Magasine de Rugby - WANAKA PUBLICITE by SITTI

DAVID SKRÉLA

#141s - octobre 2011

Que va-t-il devenir ? ZOOM Les Fidjiens du Top 14

MONDIAL Les moments forts en photos EXCLUSIF - CLUBS - CHAMPIONS - INTERVIEWS - VOYAGES - PEOPLE - SEXY - BUZZ - STARS - PORTRAITS

TOULOUSE

McAlister

RACING

CHABAL

Tout simplement

Énooooorme

TOULON

BastareauD Interview exclu

Yannick Nyanga

Le maillot toulousain est toujours plus grand que le joueur qui le porte...

Toulon - Clermont - Racing - Montpellier - Castres - Paris - Biarritz - Bayonne - Agen - Lyon - Bègles Bordeaux - Perpignan - Brive

TOULON

24h avec Laporte

STADE FRANÇAIS

Kelleher

BIARRITZ

THION

BAYONNE

HEYMANS

CLERMONT

JAMES

10 raisons de croire que Biarritz sera champion ! Histoire, Bègles 91 Bobo - Tchale Watchou - Barnard - David - Lyons Balshaw - Masoe - Vosloo - Peyras - Poitrenaud - Andreu - Jauzion - Tian Flavell - Teulet - Frazer - Caminati - Martin - Januarie - Porical - Wisniewski...

TOULOUSE

NOVÈS

L 12654 - 141 S - F: 4,50 € - RD

Le magazine de gazon et de sueur fraîche

informations, photos et mauvais esprit MENSUEL ZATIRIQUE, IMPRIMÉ EN FRANCE POUR LE COMPTE DE LA SOCIÉTÉ PION CHEZ LEONCE DEPREZ (BÉTHUNE) LE 30/8/11

# 141S - OCTOBRE 2011

Il Y A DES BUZZ, DES INTERVIEWS EXCLUSIVES, DES JOLIES FILLES, DES JOUEURS MÉCHANTS ET BAVEUX, DES PHOTOS CANONS, DES FILLES, ENCORE DES CHAMPIONS ET SURTOUT DES STARS. TOUTES LES STARS...

LE MONDE DU RUGBY Mensuel édité par Pion sas Président et directeur de la publication : Pierre-Laurent Dussart Capital : 2 293. 816,80  € Paritaire : 0210 K78 570 Dépôt légal : à parution LE MONDE DU RUGBY est une marque déposée par Pion sa Tous droits réservés INPI ISSN 1283-8578 Imprimé en France - PRINTED IN FRANCE Léonce Deprez (Béthune) Distribution MLP - Les invendus sont détruits. L’éditeur ne propose pas de ventes aux anciens numéros. la rédaction Pierre-Laurent Dussart (Directeur de la rédaction) Arnaud Sébin (Rédacteur en chef) Textes et PAO ASSOCIÉS Grandfield, Titoi studio, Factory 13 Mada Publicité Wanaka publicité Tèl : 01 39 43 92 37 Tèl : 06 12 55 98 57 grangier.arnaud@gmail.com Nous éditons également Les cahiers du voyage - Le Monde du Rugby - Le Monde du Football - Le Monde du Vélo - Le Monde du Golf - Flash nautique - 50 seniors luxe magazine.

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EDITORS NOTE_LE MONDE DU SPORT

facebook.com/lemondedurugby que à l'encadrement du XV Il sera toujours l'absent qui man Absent. Nous étions absents. Inconnus du réseau. Pourtant, il y a une aventure. La mode raté ent vraim a de France. Novès plein de raisons pour ne pas se coller sur Fessebook, mais il y en prendre son équipe de étant au copié collé, il n’avait qu’à a aussi beaucoup pour rejoindre la communauté. Les menteurs maillot frappé du coq. Le le Toulouse et il la faisait jouer avec balancent des excuses grosses comme le nez de Moscato, loi qui oblige Guy Novès une r avoi tour était joué. Il devrait y d'autres se cachent derrières de bonnes raisons commerciales. pour avoir un jour un titre. à entrainer le XV de France. Juste La vérité est plus simple. On veut tous communiquer. Retrouver de vieilles copines qui ne le méritent plus ou, pour ces dames, nt. C'est qu'il l'est Ce n'est pas comme s'il était abse de vieux sandwichs désormais vraiment. Notre ami Jeantrop rabougris pour faire un Notre ami Jean-Pierre Penel est décédé avant Pierre Penel est décédé casse dalle. On veut aller jouer juste avant cette Coupe du cette Coupe du Monde. Iconographe du ensemble, rouler ensemble ou ographe du magazine il m'avait appris à mettre du vin dans Monde. Iconm'avait appris se faire une graille. C'est bien magazine, il mon eau. Nous lui dédicacons ce magazine. Fessebook, car cela ne sert à à mettre du vin dans mon rien. Donc dés maintenant, vous eau. Nous lui dédicaçons ce pouvez demander à être notre ami. Promis, on acceptera et on magazine. vous collera des bonus en or. . Là, aussi il y a des Le XV de France est Tonga de haut On disait qu'il serait le grand absent de ce début de saison absents. 2011/2012 et pourtant, les audiences télé du Top 14 ont merveilleusement résisté pendant la Coupe du monde. Il faut dire urs tort, alors comme cet Mais les absents ont hélas toujo que les matchs à 5h30, ce n'est pas vraiment ma tasse de café. Ni la ni changer Novès d'avis, ain, cop le nir reve édito ne fera pas vôtre je suis sûr. s en chevaux de courses, on encore moins changer les mule eBook. C'est déjà ça... a juste décidé de rejoindre Fess

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LA DERNIÈRE SÉANCE_LE MONDE DU SPORT

CINÉMA, LA PALME DU SPORT Il n’y a pas que le SPORT dans la vie ! Il y a aussi de bons moments à passer devant un film. Sélection. Les Aventures de Tintin Tintin, notre intrépide reporter, son fidèle compagnon Milou et son inséparable ami le Capitaine Haddock partent à la recherche d’un trésor enfoui avec l’épave d’un bateau “la Licorne”, commandé autrefois par un ancêtre du Capitaine Haddock.

Killer Élite Pour sauver Hunter, son ancien partenaire et mentor, Danny accepte de reprendre du service et de reformer son équipe. Mais celui qui était l’un des meilleurs agents des forces spéciales va cette fois affronter sa mission la plus périlleuse. Pour réussir, il va devoir percer les secrets d’une des unités militaires les plus redoutées qui soit, le SAS britannique. De doubles jeux en trahisons, il va découvrir un complot qui menace le monde et ce pour quoi il s’est toujours battu…

Mon pire cauchemar Elle habite avec son fils et son mari en face du Luxembourg, il habite seul avec son fils à l’arrière d’une camionnette. Elle dirige une prestigieuse fondation d’art contemporain, il vit de petits boulots et d’allocations. Elle a bac + 7, il a failli faire 7 ans de prison. Elle tutoie le ministre de la culture, il tutoie toutes les bouteilles d’alcool qu’il rencontre. Ils ne se ressemblent pas du tout... et se supportent encore moins. D’ailleurs, ils n’auraient jamais dû se rencontrer. Mais leurs enfants, eux, sont inséparables... Ils finiront par comprendre pourquoi...

Contagion Contagion » suit la rapide progression d’un virus mortel, qui tue en quelques jours. Alors que l’épidémie se propage à grande vitesse, la communauté médicale mondiale tente, dans une course effrénée contre la montre, de trouver un remède et de contrôler la panique qui se répand encore plus vite que le virus. Les gens eux se battent pour survivre dans une société qui se désagrège.

Paranormal Activity 3 Les origines des phénomènes paranormaux qui poursuivent la jeune Kate, à travers un prequel qui revient sur sa jeunesse...

The Thing La paléontologue Kate Lloyd part en Antarctique rejoindre une équipe de scientifiques norvégiens qui a localisé un vaisseau extraterrestre emprisonné dans la glace. Elle y découvre un organisme qui semble s'être éteint au moment du crash, de multiples années auparavant. Mais une manipulation élémentaire libère accidentellement la créature de sa prison glacée. Capable de reproduire à la perfection tout organisme vivant, elle s'abat sur les membres de l'expédition, les décimant un à un. Kate s'allie au pilote américain Carter pour tenter de mettre fin au carnage. The Thing est le prélude du film culte de 1982, réalisé par John Carpenter, dont il reprend le titre. 6

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Allo maman Bobo Il semble rajeunir d’année en année. Pourtant, le jeune a 35 ans. Pas franchement le style du cadre dynamique, Bobo, il cadre et il déborde, c’est comme ça. Le ballon toujours tenu à une main, il joue au funambule le long des lignes de touche du Top 14. C’est pour ça que le public français l’adore. Chef de la colonie fidjienne du championnat, il reste le numéro un à l’aile du Racing, même si la relève se bouscule au portillon.

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FUTURING_LE MONDE DU SPORT

Que va-t-il devenir ?

Certains médias cherchent des CHAMPIONS disparus et bavent sur leur nouvelle vie d’assureur ou de commercial. Beurk. On trouve plus drôle d’inventer un avenir à un coureur qui vient d’annoncer sa sortie ou qui ferait bien de le faire ! Futuring pas forcément loin du futur

Il pourrait, bien entendu, continuer encore de longues années. Il a déjà des cicatrices sur les genoux et les épaules. Il a également des bleus à l'âme d'avoir raté cette coupe du monde. Il décide donc d'arrêter pour de bon. Pas la semi retraite avec un match de temps en temps, la vraie. Over forever. Après tout, il est ingénieur. Il trouvera facilement du boulot. En route pour la nouvelle vie de David. Ses veines C'est fini. Skrela ne chaussera plus les crampons. Il est tenté d'habiter Marcoussis comme son petit papa chéri, mais franchement, c'est glauque. Il ne va pas gâcher sa vie à parler de rugby et à tenter d'éduquer des morveux pour en faire des champions. David a une âme de bâtisseur ou plutôt de rénovateur. SaintJean-de-Valériscle, cela ne vous dit rien et pourtant, c'est là qu'il trouve un hameau typiquement cévenol à réhabiliter. Il y investit beaucoup de temps et d'argent. Cela devient un joli coin de France où la gastronomie est à la hauteur du paysage. Un lieu agréable et calme. David ne s'arrête pas là. Il rénove dans les différents coins du pays des anciennes maisons de caractère. Son groupe hôtelier acquiert une renommée. Le respect des traditions dans la modernité.

Bombec Il n'y a pas eu de révolution depuis longtemps et le monde du bonbon n'échappe pas à la règle. Les bonbons, les bonbecs, la friandise, la bêtise, la douceur, la gourmandise. Appelé cela comme vous le voulez, mais Haribo est une vieille société bien peu imaginative et pourtant presque monopolistique. Des sucreries, David s'en enfile depuis l'enfance. Il n'a jamais aimé la bière ou la fête comme ses copains. Lui, dans son sac de sport, il y a toujours eu plusieurs kilos de saloperies sucrées. Des idées nouvelles il en a. Fini le bon vieux carambar qui fait sauter les bridges. Aux clous les « tic tac ». David révolutionne cette activité avec des saveurs nouvelles, des textures incroyables. Il applique les techniques de la cuisine moléculaire aux bonbons. Explosion de saveur. Il sort des caramels au chorizo, des oursons à la pizza et son produit leader est, bien entendu, un petit ballon surprise qui éclate parfois dans la bouche des saveurs de pêches blacks, de marrons argentins ou de pralines anglaises. Que des bons souvenirs.

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SPOTLIGHT_ MONDE DU SPORT

BOOTLEG_ MONDE DU SPORT

LE MIX DE LA VIE de Luke Rooney et Wayne Rooney Au commencement de tout et surtout du rien, il y a Luke Rooney. Un joueur de rugby, né en Australie en 1983, qui traine ses crampons du côté de Toulon. Au commencement du rien et qui finit par une toux il y a Wayne Rooney, footballeur le plus inconsistant de la planète. À part le fait qu'ils ont tous les deux dépensé des fortunes en implants capillaires et qu'ils portent le même nom, aucun point commun permettant de mixer leurs vies. L'un joue à l'avant d'un jeu d'arriérés et l'autre à l'arrière d'un sport d'avants. Tout cela avec des ballons qui ne font pas bon ménage. Luke pèse 100 kg de muscles et Wayne, 100 millions d'euros. Mixons donc puisque c'est le jeu. Au pire, il en sortira un Rooney plus complet.

Wesley Sniper Si certains n’aiment pas la Coupe du Monde du fait de la saignée des internationaux, personne ne se plaint du côté de Clermont. Les jeunes ont pris le pouvoir place de Jaude et Wesley Fofana s’est improvisé leader de cette nouvelle génération de Jaunards. Fort d’une expérience de deux saisons en Top 14, Wesley brille au sein d’un effectif rajeuni, mais qui conserve une énorme qualité dans le jeu de mouvement. Assurément l’un des joueurs les plus intéressants de ce début de championnat.

ayne Rooney doit être né entre le 10 janvier et le 20 décembre. C'est probable car les informations de la fiche de notre informateur convergent avec les archives de la rédaction. Il a débuté au football avec son voisin, un petit australien né, lui aussi, dans cette période. Ce dernier porte le doux nom de Luke Rooney. Ils sont nés tous les deux chauves, mais ne vont pas le rester longtemps car contrairement au reste de la population, ils ont de plus en plus de duvet en prenant de l'âge. L'un est doué avec ses mains, l'autre avec ses pieds. Pas contrariants et plutôt sociables, ils jouent souvent ensemble, du moins tant que leurs entraineurs leur en laisse le loisir. Il faut dire que Wayne perçoit très tôt des sommes folles

pour pratiquer sa passion. On raconte qu'avant de passer pro, il gagne le salaire astronomique de… 80 pounds par semaine ! Il vit même au contact des pauvres. Quelle horreur… Oui madame, des pauvres. Luke, lui, a plus de chance, car très vite, il intègre une équipe universitaire. Cela lui permet de fréquenter des riches. Quelle horreur… Oui madame, des riches. Pourtant, que le destin est étrange. Il inverse leurs univers et remplit inversement, proportionnellement et distinctement leurs portefeuilles. Depuis, Wayne porte le maillot de Manchester United et n'est plus obligé de faire la manche, tandis que Luke l'a, lui, traversée... pour jouer à Toulon.

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Magazine de gazon et de testostérone

Le Cap des bonnes espérances Les Saracens prévoient de délocaliser la réception de Biarritz lors de la 5e journée de Coupe d'Europe en Afrique du Sud. Le club basque, qui n’est pas contre les nouvelles expériences, n’est contre. Alors, Cap ou pas Cap ?

Qu’arrive-t-il à Clément Poitrenaud ? Il a mal au ventre Il vérifie ses abdos… avant de retirer son maillot Il a une crise de foi… envers les Bleus Il a un petit creux… en fin match Il a un grand creux… dans sa carrière

C'est prouvé Jeu de mains, jeu de toulousains, jeu au pied, jeu de pépé… Attention Guy, entre les deux, ton cœur balance…

C’est confirmé, on parle toujours des valeurs du rugby, mais il ne faut pas croire, dans ce sport aussi, il y a Descons…

Elsom de revenir… C’était la grande question ces dernières semaines en Australie ? Où jouera Rocky Elsom cette saison ? En fin de contrat avec les Brumbies, le troisième ligne australien hésitait quant à sa nouvelle destination. Il a finalement choisi de revenir à ses premières amours aux New South Wales Waratahs. Il s’est engagé pour deux ans avec la province où il a évolué pendant cinq ans de 2003 à 2008. Et vous, ça vous fait quoi ?

Mois qu’il ne joue plus ! Depuis sa blessure au genou, Juan Martin Hernandez se fait discret. Il a manqué la fin de saison avec le Racing, la Coupe du monde avec l’Argentine et la soirée années 70 avec pour l’anniversaire de Sireli Bobo. Bonne nouvelle, il a fait son retour à l'entraînement. On parle d’un retour dans les semaines qui viennent. Mais pour combien de temps…

Chavancy en reculant Henry Chavancy souhaitait faire parler de lui en ce début de saison, mais pas de cette façon. Le président du Racing Jacky Lorenzetti s'est indigné de la présence d'Henry Chavancy dans le calendrier des "Dieux du Stade » réalisé son grand rival, le Stade Français. C’est maladroit certes, mais pas grave. Ce calendrier, c’est tout ce qui reste à Max, laissez le tranquille…

Que fait Jacques Cronje ? Il plante un essai Il plante un ballon Il se plante de position sur le terrain Il se plante de camp Il plante son équipe

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Robins (du bout) de bois Il n’est pas concerné pas la Coupe du Monde, les décalages horaires, les rassemblements internationaux et ne le sera peut-être plus du tout. La faute à une petite sélection avec l’équipe nationale du Cameroun alors que l’équipe de France lui tendait les bras… Robins Tchale-Watchou ne sera certainement pas un international aux quatrevingt sélections, mais ça au fond, il s’en moque, il a au moins un Brennus à son palmarès, et ça, ça n’a pas de prix.

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Aviva la révolution ? C’est l'Aviva Stadium, nouveau Lansdowne Road, qui accueillera la finale de la H Cup 20122013. Ce sera la troisième fois que l’Irlande accueille cet événement. En même temps, c’est Londres, Paris ou Cardiff. Pas beaucoup de roulement possible. La révolution, ce n’est pas pour demain… Décamps d’entraînement La saison est terminée pour Nicolas Décamps. Le pilier droit de BordeauxBègles souffre d'une rupture des ligaments antérieurs avec lésion au ligament interne du genou gauche. De longs mois d’indisponibilité pour le joueur, qui pourrait profiter de ce temps libre pour travailler sa condition physique. Le style Garuet, c’est fini. Et ce n’est pas de la moustache dont on parle là…

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Le magazine qui pue la transpiration

Smith de côté C’est une des révélations de ce début de saison. Accélérations, courses folles, crochets diaboliques, David Smith est l’attraction toulonnaise. En plus, il chambre un peu quand il marque des essais faciles. En rugby, c’est toujours mal vu, mais nous, on aime bien. Ras le bol des joueurs lisses, gentils et propres sur eux…

C’est confirmé, à Clermont, on porte des polos trop grands. À moins que certains n‘aient pas les épaules assez larges pour ce club. Mais bon, un coup de fer à repasser, ça ne fait pas de mal…

Merci Barnard Agen a appris la saison dernière en Top 14 et semble avoir bien retenu la leçon. Fini le jeu envoyé à outrance, les joueurs l’ont bien compris. Conrad Barnard amène davantage d’expérience et de sang froid à une équipe en quête de maintien pour sa seconde saison consécutive en Top 14. Bon buteur, gestionnaire sérieux, on peut toutefois lui reprocher une frilosité chronique si « sud africaine » dans l’animation de sa ligne d’attaque. Se maintenir malgré l’ennui, le SU Agen signerait tout de suite des deux mains. Pas sûr que Valentin Courrent soit sur la même longueur d’onde.

En mois, l’indisponibilité du jeune pilier droit de Narbonne, Matéo Farina, pour cause d’opération d’un rachis cervical trop étroit. Un accident qui remet sur la table le rôle de la sécurité et des assurances. Pendant ce tempslà, la GMF continue de se gaver sur le dos de joueurs…

Mathieu Bastareaud lève le bras pour répondre à quelle question ? Qui pense que Laporte, c’est mieux que Saint-André Qui a mis le maillot taille S de Cibray ? Qui a cassé la table basse dans le vestiaire ? Qui a encore été au McDo et a laissé traîné le sac Qui n’a pas compris la quetion

LEGENDE URBAINE Mourad Boudjellal ne supporte plus de prendre des valises. Il l’a dit, si ça continue, c’est lui qui fait la sienne !

Que dit Arnaud Mignardi à Agustin Figuerola ? T’as pas vu le ballon ? Si on le récupère, tu l’envoies loin devant Tu crois que je peux sortir Tu savais que c’était comme ça ici Eh, ça ne va pas être comme ça à chaque fois ?

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Magazine de gazon et de testostérone

Hamilton, mais il a resigné… Le deuxième ligne international écossais de Gloucester, Jim Hamilton, a décidé de prolonger son contrat avec le club anglais. Il est désormais lié jusqu'en 2014. Une information qui n’intéresse pas grand monde sauf les vraies mordus de rugby, les sans amis, ceux qui n’ont rien d’autre dans leur vie… Ça vous intéresse ? Désolé…

Qu’arrive-t-il à René Fontes ? Il ne veut plus être la cible des critiques Il montre qu’il a les mains propres Il est pieds et poings liés avec son club Il se prend pour Nicolas Anelka Il a gardé son bracelet de piscine

Tout va mieux pour Paul Sackey… depuis qu’il n’entend plus les consignes de Mickael Cheika ! Comme quoi, on critique les casques, mais ils peuvent avoir du bon…

< C’est confirmé, au Racing, tout le monde n’a pas les mêmes ambitions. Regardez la réponse quand on leur demande où ils voient leur club en fin de saison…

Le Floch de l’année Anthony Floch n’a pas de chance. Alors qu’il a l’occasion de briller en ce début de saison en l’absence des internationaux, il est out pour plusieurs mois à cause d’une pubalgie. Une blessure à l’image de sa carrière, chronique…

Donald n’est pas un Mickey Viendra, viendra pas… Viendra, viendra pas… Viendra, viendra pas… Viendra, viendra pas… Viendra, viendra pas… Viendra, viendra pas… Après de nombreux rebondissements, Stephen Donald jouera bien en Angleterre cette saison. Il quitte les Waikato Chiefs pour Bath. C’est ce qui s’appelle se faire désirer…

272.000

En euros, la subvention de la mairie attendue par le Stade Toulousain. Le club, qui présente un petit trou dans sa trésorerie, attend avec impatience les (sept) deniers de la municipalité. Comme quoi, on peut être le plus grand club de France et être juste en fin de mois. Rassurant ? Pas sûr…

De quoi parle Olivier Roumat et Philippe Saint André ? De l’équipe de France, Roumat est étonné que ça l’intéresse D’argent, il n’y a que ça qui les intéresse De gonzesses, il n’y a plus que ça qui les intéresse De coiffures, il faudrait vraiment qu’ils s’y intéressent de près De rugby, même si ça ne les intéresse pas beaucoup

David est Goliath Lors de sa signature au Stade Toulousain, tout le monde attendait beaucoup de Yann David. Trop peut-être. Annoncé comme le grand troisquarts centre de demain, l’ancien Berjallien a réussi une belle première saison, confirmant tout son potentiel. Jusqu’à cette vilaine blessure en aout 2010, une double fracture tibia-péroné synonyme de saison blanche. Aujourd’hui, David a tourné la page et revient plus fort que jamais. Puissant, véloce et revanchard, il sera l’un des joueurs à suivre cette saison, le vrai centre d’intérêt de l’équipe…

SPOTLIGHT_LE MONDE DU SPORT

LE DOSSIER_LE MONDE DU SPORT

INTERVIEW

"Je prends chaque match comme si

c’était le dernier" Auteur d’un début de saison tonitruant, le flanker du Stade Toulousain semble avoir définitivement oublié la mauvaise passe liée à sa blessure. Joueur le plus utilisé depuis le début de la saison, Nyanga démontre à chaque sortie son explosivité et son amour du maillot. Entretien avec le nouveau capitaine rouge et noir.

u es l’auteur d’un début de saison plus que convaincant. Ressens-tu la différence par rapport à la saison dernière (revenu de blessure, il a vu son temps de jeu diminué) ?

Je suis vraiment content de ce début de saison, mais il ne faut pas oublier qu’il reste encore de nombreux matchs à jouer. J’ai vraiment beaucoup bossé pour revenir sur le terrain et retrouver du temps de jeu. J’ai pu vérifier que le travail paye. Et ça donne envie de continuer ! Je me suis vraiment bien préparé cet été car nous avions un premier bloc de matchs compliqués. Pour l’instant, ça marche pour nous, mais je n’aime pas trop dire cela à ce moment-là de la saison car tout peut aller très vite. Il ne faut pas grand-chose pour que la machine s’enraye.

Il t’a fallu quasiment une saison pour retrouver ton niveau… Quand tu reviens de blessure, tu perds énormément d’automatismes. Et pour les retrouver, il faut jouer. Au Stade Toulousain, il y a beaucoup de très bons joueurs et le club n’est pas là pour faire dans le social si je puis dire. Tu ne vas pas jouer pour retrouver ta forme… J’ai attendu, j’étais quand même content de mes prestations. Petit à petit, j’ai retrouvé le rythme et mon jeu. J’ai bossé dur, je n’ai pris qu’une semaine de vacances cet été. Il n’y a qu’une chose à faire pour revenir : travailler. Il ne faut jamais perdre cela de l’esprit.

Certains disent que Thierry Dusautoir étant au Mondial, tu te sens plus libéré, d’autant plus que tu portes le brassard de capitaine… Qu’en est-il réellement ?

a pas de championnat. Il n’y et toutes les journées tarde me Il . ant aut é jou qui ont beaucoup de joueurs les matchs, u ! Après, d’enchaîner de me reposer un pe un petit a on En étant capitaine, ça aide à progresser. que aire ntr co au s plus. Je pense rôle à jouer, mais pa (Thierry iti » « T de e, nd mo tout le nous avons besoin de ur arriver à » (Louis Picamoles) po lou ou « L de r), toi Dusau ne suis pas Je . nat dans ce champion ce que nous voulons rce de sou une st C’e . concurrence dans ce truc, on est en nt de vie iti » « T n. ssio gre r de pro motivation et un facteu e une fair ur po ans, moi aussi. Et c’est resigner pour quatre belle saison !

groupe entre Comment se porte le al et les punis de ceux partis au Mondi Lièvremont ? itrenaud) et

ment Clément (Po Certains joueurs, notam sent que ça ritaient leur place. On Yannick (Jauzion) mé is ce sont Ma . son u en début de sai les a travaillés un pe t donné on ils , tch ma r dès le premie des compétiteurs et on s rép ses, ils mes. La plus belle de le meilleur d’eux-mê presse avec la rain et non pas dans l’ont donné sur le ter t retenir. fau ’il qu tiles. C’est ça des petites phrases inu ça. ur po le ab roy er) a été inc Même Luke (McAlist

Je ne pense pas…J’ai joué les quatre matchs amicaux

La plus belle des réponses, ils l’ont donné sur le terrain et non pas dans la presse avec des petites phrases inutiles. C’est ça qu’il faut retenir. Même Luke (McAlister) a été incroyable pour ça.

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Champion de France, le Stade défend plutôt bien son titre en ce début de compétition… Sur un plan comptable, nous sommes plutôt bien. Nous avons même réalisé de très bons matchs en terme de contenu. Notre objectif est de rester à niveau malgré les joueurs partis. Chaque match est différent, on le sait bien, mais notre état d’esprit doit rester le même.

Contrairement aux deux dernières années, l’effectif toulousain a pas mal bougé. Il y a eu des départs importants comme Byron Kelleher, Frédéric Michalak, David Skrela ou Cédric Heymans et pas mal de recrues… Y a-t-il eu un moment de flottement ? Même si les recrues ne sont pas encore toutes là, il n’y a pas vraiment eu de flottement. C’est la force du Stade Toulousain. Ici, les joueurs passent. Le maillot est toujours plus grand que le joueur qui le porte. On est garants d’un état d’esprit qui restera après nous. Luke a montré une parfaite intégration, Carl Hoeft est le seul pilier gauche valide et il enchaîne les matchs de quatre-vingts minutes… J’ai appris que Luke Burgess, alors même qu’il est encore au Mondial, a pris des cours de français. Cela témoigne de l’état d’esprit de ceux qui nous rejoignent. C’est que du positif.

Cela va quand même te faire bizarre de retrouver tes anciens coéquipiers sous de nouvelles couleurs non, toi qui es un pilier du groupe ? C’est certain que ça va faire bizarre… En même temps, ça va devenir de plus en plus fréquent dans le rugby professionnel. J’ai déjà connu ça lors de mon départ de Béziers avec Dimitri Szarzewski à Paris.

nvie

e e, n’as-tu pas

Stad Tu as resigné au d’un ailleurs ?

sion de car j’ai l’impres ur quatre ans po né b. Le sig clu re i ce Non, j’a que je peux à porté tout ce ya ap Il r . oi oi av m s de pa ne le meilleur ider à donner choix. ce à s lle ne Stade peut m’a person ent des raisons s joueurs bien évidemm s, du staff et de nt ea rig di s de t en m m’ont rte Ils po . Le com aucoup touché essure m’a be bl ndu que je a te m t at t an on nd pe la pression et is m s pa nt ’o durée. soutenu, ne m scrire dans la envie de m’in t en m ai té vr i cô J’a un revienne. a vraiment e je suis ici, il y qu s -être ut an pe pt is se it ira Cela fa ans, je ne fin x. Après, j’ai 27 oi ch ce à if ct affe e ici. pas ma carrièr

vois-tu de ta forme, re ur e ill e m au Tu reviens ment avec hausse, notam la à ifs ct je b o tes jectifs, mais de les Bleus ? e question d’ob

llement un me si c’était le Ce n’est pas te ue match com aq ch ds en pr grands ut prendre les progression. Je motivation. Il fa e êm d m an la gr ec dernier, av s que je suis un e. Je ne dis pa ce pl an em Fr ex de e en s joueur s. Et si l’équip , c’est t à quoi je tend oi es m c’ s ur ai po m , nt ur joue plus importa sera super. Le est au bout, ce é. nn do avoir tout la sensation d’

Avec tes équipiers, tu dois probablement suivre les Bleus. Que penses-tu de leurs pe rformances ?

On est tous supporte rs des Bleus ! J’ai en plus beaucoup de potes qui sont partis alors… On espère qu’ils feront le meille ur Mondial possible. Ap rès, tout n’est pas parfait, ça ma nque d’automatismes. Ce n’est pas grave, on est quand même derriè re eux ! …

Et le jeu des Blacks, de s autres équipes ?

N’importe quel amou reux du rugby aime les Blacks. Tu ne peux qu’être ad miratif du jeu qu’il pro pose. J’ai bien aimé les Gallois et les Irlandais qu’on n’attendait pas à ce niveau. L’Arge ntine qui gagne à la dernière

minute contre l’Écoss e, ça nous fait vibrer ! Cette Coupe du monde est vraiment pas mal ! On compare parfois le Stade Toulousain aux All Blacks. Après votre ma tch face au Racing, cer tains ont parlé de meilleur match de l’année, tou tes compétitions confond ues. Penses-tu cela jus tifié ? (Rires) C’est flatteur ! On s’est vraiment rég alé ! On est mené de huit points à quelques minutes de la fin, on aurait aimé un peu moins de suspe nse ! La barre est haute mainte nant, mais j’espère qu e l’on refera une prestation de même qualité. Po ur cela, il faut travailler, oublier les matchs passés et regarder devant nous !

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DIX RAISONS _LE MONDE DU SPORT

raisons de voir Biarritz champion de France en juin prochain Avec un début comme celui-ci, on pourrait se dire que le Biarritz Olympique du triptyque Rodriguez, Lagisquet, Blanco joue le maintien et se sauvera de justesse lors d’une dernière journée d’anthologie le 12 mai prochain. Mais commencer relégable, n’est-ce pas, en quelque sorte, reculer pour mieux sauter car les pensionnaires d’Aguilera valent mieux que ça. Voici en exclusivité mondiale les dix raisons de croire que le Brennus reverra la côte basque en juin. Parce que Biarritz, c’est avant tout un effectif de champion en puissance Marconnet, Traille, Yachvili, Harinordoquy, August, Baby, une grosse concentration de Brennus au mètre carré. Le savoir faire des Biarrots en terme de conquête de titre n’est plus à prouver, même s’il est vrai que ces dernières années, la machine est un peu enraillée. Un champion est immortel, il semble donc incroyable de voir un club de ce statut se contenter de jouer le maintien dans un championnat de ce niveau.

Parce que la nouvelle concurrence bayonnaise pousse au portillon Lauaki, Heymans, Tialata, Chisolm, Philipps, Rokocoko, c’est du très lourd en perspective. Comme au pays des hommes forts, les querelles de clocher sont reines, les derbys promettent de sentir la poudre. Première opposition en novembre, histoire de se tester, ça peut toujours servir. Le vainqueur sera nommé roi des Basques pour les six mois à venir. L’ascension du voisin bayonnais est une motivation supplémentaire, elle pique l’orgueil des joueurs du BO et les oblige à se remuer pour finir devant le voisin bayonnais. Alors, pourquoi ne pas espérer une finale 100% basque au Stade de France ? Sentir le kalimotxo tiède et voir des milliers de bérets rouges et bleus dans les travées inabordables du Stade de France un soir de juin, le rêve.

Parce que Biarritz est encore européen cette saison Et c’est bien ça le véritable exploit ! Entre un jeu en perdition depuis maintenant plusieurs saisons et des recrutements étonnants, il est incroyable de voir que le BO se qualifie chaque saison pour la H Cup. De plus, les hommes de Blanco réalisent chaque année des parcours honorables sur la scène européenne. Le Biarritz Olympique au printemps, c’est avant tout un dimanche après-midi sous la pluie, du côté de San Sebastian. Ensuite, le BO se plante en quart ou en demi. Cette saison, c’est la bonne. Après des années de disette, le BO va réaliser le doublé et la sanctification de saint Serge Blanco.

Parce que le BO possède une super mascotte Et la mascotte à l’américaine, c’est un capital sympathie assuré dans tous les stades de France. Prenons des exemples simples. Peugeot, sponsor officiel du Stade Toulousain, a donné la mascotte du club, l’affreuse peluche de lion géante. Les Bayonnais possèdent, eux, un poney, certainement pour recruter des supporters chez les enfants de moins de sept ans. Les Jaunards ont un bonhomme Michelin, une honte à la condition physique chère à Vern Cotter. La mascotte biarrote a quand même plus de panache, un sioux ! Si avec Joe l’indien, ils ne ramènent pas le Brennus à Biarritz, c’est que l’on ne respecte vraiment plus rien. facebook.com/lemondedurugby

Parce que le Brennus commence à s’ennuyer à Toulouse L’air marin lui ferait le plus grand bien. Depuis Perpignan en 2009, le Brennus fait dans le terroir et la campagne. Clermont, joli port de pêche, bien connu pour ses plages de sable blanc, puis Toulouse, ville de la fameuse bouillabaisse au canard. De très beaux voyages pour un Bouclier qui sent un peu le renfermé. D’où l’intérêt d’un petit séjour dans une des cures thermales de Biarritz la bourgeoise, histoire de reprendre de belles couleurs. 2012 sera donc l’année de changement entre les élections présidentielles, les Jeux Olympiques et la fin du monde. D’ailleurs, Biarritz champion de France, c’est un peu la fin du monde non ?

Parce qu’il y a Dimitri Yachvili Lorsque l’on compte un joueur comme Dimitri Yachvili dans son effectif, on se doit d’être champion de France en fin de saison. Le demi de mêlée a prolongé son contrat à maintes reprises, laissant de côté les appels du pied de clubs bien plus réguliers. Plus qu’un maître à jouer, c’est un patron, l’âme du Biarritz Olympique. Imanol, le régional de l’étape, est trop inconstant, Traille est Béarnais, Peyrelongue, Landais. Yachvili, le Briviste, est bien aujourd’hui le BO gosse de l’effectif. Pas défaut, soit, mais quand même…

Parce que Biarritz fêtera les dix ans de son titre de 2002 Ce titre avait annoncé le retour du Biarritz Olympique sur le devant de la scène après soixante trois années d’attente. Depuis, deux autres titres (2005 et 2006) sont venus garnir une étagère à trophée étonnamment vide. Lagisquet et Rodriguez entraient au panthéon des entraîneurs champions de France, lançant un vrai style biarrot, tout en classe et sobriété. 2002, drop de Laurent Mazars dans le temps additionnel de la prolongation, au bout du suspens. 2012, victoire des protégés de Blanco dans un match de folie ponctué de douze essais qui voit finalement le BO l’emporter sur l’invincible armada toulousaine. Une belle soirée en perspective, à noter sur toutes les tablettes.

Parce que Biarritz, c’est le rugby, la mer, le surf, la thalasso et… Le casino ! Une ville de filles et de jeu, sans parodier Francis Cabrel. Mini Las Vegas de la Côte Basque entre maisons bourgeoises, mer et montagne. Une sorte de petit paradis sur la terre de France. Le casino, c’est le jeu, le jeu, c’est l’incertitude et l’audace. Et là, tout s’explique. En étant lanterne rouge du Top 14, le BO joue à la roulette russe, toujours sur la corde raide, se retrouvant à chaque fois dans une situation de stress intense. Une excitation, un sentiment d’équilibre au bord du vide, c’est comme ça que le groupe biarrot aime vivre. Jouer, c’est bien, mais gagner, c’est mieux.

Parce que Serge Blanco est un des présidents les plus influents du Top 14 Loin des petites phrases de Boudjellal, de l’ambition dévorante de Lorenzetti et du sous-marin Bouscatel, Serge Blanco est plus qu’un président, c’est une icône. L’arrière historique du XV de France est l’ancienne figure centrale du rugby professionnel français. Cette ancienne position, elle permet de garder quelques relations avec les arbitres notamment. De quoi faire tourner les matchs en faveur de ses protégés. Castres a bien été accusé de favoritisme la saison passée, alors pourquoi pas Biarritz cette année ? L’avenir le dira, mais un arbitre dans la poche, ça ne peut pas faire de mal.

Parce que tout peut arriver L’espoir fait vivre… Thomas Inglot Fantuzzi

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SPOTLIGHT_LE MONDE DU SPORT

Lyons club Le Top 14 est véritablement devenu la destination d’exil doré préférée des joueurs de l’hémisphère sud en fin de carrière. Dans la lignée des Kelleher, Gregan et autres Giteau, David Lyons a lui aussi rejoint le Top 14 et le maillot des roses parisiens. On peut avoir été le numéro huit titulaire des Aussies pendant plusieurs saisons et être totalement oublié depuis 2007 par son sélectionneur. Un numéro huit puissant oublié par son sélectionneur, ça ne vous rappelle pas quelqu’un ?

Un guide, à quoi ça sert un guide ? À rien, mais tout le monde aime bien ça. L’équipe type, les forces et les faiblesses, les joueurs importants, le calendrier H Cup pour les équipes concernées et quelques infos farfelues, voilà tout ce que vous découvrirez dans les pages qui viennent. Et les rangs d’oignon ? Pas de rangs d’oignons, on n’aime pas les rangs d’oignons… Par Arnaud Sébin, Christelle Leisser, Thomas Inglot Fantuzzi et Thomas Perotto

AGEN

BAYONNE

Fiche Meetic Fondé en 1908 Président : Alain Tingaud Coach : Christian Lanta Stade : Armandie Couleurs : Blanc et bleu Palmarès : Champion de France 1930, 1945, 1962, 1965, 1966, 1976, 1982, 1988 ; Challenge Yves-du-Manoir 1932, 1963, 1983, 1992

Tian Vaka

Robinson

Pelesasa

Coux

Barnard Machenaud

Fiche Meetic Fondé en 1904 Président : Michel Cacouault Coach : Thomas Lièvremont Stade : Jean-Dauger Couleurs : Ciel et blanc Palmarès : Champion de France 1913, 1934, 1943 ; Challenge Yves-duManoir 1936, 1980

Heymans Lacroix

Rokocoko

Philipps Lauaki

Badenhorst

Monribot

Muller

Puricelli

Haare

Senekal

Narjissi

Huget

Boyet

Fono Fa’aoso

Gerber

Boutaty Baïocco

Schwalger

Flavell

Roumieu

Iguiniz

L’homme du début de saison

Silvère Tian Le début de saison Du bon et du moins bon. On attendait Agen aux dernières places, mais l’équipe de Lanta et Deylaud fait mieux que de résister. Une volonté de proposer du jeu et quelques jolis coups réalisés. Mais que la saison va être longue... Pourquoi ils vont gagner Parce que Deylaud, toujours à la recherche de nouveauté, lance une nouvelle tactique qui chamboule tout le rugby français. L’ancien Toulousain créé le libéro, sorte d’arrière avancé entre les deux centres. Le concept ? Difficile à expliquer, mais les résultats sont étonnants. Agen remporte tous les matchs retours et survole les phases finales. Deylaud tient enfin sa revanche, lui qui attend ce titre depuis si longtemps. Lanta, lui, ne dit rien. Il n’a rien inventé, rien découvert. Il s’appuie sur les mêmes choses depuis des années. Même sa moustache a plus de trente ans. Pourquoi ils ne vont pas gagner Jaloux de la réussite de son partenaire, Christian Lanta sabote le travail réalisé. Il envoie une lettre anonyme à la Ligue soulevant le côté irrégulier de la tactique employée. Après plusieurs réunions, le libéro est déclaré « interdit ». Tous les points gagnés par Agen sont annulés. Le club se retrouve en lutte pour le maintien, une fois de plus. Tout se joue sur la dernière journée. Agen gagne d’un point sur une pénalité de 50 mètres. Lanta est heureux, tout est redevenu comme avant. La routine… Jeu de mots vraiment « tout pourri » En rugby, être Agen, c’est ne pas avoir gagné de titres depuis des années. La faim est là, mais rien à se mettre dans la ventre…

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Des cuisses larges comme des troncs d’arbres qui risquent encore d’en faire pâlir plus d’un cette saison. Silvère Tian n’a pas l’aura de Clément Poitrenaud ou Cédric Heymans, la faute à un parcours qui l’a trimballé de Côte d’Ivoire à Bourgoin, équipe qu’il a longtemps portée à bout de bras. Choucou de Pierre Rajon pour ses relances, il n’a pas tardé à en faire de même à Armandie où, sous les ordres du duo LantaDeylaud, il s’impose comme le titulaire indiscutable au poste d’arrière. Ses cannes de feux, ses appuis courts et sa vision du jeu font de lui un danger permanent pour les défenses adverses. Après une année d’apprentissage, Tian et le SU Agen semblent bien décidés à passer la vitesse supérieure cette année. Solide à la maison, joueur à l’extérieur, le SUA à l’ambition de viser un peu plus haut que le ventre mou du classement. Et Tian sera l’une de ses armes principales.

Le début de saison À l’image du club, en dents de scie. De grosses ambitions, mais peu de résultats sur le terrain. Bayonne n’arrive pas à s’imposer comme un gros du championnat. Le recrutement semble être de qualité. Ça va fonctionner… ou pas ! Pourquoi ils vont gagner Parce que grâce à Afflelou, leur sponsor principal, les joueurs de Bayonne font enfin voir le rugby comme il se doit. Fini les périodes troubles, terminé les illusions, l’Aviron voit enfin clair dans son jeu et s’impose au fil des rencontres. Les hommes de Thomas Lièvremont abordent les phases finales avec 10 à chaque œil, ce qui ne leur était pas arrivé depuis des années. En finale, Bayonne bat son rival de toujours, Biarritz, grâce à une pénalité qui passe de justesse. La légende raconte que sans Afflelou, elle serait passée de quelques centimètres… à côté !

L’homme du début de saison

Troy Flavell

Ah Bayonne et ses valeurs traditionnelles, sa culture, ses joueurs formés à la maison… C’est vrai, mais les choses changent ! Les joueurs venus de l’Hémisphère Sud sont de plus légion du côté de l’Aviron. Troy Flavell en est un bel exemple. Débarqué sur les bords de la Nive l’an passé, le deuxième ligne néo-zélandais rempile pour une saison supplémentaire. À 35 ans berges, le All Black, qui fait figure de vieux sage et de patron du pack bayonnais, s’est très vite imposé dans l’équipe de Christian Gajan. Poutre indéboulonnable en Top 14, il forme avec son compère Rob Linde un alignement en touche très efficace. Flavell, c’est aussi et surtout un gros CV. Capitaine des Auckland Blues, il a bourlingué pendant six ans comme le prouve son exil au Japon. C’est aussi ça, la diversité bayonnaise.

Pourquoi ils ne vont pas gagner Parce que même avec des verres triple foyer à chaque œil, un aveugle continue de se prendre les murs. Quand on ne voit rien, on ne voit rien. Bayonne s’enferme dans un jeu minimaliste et alterne mauvaises performances et coups d’éclats. Les hommes de Lièvremont échouent aux portes des phases finales avec pour seule satisfaction d’être devant Biarritz au classement final. Mais y a-t-il de quoi en être fier ? Au royaume des aveugles basques, le borgne est roi… Jeu de mots vraiment « tout pourri » Le nom de Bayonne, c’est l’Aviron, c’est dire si le club est habitué à ramer depuis des années…

Le leader Jean Monribot

Le leader Benjamin Boyet

La recrue étrangère John Schwalger

La recrue française Cédric Heymans

La recrue française Jean-François Coux

La recrue étrangère Joe Rokocoko

Le jeune à suivre Brice Dulin

Le jeune à suivre Clément Lagain facebook.com/lemondedurugby

BIARRITZ Fiche Meetic Fondé en 1913 Président : Serge Blanco Coach : Jack Isaac Stade : Parc des Sports Aguilera Couleurs : Rouge et Blanc Palmarès : Champion de France 1934, 1939, 2002, 2005, 2006 ; Challenge Yves-du-Manoir 1937

Balshaw Burotu

Traille

Bosch

Ngwenya

Peyrelongue Yachvili Lakafia Lund

Harinordoquy Thion Coetzee

Le début de saison Catastrophique ! Après cinq journées de championnat, Biarritz pointe à la dernière place du classement. Fragile à l’extérieur, fébrile à domicile, les hommes de Blanco (di)gèrent mal les absences pour cause de Mondial. Qu’ils reviennent vite… Pourquoi ils vont gagner Parce qu’à Biarritz, Serge Blanco a repris les manettes. En fait, il les a toujours eues, mais là, c’est officielle. Pour réussir dans sa mission, il a mobilisé tout le monde. À Biarritz, c’est l’union sacrée. C’est ensemble que le club trouve les solutions. Malgré un début compliqué, Biarritz redresse la barre et accroche les phases finales. Ensuite, c’est l’enthousiasme qui parle. Porte drapeau de toute une région, Biarritz lève le Bouclier si cher à Serge Blanco, lui qui ne l’a jamais gagné en tant que joueur. Il faut le rappeler de temps en temps… Pourquoi ils ne vont pas gagner Parce que l’union sacrée, la grande famille, les amis de vingt ans, tout ça, c’est du vent. À Biarritz, c’est chacun pour soi et rien pour les autres. Serge Blanco se retrouve au milieu d’un gros panier de crabes dont il est lui-même une des plus grosses pinces. Untel ne supporte pas untel qui lui ne peut voir l’autre en pâture. Ça se sourit, mais ça se tire dans le dos. Biarritz sombre journées après journées. C’est l’année de trop pour certains. Biarritz ne lève donc pas le Bouclier si cher à Serge Blanco, lui qui ne l’a jamais gagné en tant que joueur. Il faut le rappeler régulièrement… Jeu de mots vraiment « tout pourri » Il se murmure qu’en coulisse, certains en ont plein les Basques. Et ce ne sont pas tous des Béarnais…

Le leader Imanol Harinordoquy La recrue étrangère Seremaia Nakala Burotu La recrue française Benoît Baby Le jeune à suivre Yann Lesgourgues 34

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Lund

Heguy

Barcella

L’homme du début de saison

Jérôme Thion

Il a une grosse voix, il a des gros bras, il a une grosse carrière et chausse du 47. Jérôme Thion en impose sur un terrain et le club s’appuie sur lui. Imanol, Yachvili et Traille au Mondial, il est le leader incontestable de l’équipe en ce début de saison. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que Thion a de quoi s’arracher les cheveux. Les jeunes n’arrivent pas à se mettre au niveau, les anciens tardent à prendre leur responsabilité et lui ne sait quoi faire dans cette galère. Sur le terrain, il donne de la voix, il invective, hurle, conseille, mais termine le match la tête basse. « L’amalgame des jeunes et des anciens doit se faire. Certaines personnes doivent prendre davantage de responsabilités puisqu'elles ont des postes clés. Il faut pouvoir se mettre un peu en avant. Nous sommes sur la bonne voie ». Capitaine d’un navire à la dérive, le deuxième ligne biarrot croit toujours aux chances de son équipe, parce que lui, il ne lâche rien. « Aujourd'hui, il nous manque la petite étincelle qui nous fera basculer du côté positif. On travaille sur nos fondamentaux pour progresser dans ce sens-là. » Travailler les fondamentaux, ça paraît effectivement fondamental… Le joueur H

Cup

Biarritz w Iain Balshoauffre en ce début de saison, leur tenir la

g glais po Au fond du n arrière an ur l’instant, mise sur so ue iq ationaux. Po p rn m te ly in O s se e d e ur ses l’absenc enace… po baraque en ’être une m d in r. Boitillant lo le st b e em uin f qu’il fait tr af st l'arrière rouq n so ue sa santé que s ! Il n'y a q arle plus de p adversaire n o , ch endant at rtie de m fraicheur p à chaque so erdu de sa p a grandes aw x sh loits. Bal s’adapter au à al m u de ses exp érer d re ourrait s’av qu’il a enco périence p ex n is l’été, à croire So am . s ue se q retrouver la côte bas tition où il va chaleurs de é p m co , en H Cup importante e pluie… d u et un pe évise Benetton Tr spreys et le O s le , ns c les Sarace rritz Poule 5 ave spreys - Bia (12 nov) : O e ns ce ra Sa 1ère journé iarritz (18 nov) : B itz rr ia B 2e journée e évis (11 déc) : Tr ise 3e journée iarritz - Trév B : c) é d 7 rritz (1 e né ur jo ce ra ns - Bia 4e janvier) : Sa 15 4/ ys (1 re e rritz - Osp 5e journé janvier) : Bia 22 1/ (2 e né 6e jour

CASTRES Fiche Meetic Fondé en 1898 Président : Michel Dhomps Coach : Laurent Labit Stade : Pierre-Antoine Couleurs : Bleu et blanc Palmarès : Champion de France 1949, 1950 et 1993 ; Challenge Yvesdu-Manoir 1948

Teulet Baï

Andreu

Cabannes

Evans

Tales Albouy Masoe Diarra

Caballero Capo Ortega Ducalcon

Le début de saison À la hauteur des ambitions du club. Solide à domicile, opportuniste à l’extérieur, Castres confirme match après match. L’effectif a très peu bougé et le club peut s’appuyer sur de vraies certitudes dans le jeu. Tout roule… Pourquoi ils vont gagner Parce qu’à force d’être dans les quatre premiers, un jour, ça va payer. Chaque saison, il ne manque pas grand-chose. Un peu de réussite au pied, un peu de hargne dans les regroupements, un peu de tout et presque rien. Castres sent que cette année est la bonne et le prouve à chacune de ses sorties. Lors des phases finales, le pied de Teulet ne tremble pas. Castres gagne enfin, pour le plus grand plaisir des deux Laurent qui commençaient à arracher les cheveux. On avait dit pas de blagues sur le physique… Pourquoi ils ne vont pas gagner Parce que Castres réussit toujours en poule et se plante en phases finales. C’est écrit, c’est comme ça et on n’y peut rien. Les coachs ont beau chercher toutes les solutions, le pied de Teulet va trembler, la mêlée va reculer en finale et les trois-quarts vont faire des en avants à la pelle. L’équipe joue à l’envers et les deux coachs, une fois de plus, s’arrachent les cheveux sur le banc de touche. On avait dit pas de blagues sur le physique… Jeu de mots vraiment « tout pourri » Faire une grosse saison pour se faire sortir dès le début des play-off, ça reste de Travers, ça fait mal à …

Le leader Rodrigo Capo Ortega La recrue étrangère Max Evans La recrue française Rémi Tales Le jeune à suivre Rémi Lamerat

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Bonello

Tekori Wihongi

L’homme du début de saison

Romain Teulet

Le capitaine Romain Teulet, dit la « merveille de Bergerac », entame, à 34 ans, sa dixième saison sous les couleurs du Castres Olympique, avec toujours autant de fraicheur, de régularité et de volonté qu'à ses débuts. S'il est entré dans l'histoire en devenant le premier buteur à avoir passé les 2000 points en Top 14, l’arrière castrais n'a pas l'intention d'en rester là. Avec actuellement 2365 points (score qui évolue chaque semaine) au compteur et une moyenne de 90% de réussite, le plus petit joueur du championnat est à l’image de son équipe. Affamé, il est en quête d'un titre qui lui échappe depuis près d'une décennie. À l'heure où le mondial fait du tort à la plupart des équipes, tous les points sont bons à prendre. Une blessure à la cheville a légèrement gâché son début de saison. Le poids des années commencerait-il à peser ? Espérons qu'il tienne le coup, au moins jusqu'au titre.

Le joueur H

Cup

issant, e mpique. Pu Chris Masinodispensable au Castres Olyue rrier. Il traîne

st tout du g Ce joueur e is Masoe a ine de la véloce, Chr , ue q uvent à l’orig ni So ch e. te p ui q l’é e s’appuyer, ut llage to me sur qui dans son si il est l’hom , O C de monter u d ue s in essai Black cont ll A n plupart des e ci an r. L’ stissement ur, le leade n. Un tel inve o is le régulate sa s rè Certains ce, saison ap ou ailleurs. en puissan , à Castres ur jo de notre un r ur e ent pay meilleur joue , ur ue jo doit forcém e ce sur doutaient d œil attentif que certains ire gardent un d Et e. st d’hui… at à son po ir fins aujour championn re. Ils ont l’a tu na g si sa lui lors de n orthampto unster et N M , ts le ar Sc c les astres Poule 1 ave Scarlets - C e (12 nov) : né ur ster jo un re 1è astres - M (18 nov) : C mpton ha rt o N 2e journée s éc) : Castre d 1 (1 e astres C né 3e jour hampton déc) : Nort 7 (1 e astres C né r ur 4e jo r) : Munste (14/15 janvie e arlets Sc né ur s e jo tr 5e as janvier) : C 22 1/ (2 e 6e journé

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BEGLES

BRIVE

Fiche Meetic Fondé en 1907 Président : Laurent Marti Coach : Marc Delpoux Stade : André Moga Couleurs : Bordeaux et blanc Palmarès : Champion de France 1899 1904 1905 1906 1907 1909 1911 1969 1991 ; Challenge Yves-du-Manoir 1938 1976 1986 ; Challenge européen 1997

Reihana Rey

Brana

Denetre

Lilo

Frazer Adams

Fiche Meetic Fondé en 1912 Président : Jean-Jacques Bertrand Coach : Ugo Mola Stade : Amédée-Domenech Couleurs : Noir et blanc Palmarès : Champion d’Europe 1997 ; Challenge Yves-du-Manoir 1996 ; Champion de France D2 1957

Caminati Boussugue

Noon

Fuguerola Azoulai

Leo

Clarkin

Davies

Mela Barozzi

Forbes

L’homme du début de saison

Pourquoi ils vont gagner Parce que ce club a une histoire. Et les dirigeants ont compris qu’il fallait s’en servir. Ils rappellent la première ligne mythique du titre de 1991. Gimbert, Moscato et Simon aux mannettes, c’est tout BordeauxBègles qui retrouve des couleurs. Moscato, malgré son émission quotidienne, accepte de reprendre du service sur le terrain. Triche, croque en jambe, crachat de lama, direct du gauche à la régulière, par derrière, il démontre qu’il ne rien perdu de sa technique. BordeauxBègles fait de nouveau peur et va au bout de ses rêves. Simon lève le Bouclier et déclare à la presse : « Finalement, c’est simple le rugby. » Modeste ce Simon… Pourquoi ils ne vont pas gagner Parce que Moscato, pour mettre une poire, il tient encore la route, mais pour courir, c’est plus compliqué. L’animateur de RMC reste au milieu du terrain, planté au sol comme un épouvantail et arrose tout ce qui passe dans un rayon de trois mètres (grâce à ses connexions dans le milieu, Vincent a eu toujours le bras long). Un ailier qui traîne, paf ! Un pilier qui récupère, paf aussi ! Bordeaux-Bègles s’impose aux poings, mais perd tous ses matchs. Le club descend en Pro D2. Moscato lève le bras et déclare à la presse : « Finalement, c’est compliqué le rugby. » Lucide ce Vincent… Jeu de mots vraiment « tout pourri » On dit que l’Union fait la force ou l’Union font la farce ? Réponse à la fin de la saison… Le leader Matthew Clarkin

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L’ouvreur italo-néo-zélandais sera cette année encore la caution tactique de Bordeaux-Bègles. Avec son CV bien fourni (Crusaders, Aquila, Calvisano), Gérard Frazer gère parfaitement les matchs, souvent avec justesse et maitrise, parfois avec sang-froid. Comme l’an passé, où il a emmené son équipe en finale de Pro D2 pour décrocher la qualification en Top 14. Cette saison sera très dure, évidemment, mais avec du cœur, du combat et un Fraser au point dans les tirs aux buts, qui sait si l’ancien club de Vincent Moscato ne peut prétendre à mieux que la descente. Pourquoi ne pas bousculer le LOU, Brive et les autres prétendants au maintien… En ce début de saison, Frazer accumule les points et les bonnes performances. Bordeaux-Bègles a réussi un joli coup en allant gagner à Montpellier. Reste à confirmer…

Uys

Lacombe

Capdevielle

L’homme du début de saison

Gérard Frazer Le début de saison Compliqué, comme prévu. Annoncé comme relégué certain en fin de saison, Bordeaux-Bègles veut faire déjouer tous les pronostics. Le club profite des mauvais résultats de gros comme Biarritz ou Montpellier pour sortir la tête de l’eau. Et ça fait du bien…

Bias

Claassen

Treloar

Avei

Cooke

Garaghty

Houston Puril

Mignardi

Julien Caminati Le début de saison Comme un début de saison à Brive, relativement difficile. Le souci en Corrèze, c’est que le reste du championnat est en général encore plus compliqué. Ugo Mola, lui, y croit. Il se bat contre vent et marée pour y arriver. En rugby comme en religion, le Mola, il croit… Pourquoi ils vont gagner Parce que Patrick Sebastien fait ultime retour. Un de plus. Cette fois, c’est avec un nouveau concept d’émission qu’il tente de relancer son club. Il passe d’amuseur public à animateur de téléréalité. Il propose aux téléspectateurs d’être les acteurs du club. Ils votent pour faire l’équipe, choisissent les exercices à l’entraînement et peuvent virer les entraineurs si besoin s’en fait. Ugo Mola est la première victime, sorti du jeu un vendredi soir avec 34% des votes pour. Brive devient champion avec 51% de SMS favorables. Pourquoi ils ne vont pas gagner Parce que Patrick Sebastien fait le retour de trop. Le dernier était déjà de trop, mais celui-ci est encore plus de trop. Trop, c’est trop. Le coup (ou plutôt le coût) des SMS passe mal et les supporters font la grève. Les joueurs ne savent plus sur quel texto danser. Les défaites s’enchainent. Le club termine bon dernier du Top 14. Les finances sont au plus mal. Patrick Sebastien quitte le club et revient à ses premières amours. Il relance le plus grand cabaret du monde. Le retour de trop qu’on vous disait…

Réaliser une très bonne première saison en Top 14 n’est pas donné à tout le monde, surtout quand on arrive tout juste d’un club de Fédérale 1. C’est pourtant le pari réussi par Julien Caminati lors de son arrivée de Nice. On dit souvent que c’est la deuxième saison qui est la plus dure, l’arrière briviste est donc attendu au tournant. Et cela ne lui fait pas peur. Au contraire. Puissant, capable de retourner n’importe qui sur un plaquage et percutant lorsqu’il vient dans la ligne, ce joueur a un fort caractère. Ces coups de sang sont fréquents, même s’il semble s’être calmé depuis son arrivée chez les Coujoux. Quoi que… Pour réussir la passe de deux, Caminati entend s’appuyer sur son jeu au pied monstrueux et sa réussite face aux perches. Au sein du CAB, qui a perdu Palisson et Estebanez à l’intersaison, les moyens de se mettre en valeur ne seront pas nombreux. Julien est néanmoins armé pour endurer les coups, physiquement et moralement. Et pour en mettre quelques-uns aussi, forcément.

Jeu de mots vraiment « tout pourri » Les hommes d’Ugo Mola réussiront’-il à s’emparer du trésor que constitue le maintien en Top 14 pour un remake de l’or pour les « Brive »…

Le leader Antonie Claassen

La recrue étrangère Bruce Reihana

La recrue étrangère Shane Geraghty

La recrue française Thierry Brana

La recrue française Arnaud Mignardi

Le jeune à suivre Anaël Neveu

Le jeune à suivre Helmbacher facebook.com/lemondedurugby

CLERMONT Fiche Meetic Fondé en 1911 Président : René Fontes Coach : Vern Cotter Stade : Marcel-Michelin Couleurs : Jaune et Bleu Palmarès : Champion de France 2010 ; Challenge européen 1999, 2007 ; Challenge Yves-du-Manoir 1938, 1976, 1986 ; Champion de France D2 1925

Byrne Malzieu

Rougerie

King

Sivivatu

James Parra Bonnaire Vosloo

Lapandry Cudmore Faure

Pierre

Kayzer

Domingo

L’homme du début de saison Le début de saison Très bon. Avec de nombreux joueurs partis à la Coupe du monde, Clermont doit faire avec ses jeunes et quelques cadres. La mayonnaise prend et l’ASM se positionne aux premières places. Ce n’est pas Toulon qui dira le contraire… Pourquoi ils vont gagner Parce que le Top 14 va désormais se jouer sur des terrains en asphalte. Et qui est mieux placé que Michelin pour faire des semelles adéquates à ses joueurs ? Les Jaunards « adhèrent » à la nouvelle formule et gagnent match après match. Clermont redevient le cador qu’il fut il y a deux ans. Aurelien Rougerie, capitaine de l’équipe et grand passionné de sport mécanique retrouve ses jambes de vingt ans. Vern Cotter dira au moment de lever le bouclier : « Qui pneu le plus, pneu le moins ». David Skrela n’a toujours pas compris… Pourquoi ils ne vont pas gagner Les subventions hors municipalité sont désormais interdites. Michelin ne peut plus injecter d’argent dans le club, même en dessous de table. Depuis les révélations de Robert Bourgi, les valises sont interdites, ce qui rassure par ailleurs Begles Bordeaux qui les accumule. Sans le sou, Clermont se retrouve totalement démuni. Les joueurs font grève. Ils refusent de jouer pour une poignée d’euros. La municipalité rend les armes, comme fit Vercingetorix en son temps. Le vrai Vercingetorix, pas celui de Vincent Moscato, Denis Charvet et Jean-Pierre Rives… Jeu de mots vraiment « tout pourri » L’ASM s’affiche Clermont comme l’un des favoris du championnat. Skrela pure vérité… Le leader Aurélien Rougerie La recrue étrangère Sitiveni Sivivatu La recrue française David Skrela Le jeune à suivre Jean-Marcellin Buttin

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Brock James

Clermont ne cache pas ses ambitions et sa volonté de récupérer le Brennus. Pour parvenir à ses fins, l'ASM possède dans ses rangs une arme de taille, un buteur régulier, doté d'un pied en or. Ses passes millimétrées rappellent sans cesse le sang australien qui coule dans ses veines. Brock James est un travailleur acharné et cela paye toujours. Titulaire indiscutable en ce début de saison, ils passent des pénalités et des drops de plus de 50 mètres avec une facilité déconcertante. Il fait aujourd’hui partie des buteurs les plus prolifiques en Europe. Sa quête de la perfection est sans fin, comme s'il avait peur de perdre sa place. À la tête d’une bande de jeunes, James a réussi son début de saison. Il a été le guide, le patron, le grand frère. Ses drops, qui ont déjà privé bon nombre d'équipes du bonus offensif, plaident largement en sa faveur. David Skrela va devoir être très fort pour lui prendre la place.

Le joueur H

Cup

rme de ce sloo omme en fo o oise, Voslo Gerhard Vnoà la crinière peroxydée est l’h nt o mêlée clerm

ai in de la Le Sud-Afric rits… et les utable au se que les esp ison. Redo ar sa m Il e d t. équipe ut ac b p dé ant à l'im postuler en s aussi puiss trentenaire le rang » jà é le d s nt an est toujour « rentrer d ns imagine it ai rt ra e C ud fa s. ges il re , adversai ses plaqua ti. Pour cela endaire que remont par g lé èv i Li c ss e ce au av an de Fr tient bon, e presque nt, Gerhard e indisciplin ta un ns r ur l'i d ne ur ig la Po so ce et mêlée. sûr que carton. Pas aces dans la ion sans un et ses grim tit é p m co e mois d e près… un premier suivre ça d Le Goret va n. o is sa la toute t Aironi er, l’Ulster e c le Leicest ont rm le C Poule 4 ave Ulster e (12 nov) : ni iro A 1ère journé nt o nov) : Clerm 8 (1 e ster né e ic ur 2e jo lermont - Le (11 déc) : C e ont né rm ur le jo C 3e icester (17 déc) : Le rmont le C ni 4e journée iro janvier) : A 15 4/ (1 e Ulster né 5e jour Clermont 22 janvier) : 1/ (2 e né ur 6e jo

MONTPELLIER Fiche Meetic Fondé en 1986 Président : On s'en fou Coach : Fabien Galthié Stade : Yves du Manoi Couleurs : Bleu et blanc Palmarès : Champion de France ; Challenge Yves-du-Manoir ; Bouclier européen 2004 ; Champion de D2 2003

Peyras Loustalet Moyano

Tuilevuka

Fernandez Nagusa

Trinh Duc Tomas Matadigo Ouedraogo

Martin Gorgodze Shvelidze

Le début de saison Catastrophique ou presque. Amputé de nombreux joueurs, Montpellier bafouille son rugby et n’arrive pas à gagner les matchs. Défaites à domicile, défaites à l’extérieur, même sur terrain neutre ça ne donnerait rien. Il faut faire le dos rond… Pourquoi ils vont gagner Parce que Fabien Galthié veut prouver qu’il méritait de prendre l’équipe de France. Les Bleus, c’est son truc à lui. Il n’a pas eu la sélection, il fera avec son équipe à lui. Montpellier joue en bleu, les joueurs ont des bleus à force de perdre et en H Cup, ils feront office d bleus. Une folie de couleurs envahit le club qui retrouve une seconde jeunesse. Bleu par ci, bleu par là, Montpellier sort la palette du beau jeu. Trinh Duc prend les choses en main. Les hommes de Galthié battent les Jaunes de Clermont en demi-finale et les Rouge et Noir de Toulouse en finale. Galthié voit de nouveau la vie en rose… Pourquoi ils ne vont pas gagner Parce que le bleu, ce n’est vraiment pas fait pour le coach montpelliérain. Le club continue de perdre et s’enfonce dangereusement au classement. Galthié impose la tenue rouge, mais cela ne change rien. Montpellier n’y arrive pas et en voit de toutes les couleurs. Trinh Duc broie du noir, Ouedraogo est vert de rage et Tomas rouge de colère. Galthié rend son tablier. Il prétexte ne plus avoir la gouache. Il se tourne déjà vers la saison suivante qu’il imagine d’un tout autre ton. Moins pâle, plus soutenue. Et cette fois, tout le monde sera là dès le début. Nuance. Jeu de mots vraiment « tout pourri » Quand on sent que ça va aller va mal, on dit que ça va se « Galthié ». Et pour l’instant, on ne peut pas dire que ça aille vraiment. Le leader Fulgence Ouedraogo La recrue étrangère Paul Wilhelm Bosch Le jeune à suivre Geoffrey Doumayrou L’homme du début de saison Raphael Lagarde 42

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Privat

Ladhuie

Roets

La recrue française

Remy Martin

Le Rahan du rugby français aurait pu avoir du mal à rebondir après avoir été déchu de son titre de capitaine, puis avoir vu son contrat non renouvelé à Bayonne. Mais le joueur a un caractère bien trempé. À Montpellier, il veut reprendre du poil de la bête. Il a envie de montrer que même à 32 ans, il en a encore dans le buffet. S'il a posé ses valises à Montpellier, attiré par les bons résultats de l'équipe l'an dernier, il découvre en ce début de saison un effectif fortement affaibli par l'absence de ses internationaux. Coincé dans le bas du tableau, Montpellier a du mal à démarrer et on espère encore que le Jean-Pierre Rives des temps modernes retrouve l'inspiration de ses jeunes années. Apprécié pour ses plaquages monstrueux, sa dureté au contact et son efficacité en défense, Martin doit apporter son expérience en H Cup. C’est le minimum.

let ras-Lousteallier au nez et à la barbe du e y e P e t is t p a p sort ont Jean-B tilisé par M ue son club

Le joueur H

Cup

our q onnais, sub l'ouvrage p On le voit L’ancien Bay son cœur à ut to chaotique. t e ue m q , s o lu tr é p n -M o g is les in sa Rac but de passer entre au en ce dé difficile de s ai faut m n e s, e Il la tête de l'e défens me le sien. erturber les abarit com beau g le r un e c ut e percuter, p o av d mble faire ts adverses se e fil ne s e n d parti ie s n R maille res, est bie écourager. au des sco s pour le d le lu b p ves ta 'Y nt le d ta r s ur ie su po gagner es group à défaut de uc auprès d D hin Tr is gosse qui, à Franço la vedette pour voler ça de pris… jà é d st C’e du Manoir. Leinster arriors et le Glasgow W h, at r B e c st e in Poule 4 av pellier - Le nov) : Mont 2 (1 e r né e ur elli 1ère jo ath - Montp r (20 nov) : B Montpellie 2e journée w o sg la ow (11 déc) : G e sg la né G ur jo r e 3e ontpelli (17 déc) : M r - Bath 4e journée Montpellie : r) ie nv ja 4 (1 e ntpellier né 5e jour inster - Mo janvier) : Le 1 (2 e né ur 6e jo

LYON

PERPIGNAN

Fiche Meetic Fondé en 1896 Président : Yvan Patet Coach : Raphaël Saint-André Stade : Matmut Stadium Couleurs : Rouge et noir Palmarès : Champion de France 1932, 1933; Challenge Yves-du-Manoir 1933 ; Champion de France D2 1989, 1992, 2011

Lespinas Ratuvou

Sukanaveita

Wakanivuga

Bailey

Sadourny Januarie

Fiche Meetic Fondé en 1902 Président : Paul "mérou" Goze Coach : Jacques Delmas Stade : Aimé Giral Couleurs : Sang et or Palmarès : Champion de France 1914, 1921, 1925, 1938, 1944, 1955, 2009 ; Challenge Yves-du-Manoir 1994

Porical Candelon

Marty

Cazenave Chouly

Leguizamon

Gambetta

Roux

Planté

Hook

Manta Marchois

Mermoz

Bonrepaux

Le Corvec

Perez

Vigouroux

Tchale-Watchou Mas

Tchougong

Guirado

Olibeau Schuster

La recrue étrangère

Ricky Januarie Le début de saison Logique, c’est à dire assez compliqué. Tout le monde s’attend à une saison difficile du côté de Lyon et pour l’instant, le LOU respecte les temps de passage. Le club s’est installé dans les dernières places. Il faudra être fort pour s’en sortir… Pourquoi ils vont gagner Parce que le LOU va s’appuyer sur le club de foot. Aulas craque et injecte plus de 10 millions d’euros. Il propose Bastos à l’aile et installe Gourcuff à l’ouverture. La surprise vient de Gomis qui fait des merveilles au centre. Le LOU surprend tout le monde et réussit la saison parfaite. Lyon réalise le doublé Rugby – Football et Jean Michel Aulas se proclame grand monsieur du sport français. Deux mois plus tard, il est nommé Ministre des Sports… Pourquoi ils ne vont pas gagner Parce que les footeux, au rugby, ce n’est pas ça. Bastos explose sur le premier plaquage. Fracture de la clavicule. Gourcuff, qui n’arrive déjà plus à jouer au foot, est encore pire au rugby. Touche directe, chandelle dans son camp et sur le premier gros contact, fracture de la clavicule. Gomis fait, lui, un malaise vagal sur la première accélération. Le LOU n’y est pas du tout et vit une saison catastrophique. Jean Michel Aulas se proclame petit monsieur du sport français. Deux mois plus tard, il est nommé Ministre des Sports… Jeu de mots vraiment « tout pourri » À force de crier au LOU, on ne voit toujours rien venir. La première victoire est enfin là, que nous réserve le reste de la saison ? Le leader Gérald Gambetta

Lyon a frappé un joli coup sur le marché des transferts cet été. En signant le demi de mêlée springbok Ricky Januarie, le LOU a bouclé un recrutement intelligent (Marchois, Basson, Leguizamon, Koyamaibole). Si Januarie a posé ses valises sur les quais de Saône, c’est d’abord parce qu’il n’entrait plus dans les plans du sélectionneur sud-africain, Peter de Villiers. Januarie, friand de bonne nourriture comme en témoigne son physique, ne devrait pas être déçu de sa vie dans la cité de Paul Bocuse. Si le nouveau demi de mêlée lyonnais fait quelque peu du surpoids, il peut apporter sa grande expérience dans un club qui découvre le Top 14. Il est aussi, assurément, un modèle pour des jeunes pousses lyonnaises dont l’apprentissage va être dur et long. Le début de saison du Sud-af laisse encore à désirer, notamment au niveau de sa condition physique et de sa vitesse dans l’animation du jeu. Sa capacité à gérer les temps forts lors des matchs importants s’avérera surement intéressante au fil de la saison. C’est quand même une bonne pioche…

L’homme du début de saison

Jérôme Porical Le début de saison À un rythme tranquille, comme Perpignan depuis quelque temps. Le club ne recrute pas, n’évolue, ne progresse pas. Comme si le titre de 2009 avait été l’aboutissement d’un club. Perpignan végète et la caravane passe… Pourquoi ils vont gagner Parce que Dan Carter décide de venir après le Mondial. Et à Perpignan, on ne gagne que lorsque le All Black est là. Le meilleur joueur du monde a envie de passer un peu de temps au bord de la mer. Bon, avec le vent, ce n’est pas le coin le plus sympa de France, mais c’est toujours mieux que Christchurch, surtout depuis un an. Avec le beau Dan dans ses rangs, l’USAP se transforme. Comme en 2009, Carter en joue que cinq matchs, avant de se blesser et de profiter du climat. Les joueurs, eux, donnent tout et remporte le Brennus.

Perpignan connait des heures creuses depuis le titre acquis en 2009. Hasard ou réalité scientifique ? Là n’est pas la question. Finaliste en 2010 face à Clermont, puis recalé à l’heure des phases finales en 2011, l’USAP est en pleine reconstruction. Pour maintenir les Catalans à flots, le club a souvent compté sur son arrière, Jérôme Porical. Impeccable buteur, il progresse chaque année en terme comptable (176 points en 2009, 181 en 2010 et 268 en 2011). Seulement, à force de poser sur les campagnes publicitaires pour sa marque de vêtements (Soixantesix), Jérôme semble un peu moins dans son assiette lors des matchs capitaux. C’est sûrement pour cela que ses sélections en équipe de France se font rares sur le CV. Jugé un peu faible physiquement, le Catalan reste pour l’instant cantonné à un rôle de buteur providentiel des Arlequins de Perpignan. De là à dire que c’est une bonne chose…

Pourquoi ils ne vont pas gagner Parce que Dan Carter ou non, l’USAP, c’est une équipe qui n’a pas le niveau pour être champion. Le All Black découvre un groupe inchangé depuis quatre ans avec des joueurs qui n’avancent plus. Très vite, il prétexte une blessure pour ne pas s’ennuyer à l’entrainement. L’USAP fait une saison à son rythme, tranquille, termine neuvième et laisse repartir Carter sous d’autres cieux. Ce dernier jure qu’on ne l’y reprendra plus. Le Languedoc Roussillon, c’est fini. Et qu’on ne lui parle plus de Canigou… Jeu de mots vraiment « tout pourri » L’USAP ne peut pas gagner en ayant la défaite dans son nom. Perpignan, ça parle tout seul. S’ils s’appelaient « Gagnignan », ce serait autre chose…

La recrue française Arnaud Tchougong

Le leader Jean-Pierre Perez

Le jeune à suivre Thibauld Suchier

La recrue étrangère James Hook

L’homme du début de saison Regis Lespinas

La recrue française Fabrice Catala Le jeune à suivre Pierre Gayraud

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RACING Fiche Meetic Fondé en 1882 Président : Jacky Lorenzetti Coach : Pierre Berbizier Stade : Yves du Manoir Couleurs : Ciel et blanc Palmarès : Champion de France 1892, 1900, 1902, 1959, 1990 ; Champion de D2 2009

Fall Bergamasco

Steyn

Estebanez

Bobo

Wisniewski Durand Chabal Leo’o

Cronje Nallet Coetzee

Van der Merwe

Noirot

Brugnaut

L’homme du début de saison Le début de saison Pas mal, mais peut mieux faire. Le Racing alterne le bien et le moins bien. Les hommes de Pierre Berbizier sont passés près de l’exploit à Toulouse. Ils ont chuté face à Clermont à Domicile. Des points qu’il faudra récupérer plus tard. Pourquoi ils vont gagner Parce que c’est une progression logique. Chaque année, le club franchit un nouveau cap et cette année, c’est le Brennus que les Parisiens vont aller chercher. Leur force, avoir de très bons joueurs aux postes les plus importants. Une star barbue, un buteur efficace, des ailiers rapides, des avants puissants et un entraineur grincheux. Ajoutez un Sud-af avec un gros coup de pied, un intermittent du spectacle argentin, une forte colonie Fidjienne et vous avez la recette miracle pour lever le bout de bois. Pourquoi ils ne vont pas gagner Parce que les progressions logiques, c’est logique, mais ça ne se réalise pas toujours. La vraie logique, ce serait de voir la Racing aller en finale et perdre sur un drop à la dernière minute. Une belle finale pleine d’injustice qui fait sortir Pierre Berbizier de ses gonds. Et c’est ce qui se passe. Alors que la victoire semble acquise, l’arbitre siffle une pénalité contre le Racing alors que le temps réglementaire est terminé. Pénalité tentée, pénalité transformée. Le Racing échoue et Berbizier est fou de rage. Déjà-vu… Jeu de mots vraiment « tout pourri » Cela fait des années que le Racing vise les hauts de scène… Il va bien falloir y arriver un jour.

Le leader Lionel Nallet La recrue étrangère À ce jour, personne ! Étonnant non ? La recrue française Fabrice Estebanez Le jeune à suivre Nathan Lane

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Jonathan Wisniewski

Meilleur buteur de la saison 2010/2011, Jonathan Wisniewski aurait peut-être préféré fouler les pelouses néo-zélandaises plutôt que de défendre son titre dans le top 14. Mais qu'importe, le demi d'ouverture a, semble-t-il, mis sa frustration de côté puisqu'il est déjà sur le podium des meilleurs buteurs. Jonathan Wisniewki connait malgré tout quelques difficultés, sans doute à cause de la pression d'une saison réussie. Crampes après 55 minutes de jeu, décisions incompréhensibles, coups de pieds manqués, toutes ces choses qui ont fait bouillir Pierre Berbizier ces dernières semaines. Son coup de pied et son animation du jeu ont pourtant déjà permis au Racing Métro d’engranger des points. Si Jonathan arrive à se remettre sur les rails, il ne lui restera plus qu'à s'étoffer et à se montrer plus hargneux en défense pour pouvoir enfin prétendre à une place sur la scène internationale. Peut-être…

Le joueur H

Cup

e des Chabal iale et participer à la plus grand by, les g Sebastienun ru u e star mond our l’ogre d

e n urd’hui, p On peut êtr et TF1. Aujo rat, Sébastie fin de cont ns sur RMC io En tit uleurs e. é p co ag s p m co urner la es sous le fini. Il faut to lques anné ue nc q o d re o ut fa nc Bleus, c’est ivre e nnus. Il ne aite poursu u b ir levé le Bre o ar b av le ns Chabal souh ue sa partira pas en H Cup q st ne e Il c’ . , g rd in … sa du Rac refuse pas Et si, par ha ir, ça ne se de temps. quel qu’il so plus perdre , re tit n U . bonheur g trouvait son t Edimbour diff Blues e ar C s le , sh n Iri c les Londo diff Blues Poule 2 ave Racing - Car : v) no 2 (1 e né ur acing R jo re g 1è imbour (18 nov) : Ed n Irish o nd Lo 2e journée éc) : Racing d 1 (1 ing e né 3e jour on Irish - Rac déc) : Lond 7 (1 bourg e im né Ed ur 4e jo r) : Racing ie nv ja 15 4/ (1 - Racing 5e journée ardiff Blues janvier) : C 22 1/ (2 e 6e journé

PARIS

TOULON

Fiche Meetic Fondé en 1883 Président : Thomas Savare Coach : Michael Cheika Stade : Charlety Couleurs : Rouge et bleu, donc rose Palmarès : Champion de France 1893, 1894, 1895, 1897, 1898, 1901, 1903, 1908, 1998, 2000, 2003, 2004, 2007

Rodriguez Arias

Tiesi

Contepomi

Sackey

Warwick Kelleher

Fiche Meetic Fondé en 1908 Président : Mourad Boudjellal Coach : Bernard Laporte Stade : Mayol Couleurs : Rouge et noir Palmarès : Champion de France 1931, 1987, 1992 ; Challenge Yves-duManoir 1931, 1987, 1992 ; Champion de D2 2005, 2008

Palisson Smith

Bastareaud

Tillous-Bordes Van Niekerk

Rabadan

Parisse

Roncero

Botha Hayman

Attoub

L’homme du début de saison

Pourquoi ils vont gagner Parce que le Stade Français a Byron Kelleher dans ses rangs. Le All Black apporte sa hargne, sa science du jeu et son expérience. Le demi de mêlée avait été, à son époque, l’un des ingrédients essentiels à la réussite toulousaine. À Paris, Byron revit. Il retrouve de la voix et même des jambes. Il mène son équipe jusqu’au Stade de France. Le maillot rose retrouve des couleurs. Assis dans les tribunes, Max a une larme à l’œil. Byron, c’était son idée. Ce titre, c’est aussi le sien. Surtout le sien. Et ça, personne ne peut lui prendre… Pourquoi ils ne vont pas gagner Parce qu’à force de recruter des étrangers à tours de bras, on en perd son latin. Le Stade Français, c’est aujourd’hui une accumulation de joueurs venus prendre un chèque à la fin du mois. Rien de plus. Le Brennus, c’est quoi ? Le club parisien n’a plus d’âme et devient une équipe banale de Top 14. Une sorte de Brive bis, des couleurs en plus. C’est dans le plus strict anonymat que l’équipe termine la saison. Lors de son dernier match, elle encaisse 41 points. 41, comme un clin d’œil a une époque révolue… Jeu de mots vraiment « tout pourri » À force de rester Cheika, on finit par se faire oublier. Et les autres, eux, n’attendent pas. Et ce n’est pas être Savare que de dire ça…

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Comment passer d’un haka légendaire sur le toit d’un bus, bouclier de Brennus au dessus de la tête, à un défilé avec une plume rose fourrée on-ne-sait-où… Ainsi est le destin de Byron Kelleher, ex-bison toulousain, passé chez l’autre « Stade », à Paris. Au Stade Français, l’ancien All-black entend retrouver du temps de jeu et une condition physique adéquate. Mis sur la touche dans la Ville Rose, les raisons de son départ sont floues. Ou presque. L’éclosion du très prometteur Jean-Marc Doussain y est pour quelque chose, mais surtout, les frasques nocturnes et les tensions avec certains joueurs ont eu raison de son aventure toulousaine. Malgré tout, le talent du demi de mêlée est toujours le même. Les qualités, aussi. Puissance, explosivité, plaquages appuyés et leadership, l’expérience de Byron devrait faire beaucoup de bien au Stade Français.

Suta

Bruno

Emmanuelli

L’homme du début de saison

Byron Kelleher Le début de saison Bof, ouais, faut voir… Le Stade Français se positionne en milieu de tableau et le club semble à sa place. Cette année, l’auberge espagnole est devenue armée mexicaine. Les résultats suivront-ils ?

Armitage

Fernandez Lobbe

Papé

Szarzewski

Loamanu

Wilkinson

Lyons Palmer

Giteau

Steffon Armitage Le début de saison Mouvementé ! Saint André est appelé en équipe de France et Toulon se retrouve dans la tourmente. Clermont vient même gagner à Mayol avec treize minots sur le terrain. Boudjellal donne de la voix et Laporte arrive pour sauver la patrie… Pourquoi ils vont gagner Parce que Laporte, le Brennus, c’est son truc. Avec le Stade Français, il l’a gagné plusieurs fois. Avec Toulon, c’est la même chose. Bernie n’a pas remis le survêt pour jouer les seconds rôles. Bayonne et Paris n’ont pas voulu de lui, c’est à Mayol qu’il tient sa revanche. Toulon et ses galactiques survolent le Top 14 et battent Toulouse en finale. Le championnat est une fois de plus rouge et noir, mais cette fois, c’est sur la rade qu’on fête le titre. Laporte est porté en triomphe. Que les années de galère à la tête des Bleus semblent bien loin…

Quand on s'appelle Armitage et qu'on est le frère d'un joueur phare du XV de la Rose, on n'a pas vraiment le droit à l'erreur. En signant à Toulon cette année, Steffon compte enfin sortir de l'ombre de son frère. En marquant un essai contre Biarritz dès la première journée du championnat, il a plutôt bien commencé sa saison. Joueur multifonction, il fait constamment le yoyo en troisième ligne au gré des envies du staff et ce n'est pas pour lui déplaire. Il ne cache d'ailleurs pas sa joie et sa fierté d'être polyvalent, même si cette instabilité est plutôt le signe que le staff ne sait pas vraiment où le mettre. Toulon s'était battu pour que Steffon soit libéré de son contrat précédent, alors forcement, les attentes sont grandes. Au RCT, on espère de lui bien plus que de la flexibilité. On veut retrouver l'ex-joueur des London Irish aux plaquages ravageurs, omniprésent en défense, dont la seule présence dans les rucks fait toute la différence. Sacré challenge !

Pourquoi ils ne vont pas gagner Parce que si Laporte est une sorte de sorcier du rugby, il n’est pas, pour autant, un magicien. Il récupère une équipe sans âme, sans fond de jeu. Laporte se plaint de l’héritage de Saint-André. La première ligne est trop juste à ses yeux, la seconde ligne trop lourde. Lui qui a toujours rêvé d’avoir Wilkinson dans son équipe ne peut s’en servir, sevré de ballons qu’il est. Bastareaud a pris vingt kilos, Armitage ressemble à Serge Betsen en fin de carrière et Giteau est reparti en Australie. Boudjellal est abattu. Il n’y arrivera décidément jamais… Jeu de mots vraiment « tout pourri » Si Toulon prend Laporte, ce n’est pas pour sortir dès le premier tour, mais bien pour entrer dans l’Histoire du rugby.

Le leader Pierre Rabadan

Le leader Joe Van Niekerk

La recrue étrangère David Lyons

La recrue étrangère Matt Giteau

La recrue française Olivier Milloud

La recrue française Sebastien Tillous-Bordes

Le jeune à suivre Hugo Bonneval

Le jeune à suivre Jean-Charles Orioli facebook.com/lemondedurugby

TOULOUSE Fiche Meetic Fondé en 1907 Président : René Bouscatel Coach : Guy Novès Stade : Ernest-Wallon Couleurs : Rouge et noir Palmarès : Champion de France 1912, 1922, 1923, 1924, 1926, 1927, 1947, 1985, 1986, 1989, 1994, 1995, 1996, 1997, 1999, 2001, 2008, 2011 ; Champion d'Europe 1996, 2003, 2005, 2010 ; Challenge Yves-du-Manoir 1934, 1988, 1993, 1995, 1998

Poitrenaud Clerc

Jauzion

Fritz

Medard

McAlister Doussain Picamoles Nyanga

Dusautoir Albacete Poux

Millo-Chluski

Servat

Steenkamp

L’homme du début de saison

Yannick Jauzion Le début de saison Bien, propre. Guy Novès hurle aux loups avec ses joueurs au Mondial, mais Toulouse a un effectif suffisant pour prendre des points. Le club rouge et noir est déjà aux premières places. Mais bon, rien d’étonnant… Pourquoi ils vont gagner Parce qu’ils sont champions en titre ; parce qu’ils ont la meilleure équipe sur le papier ; parce que Guy Novès est à la tête de l’équipe ; parce que Jauzion et Poitrenaud ne sont pas usés par le Mondial ; parce que Luke McAlister est arrivé ; parce que Cédric Heymans est parti ; parce que Yannick Nyanga est revenu à son meilleur niveau ; parce que Caucaunibuca a perdu 600 grammes ; parce que René Bouscatel n’a plus de rasoir ; parce qu’on dit « jeu de mains, jeu de Toulousain »… Pourquoi ils ne vont pas gagner Parce qu’il est dur de conserver son titre ; parce qu’ils n’ont pas forcément la meilleure équipe sur le terrain ; parce que Guy Novès n’en fait qu’à sa tête ; parce que Jauzion et Poitrenaud sont traumatisés par le Mondial ; parce que Luke Burgess est arrivé ; parce que Fred Michalak est parti ; parce que Yannick Nyanga est le seul à son meilleur niveau ; parce que Yann David a pris sept kilos ; parce que René Bouscatel est devenu rasoir ; parce qu’on dit « jeu de mains, jeu de Toulousain » et alors ? Jeu de mots vraiment « tout pourri » Comme peut-on s’appeler « Toulouse » et gagner aussi souvent. C’est comme s’appeler Dave Vainqueur et ne jamais rien gagner… Le leader Yannick Nyanga La recrue étrangère Luke McAlister La recrue française Lionel Beauxis Le jeune à suivre Gillian Galan

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Il n’aurait jamais pensé être à cette place en ce début de saison. Yannick Jauzion, c’était au Mondial qu’il devait être. Marc Lièvremont et ses conseillers en ont malheureusement décidé autrement. La déception passée, le Toulousain doit se faire une idée et se replonger dans les taches du quotidien. Après un début timide, le centre international a repris ses bonnes habitudes. Solide en défense, puissant en attaque, décisif près de l’en but, il est le patron du milieu du terrain. Contre le Racing, lors du fameux match d’anthologie, il inscrit deux essais, dont celui de la gagne, comme un pied de nez à ceux qui n’ont pas cru en lui. Plus les matchs passent, meilleur il est. Jauzion est ainsi. Leader de son équipe, grand frère des lignes arrières, le Toulousain se sent prêt à réaliser une saison de feu. Le Brennus, la H Cup, le Tournoi des Six Nations si on fait appel à lui, Jauzion a encore faim, qu’on se le dise…

non de jeu son compag ue q t e d tente Su oitrenaud ichalak s’éclate en Afrique du -Zélande, Clément Poitrenaud ur Po Clément Pam n. lle M ai e en Nouv i Frédéric e Toulous n son anglais e avec le Stad e d 14 nn rio p Alors que so io é p To ct e u re rf d de premiè nt Clerc pe s pelouses fin ce le t n in e V an ai nt ré e ss fé p e pré e du est un n en ar res, si ce n' s sur la Coup non-sélectio extraordinai s chronique d’oublier sa its se laisser le s lo i an lu xp d e 'e f st d si ju ci encore ue plus in iesel, il faut sq d re p au st re l'instant, pas e ar enaud ent dém ment. acing. Poitr le sait, Clém r définitive contre le R e. Mais on eut le lance us p lo ui e q p n la io r tit su mpé monde que Cup est la co lancer. La H temps de se ester ns et Glouc les Harlequi , ht ac nn o r cC Glouceste Poule 6 ave Toulouse e (12 nov) : né ur ulouse jo To re 1è onnacht (18 nov) : C ulouse To ns 2e journée ui éc) : Harleq d 1 (1 e quins né 3e jour use - Harle déc) : Toulo 7 (1 e Connacht né e ur 4e jo r) : Toulous ie nv ja 15 4/ (1 Toulouse 5e journée loucester janvier) : G 22 1/ (2 e 6e journé

Le joueur H

Cup

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« Il aurait pu ». Comme d’hab direz-vous ! Oui, c’est vrai, mais pourquoi cette forte envie de parler des gens qui frôlent les choses, qui les loupent, qui ne font pas ce qui est prévu. Le « il aurait pu », c’est une apologie aux actes manqués, une main tenue à l’approximation, une chance pour ceux qui passent leur temps à être à contretemps. « Il aurait pu », oui, « il aurait pu », mais pourquoi n’est-il pas ? Ce portrait vous prouve qu’on peut être sans avoir été, qu’on peut réussir malgré les défaites, qu’on peut maquetter les pages sur la largeur quand les autres sont sur la hauteur. À moins que ce ne soient les autres qui sont dans l’erreur…

Thomas Inglot Fantuzzi

Il aurait pu revenir très vite chez les Bleus, mais c’est long, très long, trop long. Prise de poids, méformes diverses et variées, mises au frigo, Bastareaud n’y est plus. Il aurait pu s’appuyer sur son club, mais là aussi, ce n’est plus ça non plus. Le Stade Français n’en finit plus de dégringoler. Timide dans le jeu, écorché par les critiques, empâté par les Snickers, Mathieu est porté disparu sur les podiums du Top 14. Le bateau rose coule et Bastareaud veut le quitter pendant qu’il est encore temps. Il aurait pu partir tranquillement, mais là encore, ça coince. Bernie le Dingue revient aux affaires et refuse son départ, sans prévoir son propre échec. Mathieu ne reste pas en rade et rejoint Toulon au terme d’un véritable bras de fer que Mister T gagna haut la main. Il aurait pu ne jamais recroiser Bernie, mais le destin en décida autrement. Laporte, Boudjellal, Toulon, trois pressions supplémentaires sur les épaules de Mathieu. Il aurait pu, mais les fans de rugby espèrent tous qu’il sera. Souhaitons-lui une bonne saison et une réussite amplement méritée après les orages passés.

Il aurait pu s’imposer très vite chez les Bleus, mais après une première convocation sous l’ère Laporte, le changement de sélectionneur et la volonté du nouveau staff « d’envoyer du jeu », Mathieu est oublié. Il fait ses classes au Stade Français et finit par découvrir l’équipe de France en 2009, face au Pays de Galles. La France joue alors sa crédibilité internationale après un début de mandat Lièvremont assez compliqué. Mathieu aurait pu se manquer, mais il finit avec le titre honorifique d’homme du match. Une révélation pour le rugby français. Puis vient le temps de l’Affaire Bastareaud. Il aurait pu raconter la vérité dès le début, éviter l’incident international, les explications foireuses de Jo Maso, les excuses du serial quémandeur d’excuses, par ailleurs Premier Ministre néo zélandais. Mais Mathieu ne fait jamais rien comme tout le monde. Mensonges plus nuls et incertains les uns que les autres, théories folles sur « ce qu’il s’est vraiment passé durant la troisième mitemps », tout y passe. Mathieu aurait pu s’en sortir tête basse, il sombre la tête haute.

rop vite, trop loin, trop fort. Mathieu Bastareaud « aurait pu » être réduit à cela, mais il ne fait jamais rien comme tout le monde. Du coup, on parle de lui. On « aurait pu » s’en lasser, mais non. On a parlé de lui, on continue d’en parler et que l’on continuera de le faire. La Fédérale, le Top 14, l’équipe de France, les Blacks, un nombre déjà considérable d’étapes dans un parcours jusqu’alors assez chaotique. Instrumentalisé ? Peut-être. Autodidacte ? Assurément. Mathieu, il n’y en a pas deux comme lui en France et c’est bien ça le problème. Mathieu Bastareaud aurait pu prendre son temps, s’assurer du temps de jeu en Fédérale 1, apprendre son métier, assurer toutes les étapes vers le professionnalisme, mais quelqu’un en décida autrement. Mathieu aurait pu se faire seul, mais un personnage se détache dans l’ombre du parcours du puissant Toulonnais. Bernie le Dingue, encore et toujours lui, plus impitoyable que le Joker, plus énigmatique que le Docteur Fatalis. C’est lui qui, en 2007, privé de ses demifinalistes, appelle pour la première fois Mathieu sous le maillot bleu. Une blessure l’empêche de rallier la Nouvelle-Zélande, une manière de reculer pour mieux sauter.

PORTRAIT TOUTE LETTRES_LE MONDE DU SPORT

Il y a quatre yelle, voyelle, consonne… vo e, nn nso co e, nn nso co ussain, étoile montante de Consonne, voyelle, voyelle, surtout huit lettres avec Do a y Il ». oin « s ec av ou s» , « sous » ses airs lettres avec « sou depuis l’été 2010, Doussain el nn sio fes Pro s. ne sai lou rouge la constellation de stars tou o zélandais, le petit taureau né le dè mo n so e mm co ti s vite. Bâ posons de de Bébé Byron » va vite, trè coéquipiers. Nous vous pro ses de » oin « s nd pre et r que et noir explose au grand jou son nom. C’est aussi simple de tre let r pa un it so s, he 8 paragrap découvrir le Toulousain en s. tre ça un portrait en toutes let

D comme Doublure C’est en qualité de remplaçant inexpérimenté que Jean-Marc arrive en première au Stade Toulousain. Suite aux blessures nombreuses et variées de ses prédécesseurs (Skréla, Michalak, Kelleher), le petit Doussain, comme l’appelle Mister Novès, s’affirme comme un véritable titulaire en puissance. La saison suit son cours jusqu’au Stade de France comme le fit dix années plus tôt un certain Fred Michalak. Champion de France, intronisé stratège de l’attaque toulousaine, Doussain est aujourd’hui un titulaire en puissance.

O comme Ouvreur Avant toute chose, le poste de formation de Jean-Marc. Première titularisation avec le Stade contre Castres la saison passée à ce poste. Même chose pour ses sélections dans les sélections de jeunes, en moins de vingt ans notamment. Guy la Science, lui, a son idée. Devant le déclin du sieur Kelleher, il décide de titulariser Doussain à la mêlée. Plus jeune, moins expérimenté. Jean-Marc le neuf est arrivé. La polyvalence, c’est bien, mais ça peut jouer des tours. L’exemple Michalak hante encore les travées du Stadium.

U comme Ursus Ours dans la langue de Molière. Le bonhomme est large, très large. Près de quatre vingt douze kilos pour un mètre soixante quatorze. Il est ce que l’on appelle un client en jargon rugbystique. Petit, râblé, puissant, tonique et solide, il se situe dans la lignée des demis de mêlée qui déménagent les pianos avec leurs avants. Dans la même lignée, Mike Philipps, plus grand, mais surtout nettement moins technique.

S comme Surnom Bébé Byron. Pourquoi ? À cause de son physique. Un bûcheron de poche. Le combat, c’est son dada. Quand le vieux Byron brille de mille feux avec les Rouge et Noir, le petit apprend. Jean-Marc Doussain rassemble toutes les qualités de son modèle, le jeu au pied en plus. À l’époque de l’ode au rugby « boum boum », du jeu à une passe et de la folie grandissante à la dimension physique, le Toulousain sait se faire une place au soleil. Tranchant littéralement avec la tradition toulousaine des neufs « joueurs », le petit taureau vient sans cesse se mêler au combat de ses gros, portant alors à son paroxysme l’emprise toulousaine sur les différentes rencontres disputées.

S comme Surdoué Le numéro neuf toulousain est un habitué des surclassements. Tout juste arrivé au Stade Toulousain, il est directement intégré

à l’effectif espoir, la classe biberon du rugby made in Novès. Il n’a alors que seize ans. Il impressionne déjà son monde avec son physique atypique et ses qualités naturelles de meneur d’hommes. La première du Stade, rebelote. Arrivé en tant que petit nouveau du groupe pro, il intègre rapidement les feuilles de match en profitant des forfaits à répétition. Son dernier coup, l’équipe de France, comme une récompense de la maîtrise affichée par ce gamin de vingt ans derrière la mêlée des champions de France. Président de la République ou champion de surf, les prochains exploits de Super Jean-Marc se font attendre.

A comme Âge Mister Doussain n’a que vingt ans ! Le bel âge comme disent ceux qui l’ont depuis longtemps dépassé. Il ose, il tente, il rate, il réussit, mais c’est toujours Toulouse qui gagne à la fin. Une première participation au grand bal mondial à vingt ans, une place de titulaire dans la Ville Rose, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Un prématuré international qui va plus vite que tout le monde et impulse un nouveau tournant dans l’approche du jeu à la française. Enfin !

I comme Morandini, avec deux i Attention tout de même de ne pas se transformer en animateur de télé gominé et hâlé, aux dents plus scintillantes que celles des pubs Colgate, avec un sourire de Raelien qui sonne chez toi à sept heures du matin pour te conter la beauté de l’offrande d’une chèvre à un extraterrestre. Jean-Marc Doussain, c’est plus un JeanMarc de la trempe de Mormeck, dur sur l’homme et avec lequel les plaisanteries douteuses sont à proscrire sous peine d’entrer dans un panel de test des soupes Liebig.

N comme Neuf Ou comme nouveauté. Poste particulièrement exposé, le demi de mêlée se doit de commander, d’être le patron de jeu d’une équipe, le chef d’orchestre. Le jeu de Jean-Marc Doussain introduit une réelle cassure dans cette vision un peu ancienne et pleine de poussière bien grise que les sélectionneurs français ont du mal à lâcher. Le numéro neuf n’est plus un simple relayeur, c’est un neuvième avant et le premier attaquant. Il influence le jeu par ses décisions, mais ne se cache plus derrière sa meute de « gros ». Des idées à voir prochainement sous l’ère Saint-André, le rugby français l’espère bien. Thomas Inglot Fantuzzi

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POLAROÏD_LE MONDE DU SPORT

Parce qu’il n’y a pas que Bobo et Caucau dans le Top 14… Nonchalants, géniaux, anti-professionnels, magiciens, légers, virevoltants, créatifs, autant d’adjectifs qui résument les différents stéréotypes sur les joueurs venus des charmantes îles Fidji. Un fantasme de rugby, délire offensif sans aucune rigueur, un acte manqué certainement. Jouer fidjien, c’est oublier la rigueur stricte de certains « fondamentaux », c’est contrattaquer de son en-but le ballon tenu dans une seule main, faisant ainsi frissonner de peur et de plaisir tous les stades de France. Instables mais précieux, les Fidjiens sont cette touche d’insouciance qui persiste dans un monde ultra-professionnalisé. Parce qu’il n’y a pas que Bobo et Caucau dans le Top 14…

d’évoluer au centre de l’attaque. Chavancy - Vakatawa, ça aurait de la gueule non ? Jeunes, rapides, et créatifs, l’association rêvée. Reste le temps de la confirmation, qui arrivera certainement vite avec la Coupe d’Europe, puis les absences des internationaux retenus par le Tournoi. Plein d’occasions à ne pas laisser passer.

Timoci Matanavu Waselei Sukanaveita Encore un beau bébé qui découvre le Top 14. Dans les pas du LOU, il avance avec un appétit énorme dans une équipe appelée à la redescente. Pas favori avec le LOU, il compte tout de même se mettre en lumière pour remporter le pari du président Yvan Patet, à savoir se maintenir en Top 14 avec un effectif issu, en grande partie, du Pro D2. Possible, mais le plus dur reste à venir. Waselei est un Fidjien typique, joueur, puissant, virevoltant et bondissant, tel qu’on les connaît en Top 14. Après une vingtaine de matchs joués avec les pensionnaires des bords du Rhône l’an dernier en Pro D2, il s’est imposé naturellement comme le fer de lance de l’attaque lyonnaise. Cette année, les oppositions seront nettement plus fermes pour le polyvalent trois-quarts centre originaire de Suva. Ses adversaires : Yannick Jauzion, Mathieu Bastareaud, Florian Fritz, Aurélien Rougerie et consorts. De belles oppositions de style en perspective. Et ce n’est pas Raphaël Saint-André qui contredira ce constat. 56

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C’est bien connu, tous les Fidjiens sont cousins. Ce postulat stupide se vérifie cependant dans certains cas. Timoci n’est autre que le cousin de l’ancien biarrot, actuelle terreur des Racingmen, Sireli Bobo. Et il y a comme un air de famille. Une même oreille fine, capable d’entendre de n’importe quel endroit du terrain, l’appel si particulier de la ligne de but. En 60 matchs avec le Stade Montois, Timoci aura inscrit son nom à 31 reprises au tableau d’affichage. Une belle carrière chez les Jaune et noir qui se termine à 26 ans pour un nouveau challenge. Au sein d’un effectif pléthorique, Matanavu arrive avec toutes ses qualités de vitesse et de finition. Il arrive également avec la ferme intention de jouer plus qu’un rôle de doublure des Médard et autres Clerc. Entouré de ses compatriotes Rup’s la chenille Caucaunibuca et Vilimoni Delasau, il n’est pas perdu chez les Rouge et Noir, de quoi laisser présager la plus rapide des adaptations.

Noa Seru Nakaitaci Issu de la formation clermontoise, Nakaitaci fait partie intégrante de la nouvelle génération des Jaunards appelée à jouer les premiers rôles en Top 14 et qui montre, en ce début de championnat, toute l’étendue de son talent. Arrivé directement de l’académie de l’ASM basée aux Fidji, il se pose en digne successeur de Napolioni Nalaga. Mieux qu’un remplaçant, c’est un clone. Formé au poste d’arrière, Noa Seru possède, comme beaucoup de numéro quinze, la capacité de jouer sur l’aile. Installé à ce poste en ce

début de saison, on lui prédit le plus radieux des avenirs aux pays de Vulcania et de l’ancien président fan de Flamby. En concurrence avec des joueurs du tonnage de Julien Malzieu ou Sitiveni Sivivatu, il sait qu’il disposera malgré tout d’un temps de jeu conséquent. À coup sûr un des joueurs à surveiller cette saison, un sérieux prétendant au titre de meilleur marqueur d’essais du Top 14.

Virimi Vakatawa Titulaire d’un contrat espoir au sein de l’effectif des Racingmen de Pierre Berbizier, Virimi Vakatawa ne tardera certainement pas à devenir professionnel. Un début de championnat tout bonnement canon pour ce solide gaillard venu tout droit de Nasinu aux Fidji. Imposé à l’aile en l’absence de Mirco Bergamasco, il causera certainement des maux de tête à son staff dès la fin de la Coupe du Monde. Auteur d’un match exceptionnel face à l’USAP début septembre, il confirme sortie après sortie, ses qualités de finisseurs et de dynamiteur de défenses. Sans s’avancer, on pourrait dire que Sireli Bobo a trouvé un successeur bienvenu. Polyvalent, Vakatawa est également capable

Seremaia Burotu Certainement le moins connu des cinq expatriés. Un début de saison délicat avec le Biarritz Olympique au sein d’une attaque en berne, en panne de meneurs et d’inspiration. Difficile pour Seremaia d’exprimer son potentiel. Placé sur l’aile de l’attaque, ce gaillard de cent cinq kilos pour un mètre quatre-vingt quatre est un vrai autobus. Le renouveau de l’équipe passera certainement par son association avec l’électrique américain Tadzuka Ngwenya. International fidjien de rugby à sept, il apporte sa puissance, son explosivité et sa touche de folie purement fidjienne dans une ligne d’attaque assez terne. Nouveau pari tenté par le Biarritz Olympique, Burotu représente tout ce qu’attendent les supporters biarrots : de l’envie, de la folie et des essais. Du haut de ses 24 ans, il vient aussi rajeunir une formation vieillissante et enfermée dans des schémas de jeu plus aussi frais qu’auparavant. En profitant du lent déclin de Philippe Bidouille Bidabé, de la faible concurrence apportée par Bolakoro et de l’inexpérience de Dayne Haylett-Petty, il s’installera régulièrement dans les XV biarrots chargés de redresser la situation du côté d’Aguilera. Thomas Inglot Fantuzzi

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LE 24H EN 24000 SIGNES_LE MONDE DU SPORT

Tu ne penses pas qu'il est temps de t'abonner ? re, on lui a prêté Lorsqu'il était minist milieu des casinos. des affinités avec le ines amitiés Il n'a pas renié certa Berni est sorti de sulfureuses. Depuis, repenti qui aurait la vie des médias. Un heureux dans ses dû couler des jours revoilà à Toulon, la campings. Hélas, le réputation. Comme ville qui a mauvaise i l'on propose de un vieux truand à qu rnière affaire. Va-t-il "monter" sur une de que nous avons replonger ? C'est ce ant 24h virtuelles voulu savoir en pass en sa compagnie.

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10h00 Planté derrière mon clavier comme un chtar de la BAC, je tape un pauvre article en regardant mon mug de kawa refroidir. Mon binôme est descendu sur le trottoir fumer sa tige du matin. L'interdiction de griller un clope dans les locaux n'a rien résolu à l'explosion du nombre de cancers, mais a changé définitivement l'ambiance des rédactions et des commissariats. Comme si le taf de limier ou de scribouillard est intimement lié à l'oncologie et à la mauvaise haleine. Je me souviens d’un gonz, un certain Rouxel...

10h09

est là pour me conduire auprès de celui qu’il appelle le Dabe. Je me demande, sans oser poser la question, si les anciens ministres conservent ad vitam eternam des prérogatives comme un chauffeur ou un officier de sécurité. Aubin est en l'occurrence un peu des deux. Je ressemble au journaliste Jacques Tillier auquel le bandit Jacques Mesrine avait tendu un guet-apens dans les années 80. Il lui avait collé deux bastos dans le buffet.

14h33

J'arrive au stade. Changement de décor et d'ambiance. Ça sent l'herbe coupée. Un grabataire Berni arrive égal à pose des plots sur le terrain pour lui-même. la séance de l'après-midi. Je Costard rayé taillé sur mesure, n’adresse pas la parole à ce soussouliers pointus fa çon Gepeto. fifre car j'ai rendez-vous avec le boss. Il n'a qu'une tenu J'apprendrai plus tard que le traceur e depuis dix de zones n'était autre que Christophe berges, mais elle lui va à Dominici. Certaines célébrités ont la merveille. Manqu e les pompes reconversion difficile. De toute façon, bicolores de Fran ckie Mesnel et Christophe, en le questionnant, tu risques de lui mettre le prépuce à la caricature serait parfaite. l'oreille et ça, ce n'est jamais bon.

J'ai mon mug de noir tiède dans la paluche gauche et je tape d'un doigt un article passionnant sur la belle santé d'une école de rugby en Corrèze. Bref, je singe sans le talent de suceur de roue un confrère du Midol. Le chef (c'est étrange, encore une terminologie identique aux keufs) débarque et m'annonce que j'ai rendezvous avec Bernard Laporte pour relater sa prise en main du Rugby Club Toulonnais. Généreux, il me fait même une avance pour les frais. En liquide, à la Toulonnaise. Bernard Laporte a toujours été un bon client. Il fait vendre du papier et la vente de papier fait dégringoler la caillasse.

14h13 Je suis dans la navette Air France pour le pays Varois. Paris versus Toulon, le vol le plus cher du monde au nombre de kilomètres parcourus. À mon arrivée, un certain Aubin, chauffeur de son état,

15h00

Berni arrive égal à lui-même. Costard rayé taillé sur mesure, souliers pointus façon Gepeto. Il n'a qu'une tenue depuis dix berges, mais elle lui va à merveille. Manque les pompes bicolores de Franckie Mesnel et la caricature serait parfaite. Si le tissu commence, comme Dominici, à donner des signes d'épuisement, l’homme, lui, reste alerte. J'ai le droit à une poignée de main franche et un regard malin. J'ai l'impression d'être son meilleur ami alors qu'il a promis plusieurs fois de me faire couper la tête pour des articles soit-disant mensongers. Quel talent de communiquant !

15h01 Laporte me dit que nous allons passer quelques heures ensemble. Promis, aucune question interdite.

15h30

18h30 Pas de transition. Nous quittons le stade pour aller dans un petit rade. On pousse la lourde du bouclar et on va s'asseoir. Quatre patibulaires tapent le carton près des « vaters clozed ». Toute seule au bar, dans un coin noir, une blonde platine sirote sa fine... Chacun fait ce qu'il lui plaît.

18h32

L'entraînement débute. Lorsque je demande au coach s’il est Berni est assis dos au mur, une vieille habitude apprise en normal de driver un entraînement en costard depuis les tribunes conseil des ministres me dit-il. On en viendrait à oublier que avec une paire de lunettes noires sur le nez, il me répond avec ce type a aussi fait parti de la bande a Sarko. Loufiat des l'accent toulonnais :" Oh petit. Tu ne vas pas m'apprendre loufiat. On parle un peu de rugby. Il rêve du retour de Sonny mon métier". Sidéré je suis par la capacité de cet homme à Bill Williams, balance sur le gros cul de Bastareaud, dézingue se fondre dans le nouvel élément. Il le pied en mousse de Tillous-Bordes a troqué l'accent du sud-ouest pour Berni est assis do et me vante les mérites de Wilkinson. s au m ur, une celui de Marseille. De temps en temps, vieille habitude ap Je lui fais remarquer que pendant prise en un assistant vient prendre quelques tout son règne en équipe de France, il conseil des minist consignes, glissées discrètement dans res me dit-il. regrettait de ne pas avoir un Wilko sous l'oreille. Parfois, c'est sur un petit bout On en viendrait à la pogne. C’est chose faite désormais. oublier que ce de papelard roulé que les informations type a aussi fait pa On va pouvoir juger sur pièce, même si rti de la bande partent et arrivent. Il paraît que cette l’Anglais a aujourd'hui plus de défauts a Sarko. Loufiat de technique dite du "post-it" a permis s loufiat. que de qualités. Il me rétorque « qu'il est à Yvan Colonna d'échapper pendant préférable d'avoir de très gros défauts plusieurs années aux limiers du ministère de que de toutes petites qualités ». l'intérieur.

18h00 Retour aux vestiaires. Berni n'échange pas un mot avec les joueurs. Un management par la "distance respectable". C'est nouveau, ça vient du sud. Pas de l'hémisphère sud, juste du sud de la France. On attendra la fin de saison pour émettre un commentaire.

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19h00 Après trois pastis et quelques zitouns du pays, Berni lâche, enfin, quelques infos. On balaye sa vie, son œuvre, ses liens avec le milieu et ses amitiés avec la grande famille. Simon le scalpel, Moscat l'acteur, Denis la crampe, Sergio la fripouille, Guy la cane, Bernard le douanier… Les plus grands truands de l'Ovalie sont cités. Il me dit que depuis des années, il est "clean" et facebook.com/lemondedurugby

ne plongera plus. Les conneries de jeunesse, c'est terminé. « Et puis, à notre époque, les vieux cons sont de plus en plus jeunes ». Le portable posé sur la table vibre. Berni s'excuse poliment et décroche. La politesse est l'apanage des géants. Il parle à si douce voix que je ne n’entrave quedalle, même si mon métier m'a appris à tendre l’esgourde. Il s'excuse à nouveau et va poursuivre sa conversation depuis la cabine d'un autre âge qui persiste à exister dans les chiottes.

n'estimant déjà pas la sienne vitale. « Le cerveau d'un casse n'est pas toujours sur le site ». Soit. J'insiste, prétextant que je pourrais glaner les impressions des joueurs. Laporte se referme comme une moule. Personne ne doit parler. Ce n'est pas bien de parler. L'omerta est une règle des vestiaires encore plus à Toulon. On n'est pas au foot ici.

23H00 Je suis dans ma piole calamiteuse à proximité de l'enceinte toulonnaise. Le loufia m'a déposé sans un mot. J'ai une haleine de joueur de pétanque, le papier peint se décolle. Mauvais polar.

19h00

À son retour, la conversation se prolonge du tac au tac. Les questions sont courtes et les réponses encore plus. J'essaye d'avoir des informations sur les activités irlandaises de Bernard Lapasset. Un blanc s'installe. Après quelques longues secondes, il ur à la tête Et ton successe répond. "Il n'y a que les douaniers ance ? du Quinze de Fr qui sachent formuler des questions". la réussite Bernie n'est pas une balance. Autre "L'échec, c'est À ce sujet sensible, je souhaite savoir incompétents". es d comment il vit la ferveur du public va balancer rythme, Bernie toulonnais. La réponse est cinglante : du rugby " Il n'est absolument pas nécessaire sur l'ensemble me retrouver d'être con pour vivre parmi les cons. ançais et je vais fr Je le prouve tous les jours !" e plaintes en

21h00

à gérer autant d il y a de pages diffamation qu' e. dans le magazin

Et ton successeur à la tête du Quinze de France ? "L'échec, c'est la réussite des incompétents". À ce rythme, Bernie va balancer sur l'ensemble du rugby français et je vais me retrouver à gérer autant de plaintes en diffamation qu'il y a de pages dans le magazine. Je bifurque et demande s'il est possible d'assister à l'entraînement du lendemain matin. Laporte ne la ferme pas, même s'il s'interroge sur la nécessité d'une telle présence, lui-même

05H00 5h00 du mat, j'ai des frissons, je claque des dents et monte le son. Pendant que Mayol se désespère, j'ai de quoi me remplir un dernier verre. Clac fait le verre en tombant sur le lino. Je me coupe la main en ramassant les morceaux. Je stérilise, les murs qui dansent, l'alcool ça grise...

07H00 7h00 du mat. L'hôtel je paie. J'abrège. Je fouille mes poches. Je sais, c'est moche. Le chaouch est déjà là pour m’emmener direction la salle de musculation.

09H00 Personne, ou plutôt nobody. Cette équipe compte tellement d'étrangers qu'il est important d'être bilingue. Le rugby toulonnais est le plus grand club étranger de France.

10H00 Un camion vient déverser un petit millier de ballons Gilbert sur la pelouse. Je me renseigne. Wilkinson va débuter sa séance d'entraînement. J'essaye de savoir ou se trouve le "taulier". L'intendant me dit qu’il a dû faire un saut au casino de Saint Raphaël. Lorsque je demande si Bernard est à nouveau dans les casingues, le porteur d’eau me demande si j'ai une commission rogatoire. Il ne parlera qu'en présence d'une vodka.

11H00 J'écoute la radio sur mon iphone car l'ennui me cloue sur les tribunes. Le soleil me brûle déjà la peau. J'apprends sur RMC qu'un braquage a eu lieu à Cannes faisant trois morts. Le casino a été dévalisé en fin de soirée. Les malfrats portaient des maillots du RCT et des masques à l'effigie Laporte.

Toulon, son club 16h30 (...) s'il entraîne Je suis de retour à la rédaction. J'ai jamais le Stade préféré prendre l'avion plutôt que de de cœur reste à eurs triste de suivre cette mascarade de conférence ill ’a d t es Il . is França zzini atteint de la de presse dans sa totalité. Le papier savoir Max Gua ne va pas être simple à écrire. Qui inson. rk Pa e d croire ? Que faire ? Qui suis-je ? ie ad al m de Bernard

11H06 Voici justement l'intéressé qui, pourchassé par une meute de journalistes, annonce une conférence de presse improvisée au bord du terrain. Il est en survêtement Nike un peu élimé aux poches. Étrange. Presque un déguisement d'entraîneur. Deux ballons dans les mains et les yeux rieurs derrière ses lunettes rondes, il débute sa jactance. « Messieurs les journalistes, croyez vous sincèrement que je pourrais être impliqué dans cette affaire alors que les braqueurs se sont déguisés en moi-

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même ? » Bernard savoure son degré de popularité et se joue des questions. Ce soir cela sera guignol qui cause avec PPD. Bourré de talent de tribun il arrive à bifurquer et annonce que s'il entraîne Toulon, son club de cœur reste à jamais le Stade Français. Il est d’ailleurs triste de savoir Max Guazzini atteint de la maladie de Parkinson. Pour lui, cette époque ne s'effacera jamais de sa mémoire.

Courgette ? Faire le portrait en 25000 signes d'un vieux braqueur de titres capable de replonger, pas certain que mes lecteurs puissent le croire. Pourtant, avec une telle équipe, quelques menaces, des pressions sur les arbitres de passage et un peu de corruption, il se pourrait bien que Berni puisse reprendre un Brennus. De toute façon avec le rugby, il a pris "perpet". C'est ça sa vie.

Par Pion Dussart avec des références au Maître du genre, Frédérique Dard

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Voilà déjà trois saisons que le petit ailier du Castres Olympique fait son trou dans le top 14 et dans les défenses adverses. Sa vitesse et ses incroyables crochets font de lui l'un des meilleurs ailiers du championnat français. Pourtant, le Mondial, c’est sur sa télé noir et blanc (la couleur n’arrivera que l’an prochain à Castres, la TNT dans trois ans) qu’il le regarde. Quand on voit les performances du Marc Andreu version 2011/2012, on ne voit pas qui pourrait le surclasser. Avec lui « petit, mais costaud » prend tout son sens.

Comme une grosse moustache. Une grosse barbe aussi, des rouflaquettes et des cheveux longs. Marc Andreu, c’est un look. Parfois, on dirait le Fabrice Bénichou de la grande époque, le zozotement en moins.

1,70

Impossible de parler de Marc Andreu sans évoquer sa taille. Avec ses 1m70, il fait vraiment figure de lutin à l'aile, même si à côté de son coéquipier Romain Teulet (1m63), il a l'air presque grand. Sa petite taille n'est pas non plus sans rappeler celle d'un ancien joueur auquel on le compare souvent, Christophe Dominici. Même petits crochets bien ajustés, même accélérations et parfois même échecs tout près de l'en-but face à plus gros.

Le nombre d'essais inscrits lors des cinq premières journées du championnat. À ce rythme-là, il peut dépasser les vingt dans la saison. Ces trois essais lui permettent de rejoindre sur le podium des meilleurs marqueurs Yannick Jauzion et Henry Chavancy. On retiendra surtout son joli doublé lors de l'écrasante victoire de Castres contre le Stade Français (35-10) en septembre avec notamment un essai après une course de 60 mètres dont lui seul à le secret.

Comme ses six sélections avec le XV de France. La première remonte à février 2010. Il est alors remplaçant contre le Pays de Galles. La dernière remonte, elle, à novembre 2010, contre l'Australie. Andreu ayant participé à six des dix matchs des Bleus en 2010, on l'imaginait déjà embarquer pour la Nouvelle-Zélande. Malgré un essai qui a permis à la France de sauver son honneur lors de la lourde défaite contre l'Afrique du Sud, ses six sélections n'ont pas fait le poids dans la balance de l'expérience. Marc Lièvremont lui a préféré Vincent Clerc, Maxime Médard et Alexis Palisson…

Le nombre de franchissements de défense que Marc Andreu a réussi l'an dernier sur les 24 matchs qu'il a joués. Ça n'a pas l'air impressionnant comme ça, et pourtant, cela suffit à faire de lui le meilleur dans cet exercice. Il devance le Bayonnais Sam Gerber (21) et le Clermontois Anthony Floch (20)

Il se dit ici et là que dans ses grands moments, Marc Andreu serait capable d'atteindre les 31km/h. Pas mal pour un si petit gabarit et encore mieux, quand on sait que la moyenne au sprint du recordman Usain Bolt est de près de 38 km/h. Il mérite donc vraiment son surnom de « lutin supersonique ».

En 24 matchs l'an dernier, Andreu a cassé 52 plaquages. Il est devenu par la même occasion l'ennemi rugbystique numéro un, l'homme à attraper coûte que coûte. C’est un exploit qui a tendance à faire des jaloux, même Bastareaud, pourtant bien plus costaud, n'a pas réussi à monter sur le podium, par crainte sûrement de chuter et de se cogner sur un coin de la marche.

On vous plante le décor: juin 2010, la France va affronter l'Afrique du Sud au Cap pour un test match. Lourdement menée 42 à 10, la France boit la tasse. Il faut attendre la 79e minute du match pour que le petit ailier, entré discrètement à la 64ème minute à la place de David Marty, marque enfin le deuxième et dernier essai français. La défaite reste grande (42 à 17), mais la France, même déçue, a apprécié l'éclosion d'un nouveau talent au sein du XV.

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Le nombre de signes de cet article. Pas le plus long d’un jeune, mais faire grand pour un petit, c’est un comble. Nous resterons donc dans des proportions respectables. Cela permet de mettre des photos plus grande. Bah oui, sinon, on le voit pas dessus… Christelle Leisser

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PODIUM_LE MONDE DU SPORT

Savez-vous qui est Bernard Frédéric? Bernard Frédéric, c'est cinq employés, c'est 80 appels téléphoniques par semaine, c'est 30 lettres de fans par jour... Bernard Frédéric, c'est deux litres de sueur par Gala quand ça chauffe, c'est trois syncopes par tournée, c'est 12 000 kilomètres sur les routes par an et 19 boutons de manchettes... Savez-vous qui est Luke McAlister ? Luke McAlister, c'est la nouvelle coqueluche du Stade Toulousain, Bernabeu, c'est 95 kilos de viande néo-zélandaise, c’est des bras gros comme des troncs d’arbre, c’est un surnom de « Lucky » pour un mauvais jeu de mots et un transfert au Stade Toulousain qui fit couler de l’encre en Nouvelle-Zélande. Luke McAlister, c’est aussi un Mondial manqué, trente sélections chez les Blacks, une victoire en Super 12 et une expérience en Angleterre. Mais Luke McAlister, c'est encore bien plus que ça...

Tête Le cheveu court, gominé, une gueule d’ange qui énerve les rugbymen du dimanche, tel est Luke McAlister. Dans cette tête, il y a aussi un cerveau bien fait. Joueur intelligent, l’ouvreur toulousain est souvent comparé et opposé à l’autre playboy kiwi, Dan Carter. Stupide ! Éternelle doublure, Luke a choisi de mettre ses compétences au service du Stade Toulousain. Sourire ultra blanc, le regard amusé, tout lui semble trop facile. Une dose de talent énorme, un instinct hors du commun et une vision de jeu laser, c’est à tout cela que Graham Henry a renoncé, pour le plus grand plaisir des Rouge et Noir.

vérifie encore. En choisissant Toulouse, McAlister reste en relation avec le jeu proposé par les Blacks. Du mouvement, de la passe sur un pas, des ballons qui volent de mains en mains, une culture du jeu poussant à son paroxysme la dextérité individuelle, tant de points communs entre Blacks et Toulousains. Un bon choix ? Certainement. McAlister a, d’ores et déjà, conquis les travées du Stadium. Précis, fou fou, inventif, il peut être même plus toulousain que son prédécesseur à son poste, un comble lorsque l’on est né dans la banlieue d’Auckland.

Cuisses

Cet homme est une tablette Milka vivante. Les abdos sont forgés dans le bronze, symboles d’années de préparation physique ultra poussée mise au point par une fédération toujours à la pointe du rendement physique. Alors oui, le commun des mortels est franchement dégoûté de le voir échanger son maillot à la fin des matchs, montrant ainsi une plastique parfaite. Ce genre de considération peut paraitre futile si l’on se trouve être une représentante de la gent féminine, mais elle ne l’est pas si l’on connaît le rugby. Le « tout-noir », c’est un roi. Il représente le modèle que chacun se doit d’admirer et copier.

Énormes. Simplement énormes. Ses cuisses, dignes des plus solides piliers, lui permettent d’impulser une explosivité nucléaire à son jeu. Avec des abattis pareils, le bonhomme ne peut que tenir debout, une autre qualité recherchée par Guy Novès dans sa quête continuelle de perle rare. En plus d’un jeu à la main recherché et créatif, le sorcier toulousain aime les joueurs capables d’assurer une vitesse d’exécution et une continuité sans failles dans le jeu. Des cuises de cette taille-là, ça permet aussi de courir vite, un autre changement par rapport à David Skrela. On a enlevé la boule et la caravane pour donner toujours plus de vitesse à un effectif de sprinters jamaïcains. Les courants d’air vont être nombreux sur la route du Stade Toulousain cette saison …

Bras

Pieds

Torse

Déménageur, une profession à retenir en cas d’arrêt prématuré du rugby. Posséder des bras comme les siens, c’est une assurance de ne pas rentrer seul des vacances à la mer. Plus que ses bras, c’est ce qu’il y est inscrit que l’on remarque. Une culture, un patrimoine, une histoire maorie. Loin des simples torsades océaniennes de bas étages ornant les corps malingres ou empâtés des kékés de plages, les tatouages sont le signe d’une appartenance. Une appartenance à une terre, à un peuple, à un ensemble vivant. Point de mode, juste une culture, malheureusement bradée sur l’autel du n’importe quoi. Des bras tatoués peut-être amenés à soulever un trophée cette année…

Mains Jeu de mains, Jeu de Toulousain. L’adage vieilli, mais se

Ils sont avant tout utiles pour rester debout sans se retrouver le nez dans la pelouse. Une qualité qu’il ne faut pas leur retirer. Pour certains, ils ne servent qu’à cela, pour d’autres, ils sont fait d’or. Ils transforment la moindre pénalité à moins de 63 mètres en points. De quoi donner des maux de tête aux adversaires. Lucky Luke est de ceux-ci. Souvent oublié au panthéon des grands scoreurs, l’aspirant buteur le plus précis du Sud Ouest a posé le ballon sur son tee pour le plus grand bonheur de ses nouveaux coéquipiers. Un exemple parmi d’autres, le coup de pied gigantissime qui crucifia le Racing à l’orée de septembre. Sur ce plan-là, Luke est une valeur ajoutée, à laquelle viennent s’additionner les artilleurs Lionel Beauxis et Nicolas Bézy, voire Jean-Marc Doussain. La concurrence sera rude cette saison au poste de buteur, enfin ! Thomas Inglot Fantuzzi

IN ZE HEAD_LE MONDE DU SPORT

En bon narrateur omniscient, on s’est introduit dans la tête de Julien Dupuy lors d’un temps mort. Le demi de mêlée français n’arrive pas à entrer dans son match, traumatisé qu’il est par la présence de Byron Kelleher dans l’effectif. C’est bien simple, il ne s’en remet pas…

« Mais qu’est-ce que je fais dans cette galère. J’aurais pu partir et jouer ma carte personnelle. Moi, je suis resté fidèle à mon club et voilà le résultat. Eux, ils me font quoi, ils me mettent Kelleher dans les pattes. Avec tous les départs de l’intersaison, il y a plein de postes où on manque de joueurs de qualité. Mais non, eux, c’est à mon poste qu’ils prennent un renfort de poids. De poids, le mot est faible. Il pèse une tonne le gros. Mais bon, peu importe. Pourquoi me faire ça, à moi ! On a ramassé des vieilles carnes, des étrangers que personne ne voulait et un nom ronflant, un seul, Kelleher. À mon poste ! Ça m’énerve… En même temps, avec tous les étrangers qu’il y a dans cette équipe, autant prendre un demi de mêlée qui parle anglais. Moi Warwick, je ne sais pas quoi lui dire. Bon, on en est où dans ce match ? De toute façon, peu importe. On finira encore 12e, il y a aura encore des départs en fin de saison. Le pire, c’est que lorsque je joue, ils me filent le brassard de capitaine. Du genre, on tient à toi, mais pas tout le temps. Je me souviens de leur tête lors du match contre Brive. Je suis titulaire et je marque les 28 points de l’équipe. Ah, ils en pensent quoi de ça. On va voir combien de points il va mettre l’autre… L’autre, toujours l’autre. Je le vois sur le banc, il me surveille, il attend que je fasse une bourde. Un corbeau sur sa branche, un oiseau de mauvaise augure. Allez, c’est à moi de montrer que je suis meilleur. Elle est où la balle ? En touche… Quoi, moi ? Ok, je sors… Arnaud Sebin

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HISTOIRE_LE MONDE DU SPORT

La réussite de Bègles passe par Laporte… Cette page histoire est l’occasion de fêter deux retours importants dans le Top 14. Tout d’abord celui de Bègles, façon Bordeaux, après plusieurs années de purgatoire. Ensuite, c’est un clin d’œil à notre ancien ministre des Sports, qui a troqué le costard pour le survêt sur la Rade. Deux retours au sources qui font plaisir. Si, si, vraiment…

La défaite de l’équipe de France face aux Tonga, la victoire de l’Irlande contre l’Australie, la démonstration de la Nouvelle-Zélande, la solidité de l’Afrique du Sud, le naufrage de la Namibie, les débuts de la Russie, l’échec des Fidji, le réveil des Gallois ou les difficultés de l’Angleterre, les matchs de poule ont été riches en enseignements. Nous vous proposons de revenir sur les moments clés de ce premier tour. Un abécédaire spécial, pour un événement spécial lui aussi…

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A comme Avec le cœur La Russie découvrait la Coupe du monde. Les joueurs se sont battus jusqu’au bout, n’ont jamais rien lâché et peuvent sortir la tête haute de la compétition. On retiendra sa courte défaite face aux tats-Unis et ses trois essais face à l’Australie.

B comme Barbe Une Coupe du monde est toujours l’occasion de lancer différentes modes, d’instaurer de nouveaux looks. Cette édition restera donc celle des barbus. Mais pas la barbe courte façon crooneur italien de Vitry-sur-Seine. Non, la barbe, la vraie, celle des bucherons, du Père Noel ou de… Sébastien Chabal. Et lui, il la manque. Un comble non ?

C comme Cravates de rigueur Une Coupe du monde, c’est comme un costume, ça n’a pas la même classe sans cravates. Tonga, Samoa et aux Fidji nous régalent pendant ce premier tour. Dans les toutes dernières secondes du match entre l'Australie et les États-Unis, Anthony Faingaa, le centre wallaby, se donne corps et âme sur un plaquage défensif. Coup de genou dans la tempe, ko, arrêt de jeu de 10 minutes et évacuation sur civière. Verdict : fracture à la pommette.

E comme Exploit D comme Démonstrations Afrique du Sud, Pays de Galles, Irlande, Nouvelle-Zélande, certaines équipes ont régalé supporters et spectateurs. Des essais, des actions d’éclat, des beaux gestes et une joie de jouer qui fait plaisir à voir. Sauf pour les souffre-douleurs…

Animés par une hargne de tous les instants, les coéquipiers de Brian O’Driscoll viennent à bout d'une équipe australienne dépassée dans l'engagement et le combat. Le XV du trèfle joue avec les valeurs qu'on lui connaît : l'envie, le cœur et l'esprit d'équipe. Une victoire totalement méritée et le gros exploit de ce mondial avec le France Tonga.

F comme Favoritisme Les gros jouent le week-end pour satisfaire les télés et les petits en semaine pour éponger les plâtres. Un Mondial a deux vitesses qui arrangent bien certaines équipes. On se demande ce qui serait passé si les Tonga n’avaient pas joué contre le Canada trois jours après leur match face à la NouvelleZélande par exemple…

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G comme Géorgie Une victoire face à la Roumanie, une défaite face à l’Argentine et l’Angleterre, mais surtout une courte défaite face à l’Écosse, les coéquipiers de Gorgodze ont rempli leur contrat. Encourageant pour la suite.

H comme Honte Et la France Tonga de haut... Le sport est par principe fait de surprises. Aussi, on peut passer à côté d’un match et être champion du monde. Mais ce qu’ont proposé les Français en poule est au-dessus, ou plutôt, en dessous de tout. Contre la Nouvelle-Zélande, ils sont menés 19-0 au bout de vingt minutes. Contre les Tonga, les Bleus touchent le fond. No comment.

I comme Italie On espérait un sursaut d’orgueil de la part des transalpins. Finalement, pas grand-chose à signaler. Souvent un peu de résistance en première mi-temps avant de sombrer en deuxième. Les Italiens rentrent chez eux par la petite porte. Logique, tristement, logique…

J comme Jour du seigneur Le pilier droit, Euan Murray, ne joue pas le dimanche. Ce joli bébé de 118 kg refuse en effet de jouer « le jour du seigneur ». En 2005, alors en pleine convalescence, il décide de se fixer ce principe « au nom de sa foi ». Heureusement pour lui, il n’aura pas de regret en cas de finale le dimanche. L’Écosse ne passe pas le premier tour. Murray est donc prié… de rentrer chez lui ! Sur la photo, c’est celui qui pousse devant à droite.

K comme Kapa O' Pango En réservant aux Français la version la plus violente du haka, les All Blacks annoncent qu'ils sont bien là pour se venger. La défaite de 2007 est encore dans toutes les têtes et les joueurs néo-zélandais veulent laver l'affront. On peut juste regretter que le Haka soit galvaudé de la sorte par les médias et les supporters. On en mange à toutes les sauces, le pompon revenant à France Télévision et sa bande-annonce ridicule.

L comme Lièvremont Énervé et frustré de la claque reçue par les Néo-zélandais, le sélectionneur de l'équipe de France se montre très irrité en conférence d'après match. Quand un journaliste lui demande les chances des Bleus d'être champions du monde, Lièvremont y va d’un : « Tu m'emmerdes avec ta question, d'accord ! ». Après les Tonga, c’est un sélectionneur désabusé, désespéré qui se présente. Les joueurs l’ont lâché. Tout le monde est unanime, ce sont les joueurs qui sont sur le terrain. Soit. Mais qui a fait le casting ?

M comme McCaw À l'occasion du match contre la France, l'immense capitaine des Blacks entre encore un peu plus dans la légende. L'homme le plus capé du rugby néo-zélandais dispute en effet sa centième rencontre sous les couleurs néozélandaises. Un chiffre incroyable qui en dit long sur la présence capitale du garçon au sein de la meilleure équipe du monde.

N comme Namibie Malchanceux au tirage, les Namibiens se savaient bien mal lotis aux côtés de l'Afrique du Sud, des Fidji, des Samoa et du Pays de Galles dans le groupe de la mort. Encaissant 66 points de moyenne face à ses adversaires, dont un cinglant 87-0 contre le voisin sud-af, la Namibie rentre à la maison après trois semaines de clavaire. Et on recommence dans quatre ans.

O comme Ouvreurs Sale temps pour les 10. Wilkinson n’est pas en réussite, Carter se blesse et sera out pour le reste du Mondial, Quade Cooper fait des chisteras aux arbitres de touche et Trinh Duc se fait prendre la place par un demi de mêlée. Morné Steyn continue lui son bonhomme de chemin. Un signe ?

P comme Pluie Comme vent, froid, nuit et conditions déplorables. Pourquoi continuer à faire du rugby un sport d’hiver. Septembre en Nouvelle-Zélande, ça ne peut pas être les Seychelles. L’IRB n’a toujours pas compris.

U comme USA Capitaine America n’a rien pu faire pour eux, mais ils n’espéraient pas beaucoup plus. Mention particulière pour les supporters américains qui ont mis de l’ambiance dans les tribunes, mais également pour tous les supporters qui, eux, en général, ont été à la hauteur de l’événement. Quelle que soit l’équipe…

Q comme Quade Un magicien ! Il s’est un peu trompé de formules par moments, mais il reste un bonheur à regarder sur un terrain. Pas grandchose à dire d’autre. Merci.

V comme Video Cette Coupe du monde n’a pas connu d’énormes erreurs d’arbitrage mais on se rend compte que la vidéo, si elle ne résout pas tout, est bien utile. Les points de contestation restent encore les pénalités qui passent au-dessus des poteaux et les actions litigieuses dans le jeu. Contre l’Italie, sur une action irlandaise, l’arbitre demande : « Y a-t-il essai ? » La réponse est non. S’il avait demandé, « que se passe-t-il sur l’action », la réponse aurait été : « essai de pénalité ». La vidéo, aussi, mais bien utilisée…

R comme Record Seule satisfaction du premier tour pour les Français, le record d’essais de Vincent Clerc. L'ailier toulousain devient le meilleur marqueur d'essais français en Coupe du Monde. Cinq en 2007, cinq en 2011, Clerc devance désormais un certain Christophe Dominici, auteur, lui, de huit essais. Essai pas fini…

W comme Wagon d’essais Des essais à la pelle. Des scores fleuves et des joueurs qui se régalent. Sur ce premier tour, certains joueurs se démarquent. Tout d’abord, l’Anglais Chris Ashton, qui termine meilleur marqueur des poules avec six réalisations. Ensuite, le All Black Zac Guildford qui réussit l’exploit de marquer quatre fois en une rencontre. Bryan Habana devient le meilleur marqueur de l’Histoire des Springboks en attendant de devenir celui de l’Histoire de la Coupe du monde et le Japonais James Arlidge est le meilleur marqueur des nations mineures avec deux réalisations.

Tout comme Tout juste S comme Striker Ils font partie intégrante de ce sport. Le rouquin qui court à poil pour réussir un pari stupide. On lui court après, on l’attrape, on le secoue un peu et tout le monde est content. Et dire que les directives des télés sont de ne plus les montrer. Pourquoi ? Même chose pour les « générales », que les caméras fuient volontiers, mais qui font de ce sport ce qu’il est. Triste rugby…

Le vainqueur du match Argentine / Écosse est quasiment qualifié pour les quarts de finale. La partie est tendue et la météo capricieuse ne favorise en rien le développement du jeu. À dix minutes du coup de sifflet final, l'Écosse mène 12 à 6. L'Argentin Amorosino choisit ce moment pour aller à dame. Le seul essai du match. Il permet aux Argentins de reprendre les devants d'un petit point. Plus rien ne sera marqué et les Sudaméricains l’emportent 13 à 12.

X comme Classé X Le centre anglais Mike Tindall est au cœur d’un scandale. Le capitaine de l’équipe d’Angleterre aurait « embrassé et tripoté » une jeune femme lors d'une soirée en NouvelleZélande. Cette révélation du quotidien anglais « The Sun » fait l'effet d'une bombe Outre-Manche. La raison : Tindall vient d'épouser Zara Phillips, la petite-fille de la reine d'Angleterre. Oups…

Y comme Yoyo Sur le baromètre des « petites » équipes, certaines équipes ont progressé (Russie, Géorgie, Japon, Canada), certaines ont régressé (Italie, Roumanie, Fidji) et la Namibie reste fidèle à ellemême. Les États-Unis aussi. Et alors ? Rien, rien, juste un constat…

Z comme Zéro Seules deux équipes ont réussi l’exploit de ne marquer aucun point lors d’une rencontre. La Namibie lors de sa lourde défaite 87 à 0 face à l’Afrique du Sud, mais plus étonnant, les Fidji, pour une cinglante défaite 66 à 0 face au Pays de Galles. Félicitation à ces deux équipes, avec une mention particulière pour les hommes des îles que certains spécialistes voyaient créer l’exploit et aller en quarts de finale…