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Emphysème sous-cutané après traitement péri-implantaire non chirurgical consécutif à un aéropolissage

Dr méd. dent. Petra Hofmänner Centre de formation médicale ; medi Berne

un résumé les emphysèmes sous-cutanés sont des complications rarement observées en médecine dentaire. ils se produisent lorsque de l’air pénètre dans le tissu sous-cutané par le sillon ou par suite d’incision. il peut en résulter un pneumothorax, un pneumomédiastin ou une infection. C’est pourquoi il convient d’effectuer des examens de toute urgence après un premier dia gnostic portant sur les signes caractéristiques comme une tuméfaction mobile accompagnée de crépitation. les auteurs décrivent l’origine possible d’un emphysème sous-cutané. Cliniquement, les tissus péri-implantaires présentent une infl am mation. Comme la radiographie l’a révélé plus tard, aucune paroi osseuse buccale ni muqueuse attachée n’existait. l’intervention visant à préparer l’augmentation par chirurgie se composait d’un nettoyage mécanique du sillon à l’aide de curettes en titane, d’une pulvérisation sous-gingivale et d’un traitement photodynamique fi nal, le colorant dans la poche étant rincé avec de l’eau oxygénée à 3%. les auteurs supposent que le lien épithélial déjà faible a été détaché sous le simple effet de la curette, que le faisceau pulvérisant ultérieur appliqué sous la gencive a fait pénétrer de l’air dans le tissu conjonctif détaché. l’eau oxygénée pourrait avoir contribué à la formation de l’emphysème iatrogène sous-cutané. Parallèlement à l’examen clinique, des éclaircissements supplémentaires en laboratoire sont requis (protéine réactive C) en raison des complications spécifi ées ci-dessus, et par imagerie tridimensionnelle pour étayer solidement le diagnostic. le traitement va de l’antibiose orale à l’antibiose intraveineuse, selon l’étendue, et même, dans de rares cas, jusqu’à la révision chirurgicale.

le cas décrit a été confi é sans délai à la Clinique de chirurgie cranio-dento-faciale. après une antibiose initiale par intraveineuse, puis orale ambulatoire par la suite, le patient ne présentait plus aucun symptôme après sept jours.

m. Bassetti, r. Bassetti, a. sculean, G. e. salvi; sWiss Dental JoUrnal Vol 124 7-8/2014, 807-812

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