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En sécurité sur le bateau

Sabina adorait aller au bateau-école quand elle était plus jeune. À dix-sept ans, elle a dû aller dans une autre école car il n’y a pas de lycée sur les bateaux. Mais mois de trois semaines plus tard, elle était de retour sur le fleuve, dans un des lycées professionnels flottants pour filles de Rezwan.

«J’adore être ici. Je me fais des amis et passe de bons moments. Nupur, qui est ma meilleure copine depuis l’école primaire sur le bateau, est aussi dans ma classe. On fait absolument tout ensemble ! Ça nous rend plus fortes et courageuses, et ça nous donne la possibilité de nous déplacer plus librement, comme d’aller au lycée en ville. Sinon, ça peut être difficile pour une fille au Bangladesh. Pour les filles, ce n’est pas sûr d’être seule dehors, en ville ou ailleurs. Les hommes et les garçons crient d’horribles choses sur ton passage, des insultes. Tu peux même être kidnappée et soumise à des violences, comme un viol.

Plus jamais contre notre gré

J’aimerais tellement que beaucoup de choses changent dans mon pays. Par exemple, le mariage d’enfants doit disparaître. Tout le monde doit pouvoir décider de se marier ou non. Les filles et les femmes doivent pouvoir se déplacer librement et avoir le droit à une éducation. On doit pouvoir exprimer notre opinion, dans notre famille, au village et dans la société, et voir notre opinion respectée. Je crois que toute la société devrait mieux respecter les droits des filles. Le bateauécole et le lycée professionnel flottant sont des endroits sûrs pour les filles. C’est génial d’être ici ! Toute la société devrait être comme les bateaux-écoles. Toutes les filles et les femmes seraient alors en sécurité. » c

MONIRA, 12

J’AIME : coudre et broder

MATIÈRE PRÉFÉRÉE : Bangladesh et études mondiales, j’aime apprendre des choses sur le monde.

PLUS TARD, JE SERAI : médecin

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