L’ A C T U A L I T É M U L T I S E C T O R I E L L E D E S P R O D U I T S L I Q U I D E S
Industrie vinicole
Reportage
Actualité
Crédit Vignobles Denis Barraud
Claude Rioult : « Agrex s'oriente
vers le stockage de produits polluants »
Avril raccorde son fil au réseau d’assainissement
Action humanitaire en Indonésie eau potable pour 100 villages
www.lejournaldesfluides.com
Les chais ne craignent plus la révolution technique Entretien
JUIL./AOÛT 2009 - PRIX 14 €
N°34
Grundfos, une gamme complète de solutions de pompage pour l’industrie
NOUVEAU
OS F D N U R G nd E4 a Hall A : St
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Etre-Anticiper-Innover
sommaire ACTUS aquaprox reprend protec traitement des eaux ............................................. p5 sensus fournira 30 000 compteurs d’eau à nantes Métropole.................. p8 leroy-somer lance des services d’optimisation énergétique .....................p10 P.03
ENQUÊTE Dans les chais, l’heure est à la technique pour valoriser au mieux les raisins, avec le souci de privilégier les traitements physiques, préférables aux interventions chimiques. Les consommateurs poussent dans P.22
P.03
ce sens, les oenologues et la concurrence mondiale sur le marché du vin aussi. les chais ne craignent plus la révolution technique ....................................p14 une membrane en polyéthersulfone .................................................................p16 Messer croit dans l’inertage à l’argon ............................................................p18 Vinexpo 2009 : six nouveaux pays représentés pour la première fois ... p20
ENTRETIEN claude Rioult : « je cherche à positionner agrex sur le stockage de produits polluants »...........................................................p22
P.14
REPORTAGE avril raccorde son fil au réseau d’assainissement .......................................p26
QUE CHOISIR ? lavage et nettoyage de cuves, conteneurs et tuyauterie.............................p30
PRODUITS PHARES P.26
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pompes péristaltiques ip ....................................................................................p34
CAHIER JURIDIQUE sous-traitance industrielle : l’importance des négociations précontractuelles .........................................p44
PARUTION / WEB.............................................................................................p50
P.34
AGENDA ...............................................................................................................p51
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Édito Sur la réserve
Gaël d’Argentré Rédacteur en chef
Franchement, ce n’est pas facile de savoir ce qu’il faut penser. Un jour on nous balance le docu-film de Yann Arthus-Bertrand « Home » histoire de nous montrer le mal que nous faisons à notre superbe planète. Quelques semaines plus tard, les média annoncent, sans sourciller, la bonne nouvelle : « le pétrolier anglais BP vient de découvrir une réserve géante de pétrole dans le Golfe du Mexique ». Normal que tout le monde soit heureux, car ils se sont donné du mal, les BP Boys, en allant creuser à 10 685 mètres sous la mer pour renifler le précieux liquide. Et puis, cette petite découverte va permettre au pétrolier de passer d’une production de 400 000 barils de pétrole par jour actuellement dans le Golfe du Mexique à 600 000 barils en 2020. La nouvelle est donc réjouissante. Pour les spéculateurs tout d’abord, qui ont vu l’action BP grimper de 4,26 % à l’annonce de la découverte. Réjouissante aussi pour nous tous, particuliers, qui sommes ainsi un peu moins angoissés de voir le pétrole se raréfier avec de fâcheuses conséquences pour notre porte-monnaie. Réjouissante encore pour les industriels et tout particulièrement ceux qui oeuvrent directement ou indirectement pour l’industrie pétrolière et que nous sommes les premiers à soutenir. Réjouissante même pour Yann Arthus-Bertrand qui va pouvoir continuer de faire voler son hélico compensé carbone et nous montrer ce qui nous attend si on continue de brûler des énergies fossiles en si grandes quantités. Il n’empêche que, si réjouissante soit-elle, ce genre de nouvelle nous met mal à l’aise. On sait ce que l’on gagne avec ce genre de découverte, on ose pas imaginer ce que l’on va perdre quand les gains générés seront partis en fumée. Pour continuer de vivre en toute insouciance, il existe pourtant une solution simple. Faire comme l’autruche : enfouir sa tête dans le sable... bitumineux.
CUVERIE INOX VITICOLE > Etudes de chais. > Conception de cuverie de vinification et de stockage : . cuves thermo-régulées, . cuves à étages, . cuves mécanisées. > Réalisation toutes capacités (10 à 3000 HL). > Implantation de tuyauterie et de passerelle inox. > Transport et installation sur site. CHALVIGNAC SAS - La Pouyade - 17520 JARNAC-CHAMPAGNE Tel : 05 46 49 53 42 - Fax : 05 46 49 58 28 www.groupenovtech.com
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actu s Nouvelle unité de production de gaz de l’air à Saint-Herblain En réponse au besoin croissant en azote du marché agroalimentaire de la région Pays de Loire, Messer, par le biais de la joint-venture Limes a décidé d’investir 23 millions d’euros dans une unité de production de gaz de l’air à Saint-Herblain près de Nantes. Cette unité destinée à produire à la fois de l’azote, de l’oxygène et de l’argon disposera d’une capacité de production de 300 tonnes par jour. Si la matière première est totalement gratuite, le procédé est complexe, sachant que l’air est effectivement constitué d’azote (78 %), d’oxygène (21 %) et d’argon (1 %) qu’il faut séparer. L’unité qui met en oeuvre la toute dernière technologie allemande de séparation d’air sera capable à la fin de l’année 2009 : - de l'azote, essentiellement pour l'agroalimentaire (inertage, emballage sous atmosphère protectrice et cryogénie) - de l'oxygène, utilisé entre autres pour le marché des lasers - de l'argon destiné majoritairement aux marchés du soudage. La nouvelle unité dont le démarrage est prévu pour fin 2009, créera selon ses dirigeants une trentaine d'emplois directs et indirects. Toujours en cours de réalisation, son démarrage est prévu fin 2009. L'implantation au coeur du grand ouest permettra aux industriels de pouvoir compter sur des stocks de plusieurs milliers de tonnes de gaz grâce aux cuves construites à proximité de la tour de liquéfaction. L'investissement n'est pas seulement justifié sur le plan économique. Il aura également une portée écologique, Messer a calculé, que grâce à cet investissement 4 000 tonnes de C02 en moins seront rejetées dans l’atmosphère sans compter l'énergie fossile brûlée lors des 4 millions de kilomètres effectués par les camions de livraison.
MESSER EN BREF le groupe allemand Messer est aujourd’hui présent dans plus de 30 pays avec une soixantaine de filiales. il a réalisé en 2008, un chiffre d’affaires de 795 millions d’euros avec un effectif de 4 700 employés. au total, le groupe dispose de 11 usines de séparation d’air et de récupération de c02 dans le monde et prévoit d’investir 700 millions d’euros sur la période 2005/2010. parallèlement, Messer occupe un deuxième pôle d’activité : Messer eutectic castolin group qui réalise 559 millions d’euros de ca avec 2 700 employés. côté fabrication, ce sont 130 gaz et mélanges différents qui sont produits sur les différents sites du groupe, ce qui correspond à environ 300 applications techniques différentes selon l’activité des utilisateurs. Messer France réalise 92 millions d’euros de ca pour un effectif global de 280 personnes. l’entreprise dont le siège est à puteaux possède 5 unités de séparation d’air (dont la nouvelle à saint-Herblain, d’un centre techique à Mitry-Mory et de plusieurs centres de remplissage de bouteilles auxquels s’ajoutent de nombreux distributeurs implantés sur tout le territoire.
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actus Snc-Lavalin obtient un contrat pour un grand complexe gazier en algérie SNC-Lavalin a obtenu un contrat d’ingénierie, d’approvisionnement et de construction octroyé par Sonatrach, société pétrolière nationale de l’Algérie, pour la conception et la construction d’installations de traitement de gaz naturel dans le désert du Sahara, à environ 1 200 km au sud-est d’Alger. Ce contrat à prix forfaitaire de 785,5 millions € prévoit la construction d’un complexe gazier comprenant des infrastructures servant au captage de gaz brut dans 4 différents champs gaziers, une installation de traitement du gaz naturel ainsi qu’une installation de traitement et de réinjection de dioxyde de carbone dans des champs gaziers. Une fois en exploitation, les installations commenceront à produire et à traiter 3,5 milliards de mètres cubes de gaz naturel par année. « La signature de ce contrat est l’aboutissement de plusieurs mois d’études et de revues techniques avec Sonatrach a déclaré Riadh Ben Aïssa, vice-président directeur du Groupe SNC-Lavalin chargé de l’exploitation mondiale des infrastructures, il reflète notre capacité éprouvée de mener à bien des mégaprojets de ce genre. Je ne peux qu’être enchanté que Sonatrach nous ait confié le soin de mener à bien ce projet. » Riadh Ben Aïssa a ajouté « SNC-Lavalin est fière de contribuer depuis longue date au développement économique de l’Algérie. Nous sommes très heureux d’entreprendre ce projet qui nous permet de collaborer de nouveau avec Sonatrach tout en nous donnant l’occasion de mettre en œuvre notre savoir-faire dans le domaine du pétrole et du gaz au service du peuple algérien. » Les travaux débuteront immédiatement dans les champs pétrolifères de Rhourde Nouss Centre, Rhourde Nouss Sud/Est, Rhourde Adra et Rhourde Adra sud. Les installations seront achevées dans 36 mois.
A.I.S : naissance d’un spécialiste des trappes de visite « trou d’homme » Si l’entreprise A.I.S. créée en 2009, est toute récente, ses dirigeants, Pascal Ruchaud et Alain Chasteau de Baylou, bénéficient déjà d’une longue expérience dans la conception, la fabrication et la commercialisation des « trous d’hommes », ces trappes qui permettent aux opérateurs d’accéder à l’intérieur des citernes. Accès Innovations Services (A.I.S) est une toute nouvelle
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entreprise française, située à Cestas à 7 km de Bordeaux, dont l’objectif est de proposer au marché des cuves et appareils statiques, des trous d’homme en acier inoxydable à destination des milieux propres, innovants, au rapport qualité/prix très compétitif. L’entreprise propose une nouvelle gamme de portes à pression satisfaisant aux exigences essentielles de la directive européenne 97/23/CE, selon les codes de construction CODAP 2005 ou ASME, Section VIII division 1 : -1 / +1 bar (DN204, 300, 354, 400, 460, 500, 600 et 900 mm) -1 / +4 bars, -1/+6 bars et -1/+8 bars (DN204, 300, 354, 400, 460, 500, 600 mm) Tous les composants sont produits en acier inoxydable 1.4404 (AISI 316L) ou 1.4301 (AISI 304L) certifiés compatibles au contact des produits alimentaires suivant la norme CE1935/2004. Pour le process, A.I.S, qui a déjà déposé plusieurs brevets, contribue à la propreté grâce à la rapidité du cycle d’ouverture et de fermeture de la porte. Les portes A.I.S ont été conçues afin de répondre aux demandes des industries utilisant des process de production en milieu propre. Tous les composants sont nettoyables, le filetage des vis de serrage est entièrement caché, manette dévissée. L’absence de « circlips » sur les axes d’articulation supprime les gorges, donc les zones de rétention. La construction des couvercles sans corps creux et les finitions intérieures des portes (µm), la position du joint, offrent une surface optimum de nettoyage et de stérilisation. Les joints non colle de qualité EPDM, Nitrile, Silicone, F.P.M./ Viton, avec ou sans revêtement FEP, répondent aux cahiers des charges de la F.D.A 21 CFR… certifiés U.S.P XXV Classe VI pour l’EPDM et U.S.P XXIII Classe VI pour le Silicone. Pour la sécurité de l’opérateur, A.I.S. innove et apporte l’autopositionnement des crampons de fermetures. Le positionnement du couvercle de la porte sur son cadre épaulé garantie le centrage, donc le bon fonctionnement des systèmes d’information. Les manettes de serrages sont auto-bloquées, et ne peuvent se démonter qu’en appliquant une procédure. Les grilles de sécurité articulées ou non, antichute, en acier inoxydable 1.4404 passivé, sont adaptées aux milieux propres. Retrouvez toutes les coordonnées d’AIS Service sur www.ais-manways.com
actus
Aquaprox reprend Protec Traitement des Eaux Aquaprox est une société française basée à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) qui intervient dans le traitement des eaux industrielles depuis leur prélèvement jusqu’à leur rejet dans le milieu naturel (chaudières, circuits de refroidissement, stations d’épuration). La société opère sur des sites majeurs tels que des centrales thermiques, des aciéries, des usines d’assemblage automobile, sucreries, papèteries… essentiellement, donc, dans l’industrie (Arkéma, EDF…). Son président, Arnaud Moor, a souhaité développer le traitement des eaux appliqué à l’industrie tertiaire et c’est dans ce contexte qu’a été conclu en juin le rachat de la société Protec Traitement des Eaux. Cette dernière, basée à Crosne en région parisienne a été créée il y a 21 ans par Marc Georgelin qui continuera à la diriger. La particularité de Protec Traitement des Eaux par rapport à Aquaprox est d’être orientée vers le tertiaire, ce qui constitue une activité très complémentaire à celle d’Aquaprox : chauffage urbain, eau chaude sanitaire (la société dispose des certificats ECS
« Eau Chaude Sanitaire ») avec de nombreuses références : Palais Omnisport de Bercy, Opéra de Paris. Protec Traitement des Eaux dispose, sur son site de Crosne, d’un laboratoire de recherche et du personnel adéquat permettant plus facilement la mise au point de nouveaux produits. Une part significative des produits Aquaprox va être fabriquée à Crosne. à terme, les activités des deux sociétés devraient être réunies sur le même site, pour la production, la recherche… ce qui permettra d’avoir un outil de production intégré. Il existe, dans le domaine du traitement des eaux, des niches intéressantes que les deux sociétés entendent exploiter : les circuits de refroidissement en eau de mer, qui requièrent des produits spécifiques, ou encore l’ATPmétrie, qui permet de faire un très bon prédictif sur la légionnelle et d’optimiser les traitements… Aquaprox connaît une progression significative de son activité (+20 % en 2008). Sa croissance, tirée par l’export (Algérie, Qatar, émirats-Arabes Unis…) est régulière ; une
équipe commerciale étoffée (actuellement une vingtaine d’ingénieurs commerciaux sur le terrain) a été mise en place et doit continuer de se développer. Protec Traitement des Eaux connaît une augmentation régulière de son chiffre d’affaire, dont la majeure partie – 90 % – est réalisée en France, l’export se développant depuis peu en Afrique francophone (Sénégal, Tunisie, Maroc, Cote d’Ivoire ….). En dépit de la conjoncture économique, ce rapprochement entre Aquaprox et Protec Traitement des Eaux devrait dépasser les 10 millions d’Euros de chiffre d’affaires avec une quarantaine de collaborateurs, et un accroissement de plus de 10 % du chiffre d’affaires est attendu cette année, l’ensemble constituant une alternative très sérieuse face aux majors du secteur. « Les deux sociétés qui sont certifiées ISO 9001 et MASE disposent d’une bonne santé financière et les synergies doivent nécessairement permettre des gains de productivité et offrir ainsi des possibilités d’investissements dans la recherche » estiment les dirigeants.
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A ctus Endress+Hauser : confiant dans l’avenir, malgré la crise Lors de son traditionnel rendez-vous avec la presse, Endress+Hauser a présenté un bilan de son activité et ses perspectives pour l’année à venir. Après avoir très bien commencé, l’année 2008 s’est achevée en demiteinte. La croissance à deux chiffres du CA enregistrée en début d’année, a diminué progressivement vers la fin de l’année. Néanmoins, le groupe suisse a réalisé un chiffre d’affaires net de 1,211 milliards d’euros en Urs Endress Pdg croissance de 8,8 % sur d’Endress+Hauser France. l’ensemble de l’année. La totalité des branches, à l’exception de l’industrie du papier et de la cellulose ont contribué à cette croissance. Notamment les domaines du pétrole, du gaz, des centrales électriques, des énergies renouvelables et de la construction navale. Bien que les appareils de mesure destinés aux process industriels demeurent au coeur des activités d’Endress, la croissance de la société bénéficie fortement de l’offre en matière de prestations de services et de solutions d’automatisation. Côté investissements, pas de baisse de régime, 106,8 millions d’euros ont été investis en nouveaux bâtiments et équipements au cours de l’année 2008 et 100 millions d’euros sont encore prévus, soit 400 millions d’euros investis sur une
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période de 5 ans. Quant aux hommes, ils sont 579 a avoir rejoint le groupe en 2008. La crise survenue fin 2009, rend les perspectives pour 2009 nettement moins euphoriques. Au milieu de l’année, les entrées de commandes se situaient à environ 15 % en-deça des prévisions. Cependant, si Endress+Hauser doit réduire les dépenses, il fait tout pour conserver son personnel. « Notre objectif est de ne perdre personne » précise Klaus Endress CEO du groupe qui ajoute « nous avons besoin que tout le monde reste à bord pour le jour où les activités reprendront ». Endress+Hauser est une entreprise familiale, sa stratégie s’inscrit sur le long terme, ce qui lui permet d’appréhender avec une certaine sérénité une crise aussi forte que celle que nous vivons actuellement.
Grundfos passe à la documentation technique virtuelle En complément des indispensables documentations techniques au format papier, Grundfos met désormais à disposition de ses clients le WebCAPS (accès direct par le site internet www.grundfos.fr) et le WinCAPS (sur CD-ROM). Le WebCAPS (Web-based Computer-Aided Product Selection) permet, entre autres choses, d’obtenir en ligne les fiches techniques complètes de chaque produit disponible dans l’ensemble de la gamme Grundfos. En quelques clics, professionnels et utilisateurs trouveront, dans cette plateforme conviviale, une mine d’outils pratiques : - l’aide à la sélection des produits par gamme ou par application, - des logiciels de calcul de pertes de charge, NPSH et LCC (coût du cycle vie) - des documentations techniques complètes et réactualisées en permanence, - la représentation visuelle de chaque produit, - la maintenance en vidéo pour démontage et assemblage d’une pompe, - l'interchangeabilité pour sélectionner la pompe de remplacement la plus appropriée, - les schémas d’encombrement 2D et 3D à intégrer directement dans vos logiciels de CAO (dxf, .dwg, .step, .eprt). Les résultats et documentations sont téléchargeables au format PDF. Seul WebCAPS permet de disposer des dernières mises à jour. WebCAPS associé au WinCAPS représente une source d’information indispensable et complète pour répondre aux attentes dans des domaines aussi variés que : pompage en chauffage, climatisation, eau chaude sanitaire, industrie & process, adduction d’eau, relevage, assainissement, système de dosage...
actus ACTUS
CFIA : une première édition à Metz du 20 au 22 octobre Du 20 au 22 octobre prochain, se tiendra pour la première fois à Metz le Carrefour des Fournisseurs de l’Industrie Agroalimentaire du Grand Est. Cet événement va regrouper plus de 250 exposants au Parc Expo de Metz, présentant une offre destinée aux cadres et techniciens de l’usine. Depuis sa création à Rennes en 1997, le CFIA, a toujours chercher à suivre les évolutions des industries agroalimentaires tout en conservant sa dimension humaine. Le CFIA propose une offre globale au service de l’agroalimentaire. Les nombreuses sociétés exposantes sont répar-
ties en trois catégories : équipements et procédés, emballage et conditionnement, ingrédients et PAI. Pourquoi un CFIA dans l’Est ? à cette question, les organisateurs apportent plusieurs réponses : - Le concept du CFIA implique une proximité géographique pour les visiteurs essentiellement issus des fonctions de l’usine. - Metz a une position stratégique au cœur du Grand Est, idéalement située aux carrefours routier et ferroviaire de nombreux axes. - La région dispose d’un tissu économi-
que très diversifié composé de plus de 5 000 entreprises de moins de 50 salariés mais aussi de grands groupes nationaux et internationaux, pour un total regroupant plus de 10 000 décideurs… De plus, l’agroalimentaire représente l’un des principaux secteurs employeurs, notamment dans trois principales filières : - les boissons (eaux de sources, vins…), dont une activité traditionnelle en brasserie. - la transformation du lait est prédominante (fromages, produits laitiers frais). - les viandes (abattage).
Chartres Métropole confie sa nouvelle station de traitement des eaux usées à Veolia Chartres Métropole a confié à Veolia Eau le contrat de concession, d’une durée de 20 ans, pour la construction et l’exploitation de sa nouvelle station de traitement des eaux usées. Le contrat représente un chiffre d’affaires cumulé estimé à 102 millions d’euros. La partie conception et construction de ce projet sera confiée par Veolia Eau à un groupement d’entreprises associant OTV/Veolia Eau Solutions & Technologies (filiale de Veolia Eau), mandataire du groupement, et la société Ternois. Lors de sa mise en service (34 mois après l’ordre de service de lancement des études), la station aura une capacité de traitement de 164.000 équivalents habitants, qui pourra être étendue à 200 000 équivalents habitants d’ici la fin du contrat. La nouvelle installation mettra en œuvre des solutions technologiques éprouvées. Ainsi, la technologie des boues activées à très faible charge a été retenue par Chartres Métropole en raison de son impact limité sur l’environnement. Les boues seront stabilisées par digestion. Le biogaz issu de la digestion alimentera une cogénération favorisant ainsi la production d’une énergie totalement renouvelable. Cette énergie permettra, d’une part, de chauffer les locaux et d’autre part, de revendre l’électricité à EDF à un tarif préférentiel. Une chaudière, alimentée par du miscanthus (graminée) cultivé en partie sur le site de la station, viendra compléter le dispositif de production de chaleur. Les boues seront transformées sur site en compost normalisé par une unité entièrement confinée.
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actus Sensus fournira 30 000 compteurs d’eau à Nantes Métropole Créée en 2001 en même temps que la communauté urbaine, la Direction de l’eau de Nantes Métropole est l’autorité organisatrice de l’eau pour 24 communes de l’agglomération nantaise, soit 580 000 habitants et 180 000 abonnés. Au sein de la direction de l’eau, la régie de l’eau de Nantes Métropole exploite et distribue l’eau sur 8 de ces communes, dont Nantes, ce qui représente plus de 400 000 habitants et environ 130 000 compteurs d’eau (les autres territoires étant gérés par deux opérateurs privés). Fin 2008, avec la fin du précédent contrat, la Direction de l’Eau de Nantes Métropole a lancé un nouvel appel d’offres pour des lots de compteurs résidentiels, permettant d’assurer un renouvellement régulier du parc existant et ainsi de garantir une durée de vie moyenne de ses compteurs d’environ 15 ans. Pour valider le choix de son fournisseur, la Direction de l’Eau a évalué les compteurs présentés sur deux principaux critères : la valeur technique et notamment la précision de mesure métrologique (critère pondéré à 70 %), et le coût du compteur (critère pondéré à 30 %). Pour une validation précise des aspects techniques, des échantillons ont même été soumis aux équipes terrain ; les plombiers, pour la pose et la robustesse, les releveurs pour la lisibilité, et des essais métrologiques ont été réalisés. à l’issu de ces tests, la Direction de l’eau a choisi les compteurs 620 de Sensus, des produits reconnus pour leur performance métrologique, mais aussi pour leur totalisateur en verre et en métal, qui assure une étanchéité totale (plus de buée sur la vitre), prolonge sa longévité (solidité du verre) tout en assurant une parfaite lisibilité (absence d’éventuelles rayures), et diminue le risque de fraude. « Nous connaissions déjà bien Sensus, qui est notre fournisseur depuis plusieurs années pour équiper en systèmes de comptage nos bâtiments grands consommateurs d’eau, comme les hôpitaux par exemple. Nous avons choisi d’étendre la prestation de Sensus aux compteurs résidentiels, d’autant plus que les compteurs avec totalisateur en verre et métal que nous avons sélectionnés vont nous permettre d’éviter des désagréments lors de la relève des compteurs, en améliorant significativement la lisibilité des compteurs par rapport aux modèles traditionnels équipés d’essuie-glace » commente Stéphane Denis, Responsable de
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l’achat des compteurs au sein de la Direction de l’Eau de Nantes Métropole. Les premières installations de compteurs Sensus sont actuellement en cours sur les communes gérées par la Régie de l’Eau de Nantes Métropole, et se prolongeront de manière régulière jusqu’à fin 2012, soit au total environ 30 000 pièces.
Biodiesel américain et droits anti-dumping : la Commission européenne s’affirme ! Les producteurs d’oléagineux se félicitent de la décision de la Commission européenne d’imposer des droits compensateurs et des taxes anti-dumping sur les importations sans cesse croissantes de biodiesel en provenance des Etats-Unis afin de remédier à leur caractère déloyal. à travers cette décision, la Commission reconnaît le bien fondé de l’action initiée par l’EBB (European Biodiesel Board), soutenue avec fermeté par la FOP. Il convenait en effet d’agir contre le principe de ces taxes qui faussent le jeu normal de la concurrence. La Commission reconnaît également le très fort préjudice que provoquent de tels mécanismes unilatéraux à des pans entiers de l’économie française et européenne, en l’occurrence celui de la filière biodiesel. Proléa rappelle que cette filière, jeune mais porteuse d’espoir, représente non seulement un débouché majeur pour les producteurs d’oléagineux mais aussi qu’elle apporte une contribution décisive à la lutte contre le réchauffement climatique que l’Union européenne a mis au centre de ses priorités politiques. Elle souligne aussi que le biodiesel, qui représente près de 80 % de la production totale de biocarburants dans l’UE, est un élément incontournable de sa politique d’indépendance énergétique. Quant aux tourteaux produits, ils atténuent la dépendance envers les protéines importées et permettent aux éleveurs de disposer d’une alimentation de proximité, contrôlée et de qualité. Plus globalement, la FOP voit dans cette décision non seulement la condamnation sans appel d’une politique commerciale américaine agressive pour obtenir l’ouverture des marchés des autres pays en renforçant la protection de ses propres intérêts mais aussi l’affirmation par l’Europe de sa volonté de veiller à l’établissement de règles justes, équilibrées et équitables dans un commerce international régulé et non débridé. Il reste à traiter dans les mêmes conditions et avec la même fermeté les importations en provenance d’Argentine qui continuent de bénéficier d’un soutien via un système de subventions indirectes. La FOP espère vivement que cette décision deviendra, pour l’Europe, une véritable position de principe dans les négociations internationales.
actus ACTUS
Julien Gennetier nommé président d’Alfa Laval Moatti Julien Gennetier a été récemment nommé Président d’Alfa Laval Moatti. Basée en France, cette filiale du Groupe Alfa Laval est spécialisée dans la conception, la production et la commercialisation de filtres automatiques principalement pour le traitement des huiles et combustibles. Depuis l’an 2000, Julien Gennetier a occupé plusieurs fonctions clés au sein du Groupe Alfa Laval en France et en Suède. Aujourd’hui, avec le poste de Président d’Alfa Laval Moatti, Julien Gennetier s’apprête donc à relever un nouveau challenge. En effet, cette filiale d’Alfa Laval a connu une croissance très importante au cours des cinq dernières années. Ses ventes ont ainsi été multipliées par trois au cours de cette période. Des conditions de marché favorables, particulièrement dans le domaine de la marine, mais aussi des développements de produits pertinents, une présence mondiale et une stratégie marketing claire ont permis un tel développement. Au début de l’année 2009, Alfa Laval Moatti a ouvert un nouveau site en région parisienne comprenant une usine de production avec de nouveaux équipements et une nouvelle organisation permettant à la société de doubler ses capacités dans les années
à venir. « La baisse que connaît actuellement le marché de la marine aura un impact a court terme sur nos ventes mais nous restons confiants pour l’avenir étant donné qu’Alfa Laval Moatti commercialise des produits de qualité à forte valeur ajoutée pour ses clients », déclare Julien Gennetier. « L’impact que nous allons subir à court terme devrait être compensé par la hausse des ventes dans d’autres domaines comme la production d’énergie ou les transports ferroviaires », explique le président nouvellement nommé.
Jérôme Duprez élu président d’ Europump Président du Groupe Moret Industries depuis 2004, Jérome Duprez vient d’être élu président d’Europump. Il est également vice-président pompes de Profluid, l’association française des pompes et agitateurs, des compresseurs et de la robinetterie. Transfert · Remplissage · Comptage · Mélange · Dosage
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N°34 juillet-août 2009 LE JOURNAL DES FLUIDES
A ctus Action humanitaire en Indonésie : eau potable pour 100 villages
Salmson livre 100 surpresseurs en Arménie
Dans l’archipel indonésien des Moluques, la majorité des habitants n’a toujours pas accès à une eau propre. Ils passent chaque jour des heures à récupérer l’eau des rivières ou des bateaux les approvisionnent en eau potable. Grâce à un effort conjoint de la société locale Fastro Toma, de la fondation hollandaise Titané et de la société Grundfos qui ont coopéré au projet intitulé « 100 villages », ces conditions vont changer. Les panneaux solaires et les pompes immergées SP et SQFlex Grundfos vont assurer un approvisionnement durable et autonome en eau potable dans des réservoirs contenant jusqu’à 8 000 litres. Ils seront installés aux endroits stratégiques des villages avec des robinets intégrés. Les premières installations ont été effectuées en 2004 et aucune pompe installée jusqu’ici n’a présenté le moindre souci de maintenance. Depuis cinq ans, elles fonctionnent toujours parfaitement. Certains villages sont déjà équipés de puits et s’apprêtent à recevoir des pompes immergées 3’’ SQ pour être parfaitement fonctionnels. Dans d’autres villages, l’eau doit être localisée avant de pouvoir commencer à forer. Les premières installations ont été réalisées sur la capitale d’Ambon et les îles proches. Comme certains villages sont beaucoup plus éloignés dans l’archipel, la société Fastro Toma pense prendre plus de temps pour l’installation en raison des longues distances. Jusqu’à maintenant, sept villages sont complètement équipés de ces installations. Ainsi, plus de 8 000 personnes bénéficient de bien meilleures conditions de vie. Le projet devrait se terminer dans l’ensemble des villages d’ici 2015.
Salmson a récemment livré 100 surpresseurs N-Alti V et N-ALTI H compacts, sur mesure destinés à alimenter le réseau d’eau potable de Yerevan, capitale de l’Arménie, et à maintenir une pression constante dans plusieurs bâtiments de la ville.C’est Feljas & Masson, installateur des produits Salmson notamment en Arménie, qui a répondu à l’appel d’offres lancé par les autorités. Face à la concurrence qui proposait des modèles standards, Salmson a fait la différence en s’adaptant exactement aux spécifications du cahier des charges. Chaque surpresseur est équipé de deux pompes multicellulaires verticales ou horizontales assurant des performances de 10 m3/h à 4 bars pour le modèle le plus puissant, d’un coffret électronique spécifique, d’un by-pass et d’un réservoir de surpression vertical, l’ensemble monté sur un châssis prêt à être raccordé. Seulement 10 semaines qui ont été nécessaires pour fabriquer et mettre les 100 surpresseurs à la disposition du client. Le transport depuis le site de fabrication à Laval jusqu’en Arménie a été réalisé par 6 camions spécialement affrétés par Feljas & Masson. La mise en service à Yerevan sera réalisée par Véolia Eau.
Leroy-Somer lance des services d’optimisation énergétique « Dans le monde, un alternateur sur trois est de marque Leroy-Somer », introduit Philippe Faye, responsable marketing et communication. L’entreprise fabrique des alternateurs basse et moyenne tension, ainsi que des systèmes d’entraînement électromécaniques et électroniques pour l’industrie. Le développement durable est un autre point fort du constructeur. Il faut reconnaître que Leroy-Somer s’est engagé depuis de nombreuses années déjà dans cette voie. Les produits sont fabriqués dans des usines certifiées ISO 14001, les investissements dans la recherche de nouvelles technologies à haute efficacité énergétique sont massifs, sans oublier que l’entreprise fournit des équipements destinés à la production d’électricité à partir d’énergies renouvelables (génératrices pour éoliennes, alternateurs pour centrales hydro-électriques, systèmes d’entraînement pour le solaire,…). Aujourd’hui, Leroy-Somer s’implique encore plus dans cette voie et focalise son savoir-faire sur la notion d’économie
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actus
d’énergie. « Les moteurs électriques représentent 70 % de la consommation d’électricité sur un site industriel », explique Philippe Faye. Ainsi, Leroy-Somer lance, en collaboration avec son réseau de partenaires, deux services innovants en matière d’optimisation énergétique en vue d’augmenter davantage les économies d’énergie, quelles que soient les applications. Premier service : la Maintenance Eco-Responsable La Charte « Maintenance EcoResponsable », signée par les 140 centres de service Leroy-Somer, garantit la préservation du rendement de la motorisation lors d’une réparation et assure à l’utilisateur que les meilleures solutions économes en énergie lui seront proposées. Selon Alain Bondoux, directeur distribution et services de Leroy-Somer, « lors des réparations, les causes de détériorations sont dues en réalité à des méthodes de travail inadaptées. Par exemple, le montage du roulement du moteur ne doit pas être opéré au marteau, comme cela arrive. De la même manière, le non-respect de la lubrification en termes de qualité et de quantité nuit aux caractéristiques du moteur. Nous sommes capables de réparer les moteurs électriques tout en garantissant les performances énergétiques d’origines grâce au « guide des bonnes pratiques pour une réparation efficiente ». Nous distribuons ce guide à nos partenaires, et à nos client si ces derniers le souhaitent ». L’ensemble de ces prestations s’inscrit dans le respect total des « bonnes pratiques environnementales ». L’entreprise adhérente s’engage, une fois l’accord obtenu à mettre en œuvre dans son atelier des actions pour la protection de l’environnement. Les réparateurs collent alors un autocollant « Maintenance Eco-responsable » vert sur les moteurs réparés.
crédit leroy-somer
crédit leroy-somer
Deuxième service : Le label « Expert en optimisation énergétique des systèmes d’entraînement » Ce label obtenu par des partenaires de service Leroy-Somer, est pour l’utilisateur la garantie de mener à bien son projet d’économies d’énergie en s’appuyant sur des professionnels qualifiés pouvant répondre à l’ensemble de son besoin, au moyen de prestations formalisées dans une démarche d’optimisation énergétique. à l’heure actuelle, l’ensemble du réseau n’est pas totalement labellisé. « Seulement une dizaine de partenaires pour l’instant, mais l’objectif est de franchir la trentaine d’ici 2010 », déclare Alain Bondoux qui voit en Leroy-Somer un rôle d’incitateur.
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A ctus Nouvelle édition du catalogue LRI 2009 La nouvelle édition du catalogue-tarif LRI, destiné aux professionnels du Génie climatique, de l’Industrie et de l’Agroalimentaire est parue. Une offre commerciale répartie en thèmes d’activités ou applications, facilement accessible avec : - de nouvelles rubriques spécifiques en accès direct : équilibrage, solaire, raccords ; - des guides techniques de détermination pour les produits phares tels que les vannes papillon, les robinets à boisseau sphérique, les vannes d’équilibrage, etc. Présentés sous forme de tableaux de synthèse ces guides permettent de sélectionner le ou les produits qui répondent le mieux application ; - de nouvelles gammes de produits pour l’industrie (gamme pétrole) ; le solaire, les raccords multicouche et électrozingués ; - des services nouveaux avec la division pompes industrielles et son pôle technique. Véritable interface de 5 fabricants de pompes de renommée internationale, DPI déploie une offre originale et unique (Solutions - Stock - Services) en matière de Pompage industriel. Près de 400 pages de produits et informations techniques consacrés à la robinetterie technique, pompes et mesure. Demandez-le en contactant LRI ou par son site internet www. larobinetterie.com.
IFTS : programme de formation continue en séparation liquides-solides pour le deuxième trimestre L’IFTS propose trois formules : 1 - Formations sur un programme général pour une session de 1 jour : panorama des séparations liquides-solides. Stages 1 et 2 : le 24 septembre à Paris et le 20 octobre à Lyon 2 - Formations sur des programmes détaillés : sessions de 1 ou 2 jours, dans les locaux de l’IFTS qui met à profit ses moyens techniques d’analyses, d’essais et d’études : Stage 3 : Décantation Centrifugation du 29 au 30 septembre Stage 4 : Filtration - Clarification du 5 au 7 octobre Stage 5 : Filtration - Traitement des solides du 7 au 9 octobre Stage 6 : Introduction à la Maîtrise de la Contamination Particulaire le 8 décembre 3 - Formations « à la carte » : l’IFTS construit une session de formation qui vous est spécifique se déroulant dans l’entre-
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prise des participants ou dans son centre technique selon le programme que souhaité. L’objectif des sessions est de permettre aux participants d’actualiser leurs connaissances techniques et scientifiques, de comprendre la spécificité et la complémentarité des technologies de séparation, de maîtriser la procédure de choix des équipements, de savoir optimiser leurs conditions de fonctionnement. Pour en savoir plus, contactez l’IFTS, Organisme de Formation Continue, rue Marcel Pagnol 47510 Foutayronnes (4 km d’Agen) au 05 53 95 83 94 ou contactez Marie Sirvain à marie.sirvain@ifts-sls.com
Grundfos ouvre quatre sociétés commerciales dans les Balkans Le 1er juillet dernier, quatre nouvelles sociétés commerciales Grundfos ont ouvert en Serbie, en Croatie, en BosnieHerzégovine et en Slovénie. Elles ont été créées pour renforcer les ventes dans la région. « L’économie mondiale traverse une forte récession et Grundfos n’y échappe pas. Cependant, notre expansion dans les Balkans a été soigneusement étudiée et illustre clairement notre stratégie commerciale à long terme pour la région », a déclaré Soren o. Sorensen, Vice-président du Groupe Grundfos, qui ajoute que les Balkans se sont développés au sein d’un marché qui représente aujourd’hui un chiffre d’affaires de plus de 20 millions d’euros. Par ailleurs, la région prévoit de gros investissements, dans le domaine de l’adduction d’eau et du traitement des eaux usées. Le marché des pompes dans les Balkans, de la Slovénie à l’Albanie, est estimé à plus de 100 millions d’euros avec un important potentiel de croissance en raison du besoin d’investissements lourds dans l’infrastructure, l’habitat et l’alimentation d’eau. Grundfos estime disposer des compétences nécessaires dans le domaine de l’adduction d’eau et du traitement des eaux usées. La région a également besoin de rénover la plupart de ces logements dans un contexte où la performance énergétique est un point crucial. « Nous pensons qu’il existe de forts potentiels de croissance et nous prévoyons de doubler notre chiffre d’affaires dans les Balkans, les 5 prochaines années » affirme M. Sorensen. En plus de la création de quatre nouvelles sociétés commerciales, Grundfos a investi dans 15 hectares de terrain à Indjija, une ville située à 42 km au nord de Belgrade. Le constructeur envisage d’y construire une nouvelle usine qui accueillera 350 à 500 salariés.
actus ACTUS
Lancement de l’Institut Geoservices au Brésil C’est au Brésil, à l’occasion de l’année de la France, que le groupe français de services pétroliers Geoservices a lancé, le 27 juillet dernier, la première action de son Institut pour l’éducation et le développement (The Geoservices Institute for Education & Development). Créé en janvier dernier, à l’initiative de Philippe Salle, Administrateur-Directeur
général du groupe Geoservices, l’Institut Geoservices a pour objectif de parrainer des actions éducatives, humanitaires, sanitaires, sociales, ou de formation, et de promouvoir des actions de développement durable dans le monde. Le 27 juillet dernier, Frédéric Fougerat, Délégué général de l’Institut Geoservices, s’est rendu au Brésil, pour remettre les 2 premières bourses de cet
institut à des étudiants d’une école pauvre de Guara, dans la banlieue de Brasilia, en présence d’une importante délégation officielle menée par la députée Eurides Brito. Cette opération qui a été rendue possible grâce aux services de l’Ambassade de France, devrait favoriser des liens forts entre l’école de Guara et l’Institut Geoservices. Les prochaines actions de
l’Institut Geoservices pour l’éducation et le développement (The Geoservices Institute for Education & Development) devraient concerner le financement de scolarisations d’orphelins en Indonésie, de la Borneo Orang Utan Survival Foundation, et de la lutte contre le sida en Afrique.
Entrepreneur Venture entre au capital du groupe Eau Pure Entrepreneur Venture a rejoint le tour de table du Groupe Eau Pure avec un apport de 1,5 million d’euros destiné à financer le développement de la société. Pascal Guasp, président du groupe Eau Pure, se réjouit de l’entrée d’Entrepreneur Venture au capital de sa société, qui va ainsi pouvoir disposer des moyens nécessaires au développement accéléré de la marque Eau Pure sur le marché français, actuellement florissant, et à l’international où les besoins en traitement d’eau sont très importants sur les dix prochaines années. « C’est, pour Entrepreneur Venture, un grand plaisir d’être associé au développement de ce groupe qui se situe d’ores et déjà en tête des acteurs indépendants du traitement de l’eau avec des atouts particuliers dans les installations de piscines collectives et le traitement de l’arsenic. Soucieux de respecter l’environnement et l’impact visuel des riverains, Eau Pure a également développé une expertise
incontestée dans les stations de traitement des eaux usées par filtre de roseaux plantés. » a déclaré Bruno Jacquot, directeur général délégué d’Entrepreneur Venture.
C’est au champagne que les dirigeants d’Eau Pure ont fêté leur nouvelle acquisition.
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Enquête Industrie vinicole
les chais ne craignent plus la révolution technique Dans les chais, l’heure est à la technique pour valoriser au mieux les raisins, avec le souci de privilégier les traitements physiques, préférables aux interventions chimiques. Les consommateurs poussent dans ce sens, les œnologues et la concurrence mondiale sur le marché du vin aussi. Petit tour d’horizon des procédés dominants et de quelques matériels.
Crédit Vinexpo
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Le temps de l’empirisme est bel et bien révolu de la vendange au vin mis en bouteille. Faut-il s’en plaindre ? Dans bien des cas, à d’horribles piquettes, disent les mauvaises langues, ont succédé des produits tout en finesse qui réjouissent le consommateur et l’œnologue convaincu du bien-fondé de l’association d’un savoir-faire ancestral et de techniques très pointues pour tirer le meilleur des raisins. Finies donc les fermentations incertaines et les bricolages. « Aujourd’hui, dit Michel Mikolajczak, de l’Unité expérimentale de l’Institut national de la recherche agronomique (Inra), à Gruissan (Aude), les œnologues ont à leur disposition des techniques et du matériel qui ne laissent plus de place au hasard. Les vins sont de qualité satisfaisante et la plupart du temps sans défaut. L’innovation technologique a permis d’optimiser la qualité des produits en fonction du potentiel du raisin. « Selon le chercheur, l’exemple de la « flash-détente » est à cet égard intéressant. La vendange, placée sous vide après un chauffage sans oxygène jusqu’ à 95°, subit une chute brutale de pression, destructurante pour les tissus du fruit et la peau du raisin riches en composés polyphénoliques
enquête
(tanins, anthocyanes ou pigments rouges) et molécules volatiles (arômes) : « Avec ce procédé, breveté par l’Inra, nous sommes passés d’un transfert de 40 % à 60 % des composés qualitatifs – arômes, couleurs – de la pellicule du raisin. Ce qui donne des vins plus charpentés, avec une durée de vie plus longue. »
D’autres techniques ont fait leur entrée dans les chais, développées dans un premier temps dans les industries agroalimentaires. C’est le cas des techniques membranaires, très en vogue de nos jours après leur adaptation à l’œnologie. Elles permettent, sans dénaturer la qualité du vin, de satisfaire un consommateur en quête d’un vin limpide et sans dépôt. Le champ d’intervention de ces techniques est large. La filtration tangentielle, caractérisée par des évolutions significatives, suscite beaucoup d’intérêt chez les industriels. Elle clarifie les vins à la perfection tout en éliminant levures et bactéries. De fait, un seul passage suffit pour rendre limpide un vin brut et lui conférer une bonne stabilité microbiologique. « à cet atout majeur, souligne-t-on à l’Institut français de la vigne et du vin (IFV), s’ajoutent l’automatisation du procédé, le nettoyage en place, le gain de main d’œuvre, la diminution des rejets et des pertes de vin. » Deux autres procédés sont à prendre en considération. L’électrodialyse vise à prévenir les précipitations tartriques : sous l’action d’un potentiel électrique, les anions et les cations de petite taille du vin – potassium, acides organiques – traversent des membranes. Il en résulte une élimination de l’acide tartrique
Crédit D-J Lefebvre
Techniques membranaires
et du potassium du vin. L’autre technique est l’osmose inverse, qui permet de concentrer les moûts par une élimination d’une partie de l’eau. C’est une alternative à la chaptalisation, ajout de sucre au vin pour accroître son degré d’alcool. Il faut signaler que des couplages entre l’une des techniques membranaires et d’autres procédés sont à l’étude ou déjà pratiqués, soit pour obtenir une désalcoolisation partielle du vin, une élimination des mauvaises odeurs, ou encore une diminution de l’acidité ou une réduction de la teneur en sucre des moûts. Mais à la différence de ce qui se fait dans les vignobles des EtatsUnis, d’Amérique du Sud et d’Australie, toutes ces méthodes ne sont pas autorisées en France et certaines font l’objet de tests. « Ces vingt dernières années, ce sont sans doute les techniques à membranes qui ont le plus modifié la façon de travailler dans les caves, confirme Michel Mikolajczak. On peut parler d’une réponse technique aux demandes des consommateurs : plus de qualité, moins de défauts. » Sans omettre la prise de conscience par les œnologues du danger de l’oxydation des vins. Leur protection contre l’oxygène de l’air, en particulier lors du transport et du conditionnement, est un impératif. Les cuves doivent être inertées au gaz et le taux d’oxygène dissout dans le vin, maîtrisé. Un nouveau matériel, le contacteur à membrane, qui permet à des molécules de traverser une membrane sous forme gazeuse, peut éviter l’évolution oxydative du vin. Cerise sur le gâteau, les nouvelles techniques introduites dans l’élaboration des vins sont aussi respectueuses de l’environnement. La dernière génération de filtres tangentiels ne
Procédé Cascade Twin, de Bucher Vaslin. La rétention et la concentration par coagulation-floculation des métaux contenus dans les effluents phytosanitaires avant l’envoi dans le stockage aéré permettent une bonne gestion des boues issues du traitement biologique.
consomment plus que deux à cinq litres d’eau par hectolitre de vin filtré. Quand les matériels précédents en consommaient quinze à vingt litres avec les conséquences que l’on imagine sur la taille des unités de traitement des effluents. La réduction des volumes morts, celle des rétentats, l’optimisation des rinçages et des nettoyages chimiques, sont passés par là.
Chez Bucher Vaslin, traitements des effluents et filtration tangentielle L’illustration de la place prise par la préoccupation environnementale dans le secteur viti-vinicole se trouve dans l’équipement mis au point en association par deux sociétés, Bucher Vaslin et Agro-Environnement, respectivement basées à Chalonnessur-Loire (Maine-et-Loire) et à Saint-Macaire (Gironde). Cascade Twin, commercialisé depuis un an, permet aux entreprises de répondre aux obligations – depuis 2006 – liées
au traitement des effluents phytosanitaires résultant du lavage des matériels tels que les pulvérisateurs utilisés dans les vignes. Les bonnes années, les viticulteurs effectuent environ neuf traitements de la vigne par an avec des fongicides, principalement. Mais les mauvaises années, le nombre de traitements peut atteindre la quinzaine. « Nous avons repris le procédé Cascade de stockage aéré des rejets, que nous avons créé avec l’Institut technique de la vigne dans le cadre d’un projet de recherche européen, auquel nous avons ajouté le concept Twin. C’est-à-dire la possibilité de traiter avec un même matériel sur l’ensemble de l’année, la matière organique et les effluents phytosanitaires », explique Jean-Noël Cronier, responsable du produit et des traitements des effluents vitivinicoles chez Bucher Vaslin. Cascade Twin fonctionne en deux temps. Une première séquence, dite de « traitement des effluents vinicoles » – eaux de nettoyage des machines à vendanger, pressoirs, cuves, barriques, bouteilles, etc. –
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Enquête
Crédit JDF
dure du début des vendanges à la fin du printemps et consiste à éliminer la pollution organique. Elle débouche sur la création d’une biomasse résiduelle ou boues biologiques. La deuxième séquence, d’une durée de trente-cinq jours, commence au début de l’été et permet de traiter les effluents phytosanitaires stockés d’une campagne sur l’autre dans
une cuve dédiée. Avant d’être déversés dans la station d’épuration les effluents transitent par un décanteur floculateur qui retient les métaux lourds. La pollution chimique est fixée puis dégradée par la biomasse formée durant la première séquence. Au cours de cette période, les effluents vinicoles continuent à alimenter la station mais aucun rejet n’est
autorisé. « L’une des particularités du procédé est de pouvoir continuer à recevoir des effluents vinicoles pendant le traitement des effluents phytosanitaires. C’est un avantage très important, estime JeanNoël Cronier. Les habitudes de travail de la cave ne sont pas modifiées. Le procédé ne nécessite ni correction de pH, ni des carences, ce qui réduit le coût de fonctionnement. D’autre part, les eaux de traitement peuvent servir à l’irrigation, au lavage, etc. » Chez Bucher Vaslin on observe que ce type d’équipement convient bien « aux opérations regroupées comme celles que mènent les Cuma » – ndlr, coopérative d’utilisation de matériel agricole. Il s’adresse à un large éventail d’entreprises, vinifiant entre 500 et 1,2 million d’hectolitres de vin.
Une membrane en polyéthersulfone
Crédit Vinexpo
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Dans le domaine de la filtration du vin, la PME de Chalonnessur-Loire (350 salariés), membre du groupe suisse Bucher, est présente avec une gamme de produits – Flavy FX – qui utilise le procédé de la filtration tangentielle. Très actif sur le marché du pressoir pour la viticulture, Bucher Vaslin a eu dans les années 90 la bonne idée de penser que la filtration tangentielle du vin méritait d’être améliorée, anticipant l’intérêt croissant porté aujourd’hui pour cette techni-
que. La filtration tangentielle diffère de la filtration traditionnelle en ce que le produit à filtrer circule le long d’une membrane, évitant toute accumulation ou dépôt à sa surface. La vitesse de circulation contribuant à nettoyer la surface de la membrane. à l’opposé, la méthode traditionnelle opère la filtration de manière frontale ou perpendiculaire à la membrane. Un des avantages du système tangentiel réside dans la possibilité de filtrer des vins très chargés, avec beaucoup de matière en suspension, ce qui est le cas après la fermentation, première étape de la vinification. Utilisée dans les années 50 par la pharmacie et la chimie, la filtration tangentielle a longtemps souffert d’une mauvaise image auprès des viticulteurs. « On lui reprochait de dénaturer le vin, de lui faire perdre sa couleur, surtout dans les rouges, explique Yannick Cadot, ingénieur spécialiste de la filtration chez Bucher Vaslin, en charge des essais qui ont conduit à la mise au point du procédé par l’entreprise. Nous avons tout remis à plat pour nous focaliser sur la qualité du produit obtenu après la filtration. Les recherches ont porté, entre autres, sur l’identification des composés qui participent au colmatage sur la membrane ; le choix des bons paramètres de pression et de vitesse de la filtration, le système de décolmatage. » La gamme Flavy FX utilise
enquête
Crédit D-J Lefebvre
une membrane organique en polyéthersulfone (PES) avec un diamètre de pores inférieur à 0,2 micron alors que la filtration traditionnelle fait plutôt appel à des membranes en carbone ou en céramique. La pompe d’alimentation de la boucle de filtration est de type volumétrique. De plus, son fonctionnement à vitesse variable permet d’ajuster la pression transmembranaire en fonction des vins à filtrer vins après fermentation, après traitement (collage, stabilisation), primeurs, effervescents, etc. Les rétentats et rétrofiltrations (inversion du sens de filtration) peuvent être aussitôt recyclés ou dirigés vers une cuve annexe pour améliorer le débit de filtration du vin. « Au bout du procédé, nous obtenons un vin brillant, pauvre en germes et limpide. Sa turbidité est inférieure à un NTU », affirme Yannick Cadot – ndlr, NUT : nephelometric turbidity unit. Bucher Vaslin souligne que les qualités organoleptiques du vin – gras, rondeur, longueur – sont respectées. « Le vin conserve sa couleur. Il y a peu de pertes en gaz carbonique et aucune oxygénation. » Apparue en 2006, la gamme Flavy FX s’adresse aussi bien aux caves particulières qu’aux caves coopératives et aux industriels, négociants en vin et embouteilleurs. En 2008, Bucher Vaslin a développé une nouvelle application de la filtration tangentielle en s’intéressant aux bourbes – déchets du pressurage du raisin non fermenté – habituellement traitées par des filtres rotatifs sous vide ou des filtres à presse. L’entreprise a fait breveté un procédé qu’elle est la seule à maîtriser et qui intéresse surtout la vinification des blancs et des rosés. Après avoir l’an passé, avec son nouveau matériel pour les bour-
Equipement de thermo-détente, de Brunet Ertia. Le procédé est aussi intéressant quand les conditions de la vendange ont été défavorables – assainissement biologique par la chaleur –, et quand certains cépages manquent de couleurs.
bes, affirmé sa présence sur le marché des caves particulières, elle est depuis cette année sur celui des caves coopératives.
La thermo-détente s’adapte au cépage Lorsqu’il s’agit du travail d’extraction, au cours de la vinification, les professionnels sont nombreux à choisir le procédé de la thermo-détente pour sa capacité à extraire les polyphénols et les arômes du raisin. Des mesures ont montré que les gains en tanins peuvent aller de 20 à 100 %, et de 10 à 50 % pour les anthocyanes. La thermodétente apporte un plus par rapport à la thermovinification, toujours appréciée pour son rôle dans l’élimination des activités enzymatiques comme celle de la laccase, une enzyme à cuivre qui oxyde les polyphénols. Cependant,
« la thermo-détente accroît le niveau d’extraction du raisin, à la différence de la thermovinification qui donne surtout des vins rouges légers et que l’on réserve plutôt à des vendanges courantes », explique Yannick Quennehen, chargé de clientèle chez Brunet Ertia. L’entreprise de Servian, près de Béziers (Hérault), spécialiste de l’ingénierie et de l’installation thermique – froid, chaud, air comprimé – a conçu un produit baptisé Extractys, traduction industrielle du brevet sur la thermo-détente qu’elle s’était empressée de déposer il y a une douzaine d’année. « Il a fallu du temps pour mettre au point le procédé. Il ne faut pas oublier que nous n’avons que la durée des vendanges, quatre semaines par an, pour réaliser des essais en grandeur réelle. » Seulement le résultat est là. Après avoir séduit les caves
coopératives attirées par le débit important de la machine – entre 5 et 40 tonnes par heure –, les grands domaines s’y intéressent désormais. Le matériel est constitué de deux chambres en inox de mise en pression et d’une cuve de détente-macération. Un système de régulation gère l’ouverture et la fermeture des vannes en amont et aval du procédé ainsi que la mise en pression de la vendange. Celle-ci est chauffée pour fragiliser les tissus végétaux. La thermo-détente proprement dite, c’est-à-dire une surpression sur la vendange chaude suivie d’une détente brutale lors du retour à la pression atmosphérique, provoque une destructuration complémentaire de la baie de raisin et donc une extraction plus poussée de la masse pelliculaire comprise entre le cœur de la baie et la peau. à noter que le
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Enquête
Crédit D-J Lefebvre
Philippe Coquard, responsable technico-commercial régional chez Messer France, à Carbon-Blanc (Gironde). Le gaz neutre pour l’inertage est devenu un ingrédient alimentaire avec numéros de lots, bouteilles avec robinets filmés anti-retour (éliminant les risque de pollution extérieure), étiquetage avec date limite d’utilisation.
Crédit D-J Lefebvre
Chez Messer, à Carbon-Blanc (Gironde), la glace carbonique est disponible sous forme de pellets pour l’inertage. Les viticulteurs la positionne en strates dans les cuves et les bennes, dès la vendange.
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procédé se déroule dans des « bouteilles » de pression, en aval du chauffage de la chaîne de thermovinification, juste avant la cuve de macération. « C’est une machine qui respecte le terroir, ajoute Yannick Quennehen. Elle s’adapte au cépage. Un merlot n’est pas un cabernet, la structure du raisin est différente. La pression ne dépasse pas quatre bars et la température 65°, ce qui en fait un procédé peu gourmand en énergie. » Pour Brunet Ertia, le marché qui s’est ouvert est national, voire international. Le vignoble chilien figure maintenant au nombre des clients.
appelé « ciel gazeux » se trouvant entre la surface du vin et la voûte de la cuve. Or cette technique, venue d’Australie, gagne l’un après l’autre la plupart des vignobles français. Le recours à des anti-oxydants tels que le dioxyde de soufre ou l’acide ascorbique a, semble-t-il, atteint ses limites. Tout comme la méthode traditionnelle du maintien du niveau maximum de liquide dans les cuves et l’utilisation de chapeaux flottants. L’inertage au gaz est donc en passe de devenir la « solution préventive absolue, facile à appliquer et économique », annonce-t-on chez Messer.
Messer croit dans l’inertage à l’argon
Houillage à l’argon
Afin d’annuler le risque d’oxydation du vin, en particulier lors de son stockage, de son transport et de son conditionnement, l’inertage des cuves est un passage obligé au cours de l’élaboration du produit. Tout au long de son parcours le vin doit être protégé d’un ennemi redoutable, l’oxygène de l’air, celui-ci étant composé de 78 % d’azote, 21 % d’oxygène et 1 % de gaz rares. « Le taux d’oxygène résiduel dans le vin doit être le plus bas possible pour qu’il ne perde pas ses qualités organoleptiques, ni ne s’altère, rappelle Philippe Coquard, responsable technico-commercial chez Messer France, à Carbon-Blanc, en Gironde. Si l’on prend l’exemple des vignobles du Bordelais et du Bergeracois, l’inertage au gaz est une technique pratiquée de façon intensive depuis le début des années 80. » L’inertage, ou comment éviter que le vin ne soit en contact avec l’air dans une cuve, consiste, après son remplissage, à remplacer par un gaz neutre le volume d’air
L’entreprise d’origine allemande, producteur de gaz industriels de niveau international – 300 personnes en France pour un chiffre d’affaires de 91 millions d’euros – propose dans sa gamme Gourmet de produits pour l’agro-alimentaire, des gaz pour l’œnologie en mesure de répondre aux attentes des œnologues : gaz carbonique, azote, oxygène, argon et des mélanges de ces mêmes gaz selon les utilisations. « Les gaz peuvent intervenir à toutes les étapes de l’élaboration du vin, à commencer par la protection de la vendange. Puis, dans l’ordre, précise Philippe Coquard, pour la macération à froid, la maîtrise des températures, l’oxygénation des levures de fermentation. Pour remonter les vins rouges, les brasser, réguler le taux de gaz carbonique dissout, les inerter et laver le matériel vinaire. » Aujourd’hui, Messer croit beaucoup dans l’argon, un gaz présent dans l’air, pour sa capacité à défendre le vin contre l’oxygène. Le mélange d’argon (80 %)
enquête
Du CO2 dans un tromblon Depuis plusieurs années, l’entreprise conditionne le gaz dans des bouteilles à 300 bar au lieu de 200 bar, niveau de pression généralement utilisé dans la profession. Elle indique également qu’elle pré-détend le gaz à 180 bar. « Cela revient à avoir 50 % de gaz en plus dans un même emballage. La technologie « 300 bar » permet aussi de limiter le nombre de bouteilles en circulation et les surfaces de stockage. La nouveauté,
ou de glace à moins 80°, les viticulteurs remplissent des glaciaires pour aller dans les vignes inerter le raisin à peine récolté. » Mode venue de l’étranger, on en convient chez Messer, la présence d’un peu de gaz carbonique dans le vin n’est pas une hérésie. Il apporte de la fraîcheur, du goût, de la personnalité, avancent certains œnologues. « Le vin se dope maintenant au CO2 ! », dit Philippe Coquard. Signe des temps : « En 2003, nous produisions 5 tonnes de glace carbonique pour le sud-ouest de la France. Nous sommes maintenant arrivés à 300 tonnes ! »
Des cuves en inox pour la Champagne
Crédit D-J Lefebvre
et de gaz carbonique (20 %) constitue, selon l’entreprise, une alternative intéressante au mélange d’azote (80 %) et de gaz carbonique (20 %) qui reste la formule la plus courante, le gaz carbonique ayant comme fonction de compenser la décarbonatation provoquée par l’azote. « L’argon a l’avantage d’être inerte comme l’azote et lourd comme le gaz carbonique. Il ne nécessite qu’un balayage du volume à inerter, contre trois à quatre balayages avec l’azote dont la densité ne permet pas de descendre en dessous de 2 % d’oxygène résiduel. » Chez Messer, on observe que le marché du mélange argon et gaz carbonique dans la proportion 80-20 se développe, en dépit du prix de l’argon – deux à trois fois celui du gaz carbonique. C’est le cas dans le houillage, opération qui consiste à compléter le niveau de vin dans une barrique en chêne. Le viticulteur utilise un fût de bière de cinquante à soixante litres empli de vin, avec à sa surface le mélange argon-gaz carbonique. Le fût est monté sur roulettes pour être positionné au pied des tonneaux, en fonction des besoins.
Finition d’une cuve paragalbée destinée à la Champagne dans les ateliers de Bio-Inox, à Lamonzie-Saint-Martin (Dordogne). Sur les 500 cuves qu’elle fabrique chaque année, l’entreprise en livre 350 à la viticulture champenoise. 40 % du chiffre d’affaires de Bio-Inox sont réalisés grâce à son activité vinicole. Selon Patrick Houtrique, 70 % des chaudronneries françaises sont aujourd’hui à vendre, conséquence du contrôle du capital de la majorité d’entre elles par des fonds de placement adeptes de profits à court terme.
ajoute Philippe Coquard, c’est que nous le faisons aussi pour le mélange argon-gaz carbonique. » à Carbon-Blanc, sur le site on ne peut plus stratégique de Messer, à deux pas des vignes du Bordelais et du Bergeracois, le gazier met en avant la modernisation d’un autre équipement : un tromblon pour injecter du gaz carbonique au cours de différentes opérations. « Notre tromblon est maintenant monté avec une poignée de type kärcher capable de résister à une pression de 400 bar, souligne
Philippe Coquard. Auparavant nous utilisions une poignée d’extincteur qui ne pouvait servir qu’une fois. Dans la bouteille le gaz carbonique est le plus souvent à 40 bar, mais il possible de monter jusqu’à 80 bar. L’avantage principal du tromblon est qu’il permet de stocker du gaz carbonique sous forme liquide. » Contrairement à l’oxygène, le gaz carbonique n’est pas l’ennemi du vin : « Il sert à l’inertage de cuves, de citernes, d’échantillons, de conquets. Sous forme de neige
à Lamonzie-Saint-Martin, près de Bergerac (Dordogne), Bio-Inox « cisèle », avec des soudures de haute qualité, des cuves en inox destinées pour la plupart à la Champagne. « Le vignoble champenois représente 90 % de notre activité vinicole », révèle Patrick Houtrique, directeur général de l’entreprise. Bio-Inox fabrique des cuves de vinification à débourbage motorisé, opération qui, après l’extraction des jus par pressurage de la vendange, permet de séparer le liquide de ce qui ne l’est pas. Les jus contenant encore 10 à 30 % de matière solide en suspension – les bourbes. Elle propose également des cuves à pigeage mécanisé : « En phase de fermentation, le chapeau ou gâteau de matières solides situé en haut de la cuve, se retrouve en bas où il est cassé, après que l’on ait fait remonter le vin au-dessus. Le pigeage joue un rôle important pour faire ressortir les tanins et les arômes. » Bio-Inox – cinquante personnes, 10 millions d’euros de
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Enquête chiffre d’affaires en 2008 – est présent sur le marché des fermentateurs, des cuves de stockage, des fondoirs à sucre de gros volume : « Du sucre est fondu avec du vin pour former une liqueur. C’est une particularité champenoise. » Face à la cuve en béton, impossible à déplacer, la cuve en inox apparue dans les chais dans les années 70 profite de sa faculté d’adaptation, « en particulier de la possibilité de lui ajouter un équipement supplémentaire comme une climatisation ». Cet avantage n’est pas à prendre à la légère, précisément parce que dans le cas d’un stockage du vin en surface – comme dans le Bordelais –, avec l’inox le problème de l’inertie thermique est posé. Bio-Inox fournit la réponse à cette question primordiale en isolant la cuve. « On peut injecter de la mous-
se polyuréthane dans la double peau de la cuve mais nous préconisons plutôt la laine de roche car, en cas d’anomalie, ça devient réparable. En plus, la cuve comprend un circuit de climatisation installé entre ses deux parois, fonctionnant grâce à de l’eau glycolée, ou bien de l’eau à température, ou tout autre liquide, entre zéro degré et 12 à 13°. Car il ne faut pas oublier que la fermentation doit être stabilisée. » Pour les Champenois et les Alsaciens, adeptes du stockage en cave – jusqu’à dix à douze mètres sous terre dans la craie, en Champagne –, l’entreprise propose des cuves simples, sans climatisation.
Une cuve acier et bois Reprise il y a un an par Di Zio, entreprise familiale italienne
ambitionnant de constituer un groupe de chaudronnerie européen, Bio Inox est en position d’apporter une solution de rechange au problème de la courte carrière des barriques en chêne. « Leur durée de vie ne dépasse pas trois ans et une barrique neuve coûte environ 800 euros. Ça fait réfléchir les viticulteurs », commente Patrick Houtrique. Di Zio a fait breveter en 2005 une cuve à vin en acier et bois qui associe avec efficacité mais aussi élégance les deux matériaux. Pouvant contenir de 50 à 175 hectolitres de vin, selon les modèles, la cuve est équipée pour la fermentation et le stockage œnologiques. Son fond, plat, est incliné pour faciliter le déchargement manuel du marc de raisin ; le toit est conique. En option, des accessoires peuvent régler la température du vin et son
remontage, phase de la vinification au cours de laquelle du liquide est pompé en bas de la cuve pour être déversé sur le dessus ; cela lessive le chapeau de marc et accroît l’extraction de couleurs. Avantage non négligeable de la cuve acier-bois : les douelles – planches de chêne formant la paroi de la cuve – peuvent être remplacées. « C’est un équipement qui devrait séduire les œnologues, estime Patrick Houtrique. La présence de bois de chêne garantit le transfert de ses arômes au vin. Sur une cuve de cent hectolitres haute de 4,20 mètres hors tout avec des pieds en inox, le bois couvre 1,90 mètre en hauteur. » Enquête réalisée par Dominique-J Lefebvre
Vinexpo 2009
six nouveaux pays représentés pour la première fois Aux côtés des plus grands exposants européens (France, Italie, Espagne) et des producteurs de pays très influents (Chili, Argentine, états-Unis), de nouveaux pays font leur apparition sur le marché du vin, et plus spécifiquement à Vinexpo : le Brésil, la Pologne, l’Egypte, la Suède, la Biélorussie et Madagascar. Ces nouveaux arrivants ont suscité beaucoup d’intérêt chez 46 000 à 47 000 visiteurs venus cette année au salon. Brésil : présent au travers de six sociétés Le Brésil n’avait jamais exporté un seul litre de vin avant 2002. Sept ans plus tard, le pays s’est hissé sur la scène internationale du vin, grâce
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notamment à l’Union européenne, qui a très tôt reconnu le système d’appellation d’origine brésilienne, un honneur jusqu’alors réservé à une seule région non européenne : la Napa Valley en Californie. Le Brésil produit environ 3,5 Mhl de vin et en exporte
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désormais 13 000 hl. Le pays s’est fixé pour objectif d’exporter 20 % de sa production d’ici à 2025. Sous le pavillon « Wines from Brazil », 6 sociétés ont représenté leur pays à Vinexpo pour la première fois. Non contents d’avoir reçu 11 récompenses
au « Vinalies Internationales » en début d’année, les vins brésiliens consolident actuellement leur position sur le marché du Nouveau Monde. L’objectif de leur présence : établir des contacts avec les états-Unis, l’Allemagne et le Royaume-Uni, des marchés
enquête
plus que difficiles aujourd’hui. « Il s’agissait de la toute première participation du Brésil à Vinexpo et nous avons été incroyablement surpris de la qualité des contacts avec l’ensemble des visiteurs » a souligné Andreja Gentilini Milan, directrice export pour les vins brésiliens.
égypte : une volonté de se décelopper à l’export Al Ahram (6,7 millions de bouteilles) et Sahara Vineyards (60 000 bouteilles) représentaient ensemble cette année pour la première fois les vignobles égyptiens à Vinexpo. Ces deux vignobles, dont les vins étaient jusqu’alors principalement consommés par les millions de touristes venant en Egypte chaque année, semblent avoir séduit de nombreux acheteurs étrangers. Ces vins égyptiens sont déjà distribués en Italie, en Allemagne et en GrandeBretagne et seront bientôt disponibles aux états-Unis. « Nous sommes, en revanche, toujours à la recherche d’un distributeur en France » indique Ghaly Shafik, directeur de la marque des vins Al Ahram.
Le rhum de Madagascar Pour la première fois, Madagascar est venu à Vinexpo avec les rhums Dzama. Le rhum Dzama, diminutif de la ville de Dzamandazar, aux saveurs d’ylang-ylang, de poivrier et de giroflier, est élaboré par la société Vidzar, créée il y a 30 ans par Lucien Fohine. Largement leader sur le marché malgache et 3e producteur de l’Océan Indien avec une production de 8 millions de litres, l’usine d’Antanana-
rivo agrandit aujourd’hui sa gamme avec, notamment, des rhums passés en fûts ayant contenu du whisky, un rhum vieux vanille 43° (pour rhum arrangés), des rhums ambrés et des punchs. Grâce à son assise locale (90 % de la production est vendue sur place), Vidzar envisage aujourd’hui une extension vers l’international.
La Suède cherche des distributeurs pour sa Vodka bio Purity Vodka, qui produit la Vodka Ultra Premium la plus récompensée à travers le monde, a représenté pour la première fois la Suède, pays à monopole, à Vinexpo. Son PDG et Master Blender, Thomas Kuutanen, se dit d’ailleurs « très surpris et fier d’être la seule entreprise suédoise à avoir fait le déplacement ». Le salon est pour Purity Vodka une plateforme indispensable pour faire connaître ses produit au monde entier : aujourd’hui distribués aux états-Unis et en Chine, ils espèrent trouver de nouveaux distributeurs pour conquérir d’autres marchés, notamment l’Europe et l’Amérique Latine.
Crédit Vinexpo
d’ores et déjà de revenir en 2011 ! ». L’objectif principal de Dionis est d’élargir ses marchés d’exportation notamment vers les marchés européen et américain.
Pologne : la Vodka s’exporte bien
gamme de vins (de raisins et de fruits) en Europe de l’Est, se dit également « fier d’être le premier et unique représentant de la Pologne à Vinexpo ». L’objectif de son exposition : développer sa distribution à l’international et consolider sa présence en Europe de l’Ouest.
Fondé en 1990, Bartex, le plus grand importateur d’une large
La Biélorussie prête à revenir La société Dionis, est l’un des premiers producteurs de boissons alcoolisées en Biélorussie, et le leader en exportations. C’est également la seule entreprise biélorusse à exposer sur le Salon. « Le Salon est primordial » selon Mme Efimova, représentante de la société, « pour nouer des contacts avec les visiteurs professionnels. Et même s’il est encore trop tôt pour tirer un bilan commercial de cette exposition, Dionis prévoit
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entretien claude Rioult
« Je cherche à positionner Agrex sur le stockage de produits polluants »
x crédit agre
En 2006, Claude Rioult reprenait Agrex, entreprise normande, spécialisée dans la fabrication de silos et de citernes. Sa compétence en chaudronnerie et sa capacité à travailler aussi bien l’acier que l’aluminium ou l’inox ont permis à l’entreprise de trouver sa place sur le créneau des installations sur-mesure. Claude Rioult explique.
Le Journal des Fluides : Claude Rioult, vous avez repris l’entreprise normande Agrex. Pouvez-vous nous rappeler quel est votre domaine d’activité ? Claude Rioult : Agrex est devenue récemment une SAS, mais c’est une entreprise qui a quarante années d’existence. Son activité a commencé avec la chaudronnerie et plus particulièrement la fabrication de citernes. S’y ajoute depuis une trentaine d’années, une spécialité dans la fabrication de silos en aluminium. L’entreprise emploie 22 salariés. JDF : Comment se répartissent vos différentes activités ? Claude Rioult : Nous fabriquons des citernes en acier et en inox en simple et dou-
ble parois pour le stockage d’hydrocarbures, d’eau, mais aussi de solvants, de biocarburants... Notre activité se répartit suivant trois pôles : la sous-traitance qui représente 20 % du chiffre d’affaires, la fabrication de citernes en acier et en inox 40 % et Silofrance, la fabrication de silos en aluminium et en inox 40 %.
une notoriété dans son domaine, mais qui ait également un déficit au niveau commercial. Or, à ce niveau là, Agrex répondait bien à mes souhaits. L’entreprise commençait à être en perte de vitesse et son carnet de commandes était nettement insuffisant pour assurer sa pérennité sur les années voire les mois à venir.
JDF : Quand avez-vous repris cette entreprise ? Claude Rioult : J’ai repris l’entreprise en novembre 2006. Je suis le troisième dirigeant de l’entreprise après Philippe Legrand qui a tenu les rênes pendant 25 ans. Suite à son départ à la retraite, j’ai racheté l’entreprise à titre personnel.
JDF : Vous êtes originaire de la région ? Claude Rioult : Oui.
JDF : Où êtes-vous situé ? Claude Rioult : à Donville, dans la baie du Mont Saint-Michel, petite commune toute proche de Granville. JDF : Etiez-vous auparavant déjà présent dans ce domaine de la fabrication de citernes et de silos ? Claude Rioult : Pas du tout. J’étais commercial dans un groupe américain de fabrication de produits phytosanitaires à destination du grand public. JDF : Vous avez décidé de vous mettre à votre compte ? Claude Rioult : J’avais envie de voler de mes propres ailes et de racheter une entreprise. Je voulais reprendre une entreprise qui possède un véritable savoir-faire et
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JDF : Vous vouliez rester dans cette région ? Claude Rioult : Oui, à priori, mais ce n’était pas un impératif. Je n’étais pas non plus focalisé sur ce type d’activité en particulier. Je me suis intéressé à plusieurs projets, puis j’ai fait mon choix, établi le business plan et effectué le parcours auprès des banques pour les convaincre que le secteur de la chaudronnerie a du potentiel. Démarche qui n’est pas toujours une tâche facile. JDF : Quels sont les atouts d’Agrex ? Claude Rioult : Nous ne sommes pas sur un métier de haute technologie et il est certain que nous n’allons pas robotiser notre fabrication. Notre point fort est avant tout le savoir faire des hommes. Si l’on prend uniquement l’équipe spécialisée dans le travail de l’aluminium, la moyenne d’ancienneté, dans l’entreprise est de 20 ans alors que la moyenne d’âge n’est que de 45 ans.
JDF : Quels sont aujourd’hui les projets de développement de l’entreprise ? Claude Rioult : Nous voulons être un intervenant dans le domaine du stockage, que ce soit du stockage vertical par le biais des silos pour les produits en vrac ou du stockage horizontal pour des produits tels que le hydrocarbures, les peintures, les solvants... JDF : Quel pourcentage représente l’activité « Fluides » dans votre chiffre d’affaires ? Claude Rioult : Nous faisons environ 35 % de notre chiffre d’affaires sur la fabrication de silos en aluminium. Le reste de l’activité est dédié aux liquides avec 25 % sur la fabrication de cuves en acier, 20 % en inox et 20 % en sous traitance. JDF : Dans le secteur des liquides, qui sont vos clients ? Claude Rioult : Sur la partie consacrée au stockage d’hydrocarbures, nous avons deux types de clientèle. L’une effectue du stockage d’hydrocarbure de grande contenance, l’autre est composée de cultivateurs ou des sociétés de transport qui ont un parc de véhicules et la volonté ou l’obligation de stocker leurs hydrocarbures dans des citernes double paroi. Nous leur proposons des « stations fuel » équipées d’une armoire de distribution et d’une pompe. Ces stations existent en volumes allant de 2 000 litres à 30 000 litres. Nous venons d’ailleurs d’obtenir un référencement de nos « stations fuel » chez In vivo, un important groupe coopératif qui vend de l’agro fourniture aux cultivateurs par le biais de son enseigne Gamm Vert.
Transport de citernes à eau.
JDF : Pour tous ces produits vous fabriquez des citernes double paroi ? Claude Rioult : à partir du moment où le produit stocké est polluant, il y a obligation de le stocker dans une citerne double paroi. Il s’agit d’un enveloppement aux 3/5 de la hauteur de la cuve. Il y a un liquide entre les deux parois et un détecteur de fuites muni d’une alarme sonore. JDF : Mis à part les stations fuel, quels sont vos autres équipements ? Claude Rioult : En milieu industriel, il peut aussi y avoir des besoins de stockage de produits polluants. Nous pouvons fabriquer des citernes en acier double paroi ou des citernes en inox double paroi ?
JDF : Avec une approche de fabricant capable d’offrir du sur-mesure ? Claude Rioult : Oui. Nous avons travaillé il y a deux ans pour le secteur des biocarburants par exemple. Nous avons été les seuls à répondre à l’appel d’offres de ce client et nous avons fabriqué deux citernes en inox, une de 100 m3 et une de 70 m3. Toutes étaient des citernes enterrées double parois. JDF : Et vous avez été les seuls à répondre ? Claude Rioult : Oui. En réalité nous sommes les seuls à être allés jusqu’au bout de l’appel d’offres. Au fur et à mesure que le cahier des charges s’étoffait, un certain nombre de ceux qui avaient répondu au
Crédit Agrex
JDF : Cependant il doit être difficile de trouver de nouvelles compétences en chaudronnerie ? Claude Rioult : La bonne surprise aujourd’hui, c’est qu’Agrex est considérée comme une entreprise où il n’est pas désagréable de travailler. Par ailleurs, nous sommes en bord de mer et pas dans une grosse région industrielle. Les entreprises sont donc captives, tout comme le personnel. Ce qui explique que certaines personnes cherchent à travailler dans une entreprise implantée localement et y restent pendant toute leur carrière.
Crédit Agrex
entretien
Les ateliers Agrex sont implantés dans la manche.
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Entretien aux attentes de notre client. Mais il s’agissait d’un chantier qui a nécessité la mobilisation de 8 à 10 personnes pendant deux mois, et donc mieux adapté à une petite structure comme la nôtre, qu’à un fabricant spécialisé dans des séries plus importantes.
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JDF : C’est une belle référence pour Agrex ? Claude Rioult : Oui, une très belle référence et une très belle réalisation pour nos équipes en interne. Sans compter que nous avons eu l’obligation de repasser des qualifications de soudeurs et de valider de nouveaux QMOS pour satisfaire au cahier des charges du client.
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Citerne à destination du Qatar.
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Cuves de stockage de produits chimiques.
Agrex maîtrise également le travail de l’inox.
départ ont préféré abandonner en raison de la complexité. JDF : Pas vous ? Claude Rioult : Non. Nous
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avons obtenu la commande et travaillé sous le contrôle de Bureau Veritas. Tout s’est bien passé, nous avons livré dans les délais un produit conforme
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JDF : Vous êtes devenu un spécialiste du stockage de produits polluants ? Claude Rioult : Sur le secteur du stockage des produits polluants, compte-tenu des décisions qui ont été prises lors du Grenelle de l’environnement, je pense que toutes les mesures environnementales vont aller en s’amplifiant. De nouvelles normes vont apparaître et nous devons anticiper sur ces marchés d’avenir. C’est pour cette raison que je cherche à positionner mon entreprise sur le stockage en modules ou conteneurs de produits polluants, car avec ces produits il y a des règles à respecter. Ce que demande la Drire en règle générale, c’est de stocker les produits polluants en dehors des locaux de production et d’avoir des bacs de rétention dont le volume correspond à la moitié du contenant le plus important. JDF : C’est un marché que vous connaissez bien ? Claude Rioult : C’est un marché où nous avons déjà une tradition dans l’entreprise. Nous étions présent
depuis une trentaine d’années sur le secteur des citernes d’hydrocarbures et nous nous sommes toujours intéressés au stockage en modules ou conteneurs de produits polluants. Donc aujourd’hui, nous sommes questionnés régulièrement par rapport à ce savoir-faire. JDF : Comment évolue votre activité ? Claude Rioult : Nous avons une bonne croissance de notre chiffre d’affaires qui a progressé de 20 % entre fin 2006 et fin 2008. Ceci s’explique notamment par le fait que nous nous soyons recentrés sur des activités plus intéressantes. Mais il ne faut pas se leurrer, notre activité n’est pas une science exacte et je pense que l’année 2009 sera un peu moins bonne que les autres. Sans compter que nous sommes liés au coût de la matière. JDF : Où en est-il ? Claude Rioult : Pour donner un ordre d’idée, le prix de l’acier en juin 2008 avoisinait les 1 000 euros la tonne, et il est aujourd’hui à 450 euros la tonne. JDF : Vous en stockez en prévision d’une nouvelle hausse ? Claude Rioult : Quand on atteint ce niveau de prix, on peut penser à stocker, mais nous regardons aussi le carnet de commandes. La règle, c’est d’avoir un bon plan de charge qui permette d’avoir de la visibilité sur ses approvisionnements à venir. Quand on a 4 ou 5 mois de commandes d’avance, cela permet de programmer les approvisionnements. JDF : Justement, côté plan de charge, où en êtes-vous compte tenu du contexte
entretien
économique actuel ? Claude Rioult : Il y a 6 mois, nous avions un plan de charge à 5 ou 6 mois. Aujourd’hui, il est réduit à deux mois. Cependant, à ce jour nous n’avons pas du tout eu recours au chômage technique et nous avons gardé le même effectif. Nous devons être très vigilants et relancer nos clients régulièrement. En février, mars, avril, la demande a été plus faible, mais j’ai trouvé que sur la période mai/juin, nous avions à nouveau un bon niveau de demandes et aujourd’hui, concernant les devis nous sommes quasiment au même niveau que l’année dernière à la même période.
JDF : Cette activité de citernes pour récupération d’eau de pluie vous intéresse ? Claude Rioult : Nous avons les hommes, les équipements et l’atelier pour réaliser ce type de fabrication, et il est vrai que nous ne sommes plus très nombreux comme fabricants de citernes en France aujourd’hui (un peu plus d’une dizaine). C’est un produit qui ne supporte pas trop de transport (parcourir 500 km avec une citerne de 120 m3 coûte environ 1 200 euros) donc nous avons une place à prendre sur ce créneau. Disons que l’idéal serait d’être leader sur une zone de 4 ou 5 départements autour de notre site de fabrication, mais il existe des gros faiseurs sur ce domaine, qui entendent bien occuper le plus de terrain possible.
JDF : C’est plutôt bon signe. Claude Rioult : Cela provient soit d’un léger redressement économique, soit d’une prise de parts de marché, car il y a beaucoup d’entreprises en difficulté dans nos métiers aujourd’hui.
JDF : Vous avez beaucoup travaillé sur votre site internet www.agrex-silo-france. com. Avez-vous les retombées escomptées grâce à ce site ? Claude Rioult : J’ai beaucoup travaillé sur ce site internet à la fois dans la conception et
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dans le référencement auprès des moteurs de recherche. Le résultat est à la hauteur de l’investissement puisque sur une année, j’ai eu 8 000 visites. J’ai calculé que 35 % de mon chiffre d’affaires provenait de contacts pris par le biais d’internet. Ce qui correspond à peu près au nombre de nouveaux clients qui nous ont approchés sur cette période. On peut supposer que la plupart d’entre eux sont venus vers nous par ce biais. JDF : La citerne n’est pas un produit qui a vocation à parcourir de longues distances, mais vendez vous parfois des citernes à l’export ? Claude Rioult : Nous accompagnons les entreprises qui travaillent à l’international. Nous sommes capables de répondre à des demandes très spécifiques. Nous avons, par exemple, fabriqué une station fuel pour le Qatar avec son emballage en bois pour le transport en avion cargo. Comme nous travaillons l’acier, l’inox et l’aluminium, nous pouvons fabriquer des citernes ou des silos avec, par
exemple, une cuve en acier peint et des accessoires en aluminium pour l’esthétique et la résistance à la corrosion. L’idée est d’offrir un bon mix-produit. Je n’ai pas la prétention d’être le fabricant le moins cher du marché, ma volonté est de fournir un produit de qualité qui s’inscrive dans la durée. JDF : Vous êtes confiant pour l’avenir ? Claude Rioult : Oui. Tout ce qui est lié aux métiers de l’environnement nous ouvre de nouveaux marchés. Nous devons accompagner les évolutions de la société et notamment les contraintes environnementales. Il nous faut aussi regarder quelles seront les demandes de demain au niveau de l’industrie et en quoi les métiers de la chaudronnerie pourront y répondre. Propos recueillis par Gaël d’Argentré
Crédit Agrex
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JDF : Y a-t-il une place pour vous sur le secteur des liquides non polluants ? Claude Rioult : Il y a un véritable marché sur des domaines comme la récupération d’eau de pluie. Je pense que c’est un marché qui va se développer parce qu’il y a du crédit d’impôt qui va durer au moins jusqu’en 2012. Il y a, de toute évidence, un mouvement d’éco-citoyenneté aussi bien chez le particulier que dans l’entreprise et la demande est assez forte. Cependant, il s’agit de citernes simple paroi avec des prix calculés au plus juste.
Station fuel en construction.
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Reportage
Avril raccorde son fil au réseau d’assainissement
à l’occasion du programme d’aménagement environnemental de la rivière Woigot, le matériel de la société Salmson Pompes a été retenu pour les installations de raccordement du réseau d’assainissement de la commune d’Avril à la station d’épuration intercommunal de Briey, en Meurthe-etMoselle… sant de 85 km².
Une ancienne région minière Le gisement lorrain a été exploité épisodiquement depuis le XIIIe siècle et régulièrement depuis le XVIIIe siècle. Cette exploitation minière a fini par provoquer l’épuisement des eaux d’infiltration (l’exhaure) qui représentaient un véritable problème pour l’exploitation des mines : il fallait sortir 5 m³ à 20 m³ d’eau pour une tonne de minerai extrait. Ainsi, le dévelop-
Crédit DR
L’origine du mot Woigot remonte au temps des Gaulois qui désignaient par « Wad » un passage à gué sur un cours d’eau et par « Gau » le pays. C’est ainsi que le cours d’eau a pris le nom de « Wad-Gau » et au fil du temps est devenue Woigot. Le Woigot prend sa source au lieu-dit « Le Chieude-Verny », traverse une petite dizaine de territoires avant de se jeter dans l’Orne. Plusieurs ruisseaux rejoignent le Woigot notamment son principal affluent, le ruisseau de la Vallée qui sort du bois d’Avril. Le Woigot draine un bassin ver-
Le ruisseau de la Vallée est le principal affluent du Woigot. Ce dernier draine un bassin versant de 85 Km², entièrement situé dans le département de la Meurthe-et-Moselle.
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pement de l’activité minière n’a été rendu possible que par la mise en place de pompages permanents « d’exhaure minière » destinés à maintenir les travaux miniers au sec. L’exhaure minière a eu des impacts sur les équilibres naturels, aussi bien pour le milieu souterrain que pour les écoulements superficiels. Les eaux des puits étaient renvoyées vers les rivières, ce qui augmentait le débit des cours d’eau. Mais elles étaient également envoyées vers les villes pour l’alimentation en eau potable des communes et pour les usages industriels. Ces diverses utilisations ont permis d’instaurer un nouvel équilibre « dynamique » artificiel. Cependant, la fermeture en 1994 de la dernière exploitation minière a stoppé l’exhaure, ce qui a rompu cet équilibre. Alors que l’exhaure avait conduit à une alimentation artificielle des cours d’eau, l’arrêt des activités minières a provoqué l’ennoyage (le remplissage des galeries de mine…) des différents réservoirs et a diminué le débit des cours d’eau. Un affaiblissement qui a mis en évidence la présence d’une pollution due aux eaux usées. Pour garantir la salubrité des cours d’eau en attendant les travaux d’assainissement, des soutiens d’étiage (actions per-
mettant d’augmenter le débit d’un cours d’eau en période d’étiage à partir d’un ouvrage hydraulique) ont été mis en œuvre à partir des réservoirs miniers. Les installations ont d’abord été maintenues par la société Lormines (exploitant minier) puis par l’état par l’intermédiaire de trois collectivités environnantes. Un protocole signé le 26 juillet 2001 a fixé des règles de mise en œuvre des pompages de soutien d’étiage (coûts de fonctionnement et d’entretien courant) pour une période de trois ans. Une étude de synthèse environnementale a été réalisée pour faire suite au protocole sur l’état actuel et prévisible des cours d’eaux concernés, en tenant compte de l’évolution des milieux et des pressions de pollutions qui s’y exerçaient depuis la fin de l’ennoyage. Il s’est avéré que, sur le Woigot et le Ruisseau de la Vallée, maintenir le soutien d’étiage présentait un intérêt. En effet, des enjeux sanitaires et de bon état écologique subsistaient encore sur certains endroits du cours d’eau où le débit était faible et où le niveau de collecte et de traitement des effluents domestiques restait insuffisant. C’est ainsi que les travaux de pompage ont été maintenus jusqu’en 2008 du fait de l’état partiel de l’assainissement sur le bassin.
reportage
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L’eau se charge en ulfates en traversant les strates noyées.
Crédit DR
Le développement de l’activité minière n’a été rendu possible que par la mise en place de pompages permanents « d’exhaure minière » destinés à maintenir les travaux miniers au sec.
Crédit DR
Pour bien comprendre les enjeux, il faut remonter vingt années en arrière. En 1987, sept communes se réunissent afin de s’impliquer dans la constitution d’un syndicat intercommunal de mise en œuvre du « contrat de rivière Woigot » (CRW). L’objectif est limpide : apporter aux populations un cadre de vie et des assurances importantes en matière de pollution pour l’avenir. Désormais, pas moins de treize communes sont engagées derrière ce collectif d’actions, soit une population de 15 648 habitants. Ce syndicat a trois compétences essentielles : l’assainissment, l’aménagement du lit et des berges, et l’assurance du soutien du débit d’étiage du Woigot et du ruisseau de la Vallée. Il œuvre pour assainir les cours d’eau et les protéger. Pour cela, les eaux usées vont être collectées auprès des habitants puis acheminées vers la station d’épuration située sur le territoire de Briey par le biais de canalisations intercommunales. Il s’agit à la fois de rénover et compléter l’actuel réseau d’assainissement mais aussi de séparer des eaux usées le maximum d’eaux « propres » afin d’éviter d’alourdir le fonctionnement de la station d’épuration et d’optimiser le traitement des eaux usées. Le syndicat travaille aussi à améliorer l’aménagement du Woigot et de ses affluents. En effet, au fil du temps la rivière s’est trouvée encombrée d’embâcles, avec une végé-
”
tation obstruant son lit. Sans compter que le cours d’eau est aussi colmaté dans les fonds par ses différents affluents. Le syndicat intercommunal établit donc un programme visant à faire du Woigot une rivière « paysage » et une rivière « écosystème ». Dans ce but, le CRW intervient chez les habitants propriétaires des terrains bordant la rivière et leur apporte des conseils sur la manière de protéger la faune et la flore. Face à la difficulté d’entretenir ces terrains, le CRW met en place une déclaration d’intérêt général qui lui permet de se substituer temporairement aux propriétaires pour la préservation du Woigot dans le cadre d’actions autorisées. Enfin, le syndicat est également chargé de soutenir le débit d’étiage des rivières. Depuis l’arrêt des activités minières, plusieurs cours d’eau sont à sec. Le syndicat s’est fixé l’objectif d’assurer un débit sanitaire minimum dans la perspective d’une atteinte de bon état des cours d’eau.
Aménagement du lit du Ruisseau de La Vallée.
Raccorder les effluents d’Avril Avec l’activité minière, les cours d’eau étaient alimentés par l’exhaure minière, provoquant ainsi une artificialisation de leur débit et la création d’un équilibre « dynamique » artificiel. Mais cette dynamique s’est éteinte avec l’arrêt des exhaures. Il s’en est suivi des baisses ou des hausses de débit selon les cours d’eau. Puis, le milieu naturel s’est peu à peu dégradé avec
Crédit Eric Massy-Delhotel/SIM
L’intercommunalité du Woigot
Claude Lauer, directeur du Syndicat « Contrat de Rivière Woigot ».
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Les eaux usées sont acheminées à la station d’épuration de Briey.
Réseau de transfert
soutien des cours d’eau en période d’étiage. En effet, des eaux usées non traitées étant encore déversées dans ces cours d’eau, un programme de restructuration et de réhabilitation des réseaux et ouvrages d’assainissement a été enga-
lité qui souhaitait installer un assainissement respectueux de l’environnement. La réponse technologique de Salmson au projet de raccordement des eaux usées de la commune d’Avril est un système performant de relevage des eaux usées. Pour les acheminer à la station de Briey, un poste de relevage Salmson a été implanté et équipé de pompes à variation de vitesse pour une meilleure maîtrise des coûts de fonctionnement et de rendement. Cette installation, correspondant à l’impératif environnemental de l’intercommunalité du Woigot, permet le détournement et le traitement en amont des eaux
Les variateurs de vitesse ABB accélèrent ou ralentissent le transfert en fonction de la pression.
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LE JOURNAL DES FLUIDES juillet-août 2009 N°34
Crédit DR
Crédit DR
à l’issue de cet appel d’offres, la société Gressier & Fils a été sélectionnée avec la société Theba, mandataire des travaux, pour effectuer les ouvrages. Implantée à Briey, Theba est une filiale de Veolia Eau spécialisée dans les travaux hydrauliques. Elle s’adresse essentiellement aux collectivités locales et œuvre principalement dans le génie civil. Quand aux équipements de pompage, ils ont été fournis par Salmson. Les trois entreprises ont mis en commun leurs technologies et leurs savoir-faire pour répondre aux besoins de l’intercommuna-
Fabrice Moyson, directeur d’agence de l’entreprise Gressier.
Crédit DR
l’apparition des pollutions industrielles et agricoles qui n’étaient pas apparentes du temps des forts débits… Par ailleurs, avec l’exhaure, le Woigot s’est révélé d’une qualité physique médiocre : il est devenu un véritable égout du fait de l’urbanisation de son cours tandis qu’il enregistre une perte de sa qualité piscicole. Avec un assainissement des cours d’eau pas totalement achevé et une qualité physique médiocre, le contexte salmonicole s’est lui aussi fortement dégradé. Pour conserver un débit sanitaire satisfaisant, le Woigot fait donc l’objet de création d’installations spécifiques de
gé par le syndicat « Contrat Rivière Woigot ». L’objectif principal est d’acheminer les eaux usées à la station d’épuration de Briey pour qu’elles soient traitées et redonner au Woigot toute sa qualité de rivière tant sur le plan du « paysage » que celui de « l’écosystème ». Le syndicat Intercommunal Contrat Rivière Woigot a donc lancé, entre autres, un appel d’offres afin de raccorder les effluents d’eaux usées de la commune d’Avril par l’intermédiaire d’un système de relevage des eaux usées.
Crédit DR
Crédit éric Massy-Delhotel/SIM
Reportage
Les pompes FA de Salmson en action au poste de refoulement « Le pont d’Avril ».
Dégrillage au poste de relevage d’Avril.
usées de la commune d’Avril qui ne sont plus rejetées directement dans la rivière. étant en milieu rural, la situation est plus complexe qu’en milieu urbain. Pour relier 1 000 personnes, il faut des kilomètres de tuyau, ce qui explique un prix de l’eau plus élevé dans cette région que la moyenne nationale (jusqu’à 6 €/m³). L’eau refoulée passe par un anti-bélier puis est renvoyée vers la station d’épuration. « Relié à des réseaux de transfert secondaire, le réseau de transfert principal mesure plusieurs kilomètres de longueur avec 400 mm de diamètre au maximum. Comme il existe un risque de destruction des pompes, nous avons monté des variateurs de vitesse ABB afin d’accélérer ou de ralentir le transfert en fonction de la pression, laquelle varie de 3,5 bars à 6,5 bars », détaille Fabrice Moyson, directeur d’agence de l’entreprise Gressier.
Attention au sable « Nous avons sélectionné les pompes Salmson car celles-ci tournent moins vite (1 500 tr/ min), que les pompes des autres constructeurs (3 000 tr/min).
Et plus elles tournent lentement, moins elles s’usent », explique Claude Lauer, directeur du Syndicat CWR. Au poste de refoulement « Le Pont d’Avril », deux pompes FA Salmson ont été installées : une de secours et une en activité. Pour le cas où l’une d’elles viendrait à se gripper, elles fonctionnent de manière alternative, sauf en cas de surabondance d’eau où elles se mettent en route en même temps. Il faut également que le phénomène d’usure soit équivalant sur chacune des pompes. Les pompes FA sont dotées de nombreuses caractéristiques techniques leur permettant de fonctionner en sécurité et de résister à des contraintes sévères : le refroidissement par circulation interne empêche l’interruption du refroidissement par colmatage. La chaleur du moteur est évacuée via un fluide de refroidissement, vers un échangeur thermique. Ainsi, la température de fonctionnement de la pompe reste très limitée en toutes circonstances. Les garnitures mécaniques en carbure de silicium, côté moteur et côté pompe, présentent une haute résistance à l’usure et à la corrosion. Les bagues d’usure fixes et mobiles en Inox protègent le corps de pompe et la roue contre l’usure prématurée. Le débit de ce type de pompe peut grimper jusqu’à 8 000 m³/h pour une HMT jusqu’à 100 m. « Le gros souci, c’est le sable », lance Claude Lauer. En effet, le sable n’est autre chose que de la silice, un produit abrasif. Or, il y a, en amont, un déverseur d’orage qui récupère les eaux pluviales qui transportent du sable. Salmson a bien pris en compte ce paramètre puisque ses pompes FA tolèrent une
concentration maximale en sable de 3 g/l, et une concentration maximale en solide de 80 g/l. à noter également que l’eau se charge en sulfates en traversant les strates noyées. Le bon fonctionnement de l’installation est contrôlé à l’aide d’un système de mesure de niveau d’eau par ultrasons, complété par un simple flotteur pour parer à une
éventuelle panne d’électricité. L’ensemble est télésurveillé et suivi via un tableau de bord mensuel. De quoi contribuer à la vigilance et la protection du patrimoine naturel, la sécurité des installations faisant preuve d’une préoccupation environnementale.
UNE GAMME DéDIéE AU POMPAGE DES EAUX USéES Selon Salmson, les pompes FA sont particulièrement bien adaptées aux stations d’épuration et aux postes de relevage d’eaux usées. « Il faut voir tout ce que l’on retrouve dans ces eaux : des batteries de voitures, des lingettes, des morceaux de bois etc. », souligne Jean-Yves Rodrigue, directeur du marché du Cycle de l’eau. La gamme s’adapte à tous les types d’installations de pompage d’eaux résiduaires en offrant trois possibilités de montage : - Montage immergé sur pied d’assise avec barres de guidage : le refroidissement du moteur est dans ce cas assuré par le liquide véhiculé. cette installation est peu coûteuse en génie civil et en montage. la pompe immergée ne présente qu’un faible encombrement. son entretien est facilité par la possibilité de la sortir du liquide grâce à un système de levage ; - Montage à sec sur pied coudé : le refroidissement est assuré par le système interne de la pompe, le refroidissement externe s’avérant inutile. la pompe, insensible aux inondations, peut facilement être contrôlée en cours de fonctionnement et les travaux de maintenance s’effectuent dans de bonnes conditions d’hygiène et de sécurité ; - installation transportable sur trépied : la pompe est dans ce cas déplaçable pour des applications telles que l’évacuation des eaux industrielles ou communales, l’épuisement des eaux de chantier, le nettoyage de canalisations, le pompage dans des puits étroits et profonds ou dans des bassins plats.
crédit DR
crédit DR
RepoRtage
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que choisir ?
Lavage et nettoyage de cuves, conteneurs et tuyauterie Quelque soit le secteur industriel concerné, les normes d’hygiènes (ATEX, CE, ISO, EHEDG…) sont au cœur de la problématique, il en va en effet de la qualité des produits finaux. Ainsi, ce « Que Choisir » s’attarde sur la question du lavage et nettoyage de cuves, conteneurs et réseaux de tuyauteries. Les solutions imaginées par les constructeurs sont nombreuses et toujours adaptées aux situations : stations de lavage, boules de nettoyage, têtes rotatives, groupes motopompes, systèmes de raclage et de rinçage pour n’en citer que quelques unes. Certaines machines disposent de la faculté de séchage, d’autres d’une enceinte hermétique pour les opérations de stérilisation… Le moins que l’on puisse dire, c’est que les solutions existantes sont nombreuses et diverses…
Société 3c FRance Activité constructeur Equipements Équipements de nettoyage de fûts, conteneurs, cuves de fabrication, flexibles. nouvelle gamme cop’Matic, du module mobile à la cabine. 3 C Principaux secteurs 3C d’activité (≥›10%) 10% 10%
agroalimentaire armée, Marine Brasserie, viticulture chimie Distribution d’eau laboratoire Métallurgie
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nutrition animale pétro-chimie pharmacie, cosmétique produits laitiers traitement d’effuents intégrateurs autres secteurs
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Abscisse 20%
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Alfa laval
Alfa laval 20%
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30% 10% Caractéristiques techniques Caractéristiques karcher Retour surPierre investissement PNR techniques rapide, simplicité de montage utilisation et maîtrise de et de maintenance, coûts karcher Pierre PNR 10% 15% 10% la haute pression, automad’exploitation et de mainte30% 10% 10% 30% tisation et personnalisation nance faibles. 10% 10% 10% 15% des cycles et des endroits 30% 30% forts 10% 10% 30% Les points 20% à nettoyer en particulier, 10% adaptabilité parfaite au pro30% 25% reproductibilité, traçabilité, cess client, large20% choix de 10% 10% séchage, économies d’eau, matériaux. 40% 30% 10% 25% d’énergie. cabine mise au 10% 10% Les 40%options point dans le cadre d’un système de contrôle et de programme de R et D Mesa E pilotage, Mesa mise en service sur primé par oseo. Mag Pump site. Les points Magforts Pump Mesa Mesa Elro La certification gamme standardisée 10% et 20% 20% 30% exclusive, adaptée aux exi- 10% ce, ateX. 10%40% phargences et protocoles 20% 20% 10% Les garanties 1 an.10% 10% expé30% maceutiques. Vaste 40% 10% 10% 30% 50% 10% rience depuis plus de 15 ans. 10% 10% 10% 20% 10% plus de 100 références. 10% 10% 30% 10% Les options 10% 20% 10% nombreuses possibilités au niveau process, cadences, Pompes PCR Pollard Salina CP supports spécifiques de netPollard Salina CPI toyage. Pompes PCR 10% 1 20% 10% La certification 10% 30% 10%aux normes en 10%40% conformité 20% 10% 10% 10% 30% vigueur. 12% 40% 30% 10% 60% Les garanties 1 an. 10% 10% 1 90%
30%
■ ■ ■ ■ ■ ■ ■
Société aBscisse Activité constructeur Equipements Raclage, protection de cuve pression et/ou dépression, échantillonnage, filtration. Principaux secteurs d’activitéAbscisse (≥›10%)
10%
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10% Techniques Fluides
Verder
Vogelsan
Techniques Fluides Verder Vogelsang 1 10% 15% 10% 20% 20% 10% 10% 10% 10% 10% 15% 20% 20% 10% 10% 40% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 20% 40% 50% 10%10% 15% 10% 20% 50% 10% 15%
que cHoisiR ?
Société alFa laVal Activité constructeur Equipements tête de lavage rotative. Principaux secteurs Alfa laval d’activité (≥›10%)
Société aXFloW Société BaRtHoD Société poMpes Activité Distributeur des marques Bran+luebbe, Activité constructeur de Waukesha, Mono, Bredel, tête de nettoyage, distribuActivité WarrenRupp, Hydracell teur de cat pump. (Wanner), lightnin, plenty, Abscisse Axflow Barthod BSIPM Cat pumps Equipements Viking, Micropump, Zenith, tête de nettoyage, pompes Waukesha cherry Burrell, 10% 10% volumétriques 10% Haute pres15% 15% % 20% 20% sunflo, nuove energie, 10% sion. Equipements 30% 30% Maind, Verra, Bromma, 10% 55% Principaux secteurs 20% 3C Abscisse laval Zeutec. Axflow Barthod BSIPM Cat pumps 15%Alfaseal, 40% 20%d’activité (≥›10%) 20% 10% Equipements 20% 10% % 10% haute pression à secteurs 15% pompes 10% 90% 10% 10% Principaux 10% 20% 10% 10% 10% 15% 20%30% 20% 20% d’activité (≥›10%) 30% 10% membranes. 30% 10% 55% Caractéristiques Principaux secteurs 20% 10% Abscisse Alfa laval Axflow Barthod BSIPM Cat pumps 15% 40% 20% techniques d’activité (≥›10%) 20% 10% 20% 10% saniMicro, tête de lavage à Pierre PNR Spraying Swagelok Transflex Walter 20% 10% 10% 10% 10% 30% 10% 15% 10% Matière : 10% 15% 20% 90% 90% 20% aspersion 20% 20% rotative. 30% 10% 1.4404 (316l). pression de 30% ■ agroalimentaire 10% 10% 10% 10% 10% 15% 55% : 1-3 bar / pression Caractéristiques 20% 10%30% service 10% 20% ■ armée, Marine 30% 15% % 40% techniques 20% recommandée : 2 bar. Débit : 30% viticulture 20% 10% ■ Brasserie, 20% 20% 20% 10% 30% 20% de 1,8 à 2,9 m³/h sous 2 bar tête de lavage débit : 10% rcher 20% Pierre PNR Spraying Swagelok Transflex Walter ■ chimie 10% 30% 20% 10% 20% 10% 10% 600/800 bars. 90% de pression. température 15m³/h. ■ Distribution 10% d’eau 10% 15% 10% de service max : 95 °c / 25% Les points forts ■ laboratoire 15% 10% 10% 10% 10% % 10% 10%30% 10% 40% 15% température ambiante max : Caractéristiques 20% 30% 30% Fiabilité, choix options tech10% 10% 30% ■ Métallurgie 140 °c. nettoyage de cuves, techniques 30% niques.20% 20% ■ nutrition 30% animale récipients et réacteursPNR de pour toutSpraying débit et pression 10% Pierre Swagelok Transflex Walter20% ■ pétro-chimie 20% Les options Pierre Guerin 0,05 à 1 m3.Mesa Elro pour tout type d’applica-PCM Pompes Broquet Mouvex Mesa 30% 10% 10% ■ pharmacie, cosmétique 3/h Différentes 15% possibilités tions de 0.1l à 420 m 10% 25% 30%produits laitiers Les points forts 10% 15% 10% 10% 10% 10% 10% ■ 40% matières (bronze, laiton, 15% à des pressions de 1 à 20% 30% de lavage 10% saniMicro 30% 10% 30% la tête ■10%traitement d’effuents 10% 10% inox). 10% 1 000 bars. 30% 20% est constituée d’une seule 20% 20% 20% ■ intégrateurs 30% 10% 30% 10% 20% 10% 30% 10% 30% La certification pièce de métal. aucune souLes points forts 20% 20% 20% ■ autres secteurs 50% Pierre Guerin ateX Mouvex PCM 10%dure n’aMesa 10% été nécessaire pour 10% Mesa les Elro pompes Wanner10% Hydra 10% 60% g%Pump 10%Pompes Broque 15% 10% 25% 30% sa conception évite prévues pour une 15% 10% 10% 10%cell sont 10% ce qui Les garanties 10% 10% 10% 1 an. 0% 10% 10%40% 20% toute contamination bactéutilisation intensive. 10% 30% 20% 10% 10% 20% 10% 10% 10% 10% 10% rienne. 20% 20% Caractéristiques Les options 10% 30% 10% 10% 10% 30% 30% 20% 20% techniques Les options inox, fonte, pVc, pp , ptFe, 50%Mouvex Pierre Guerin Pompes Broquet PCM 10% 10% 10%Mesa Elro 10% 10% Mesa 60% Version électropolie pour pVDF, acier revêtu Halar, Sercom Sid Sitere Suco Pollard Salina CPI 10% 10% 10% 10% 10% 10% clipsés, les modèles version uranus B6, Hastelloy. 30% 10% 10% 20% 30% 0% 20% 10% 20% 10% Hastelloy c22. q Doc, docu10% 10% 10% 10% 10% La certification 20% 20% 10% 10% 10% mentation spéciale10% pour 10% 30% iso 10% Les10% points forts 10% 15% 30%qua30% ce, ateX, eHeDg, 20% 20% 10% 20% 20% lification (domaine pharma10% 50% 35% 12% 9001/2000. 10% 10% 10% 10% 10% 10% 60% 20% ceutique). 40% 30% 60% Sercom Sid Sitere Suco 0% 15% 10% mpes PCR 10% Pollard Salina CPI 10% Les garanties 1 an. 10% 10% 10% 10% 10% 20% La certification 18% 20% 20% 30% 20% 10% 10% 20% 55% 60% certificats 2.2, 3.1 B, ateX Les options 20% 30% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 15% 0% 10% 10% catégorie 1 zone 0. 20% 20% 10% 30% 35% 12% 10% Les garanties 1 an pièces et 40% 20% Sercom 30% Sid Sitere Suco 60% Pollard10% Salina CPI 15% main-d’œuvre. 20% 18% La certification 20% 10% 55% Verder 10% 20% 10% 10% 20% 10%
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10% hniques Fluides 0%
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des
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60% Vogelsang
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10% Vogelsang 20% 10% 10% 20%
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Wilden 10% 10% 10% 10%
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60% Les garanties20%
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que choisir ?
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Société
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Société Bsi process Manufacturing Activité constructeur Equipements Activité Matériels et procédés de nettoyage : cabines de lavage Axflow Barthod BSIPM automatisées, postes de lavage conteneurs sol sec, armoiEquipements res10% de lavage flexibles,10% unités 10% 15% 20% mobiles 10%et murales Haute pression. 20% 15% 40% 20% secteurs Principaux Axflow Principaux secteurs Barthod BSIPM d’activité (≥›10%) 10% d’activité (≥›10%) 20% 10% 90%
20%
10% 10% 10%
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Société cat puMps Activité constructeur Equipements pompes volumétriques à plonjeurs. Principaux secteurs Cat pumps d’activité (≥›10%) 15% 10%
55%
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35% La certification
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Wilden
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10%
15% 10% 10%
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Caractéristiques 10% 55% techniques 20% 15% 40% 20% bars. Walter Spraying Swagelok Transflex 10-700 10% ■ 10% agroalimentaire Les points forts 10% 20% 10% 90% ■ armée, Marine possibilité d’adaptation des 10% 10% 10% 15% 20% ■ Brasserie, viticulture 30% pompes aux différents fluiCaractéristiques 30% ■ chimie des. 20% 20% 30% techniques 20% 10% ■ Distribution d’eau Les options poste dédié auTransflex lavage Haute Swagelok Walter ■ laboratoire 10% 10%Spraying joints nitrile, 15%pression de diverses cuves 10% viton, epdm, 25% 30% ■ Métallurgie 15% 10% ptFe. inox mobiles provenant de ■ nutrition animale 10% 10% 10%avec 15% lignes de fabrication, La certification 20% ■ pétro-chimie gestion des programmes de 30% iso 9001. 20%lavage en automatique 20% ■ pharmacie, cosmétique 30% via un Guerin 20% 10% Pierre Pompes Broquet Mouvex PCM sa Elro Les garanties 1 an. ■ produits laitiers terminal opérateur. 10% ■ traitement d’effuents 15% 10% 25% Les points forts 30% 15% ■ intégrateurs 10% 10% 10% 10% 10% sécurisation de l’opérateur, ■ autres secteurs 10% 30% 10% 10% 30% économie d’eau grâce 20% 20%à la 50% 10% Haute pression, disponibilité 10% 10% 60% Pierre Guerin des Pompes Broquet Mouvex 10% 10% PCM 10%de l’opérateur en fonction 10% 10% cycles20% automatisés de lava- 30% Caractéristiques 10% % 20% des contetechniques 10% 10% ge, sanitisation 10% 10% neurs, lavage10% des tuyauteries 10% 30% 10% 10% (nep). 30% 20% 20% Sercom 10% Sid Sitere 10% 10%Les 60%Suco a CPI options 10% 10% 10% séchage. 10% 10% Les points forts 20% 30% 15% 10% 10% 10% 10% 20% 10% 10% La certification 20% 10% 35% contacter le constructeur. 12% 10% 20% 30% 60% Les garanties garantie 1 an 15% 20% Les options 18% Sercom Sid Sitere 20% Suco pièces55% et main-d’œuvre. Durée 20% 30% de vie : 15-20 ans. % 10% 10% 10%
Société KÄRcHeR 10% 20% 20 Activité constructeur 10% Equipements nettoyeurs haute pression, aspirateurs, autolaveuses, 20% 10% 90% balayeuses, laveuses de pièces, cryogénie, traitement d’eau. Principaux secteurs karcher Pierre d’activité (≥›10%)
10%
Cat pumps
Abscisse
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60%
20%
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30% 40%
Caractéristiques techniques Pump KärcherMag propose de nombreux systèmes de lavage, adaptés à chaque 10%application : du fût aux grandes 10% cuves 40% et camions citernes, de 100 à 200 bar, de 600 à 15 000 l/h, avec30% ou sans détergent,10% à l’eau chaude ou froide, à entraînement électrique, hydraulique ou pneumatique. Pompes PCR Les points forts nettoyage uniforme, robus10%en temps mastesse, travail qué. 10% 30% Les options grand30% choix d’options et d’ac10% cessoires. 10% La certification ce, ateX, iso 14001. Les garanties 1 an.
Mesa
10% 10%
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Pollar
20% 10 10%
Techniques Fluides 10% 15% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 15%
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Verde 10%
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que cHoisiR ?
3C
3C Alfa laval
Abscisse
Abscisse Axflow
10% 10%
20% 20%
20%
Alfa laval Barthod
20% 15%
30% 10% 10% 30% 10% Société spRaYing
Axflow BSIPM
Barthod Cat pumps 10% 10% 10% 15%
15% 20% 10%
20% Société pieRRe gueRin 30% Société Société 30%pnR FRance 20% 10% 10% Abscisse Alfa laval Axflow BSIPM Cat pu sYsteMs eMani Barthod15% 55% 40% 20% Activité constructeur Activité constructeur 20% 20% 10% 15% 40% 20% 10% pnR et distributeur Activité20% constructeur 20% 10% 20% Equipements 10% 10% 10% 10% 10% 15% 30% 20% 10% 20% 10% 20% Breconcherry. 90% 10% 20% 20% 20% gamme complète de stations Equipements 10% 30% 10% 30% 30% 10% 20% 10% 10% 90% Activité 90% de nettoyage automatisées Equipements Buses et systèmes de pulvé55% 20% 10% pour les industries alimenBuses de pulvérisation, têtes risation. 15% 40% 20% taires et pharmaceutiques. 20% rotatives pour10% le lavage Principaux secteurs 20% 20% karcher Pierre Spraying Swagelok interne de cuves, pistolets, 10% PNR 30% 20%d’activité 10% 10% Principaux secteurs (≥›10%) 90% 90% Equipements archer Pierre PNRlances de lavage, enrouleurs Spraying Swagelok Transflex Walter d’activité (≥›10%) 10% 10%de flexibles automati15%inox 10% 10% 30% ques ou manuels. 30% 30% 10% 10% 10% 10% 10% % 10% 10% 15% 20% 30% 10% 30% 10% Principaux 10% 30% 20% 20% secteurs 30% W karcher Pierre PNR Spraying 20% Swagelok Transflex Principaux secteurs 20% 20% d’activité (≥›10%) 30% 20% 10% d’activité (≥›10%) 30% 10% 20% 25%
3C
30% 15% 10% 10% 10%
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20% Caractéristiques 20% 30% 20% 10% Caractéristiques techniques Mouvex PCM 30% 10%Mesa Mag Pump MesahydrauElro 25% techniques Buses de lavage 15% 10% ■ agroalimentaire Guerin 30% Pompes Broqu 25% Pierre Mouvex PCM g Pump Mesa Mesa Elro 10% 10% stations compactes tout40% inox lique à vitesse de rotation ■ armée, Marine automatisées prémontées sur constante. 10% 10% ■ Brasserie, viticulture 10% 10% 20% 20% skid et prétestés en atelier, Caractéristiques 10% 10% 10% 10%10% 10% 30% 10% 10% 30% ■10%chimie Les points forts 20% 20% 20% 10% 30% lavage de 10% 10% multi-bacs compartimentés, 40% 10% 30%techniques 50% 30% Pierre Guerin Pom cuves jusqu’à un ■ Distribution d’eau Mouvex PCM 10% 10% 10% Mag Pump Mesagamme Elro20%de 10% 20% mono et multi-lignes.Mesa Dans la50% large diamètre10% de 25 m. ■ laboratoire 10% 10% 10% 10% 60% 10% 10% 10% 10% têtes30% basse et haute 10% pres10% Les points forts ■ Métallurgie 20% Les options 10% 10% 10% 10%20% 10% sions, le typhoon allie per10% 20% 10%10% 10% 10% 10% 10 10% 30% 10% 10% 10% 40 ans d’expérience ;20% principe20% ■ nutrition animale10% 20% 30% entrainement hydraulique 0% 20% 10% formances et coût réduit. 10% 20% 10% 30% 10% 10% de retour sous vide 10% 30% 30% orignal ■ pétro-chimie 40% 20% ou motorisé. systèmes de 20% évitant les pompes10% de reprise 10% Les points forts 50% 10% com10% 10%■ pharmacie, cosmétique contrôle et de régulation multiples ; stations pharma Pompes lavage optimisé pour un Sercom Sid ■ produits laitiers : Salina pompes, moteurs, 10% PCR10% Pollard CPI 10% 10% prenant 10% 10% 30%avec dossier 10% livrées complet 10%Salina moindre coût (rapport Sercom temps Sid de com- 20% ■Sitere Suco 30% traitement d’effuents soupapes et tableaux mpes PCR 10% Pollard CPI 10% 20% 10% 20% support à la qualification qi/ de lavage, consommation ■ 10% intégrateurs mande nécessaire pour assu10% 10% 10% 10% qo/qp ; maîtrise, reproductid’eau et produits, rejets et10% rer une performance 20% optimale ■ autres secteurs 10% 10% 10% 10% 15% 0% 10% 10% 30% 10% bilité et traçabilité complète entretien). 35% 20% 12% 20% de la buse40% de lavage tout en 20% 10% 30% 35% des paramètres de nettoyage. 12% Sercom Sid 30% Sitere Suc 10% Pompes PCR Pollard 40% Salina CPI 10% Les options 20% minimisant le besoin d’inter30% 18% 60% 10% 15% Les options système de contrôle de rotavention de la part de l’opé30% 10%18% 55% 60% 20% 20% 30% Caractéristiques tion externe à la10% cuve. rateur. 10% 10% 10% 55% 10% 10% 10% 15% 60% 10% contrôle des concentrations 10% 10% 20% 20% techniques 20% 30% de détergents et désinfectant 10% 10%certification La La certification 35% 10%10% 30% 12% 10% sur les retours. neutralisation 20% et iso 9001. usine 40% iso 9001/2000, 30% iso 14001 60% 15% des rejets. Modes 10% de chauf3.1b, 2.2, selon matériels 18% Les garanties contacter le 55% 20% 30% fage.10% 60% ateX, eHeDg. Wilden Techniques Fluides Verder Vogelsang constructeur. 30% Les points20% forts 10% 10% 10% La certification chniques Fluides Verder Vogelsang Les garanties 1 an. Wilden ce, conformité gMp/Bpe. 10% 10% 15% 10% 10% 20% 20% 20% Les garanties an pièces 10% 10% 0% 15% 10% 10% 120% 10% 10% 20% 20% et main-d’œuvre, extensi10% 10% 10% Les options Wilden 10% 10% Techniques Fluides Verder 10% Vogelsang 40% 10% ble. contrat de maintenance 20% 10%10% 20% 10% 40% préventive et contrat « Full 10% 20% 10% 20% 20% 50% ». 10% 10%service 10% 10% 15% 10% 15% 20% 20%
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La certification
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Les garanties
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Produits phares
Crédit Mesa
La pompe péristaltique IP commercialisée par la société Mesa est une pompe volumétrique rotative originale. Un rotor compresse un tuyau grâce à deux patins, et pousse le produit à chaque rotation vers le refoulement. L’ensemble est contenu dans un carter étanche, sans risque de fuite. Le principe original breveté de « tube dans tube », le tuyau étant équipé d’un canal additionnel, permet la mise sous vide du carter. Après le passage du patin, le tuyau revient à sa forme initiale par le vide régnant dans le carter et non pas par sa mémoire élastique. Ce système présente des avantages tels que le maintien des caractéristiques quelle que soit l’usure du tuyau, la détection de l’usure avancée avant la rupture du tuyau ou en juste à temps et l’amorçage jusqu’à 9,5 mCE. La pompe péristaltique est parfaitement adaptée aux produits liquides, visqueux, chargés et abrasifs. Elle peut être intégrée dans le process industriel, et existe également en modèle mobile autonome pour les cellules d’interventions chimiques. La gamme comprend 7 tailles pour des débits allant de 0,1 m3/h à 28 m3/h.
Débitmètres massiques thermiques
Crédit Engineering Mesures
Pompes péristaltiques IP
Représentant SMC en France, Engineering Mesures lance une nouvelle série de débitmètres massiques thermiques : le PFM. Ce dernier est un débitmètre massique thermique utilisant la variation de la valeur de résistance d’une thermistor au passage du fluide pour déterminer le débit du fluide. Une sonde température associée permet de compenser la variation de température du fluide à mesurer. Ces appareils sont simples à utiliser car ils mesurent directement le débit massique d’air ou de gaz indépendamment des variations de pression et de température avec une grande plage de mesure. Compact, le débitmètre possède en option une vanne de réglage du débit, et est disponible en de nombreuses versions. Cette série est destinée aux applications de mesure de débit d’air, d’azote, d’argon et CO2, de gestion de consommation d’air comprimé sur les machines, ou de contrôle en alarme de débit. Quelques caractéristiques : montage en ligne, construction en PBT (Polybutylène Téréphthalate), raccordement : de 1/8˝ à 1/4˝ NPT ou G, de 0.2 à 100 l/min, utilisation jusqu’à 50 °C et 7.5 bar, affichage local ou déporté, plage de débit : selon diamètre.
Crédit Mesa
électrovannes à commande directe
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La gamme 256/356 des électrovannes à commande directe d’Asco Numatics s’enrichit de modèles supplémentaires, notamment aux niveaux des raccordements et des matériaux, leur permettant ainsi une plus large variété d’utilisations. Reprenant le concept des
électrovannes à raccordement 1/8, le constructeur est à présent en mesure de proposer un raccordement 1/4 en versions 2/2 et 3/2, fonction NF et ce, avec de nombreux bénéfices. La construction et les matériaux utilisés pour ces électrovannes leur permettent
une utilisation en extérieure et/ou en milieux industriels agressifs. En complément des versions corps inox, le clapet et son joint en FPM (en standard) offre une grande résistance aux hydrocarbures, acides et hautes températures (de -10 à +100 °C). Options EPDM ou PTFE. De plus, conformes à la nouvelle directive RoHs (restriction de l’utilisation de certaines substances dangereuses) entrée en vigueur au 01/07/2006 dans les états membres de l’Union
Européenne, ces électrovannes contribuent à l’efficacité du processus de recyclage des matériels en fin de vie. Principales caractéristiques de la série 256/356 : - Raccordements 1/4 (2/2, 3/2 NF) et 1/8 (2/2 NF-NO, 3/2 NF-NO-U) ; - Pressions différentielles élevées : jusqu’à 30 bar ; - Débits 0,05 à 0,45 m³/h selon le raccordement et la fonction, avec un diamètre de passage de 1,2 à 5 mm ; - Rapidité de fonctionnement :
Crédit Asco Numatics
PRODUITS PHARES
10 ms pour l’ouverture et 5 ms pour la fermeture ; - Faible encombrement et pos-
sibilité de montage dans toutes les positions.
- Agitateur vertical avec embase carrée en Inox pour fixation en toit de cuve. L’embase est adaptable à toutes les tailles d’Agipro. Le client utili-
sateur peut déterminer luimême l’agitateur Agipro qui convient à son procédé et le recevoir chez lui (France métropolitaine) sous 15 jours.
Gamme d’agitateurs standards en cosmétique, ou encore en agroalimentaire pour homogénéiser des préparations (saumure, sauces..), mélanger des liquides (sirops, lait..), maintenir des produits en suspension avant conditionnement. Trois accessoires sont disponibles, à choisir en fonction de la taille et de l’utilisation finale de l’agitateur : - Agitateur portatif avec pince en Inox pour fixation bord de cuve (pour AP125, 250 et 400 uniquement) ; - Agitateur pour container de 1 000 litres avec support (traverse de fixation). La traverse de fixation peut équiper les AP 125 seulement ;
Crédit Mixel
Agipro est le nom de la gamme d’agitateurs standards fraîchement lancée par Mixel, spécialiste de l’agitation. Simple d’utilisation, cette gamme, spécialement étudiée pour le mélange de tous produits liquides (viscosité 1 à 4 000 cps), dans des cuves de 0.5 à 8 m³, est composée de 4 tailles d’agitateurs. Construits en acier inoxydable, les agitateurs Agipro peuvent être utilisés dans tous les process industriels comportant une étape de mélange : en traitement de l’eau pour la préparation de réactifs et la coagulation, en traitement des effluents industriels pour la neutralisation, en chimie,
Une pompe dédiée à l’agroalimentaire Grundfos a développé cette pompe F&B-HYGIA sur la base de la longue expérience des pompes Hilge. Elle représente le début de la nouvelle gamme HiGenix. Cette pompe offre des performances allant jusqu’à 105 m³/h et 70 m de HMT. Les principes novateurs de la F&B-HYGIA permettent une rationalisation des variantes et une meilleure disponibilité sur stock afin d’en faire un standard de l’agroalimentaire. D’autres pompes de la gamme HiGenix® répondent toujours aux demandes plus spécifiques des utilisateurs. La F&B-HYGIA remplit 80 % des cahiers des charges avec seulement quelques options : moteur nu
ou capoté inox, sur pieds inox réglables ou sur pieds moteur, garniture simple ou arrosée, raccords SMS, DIN 11851, brides ou Tri-Clamp. C’est une véritable pompe Grundfos sanitaire, elle est entièrement en inox 316L électropoli et équipée des moteurs standard Grundfos EFF1 de 1,1 kW à 18,5 kW. La véritable innovation avec cette famille de pompes réside dans le montage de l’arbre de pompe sur l’arbre moteur. Ce système unique et résolument conçu pour les utilisateurs, permet un montage/démontage rapide et sans outil spéciaux. Nettoyable et stérilisable en place, cette famille de pompe est certifiée EHEDG.
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Pompe à rotor noyé monocellulaire
L’entreprise Sikla propose un système de supportage modulaire baptisé « Framo 80 » à base d’un profil métallique carré 80x80 mm. Comprenant des consoles, éléments de raccordement et poutres ajustables sur chantier, la gamme permet la construction rapide de diverses structures de soutènement pour tuyauteries, chemins de câbles, et de multiples équipements techniques thermiques ou process, le tout à l’aide de vis spéciales autotaraudantes. Par rapport aux solutions traditionnelles en fers mécanosoudés, la réalisation de structures complexes se fait sur chantier sans aucune soudure. La fixation des supports aux voiles béton est assurée par chevillage, et aux diverses structures de charpente primaires ou secondaires du bâtiment à l’aide de platines et de crapauds industriels. La forme carrée du profil
Hermetic-Pumpen est un fabricant de pompes étanches à rotor noyé pour les raffineries, la pétrochimie, la chimie, l’énergie et le froid industriel. Sa gamme de pompes HCN/HCNF a été conçue pour des domaines d’applications les plus exigeants. Ainsi les pompes HCN/HCNF sont prévues pour des fluides très agressifs, inflammables, toxiques, volatils, genre solvants et autres substances. La HCNF est adaptée aux gaz liquéfiés comme l’ammoniaque, les fréons, le propane, le dioxyde de carbone etc. Ce développement le plus récent concerne une pompe monocellulaire pour la chimie et conforme à la norme EN 22858 ; ISO 2858. Température d’utilisation de -120 °C à +120 °C. Puissance installée de 6 à 41 kW avec un débit maxi de 230 m³/h et une hauteur manométrique de 140 m maxi. Dispositifs particuliers : un contrôleur de sens de rotation (ROMi) est intégré dans un boîtier solide. Chaque bobinage possède une thermistance (KL180) afin de garantir à distance une protection efficace du moteur. Egalement Hermetic monte un contrôle de température type thermostat T30 ou sonde PT100 pour être en conformité avec l’ATEX. Pour atteindre un haut niveau de fiabilité et de rentabilité, des paliers hydrodynamiques en carbure de tungstène/carbure de silicium (W5/SiC30) sont utilisés afin de minimiser l’usure et les coûts de maintenance. Des durées d’utilisation sans intervention de 8 à 10 ans sont tout à fait plausibles.
crédit silka
Système de supportage
assure une résistance à la torsion et une rigidité accrue par rapport aux cornières ou profils simples, les séries de trous pré-percés sur les 4 faces permettant de fixer des supports (étriers de guidage et colliers pour tuyauteries, consoles etc...) dans tous les axes. Tous les composants sont livrés en finition galvanisée à chaud pour un haut niveau de résistance à la corrosion. La gamme Framo 80 est disponible ex-stock et peut être inter-connectée avec les systèmes de rails 41 « Siconnect » et HEA/HEB 100-120 modulaires « Simotec » du même constructeur.
crédit Hermetic-pumpen
produits phares
Selon Leroy-Somer, les nouveaux motoréducteurs de la gamme 3000, avec l’extension des gammes Orthobloc à engrenages hélicoïdaux et à couple conique dans les petites tailles, OT 3132 (2 trains, 250 Nm) et OT 3232 (2 trains, 450 Nm), répondent aux besoins actuels du marché requérant encore plus de performances. à l’instar des précédents motoréducteurs de la gamme 3000, ces nouvelles séries se caractérisent par de bonnes performances pouvant atteindre jusqu’à
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30 % de couple en plus. De plus, associés au moteur servo Unimotor FM de LeroySomer, ces motoréducteurs proposent une solution haute vitesse idéale pour les applications à haute dynamique (motorisation d’axes) apportant sécurité et garantie des performances à l’utilisateur. Toutes les contraintes liées à l’installation et à l’utilisation des produits ont été prises en compte : étanchéité du réducteur renforcée, entretien facilité avec une trappe de visite
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pour la maintenance préventive, longévité et robustesse accrues, variété des possibilités de fixation et de montage, capacité de tenue aux efforts radiaux améliorée, carter monobloc assurant une meilleure tenue aux chocs et à la rupture et facilitant l’adaptation en pendulaire. Les motoréducteurs de la gamme 3000 s’assemblent avec les différentes séries de moteurs et de variateurs Leroy-
S o m e r pour fonctionnement dans tous les types d’ambiances de l’agroalimentaire (usages courants, environnements agressifs, ATEX, vitesse variable…) et sont facilement interchangeables avec les anciennes technologies.
crédit leroy-somer
Motoréducteurs
pRoDuits pHaRes
Traitement préventif de la Légionella par le bioxyde de chlore
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crédit grundfos alldos
Ils sont nombreux à chercher la façon la plus efficace et la plus sûre de traiter leur installation contre la Légionella. Le bioxyde de chlore a prouvé son efficacité depuis des dizaines d’années par ses propriétés et une mise en œuvre en traitement préventif. Grundfos Alldos propose une gamme de solutions de production in situ et sans contrainte d’un bioxyde de chlore toujours actif : l’Oxiperm Pro. Généré à partir de solution diluée, stable et sans danger de chlorite de sodium (NaClO2 7,5 %) et d’acide chlorhydrique (HCl 9 %), il est immédiatement disponible. Quelque soit le débit d’eau à traiter ou simplement pour être stocké en mode séquentiel (par batch), ses capacités de production de 5 g/h et 10 g/h permettent de lutter efficacement contre les Légionnella et les biofilms. Ce dosage suffit pour traiter jusqu’à 50 m³ d’eau potable par heure avec une concentration de 0,2 mg/l de ClO2. La consommation des réactifs est d’ailleurs optimisée naturellement car elle répond strictement aux besoins de l’installation. L’Oxiperm Pro peut être installé dans de petits espaces, étant donné que l’utilisation et la maintenance sont entièrement réalisées à partir de la face avant. Il est possible de raccorder l’installation et de la mettre en service sans couper l’alimentation en eau du bâtiment. Cette solution représente un avantage décisif notamment dans le cadre de la rénovation d’installations ne pouvant pas s’arrêter. Le système de contrôle de l’Oxiperm Pro se configure simplement selon deux modes de fonctionnement : soit en mode proportionnel (désinfection de conduites d’eau potable là où les paramètres varient beaucoup dans le temps : nombre d’utilisateurs variable), soit fixé sur une valeur de consigne mesurée en amont (désinfection d’installations industrielles où les paramètres sont relativement constants : eau de refroidissement, nettoyage de bouteilles, eaux usées).
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produits phares Pompe destinée aux applications stériles
Stockage coupe-feu
Danfoss Drives innove avec le VLT Low Harmonic Drive, le variateur propre (160-710 kW) à rendement élevé. Alors que les autres technologies de réduction harmonique sont dépendantes de la stabilité du réseau ou de la charge, le variateur VLT Low Harmonic Drive continue à réguler le réseau d’alimentation et les conditions de charge sans affecter les performances du moteur. Ce variateur VLT est conçu pour fonctionnement intensif en toute fiabilité. La surtension nécessaire n’altère pas la tension moteur : les pics de tension moteur sont réduits de 15 à 20 % comparé à d’autres technologies ce qui engendre une forte réduction des coûts de consommation d’énergie. Il mesure la distorsion harmonique et ne corrige que ce qui est nécessaire. La partie filtre du VLT Low Harmonic Drive fonctionne sur le même principe qu’un casque audiophile à atténuation de bruit : le bruit/distorsion est mesuré et un contre signal est injecté. Alors qu’un atténuateur de bruit peut injecter 100 mW à 50-1000 Hz, le VLT Low Harmonic Drive injecte quelques centaines de watts à 250-2000 Hz. Grâce à ce filtre, le rendement du variateur est élevé. Un filtrage en parallèle est dimensionné pour la distorsion harmonique. Le variateur offre une réaction dynamique aux variations de charge et conditions d’alimentation. Un mode veille est disponible si la réduction d’harmonique n’est pas nécessaire. Son refroidissement se fait par l’arrière, 85 % des pertes de chaleur sont évacuées à l’extérieur de la salle de contrôle ce qui diminue considérablement son coût de refroidissement. Afin de répondre aux préoccupations environnementales, 85 à 95 % des composants des VLT sont réutilisables.
En accord avec les législations européennes et nationales, l’équipe d’engineering Denios a développé une solution technique alliant flexibilité et mobilité. Le conteneur DENsafe coupe-feu répond à diverses applications, que ce soit pour stocker des liquides inflammables ou doser les produits. Les composants certifiés coupe-feu garantissent une protection au feu intérieure et extérieure de 30 à 120 minutes selon la norme EN 13501-2 (EI 30 à EI 120). Ce conteneur s’installe à l’intérieur ou à l’extérieur sans obligation de distance de sécurité. La largeur totale de 2,450 mm permet de le transporter sur un camion bâché afin d’optimiser le coût. Ce conteneur se décline en différents modèles et dispose d’un bac de rétention étanche, d’une surface de pose en caillebotis galvanisés, et éventuellement de composants ATEX selon l’utilisation.
crédit Danfoss
Variateur propre
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crédit Denios
crédit tapflo
Le Suédois Tapflo lance sa première pompe à membranes aseptique. Cette série sera disponible en trois tailles pour les applications stériles, principalement dans le domaine des industries alimentaires, pharmaceutiques et biotechnologiques. En raison de sa conception spéciale, il s’agit de la première série Tapflo à être approuvée conformément à la réglementation EHEDG. Pour qu’une pompe puisse être certifiée par l’EHEDG, elle ne doit comporter aucune surface interne horizontale. La raison de cette condition est qu’il faut empêcher que du liquide reste dans la pompe après l’arrêt de celle-ci. Les pompes sont livrées sur une plate-forme qui leur permet d’être tournées. Cette rotation permet de vider et de nettoyer facilement les pompes, sans les démonter. Cette série aseptique de Tapflo est réalisée avec un nombre minimal de composants, ce qui rend les pompes faciles à entretenir. Ne nécessitant pas d’électricité, les pompes sont alimentées par de l’air comprimé ou par tout autre agent propulseur adapté. La capacité de la pompe se règle en modifiant la pression d’air, ce qui permet de l’ajuster facilement au processus de fabrication. Les pompes sont simples à adapter et ne demandent aucune formation spéciale. Le nombre restreint de pièces en mouvement contribue à une longue durée de vie et réduit les risques de panne dans le processus.
pRoDuits pHaRes
Cytomètres de flux
crédit Millipore
Millipore introduit sur le marché le système de cytométrie de flux Guava easyCyte 8HT. Ce système de détection en six couleurs, doté d’une automatisation au format 96 puits, permet aux chercheurs de conduire directement leurs travaux dans leur propre laboratoire et non dans une unité dédiée à la cytométrie de flux. Il s’agit du premier appareil lancé par Millipore depuis son acquisition, plus tôt dans l’année, de Guava Technologies, fournisseur sur le marché des cytomètres de flux pour paillasse. La détection en six couleurs avec l’appareil guava easyCyte 8HT permet aux chercheurs de réaliser des expériences complexes dans lesquelles six cibles et huit paramètres peuvent être simultanément analysés dans un seul échantillon de cellules. En plus de leur permettre d’analyser plus de cibles, la gamme de détection en six couleurs donne également aux chercheurs davantage de liberté dans le choix des colorants fluorescents avec des spectres d’émission bien séparés, qui réduisent le risque de chevauchement des signaux produits et améliorent la qualité des données. Les cytomètres de flux classiques nécessitent un technicien à plein temps, ce qui les rend coûteux à utiliser, au contraire des cytomètres de flux Guava qui ne requièrent que la présence de la personne qui analysera les échantillons. Comme c’est le cas de tous les systèmes de cytométrie de flux Guava, le système easyCyte 8HT utilise une technologie microcapillaire brevetée qui réduit le nombre de cellules nécessaires à l’analyse et la quantité de déchets (moins de 50 ml par jour contre plusieurs litres par jour avec les approches classiques). L’élimination de fluides complexes réduit l’encombrement de l’appareil et diminue la maintenance demandée à l’utilisateur.
LE STOCKAGE :
Attestation Conformité Sanitaire)
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produits phares
séparateur X-Cyclone et du système Revex. Le filtre en acier X-Cyclone, constitué de profils « en chicanes », est nettoyable. Cela réduit l’utilisation de consommables. Le modèle est choisi en fonction du diamètre des particules et du cahier des charges client. Il peut être adjoint ou non à un filtre classique HEPA. Grâce à ces systèmes de flitration, l’environnement de travail devient plus sain et les conditions de travail dans l’atelier améliorées. Pour les applications d’usinage à sec ou de micro-lubrification, Reven a développé un système particulier : le système Revex qui consiste à injecter un liquide au brouillard entrant pour assurer l’efficacité de la filtration avec le filtre X- Cyclone. Les systèmes de filtration Reven se montent sur tous les types de machines d’usinage ; ils sont conçus pour de nombreuses applications : travail avec émulsion d’huile, huile entière, usinage à sec, microlubrification, électroérosion. Les éléments modulaires permettent donc de réaliser des configurations sur-mesure.
crédit Reven
En matière de filtration de brouillard d’huile, d’aérosols, de vapeur et de poussières fines, les systèmes classiques sont constitués, la plupart du temps, de filtres papier ou filtres en mousse. Ces filtres ont l’inconvénient de s’encrasser rapidement ; ils doivent alors être changés à intervalles courts, ce qui engendre des coûts importants ainsi qu’une immobilisation du système. Bien sûr, lorsqu’ils sont encrassés, ils perdent leur efficacité : après quelques jours, l’efficacité en terme de filtration baisse dans un rapport de 10 (mesure quantité particule avant/après). Un échange devient obligatoire pour être conforme à la législation. En réponse à cette problématique, Enomax et Reven ont développé des éléments de filtration X-Cyclone. L’originalité de cette solution est basée sur un ensemble de système modulaire constitué d’un élément
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Boulangerie : gérer les temps de repos par RFID
crédit esteve
Système de filtration
La société Esteve propose de gérer, dans le secteur de la boulangerie, les temps de repos de pâte en traçant les cuves de repos par RFID. Le système s’applique aux process de pétrissage sur pétrins à cuves sortantes. Il permet de tracer les cuves mobiles afin de gérer les mélanges et temps de repos. Les cuves sont numérotées et équipées de puces RFID Esteve. Elles sont amenées sur la station de dosage. La (les) station(s) est équipée de têtes de lecture/écriture qui permettent d’écrie la recette dans la puce. La recette comprend la liste des ingrédients avec leur origine (batch), les temps de repos, les recettes de mélange, et le numéro d’élévateur associé. Les cuves sont déplacées sur le pétrin et les recettes de mélange automatiquement chargées sur l’automate du pétrin : temps de mélange, vitesse, incorporations intermédiaires etc. Après mélange, la cuve est déplacée sur la station de repos où une tête de lecture lit le temps de repos. Un écran large indique à l’opérateur le statut de chaque cuve, et génère une alarme quand la cuve est disponible. Le système d’Esteve permet de lancer automatiquement les recettes de mélange, de vérifier le temps de repos en identifiant individuellement chaque cuve et son temps de repos associé, d’associer chaque cuve (chaque recette) à un élévateur de ligne (plus d’erreurs de recettes ou d’identification de ligne et plus besoin de pétrins dédiés par ligne), et ne nécessite pas de station de repos compliquée avec des potences mécaniques.
PRODUITS PHARES
Barrières immatérielles de sécurité Les barrières immatérielles assurent la protection des opérateurs ayant à intervenir sur des machines en arrêtant le mouvement dangereux dès l’occultation de l’un des faisceaux. La gamme de barrières immatérielles Preventa XUS LB et XUS LD de Schneider Electric, tout en protégeant les opérateurs face à leurs machines, leur laisse totalement ou partiellement accès à la zone dangereuse lors des opérations de réglage, de chargement, de déchargement ou de maintenance. Elles stoppent les mouvements dangereux dès l’occultation de l’un des faisceaux. La gamme répond aux exigences normatives en vigueur type
4 selon la norme EN/CEI 61496-1 et 2 pour la protection des postes de travail et le contrôle d’accès : protection des doigts et des mains. L’installation des barrières est aisée grâce à à l’alignement de chaque faisceau par Indicateur DEL intégré ou laser en accessoire. Le raccordement par connecteurs avec détrompeur est rapide et supprime les risques d’erreur. Une gamme d’accessoires permet de faciliter encore l’intégration sur la machine : câbles de raccordement, miroirs, tube de protection pour ambiance difficile, kits anti-vibrations, pied de fixation.
La gamme de produits Lewatit de Lanxess, groupe chimique de spécialités, permet de purifier toutes sortes de solutions liquides et couvre ainsi les applications les plus diverses. Dans la littérature technique, le terme de « résine échangeuse d’ions » est généralement associé au traitement d’eau et à la déminéralisation. En effet, les résines d’échanges d’ions sont essentielles dans l’industrie, notamment pour les grands consommateurs d’eau que sont les raffineries et les centrales électriques. Il est indispensable de déminéraliser l’eau de process afin de protéger les turbines, les chaudières ou les canalisations du tartre et autres métaux. Elles interviennent également en amont de la distribution, pour dépolluer des eaux de nappes, grâce au développement de résines sélectives qui éliminent des métaux toxiques comme l’arsenic, les nitrates, le mercure, l’uranium, etc… Les résines échangeuses d’ions se présentent sous forme de billes polystyrènique d’un diamètre inférieur à 1 mm sur lesquels sont greffés des ions. Elles permettent d’éliminer les ions gênants de la solution en les échangeant contre des ions moins nocifs. Ses avantages : stabilité chimique et mécanique élevée, stabilité au gonflement, longue durée de vie, longs cycles entre deux régénérations, sélectivité sur mesure, faible proportion de particules fines, véritable monodispersité.
En dehors du traitement d’eau, les résines Lewatit de Lanxess sont utilisées dans des centaines d’applications dont une majeure est le traitement des produits agroalimentaires, tels que les jus de fruits, la gélatine, les sucres liquides. à l’état brut, le sucre de betterave ou de canne a la couleur d’un rhum brun et contient des sels minéraux, des acides et des protéines nuisant à son goût. Lanxess dispose d’une large gamme de résines échangeuses d’ions dédiée à la décalcification, la déminéralisation et la décoloration des sucres liquides. Lanxess a, par ailleurs, développé une nouvelle gamme de résines chromatographiques permettant la séparation de molécules de sucre, par exemple du glucose et du fructose. Ses avantages : les résines Lewatit de Lanxess permettent d’obtenir directement des solutions hautement purifiées. Elles peuvent être rincées et régénérées in situ jusqu’à 1 000 fois, ce qui est plus économique et plus simple que la filtration sur charbons actifs. En Europe, le biodiesel doit répondre aux exigences de qualité imposées par la norme EN 14214. Lanxess a développé une gamme spécifique pour le Biodiesel, les résines Lewatit GreenFuels. La tech-
Crédit Lanxess
Purifier l’eau et les solutions liquides
nologie conventionnelle consiste à laver le biodiesel pour éliminer les traces de glycérine, ce processus s’avérant laborieux et coûteux (centrifugeuses et grands volumes d’eau). Grâce aux résines Lewatit GreenFuels, la purification du biodiesel est simplifiée. En outre, la glycérine retenue sur les billes de résines peut elle-même être purifiée sur résines échangeuses d’ions de Lanxess afin d’atteindre les critères de qualité pour être commercialisable. Ce procédé mettant en œuvre des résines évite le gaspillage d’eau et ne nécessite pas une maintenance intensive.
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Produits phares Pompes à entraînement magnétique
Crédit Grundfos
La gamme de pompes centrifuges CR apporte une totale sécurité sans fuite avec son nouveau système MAGdrive à entrainement magnétique sans garniture. Développé par Grundfos pour toutes les situations où ni liquide ni vapeur ne doivent s’échapper (liquides toxiques, inflammables, cristallisants ou corrosifs), la CRN MAGdrive offre la compacité d’une pompe verticale en ligne et la fonction hermétique d’un entraînement magnétique jusqu’à 22 kW. Le haut rendement de la solution brevetée MAGdrive (seulement 2 à 5 % de perte audelà de 1,1 kW par rapport à une garniture mécanique à entraînement direct) est possible grâce à l’utilisation d’une chemise en inox 316 de 0,4 mm épaisseur. Cette chemise fait office de barrière entre l’atmosphère et le liquide, mais aussi entre l’aimant externe et l’aimant interne. Bien qu’extrêmement fine,
sa conception et son procédé de fabrication ont permis qu’elle résiste à 100 bar de pression statique et de passer des tests de résistance à 600 000 coups de béliers de 40 bar sans dommage. La circulation du liquide au cœur du système MAGdrive extrait les calories en continu et la disposition du palier idéalement placé dans le liquide assurent le refroidissement. Par ailleurs, toutes les pièces sont pensées pour résister à la corrosion, y compris les aimants pourtant habituellement si sensibles et directement exposés à des atmosphères agressives : pas de soudure sur les enveloppes en inox des aimants. L’entraînement magnétique est une des nombreuses solutions proposées par Grundfos pour adapter votre pompe CR à l’exigence de votre process (étanchéité, matériaux, entrainement, ATEX, bas NPSH, etc.).
Crédit Sterling SIHI
Indicateur d’état de la pompe
Pour s’assurer qu’une pompe à vide à anneau liquide ou à canal latéral ou bien encore centrifuge fonctionne dans les meilleures conditions, le constructeur Sterling SIHI vient d’in-
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venter SIHIdetect. Tout petit (79 X 42 X 53 mm), SIHIdetect s’installe sur l’arcade de palier ou le corps de volute de la pompe. Il suffit d’établir la connexion électrique pour déclencher une surveillance en temps réel des vibrations et, plus généralement, des conditions de pompage qui peuvent être altérées par un déséquilibre, un mauvais alignement, une charge trop élevée sur tuyauterie, une cavitation, un dépassement de débit etc. SIHIdetect rassure l’utilisateur en lui apportant continuellement la preuve du juste déroulement du process grâce au bon fonctionnement de la pompe et surtout, il lui permet d’intervenir rapidement afin de la ménager, conserver ses performances et accroître sa durée de vie. SIHIdetect comprend un écran pour visualiser par LED vertes, jaunes et rouges le défaut constaté ainsi qu’un bouton pour son auto-étalonnage. En vue d’analyser l’ensemble des données fournies par SIHIdetect, et assurer la traçabilité du process, Sterling SIHI a développé le logiciel SIHIvibrosoft. Caractéristiques techniques : - Boîtier IP66 en polyamide renforcé par fibres de verre ; - Température ambiante : de -40 à +80 °C (possibilité d’utilisation jusqu’à 160 °C avec l’aide d’éléments réfrigérants) ; - Plage de mesure des vibrations : de 10 Hz à 5,6 kHz ; - Communication numérique par modem FSK compatible avec le protocole HART ; - Classes de protection : Ex II 2G Ex Ia IIC T4, TüV O7, ATEX 553845.
pRoDuits pHaRes
éd it H cr
La société Haskel possède près de 60 ans d’expérience dans les technologies hydrauliques et pneumatiques, dans la conception et la réalisation d’équipements de génération et de contrôle haute pression. Son dernier produit en date est un groupe de surpression à air comprimé GRA. Ce groupe prêt à l’emploi se raccorde directement sur le réseau d’air comprimé. Il s’agit d’une alternative interessante aux compresseurs haute pression. L’appareil est composé d’un surpresseur d’air comprimé Haskel (pression : de 7 à 1 000 bar), d’une régulation air moteur avec filtre, manomètre et vanne d’arrêt ¼ de tour, d’un manomètre diamètre 100 mm (plage 0-25 bar, classe 1), d’une vanne de purge et d’une vanne d’isolement, d’une cuve de 25 litres (pression de service 25 bar), ainsi que d’une soupape de sécurité.
ask el
Groupe de surpression à air comprimé
Emerson présente AMS Suite : Global Performance Advisor, un logiciel qui étend la solution de maintenance conditionnelle des machines d’Emerson à l’analyse de la performance des équipements. Avec AMS Performance Advisor, les utilisateurs peuvent prédire la performance de leurs équipements en identifiant, en temps réel, la détérioration de performance des équipements critiques. La solution de maintenance conditionnelle des machines tournantes d’Emerson intègre la protection, la prédiction, et la performance grâce aux données process, permettant d’améliorer la disponibilité et la performance. Composant clé de l’architecture numérique PlantWeb, cette solution est un package complet incluant matériel, logiciel et services ciblés pour des équipements tels que les pompes, échangeurs, compresseurs, turbine à gaz, turbine à vapeur,
crédit emerson
Un logiciel pour améliorer la performance des équipements critiques
chaudières et HRSG. Etendant la puissance de la solution de maintenance conditionnelle des machines, AMS Performance Advisor est complémentaire à AMS Suite : Equipment Performance Mo-
nitor, une application ASP qui fournit une analyse d’experts de la performance des équipements. Identifier la dégradation de la performance des équipements permet de générer des économies significatives. Par
exemple, si l’encrassement cause une perte de la capacité de chauffe, plus d’énergie sera nécessaire pour piloter le process.
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cahier juridique
sous-tRaitance inDustRielle
L’importance des négociations précontractuelles
Les entreprises du bâtiment et des travaux publics ont toujours eu recours à la sous-traitance regroupant ainsi différents métiers et compétences nécessaires à l’édification d’un ouvrage. Si les premières entreprises industrielles se sont souvent développées par intégration verticale, de la matière première au produit fini, les constructeurs automobiles et aéronautiques ont très tôt confié la fabrication de certains instruments de bord, éléments de la motorisation ou équipements à des sous traitants. Aucune activité industrielle n’échappe aujourd’hui à la sous-traitance, que ce soit dans la fabrication d’un produit ou d’une machine, mais également dans le domaine de la prestation de services, notamment informatiques.
Le présent cahier juridique a pour objectif d’examiner la phase de négociation précontractuelle entre les deux partenaires. Il analyse : 1. la spécificité de la sous-traitance industrielle 2. les intérêts de chaque partenaire qu’il convient de protéger.
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1. La spécificité de la sous traitance industrielle, un partenariat exigeant Le sous-traitant est recherché pour son savoir-faire ainsi que pour sa capacité à mobiliser ses compétences techniques, souvent de haut niveau, pour concevoir et/ou fabriquer un produit sur mesure dans des délais réduits. La sous-traitance selon les secteurs Dans le domaine de la construction, le sous-traitant est chargé par l’entrepreneur principal d’exécuter tout ou partie du marché que ce dernier doit livrer au maître de l’ouvrage. Il sait qu’une fois les travaux exécutés, il quittera le chantier pour de nouveaux ouvrages. Il a intégré dans son mode de fonctionnement la souplesse, la flexibilité et la mobilité exigées par l’entreprise générale, pour que les travaux soient exécutés et livrés dans les délais au maître de l’ouvrage. Dans le domaine des marchés publics, le sous-traitant est présenté au maître d’ouvrage : c’est une condition pour recevoir l’agrément de ce dernier et bénéficier du paiement direct. à l’exception de cette protection particulière relevant du droit public, le sous-traitant est soumis aux règles du droit privé dans sa relation avec l’entrepreneur principal. Les opérations soustraitées sont formalisées par la signature d’un contrat de sous-traitance. Cependant la marge de négociation est assez restreinte, l’entrepreneur principal reportant généralement sur le sous-traitant les modalités et les conditions d’exécutions du marché. La sous-traitance industrielle est une opération par laquelle une entreprise appelée « donneur d’ordre » confie à une entreprise appelée « sous-traitant » le soin de réaliser la conception et/ou la fabrication d’un composant, d’une machine ou d’un équipement à partir d’un cahier des charges ou conformément à des spécifications élaborées généralement par le donneur d’ordre. Dans le premier cas, le sous-traitant va concevoir et fabriquer une machine spécifique pour son client. Dans le second cas, plus fréquent, il fabrique une pièce à la demande d’une entreprise selon des quantités fixées par cette dernière. On distingue deux types de sous-traitance industrielle : la sous-traitance de spécialité et la sous-traitance de capacité.
La sous-traitance de spécialité l’entreprise donneur d’ordre fait alors appel à un spécialiste qui maîtrise un savoir-faire; dispose des compétences et des outils techniques pour développer et/ou fabriquer une pièce ou une machine spécifique à partir d’un cahier des charges qu’elle aura élaboré.
La sous-traitance de capacité le donneur d’ordre possède l’outil de production pour fabriquer le produit ou du moins est techniquement capable de le réaliser, mais décide de confier son exécution à une entreprise extérieure : - soit à titre occasionnel, par exemple pour répondre à une augmentation de la demande de ses clients, ou pour des raisons d’ordre technique, logistique ou d’organisation, - soit de manière plus ou moins durable, en utilisant des capacités de production externes afin de dédier les siennes à d’autres fabrications.
Le principe de liberté contractuelle entre les parties La liberté contractuelle donne au partenaire la possibilité d’organiser leurs relations sur la base de documents qu’ils estiment les plus appropriés. Il n’est pas rare que les relations juridiques entre le sous-traitant et le donneur d’ordre soient simplement formalisées par les conditions générales de vente ou d’achat d’un des deux partenaires auxquelles sont annexés des spécifications ou un cahier des charges. Or, il ne s’agit pas d’un contrat de vente qui s’analyse comme le transfert de la propriété d’un bien du vendeur vers l’acheteur. L’objet du contrat de soustraitance consiste pour une entreprise – souvent une PME – à effectuer une prestation de façonnage pour le compte d’un donneur d’ordre selon des directives et spécifications techniques fournies par celui-ci. Cette prestation de transformation ou de fabrication sera réalisée dans les locaux du sous-traitant avec son
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cahier juridique propre matériel et de la matière qu’il achètera luimême. Il arrive que le donneur d’ordre fournisse au sous-traitant la matière première et mette parfois à sa disposition des machines et des outils. La nature du contrat de sous-traitance Le contrat de sous-traitance est un contrat d’entreprise. Il relève des dispositions relatives au louage d’ouvrage, et plus particulièrement de l’article 1787 du Code civil :
Article 1787 du Code civil « lorsqu’on charge quelqu’un de faire un ouvrage, on peut convenir qu’il fournira seulement son travail ou son industrie, ou bien qu’il fournira aussi la matière ».
La jurisprudence qualifie le contrat d’entreprise de convention par laquelle une personne charge un entrepreneur d’exécuter, en toute indépendance, un ouvrage. Il convient également de ne pas confondre la soustraitance avec un contrat de représentation, ni une forme particulière de contrat d’approvisionnement exclusif, bien que la sous-traitance de capacité soit assez proche d’un contrat-cadre de fourniture. Sous la qualification de « Contrat de fabrication à façon » couramment utilisée dans l’industrie pour désigner l’opération de sous-traitance, le sous-traitant ne vend, ni ne revend au donneur d’ordre le produit fini, même lorsqu’il fournit la matière. Il livre le produit au donneur d’ordre et perçoit en contrepartie un prix composé notamment des différents coûts qu’il a engagés. Le sous-traitant exécute principalement deux types de prestations pour le compte du donneur d’ordre : • une prestation de conception et / ou de fabrication d’une machine ou d’une pièce unique à partir d’un cahier des charges. Il s’agit, pour le donneur d’ordre, de s’adresser à un spécialiste qui fabriquera la machine, l’instrument, l’équipement… dont il a besoin dans le cadre de sa propre activité industrielle.
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• une prestation de fabrication à façon d’un produit standard à partir de spécifications et pour une quantité significative. Dans ce cas, le donneur d’ordre externalise une partie de sa production. Le produit fabriqué est généralement destiné à être intégré à un produit final vendu par le donneur d’ordre. Comme il s’agit toujours d’une fabrication sur mesure réalisée à partir d’éléments techniques, une coopération active entre les partenaires, pendant la durée d’exécution du contrat, est recommandée. La phase précontractuelle est primordiale pour assurer un juste équilibre entre les intérêts de chaque partie. C’est sur la base d’un échange d’informations techniques que les partenaires vont engager leur négociation. Les documents techniques, socle des négociations Les donneurs d’ordre sont souvent dans une position plus avantageuse que les sous- traitants. Ils ont parfois le choix entre plusieurs partenaires possibles. Le sous-traitant retenu se verra bien souvent imposer certaines dispositions, sans avoir de réelle marge de négociation. Dans la fabrication à façon de biens standards, certains secteurs industriels pratiquent des enchères inversées où le sous-traitant qui a le prix la plus bas l’emporte. Ces pratiques révèlent parfois des situations de forte dépendance économique du sous-traitant à l’égard des donneurs d’ordre. Or, la phase des négociations précontractuelles est une étape essentielle dans la mesure où elle donne l’occasion à chaque partenaire – et en particulier au sous-traitant – d’évaluer la faisabilité du projet et de parvenir à un partenariat industriel équitable. Elle doit s’effectuer de bonne foi et de manière loyale pour instaurer un climat de confiance entre les deux cocontractants. La coopération, qui débute dès cette phase de négociation ; a pour objectif d’aider le sous-traitant à mettre en valeur son savoir-faire et ses compétences Lorsqu’il s’agit de fabriquer une pièce unique ou une machine spécifique, le prix figurant dans le devis du sous-traitant ne devrait pas être le seul critère de choix du donneur d’ordre. Le souci
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d’améliorer en permanence la qualité et la fiabilité des produits doit être pris en compte par les partenaires. L‘importance du cahier des charges
Dans la sous-traitance de spécialité, le cahier des charges va définir les caractéristiques du produit à fabriquer. Il s’agit généralement d’un produit fabriqué en un seul exemplaire ou un en nombre limité. C’est le cas d’une machine industrielle que le donneur d’ordre demande au sous-traitant de concevoir et de construire selon des plans détaillés. Le cahier des charges communiqué au sous-traitant doit fournir toutes les informations dont ce dernier a besoin pour évaluer sa capacité technique à concevoir et à fabriquer le produit. Cette phase préliminaire est l’occasion d’échanges d’informations au cours de laquelle chaque partenaire est susceptible de faire évoluer le projet initial du donneur d’ordre en apportant des modifications ou des améliorations.
Contenu du cahier des charges outre des données techniques, le cahier des charges doit préciser : le délai final de livraison, les éventuels essais intermédiaires à effectuer, l’environnement dans laquelle la machine fonctionnera, les contraintes particulières… et toutes les informations dont le donneur a besoin pour établir un devis et s’engager en toute connaissance de cause.
type de produit souvent éprouvé. Or, il est important que le sous-traitant, avant de s’engager, procède à quelques essais et demande au donneur d’ordre de valider les échantillons. Ces essais seront l’occasion de vérifier qu’il est capable de façonner le produit selon les critères de qualité et de fiabilité fixés par le donneur d’ordre et dans les quantités envisagés par ce dernier. Pour améliorer la qualité et la fiabilité des produits ainsi que leur productivité, les partenaires ont souvent intérêt à mettre en place des programmes d’assistance technique. Il faut alors en discuter les modalités lors des négociations. En tout état de cause, la qualité des discussions et la précision des informations échangées lors cette phase préliminaire sont déterminantes pour que chaque partenaire, avant de s’engager, fasse une évaluation rigoureuse de tous les aspects techniques et industriels du projet.
2. Des intérêts respectifs à protéger des la phase de négociation Prévoir la confidentialité des données échangées
Au début de la phase précontractuelle, il est impératif que les partenaires signent un accord de confidentialité pour empêcher la divulgation des données techniques échangées ainsi que de leur savoir-faire respectif, qu’elles considèrent comme ayant un caractère confidentiel (à condition qu’ils ne soient pas tombés dans le domaine public).
Les spécifications techniques
Pour les besoins de l’évaluation, ces données seront, en effet, divulguées à un nombre restreint de personnes habilitées au sein de chaque entité et devront être restituées à l’issue des pourparlers si le projet de sous-traitance n’aboutit pas. Dans l’hypothèse où le contrat de sous-traitance est conclu, il est conseillé à chaque partie de restituer à l’autre partie les documents qui ne seront pas strictement nécessaires pour l’exécution du contrat. Le contrat de sous-traitance reprendra, en annexe, la liste de ces documents.
Lorsqu’il décide d’externaliser une partie de sa production, le donneur d’ordre transmet au soustraitant des spécifications pour la fabrication d’un
Il arrive que cette phase précontractuelle soit l’occasion de détournements de savoir-faire. Les documents sensibles doivent être communiqués en
Lorsque le donneur d’ordre n’a ni les connaissances techniques, ni la maitrise industrielle pour élaborer le cahier des charges, il s’appuie sur le savoir-faire d’un partenaire à qui il en confie l’élaboration. Le donneur d’ordre définit alors simplement l’usage et les fonctionnalités qu’il en attend et les contraintes particulières liées à son utilisation.
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cahier juridique un exemplaire pour une consultation par un petit nombre de personnes désignées, et pour une durée limitée. Les transmissions d’informations sous forme de fichiers électroniques seront à éviter. Les partenaires pourront également privilégier la consultation des documents sur place. La protection s’entend également aux données verbales. Elle dépendra avant tout de la loyauté de chaque partenaire. Déterminer l’attribution des droits de propriété industrielle
Il est essentiel qu’au cours des négociations précontractuelles la question de la propriété industrielle soit abordée. Les droits de propriété intellectuelle appartenant à chaque partenaire doivent, en effet, être identifiés au moment des négociations contractuelles. Il faut non seulement prévoir la propriété des droits qui seront attachés aux produits façonnés, mais également des droits sur tout nouveau savoir-faire développé au cours de l’exécution du contrat. La situation est simple lorsque le sous-traitant se contentera d’effectuer des prestations de fabrication à façon, à partir des spécifications transmises par le donneur d’ordre. Ce dernier gardera la propriété intellectuelle sur l’intégralité des données techniques qu’il communique au sous-traitant et conservera les droits de propriété industrielle sur les produits fabriqués par ce dernier. En revanche, lorsqu’une entreprise confie à un sous-traitant le soin de mettre au point un nouveau produit ou composant, de développer et/ou de fabriquer une partie ou l’intégralité d’une machine, la question des droits de propriété est parfois source de conflits entre les deux partenaires. Le donneur d’ordre va demander à être titulaire de la propriété industrielle susceptible d’être attachée au produit ou à la machine, mais il va aussi revendiquer la propriété intellectuelle sur les documents techniques et les plans élaborés par le sous-traitant. De son côté, le sous-traitant réclame de pouvoir conserver et réutiliser le savoir-faire et les connaissances qu’il a mis en œuvre pour réaliser le produit ou la machine. Le donneur d’ordre pourra lui interdire de fabriquer
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une machine similaire pour le compte d’un de ses concurrents ou de l’exploiter lui-même, devenant ainsi concurrent de son propre donneur d’ordre. Des litiges peuvent parfois survenir lorsque le sous-traitant apporte des améliorations au cours des opérations de fabrication qu’il exécute à partir des spécifications du donneur d’ordre. Pour établir un équilibre entre les partenaires, ceux-ci doivent notamment convenir que la partie qui travaille à partir de son savoir-faire puisse bénéficier de ses travaux. De même lorsque le sous-traitant a l’intention d’apporter des améliorations ou de déposer un brevet lors de la réalisation du contrat, il en informera préalablement le donneur d’ordre.
Prévoir une clause du contrat sur les droits de propriété le contrat de sous-traitance définira les droits de propriété de chaque partenaire et envisagera la question de la propriété des brevets susceptibles d’être déposés à l’occasion de la conception d’une machine ou d’une pièce spécifique. les parties pourront décider que la propriété du brevet appartiendra : • conjointement au deux, par exemple en fonction de leur contribution respective à l’invention, • intégralement à l’une d’elle, par exemple si les innovations concernent principalement le domaine de la technologie d’un partenaire. quand le sous-traitant est spécialisé dans un domaine technique que le donneur d’ordre ne maîtrise pas, il est conseillé de conclure un contrat de conseil ou d’assistance technique distinct du contrat de sous-traitance.
Identifier les matières premières et outillage fournis par le donneur d’ordre
S’il est prévu que le donneur d’ordre fournisse des matières premières, il en restera propriétaire et, à ce titre, en assumera les risques. Cependant, les
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partenaires doivent mettre en place les couvertures d’assurance, notamment contre les risques incendie, explosion et dégât des eaux. C’est au moment des négociations contractuelles que les garanties d’assurances seront négociées. Le sous-traitant doit également vérifier qu’il dispose d’un local adapté au stockage de ces matières et répondant à toutes les normes, notamment en matière d’hygiène et de sécurité. Les parties doivent alors prévoir qui sera responsable des approvisionnements et de la gestion des stocks. à cet égard, il est impératif d’aborder, avant la signature du contrat, les aspects logistiques, qu’il s’agisse des matières premières fournies par le donneur d’ordre ou de celles achetées directement par le sous-traitant, ainsi que les questions concernant le stockage et la livraison des produits façonnés. Pour optimiser les flux et réduire les stocks, il pourra être décidé de conclure un contrat distinct.
des machines qu’il mettra à la disposition du soustraitant pour la réalisation des prestations afin que ce dernier puisse vérifier qu’ils sont parfaitement adaptés aux travaux envisagés. Les partenaires procèderont à des essais avant la signature du contrat de sous-traitance. Les machines et le matériel ainsi mis à disposition pourront faire l’objet d’un contrat de prêt séparé prévoyant notamment leur maintenance.et les garanties d’assurances. La bonne exécution du contrat dépend souvent de la qualité de la coopération entre les partenaires, qui doit s’instaurer dès le début des négociations, seuls certains aspects spécifiques aux contrats de sous-traitance ayant été ici abordés.
De même, dès le début des négociations, le donneur d’ordre doit fournir une liste du matériel et
Jean-Baptiste Payet-Godel, Avocat associé et Stéphane Riche, Avoca t Cabinet Preel Hecquet Payet Godel (PHPG) preel Hecquet payet godel (pHpg) le cabinet pHpg est né de la volonté de ses associés de créer une synergi e autour de leurs compétences reconnues dans le domaine du droit des assuran ces, des risques industriels, de la construction et des grands contentieux. il intervient pour le compte de grands groupes industriels et de leurs assureurs. Forts d’une bonne connaissance des secteurs d’activités de leurs clients, les associés du cabinet et leurs équipes leur offrent une approche pragmatique du conseil et du contentieux en essayant de toujours privilégier la prévention des litiges et leur règlement rapide. del, le cabinet s’appuie Go tye Pa te à l’étranger sur un réseau de corresJean-Baptis pondants (europe-asie-uK/usa) lui permettant d’intervenir rapidement et de disposer d’une information exhaustive. http://www.phpg-avocats.com
e Stéphane Rich
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par utions Web WWW. Guide REACH Profluid a édité un guide d’application visant à cerner les enjeux et les risques liés à l’application du règlement européen 2006/1907/CE « REACH ». Rappelons que Profluid – Association Française des pompes, des compresseurs et de la robinetterie – est l’organisation professionnelle française représentative des fabricants de pompes, de compresseurs et de robinetterie industrielle et sanitaire. Au cœur des décisions nationales et européennes, elle est membre de la FIM (Fédération des industries mécaniques), de PNEUROP (Le comité européen des constructeurs de compresseurs, pompes à vide et outils à air comprimé), mais aussi membre d’Europump (Comité européen des constructeurs de pompes) et du CEIR (Comité européen de l’industrie de la robinetterie). à la différence d’un simple guide de lecture, le guide de Profluid se présente comme un outil d’application fait pour être utilisé au cœur même de l’entreprise : comment déterminer la quantité de substance dans mes produits ? Quel est mon statut (Importateur, producteur, utilisateur, distributeur), et donc, quelles sont mes obligations ? Quels outils sont à ma disposition ? Le lecteur y trouvera également des courriers-types à adresser à ses fournisseurs ou à ses clients, ainsi que certaines clauses à rajouter dans ses conditions générales de vente et d’achat. Petit mais complet, ce guide pratique tente de répondre de manière concrète aux questions que se pose l’utilisateur dans l’application du règlement REACH au sein de son entreprise. Titre : Règlement REACH Editeur : Profluid Prix : 20 € TTC (10 € TTC pour les adhérents Profluid)
Sécurité des machines L’entrée en vigueur de la nouvelle directive « Machines » (directive 2006/42/ CE) en décembre 2009 rendra obsolète une grande partie des normes. Les Editions AFNOR présente en avantpremière les nouvelles normes ainsi que l’ensemble des normes restant en vigueur jusqu’en décembre 2009. Les textes réglementaires français et européens ont été réunis sur un seul CD-ROM. Ils traitent des normes générales, des systèmes de commande, des distances de sécurité, des dispositifs de protection, de prévention des explosions et de l’incendie, de l’ergonomie, ainsi que des émissions de bruit, rayonnements, substances dangereuses, vibrations. Titre : Sécurité des machines - Normes fondamentales et normes génériques de conception, Editeur : Editions AFNOR / Prix : 527,00 € HT
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Le portail ITT dédié au traitement des eaux usées
ITT Water & Wastewater a acquis une expertise dans le traitement des eaux usées en fabriquant des produits et en apportant son savoir-faire à plus de 140 000 stations de traitement dans le monde. Fort de cette expérience, la société a créé un portail dédié aux traitements des eaux usées. Destiné aux professionnels ainsi qu’aux bureaux d’études, ce site permet de gagner un temps précieux en proposant une recherche multicritères (procédé, application, fonction) constituant ainsi pour l’utilisateur un guide de choix interactif. Chaque étape du traitement des eaux usées (pompage, agitation et aération) est illustrée par des brochures, des fiches d’applications et de nombreuses vidéos. Une attention particulière a été apportée aux outils de navigation pour aider le visiteur à choisir le produit le mieux adapté à la fonction dont il a besoin tout en fournissant des données techniques telles que les plans d’encombrement, les caractéristiques et les performances. Cet outil propose par ailleurs des recommandations en fonction de l’utilisation spécifique des produits dans chaque application. Le portail est aussi destiné à répondre aux problématiques des utilisateurs grâce aux outils numériques de simulation mécanique des fluides (CFD) et aux vidéos d’installation qui constituent l’abécédaire du traitement. Conçus de façon didactique, ces éléments peuvent également être utilisés dans le cadre étudiant. Le portail est actuellement disponible en Anglais, Français, Allemand, Espagnol et Italien.
http://www.itttreatment.com/fr/
Agenda Septembre
Novembre
DU 14 AU 19 SEPTEMBRE 2009 Drinktec, salon mondial de la technologie des boissons et des aliments liquides Munich – Allemagne Tél. : 01 34 57 11 44 E-mail : promessa@promessa.com Site Web : www.drinktec.com
DU 24 AU 27 NOVEMBRE 2009 PharmTech, salon international de la production pharmaceutique Moscou – Russie Tél. : +7 (495) 935 7350 E-mail : main@ite-epo.ru Site Web : www.pharmtech-expo.ru/en/
DU 15 AU 17 SEPTEMBRE 2009 Expogaz, salon international des techniques et des équipements gaziers Lyon – France Tél. : 01 41 98 40 00 E-mail : info@idexpo.com Site Web : www.idexpo.com
DU 1 AU 4 DECEMBRE 2009 Pollutec Horizons, salon des équipements, technologies et services de l’environnement pour l’industrie et les collectivités locales Paris-Nord Villepinte – France Tél. : 01 47 56 50 00 E-mail : info@reedexpo.fr Site Web : www.pollutec.com
LES 23 ET 24 SEPTEMBRE 2009 Les Rencontres Polepharma, rendez-vous d’affaires des décideurs de l’industrie pharmaceutique Parc des Expositions de Dreux – France Tél. : 01 41 86 49 47 E-mail : rencontres-polepharma@adhes.com Site Web : www.rencontres-polepharma.com DU 29 SEPTEMBRE AU 1 OCTOBRE 2009 Eurocoat, manifestation professionnelle consacrée aux industries des peintures, vernis, encres et colles Barcelone – Espagne Tél. : 01 41 98 40 31 E-mail : droger@etai.fr Site Web : www.eurocoat-expo.com DU 30 SEPTEMBRE AU 2 OCTOBRE 2009 Water Med, salon professionnel dédié aux process de l’eau buvable et à la gestion des eaux usées Rome – Italie Tél. : +39 0266306866 E-mail : artenergy@zeroemission.eu Site Web : www.watermed.com
Octobre LES 7 ET 8 OCTOBRE 2009 Envirorisk, forum de la gestion des risques environnementaux, technologiques et naturels Europôle de l’Arbois à Aix-en-Provence – France Tél. : 04 72 98 26 86 E-mail : durand@dpe-evenements.com Site Web : www.envirorisk-forum.com
Décembre DU 3 AU 5 FEVRIER 2010 Analyse industrielle, salon de l’analyse industrielle des process, des rejets gazeux, des gaz et de l’eau CNIT – Paris La Défense – France Tél. : 01 76 77 11 11 E-mail : info@comexpo-paris.com Site Web : www.analyse-expo.com
Mars LES 24 ET 25 MARS 2010 PCH Meetings, convention d’affaires des industries pharmaceutique, chimique et pétrochimique Espace Tête d’Or de Lyon – France Tél. : 01 41 86 41 86 E-mail : pchmeetings@adhes.com Site Web : www.pchmeetings.com
PROCHAINS Rendez-Vous
N°35 Sept./Oct.
Enquête
Eau : récupération des eaux de pluie
Que choisir ?
Vannes et robinetterie
Cahier Juridique
Le contentieux : stratégie et savoir-faire
N°34 juillet-août 2009 LE JOURNAL DES FLUIDES
51
index RĂŠPERTOIRE DES ANNONCEURS 3C
p. 5
CAT PUMPS
p. 37
CFIA
FLUX FRANCE
p. 9
GRUNDFOS
II de couv
III de couv
HERMEX
p. 39
CHALVIGNAC
p. 2
LIMATEC
p. 21
DN FRANCE
p. 7
PNR
p. 11
DONADON SDD SRL (GMR)
p. 13
POLLUTEC
IV de couv
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LE JOURNAL DES FLUIDES juillet-aoÝt 2009 N°34
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20,21,22 octobre 2009
Parc des expositions Metz Métropole
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