Normes dtp

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DIRECTIVES TECHNIQUES PISCINES

Règles générales de tolérances de cotes et d'aspect s'appliquant aux piscines de loisirs

DTP n° 1

Juin 1996

Ces recommandations ont été établies par la commission technique de la C.S.I.P.

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Règles générales de tolérances de cotes et d'aspect s'appliquant aux piscines de loisirs (ouvrage fini)

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BASSIN

Longueur

Largeur

Hauteur des murs

Equerrage Différences entre les diagonales

+ ou - 3 cm

+ ou - 3 cm

- 2 cm/+ 3 cm

5 mm/m

Profondeur à la bonde de fond + ou - 5 cm

Planéité des murs à la ligne d'eau

Planéité des fonds

Règle 2,00 m : + ou - 2 cm Règle 20 cm : + ou - 5 mm

(Pour les murs plans sans arête vive)

Arête de niveau de mur de débordement différence de niveau tolérée

(Pour les parties planes sans arête vive)

Différence de niveau entre 2 skimmers entre-axe

+ ou - 1 mm/m

<5m

1 cm

maxi 5 mm

>5m

2 cm

2

Règle 2,00 m : + ou - 3 cm Règle 20 cm : + ou - 6 mm

Horizontalité du bassin maxi 2,5 cm

MARGELLES - DALLAGES - CARRELAGES

Désaffleurement aux joints

Alignement margelles

5 mm

Règle 2,00 m : + ou - 1 cm

3

REVÊTEMENT LINER

Pli formé = excédent de matière saisissable entre deux doigts

PERTES D'EAU ANORMALES (hors évaporation) 3 l/m2 de plan d'eau/jour

D/CRÉA-GUIDI

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Néant

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DIRECTIVES TECHNIQUES PISCINES

Bassins dont l'étanchéité est assurée par un revêtement semi-adhérent en résine armée

DTP n° 2

Juin 1996

Ces recommandations ont été établies par la commission technique de la C.S.I.P.

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DÉFINITION - CONCEPTION

2

NATURE ET PRÉPARATION DU SUPPORT

3

REVÊTEMENT - NATURE - CARACTÉRISTIQUES

4

TECHNIQUES DE MISE EN ŒUVRE

5

ASPECT DE SURFACE

6

VÉRIFICATION DES CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES

7

PIÈCES A SCELLER

SOMMAIRE

Bassins dont l'étanchéité est assurée par un revêtement semi-adhérent en résine armée

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Bassins dont l'étanchéité est assurée par un revêtement semi-adhérent en résine armée

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DÉFINITION - CONCEPTION

Le revêtement intérieur est généralement réalisé par une enveloppe semi-adhérente en résine de polyester stratifié, armée de fibres de verre, réalisée “in situ”, et assurant l’étanchéité du bassin et sa finition. Le revêtement en stratifié polyester est composé d’un certain nombre de couches d’armatures imprégnées de résine et d’un revêtement pelliculaire de finition : le gel coat appelé parfois top coat.

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NATURE ET PRÉPARATION DU SUPPORT

Les bassins dans ce cas sont constitués d’un radier en béton armé appuyé sur le bon sol, les parois sont en maçonnerie de mœllons agglomérés préfabriqués ou en béton banché, ou encore en blocs à bancher. Le support est généralement constitué d’un enduit taloché fin, soigneusement dépoussiéré et dépourvu de zones friables ou de toute pellicule pouvant se déliter. Un béton brut de décoffrage est parfois utilisé comme support. Les gorges seront arrondies “à la bouteille” rayon minimum 5 cm. Les balèvres sont meulées, ou arrondies à la construction. Dans l’éventualité d’une sous-traitance qui distinguerait le concepteur/constructeur du gros œuvre et le réalisateur du stratifié polyester, une réception contradictoire devra être organisée avant la mise en œuvre du revêtement.

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REVÊTEMENT - NATURE - CARACTÉRISTIQUES

Le poids des armatures au m2 n’est jamais inférieur à 1000 g/m2. L’épaisseur nominale du revêtement, top coat compris, est de 3,5 mm minimum.

3.1 - La résine de polyester est issue de la polycondensation d’un acide insaturé maléique et d’un acide isophtalique ou tétrahydrophtalique avec des glycols ; le polycondensat obtenu est livré en solution dans le styrène. La résine doit être exempte de charges et ne contenir que 5 % de pigments et agents thixotropiques au maximum. Le fabricant de résine est tenu de fournir un produit adéquat, adapté à l’utilisation spécifique en revêtement de piscine. Cette utilisation doit être clairement notifiée lors de la commande par l’installateur. Les résines employées sont généralement des résines isophtaliques, de spécialité alimentaire.

Le stockage des résines se fait dans un local clos, si possible à une température inférieure à 20°C.

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Le stockage des adjuvants (catalyseurs et accélérateurs) se fera à l’abri, dans un magasin fermé à clef. En raison du danger qu’ils représentent vis-à-vis des chocs, de la chaleur et de la lumière, ils doivent être manipulés avec précaution et conservés à une température inférieure à 20°C. Les fiches techniques de résines employées doivent être tenues à la disposition du maître d’ouvrage ou de son représentant.

3.2 - Armatures en fibres de verre Les armatures sont exclusivement réalisées en mat de verre ou tissus de fibre de verre (roving). Le verre utilisé pour la fabrication des armatures est de qualité E. La fibre de verre doit être compatible avec la résine polyester, destinée à lui conférer les propriétés de mouillage et d’adhérences requises. Les fiches techniques des armatures utilisées devront être tenues à la disposition du maître d’œuvre et donner toutes précisions sur la compatibilité entre les produits d’ensimage et les résines concernées. La masse minimale admissible est, en fonction des types d’armatures, plus ou moins 10 % : Mat .................................................................................................... 1000 g/m2 Mat et tissu stratifil (roving) ....................................... 900 g/m2 Mat et tissu verrane .......................................................... 1100 g/m2 L’étanchéité comporte au moins 25 % de fibre de verre en masse (gel-coat non compris). Le tissu ne représentera pas plus de 50 % de la masse d’armature. On ne superposera jamais deux couches de “tissu” sans interposition d’un mat.

3.3 - Gel coat : gel de finition Il est constitué par une résine de bonne résistance à l’hydrolyse, du type polyuéthane ou polyester à base d’acide tetrahydrophtalique ou isophtalique. Le choix du gel coat est fait en vue d’obtenir une teinte uniforme et durable. Son épaisseur est de 400 à 600 µ.

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TECHNIQUES DE MISE EN ŒUVRE

4.1 - Conditions de mise en œuvre Température du support : 10 à 20° Température de l’air : > 15° et < 35° Température de la résine : 15 à 25° Humidité. Séchage du support = 8 jours minimum (par temps sec). L’utilisation d’un testeur d’humidité est recommandée. Hygrométrie de l’air < 65 %. Nota : attention aux vents pouvant créer brusquement des vagues d’humidité. Arrêt des travaux en cas de pluie, et protection par bâches. Il est conseillé de procéder au remblayage périphérique après la polymérisation définitive du polyester pour éviter la transmission d'humidité au travers du support. Remarque : une mise en œuvre sous abri pourra être effectuée. Elle requerra, toutefois, des conditions d’aération, et de chauffage (éventuel), assez poussées.

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4.2 - Processus de mise en œuvre Préparation des résines. Application de la couche de résine d’imprégnation sur le support, le primaire. Application de la couche de base de résine sur la couche précédente avant polymérisation. La quantité de résine doit être supérieure au pouvoir d’absorption du mat ou du tissu, de façon à faciliter l’ébullage. Si la résine est suffisamment thixotropée et si le rouleau crée un film suffisamment épais, les deux couches peuvent être confondues. Les rouleaux et pinceaux seront nettoyés avec un solvant tel que l’acétone et parfaitement séchés avant réemploi. Découpage du mat ou du tissu. Positionnement de cette armature : les bandes sont mises en place verticalement et se retournent en haut, sur la face supérieure de la paroi sous le dallage ou la margelle avec ou sans gorge d’accrochage, et en bas, sur le radier sur une dizaine de centimètres environ. Les bandes de mat ou de tissu se chevauchent sur une dizaine de centimètres, et les joints des différentes couches de stratifié seront décalés. Lorsque l’armature ne peut plus s’appliquer sans faire de plis, le cas a lieu essentiellement aux angles (raccordement entre le radier et les deux parois du bajoyer); on choisira un système de raccordement par chevauchement. Imprégnation de l’armature au rouleau. Application d’une nouvelle couche de résine d’imprégnation. Application d’un nouveau mat (ou tissu) et ainsi de suite jusqu’à la mise en place de la dernière armature. Celle-ci doit être bien recouverte de résine et l’opération finale au rouleau termine l’ébullage qui doit opérer par passes successives. Sur le radier, le processus de réalisation du stratifié est le même que celui des parois. Le retour des lès sur la paroi se fait sur une dizaine de centimètres afin de renforcer les angles.

Ebarbage ou ponçage après gélification ou après polymérisation selon l’outillage utilisé. Nettoyage et dépoussièrage. Préparation du gel-coat. Application du gel coat à la brosse ou au rouleau ou au pistolet sur la dernière couche de résine. (L’application se fait en deux couches au moins, la première couche non parafinée, la seconde couche parafinée). Veiller soigneusement au recouvrement couche sur couche.

Attention : les outils se nettoient sans délai avec de l'acétone ! 4.3 - Mise en œuvre au pistolet à résine Ce type de mise en œuvre est peu répandu ; toutefois il est utile de le répertorier ici, car son développement peut s’intensifier. Il représente une industrialisation de l’enduction qui permet la couverture journalière d’importantes surfaces. Dans ce cas, la résine parvient sous pression, ainsi que le catalyseur, dans le corps du pistolet. A la partie supérieure aboutit un fil de verre qui est haché en petits segments dès sa sortie. Une simple pression sur la gachette libère la résine et le fil de verre qui sont ainsi projetés sur la paroi où ils s’amalgament.

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Un ébullage sera ensuite nécessaire; puis, dès durcissement de la résine, un ponçage permettra d’éliminer certains fils de verre qui ont tendance à se redresser. C’est une technologie de pointe, mais qui requiert un investissement de base très lourd, et ne peut se justifier que par des cadences d’enduction élevées.

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ASPECT DE SURFACE

La surface doit présenter une bonne uniformité bien que de fines aspérités puissent être décelées, dues à la proéminence de fibres de verre. On ne doit, par contre, pas déceler de différence de teinte, de blanchiment ou d’éclat, de manque, de surépaisseur, de coulure, d’irrégularité, d’hétérogénéité de surface, de trou d’aiguille, de plissement ou de séparation entre le gel-coat et le stratifié, d’apparition d’armature, de fissure ou de craquelure. Certains installateurs effectuent un ponçage entre les couches pour améliorer l’aspect de surface. Ceci n’est pas obligatoire mais peut constituer “un plus” qui donne généralement lieu à une facturation complémentaire.

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VÉRIFICATION DES CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES

Le revêtement stratifié et le gel-coat décrit ci-avant répondra aux caractéristiques suivantes : ◆ Épaisseur > 3,5 mm (y compris le gel-coat), ◆ Épaisseur du gel-coat visible : 400 à 600 microns, ◆ Variation dimensionnelle à l’étude < 0,20 %, ◆ Absorption d’eau avec le gel-coat en 24 heures à 20°C < 10 g/m2, ◆ Dureté Barcol : > 25 pour une résine du type isophtalique > 35 pour une résine du type tétrahydrophtalique, ◆ Résistance à la traction > 450 bars, ◆ Allongement à la rupture > 0,70 %, ◆ Module d’élasticité en flexion > 30 000 bars, ◆ Choc Charpy à 20°C, face sans gel-coat sur éprouvette non entaillée > 0,50 J/cm3, Ces essais de vérification sont conduits conformément aux normes suivantes : ◆ Texte de l’essai Norme, ◆ Mesure de l’épaisseur (avec gel-coat) NF P 38-301, ◆ Mesure des variations dimensionnelles en étuve (7 jours à + 70°C, puis 1 heure à + 20°C avec gel-coat) NF P 38-502, ◆ Mesure de l’absorption d’eau à 20°C (avec gel-coat) NF T 51-002,

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◆ Mesure de dureté Barcol (face sans gel-coat) NF P 38-501, ◆ Mesure de la résistance à la traction NF T 57-101, ◆ Mesure de l’allongement à la rupture NF T 57-101, ◆ Mesure de module d’élasticité en flexion NF T 57-105, ◆ Mesure de la résistance au choc Charpy (face sans gel-coat) NF T 51-035, ◆ Mesure de la teneur en verre (avec gel-coat) NF T 57-102. Les fabricants de résines doivent pouvoir justifier que le stratifié fini obtenu à partir de leur produit conformément au mode opératoire défini ci-dessus satisfera aux spécifications précédentes. On peut fabriquer éventuellement les éprouvettes nécessaires aux essais de vérification suivant le même procédé que le stratifié polyester servant de revêtement à la piscine. Elles sont moulées dans les mêmes conditions et avec la même technique que celles employées pour les travaux. Les dimensions des éprouvettes sont de 400 x 400 mm. Le maître d’œuvre fera des prélèvements conservatoires des produits livrés sur chantier, on conservera soigneusement les références des conditionnements. Les traversées d’étanchéité et joints doivent spécialement faire l’objet d’une étude spéciale dès la conception.

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PIÈCES A SCELLER

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La technique la plus couramment utilisée est la suivante : les pièces à sceller sont des pièces avec brides rigides, de type “liner”. La stratification polyester empiète sur le siège de la pièce et revient même à l’intérieur sur la paroi de la partie évidée. La proportion de styrène contenue dans la résine agit comme solvant de l’ABS et constitue le garant d’une bonne jonction entre les deux matériaux. La bride rigide est ensuite replacée et fixée par dessus le stratifié polyester.

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COORDINATION SYNDICALE DES INDUSTRIES DE LA PISCINE

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DIRECTIVES TECHNIQUES PISCINES

PISCINES LINER ET MEMBRANE ARMÉE

DTP n° 3

1ère Edition Septembre 1996 Mise à jour Juillet 1998

Ces recommandations ont été établies par la commission technique de la C.S.I.P.

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SOMMAIRE

PISCINES LINER ET MEMBRANE ARMÉE

1

GENERALITES

2

DEFINITIONS

3

EXCAVATION - TERRASSEMENT

4

MISE EN ŒUVRE

5

REMPLACEMENT D'UN LINER

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PISCINES LINER ET MEMBRANE ARMÉE Le Liner, de par son caractère amovible, est un élément facilement replaçable et remplaçable (soit après accident, soit après une période d'utilisation normale / ±10 ans). Lors du remplacement du liner, la piscine retrouve un aspect neuf, avec éventuellement une couleur et une présentation différente.

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GÉNÉRALITÉS

Les piscines Liner sont constituées de quatre éléments principaux : le fond, les parois, le revêtement étanche : le liner ou la membrane armée. les bouches de circulation d’eau et les accessoires qui sont fixés dans les parois et dans le fond.

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DÉFINITIONS

La structure (fond et parois qui peuvent être de nature différente) n'assure pas l'étanchéité, mais seulement la forme intérieure du bassin. Cette structure doit toutefois avoir une rigidité suffisante pour ne pas se déformer suite aux pressions des terres ou de l'eau selon que le bassin est vide ou plein. Cette structure sert de support au revêtement étanche (Liner ou membrane armée).

1.1 - Le fond Suivant la nature du sol et la solidité recherchée, le fond peut être réalisé en béton armé (radier, dalle), en mortier ou en sable stabilisé (chape) ou en sable de carrière compacté. 1.2 - Les parois Les parois peuvent être réalisées : ◆ En maçonnerie de parpaings (agglomérés pleins ou creux). Le chaînage supérieur, le chaînage intermédiaire, le chaînage inférieur (ou semelle filante) et les poteaux béton armé seront conçus en fonction de la hauteur des parois, de la nature du sol, de l'implantation du bassin (hors-sol ou non des parois), de façon à tenir compte des phénomènes de pression sur les parois. Voir DTU 20.1 (parois et murs en maçonnerie de petits éléments) ou étude béton armé appropriée.

◆ En éléments préfabriqués assemblés par boulonnage ou clavetage. Ils sont posés ou fixés soit sur une longrine, soit sur le radier lui-même, soit sur des plots préalablement positionnés après le terrassement. La verticalité et la stabilité des panneaux est généralement assurée par des jambes de force ancrées dans le sol ou scellées sur le débord du radier ou dans des massifs isolés. Certains panneaux peuvent comporter des éléments dit “coffrage perdu” dans lesquels est coulé du béton qui sert à rigidifier l’ensemble des parois. Dans tous les cas, il faut se conformer aux prescriptions du fabricant en tenant compte de la hauteur des parois. Ces éléments préfabriqués peuvent être de conception et de nature multiples : - en acier recevant une protection anti-corrosion, - en aluminium, - en polyester armé de fibres, en résine de synthèse, en matières plastiques diverses, - en bois, - en béton prémoulé, - etc... Dans tous les cas, lors de la mise en œuvre des éléments préfabriqués, il faut respecter les prescriptions du fabricant ainsi que celles spécifiquement liées au site et à la nature du terrain d'implantation.

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Les découpes des panneaux métalliques (acier galvanisé principalement) destinées à la pose des pièces doivent toujours être protégées afin d'éviter des amorces de corrosion. Le contact direct entre le bord des découpes et l'eau de la piscine est à proscrire. ◆ En blocs à bancher, lesquels peuvent être réalisés en béton de granulats ou en matières synthétiques. Ces blocs sont généralement constitués de deux parois extérieures reliées par une, deux ou trois entretoises. La forme particulière de ces dernières facilite la mise en place du ferraillage constitué de filants horizontaux et verticaux après la réalisation d’une étude béton par un spécialiste. Dans le cas de maçonnerie réalisée en parpaings de ciment ou blocs à bancher, il est nécessaire de réaliser un enduit pour obtenir une très bonne planéité. Dans le cas des blocs à bancher en matières synthétiques, il peut être nécessaire d'établir une protection entre la matière du bloc et l'étanchéité (liner et membrane armée). Pour les éventuelles incompatibilités entre le revêtement d'étanchéité et la matière du support, se reporter aux prescriptions du fabricant.

1.3 - Le liner C’est un revêtement souple en PVC de 50 à 85/100ème d’épaisseur constitué de lés assemblés en usine par soudure haute fréquence. Il existe un choix important de dimensions et de formes standards, mais il est possible de réaliser des liners sur mesure à partir de plans précis pour des formes relativement simples. Tous les coloris unis sont teintés dans la masse. Le liner peut être imprimé également avec des motifs ou décors divers. On distingue deux catégories de liner : ◆ Avec profil d’accrochage sur le pourtour supérieur destiné à s’encastrer dans une réglette d’accrochage (extrusion) fixée sur l’arase des parois. Ce bourrelet permet la pose et la dépose du liner pour remplacement ou réparation sans dépose des margelles, mais n’autorise qu’une très faible marge d’erreur au niveau de la prise des cotes du bassin. ◆ Sans profil d’accrochage et sans extrusion dénommé “système overlap”. Dans ce cas, la fixation se fait généralement par simple retournement du liner et fixation par un jonc spécial sur le haut de la paroi. Ce procédé permet une plus grande latitude dans les cotes du bassin (notamment de forme libre) et permet également de compenser facilement les éventuelles petites erreurs dans les cotes du bassin. Par contre, il nécessite généralement la dépose des margelles lors du remplacement du liner.

1.4 - Membrane armée Ce type de revêtement convient particulièrement : - aux piscines à forte fréquentation car il est très robuste, - aux piscines dont la forme ne peut pas être réalisée en liner préfabriqué. La membrane armée est constituée de 2 membranes doublées à chaud sur une trame polyester. La confection est faite sur le site. Les lés sont assemblés par soudure à air chaud ou chimique (Se reporter aux prescriptions du fabriquant).

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EXCAVATION - TERRASSEMENT

Se reporter au DTP "Terrassement" (à paraître prochainement).

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MISE EN ŒUVRE

4.1 - Finition avant pose du liner Une très bonne finition (lisse), suivie d'un très bon nettoyage intérieur du bassin est indispensable, car le liner laisse apparaître, après mise en eau tous les défauts de surfaçage et il faut évidemment éviter toutes les aspérités susceptibles de le perforer. Un traitement anti-bactérien de la surface est recommandé avant la pose du liner. Un feutre imputrescible peut être utilisé. Il facilite la pose du liner. Il donne du mœlleux au contact, donc du confort ; il estompe en partie les petits défauts de surfaçage du bassin ; il est cependant à noter que le feutre peut fragiliser le liner en cas de coups avec des objets qui seraient susceptibles de le perforer. De plus son effet draînant facilite les fuites (comme en présence de petits trous). Eventuellement, cet effet draînant peut faciliter la formation de plissements. Les colles et rubans adhésifs employés pour la pose de ce feutre doivent être de composition compatible avec le liner. Enfin, il est recommandé d'utiliser des feutres traités anti-bactéries.

4.2 - Pièces à sceller Voir DTP n° 8 “Les Pièces à sceller". 4.3 - Pose du liner Descriptif de la pose du liner avec profil d’accrochage : A Pose de la réglette d’accrochage

• • • •

mise en place des angles pose des réglettes fixation par vis ou pointes spéciales réglette d’accrochage côté eau, parfaitement alignée.

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B Pose du feutre imputrescible

Avant la pose :

• se déchausser, • balayer et nettoyer parfaitement le fond,

La pose :

• colle spéciale fournie (compatible avec le liner), spatule, cutter (lames parfaites), règle longue, • pose sur le fond et légère remontée sur les murs, • poser le feutre généralement bord à bord, • en cas de pose d’adhésif à la jonction des lés de feutre, s'assurer de la compatibilité de l'adhésif avec le liner, • découper le feutre autour des pièces à sceller pour permettre la mise en place des joints sur les pièces à sceller avant la pose du liner, • pose éventuelle sur les murs s’ils sont en maçonnerie, béton ou bois.

C Pose du liner

Coller un joint sur la bonde de fond et sur chaque pièce (refoulement, skimmers, projecteurs, prise balai...). Nettoyage parfait de la forme avec élimination des défauts d'aspect (produits de réagréage…). ATTENTION aux conditions atmosphériques. Conditions climatiques idéales : 15° - 25° matin ou soir Trop froid : -10°, le liner est trop “petit”, les plis d'emballage restent apparents. Trop chaud : plein soleil ou température extérieure > 30°, le liner s'allonge. Le liner sera fixé en partie supérieure des parois du bassin en veillant à réaliser un centrage parfait et en évitant des distensions génératrices de plis. L'évacuation de l'air entre la structure et le revêtement sera faite par un aspirateur dont la partie rigide du tuyau sera insérée entre ces deux éléments et près d'un angle du bassin. Le liner se trouvant ainsi parfaitement plaqué, il sera aisé de repérer d'éventuels défauts d'aspect ou de centrage. En cas d'impuretés visibles sous le liner, de défauts de centrage ou de plis, il est impératif d'y remédier par arrêt de l'aspirateur, décrochage total ou partiel du liner et remise en place correcte avant de procéder à la pose des brides et aux découpes du liner.

4.4 - Mise en eau ◆ La pose des joints et des brides des diverses pièces à sceller ne peut être effectuée que sur un liner parfaitement plaqué et ne présentant aucun pli ; la montée de l'eau favorisant ce placage déjà effectué par l'aspirateur. ◆ Il est judicieux de procéder à ces interventions en fonction de la modification progressive du niveau de l'eau dans le bassin, la pose des joints et brides doit s'effectuer lorsque l'eau arrive à un niveau inférieur de quelques centimètres à la base de la pièce à sceller concernée. ◆ Dans tous les cas, la pression de l'eau assure le maintien en place du liner.

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4.5 - Influence de la température de l'eau sur la bonne tenue du liner Le revêtement liner ne doit pas supporter en continu une température supérieure à 28°. Pour permettre une bonne tension générale du liner, ce dernier est fabriqué en léger sous dimensionnement par rapport aux cotes du bassin. Malgré l'allongement possible du liner il subsistera dans les angles du bassin en particulier au-dessus du niveau de l'eau des parties non adhérentes (qui ne seront pas plaquées aux parois), cela ne constitue pas un défaut de finition et n'est pas dommageable à l'étanchéité du bassin.

4.6 - Drainages sous-jacents Cas des piscines réalisées dans des terrains comportant une nappe phréatique ou de l'eau de ruissellement. La structure prévue pour recevoir le liner est normalement construite non étanche. Il en résulte des prescriptions particulières qu'il faut respecter, pour prévenir les cas où le bassin peut se trouver en contact avec des eaux d'infiltration environnantes. a Le niveau d'eau dans le sol à l'endroit ou sera réalisée la piscine, est inférieur

au niveau d'eau dans la piscine. Un puits de décompression doit être réalisé pour permettre de baisser le niveau d'eau dans le sol par pompage en-dessous du niveau inférieur du radier piscine afin de permettre la réalisation des travaux dans un terrain asséché. Ce pompage doit rester possible après les travaux de façon à pouvoir baisser le niveau d'eau dans le sol à chaque fois qu'il sera nécessaire de vider la piscine et, en particulier pour les piscines Liner lors du remplacement du Liner. b Le niveau d'eau dans le terrain peut affleurer le niveau du sol, c'est-à-dire être

supérieur au niveau d'eau dans la piscine. Ce peut-être le cas lorsque la piscine sera réalisée en partie basse d'un terrain en pente et que l'eau provenant des parties de terrain supérieur est canalisée jusqu'à la piscine par des couches d'argile. Dans ce cas, il est nécessaire, en plus du puits de décompression précédemment cité, d'effectuer un drainage permanent périphérique au bassin pour faire en sorte que le niveau d'eau dans le sol ne soit jamais égal ou supérieur au niveau d'eau dans la piscine. Ceci évitera, qu'après les travaux, la pression de l'eau dans le sol en contact avec la piscine ne soit supérieure à la pression d'eau dans le bassin, ce qui aurait pour effet, pour les piscines Liner, de ne pas permettre au Liner de rester plaqué sur les parois et le fond du bassin. c

Suite à une période de sécheresse, il se peut que l'eau n'apparaisse pas en fond de fouille lors du terrassement. Il est important de vérifier si, après une période de pluie, le niveau d'eau dans le sol peut s'élever à l'emplacement choisi pour réaliser la piscine : - par ruissellement dans le sol, - par élévation de la nappe. auquel cas, la réalisation d'un drainage sous-jacent reste indispensable.

Remarques : a) La poussée d'Archimède sous une piscine vide peut être suffisante pour soulever l'ensemble de la piscine. b) Il n'est pas recommandé d'effectuer un drainage permanent de la nappe sous et autour du bassin, ce qui aurait pour effet de refroidir de façon significative les parois et l'eau du bassin (principe de l'échangeur).

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REMPLACEMENT DU LINER

1 S'assurer que le niveau de la nappe phréatique et/ou de l'eau dans le sol à l'extérieur du bassin est

inférieur au niveau extérieur du radier (afin d'éviter les dégâts éventuels sur la structure sous l'effet du principe d'Archimède). Rechercher éventuellement si une canalisation ou un puits de décompression existe pour procéder au pompage. 2 Vider le bassin, déposer toutes les brides et fixations sur les bouches et accessoires. 3 Si le procédé de fixation du liner comporte une extrusion, décrocher le liner.

Dans le cas contraire, il peut être nécessaire de déposer les margelles pour accéder au système employé pour la fixation du liner. 4 • Vérifier l'état du support et remédier aux éventuels défauts tels que rugosité, oxydation/si panneaux

métalliques. • En cas de présence d'un feutre imputrescible, en vérifier l'état. • Pulvériser un produit antiseptique pour éviter ou retarder l'apparition d'algues et éventuellement l'apparition de tâches sur le liner. • Poser le liner (se reporter au paragraphe 4-3). • Utiliser de préférence l'eau du réseau public lors du remplissage. Les eaux de captage, de ruissellement ou de pluie peuvent comporter des éléments instables. A savoir, les eaux férugineuses peuvent mal réagir en contact avec des produits de stérilisation.

Nota : l'AFNOR a édité 4 normes concernant les liners et les membranes armées : NF T 54 803-1 - Plastiques Membranes en polychlorure de vinyle plastifié pour piscines. Spécifications et méthodes d'essai. Partie 1 : membranes simples. Edition : Juin 1994 NF T 54 803-2 - Plastiques Membranes en polychlorure de vinyle plastifié pour piscines. Spécifications et méthodes d'essai. Partie 2 : membranes armées. Edition : Juin 1994 - Plastiques Membranes d'étanchéité armées pour piscines. Méthode de mise en œuvre des membranes armées employées pour l'étanchéité des piscines. Edition : Août 1995

NF T 54 802

- Plastiques Membranes en polychlorure de vinyle plastifié. Liners pour piscines. Guide de recommandations pour la réalisation, la pose et l'entretien des liners pour piscine. Edition : Novembre 1995

D/CRÉA-GUIDI

✆ 01 46 42 52 77 - 07/98

NF T 54 804

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COORDINATION SYNDICALE DES INDUSTRIES DE LA PISCINE

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DIRECTIVES TECHNIQUES PISCINES

GÉNIE CIVIL

DTP n° 4

Décembre 1996

Ces recommandations ont été établies par la commission technique de la C.S.I.P.

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INTRODUCTION

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CONDITIONS DE STABILITE DES BASSINS : SITUATION NORMALE

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CONDITIONS DE STABILITE DES BASSINS : SITUATIONS PARTICULIERES

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VOISINAGE DES BATIMENTS

4

FONDATIONS

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SOMMAIRE

GÉNIE CIVIL


GÉNIE CIVIL INTRODUCTION La stabilité du bassin, qu’il soit enterré ou en semi-élévation, doit être assurée en fonction des conditions du terrain sur lequel il prend appui, compte tenu de son tassement et de sa qualité. La cuve du bassin doit être généralement indépendante de toute construction voisine.

1

CONDITIONS DE STABILITE DES BASSINS : SITUATION NORMALE

Est considérée comme situation normale, le cas d’un bassin en permanence rempli d’eau enterré dans un sol naturel dont la surface est sensiblement horizontale, le niveau de la nappe phréatique se situant toujours en dessous du point le plus bas du fond du bassin. La stabilité des parois d’un bassin est assurée suivant les prescriptions ci-dessous lorsque la hauteur des parois ne dépasse pas 2,50 m.

Commentaires : Il y a lieu de noter que toute piscine enterrée, traditionnelle, réalisée en béton armé ou béton précontraint, doit être calculée pour des efforts de poussée hydrostatique ou de poussée des terres relativement importants, efforts qui peuvent être développés en fonction de la hauteur. Ces efforts sont à chiffrer quelles que soient les situations du bassin, qu’il soit vidangé ou non. L’utilisation de matériaux plus économiques ne permettrait pas la justification classique par le calcul des parois de tels bassins. Aussi s’agit-il ici, de préciser un certain nombre de précautions élémentaires qui doivent être prises afin, dans le cadre de certains volumes de bassins, de dispenser le constructeur de ces justifications.

1.1 - Un bassin doit rester en permanence rempli d’eau Cette règle importante assure une conservation meilleure aux différents éléments soumis ainsi à des conditions d’humidité sensiblement constantes. Il est un fait que certains désordres ont pu apparaître sur des bassins lorsqu’ils se trouvaient vidés pendant un certain temps. Les dispositions d’hivernage à prendre n’obligent en rien la vidange complète, tout au plus une réduction du niveau supérieur de l’eau. Enfin, cette règle est fondamentale pour les problèmes de stabilité des parois, comme l’indiquent les développements ci-après :

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Commentaires : Considérons, avant l’éxécution du terrassement de l’ouvrage, les plans horizontal et vertical CD et AB. B'

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B

H C

A

Eau A'

D

Examinons les contraintes existant à l’état naturel dans le sol de ces surfaces. La pression s’exerçant sur le plan CD est égale à wh. w densité du sol, h hauteur du terrassement sur le plan AB. On sait que la pression des terres au repos est égale à kwh, k coefficient empirique ayant un ordre de grandeur égal à 0,5, valeur intermédiaire entre la pression active et passive des terres. On voit ainsi que pour des densités de 1,6 à 2 prises comme valeurs extrêmes allant ici dans le sens de la sécurité, la valeur de la pression horizontale des terres au repos peut varier entre 0,8 h et h, ce qui est l’équivalent de la poussée hydrostatique qui s’exercera sur le plan A’ B’ lorsque l’ouvrage sera réalisé. Dans ces conditions, avec des hauteurs envisagées relativement faibles, l’écran vertical séparant le sol du liquide n’est sensiblement soumis à aucun effort conséquent. On peut ainsi imaginer une paroi séparative entre le sol et l’eau, réalisée avec des matériaux auxquels on demandera de résister à un minimum d’efforts. Si on doit réaliser la vidange, cette dernière doit se faire en accord complet avec l’entreprise qui a construit l’ouvrage, et au moins en respectant les consignes précisées par elle à la livraison.

1.2 - Un bassin doit être enterré dans un sol naturel de surface sensiblement horizontale Nous entendons par sol naturel, un sol constitué par une lente sédimentation effectuée dans le temps à l’exclusion de tout sol réalisé d’une manière artificielle (remblais récents ou anciens). En cas d'incertitude sur la nature du sol, un sondage peut être effectué (tranchée, tarière...) à l’emplacement même de l’ouvrage (à la charge du client).

1.21 -

Sol naturel permettant un terrassement vertical : un bassin, dont les parois sont exécutées avec soin contre un tel sol, est stable tant qu’il est rempli d’eau.

1.22 -

Sol naturel ne permettant pas un terrassement vertical : la fouille réalisée est remblayée entre les parois du bassin et le sol naturel. Ce remblai, effectué et stabilisé par couches successives, doit être exécuté conformément au paragraphe “remblais”. Le bassin ainsi enterré est stable tant qu’il est rempli d’eau.

1.23 -

Sols gonflants : les sols argileux peuvent avoir des caractéristiques très variables suivant leur teneur en eau. Certains d’entre eux dits “sols gonflants” peuvent présenter un gonflement en présence d’eau. Le gonflement est plus ou moins long mais peut être très important. Un gonflement du sol environnant un bassin réalisé dans des conditions de stabilité énoncées aux articles 1.21 et 1.22, peut en conséquence, mettre en cause la stabilité de l’ouvrage par une déformation des parois.

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1.24 -

Etude de sols : Pour reconnaître la nature du sol dans lequel le bassin sera réalisé, le piscinier ou le réalisateur du gros œuvre doit, en premier lieu, effectuer lui-même, un examen sur place. Un échantillon du sol, mouillé et écrasé entre les doigts, peut donner une première approximation sur la nature de ce sol.

◆ Les sables et graviers sont des agrégats sans cohésion, faciles à reconnaître. Ils sont formés de fragments de roches ou de minéraux plus ou moins intacts qui peuvent être ronds, anguleux ou semi-anguleux.

◆ Les cailloux dont le diamètre est supérieur à 100 mm sont appelés galets, blocs ou mœllons.

◆ Les dimensions des graviers sont comprises entre 5 et 100 mm. ◆ Les sables ont des dimensions inférieures à 5 mm. ◆ Le silt inorganique est un sol à grains fins, de plasticité faible ou nulle. Comme les sables fins lorsqu’ils sont mouillés et écrasés, on peut plus ou moins sentir les grains entre les doigts. A cause de son onctuosité on prend souvent, par erreur, le silt inorganique pour de l’argile; mais on peut aisément le distinguer de l’argile sans procéder à des essais de laboratoire. Secouée dans la paume de la main, une pelote de silt inorganique saturé rejette suffisamment d’eau pour prendre en surface un aspect luisant. Après dessiccation, la pelote devient friable et il s’en détache de la poussière quand on la frotte avec le doigt.

◆ L’argile est un agrégat de particules microscopiques et ultramicroscopiques. Elle est plastique si sa teneur en eau est comprise entre certaines valeurs limites qui peuvent être plus ou moins rapprochées. Les échantillons à l’état sec sont très durs et il n’est pas possible en les frottant avec les doigts, d’en détacher de la poussière. Mouillés et écrasés, les grains ne sont pas sensibles entre les doigts. Un sol argileux doit faire, auparavant, l’objet d’une analyse de l’état de consistance du sol naturel par un laboratoire compétent pour déterminer les limites de ce sol. - Pour les sols dont la limite de liquidité est inférieure à 40, la réalisation d’un bassin peut être effectuée dans le cadre des articles sus-visés. - Les sols dont la limite de liquidité est supérieure à 40 doivent faire l’objet d’une étude de sol approfondie afin de déterminer les précautions complémentaires à réaliser pour la stabilité du bassin. Tout bassin réalisé sans étude et précaution dans un sol argileux, de limite de liquidité supérieure à 40 est proscrit.

1.3 - Précautions particulières au terrassement 1.31 -

Stabilité des parois en cours de construction Les conditions de stabilité énoncées en 1.2 ne sont réalisées que si le terrain naturel est respecté en cours de terrassement (voir commentaire ci-après).

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Dans ces conditions trois cas peuvent se présenter :

a La paroi se trouve réalisée le plus possible contre le terrain naturel

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Le terrassement doit être exécuté en deux phases : La première phase consiste à réaliser la fouille en pleine masse prévue pour l’ouvrage. La deuxième phase consiste à réaliser une finition parfaite des parois verticales et du fond afin de maintenir, au contact des futures parois, la présence d’un terrain naturel conservé dans les meilleures conditions. Eventuellement, pour assurer ce contact et en cas de parois non stables, l’intervalle entre le sol et la paroi est comblé à l’aide d’un matériau cohésif pouvant réaliser un blocage parfait sans poussée, matériau tel que le béton maigre ou du sable stabilisé. Tous les éléments résistants, susceptibles de former des points durs locaux ou toutes poches et lentilles beaucoup plus compressibles que le terrain d’ensemble rencontrés au fond ou aux parois de la fouille, sont enlevés ou purgés.

b La paroi est stable, mais n’est pas réalisée le plus possible au contact du terrain naturel. Une fouille de travail existe à la périphérie de l’ouvrage. 123 1234 1234567890 1234567890 123 1234 123 1234 1234567890 1234567890 123 1234 1234567890 1234567890 123 1234 123 1234 1234567890 1234567890 123 1234 1234567890 1234567890 123 1234 1234 1234567890 123 1234567890 123 1234 1234567890 1234567890 123 1234 123 1234 1234567890 1234567890 123 1234 1234 1234567890 123 1234567890 123 1234 1234567890 1234567890 123 1234 123 1234 1234567890 1234567890 123 1234 1234567890 1234567890 123 1234 123 1234 1234567890 1234567890 123 1234 1234567890 123 1234567890 1234 123 123456789012345678901234567890121234 1234 1234567890 1234567890 123 123456789012345678901234567890121234 1234 123 123456789012345678901234567890121234 1234 1234567890 12345678901234567890123456789012 1234567890 1234567890 12345678901234567890123456789012 1234567890

Le terrain naturel doit être respecté le plus possible. Tout terrassement intempestif doit être évité. Il est inutile de faire des grandes fouilles latérales réalisées à l’aide d’engins de terrassement taillant inutilement les talus latéraux. A la fin des travaux, la fouille entre les parois du bassin et le sol naturel doit être remblayée conformément au paragraphe 1.32.

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c La paroi n’est pas stable et une importante fouille est nécessaire pour réaliser l’ouvrage. L’exécution du remblai, comme dans le cas précédent, devient essentielle. 1234567890123456789012 123456789012345678901234567890 123456789012345678901234567890 1234567890123456789012 123456789012345678901234567890 1234567890123456789012123 123 123456789012345678901234567890 123 123 1234567890123456789012 123 123123456789012345678901234567890 123456789012345678901234567890 123 123 1234567890123456789012 123 123 1234567890123456789012 123123456789012345678901234567890 123456789012345678901234567890 123 123 1234567890123456789012123 123456789012345678901234567890 123 123 123456789012345678901234567890 1234567890123456789012 123 123 123456789012345678901234567890 123 123 1234567890123456789012 123456789012345678901234567890 123 123 123456789012345678901234567890 1234567890123456789012 123 123 123123456789012345678901234567890 1234567890123456789012123 123 123 123456789012345678901234567890 123 123 1234567890123456789012 123456789012345678901234567890 123 123 123456789012345678901234567890 1234567890123456789012 123 123 123456789012345678901234567890 123 123 1234567890123456789012 123456789012345678901234567890 123 1234567890123456789012123 123456789012345678901234567890 123 123 123 123 123456789012345678901234567890 1234567890123456789012 123 123 123456789012345678901234567890 1234567890123456789012 123 1234567890123456789012345678901212345 123 123 1234567890123456789012345678901212345 123123456789012345678901234567890 123456789012345678901234567890 1234567890123456789012 12345678901234567890123456 123456789012345678901234567890 1234567890123456789012 12345678901234567890123456 123456789012345678901234567890 1234567890123456789012 12345678901234567890123456 123456789012345678901234567890 123456789012345678901234567890 123456789012345678901234567890

Commentaires : L’équilibre des parois de l’ouvrage en service revêt ici un caractère plus favorable que celui de l’équilibre des parois en cours de construction. Il y a lieu d’examiner la stabilité provisoire des talus. Sur ce point, on peut estimer que la hauteur critique jusqu’à laquelle un talus vertical peut être réalisé, est égale à hc = 3,85 c, c étant la cohésion et ϖ la ϖ densité. En retenant une densité extrême de 2 tonnes par m3, nous voyons que hc = 1,92 c. Nous obtenons alors hc = 1,92 m pour c = 1 tonne/m2 hc = 3,85 m pour c = 2 tonnes/m2 hc = hauteur critique. On notera que ces cohésions sont très faibles pour des sols strictement cohérents. Dans le cas des sols pulvérulents, on peut estimer qu’il existe une certaine cohésion dans le cas de sable en place ou de certains terrains alluvionnaires. L’expérience a pu montrer que les cohésions auxquelles nous avons fait allusion ci-dessus, se trouvaient généralement atteintes dans des formations de sable relativement homogène. Dans ces conditions, la valeur de la hauteur critique s’améliorant d’ailleurs avec la présence d’un angle de frottement interne pour un sol doté d’une certaine cohésion, on peut retenir que la stabilité provisoire de tels talus se trouve assurée. Toutefois, on devra noter que l’homogénéité des sols envisagés n’est que très rarement atteinte. Par ailleurs, si les valeurs indiquées déterminent des équilibres limites, il y a lieu de penser à la nécessité de coefficient de sécurité requis pour la sécurité du personnel réalisant les travaux. Dans ces conditions, nous pensons qu’une hauteur raisonnable à retenir, parait devoir être fixée à la valeur maximum de 2,50 m dans la mesure, bien entendu, où la tenue du sol le permet. 1.32 - Exécution des remblais Lorsque le terrassement de la fouille est plus important que le bassin (nécessité d’une fouille de travail à la périphérie de l’ouvrage, voir cas b, terrassement des parois avec un talus dans certains sols pulvérulents, réellement sans cohésion, cas c ci-dessus), il y a lieu d’utiliser des remblais pour réaliser la situation et le tracé définitifs prévus au projet. Les remblais doivent assurer deux fonctions principales : • la stabilité des réseaux hydrauliques horizontaux et verticaux, • la stabilité des plages. mais aussi contribuer à la stabilité des parois selon les types de piscine. S’ils sont réalisés sans aucune précaution soit dans le choix des matériaux, soit dans leur mode d’exécution, les remblais tassent avec le temps, sous leur propre poids. Ce tassement peut atteindre environ 5 % de leur hauteur pour les remblais en matériaux sableux, et environ 10 % et plus pour les remblais contenant une proportion importante d’argile ou de tout-venant (type gravas lourds).

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Par ailleurs, ces tassements sont assez irréguliers d’un point à un autre de la surface remblayée. Les tassements d’un mauvais remblai peuvent provoquer des désordres importants dans les revêtements des plages, dans les canalisations enterrées et mettre en cause la stabilité des parois du bassin. C’est pourquoi les remblais doivent donc être exécutés avec beaucoup de précautions dans le choix des matériaux et dans la mise en œuvre

a Choix des matériaux Les remblais ne doivent contenir ni mottes, ni gazons, ni souches, ni débris d’autres végétaux. Les plâtres et les gravois hétérogènes (ferrailles, matières organiques) sont interdits. Les vases, les terres fluentes, les tourbes et les argiles sont toujours exclues des remblais. Les sols provenant du terrassement de la fouille ne peuvent être réutilisés dans le remblai que s’ils ne rentrent pas dans les catégories mentionnées ci-dessus. On choisira de préférence un tout-venant sablo-graveleux présentant une courbe granulométrique continue, afin de faciliter le serrage des éléments entre eux. ▲

Courbe granulométrique déconseillée pour le matériau du remblai

Courbe granulométrique souhaitée

Le compactage du terrain ne pouvant s’exécuter avec des procédés mécaniques efficaces, il peut être prévu pour l’exécution de ces remblais l’adjonction de ciment à raison de 100 kg/m3 de remblai en place. En présence d'agrégats sablo-graveleux, un arrosage abondant par couches successives de 50 - 40 cm permet également un excellent compactage naturel. Dans le cas où le volume de remblai est limité à la périphérie du bassin, on peut bien entendu, utiliser du béton maigre ou du mortier. Les volumes peu importants, les poches localisées, sont comblés par du mortier ou du béton à faible dosage, 150 kg/m3 de ciment environ. Dans le cas particulier des bassins à parois autostables, lorsqu’il ne sera pas contruit de plages en dur ou si celles-ci sont posées sur d'autres supports que le remblai, et dans la mesure où il n’y a pas de risques pour les canalisations on peut se limiter à l’exécution de remblais sans les précautions particulières ci-dessus.

b Mise en œuvre La mise en place des remblais commence par les points les plus bas. Ils sont exécutés par couches horizontales dont l’épaisseur est de 30 cm avant compression. Il faut s'assurer que le réseau de canalisations sera protégé par des matériaux légers et compactables (type sable fin) avec un minimum de 0,20 cm. Chaque couche est compactée à la dame à main, régulièrement pour obtenir une compacité moyenne. Dans le cas d’une réutilisation des déblais de la fouille, cette compacité moyenne après compactage, doit être équivalente à celle du sol naturel en place. Pour les piscines à parois métalliques (acier, aluminium) il est conseillé, pour le remblai de suivre les prescriptions du fabricant en fonction du terrain d'implantation.

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Commentaires : Par un compactage approprié des couches, on peut obtenir des remblais qui ne tasseront pas ou tasseront peu. Il ne s’agit pas d’ailleurs d’effectuer un compactage à outrance, car d’une part cela correspond à des dépenses inutiles, d’autre part, certains remblais trop compactés peuvent pousser exagérement, ce qui est encore bien plus gênant pour les canalisations, les revêtements des plages et les parois des bassins, qu’un tassement. Pour assurer la stabilisation avec un liant, chaque couche de remblai doit être arrosée légèrement par deux fois après la mise en place du mélange sol-ciment, puis damée régulièrement. Il faut ensuite attendre que la mélange ait effectué sa prise avant de pouvoir entreprendre la suite des travaux sur ces remblais. L’ensemble des précautions requises exclut la mise en place à l’aide d’engins tels que bulldozers poussant les terres le long des parois intempestivement, pouvant conduire à leur rupture, leur déformation, à la détérioration des réseaux ou à des qualités insuffisantes de remblai.

1.33 -

Risques de désordres provoqués par l’eau dans le cas d’une fuite importante. En cas de fuite importante due à un accident, un écoulement plus ou moins important de l'eau dans le remblai avoisinant peut être provoqué. Pour éviter ces désordres, il est nécessaire de détecter et de réparer rapidement la fuite.

1.4 - Vidange Conformément à l’article 1.1, un bassin doit rester en permanence rempli d’eau pour que la pression de l’eau à l’intérieur compense la pression du sol à l’extérieur. Cependant, dans les cas d’une réparation éventuelle, la vidange peut être effectuée en prenant toutes précautions nécessaires pour assurer la stabilité du bassin vide. Le piscinier qui construit l’ouvrage doit fournir au proprétaire toutes les consignes à respecter en cas de vidange. La vidange devra etre effectuée pendant la saison sèche. La durée pendant laquelle le bassin reste vide ne dépassera pas 48 heures. Dans le cas où le bassin doit rester plus longtemps vidé pour une raison sépécifique, toutes les dispositions doivent être prises pour assurer le cas échéant un étaiement des parois, sauf dans le cas particulier des structures auto-portantes.

1.5 - Surcharges à proximité des bassins La distance entre les parois d’un bassin et les surcharges temporaires ponctuelles (voiture, engin de manutention, machinerie, appareillage d’entretien...) ou linéaires (stockage de matériel, déblais de terrassement, murs de soutènement, remblais...), ne peut pas être inférieure à la profondeur du bassin. Dans le cas de sols compréssibles et de charges permanentes à disposer au voisinage du bassin, on devra envisager une étude particulière à chaque cas.

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CONDITIONS DE STABILITE DES BASSINS : SITUATION PARTICULIERES

Le piscinier qui propose un bassin, essayera, par tous les moyens, d’étudier la topographie du terrain pour se placer dans un cas favorable à la construction de son type de bassin. L’attention des pisciniers est attirée particulièrement sur les cas ci-dessous auxquels ne peuvent s’appliquer, à priori, les hypothèses simplificatrices énumérées aux prescriptions de l’article 1.

2.1 - Terrain naturel en pente Lorsque la surface du terrain n’est pas horizontale, les simplifications admises à l’article 1 concernant la stabilité des bassins, ne sont pas toujours applicables. 2.11 -

Cas général Il est possible d’admettre l’équilibre envisagé à l’article 1, à condition que le talus soit suffisament stable pour ne pas pousser sur la paroi du bassin.

La stabilité du bassin est assurée dans les mêmes conditions que ci-dessus, mais, en plus, l’interaction bassin-mur doit être étudiée.

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2.13 -

Cas-types d’exclusion Dans ces cas, les constructions ne sont réalisables qu’au moyen de techniques traditionnelles avec étude particulière. ◆ Bassin en partie hors du terrain naturel en pente.

◆ Bassin hors-sol sur points d’appui isolés ou continus.

◆ Possibilité de circulation d’eau souterraine.

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2.2 - Bassin sur remblais ou sur sol stabilisé La réalisation de bassins sur remblai non stabilisé est interdite.

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Dans le cas où le bassin est posé sur un sol stabilisé et non enterré à l’intérieur de ce sol, seule une structure auto-portante permettra sa réalisation.

Remblai ou autre

12345678901234567890123456789 12345678901234567890123456789 12345678901234567890123456789 Sol stabilisé

2.3 - Bassin sur nappe phréatique La présence d’une nappe phréatique requiert des dispositions toutes particulières au moment de l’exécution des travaux d’une part, et d’autre part, quant aux possibilités de vidange de l’ouvrage. Un ou plusieurs puits de pompage seront placés dans le terrain naturel, le plus près possible des parois de celui-ci. Le bassin subit la pression de la nappe phréatique. Cette pression doit être équilibrée pour assurer la stabilité du bassin. Par ailleurs, les parois verticales reçoivent en plus de la poussée des terrains, les efforts de poussée dus à la pression hydrostatique. Pour réaliser la stabilité du bassin vis-à-vis de ces deux types de sollicitations, les deux conditions suivantes doivent être simultanément respectées : Le bassin doit être rempli d’eau en permanence Par rapport au fond du bassin, le plus haut niveau de la nappe aquifère connu dans la région doit être inférieur au niveau d'eau dans la piscine.

Nappe phréatique ▲

H

H

n' ▲

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Nous attirons l’attention sur le fait que dans le cas particulier de sols de qualité mécanique médiocre (argiles très molles ou vases par exemple), la stabilité des parois verticales ne peut pas être satisfaite avec l’existence d’une poussée latérale hydrostatique, c’est-à-dire avec un niveau de nappe phréatique supérieur à celui du fond de la piscine. Si les deux conditions précédentes sont susceptibles de ne pas être respectées (vidange partielle ou totale en présence de la nappe, montée de la nappe à un niveau supérieur à celui défini ci-dessus), il conviendra de prévoir les dispositions suivantes : le bassin sera dimensionné en poids, de façon à équilibrer la pression hydrostatique dans l’hypothèse du bassin vide avec une nappe aquifère considérée au plus haut niveau connu ou prévisible, le coefficient de sécurité devra être égal à 1,5 ; les parois verticales seront renforcées de manière à résister aux efforts de la poussée latérale. Une étude préalable de ces poussées devra être faite.

2.4 - Présence d'eau ou nappe phréatique : puits d'équilibre ou puisard d'assèchement. Dans le cas de présence d'eau, il est conseillé, voir indispensable, d'installer sous le niveau de fond de fouille du terrassement piscine, un ou plusieurs puits d'équilibre en liaison avec le drainage périphérique afin de collecter les eaux souterraines et assécher le terrain pendant la construction et les vidanges éventuelles après construction. Le puits réalisé avec des buses en Fibrociment ou tube PVC, d'un diamètre autorisant l'installation d'une pompe de relevage automatique, doit être installé sous le niveau de radier, sur du concassé propre et isolé par du Bidim (feutre) pour éviter d'obstruer la crépine de la pompe. Ce puits ou puisard doit être accessible et doit permettre pendant les arrêts du pompage de contrôler la hauteur du niveau d'eau autour du bassin. Il doit cependant être protégé par un couvercle de sécurité. Les remblais autour des puits et sur les drainages doivent être effectués, de préférence, avec du concassé ou du sable compacté.

2.5 - Drainage Le réseau de drainage est obligatoire dans trois cas principaux : lors d’un terrassement, le trou est affouillé par des petites venues d’eau. Pour évacuer cette eau gênante pour la réalisation du bassin, faire un drainage périphérique avec puits perdu, pour la mise en place d’une pompe qui évacuera l’eau au fur et à mesure de son arrivée. lorsque le bassin est situé au pied d’un talus en pente, surtout en terrain argileux, les parois recoivent une poussée d’autant plus forte que la hauteur d’eau est grande. Dans ce cas, il faut obligatoirement prévoir un réseau de drainage en périphérie avec point bas d’écoulement des eaux. si on désire vider son bassin en présence de nappe phréatique pour effectuer par exemple des travaux (dans ce cas, il est préférable d’attendre la basse saison de la nappe phréatique). Le réseau de drainage à prévoir sous le bassin doit couvrir toute la surface d’assise de celui-ci et éventuellement les remblais avoisinants. Le choix du réseau peut être porté sur les schémas comme ci-dessous ou d'efficacité similaire. ▲

Puisard

Tubes piezométriques

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Commentaires : Dans le cas de certains sols graveleux ou sablo-graveleux dont la granulométrie présente une importance relative des gros éléments par rapport aux plus petits, les variations du niveau de la nappe aquifère peuvent créer un déséquilibre dans la constitution du sol. En effet avec les mouvements de l’eau, les petits grains, sableux ou sablo-argileux, peuvent être entrainés à travers les vides entre les graviers. Ceci risque de provoquer, avec le temps, des affouillements du sol, et, en conséquence, des désordres plus ou moins importants aussi bien pour les parois du bassin que pour les revêtements des plages. Les mêmes phénomènes peuvent se produire également dans les remblais non stabilisés mis en place autour du bassin, surtout si la granulométrie du sol de remblai n’est pas étudiée convenablement. Ces remarques imposent les précautions suivantes : Le système de drainage est obligatoire ; Dans le cas particulier du remblai non stabilisé, la granulométrie du sol de remblai sera soigneusement étudiée. Celle-ci ne doit pas présenter une dominance des gros éléments ni un simple mélange de gros graviers avec du sable fin pour éviter l’entrainement des éléments fins à travers les plus gros, par les mouvements saisonniers de la nappe aquifère ou au cours d’un pompage pour la vidange. Si le terrain naturel n’est constitué que de gros éléments tels que les graviers, le remblai doit toujours être stabilisé par un liant.

2.6 - Vidange (cas particulier en présence d’une nappe phréatique) Se reporter aux recommandations de l’article 1.4. Si le bassin se trouve sur une nappe phréatique, la vidange du bassin devra se faire au cours de la saison où le niveau minimum de l’eau sera enregistré. En plus, des dispositions spéciales doivent être prises relativement à la présence d’une nappe phréatique Possibilité de l’abaissement de la nappe par pompage dans des tubes piézométriques placés lors de la construction ou par un rabattement de nappe phréatique. La vidange ne peut avoir lieu que lorsque la nappe, abaissée au plus bas niveau du bassin, sera stabilisée à ce niveau. Vidange complète du bassin avec nappe phréatique partiellement abaissée. Ces bassins doivent être dimensionnés en poids pour équilibrer la pression hydrostatique dans l’hypothèse du bassin vide avec nappe phréatique considérée au plus haut niveau connu ou prévisible. Le coefficient de sécurité pris en compte doit être égal à 1,5. Au cours de la vidange et pendant toute la durée de celle-ci, le niveau de la nappe aquifère sera constatée régulièrement par l’examen des tubes piézométriques placés à proximité du bassin. Le piscinier qui construit l’ouvrage doit signaler au propriétaire, lors de la livraison, les précautions à prendre en cas de vidange.

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VOISINAGE DES BATIMENTS

Pour les constructions récentes, le cas (A) est à proscrire. En effet, le tassement des fondations du bâtiment entrainera l’affaissement du sol sous le bassin, produisant inévitablement des désordres dans la structure de celui-ci.

L’exécution d’un bassin au voisinage d’un bâtiment pose le problème de tassements différents du sol sous le bassin. Dans tous les cas le bassin doit être indépendant de toute autre construction voisine. Le voisinage d’une ancienne construction dont le tassement des fondations est terminé, peut être acceptable.

A

B En revanche, le cas (B) est envisageable, les tassements éventuels des fondations étant supposés homogènes par rapport au sol des fondations du bassin.

Bâtiment

Lorsqu’un bassin se trouve relié à un bâtiment par un sas intégré à ce même bâtiment, les fondations des deux constructions doivent être séparées et un joint souple doit être prévu entre l’avancée du bassin et le bâtiment.

C Bassin

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FONDATIONS

Tous éléments rencontrés à fond de fouille, tels que rochers et d’une manière générale toutes lentilles de terrain résistant, susceptibles de former des points durs, sont enlevés lorsque ces points se situent sous le radier.

D/CRÉA-GUIDI

Commentaires : Certains sols, dont les limites de liquidité et de plasticité sont voisines, notemment certaines marnes qui présentent une résistance satisfaisante au moment de l’achèvement de la fouille, se détrempent en quelques heures sous l’action de la pluie. D’autres sols tels que les schistes, ont tendance à gonfler et à se détacher des parois lorsqu’ils sont exposés à l’air. Les argiles, marnes et limons desséchés et se détachent également des parois.

✆ 01 46 42 52 77 - 12/96

Le fond de fouille est dressé suivant la forme du radier et à la cote nécessaire pour la profondeur du bassin. La finition du fond de fouille est réalisée juste avant l’exécution de la fondation sur laquelle s’appuiera le radier du bassin quelle que soit la nature du terrain.

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COORDINATION SYNDICALE DES INDUSTRIES DE LA PISCINE http://aquatechni.com/Contact.php TEL: 06 72 37 63 58 / +33 (0) 474 469 437

DIRECTIVES TECHNIQUES PISCINES

FINITION LES MARGELLES LES PLAGES

DTP n° 5

Mars 1997

Ces recommandations ont été établies par la commission technique de la C.S.I.P.

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SOMMAIRE

FINITION LES MARGELLES 1

DÉFINITION ET RÔLE

2

MATÉRIAUX

3

CONCEPTION

4

MISE EN ŒUVRE

LES PLAGES 1

DÉFINITION ET RÔLE

2

CONCEPTION ET CHOIX DES MATÉRIAUX

3

PRÉCAUTIONS A RESPECTER

4

MISE EN ŒUVRE

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FINITION LES MARGELLES 1

DÉFINITION ET RÔLE

Partie de la construction qui forme le rebord du bassin sur sa périphérie. Par leur forme fonctionnelle, elles permettent : au baigneur, grâce à leur rebord arrondi, côté intérieur piscine, de se hisser hors de l’eau sans se blesser; de jouer le rôle de brise vagues; d’arrêter les eaux de ruissellement des plages vers le bassin; d’assurer une fonction décorative.

2

MATÉRIAUX

On distingue deux catégories : les margelles préfabriquées (pierre reconstituée, dallettes préfabriquées de béton, terre cuite, brique, bandes d’alliages aluminium ou synthétiques...); les margelles en matériaux naturels (en pierre, en bois...).

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CONCEPTION

Les margelles doivent être de qualité non gélive. La forme et la surface ne devront pas présenter des angles vifs, sur la partie intérieure du bassin. Ces margelles doivent présenter une surface non glissante (test margelle mouillée). Elles ne doivent pas trop absorber la chaleur.

4

MISE EN ŒUVRE

La pose des margelles doit être en parfait alignement à l’intérieur du bassin, et peut dépasser de quelques centimètres sur l’eau (2 à 4 cm) (ou surélevée). A l’extérieur, cet alignement pourra présenter de légères irrégularités, en fonction du type de margelles utilisées. Le débordement de cette margelle fait saillie à l’intérieur de l’ouvrage, pour limiter le clapot et faciliter la prise de main (sécurité). La fixation des margelles sur le chaînage se fait normalement au mortier habituel ou colle avec joint d'environ 1 cm (scellement résistant). Pour obtenir une meilleure adhérence, il est préférable de brosser et mouiller le dessous des margelles juste avant la pose.

Nota : si le dessous des margelles, après la pose, laisse apparaître des interstices, il est souhaitable de jointoyer à la pierruche. Pour les piscines dont l’étanchéité est assurée par un liner amovible, sans déposer les margelles, n'utiliser que les margelles sans talons.

Nota : pour les piscines avec liner sans bourrelet d’accrochage (système overlap), les margelles devront être descellées en cas de remplacement du liner (Voir D.T.P. n° 3 - Paragraphe 2 et sous-paragraphe 1.3 pour pose liner).

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Exemple de pose de margelle pour piscine liner et membrane armĂŠe amovible

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FINITION LES PLAGES 1

DÉFINITION ET RÔLE

Surface contigue aux margelles. Elle devra permettre : l’accès du bassin par une zone de propreté, servant d’aire de circulation et de repos aux utilisateurs; une intégration agréable et esthétique avec l’environnement; l'évacuation des eaux de ruissellement provoquées par la pluie, les débordements ou les éclaboussures.

2

CONCEPTION ET CHOIX DES MATÉRIAUX

Une plage se compose en 2 parties : une dalle en béton armé ou un sol compacté ou stabilisé (sable, graviers...) - DTU 52 "Cahier des charges des revêtements des sols scellés".

un revêtement composé en matériaux traditionnels ou industrialisés. Les revêtements des plages sont réalisés en matériaux non glissants à l’état mouillé, facilement lavables au jet, tels que : dallage, briquettes, caillebotis, pierres naturelles (en opus incertum ou romain)...

3

PRÉCAUTIONS A RESPECTER

Les plages auront des pentes suffisantes afin d’assurer le bon écoulement des eaux de surface. Au besoin, un système de récupération/évacuation des eaux devra être réalisé. Toutes les dispositions doivent être prises pour empêcher que les eaux de ruissellement ne viennent, en aucun cas, se déverser dans le bassin.

4

MISE EN ŒUVRE

Le terrain (sol naturel non remanié ou éventuellement remblai périphérique du bassin) doit être dressé conformément au plan d’ensemble pour recevoir les supports et formes sur lesquels sont posés les revêtements des plages. La terre végétale est enlevée sur une profondeur suffisante en fonction de la nature du sol. La surface obtenue sera correctement dressée suivant les pentes prévues pour évacuer les eaux de surface (voir ci-dessus). Pour les plages dallées sur supports béton armé, tenir compte des surfaces et portées pour le calcul du béton armé. A l'exception des ouvrages spécifiquement conçus avec études préalables, il est nécessaire de créer un joint de rupture entre la plage et le bassin. S'assurer que le sol sur lequel repose ce dallage béton soit stabilisé ou prévoir des supports en quantité et d'une profondeur suffisante pour prendre appui sur un sol résistant et hors-gel.

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Exemple de pose dallage sur sol ferme

D/CRÉA-GUIDI

Les murets ou consoles de portée des plages seront disposés tous les 2 mètres environ, sur les parties du terrain décaissé.

✆ 01 46 42 52 77 - 03/97

Exemple de pose dallage sur terrain décaissé ou à risque

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COORDINATION SYNDICALE DES INDUSTRIES DE LA PISCINE

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DIRECTIVES TECHNIQUES PISCINES

LE GROUPE DE FILTRATION

DTP n° 6

Juillet 1997

Ces recommandations ont été établies par la commission technique de la C.S.I.P.

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A

LA POMPE

B

LE FILTRE

C

PRINCIPE DE LA FILTRATION

D

CONCLUSION

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SOMMAIRE

LE GROUPE DE FILTRATION


LE GROUPE DE FILTRATION A

LA POMPE

Elément dynamique du circuit d'eau, le cœur de l'installation. 1 Généralités

1.1 - Définition Appareil destiné à fournir l’énergie nécessaire au déplacement d’une quantité de fluide dans un temps donné. Il permet d’aspirer l’eau du bassin, le passage de celle-ci dans l’élément filtrant et son retour vers le bassin. 1.2 - Classifications des pompes Les pompes sont volumétriques ou centrifuges. Nous nous intéressons pour la filtration des piscines aux pompes centrifuges auto-amorçantes. 1.3 - Composition Elle se compose de trois parties : 1.3.1 - Le moteur électrique monophasé ou triphasé. Il est composé de deux pièces essentielles. Le rotor tournant dans une cage fixe appelée stator dont le but est de transformer l’énergie électrique consommée en énergie mécanique. 1.3.2 - Le groupe de pompage. Il est composé d’une turbine (ouverte ou fermée) fixée sur l’arbre moteur et d’un distributeur fixe. La rotation de la turbine crée une dépression qui provoque l’aspiration à l’entrée de la pompe et la transforme en pression à la sortie du distributeur. 1.3.3 - Le préfiltre. Il est composé d’un réservoir étanche avec couvercle. Il est bien souvent solidaire de la pompe. A l’intérieur du préfiltre se trouve un panier amovible destiné à arrêter les corps étrangers solides afin d’éviter les risques de détérioration ou d'obstruction de la turbine. Commentaires : Dans le fonctionnement de la pompe, une pièce importante est à signaler : la garniture mécanique ou presse étoupe, composée d’une bague céramique, d’une bague bakélite rotative, d’un ressort tournant avec couvercle. Cette garniture mécanique étant refroidie par l’eau, il faut, avant la mise en route de la pompe, remplir le préfiltre d’eau afin d’éviter l’échauffement de cette garniture mécanique. 1.4 - Normes et réglementations La pompe doit être conforme aux normes en vigueur et à leurs décrets d’application : NF E 44111 et NF E 44121 suivant l’utilisation. Les normes électriques à respecter sont : NF C 15.100, NF C 20.010, NF C 20.030, NF C 52.200 et NF C 52.220. 1.5 - Matériaux La pompe peut être réalisée en matières plastiques, ou toutes ou parties en métal (fonte, bronze, laiton, inox...). Toutes les parties constituant la pompe et le préfiltre devront être incorrodables par l’eau, les produits de traitement de l’eau, les agents extérieurs.

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2 Pose

Il convient de respecter les conseils du fabricant. Selon les systèmes, la pompe est placée avant le filtre (protection des impuretés solides par le préfiltre) ou après le filtre (pas de préfiltre). Pour éviter la transmission des vibrations, elle pourra être posée sur silentbloc ou plaque résiliante. Elle doit être facilement démontable pour les opérations d'entretien ou de réparation. Elle doit être à l’abri, si possible, des inondations et d’une humidité excessive. Il est conseillé de prévoir un syphon de sol ou tout autre système d'écoulement de l'eau dans le local recevant la pompe. Il est recommandé de la surélever de 10 cm minimum par rapport au sol afin de mettre le moteur hors d’eau. Le préfiltre devra être accessible pour les opérations d'entretien. 3 Raccordement hydraulique

Pour des raisons pratiques, on commence le montage des tuyauteries au départ de la pompe, pour éviter ainsi toute contrainte ultérieure sur le corps de la pompe en cas de mauvais alignements des conduites. Pour éviter que les vibrations du moteur ne soient pas communiquées à toute l’installation, la pompe peut être raccordée au circuit en amont et en aval, par deux tuyauteries en souple. Ce circuit devra être démontable par l’intermédiaire de raccords-unions. L’étanchéité devra être réalisée avec des produits n’ayant pas d’action sur les matériaux (téflon, pâtes non anaérobiques, joints toriques). Le vissage des raccords à joints toriques devra s’effectuer à la main. En aucun cas les tuyaux ne devront peser sur la pompe. Les vannes d'isolement devront être installées sur les circuits d'aspiration et, le cas échéant sur le circuit de refoulement. 4 Raccordement électrique

Il devra respecter la normalisation en vigueur. Le câble d’alimentation devra être conforme à la puissance du moteur de la pompe et de la série H 07 RN.F ou mieux U1000 RO 2V. La section des câbles électriques de raccordement doit être suffisante pour éviter l’échauffement. La section du câble d'alimentation sera fonction de la puissance de la pompe et de la distance au lieu de raccordement. Se reporter aux abaques établies par les normes électriques (PROMOTELEC) (Voir dernière page). Dans le cas de pompes triphasées, il faut vérifier au démarrage le sens de rotation du moteur. Si celui-ci est inversé par rapport au sens normal de rotation (flèche sur la pompe), on change de place les fils d’alimentation sur la boîte à bornes. Attention, toujours prévoir un disjoncteur ou une protection de la pompe en cas de surchauffe ou blocage - obligatoire avec les moteurs triphasés - différentiel 30 mm/A obligatoire sur la ligne d'alimentation. 5 En cas d'anomalies

5.1 - Débit insuffisant au refoulement, les causes les plus courantes sont : - une prise d’air sur l’aspiration; - une turbine engorgée, bouchée ou détériorée; - une hauteur d’aspiration trop grande; - une hauteur manométrique totale supérieure à celle prévue pour la pompe; - une turbine ou un distributeur usés; - un préfiltre bouché; - des pièces d'aspiration scellées au bassin totalement colmatées. 5.2 - La pompe n’arrive pas à s’amorcer, les causes les plus habituelles sont : - une prise d’air sur l’aspiration; - une hauteur d’aspiration excessive et un fonctionnement proche du point de cavitation; - un niveau d’eau insuffisant (orifice d’aspiration des skimmers partiellement ou totalement découvert). 5.3 - La pompe fait du bruit, les causes les plus fréquentes sont : - des sections de tuyauteries trop petites; - des tuyauteries mal fixées; - une mauvaise isolation de la pompe sur son support; - une usure anormale des roulements moteurs.

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B

LE FILTRE

Le filtre est un réservoir renfermant le matériau filtrant, et à l’intérieur duquel l’eau va se débarrasser de toutes matières solides pour pouvoir permettre une bonne épuration de l'eau. Principaux types de filtres : - filtre à sable - filtre à cartouche - filtre à diatomite - filtre hydro anthracite

C

PRINCIPE DE LA FILTRATION

1 Principe

Pour les eaux de piscines, la filtration est le seul moyen de clarifier une eau. Elle consiste à séparer liquide (filtrat) et solide (substance à éliminer). Elle doit éliminer régulièrement en circuit fermé tous les déchets introduits dans le bassin, par la nature ou par l’homme. 2 Temps de recyclage

La durée des périodes de recyclage est généralement programmable par horloge. Il doit être aussi possible de filtrer en continu (position manuelle). En piscine familiale : Durant la saison d'utilisation, le principe de base est que le volume du bassin doit au minimum être recyclé chaque jour. On considère qu'un groupe de filtration à la puissance correctement adaptée, doit permettre de recycler le volume total de la piscine qu'il équipe entre 6 heures (temps de recyclage idéal) et 10 heures (temps de recyclage maximum). Dans la pratique, les temps horaires de filtration seront réglés entre 1 heure et 24 heures selon la saison, la fréquentation, la pollution, le système de désinfection, la température de l'eau… Par exemple, il est recommandé d'augmenter la durée de recyclage lorsque la piscine est fortement fréquentée et /ou lorsque la température de l'eau est élevée (généralement 1 heure de recyclage en plus par degré C au-dessus de 24°C) - se reporter aux données du fabricant. 3 Débit de recyclage

Le principe d'une bonne filtration exige que le débit du filtre (calculé en m3/h) soit au moins égal ou supérieur au débit de la pompe. La notion de débit réel est très importante puisque fonction directe de chaque installation. C'est le débit réel qui permet de déterminer avec précision le temps de recyclage quotidien. Le débit de la pompe doit être lu en fonction des pertes de charges spécifiques à l’installation.

3.1 - Vitesse de passage dans le filtre Pour les filtres à sable dans le secteur de la piscine familiale, on considère en général une vitesse maximum de 50m3/h par m2 de surface filtrante. Formule employée pour calculer la vitesse de passage : Vf = Qm2/Sm2 Vf = vitesse filtration en m3/h - Q = débit en m3/h - S = surface filtrante en m2 Formule utilisée pour calculer la surface filtrante : Sm2 = π R2 - π = 3,14 - R = rayon du filtre. Pour les filtres à cartouche, on considère en général un débit de 1,6 à 2 m3/h par m2 de surface filtrante de la cartouche (données fabricant). Pour les filtres à diatomite, on considère en général un débit de 5 m3/h par m2 de surface filtrante (données fabricant). Pour les hydro anthracites, 30 m3/h par m2 de surface filtrante. 3.2 - Vitesse de circulation dans les canalisations En piscine familiale, on admet des vitesses de circulation de : • 2,5 à 3 mètres par seconde pour les circuits d’aspiration, • 3,0 à 3,5 mètres par seconde pour les circuits de refoulement. Pour les piscines collectives, les vitesses de circulation sont différentes et réglementées.

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3.3 - Section des tuyauteries et pertes de charges Utilisation de l’abaque de DARIES - abaque reliant : débit - vitesse - canalisations - pertes de charge. Débit en litres/seconde 1000 900 800 700 600

Perte de charge m. par m. CANALISATIONS Diamètre

500 400

2,00

300

Vitesse en mètres par seconde 0,05 0,06 0,07 0,08 0,09 0,10

0,000001

M 0,00001

200 1,00 0,9 0,8 0,7 0,6 0,5

100 90 80 70 60

0,30 0,40

0,4

50

0,20

0,0001

0,001

0,50 0,60 0,70 0,80 0,90 1,00

0,3

40 0,2

30

0,01

TUBES PVC : PISCINES PUBLIQUES

0,15

20

2

0,1

2,5 3

1

0,03

4

100

1 0,9 0,8 0,7 0,6 0,5

FONTE

10

0,01

2

PISCINES FAMILIALES

5 6 7 8 9 10

0,02

3 2,77

NORMES : ASPIRATION REFOULEMENT

4

0,04

5

}

10 9 8 7 6

1,5

0,10 0,09 0,08 0,07 0,06 0,05

PVC PRESSION - 40 % DANS L'ABAQUE DE DARIES, L'EXERCICE CONSISTE, A PARTIR DE DEUX DONNÉES CONNUES, DE DÉCOUVRIR UNE TROISIÈME OU UNE QUATRIÈME.

0,4 0,3 0,2

Partant du débit de recyclage en m3/h, on le transforme en litres par seconde. Exemple : 10 m3/h = 10 000 litres/3 600 secondes = 2,77 litres/seconde Vitesse de circulation 3 mètres/seconde (refoulement). On tire un trait entre 2,77 sur débit et 3 m/seconde sur vitesse et l’on obtient la section intérieure de la canalisation et la perte de charge au mètre linéaire. 4 Local technique

Afin d’éviter les pertes de charge, il est clair que la filtration doit être installée, dans la mesure du possible, le plus près de la piscine. Pour les canalisations, vannes etc..., se reporter au DTP n° 7 "Réseau Hydraulique" à paraître prochainement.

D

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D/CRÉA-GUIDI

La filtration seule (épuration mécanique de l'eau) ne suffit pas. Il faut y associer un traitement complémentaire permanent de désinfection qui détruit les germes existants (pathogènes ou non), les déchets organiques microscopiques, qui prévient ou détruit également les algues (vertes, brunes ou noires). C’est par cette action mixte filtre/traitements que l’on maintiendra toute la saison une eau limpide et salubre, sans risque pour les usagers. En résumé, la filtration, associée au traitement de désinfection doit permettre d’avoir une eau transparente, désinfectée et désinfectante.

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CONCLUSION


COORDINATION SYNDICALE DES INDUSTRIES DE LA PISCINE

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DIRECTIVES TECHNIQUES PISCINES

LE RÉSEAU HYDRAULIQUE

DTP n° 7

Octobre 1997

Ces recommandations ont été établies par la commission technique de la C.S.I.P.

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1

GENERALITES

2

CIRCUIT DE RECYCLAGE / ASPIRATION / REFOULEMENT

3

CIRCUIT D'ALIMENTATION

4

CIRCUIT DE REJET

5

HYDRAULIQUE / TYPES DE CANALISATIONS

6

RECHAUFFAGE DE L'EAU / TYPES DE CANALISATIONS (secondaire)

7

CAS DU GEL

8

MISE EN ŒUVRE

9

RACCORDEMENT A LA POMPE

SOMMAIRE

LE RÉSEAU HYDRAULIQUE

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LE RÉSEAU HYDRAULIQUE 1

GÉNÉRALITÉS

A Définition

Ensemble des circuits nécessaires à la régénération de l’eau pour la maintenir limpide et propre à la baignade, au remplissage du bassin et au renouvellement, au rejet des eaux de lavage et de vidange, à son réchauffage éventuel, ainsi qu’au nettoyage du bassin. - le circuit de traitement/désinfection, On distingue : - le circuit de recyclage/filtration, - le circuit de nettoyage du bassin, - le circuit d’alimentation, - le circuit de réchauffage. - le circuit de rejet, B Rôle Il devra permettre : - le recyclage et la filtration de l’eau dans les meilleures conditions possibles, - l’élimination rapide de la pollution, - la diffusion correcte des produits de traitement et de désinfection, - la limitation des écarts de température dans le bassin, - l’alimentation en eau et son rejet suivant les réglementations, - le nettoyage du bassin par l'intermédiaire d'une prise balai (pour un système manuel ou automatique).

2

CIRCUIT DE RECYCLAGE / ASPIRATION / REFOULEMENT

A Rôle Le circuit de recyclage a deux fonctions : - aspiration de l'eau à traiter par l'intermédiaire de skimmer(s), déversoir, bonde(s) de fond, bac tampon (dans le cas des goulottes périphériques) - refoulement de l'eau traitée par l'intermédiaire de buse(s) de refoulement. B Dimensionnement

Le circuit de canalisations doit être étudié et réalisé avec le plus grand soin tant dans son tracé que dans ses caractéristiques de performances (débit, pertes de charge, vitesses de circulation), de telle sorte que, d'une part, il contribue à garantir un débit de recyclage conforme aux besoins de la piscine concernée et que, d'autre part, il soit adapté aux caractéristiques du groupe de filtration (voir DTP n° 6). Pour les piscines relevant de la réglementation des piscines collectives publiques, tous les éléments et performances du circuit doivent être conformes aux normes et règlements en vigueur. C Conception

Elle devra prendre en compte : • le diamètre des canalisations, • la forme et la surface du plan d’eau, le volume du bassin, le système de couverture (s’il en existe un), • le système d’"écrémage" du plan d’eau (skimmers ou débordement), • la performance de la ou des pompes, • le type de filtration, • le type de traitement d’eau, • l’environnement, les vents dominants, • l'équipement de chauffage. Elle devra permettre : • la mise en circulation de l’eau, sa filtration et son recyclage (aspiration et refoulement en circuit fermé), • l’élimination rapide de la pollution, • d’éviter les zones ou angles morts, • la diffusion correcte des produits de traitement ou de désinfection, • de limiter les écarts de température de l’eau dans le bassin, • de limiter les pertes de charges.

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3

CIRCUIT D'ALIMENTATION

A Rôle

Il devra permettre l’apport d’eau neuve pour le remplissage, le renouvellement ou la remise à niveau. Il ne devra en aucun cas permettre que l'eau du bassin puisse être directement en liaison avec le circuit d'alimentation d'eau neuve. Il devra respecter la réglementation sanitaire en vigueur concernant la pollution accidentelle des réseaux d’eau potable. B Mise en œuvre

Elle pourra être réalisée :

• soit manuellement, • soit automatiquement.

Elle devra permettre la mise hors gel de l’installation.

Alimentation manuelle Elle pourra s’effectuer par surverse directe dans le bassin avec : - un col de cygne (raccordé à une bouche d'arrosage par exemple), une chute d'eau… - ou un tuyau, l’alimentation du robinet d'eau devra être équipée d’un disconnecteur agréé. Pour ces types d'alimentation, il doit exister une rupture suffisante entre l'eau du bassin et la source d'alimentation pour rendre impossible un retour éventuel de l'eau du bassin dans le circuit d'alimentation. C

D Alimentation automatique

Elle pourra s’effectuer par l’intermédiaire d’un régulateur de niveau automatique agréé (c’est-à-dire muni d’un dispositif de disconnection intégré). Pour les piscines à débordement ou à surverse, l'alimentation en eau devra s'effectuer par l'intermédiaire d'un système automatisé sur le bac tampon.

Trop-plein Dans tous les cas, un système d'évacuation gravitaire des eaux excédentaires (trop-plein) au niveau maximum admissible pour le bon fonctionnement de l'installation doit être raccordé à un exutoire. E

4

CIRCUIT DE REJET

A Rôle

Il devra permettre l’évacuation ou le rejet des eaux de lavage ou de vidange dans les meilleures conditions en respectant la réglementation sur les eaux de rejet. Il ne devra en aucun cas permettre le retour des eaux de l'égout au bassin. B Evacuation des eaux usées et vidange

Les eaux de vidange de la piscine devront être évacuées dans le réseau pluvial ou suivant les normes en vigueur. Il est interdit de déverser les eaux dans une rivière à faible débit, sauf autorisation. Il sera peut-être nécessaire d’effectuer une déchloration de l’eau avant son rejet avec du thiosulphate de sodium ou autre selon la réglementation. En cas de vidange partielle ou complète, se reporter aux recommandations du DTP n° 4 "Génie Civil". C

Eaux de lavage

Les eaux de lavage du filtre pourront être évacuées : suivant les normes en vigueur (dans un réseau d’épandage : tranchées drainantes en épi par exemple, puisard qui devra absorber le volume d’eau provenant au minimum d’un lavage de filtre, égout). L’évacuation des eaux de lavage d’un filtre à diatomite ne peuvent être envoyées directement dans un puisard ou un champ d’épandage (colmatage progressif). Il est nécessaire dans ce cas d’utiliser un bac récupérateur de diatomites à la sortie du filtre.

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HYDRAULIQUE / TYPES DE CANALISATIONS

Les canalisations permettant la circulation de l’eau d’une piscine sont en P.V.C. rigide ou flexible, en Polyéthylène (haute ou basse densité). Les canalisations en acier, en grès ou en ciment, n’étant pratiquement plus utilisées pour les piscines, ne sont pas étudiées dans ce document. Les canalisations P.V.C. ou Polyéthylène seront conformes aux normes en vigueur. C’est-à-dire, minimum 10 bars pour les canalisations en P.V.C. rigide et 4 bars pour les canalisations en Polyéthylène basse densité et P.V.C. flexible. Les raccords seront de types agréés et conformes à leur destination, les collages ne peuvent être réalisés qu'entre matières identiques (pas de collage PE/P.V.C.). D'autre part, il faut être prudent avec les raccords bronze qui n'ont pas une tenue dans le temps suffisante.

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RECHAUFFAGE DE L'EAU / TYPES DE CANALISATIONS (secondaire)

Toutes les précautions utiles devront être prises afin que les canalisations ne soient pas déformées par l'élévation de la température de l'eau. Elles peuvent être en P.V.C.-(HTA), de couleur marron ou en PER (Polyéthylène réticulé) résistant à la chaleur et conforme aux normes des fabricants de ce matériel. Dans le cas de transport par des tubes P.V.C. ou Polyéthylène, la température de l’eau chaude ne doit pas être supérieure à 40°. Si cette température est susceptible d’être atteinte, des dispositifs de sécurité devront être placés sur le circuit pour éviter toute élévation de température au-dessus de cette limite. Les parcours seront munis de tous les dispositifs particuliers permettant la libre dilatation des tubes suivant la nature des matériaux les constituant : colliers lâches, fourreaux, manchettes, lyres de dilatation.

7

CAS DU GEL

Toutes les canalisations doivent être protégées du gel : pour les parties enterrées, les placer à une profondeur suffisante par rapport à la surface du sol. La profondeur minimale étant celle correspondante à la garde au gel dans les régions où est exécutée la piscine (0,80 m en région tempérée, 1,20 m en montagne). pour les parties en élévation ou insuffisamment enterrées (en particulier locaux non chauffés de manière continue), prévoir soit : • la vidange complète des canalisations et mise en place de bouchons et gizzmos (pour skimmer(s)) sur les pièces fixées dans le bassin, • le maintien du fonctionnement de la filtration en permanence et ce, pour des périodes de courtes durées (en période de froid prolongé, il peut y avoir risque de prise en masse par le gel). Il existe des systèmes automatiques hors gel, • un cordon chauffant et une enveloppe calorifuge non détériorables par la chaleur. Dans les locaux techniques, il est nécessaire de prévoir des vannes d’arrêt avant le groupe de filtration, de façon à pouvoir vidanger ce dernier dans toutes les circonstances ainsi que pour les réparations.

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MISE EN ŒUVRE

Ces canalisations en matériaux synthétiques n’ont plus besoin de protection contre la corrosion puisque non attaquables par l’eau, l’humidité ou même par les terrains acides. Le parcours des canalisations peut se situer : • en locaux ou galeries accessibles ; • enterré dans le terrain naturel en place soit directement dans la fouille ou par l’intermédiaire d’un caniveau; • dans la zone remblayée en sable, terre meuble, gravillons sableux ou béton maigre au voisinage immédiat du bassin et de préférence en fond de fouille, en prenant des précautions particulières pour les raccords ; • en zone inaccessible, sous le bassin, à ne réserver dans la mesure du possible que pour la bonde de fond et les systèmes de nettoyage intégrés. A Locaux ou galeries accessibles

Les fixations, percements, engravures ne doivent pas affecter la résistance et la stabilité des éléments qui les subissent. Ces fixations peuvent être réalisées sur une paroi de bassin. B Parcours enterré

La pose des canalisations se faisant dans les tranchées de la fouille périphérique le long du bassin, il faut prendre les précautions nécessaires : Cas d’utilisation de tuyau P.V.C. rigide : Ces canalisations peuvent être enterrées en prenant des soins très attentifs lors des remblaiements. N’ayant aucune souplesse, ces tuyaux ne doivent subir aucun porte à faux, aucun tassement ponctuel. Dans le cas contraire, les tassements différentiels des sols peuvent entraîner des éclatements ou des ruptures du P.V.C. Il faut donc enfouir nécessairement ces tubes sur un fond de fouille propre et plan ou mieux encore, les asseoir sur une semelle béton périphérique au bassin et les protéger par du sable sur une épaisseur d’environ 20 à 30 cm. On peut aussi avec précaution fixer les canalisations aux parois du bassin à condition que les remblais soient exclusivement réalisés avec du sable ainsi que tout autre matériau de carrière à fine granulométrie. Ce remblaiement sera exécuté sur toute la longueur et la hauteur des parois.

Le collage des tubes P.V.C. entre eux sera fait très soigneusement pour éviter toute fuite au sol, en particulier sous les plages.

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Cas d’utilisation de tuyau Polyéthylène et P.V.C. flexible : Il sont très utilisés en tranchée. Plus souples, ils permettent de subir, le cas échéant, une déformation ou une compression légère (tassement des remblais par exemple). Ces canalisations seront posées "de préférence" en fond de fouille sur le terrain naturel, dégagées de tous les éléments ou points durs (morceaux de parpaings, reste de béton, roches...), en les faisant serpenter, afin de leur permettre de s’allonger sans dommage en cas de tassement du remblai. Lors du remblaiement, les canalisations seront totalement enrobées sur leurs flancs par des éléments fins et homogènes (terres épierrées ou sable), sur une couche d’environ 20 à 30 cm. Le remblayage complémentaire de la tranchée peut être effectué avec des déblais de fouille autres que l’argile, les tourbes, vases et sols très organiques ; les gros éléments, gravois ou autres étant retirés. C

Terrain remblayé

La pose de canalisations rigides sur un terrain remblayé est à proscrire sans les précautions précisées ci-après. Lorsque la traversée d’une telle zone est inévitable, les canalisations ne sont, en aucun cas, posées directement dans le remblai, les tassements de celui-ci pouvant être d’une conséquence telle que les canalisations se déforment et se rompent. Dans ce cas, il est préférable d’utiliser les canalisations Polyéthylène basse densité et P.V.C flexible posées en serpent. Dans le cas d’un passage limité en remblai non stabilisé, présentant des risques de tassement important, il est impératif que les canalisations reposent à cet endroit sur une assise indéformable (par exemple en fond de fouille de la tranchée ou une poutre béton étayée par des poteaux maçonnés ou béton reposant sur le terrain d'origine avec semelle d'assise). Les fuites consécutives à une mauvaise mise en place ou d’un collage défectueux aggraveraient encore le phénomène de tassement.

Commentaires : Le Polyéthylène et le P.V.C. flexible sont des produits semi-souples. Ils acceptent des contraintes que le P.V.C. rigide n’accepte pas. Sur un tassement important, ce dernier peut éclater alors que le Polyéthylène et le P.V.C. flexible pourront se déformer très légèrement et s’étirer sans dommage, si on a prévu un allongement supplémentaire. Il ne faut jamais placer une quelconque canalisation au milieu d’une tranchée ou d’un terrain remblayé. Il ne faut jamais raccorder directement Polyéthylène et P.V.C. flexible aux diverses pièces fixées en paroi. Les canalisations Polyéthylène sont assemblées entre elles sur des P.V.C. rigides par des raccords à serrage extérieur, en aucun cas par collage. Les P.V.C. flexibles se raccordent sur des raccords en P.V.C. rigides par collage avec des précautions et colle spéciale. Le raccordement des canalisations sur les pièces fixées aux parois du bassin (skimmer, refoulement, prise balai, etc…) Il est préférable de réaliser ces raccordements avec du P.V.C. rigide positionné verticalement jusqu'au fond de fouille ou sur le débord du radier ; enfin d'effectuer le raccord sur la canalisation située horizontalement en fond de fouille. Dans le cas d'un raccordement direct de la canalisation Polyéthylène ou P.V.C. flexible sur les pièces fixées aux parois, il est impératif d'étayer, par exemple avec un bloc béton reposant sur le débord du radier, pour éviter que la courbe produite par la canalisation ne subisse les effets néfastes du tassement du remblai avec pour conséquence un arrachement à la liaison des pièces à sceller.

D Zone sous bassin

La bonde de fond et une partie de la canalisation sont généralement noyées dans le radier du bassin. Il en est de même du circuit hydraulique pour alimenter les systèmes de nettoyage automatique intégrés au radier béton du bassin.

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9 2 cas :

RACCORDEMENT A LA POMPE

Au-dessous du niveau de l'eau : pompe en charge permettant un amorçage immédiat, Au-dessus du niveau de l'eau : exemple de schéma de montage, ci-dessous.

Dans ce cas, les canalisations d’aspiration seront en charge au maximum de leur longueur pour ne remonter verticalement qu’à proximité de la pompe afin de limiter la quantité d'air à expirer.

D/CR A/GUIDI ✆ 01 46 42 52 77 - 10/97

En fonction de la hauteur du dénivelé pompe/plan d’eau et suivant les caractéristiques de la pompe et des difficultés d’amorçage, il pourra être nécessaire de placer un clapet anti-retour.

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DIRECTIVES TECHNIQUES PISCINES

LES PIÈCES A SCELLER

DTP n° 8

Janvier 1998

Ces recommandations ont été établies par la commission technique de la C.S.I.P.

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GENERALITES

2

MISE EN Å’UVRE

3

DEBIT ET POSITIONNEMENT DES PIECES A SCELLER

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RACCORDEMENTS

SOMMAIRE

LES PIECES A SCELLER

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LES PIECES A SCELLER Toutes les pièces à sceller, y compris les projecteurs, doivent être prévues et intégrées dans la structure dès la construction.

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GÉNÉRALITÉS

On entend par "pièces à sceller" les équipements fixés dans les parois et le fond du bassin. On distingue des pièces à sceller pour :

- le recyclage et la filtration de l'eau ; - le nettoyage du bassin ; - l'éclairage du bassin ; - la nage à contre-courant ; - etc…

Pour les piscines liner/membrane armée, les pièces à sceller choisies devront intégrer un système garantissant une parfaite étanchéité. Il s'agit, la plupart du temps, de brides d'étanchéité avec joints. En cas de revêtement polyester, un système de brides et de joints peut être aussi utilisé.

1.1 - Définitions Le skimmer Le skimmer (de l’anglais “to skim” = écrémer) est raccordé par une canalisation à la pompe du groupe de filtration. Il assure l'écrèmage de la surface du plan d’eau grâce à son volet ou panier flottant. Sans ce dispositif essentiel, le film superficiel pollué du plan d'eau n'est pas récupéré et le skimmer perd toute son efficacité. Les débrits flottants (feuilles, insectes, etc...) devront être aspirés par les skimmers et retenus dans des paniers de rétention facilement visitables. On peut rapporter un système de trop plein sur le skimmer. Le skimmer permet également le raccordement d'un balai aspirateur. La bonde de fond Incorporée au point le plus bas de la piscine, son rôle consiste à aspirer une partie de l’eau de la piscine par le fond et à la diriger sur le groupe de filtration pour un recyclage partiel de la masse d'eau. Elle peut servir aussi à la vidange complète du bassin, à la baisse partielle du niveau d'eau. Elle facilite l'homogénéité de la température et des stérilisants. La bouche ou buse de refoulement Elle permet le retour au bassin de l’eau de la piscine qui vient d’être filtrée, désinfectée et éventuellement chauffée. Elle peut être complétée par un jet orientable afin de permettre de diriger le débit de l’eau de sorte à améliorer l'efficacité de la filtration (en dirigeant vers le skimmer toutes les impuretés qui flottent sur le plan d'eau). La prise balai Elle peut faire partie des équipements de base de la piscine et permet d'y brancher le balai manuel, ou semi-automatique. Le régulateur de niveau d’eau En complément du trop plein, le régulateur permet de maintenir un niveau d’eau constant dans la piscine. Il est raccordé d'une part au skimmer ou à une bouche indépendante et d’autre part à l’alimentation en eau de ville. La traversée de paroi Elle est scellée dans la maçonnerie ou incorporée dans le coffrage au moment de la réalisation du bassin. Elle permet de raccorder les bouches "intérieures bassin" aux canalisations extérieures en préservant l’intégrité des parois en maçonnerie de parpaings ou en béton.

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Le projecteur Destiné à éclairer la piscine la nuit, il permet d'une part, que les baigneurs puissent nager agréablement en toute sécurité et d’autre part, d’en améliorer l’esthétique par les effets d'un éclairage direct et indirect du plan d'eau. On distingue : Les projecteurs à incandescence : leur puissance habituelle est de 300 W/12V. Ils doivent être conformes aux normes européennes en 60.598.1 et 60.598.2.18 (L.C.I.E.) ; Les projecteurs halogènes : leur puissance habituelle est de 50 à 100 W/12V (Normalisation en cours); Les projecteurs par fibres optiques.

La boîte de connexion Elle permet de raccorder le câble du projecteur à celui de l’alimentation électrique en apportant une parfaite sécurité en matière d’étanchéité. Attention aux sections de câbles d'alimentation en fonction de l'éloignement du raccordement. 1.2 - Matériaux Les pièces à sceller doivent être en matériaux résistant à la corrosion. Elles sont le plus souvent en A.B.S., en polyester ou en polychlorure de vinyle (PVC). Elles peuvent être, plus rarement, en acier inoxydable, aluminium ou bronze chromé. Pour le choix, il faut tenir compte du traitement d'eau utilisé.

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MISE EN ŒUVRE

2.1 - Piscines traditionnelles Les pièces doivent être scellées dans les murs, les radiers au nu de ces diverses parois (chape et enduit de finition) destinés à un revêtement tel que carrelage, peinture, enduits spéciaux. Un soin tout particulier devra être apporté aux scellements de ces pièces lorsqu’elles sont installées dans une réservation : mortier ou béton sans retrait avec des adjuvants spécifiques devront être utilisés (agrément C.S.T.B.). Prendre en compte l’épaisseur du revêtement. 2.2 - Parois réalisées en maçonnerie de parpaings ou en béton (avec liner, membrane armée, revêtement polyester) Les pièces doivent être scellées dans les murs, les radiers au nu de ces diverses parois en tenant compte des enduits éventuels. Les pièces doivent s’adapter dans les réservations prévues à cet effet et intégrer obligatoirement les joints et cadres (brides) nécessaires à l’étanchéité du bassin. 2.3 - Parois réalisées en éléments préfabriqués (avec liner, membrane armée, revêtement polyester) Les pièces doivent s’adapter dans les réservations prévues à cet effet et intégrer obligatoirement les joints et cadres (brides) nécessaires à l’étanchéité du bassin. 2.4 - Recommandations pour chaque pièce à sceller (cas 2.2 et 2.3) Chaque pièce comporte généralement deux joints + bride + visserie inox plus éventuellement cache vis. Le liner se trouvera donc pincé entre pièce-joint et joint-bride. Le premier joint est collé sur la pièce avant la pose du liner. Le second joint est intercalé entre la bride de serrage et le liner ; Après repérage des trous, il faut mettre en place les vis sans les bloquer. Le serrage se fera progressivement sur toutes les vis en quinconce ; On ne découpe au cutter la partie intérieure du liner que lorsque les brides sont posées et que la tension du liner est assurée ; Pour les pièces spéciales comme celle de la nage à contre-courant par exemple, ce sont les mêmes principes mais il faut tenir compte des prescriptions de chaque fabricant, en particulier pour les arrivées d'air. Pour le projecteur, il faut penser à laisser une réserve de câble suffisante autour de l’optique afin de pouvoir remplacer une lampe défectueuse hors de l’eau sans débrancher le câble d'alimentation dans la boîte de jonction.

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DÉBIT ET POSITIONNEMENT DES PIÈCES A SCELLER

La position des pièces sur le pourtour du bassin devra prendre en compte la situation du bassin (vents dominants) et l’étude du circuit hydraulique. Elles devront être positionnées en fonction de leur utilisation, parois ou fond. Lorsque les parois de la piscine sont réalisées en éléments préfabriqués et, que de ce fait les pièces ne sont pas scellées dans des murs en maçonnerie ou en béton, les pièces choisies devront garantir leur fixation indépendante sur la structure même lorsque le système d'étanchéité n'est pas encore mis en place. Cette pré-fixation des pièces permettra notamment la dépose du liner sans craindre un déplacement des pièces, préjudiciable à la bonne conservation de l'étanchéité.

3.1 - Le ou les skimmer(s) Indications de débit (maximum par skimmer) : 7 m3/h (pour sortie 1 pouce et demi) - 10 m3/h (pour sortie 2 pouces). Positionnement : scellés en partie supérieure des parois (généralement sous la margelle), le plus haut possible dans le bassin. Se reporter au D.T.P. n°1 " Règles générales de tolérances de cotes et d'aspect s'appliquant aux piscines de loisirs" pour la différence de niveau entre 2 skimmers.. Niveau de l'eau : il sera toujours, au minimum, à moitié de l'ouverture du skimmer afin d'assurer un excellent fonctionnement hydraulique de la filtration sans prise d'air. Il se maintiendra au maximum à 2 cm du haut de l'ouverture afin d'obtenir un excellent écrémage du plan d'eau. 3.2 - La bonde de fond Indications de débit (selon diamètre des canalisations et puissance de la pompe) : 5 à 15 m3/h. Positionnement : placée au fond du grand bain pour les bassins avec fosse à plonger et au centre de la piscine pour les piscines à fond plat et dans les coffres de volants roulants immergés. La bonde de fond et sa canalisation devront être mises en place avant le coulage du radier et efficacement protégées contre toute pénétration de terre, graviers ou béton dans les divers orifices. Grille ou plaque anti-vortex peuvent s'adapter à la bonde de fond. En l’absence de bonde de fond, il sera possible de disposer une aspiration de masse en bas de paroi à environ 15 cm du pied de paroi. Débit : 8 à 10 m3/h. 3.3 - La ou les bouche(s) de refoulement Indications de débit (pour les bouches couramment employées avec canalisation d'un pouce et demi) : - avec jet orientable 6 m3/h environ - sans jet orientable 10 m3/h environ Positionnement : situées généralement sur la paroi verticale (dans une traversée de paroi) entre 30 et 50 cm sous l’arase du chaînage pour les piscines équipées de skimmers. Cette disposition est différente dans le cas des piscines à débordement ou de profondeur supérieur à 2,50 m.

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3.4 - Le ou les projecteur(s) Il pourra être placé à environ plus ou moins 50 cm à l’axe du projecteur sous l’arase pour permettre la remontée du bloc optique sur la plage (et permettre ainsi le remplacement de la lampe).

3.5 - La prise balai ou de nettoyage automatique En général, elle sera placée au centre de la plus grande longueur de paroi mais, suivant les formes des bassins, à égale distance des angles opposés. L’emplacement choisi doit permettre que toutes les parties du bassin soient accessibles au nettoyage. Il pourra être nécessaire de prévoir plusieurs prises de balai en fonction de la dimension du bassin. Cette prise devra être placée sous le niveau de l’eau et facilement accessible de la plage. Cette prise sera scellée à plus ou moins 30 cm à l'axe de la bouche sous l'arase du chaînage notamment en cas de volet roulant. 3.6 - La nage à contre-courant Se reporter aux prescriptions des fabricants. Dans la plupart des cas, la pièce à sceller sera placée côté petit bain, afin de permettre un double usage : nage à contre-courant et hydrothérapie (massage localisé). 3.7 - Autres : Sonorisation sub-aquatique : se reporter aux prescriptions des fabricants. Hublot : utiliser un matériel étudié qui tient compte de la surface de la vitre et de la profondeur d’immersion (phénomène de pression). Equipements amovibles (échelles, appareils hors bord...) prenant appui sur les parois du bassin. Ils devront être munis d’embouts spéciaux ou de pièces d’appui évitant toute détérioration du revêtement du bassin.

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Il faut respecter les habituelles consignes de mise en œuvre des fabriquants. Toutes les pièces à sceller métalliques doivent être pourvues d'une fiche pour raccordement à la terre.

D/CRÉA-GUIDI

Les raccordements pourront être effectués : - par vissage avec produit d'étanchéité ; - par collage sur canalisation ; - par serrage extérieur.

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RACCORDEMENTS

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COORDINATION SYNDICALE DES INDUSTRIES DE LA PISCINE

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DIRECTIVES TECHNIQUES PISCINES LA CIRCULATION DE L'EAU DANS LE BASSIN

LE DÉBORDEMENT

DTP n° 9

Juillet 1998

Ces recommandations ont été établies par la commission technique de la C.S.I.P.

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SOMMAIRE

LA CIRCULATION DE L'EAU DANS LE BASSIN

LE DÉBORDEMENT

1

INTRODUCTION

2

LE PRINCIPE GÉNÉRAL DE FONCTIONNEMENT

3

LES SOLUTIONS TECHNOLOGIQUES

4

L'ÉTUDE DES DÉBITS DÉVERSANTS

5

L'ÉTUDE DES DÉBITS GRAVITAIRES

6

LE BAC TAMPON

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LE DÉBORDEMENT 1

INTRODUCTION

L’eau d’une piscine doit être limpide et salubre La turbidité de l’eau d’une piscine est provoquée par des matières solides, de dimensions très petites, très majoritairement moins denses que l’eau. Elles se situent en surface dans une couche d’environ 0,40 mètres d’épaisseur. Pour obtenir la parfaite limpidité de l’eau, il est impératif que la totalité de ces matières solides parviennent jusqu’au filtre afin de pouvoir y être retenues. Une des solutions technologiques réside dans le principe du débordement.

2

LE PRINCIPE GÉNÉRAL DE FONCTIONNEMENT

Le débordement d’une lame d’eau, en surface du bassin, est provoquée dans une goulotte, non noyée, qui peut être périphérique ou partielle. L’eau de la goulotte s’écoule, gravitairement, au travers de grilles de reprise, dans un collecteur qui la dirige vers un bac tampon. La goulotte peut, aussi, être pourvue d’une seule évacuation côté bac tampon mais, dans ce cas, sa pente et sa section doivent être importantes. A l’issue du traitement d’eau, le retour de l’eau dans le bassin s’effectue : par des buses de refoulement à débits réglables, dans le cas de reprise périphérique de l’eau, placées au fond du bassin, par des buses de refoulement à jets orientables, dans le cas de reprise partielle de l’eau, placées en “balayage”, c’est-à-dire dirigées vers la surface.

Schéma de principe Principe de la goulotte sur plage

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LES SOLUTIONS TECHNOLOGIQUES

En terme de calculs de débits, ces deux solutions sont identiques. Elles diffèrent quelque peu par leur fonctionnement. Deux solutions technologiques existent :

Le débordement dans les goulottes périphériques ou longitudinales. Il s’adapte bien pour les formes géométriques traditionnelles ou l’association des formes géométriques des bassins. On les appelle “piscine miroir” lorsque la goulotte est dite “sur plage”. Les goulottes peuvent “ceinturer” le bassin, ce sont les goulottes périphériques. Les goulottes peuvent être sur les longueurs du bassin, ce sont les goulottes longitudinales. Le débordement partiel sur un “mur déversoir” . Il s’adapte parfaitement à toutes les formes de bassin, surtout pour les formes libres. Ce principe s’adapte parfaitement sur les piscines construites sur des terrains accidentés. Le débordement partiel crée un “rideau d’eau” réceptionné par un caniveau ou goulotte qui alimente un bac tampon. La goulotte de réception est dite “goulotte tampon“␣ lorsqu’elle est utilisée directement comme bac tampon à condition que la végétation environnante ne soit pas trop dense. ETUDE DES GOULOTTES Schéma de principe

La goulotte fonctionne hydrauliquement comme un déversoir à surface libre. La lame d’eau déversante doit avoir une épaisseur minimum de 3 mm pour permettre l’évacuation correcte des impuretés en surface. L’arête de débordement doit présenter un niveau absolu afin d’avoir l’émergence de l’eau tout le long de son profil (Voir le D.T.P. n° 1 pour les tolérances de cotes). Pour l’efficacité maximale dans sa fonction, la goulotte doit avoir une profondeur minimum de 0,20 mètre afin de permettre le débit déversant dans une goulotte non noyée. Il n’existe pas de profil type. La goulotte est généralement placée sur la plage dans un but esthétique. Elle peut aussi être située sous la margelle, ce qui pose problème pour son nettoyage. Dans le cas de goulotte sur plage, elle est recouverte d’un caillebotis pour des raisons de sécurité et de propreté. Le caillebotis doit être équipé de lames parallèles à la paroi (et non perpendiculaires) afin de “casser“␣ la vague provoquée lors de l’utilisation de la piscine. Il est conseillé de placer, sur la plage, une goulotte de récupération des eaux de plage pour éviter le mélange avec l’eau de surface de la piscine. Un collecteur dirige l’eau de plage vers l’égout. Elle sera très appréciée lors du nettoyage des plages.

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ETUDE DES MURS DEVERSOIRS Schéma de principe

Le profil en long de l’arête de débordement doit être d’un niveau absolu tout comme pour les goulottes (Les tolérances du D.T.P. n° 1 sont les mêmes). La lame d’eau déversante doit avoir une épaisseur minimum de 3 mm. Le retour de l’eau traitée dans le bassin se réalise par des buses de refoulement positionnées en partie sur le côté opposé au débordement et en partie au pied du débordement afin d’assurer une bonne circulation d’eau. Deux problèmes sont posés avec le débordement par le mur déversoir : • le bruit provoqué par la chute d’eau, • l’aération de l’eau à la réception dans le caniveau. La hauteurde chute, la pente et l’épaisseur du mur conditionne le bruit. L’aération de l’eau provoque une libération du gaz carbonique entraînant la disparition de bicarbonates nécessaires à l’équilibre de l’eau, pour “l’effet tampon” maintenant le pH stable. Le profil du mur doit être défini en fonction de : • l’épaisseur de débordement, qui engendre le débit, • de la hauteur de chute dans le caniveau. L’arête de débordement doit se trouver côté bassin. Bien qu’il n’existe pas de profil type, la pente et l’épaisseur du mur sont d’autant plus importants que le débit et la hauteur de chute sont importants.

4

ETUDE DES DÉBITS DÉVERSANTS DES GOULOTTES OU DES DÉVERSOIRS

Le débit, dont le symbole est la lettre "Q" est une quantité d’eau sur un temps donné c Q = m3/seconde Dans un écoulement, le débit est donné par la formule : Q = Section x vitesse m3/s = m2 x m/s Le débit déversant d’une goulotte ou d’un déversoir, qui se traduit de l’équation de Bernouilli, s’exprime par la formule : Q = µ . L . h . √ 2gh = m3/s dans laquelle : *µ k Coefficient de débit dont la valeur est voisine de 0,38. L k Longueur de la goulotte en mètres. h k Hauteur d’eau, en mètres, de la lame déversante mesurée sur l’arête de débordement. g k 9,81 m/s2.

*La valeur donnée à µ n’est valable qu’à condition d’avoir dans la goulotte une hauteur de chute d’eau d’au moins 0,20 mètre. Si le niveau d’eau monte dans la goulotte, le coefficient se trouve minoré de façon importante.

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Exemple d’application : Soit un mur déversoir de 6 mètres de longueur avec une hauteur “h” de 6 mm de débordement. Quel est le débit déversant ? Q = 0,38 x 6 x 0,006 x √ 2 x 9,81 x 0,006 = 0,0047 m3/s soient 0,0047 x 3600 = 16,92 m3/h c 17 m3/h

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ÉTUDE DES DÉBITS GRAVITAIRES

Les goulottes alimentent gravitairement le bac tampon par une canalisation, en pente, installée et dimensionnée correctement. En écoulement gravitaire, la canalisation n’est remplie qu’à moitié. Il est impératif de maintenir une couche d’air à la pression atmosphérique au-dessus de l’eau qui s’écoule pour éviter des bruits de succion. Le collecteur est pourvu d’un évent en partie haute.

Le collecteur est raccordé au bac tampon par un tube plongeur qu’il convient de décompresser par un “trou d’air” pour permettre un écoulement libre. Une pente du collecteur de 2 cm par mètre maximum est conseillée. 1,5 cm par mètre étant une pente idéale. Les diamètres sont déterminés par simple lecture sur l’abaque ci-contre. A gauche de l’abaque, sur abscisse, les débits sont en litre/seconde. Pour déterminer le diamètre : • convertir le débit en litre/seconde, • suivre l’horizontale, • s’arrêter à la ligne de la pente souhaitée (1,5 cm/m conseillée), • lire le diamètre intérieur approprié, • convertir en diamètre extérieur commercial.

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H/D = 5/10

H/D = 7/10

ABAQUE DE DETERMINATION DES DIAMETRES en écoulement gravitaire

Vitesse recommandée

Minimum recommandé

Vitesse en m/s

D'après le formule de Bazin sur l'écoulement gravitaire. Document conforme aux normes françaises NF P 41-201 à 204.

Exemple d’application : Prenons l'exemple, cité ci-dessus, de calcul du débit déversant du mur déversoir de 6 mètres de longueur avec une hauteur “h” de 6 mm. Le débit déversant calculé donne 17 m3/h. Quel est le diamètre à installer avec une pente de 1,5 cm ? Lecture sur l'abaque : Conversion du débit en litres/seconde = 4,7 l/s. Situer 4,7 l/s sur l'ordonnée de droite (H/D = 5/10°) sur l'abaque. Suivre l'horizontale jusque la ligne penchée à 60° situant la pente à 1,5 cm. Déterminer le diamètre intérieur approprié soit 120 mm dans ce cas. La conversation fera choisir un tube de 140 mm de diamètre commercial.

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ÉTUDE DU BAC TAMPON GÉNÉRALITÉS

Le principe du débordement dans les goulottes s’accompagne d’un bac tampon indispensable au bon fonctionnement de l’ensemble.

FONCTION • Remise à niveau automatique de l’eau dans le bassin, • Trop-plein du bassin, • Absorption de l’eau lors des baignades, • Réserve d’un volume d’eau de fonctionnement de la pompe, • Sécurité de fonctionnement de la pompe. Shéma de principe de fonctionnement

CAPACITÉ Le volume total du bac tampon est d’environ 5 % du volume du bassin.

Niveau d’eau minimum d’arrêt de la pompe. Il doit se trouver à 0,20 mètre minimum au-dessus de la prise d’aspiration dans le bac tampon pour éviter des dysfonctionnements de la pompe.

Niveau 2 :

Volume nécessaire au fonctionnement de la pompe. Il se définit en multipliant la surface du bassin par 0,020 mètre.

Niveau 3 :

Volume de déplacement d’eau dû aux baigneurs. Il se définit en multipliant le nombre de baigneurs par 0.07 m3 x 2.

Ces différents niveaux sont gérés par des sondes étagées reliées à un coffret de régulation.

D/CRÉA-GUIDI

Niveau 1 :

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Il se décompose de la façon suivante :

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COORDINATION SYNDICALE DES INDUSTRIES DE LA PISCINE

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DIRECTIVES TECHNIQUES PISCINES

LE CHAUFFAGE

DTP n°10

Avril 1999

Ces recommandations ont été établies par la commission technique de la C.S.I.P.

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SOMMAIRE

LE CHAUFFAGE

AVANT PROPOS

1

DEFINITION

2

RÔLE

3

APPROCHE DU CALCUL DES BESOINS THERMIQUES D'UN BASSIN DE PLEIN AIR

4

LES SYSTEMES DE CHAUFFAGE (description, mise en œuvre)

5

LES CAPTEURS SOLAIRES

6

INFLUENCE DU CHAUFFAGE SUR LA DESINFECTION DES PISCINES FAMILIALES

7

INFLUENCE DU CHAUFFAGE SUR LE VIEILLISSEMENT DES LINERS

8

ANNEXES - EXEMPLES DE CALCULS ET DE SCHEMAS

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LE CHAUFFAGE

AVANT PROPOS Le comportement thermique d’un bassin de plein air est directement lié à son environnement climatique. Les apports naturels et les pertes calorifiques sont variables; elles dépendent de la latitude des lieux et des fluctuations météorologiques du moment. Le confort thermique satisfaisant et durable d’un bassin de plein air nécessite un équipement thermique dont le rôle est de compléter les apports solaires naturels et de combattre les pertes calorifiques nocturnes (illustration : carte solaire).

Climat rigoureux, 2000 heures d'ensoleillement par an. Climat tempéré, 2500 heures d'ensoleillement par an. Climat doux, 3000 heures d'ensoleillement par an.

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DÉFINITION

Les calorifères utilisés en piscine sont des systèmes qui transforment les propriétés physiques des énergies usuelles en équivalent-chaleur. Cette énergie calorifique est transmise au milieu à chauffer par conduction ou par rayonnement.

Exemple : • l'énergie électrique produit son équivalent-chaleur par effet Joule. Application : le réchauffeur électrique • les énergies fossiles (pétrole, gaz, bois) produisent leur équivalent-chaleur par combustion Application : les chaudières • l'énergie solaire produit son équivalent-chaleur par rayonnement Application : les capteurs solaires • l'énergie électrique associée à la thermodynamique produit son équivalent-chaleur par effet Joule complété par le transfert d'énergie gratuite emprunté à la source froide (Air ou Eau) Application : la pompe à chaleur

Les énergies se distinguent entre elles par leur performance, leur coût, leur distribution et leur impact sur l'environnement.

2

RÔLE

Les systèmes de chauffage de piscines sont composés d’équipements destinés à élever puis à maintenir le niveau de température défini du bassin de plein air considéré. On distingue : • les réchauffeurs électriques • les échangeurs de Chaleur • les pompes à Chaleur • les chaudières (gaz, fuel, bois) • les capteurs solaires La spécificité des équipements thermiques de piscines est de résister aux corrosions des eaux traitées des bassins.

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APPROCHE DU CALCUL DES BESOINS THERMIQUES D'UN BASSIN DE PLEIN AIR

Le bilan thermique d’une piscine de plein air est fonction des paramètres suivants : k la température de l’eau du bassin souhaitée ; k des caractéristiques de l’air ambiant (température, hygrométrie, vitesse du vent) ; k du rayonnement solaire ; k du rayonnement thermique vers la voûte céleste ; k des pertes thermiques par les parois ; k des apports et pertes dues aux baigneurs ; k des caractéristiques du bassin (débordement, cascade, nage à contre-courant, couverture).

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Etude réalisée à l'Université d'Angers (Juillet 1987)

Q EVAPORATION 60 %

Q RAYONNEMENT 17 % APPORT SOLAIRE 50 % Q CONVECTION 17 %

Q BESOINS EXTÉRIEURS 50 %

Q PAROIS 0,2 %

TEMPÉRATURE AIR : 19°C

Soit l’équation suivante :

Q RENOUVELLEMENT : 5,8 %

TEMPÉRATURE EAU : 19°C

Q = Besoins thermiques en kWh/m2/h Q = Q Évaporation + Q Convection + Q Rayonnement + Q Parois + Q Baigneurs + Q Renouvellement — Apports solaires

L’examen attentif de cette photographie thermique instantanée montre que l’évaporation est le facteur principal des pertes thermiques d’un bassin de plein air. L’antidote est naturellement la couverture isotherme. Elle bloque l’évaporation et limite les pertes par rayonnement et par convection. L’usage de la couverture est donc fortement conseillé, en particulier lors de la montée en température du bassin et en période de faible ensoleillement. En revanche, les pertes par les parois sont particulièrement modestes, ce qui rend inutile toute isolation, sauf dans le cas de présence d’eau autour du bassin (nappe phréatique...). En ce qui concerne les piscines hors sol, les pertes par les parois sont à considérer dans un bilan thermique spécifique.

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LES SYSTEMES DE CHAUFFAGE (description, mise en œuvre)

LES EQUIPEMENTS DE CHAUFFAGE DITS “TRADITIONNELS”

k LES RÉCHAUFFEURS ÉLECTRIQUES DE PISCINES • Description Ils sont généralement composés d’un corps et d’un thermoplongeur, complétés par les équipements électriques nécessaires à la régulation et à la sécurité du système. Les matériaux constitutifs des réchauffeurs électriques doivent résister aux corrosions chimiques et électrochimiques rencontrées en piscine. • Mise en oeuvre Les réchauffeurs électriques de piscines sont conçus pour chauffer de l’eau et non de l’air ! Le montage hydraulique en charge est donc toujours préférable, leurs faibles pertes de charge autorisent des grands débits. Le montage en By-pass permet d’isoler l’appareil si nécessaire ou d’ajuster le débit nominal défini par le fabricant. • Le raccordement hydraulique Il s’effectue sur la canalisation de refoulement du circuit de filtration avant le système de désinfection (pompe doseuse chlore, cellule d’électrolyse de sel...). Le montage s’effectue au moyen de raccords union (serrage manuel) ; le raccordement se réalise en ligne sur la tuyauterie PVC ou en By-pass. Dans les deux cas de figure, le montage en charge est recommandé mais ne doit pas pouvoir se vider à l'arrêt de la pompe. • Le raccordement électrique Il doit être conforme à la réglementation définie dans la NF C15.100 section 702-UTE (Voir Annexe 1) dont les recommandations principales sont : - la protection de la ligne électrique par disjoncteur différentiel 30 mA calibré suivant la puissance nominale de l’appareil ; - le raccordement des masses métalliques à la terre de l’installation ; - la définition de la section des conducteurs électriques suivant les règles de l’art (pour une ligne inférieure à 50 m, prévoir 5 Ampères par mm2). Les réchauffeurs électriques de piscines sont prévus pour être raccordés soit en 230 volts monophasé, soit en 400 volts triphasé grâce à un bornier de couplage. Il conviendra de s’assurer que l’abonnement EDF de l’installation peut supporter la puissance nominale du réchauffeur. Un soin particulier devra être apporté aux serrages des conducteurs électriques sur les borniers des appareils, afin d’éviter tout échauffement dangereux. Les réchauffeurs électriques sont en général protégés contre le manque de débit d’eau par un pressostat ou par un interrupteur de débit (Flowswitch). Néanmoins un asservissement électrique à la pompe de filtration est une sécurité supplémentaire conseillée.

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k LES ÉCHANGEURS DE CHALEUR DE PISCINES • Description Nous distinguons 3 types d’échangeurs de chaleur couramment employés en piscine familiale : - les échangeurs multitubulaires, - les échangeurs à plaques, - les échangeurs de type serpentins. Ils sont composés de deux circuits distincts :

- le circuit primaire, - le circuit secondaire.

Le primaire reçoit l’eau d’un générateur à eau chaude. La puissance nominale des échangeurs est définie à une température d’eau d’entrée de 90°C et à une température d’eau de sortie de 70°C. Les enveloppes primaires sont conçues pour résister à ces niveaux de température. Le secondaire reçoit l’eau de la piscine, ce circuit est composé soit d’un ou plusieurs tubes, soit de plaques. Ces différentes surfaces d’échanges sont conductrices de la chaleur, et résistent aux corrosions usuelles rencontrées en piscine familiale. • Mise en oeuvre Les échangeurs de chaleur s’installent de préférence dans le local technique piscine, sous réserve que la distance entre la chaudière de la maison et le local technique n’excède pas 10 mètres. En effet, les déperditions de chaleur du circuit primaire (chaudière haute température) sont beaucoup plus importantes que celles du circuit secondaire (piscine basse température). L’installation de l’échangeur de chaleur dans la chaufferie est donc conseillée dans le cas de longue distance entre le local technique et la chaufferie. • Le raccordement hydraulique

Le circuit primaire Ce circuit bi-tube (aller et retour) relie la chaudière aux raccords primaires de l’échangeur. Il s’effectue au moyen de canalisations isolées (cuivre, PVC chaleur, polyéthylène). Le diamètre des tuyauteries est fonction de la puissance nominale de l’échangeur installé et de la perte de charge de ce réseau. Il est équipé des organes usuels d’un circuit fermé de chauffage : pompe de circulation, clapet, vannes, purgeur, vase d’expansion, soupape de sécurité. Le circuit secondaire Le circuit secondaire reçoit l’eau de la piscine. Son raccordement s’effectue au moyen de raccords union PVC sur la canalisation de refoulement du circuit de filtration, toujours avant le système de désinfection (pompe doseuse chlore, cellule d’électrolyse de sel...). Le montage s’effectue en By-pass. Le By-pass s’impose dans le cas des échangeurs à fortes pertes de charge (exemple : échangeurs à plaques). La faible perte de charge des échangeurs multitubulaires et des échangeurs de type serpentins autorise le passage de la totalité du débit d’eau des pompes usuelles utilisées en piscines familiales. Néanmoins, le By-pass permet d’isoler l’appareil si nécessaire ou d’ajuster le débit d’eau nominal défini par le fabricant. • Le raccordement électrique Il doit être conforme à la réglementation définie dans la norme NF C15.100 Section 702-UTE. Une alimentation 230 volts 50 Hz Monophasée + terre assure le fonctionnement des équipements électriques : circulateur, régulation et sécurité éventuelle. Les échangeurs de chaleur sont en général protégés contre les manques de débit d’eau par des contrôleurs de débit ou par des pressostats. Néanmoins, l’asservissement électrique à la pompe de filtration est conseillé.

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k LES CHAUDIERES SPECIALES PISCINES • Description Nous distinguons deux familles de chaudières spéciale piscine : Les chaudières à passage direct de l’eau de piscine dans le corps de chauffe. Ces chaudières sont généralement composées d’un brûleur atmosphérique dont les rampes gaz diffusent l’énergie calorifique au travers de tubes cuivres ailetés dans lesquels circule l’eau de la piscine. Ces chaudières sont du type “évacuation naturelle des fumées”. Certains modèles peuvent être montés à l’extérieur. Les chaudières à passage indirect de l’eau de la piscine. Ces chaudières sont généralement composées d’un corps de chauffe en fonte ou en acier. Le brûleur atmosphérique diffuse son énergie de combustion dans le circuit primaire de l’échangeur de chaleur intégré. L’eau de la piscine circule dans le circuit secondaire de l’échangeur de chaleur. Ces chaudières sont de type “mural ou au sol". L’évacuation des fumées est naturelle ou forcée (chaudière étanche à ventouse). • Mise en oeuvre

A/ Réglementation concernant les fabricants Les chaudières gaz sont soumises à une réglementation très précise portant sur les critères de performance et de sécurité. Il est de la responsabilité du fabricant de respecter la réglementation en vigueur ; la norme Gaz CE 90/396 CEE est obligatoire sur tous les équipements/gaz de piscine. B/ Réglementation concernant l’installateur La mise en oeuvre des chaudières gaz spéciales piscine doit être effectuée par une personne professionnellement qualifiée et en conformité avec les normes et les règles de l’art en vigueur. Le DTU P 45.204 (Installation de gaz) définit les normes à respecter (Voir Annexe 2). • Le raccordement gaz (installation, évacuation des fumées) Le gaz Le raccordement gaz (naturel ou propane) doit être réalisé par un professionnel agrée “Qualigaz”.

Section des diamètres de tuyauterie gaz Section de tuyauterie gaz entre détendeur propane et la chaudière (P = 37 mbar) Longueur théorique en m (attention 1 coude = 1ml)

5

10

25

50

Gaz propane 20 kW

14

14

16

18

Gaz propane 30 kW

14

16

18

20

Gaz propane 40 kW

14

16

20

Gaz propane 70 kW

18

20

25

Section de tuyauterie gaz entre la cuve citerne et le détendeur propane (P = 1,5 bar) 50

100

Gaz propane 20 kW

10

10

Gaz propane 30 kW

10

10

25

Gaz propane 40 kW

10

12

32

Gaz propane 70 kW

14

16

Longueur théorique en m

Diamètre intérieur en mm

Diamètre intérieur en mm

Section de tuyauterie gaz naturel (P = 20 mbar) Longueur théorique en m (attention 1 coude = 1ml)

5

10

25

50

75

100

Gaz propane 20 kW

16

18

25

25

32

32

Gaz propane 30 kW

18

25

25

25

32

40

Gaz propane 40 kW

25

25

32

32

40

40

Gaz propane 70 kW

25

32

40

40

50

50

Diamètre intérieur en mm

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La ventilation Les chaudières à évacuation de fumée naturelle prélèvent l’air comburant dans le milieu dans lequel est installé la chaudière et nécessitent donc 2 ventilations (1 ventilation basse et 1 ventilation haute), dont la section est proportionnelle à la puissance installée (6 cm2/kW et dans tout les cas jamais inférieure à 100 cm2) (Voir Annexe 3).

0,4 m

0,4 m

L’évacuation des fumées Le conduit de cheminée a une importance fondamentale pour le fonctionnement correct des chaudières de piscine. Il doit être conforme aux normes définie par le DTU 24.1 “Travaux de fumisterie de mai 1976” (Voir Annexe 4).

1,5 m min.

40 cm min.

1 m max.

BONNE ÉV ACUATION DES FUMÉES

MAUVAISE ÉV ACUATION DES FUMÉES

BONNE ÉV ACUATION DES FUMÉES

MAUVAISE ÉV ACUATION DES FUMÉES

• Le raccordement hydraulique Il s’effectue sur la canalisation de refoulement du circuit de filtration, avant le système de désinfection (pompe doseuse chlore, cellule d’électrolyse de sel). Le montage s’effectue au moyen de raccords union (serrage manuel). Le raccordement se réalise en By-pass. Le montage en charge est recommandé. • Le raccordement électrique Il doit être conforme à la réglementation définie dans la NF C15-100 Section 702-UTE (Voir Annexe 1). Une alimentation Monophasée 230 Volts assure l’alimentation électrique des organes de commande de sécurité, de régulation et de signalisation.

LES EQUIPEMENTS DE CHAUFFAGE DITS “PERFORMANTS” k LES POMPES A CHALEUR • Description Deux familles de pompes à chaleur sont utilisées pour chauffer les piscines familiales : Les pompes à chaleur air/eau sont des machines thermodynamiques qui assurent la récupération de l’énergie calorifique contenue dans l’air pour transférer cette énergie à l’eau du bassin. L’air extérieur riche en calories circule à travers la pompe à chaleur grâce à un ventilateur. Ces calories gratuites sont captées par l’évaporateur. Le fluide frigorigène contenu à l’intérieur de l’évaporateur passe de la phase liquide à la phase gazeuse. Il est ensuite comprimé à haute pression lors de son passage dans le compresseur. Ce gaz très chaud ne demande alors plus qu’à céder sa quantité de chaleur à l’eau de la piscine.

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L’échange est réalisé dans le condenseur dans lequel le fluide frigorigène passe de l’état gazeux à l’état liquide, permettant ainsi à l’eau de la piscine de se réchauffer. Pour réaliser cet échange de chaleur, la pompe à chaleur a besoin uniquement d’une alimentation électrique Monophasé ou Triphasé. Ce transfert d’énergie s’effectue dans la proportion : une unité d’énergie électrique consommée pour 3 voire 4 unités d’énergie calorifique restituées à l’eau de la piscine. C’est donc par principe un système économique. Les pompes à chaleur eau/eau fonctionnent sur le même principe décrit ci-dessus. La source froide est dans ce cas de l’eau (nappe phréatique) ; le transfert s’effectue sur de l’eau (eau de la piscine). Peu développée sur le bassin de plein air, elle trouve son intérêt sur les piscines intérieures. • Mise en oeuvre des pompes à chaleur air/eau Les pompes à chaleur air/eau “spéciales piscine” sont conçues pour recevoir directement dans le condenseur la circulation de l’eau de la piscine. Les matériaux constitutifs de ce dernier (inox, titane) sont prévus pour résister aux corrosions des eaux de piscines. Les pompes à chaleur air/eau sont généralement des équipements monoblocs extérieurs. Elles sont installées sur un socle en béton prévu pour assurer les écoulements gravitaires des condensats. Certains modèles sont conçus en version monobloc intérieur. L’air introduit par dépression dans le local technique est évacué vers l’extérieur par une gaine. • Raccordement hydraulique Suivant leur conception, les pompes à chaleur air/eau peuvent recevoir des débits d’eau variable. En général, elles sont raccordées en By-pass sur la canalisation de refoulement de la filtration avant le système de désinfection (pompe doseuse, chlore, cellule d’électrolyse de sel). • Raccordement électrique Il doit être conforme à la réglementation définie dans la NF C15.100 Section 702-UTE (Voir Annexe 1). Les pompes à chaleur "spéciales piscine" sont, suivant leur puissance, alimentées en 230 volts monophasé ou en 400 volts triphasé. Elles sont protégées contre le manque d’eau par un pressostat ou par un interrupteur de débit.

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LES CAPTEURS SOLAIRES - UNE ENERGIE NATURELLE ET GRATUITE

Matériau utilisé en général : - polypropylène traité contre les effets de chaleur (dilatation) et contre les ultraviolets ; - de couleur noire. Détail d'installation de capteurs solaires : - choisir un endroit discret et bien orienté (Sud - Sud-Ouest) ; - si possible, incliné entre 30° et 45° le toit de la maison, la butte ou le support ; - base de calcul de la surface de capteur : 50 à 60 % de la surface de la piscine vous assureront une bonne élévation de température de l'eau. Régulation automatique : Un coffret de commande permet de réguler de façon automatique, une installation de capteurs solaires en fonction de la température d'eau souhaitée, de la température réelle de l'eau et de celle de l'air extérieur. 1

Le coffret de commande peut commander directement une pompe de circulation dans le cas où les capteurs ne sont pas alimentés par le système de filtration.

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Dans le cas où les capteurs seraient alimentés par le système de filtration, prévoir obligatoirement une vanne 3 voies motorisée. Le fonctionnement de cette vanne sera commandé par le système de pilotage (coffret de commande et

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aquastas) et dirigera l'eau vers lescapteurs ou non, selon les besoins en chauffage de la piscine.

Schéma du principe de fonctionnement

Principe de fonctionnement

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A

Grâce à la pompe, l'eau de la piscine est dirigée vers les panneaux solaires.

B

L'eau de la piscine entre par le bas des panneaux solaires et circule dans les tubes, elle est automatiquement chauffée par les rayons du soleil.

C

L'eau chauffée retourne dans la piscine et ce procédé se répète continuellement, jusqu'à la température désirée.

INFLUENCE DU CHAUFFAGE SUR LA DESINFECTION DES PISCINES FAMILIALES

L’influence du chauffage sur la désinfection des eaux de piscine est indirecte. L’efficacité des désinfectants est très peu influencée par les températures usuellement pratiquées dans les piscines (26°, 27° et 28°C). Néanmoins, l’élévation de la température de l’eau favorise le développement des micro-organismes (virus, algues, bactéries). En conséquence, l’augmentation de la charge polluante nécessite des quantités de désinfectants plus grandes qui favorisent les corrosions des parties métalliques et peuvent altérer la tenue de certaines matières plastiques.

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INFLUENCE DU CHAUFFAGE SUR LE VIEILLISSEMENT DES LINERS

L’élévation de la température dûe au chauffage (naturel ou artificiel) augmente sensiblement les dosages de désinfectants dont l’action d’oxydant peut provoquer des agressions chimiques (migration ou destruction des plastifiants), ce qui peut conduire à une décoloration, à une perte d’élasticité, et donc à un vieillissement prématuré. C’est pourquoi les fabricants de membranes d’étanchéité (liner) conseillent de limiter la température de l’eau des piscines familiales à 28°C ou 32°C pour les revêtements armés.

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ANNEXE

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ANNEXES - EXEMPLES DE CALCULS ET DE SCHEMAS Annexe 1

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Annexe 2

BATIMENTS D'HABITATION L'installation et l'entretien de la chaudière doivent être effectués par une personne professionnellement qualifiée et en conformité avec les normes et règles de l'art en vigueur décrites ci-dessous : Arrêté du 2 Août 1977. Règles Techniques et de Sécurité applicables aux installations de gaz combustibles et d'hydrocarbures liquéfiés situées à l'intérieur des bâtiments d'habitation et de leur dépendances. Norme DTU P 45-204 "Installations de gaz" (anciennement DTU N° 61-1 "Installations de gaz d'Avril 1982" + additif N°1 Juillet 1984 + additif modificatif N° 2 Février 1989 + additif modificatif N° 3 Décembre 1990), en particulier pour les chaudières à tirage naturel raccordées à un conduit de cheminée : - le volume du local, - les surfaces ouvrant sur l'extérieur, - l'évacuation des produits de combustion. Règlement Sanitaire Départemental. Entre autres : la présence, sur l'installation, d'une fonction de disconnection de type CB, à zones de pression différentes non contrôlables, répondant aux exigences fonctionnelles de la norme NF P 43-011, destinée à éviter les retours d'eau potable, est requise par les articles 16.7 et 16.8 du Règlement Sanitaire Départemental-type. Pour les appareils raccordés au réseau électrique : Norme NF C15-100, pour les raccordements électriques et, en particulier, l'obligation de raccordement à une prise de terre.

ETABLISSEMENT RECEVANT DU PUBLIC L'installation et l'entretien de l'appareil doivent être effectués conformément aux textes réglementaires et règles de l'art en vigueur, notamment : Règlement de sécurité contre l'incendie et la panique dans les établissements recevant du public : a) Prescriptions générales Pour tous les appareils : - Articles GZ : "Installations aux gaz combustibles et hydrocarbures liquéfiés". Ensuite, suivant l'usage : - Articles CH : "Chauffage, ventilation, réfrigération, conditionnement d'air et production de vapeur et d'eau chaude sanitaire". b) Prescriptions particulières à chaque type d'établissements recevant du public ( hôpitaux, magasins, etc) Une installation non conforme aux Normes ci-dessus peut être à l'origine de dommages sur des personnes ou des animaux de compagnie, qui ne sauraient être imputables à la responsabilité du fabricant.

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Annexe 3

L'ouverture devra être pratiquée directement dans un mur donnant sur l'extérieur et être située le plus près possible du sol. Elle doit être non obstruable et protégée par une grille qui ne doit pas réduire la section utile de passage d'air. Une aération correcte peut être obtenue à partir de plusieurs ouvertures dont la somme des sections équivaut à celle demandée. Dans le cas d'impossibilité de réaliser l'ouverture près du sol, il est nécessaire d'augmenter la section de celle-ci d'au moins 50%. Si, dans le local, d'autres appareils nécessitent un apport d'air pour fonctionner, la section de l'ouverture devra tenir compte de ce dernier. Une cheminée ouverte (âtre, cassette) doit avoir sa propre amenée d'air sinon un appareil de type TN ne peut être installé dans le même local.

Annexe 4

Etre constitué par un matériau imperméable résistant à la température des fumées et aux condensats formés. Etre d'une résistance mécanique suffisante et d'une basse conductibilité thermique. Etre le plus vertical possible et avoir une pression statique suffisante pour assurer une efficiente et constante évacuation des gaz produits par la combustion. Avoir un diamètre jamais inférieur à celui de la buse de la chaudière. Dépasser le faîtage du toit d'au moins 0,40 m. Un tuyau vertical de longueur minimale égale à 3 fois le diamètre de la buse doit être placé en sortie de chaudière avant le raccordement dans le conduit de fumées principal. Dans tous les cas, la réalisation du conduit de cheminée doit être conforme au DTU 24.1 "TRAVAUX DE FUMISTERIE" de Mai 1976.

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EXEMPLE DE CALCUL DE CHAUFFAGE POUR PISCINE INTÉRIEURE CARACTERISTIQUES DE LA PISCINE Piscine ……………………………… Forme ………………………………. Type de fond …………………….. Profondeur d'eau moyenne Type de construction …………

: : : : :

Bassin intérieur enterré Rectangulaire Plat 1,50 m Béton

CARACTERISTIQUES DESHUMIDIFICATION

Longueur : 8,00 m Largeur : 4,00 m

Débit déshumidificateur ………………… Puissance déshumidificateur………… Condenseur ………………………….……… Batterie eau chaude ……………..……… Puissance condenseur …………………

CARACTERISTIQUES DU HALL

BESOINS ENERGETIQUES

Longueur ………………………………… : 10,00 m Largeur ………………………… . : 6,00 m Hauteur …………………………………… : 2,50 m Surface vitrée verticale …………… : 15,00 m2 Surface vitrée horizontale : 30,00 m2 Surface plafond opaque sur ext. : 30,00 m2 Périmètre des murs extérieurs … : 26,00 m Périmètre sur locaux tech. : 6,00 m Orientation des baies ……………… : Sud-Ouest Ensoleillement ……………… : Bon Ecran solaire …………………………… : Sans Parois verticales sur extérieur … : Isolées Parois verticales sur locaux tech. : Isolées Surfaces vitrées ……………………… : Double vitrage Plafond …………………………………… : Isolé Plancher ………………………………… : Sur terre plein non isolé

Puiss. max. nécessaire en kW … : Besoins bruts en kWh ……………… : Apports déshum. en kWh ………… : Apports solaires en kWh ………….. : Besoins nets en kWh ……………….. :

21 619

0

Chauffage Hall 12,69 60 564 0 21 035 39 529

COÛTS

Altitude …… : 75 m

EXPLOITATION Température d'eau souhaitée …………………… : Température d'ambiance souhaitée …………. : Humidité relative souhaitée ……………………… : Durée de montée en température ……………. : Durée de filtration par jour ………………………… : Période d'utilisation …………………………………… :

Déshumidification Chauffage bassin 8,21 21 619 0 0 0

Type d'énergie Réchauffeur électrique (Tarif "Heures Creuses") Réchauffeur électrique (Tarif "Tempo") Chaudière Gaz Naturel Chaudière Gaz Propane Echangeur à plaques/Chaudière Gaz Naturel Echangeur à plaques/Chaudière Gaz Propane Echangeur à plaques/Chaudière Fioul Echangeur/Chaudière Gaz Naturel Echangeur/Chaudière Gaz Propane Echangeur/Chaudière Fioul Echangeur à plaques/P.A.C. domestique Pompe à Chaleur (Tarif "Heures Creuses") Echangeur à plaques/P.A.C. domestique Pompe à Chaleur (Tarif "Tempo")

IMPLANTATION ET EQUIPEMENTS Département d'implantation …………………… : PARIS (75) Utilisation d'une couverture isothermique : Oui

0 m3/h 0,00 kW Non Non 0,00 kW

: : : : :

25°C 27°C 70% 96 heures 8 heures 1er janvier au 31 décembre

PU/kW Coût Déshu. Coût Piscine 14 880,70 0,00 0,65 8 524,71 0,00 0,37 4 399,47 0,00 0,16 10 696,00 0,00 0,40 3 704,81 0,00 0,16 9 007,16 0,00 0,40 6 104,19 0,00 0,24 3 910,64 0,00 0,16 9 507,56 0,00 0,40 6 104,19 0,00 0,24 5 654,67 0,00 0,65 3 534,17 0,00 0,65 3 239,39 0,00 0,37 2 024,62 0,00 0,37

Coût Hall 27 208,44 15 586,91 8 044,15 19 556,97 6 774,02 16 469,03 11 161,13 7 150,36 17 383,98 11 161,13 10 339,21 6 462,00 5 923,03 3 701,89

EXEMPLE DE CALCUL DE CHAUFFAGE POUR PISCINE EXTÉRIEURE CARACTERISTIQUES DE LA PISCINE Piscine ……………………………… Forme ………………………………. Type de fond …………………….. Profondeur d'eau moyenne Type de construction …………

: : : : :

De plein air Rectangulaire Plat 1,50 m Béton

Longueur : 8,00 m Largeur : 4,00 m

IMPLANTATION ET EQUIPEMENTS Département d'implantation …………………… : PARIS (75) Implantation géographique ……………………. : Zone urbaine Altitude …… : 75 m Protection aux vents dominants …………….. : Moyenne Utilisation d'une couverture isothermique : Oui Utilisation d'un appareil de nage à contre-courant : Non

EXPLOITATION Température d'eau souhaitée …………………… : 25°C Durée de filtration par jour ………………………... : 8 heures Période d'utilisation …………………………………… : 15 mai au 30 septembre Type d'utilisation ……………………………………….. : Résidentiel

BESOINS ENERGETIQUES Besoins totaux en kWh …………… : 20 644 Apports solaires en kWh …………… : 12 409 Besoins nets en kWh ……………… : 8 235 Puiss. max. nécessaire en kW …... : 13,27 Type d'énergie

Coût (FF)

Coût (FF)

Type d'énergie

Réchauffeur électrique (Tarif "Heures Creuses") 5 668,28

Réchauffeur électrique (Tarif "Tempo"")

3 247,19

Chaudière Gaz Naturel

1 675,82

Chaudière Gaz Propane

4 074,27

Echangeur à plaques/Chaudière Gaz Naturel

1 411,22

Echangeur à plaques/Chaudière Gaz Propane

3 430,96

Echangeur à plaques/Chaudière Fioul

2 325,18

Echangeur/Chaudière Gaz Naturel

1 489,62

Echangeur/Chaudière Gaz Propane

3 621,57

Echangeur/Chaudière Fioul

2 325,18

Echangeur à plaques/P.A.C. domestique

2 153,95

Pompe à Chaleur (Tarif "H. Creuses")

1 346,22

Echangeur à plaques/P.A.C. domestique

1 233,93

Pompe à Chaleur (Tarif "Tempo")

771,21

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SCHEMA HYDRAULIQUE AVEC ECHANGEUR A PLAQUES

TRAITEMENT D'EAU

POMPE

FILTRE

ECHANGEUR

Vers radiateurs

BY-PASS

ASPIRATION

REFOULEMENT

SCHEMA DE RACCORDEMENT POUR CHAUDIERE SPECIALE PISCINE AVEC ECHANGEUR INCORPORE Chaudière standard

POMPE

FILTRE

CHAUDIERE

TRAITEMENT D'EAU

REFOULEMENT

ASPIRATION

SCHEMA HYDRAULIQUE POUR RECHAUFFEUR ELECTRIQUE FILTRE

POMPE

TRAITEMENT D'EAU RECHAUFFEUR ELECTRIQUE

ASPIRATION

REFOULEMENT

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SCHEMA HYDRAULIQUE AVEC ECHANGEUR TUBULAIRE FILTRE

POMPE ECHANGEUR

TRAITEMENT D'EAU

Vers radiateurs

ASPIRATION

REFOULEMENT

ATTENTION : le piquage du circuit primaire doit être réalisé en amont de toute vanne ou pompe.

SCHEMA HYDRAULIQUE AVEC POMPE A CHALEUR AIR / EAU

POMPE A CHALEUR

0,50 m mini

TRAITEMENT D'EAU

ASPIRATION

FILTRE

BY-PASS

2 m mini du bassin

REFOULEMENT

ASPIRATION

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AIDE MEMOIRE Conversion des unités de mesure DE

EN

M3/H L/S M3/H L/H CFM M3/H

L/S M3/H L/H M3/H M3/H CFM

MMCE PA MMCE BAR BAR MILLIBAR

PA MMCE BAR MMCE MILLIBAR BAR

KW KCAL CH KW

KCAL KW KW CH

KCAL KWH BTU KWH THERMIE KCAL THERMIE KJOULE KWH JOULE/SECONDE BTU KCAL

KWH BTU KWH KCAL KCAL THERMIE KJOULE THERMIE JOULE/SECONDE KW KCAL BTU

°C °F

°F °C

OPERATION DIVISER PAR 3,6 MULTIPLIER PAR 3,6 MULTIPLIER PAR 1000 DIVISER PAR 1000 MULTIPLIER PAR 1,6992 MULTIPLIER PAR 0,5886 MULTIPLIER PAR 9,81 (Soit 10 pour un calcul rapide) DIVISER PAR 9,81 (Soit 10 pour un calcul rapide) MULTIPLIER PAR 0,0001 MULTIPLIER PAR 10000 DIVISER PAR 1000 MULTIPLIER PAR 1000 MULTIPLIER PAR 860 DIVISER PAR 860 MULTIPLIER PAR 0,736 DIVISER PAR 0,736 MULTIPLIER PAR 1,163 PUIS DIVISER PAR 1000 MULTIPLIER PAR 3412 DIVISER PAR 3412 DIVISER PAR 1,163 MULTIPLIER PAR 1000 DIVISER PAR 1000 MULTIPLIER PAR 4185 DIVISER PAR 4185 MULTIPLIER PAR 1000 DIVISER PAR 1000 MULTIPLIER PAR 0,252 DIVISER PAR 0,252 °C = 0,56 (°F -32) °F = 1,8 x °C +32

Exemples usuels

- Une chaudière de 45000 Kcal à transformer en kW 45000/860 = 52,33 kW

- 82°F à transformer en °C 82°F = 1,8 x X +32 X = 28°C

D/CRÉA-GUIDI

- Equivalence des puissances entre BTU et kW 1 kW = 3412 BTU 8 kW = 8 x 3412 = 27296 BTU

- 28°C à transformer en °F 28°C = 0,56 (x -32) x = 82°F ✆ 01 46 42 52 77 - 04/99

- Transformer la puissance d'une chaudière de 31 kW en Kcal 31 x 860 = 26660 Kcal

200 000 BTU/3412 = 58,61 kW

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COORDINATION SYNDICALE DES INDUSTRIES DE LA PISCINE

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DIRECTIVES TECHNIQUES PISCINES

Entretien des piscines liner et membrane armée

Janvier 2000

✆ 01 46 42 52 77 - 01/2000

DTP n° 11

D/CRÉA-GUIDI

Ces recommandations ont été établies par la commission technique de la C.S.I.P.

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Pour éviter la surconcentration d'éléments contenus par certains produits de traitement d'eau (stabilisants, sels métalliques, agents actifs, etc…), il est conseillé de renouveller 30 à 50 % du volume d'eau de la piscine chaque année. Par ailleurs, ces surconcentrations peuvent concourir à l'endommagement du liner (taches, décolorations, boursouflures, plis, ridules) et provoquer des difficultés dans le maintien de la qualité de l'eau. De ce fait, l'utilisateur apportera un soin extrême dans le choix et le bon usage des produits de traitement de l'eau et particulièrement : - de veiller à utiliser exclusivement des produits de traitement spécialement formulés pour le traitement des eaux de piscine, - de n'utiliser que des produits indiquant sur leurs emballages : • les incompatibilités éventuelles. • les doses d'utilisation. • les éventuels risques de surdosage ou surconcentration. • les recommandations d'emploi.

Entretien des piscines liner et membrane armée

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AVANT-PROPOS

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PHÉNOMÈNES CONSTATÉS

Dans tous les cas, l'utilisateur est seul responsable de l'exploitation de la piscine et de ses choix. Durant la saison d'utilisation, le principe de base doit être que le volume du bassin doit être recyclé au minimum chaque jour. On considère qu'un groupe de filtration à la puissance correctement adaptée, doit permettre de recycler le volume total de la piscine qu'il équipe entre 6 heures (temps de recyclage idéal) et 10 heures (temps de recyclage maximum). Dans la pratique, les temps horaires de la filtration seront réglés entre 1 heure et 24 heures selon la saison, la fréquentation, le système de désinfection, la température de l'eau… (cf. : DTP n° 6)

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2.1 -

TACHES

2.2 -

PLIS

SOMMAIRE

3.2 - CONSEILS POUR UNE BONNE EXPLOITATION

EXPLOITATION ET ENTRETIEN

3.1 - PRINCIPES A RESPECTER POUR L'ENTRETIEN DE L'EAU ET DE L'EQUIPEMENT

Dans tous les cas, une vidange partielle et annuelle (30 à 50 % du volume d'eau) contribue à conserver le liner en bon état.

3.2 - CONSEILS POUR UNE BONNE EXPLOITATION 3.3 - CONSEILS RELATIFS A L'HIVERNAGE

3.3 - CONSEILS RELATIFS A L'HIVERNAGE Une piscine reste bien souvent inutilisée durant la période d'hiver. La température de l'eau étant un facteur très important du développement des algues et/ou des microorganismes, l'hivernage et la remise en service d'une piscine devront impérativement se faire autour d'une température de 10°. On peut également conserver une filtration réduite pendant cette période. Le traitement de l'eau et l'entretien de la piscine devront être absolument assurés durant cette période d'hivernage, pour éviter de voir algues et bactéries se développer rapidement dans la piscine. A cet effet, un produit de traitement à haut pouvoir rémanent peut être introduit dans l'eau de la piscine, afin d'assurer sa totale protection jusqu'à sa remise en service. Par ailleurs, le bassin peut être protégé des salissures par une couverture d'hivernage. Attention aux débris divers (feuilles, vers de terre, objets métalliques, etc…) dont le contact prolongé et la décomposition sont à l'origine de taches indélébiles. Contre le gel, des flotteurs d'hivernage peuvent être, si nécessaire, disposés à la surface afin d'éviter toute poussée de glace sur les parois de la piscine. Nota Bene : Il est formellement proscrit d'hiverner une piscine en la vidangeant et de la laisser vide durant toute la période d'hivernage. Il faut noter également que la vidange TOTALE d'une piscine liner, SI ELLE S'AVÈRE NÉCESSAIRE doit être obligatoirement assurée par un professionnel qualifié.

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TACHES ROSES Elles peuvent avoir diverses origines. Dans l'épaisseur de la matière : il s'agit de micro-organismes qui se développent derrière la membrane. Leurs excrétions colorées traversent la membrane et laissent apparaître des taches. Elles sont indélébiles. Traitement au PHMB : il est impératif de respecter les consignes suivantes : T° de l'eau maximum : 28° pour les feuilles non armées 32° pour les feuilles armées pH de l'eau : 7,2 à 7,8 maxi (surtout ne pas dépasser cette limite) PHMB (Biguanide) : 30 à 40 mg/l. La combinaison de température élevée et de pH élevé pourrait entraîner des problèmes de migration de constituants dans la feuille de plastique (marques rouge/brun, liner collant).

2.2 - PLIS Il ne faut pas confondre plis et ridules. On entend par pli tout excédent de matière saisissable entre 2 doigts. La formation ultérieure de plis importants sur le fond du bassin est généralement provoquée par la présence d'eau d'infiltration sous la membrane. Les plis qui se forment sur les parois, au niveau de la ligne d'eau et en-dessous démontrent une infiltration d'eau périphérique, sous-jacente à la plage. Nota : concernant les eaux de ruissellement : • lorsque l'évacuation des eaux de ruissellement n'est pas réalisable de façon naturelle, il est nécessaire de prévoir un système de récupération et d'évacuation (cf. : DTP n° 5). • lorsque la piscine est installée en bas de pente ou de talus, il est nécessaire de prévoir un moyen d'évacuation des eaux de ruissellement installé en périphérie de la plage. • en cas d'arrosage automatique, il est vivement conseillé de surélever légèrement la piscine par rapport au reste du terrain. • la pose d'un abri de piscine créé des apports d'eau supplémentaires qu'il faut prendre en compte. La présence de plis autour des pièces à sceller indiquent que le bassin a été vidé sans que soient prises les précautions usuelles, et que la remise en eau n'a pas été effectuée selon les règles de l'art. Les ridules accompagnées de décoloration viennent de la conjugaison d'un pH et d'un excès de chlore ou d'une température trop élevée de l'eau. Il ne faut jamais dépasser une température en permanence au-dessus de 28°.

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EXPLOITATION ET ENTRETIEN

3.1 - PRINCIPES A RESPECTER POUR L'ENTRETIEN DE L'EAU ET DE L'EQUIPEMENT L'eau de piscine est un élément complexe et instable. Elle a une importance primordiale et directe sur l'aspect et la bonne conservation des matériaux qui composent l'installation mais aussi sur le plaisir et la sécurité des utilisateurs. Pour être de bonne qualité, l'eau de piscine doit être Limpide - Saine - Equilibrée. Ces caractéristiques indispensables sont obtenues par deux actions de traitements complémentaires : - Physique : qui permet de conserver la limpidité par filtration. - Chimique : qui permet de corriger certaines caractéristiques de l'eau de remplissage et de la conserver saine et équilibrée par apport de produits chimiques correctifs et désinfectants. Toute eau non filtrée stagne. L'augmentation du temps de filtration, voire une filtration continue, favorise la bonne qualité de l'eau.

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Il est de la responsabilité de l'utilisateur de veiller à l'efficacité de ces traitements et d'y apporter ses soins.

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En pratique une vidange d'environ 30 à 50 % du volume d'eau par an s'avère nécessaire pour maintenir la teneur d'acide isocyanurique à un niveau correct. Il est préférable de mesurer le chlore disponible plutôt que le chlore total et donc d'utiliser les réactifs DPD pour l'analyse du chlore.

IMPORTANT : L'efficacité des produits de traitement chlorés devient rapidement inversement proportionnelle à la concentration de stabilisant. L'excès de stabilisant diminue l'efficacité biocide et surtout algicide du chlore poussant à une surconcentration de chlore, laquelle entraîne à la longue des décolorations et dégradations du liner surtout dans les parties profondes des piscines ainsi que dans les zones à faible circulation d'eau. TACHES BRUNES OU NOIRES Elles sont d'autant plus difficiles à traiter que leur origine est difficile à déterminer. Elles peuvent avoir pour cause : des algues (voir ci-dessus). la décomposition de matières organiques (feuilles, débris végétaux) : la prévention par un entretien hebdomadaire (nettoyage par balayage) permet de les éviter. une infiltration d'eau chargée entre la membrane et la structure (ruissellement ou remontée de nappe phréatique) entraîne la prolifération de micro-organismes. Le risque se trouvera accentué en présence de sulfure d'hydrogène pouvant résulter de l'activité de micro-organismes se développant entre la paroi du bassin et la membrane d'étanchéité qui est perméable au gaz. Il peut alors se former, en présence de cuivre dans le bassin, des sulfures de cuivre insolubles et de coloris foncé. Il faut donc éviter les concentrations importantes d'ions métalliques susceptibles de concourir à la formation de taches indélébiles sur les membranes en PVC plastifié. l'apport non contrôlé d'ions métalliques : les métaux comme le cuivre et l'argent exercent une action algicide ou biocide mais ils n'ont aucun pouvoir oxydant. Il faut toujours les employer à dose très faible en association avec un oxydant (chlore, brome, etc…). le remplissage par les eaux de captage, de drainage, de puits : ces eaux sont instables, souvent chargées en matières organiques, polluées par des nitrates et des phosphates. Le problème qui en découle serait évité par un remplissage avec une eau du réseau (eau de ville) (voir cf. avant-propos). L'utilisation de sulfate de cuivre pur ou non spécialement formulé pour la piscine est fortement déconseillé à l'utilisateur.

Entretien des piscines liner et membrane armée

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AVANT-PROPOS

Le liner (terme usuel définissant la membrane souple constituant l'étanchéité des piscines, qu'il soit armé ou non), est fabriqué à partir de PVC (polychlorure de vinyle) plastifié. Ce matériau est le fruit d'une technologie de pointe dont la formulation est destinée à assurer l'étanchéité des piscines. En outre, il comporte des adjuvants permettant de lutter contre le vieillissement prématuré de la membrane. Accessoirement, afin d'agrémenter l'aspect du bassin, certaines membranes peuvent présenter un décor imprimé. Cependant, cette fonction esthétique est secondaire. Le liner est un équipement renouvelable ayant pour fonction essentielle d'assurer l'étanchéité.

DOCUMENTS TECHNIQUES : L'AFNOR a édité 4 documents concernant les liners et les membranes armées : NF T 54 803-1 - Plastiques Membranes en polychlorure de vinyle plastifié pour piscines. Spécifications et méthodes d'essai. Partie 1 : membranes simples. Edition : Juin 1994 NF T 54 803-2 - Plastiques Membranes en polychlorure de vinyle plastifié pour piscines. Spécifications et méthodes d'essai. Partie 2 : membranes armées. Edition : Juin 1994 FD T 54 804

- Plastiques Membranes d'étanchéité armées pour piscines. Méthode de mise en œuvre des membranes armées employées pour l'étanchéité des piscines. Edition : Août 1995

FD T 54 802

- Plastiques Membranes en polychlorure de vinyle plastifié. Liners pour piscines. Guide de recommandations pour la réalisation, la pose et l'entretien des liners pour piscine. Edition : Novembre 1995

La CSIP a également édité des Directives Techniques Piscines (DTP) : DTP 1 - Règles générales de tolérances de cotes et d'aspect s'appliquant aux piscines de loisirs. Edition : Juin 1996 DTP 3 - Piscines liner et membrane armée. Edition : Septembre 1996 - Mise à jour : Juillet 1998

Electrolyse de sel : La fabrication du chlore par électrolyse du chlorure de sodium est un système couramment utilisé. Ce sel peut être soit ajouté à l'eau de la piscine, soit stocké dans un bac prévu à cet effet. Toutes les règles du traitement au chlore s'appliquent. Il est cependant fortement conseillé de veiller aux effets secondaires qui découleraient : d'un sel non conforme à celui recommandé par le fabricant de l'appareil (risque de taches avec certains sels de conservation). d'un risque de corrosion par électrolyse des raccords et pièces métalliques non adaptés placés sur le circuit d'eau ou également d'un risque de tache. de l'absence d'un entretien régulier des électrodes. de l'inexistence d'une mise à la terre efficace.

DTP 5 - Finition ''Les margelles - Les plages''. Edition : Mars 1997 DTP 6 - Le groupe de filtration. Edition : Juillet 1997

Après mise en eau, les caractéristiques mécaniques et physiques ainsi que l'aspect décoratif (la teinte ou le décor éventuel), et leur évolution dans le temps, dépendent PRINCIPALEMENT du soin et de l'application que le consommateur mettra dans le respect des conditions d'utilisation et d'entretien du bassin. Afin d'éviter un vieillissement anormal, le but du présent document est de lister quelques-uns des phénomènes prévisibles qui résulteraient d'un non respect des règles élémentaires d'entretien. Ce document est une compilation des connaissances actuelles des professionnels concernés.

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PHÉNOMÈNES CONSTATÉS : • décoloration prématurée de la membrane. • taches de différentes couleurs. • boursouflures ou ridules. • dégradation des caractéristiques mécaniques (durcissement prématuré). • plis survenant après la mise en service. Rappelons tout d'abord que les caractéristiques physico-chimiques des eaux de remplissage et/ou d'appoint doivent impérativement respecter les normes du réseau public* ou y être ajustées. Les eaux de captage, de ruissellement ou de pluie sont déconseillées en raison de leurs caractéristiques qui les rendent souvent inaptes à une utilisation en piscine.

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PHÉNOMÈNES CONSTATÉS

Désordres dus à une mauvaise exploitation ou à l'environnement : • Taches • Plis

2.1 - TACHES Elles sont d'origines diverses et, de ce fait, de coloris divers. Leur nature doit être déterminée avec précision si l'on veut pouvoir préconiser un remède.

*Recensées dans le décret 89-3 modifié du 3 janvier 1989, en application de la directive européenne du 15 juillet 1980. Parmi ces normes, nous pouvons lire : • 1 mg/l pour le cuivre • 0.2 mg/l pour le fer • 0.05 mg/l pour le manganèse • 50 mg/l pour le nitrate

POURQUOI TRAITER L'EAU DES PISCINES ? Le traitement de l'eau des piscines répond à plusieurs objectifs : - la désinfecter et la rendre désinfectante. - lui conserver un aspect limpide. - faciliter les opérations courantes d'entretien des équipements divers (filtre, ligne d'eau, etc …) et donc prolonger leur état de service. - conserver un pH équilibré selon les recommandations du fabricant du produit désinfectant ou du type de traitement utilisé. Un pH équilibré est indispensable pour assurer une eau "agréable" pour la baignade et l'efficacité des produits oxydants. Un pH inférieur à 7 est synonyme d'agressivité et de corrosion des éléments métalliques au contact de l'eau et ce d'autant plus que l'on diminue cette valeur. Un tel pH engendre également une reprise d'humidité du liner se traduisant par un gonflement, un allongement de la membrane provoquant ridules, boursouflures, plis… En outre, un pH acide, même de façon temporaire, favorise la pénétration de produits oxydants (spécialement du chlore) dans la membrane. Ces dégradations s'accompagnent souvent d'une décoloration; phénomènes irréversibles. Un pH supérieur à 7,8 diminue fortement l'efficacité des produits oxydants et permet ainsi le développement d'algues et de micro-organismes. Il n'existe pas de traitement entièrement automatique garantissant, toute une saison, un traitement efficace. Une dérive, même temporaire, peut avoir des conséquences à long terme. En conséquence, quels que soient les produits et/ou procédés de traitement utilisés, un contrôle régulier au moins hebdomadaire est une NÉCESSITÉ. IMPORTANT : Ce document ne se substitue pas aux normes, règles et documents qui président à l'installation de la piscine. Il ne privilégie et n'exclut aucun type de traitement de l'eau. Il n'a d'autre but que d'éclairer le lecteur sur les phénomènes, avatars qui peuvent être constatés, de les identifier, d'en indiquer les éventuelles origines et les opérations qui permettent d'en corriger et/ou d'en limiter les effets lorsque cela est possible. Comme en toute chose, en matière de piscine, il vaut mieux prévenir que guérir car il est évident que toute installation nécessite un ENTRETIEN régulier. IL EST DE LA RESPONSABILITÉ DE L'UTILISATEUR D'Y VEILLER EN SUIVANT RIGOUREUSEMENT LES CONSEILS DE L'INSTALLATEUR ET/OU DU VENDEUR ET DES FABRICANTS CONCERNÉS.

BLANCHÂTRES Sur le fond du bassin : une tache ronde est la conséquence du contact direct d'une pastille ou d'un galet de produit oxydant (ex. : chlore, brome) tombé ou jeté dans le bassin. L'effet sera d'autant plus marqué que le contact aura été long. Il peut aller jusqu'à la formation de "ridules" : ce désordre est irréversible. Décolorations importantes sur le fond du bassin ou sur les parois (sous les skimmers par exemple ou autour de la bonde de fond) : les produits chlorés en solution étant plus dense que l'eau, c'est le signe d'une concentration excessive. Elle peut être la conséquence d'un arrêt prolongé de la filtration après un traitement de choc avant que le chlore ne soit totalement incorporé au volume d'eau. Sous les skimmers, c'est le signe que le chlore mis dans le skimmer continue de se dissoudre lorsque la filtration est arrêtée. Dans le cas d'un pH inférieur à 7, ce phénomène s'accompagnera : - de la formation de plis par reprise d'humidité de la membrane en commençant par la surface autour de la bonde de fond. - d'un durcissement de la membrane (PVC) dû à la perte de plastifiant. Ces désordres sont irréversibles. BLANCHÂTRES (au niveau de la ligne d'eau) Elles résultent des dépôts de sel de calcium ou de magnésium, c'est-à-dire de calcaire. Le nettoyage est possible AVANT incrustation, à l'aide d'un produit approprié en prenant la précaution de ne pas "gratter" ni d'utiliser de solvant (principalement sur les feuilles imprimées ou vernies). Elles peuvent être évitées en conservant l'équilibre calco-carbonique de l'eau et en utilisant des produits adaptés. BRUNES OU NOIRES (au niveau de la ligne d'eau) L'une des raisons peut être la présence de crème solaire flottant à la surface. Ces taches seront d'autant plus difficiles à éliminer en présence de dépôt calcaire. L'autre probabilité est celle de pollutions dues à la combustion (hydrocarbures, bois, charbon…), aux gaz d'échappement des voitures ou des avions pour les piscines à proximité des aéroports. Nota : le nettoyage de la ligne d'eau, avec un produit adapté, est d'autant plus facile qu'il est régulier et suivi.

VERTES Il s'agit principalement d'algues. Elles se développent lorsque les règles de base de traitement de l'eau ne sont pas respectées (équilibre calco-carbonique, pH, insuffisance en produits de traitement). Traitement au chlore : Pour les produits de traitement à base de chlore stabilisé, il faut savoir que l'excès de produit stabilisant (acide isocyanurique) "bloque" l'action du chlore. Par ailleurs, il ne faut pas confondre chlore "total" et chlore disponible (appelé souvent "chlore actif" ou "chlore libre"). Il est impératif de conserver une concentration de stabilisant (acide isocyanurique) inférieure à 75 ppm (parts par million, 1 ppm = mg/l) (arrêté du 7 avril 1981). Il est rappelé que l'utilisation de chlore stabilisé (dichloro - trichloro) en galets, pastilles et même poudre ou granulés entraîne systématiquement l'apport et donc l'augmentation de la teneur en stabilisant dans l'eau de la piscine. Le niveau de la concentration en stabilisant ne peut être réduit que par vidange partielle, renouvelée autant que nécessaire.

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PHÉNOMÈNES CONSTATÉS : • décoloration prématurée de la membrane. • taches de différentes couleurs. • boursouflures ou ridules. • dégradation des caractéristiques mécaniques (durcissement prématuré). • plis survenant après la mise en service. Rappelons tout d'abord que les caractéristiques physico-chimiques des eaux de remplissage et/ou d'appoint doivent impérativement respecter les normes du réseau public* ou y être ajustées. Les eaux de captage, de ruissellement ou de pluie sont déconseillées en raison de leurs caractéristiques qui les rendent souvent inaptes à une utilisation en piscine.

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PHÉNOMÈNES CONSTATÉS

Désordres dus à une mauvaise exploitation ou à l'environnement : • Taches • Plis

2.1 - TACHES Elles sont d'origines diverses et, de ce fait, de coloris divers. Leur nature doit être déterminée avec précision si l'on veut pouvoir préconiser un remède.

*Recensées dans le décret 89-3 modifié du 3 janvier 1989, en application de la directive européenne du 15 juillet 1980. Parmi ces normes, nous pouvons lire : • 1 mg/l pour le cuivre • 0.2 mg/l pour le fer • 0.05 mg/l pour le manganèse • 50 mg/l pour le nitrate

POURQUOI TRAITER L'EAU DES PISCINES ? Le traitement de l'eau des piscines répond à plusieurs objectifs : - la désinfecter et la rendre désinfectante. - lui conserver un aspect limpide. - faciliter les opérations courantes d'entretien des équipements divers (filtre, ligne d'eau, etc …) et donc prolonger leur état de service. - conserver un pH équilibré selon les recommandations du fabricant du produit désinfectant ou du type de traitement utilisé. Un pH équilibré est indispensable pour assurer une eau "agréable" pour la baignade et l'efficacité des produits oxydants. Un pH inférieur à 7 est synonyme d'agressivité et de corrosion des éléments métalliques au contact de l'eau et ce d'autant plus que l'on diminue cette valeur. Un tel pH engendre également une reprise d'humidité du liner se traduisant par un gonflement, un allongement de la membrane provoquant ridules, boursouflures, plis… En outre, un pH acide, même de façon temporaire, favorise la pénétration de produits oxydants (spécialement du chlore) dans la membrane. Ces dégradations s'accompagnent souvent d'une décoloration; phénomènes irréversibles. Un pH supérieur à 7,8 diminue fortement l'efficacité des produits oxydants et permet ainsi le développement d'algues et de micro-organismes. Il n'existe pas de traitement entièrement automatique garantissant, toute une saison, un traitement efficace. Une dérive, même temporaire, peut avoir des conséquences à long terme. En conséquence, quels que soient les produits et/ou procédés de traitement utilisés, un contrôle régulier au moins hebdomadaire est une NÉCESSITÉ. IMPORTANT : Ce document ne se substitue pas aux normes, règles et documents qui président à l'installation de la piscine.

BLANCHÂTRES (au niveau de la ligne d'eau) Elles résultent des dépôts de sel de calcium ou de magnésium, c'est-à-dire de calcaire. Le nettoyage est possible AVANT incrustation, à l'aide d'un produit approprié en prenant la précaution de ne pas "gratter" ni d'utiliser de solvant (principalement sur les feuilles imprimées ou vernies). Elles peuvent être évitées en conservant l'équilibre calco-carbonique de l'eau et en utilisant des produits adaptés. BRUNES OU NOIRES (au niveau de la ligne d'eau) L'une des raisons peut être la présence de crème solaire flottant à la surface. Ces taches seront d'autant plus difficiles à éliminer en présence de dépôt calcaire. L'autre probabilité est celle de pollutions dues à la combustion (hydrocarbures, bois, charbon…), aux gaz d'échappement des voitures ou des avions pour les piscines à proximité des aéroports. Nota : le nettoyage de la ligne d'eau, avec un produit adapté, est d'autant plus facile qu'il est régulier et suivi.

VERTES Il s'agit principalement d'algues. Elles se développent lorsque les règles de base de traitement de l'eau ne sont pas respectées (équilibre calco-carbonique, pH, insuffisance en produits de traitement).

IL EST DE LA RESPONSABILITÉ DE L'UTILISATEUR D'Y VEILLER EN SUIVANT RIGOUREUSEMENT LES CONSEILS DE L'INSTALLATEUR ET/OU DU VENDEUR ET DES FABRICANTS CONCERNÉS.

Traitement au chlore : Pour les produits de traitement à base de chlore stabilisé, il faut savoir que l'excès de produit stabilisant (acide isocyanurique) "bloque" l'action du chlore. Par ailleurs, il ne faut pas confondre chlore "total" et chlore disponible (appelé souvent "chlore actif" ou "chlore libre"). Il est impératif de conserver une concentration de stabilisant (acide isocyanurique) inférieure à 75 ppm (parts par million, 1 ppm = mg/l) (arrêté du 7 avril 1981). Il est rappelé que l'utilisation de chlore stabilisé (dichloro - trichloro) en galets, pastilles et même poudre ou granulés entraîne systématiquement l'apport et donc l'augmentation de la teneur en stabilisant dans l'eau de la piscine. Le niveau de la concentration en stabilisant ne peut être réduit que par vidange partielle, renouvelée autant que nécessaire.

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Il ne privilégie et n'exclut aucun type de traitement de l'eau. Il n'a d'autre but que d'éclairer le lecteur sur les phénomènes, avatars qui peuvent être constatés, de les identifier, d'en indiquer les éventuelles origines et les opérations qui permettent d'en corriger et/ou d'en limiter les effets lorsque cela est possible. Comme en toute chose, en matière de piscine, il vaut mieux prévenir que guérir car il est évident que toute installation nécessite un ENTRETIEN régulier.

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BLANCHÂTRES Sur le fond du bassin : une tache ronde est la conséquence du contact direct d'une pastille ou d'un galet de produit oxydant (ex. : chlore, brome) tombé ou jeté dans le bassin. L'effet sera d'autant plus marqué que le contact aura été long. Il peut aller jusqu'à la formation de "ridules" : ce désordre est irréversible. Décolorations importantes sur le fond du bassin ou sur les parois (sous les skimmers par exemple ou autour de la bonde de fond) : les produits chlorés en solution étant plus dense que l'eau, c'est le signe d'une concentration excessive. Elle peut être la conséquence d'un arrêt prolongé de la filtration après un traitement de choc avant que le chlore ne soit totalement incorporé au volume d'eau. Sous les skimmers, c'est le signe que le chlore mis dans le skimmer continue de se dissoudre lorsque la filtration est arrêtée. Dans le cas d'un pH inférieur à 7, ce phénomène s'accompagnera : - de la formation de plis par reprise d'humidité de la membrane en commençant par la surface autour de la bonde de fond. - d'un durcissement de la membrane (PVC) dû à la perte de plastifiant. Ces désordres sont irréversibles.

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En pratique une vidange d'environ 30 à 50 % du volume d'eau par an s'avère nécessaire pour maintenir la teneur d'acide isocyanurique à un niveau correct. Il est préférable de mesurer le chlore disponible plutôt que le chlore total et donc d'utiliser les réactifs DPD pour l'analyse du chlore.

IMPORTANT : L'efficacité des produits de traitement chlorés devient rapidement inversement proportionnelle à la concentration de stabilisant. L'excès de stabilisant diminue l'efficacité biocide et surtout algicide du chlore poussant à une surconcentration de chlore, laquelle entraîne à la longue des décolorations et dégradations du liner surtout dans les parties profondes des piscines ainsi que dans les zones à faible circulation d'eau. TACHES BRUNES OU NOIRES Elles sont d'autant plus difficiles à traiter que leur origine est difficile à déterminer. Elles peuvent avoir pour cause : des algues (voir ci-dessus). la décomposition de matières organiques (feuilles, débris végétaux) : la prévention par un entretien hebdomadaire (nettoyage par balayage) permet de les éviter. une infiltration d'eau chargée entre la membrane et la structure (ruissellement ou remontée de nappe phréatique) entraîne la prolifération de micro-organismes. Le risque se trouvera accentué en présence de sulfure d'hydrogène pouvant résulter de l'activité de micro-organismes se développant entre la paroi du bassin et la membrane d'étanchéité qui est perméable au gaz. Il peut alors se former, en présence de cuivre dans le bassin, des sulfures de cuivre insolubles et de coloris foncé. Il faut donc éviter les concentrations importantes d'ions métalliques susceptibles de concourir à la formation de taches indélébiles sur les membranes en PVC plastifié. l'apport non contrôlé d'ions métalliques : les métaux comme le cuivre et l'argent exercent une action algicide ou biocide mais ils n'ont aucun pouvoir oxydant. Il faut toujours les employer à dose très faible en association avec un oxydant (chlore, brome, etc…). le remplissage par les eaux de captage, de drainage, de puits : ces eaux sont instables, souvent chargées en matières organiques, polluées par des nitrates et des phosphates. Le problème qui en découle serait évité par un remplissage avec une eau du réseau (eau de ville) (voir cf. avant-propos). L'utilisation de sulfate de cuivre pur ou non spécialement formulé pour la piscine est fortement déconseillé à l'utilisateur.

Entretien des piscines liner et membrane armée

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AVANT-PROPOS

Le liner (terme usuel définissant la membrane souple constituant l'étanchéité des piscines, qu'il soit armé ou non), est fabriqué à partir de PVC (polychlorure de vinyle) plastifié. Ce matériau est le fruit d'une technologie de pointe dont la formulation est destinée à assurer l'étanchéité des piscines. En outre, il comporte des adjuvants permettant de lutter contre le vieillissement prématuré de la membrane. Accessoirement, afin d'agrémenter l'aspect du bassin, certaines membranes peuvent présenter un décor imprimé. Cependant, cette fonction esthétique est secondaire. Le liner est un équipement renouvelable ayant pour fonction essentielle d'assurer l'étanchéité.

DOCUMENTS TECHNIQUES : L'AFNOR a édité 4 documents concernant les liners et les membranes armées : NF T 54 803-1 - Plastiques Membranes en polychlorure de vinyle plastifié pour piscines. Spécifications et méthodes d'essai. Partie 1 : membranes simples. Edition : Juin 1994 NF T 54 803-2 - Plastiques Membranes en polychlorure de vinyle plastifié pour piscines. Spécifications et méthodes d'essai. Partie 2 : membranes armées. Edition : Juin 1994 FD T 54 804

- Plastiques Membranes d'étanchéité armées pour piscines. Méthode de mise en œuvre des membranes armées employées pour l'étanchéité des piscines. Edition : Août 1995

FD T 54 802

- Plastiques Membranes en polychlorure de vinyle plastifié. Liners pour piscines. Guide de recommandations pour la réalisation, la pose et l'entretien des liners pour piscine. Edition : Novembre 1995

La CSIP a également édité des Directives Techniques Piscines (DTP) : DTP 1 - Règles générales de tolérances de cotes et d'aspect s'appliquant aux piscines de loisirs. Edition : Juin 1996 DTP 3 - Piscines liner et membrane armée. Edition : Septembre 1996 - Mise à jour : Juillet 1998

Electrolyse de sel : La fabrication du chlore par électrolyse du chlorure de sodium est un système couramment utilisé. Ce sel peut être soit ajouté à l'eau de la piscine, soit stocké dans un bac prévu à cet effet. Toutes les règles du traitement au chlore s'appliquent. Il est cependant fortement conseillé de veiller aux effets secondaires qui découleraient : d'un sel non conforme à celui recommandé par le fabricant de l'appareil (risque de taches avec certains sels de conservation). d'un risque de corrosion par électrolyse des raccords et pièces métalliques non adaptés placés sur le circuit d'eau ou également d'un risque de tache. de l'absence d'un entretien régulier des électrodes. de l'inexistence d'une mise à la terre efficace.

DTP 5 - Finition ''Les margelles - Les plages''. Edition : Mars 1997 DTP 6 - Le groupe de filtration. Edition : Juillet 1997

Après mise en eau, les caractéristiques mécaniques et physiques ainsi que l'aspect décoratif (la teinte ou le décor éventuel), et leur évolution dans le temps, dépendent PRINCIPALEMENT du soin et de l'application que le consommateur mettra dans le respect des conditions d'utilisation et d'entretien du bassin. Afin d'éviter un vieillissement anormal, le but du présent document est de lister quelques-uns des phénomènes prévisibles qui résulteraient d'un non respect des règles élémentaires d'entretien. Ce document est une compilation des connaissances actuelles des professionnels concernés.

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TACHES ROSES Elles peuvent avoir diverses origines. Dans l'épaisseur de la matière : il s'agit de micro-organismes qui se développent derrière la membrane. Leurs excrétions colorées traversent la membrane et laissent apparaître des taches. Elles sont indélébiles. Traitement au PHMB : il est impératif de respecter les consignes suivantes : T° de l'eau maximum : 28° pour les feuilles non armées 32° pour les feuilles armées pH de l'eau : 7,2 à 7,8 maxi (surtout ne pas dépasser cette limite) PHMB (Biguanide) : 30 à 40 mg/l. La combinaison de température élevée et de pH élevé pourrait entraîner des problèmes de migration de constituants dans la feuille de plastique (marques rouge/brun, liner collant).

2.2 - PLIS Il ne faut pas confondre plis et ridules. On entend par pli tout excédent de matière saisissable entre 2 doigts. La formation ultérieure de plis importants sur le fond du bassin est généralement provoquée par la présence d'eau d'infiltration sous la membrane. Les plis qui se forment sur les parois, au niveau de la ligne d'eau et en-dessous démontrent une infiltration d'eau périphérique, sous-jacente à la plage. Nota : concernant les eaux de ruissellement : • lorsque l'évacuation des eaux de ruissellement n'est pas réalisable de façon naturelle, il est nécessaire de prévoir un système de récupération et d'évacuation (cf. : DTP n° 5). • lorsque la piscine est installée en bas de pente ou de talus, il est nécessaire de prévoir un moyen d'évacuation des eaux de ruissellement installé en périphérie de la plage. • en cas d'arrosage automatique, il est vivement conseillé de surélever légèrement la piscine par rapport au reste du terrain. • la pose d'un abri de piscine créé des apports d'eau supplémentaires qu'il faut prendre en compte. La présence de plis autour des pièces à sceller indiquent que le bassin a été vidé sans que soient prises les précautions usuelles, et que la remise en eau n'a pas été effectuée selon les règles de l'art. Les ridules accompagnées de décoloration viennent de la conjugaison d'un pH et d'un excès de chlore ou d'une température trop élevée de l'eau. Il ne faut jamais dépasser une température en permanence au-dessus de 28°.

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EXPLOITATION ET ENTRETIEN

3.1 - PRINCIPES A RESPECTER POUR L'ENTRETIEN DE L'EAU ET DE L'EQUIPEMENT L'eau de piscine est un élément complexe et instable. Elle a une importance primordiale et directe sur l'aspect et la bonne conservation des matériaux qui composent l'installation mais aussi sur le plaisir et la sécurité des utilisateurs. Pour être de bonne qualité, l'eau de piscine doit être Limpide - Saine - Equilibrée. Ces caractéristiques indispensables sont obtenues par deux actions de traitements complémentaires : - Physique : qui permet de conserver la limpidité par filtration. - Chimique : qui permet de corriger certaines caractéristiques de l'eau de remplissage et de la conserver saine et équilibrée par apport de produits chimiques correctifs et désinfectants. Toute eau non filtrée stagne. L'augmentation du temps de filtration, voire une filtration continue, favorise la bonne qualité de l'eau. Il est de la responsabilité de l'utilisateur de veiller à l'efficacité de ces traitements et d'y apporter ses soins.

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Pour éviter la surconcentration d'éléments contenus par certains produits de traitement d'eau (stabilisants, sels métalliques, agents actifs, etc…), il est conseillé de renouveller 30 à 50 % du volume d'eau de la piscine chaque année. Par ailleurs, ces surconcentrations peuvent concourir à l'endommagement du liner (taches, décolorations, boursouflures, plis, ridules) et provoquer des difficultés dans le maintien de la qualité de l'eau. De ce fait, l'utilisateur apportera un soin extrême dans le choix et le bon usage des produits de traitement de l'eau et particulièrement : - de veiller à utiliser exclusivement des produits de traitement spécialement formulés pour le traitement des eaux de piscine, - de n'utiliser que des produits indiquant sur leurs emballages : • les incompatibilités éventuelles. • les doses d'utilisation. • les éventuels risques de surdosage ou surconcentration. • les recommandations d'emploi.

Entretien des piscines liner et membrane armée

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AVANT-PROPOS

2

PHÉNOMÈNES CONSTATÉS

Dans tous les cas, l'utilisateur est seul responsable de l'exploitation de la piscine et de ses choix. Durant la saison d'utilisation, le principe de base doit être que le volume du bassin doit être recyclé au minimum chaque jour. On considère qu'un groupe de filtration à la puissance correctement adaptée, doit permettre de recycler le volume total de la piscine qu'il équipe entre 6 heures (temps de recyclage idéal) et 10 heures (temps de recyclage maximum). Dans la pratique, les temps horaires de la filtration seront réglés entre 1 heure et 24 heures selon la saison, la fréquentation, le système de désinfection, la température de l'eau… (cf. : DTP n° 6)

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2.1 -

TACHES

2.2 -

PLIS

EXPLOITATION ET ENTRETIEN

3.1 - PRINCIPES A RESPECTER POUR L'ENTRETIEN DE L'EAU ET DE L'EQUIPEMENT

Dans tous les cas, une vidange partielle et annuelle (30 à 50 % du volume d'eau) contribue à conserver le liner en bon état.

3.2 - CONSEILS POUR UNE BONNE EXPLOITATION 3.3 - CONSEILS RELATIFS A L'HIVERNAGE

3.3 - CONSEILS RELATIFS A L'HIVERNAGE Une piscine reste bien souvent inutilisée durant la période d'hiver. La température de l'eau étant un facteur très important du développement des algues et/ou des microorganismes, l'hivernage et la remise en service d'une piscine devront impérativement se faire autour d'une température de 10°. On peut également conserver une filtration réduite pendant cette période. Le traitement de l'eau et l'entretien de la piscine devront être absolument assurés durant cette période d'hivernage, pour éviter de voir algues et bactéries se développer rapidement dans la piscine. A cet effet, un produit de traitement à haut pouvoir rémanent peut être introduit dans l'eau de la piscine, afin d'assurer sa totale protection jusqu'à sa remise en service. Par ailleurs, le bassin peut être protégé des salissures par une couverture d'hivernage. Attention aux débris divers (feuilles, vers de terre, objets métalliques, etc…) dont le contact prolongé et la décomposition sont à l'origine de taches indélébiles. Contre le gel, des flotteurs d'hivernage peuvent être, si nécessaire, disposés à la surface afin d'éviter toute poussée de glace sur les parois de la piscine. Nota Bene : Il est formellement proscrit d'hiverner une piscine en la vidangeant et de la laisser vide durant toute la période d'hivernage. Il faut noter également que la vidange TOTALE d'une piscine liner, SI ELLE S'AVÈRE NÉCESSAIRE doit être obligatoirement assurée par un professionnel qualifié.

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SOMMAIRE

3.2 - CONSEILS POUR UNE BONNE EXPLOITATION


COORDINATION SYNDICALE DES INDUSTRIES DE LA PISCINE http://aquatechni.com/Contact.php TEL: 06 72 37 63 58 / +33 (0) 474 469 437

DIRECTIVES TECHNIQUES PISCINES

APPAREILS DE NAGE A CONTRE-COURANT

DTP n° 12

Décembre 2000

Ces recommandations ont été établies par la commission technique de la C.S.I.P.


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PRINCIPE GÉNÉRAL DE FONCTIONNEMENT

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COMPOSITION D’UN APPAREIL

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RÈGLES D’INSTALLATION

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MAINTENANCE / HIVERNAGE

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PRÉCISIONS TECHNIQUES

SOMMAIRE

Appareils de nage à contre-courant

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Appareils 1

de

nage

à

contre-courant

PRINCIPE GÉNÉRAL DE FONCTIONNEMENT

Un appareil de nage à contre-courant (N.C.C.) est destiné à générer dans une piscine un très puissant courant d'eau pour dynamiser l'eau de cette piscine, qu'elle soit piscine familiale ou piscine collective. Ce puissant courant d'eau est produit par une pompe autonome spécifique qui aspire l'eau de la piscine et la refoule avec force à travers une buse de sortie d'eau spécialement profilée pour obtenir des performances maximales. L'appareil de nage à contre-courant est donc un système technique totalement indépendant de tous les autres équipements hydrauliques de la piscine (filtration, chauffage, traitement de l'eau, etc...). Il existe deux types d'appareils de N.C.C. : Les appareils encastrables à la construction dans la paroi de la piscine, Les appareils "hors-bord" que l'on peut installer sur les piscines existantes.

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COMPOSITION D’UN APPAREIL

2.1 - Appareil encastrable : Une pièce à sceller et une prise d'admission d'air (la pièce à sceller se positionne dans la paroi de la piscine et la prise d'admission d'air au-dessus du plan d'eau du bassin, soit montée sur la paroi du bassin, soit montée dans le local technique).

58 cm cm 50

Une tête équipée d'un dispositif d'aspiration et d'éjection d'eau avec une (des) buse(s) orientable(s) et des manettes de débits d'eau et d'air, indépendantes et réglables, même pompe en fonctionnement. Cette tête est équipée d'une commande pneumatique de mise en route installée à portée de main dans le bassin ; Une pompe très puissante, totalement indépendante des autres pompes de la piscine et spécifique au fonctionnement de la N.C.C. ; Un coffret de commande électrique avec protection thermique du moteur et commande pneumatique ; Des tuyauteries d'aspiration et de refoulement ainsi que diverses pièces accessoires de montage ; En option, des accessoires de confort complémentaires tels que tuyau de massage, buse additionnelle de massage ponctuel,…

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2.2 - Précautions d’étanchéité : 2.21 - Piscines béton armé Les pièces doivent être scellées dans les murs au nu de la paroi (chape et enduit de finition) destinés à un revêtement tel que carrelage, peinture, enduits spéciaux. Un soin tout particulier devra être apporté aux scellements de ces pièces lorsqu’elles sont installées dans une réservation : mortier ou béton sans retrait avec des adjuvants spécifiques devront être utilisés (agrément C.S.T.B.). Prendre en compte l’épaisseur du revêtement.

2.22 - Parois réalisées en maçonnerie de parpaings ou en béton (avec liner, membrane armée, revêtement polyester)

Les pièces doivent être scellées dans le mur, au nu de la paroi en tenant compte des enduits éventuels. Les pièces doivent s’adapter dans les réservations prévues à cet effet et intégrer obligatoirement les joints et cadres (brides) nécessaires à l’étanchéité du bassin.

2.23 - Parois réalisées en éléments préfabriqués (avec liner, membrane armée, revêtement polyester)

Les pièces doivent s’adapter dans les réservations prévues à cet effet et intégrer obligatoirement les joints et cadres (brides) nécessaires à l’étanchéité du bassin.

2.24 - Recommandations (cas 2.22 et 2.23) pour liner et membrane armée Chaque pièce comporte généralement deux joints + bride + visserie inox + éventuellement cache vis. Le liner se trouvera donc placé entre pièce-joint et joint-bride. Le premier joint est collé sur la pièce avant la pose du liner. Le second joint est intercalé entre la bride de serrage et le liner. Après repérage des trous, il faut mettre en place les vis sans les bloquer. Le serrage se fera progressivement sur toutes les vis en quinconce. On ne découpe au cutter la partie intérieure du liner dans la pièce que lorsque les brides sont posées et que la tension du liner est assurée. Il faut tenir compte des prescriptions de chaque fabricant, en particulier pour les arrivées d’air. Il faut penser à laisser une réserve suffisante de tube pneumatique et de tube d’air pour pouvoir intervenir sur la pièce sans vidanger le bassin.

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2.3 - Appareil hors-bord : Un appareil hors-bord est monobloc et réunit tous les éléments ci-dessus dans un carénage ; Il assure les mêmes fonctions et les mêmes usages qu'un appareil encastrable ; Il vient se positionner et se fixer solidement à l'aide de vis et de chevilles sur la margelle du bassin ; La partie basse de l'appareil plonge dans la piscine, assurant les fonctions aspiration et refoulement de l'eau ; La commande de mise en route est accessible depuis le bassin et doit également être pneumatique.

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RÈGLES D’INSTALLATION

3.1 - Montage de l'appareil et obligations d'installation : La position de la pièce à sceller : la pièce à sceller doit être positionnée dans la paroi de la piscine de façon à ce que l'axe de la buse de sortie d'eau se situe entre 20 et 30 cm par rapport au plan d’eau virtuel connu une fois la piscine remplie à son niveau d’eau normal. La distance idéale est de 25 cm sous le plan d'eau.

La profondeur d'eau : à l'endroit de la pièce à sceller, la profondeur d'eau doit être entre 1,10 m et 1,40 m. Une profondeur inférieure à 1 m n'est pas conseillée pour des massages efficaces et une profondeur supérieure à 1,40 m risque d’être trop importante pour permettre des massages appliqués de façon très confortable. Cependant, la profondeur peut être supérieure à 1,40 m dans le cas où le client le souhaiterait, en prenant la précaution de lui faire accepter par écrit.

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L'emplacement dans le bassin : l'appareil peut être positionné à n'importe quel endroit de la piscine en respectant les données suivantes : • la profondeur d'eau indiquée ci-dessus, • Un espace d'au moins 1,50/2 m par rapport au bord de la piscine. En règle générale, l'appareil N.C.C. a avantage à déployer son jet en face des skimmers de façon à aider à l'écrémage de la surface du bassin. Il faut également préserver un espace d'au moins 1,25 m entre l'appareil et la plus proche paroi de la piscine pour conserver suffisamment d'aisance du corps pendant les massages avec circonvolution des membres supérieurs et inférieurs. Le positionnement de la pompe : la pompe peut être placée dans un local creusé directement derrière le bassin.

Mais elle peut aussi avantageusement être installée dans un autre local (garage, sous-sol...) au sec et au chaud. A condition de ne pas dépasser 10 à 12 m de distance entre la piscine et la pompe.

Courbes grand rayon

La pompe doit absolument être "en charge", c'est-à-dire située sous le plan d'eau, de façon à se remplir d'eau par gravité.

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Le local de pompe : le local de pompe doit être étanche, drainé et ventilé. Il doit donc être le plus sec possible pour éviter une dégradation accélérée de l'installation. L'air ambiant du local ne doit pas être agressif pour la pompe. Les dimensions de ce local technique doivent être telles qu'elles permettent un accès facile à la pompe pour des interventions techniques éventuellement nécessaires. En moyenne, 1 m de long x 0,80 m de large x 0,70 m de profondeur. Le local doit être fermé sur le dessus par un couvercle. Le couvercle ne peut s'ouvrir qu'à l'aide d'une clé ou d'un outil (norme NF C 15.100). Il existe sur le marché des caissons spécifiques étudiés et construits pour recevoir la machinerie d'un appareil de N.C.C.. Le coffret électrique : le coffret électrique doit être placé au sec, dans une ambiance ventilée et une atmosphère non agressive. Les sections des canalisations : elles doivent être conformes aux préconisations suivantes (en diamètre INTERIEUR de canalisation) afin d'éviter les pertes de charge et une importante baisse de rendement des appareils : • jusqu'à 5 mètres de longueur • de 5 à 10 mètres de longueur • de 10 à 12 mètres de longueur

: : :

Intérieur 53 mm Intérieur 65 mm Intérieur 80 mm

Tuyau Ø 63 mm Tuyau Ø 75 mm Tuyau Ø 90 mm

Il faut proscrire les coudes "fermés" à 90° et utiliser des "courbes à grand rayon" pour les changements de direction. L'idéal est de tirer les tuyauteries le plus possible en ligne droite. Les tuyauteries en P.V.C. "souple pression" sont utilisables après s'être renseigné auprès du fabricant sur la résistance de ces tuyauteries pour l'usage spécifique N.C.C. Toutes les canalisations N.C.C. doivent répondre aux exigences de pression PN 16. L'usage de manchettes en PVC pression "semi-souple" est conseillé pour effectuer les raccordements de la pompe afin d'éviter les vibrations.

3.2 - Normes électriques et sécurité des personnes : Les normes qui s'appliquent sont les normes NF C 15.100 (section 702 "piscines"), NF C 20.010, NF C 20.030, NF C 52.200 et NF C 52.220. Les raccordements électriques doivent être effectués par un électricien qualifié. Il faut employer des conducteurs électriques de section suffisante. Sections conseillées : - 5 x 2,5 mm2 pour les appareils en triphasé 380 V. (voir sections selon distance) - 3 x 2,5 mm2 (mini) pour les appareils en monophasé 220 V.

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Il est primordial de contrôler le bon sens de rotation du moteur de pompe. En général, les moteurs tournent dans le sens des aiguilles d'une montre (SH) lorsqu'on regarde le moteur du côté du ventilateur de refroidissement.

AUTRES POINTS IMPORTANTS La norme U.T.E. C 15.100 section 702 "Piscines" s'applique à ces appareils. En voici un résumé : Un interrupteur différentiel calibré à 30 mA (OU un transformateur de séparation de circuit) doit protéger l'installation spécifique de l'appareil de N.C.C., qu'il soit en version encastrable ou en version hors-bord. Le moteur de la pompe doit être protégé par un dispositif de coupure automatique (thermique ou magnétothermique) en cas de surchauffe des enroulements. Lors de l'ouverture du capot de protection, une coupure de l’alimentation électrique est nécessaire. Les appareils électriques doivent être alimentés selon les préconisations de la norme C 15.100 section 702 "piscines". Le bouton de mise en route dans la piscine doit être à commande pneumatique. Les masses métalliques (pièces à sceller en bronze par exemple) doivent être reliées individuellement et équipotentiellement à la terre.

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MAINTENANCE / HIVERNAGE

4.1 - Maintenance Il est nécessaire de : remplacer périodiquement la garniture mécanique d'étanchéité de la pompe. Cette pièce est une pièce d'usure. La manifestation de l'usure se caractérise par un suintement d'eau (gouttes) s'échappant à la partie basse du flasque de pompe, c'est-à-dire à l'endroit de l'assemblage entre la pompe et le moteur. Un dépoussiérage des orifices de ventilation du moteur est nécessaire en cas d'ambiance poussiéreuse dans le local technique. La pulvérisation annuelle d'un produit protecteur hydrofuge sur le matériel permet d'améliorer le vieillissement des composants lorsque le milieu de fonctionnement est résiduellement humide, ce qui est très souvent le cas. Si l'eau est calcaire, détartrer la buse de sortie d'eau à l'aide d'un produit spécifique pour qu'elle conserve sa mobilité. Vérifier périodiquement que le tube de prise d'air n'est pas obstrué par un corps étranger. Il faut maintenir l'installation en bon état de propreté.

4.2 - Hivernage 4.21 - Appareils encastrables : Pour l'hivernage, la première chose à faire est d'isoler électriquement l'appareil en coupant l'alimentation électrique générale de celui-ci. Ensuite, il est quasi indispensable de démonter la pompe et le coffret électrique s'ils sont en milieu humide et de les stocker dans un endroit sec. Cette opération les préserve du séjour nocif prolongé de plusieurs mois d'hiver dans un milieu humide, donc hostile, avec le risque de mise à la masse de la pompe au redémarrage de printemps. Si la pompe reste malgré tout dans le local technique, il est prudent de la vidanger après avoir fermé les vannes d'isolement sur les tuyauteries aspiration et refoulement. En cas de risque de gel important (régions froides), démonter la façade de sortie d'eau de l'appareil et protéger l'intérieur de la pièce à sceller avec un tampon souple (plaque de polystyrène par exemple pour absorber la poussée de la glace). Les tuyauteries aspiration et refoulement pourront être vidangées après démontage de la façade de sortie d'eau et obturation des orifices correspondants de la pièce à sceller à l'aide de bouchons adaptés en caoutchouc.

4.22 - Appareils hors-bord : La meilleure solution consiste, après avoir coupé l'alimentation électrique, à les démonter du bord de la piscine et à les stocker dans un endroit sec. Ne pas oublier de les réamorcer lors de la remise en route de printemps. Dans tous les cas, appareils encastrables ou hors-bord, bien vérifier le bon sens de rotation de la pompe lors de la remise en route printanière. Une pompe qui tourne à l'envers grille rapidement et sa garniture mécanique se détériore en quelques minutes.

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PRÉCISIONS TECHNIQUES

Il n'y a pas de critère de choix directement lié aux dimensions de la piscine, même si un appareil suffisamment puissant (moteur de plus de 2 à 3 CV minimum) est fortement conseillé pour des bassins de plus de 8 mètres de long.

Quelques critères incontournables : 5.1 - Puissance de la pompe : Pour obtenir de bonnes performances, il faut installer un appareil dont la pompe a une puissance électrique au minimum de 2 à 3 CV. En effet, la puissance réelle obtenue (donc la performance finale de l'appareil une fois installé dans la piscine), est directement liée à plusieurs paramètres : • • • •

La puissance électrique réelle du moteur (rendement déduit), La longueur et le diamètre des canalisations, Le nombre de coudes et autres accessoires de montage, Le bon dimensionnement des orifices aspiration/refoulement en fonction du débit d'eau qu'ils doivent "avaler".

Une trop faible puissance du moteur de pompe entraînera forcément un manque de performances obtenues.

5.2 - Précisions sur le bon rapport entre le débit d’eau annoncé et la pression de sortie Veillez bien à ce que la pression correspondant au débit annoncé soit indiquée par le fabricant. Exemple : 40 m3/h à 12 mCE. L'unité de hauteur manométrique de pompe (pression) est le mètre colonne d'eau (mCE). Un mètre colonne d'eau (1 mCE) est équivalent à 100 g/cm2 de pression. Donc, par exemple, une indication de débit de 40 m3/h à 12 mCE signifie que la pompe débite 40 m3/h d'eau à 1,2 kg de pression.

5.3 - Sécurité anti-succion : Un appareil de N.C.C. ne doit pas pouvoir présenter de possibilité d'aspiration des mains ou d'autre partie du corps. Si la section de passage d'eau de la pièce d'aspiration est trop faible, le débit d'eau de la pompe ne peut pas être aspiré de façon correcte. Il se produit donc, à l'endroit de l'aspiration d'eau, un fort phénomène de succion. Cette succion est un danger réel pour les enfants et les utilisateurs en général par le risque de panique et de noyade qui peut en découler. Il faut donc proscrire l'utilisation des appareils qui n'offrent pas une surface suffisante de grille d'aspiration de l'eau permettant d'éviter "l'effet de succion". L’aspiration d'eau se fera à la fois sur la façade et sur la périphérie de la façade de façon à ne pas pouvoir être obturée en totalité et dégageant assez de section libre pour éviter la succion. Attention également aux cheveux longs risquant de se faire aspirer malgré toutes les précautions antisuccion. Il est très fortement conseillé d’informer par écrit les utilisateurs de ce risque. 5.4 - Sécurité électrique, séparation entre l'eau et le moteur : Une séparation électrique rigoureuse doit être appliquée entre l'eau de la piscine et les éléments électriques de l'appareil. En effet, la distance entre le moteur électrique de la pompe de N.C.C. et la piscine est généralement de l'ordre de 60 à 80 cm et le courant électrique peut se transmettre dans l'eau de la piscine en cas de défaut d'isolement du moteur. Pour éviter tout risque de choc électrique, l'eau de la piscine ne doit donc pas avoir de contact avec des éléments métalliques dans la pompe. Une construction de la turbine de pompe en plastique avec séparation hermétique entre l'arbre moteur et l'eau est fortement recommandée.

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5.5 - La bonne dispersion du jet d'eau : Le jet d'eau doit être le plus large possible pour offrir le meilleur champ d'action au nageur. Il est admis qu'un bon appareil offre un "cône de dispersion" de l'ordre de 1,5 à 1,8 m de diamètre à 2 m de la paroi de la piscine. Ce qui sous-entend un profil spécialement étudié pour la buse d'éjection d'eau. 5.6 - Sur les modèles hors-bord : Le réglage de la partie basse : la distance entre le plan d'eau et la plage est variable selon les piscines. Un appareil hors-bord devrait donc pouvoir s'adapter à toutes les piscines pour que la buse d'éjection d'eau soit à la bonne hauteur ( +/- 25 cm sous le fil d'eau). C'est pour permettre cette adaptation qu'un appareil hors-bord devrait avoir une partie basse coulissante sur une bonne amplitude (au moins 20 cm).

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L'amorçage de la pompe : il est obligatoire avant la première mise en route de l'appareil ou si celui-ci a été désamorcé. Un appareil devrait être donc équipé d'un orifice spécial de remplissage à la partie supérieure du corps de pompe.

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Texte paru au Journal Officiel de la République française du 10 avril 1981 Modifié par l'Arrêté du 28 septembre 1989

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA SÉCURITÉ SOCIALE Décret n° 81.324 du 7 avril 1981 fixant les normes d'hygiène et de sécurité applicables aux piscines et aux baignades aménagées. Le Premier ministre, Sur le rapport du ministre de l'intérieur, du ministre de la santé et de la sécurité sociale, du ministre de la jeunesse, des sports et des loisirs. Vu la directive n° 76-160/CEE du conseil des communautés européennes du 8 décembre 1975 concernant la qualité des eaux de baignade. Vu le code de la santé publique, et notamment le chapitre III-1, du chapitre Ier, du livre Ier, relatif aux piscines et baignades. Vu le code de la construction et de l'habitation, et notamment ses dispositions relatives à la sécurité contre les risques d'incendie et de panique. Vu la loi n° 75-534 du 30 juin 1975 d'orientation en faveur des personnes handicapées et ses textes d'application. Vu l'avis du conseil supérieur d'hygiène publique de France.

Décrète : Art. 1er - Les normes définies au présent décret s'appliquent aux piscines at aux baignades aménagées autres que celles réservées à l'usage personnel d'une famille. Une piscine est un établissement ou une partie d'établissement qui compte un ou plusieurs bassins artificiels utilisés pour les activités de bain ou de natation. Les piscines thermales et les piscines des centres de réadaptation fonctionnelle, d'usage exclusivement médical, ne sont pas soumises aux dispositions du présent décret. Une baignade aménagée comprend, d'une part, une ou plusieurs zones d'eau douce ou d'eau de mer dans lesquelles les activités de bain ou de natation sont expressément autorisées, d'autre part, une portion de terrain contiguë à cette zone sur laquelle des travaux ont été réalisés afin de développer ces activités.

piscines et celles des baignades aménagées figurent à l'Annexe I du présent décret. Les ministres concernés déterminent par arrêté pris après avis du conseil supérieur d'hygiène publique de France les produits et les procédés qui permettent de satisfaire aux exigences prévues à l'alinéa précédent.

Section 2. Dispositions particulières aux piscines. ART. 3 - L'eau des bassins doit être filtrée, désinfectée et désinfectante. L'alimentation en eau des bassins doit être assurée à partir d'un réseau de distribution publique. Toute utilisation d'eau d'une autre origine doit faire l'objet d'une autorisation prise par arrêté préfectoral sur proposition du directeur départemental des affaires sanitaires et sociales après avis du conseil départemental d'hygiène. Art. 4 - Sauf pour les pataugeoires et les bassins à vagues, pendant la période de production des vagues, la couche d'eau superficielle des bassins est éliminée ou reprise en continu pour au moins 50 p. 100 des débits de recyclage définis à l'article 5 ci-après, par un dispositif situé à la surface. Les écumeurs de surface ne peuvent être installés que dans les bassins dont la superficie du plan d'eau est inférieure ou égale à 200 mètres carrés ; il doit, dans ce cas, y avoir au moins un écumeur de surface pour 25 mètres carrés de plan d'eau. Art. 5 - L'installation de recyclage et de traitement est dimensionnée pour pouvoir fournir, à tout moment et à chaque bassin qu'elle alimente, un débit d'eau filtrée, et désinfectée de qualité conforme aux normes fixées à l'article 2 ci-dessus. Pour les piscines dont la surface totale de plan d'eau et supérieure à 240 mètres carrés, cette installation assure une durée du cycle de l'eau inférieure ou égale à : - Huit heures pour un bassin de plongeon ou une fosse de plongée subaquatique. - Trente minutes pour une pataugeoire. - Une heure trente pour les autres bassins ou parties de bassins de profondeur inférieure ou égale à 1,50 mètre. - Quatre heures pour les autres bassins ou parties de bassins de profondeur supérieure ou égale à 1,50 mètre. Des débitmètres permettent de s'assurer que l'eau de chaque bassin est recyclée conformément aux dispositions du présent article.

TITRE I

Section 1. Dispositions communes.

Il peut n'être réalisé qu'une seule installation de traitement de l'eau pour plusieurs bassins, à condition que chaque bassin possède ses propres dispositifs d'alimentation et d'évacuation et que les apports de désinfectant correspondent aux besoins.

Art. 2 - Les normes physiques, chimiques et microbiologiques auxquelles doivent répondre les eaux des

Toutes dispositions sont prises pour que les réparations puissent être effectuées sur les canalisations et les appareils

EAU

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de traitement de l'eau sans qu'une vidange générale soit nécessaire. Des robinets de puisage d'accès facile, à fins de prélèvements, doivent être installés au moins avant filtration et injection de réactifs, immédiatement avant l'entrée de l'eau dans chaque filtre, après filtration et avant injection de désinfectant, le plus près possible de l'arrivée à chaque bassin, sur la vidange des filtres. Les eaux coulant sur les plages ne doivent pas pouvoir pénétrer dans un bassin. Elles sont évacuées par un dispositif spécial distinct du circuit emprunté par l'eau des bassins.

TITRE II INSTALLATIONS Section I. Dispositions communes. Art. 6 - L'assainissement des établissements doit être réalisé de manière à éviter tout risque de pollution des eaux de baignade.

désinfectante. Les autres accès aux plages comportent des pédiluves et, si nécessaire, des douches corporelles. Les pédiluves sont conçus de façon que les baigneurs ne puissent les éviter. Ils sont alimentés en eau courante et désinfectante non recyclée et vidangés quotidiennement. Art. 10 - Les revêtements de sol rapportés, semi fixes ou mobiles, notamment les caillebotis, sont interdits, exception faite des couvertures de goulotte. Section 3. Dispositions particulières aux baignades aménagées. Art. 11 - Les baignades aménagées doivent être installées hors des zones de turbulence en un endroit où l'eau est à l'abri des souillures, notamment des contaminations urbaines ou industrielles. Les plans d'eau réservés au bain dans les baignades aménagées doivent être matériellement délimités. Toutes mesures doivent être prises pour empêcher que les matières flottant à la surface de l'eau puissent pénétrer à l'intérieur du plan d'eau réservé à la baignade.

TITRE III La conception et le nombre des installations sanitaires, déterminé en fonction de la capacité d'accueil de l'installation, doivent être conformes aux dispositions de l'Annexe II du présent décret.

CONTRÔLE

Art. 7 - Les piscines et les baignades aménagées comprennent un poste de secours situé à proximité directe des plages.

Art. 12 - Un arrêté préfectoral fixe, selon les types d'installation, la nature et la fréquence des analyses de surveillance de la qualité des eaux que doivent faire réaliser les responsables des installations sans que cette fréquence soit inférieure à une fois par mois.

Section 2. Dispositions particulières aux piscines. Art. 8 - La capacité d'accueil de l'établissement, fixée par le maître d'ouvrage, doit être affichée à l'entrée. Elle distingue les fréquentations maximales instantanées en baigneurs et en autres personnes. La fréquentation maximale instantanée en baigneurs présents dans l'établissement ne doit pas dépasser trois personnes pour 2 mètres carrés de plan d'eau en plein air et une personne par mètre carré de plan d'eau couvert. Pour l'application du présent article, la surface des pataugeoires et celle des bassins de plongeon ou de plongée réservés en permanence à cet usage ne sont pas prises en compte dans le calcul de la surface des plans d'eau. Les personnes autres que les baigneurs, notamment les spectateurs, visiteurs ou accompagnateurs ne peuvent être admises dans l'établissement que si des espaces distincts des zones de bain et comportant un équipement sanitaire spécifique ont été prévus à cette fin. Art. 9 - Dans les établissements où la superficie des bassins est supérieure ou égale à 240 mètres carrés, les accès aux plages en provenance des locaux de déshabillage comportent un ensemble sanitaire comprenant des cabinets d'aisance, des douches corporelles et des pédiluves ou des rampes d'aspersion pour pieds alimentés en eau

Les prélèvements d'échantillons sont effectués à la diligence de la direction départementale des affaires sanitaires et sociales. Ils sont analysés par un laboratoire agréé par le ministre chargé de la santé. Les frais correspondants sont à la charge du déclarant de la piscine ou de la baignade aménagée. Les résultats, transmis à la direction départementale des affaires sanitaires et sociales, sont affichés par le déclarant de manière visible pour les usagers. Art. 13 - Lorsque l'une au moins des normes du présent décret n'est pas respectée, le préfet peut interdire ou limiter l'utilisation de l'établissement ou de la partie concernée de celui-ci. L'interdiction ne peut être levée que lorsque le déclarant a fait la preuve que ces normes sont de nouveau respectées. Art. 14 - Quel qu'en soit le maître d'ouvrage, est réputée installation à créer au sens de l'article L.25-5 du code de la santé publique : a) Toute installation au sujet de laquelle une demande de permis de construire a été déposée à compter du premier jour du 13e mois suivant la publication du présent décret. b) Toute installation qui, par sa nature, n'est pas soumise à permis de construire et qui n'a fait l'objet d'aucun

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commencement d'exécution au premier jour du treizième mois suivant la publication du décret.

suivantes : - Sa couleur ne subit pas de changement anormal.

Les autres installations sont réputées installations existantes. Elles doivent satisfaire : - Dès sa publication, aux dispositions du 1er alinéa de l'article 2 ci-dessus.

- Elle n'est pas irritante pour les yeux, la peau et les muqueuses. - Elle ne comporte pas de mousse persistance.

- Dans un délai de dix-neuf mois à compter de sa publication, aux autres dispositions du présent décret; toutefois, un arrêté du préfet fixe, après avis du maire concerné et du conseil départemental d'hygiène, pour les articles 4, 5 et 6 (2e alinéa) ci-dessus, la nature des travaux nécessaires ainsi que les délais dans lesquels ils doivent intervenir.

- Les huiles minérales ne doivent engendrer ni odeur ni film visible à la surface de l'eau.

Art. 15 - Le ministre de l'intérieur, le ministre de la santé et de la sécurité sociale et le ministre de la jeunesse, des sports et des loisirs sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret, qui sera publié au Journal Officiel de la République Française.

- Sa transparence au repos est supérieure à 1 mètre.

Fait à Paris, le 7 avril 1981. Le premier ministre, Raymond BARRE. Le ministre de la santé, et de la sécurité sociale, Jacques BARROT. Le ministre de l'intérieur, Christian BONNET. Le ministre de la jeunesse, des sports et des loisirs, Jean-Pierre SOISSON.

- Il y a absence d'odeur spécifique de phénols. - Son pH est compris entre 6 et 9.

- Elle ne contient pas de substances dont la quantité serait susceptible de nuire à la santé des baigneurs. - Elle ne contient pas plus de 2 000 coliformes fécaux ni plus de 10 000 coliformes totaux par 100 millilitres. - Elle ne contient pas de salmonelle dans un litre ni d'entérovirus dans dix litres (zéro unité formant plage).

ANNEXE I

ANNEXE II

1. Piscines

A - Installation sanitaires dans les piscines

L'eau des bassins des piscines doit répondre aux normes suivantes :

I - Installations sanitaires réservées aux baigneurs et assimilés

- Sa transparence permet de voir parfaitement au fond de chaque bassin les lignes de nage ou un repère sombre de 0,30 mètre de côté, placé au point le plus profond.

1.1. Douches : En piscine couverte, le nombre de douches est d'au moins :

- Elle n'est pas irritante pour les yeux, la peau et les muqueuses.

- Une douche pour 20 baigneurs pour une fréquentation maximale instantanée inférieure ou égale à 200 personnes.

- La teneur en substance oxydable au permanganate de potassium à chaud en milieu alcalin exprimé en oxygène ne doit pas dépasser de plus de 4 mg/l la teneur de l'eau de remplissage des bassins.

- 6 + F/50 au delà. - F étant la fréquentation maximale instantanée. En piscine de plein air, le nombre de douches est d'au moins :

- Elle ne contient pas de substances dont la quantité serait susceptible de nuire à la santé des baigneurs. - Le pH est compris entre 6,9 et 8,2. - Le nombre de bactéries aérobies revivifiables à 37 °C dans un millilitre est inférieur à 100.

- Une douche pour 50 baigneurs pour une fréquentation maximale instantanée inférieure ou égale à 1 500 personnes. - 15 + F/100 au delà. - F étant la fréquentation maximale instantanée.

- Le nombre de coliformes totaux dans 100 millilitres est inférieur à 10 avec absence de coliformes fécaux dans 100 millilitres. - Elle ne contient pas de germes pathogènes, notamment pas de staphylocoques pathogènes dans 100 ml pour 90 p. 100 des échantillons. 2. Baignades aménagées L'eau des baignades aménagées doit répondre aux normes

- Les douches équipant les pédiluves et les douches pour handicapés, lorsqu'il est prévu pour ceux-ci un circuit spécial, viennent en supplément. 1.2. Cabinets d'aisance : Le nombre de cabinets d'aisance est au moins égal à F/80 en piscine couverte et F/100 en piscine de plein air pour une fréquentation maximale instantanée inférieure ou égale à 1 500 personnes avec un minimum de deux du côté hommes et deux du côté femmes.

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Pour les fréquentations maximales instantanées supérieures à 1 500 personnes, le supplément par rapport au nombre défini dans l'alinéa précédent se calcule sur la base d’un cabinet pour 200 baigneurs. Lorsque le nombre de cabinets réservés aux hommes est supérieur à deux, la moitié des cabinets peut être remplacée par des urinoirs, dont le nombre doit être au minimum égal au double des cabinets supprimés. Le sol des cabinets d'aisance et des lieux où sont installés les urinoirs est muni de dispositifs d'évacuation des eaux de lavage et autres liquides sans qu'il y ait possibilité de contamination des zones de circulation et des plages. Il ne doit pas y avoir de communication directe entre les cabinets d'aisance et les plages. 1.3. Lavabos : Un lavabo au moins doit être installé par groupe de cabinets d'aisance. 1.4. Par groupe de locaux de déshabillage : Un lave pieds au moins doit être mis à la disposition des baigneurs. 1.5. Pour les piscines des hébergements touristiques : Tels qu’hôtels, campings, colonies de vacances, maisons de vacances et celles des ensembles immobiliers, peuvent être pris en compte, pour le calcul des nombres définis cidessus, les installations sanitaires de l'établissement accessibles à tous les usagers de la piscine. En tout état de cause, il doit être installé au moins deux cabinets d'aisance, un lavabo et deux douches à proximité du ou des bassins.

II - Installations sanitaires réservées au public. Pour chaque fraction de 100 personnes, un lavabo, un cabinet d'aisance et un urinoir au moins, doivent être installés.

B - Installations sanitaires dans les baignades aménagées. Des cabines d'aisance dont l'emplacement est signalé doivent être installés à proximité ; ils sont au moins au nombre de deux.

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Arrêté du 7 avril 1981, modifié par arrêté du 28 septembre 1989

exclusivement à l'enregistrement des renouvellements journaliers sont installés.

Les textes en italiques sont les articles modifiés en sept 89

Art. 4 - Chaque filtre est muni d'un dispositif de contrôle de l'encrassement. Dans le cas de décolmatage non automatique, une alarme doit avertir que la perte de charge limite est atteinte.

Dispositions techniques applicables aux piscines Le ministre de l'intérieur, le ministre de la santé et de la sécurité sociale, le ministre de la jeunesse, des sports et des loisirs. Vu le code de la santé publique et notamment le chapitre III-1, du titre 1er, du livre 1er, relatif aux piscines et baignades. Vu le décret n° 81-324 du 7 avril 1981 fixant les normes d'hygiène et de sécurité applicables aux piscines et aux baignades aménagées. Vue l'avis du conseil supérieur d'hygiène publique de France.

Arrêtent : Art. 1er - Les dispositions suivantes sont applicables aux piscines visées à l'article 1er du décret n° 81-324 du 7 avril 1981. Art. 2 - L'apport d'eau neuve au circuit des bassins doit se faire en amont de l'installation de traitement pour surverse dans un bac de disconnexion. Toutes dispositions doivent être prises pour éviter la contamination de l'eau des réseaux de distribution par celle des circuits intérieurs des piscines et celle des bassins par des eaux usées. Dans des situations particulières, le représentant de l'État peut autoriser le remplacement du bac de disconnexion par un disconnecteur à zone de pression réduite contrôlable. Le dossier de demande doit comporter la description des installations, les éléments techniques et économiques justifiant l'emploi du dispositif, un engagement du responsable de l'installation sur la maintenance et la vérification périodique de l'appareil au moins deux fois par an. Le dispositif doit être installé de telle sorte qu'il ne subisse aucune contre pression ou charge à son aval avec une sécurité de 0,50 m au-dessus du plus haut niveau d'eau possible de l'installation qu'il alimente. Son accès doit être facile et son dégagement doit permettre d'effectuer les tests, les réparations, les opérations de pose ou de dépose sans difficulté.

Le débit du filtre encrassé doit être au minimum égal à 70 p. 100 de celui du filtre propre. Après chaque lavage ou décolmatage d'un filtre, l'eau filtrée est, pendant quelques minutes, soit recyclée directement sur le filtre, soit éliminée. Les filtres sont munis d'un dispositif permettant de les vidanger totalement. Ils comportent au moins une ouverture pouvant être manœuvrée facilement et suffisante pour permettre une visite complète. L'implantation des filtres dans le local technique est telle que ces ouvertures sont d'un accès aisé. Art. 5 - Les produits ou procédés de traitement qui peuvent être employés pour la désinfection des eaux figurent ciaprès :

1. Produits chlorés Chlore gazeux, Eau de Javel : - Les composés qui contiennent de l'acide trichloroisocyanurique ou du dichloroisocyanurate de sodium ou du potassium ou de l'acide isocyanurique ou de l'hypochlorite de calcium et qui figurent sur une liste établie par le Ministre chargé de la Santé. De l'acide isocyanurique peut être ajouté aux produits chlorés. L'eau des bassins, traitée sans acide isocyanurique doit avoir : - Une teneur en chlore libre actif supérieure ou égale à 0,4 et inférieure ou égale à 1,4 milligramme par litre. - Une teneur en chlore total n'excédant pas de plus de 0,6 milligramme par litre la teneur en chlore libre. - Un pH supérieur ou égal à 6,9 et inférieur ou égal à 7,7. L'eau des bassins, traitée au chlore en présence d'acide isocyanurique doit avoir : - Une teneur en chlore disponible au moins égale à 2 milligrammes par litre mesurée avec le diéthylparaphénylènediamine (D.P.D). - Une teneur en chlore total n'excédant pas plus de 0,6 milligramme par litre la teneur en chlore disponible. - Un pH supérieur ou égal à 6,9 et inférieur ou égal à 7,7.

Art. 3 - Un renouvellement de l'eau des bassins à raison d'au moins 0,03 mètres cubes par baigneurs ayant fréquenté l'installation doit être effectué chaque jour d'ouverture : cette valeur peut être augmentée par le préfet lorsque les résultats d'analyses font apparaître que l'eau d'un bassin est de qualité insuffisante. Un

ou

plusieurs

compteurs

totalisateurs

réservés

- Une teneur en acide isocyanurique inférieure ou égale à 75 milligrammes par litre.

2. Brome L'eau des bassins doit avoir :

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- Une teneur en brome supérieure ou égale à 1 milligramme par litre et inférieure ou égale à 2 milligrammes par litre.

Art. 8 - Chaque établissement est doté d'un carnet sanitaire paginé à l'avance et visé par la direction départementale des affaires sanitaires et sociales.

- Un pH supérieur ou égal à 7,5 et inférieur ou égal à 8,2. Chaque jour y est noté : 3. Ozone L'ozonisation de l'eau doit être effectuée en dehors des bassins. A l'arrivée dans les bassins, l'eau ne doit plus contenir d'ozone. Entre le point d'injection de l'ozone et le dispositif de désozonation, l'eau doit, pendant au moins quatre minutes, contenir un taux résiduel minimal de 0,4 milligramme par litre d'ozone. Après désozonation, une adjonction d'un autre désinfectant autorisé compatible doit être effectuée dans les conditions qui lui sont applicables.

4. Chlorhydrate de polyhexaméthylène biguanide (PHMB) L'autorisation est donnée pour une durée de trois ans à dater de la publication du présent arrêté, pour les produits comportant cette molécule figurant sur une liste établie par le Ministre chargé de la Santé. Pendant cette période, les analyses microbiologiques des eaux ainsi traitées doivent être complétées par la recherche de Pseudomonas aeruginosa et les dénombrements bactériens à 22 °C et 37 °C. L'eau des bassins doit avoir : - Une teneur en PHMB comprise entre 30 milligrammes par litre et inférieure ou égale à 45 milligrammes par litre. - Un pH supérieur ou égal à 6,9 et inférieur ou égal à 7,5. ART. 5 bis - Pour respecter les dispositions prévues à l'article 5 du présent arrêté, concernant la teneur en chlore total de l'eau, il peut être fait appel à des produits ou procédés qui permettent de réduire la teneur en chlore combiné dans les bassins. La liste des produits ou procédés utilisables est établie par le Ministre chargé de la Santé.

- La fréquentation de l'établissement. - Au moins deux fois, la transparence, le pH, la teneur en désinfectant, la température de l'eau des bassins. Les valeurs des paramètres sont mesurées ou relevées par des méthodes adaptées à l'aide de moyens propres à l'établissement. - Le relevé des compteurs d'eau. - Les observations relatives notamment aux vérifications techniques, au lavage des filtres, à la vidange des bassins, à la vidange ou à la visite des filtres, au renouvellement des stocks de désinfectants, au remplissage des cuves de réactifs, aux incidents survenus. - Si un stabilisant est utilisé, sa concentration dans l'eau des bassins doit être mesurée chaque semaine. - Lorsque l'installation hydraulique est équipée d'un disconnecteur à zone de pression réduite contrôlable, les opérations de maintenance et de vérifications de cet appareil sont consignées sur le carnet sanitaire. Art. 8 bis - Les résultats affichés par l'exploitant sont accompagnés du rapport et des conclusions établies par la DDASS, sur la tenue et le fonctionnement de l'établissement. Art. 9 - L'arrêté du 13 juin 1969 fixant les règles de sécurité et d'hygiène applicables aux établissements de natation ouverts au public est abrogé. Art. 10 - Le directeur général des collectivités locales, le directeur de la sécurité civile, le directeur général de la santé, le directeur du tourisme et le directeur de l'administration au secrétariat d'État chargé de la jeunesse et des sports sont chargés, chacun en ce qui concerne, de l'exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal Officiel de la République française. Fait à Paris, le 7 avril 1981.

Art. 6 - L'injection des produits chimiques ne doit pas se faire directement dans les bassins. Le dispositif d'injection qui assure, si nécessaire, une dissolution, doit être asservi au fonctionnement des pompes de recyclage de l'eau des bassins concernés. Toutes précautions doivent être prises pour le stockage des produits et leur manipulation.

Le ministre de la santé et de la sécurité sociale, Jacques BARROT. Le ministre de l'intérieur, Christian BONNET. Le ministre de la jeunesse, des sports et des loisirs, Jean-Pierre SOISSON.

Art. 7 - Une vidange complète des bassins est assurée au moins deux fois par an. Toutefois, le préfet, sur proposition du directeur départemental des affaires sanitaires et sociales, peut exiger la vidange d'un bassin lorsque son état de propreté n'est pas satisfaisant, lorsque l'eau, n'est pas conforme aux normes de qualité, après désinsectisation ou en présence de toute anomalie entraînant un danger pour la santé des usagers. L'exploitant avertit par écrit la direction départementale des affaires sanitaires et sociales au moins quarante-huit heures avant d'effectuer les vidanges périodiques.

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Arrêté du 7 avril 1981, modifié par arrêté du 28 septembre 1989

Le ministre de la santé et de la sécurité sociale, Jacques BARROT Le ministre de l'intérieur, Christian BONNET. Le ministre de la jeunesse, des sports et des loisirs, Jean-Pierre SOISSON.

ANNEXE I

Dispositions administratives applicables aux piscines et aux baignades aménagées.

A - DÉCLARATION D'OUVERTURE

Le ministre de l'intérieur, le ministre de la santé et de la sécurité sociale, le ministre de la jeunesse, des sports et des loisirs.

Je soussigné, (nom, qualité)…...................................... déclare procéder à l'installation d'une piscine (ou d'une baignade aménagée) à (commune, adresse).

Vu le code de la santé publique et notamment le chapitre III-1, du titre Ier, du livre Ier, relatif aux piscines et baignades.

La date d'ouverture est fixée au ................................................ Dès son ouverture, l'installation sera conforme à la description contenue dans le dossier justificatif joint à la présente déclaration ; elle satisfera aux normes d'hygiène et de sécurité fixées par le décret n° 81.324 du 7 avril 1981.

Vu le décret n° 81-324 du 7 avril 1981 fixant les normes d'hygiène et de sécurité applicables aux piscines et aux baignades aménagées.

Fait à...................................., le....................................

Vu l'avis du conseil supérieur d'hygiène publique de France. B - DOSSIER JUSTIFICATIF Arrêtent : Art. 1er - La déclaration d'ouverture d'une piscine ou d'une baignade aménagée prévue à l'article L.25.2 du code de la santé publique doit être accompagnée d'un dossier justificatif. Ces documents sont établis suivant les modalités définies à l'Annexe I du présent arrêté. Ils sont adressés en trois exemplaires à la mairie du lieu d'implantation de l'établissement au plus tard deux mois avant la date prévue pour l'ouverture de l'installation, sous réserve des dispositions de l'article 2 ci-dessous. Le maire délivre un récépissé de réception ; il transmet, dans le délai d'une semaine après réception, deux exemplaires au préfet. Art. 2 - Pour les piscines et les baignades aménagées dont la mise en service est antérieure au premier jour du neuvième mois suivant la publication du décret, la déclaration prévue à l'article 1er ci-dessus doit être effectuée avant le premier jour du septième mois suivant la publication du décret.

Il comprend : 1. Une fiche préparée selon le modèle ci-dessous : Établissement : Adresse : Téléphone : Propriétaire : Nom : ............................. Qualité : Adresse : Téléphone : Nature de la gestion : municipale, association loi 1901, société privée, autre. Nom du responsable de la gestion de l'établissement : Adresse : Téléphone : Périodes d'ouverture : Horaire d'ouverture : Fréquentation maximale instantanée en visiteurs : Fréquentation maximale instantanée en baigneurs :

Art. 3 - Lorsque les installations d'une piscine ou d'une baignade aménagée subissent des modifications, ces dernières doivent être déclarées selon la procédure prévue à l'article 1er ci-dessus.

2. Les plans des locaux, bassins ou plans d'eau et les plans d'exécution des installations techniques de circulation et de traitement de l'eau.

Art. 4 - Le règlement intérieur de chaque piscine comporte au moins les prescriptions figurant en Annexe II du présent arrêté. Il est affiché de manière visible pour les usagers.

3. Un document précisant l'origine de l'eau alimentant l'installation et décrivant les conditions de circulation des eaux et leur traitement éventuel.

Art. 5 - Dans les piscines, un dossier technique complet et à jour comportant plans et descriptifs des installations est tenu à la disposition des agents visés à l'article L.25.4 du code de la santé publique. Art. 6 - Le directeur général des collectivités locales, le directeur de la sécurité civile, le directeur général de la santé et des hôpitaux, le directeur du tourisme et le directeur de l'administration au ministre chargé de la jeunesse, des sports et des loisirs sont chargés, chacun en ce qui concerne, de l'exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal Officiel de la République française. Fait à Paris, le 7 avril 1981.

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ANNEXE II RÈGLEMENT INTÉRIEUR TYPE Avant de pénétrer dans les bassins, les baigneurs doivent passer sous des douches et par des pédiluves (ou des dispositifs équivalents). Il est interdit de pénétrer chaussé sur les plages. Le public, les spectateurs, visiteurs ou accompagnateurs ne fréquentent que les locaux ou les aires qui leur sont réservés.

Textes en italiques Il s'agit des modifications et additions incluses dans le texte des arrêtés du 7 avril 1981. Elles ont été édictées par l'Arrêté du 28 septembre 1989 pris par le ministre de l'intérieur, le ministre de la solidarité, de la santé et de la protection sociale, le secrétaire d'État chargé de la jeunesse et des sports : - Vu le code de la santé publique et notamment le chapitre III-1, du titre Ier, du livre Ier, relatif aux piscines et baignades.

Les baigneurs ne doivent pas utiliser les pédiluves à d'autres fins que celles pour lesquelles ils sont conçus.

- Vu le décret n° 81-324 du 7 avril 1981 fixant les normes d'hygiène et de sécurité applicables aux piscines et aux baignades aménagées.

Il est interdit de fumer ou de mâcher du chewing-gum sauf sur les aires de détente et de repos en plein air.

- Vu l'arrêté du 7 avril 1981 fixant les dispositifs techniques applicables aux piscines.

Il est interdit de cracher.

- Vu l'avis du conseil supérieur d'hygiène publique de France, et signé à Paris, le 28 septembre 1989, par : Le ministre de l'intérieur, pour le ministre de l'intérieur et par délégation, le Directeur Général des Collectivités locales.

Il ne doit pas être introduit d'animaux dans l'enceinte de l'établissement. Il est interdit d'abandonner des reliefs d'aliments. Il est interdit de courir sur les plages et de plonger en dehors des zones réservées à cet effet. L'accès aux zones réservées aux baigneurs est interdit aux porteurs de lésions cutanées suspectes, non munis d'un certificat de non-contagion.

Le ministre de la solidarité, de la santé et de la protection sociale, pour le ministre et par délégation, le Directeur Général de la Santé, professeur Jean-François GIRARD. Le ministre délégué auprès du Ministre de l'industrie, de l'aménagement du territoire chargé du tourisme, pour le Ministre et par délégation, Robert FONTECAVE. Le Secrétaire d'État chargé de la jeunesse et des sports, Roger BAMBUCK.

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Journal Officiel de la République Française du 1er septembre 1992

MINISTÈRE DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS Arrêté du 17 juillet 1992 relatif aux garanties de technique et de sécurité des équipements dans les établissements de baignades d'accès payants.

Extrait CHAPITRE Ier Art. 1er - Les garanties de techniques et de sécurité des équipements dans les établissements mentionnés à l'article 3 du décret du 20 octobre 1977 modifié susvisé, où sont pratiquées des activités aquatiques, de baignade ou de natation, sont régies par le présent arrêté. Elles ne font pas obstacle aux dispositions relatives à la sécurité du public et à l'accessibilité des personnes handicapées imposées dans les établissements recevant du public. Art. 2 - Tout équipement ou matériel nécessitant une utilisation particulière comporte un panneau compréhensible par tous, précisant la manière correcte de s'en servir, ainsi que les usages et zones interdits ou les précautions d'utilisation. Ce panneau est placé suffisamment en amont du circuit de circulation pour éviter qu'un baigneur ne s'y engage inconsidérément. Toute mesure est prise pour permettre aux utilisateurs d'apprécier les risques auxquels ils s'exposent en fonction de l'équipement et de leurs capacités. Art. 3 - L'ensemble des sols qui sont accessibles pieds nus et ceux des radiers des bassins dont la profondeur est inférieure à 1,50 m sont antidérapants mais non abrasifs. Les carrelages sont au minimum conformes à la norme NF P61-515. Pour éviter la stagnation de l'eau, les pentes des plages sont comprises entre 3 p. 100 et 5 p. 100 ; les siphons de sol sont en nombre suffisant et disposés en conséquence. Les éléments en saillies tels que banquettes, jardinières, gaines situés à une hauteur inférieure à 2,50 mètres sont conçus pour ne présenter aucune arrête vive ou coupante et sont protégés. CHAPITRE II Dispositions relatives aux bassins. Art. 4 - La conception des équipements et matériels utilisés pour la pratique des activités aquatiques, de baignade ou de natation, et notamment celle de leurs fixations et ancrages, est adaptée à l'usage prévisible de ces équipements.

Art. 5 - Chaque matériel, activité ou animation, est pourvu d'un espace de protection. Cet espace de protection comprend l'aire d'évolution et éventuellement une aire de réception ainsi que les zones de circulation nécessaires aux usagers. Les espaces de protection des deux activités différentes à l'exception des zones de circulation ne peuvent se chevaucher. Lorsque le rique de chute est inhérent à une activité ou lorsque la chute fait partie intégrante d'une activité se déroulant au-dessus de l'eau, la réception ne peut se faire que dans une zone où la profondeur d'eau est adaptée au type de chute et à sa hauteur. Art. 6 - Les parois et le fond des bassins sont de couleur claire afin de permettre l'organisation de la surveillance et des secours visée à l'article 6 du décret du 20 octobre 1977 modifié susvisé. Lorsque la turbidité de l'eau d'un bassin est telle que le fond n'est plus visible, ce bassin est immédiatement évacué. Art. 7 - Les profondeurs minimale et maximale d'eau de chaque bassin sont indiquées de telle manière qu'elles soient visibles depuis les plages et bassins. Les plots de départs ne peuvent être installés lorsque la profondeur d'eau dans la zone de plongeon est inférieur à 1,80 mètre. Une pataugeoire est un bassin destiné aux enfants dont la profondeur n'excède pas 0,40 mètre. Cette profondeur d'eau maximale est ramenée à 0,20 mètre à la périphérie du bassin. Art. 8 - Dans les parties de bassin où la profondeur n'excède pas 1,50 mètre, la pente du radier des bassins ne dépasse pas 0,10 mètre par mètre. Dans ces zones, le bassin ne présente pas de brusque changement de profondeur. La pente du radier des pataugeoires ne dépasse pas 0,05 mètre par mètre. Art. 9 - Les bouches de reprise des eaux placées dans le radier et les parois des bassins sont conçues de manière à éviter qu'un baigneur ne puisse les obstruer complètement ou s'y trouver retenu. Elles sont munies de grilles comportant un système de verrouillage interdisant leur ouverture par les baigneurs. Ce système de verrouillage fait l'objet d'une vérification périodique. Tous les orifices accessibles aux baigneurs sont conçus pour éviter q'un baigneur ne puisse s'y blesser. Art. 10 - La sortie des bassins se fait au moyen d'échelles, d'escaliers ou de plans inclinés en pente douce. Les escaliers d'accès sont aménagés : - soit dans l'emprise de la plage. Ils sont alors munis de main courante. Le défoncé est équipé, en partie haute, d'une barrière de protection ; - soit à l'intérieur de la zone d'évolution du bassin. Lorsque l'escalier n'est pas compris entre deux parois verticales, les extrémités latérales ont des marches à girons arrondis.

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Dans tous les cas, les marches de ces escaliers ont une hauteur n'excédant pas 0,20 mètre et un giron d'au moins 0,25 mètre. Ces chiffres sont ramenés respectivement à 0,12 mètre et 0,20 mètre pour les pataugeoires. Art. 11 - Un sas est un dispositif permettant, depuis une installation couverte, d'accéder à un bassin de plein air sans avoir à sortir de l'eau. La profondeur d'eau du bassin dans lequel le sas débouche est affichée en un lieu visible des utilisateurs, à l'entrée du sas.

Art. 18 - Le toboggans sont situés de manière à ne pas gêner le fonctionnement normal du reste de l'établissement. Art. 19 - L'accès au toboggan comprend une zone d'attente et un escalier d'accès. La zone d'attente est conçue pour assurer la fluidité de la circulation des usagers et éviter les bousculades. Elle est matérialisée et comporte des mains courantes séparant les files d'attente. Un rétrécissement permet d'accéder à l'escalier par une file unique. L'escalier est conçu pour le passage d'une personne à la fois.

Art. 12 - Les rebords ainsi, éventuellement, que les parois des bassins sont aménagés de façon à permettre aux nageurs d'y prendre appui. Art. 13 - La conception des dispositifs permettant une modification des bassins, tels que les fond, quais et murs mobiles, ou de tout dispositif immergé ne présente pas, quelle que soit leur position, de danger pour les baigneurs. Art. 14 - Les fonds mobiles sont soit conçus de façon que leur raccordement au radier du bassin respecte la pente prévue pour les bassins, soit munis d'un dispositif palliant le danger créé à leur périphérie par le brusque changement de profondeur. Ils ne permettent pas le passage d'un baigneur en dessous. La profondeur d'eau correspondant à leur position est affichée en un lieu visible de tous. Les manoeuvres de ces équipements sont effectuées hors de la présence du public.

CHAPITRE III Dispositions relatives aux toboggans. Art. 15 - Sont concernés par les présentes dispositions les toboggans dans lesquels l'usager glisse sur un film d'eau généré à cet effet. Ceux-ci sont classés en trois catégories suivant leur difficulté : - toboggan vert accessible à tous, toboggan noir pour glisseurs chevronnés. Ce classement ainsi que les précautions d'utilisation, usages obligatoires ou recommandés et interdictions font l'objet d'un affichage en un lieu visible de tous. Art. 16 - Tout toboggan est conçu pour que l'usager ne puisse se blesser et reste dans le parcours normal de glissade prévu par le fabricant. Les toboggans pour glisseurs avertis et chevronnés, et notamment leur pente, le profil de leurs parcours, le débit de leur film d'eau, sont conçus pour éviter l'arrêt et le ralentissement volontaires des usagers dans la descente. Art. 17 - Les fixations mécaniques, joints d'assemblage et autres éléments techniques du toboggan font l'objet de vérifications périodiques.

La régulation du départ des usagers pour la descente est adaptée à la difficulté du toboggan et à sa fréquentation. Art. 20 - La réception de l'usager après la descente s'effectue soit dans un bassin séparé, soit dans une zone délimitée du bassin ne servant qu'à cet usage lorsque le toboggan est accessible au public. Elle est conçue pour que ceux-ci ne passent pas devant le débouché d'un autre toboggan La zone de réception d'un toboggan autre que celui qui est équipé d'un système de freinage particulier est conçue comme suit : - la distance entre le débouché du toboggan et la paroi opposée est adaptée à l'angle d'arrivée de l'usager dans l'eau et ne peut être inférieure à six mètres, - les distances minimales entre l'axe d'un toboggan et la paroi latérale du bassin ainsi qu'entre les bords des deux toboggans débouchant dans le même bassin ne peuvent être inférieures à deux mètres, - la profondeur d'eau des bassins de réception est comprise entre 1 mètre et 1,10 mètre lorsque a pénétration du baigneur s'effectue avec un angle d'incidence faible par rapport à l'eau. La pente de la section finale du toboggan et la hauteur de chute du baigneur permettent une réception sans danger dans cette profondeur d'eau, - lorsque la pénétration du baigneur s'effectue avec un angle d'incidence important par rapport à l'eau, ou lorsque le bébouché du toboggan est à plus d'un mètre au-dessu du plan d'eau, la profondeur d'eau est adaptée à la vitesse d'arrivée et à la hauteur de chute pour éviter que le baigneur ne touche le fond du bassin.

CHAPITRE IV Dispositions relatives aux équipements particuliers Art. 21 - Les plongeoirs sont des aires d'élan et d'appel pour la pratique du plongeon. Ils comprennent : - les tremplins de 1 et 3 mètres, - les plates-formes de 1, 3, 5, 7,50 mètres et 10 mètres. Les gabarits de sécurité aériens et subaquatiques, les distances minimales entre plongeoirs et bords latéraux des bassins ainsi

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que les autres dispositions techniques sont précisés en Annexe au présent arrêté (1). Art. 22 - Lorsqu'un appareillage permet de générer artificiellement des vagues, un drapeau de couleur orange est hissé avant et pendant la production des bagues et signale l'interdiction de plonger.

troixième alinéas de l'article 7 doit avoir pour effet de rendre la partie de l'établissement qui sera modifiée conforme aux dispositions du présent arrêté. Fait à Paris, le 17 juillet 1992.

En période de production des vagues, un bouton d'arrêt d'urgence de cet appareillage est placé sur le lieu de surveillance des bassins. Les caissons nécessaires à la formation des vagues sont inaccessibles au public. Dans la zone de production des vagues, des dispositifs permettent aux baigneurs de s'accrocher en périphérie des bassins. La conception de ces dispositifs tient compte de la présence de vagues et du nombre des baigneurs susceptibles de les utiliser. Art. 23 - L'entrée et la sortie des bassins à remous sont équipées d'une main courate. Art. 24 - Les rivières à bouées ou à courant sont des bassins avec ou sans dénivellation, utilisés avec ou sans bouée et dans lesquels un courant artificiel est organisé. Leurs parcours comportent, à intervalles réguliers, des zones calmes avec points d'appui aménagés. Lorsque ce parcours constitue une boucle fermée, une zone est aménagée pour permettre aux baigneurs de sortir de la rivière. Le parcours et ses difficultés, les précautions d'utilisation, usages obligatoires ou recommandés et interdictions sont affichés en un lieu visible des utilisateurs.

CHAPITRE V Dispositions diverses et transitoires. Art. 25 - Les établissements à construire, mentionnés à l'article 1er, dont le permis de construire est déposé postérieurement à un délai de trois mois après la parution du présent arrêté, doivent se conformer aux dispositions des articles 1er à 24. Art. 26 - Les exploitants des établissements existant à la date de publication du présent arrêté est mentionnés à l'article 1er doivent satisfaire aux dispositions du deuxième de l'article 6, du deuxième alinéa de l'article 11 et du troisième alinéa de l'article 14 à compter de la publication du présent arrêté. Ils disposent d'un an à compter de la publication du présent arrêté pour se conformer aux dispositions des articles 2, 9, 15 à 17, 22 et 23, du premier alinéa de l'article 7 et du deuxième alinéa de l'article 14. Art. 27 - La modification d'un établissement existant et metionné à l'article 1er, qui fait l'objet d'une demande de permis de construire déposée postérieurement à un délai de trois mois après la parution du présent arrêté, et qui vise à intervenir sur tout ou partie des équipements prévus aux articles 3, 5, 8, 10, 12, 13, 18, 19, 20, 21 et 24 et des deuxième et

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NORME ELECTRIQUE C15-100 LES VOLUMES DE PROTECTION 1,50 m

2,50 m

VOLUME 2

2,50 m

1,50 m

VOLUME 2

VOLUME 1

VOLUME 0 1,50 m

2,00 m

2,00 m

1,50 m

GÉNÉRALITÉS

CHOIX ET MISE EN ŒUVRE DES MATÉRIELS ÉLECTRIQUES

La norme C 15-100 est un important ouvrage, se présentant sous la forme de plusieurs centaines de pages de recommandations et de prescriptions techniques traitant de la conception, de la réalisation, de la vérification et de l'entretien des installations électriques alimentées sous une tension au plus égale à 1000 volts en courant alternatif ou 1500 volts en courant continu (basse tension). Les installations de piscines fonctionnant en 230 ou 400 volts sont donc bien concernées par cette norme.

On entend par “appareillage” les prises de courant, interrupteurs, boîtiers... constituant une installation électrique. On entend par “appareils d'utilisation” les matériels équipant la piscine, projecteurs, pompes, luminaires...

Dans sa partie n° 7, section 702, la norme C 15-100 traite des installations de piscines et donne les prescriptions s'appliquant aux piscines, y compris les pédiluves et aux volumes les entourant, dans lesquels le risque de choc électrique est augmenté en raison de la réduction de la résistance électrique du corps humain et de son contact avec le potentiel de la terre. Dans ce but, la norme C 15-100 considère 3 volumes distincts : - Le volume “0” : celui-ci comprend l'intérieur du bassin et les parties des ouvertures (escaliers...) essentielles dans les parois ou dans le fond et qui sont accessibles par les personnes se trouvant dans le bassin. - Le volume “1” : il est limité d'une part par la surface verticale située à 2 m des bords du bassin et, d'autre part, par le sol (ou toute autre surface) où peuvent se tenir les personnes et le plan horizontal situé à 2,50 m au-dessus du sol. Si la piscine comporte des plongeoirs, plots de départ..., le volume “1” comprend le volume limité par la surface verticale située à 1,50 m autour de ces plongeoirs ou plots de départ, et le plan horizontal situé à 2,50 m au-dessus de la surface la plus élevée sur laquelle les personnes peuvent se trouver.

Volume “0” - Aucun appareillage ou appareil d'utilisation n'est accepté dans le volume “0” à moins que celui-ci ne fonctionne en Très Basse Tension de Service (TBTS), soit 12 volts en alternatif ou 30 volts en continu. Les projecteurs de piscines 300 Watts/12 volts sont donc autorisés. Dans ce cas, la source de sécurité (le transformateur) sera bien évidemment à l'extérieur des volumes “0”, “1” et “2”. Volume “1” - Aucun appareillage n'est admis dans le volume “1”, sauf s'il est alimenté en TBTS. Une prise de courant protégée par un disjoncteur différentiel de 30 mA est acceptée à 1,25 m du bassin. - Aucun appareil d'utilisation n'est admis dans le volume “1”, sauf s'il est alimenté en TBTS. Volume “2” - Les appareillages sont acceptés dans le volume “2”, sous réserve d'être, soit alimentés en TBTS, soit protégés par un disjoncteur différentiel de 30 mA, soit alimentés par un transformateur de séparation. - Les appareils d'utilisation sont acceptés dans le volume “2”, sous réserve d'être, soit alimentés en TBTS, soit protégés par un disjoncteur différentiel de 30 mA, soit alimentés par un transformateur de séparation. Les luminaires seront obligatoirement classe II.

- Le volume “2” : celui-ci est limité d'une part par la surface verticale extérieure du volume “1” et la surface parallèle située à 1,50 m de la première et, d'autre part, par le sol ou la surface où peuvent se tenir les personnes et le plan horizontal situé à 2,50 m du sol ou de la surface.

ATTENTION : La Norme C 15-100, dans son paragraphe 702.41, réserve un sort tout particulier aux pompes des appareils de nage à contre-courant (BADUJET, BELLOW-JET). Une pompe, disposée dans un regard contigu à la piscine et accessible par une trappe située sur la plage, sera considérée comme extérieure au volume “1” (donc appartenant au volume “2”), si les conditions suivantes sont réunies : - la pompe est reliée au bassin par des canalisations électriquement isolantes (c'est le cas des BADUJET/BELLOW-JET) ou, sinon, reliées à la liaison équipotentielle de la piscine. - la trappe ne peut être ouverte qu'à l'aide d'une clef ou d'un outil. - Cet extrait de la Norme C 15-100 correspond à l’état de la législation au jour d’impression du catalogue.

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