Capital(e) écologique....

Capital(e) ĂŠcologique...

Capital(e) écologique...

Gally est une entreprise pionnière en agriculture urbaine et en paysagisme. Installée depuis plus de trois siècles en IIe-de-France l’entreprise cultive ses savoir-faire de jardiniers et d’agriculteurs depuis plusieurs générations aux abords du parc de Versailles. À l’occasion de rendez-vous aux jardins 2009 sur le thème « Terre, Terrain, Territoire » et au lendemain de la présentation des projets pour le Grand Paris, Gally a souhaité présenter sur « Jardins, Jardin » les formes concrètes du paysagisme urbain d’aujourd’hui et de demain.

Mobile par ces microjardins sur rails, lieu de mémoire et de biodiversité, le jardin de Gally décline les différents usages du jardin public et privé.

• Lieu de mémoire des racines franciliennes avec son blé et ses cultures fruitières : la ferme et la cueillette de Gally cultivent 150 ha de céréales et 6o ha de fruits et légumes sur les sites de Saint-Cyr-l’École et de Bailly (78). Lieu de détente et de cueillette familiale utile, c’est d’abord un lieu de campagne unique à partager au cœur de la plaine de Versailles.

• Lieu de biodiversité alliant les plantes pionnières aux espèces cultivées, les formes libres aux espèces structurantes. Les grands parcs paysagers contemporains s’en font l’écho : le parc André Citroën avec le jardin en mouvement qui s’allie aux espaces ouverts et géométriques. C’est un mélange de cultures.

• Lieu du potager urbain, des murs et des toitures végétalisées. La micro-agriculture urbaine est facteur de lien social et d’écologie urbaine. La végétalisation des façades et toitures accroît la biodiversité, favorise les continuités végétales indispensables aux corridors écologiques, absorbe les eaux de pluies et modère les flux d’eau, favorise la fraîcheur en ville par l’évaporation et la transpiration des plantes, isole les bâtiments et limite le réchauffement urbain.

• Lieu de jardins partagés favorisant le lien social, plaisir retrouvé d’une nature proche : chacun dispose dans son histoire d’un bout de ferme ou de jardin. Les projets d’aujourd’hui et de demain seront d’abord déterminés selon les usages souhaités.

Ces espaces ouverts seront aussi le repère d’une faune plus présente en ville et d’écosystèmes retrouvés. Certaines villes pionnières (Nantes) l’expérimentent avec succès.

Les usages du jardin sont donc multiples : du repos à la fête, du nourricier à l’esthétique, du jardin scientifique au jardin pédagogique, de l’arboretum aux serres botaniques…

Tous ces jardins composent notre capital écologique.

Mais tous les jardiniers savent que l’eau et le soleil sont les acteurs complémentaires majeurs de la nature. L’eau filtrante et l’eau dépolluée par des végétaux captant les charges organiques à l’aide des nombreuses techniques naturelles d’autoépuration qui se développent. Les chutes d’eaux, en cas de très fortes précipitations, seront également régulées par des réservoirs paysagers et grâce à la multiplication des toitures végétalisées.

C’est donc un monde nouveau que le XXIe siècle va bâtir : il faut adapter, recycler, économiser et partager tout en approfondissant la compréhension des techniques complexes des sciences naturelles. C’est déjà le défi que nous avons à relever pour préserver les générations futures.

Gally, sa ferme et ses jardins, est un acteur concret de la biodiversité sur les territoires de la plaine de Versailles. Mais aussi sur tous les jardins d’intérieur, les terrasses et les espaces verts que nous entretenons. Nous privilégions la lutte biologique intégrée pour limiter l’emploi des produits phytosanitaires. Nous limitons les besoins en eau des végétaux par des techniques de paillage adaptées (BRF…) nous mettons en place des éco-contrats favorisant la haute qualité environnementale.

Gally veut porter la nature en ville pour préserver les générations futures. « Capital(e) écologique » présenté aux Tuileries, conçu par Bruno Fortuner et notre bureau d’étude, est la contribution d’agriculteurs-jardiniers au devenir des jardins urbains.

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Visite guidée...

“l’hôtel à insectes”

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Terre, terrain, territoire ; les cultures céréalières franciliennes

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La lutte biologique intégrée ; l’aide des insectes

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Phyto restauration, auto épuration ; les plantes filtrantes

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Les réserves de biomasse ; la nature en ville

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Les bacs mobiles

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Des bacs pour créer le jardin qui vous convient En ville chacun ne dispose pas de son lopin de terre.

Harmonieusement positionnées dans des bacs, plantes potagères, ornementales ou pionnières recréent l’atmosphère qui vous agrée.

• Mini-potager urbain : gourmands, nostalgiques, aficionados de produits “naturels”… ces petits potagers associent l’utile à l’agréable. Même dans un espace restreint, il est possible de réaliser ses propres cultures maraîchères. Laissez-vous tenter par quelques pieds de tomates, fraises ou salades !

Quels végétaux ?

Fraises, tomates, salades, choux, ciboulette, origan, oignon, cucurbitacées, sauge, côtes de bettes, thym, romarin.

• Carré pionnier : habituées aux « endroits » difficiles (talus, voies de chemin de fer, friches industrielles) les plantes pionnières permettent facilement la création d’espaces verts. Premières à occuper les lieux accidentés elles sont peu exigeantes. Grâce à leurs racines, elles modifient la composition et la structure du sol, l’aèrent, l’ameublissent et l’enrichissent de matières organiques préparant ainsi la venue de nouvelles plantes.

Redécouvrez ces plantes trop souvent méconnues…

Quels végétaux ?

Le muflier (Antirrhinum majus), la valériane rouge (Centranthus ruber), la valériane officinale (Valeriana officinalis), la ciste (Cistus albidus), l’euphorbe petit cyprès (Euphorbia cyparissias), l’euphorbe characias (Euphorbia characias), le géranium des prés (Geranium pratense), le fenouil commun (Foeniculum vulgare), la sauge à feuilles de verveine (Salvia verbenaca), le genêt d’Espagne (Spartium junceum).

• Symbole culturel : on ne peut dissocier le végétal du culturel.

Les plantes ornementales ont marqué, marquent et marqueront encore longtemps nos cultures, notre rapport à l’esthétique.

Le végétal a ce petit quelque chose d’irrationnel, d’affectif…

Retrouvez sur votre terrasse ou votre balcon cette dimension essentielle.

Quels végétaux ?

Erable du Japon (Acer palmatum), azalée japonaise (Azalea japonica), buis (Buxus sempervirens), gunnéra (Gunnera manicata), hortensia (Hydrangéa), cèdre du Japon (Cryptomeria japonica), grenadier (Punica grantum).

A la découverte des insectes jardiniers Les insectes sont des indicateurs naturels de la richesse biologique d’un milieu. Artisans de la pollinisation, recycleurs insatiables, mets de choix pour les oiseaux et petits mammifères, ils garantissent la survie de bien d’autres espèces.

Utiles aux jardins, les insectes auxiliaires limitent les méfaits des ravageurs grâce à leur action régulatrice.

Papillon citron

• Les butineurs et pollinisateurs.

Indispensables à la fécondation des fleurs donc à la formation des fruits, ils sont primordiaux pour la réalisation du brassage génétique des plantes florifères.

Ce sont des facteurs de biodiversité incontournables.

Quels insectes ?

Le bourdon (Bombus terrestris) pour la pollinisation des fleurs profondes type trèfle, le lycènes (Lycaena phlaeas), le papillon citron (Gonepteris rhamni) actif sur les fleurs basses, la cantharide (Cantharis rustica) pollinise tous types de fleurs, la cétoine dorée (Cetonia aurata) pollinise notamment les rosiers, églantiers, aubépine, sureau…

• Les auxiliaires Ils contribuent à limiter les populations de ravageurs. Ils font partie des rares « outils » disponibles du jardinier bio. On peut citer les coccinelles et les syrphes – inlassables combattants des pucerons —, mais également les nymphalidés – papillons dont les chenilles sont gourmandes en orties —, ou encore les argiopes – petites araignées des jardins dont les toiles sont de véritables pièges à moustiques et noctuelles.

Quels insectes ?

Le papillon paon du jour (Inachis io) dont les chenilles se développent sur les orties, la coccinelle à deux points (Adalia bipunctata) dont les larves et adultes se gavent de pucerons tout comme le syrphe (Episyrphus balteatus), la mante religieuse (Mantis religiosa) prédatrice de nombreux insectes ravageurs. L’argiope (arachnide) se nourrit d’insectes volants (Argiope brunnichi).

• Les décomposeurs Leur rôle est primordial dans le cycle de la matière. Recycleurs naturels ils transforment les déchets (feuilles mortes, souches, cadavres) en humus assimilable par les plantes. Souvent inconnus leur rôle est pourtant indispensable dans la vie du jardin.

Quels insectes ?

Le lucane (Lucanus cervus) décompose les résidus ligneux, le grillon (Acheta domestica) décompose les déchets végétaux, la cétoine dorée (Cetonia aurata) décompose les feuilles, le nécrophore (Nécrophorus vespillo) décompose les cadavres de petits animaux.

Lucane

Des capacités filtrantes naturelles Préserver les ressources en eaux est primordial. À dessein, un système de récupération et de recyclage des eaux de pluies doit être pensé en amont de chaque aménagement.

Utile au jardin, et végétalisée sous forme de mare, cette réserve devient bien plus qu’esthétique. C’est un abri pour la faune, doublé de capacités filtrantes et dépolluantes.

Ainsi les plantes aquatiques sont utilisées comme agent de dépollution pour résoudre les dérèglements écologiques induits par l’activité humaine : c’est la phytorestauration.

C’est une technique naturelle d’autoépuration, qui utilise les propriétés des végétaux pour la purification des eaux usées et pluviales.

Plus que les plantes en elles-mêmes, ce sont les interactions entre les plantes, le sol et les micro-organismes présents qui participent au processus. Ainsi la plus forte activité dépolluante s’observe au niveau des bactéries vivant autour de leurs rhizomes (tiges souterraines) et racines.

Parmi les ensembles les plus efficaces, nous retrouvons des plantes très communes comme le roseau (Phragmite), la massette (Typha) ou les laîches (Carex) qui peuvent même avoir une action de désinfection.

Favoriser ce type d’aménagement, c’est aussi favoriser toute une biodiversité insoupçonnée, un véritable écosystème.

Quels végétaux ?

L’acore (Acorus calamus), la laîche (Carex sp.), l’iris des marais (Iris pseudoacorus), le jonc (Juncus sp), le roseau (Phragmite australis), la massette (Typha sp.).

Agriculture urbaine Réintroduire le végétal en ville c’est aussi cultiver la ville.

Toutefois, les notions d’agriculture urbaine et de potager urbain n’ont pas uniquement des fins esthétiques. À l’heure de la rationalisation des transports et de la logistique durable, réintroduire le végétal en ville est un retour aux sources et à la proximité.

Ainsi la nature en ville devient « indispensable et nécessaire » au sens « alimentaire » du terme. En incluant dans la ville, ou à sa périphérie, des jardins potagers, nous voulons prôner le retour de l’agriculture dans le cercle urbain.

Puits à carbone, source alimentaire, de distraction et de fierté, le salut de la société future semble passer par le végétal. À l’heure où chaque nouvel « éco-quartier » fait bonne place aux jardins partagés ou familiaux, les scientifiques imaginent déjà au centre de nos villes pour notre futur des fermes urbaines, véritables tours de culture pour la production efficace de fruits et de légumes de proximité.

La rupture entre le monde urbain – centre de consommation – et le monde rural – centre de production – s’atténue. La ville devient productrice de valeur ajoutée agricole : fruits et légumes de saisons, cueillis à maturité et sans transport.

Le Myscanthus de la plaine de Versailles Cette graminée, appelée aussi herbe à éléphants, est cultivée sur la Ferme de Gally. Ramassée et hachée en petits morceaux en fin d’hiver, elle est utilisée sous forme de paillage notamment sur les massifs.

Ce paillis est très efficace ; il limite l’évaporation et réduit ainsi les pertes d’eau. Il empêche les mauvaises herbes de pousser, limitant l’emploi des désherbants…

Gally en bref Gally Paysage Depuis plus de 35 ans, nous concevons, créons et entretenons terrasses, jardins et espaces verts.

Nos savoir-faire, notre bureau d’étude, la connaissance et la passion de nos jardiniers ainsi que notre logistique nous permettent de vous apporter une solution sur mesure.

De la conception à la réalisation, du choix des végétaux aux solutions techniques retenues comme au contrat d’entretien, notre équipe est en permanence à votre écoute pour vous apporter pleine satisfaction.

Gally Paysage est également spécialisé en paysagisme d’intérieur et en décoration végétale éphémère.

Que ce soit pour une soirée (mariage, réception…) ou pour quelques jours, nous reconstituons l’ambiance et le décor paysager que vous souhaitez, grâce à notre choix unique de végétaux et d’accessoires.

Jardins de Gally Paris-Ouest Ferme de Vauluceau 78870 Bailly Tel 01 39 63 20 20 gallyouest@gally.com

Jardins de Gally Paris-Est 23, rue Gustave Nicklès 93170 Bagnolet Tel 01 42 87 75 15 gallyest@gally.com

Gally.com Gally.com est la vitrine de notre entreprise. Largement illustré, le site vous fera découvrir en quelques clics la Ferme de Gally avec son magasin, sa cueillette et ses fermes ouvertes ainsi que nos prestations de paysagisme.

Véritable lieu créé pour les amoureux du jardin, le magasin de la Ferme de Gally rassemble tout le nécessaire pour entretenir et embellir son jardin d’extérieur et d’intérieur. Il présente de nombreux accessoires de décoration ainsi qu’un large espace mettant en avant les produits du terroir des fermes environnantes et plus largement ceux des terroirs de France.

La cueillette de Gally est un vaste espace de liberté (60 ha) où l’on vient au fil des saisons récolter soimême ses fleurs, ses fruits et légumes, issus de l’agriculture raisonnée.

Les fermes ouvertes se proposent de faire découvrir la nature aux plus jeunes au travers d’ateliers pédagogiques simples et concrets (fabrication de pain, d’huile de colza, de beurre, découvertes des animaux de la ferme…).

Avec Gally, Partageons la nature !

La Ferme de Gally D7 – Rue du Dr Vaillant 78 210 Saint- Cyr l’École Tel 01 30 14 60 60

www.gally.com