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Formation radioprotection – des compétences pour l'avenir
Fortbildung im Strahlenschutz –kompetent in die Zukunft! Formation continue en radioprotection – des compétences pour l'avenir!
Gisela Salm
Wer darf Fortbildungen im Strahlenschutz durchführen? Welche Möglichkeiten gibt es, sich fortzubilden, und was ist dabei zu beachten? Fragen, die in diesem Artikel zumindest für dipl. Radiologiefachpersonen HF/FH beantwortet werden sollen. Qui est autorisé à donner des cours de formation continue en radioprotection? Quelles sont les possibilités de formation continue proposées et à quoi faut-il prêter attention? Des questions auxquelles cet article devrait répondre, en tout cas pour ce qui est des techniciennes et techniciens en radiologie ES/HES.
Wie mittlerweile in Radiologiekreisen bekannt ist, gilt seit dem 1. Januar 2018 eine Fortbildungspfl icht für alle Personen, die mit ionisierenden Strahlen arbeiten. Dies betrifft natürlich nicht nur diplomierte Radiologiefachpersonen der höheren Fachschulen (HF) und der Fachhochschulen (FH), sondern alle Personen, die berufl ich strahlen - exponiert sind – also ein Dosimeter tragen. Im Gegensatz zur Aus- und Weiterbildung dienen Fortbildungen dazu, bestehende Fähigkeiten und Kenntnisse zu Fortbildungspfl icht von 8 Lektionen innerhalb von 5 Jahren zu erfüllen – unabhängig davon, ob sie eine Funktion als Strahlenschutz-Sachverständige (SV) ausüben oder nicht. In der Radioonkologie tätige dipl. Radiologiefachpersonen HF/FH haben ebenfalls eine Fortbildungspfl icht von 8 Lektionen innerhalb von 5 Jahren. Die Ausübung der SV-Funktion kann hier nicht von dipl. Radiologiefachpersonen HF/FH übernommen werden. Dipl. Radiologiefachpersonen HF/FH, die mit offenen radioak
«Wer aufhört, besser werden zu wollen, hört auf, gut zu sein.»
Marie von Ebner-Eschenbach (Schriftstellerin, 1830-1916)
erhalten, zu vertiefen und zu aktualisieren. Dabei werden keine neuen Abschlüsse oder Kompetenzen erworben. Eine Fortbildung dient somit dem Erhalt der Qualifi kation und sichert die Aktualität im Berufsalltag.
Wieviel obligatorische Fortbildung ist gefordert? Ein neuer Grundsatz, der in der schweizerischen Strah len schutz - gesetzgebung aufgenommen wurde, ist die «nach Risiko abgestufte Vorgehensweise». Dieser Grundsatz wird auch hier angewandt. Je nach Einsatzgebiet und Funktion gibt es verschiedene Vorgaben. Dipl. Radiologiefachpersonen HF/FH, die in der diagnostischen Radiologie arbeiten, haben eine tiven Quellen (Nuklearmedizin) arbeiten, haben ein höheres Gefährdungspotential und müssen daher auch mindestens 16 Lektionen Fortbildung innerhalb von 5 Jahren besuchen. Bei dipl. Radiologiefachpersonen HF/FH, die in der Nuklearmedizin die Sach ver ständigenfunktion übernehmen, müssen dies zudem vom BAG anerkannte Fortbildungsveranstaltungen sein (siehe Tabelle 1).
Wer darf eine Fortbildung durchführen? Es wird zwischen anerkannten und nicht anerkannten Fortbildungen unterschieden. Im Gebiet der medizinischen Radiologie sind ausschliesslich aktive Strahlenschutz-Sachverständige der Nuklearmedizin verpfl ichComme on le sait désormais dans le milieu de la radiologie médicale, depuis le 1 er janvier 2018 les personnes qui travaillent avec des rayons ionisants sont tenues de suivre des cours de formation continue. Cela ne concerne naturellement pas seulement les technicien-ne-s en radiologie diplômés ES (École supérieure) et HES (Haute École Spécialisée) mais bien toutes les personnes qui sont exposées à des rayonnements ionisants dans le cadre de leur travail, à savoir qui portent un dosimètre. Contrairement à la formation initiale et post-grade, les formations continues ont pour objectif de maintenir les connaissances acquises, de les approfondir et de les actualiser. Il ne s'agit donc pas d'acquérir de nouveaux diplômes ou de nouvelles compétences. Une formation continue permet donc de conserver les qualifi cations et de les actualiser dans la vie professionnelle quotidienne.
Combien d'unités de formation continue sont exigées? La législation suisse relative à la radioprotection intègre un nouveau principe: «l'approche graduée en fonction du risque». Ce principe est aussi appliqué ici. Les exigences sont adaptées aux divers domaines d'application et aux fonctions. Les TRM ES/HES qui travaillent en radiologie diagnostique doivent suivre une formation continue de 8 unités d'enseignement en l'espace de 5 ans – indépendamment du fait qu'ils ou elles exercent ou non une fonction d'expert en radioprotection (ER). Les TRM ES/HES qui travaillent en radiooncologie doivent suivre 8 unités d'enseignement en l'espace de 5 ans. Dans ce domaine, les TRM ES/ HES d'ER ne peuvent pas exercer la fonction d'ER. Les TRM ES/HES qui travaillent avec des sources radioactives non scellées (médecine nucléaire) ont un potentiel de risque plus élevé et devraient donc suivre au moins 16 unités d'enseignement en l'espace de 5 ans. Pour les TRM ES/HES qui exercent une fonction d'expert en radioprotection en médecine nucléaire ces formations continues doivent être reconnues par l'OFSP (voir tableau 1).
Qui a le droit d'organiser des cours de formation continue? On distingue les formations reconnues et non reconnues. Dans le domaine de la radiologie médicale, seuls les TRM ayant une activité comme expert en radioprotection en médecine nucléaire sont tenus de suivre des cours de formation continue reconnus. Les autres disposent d'un large éventail de possibilités en matière de formation continue. Par exemple les cours qui ne
tet, anerkannte Fortbildungen zu besuchen. Alle anderen haben eine grosse Auswahl an Fortbildungsmöglichkeiten. So gelten nicht nur speziell zu diesem Zweck angebotene Strahlenschutz Kurse von Ausund Fortbildungsinstitutionen, sondern auch interne Veranstaltungen, praktische Fortbildungen oder spezielle Kongress-Workshops wie z.B. jene in Pontresina als Fortbildung. Möglich sind weiter entsprechend ausgewiesene E-Learningoder Videosequenzen. Es könnten aber auch mal zwei studierende Radiologiefachpersonen eine Fort bildung über ein aktuelles Strahlenschutzthema durchführen … Die Möglichkeiten sind fast gren zenlos – wichtig ist, dass dabei der Strahlenschutz im Zentrum steht. Artikel 3 der neuen Strahlenschutz-Ausbildungsverordnung beschreibt die Vorgaben, die an diese «nicht anerkannten Fortbildungen «gestellt werden, wie folgt: Fortbildungen sollen praxisorientiert und abgestimmt auf die jeweiligen Fachgebiete organisiert werden. Sie müssen dabei mindestens zwei der folgenden drei Anforderungen abdecken: • Wiederholen von Gelerntem • Aktualisieren und neue Entwicklungen • Gewonnene Erkenntnisse aus dem Betrieb, Beispiele aus der
Praxis diskutieren Wichtig ist dabei, dass der Anbieter der Fortbildung eine Teilnahmebestätigung ausstellt, auf welcher mindestens Name, Vorname und Geburtsdatum der Teilnehmenden sowie Datum und Inhalt der Fortbildungsveranstaltung vermerkt sind.
Wer kontrolliert, dass die Fortbildungen besucht werden? Als Grundsatz gilt, dass die gemäss Strahlenschutz Ausbildungsverordnung erlaubten Tätigkeiten nur ausgeübt werden dürfen, solange der notwendige Nachweis der Aus- und Fortbildung erbracht wird. Jede/jeder ist also für sich und ihre/seine Fortbildung selbst verantwortlich und verpfl ichtet, sich aktiv darum zu kümmern. Im Betrieb ist der/die Bewilligungsinhaber/in verantwortlich, dass alle beruflich strahlen exponierten Personen ent sprechend ihrer Tätigkeit ausgebildet sind und ihrer Fortbildungspflicht nachkommen. In einem betriebsinternen Fortbildungskonzept muss entsprechend geregelt werden wie, wo und wann die Fortbildung absolviert wird und wie dies überprüft wird. In der Regel delegiert der/die Bewilligungsinhaber/in diese Verantwortlichkeit an den/die SV des Betriebes. Wichtig ist aber, dass nicht nur die Verantwortung delegiert wird, sondern die involvierten Personen auch die entsprechenden Kompetenzen zur Umsetzung erhalten. Das Fortbildungskonzept ist ein Teil des Qualitätshandbuches und kann jederzeit von sont pas spécifi quement proposés dans le cadre d'une formation continue en radioprotection par des institutions de formation et de perfectionnement professionnel peuvent • Connaissances acquises dans le cadre de l'exploitation, exemples tirés de la pratique Il est important que la personne ou l'institution de formation continue établisse une
«Lorsque l'on cesse de vouloir devenir meilleur on cesse d'être bon.»
Marie von Ebner-Eschenbach (écrivaine, 1830-1916)
aussi être validés. Il peut s'agir de formations internes à l'institut, de stages pratiques ou d'ateliers spéciaux proposés lors de congrès comme celui de Pontresina. Il est également possible de profi ter de séquences d'apprentissage en ligne ou par vidéo. Deux étudiants TRM peuvent par exemple aussi présenter un exposé relatif à un thème actuel de radioprotection … Les possibilités sont presque illimitées – le seul élément important est que la radioprotection reste le thème principal de la formation. L'article 3 de la nouvelle ordonnance sur la formation en radioprotection décrit comme suit les exigences de ces «formations non reconnues»: les cours de formation continue doivent être axés sur la pratique et adaptés aux domaines respectifs. Ils doivent couvrir au moins deux des trois contenus de formation suivants: • Répétition des acquis • Actualisation et nouveaux développements attestation de participation comprenant au moins le nom, le prénom et la date de naissance de la participante ou du participant ainsi que la date et le contenu du cours de formation continue.
Qui effectue les contrôles? Le principe fondamental est que les activités autorisées par l'ordonnance sur la formation en radioprotection ne peuvent être exercées qu'à condition que la preuve de la formation initiale et continue soient fournies. Chaque personne est donc responsable de sa propre formation continue et est tenue de s'y intéresser activement. Au sein de l'institut, la ou le titulaire de l'autorisation a la responsabilité de s'assurer que toutes les personnes exposées aux rayonnements dans le cadre de leur travail aient une formation conforme à leur activité et respectent leur obligation de suivre des cours de formation continue. Lorsque c'est
Dipl. Radiologiefachpersonen HF/FH in der diagnostischen Radiologie mit und ohne Funktion als StrahlenschutzSachverständige Dipl. Radiologiefachpersonen HF/FH in der Radio-Onkologie Dipl. Radiologiefachpersonen HF/FH in der Nuklearmedizin ohne Funktion als Strahlenschutz-Sachverständige Dipl. Radiologiefachpersonen HF/FH in der Nuklearmedizin mit Funktion als Strahlenschutz-Sachverständige
In 5 Jahren 8 Lektionen
In 5 Jahren 8 Lektionen
In 5 Jahren 16 Lektionen
In 5 Jahren 16 Lektionen vom BAG anerkannte Fortbildung Les TRM ES/HES qui travaillent en radiologie diagnostique avec et sans fonction d'experte en radioprotection Les TRM ES/HES qui travaillent en radiooncologie 8 unités d'enseignement en 5 ans
8 unités d'enseignement en 5 ans
Les TRM ES/HES qui travaillent en médecine nucléaire sans fonction d'experte en radioprotection Les TRM ES/HES qui travaillent en médecine nucléaire avec une fonction d'experte en radioprotection 16 unités d'enseignement en 5 ans

16 unités d'enseignement reconnues par l'OFSP en 5 ans
Sachverständige im Strahlenschutz … … verfügen über die nötige Sachkenntnis, Ausbildung und Erfahrung im Strahlenschutz, um den wirksamen Schutz von Menschen und Umwelt zu gewährleisten. Sie werden für die Umsetzung der gesetzlichen Vorgaben in betrieblichen Strahlenschutzanweisungen sowie für deren Kontrolle im Betrieb eingesetzt. Dipl. Radiologiefachpersonen HF gelten gemäss Ausbildungsverordnung mit abgeschlossener Ausbildung als Sachverständige im technischen Bereich der diagnostischen Radiologie und sie können vom Bewilligungsinhaber / der Bewilligungsinhaberin für die SachverständigenFunktion eingesetzt werden. Dipl. Radiologiefachpersonen FH verfügen nach ihrer Ausbildung zusätzlich über den Sachverstand im Bereich B/C (Nuklearmedizin). Die Aufgaben und Pfl ichten der Strahlenschutz-Sachverständigen im Bereich der Anwendung ionisierender Strahlung sind in der Wegleitung L-03-04 beschrieben.


den nationalen Rahmenlehrplan (RLP) der SVMTRA abgestimmten viertägigen Fortbildung bietet das medi, Zentrum für medizinische Bildung in Bern, mit dem Strahlenschutz Update 2.0 eine gute Möglichkeit, Kompetenz und Sach verstand im Strahlenschutz zu aktualisieren und zu erweitern. In der französischen Schweiz bietet die Section Romande anhand des gleichen SVMTRA-RLP ein Basismodul von zwei Tagen sowie aufbauende Vertiefungsmodule an.
der Aufsichtsbehörde nachgefragt werden.
Strahlenschutz Update 2.0 – kompetent und sachverständig In Anbetracht dessen, wieviel Verantwortung eine diplomierte Radiologiefachperson HF/FH beim Einsatz von ionisierenden Strahlen gegenüber Patientinnen und Patienten und sich selbst wahrnehmen muss, ist 1 Fortbildungstag alle 5 Jahre klar zu wenig. Vor allem auch wenn die Ausbildung schon Jahre zurückliegt oder eine Funktion als SV für den Betreib übernommen wird, ist eine umfangreichere und vertiefte Fortbildung sicher sinnvoll. Mit der neu konzipierten und auf
Kontakt:
Gisela Salm Fachlehrerin und Strahlenschutz-Sachverständige, Bildungs gang MTR HF, medi, Zentrum für medizinische Bildung, Bern Mitglied der Fachstelle Strahlenschutz der SVMTRA gisela.salm@medi.ch l'institut lui-même qui se charge du concept de formation continue il s'agira de dé-terminer comment, où et quand la formation continue devra être effectuée et comment elle sera contrôlée. En règle générale, la ou le titulaire de l'autorisation délègue cette responsabilité à l'experte en radioprotection de l'institut. Il est néanmoins important que les personnes concernées soient dotées des compétences appropriées pour endosser cette responsabilité. Le concept de formation continue fait partie du manuel de qualité et peut être demandé à tout moment par l'autorité de surveillance. l'institut lui-même qui se charge du concept de formation continue il s'agira de dé-terminer comment, où et quand la formation continue devra être effectuée et comment En règle générale, la ou le titulaire de l'autorisation délègue cette responsabilité à l'experte en radioprotection de l'institut. Il est néanmoins important que les personnes concernées soient dotées des compétences appropriées pour endosser cette Le concept de formation continue fait partie du manuel de qualité et peut être demandé à tout moment par l'autorité de
Update en radioprotection 2.0 – formation continue approfondie Compte tenu de la responsabilité que les TRM doivent assumer vis-à-vis des patients et d'eux-mêmes lorsqu'ils utilisent des rayonnements ionisants, 1 journée de formation continue tous les 5 ans est clairement insuffi sante surtout si la formation initiale date déjà de plusieurs années ou que les TRM exercent une fonction d'ER pour l'institut. Dans ces cas-là suivre une formation continue approfondie est certainement un choix judicieux. Avec la nouvelle conception de sa formation continue de quatre jours basée sur le plan étude cadre (PEC) de l'ASTRM, le medi, Centre de formation médicale à Berne offre une mise à jour 2.0 en matière de radioprotection qui permet aux TRM d'actualiser et d'élargir leurs lité que les TRM doivent assumer vis-à-vis des patients et d'eux-mêmes lorsqu'ils uti
Les experts en radioprotection … … possèdent les connaissances, la formation et l'expérience requises en radioprotection afi n d'assurer une protection effi cace des personnes et de l'environnement. Ils sont chargés de la mise en œuvre des prescriptions légales et de l'élaboration de directives opérationnelles de radioprotection ainsi que de leur contrôle au sein de l'entreprise. Selon l'ordonnance sur la formation en radioprotection, les TRM diplômés sont considérés comme experts en radioprotection dans le domaine technique de la radiologie diagnostique et peuvent être affectés à la fonction d'expert par la ou le titulire de l'autorisation. Les TRM diplômés ES sont en outre considérés comme experts dans le domaines de travail B/C (médecine nucléaire). Les tâches et devoirs de l'expert-e en radioprotection en matière d'utilisation des rayonnements ionisants sont décrits dans la directive L-03-04.

compétences et leur qualité d'expert en radioprotection. En Suisse romande, la Section Romande propose un module de base de deux jours ainsi que des modules avancés basés sur le PEC de l'ASTRM.
Contact:
Gisela Salm Enseignante spécialisée et experte en radioprotection, fi lière de formation TRM ES, medi, Centre de formation médicale, Berne Membre de la commission de radioprotection de l'ASTRM gisela.salm@medi.ch
Literaturangaben | Bibliographie
Schweizerische Bundesrat (2017). Strahlenschutzverordnung (StSV). Abgerufen von https://www.admin.ch/opc/de/classifiedcompilation/20163016/index.html Eidgenössisches Departement des Innern (2017). Strahlenschutz-Ausbildungsverordnung. Abgerufen von https://www.admin. ch/opc/de/classifi ed-compilation/20163019/ index.html Bundesamt für Gesundheit (2018). Wegleitung L-03-04 Aufgaben und Pfl ichten
des/der Strahlenschutz-Sachverständi gen (SV) im Bereich der Anwendung ionisie
render Strahlung. Abgerufen von https:// www.bag.admin.ch/bag/de/home/gesetzeund-bewilligun gen/gesuche-bewilligungen/ bewilligungen-aufsicht-im-strahlenschutz/ wegleitungen.html Alle aktuellen Verordnungen im Strahlenschutz sind zu fi nden unter: http://www. Strahlenschutzrecht.ch Alle Wegleitungen des Bundesamt für
Gesundheit (BAG) zum Thema ionisierende Strahlung im Bereich Röntgenanlagen
fi ndet man auf der BAG-Homepage unter: https://www.bag.admin.ch/bag/de/home/ gesetze-und-bewilligungen/gesuchebewilligungen/bewilligungen-aufsicht- imstrahlenschutz/wegleitungen.html
Wenn Termine nicht eingehalten werden – was darf verrechnet werden? Lorsque les délais ne sont pas respectés – que peut-on facturer? MLaw Rahel Stalder
Das Fachpersonal ist vor Ort, die Geräte sind einsatzbereit, doch der Patient lässt auf sich warten und erscheint schlussendlich nicht zum vereinbarten Untersuch. Diese Situation ist leider keine Seltenheit und kann – wie auch kurzfristige Absagen vereinbarter Termine – für die betroffenen Spitäler und Arztpraxen erhebliche fi nanzielle Auswirkungen haben. Dann stellt sich die Frage, ob und in welchem Umfang der Schaden auf den säumigen Patienten abgewälzt werden kann.
Les spécialistes sont sur place, les appareils sont opérationnels, il ne manque plus que le patient. Celui-ci ne se présente fi nalement pas pour l’examen convenu. Cette situation n’est malheureuse ment pas rare et tout comme les annulations de dernière minute, elles peuvent avoir des conséquences fi nancières considérables pour les hôpitaux et les cabinets médicaux concernés. Il faut alors se poser la question si et dans quelle mesure on peut répercuter le préjudice sur le patient retardataire.
Im schweizerischen Recht untersteht der Behandlungsvertrag zwischen Patienten und Arzt bzw. Spital entweder dem Privatrecht oder dem öffentlichen Recht. Welches Recht zur Anwendung gelangt, hängt davon ab, ob sich der Patient von einem selbstständig praktizierenden Arzt, in einem Privatspital oder einem öffentlichen Spital behandeln lässt. Lässt sich ein Patient von einem selbstständig praktizierenden Arzt behandeln, entsteht ein privatrechtliches Vertragsverhältnis. Ein solcher Vertrag gilt als Auftragsverhältnis im Sinne von Art. 394 ff. des schweizerischen Obligationen rechts (OR). Beim Privatspital ist zwischen dem sogenannten totalen Spitalaufnahmevertrag und dem gespaltenen Spitalvertrag zu unterscheiden. Beim totalen Spitalvertrag verpfl ichtet sich das Spital gegen Entgelt, Unterkunft, Verpfl egung, Pfl ege und die ärztliche Behandlung zu erbringen. Das Spital ist somit einziger Vertragspartner des Patienten. Beim gespaltenen Spitalaufnahmevertrag verpfl ichtet sich das Spital nur zur Gewährung von Unterkunft, Verpfl egung und Pfl ege, die ärztlichen Leistungen werden in einem separaten Vertrag zwischen dem behandelnden Arzt und dem Patienten vereinbart. Sowohl der gespaltene als auch der totale Spitalaufnahmevertrag unterstehen bezüglich der medizinischen Leistungen dem Auftragsrecht. Zum Patienten besteht somit ein Auftragsverhältnis im Sinne der Art. 394 ff. OR. Patienten, die sich in einem öffentlichen Spital behandeln lassen, gehen ein öffentlich-rechtliches Behandlungsverhältnis ein, welches entweder als Anstaltsbenutzung oder als verwaltungsrechtlicher Vertrag ausgestaltet ist. Die gesetzlichen Grundlagen fi nden sich in der Regel im kantonalen Gesundheitsrecht sowie in den einzelnen Spitalreglementen und Verträgen. Die meisten kantonalen Gesetzesgrundlagen verweisen nen Spitalaufnahme- Dans le droit suisse, le contrat de traitement entre le patient et le médecin, respectivement l’hôpital est soumis soit au droit privé soit au droit public. Le droit applicable dépend du fait si le patient suit son traitement chez un médecin indépendant, dans un hôpital privé ou dans un hôpital public. Lorsqu’un patient est traité par un médecin indépendant, il en résulte un contrat de droit privé. Un tel contrat est considéré comme mandat au sens des art. 394 ss du droit suisse des obli-gations (CO). Concernant l’hôpital privé, il faut distinguer entre le contrat d’hospitalisation total et le contrat d’hospitalisation divisé. Avec le contrat d’hospitalisation total, l’hôpital s’engage à fournir l’hébergement, la restauration, les soins et le traitement médical contre rémunération. L’hôpital est donc le seul partenaire contractuel du patient. Avec le contrat d’hospitalisation divisé, l’hôpital s’engage seulement à fournir l’hébergement, la restauration et les soins tandis que les prestations du médecin sont réglées dans un contrat séparé entre le médecin traitant et le patient. Le contrat d’hospitalisation total tout comme le contrat d’hospitalisation divisé sont soumis au droit du mandat en ce qui concerne les prestations médicales. Il s’agit donc d’un mandat avec le patient au sens des art. 394 ss CO. Les patients qui se font soigner dans un hôpital public établissent une relation de traitement soumise au droit public qui se présente soit sous forme d’une utilisation d’établissement soit comme contrat de droit administratif. En règle générale, les bases légales sont défi nies par la législation cantonale sur la santé ainsi que par les différents règlements hospitaliers et contrats. En ce qui concerne le contrat de traitement, la plupart des bases légales cantonales se réfèrent toutefois au droit du mandat selon l’art. 394 ss CO. Les explications ci
aber hinsichtlich des Behandlungsvertrages auf das Auftragsrecht gemäss Art. 394 ff. OR, weshalb die nachfolgenden Ausführungen für öffentlich-rechtliche Spitäler in der Regel analog gelten können. Im privatrechtlichen Auftragsrecht hat der Patient grundsätzlich das Recht, den erteilten Behandlungsauftrag jeder zeit zu kündigen, das heisst, den Behandlungstermin ohne Einhaltung einer Frist abzusagen (Art. 404 Abs. 1 OR). Nur wenn diese Absage zur Unzeit erfolgt oder der Patient z.B. gar ohne Abmeldung nicht zum Termin erscheint, ist der Patient allenfalls zum Ersatz des verursachten Schadens verpfl ichtet (Art. 404 Abs. 2 bzw. Art. 402 Abs. 2 OR). nicht zum Termin erscheint, ist der Patient allenfalls zum Ersatz des verursachten Schadens verpfl ichtet (Art. 404 Abs. 2 bzw. Art. 402 Abs. 2 OR).
Eine Verrechnung des Termins setzt somit zweierlei voraus: 1. Absage zur Unzeit oder Nichterscheinen zum vereinbarten Termin Wann eine Absage zur Unzeit erfolgt, ist nicht immer klar. In der Regel ist dies dann der Fall, wenn die Absage so kurzfristig erfolgt, dass der Termin nicht mehr anderweitig vergeben werden kann. Was allerdings als zu kurzfristig gilt, ist gesetzlich nicht geregelt. Deshalb empfi ehlt es sich, gegenüber den Patienten eine verbindliche Frist festzulegen, nach deren Ablauf eine Abmeldung als zu kurzfristig und damit als zur Unzeit erfolgt gilt. Üblicherweise wird dafür im privatrechtlichen wie auch im öffentlich-rechtlichen Behandlungsverhältnis eine Frist von 24 Stunden gewährt. Wichtig ist, dass der Patient beim Vertragsschluss (z.B. bei Vereinbarung eines Termins) auf diese Frist hingewiesen wurde. Grundsätzlich spielt es keine Rolle, ob ein Termin mündlich oder schriftlich vereinbart wird, es kommt gleichermassen ein verbindlicher Vertrag zustande. Aus BeweisEine Verrechnung des Termins setzt somit zweierlei 1. Absage zur Unzeit oder Nichterscheinen zum vereinbarten Termin voraus: Nichterscheinen zum ver-
gründen empfi ehlt es sich jedoch stets, diese Frist dem Patienten schriftlich bekannt zu geben, damit dieser später nicht geltend machen kann, er habe davon keine Kenntnis gehabt. Ein solcher Hinweis kann sich beispielsweise standardmässig auf den Aufgebotskärtchen befi nden. Zu beachten gilt es, dass diese Frist nicht als Pauschalisierung gilt. Das heisst, nur wenn der erst nach Ablauf von 24 Stunden abgesagte Termin auch tatsächlich nicht mehr besetzt oder anderweitig genutzt werden kann, darf dieser dem säumigen Patienten verrechnet werden. Es ist hingegen nicht zulässig, schlichtweg jeden erst nach Ablauf von 24 Stunden abgesagten Termin zu verrechnen, ohne sich um eine Neubesetzung zu kümmern. Beim Nichterscheinen ohne vorgängige Abmeldung liegt es in der Natur der Sache, dass der Termin nicht mehr anderweitig vergeben werden


kann. Eine pauschal nach Ablauf der 24 Stunden geschuldete Gebühr im Sinne einer Konventionalstrafe ist nur zulässig, après peuvent donc en règle générale s’appliquer par analogie aux hôpitaux de droit public. Dans le cadre du mandat de droit privé, le patient a en principe le droit de révoquer le mandat de soins à tout moment, c’est-à-dire d’annuler le rendez-vous fi xé pour le traitement sans respecter un délai (art. 404, al. 1 CO). Ce n’est que lorsqu’il révoque le mandat en temps inopportun ou si le patient ne se présente p.ex. pas du tout à son rendezvous, qu’il devra, le cas échéant, indemniser l’autre partie du dommage qu’il lui cause (art. 404, al. 2 respectivement art. 402, al. 2 CO).


La facturation d’un rendezvous implique donc deux choses: 1. Annulation en temps inopportun ou absence au rendez-vous Il n’est pas toujours évident de déterminer si une annulation est faite
en temps inopportun. En règle générale, cela est le cas lorsque l’annulation se fait trop tardivement pour pouvoir donner le rendezvous à un autre patient. La loi ne défi nit toutefois pas ce qui est considéré comme étant trop tardivement. Il est par conséquent judicieux de fi xer un délai clair au patient après lequel une annulation est considérée comme étant faite trop tardivement et donc en temps inopportun. Dans ce contexte, on accorde généralement un délai de 24 heures pour les relations de traitement soumises au droit privé ou au droit public. Il est important qu’au moment de conclure le contrat (p.ex. en fi xant un rendez-vous), le patient soit rendu attentif à ce délai. En principe, peu importe que le rendez-vous soit fi xé oralement ou par écrit, un con-trat valable et conclu. Afi n de pouvoir apporter des preuves, il est toutefois judicieux d’informer le patient sur ce délai par écrit afi n qu’ultérieurement, celui-ci ne puisse pas prétendre ne pas avoir été au courant de ce délai. Une telle remarque peut par exemple être ajoutée sur les cartes de rendez-vous. À noter que ce délai n’est pas une généralisation. Cela signifi e que c’est seulement lorsqu’un rendez-vous annulé après expiration du délai de 24 heures ne peut effectivement plus être attribué à un autre patient que l’on pourra le facturer au patient retar- dataire. Il n’est par contre pas permis de facturer simplement chaque rendez-vous annulé après expiration du délai de 24 heures sans avoir essayé de l’attribuer à un autre patient.
Si le patient ne se présente pas du tout à son rendezvous sans l’avoir annulé au préalable, il est dans la nature des choses que le rendez-vous ne puisse plus être attribué à un autre patient. Il est seulement admissible de percevoir des frais de manière généralisée après expiration du délai de 24 heures dans le sens d’une peine conventionnelle si cela a explicitement
wenn dies mit dem Patienten ausdrücklich vertraglich vereinbart wurde. Dafür genügt also ein Hinweis z.B. auf dem Aufgebotskärtchen nicht. Eine solche Vereinbarung kann sich beispielsweise vor der weiteren Behandlung von Patienten empfehlen, die vermehrt säumig waren.

2. Schaden Als Schaden gelten grundsätzlich die entgangenen Einnahmen, die in dieser Zeit hätten generiert werden können bzw. die aus anderen Aufträgen, die für diese Zeit abgelehnt wurden, resultiert wären. Gerade im Bereich der Radiologie kann sich der Schaden schnell in einem hohen Betrag manifestieren, da die entsprechenden Untersuche (z.B. PET-CT) generell sehr teuer sind. Das Spital respektive das Fachpersonal ist nicht zuletzt deshalb verpfl ichtet, die Zeit, welche für den nicht erschienenen Patienten reserviert wurde, anderweitig zu nutzen (Schadenminderungspfl icht). Das heisst, wenn möglich einen Ersatzpatienten aufzubieten oder andere Tätigkeiten zu erledigen. Nur wenn dies nicht möglich ist, darf dem Patienten der versäumte Termin vollumfänglich oder zumindest teilweise in Rechnung gestellt werden. Wehrt sich ein Patient gegen die Verrechnung des versäumten Termins, so muss das Spital oder der Arzt den entstandenen Schaden nachweisen können, namentlich dass für den betreffenden Termin kein Ersatzpatient aufgeboten werden konnte oder andere Aufträge abgelehnt werden mussten. Eine teilweise Verrechnung kann beispielsweise dann erfolgen, wenn zwar das Fach per sonal anderweitig beschäftigt werden kann, die reservierten Geräte jedoch nicht (z.B. bei einem Ersatzpatienten) eingesetzt werden konnten. Dem Patienten steht zudem der Nachweis offen, dass ihn kein Verschulden am Versäumnis trifft. Ein versäumter Termin ist somit auch bei entsprechenden Hinweisen gegenüber den Patienten nicht per se verrechenbar. Zwar kann mit der 24-Stunden-Regel der Zeitpunkt für die «Unzeit» verbindlich festgelegt werden, jedoch bleibt weiterhin vorausgesetzt, dass dem Spital respektive dem Arzt aus dem versäumten Termin auch tatsächlich ein Schaden erwachsen ist.
Kontakt: Rahel Stalder Juristin, MLaw wamag | Walker Management AG rahel.stalder@wamag.ch été convenu avec le patient par contrat. Une remarque ajoutée sur une carte de rendez-vous ne suffi t donc pas. Il peut s’avérer utile de passer un tel accord avec un patient régulièrement retardataire avant de continuer le traitement.
2. Dommages En principe, les recettes manquées qui auraient pu être générées durant le rendez-vous, respectivement qui auraient résulté d’autres mandats qui ont été refusés pour l’heure convenue, sont considérées comme dommages. Notamment dans le domaine de la radiologie, les dommages peuvent rapidement représenter un montant considérable puisque les examens (p.ex. PET-CT) sont très chers d’une manière générale. C’est notamment pour cette raison que l’hôpital, respectivement le personnel spécialisé a l’obligation d’utiliser autrement le temps réservé pour le patient absent (obligation de réduire le dommage). Cela signifi e qu’il doit, dans la mesure du possible, fi xer un rendez-vous avec un autre patient ou effectuer d’autres tâches. Ce n’est que si cela n’est pas pos




sible que le rendez-vous manqué peut être facturé entièrement ou au moins partiell ement au patient. Si un patient fait opposition à la facturation du rendez-vous manqué, l’hôpital ou le médecin doit pouvoir prouver le dommage causé, notamment le fait que pour le rendez-vous concerné, aucun autre patient n’a pu être trouvé ou qu’il fallait refuser d’autres mandats. Une facturation partielle peut par exemple être effectuée si certes le personnel spécialisé peut être occupé autrement, mais si cela n’est pas le cas pour les appareils réservés (p. ex. utilisation pour un autre patient). Par ailleurs, le patient peut apporter la preuve qu’il n’a commis aucune faute ayant entraîné le retard/l’ab sence. Même si le patient a été informé, il n’est donc pas possible de facturer d’offi ce un rendezvous manqué au patient. Avec la règle des 24 heures, il est certes possible de défi nir clairement le moment du «temps inopportun», mais il reste toujours à prouver que l’hôpital, respectivement le médecin, a effectivement subi un dommage suite au rendez-vous manqué.
Contact: Rahel Stalder Juriste, MLaw wamag | Walker Management AG rahel.stalder@wamag.ch