Nicolas Sarkozy en campagne chez LTR Vialon

Page 1

OT2610_P001_COUVERTURE

5/12/11

12:21

Page 7

www.wk-transport-logistique.fr

■ STEF-TFE UNE MARGE TRANSPORT À 3,5 % ■ GEFCO NOUVEAU CCE EN VUE ■ TL F ORGANIGRAMME RESSERRÉ ■ NORMANDIE LOGISTIQUE (76) VINCENT LE PRINCE PASSE LA MAIN ■ PÉAGES AUTOROUTIERS LA BATAILLE DES HAUSSES


OT2610_P012-013_EVENT

12

5/12/11

12:14

Page 12

ÉVÉNEMENT ❱❱

VISITE PRÉSIDENTIELLE

NICOLAS SARKOZY EN CAMPAGNE CHEZ LTR VIALON Grande première dans le transport routier : le 6 septembre, le président de la République s’est rendu dans l’entreprise LTR Vialon (42). Nicolas Sarkozy est allé à la rencontre des salariés. Puis, devant un parterre de chefs d’entreprise très à l’écoute, il s’est fendu d’un long discours au cours duquel il a abordé les grands sujets qui agitent la planète TRM, notamment l’écotaxe, qu’il souhaite voir imputer aux chargeurs. Retour sur les temps forts de cette visite. e ballet des gendarmes. Il est 11h 45 et les limousines s’immobilisent devant l’entrée des Tra n s p o rts LTR- Vialon, basés à La Fouillouse, dans la banlieue de Saint-Étienne. Le chef de l’État, costume sombre, s’engage d’un pas décidé vers l’entrée du bâtiment qui abrite le siège de l’entreprise. Il est suivi de près par les officiels et par Nathalie KosciuskoMorizet, la ministre de l’Écologie. Plus en retrait, ThierryMariani, le ministre des Tra n s p o rt s, suit le mouvement d’un pas décontracté. Pas l’ombre d’un papier au sol. Pas une seule trace d’huile. Pas une seule palette isolée. Quelques conducteurs vêtus d’un impeccable polo bleu aux couleurs de leur société sont alignés devant un véhicule flambant neuf.

L

L’entreprise présidée par Louis Vialon s’est visiblement mise sur son 31. Ce n’est pas tous les jours qu’on a droit aux honneurs d’une visite présidentielle dans le TRM. « C’est même la toute première fois », glisse JeanPaul Deneuville, délégué général de la FNTR. Qui assure avoir travaillé de longs mois de concert avec les pouvoirs publics pour préparer l’événement. La délégation s’engouffre dans les bureaux. Nathalie Ko s c i u s k o Mori zet se présente à l’un des salariés, assis sur un fauteuil ro ulant. « Moi, je suis la ministre : je fais le service après la visite du président ». Échange de souri re avec Je a n - Paul Deneuville… Direction la salle d’exploitation. Le directeur explique au président, attentif, le fonctionnement

Louis Vialon, à droite du président de la République, a été félicité par le représentant de la FDSEA, pour son engagement dans le transport de paille.

L’Officiel des Transporteurs – N° 2610 du 9 septembre 2011

de son outil d’exploitation dans la prise de commandes, les livraisons en temps et en heure, le calcul du nombre de kilomètres parcourus, la gestion des temps de service… « Fantastique », dit le président, visiblement estomaqué par les perf o rmances de cette technologie.

minute près, envoi des données hebdomadaires à l’exploitation et au service social de l’ e n t rep rise). « L’informatique est vrai ment un outil indispensable dans notre métier », souligne Louis Vialon. Le président se montre visiblement toujours aussi attentif et curieux. « Et la famille, ça vous manque pas tro p ». Un autre « ON DORT BIEN DANS chauffeur attend la délégation LE CAMION ? » dans sa cabine de camion. Puis s’enchaîne le temps d’ u n No u velles séries de questions échange avec un chauffeur présidentielles : « Vous dormez Vialon. Les questions fusent : dans le véhicule toute la semaine ? « Vous aimez la route ? Combien Sur un parking ? Y a-t-il un peu de jours par semaine conduisez- d’eau pour la toilette ? Vous faites vous ? Vous rentrez tous les soirs à ce métier depuis combien de la maison ? » « Non, le ve n dredi temps ? Qu’ a i m e z - vous dans ce soir ou le samedi matin », répond métier ? ». Le chauffeur ne manle chauffeur. Le président : « Ah que pas d’arguments : rouler, le oui, cela fait de longues semaines contact avec le client, travailler mais en même temps, vous voyez avec l’exploitation et les autres… du pays. Uniquement en France « Y a-t-il une bonne solidarité en ou en Europe ? Quelle est la desti - tre routiers ? Vous faites combien nation que vous préférez ? Où ga - de km par an ? Vous mettez la ra rez-vous votre véhicule ? J’imagine dio dans le véhicule ? Le soir, on que vous l’aimez votre camion ». d o rt bien dans le camion? », deLa visite se poursuit à l’extérieur. mande Nicolas Sa rk oz y. Louis Louis Vialon et l’un de ses chauf- Vialon : « Cela devient de plus en feurs font la présentation d’un vé- plus difficile pour nos chauffeurs hicule et d’un outil d’informati- de trouver des aires de stationne que embarquée à Nicolas ment,surtout en période estivale ». Sa rk ozy. Nullement impres- « Et les pneus, vous les changez sionné, le conducteur en expli- tous les combien » ? « Entre 150 et que le mode d’emploi au prési- 200 000 km », répond le patron de dent (réception de la commande LTR Vialon. Troisième volet de la visite adressée par l’exploitation, c o n f i rmation, fonction GPS, ges- présidentielle : le responsable de tion des temps de conduite à la la formation de LTR Vialon pré-


OT2610_P012-013_EVENT

5/12/11

12:14

Page 13

❰❰ ÉVÉNEMENT

collaborateur ait l’honneur de serrer la main de son illustre hôte. « Ce n’est pas un métier, c’est une passion », dit le chauffeur. « Quel âge avez-vous? », demande le président. Youssef a 56 ans. « Le dé part,c’est donc dans un an ? », demande le chef de l’État en faisant allusion à la réforme du CFA. « Non, j’ai envie de continuer ». Réponse du président (sans doute à l’adresse des TV et radios): « Moi aussi »… Encore un chauffeur à l’honneur, Fabrice, conducteur zone longue. «La zone longue,c’est la noblesse du métier,non. On part à l’aventure ? », interroge le président. Lequel se fait dans la fou« Cela faisait longtemps lée présenter les différents segque je souhaitais venir ments d’activité sur lesquels dans le milieu du TRM », a dit Nicolas Sarkozy l’entreprise travaille. Puis vient la présentation des programmes de f o rmation mis en place par l’ensente au président la politique de des marges de manœuvre ? », de- tre p rise à l’attention des conducl’entre p rise en matière de déve- mande le chef de l’État. « On va teurs. La délégation reprend sa viloppement durable (éco- passer en norme Euro 6 et on nous site. L’échange se poursuit entre c o n d u i t e, vitesse limitée à annonce des hausses de consom - Louis Vialon et le président. « Il 85 km/h, organisation des flux mation sur cette norme. C’est pa - nous faut être intransigeant sur la pour limiter les retours à vide…) radoxal ». Louis Vialon achète des sécurité », chuchote Louis Vialon, et les bénéfices qu’elle en retire. Daf, Mercedes et Renault. « Ce à l’oreille de son illustre visiteur. « Ces quatre axes nous ont permis n’est pas un problème d’avoir plu - Le transporteur en profite pour d’économiser 2 000 t de CO2 sur sieurs marques ? », demande le glisser à son invité l’importance que revêt pour la profession la géq u a t re ans », précise le form a- président. No u velle rencontre avec un néralisation du 44 t. teur. « La partie consommation revêt une part très importante sur conducteur. C’est Youssef. L’un SOLIDARITÉ PAILLE nos prix de re v i e n t », indique des plus anciens de la société. Louis Vialon. « Y a-t-il encore Louis Vialon a tenu à ce que son L’un des temps forts de la visite ? C’est cette rencontre entre un représentant de la FDSEA (une féd é ration d’ a g riculteurs) et la déLOUIS VIALON légation présidentielle. Par sa PATRON DE LTR VIALON (42) présence — il est planté devant un camion-remorque chargé de Il s’en souviendra longtemps, Louis Vialon (48 ans), de paille — l’agriculteur tient à sace visiteur illustre, le « premier des Français ». Une forêt luer devant le président de la de micros et de caméras dans l’enceinte de son entreprise. République l’engagement de soUn cortège d’officiels. Tout au long de la visite de Nicolas lidarité des Tra n s p o rts Vialon — Sarkozy, Louis Vialon ne s’est pas départi de son flegme. et à tra vers eux, celui des transMalgré la pression de l’événement médiatique. Ni de sa p o rteurs routiers — qui se sont simplicité. Nullement impressionné par la suite mobilisés pour le transport de présidentielle, cet ancien conducteur dans l’entreprise paille tout au long de l’été. familiale, créée par son père en 1963, a surtout « Grâce à l’action menée avec la tenu à mettre à l’honneur des hommes. Ses FNTR, nous avons à ce jour pu salariés (400 au total). Il sait d’où il vient. t ra n s p o rter plus de 10 000 t (sur Et le chemin qu’il a parcouru en faisant de 35 000 t) de paille sur le départ e cette belle PME l’une des entreprises phares ment de la Loire. Ils nous ont mis du TRM dans la Loire (50 ME de CA dans les entre 8 et 12 camions à disposi grands volumes, l’agroalimentaire et le tion par semaine. Grâce à eux, la bâtiment). Louis Vialon s’est « fait » tout seul. paille est arrivée rapidement dans Ce supporter des Verts, adepte du jogging à ses heures nos exploitations. Je tiens à saluer perdues, dit vivre le TRM comme sa «première passion ». M. Vialon et son équipe. Il y a eu Père de deux enfants, Louis Vialon est également une vraie entente, qui mérite président de la FNTR 42. Il a vécu la visite de Nicolas d’ ê t re soulignée au niveau na Sarkozy comme… « quelque chose d’effarant ». S.B.

tional également. C’est exem plaire ». « Tout cela a pu se faire grâce à l’ouverture des péages à la g ra t u i t é », tient à préciser Nathalie Kosciusko-Mo ri zet, en provoquant l’hilarité générale. La visite de l’entre p rise touche à sa fin. Le président de la République se prête avec le souri re à une photo de groupe devant la rem o rque de paille où trône une pancarte portant l’inscription « Solidarité paille ». Puis il rejoint l’estrade où l’attendent plus de 300 personnes dont une larg e majorité de tra n s p o rteurs de la Loire. Le discours est limpide et d u re ra 25 minutes. Il est prononcé sans notes : Nicolas Sarkozy a visiblement bien préparé son allocution. Comme s’il se savait attendu sur les dossiers chauds du moment, le président de la République aborde pêlemêle les questions du 44 t (son dada), le 6ème essieu, le CFA, les distorsions euro p é e n n e s, les temps de travail (voir le discours p.14), l’écotaxe… Nicolas Sarkozy invite les organisations de transp o rt et les pouvoirs publics à se mettre rapidement autour d’une table pour aborder les dossiers. Pas d’annonces majeures mais une position ferme sur l’ecotaxe : « Elle doit être payée par les char geurs », a asséné le président de la République. Applaudissements n o u r ris… Fin de la visite présidentielle. Le cortège prend la direction d’un re s t a u rant routier des environs de la Fo u i l l o u s e. Trois conducteurs Vialon ont l’honneur de partager la table du chef de l’État. Sont également conviés : Je a n - C h ristophe Pic (président de la FNTR) et JeanPaul Deneuville ainsi que Didier Da rf e u i l l e, directeur du groupe Transalliance. À sa sortie du restaurant, Nicolas Sa rk ozy annonce à la presse régionale (et donc aux tra n s p o rteurs de la région) que l’A45 (un leitmotiv de la profession dans la région) verra le jour, entre Saint-Étienne et Lyon. Il échange ensuite quelques poignées de main avec des « supporters ». Fin de la première visite d’un président de la République chez un transporteur routier. ● SLIMANE BOUKEZZOULA

L’Officiel des Transporteurs – N° 2610 du 9 septembre 2011

13


OT2610_P012-013_EVENT

14

5/12/11

12:14

Page 14

ÉVÉNEMENT ❱❱

LE DISCOURS DU PRÉSIDENT. À la Fouillouse, dans l’enceinte des Transports LTR-Vialon, Nicolas Sarkozy a détaillé les dossiers sensibles du transport routier. Un discours de 25 minutes, prononcé sans notes.

NICOLAS SARKOZY : « L’ÉCOTAXE DOIT ÊTRE PAYÉE PAR LES CHARGEURS » oici les principaux extraits du propos de Nicolas Sa rkozy : « […]. Je voulais également rencontrer les chefs d’entreprise du transport routier car je me suis aperçu qu’ils avaient pu vivre douloureusement un certain nombre d’épisodes […]. Cela faisait longtemps que je souhaitais venir dans le milieu du transport routier. Je l’avais dit à Nathalie (KosciuskoMorizet, ministre de l’Écologie) et à Thierry (Mariani, ministre des Transports), car je me suis dit, on ne leur a pas sans doute assez expliqué ce que l’on attendait d’eux et quelles étaient les perspectives pour eux. Le transport routier, par sa souplesse, sa capacité à aller au plus près du client, est irremplaçable. C’est d’ailleurs pour cette raison que 70 % des marchandises sont transportées par la route. Donc à la question : votre métier a-t-il de l’avenir ? La réponse est « oui », même si je crois au report modal (train et fluvial). Vous savez je ne suis pas quelqu’un qui vient dire des choses qu’il ne pense pas : je ne fais pas un discours devant les bateliers sur le fluvial, les cheminots sur le rail et les routiers sur la route. Ce que vous devez comprendre, c’est que l’ a u gmentation du modal ne s’effectuera pas au détriment du routier. Nous avons besoin de tous les types de transport. Il me paraît très important pour les routiers que l’on garde un équilibre, qu’il n’y ait pas une crispation de la société par un trop grand nombre de camions, et par un trop grand déséquilibre du tra n sport. Donc, sachez que venir aujourd’hui ici, c’est dire aux transporteurs routiers que l’on a besoin d’eux. Cela ne remet pas en cause ce que j’ai dit dans le Grenelle de l’environnement […].

V

COMPÉTITIVITÉ Je voulais saluer et remercier l’ensemble des transporteurs routiers pour les efforts que vous avez accomplis pour un transport ro utier durable (consommation, sécurité, pollution). Je ne suis pas certain qu’il existe beaucoup de professions qui, en si peu de temps, aient fait autant d’efforts pour améliorer l’image et la réalité du métier. Ca vous a coûté du temps, de l’argent, de l’énergie, des problèmes. Mo d e rniser la gestion afin qu’il y ait moins de camions qui circulent à vide, c’est un objectif utile pour vous et pour la société. Autre chose : je suis préoccupé par les distorsions phénoménales de concur-

rence, pas simplement entre l’ e x t é rieur de l’ Eu rope et l’ Eu ro p e, mais à l’intérieur de l’ Eu ro p e. Ce n’est pas acceptable. Qu e l’Europe ait un système social meilleur que les autres, on ne peut que s’en réjouir. Mais que la France soit la seule à avoir transcrit une directive (temps de chargement et temps de tra vail), cela pose un problème majeur. J’ai donc demandé à Thierry Mariani et Nathalie Kosciusko-Mori zet d’engager avec vous une discussion rapidement sur cette question du temps de travail et de la compétitivité en Europe. Quand on pense qu’il n’y a que 17 % de tra n s f e rt de marchandises par la route sous pavillon français, on est en

« Le 44 tonnes pour toutes les entreprises, j’y suis favorable », a déclaré Nicolas Sarkozy.

droit de se poser la question de savoir si l’on n’a pas été trop loin dans un certain nombre de domaines. Que les autres se déve l o ppent ne peut se faire sur la distorsion de notre propre pavillon. C’est une affaire difficile à discuter mais je souhaite que vous vous y mettiez de suite. On ne peut pas voir disparaître le pavillon français. J’ajoute qu’il y a également des données où, structurellement pour des raisons sociales, vous rencontrez un problème de compétitivité (charges sociales) mais on ne peut tous s’aligner vers le bas, ce n’est pas la solution. Et puis, il y a un certain nombre de règles qui étaient utiles. Je pense au 44 t. Nathalie peut en porter témoignage : j’ai toujours été favorable au 44 t. Pas simplement pour les marchandises agricoles parce que, autant je perçois la nécessité de protéger notre environnement, autant parfois je suis stupéfié par l’intolérance et le sectarisme de certaines prises de position. Donc le 44 t pour toutes les entreprises,

L’Officiel des Transporteurs – N° 2610 du 9 septembre 2011

j’ai indiqué que j’y étais favorable. Je voudrais que la profession et le gouve rnement va l ident ensemble le fait que le 6 essieux est plus économe de la vo i rie que le cinq essieux. Il faudra se poser la question de savoir si le gain de compétitivité obtenu grâce au 44 t n’est pas remis en question par le 6 essieux. DISCUTONS ! Je sais qu’existe le problème de l’écotaxe. Un sujet auquel vous étiez opposés mais que j’ai pourtant décidé de mettre en place. Cette écotaxe doit être payée par les chargeurs et non pas par les transporteurs. J’ai besoin que vous travailliez ensemble pour que le système qui permette de répercuter sur le chargeur soit un système simple, lisible et qui n’empoisonne pas la vie de vos entreprises. Sur toutes ces questions, je voudrais que nous ayons une discussion aussi productive que celle que vous a vez eue avec le ministre pour le CFA de 55 à 57 ans. Même si vous avez accepté 2 années de plus, on a quand même sauvegardé un système qui permet à ceux qui le souhaitent de p a rtir avec l’État qui paye 40 % de l’équilibre du système. Je ne dis pas qu’on va tout résoudre aujourd’hui, mais j’appelle à une discussion, assez rapidement, entre les ministres et vous sur ces histoires de compétitivité, de temps de travail, de 5 ou 6 essieux, de répercussion de l’écotaxe aux chargeurs. On n’aura pas tout réglé mais on aura tracé une perspective pour le transport routier […]. En résumé, je vous demande de continuer vos engagements sur le transport routier durable. C’est l’avenir. Un transport qui polluerait mettrait sa pérennité en danger. Sur le chantier de la compétitivité (temps de travail…), nous sommes décidés à vous aider, dans la limite des conditions qui sont les nôtres. À faire des efforts pour qu’on puisse regagner des parts de marché sur le transportde marchandises en France sous pavillon français. Ce n’est pas être protectionniste que de dire cela. D’autant plus qu’à l’horizon 2014 se profile l’ouverture du cabotage à la Roumanie et la Bulgarie. Il n’est pas question de vous laisser exposés à une concurrence déloyale sans vous aider. Je propose donc qu’on engage les négociations entre vous et nous dès maintenant et que l’on se fixe le tout début de l’année comme cap […]. En tant que chef de l’État, j’ai tenu ici à rendre hommage à une profession courageuse ». ● Propos recueillis par S. B.


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.