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Les procédures d’urgence en IRM

Die Notfallverfahren beim Les procédures d’urgence en

Pascal Challande, Bénédicte Delattre, Monie Bontean

Bei der Inbetriebnahme eines MRT sowie bei dessen Nutzung ist es unbedingt erforderlich, alle Sicherheitsvorkehrungen zu treffen. Können Sie sich eine Fluggesellschaft vorstellen, die ihre Flugzeuge in Betrieb nimmt, ohne auch nur die geringsten Sicherheitsvorkehrungen oder eine Checkliste für ihre Piloten vorzusehen? Der Hauptunterschied zwischen einem MRRaum und einem anderen Raum für bildgebende Verfahren ist das bestehende Magnetfeld, das die Umgebung für jede externe Person gefährlich macht, die nicht darauf vorbereitet ist, den Raum zu betreten. Deshalb ist bei jedem Notfall in einem MRRaum immer der erste Schritt, den Patienten und das Personal aus dem Raum zu holen, um weitere Unfälle durch ferromagnetische Materialien oder Gegenstände zu vermeiden, die durch den Magneten angezogen werden.

Die ersten drei Minuten sind entscheidend Es ist deshalb wichtig, den Patienten im Fall eines Herzstillstands oder bei Herzfl immern in weniger als zwei Minuten aus dem MRRaum evakuieren zu können, um erste Hilfe ausserhalb des Raumes leisten zu können. Es ist auch wichtig, darauf hinzuweisen, dass bestimmte MRTTische (insbesondere die SiemensTische) viel Elektronik enthalten, so dass der Patient idealerweise auf einer anderen Liege als dem MRTTisch platziert wird, um eine Reanimation ohne Risiken für den Patienten und die Geräte durchführen zu können. Die ersten drei Minuten sind in diesem Fall für das Überleben des Patienten sogar ausschlaggebend. Es gibt verschiedene Notfallsituationen, für welche jeweils eine entsprechende Vorgehensweise erforderlich ist, zum Beispiel: im Fall eines Notfalls beim Patienten (Reanimation im MRT), Überempfi ndlichkeit gegenüber den Kontrastmitteln, im Brandfall, bei einem beabsichtigten oder unbeabsichtigten Quench. Es ist des Weiteren unbedingt erforderlich, über eine Mindestausstattung zu verfügen, um in allen Notfallsituationen, die wir nachstehend beschreiben, bestmöglich handeln zu können. Diese Vorgehensweisen müssen prägnant, eindeutig und leicht zugänglich (Aushänge beispielsweise bei den Bedienkonsolen) und aus der Ferne lesbar sein. Art «Checkliste» oder Schaubild, mit von 1 bis 10 nummerierten Punkten, mit Schlüsselwörtern und den auszuführenden Aufgaben in der entsprechenden Reihenfolge. Weiter wird dringend empfohlen, regelmässig Simulationsübungen durchzuführen, beispielsweise die Vorgehensweise einer Notfallevakuierung eines Patienten mit KontrastmittelLors de la mise en service d’une IRM et de son exploitation, il est indispensable de mettre en place toutes les procédures d’urgence. Imaginez une compagnie aérienne qui commencerait à exploiter ses avions sans prévoir la moindre procédure d’urgence ou la moindre «checklist» pour leurs pilotes? La principale différence entre l’environnement IRM et une autre salle d’imagerie est la présence du champ magnétique, qui rend l’environnement dangereux pour tout intervenant externe non préparé à entrer dans la salle. C’est pourquoi en IRM, la première étape de toute procédure d’urgence est de sortir le patient et le personnel de la salle, cela afi n d’éviter les suraccidents dans le cas où des matériaux ou objets ferromagnétiques seraient approchés de l’aimant.

Les trois premières minutes sont essentielles Il est donc primordial de pouvoir évacuer un patient de la salle d’IRM en moins de deux minutes, en cas d’arrêt cardiaque ou de fi brillation, afi n de pouvoir lui prodiguer les premiers soins en dehors de la salle. Il est aussi très important de noter que certaines tables d’IRM (en particulier les tables Siemens) contiennent beaucoup d’électronique. Il faut donc idéalement déplacer le patient sur un autre brancard que la table d’IRM, afi n de pouvoir effectuer un déchoquage en toute sécurité pour le patient et le matériel. Les trois premières minutes sont essentielles dans ce cas pour la survie même du patient. Il y a différentes situations d’urgence qui méritent chacune une procédure adaptée, par exemple: en cas de malaise du patient (réanimation en IRM), d’hypersensibilité aux produits de contraste, d’incendie, de quench volontaire ou involontaire. Il est également essentiel que nous soyons dotés d’un équipement minimum pour pouvoir gérer au mieux toutes les situations d’urgence que nous décrirons plus loin. Ces procédures doivent être concises, claires et faciles d’accès (affi chées près des consoles d’acquisition par exemple) et lisibles à distance. Type «checklist» ou tableau, avec des points numérotés de 1 à 10, avec les mots clés et des tâches à effectuer dans l’ordre. Il est fortement recommandé également de faire régulièrement des exercices de simulation, par exemple d’exécuter une procédure de sortie d’urgence d’un patient connecté à un injecteur (le patient étant remplacé par un collègue) et encore mieux avec des équipements de surveillance le cas échéant, afi n de simuler le plus réellement possible une situation d’urgence. Grâce à ce test, nous pourrons mettre en évidence tout dysfonctionnement ou procédure inappropriée ou irréalisable. Il nous permettra de voir également sa faisabilité et entrainera les équipes, afi n qu'elles aient des gestes plus sûrs, rapides et appropriés en cas d’urgence réelle.

Chaque procédure doit être adaptée … … à l’institution, aux lieux et aux pratiques. Elles doivent être élaborées et validées par

und ab seinem ersten Tag im MRTBereich für alle Abläufe sensibilisiert wird, dass alle Räumlichkeiten gezeigt werden, damit dieser in der Lage ist, im Fall eines Ereignisses alle Notfallmaterialien (Defi brillator, Notfallmedikamente, NotAusSchalter für die elektrische Anlage und Quench) schnell zu fi nden. Reanimation im MRT Ein wichtiger Punkt bei einem Notfall oder bei Überempfi ndlichkeit eines Patienten gegenüber einem Kontrastmittel ist es, diesen zu seiner eigenen Sicherheit und der des Personals aus dem MRRaum und dessen Gefahrenumgebung (Geles cadres techniques et médicaux du service ou du centre, voire avec l’expert en sécurité IRM le cas échéant. Il n’y a pas de vérité absolue et de procédure unique, mais des principes de base à suivre et à prendre en compte prioritairement. Dans le processus de formation des professionnels qui évolueront dans le secteur IRM, il faudra veiller à respecter trois étapes fondamentales: premièrement les explications (théo rie), deuxièmement visuelle, aller sur place, sur les lieux afi n de voir et mémoriser l'emplacement des boutons d’urgence ainsi que le matériel d’urgence, et fi nalement, pour la troisième étape, exercer les procédures sous forme de simulation où l’on réunit la théorie et la pratique. Finalement, il faudra veiller dès l’arrivée de chaque nouveau collaborateur, à le former et le sensibiliser dès son premier jour en IRM, à toutes ces procédures, ainsi qu'au repérage des lieux, afi n qu'il soit capable rapidement de trouver tout le matériel d’ur gence (défi brillateur, pharmacie d’urgence, boutons d’urgence arrêt électrique et quench) en cas d’événement. Réanimation en IRM Un point essentiel en cas de malaise ou hypersensibilité à un produit de contraste d’un patient est de sortir le patient de la salle d’IRM, de son environnement dangereux (effet projectile) pour sa sécurité et celle du personnel, afi n d’éviter tout accident supplémentaire avec l’arrivée du team de réanimation ou du 144, et de pouvoir également utiliser le cas échéant le défi brillateur automatique sans risque. Voici cicontre un exemple de procédure d’urgence pour la réanimation d’un patient. Certaines étapes sont obligatoires, comme appeler de l’aide (144), sortir le patient de l’environnement IRM, fermer la porte de la salle IRM (toujours pour éviter un suraccident si une personne non autorisée entre dans la salle avec du matériel ferromagnétique), transférer le patient sur un brancard, aller chercher le défi brillateur et/ou la pharmacie d’urgence. L’enchaînement et la réalisation de ces étapes vont varier en fonction du nombre de personne sur place avec le patient, et chaque procédure doit REANIMATION BEIM MRT

REANIMATION IRM

Notf all beurteilen, dann Rolle des Leiters der HLW übernehmen Valider l'urgence puis prend le rôle de leader RCP Rett ungskräft e anfordern (144) Appeler le 144 Mithilfe bei Evakuierung des Pati enten Aider à sorti r le pati ent

Liege bereitstellen Rapprocher le brancard Pati enten auf die Liege umbett en Transférer le pati ent sur le brancard HLW durchführen

Procéder RCP Radiologe Radiologue Radiologiefachperson

TRM HILFE RUFEN APPELER A L'AIDE Pati enten evakuieren Sorti r le pati ent Tür schliessen Fermer la porte Defi brillator und Notf allmedikati on holen Chercher défi brillateur et pharmacie urgence

Der Radiologe • delegiert die Beurteilung des Notf alls an die Radiologiefach person (wenn er abwesend ist) • leistet Hilfestellungen, wenn erforderlich Le radiologue • délègue la validati on de l'urgence au TRM (lorsqu'il est absent) • assume le rôle d'aide si nécessaire HLW: Herz-Lungen-Wiederbelebung RCP: Réanimati on cardio-pulmonaire injektor (der Patient wird durch einen Kollegen ersetzt) oder besser noch mit Überwachungsgeräten, um eine Notfallsituation so real wie möglich simulieren zu können. Auf diese Art und Weise können Fehlverhalten oder ungeeignete oder undurchführbare Vorgehensweisen erkannt werden. So wird ebenfalls die Machbarkeit getestet und die Teams werden trainiert, so dass in einem echten Notfall die Handgriffe sicherer, schneller und angemessener sind. Jede Vorgehensweise muss geeignet sein … ... für die Einrichtung, die Räumlichkeiten und die Praktiken. Sie sind durch die technischen und medizinischen Führungskräfte der Abteilung oder des Zentrums, gegebenenfalls auch mit dem MRTSicherheitsexperten, zu erarbeiten und zu prüfen. Es gibt keine absolute Wahrheit und nicht nur eine einzige Vorgehensweise, aber zu befolgende Grund prinzipien, die prioritär zu berücksichtigen sind. Im Ausbildungsprozess der Fachkräfte, die im MRTBereich tätig sein werden, ist darauf zu achten, die drei grundlegenden Schritte einzuhalten: Erstens die Erklärungen (Theorie), zweitens die visuelle Schulung vor Ort (in den Räumlichkeiten, wo die NotfallKnöpfe und Notfallmaterialien gezeigt werden und die Schulungsteilnehmer sich diese einprägen können) und schliesslich der dritte Schritt: Üben der Vorgehensweisen durch Simulationen, bei denen Theorie und Praxis miteinander verknüpft werden. Zudem ist darauf zu achten, dass jeder neue Mitarbeiter geschult Beispiel «Schaubild» Ablauf

Reanimation Exemple «tableau» de procédure de réanimation

schosseffekt) herauszuholen, um jegliche zusätzlichen Unfälle beim Eintreffen des Reanimations oder Notfallteams (144) zu vermeiden und gegebenenfalls einen Defi brillator ohne Risiken einsetzen zu können. Nachstehend ist ein Beispiel für einen Notfallablauf zur Reanimation eines Patienten aufgeführt. Bestimmte Schritte sind obligatorisch, wie der Notruf (144), das Evakuieren des Patienten aus dem MRRaum, das Schliessen der Tür zum MRRaum (immer zur Vermeidung von weiteren Unfällen, falls eine nicht autorisierte Person den Raum mit ferromagnetischen Gegenständen betritt), Umlagerung des Patienten auf eine Liege, Bereitstellen des Defi brillators und/oder der Notfallmedikamente. Der Ablauf und die Durchführung dieser Schritte wird entsprechend der vor Ort beim Patienten befi ndlichen Personen variieren und jeder Vorgang muss jede mögliche Konstellation berücksichtigen (z. B. eine Radiologiefachperson allein, zwei Radiologiefachpersonen, eine Radiologiefachperson und ein Radio loge usw.). Die Aufteilung der Rollen jedes Einzelnen beim Reanimationsvorgang muss vorab genau festgelegt sein, sodass die Handgriffe sicher sitzen, wofür jedoch regelmässige Übungen stattfi nden müssen.

Brandfall Die Vorgehensweise im Brandfall hängt vom Ort des Brandherds ab. Es ist nicht angemessen, standardmässig einen beabsichtigten Quench vorzusehen (wie lange Zeit empfohlen). Er wird nur durchgeführt, wenn die Feuerwehrkräfte direkt in der Nähe des Magneten intervenieren müssen, sodass in diesem die Abschaltung des Magnetfelds erforderlich ist. Aber in dieser Situation ist grosse Vorsicht geboten, denn beim Ablassen des Heliums, dessen Übergang vom fl üssigen (ungefähr 1600 Liter) in den gasförmigen Zustand, kommt es zu starker Kälte in der Nähe des Magneten und der Ablassrohre. Zudem geht die Umgebungsluft in der Nähe der kryogenen Leitungen, die unter anderem Sauerstoff enthält, in den fl üssigen Zustand über und wird hochentzündlich, was im Fall eines Brandes wenig wünschenswert ist. Das einzige, was standardmässig durchzuführen ist, ist die vollständige elektrische Abschaltung (NotAusSchalter), und dies insbesondere bei einem Kurzschluss an dem Gerät (Lichtbogen, Rauchentwicklung usw.)

Quench Der Vorgang eines beabsichtigten Quench wird nur durchgeführt, um einen Patienten oder eine Person in Lebensgefahr zu retten. Denken Sie daran, dass das Herunterfahren des kompletten Magnetfelds mehr als 40 Sekunden dauert eine Zeit, die sehr lang sein kann. Deshalb ist es von elementarer Bedeutung, schnell zu reagieren; dieser Handgriff ist ohne Zögern refl exartig auszuführen. Wenn jedoch niemand in Gefahr ist, haben Sie Zeit, nachzudenken, um keine falschen oder kostspieligen oder möglicherweise für Sie mit Gefahr verbundenen Aktionen durchzuführen. Wurde ein Gegenstand durch den Magneten des MRT angezogen und ist in der Röhre verklemmt, ohne dass sich jedoch eine Person im Raum in Gefahr befi ndet, läuft die Vorgehensweise so ab: Zunächst wird die Tür zum Raum abgeschlossen, um die Räumlichkeiten abzusichern. Anschliessend rufen Sie Ihren Vor gesetzten und/oder die Hotline des Lieferanten an, welcher eingreifen kann, um das Magnetfeld elektrisch zu verringern, damit der ferromagnetische Gegenstand entfernt werden kann. Von dem Versuch, ein Objekt mit einer gewissen Masse selbst zu entfernen, wird dringend abgeraten, denn Sie risprendre en compte toute confi guration possible (p. ex. 1 TRM seul, 2 TRM, 1 TRM avec un médecin radiologue, etc.) La répartition des rôles de chacun dans la procédure de réanimation doit être bien déterminée à l’avance, afi n d' obtenir une bonne fl uidité, et doit être mise en pratique régulièrement.

Incendie La procédure en cas de feu dépendra de la localisation du foyer. Il n’est pas forcément adapté de procéder d’emblée par la procédure de quench volontaire (comme longtemps préconisé), elle sera appliquée seulement si les pompiers doivent intervenir directement près de l’aimant, dans ce cas il sera alors nécessaire d’arrêter le champ magnétique. Dans cette situation il faudra être très prudent, car lors de l’évacuation de l’hélium, sa transformation de l’état liquide (environ 1600 litres) à l’état gazeux va créer un fort refroidissement proche de l’aimant et des tuyaux d’évacuation, ainsi l’air ambiant proche des conduits cryogéniques, composé d’oxygène entre autres, va se transformer à l’état liquide et deviendra hautement infl ammable, ce qui est peu souhaitable lors d’un incendie en cours. La seule chose que nous ferons d’emblée est l’arrêt total électrique (bouton urgence) et surtout en cas de courtcircuit sur la machine (arc électrique, fumée etc.).

Quench La procédure volontaire de quench sera entreprise uniquement pour sauver un patient ou une personne en danger de mort. Rappelezvous que la baisse du champ complète prend plus de 40 secondes, un temps qui peut être très long, il est donc capital de réagir rapidement; cela doit être un réfl exe, sans hésitation. Par contre, si aucune personne n’est en danger, vous avez le temps de réfl échir, de ne pas vous précipiter dans une action erronée et coûteuse ou qui pourrait vous mettre en danger. Si un matériel a été attiré par l’aimant de l’IRM et est coincé dans le tunnel, mais qu’encore une fois aucune personne n’est en danger dans la salle, la procédure est de commencer par verrouiller la porte de la salle à clé pour sécuriser les lieux. Ensuite, vous appellerez votre responsable et/ou le call center du fournisseur qui pourra intervenir afi n de baisser le champ électriquement pour retirer l’objet ferromagnétique. Il est fortement déconseillé d’essayer de retirer soimême un objet d’une certaine masse, car vous risquez de le déplacer dangereusement et de vous mettre en danger. Lors d’un quench involontaire (spontané), le premier réfl exe est d’évacuer le patient et le personnel de la salle, car il existe un risque de suffocation s’il y a une fuite d’hélium et un risque infl ammable si l’oxygène se liquéfi e et qu’il y a une étincelle.

Injection de produit de contraste La règle fondamentale lors de l’injection d’un produit de contraste est de toujours laisser la voie veineuse en place jusqu’à la fi n de l’examen. Les dernières recommandations de l’Esur v10.0 (European Society of Urogenital Radiology) préconisent une surveillance de 30 minutes après une injection. On sait que le risque et l’ampleur de la réaction immédiate (> 1 heure) diminuent avec le temps. Nous laisserons donc toujours une voie veineuse en place au minimum les 15 premières minutes post injection et/ou jusqu’à la libération du patient. Ceci n'exclut évidemment pas une réaction nonimmédiate dans les jours ou semaines qui suivent l’examen injecté. Aucune étude à l’heure actuelle ne traite de ce problème. Nous avons peu de recul quant à la

kieren, dieses gefährlich zu bewegen und sich selbst in Gefahr zu bringen. Bei einem unbeabsichtigten (spontanen) Quench ist der erste Schritt, den Patienten und das Personal aus dem Raum zu evakuieren, denn es besteht Erstickungsgefahr, wenn Helium austritt und ein Brandrisiko, wenn der Sauerstoff in den fl üssigen Zustand übergeht und Funkenbildung auftritt.

Injektion von Kontrastmittel Die grundlegende Regel bei der Injektion eines Kontrastmittels ist es, den Venenzugang bis zum Ende der Untersuchung immer zu belassen. Die aktuellen Empfehlungen der ESUR v10.0 (European Society of Urogenital Radiology) schlagen eine Überwachung von 30 Minuten nach einer Injektion vor. Es ist bekannt, dass das Risiko und das Ausmass der direkten Reaktion (> 1 Stunde) mit der Zeit abnehmen. Wir lassen einen venösen Zugang deshalb immer mindestens 15 Minuten nach der Injektion und/oder bis zum Ende der Untersuchung des Patienten bestehen. Auch so ist natürlich eine spätere Reaktion in den Tagen oder Wochen nach der Kontrastmitteluntersuchung nicht ausgeschlossen. Aktuell gibt es keine Studie zu diesem Problem. Wir haben keine Alternativen zur Überwachung eines Patienten nach einer Kontrastmittelinjektion. Jedoch soll darauf verwiesen werden, dass Vorkommnisse aufgrund von GadoliniumChelat seltener sind und deren Wahrscheinlichkeit zwischen 0.02 und 0.33 % variiert 1 , bei einem Todesfallrisiko von weniger als eins zu einer Million Injektionen gemäss FDA (Food and Drug Administration).

Wichtige Ausstattungen für Notfälle Es ist bekannt, dass in einem Notfall oder bei einer allergischen Reaktion auf ein Kontrastmittel die ersten Minuten entscheidend für die Lebenserwartung eines Patienten sind, weshalb immer mehr öffentliche Bereiche mit einem automatischen Defi brillator ausgestattet sind. Es ist demzufolge gemäss aktuellem Stand unabdingbar, über eine derartige komplette Grundausstattung zur Reanimation zu verfügen, welche einen automatischen Defi brillator beinhaltet. Die Notfallmedikamente, die unbedingt in Reichweite verfügbar sein müssen, sind die Folgenden (Liste erhebt keinen Anspruch auf Vollständigkeit): Sympathomimetikum (Adrenalin), Parasympatholytikum (Atropin), kardioselektive Betablocker (Beloc®), koronarer Vasodilatator (Nitoglycerin), systemisches Glukokortikoid (SoluCortef®), klassisches Antihistaminikum (Tavegil®), Antiasthmatikum, BetaSympathomimetikum (Ventolin®). Eine Blutdruckmanschette ist im Fall einer Überempfi ndlichkeit gegenüber Kontrastmitteln als erstes zu verwenden, um den Blutdruck unseres Patienten ab dem ersten Symptom nach der Injektion zu überwachen, ab dem ersten Auftreten von Erythemen, Rötungen oder Juckreiz. So können Sie den Blutdruck überwachen und bei Feststellen eines signifi kanten Abfalls schnell reagieren. Bringen Sie den Patienten schnellstmöglich in die TrendelenburgLagerung und verabreichen Sie ihm falls notwendig eine Infusion von 1 Liter NaCl, um Flüssigkeit aufzufüllen, bis Hilfe eintrifft, um den Blutdruck zu stabilisieren und eine fatale Verschlechterung so lang wie möglich hinauszuzögern. Eine Guedel-Kanüle ist ebenfalls unbedingt erforderlich, denn bei der Untersuchung von Epilepsiepatienten kann es zu einem epileptischen Anfall im MRRaum kommen. Eine antimagnetische Liege

surveillance d’un patient suite à une injection de produit de contraste. Pour rappel, les événements dus aux chélates de gadolinium sont plus rares et leur incidence varie de 0.02 à 0.33 % 1 , pour un risque de décès de moins de un par million d’injections selon la FDA (Food and Drug Administration).

Matériel indispensable pour les cas d’urgence Il est connu que les premières minutes sont capitales dans l’espérance de vie d’un patient lors d’un malaise ou d’une réaction à une hypersensibilité à un produit de contraste, c’est pourquoi de plus en plus de lieux publics sont équipés d’un défi brillateur automatique. Il est dès lors indispensable, au jour d’aujourd’hui, d’être pourvus, d’un tel équipement complet de base de réanimation, comprenant un défi brillateur automatique. Dans votre pharmacie d’urgence il est important de disposer, à portée de main, des médicaments suivants (liste non exhaustive): sympa thomimétique (adrénaline), parasympatholytique (atropine), bêtabloquant cardiosélectif (Beloc®), vasodilatateur coronarien (nitoglycérine), glucocorticoïde systémique (SoluCortef®), antihistaminique classique (Tavegil®), Antiasthmatique, bêta2sympathomimétique (Ventolin®). Un brassard à tension est le premier matériel à utiliser en cas d’hypersensibilité aux produits de contraste, afi n de surveiller la tension du patient dès le premier symptôme suite à l'injection, à la première apparition d’érythème, rougeur ou démangeaison. Cela vous permettra de surveiller la tension et de réagir rapidement dès la constatation d’une baisse signifi cative. Vous n’hésiterez pas à mettre le patient en position de Trendelenburg et, si besoin, de lui administrer une perfusion de NaCl de 1 litre, en attendant les secours, pour stabiliser sa tension et retarder le plus possible une issue fatale. Une Canule de Guedel est également indispensable, car lors de la prise en charge de patients épileptiques, il existe une possibilité qu’ils fassent une crise dans la salle d’IRM. Un brancard amagnétique est nécessaire en cas de panne de la table d’examen (bloquée), afi n de pouvoir dans tous les cas évacuer le patient de la salle en toute circonstance. Et fi nalement un extincteur IRM conditionnel est essentiel, afi n de pouvoir intervenir le plus rapidement possible dans la salle d’IRM sans risque pour éteindre un début de feu (lors par exemple d’un court

MRT-Tag in der Romandie Das Risikomanagement beim MRT und alle sich daraus ergebenden Notfallprozeduren ist seit einigen Jahren ein wichtiges Thema. Es gibt immer mehr Schulungen und Seminare, die sich mit diesem Thema befassen. Zudem findet am 27. September dieses Jahres in Genf der nächste MRT-Tag der Romandie statt; der ganze Tag ist diesem Thema gewidmet (siehe Seite 6). Melden Sie sich auf der Internetseite unseres Berufsverbandes an: www.svmtra.ch. im Fall einer Störung des Untersuchungstisches (verklemmt) dient dazu, den Patienten unter jeglichen Umständen aus dem MR-Raum evakuieren zu können. Und schliesslich ist ein MRT-tauglicher Feuerlöscher unabdingbar, um ohne Risiko so schnell wie möglich im MR-Raum eingreifen und ein beginnendes Feuer löschen zu können (beispielsweise bei einem Kurzschluss des Gerätes). Zuvor muss natürlich eine vollständige Notabschaltung durchgeführt worden sein.

Kontakt: Pascal Challande Hôpitaux Universitaires Genève – MR Security Team irm.securite@hcuge.ch circuit de la machine). On aura évidemment effectué préalablement un arrêt électrique complet avant de procéder à cette étape.

Contact: Pascal Challande Hôpitaux Universitaires Genève – MR Security Team irm.securite@hcuge.ch

Journée romande d’IRM

La gestion des risques en IRM et toutes les procédures d’urgence qui en découlent est devenu un sujet prioritaire depuis plusieurs années et vous trouverez de plus en plus de formations et de séminaires qui traitent de ce sujet. D’ailleurs la prochaine journée romande d’IRM qui se déroulera le 27 septembre prochain à Genève en parlera toute la journée (cf. page 6). Rendez-vous sur le site de notre association pour vous inscrire: www.astrm.ch.

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