Cartes de voeux Voxia 2019

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JANVIER 2019

ÉDITION SPÉCIALE

O P I N I O N S, N E W S & P R T R E N D S EDITO

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eflétant l’optimisme inné qui caractérise les anglo-saxons, le terme «challenging» est par nature positif, alors que son équivalent en français, défi, laisse place au doute et à la difficulté. Ainsi, je qualifierais l’année qui vient de s’écouler de «challenging», avec des développements à tous les niveaux. L’activité de Litigation PR a connu un intérêt soutenu. Tout au long de l’année, nous avons publié les chapitres d’un Livre Blanc sur le sujet. Cette publication perlée s’achèvera début 2019 avec la publication d’un livre (l’édition papier n’est pas morte!) reprenant les différents épisodes. En tant que leader dans les relations publiques en Suisse pour les secteurs financiers et bancaires, Voxia a consolidé sa position en acquérant de nouveaux mandats qui lui permettent d’être un acteur incontournable dans l’espace médiatique. Nous avons également participé à la mise en place de la nouvelle plateforme d’information allnews.ch, qui se révèle être un grand succès et qui vole désormais de ses propres ailes. Le pôle non financier a été renforcé pour répondre à la demande provenant notamment du secteur immobilier. Outre des services classiques de relations publiques, c’est tout un écosystème marketing qui est mis en œuvre pour nos clients afin de soutenir la commercialisation de leurs projets. Nous avons

également ajouté une dimension digitale avec une spécialiste dédiée et développé une compétence dans l’univers blockchain et ICO. Dans cette nouvelle édition de notre carte de vœux, vous trouverez nos commentaires sur quelques thèmes ou activités propres à notre agence qui, par ailleurs, sont autant de réponses à certaines préoccupations de nos clients. Le media training, par exemple, qui permet à celui qui l’entreprend d’aborder une interview en toute sérénité en ayant conscience des pièges qui peuvent se présenter. Le corporate publishing qui reste essentiel dans un monde ou la forme compte autant que le fond. Quant aux succès que nous avons connus en 2018 en termes de networking et d’événementiel, ils soulignent le fait que tout dans la vie est contact, apparences et finalement vente. Nous évoquons ici également quelques sujets qui seraient entrés, s’il existait, dans le dictionnaire 2019 des Relations Publiques. Je fais référence ici au greenwashing, à la viralité, au digital consuming et aux ICO. Nous vous souhaitons bonne lecture du journal qui est entre vos mains mais surtout, nous vous transmettons nos vœux de bonne santé et de réussite pour la prochaine année. Laurent Ashenden, Associé fondateur

EN 2019, ÉCRIVONS ENSEMBLE NOTRE HISTOIRE…

EN 2019, VOXIA PUBLIE LE LIVRE BLANC D U L I T I G AT I O N P R

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e Litigation PR, défini comme étant la gestion du processus de communication avant un contentieux et durant un litige dans le but d’influencer son résultat ou son impact sur la réputation de son client, connait un essor important. Afin d’accroitre son expertise en Litigation PR, Voxia s’est associée avec des acteurs du secteur tout au long de l’année afin de réaliser un Livre Blanc sur le sujet. Chaque dernier vendredi du mois nous avons envoyé un des 14 chapitres qui composent le livre, afin de sensibiliser les avocats, les juristes d’entreprise et les conseils à l’utilité d’une communication planifiée et complémentaire à l’action juridique dans la résolution des conflits. Ainsi, de nombreux aspects du Litigation PR ont pu être abordés: la place de la communication dans la résolution des conflits; les bienfaits du Litigation PR dans une procédure judiciaire; l’identification d’un risque de médiatisation et une méthode de gestion de l’information; les médias, ce monde méconnu; l’influence des médias en matière de procédure judiciaire; les 5 points essentiels en Litigation PR; vers une analyse globale des risques pour une gestion efficace du contentieux; gérer son interview; les réseaux sociaux dans le Litigation PR; l’utilisation de méthodes appropriées de règlement des conflits: le «Litigation PR+ADR»; avocats et communicant RP: des natures différentes; cas pratiques. En 2019, une version intégrale de notre Livre Blanc sera mise à disposition de nos partenaires.

D I G I TA L C O N S U M E R VS POISSON ROUGE

AU PLACARD LES LONGS DISCOURS, P L A C E À L’ I N T E R A C T I O N !

DANIELA MERZ

M É L A N I E TAV E R N I E R

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’après une étude récente de Microsoft, le temps de concentration d’une personne sur un smartphone est de huit secondes. En comparaison, la capacité d’attention d’un poisson rouge peut aller jusqu’à neuf secondes. Ce temps s’est beaucoup réduit avec les nouvelles technologies utilisées pour s’informer. Lors de la diffusion d’une nouvelle, pour qu’elle atteigne sa cible, sa structure doit être totalement adaptée au support de communication spécifique et son texte immédiatement impactant. L’environnement médiatique est mouvant et les modes de consommation de l’information le sont aussi. Pour s’informer, les individus utilisent les plateformes média, les blogs spécialisés, ou ils suivent des influenceurs reconnus dans leur expertise professionnelle sur les réseaux sociaux. Et certains lisent encore la presse écrite. Les médias «traditionnels» se sont d’ailleurs adaptés à la diffusion multiple pour atteindre une audience fragmentée. Les entreprises sont parmi les grandes gagnantes de cette évolution car elle leur permet de bénéficier d’une couverture médiatique plus large et de communiquer plus directement avec leur audience en développant des outils spécifiques. La Suisse, compte plus de 4,2 millions d’utilisateurs actifs sur Facebook, soit l’équivalent de la moitié de la population. Chez nos voisins européens, les entreprises sont toujours plus nombreuses à créer ou à engager des équipes digitales. Selon la plateforme de Social intelligence Talkwalker, elles sont désormais plus de 52% à posséder une équipe dédiée à la gestion des réseaux sociaux en France, par exemple. La frontière entre l’expérience digitale et la vie réelle est poreuse. De nombreuses marques et personnalités se sont déjà prêtées au jeu sur leurs réseaux et ont créé l’événement. Un post spontané invitant l’audience à rejoindre un lieu où le cocktail est offert, une star qui invite ses fans à la rejoindre au café, créé en quelques minutes un point de rassemblement, inondant les réseaux sociaux d’images et de vidéos. Se retrouver dans ce paysage médiatique tentaculaire peut sembler très complexe et effrayant pour une entreprise. C’est pourquoi, au sein des agences, des experts travaillent quotidiennement pour cibler les canaux pertinents pour chaque information et diffuser le bon contenu au bon moment vers les publics cibles spécifiques. Chaque entreprise doit pouvoir transmettre une information de qualité et impactante, par la mise en place d’une présence médiatique. Celle-ci s’inscrit dans une stratégie de communication d’influence dont la formule exhaustive est: relations publiques + digital + évènementiel.

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onfucius disait: «J’entends et j’oublie, je vois et je me souviens, je fais et je comprends.» Cet adage est plus que jamais d’actualité dans l’événementiel. Bienvenue dans l’ère du collaboratif, de la flexibilité et de l’innovation! La communication événementielle occupe une place de choix dans les stratégies globales de communication. Elle peut même s’avérer être un levier très puissant; une manière offline efficace pour communiquer avec ses publics-cibles. Elle permet également la conjugaison de bon nombre de facteurs-clés: virtuel et réel, digital et physique tout en laissant une empreinte durable de l’image véhiculée. Toutefois, l’époque du «programme bien pensé en phase avec un thème original» est bel et bien révolue. Il faut penser les événements différemment; soit par leur durée soit par leur format afin de répondre au

mieux aux contraintes actuelles. Les gens sont sollicités de toutes parts et ne se déplacent plus que pour des invitations sur mesure, faites pour eux. Pour susciter leur intérêt et les convaincre, il est impératif de proposer une expérience immersive unique où le participant devient acteur à part entière de l’événement. Pour ce faire, le digital est un incontournable qui offre pléthore d’alternatives telles que visites 360°, hologrammes, réalité virtuelle, etc. D’ici deux ans, 85% des interactions avec les clients se feront via l’intelligence artificielle (assistants virtuels, chatbots, etc.). En événementiel, ces nouveaux canaux de communication vont révolutionner la manière d’approcher les cibles et permettront un suivi avant, pendant et après l’événement. Place donc à l’innovation!


OPINIONS, NEWS & PR TRENDS

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ARRIVÉES

G U I D E P R AT I Q U E P O U R R É U S S I R UNE INTERVIEW DE CRISE

M É L A N I E TAV E R N I E R

CAROLINE BLANC

Mélanie a rejoint Voxia communication en tant que Senior PR Consultant. Elle bénéficie d’une expérience de près de 20 ans comme Consultante PR et Event & Sponsoring Manager, en particulier dans le monde de l’immobilier, l’hôtellerie, le luxe, la santé, le sport et le secteur viti-vinicole. Elle a commencé sa carrière en tant que coordinatrice du département communication d’une multinationale basée à Genève et a occupé durant de nombreuses années les fonctions de Senior PR Consultant dans les principales agences de relations publiques suisses. Mélanie a également géré durant près de deux ans le département Events & Sponsoring d’une Banque privée genevoise. Elle a suivi des études de droit à l’Université de Genève et est diplômée en Business Administration.

Caroline a rejoint Voxia communication en septembre 2017 en tant que Junior PR Consultant. Après l’obtention d’un Bachelor à la Haute École de Gestion & Tourisme, elle a consolidé sa formation universitaire par un Master en Management et Ingénierie des services, touchant à des thématiques telles que la communication, les RP, l’événementiel, le marketing et la gestion de projets. Caroline a vécu trois ans à Berlin, où elle a travaillé au sein d’une startup, contribuant à la commercialisation de solutions B2B, ainsi qu’à la promotion d’un nouveau produit d’intelligence artificielle, notamment par le biais de relations presse, d’une stratégie digitale 360° et de l’événementiel. Son parcours polyvalent lui permet ainsi d’offrir un regard transversal sur le monde de la communication.

MICHELLE PINNOW

NICOLE NUSSBAUMER

Michelle Pinnow est Junior PR Consultant au sein du bureau zurichois de Voxia communication. Elle bénéficie d’une riche expérience professionnelle dans les médias, le marketing et la communication. Michelle débute sa carrière en tant que rédactrice pour une startup active dans le marketing en ligne. Dans cette fonction, elle prend en charge la rédaction de sites internet et participe à la création de contenus. En 2019, Michelle obtiendra son Bachelor en Communication d’entreprise et Relations publiques à la Haute École Spécialisée de Zurich. Dans le cadre de ses études, elle travaille sur la conception de stratégies intégrées de communication, marketing et médias. Sa thèse de Bachelor porte sur les relations publiques en lien avec les médias sociaux. Michelle parle allemand, anglais et français.

Nicole a rejoint l’équipe de Voxia communication en août 2018. Elle comptabilise plus de 15 années d’expérience professionnelle en marketing, vente, relations publiques et administration dans les secteurs de l’hôtellerie, la restauration ou encore du tourisme. Après avoir obtenu un diplôme de Gestionnaire en Tourisme ES, elle s’est occupée de la gestion des relations publiques et des médias pour Arosa Tourisme, où elle était responsable du marché italien. Nicole a ensuite évolué vers le secteur de la formation en gestion hôtelière. Au cours de cette période, elle a suivi une formation complémentaire en qualité de spécialiste des relations publiques, avec un Diplôme fédéral à la clé. Nicole est trilingue allemand, français, italien. Elle parle également couramment l’anglais et un peu d’espagnol.

VOXIA, UN MEMBRE HISTORIQUE DU PRWA

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epuis plus d’une trentaine d’années, le réseau international d’agences de communication indépendantes, PR World Alliance (www. prworldalliance.com), offre à ses clients une couverture globale. Reconnaissant que les cultures et les pratiques en matière de communication sont différentes d’un pays à l’autre, les membres de PRWA s’emploient au quotidien à affiner leur maitrise de leurs marchés locaux respectifs et à développer le maillage le plus dense de leur réseau. Voxia communication est un membre historique de ce réseau qui permet aux clients d’être actifs et servis dans plusieurs pays sans rupture de communication, tout en conservant la même philosophie de travail et la même éthique pour un maximum d’efficacité. Une des grandes différences entre le réseau d’agences indépendantes et le groupe international qui a des filiales nationales, réside dans la qualité de vos interlocuteurs. Dans une industrie qui est par nature fragmentée, l’agence indépendante est «à taille humaine». Vous êtes ainsi assuré de traiter avec des consultants seniors et des équipes chevronnées. Dans le groupe international, en revanche, il est coutumier d’avoir à faire à des collaborateurs délocalisés et en manque d’expérience. L’échange de compétences et le partage d’expérience, qui se trouve facilité entre pairs, constitue également la force des agences du réseau et dont bénéficie l’ensemble des clients du PRWA.

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«WORDS, ONCE THEY ARE PRINTED, HAVE A LIFE ON THEIR OWN» CAROL BURNETT, TV ANCHOR PIONEER

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ROHAN SANT

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Parler à la presse est toujours risqué, elle a tendance à rapporter ce que l’on dit», ironisait l’ancien vice-président américain, Hubert Humphrey. Pour éviter que la situation ne se retourne contre l’interviewé, un media training s’impose. Bien connaitre les médias et les journalistes, suivre leurs évolutions et entretenir de bonnes relations sont des prérequis essentiels. De plus, afin de bien se préparer à une interview, les thèmes doivent être déterminés à l’avance. Il est rare qu’un journaliste donne ses questions en amont, cela n’a pas un grand intérêt en soi et peut même s’avérer contre-productif. Il vaut mieux bien se préparer à délivrer les messages que l’on veut transmettre au public cible plutôt que de se concentrer sur des réponses à des questions spécifiques. L’usage de références et d’exemples est aussi conseillé afin d’illustrer de manière pertinente vos propos. Un Q&A est aussi un excellent outil pour anticiper des questions. Pour le rendre le plus pertinent et utile possible, il faut déterminer quelles informations le journaliste pourrait collecter et quels arguments et contre-arguments pourraient être évoqués. Il est aussi essentiel de savoir si d’autres intervenants se joindront à l’interview. Le journaliste doit annoncer clairement quand l’interview commence. Il faut systématiquement signaler au journaliste les moments où l’interview est «off» et «on-the-record». Il est toutefois crucial de comprendre que l’on n’est jamais complètement «off-the-record». Ne jamais faire de commentaires sensibles que l’on n’aimerait pas voir écrits dans les médias et cela même si c’est «off-the-record». Enfin, il faut s’assurer que les citations pourront être relues avant publication, afin de vérifier que les propos tenus ne seront pas déformés. Les éventuelles modifications apportées ne peuvent concerner que la forme ou le ton du discours et la correction d’erreurs factuelles. Une réécriture totale est inenvisageable, on s’expose alors à un refus total de modification et à un dommage réputationnel important.

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«EITHER WRITE SOMETHING WORTH READING OR DO SOMETHING WORTH WRITING ABOUT» BENJAMIN FRANKLIN

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C O M M U N I C AT I O N E T D É V E L O P P E M E N T DURABLE: LA POSTURE PEUT NUIRE À L A R É P U TAT I O N ISABELLE LUEDER

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i certaines entreprises ont bien intégré la durabilité dans leur plan de communication, une partie d’entre elles ne l’ont pas décliné concrètement dans leur stratégie globale ou utilisent de toute bonne foi des messages ne correspondant pas à la réalité. Cette posture marketing s’appelle le «greenwashing». Elle désigne le recours à un procédé marketing ou de relations publiques dans le but de donner une image écologique et responsable à une marque sans que cela ne se reflète réellement dans les valeurs de la société. Ceci prend un sens particulier dans le contexte actuel où les consommateurs se sont volontairement surexposés sur des sujets comme le réchauffement climatique, la pollution ou la parité hommes/femmes. Or s’approprier des valeurs qui ne correspondent pas forcément à la réalité peut nuire à la réputation des marques, ce que nous rappelle la société civile, mais également – et ceci est une tendance de fond – les analystes financiers qui désormais y sont attentifs. Pour les investisseurs ISR (investissement socialement responsable), qui sont de plus en plus nombreux, le greenwashing est particulièrement observé et pourrait s’avérer un facteur d’exclusion de leurs portefeuilles. Il est donc fortement recommandé aux entreprises de mettre en place une stratégie concrète de développement durable, tant sur le plan social qu’environnemental avant le déploiement d’un plan de communication. Notre rôle en tant que consultant RP, et suivant la charte éthique de notre profession, est d’accompagner et valoriser ces initiatives. Un think tank RP est en cours de création dans ce sens, afin de réunir les professionnels sur ces questions en Suisse romande et nous nous en réjouissons.


OPINIONS, NEWS & PR TRENDS

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S’ENGAGER, CRÉER ET RÉSEAUTER

P L A I D O Y E R P O U R D E S P U B L I C AT I O N S D’ENTREPRISE DE QUALITÉ

ALEXIS DELMEGE

THOMAS AMMANN

n réseau de relations personnelles et professionnelles permet d’approfondir ses connaissances, d’élargir son champ d’activité, de faciliter son travail et d’enrichir sa vie privée. Valorisé par les employeurs, le réseau est constitutif de ce que l’on nomme communément les compétences humaines ou «soft skills». Ils participent à notre évolution au sein d’une entreprise ou de la société. Pour un professionnel des relations publiques, l’existence d’un réseau est indispensable, mais comment se forme ce réseau de relations? La diversité des activités professionnelles favorisent naturellement la création de nombreux contacts. Pourtant, avec les années, on évolue rapidement dans un cercle plus fermé, caractérisé de surcroît par une forte sectorisation. Les réseaux sociaux et les événements professionnels ou privés contribuent également à l’entretien d’un réseau de connaissances, mais ne permettent pas réellement de créer des relations durables. En revanche, un engagement actif au sein d’associations sportives, professionnelles,

culturelles, caritatives ou politiques favorise la formation de liens forts. Il permet à la fois d’étendre ses intérêts et de rencontrer des personnes issues d’horizons et d’âge très diversifiés. Toutefois, l’adhésion à ces organisations n’est pas suffisante pour établir un réseau de contacts puisque la reconnaissance sociale ne s’acquière qu’à l’aune d’une forte implication et du travail exécuté. L’assiduité, la prise d’initiative et la capacité de porter des projets permettent de valoriser des compétences, un savoir-faire ou un savoirêtre. Contribuer activement au succès d’une organisation, quelle qu’elle soit, est un facteur clé de succès pour la constitution d’un réseau. Actif depuis vingt ans au sein d’associations civiles, j’ai pu en observer les dynamiques sociales. Il m’apparaît aujourd’hui que la création d’un réseau ne doit en aucun cas être une fin. Il est la conséquence d’un engagement sans réserve où la satisfaction d’offrir son temps dépasse l’espoir de recevoir un éventuel avantage.

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a révolution numérique menaçant les medias traditionnels payants, de nouvelles opportunités s’ouvrent pour les publications d’entreprise. Mais leur efficacité dépendra de leur capacité à sortir des chemins traditionnels et à développer une véritable approche cross-media, en particulier en ce qui concerne les réseaux sociaux. À quand remonte la dernière fois que vous avez ouvert un journal? Si vous ne vous en souvenez pas, vous êtes en bonne compagnie car ils sont de plus en plus rares les lecteurs prêts à payer pour accéder à de l’information journalistique. Corollaire de cette évolution, il devient beaucoup plus difficile pour les relations publiques de placer des articles dans les médias traditionnels payants. De plus, en raison de la situation précaire de ces derniers, le recours aux contributions payantes est de plus en plus fréquent, ce qui pose des problèmes d’éthique.

Dans ce contexte, les entreprises ont tout intérêt à développer leurs propres publications. Cela ne ferait d’ailleurs qu’accélérer une évolution déjà bien entamée avec les médias sociaux, les entreprises ayant d’ores et déjà tissé des liens étroits avec leurs groupes d’affinité via LinkedIn, Facebook, Twitter ou Instagram. Même si les réseaux sociaux autorisent un certain non-conformisme, il paraît cependant judicieux de viser, pour les publications d’entreprise, une qualité éditoriale égale à celle des grands médias traditionnels, qu’elles soient imprimées ou en ligne. Cette qualité «kiosque» ne sert pas seulement la crédibilité, elle confirme également que les publications d’entreprise ont pris conscience du fait qu’en pénétrant dans la sphère du «4ème pouvoir», elles assument leurs responsabilités de fournisseurs de contenus factuels et de qualité.

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«THE MEDIA’S THE MOST POWERFUL ENTITY ON EARTH. THEY HAVE THE POWER TO MAKE THE INNOCENT GUILTY AND TO MAKE THE GUILTY INNOCENT, AND THAT ’S POWER» MALCOLM X

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L’ÉQUIPE DE VOXIA COMMUNICATION VOUS SOUHAITE UNE TRÈS BELLE NOUVELLE ANNÉE !


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BLOCKCHAIN - ICO: L’ I M P O R TA N C E D E L A C O M M U N I C AT I O N

LA VIRALITÉ: BÉNÉDICTION OU MALÉDICTION?

JULIEN DELECRAZ

MICHELLE PINNOW

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ans un contexte teinté de méfiance en raison de nombreuses arnaques, du manque de réglementation et de l’abondance de projets pas toujours viables, toute entreprise souhaitant financer son développent via une ICO* doit se démarquer si elle entend atteindre ses objectifs de levée de fonds. Cela passe nécessairement par une approche communication et marketing sophistiquée et adaptée aux différents publics-cibles. Lors d’une ICO, l’investisseur acquiert des jetons qui lui donnent accès à différents types de prestations. Chaque projet ayant un profil et un but très spécifique, il est essentiel de cibler sa communication afin d’attirer un maximum d’investisseurs ayant une affinité avec le projet et de leur accorder une attention particulière. Suivant le domaine d’activité de la société émettrice de jetons, il est même probable que l’audience cible n’ait qu’une connaissance très partielle du monde des crypto-monnaies et de la blockchain. La récente émergence de ces technologies auprès du grand public exige en effet un effort supplémentaire d’éducation auprès des différents publics. Il revient donc à chaque société d’adopter une approche suffisamment pédagogique pour informer, convaincre et, si besoin, rassurer. Par ailleurs, lors de la levée de fonds, le produit final n’est pas forcément développé. Les sociétés se limitent souvent à la promotion du potentiel de la technologie. Il est donc indispensable d’élaborer en amont une stratégie de communication qui permet d’établir une relation de confiance avec ses publicscibles et de forger une solide réputation au projet et à l’équipe dirigeante. Il convient également de développer un volet communication institutionnelle qui vise la transparence totale, notamment en ce qui concerne les membres de la direction de la société, la vision de cette dernière, les décisions prises ainsi que l’utilisation des moyens financiers. * Initial Coin Offering - opération grâce à laquelle des entreprises, souvent des start-up, vendent des jetons cryptographiques (tokens) af in de f inancer leur développement. Autre variante, STO (Securities Token Offering).

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JOUEZ ET GAGNEZ Remplissez les cases blanches avec des chiffres allant de 1 à 9. Chaque chiffre ne peut apparaître qu’une seule fois dans chaque rangée, chaque colonne et chacun des neufs blocs 3x3. La solution s’affiche dans les cases aux couleurs de Voxia (vertes), de gauche à droite. Trouvez ces trois chiffres mistères, puis faites-les nous parvenir à l’adresse contact@voxia.ch afin de participer au tirage au sort pour avoir une chance de gagner un media training!

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ne petite fille en pleine «lip-sync battle» avec son père… Voilà un contenu qui ne brille pas par son intérêt! Et pourtant, cette vidéo a été massivement «cliquée», «likée» et partagée, tant et si bien qu’elle a atteint plusieurs millions de vues sur Youtube. Elle est devenue «virale». Sur internet, chacun veut être vu et entendu, c’est l’esprit du temps, et les acteurs des médias sociaux engrangent de la visibilité par tous les moyens: des photos et vidéos de bébés chats, de petits enfants, des success-stories, etc. D’ailleurs à la question de savoir comment devenir viral, Google donne 402’000’000 réponses. Les entreprises n’échappent pas à cette tendance et attendent de la viralité qu’elle leur confère une reconnaissance planétaire immédiate et à moindre coût. En effet, une fois qu’un contenu est devenu viral, il est fortement probable que parmi les millions de personnes qui l’auront vu, l’une ou l’autre appartienne au groupe cible de l’entreprise. Le potentiel paraît immense et les coûts, minimes.

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«NEXT TO DOING THE RIGHT THING, THE MOST IMPORTANT IS TO LET PEOPLE KNOW YOU ARE DOING THE RIGHT THING» JOHN D. ROCKEFELLER

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KEEP CALM We’ll convey your message Agence de communication leader en Suisse Romande nous vous offrons un conseil spécialisé en

More impact. Now GENÈVE - ZURICH - LUGANO www.voxia.ch

Rien n’est moins sûr, car la concurrence en matière de visibilité est acharnée et peut s’avérer plus onéreuse qu’on ne le pense. Pour devenir viral, en plus de l’effet «surprise», la vidéo ou le post doit reposer sur un facteur émotionnel. L’élaboration d’un concept cohérent, la stratégie de mise en ligne et le suivi d’une vidéo ou d’un post impliquent le plus souvent de mobiliser plusieurs ressources. Mais en fait, la viralité est-elle souhaitable pour toutes les entreprises? Elle peut certes contribuer au renforcement d’une marque ou d’une image, pour autant que ce type d’action corresponde à l’identité de l’entreprise. Mais l’utilisation de l’émotion comme principal levier de reconnaissance n’est pas sans risques. Car même si une vidéo ou un tweet peuvent être supprimés après avoir été vus, il n’en va pas de même des copies d’écrans. Il y a donc perte de contrôle, c’est en général la raison avancée par de nombreuses entreprises pour renoncer à implémenter une stratégie virale!

Relations media Relations investisseurs Affaires publiques Communication d’entreprise Litigation PR

-––-––-–– i -––-––-–– «IF YOU DON’T TELL YOUR STORY, SOMEONE ELSE WILL» UNKNOWN

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GENÈVE Rue de Contamines 18 Case postale, 1211 Genève 12 Tél. +41 22 591 22 66 ZURICH Gotthardstrasse 56 8002 Zurich Tél. +41 43 344 98 48 LUGANO Via Serafino Balestra 22b 6900 Lugano Tél. +41 91 220 20 99 contact@voxia.ch - www.voxia.ch Twitter : @Voxia Linkedin : Voxia communication SA


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