répondre efficacement aux changements règlementaires et de fournir le meilleur service possible, conforme et adapté aux besoins de ses clients, ANSWER SA s’associe avec la société de gestion MANTOR SA dans le but de répondre efficacement aux changements règlementaires. MANTOR SA met en œuvre un concept novateur pour fédérer les GFI. Il ne s’agit plus uniquement d’une mise en commun de moyens tels que les ressources informatiques ou les services administratifs, mais surtout d’une mise en commun des ressources et des compétences en matière de gestion des risques et de la conformité règlementaire. L’organisation de MANTOR SA offre aux GFI partenaires une gestion générale, décentralisée au quotidien, tout en tenant compte des particularités de chacun, mais avec un objectif commun et au sein d’un partenariat ouvert entre professionnels reconnus désireux de pérenniser leurs affaires.

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L’Asset Management de la Zürcher Kantonalbank: votre prestataire Core & Satellite en Suisse L’Asset Management de la Zürcher Kantonalbank est structuré selon le principe Core & Satellite et s’appuie sur quatre services orientés produits (producteurs de modules destinés aux solutions de placement). La combinaison de deux domaines Core (passif et actif), d’un domaine Satellite (suivant des thématiques spécifiques et des modèles quantitatifs), ainsi que d’un domaine Multi Asset Solutions, nous permet de répondre à la demande sans cesse croissante d’éléments modulaires efficaces et avantageux en matière de structuration d’allocation des actifs. Nos quatre lignes de produits sont: Core passif Nos experts en matière de fonds indiciels passifs gèrent des portefeuilles indexés depuis plus de quinze ans. Tous les fonds de placement sont suisses et destinés à des investisseurs qualifiés. Notre offre se compose actuellement de près de 35 compartiments du segment core BCZ Fonds institutionnels, ce qui nous permet de mettre en oeuvre votre stratégie de placement de manière simple, économique et flexible. Nous nous engageons à offrir un très haut niveau de transparence, à être efficaces grâce à une plate-forme IT de pointe et à la réplication physique d’indices de référence. Core actif En termes de solutions d’investissement actives, nous proposons une gestion fondamentale active en adéquation avec l’expertise core de la Zürcher Kantonalbank pour les actions suisses, les obligations suisses et mondiales, et les solutions immobilières suisses. Notre département d’Asset Management s’appuie sur les quelque 200 collaborateurs des services Négoce & Recherche. Dans le domaine des actions suisses, le service Recherche actions de Zürcher Kantonalbank est l’un des meilleurs de sa catégorie, régulièrement distingué par des magazines spécialisés et des jurys indépendants.

Satellite Solutions La Zürcher Kantonalbank mène depuis 1996 ses propres recherches en matière de développement durable sur les segments actions et obligations. Nous offrons un accès aux meilleures données brutes ESG au monde. La gestion de nos placements est entre les mains de nos spécialistes secteurs ou thématiques aguerris et disposant d’une solide expérience de la gestion de portefeuilles. Notre offre comprend actuellement diverses solutions de placement durables, ainsi que des produits thématiques autour de différentes mégatendances, notamment. Nos clients institutionnels bénéficient de mandats individuels dans le domaine des placements durables. Nos collègues de l’équipe Rule-based strategies et matières premières se sont spécialisés dans les solutions de placement basées sur des modèles quantitatifs et les placements actifs dans les matières premières. Notre approche est flexible en matière d’analyse et quantitative ou discrétionnaire quant à sa mise en oeuvre. Nous enregistrons d’excellentes performances en matière d’instruments collectifs actifs et de solutions spéciales élaborées sur mesure. Par ailleurs, nos collaborateurs disposent de systèmes de négoce propriétaires state-of-the-art afin de les épauler dans cette mission. Multi Asset Solutions Notre équipe Multi Asset Solutions (MAS) offre des services spécifiquement dédiés, notamment aux clients institutionnels, aux fondations et aux clients privés Ultra High Net Worth à la recherche d’une solution globale pour la gestion de leur fortune. Cette équipe offre un conseil sous mandat global aux clients institutionnels et privés, pour toutes les classes d’actifs. La mise en oeuvre de la stratégie se fait à travers une approche Core & Satellite. La sélection des produits s’effectue en architecture ouverte qui permet aux clients de choisir aussi bien parmi les produits provenant de l’Asset Management de la Zürcher Kantonalbank que parmi ceux d’autres prestataires. En outre, notre équipe MAS gère également les fonds stratégiques de la Zürcher Kantonalbank, une solution globale pour la clientèle privée.

Zürcher Kantonalbank Asset Management Prime Tower, Hardstrasse 201 8005 Zurich T +41 800 840 844 www.zkb.ch/assetmanagement contact Cristian Pappone Head Wholesale and Cooperations T +41 44 292 39 76 cristian.pappone@zkb.ch Franz Görres Senior Investment Consultant T +41 44 292 25 02 franz.goerres@zkb.ch Matthieu Aug Investment Consultant T +41 44 292 28 03 matthieu.aug@zkb.ch conférence Commodities as an asset class – dead or alive? mercredi 17 septembre 15:45 - 16:15 Hans Brandt

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4 Restez investi, restez diversifié

Au cours du 20ème siècle, notre espérance de vie s’est allongée de volatilité à court terme. En revanche, à moyen et à long terme, le manière remarquable, si bien qu’aujourd’hui 60% des hommes et poids des extrêmes diminue et pour un portefeuille bien diversifié 71% de femmes âgés de 65 ans devraient atteindre l’âge de 80 mixte, le risque d’un rendement négatif devient statistiquement ans. Si l’on ne peut que se réjouir de l’augmentation de l’espérance presque inexistant à partir d’un horizon de placement de 5 ans. de vie, celle-ci constitue cependant un défi pour le financement de Mais comment profiter de ces opportunités? nos retraites et rend indispensable la constitution d’un patrimoine qui pourra être utilisé et/ou produire une rente supplémentaire à Diversifiez afin de réduire le risque. Rappelez-vous de l’âge de la retraite. De nos jours, l’épargnant soucieux de se constil’adage selon lequel il ne faut pas mettre tous ses œufs tuer un patrimoine sur le long terme, tout en minimisant son risque, dans le même panier. Il en va de même pour les investisse doit dès lors d’élargir le champ de ses investissements et de sements. Les fonds qui investissent dans un éventail de reconsidérer l’intérêt d’une exposition plus large aux marchés classes d’actifs différentes permettent de répartir les financiers. Il est intéressant d’observer que les investisseurs disporisques tout en conservant des rendements attrayants. sant d’un portefeuille bien diversifié ont réalisé un rendement presAssocier obligations et actions dans un portefeuille mixte que identique à celui des actions tout en ayant pris nettement peut permettre aux investisseurs de bénéficier de la croismoins de risques. Le tableau ci-après illustre en effet qu’un portesance des marchés boursiers tout en gérant le risque. feuille mixte relativement classique – composé de: 15% d’obligations d’État; 5% d’obligations à haut rendement; 5% d’obligations Demeurez investi. Si placer son épargne sur un compte d’entreprises Investment Grade; 5% de dette émergente; 5% bancaire peut s’apparenter à une solution sûre, cela peut d’immobilier; 5% de hedge funds; 7,5% d’actions émergentes, impliquer de prendre des risques supplémentaires ultérieure32,5% d’actions mondiales – a affiché un rendement annualisé de ment pour tenter de regagner le terrain perdu. Rester investi à 7.1% ces dernières années (au 30 juin 2014). travers un fonds multi-actifs mixte ou flexible sur un horizon à Naturellement, investir dans ce genre de véhicule financier s’inslong terme peut contribuer à maintenir une exposition au crit dans le temps tout comme un investissement en assurance marché des actions tout en limitant la volatilité. Performances classes d’actifs Vincent Juvyns, stratégiste des marchés mondiaux - www.jpmam.ch/restezinvesti vie ou en immobilier, et l’on doit être prêtdes à accepter une certaine Performances des classes d’actifs 2004

2006

REITS 30,4%

Actions émergentes 35,8%

Actions émergentes 16,4%

Matières premières 21,4%

Actions émergentes 28,8%

Obligations à haut rendement

Actions Monde 16,3%

Actions Monde

12,0% Dette émergente 11,9%

Autres actifs et comportement des investisseurs

2005

Portefeuille 12,6%

Actions Monde 11,8%

Dette émergente 12,3%

Portefeuille 10,7%

REITS 8,3%

Hedge funds 9,6%

Hedge funds 7,6%

Matières premières 9,1%

16,1% Hedge funds 13,9% Portefeuille 12,7% Obligations à haut rendement

12,2%

Dette émergente 10,0%

5,6% Obligations d’Etat 5,0%

Obligations d’Etat 4,8%

Obligations IG 3,5% Liquidités 2,2%

2008

Actions émergentes 33,6%

Obligations d’Etat 9,1%

Matières premières 16,2%

Liquidités 5,7%

Obligations à haut rendement

57,7% Dette émergente 34,2%

Portefeuille 7,3%

Dette émergente -14,7%

REITS 27,4%

Obligations d’Etat 5,6% Actions Monde Dette émergente 5,2%

Actions Monde 29,6%

REITS 16,1%

Matières premières 16,8%

Dette émergente 7,0%

Obligations à haut rendement

Portefeuille 9,7%

Dette émergente 7,4%

Obligations à haut rendement

Obligations d’Etat 5,5%

Dette émergente 17,9%

Hedge funds 9,7%

Matières premières 7,1%

Actions Monde

Obligations à haut rendement

Dette émergente 4,5%

REITS 7,8%

Portefeuille 3,3%

Portefeuille 7,1%

Obligations à haut rendement

Actions Monde

15,1% Actions émergentes 14,4%

Hedge funds 10,9%

Obligations à haut rendement

Matières premières 18,9%

Portefeuille 10,7%

Obligations d’Etat 3,3%

Obligations IG 3,2%

REITS -37,3%

Obligations à haut rendement

Actions Monde

REITS -17,8%

REITS 20,1%

Portefeuille 26,3%

Liquidités 4,4%

2,0%

REITS 7,3%

REITS 27,6%

Portefeuille -22,6%

-25,2%

-38,3% Actions émergentes -45,7%

2ème 10 ans trimestre annualisé 2014

2013

Actions Monde 26,5%

Depuis début 2014

2012

2010

Hedge funds -19,1%

3,6%

Matières premières 2,1%

Actions émergentes 62,8%

Obligations IG -5,1%

Matières premières -35,6%

Liquidités 3,0%

2009

Hedge funds 12,6%

5,2%

Obligations à haut rendement Obligations IG

Obligations IG 5,5%

Liquidités 2,2%

REITS 34,4%

2007

Dette émergente 12,8%

Hedge funds 18,6%

Actions Monde

Obligations IG 16,6%

Obligations IG 7,2%

Liquidités 2,3%

Obligations d’Etat 3,6%

Obligations d’Etat 1,0%

Liquidités 1,1%

10,6%

2011

Obligations IG 4,8%

19,2%

Actions émergentes

Obligations à haut rendement

17,4%

6,5%

6,1%

Obligations à haut rendement

Actions Monde

Actions émergentes

Actions Monde

3,6%

16,4%

3,8%

5,8%

Liquidités 1,7% Portefeuille -1,1%

Portefeuille 12,6%

REITS 3,2%

Obligations IG 10,9%

Liquidités 0,2%

Portefeuille 5,5%

Actions émergentes 11,4%

REITS 7,0% Actions émergentes 5,2%

Hedge funds 7,7%

Obligations d’Etat 0,1%

Actions émergentes 4,8%

4,6%

8,5%

7,0%

3,0%

Actions Monde -5,0%

Obligations d’Etat 4,5%

Obligations IG 0,1%

Obligations d’Etat 3,8%

Actions émergentes -12,5%

Liquidités 1,2%

Dette émergente -4,1%

Hedge funds 1,9%

Matières premières -13,3%

Matières premières -1,1%

Matières premières -9,5%

Liquidités 0,2%

Obligations d’Etat 1,8% Hedge funds 0,9% Liquidités 0,1% Matières premières 0,1%

9,2% Dette émergente

Obligations IG Obligations IG 5,1% 2,4%

Hedge funds -2,5%

Obligations à haut rendement

Hedge funds 6,4% Obligations IG 4,9% Obligations d’Etat 4,2% Liquidités 2,4% Matières premières 0,9%

Source: MSCI, Barclays Capital, Dow Jones/UBS, NAREIT, J.P. Morgan, Credit Suisse/Tremont, FactSet, J.P. Morgan Asset Management. Performances calculées dans la devise de la classe d’actifs s’il s’agit d’un indice libellé dans une devise unique, ou couvertes (devise locale) si l’indice contient des actifs

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Source: MSCI, Barclays Capital, Dow Jones/UBS, NAREIT, J.P. Morgan, Credit Suisse/Tremont, FactSet, J.P. Morgan Asset Management. Performances calculées dans la devise de la classe d’actifs s’il libellés en différentes devises. La performance annualisée couvre la période 2004-2013. Actions ME: MSCI EM Emerging Market; Bons du Trésor: Barclays Global Aggregate Government Treasuries; Oblig. HY: Barclays Global High Yield; Dette ME: Barclays Emerging Markets (USD); Oblig. IG: Barclays Global s’agit d’un indice libellé dans une devise unique, ou couvertes (devise locale) si l’indice contient des actifs libellés en différentes devises. La performance annualisée couvre la période 2004-2013. Actions Aggregate premières: Bloomberg/UBS Commodity; REITS: Aggregate FTSE NAREIT AllGovernment REITS, Actions Monde: MSCI World; Hedge funds: Credit Suisse/Tremont Hedge Fund; Liquidités: Morgan Cash Index ECUMarkets (3M). «Guide(USD); des marchés - Europe». ME: MSCI EM– Corporates; EmergingMatières Market; Bons du Trésor: Barclays Global Treasuries; Oblig. HY: Barclays Global High Yield; Dette ME:JPBarclays Emerging Oblig. IG: Données au 30 juin 2014. La performance passée ne garantit pas les résultats futurs. Barclays Global Aggregate – Corporates; Matières premières: Bloomberg/UBS Commodity; REITS: FTSE NAREIT All REITS, Actions Monde: MSCI World; Hedge funds: Credit Suisse/Tremont Hedge Fund; Liquidités: JP Morgan Cash Index ECU (3M). «Guide des marchés - Europe». Données au 30 juin 2014. La performance passée ne garantit pas les résultats futurs.

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conférence Restez investi, restez diversifié! mercredi 17 septembre 11:25 - 11:55 Vincent Juvyns

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SPDR ETFs est la plate-forme de fonds négociables en bourse/trackers (“ETF”) de State Street Global Advisors, et comprend des fonds autorisés par les autorités européennes de régulation comme des SICAV à statut juridique d’OPCVM. Comme les actions, les trackers sont des investissements à risque et leur cours fluctue sur le marché des valeurs. La valeur de l’investissement est susceptible de baisser comme d’augmenter et la rentabilité de l’investissement est donc variable. Les variations des taux de change peuvent avoir une incidence négative sur la valeur, le cours ou les dividendes d’un investissement. Il n’y a en outre aucune garantie de réalisation des objectifs d’investissement d’un tracker. La plateforme SPDR ETF ne vous est peut-être pas accessible ou n’est peutêtre pas adaptée à vos besoins. Cet avertissement publié par State Street Global Advisors (“SSgA”) ne constitue pas un conseil d’investissement, une offre ou une invitation à acheter des parts de fonds négociables en bourse par l’intermédiaire de la plate-forme SPDR. Les trackers négociés par l’intermédiaire de la plate-forme SPDR ne peuvent être proposés et vendus que dans les pays où la réglementation en vigueur les autorise. Avant d’investir, vous devez recevoir et lire le Prospectus et les Documents d’Information Clé pour l’Investisseur (DICI) relatif aux fonds négociables en bourse de la plate-forme SPDR. D’autres brochures d’information et le prospectus/DICI décrivant les caractéristiques, les coûts et les risques des fonds négociables en bourse de la plate-forme SPDR sont à la disposition des résidents des pays où leur vente est autorisée sur www.spdrseurope.com et auprès du bureau local de SSgA. “SPDR” est une marque déposée de Standard & Poor’s Financial Services LLC (“S&P”) que State Street Corporation utilise sous licence. Aucun produit financier proposé par State Street Corporation ou par les sociétés de son groupe n’est parrainé, approuvé, vendu ou promu par S&P ou par les sociétés de son groupe et S&P et les sociétés de son groupe ne donnent aucune assurance, garantie ou recommandation concernant l’opportunité d’acheter, de vendre ou de détenir des unités/parts de ces fonds. © 2014 State Street Corporation. Tous droits réservés. IBGE-0885.

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L’essor du bêta avancé La stratégie du bêta avancé a transformé la manière dont les investisseurs appréhendent la gestion passive. Vu l’intérêt toujours croissant des investisseurs mondiaux, il semble que 2014 soit l’année de son plein essor. Les investisseurs ne doivent plus se limiter au choix binaire entre gestion active et gestion passive. Une troisième voie existe pour améliorer les performances en contournant les problèmes de pondération des indices en fonction de la capitalisation boursière. Grâce à cette approche plus nuancée de la construction de portefeuille, un nombre croissant de fonds européens octroient une place aux expositions pondérées de manière alternative, en réallouant les positions détenues dans leurs fonds actifs et dans leurs fonds pondérés par la capitalisation boursière. Les stratégies de bêta avancé (advanced beta) sont pour la plupart basées sur des données empiriques constatées de longue date. Ces données montrent que l’on peut obtenir de meilleures performances corrigées du risque sur le long terme, en ciblant des facteurs tels que la valorisation, la volatilité, la taille, le momentum ou la qualité. La prime value (value premium) – devenue célèbre grâce aux travaux de Fama et French comparant les performances des actions ayant des ratios valeur comptable/valeur de marché (bookto-market ratio) – désigne la supériorité de la performance corrigée du risque des actions de type value par rapport aux actions de type growth sur le long terme. Régis par les cours, les indices pondérés en fonction de la capitalisation boursière risquent d’exposer l’investisseur aux actions surévaluées – peu attractif pour l’investisseur value qui pense que le marché des actions est proche de son plus haut historique, ou l’allocateur d’actifs essayant d’éviter les titres surévalués. Pondérer en fonction de la capitalisation signifie également que des investissements importants finissent par privilégier les entreprises de grande taille et matures, plutôt que les petites entreprises avec de meilleures perspectives de croissance. Depuis que nous avons lancé le premier ETF mondial à distribuer un dividende en 2011, les stratégies Dividend Aristocrats de SPDR, axées sur des actions à dividende élevé et croissant, sont devenues très populaires parmi les stratégies advanced beta. Il faudra peu de temps avant que l’investissement à faible volatilité ne se généralise également.

En pondérant les indices en fonction de la volatilité des actions sous-jacentes plutôt que de leur capitalisation, les stratégies à faible volatilité protègent contre les baisses de marché. Et leur popularité découle de ce qu’elles peuvent générer à long terme des performances supérieures à celles des stratégies pondérant en fonction de la capitalisation boursière. Par définition, les stratégies à faible volatilité sont axées sur le segment le moins risqué du marché – à l’autre extrémité de l’univers de l’investissement value à très forte décote investi par certains gérants actifs. En conséquence, dans la mesure où elles incluent des actions dotées de perspectives de croissance régulière affichant des valorisations attractives, elles partagent certaines des caractéristiques des stratégies axées sur les actions à forts dividendes. En Europe, les arbitrages au détriment des indices pondérés par capitalisation boursière ont débuté il y a quelque temps déjà. Il est fort probable que la majorité des sélectionneurs de fonds européens utilisent déjà des ETF pour se positionner sur des stratégies de bêta avancé. L’impact des variations de marché sur le profil de risque-rentabilité de nombreuses catégories d’actifs l’an dernier n’a fait que renforcer leur intérêt. Selon une récente étude de Longitude Research auprès d’investisseurs institutionnels, deux tiers des répondants admettent que le bêta avancé est une alternative viable à la gestion active. En combinant les allocations stratégiques et tactiques aux stratégies de bêta avancé, ils construisent des portefeuilles présentant un bon rapport coût-efficacité et gèrent au mieux leur profil de risque-rentabilité. C’est ainsi que s’explique la forte demande en Europe, où le nombre d’ETF SPDR Advanced Beta et le volume de leurs actifs sous gestion ont plus que doublé au cours des trois dernières années. Les ETF récemment ajoutés à notre gamme d’ETF SPDR incluent le SPDR S&P 500 Low Volatility UCITS ETF, le SPDR EURO STOXX Low Volatility UCITS ETF et le SPDR S&P Global Dividend Aristocrats UCITS ETF. Par ana Harris Stratégiste – Global Equity Beta Solutions, State Street Global Advisors/SPDR ETFs

State Street Global Advisors SA Beethovenstrasse 19 8002 Zurich T +41 44 245 70 00 contact Rochus Appert T +41 44 245 70 21 rochus_appert@ssga.com Adrian Heinimann T +41 44 245 70 26 adrian_heinimann@ssga.com conférence jeudi 18 septembre

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«Focus on your business, not on your IT!» Fondée en 1999, Teamwork Management SA a toujours été présente au sein des établissements bancaires privés de la place et a eu l’opportunité, il y a cinq ans, d’intégrer une équipe possédant une grande expérience des solutions bancaires et de gestion de fortune. En effet, au moment où les gestionnaires sont soumis à des contraintes croissantes, que ce soit au niveau des réglementations, de la concurrence internationale ou en termes de marge, il est apparu évident qu’il y avait une large place pour une solution professionnelle leur permettant de répondre efficacement et facilement à ces contraintes.

Notre solution «Simplicité», tel est le maître mot qui a dirigé notre démarche. Effectivement, il était impératif de mettre à disposition de la clientèle une solution extrêmement intuitive, technologiquement transparente et dont le modèle économique reste simple. Ainsi, les clients de Teamwork utilisent la solution via leur tablette ou leur navigateur Internet préféré. Ils peuvent également, s’ils le souhaitent, mettre la solution à disposition de leurs propres clients de manière totalement sécurisée. TeamWork Wealth Management Solution répond aux multiples besoins des gérants de fortune et comprend notamment les fonctions de: ❚ Gestion de portefeuilles, consolidation et reporting ❚ CRM & gestion des documents ❚ Compliance ❚ Controlling ❚ E-banking La philosophie Teamwork Wealth Management parle d’ellemême: «Focus on your business, not on your IT!».

Nos atouts Une solution Web complète répondant à des besoins de gestion, de relations clients, de reporting, de consolidation multi-dépositaires, de compliance, de gestion documentaire ou encore de suivi des honoraires et d’ordres. Un service all-inclusive à destination des gérants indépendants, Family Offices et négociants en titres qui comprend toutes les nouvelles versions, les évolutions réglementaires, la mise en œuvre et le support. Des équipes locales impliquées de longue date dans l’environnement de la banque privée et de la gestion de fortune en Suisse. Une gestion complète de l’hébergement de la maintenance et des backups informatiques afin de fournir un modèle économique clair et sans surprise au client. ÉCLAIRAGE TeamWork est une société indépendante genevoise active depuis 1999. Forte de plus de 280 collaborateurs, elle a fêté ses 15 ans en 2014. Initialement active dans la fourniture de services informatiques autour de l’ERP SAP dans le monde de la banque privée et de l’horlogerie de luxe, la société a élargi ses domaines d’activités, notamment en créant il y a cinq ans un département dédié au Wealth Management. Ce dernier est composé d’équipes ayant plus de quinze années d’expérience métier dans le domaine de la gestion ainsi que d’expertise de pointe dans le domaine des nouvelles technologies. TeamWork édite «TeamWork Wealth Management Solution» pour les gérants indépendants, Family Offices et négociants en titres. TeamWork est présente à Genève, Berne, Zurich, Paris, Lyon, Singapour, Montréal, Chicago, Ho Chi Minh-Ville.

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La finance comportementale au service d’une gestion flexible Dans un monde où les marchés financiers sont loin d’être efficients, la prise en compte d’éléments de finance comportementale permet à Juan Nevado, co-gérant du fonds M&G Dynamic Allocation Fund, de minimiser l’aspect émotionnel de ses décisions d’investissement.

Pouvez-vous nous décrire la philosophie d’investissement de votre fonds? Des études empiriques, comme celle réalisée par Robert Schiller en 1981, démontrent que 20% seulement de l’évolution de l’indice S&P 500 sur le long terme peut s’expliquer au travers des fondamentaux. Notre philosophie d’investissement considère donc que réaliser des prévisions sur le PIB, le niveau d’inflation ou encore les niveaux de profit des sociétés n’est pas très utile puisque les marchés ne sont pas efficients et que le système fait preuve d’une grande volatilité liée aux émotions des investisseurs. Dans ces conditions, la réussite d’un investissement ne dépend pas tant de la justesse des anticipations sur le futur que de la façon dont on peut évaluer à la fois le prix du risque et vos chances de réussite. Pour nous aider dans cette réflexion, nous nous basons sur les préceptes de la finance comportementale. Les croyances et les valeurs auxquelles adhèrent les investisseurs influencent grandement l’évolution des marchés et des valeurs. Comment avez-vous entamé l’année en matière de performance et quelles sont vos anticipations pour le reste de l’année? Entre le 1er janvier et le 30 juin 2014, notre fonds a progressé de 4,9%, contre une hausse de 3,6% pour la moyenne de sa catégorie. Notre positionnement au sein de plusieurs classes d’actifs s’est avéré globalement bénéfique sur la période en aidant le fonds à surmonter avec succès certaines phases difficiles sur les marchés financiers mondiaux au cours de ces derniers mois. Selon nous, cela prouve une fois de plus toute l’utilité d’une

approche de gestion rigoureuse et fondée sur la valorisation, par opposition à toute tentative de prévision de l’évolution des prix des actifs et des marchés. Nombre des prévisions relayées par de nombreux observateurs au début de l’année 2014 – la plupart des obligations étaient appelées à «inévitablement» être à la peine, les actions allaient fortement s’apprécier, surtout aux États-Unis, et les marchés émergents étaient dangereux – ne se sont généralement pas réalisées. Nous pensons qu’une grande partie de la réussite du fonds cette année réside dans notre approche rigoureuse consistant à reconnaître que de telles prédictions ne sont pas des faits et à plutôt positionner le portefeuille en fonction des réalités fondamentales manifestes que nous observons sur le moment. C’est précisément la raison pour laquelle la solide performance du fonds depuis le début de l’année est à mettre au crédit de sources diversifiées, tant sur le plan des classes d’actifs que sur le plan géographique. Parmi celles-ci figurent notamment des positions sur des emprunts d’État dits «refuges» à long terme, des emprunts d’État de pays périphériques européens, des marchés actions (tant développés qu’émergents) et plusieurs devises à haut rendement. Personne ne peut prédire ce que nous réserve le reste de l’année. Cependant, malgré le caractère incertain des perspectives économiques, nous sommes convaincus que la meilleure façon d’être du côté où le vent souffle est de continuer à construire des portefeuilles diversifiés, composés d’actifs aux

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niveaux de valorisation attractifs et de se tenir prêts à réagir de manière rationnelle et réfléchie à l’évolution des marchés et des sentiments des investisseurs. Quels sont vos atouts dans le contexte actuel? Nous sommes convaincus que notre principal atout réside dans la philosophie décrite ci-dessus. Nous basons cette philosophie sur la certitude que personne ne peut assurer mieux connaître l’avenir que quiconque d’autre. Cela peut être désagréable à admettre, tout particulièrement dans l’environnement économique actuel empreint d’une grande incertitude. Dans ces conditions, la quête de la certitude est une réponse humaine normale. Toutefois, il peut être dangereux pour les investisseurs de devenir trop confiants, à tort, dans leur capacité à prévoir l’avenir ou d’être trop influencés par leurs expériences récentes. Selon nous, tout investissement s’accompagne de trois variables clés: le prix d’achat, le prix de vente et l’évolution du prix de l’actif entre-temps. Parmi ces trois variables, on ne peut être certain que de la première. C’est pourquoi la valorisation est la pierre angulaire de

notre analyse des marchés et de notre processus de construction des portefeuilles. Nous préférons consacrer notre énergie et nos ressources à la recherche et à l’analyse des prix actuels des actifs par rapport à une notion de «juste valeur». Nous essayons d’éviter de nous laisser distraire par les hauts et les bas à court terme des prix des actifs que nous détenons. Plutôt que de prétendre en savoir plus que quiconque, nous sommes convaincus que notre avantage en matière d’investissement réside dans le fait d’être à même de tolérer la volatilité des prix des actifs afin d’atteindre nos objectifs à long terme. La réussite dépend de notre capacité à rester concentrés sur nos convictions et sur celles des autres à propos de l’environnement boursier et de ne pas nous laisser distraire par les «bruits» et «rumeurs» du marché. Nous sommes convaincus que des situations riches en investissements surviennent lorsque certains refusent d’accepter les faits présents, tels que les indications données par les statistiques économiques, et pensent savoir mieux que d’autres ce que réserve l’avenir.

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Faire le est un talent La valeur des investissements en bourse peut fluctuer et ainsi faire baisser ou augmenter la valeur liquidative des fonds. Vous pouvez donc ne pas récupérer votre placement d’origine.

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La valeur des investissements en bourse 50179 GDAF QP ad CH Invest_90x210_01-09_03.indd 1 peut fluctuer et ainsi faire baisser ou augmenter la valeur liquidative des fonds. Vous pouvez donc ne pas récupérer votre placement d’origine. 21/07/2014 09:56 Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Source des principales caractéristiques: M&G Statistics, au 30.06.14. Les performances sont calculées au 30.06.14. par Morningstar, Inc., univers pan-européen, sur la base des dividendes nets réinvestis exprimés en euros et font référence à l’acquisition de parts A en euros de valeur liquidative à valeur liquidative. Les organismes de placement collectifs mentionnés dans le présent document (les « Fonds ») sont des sociétés d’investissement à capital variable de type ouvert, constituées en Angleterre et au pays de Galle. Carnegie Fund Services S.A., 11, rue du Général-Dufour, CH-1204, site Internet : www.carnegie-fund-services.ch agit en tant que représentant en Suisse des Fonds (le « Représentant en Suisse ») et J.P. Morgan Chase Bank, National Association, Columbus, succursale de Zurich, en tant qu’Agent payeur en Suisse. Les Statuts, le Prospectus, le Document d’Informations Clés pour l’Investisseur (DICI), les Rapports Annuels et Intérimaires et les Etats Financiers des Fonds (dans leurs versions les plus récentes et approuvées par l’autorité de surveillance des marchés financiers, en allemand) peuvent être obtenus gratuitement auprès du Représentant en Suisse à Genève. Avant toute souscription, vous devez lire le Prospectus, qui contient les risques d’investissement associés à ces fonds. Les informations contenues dans le présent document ne sauraient remplacer un conseil indépendant. Ce document financier promotionnel a été élaboré par M&G International Investments Ltd., dont le siège social se trouve à Laurence Pountney Hill, Londres EC4R 0HH, société agréée et réglementée par la Financial Conduct Authority au Royaume-Uni. Ce document promotionnel est publié par Carnegie Fund Services S.A., 11, rue du Général-Dufour, 1204 Genève, une société autorisée par l’autorité fédérale de surveillance des marchés financiers FINMA.

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L’ENGAGEMENT ET LES QUALITÉS D’UNE BANQUE PRIVÉE AU SERVICE DU GÉRANT

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Traditions, compétences et solutions d’avant-garde. Banque Cramer & Cie SA est une banque privée suisse à caractère familial dont l’esprit anime ses actionnaires et collaborateurs. Sa forte culture entrepreneuriale et sa taille humaine favorisent le développement de rapports personnels basés sur la confiance, la loyauté, la compétence professionnelle, ainsi que la qualité des services et des solutions proposés.

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Les défis des banques privées suisses La place financière suisse est en passe de se transformer d’une manière significative: suite aux pressions internationales, le secret bancaire a quasiment disparu, l’échange automatique d’informations est toujours plus concret, les règles sont plus strictes et les clients plus exigeants qu’autrefois. Les coûts ont augmenté et les revenus ont baissé. Cette crise a été comparée à celle du secteur horloger des années 1970, surmontée en grande partie grâce à la capacité d’innovation des entrepreneurs en matière de processus et de produits. C’est le même esprit qui doit prévaloir dans le secteur financier: les banques privées suisses, comme l’horlogerie à l’époque, pourront demeurer compétitives en innovant. Le private banking suisse n’a presque pas changé depuis le début de son existence. En termes de produits, la nouveauté la plus importante de ces dernières années a été la création et la vente de produits de gestion passifs (ETF) et structurés (pour plus de 250 milliards de francs suisses). Stratégies innovantes Au-delà de la prise en compte efficace de ce nouveau contexte, les éléments décisifs du succès des banques privées passent par des stratégies innovantes et par l’adaptation de leurs modèles de gestion. Il n’existe pas de réponses claires et simples à mettre en place. On peut néanmoins citer quelques pistes concrètes: des méthodes plus efficaces de segmentation de la clientèle, une architecture de produits ouverte, des tarifs transparents et des canaux de distribution et de communication modernes. Pour compenser la faible rentabilité du marché traditionnel et la nécessité croissante d’investir dans des technologies modernes, depuis quelques années, de nombreuses institutions ont décidé d’externaliser leurs services, notamment le back-office et le trafic des paiements. Banque Cramer & Cie SA fait figure de pionnier dans ce domaine avec l’outsourcing conséquent de ses services administratifs et de l’IT à B-Source, et la création du premier banking-hub avec la Banque Vontobel. La réduction des coûts a évidemment des limites qui pourraient remettre en cause la qualité du service aux clients. Il faut donc trouver d’autres solutions. Il existe deux stratégies principales que l’on peut mettre en œuvre: le processus de consolidation permettant d’exploiter les effets d’échelle correspondants et le processus d’expansion internationale.

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4 Se concentrer sur la consolidation Une stratégie d’expansion internationale est très coûteuse. De plus, pour s’imposer dans de nouveaux marchés, une institution doit déjà posséder une certaine taille. C’est pourquoi Banque Cramer & Cie a décidé de se concentrer sur sa stratégie de consolidation, en collaboration avec d’autres banques de sa taille, afin d’augmenter sa masse sous gestion et d’élargir sa clientèle et ses compétences. Avec l’acquisition et la fusion de la Banque de Dépôts et de Gestion à Lausanne, fin 2013, Banque Cramer & Cie SA a pu étendre sa présence auprès de clients suisses résidant en Suisse romande. La banque a également repris un important portefeuille de crédits hypothécaires pour diversifier ses sources de revenus. De plus, elle s’apprête à finaliser, sous réserve de l’approbation de l’Autorité de surveillance des marché financiers FINMA, l’acquisition de Valartis Bank AG à Zurich. Ce qui lui permettra d’asseoir sa présence sur la première place financière de Suisse et de proposer ses services à des clients de pays émergents pas encore connus.

Une situation win-win Autre approche importante: la coopération avec les gestionnaires de fortune indépendants. Ce secteur est très fragmenté. Selon une étude de l’Association suisse des gestionnaires de fortune, les quelque 3’000 sociétés actives en Suisse occupent en moyenne trois collaborateurs; un tiers d’entre elles gère moins de 50 millions de francs suisses, et presque 80%, moins de 250 millions; et moins de 10% de l’ensemble de ces sociétés gère plus de 500 millions. Les nouvelles règles qui seront mises en place dans les années à venir poseront à ces opérateurs les mêmes problèmes qu’aux banques privées. Pour ces dernières, la coopération avec les gestionnaires de fortune indépendants constitue une option stratégique pour favoriser la croissance de l’activité. C’est une typique situation win-win: on peut obtenir des effets d’échelle et garantir aux clients la qualité d’un service indépendant tout en instaurant une relation durable dans un contexte minimisant les risques de conformité. CHRISTIAN GRÜTTER Chief Executive Officer

ALBERTO DI STEFANO Chief Investment Officer

Banque Cramer & Cie SA Avenue de Miremont 22 1206 Genève T +41 58 218 60 00 F +41 58 218 60 01 www.banquecramer.ch contact Christian Grütter christian.gruetter@banquecramer.ch T +41 58 218 62 30 Alberto M. Di Stefano alberto.distefano@banquecramer.ch T +41 58 218 60 34 conférence La gestion à rendement absolu revisitée Mercredi 17 septembre 15:45 - 16:30 Massimo Morchio, Bob Noyen, Alberto M. Di Stefano

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GATEWAY TO THE EUROPEAN UNION SINGLE MARKET Gibraltar Finance is the growing success story in Europe for investment funds and investment managers. It offers robust fund legislation, a favourable fiscal regime, an EU framework, efficient regulation, the flexibility of a small jurisdiction and quality infrastructure.

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One of the attractions of Gibraltar as a fund domicile is that no regulatory approval is required before an EIF can begin to raise capital and commence its investment activities. An EIF may be launched based on a legal opinion that confirms that the EIF has met all legal and structural requirements for its operations, and provided that the fund’s documentation is submitted to the UHJXODWRU IRU UHJLVWUDWLRQ ZLWKLQ EXVLQHVV GD\V RI LWV ODXQFK

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Gibraltar Une solution simple et efficace pour l’établissement et la gestion de fonds européens Traditionnellement, en Suisse, de nombreux gérants indépendants assument la fonction de société de gestion pour des fonds domiciliés aux îles Caïmans, aux îles Vierges britanniques ou dans certains pays de l’Union européenne (UE) sans devoir être enregistrés ou supervisés par la FINMA. La récente révision de la réglementation suisse sur les placements collectifs de capitaux (LPCC) oblige ces gérants indépendants à reconsidérer leur position. De plus, l’introduction de la directive relative aux gestionnaires de fonds d’investissement alternatifs (AIFM) modifie considérablement les possibilités de distribution de fonds alternatifs (AIF) vers des clients qualifiés domiciliés dans l’Espace économique européen (EEE) – la définition des fonds AIF est très large et englobe pratiquement tous les fonds ne répondant pas aux normes UCITS. La position de Gibraltar dans l’UE propose une alternative intéressante pour la domiciliation de fonds AIF dans l’UE. Depuis de nombreuses années, l’Association des fonds et gérants de patrimoines de Gibraltar (GFIA), entretient des relations étroites et suivies avec le gouvernement et le régulateur – la Financial Services Commission (FSC). Cette collaboration a permis le développement rapide et harmonieux du secteur des fonds de placements. Dès la publication de la directive AIFM, des groupes de travail incluant toutes les parties concernées ont été constitués afin de préparer la transposition de la directive dans la législation locale et de répondre aux questions pratiques d’application. Le code de déontologie récemment publié par la GFIA est un bon exemple de cette coopération entre l’industrie et la FSC. La FSC exigera que ce code soit respecté par tous les membres des conseils d’administration de fonds. Depuis 2005, il est simple, rapide et efficace de lancer à Gibraltar un experienced investors fund (EIF) destiné à des investisseurs qualifiés. De nombreux gérants indépendants

suisses en ont fait l’expérience. Avec l’arrivée de la directive AIFM, il sera toujours possible de lancer un EIF en quelques semaines. Le conseil d’administration (CA) de chaque EIF doit obligatoirement comporter deux membres détenteurs d’une licence personnelle délivrée par la FSC. Les membres du CA peuvent déléguer certaines activités, telles que la gestion de portefeuille ou l’administration, à des intervenants disposant d’une compétence reconnue dans le domaine, tout en restant responsable des fonctions déléguées. Les sociétés de gestion domiciliées à Gibraltar et disposant d’une autorisation MiFID délivrée par la FSC peuvent depuis longtemps gérer des fonds EIF, mais elles ne peuvent distribuer ces fonds que dans les pays permettant les placements privés. L’introduction de la directive AIFM à Gibraltar et la possibilité pour la FSC d’autoriser et de superviser des sociétés respectant les règles de cette directive ouvrent des perspectives nouvelles. Ces sociétés pourront gérer des fonds domiciliés dans tous les États de l’EEE et même dans des pays tiers. D’autre part, tout gestionnaire de fonds disposant d’une autorisation AIFM peut, grâce à une procédure de notification simplifiée, distribuer immédiatement à des investisseurs qualifiés les fonds domiciliés dans l’EEE dont il est responsable. Cette possibilité nouvelle, qui élargit déjà considérablement le marché des investisseurs potentiels, sera étendue en 2015 aux fonds domiciliés dans des pays extérieurs à l’EEE. Avec un taux d’impôt sur le revenu des sociétés de 10%, Gibraltar est l’une des juridictions les moins taxées de l’UE. L’impôt sur le revenu des personnes physiques y est également très favorable. Le Conseil des ministres des finances de l’UE a récemment confirmé que le régime fiscal de Gibraltar est conforme au EU Code of Conduct for Business Taxation.

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Fonds alternatifs La révision récente de la réglementation suisse sur les placements collectifs de capitaux (LPCC) et l’introduction de la directive relative aux gestionnaires de fonds d’investissement alternatifs (AIFMD) ont modifié considérablement les possibilités de distribution de fonds alternatifs (AIF) vers des clients qualifiés domiciliés dans l’Espace économique européen (EEE). La position de Gibraltar au sein de l’Union européenne propose une alternative intéressante pour la gestion et la distribution de fonds AIF. Depuis 2005, il est simple, rapide et efficace de lancer à Gibraltar un Experienced Investors Fund (EIF). Malgré l’arrivée de la directive AIFM, il reste possible de lancer un fonds EIF en quelques semaines; ce qui peut être difficile dans bon nombre d’autres juridictions. D’autre part, le conseil d’administration du fonds peut déléguer certaines activités, telles que la gestion de portefeuille, le contrôle des risques ou l’administration, à des intervenants disposant d’une compétence reconnue dans le domaine, tout en restant responsable des fonctions déléguées.

Petits fonds alternatifs La FSC peut également accorder des autorisations à des sociétés dont l’activité est limitée à la gestion de fonds de placements ayant des actifs bruts inférieurs à 100 millions d’euros. La distribution de ces fonds ne pourra cependant se faire que dans les pays de l’EEE qui acceptent le régime des placements privés. La plate-forme Gibraltar Depuis plus de quinze ans, Velay Financial Services assiste les gérants indépendants suisses à s‘établir et à conduire leurs activités à Gibraltar. Ce support concerne aussi bien la gestion de portefeuilles de valeurs mobilières de clients privés que la gestion de fonds de placements. Nous vous invitons à nous rejoindre sur notre stand lors d’invest’14 pour nous parler de vos projets et pour nous permettre de répondre au mieux à vos besoins.

Accès aux clients dans l’EEE En ce qui concerne la gestion de portefeuilles, les sociétés de gestion basées à Gibraltar et disposant d’une autorisation MiFID délivrée par la Financial Services Commission (FSC) peuvent proposer leurs services aux personnes domiciliées dans tous les pays de l’EEE. Quelques semaines après en avoir informé la FSC, ces sociétés de gestion peuvent démarcher, visiter des clients potentiels et signer des contrats dans l’EEE. Les sociétés qui gèrent des fonds de placement avec des actifs bruts supérieurs à 100 millions d’euros doivent demander une autorisation AIFM à la FSC. Avec cette autorisation, ces sociétés peuvent gérer et distribuer des fonds domiciliés dans les pays de l’EEE ou dans d’autres juridictions telles que les îles Caïmans ou les îles Vierges britanniques.

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précieuses connaissances, ce qui nous a permis d’étendre sans cesse notre savoir-faire en matière de placement et de gestion des risques. Notre flexibilité ainsi que nos stratégies axées sur le long terme font de nous un partenaire extrêmement fiable. Nous gérons les actifs de clients tiers professionnels depuis plus de 25 ans. Swiss Life rencontre des problèmes similaires à ceux de nos clients institutionnels. Nous comprenons donc parfaitement les besoins de leur entreprise et leur apportons, en tant que prestataire indépendant, une plus-value très appréciable dans la conception de solutions et la gestion de patrimoine. Nous nous sommes spécialisés dans les domaines des obligations, de l’immobilier, des placements mixtes ou encore des stratégies appliquées aux actions et fondées sur le risque.

Swiss Life Asset Management SA (Suisse) General-Guisan-Quai 40 Case postale 2831 8022 Zurich T +41 43 284 70 26 www.swisslife-am.com Office Genève Boulevard des Tranchées 8 Case postale 388 1211 Genève 12 T +41 22 818 36 81 www.swisslife-am.com contact Julien Boissier julien.bossier@swisslife.ch stand 32

ACOLIN Fund Services SA est l’un des principaux prestataires de services indépendants pour les sociétés de gestion et prestataires de placements collectifs. Grâce à notre gestion du réseau de distribution, nous offrons un accès rapide et efficace à un large réseau de distributeurs européens. De plus, par le biais de notre plate-forme en ligne ACOLIN connect, nous aidons nos clients à communiquer avec les investisseurs professionnels. Plus de 100 gestionnaires de fonds ont choisi ACOLIN en tant que représentant légal de leurs fonds européens ou offshore pour la distribution aux investisseurs qualifiés et non-qualifiés en Suisse. Au travers de sa filiale de Francfort régulée par la BaFin, ACOLIN offre l’enregistrement global de fonds, propose des services de traduction et sert d’agent d’information.

La Compagnie Privée de Conseils et d’Investissements SA (CPCI), négociant en valeurs mobilières supervisé par la FINmA, se positionne comme un établissement de premier plan capable de fournir aux clients privés, aux entrepreneurs et à leur famille, des solutions adaptées pour structurer leur patrimoine et gérer leurs actifs. La mission première de CPCI est la sécurisation et la préservation de votre patrimoine ainsi que son développement et sa transmission aux générations futures. En rassemblant toutes les compétences nécessaires à l’activité de gestion patrimoniale, nous sommes en mesure de proposer une gamme étendue de produits et services adaptés aux exigences d’une clientèle haut de gamme. Nous apportons des réponses globales et évolutives qui s’inscrivent dans la durée.

ACOLIN Rue de Rive 15 1204 Genève T +41 22 318 81 03 www.acolin.ch contact Eric micheloud eric.micheloud@acolin.ch CPCI 7, rue Jean-Petitot Case Postale 5345 1211 Genève 11 T +41 22 318 87 45 www.cpci.ch contact André Himmelberger andre.himmelberger@cpci.ch stand 7

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Natixis est la banque de financement, de gestion et de services financiers du Groupe BPCE, deuxième acteur bancaire en France, à travers ses deux réseaux de banque commerciale, les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne. Avec près de 15’300 collaborateurs dans 36 pays, Natixis conseille et accompagne les entreprises, les investisseurs institutionnels, les sponsors financiers et les entités du secteur public sur tous les marchés. Elle conçoit pour eux des solutions financières personnalisées en s’appuyant sur les expertises complémentaires de ses trois métiers cœur: la banque de grande clientèle, l’épargne et les services financiers spécialisés.

Sur les marchés actions, taux et matières premières, Natixis offre une gamme complète d’expertises et de produits et un accès à l’ensemble des marchés au niveau mondial: ❚ Recherche globale: de l’analyse fondamentale à l’analyse quantitative, tant sur le plan macroéconomique que microéconomique; ❚ Trading et exécution: un des leaders du secteur des dérivés sur actions, taux et matières premières avec une expertise spécifique sur les marchés émergents; ❚ Ingénierie financière: des solutions structurées globales couvrant l’ensemble des profils de risque/rendement.

Natixis propose également des solutions spécifiques pour la clientèle de particuliers, professionnels et PME des réseaux du Groupe BPCE.

Une équipe dédiée à la gestion de fortune propose une offre variée de solutions d’investissements personnalisées pour répondre aux besoins et exigences spécifiques. Du produit delta one au structuré complexe, Natixis est reconnue comme une contrepartie de choix avec un service de qualité.

Natixis est cotée à la Bourse de Paris (NYSE Euronext).

Natixis – Structured Products 47, Quai d’Austerlitz 75013 Paris T +33 1 58 55 10 21 http://equity.natixis.com contact investors-switzerland@natixis.com

Better thinking for modern markets Natixis Global Asset Management (NGAM) a développé une approche unique de la relation clientèle basée sur un modèle multi-affiliés privilégiant l’autonomie des sociétés de gestion. Celles-ci sont très diversifiées et parmi les meilleures du secteur appliquant une large gamme de styles et de disciplines d’investissement. Nos filiales bénéficient par ailleurs du réseau de distribution mondial de NGAM ainsi que du soutien financier et opérationnel de l’une des premières sociétés internationales de gestion d’actifs. Nous partageons ces compétences avec nos clients par le biais de nos équipes de développement commercial basées en Suisse et dans d’autres régions à travers le monde.

Connue sous le concept de Durable Portfolio Construction®, cette approche répond à la complexité accrue et aux fortes corrélations qui caractérisent les marchés d’aujourd’hui en produisant des solutions qui aident les clients à optimiser leur diversification, à intégrer des placements alternatifs, à mieux utiliser les classes d’actifs traditionnelles et à améliorer leur gestion du risque. NGAM est l’une des 20 premières sociétés de gestion d’actifs au monde et figure parmi les trois premiers gestionnaires institutionnels en Europe avec un encours sous gestion de plus de 930,5 milliards de dollars au 30 juin 2014.* *Global Markets 2014 a placé Natixis Global Asset Management, S.A. comme le 16ème plus important asset manager sur la base du total des actifs sous gestion au 31 décembre 2013. Source: Cerulli Quantitative Update.

NGAM, Switzerland Sàrl 10, Rue du Vieux Collège 1204 Genève T +41 22 817 80 20 ngam.natixis.com contact Babak Abrar T +41 22 817 80 22 babak.abrar@ngam.natixis.com Cédric Ludwig T +41 22 817 80 24 cedric.ludwig@ngam.natixis.com switzerland@ngam.natixis.com conférence Point sur la conjoncture économique mercredi 17 septembre 10:30 - 11:15 Patrick Artus

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Votre croissance est notre objectif Notre vision vous donne une longueur d’avance

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© 2014 KPMG Holding AG/SA, a Swiss corporation, is a member of the KPMG network of independent firms affiliated with KPMG International Cooperative („KPMG International“), a Swiss legal entity. All rights reserved. The KPMG name and logo are registered trademarks.

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Audit, fiscalité et conseil Présent dans 155 pays avec 155000 collaborateurs, KPMG est un réseau international de sociétés juridiquement indépendantes actives dans les domaines de l’audit, de la fiscalité et du conseil. Notre approche multidisciplinaire et nos profondes connaissances pratiques de différents secteurs d’activités nous permettent d’aider nos clients à relever les défis et à saisir les opportunités qui se présentent à eux. Onze sites en Suisse En Suisse, KPMG emploie 1600 collaborateurs répartis sur onze sites. En matière de services aux institutions financières, KPMG peut compter sur plus de 400 spécialistes du domaine bancaire et financier, répartis principalement entre nos bureaux de Zurich, de Genève, de Berne et de Lugano, qui sont à même de répondre à l’ensemble des besoins de nos clients. L’expertise financière par excellence Nous avons une connaissance approfondie et une expérience confirmée, tant dans l’audit que dans le conseil aux banques, aux assurances, aux asset managers et aux directions de fonds, ainsi qu’aux autres intermédiaires financiers. Assurer la bonne santé des marchés financiers KPMG s’est fixé comme objectif de contribuer au renforcement et au bon fonctionnement des marchés financiers dans le monde et se positionne ainsi activement aux côtés des investisseurs, des régulateurs et des principaux intervenants professionnels de cette branche. Une assistance de tous les instants dans le secteur de la gestion de fortune Les aspects réglementaires touchant aux métiers de la gestion de fortune évoluent vers une surveillance accrue. La mise en place de cette nouvelle réglementation représente un défi de taille pour la branche, mais offre également des opportunités à saisir. Dans cette optique, nous assistons nos clients sur les plans juridique, fiscal et réglementaire, et nos équipes d’avocats, d’auditeurs, de fiscalistes, de spécialistes des technologies de l’information et de l’immobilier sont à votre disposition pour répondre à tous vos besoins.

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