Le Journal des Fluides N° 35

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L’ A C T U A L I T É M U L T I S E C T O R I E L L E D E S P R O D U I T S L I Q U I D E S

Eau de pluie

Reportage

Actualité

A-t-elle sa place dans le monde industriel ? Entretien

NOVEMBRE 2009 - PRIX 14 %

N°35

Stéphane Bredel : « Suco VSE est appréciée pour sa flexibilité... »

Onis recycle les eaux

de sa station de lavage Auto

Watson-Marlow rachète Maso Process-Pumpen GmbH



Sommaire ActuS Milton Roy Mixing passe à la vitesse supérieure............................................ P5 WIT signe un contrat de coopération avec le russe Binar........................... P9 Salmson étoffe son réseau de distribution......................................................P12 P.05

Enquête On le sait l’eau va coûter de plus en plus cher. Alors, plutôt que de puiser dans le réseau, certains regardent avec envie l’eau qui tombe du ciel avant de s’échapper dans la gouttière. Mais la récupération d’eau de pluie a-t-elle un sens économique et écologique pour un

P.22

P.09

industriel ? Eau de pluie : a-t-elle sa place dans le monde industriel ?. ......................P16 Normes : un encadrement précis prévu pour 2010......................................P17 Quelle est la qualité des eaux de pluie ?.........................................................P18 Un cas concret, celui d’Auchan à Compiègne ����������������������������������������������� P20 Entretien Stéphane Bredel : « Suco VSE est appréciée pour sa flexibilité et sa disponibilité ». .........P22 Reportage

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Onis recycle les eaux de sa station de lavage Auto......................................P28 Expertise Une nouvelle approche pour la conception de pompe submersible d’assainissement..........................................................P30 Que choisir ? Vannes et robinetterie industrielle....................................................................P32

P.28

P.32

Produits phares Pompes destinées aux applications biopharmaceutiques............................P44 Cahier Juridique Contentieux commercial : stratégie et savoir-faire......................................P50 Parution / Web.............................................................................................P56

P.44

Agenda................................................................................................................P57

N°35 Novembre 2009 LE JOURNAL DES FLUIDES


Édito Compte-gouttes

Gaël d’Argentré Rédacteur en chef

Chaque année il tombe en moyenne 600 litres d’eau de pluie par mètre carré sur notre pays. Une manne que l’on laisse échapper aussi vite que le permet la pente du toit ou du fossé. Pourquoi chercher à retenir une eau qui tombe si abondamment ? Non, pour nos maisons, nos usines, nos piscines... nous préférons la bonne eau du robinet qui nous est proposée par un organisme spécialisé grâce à un réseau de canalisations qui se termine à notre porte par un compteur. On l’aime bien cette eau là. Sa composition est parfaitement contrôlée, elle est potable et immédiatement disponible à la bonne pression. Elle est tellement pratique qu’on ne rechigne pas à payer plus de 3 euros le m3, pour en remplir les chasses d’eau de nos toilettes, les baignoires, les lave-linges et même pour arroser nos pelouses... Nous en profitons, nous en abusons, et pourtant nous savons qu’il y a mieux à faire. Si ce n’est sur le plan économique, au moins sur le plan écologique, car la récupération de l’eau de pluie présente quand même l’avantage de court-circuiter le long trajet : eau pluviale, nappe phréatique, pompage, canalisation et robinet. Sur le plan financier, le gain réalisé avec la récupération de l’eau de pluie n’est pas énorme mis à part pour quelques gros consommateurs d’eau, mais d’un point de vue écologique, récupérer cette eau, dès qu’elle est entrée en contact avec notre sol tombe sous le sens. Encore faut-il avoir la foi, car comme l’indiquait ce responsable d’un des grands distributeurs d’eau à notre confrère Les Echos : « de toutes façons, l’eau de pluie ne peut suffire aux besoins des consommateurs. Il faudra donc toujours entretenir un réseau d’approvisionnement ». Un argument imparable, car effectivement, tant qu’à entretenir un réseau, autant faire circuler de l’eau dedans. Mais pas un argument suffisant pour ceux qui ont décidé de se placer sur le plan de la gestion des réserves d’eau de notre sous-sol. Le problème pour les vendeurs d’eau, c’est que cette eau tombée du ciel ne fait tourner aucun compteur. Alors forcément, elle est moins intéressante !

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LE JOURNAL DES FLUIDES septembre-octobre Novembre N°35 2009 N°35


Actu s Début 2010 Messer France lance une gamme certifiée CEP dédiée à l’industrie pharmaceutique et cosmétique Dans un contexte normatif de plus en plus exigeant, les industriels doivent s’assurer de la qualité des produits qu’ils utilisent. En ce qui concerne les gaz, dès lors qu’ils entrent en contact avec un médicament ou un cosmétique, voire même un de ses composant, ils sont considérés par la pharmacopée européenne comme un adjuvant. Ils doivent alors répondre aux normes de la Direction Européenne de la Qualité du Médicament (DEQM). C’est pourquoi Messer lance une gamme pharma en France, premier pays producteur pharmaceutique en Europe. Les deux gaz concernés : l’azote et le dioxyde de carbone (CO2) seront livrés avec certificat d’analyse CEP (Certificate of conformity to European Pharmacopoeia) et numéro de lot. Azote et CO2 sont couramment utilisés par les industries pharmaceutiques (production de principes actifs, vaccins, façonnage, conditionnement...), vétérinaires (médicaments, vaccins...) mais aussi cosmétiques (extraction, mise en forme, mélangeage, conditionnement...).

Milton Roy Mixing passe à la vitesse supérieure Outre l’anticipation d’une croissance organique très forte, Milton Roy Mixing « n’exclut pas d’effectuer des rachats en vue de se PRES.red 120*90-08:PRES.red 120*90 29/01/08 17:33 classer parmi les 3 premiers constructeurs mondiaux », lâche Page Gilles Mény.

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Tandis que certaines entreprises pâtissent de la crise que traverse l’économie, d’autres, au contraire, passent à l’offensive. Milton Roy Mixing (MRM), constructeur d’agitateurs, fait partie de ces dernières. Gilles Mény, son directeur général, place la barre très haut : « notre ambition est de se hisser aux trois premières places du TOP 10 mondial à l’horizon 2015 ! », lance-t-il. MRM connaît une forte croissance, supérieure à 20 % par an depuis cinq ans. De plus, selon ses dirigeants, l’entreprise est déjà numéro 1 en France, numéro 2 en Europe et numéro 1 en Inde. La réalisation de cet objectif passe par le développement des moyens de production. L’usine de Samoreau, située en région parisienne à proximité de Fontainebleau, a ainsi été étendue de 1 000 m², élevant la surface totale du site à 3 000 m². « En plus de nos objectifs de croissance, notre usine devenait insuffisante, étroite et donc dangereuse pour les employés », explique Gilles Mény. La nouvelle extension tente de réduire l’empreinte de l’industriel sur l’environnement en recyclant les eaux de pluies qui sont traitées en interne, grâce à une station de gestion des effluents. « Nous sommes complètement autonome en consommation d’eau sur le site », revendique Estelle Lagache, responsable commerciale.

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Actus MRC acquière Transmark FCX

KSB : une pompe de refroidissement géante pour l’Arabie Saoudite

Crédit KSB

KSB va livrer à Yanbu, en Arabie Saoudite, une immense pompe verticale à corps tubulaire destinée à un ouvrage de prise d’eau. Équipé d’un moteur synchrone de 4 200 kW particulièrement économe, le groupe motopompe de la gamme Seza transportera plus de 16 000 litres d’eau de mer par seconde dans le réseau de refroidissement de la zone industrielle de Yanbu. Le groupe motopompe pèsera 100 tonnes, dont environ 60 tonnes pour la pompe proprement dite. Malgré son poids, l’équipement a été conçu de façon à ce que chaque élément de l’ensemble puisse être soulevé et manipulé par les dispositifs de levage de la station de pompage, sans recours à des moyens supplémentaires. Les pièces en contact avec le fluide sont en matériaux duplex résistant à l’eau de mer. Cet équipement, que KSB doit livrer d’ici septembre 2010, entre dans le cadre de la modernisation de la station de pompage d’eau de mer, exploitée par Marafiq, la Compagnie des Eaux et de l’Énergie des villes de Jubail et Yanbu. Selon KSB, le secteur de la pétrochimie fait actuellement l’objet d’investissements importants en Arabie Saoudite. Il bénéficie dans les pays arabes d’excellentes perspectives, liées à l’accès facile à des matières premières généralement bon marché et au faible niveau des prix de l’énergie sur place. Près de 60 % des réserves mondiales de pétrole et de gaz se trouvent dans la région. Au cours des prochaines années, le Royaume deviendra l’un des principaux producteurs mondiaux d’urées granulées, d’éthylène glycol, de méthanol et de méthyle.

KSB va livrer à Yanbu, en Arabie Saoudite, une immense pompe verticale à corps tubulaire de 100 tonnes destinée à un ouvrage de prise d’eau de mer.

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McJunkin Red Man Corporation (MRC) l’une des filiales de MRC a conclu un accord d’acquisition de Transmark Fcx Group B.V. (Transmark), un distributeur international de référence dans le domaine des soupapes spécifiques et du matériel de régulation du débit. Le Pdg de MRC, Andrew Lane, a expliqué : « L’achat de la société Transmark va permettre à MRC de renforcer sa position globale de grand distributeur de tuyaux, soupapes et raccords sur les marchés de l’industrie et de l’énergie. Cette acquisition représente une étape supplémentaire dans la transformation de MRC, qui a débuté en 2007 avec la fusion de McJunkin Corporation et de Red Man Pipe and Supply Company, formant McJunkin Red Man Corporation. » Depuis lors, MRC a acquis Midfield Supply au Canada ainsi que LaBarge Pipe and Steel, basé à Saint-Louis, Missouri. Transmark, dont le siège social se situe à Bradford au Royaume-Uni, possède un réseau de 45 installations de distribution et de service au RoyaumeUni, en Europe, au Moyen-Orient, en Australie, en Nouvelle Zélande et en Asie du Sud-est. La société a une expérience confirmée dans la sélection, la fourniture, le service, le support et la livraison des marques de renom du matériel de régulation du débit, intervenant auprès de grandes entreprises internationales des industries de la pétrochimie et du raffinage, de la chimie, de l’électricité et de l’énergie. Andrew Lane estime que : « Grâce à l’achat de la société Transmark, nous allons pouvoir développer notre offre de produits et de services, fournir un accès à davantage de grands noms de marque du monde entier, mais aussi accroître notre canal de distribution industrielle. Cette acquisition va également nous permettre d’élargir notre base de clients dans les secteurs existants et de renforcer nos relations avec nos clients qui interviennent sur le marché global. » Avant d’être effective, cette acquisition est soumise à l’approbation de la Commission européenne et aux autres conditions de conclusion habituelles. Les autres termes de la transaction n’ont pas été divulgués. Rappelons que, basé à Houston (Texas) et disposant de bureaux à Tulsa (Oklahoma) et à Charleston (Virginie-Occidentale), MRC est, en termes de ventes, le plus grand distributeur nordaméricain de tuyaux, soupapes, raccords, produits et services connexes de l’industrie de l’énergie. Il intervient dans tous les secteurs de cette ­industrie.


actus ACTUS

Le biolubrifiant Diesterlub de Novance remporte l’appel d’offre de l’ONF Novance, filiale du groupe Sofiprotéol, a remporté l’appel d’offres européen de l’Office National des Forêts (ONF) concernant la fourniture d’huile de chaîne de tronçonneuse biodégradable, sur l’ensemble du territoire français. Après un déverglaçant végétal pour pistes d’aéroport ou un liant végétal pour peintures, Novance, qui affiche 50 millions d’euros de chiffre d’affaires et emploie 123 salariés sur Compiègne, continue d’innover dans l’industrie des huiles végétales, et devient fournisseur exclusif de l’ONF en huile de chaîne de tronçonneuse biodégradable grâce à sa gamme de biolubrifiants Diesterlub. Anticipant le décret d’application de la Loi d’Orientation Agricole, qui impose le remplacement de tous les lubrifiants d’origine pétrolière à usages perdus dans les zones naturelles sensibles par des biolubrifiants répondant aux critères du label écologique européen, l’ONF a décidé de lancer un appel d’offre européen en juillet 2008, pour la fourniture d’huiles de chaînes de tronçonneuses biodégradables. D’abord sélectionné sur dossier selon des critères économiques, techniques et environnementaux, le biolubrifiant Diesterlub de Novance a été testé durant six mois sur le terrain par les ouvriers forestiers de l’ONF, dans différentes régions de France, sur différentes essences d’arbres, différents diamètres de troncs et avec différentes tronçonneuses. Verdict positif, puisque Novance remporte le marché et devient fournisseur exclusif de l’ONF en huile de chaîne de tronçonneuse. Bénéficiant de l’éco-label Européen, ce biolubrifiant répond à des normes internationales très strictes afin de garantir la préservation de l’environnement, la protection des utilisateurs et des performances élevées. Rappelons que chaque année, quelques 150 000 tonnes d’huile à usage perdu, essentiellement des huiles minérales non-biodégradables et contenant des additifs eco-toxiques nocifs ou irritants, sont dispersées dans la nature en Europe.

Pollutec Horizons fera la part belle aux technologies à la pointe de l’innovation Cette nouvelle édition de Pollutec Horizons qui se tiendra du 1er au 4 décembre prochains à Paris-Nord Villepinte mettra, selon les organisateurs, tout particulièrement l’accent sur les applications environnementales les plus prometteuses issues des biotechnologies, des fluides supercritiques et des membranes. Et continuera bien sûr à promouvoir des techniques porteuses présentées lors des précédentes éditions telles que la photocatalyse ou le traitement de surface.

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Actus Le secteur Energies et Changements climatiques fera cette année encore l’objet d’un développement prioritaire avec, à côté des énergies renouvelables et des nouvelles solutions de mobilité, la création d’un grand Village dédié à l’efficacité énergétique regroupant une vingtaine de bureaux d’études spécialisés dans les bilans énergétiques et la maîtrise de l’énergie et ciblant l’industrie, le tertiaire, le bâtiment, le commerce, l’agriculture… Des focus seront également portés sur des thématiques bien connues de Pollutec Horizons, telles que le recyclage et la valorisation de la matière, la qualité de l’air intérieur, la prévention et la gestion des risques, la récupération des eaux de pluie, la dépollution des sites et sols pour la reconquête des friches urbaines... Côté échanges internationaux, l’Amérique du Nord sera cette année particulièrement représentée avec la participation du Canada, pays invité d’honneur qui présentera les technologies innovantes de plus de 20 entreprises en matière de traitement de l’eau, d’énergie propre et de management environnemental. Les organisateurs notent également une forte participation de l’Amérique du Sud avec le Brésil qui annonce sa présence pour la quatrième année consécutive via la Confédération nationale des Industriels (CNI). En prévision de sa participation 2010 en qualité d’invité d’honneur, le Chili dispose d’un stand institutionnel qui accueillera une délégation d’entreprises nationales autour des deux principaux partenaires du salon, Prochile1 et l’association AEPA.2. Côté Europe, outre une mobilisation accrue de l’Allemagne, le Portugal sera présent pour la première fois avec un pavillon national. Quant à l’Asie, elle sera représentée par la Corée, Taiwan et le Japon.

Watson-Marlow rachète Maso Process-Pumpen GmbH Watson-Marlow, fabricant de pompes volumétriques, vient de racheter le fabricant Allemand Maso Process-Pumpen GmbH à Sundyne Corporation. Les produits seront désormais disponibles sous la marque MasoSine. MasoSine est un complément naturel de la gamme de pompes péristaltiques Watson-Marlow, élargissant ainsi l’offre du groupe aux marchés sanitaires tels que les industries pharmaceutiques, cosmétiques et alimentaires. Watson-Marlow Pumps Group met ainsi à disposition de ses clients une gamme complète comprenant les pompes Watson-Marlow, les tubes WatsonMarlow, les pompes Bredel, Les pompes OEM Alitea ainsi que les lignes de conditionnement Flexicon. Les pompes volumétriques MasoSine sont l’aboutissement de plus de 25 ans de développement et d’innovations. Leur conception à axe et rotor sinusoidal unique leur permet de

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dépasser les performances des pompes à lobes traditionnelles dans bien des domaines et ce, en produisant un débit à très forte aspiration avec un faible effet de cisaillement. La présence d’un seul rotor, d’un seul axe, et d’un seul joint, offre l’avantage d’une maintenance simple et économique. La corrélation technique entre les pompes MasoSine et Watson-Marlow est excellente, et le flux à vagues obtenu avec le rotor sinusoïdal peut permettre d’identifier la pompe MasoSine à une pompe péristaltique en Inox. La fabrication, la conception et le développement des produits resteront bien-sûr sous la responsabilité de MasoSine à Ilsfeld, Allemagne. Les équipes commerciales MasoSine ont été fusionnées avec celles de Watson-Marlow Pumps Group. En France, la commercialisation de pompes MasoSine a été confiée à WatsonMarlow SAS basée à Gambais (78) . L’ensemble de la gamme du groupe Watson-Marlow Pumps Group sera présentée sur le stand 7 J 048 lors du Salon Europack à Lyon du 17 au 19 Novembre prochain.

Stratégie pour l’eau : Conférence les 23 et 24 novembre à Lyon Les 23 et 24 novembre prochains se déroulera la Conférence internationale sur la « Contribution des autorités locales et régionales à la stratégie pour l’eau de l’Union pour la Méditerranée » (UpM). Organisé à Lyon par Cités et Gouvernements Locaux Unis et, notamment, sa Commission Méditerranée (MedCGLU), en partenariat avec de nombreux acteurs, cet événement fait suite à une proposition de Jean-Louis Borloo ministre d’État, ministre de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement Durable et de la Mer français, lors de la Conférence ministérielle sur l’eau


actus ACTUS

en Jordanie, le 22 décembre 2008. L’engagement de la Région Rhône-Alpes et du Grand Lyon en matière de coopération décentralisée a motivé le choix de Lyon comme ville d’accueil de cette conférence. Cette rencontre, dont l’ouverture devrait être assurée

par Mohamed Nasr Eldin Allam, ministre égyptien des Ressources en eau et de l’Irrigation, réunira 300 participants, pour la plupart élus des collectivités locales et régionales du Nord, du Sud, et de l’Est de la Méditerranée. Cette conférence internationale exprime la volonté des

autorités locales et régionales de jouer un rôle important dans le domaine de l’eau et de l’assainissement au sein de l’Union pour la Méditerranée (UpM). Elle a pour objectif de faire émerger des recommandations pour la Stratégie Méditerranéenne de l’Eau construite par les États mem-

bres de cette Union. Des projets, dans lesquels les autorités locales et régionales sont impliquées, pourront ensuite être présentés à la labellisation UpM, et prétendre, selon les conditions qui seront définies, à un appui des grands bailleurs de fonds méditerranéens et internationaux.

Maîtrise énergétique : WIT signe un contrat de coopération avec le russe Binar C’est à Moscou, le 6 octobre dernier, qu’un contrat de coopération a été signé entre Georges Duffau Pdg de WIT (Saint Laurent du Var) et le responsable de Binar (Russie), en présence de l’ambassadeur de France à Moscou Jean de Gliniasty. Ce partenariat a pour objet la commercialisation d’une nouvelle génération de capteurs de suivi des consommations électriques. WIT accentue ainsi son positionnement dans les solutions pour la maîtrise énergétique et le pilotage des installations techniques. Cette coopération découle du fait que depuis plus de 25 ans, la société WIT fournit à ses clients des solutions pour diminuer leur consommation par une analyse pointue des données et la mise en place de process pour agir directement sur le pilotage des énergies. « à l’heure de la conscience énergétique, les consommations et leurs usages ne peuvent être acquis par des capteurs traditionnels » estime t-on chez WIT. C’est pour pallier ce manque technologique que WIT s’est impliqué dans la recherche d’instrumentation pour l’acquisition des données liées à la consommation énergétique. Ainsi, dans le cadre du partenariat mondial du G8, WIT a signé avec la société russe Binar un accord de coopération pour développer une nouvelle génération de capteurs, sachant que la société Binar est experte dans la conception et la production de capteurs (équipés de systèmes de communication sans fil) destinés à la surveillance de gazoducs russes et répondant à des contraintes météorologiques et de sécurité particulièrement exigeantes. Au-

delà de l’aspect stratégique que représente ce développement, il est dans la lignée des valeurs de WIT car il est bâti sur des valeurs humaines responsables. Au niveau du cahier des charges, deux axes majeurs seront pris en compte : l’éco-conception et la facilité de mise en œuvre.

Direct Energie acquiert 20 % de Gascogne Energies Services Direct Energie, premier fournisseur alternatif d’électricité et de gaz sur le marché des particuliers avec plus de 550 000 clients, annonce son entrée à hauteur de 20 % au capital de Gascogne Energies Services (GES), société d’économie mixte locale basée à Aire sur l’Adour. Direct Energie accompagnera, avec Gaz de Bordeaux notamment, le développement de GES et lui permettra de mettre en œuvre ses projets d’investissement dans la distribution de gaz et d’électricité dans les régions Aquitaine et MidiPyrénées. Outre son activité de distributeur et de fournisseur d’électricité et de gaz sur la commune d’Aire sur Adour pour un bassin de population de 6 000 habitants, elle a obtenu les délégations de services publics pour étendre son activité dans le domaine du gaz sur le territoire de 23 communes dans les Landes et le Gers représentant une population de 23 000 habitants. Fabien Choné, directeur général délégué de Direct Energie, est nommé administrateur de GES. En septembre 2008, Direct Energie avait déjà acquis 20 % d’une autre entreprise locale de distribution, la filiale française du distributeur suisse d’électricité EBM qui dessert plus de 20 000 foyers du Haut-Rhin. Xavier Caitucoli, Président de Direct Energie, a déclaré : « Au travers de ces différentes prises de participation dans des entreprises locales de distribution, Direct Energie, accélère son développement. Nous confirmons ainsi notre ambition de devenir un acteur global du secteur de l’énergie en étant présent sur la production, la commercialisation mais aussi la distribution d’électricité et de gaz. »

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Actus Veolia Eau va fournir une usine de traitement et de recyclage de l’eau à Petrobras La compagnie pétrolière brésilienne Petrobras a attribué à Veolia Eau Solutions & Technologies, filiale de Veolia Eau, dans le cadre d’une joint venture à 50-50 avec la société brésilienne du traitement d’eau Enfil, un contrat de conception et de construction d’une usine de traitement et de recyclage de l’eau située au sein de la raffinerie d’Abreu e Lima, à Ipojuca, dans l’Etat du Pernambuco, au Brésil. Le montant total du contrat, pour la part de Veolia Eau, est estimé à 119 millions d’euros. En cours de construction, cette nouvelle raffinerie produira principalement du carburant diesel et traitera le pétrole brut du Brésil et du Venezuela. La station de traitement et de recyclage de l’eau de la raffinerie d’Abreu e Lima a une capacité de production de 2 100 m3/h auxquels s’ajoutent 580 m3/h d’eau recyclée pour des besoins industriels. Il s’agit du douzième projet attribué par Petrobras à Veolia Eau Solutions & Technologies au Brésil, comprenant notamment au cours des derniers mois un contrat lié à l’usine de traitement de l’eau de la raffinerie de REPAR, ou celui de l’usine de traitement des eaux usées de la raffinerie de REVAP.

Un programme 2010 de 22 stages spécialisés au Training Center KSB Refondé en 2001 dans sa forme et sous son nom actuels, le Training Center KSB a accueilli sur ces années près de quelque 430 nouveaux clients de l’industrie, de l’eau et du tertiaire.

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Ce Training Center a la particularité, selon les responsables du groupe, d’ouvrir aux entreprises les portes de ses stages internes, en donnant des formations identiques à celles dispensées aux techniciens et ingénieurs « maison ». Le fabricant allemand de pompes, robinetterie et systèmes est aussi Maintenancier-Réparateur et propose des stages « Utilisateurs » destinés aux exploitants et aux services de maintenance. 47 % des formations sont dispensés sur les sites mêmes des clients, afin de prendre en compte leurs impératifs de disponibilité du personnel formé et de réduction des coûts. Cette formule peut s’avérer en effet très avantageuse pour des groupes à partir de 5 à 6 stagiaires. Le catalogue programme 2010 comprend 22 stages, dont 6 nouveaux. Les contenus détaillés et modalités de stages sont disponibles sur la brochure « Formations Clients 2010 » (envoi par mail ou courrier) ainsi que sur le site internet : www.ksb.fr > Produits & Services > Formation.

Reprise des campagnes de forage : signature de deux contrats en Tunisie pour le RCR1200 Dietswell, spécialiste indépendant des services puits-forage, vient d’annoncer la signature de deux contrats de forage en Tunisie pour son appareil RCR1200 : - un premier contrat a été signé avec TPS (Thyna Petroleum Services), une association entre la compagnie pétrolière autrichienne OMV et la société nationale tunisienne ETAP. - un deuxième contrat a été signé avec la société Perenco Tunisie. Le démarrage de ce chantier s’effectuera dès que les opérations de forage du puits TPS seront terminées. Après une première campagne en 2008 au Soudan pour le compte du Consortium WNPOC, Petronas opérateur, qui avait permis de forer deux puits dans un environnement géologique et logistique contraignant, le RCR 1200 avait été transféré à Sfax (Tunisie) pour faire l’objet d’investissements et de travaux complémentaires de février à juin 2009. Le lancement de cette nouvelle campagne de forage prépare ainsi dans les meilleures conditions la saison 2010. à noter que le RCR1200 est un appareil de forage conçu et développé par Dietswell. Il est particulièrement adapté au forage en zones d’accès difficile. Sa très faible emprise au sol et l’absence de sous-structure permettent d’opérer dans les marécages, les deltas de fleuves ou les grand lacs. Sa compacité, générée par la technique hydraulique et la technique du mât télescopique, permet également de réduire la taille des équipes en charge de son ­exploitation.


ACTUS

Grundfos relooke son site internet www.grundfos.fr Plus attractif et plus complet, le nouveau site internet Grundfos facilite la navigation de l’internaute qui veut s’informer sur les activités et obtenir aisément un maximum de supports sur les produits Grundfos et leur application. Avec plus de 100 000 connexions par an de professionnels et de particuliers, Grundfos.fr est, selon les responsables de l’entreprise « une vitrine incontournable à ne pas manquer ». De nombreuses nouveautés sont à découvrir : Page d’accueil : nouvelle approche sur les principaux marchés : Solutions Bâtiment, Solutions Industrie et Process, Solutions Cycle de l’Eau. Accès directs aux informations du marché : - Les sites dédiés (exemples : Circulateurs classe A – Choix de l’économie, etc …) - Les actualités produits du moment - Les dossiers - Les références chantiers - Les services directs (logiciel de détermination WinCAPS / version en ligne = WebCAPS / Extranet site de vente en ligne pour les clients Grundfos) - La documentation - Accès direct sur l’activité entreprise Dernières Infos (côté gauche) : une bande déroulante permet de retrouver toutes les informations pertinentes sur l’activité de l’entreprise : Nouveautés produits / Promo / Actualités Salons.

Grundfos mise dorénavant sur le graphisme et l’interactivité. Il propose donc des onglets thématiques sur les différents services et produits. Nos Services : Service Après Vente / Club d’installateurs G+ Club / Centre de formation / Détermination et solution en ligne : WebCAPS / Demande de documentation / Communiqués de presse) Grundfos Produits : cette section permet d’accéder facilement à une description de toutes les familles de produits. Deux approches sont possibles : - par ordre alphabétique (Produits de A à Z) - par applications (Génie Climatique / Adduction d’eau & surpression / Relevage assainissement / Process sanitaire / Dosing) Sous cette colonne, également un accès direct à l’identité de Grundfos (en France / dans le monde) Toujours dans sa démarche écologique, Grundfos propose aux internautes venus sur son site de télécharger sa documentation en ligne. Mieux que de longues explications, le nouveau site Grundfos est à découvrir sur : http://www.grundfos.fr/

Chez ITT Water & Wastewater, nous vous assurons le plus sûr des transferts Facilitez-vous la vie avec nos solutions Flygt pour eaux usées Pour que vos activités se déroulent sans souci, notre expérience et notre savoir-faire garantissent des solutions d’une fiabilité maximum. Et vous pouvez avoir l’esprit tranquille : nos produits sont robustes et nous ne sommes jamais loin grâce à nos 12 sites régionaux. A tout moment, et où que vous soyez, nos experts sont à votre service. Avec les solutions innovantes Flygt, comme par exemple le système hydraulique révolutionnaire " N ", gérez vos affaires sereinement, jour après jour...

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N°35 SePTembre-oCTobre N°35 Novembre 2009 LE JOURNAL DES FLUIDES

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Actus

Salmson étoffe son réseau de distribution

Jusqu’au 1er avril 2009, Jean-Yves Rodrigue avait en charge les départements Industrie et Cycle de l’eau de Salmson. Compte-tenu de l’accroissement important du chiffre d’affaires et de l’effectif, ces deux activités ont été séparées. Jean-Yves Rodrigue conserve le management des équipes commerciales et techniques du marché Cycle de l’eau, tandis que Pierre-Marie Bonavita reprend le poste de responsable du marché Industrie. Ils nous expliquent ces marchés et leurs perspectives de développement. Le Journal des Fluides : Outre l’augmentation en volume des deux activités « Cycle de l’eau » et « Industrie », quelles sont les principales raisons qui ont poussé Salmson à séparer ces deux activités ? Jean-Yves Rodrigue : Les interlocuteurs sont différents, les modes de communication aussi. A l’origine, il était possible de gérer ces deux entités ensemble, mais avec la progression du chiffre d’affaires, ce mode de gestion devenait de plus en plus compliqué. L’approche commerciale est très différente selon que l’on traite avec un industriel qui est l’utilisateur final ou un prestataire qui agit pour le compte d’une municipalité par exemple. Or nous vendons généralement par le biais de distributeurs et plus spécifiquement par le biais du Club Delta, notre réseau de distributeurs.

Il devenait nécessaire que ces derniers se positionnent soit sur l’activité Cycle de l’eau, soit sur l’activité Industrie pour ne pas confondre les genres et garder une démarche professionnelle. JDF : Combien avez-vous de distributeurs appartenant au Club Delta aujourd’hui ? Pierre-Marie Bonavita : Une soixantaine répartis sur toute la France, dont une quarantaine dévoués à l’industrie car travaillant essentiellement dans un milieu industriel et une vingtaine qui ont une approche Municipalité et Cycle de l’eau. JDF : Maintenant que ces deux domaines sont séparés, les distributeurs vont s’adresser à l’un ou l’autre de vous selon leurs ­affinités ? Jean-Yves Rodrigue : En 2001,

Une convention des distributeurs Delta

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Salmson s’est organisé en marchés avec des départements nationaux correspondant aux entités : Bâtiments, Cycle de l’eau, Industrie. Nous avons alors expliqué aux distributeurs qu’ils devaient choisir leur domaine. Ceux qui travaillaient à plus de 40 % pour l’industrie ont été orientés vers ce domaine, les autres vers le Cycle de l’eau car, jusque là, ils n’avaient pas réellement de spécialité. Tant que nous avons travaillé presque exclusivement par le biais de nos distributeurs, nous avons gardé ce mode de fonctionnement. Mais aujourd’hui, notre activité a pris de l’importance, et il était devenu nécessaire de bien distinguer chaque entité en les séparant les unes des autres. D’autant plus, que parallèlement au travail effectué par nos distributeurs, nous traitons en direct avec certaines entreprises, notamment les

grandes entreprises implantées dans le domaine de la distribution de l’eau. JDF : Aujourd’hui, comment sont organisés les deux entités : Industrie et Cycle de l’eau ? Pierre-Marie Bonavita : Côté Industrie, nous avons des commerciaux répartis sur 8 régions. Chaque région est dessinée en fonction de différents critères, tels que le tissu industriel, les axes routiers... De la même façon, nous faisons en sorte que les commerciaux s’intègrent bien dans le tissu industriel de la région où ils travaillent. JDF : Qui les commerciaux visitent-ils ? Les distributeurs ? Pierre-Marie Bonavita : Bien sûr, ils visitent les distributeurs, mais ils visitent aussi les industriels en direct. La raison, c’est que les industriels demandent une prise de responsabilité du fabricant sur les applications sur lesquelles sont installés des matériels Salmson. Ils demandent à avoir un contact direct avec le fabricant. Leur raisonnement se résume généralement ainsi : « J’ai une application particulière qui va nécessiter une intervention sur des matériels


notre premier réflexe consiste à visiter l’installation de notre client en compagnie de notre distributeur local, puis à lui confier la responsabilité de la commande et sa mise en œuvre.

Jean-Yves Rodrigue

fournis par Salmson afin qu’ils « collent » à mon application. Moi, client, je veux que vous vous engagiez, vous constructeur, sur ces nouvelles configurations ». Dans ce cas, il préfèrent ne pas passer par l’intermédiaire d’un distributeur, mais bien en direct. Bien sûr, ce genre de démarche se fait en toute transparence avec le distributeur concerné. JDF : Vos distributeurs vivent bien cette façon de se faire court-circuiter leur activité ? Jean-Yves Rodrigue : Nous avons une culture chez Salmson qui nous pousse à toujours privilégier nos distributeurs. Nous avons donc des liens très forts au sein de notre réseau de distribution. Dans le Club Delta nous avons formulé les trois raisons qui empêchent que nous passions par notre réseau de distribution à savoir : - quand notre client ne souhaite pas passer par un distributeur - quand il y a un dossier administratif complexe qui nécessite des compétences que seul peut fournir le constructeur - quand nous décrochons une affaire importante mais dont la marge est très faible. Mais dans tous les autres cas,

JDF : Qu’apporte ce distributeur ? La proximité ? Pierre-Marie Bonavita : Bien sûr, la proximité, c’est-à-dire un service de jour, mais aussi de nuit si nécessaire. Le stockage de pièces de rechanges à proximité pour une intervention rapide. La connaissance de son client industriel, de ses attentes et de son mode de fonctionnement. L’ensemble permet au client de bénéficier d’une réactivité que seul le distributeur peut donner. Jean-Yves Rodrigue : Chez Salmson nous avons une longue expérience de l’animation des réseaux de distribution. C’est un sujet que nous maîtrisons. Nos distributeurs apprécient notre façon de travailler et cette approche bénéficie à nos clients. JDF : Et pour le département Cycle de l’eau, qu’attendiez vous de cette nouvelle organisation ? Jean-Yves Rodrigue : Qu’elle nous permette notamment de créer une équipe GCP (Gands Comptes Prescriptions) dont la mission consiste à démarcher des grands traiteurs d’eau, ceux qui vendent des usines clés en main qu’il s’agisse de traitement d’eau potable ou d’eaux usées. En effet, nous sommes en contact avec nos clients : - soit par le biais de la distribution : les spécialistes du Club Delta ou les généralistes comme Frans Bonhomme avec ses 400 points de vente en France chez qui nous sommes référencés. - soit en direct quand il s'agit

LE STOCKAGE :

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Actus une équipe de commerciaux qui est aujourd'hui dédiée à cette tâche. Notre démarche en ce sens est tout à fait légitime car nous sommes un grand groupe et nous avons, tout comme nos clients Grands Comptes, une implantation mondiale. Salmson représente aujourd'hui 7 000 personnes dans le monde et 1 milliard d'euros de CA.

Pierre-Marie Bonavita

d'exploitants comme La Lyonnaise des Eaux, Veolia Eaux...N'oublions pas que ces exploitants gèrent de très nombreuses stations de pompage implantées partout en France. Certains d'entre eux nous ont sélectionnés par le biais des contrats cadres qui nous placent parmi les fournisseurs référencés chez eux. Pour visiter les stations de pompage sur le terrain, il est nécessaire de disposer de personnes présentes sur tout le territoire et qui ont le contact terrain. Chez nous ce sont les responsables régionaux qui remplissent cette tâche. Ils cumulent ce travail avec la visite des distributeurs généralistes et distributeurs spécialisés du Réseau Delta. Ils ont en charge ce travail de relationnel sur le terrain. Par contre dès qu'il s'agit de projets de grande envergure, les discussions et prisent de décisions s'effectuent au siège, avec les ingénieurs d'affaires. Il était donc évident pour moi qu'il nous était indispensable de visiter les prescripteurs que sont les grands Bureaux d'Etudes. Cette démarche nécessite une organisation bien spécifique Dans le domaine de l'assainissement, par exemple, nous sommes connus, mais pas suffisamment. J'ai donc

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JDF : Quel message faites vous passer pour convaincre vos interlocuteurs ? Jean-Yves Rodrigue : Sur ce terrain, nous sommes challenger. Nous devons donc démontrer et prouver à notre interlocuteur que nous ne pouvons pas nous permettre de nous tromper s'il choisit de travailler avec nous. JDF : C'est un argument suffisant pour convaincre ? Jean-Yves Rodrigue : Oui. Car nous n'avons jamais failli à notre parole. Nous n'avons jamais eu d'installation qui ne fonctionnait pas ? JDF : Mais vous avez parfois rencontré des problèmes ? Jean-Yves Rodrigue : Bien sûr. Parfois de la faute de notre client, parfois de la nôtre, mais qu'importe, nous cherchons la solution jusqu'à ce que nous la trouvions. JDF : L'objectif est de prendre des parts de marché à vos concurrents ? Jean-Yves Rodrigue : Oui. Nous nous appuyons d'ailleurs pour cela sur le Service AvantVente et le Service AprèsVente. La notion de service est un argument fort auprès d'une entreprise notamment dans le traitement des eaux usées, puisque les conséquences sont très rapidement palpables.

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JDF : Sur ces différents marchés, êtes-vous touché par la crise ? Pierre-Marie Bonavita : Le marché le plus touché en France est certainement celui de l'industrie. Salmson est donc assez peu touché car notre part de marché sur ce secteur reste relativement faible. Nous sommes positionnés sur les objectifs qui avaient été fixés. Sur cet exercice nous aurons une croissances à un chiffre au lieu de deux les années précédentes. Je pense également que le maillage de notre réseau de distribution et notre développement dans le domaine du service jouent en notre faveur. JDF : Vous sentez des frémissements de reprise ? Pierre-Marie Bonavita : C'est variable selon les secteurs. Certains d'entre eux comme le secteur automobile ou la chimie ont souffert très tôt. Les entreprises se sont adaptées ou ont disparu. Celles qui ont résisté bénéficient aujourd'hui des moyens qu'elles ont mis en place pour faire face à cette

période de crise. D'autres secteurs comme celui de l'agroalimentaire ont été touchés plus tardivement et sont encore en période de restructuration. à ce jour, nous sommes encore loin des périodes de croissance que nous avons traversées dans les années précédentes. En revanche, nous sommes tirés par de grands projets comme l'installation de nouvelles stations d'épuration hors de nos frontières. Ces projets se traduisent par des commandes. JDF : Vous avez les arguments pour emporter ces commandes ? Jean-Yves Rodrigue : Oui de très bons arguments techniques. Notamment des solutions intéressantes grâce à nos agitateurs ou nos stations de relevage des eaux usées sans dégrillage. à nous de transformer ces arguments en commandes. Propos recueillis par Gaël d'Argentré

Le 8 décembre 2009 à Paris : Réunion annuelle valorisation de l’eau Fort de son expertise dans les domaines de l’environnement et de l’énergie, Dii (Development institute international) organise cette année pour la première fois la Réunion annuelle valorisation de l’eau. Devenue un bien rare et cher, l’eau en 2010 est au cœur de la stratégie de maîtrise des coûts et de performance environnementale des acteurs économiques, industriels comme collectivités. Face au risque de pénurie, il s’agit de garantir la maîtrise du traitement, de l’approvisionnement, de l’empreinte environnementale et du coût de l’eau. Au delà du respect de la politique de l’eau, encadrée en


actus ACTUS

France depuis les années 1960 et au niveau européen par la Directive de 2000, comment maîtriser la technicité d’une gestion durable de l’eau et en faire un atout clé de son image de performance environnementale ? Au cœur de l’actualité, cette conférence permettra aux entreprises de traitement et valorisation de l’eau, industriels de tous secteurs, aux collectivité territoriales ou acteurs financiers… d’obtenir les clés pour intégrer les meilleurs dispositifs d’audit pour réaliser leur bilan eau, maîtriser les techniques disponibles de valorisation pour réduire efficacement le coût de l’eau, et anticiper le temps de retour sur investissement des nouveaux modèles de gestion. Avec les témoignages et les retours d’expériences d’experts tels que : Veolia Eau, GDF Suez, Calyon, Lafarge, Renault, Coca Cola, Alcan Engineered Products,… La Réunion Annuelle Valorisation de l’Eau 2010 se déroulera le 8 décembre 2009 à Paris. Rappelons que : depuis sa création en 1993, Development Institute International n’a cessé d’améliorer la qualité de son réseau d’experts, de ses méthodologies et de ses pratiques pour s’adapter aux nouvelles exigences d’un marché en évolution permanente. Au service de l’information professionnelle, Dii s’est développé autour de trois activités complémentaires : les conférences d’actualité, les formations et les évènements dédiés. « La qualité de nos auditoires constitue aujourd’hui l’une de nos plus grandes satisfactions » résument les responsables de la manifestation.

CEPI 2010 : nouvel évènement du process industriel tourné vers l’Europe du sud et le Maghreb Du 5 au 7 octobre 2010 à Lyon, le CEPI 2010 réunira, pour la première fois, tous les fournisseurs d’équipements et de technologies pour les industries chimiques (chimie, cosmétologie, peintures, pétrochimie pétrole, pharmacie et colles), agroalimentaires (transformation), énergies (nucléaires, pétrolières, bioénergies), papier/carton, matières premières et environnement. Durant ces 3 jours de rencontres le CEPI réunira une offre de 300 fournisseurs d’équipements et de technologies à la pointe de l’innovation. Cette offre sera dédiée à tous les décideurs cœur d’usine (achats, production, maintenance, bureaux d’études…) des industries chimie, pétrochimie, pharma, agroalimentaire, énergie… De dimension internationale il s’ouvrira particulièrement vers l’Europe du sud et le Maghreb. Conçu sur de nouvelles bases, le CEPI 2010 a été étudié pour optimiser le temps des participants (visiteurs et exposants) qui devient de plus en plus précieux, il propose un contenu riche et concret. Ainsi pendant 3 jours, les participants trouveront : - un espace d’exposition, vitrine des fournisseurs - des conférences applicatives de haut niveau (Réglementation REACH, vieillissement des structures, émissions fugitives…) - une plate-forme internet d’échanges - une convention d’affaires - un salon virtuel qui prolonge l’espace d’exposition traditionnel Le CEPI 2010 reçoit dès sa création le soutien actif des associations professionnelles et leaders d’opinions tels que : la FIM (Fédération des Industries Mécaniques), le GEP (Groupement des Entreprises Parapétrolières et paragazeuses), l’UIC (Union des Industries Chimiques), la SFGP (Société Française de Génie des Procédés) et le GIFIC (Groupement Interprofessionnel des Fournisseurs de l’Industrie Chimique).

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Enquête Eau de pluie

A-t-elle sa place dans le monde industriel ? On le sait l’eau va coûter de plus en plus cher. Alors, plutôt que de puiser dans le réseau, certains regardent avec envie l’eau qui tombe du ciel avant de s’échapper dans la gouttière. Mais la récupération d’eau de pluie a-t-elle un sens économique et écologique pour un industriel ? Une question qui mérite d’être posée. Quand il pleut sur la France, toutes les régions ne sont pas également arrosées, mais globalement nous aurions tort de nous plaindre. Selon l’Office International de l’Eau, 500 milliards de m3 d’eau tombent chaque année sur notre territoire soit un flux disponible de 3 000 m3 par an et par habitant. En réalité que récupérons nous là-dessus ? Indirectement, tout ce que nous consommons par le biais des nappes souterraines, mais directement, quasiment rien ou presque plus rien, si l’on se compare aux

générations qui nous ont précédé qui, elle, avaient mis au point toute une panoplie de systèmes de captage pour récupérer l’eau directement à la source... c’est-à-dire tombée du ciel. Néanmoins, les techniques d’approvisionnement en eau courante se sont tellement développées en l’espace de quelques dizaines d’années que nous sommes devenus de gros consommateurs d’eau. Nous l’utilisons abondamment pour boire, se laver, nettoyer : linge, vaisselle, sols, voitures... Et l’on ne parle ici que de l’eau utilisée par les parti-

culiers. Les collectivités sont devenues également de grosses consommatrices d’eau. Que ce soit à usage sanitaire, d’arrosage, pour les voiries, les espaces verts, les piscines municipales. Et puis, n’oublions pas les industriels. Certaines industries comme celle de la fabrication du papier sont grosses consommatrices d’eau, mais elles ne sont pas seules, les industries agroalimentaire, chimique, mécanique... toutes ou presque font un usage intensif de l’eau soit pour leur process, soit pour nettoyer. Un eau qui vient quasi exclusivement

du réseau, même si elle peut, ensuite, être recyclée pour être utilisée à nouveau. Le problème, c’est que cette eau coûte de plus en plus cher (plus de 3 euros le m3) et finit par peser lourd dans le prix de revient des produits fabriqués. Voilà pourquoi, un certain nombre d’entrepreneurs à l’image des particuliers tournent leurs yeux vers les nuages et vers leurs toitures en se disant qu’il pourrait être intéressant de récupérer l’eau de pluie. Mais il ne faut pas se leurrer, pour la plupart d’entre eux il ne s’agirait que d’un appoint, tant leurs besoins sont importants.

Récupérer l’eau de pluie est-il légal ?

Crédit Ingeneo

De toute évidence, pendant longtemps, la question ne s’est pas posée, chaque propriétaire ayant « le droit d’user et de disposer des eaux pluviales qui tombent sur son fonds » aux dires de l’article 641 du Code civil. Mais la récupération d’eau de pluie devenant une préoccupation citoyenne, il était temps de cadrer ce qui est légal et ce qui ne l’est pas. Le 29 août 2008 a donc été publié au Journal Officiel un arrêté relatif à la récupération des eaux de pluie et à leur usage à l’intérieur et à l’extérieur des bâtiments. Cet arrêté

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enquête

Crédit Ozelo

s’inscrit dans le cadre de la loi sur l’eau et les milieux aquatiques du 30 décembre 2006 et succède à un premier arrêté du 4 mai 2007 introduisant un crédit d’impôt sur ces installations. Cet arrêté du 21 août 2008 était très attendu de la part de propriétaires qui ne trouvaient pas de réponses satisfaisantes à nombre de questions qu’ils se posaient. Que stipule cet arrêté ? Concernant les usages autorisés, l’eau de pluie doit être réservée à : - des usages extérieurs (arrosage, lavage des véhicules, etc.) ; - l’alimentation des chasses d’eau et le lavage des sols ; - à titre expérimental, le lavage du linge, sous réserve d’un traitement adapté de l’eau de pluie assurant notamment une désinfection. Il faut dans ce cas faire une déclaration des dispositifs auprès du ministère de la santé et une transmission des éléments aux agences d’expertise pour analyse des risques sanitaires ; - les usages professionnels et industriels, à l’exception de ceux requérant l’usage d’une eau potable. L’eau de pluie doit être collectée à l’aval de toitures inaccessibles, à l’exclusion des eaux collectées sur d’autres surfaces. Concernant les règles techniques générales, l'arrêté du 21 août 2008 prévient que : - tout raccordement, qu’il soit temporaire ou permanent, du réseau d’eau de pluie avec le réseau d’eau potable est interdit ; - l'appoint (éventuel) depuis le réseau de distribution d’eau potable est assuré par un système de disconnexion par surverse totale installé de manière permanente ; - à proximité immédiate de chaque point de soutirage

Mise en place d’une citerne Ozelo.

d’eau de pluie et de chaque WC alimenté par de l’eau de pluie doit être implantée une plaque de signalisation qui comporte la mention « eau non potable » et un pictogramme explicite. Des règles techniques ont été précisées en cas d’utilisation d’eau de pluie à l’intérieur du bâtiment, à savoir : - la présence de robinets de soutirage d’eau potable et d’eau de pluie est interdite dans la même pièce (à l’exception des caves, sous-sols et autres pièces annexes à l’habitation) ; - les robinets d’eau de pluie sont verrouillables ; - les canalisations de distribution d’eau de pluie sont repérées de façon explicite ; - une fiche de mise en service attestant de la conformité de l’installation doit être établie par la personne responsable de la mise en service de l’installation. Enfin, cet arrêté définit les obligations du propriétaire en termes d'entretien des installations et d'informations. Côté entretien : les équipements de récupération de l’eau de pluie doivent être entretenus régulièrement, notamment par l’évacuation des refus de filtration. L’arrêté fixe une pério-

dicité de vérifications (6 mois) et de maintenances (12 mois). Tous ces actes seront consignés dans un carnet sanitaire. Côté information : le propriétaire du bâtiment dédié à l'eau de pluie devra en outre : informer les occupants du bâtiment du dispositif mis en place et faire une déclaration des installations, en mairie, en cas de rejet d’eaux de pluie au réseau d’assainissement collectif (article R 2224-19-4 du code général des collectivités territoriales). Si cet arrêté semble contraignant, il a le mérite de définir les droits et les obligations des particuliers, collectivités et industriels qui désirent récupérer leurs eaux de pluie. Nous voilà prévenus.

Normes : un encadrement précis prévu pour 2010 Côté normes, les experts du métier travaillent depuis maintenant deux ans pour mettre en place une norme française « eau de pluie », contrôlant ainsi les règles de bonnes pratiques relatives à l’installation d’un système de récupération d’eau de pluie. Plusieurs éléments majeurs sont au centre de leur réflexion : le stoc-

kage, l’utilisation extérieure, la performance des citernes, la filtration, la prévention des interconnexions, mais surtout la validation des compétences pour les installateurs. Une obligation de maintenance et d’entretien sera également au cœur de cette nouvelle norme. La commission de normalisation AFNOR est actuellement en relecture de cette nouvelle norme. Elle sortira officiellement en janvier 2010. Accentuée sur l’aspect technique des installations, La norme NF eau de pluie précise les conditions d’installations et normalise le métier.

Quid de la taxe d’assainissement de l’eau de pluie ? La question est abordée par Sylvie Luneau, journaliste, dans son livre intitulé « Récupérer l’eau de pluie » édité chez Ulmer. Il en ressort, qu’à ce jour, la réponse semble encore mal définie. En effet, le Code des collectivités locales (Art.R. 2224-19-4) stipulait déjà que : « toute personne tenue de se raccorder au réseau d’assainissement et qui s’alimente à une source qui ne relève pas d’un service public » devait en faire la déclaration à la mairie. La commune pouvait alors facturer l’assainissement de l’eau de pluie, soit en imposant un compteur, soit en établissant une taxe forfaitaire en fonction du nombre d’habitants selon le principe de « pollueur payeur ». En pratique il semble qu’il n’existe pas une seule commune qui ait recours à une telle taxe pour un raison toute simple, elle obligerait à développer une chaîne de facturation plus chère que ce que la facturation rapporterait. Cependant, fait remarquer Sylvie Luneau dans son ouvrage « Avec le nouvel

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arrêté 2008, il n’est pas impossible que cette taxe prenne forme ».

Quelle est la qualité des eaux de pluie ? « Commençons par bien préciser les choses » insiste Valery Jimonet Pdg d’Ozélo et président du SNAREP (Syndicat national des acteurs de la récupération de l’eau de pluie) « Quand on parle d’eau de pluie, il faut bien distinguer ce que l’on appelle les eaux météoriques et les eaux pluviales, car elles n’ont pas la même nature ». Une eau météorique est une eau qui tombe du ciel pour atteindre la surface de la terre soit sous forme liquide, soit sous forme solide (neige, grêle). Ces eaux météoriques représentent 93 % des précipitations en France, les 7 % restant étant déposées sous forme de rosée, de givre... Dès que ces eaux météoriques entrent en contact avec la terre, elles portent le nom d’eaux pluviales. La distinction est importante, car la composition d’une eau météorique est très différente de celle d’une eau pluviale. Selon une étude réalisée par l’Office international de l’eau et de l’université de Montpellier, les gouttelettes d’eau qui tombent du ciel absorbent au passage des particules atmosphériques et dissolvent les gaz contenus

dans l’atmosphère. Au final, on pourra retrouver dans une goutte de pluie, des sulfates, de l’ammonium, des oxydes d’azote, des ions chlorure et des ions sodium, mais pratiquement pas de calcium ni de magnésium. Il y aura donc peu ou pas de dépôts à l’intérieur des canalisations. Par contre quand cette eau météorique se transforme en eau de pluie appelée aussi eau pluviale, elle récupère tout ce que la pollution atmosphérique peut laisser comme traces sur les toitures et là, le cocktail peut être détonant comme l’explique Sylvie Luneau : « sable pollen, ammoniac, oxyde d’azote, mercure des volcans, retombées atmosphériques des industries, de la circulation automobile (hydrocarbures, PCB, plomb, cadmium...), de l’agriculture (nitrates, pesticides...) ou tout simplement de déjections d’oiseaux ». S’il n’existe pas encore de normes de qualité concernant les eaux de pluies, il apparaît toutefois que le taux de pesticides, notamment, peut être très élevé. De ce fait, le ministère de la Santé a pris une position très nette et sûrement très sage : « les eaux collectées en aval des toitures ne peuvent être considérées comme des eaux potables ». Il s’appuie pour cela sur l’avis du Conseil supérieur d’hygiène publique de France.

Crédit Ozelo

Enquête

Valery Jimonet, Pdg d’Ozelo et Président du SNAREP

Prise de conscience En matière de récupération d’eau de pluie « nous sommes passés du réflexe à l’obligation » résume Valéry Jimonet « à l’origine, il y avait un réflexe consistant à essayer de contenir l’eau. Aujourd’hui, nous agissons plutôt par obligation et l’état fait son travail en publiant un décret autorisant l’utilisation de l’eau de pluie dans une habitation, ce qui auparavant était interdit ». Cette eau a plusieurs valeurs : une valeur économique et une valeur écologique, voire une valeur biologique. C’est le cas dans le domaine agricole où l’utilisation d’une eau exempte de calcaire permettra à l’agriculteur d’économiser 20 à 25 % de produits phy-

tosanitaires lorsqu’il réalise ses traitements. Car une eau du robinet chargée en minéraux diminue l’efficacité des produits phytosanitaires. En revanche, la récupération de l’eau pluviale chez les industriels en est encore à ses balbutiements. « Aujourd’hui peu d’industriels récupèrent l’eau de pluie » constate Valery Jimonet « Il en existe cependant certains comme le site Renault de Maubeuge qui consomme pas moins de 570 000 m3 d’eau par an, dispose de 390 000 m2 de surfaces couvertes, et peut récupérer jusqu’à 300 000 m3 d’eau pluviale en une année. Cela fait déjà 8 ans que cet industriel a pris conscience des gains qu’il pouvait réaliser grâce à la récupération d’eau de pluie ».

Y a-t-il des freins à l’utilisation de l’eau de pluie dans le monde industriel ? Prenons nos voisins Allemands. Ils sont, de toute évidence, plus avancés que nous sur le terrain de la récupération de l’eau de pluie. L’explication tient en partie à leur engouement pour les solutions écologiques, mais pourquoi une telle longueur d’avance ? Pour le président du SNAREP, il est

Crédit Ozelo

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eNQUêTe

récupération d’eau de pluie. Oui, économiquement c’est intéressant. Et en plus, c’est psychologiquement déculpabilisant vis à vis de l’environnement ». Il faut juste un peu de patience, car il y a dans le monde industriel, de façon évidente, une capacité d’utilisation de l’eau de pluie. Il faut juste pour cela disposer d’une capacité de récolte suffisante (surface de toitures), définir sa consommation et connaître le taux de pluviométrie. Et Valery Jimonet insiste sur un point crucial « Ce n’est pas uniquement la quantité d’eau qui tombe qui compte, mais la périodicité des chutes de pluie qu’il faut prendre en compte ». Une bonne périodicité permet d’éviter de surdimensionner les stockages. Autre spécificité du domaine industriel, l’importance de déterminer : la consommation d’eau de l’entité industrielle pour les usages sanitaires, et celle utilisée pour le process. Or

Crédit ozelo

nécessaire de bien distinguer les choses : « Les Allemands sont plus avancés, mais avec des positions moins draconiennes ». La France a une organisation en terme de gestion de son eau qui est assez unique. La délégation de service publique auprès de partenaires privés pour la gestion des réseaux d’eau n’existe pas en Allemagne. En France, par contre, les installateurs de systèmes de récupération d’eau de pluie sont prévenus sur le fait qu’ils ne peuvent pas interconnecter les réseaux de récupération d’eau de pluie avec le réseau d’eau du robinet, afin d’éviter tout risque de contamination de ce réseau. Une démarche tout à fait justifiée, puisque l’on ne connaît pas la qualité de l’eau de pluie. Il y aurait effectivement d’énormes risques de « polluer » le réseau d’eau potable, raison pour laquelle, dans la boucle législative, la DASS est présente. « En Allemagne, l’approche est différente » soutient Valery Jimonet « il n’y a pas de contrôles aussi rigoureux et il est possible de boire ou de faire boire de l’eau de pluie à ses convives. En France c’est illégal ». Malgré ces contraintes, il y a chez nombre d’industriels une prise de conscience de l’intérêt d’utiliser les eaux pluviales. Encore faut-il sauter le pas et, en cette période de crise économique, il faut bien reconnaître que les industriels ont des préoccupations économiques plus urgentes que celle de la récupération d’eau de pluie. Mais l’intérêt des industriels pour la récupération d’eau de pluie ne fait aucun doute pour le Président du SNAREP : « Oui, il y a une préoccupation des industriels. Oui il existe des réponses techniques en terme de

Toutes les citernes utilisées dans le domaine industriel ne sont pas enterrées.

pour l’installateur, la capacité à équiper l’industrie en eau de process a comme variable : la

nécessité de savoir de quelle eau le process a besoin ? En effet, certains domaines,

à qui faut-il confier sa récupération d’eau de pluie ? s avec des Le domaine de la récupération est un dispose d’un bureau d’Étude es sufdiplôm des nt secteur naissant avec tous les risques que personnes qui possède conceres diplôm des ent cela comporte en termes d’entreprises qui fisants, notamm Des professionse proclament spécialistes de la récupéra- nant la gestion de l’eau. ce qu’est une ender appréh tion d’eau de pluie sans en avoir forcément nels qui savent sont les quels et l’eau les capacités. D’où l’intérêt de s’adresser pompe, ce qu’est gérer pour oeuvre en à un syndicat chargé de regrouper les moyens à mettre e garanti des ent égalem acteurs du domaine concerné. Acteurs cette eau. Il faut couvre qui ale décenn e qui soient capables d’apporter des solu- dont la une garanti tions cohérentes à leurs clients... C’est notre métier ». ler de prudence en ce que suggère le président du SNAreP L’industriel doit redoub certaines sociécar s, « Aujourd’hui, nous sommes en sortie de ces temps difficile résistent pas à ne es crise dans un marché opportuniste dans tés, pourtant reconnu er obligée Skywat de cas le lequel des personnes sans compétence la crise. C’est France de eaux ou bilan particulière ont certainement envie d’aller de déposer le « mais difficile passage s’inscrire, à défaut de savoir faire autre qui a connu un protrès activité son rrer chose et cela va forcément générer des devrait redéma d’un capital au l’entrée catastrophes. J’invite les personnes qui chainement après a assuré son souhaitent avoir des informations sur la nouvel actionnaire » nous . récupération d’eau de pluie à veiller à créateur Thierry mathon ce que l’entreprise qu’ils vont interroger

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Crédit Ingeneo

enquête

Cette cuve de 100 m3 de capacité et de 22 tonnes a été livrée sur le site du centre commercial Auchan de Compiègne prête à l’emploi (plug & play).

requièrent une eau précise. Or si l’eau de pluie présente certaines qualités, elle a aussi des manques et notamment une absence de minéraux. Il est donc nécessaire de mesurer précisément si l’eau de pluie correspond aux besoins du process. Enfin, il ne serait pas complètement juste d’aborder le sujet de la récupération d’eau de pluie dans le but d’une opération de process industriel sans aller au bout du tuyau, en se posant la question : que va devenir cette eau une fois utilisée dans le process de l’usine. Une question à laquelle les industriels sont déjà sensibilisés.

Crédit Ingeneo

Un cas concret, celui d’Auchan à compiègne

RécUpéRER L’EAU DE pLUIE Si vous désirer mieux saisir tous les contours du sujet « eaux pluviales », procurez vous l’ouvrage « récupérer l’eau de pluie » écrit par Sylvie Luneau. et édité par Ulmer dans la collection Habitat écologique. Ce livre permet une première approche très documentée de la récupération d’eau de pluie pour la maison. Très Crédit Dr clair dans ses explications, il comporte également de nombreux schémas et éclatés pour mieux comprendre les solutions possibles.

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« à l’origine, c’est le Bureau d’Etudes en charge de la mission globale d’implantation du nouveau centre commercial Auchan à Compiègne qui a contacté le GIE France Pluie » rappelle William Mauffroy créateur et dirigeant d’Ingeneo, le Cabinet d’Etudes dédié à France Pluie. « Parmi les trente lots compris dans cette mission, l’un était dédié à la récupération d’eau de pluie ». C’est donc SDO, la société du groupement la mieux placée géographiquement qui a pris en charge ce chantier. Le devis a été fait sur plan et la construction de l’ensemble a été réalisée en quelques mois. Ingeneo, (c’est le nom du Bureau d’Etudes de France Pluie) n’a donc pas eu à réaliser l’ensemble de l’étude, cependant son intervention n’a pas été vaine, puisque la solution globale prévoyait des cuves pour un total de 300 m3, et Ingeneo dans son étude complémen-

taire et ramené ce volume à 100 m3, puis SDO (l’une des sept entreprises du GIE) a pris le relais.

Au coeur du projet, une cuve de 100 m3 La plus grosse difficulté sur ce type de projet de récupération d’eau sur un site de grande envergure se situe au niveau de la cuve. Avec ses 100 m3 de volume, elle mesure 2,80 m et doit être enterrée à 3 m au-dessous du niveau du sol. Cette cuve dédiée exclusivement aux sanitaires du Centre commercial a été fournie toute équipée, prête à être raccordée et à fonctionner selon le principe du « plug & play ». Autrement dit, SDO a acheté une cuve sur mesure à l’un de ses fournisseurs attitrés et réalisé un l’assemblage comprenant une pompe et un filtre spécifique conçu par France Pluie. Dans le cas présent, la cuve installée est en acier avec des parois de 22 mm d’épaisseur, pour résister à la pression. Au total, cette cuve pèse 22 tonnes. « Mais France Pluie propose également des cuves en béton » rappelle William Mauffroy. Livrée et installée le 11 août dernier cette cuve a nécessité certaines précautions lors de sa mise en place. « La difficulté c’est que le site est à proximité de l’Oise (la rivière), et la nappe d’eau très proche de la surface du sol. La cuve aurait donc pu être victime de la poussée d’Archimède en cas de remontée des eaux. Avant la pose, il a donc été nécessaire d’effectuer un rabattement de nappe et de lester la cuve avec du béton pour éviter que, même vide, cette cuve ne remonte en soulevant le sol au-dessus d’elle. Les eaux récoltées dans cette cuve sont exclusivement des eaux de toitures. Elles tra-


eNQUêTe

Une démarche d’image et aussi de rentabilité En récupération d’eau de pluie pour ce type d’application, le meilleur retour sur investissement que j’ai vu est de 2,5 ans » se souvient William Mauffroy « mais c’est rarissime et le plus long est d’environ 10 ans. Dans le cas présent ce sera entre 7 et 10 ans ». Evidemment ce sont les gros consommateurs d’eau qui obtiennent les meilleurs retours. C’est la raison pour laquelle il faut dimensionner les cuves et leur nombre en prenant en compte tous les éléments possibles d’utilisation des eaux pluviales (arrosages de pelouse, stations de lavage de véhicules, stockage d’eau recyclée...). Plus que la ressource, c’est la consom-

géRER SA RécUpéRAtION D’EAU DE pLUIE Et SON EAU DE RéSEAU : gRUNDFOS pROpOSE DES SOLUtIONS Une fois l’eau de pluie récupérée, il faut pouvoir en disposer. Grundfos propose des solutions : - Le système rmQ avancé ou basique : il s'agit d'un système centralisé permettant le contrôle et le basculement normalisé en appoint sur le réseau d'eau potable ; - Le kit SPo : Quand la réserve est éloignée du point d'utilisation, elle nécessite une pompe immergée. Un appoint automatique peut être réalisé ; - JP System convient lorsque l'installation n'est prévue que pour des applications extérieures telles que arrosage, nettoyage extérieur... - mQ System est un système automatimation d’eau qui justifie un investissement en récupération d’eau de pluie. Certains domaines qui sont gros consommateurs d’eau, présentent tous les signes d’un retour sur investissement rapide, d’autant qu’ils ne nécessitent pas forcément des volumes de stockage très importants, puisqu’ils consomment l’eau rapidement. « Pour d’autres industriels la récupération d’eau de pluie peut être une alternative intéressante à un problème d’approvisionnement » reprend le dirigeant d’Ingeneo : « L’Agence de l’eau fait une guerre aux forages « pas toujours déclarés » que certains industriels

Crédit JDF

versent d’abord des filtres grossiers en haut de toiture puis subissent une filtration à 200 microns grâce à un filtre autonettoyant (une petite partie de l’eau qui arrive est utilisée pour faire un courant qui sert à nettoyer la surface du filtre en permanence). « Cette eau filtrée à 200 µ serait utilisable directement » rassure William Mauffroy « mais Auchan, a préféré ne prendre aucun risque et l’eau passe donc ensuite sur un filtre à 30 µ avant de rejoindre les sanitaires ». Parallèlement à cette cuve, deux petites citernes de 7 m3 chacune ont été ajoutées pour le lavage des sols. Un tout petit volume, car il faut moins d’1 m3 par jour pour effectuer cette opération. « Grosso modo nous dimensionnons les réserves pour trois semaines » résume William Mauffroy « Ici on estime que 5 m3 d’eau par jour seront utilisés pour les sanitaires ».

que simplifié permettant le basculement normalisé en appoint sur le réseau d'eau potable. Grundfos propose également tout un éventail de composants tels que : crépine d'aspiration, filtres 20µ, Crédit Dr filtre gouttière, kit d'appoint, réserves de 500 à 1 300 L à équiper ou réserves de 4 000 à 8 000 L équipées.

utilisent depuis des dizaines d’années sans en avoir forcément l’autorisation. Nous avons ainsi l’exemple d’une entreprise dont l’activité était menacée, notamment à cause de son utilisation d’eau de forage et qui a réussi à pérenniser son activité grâce à différentes techniques dont la récupération d’eau de pluie, le recyclage des eaux usées... ».

Les industriels sontils impliqués dans la récupération d’eau de pluie ? De toute évidence, les grandes surfaces sont très impliquées dans la gestion de l’eau

en général, car elles bénéficient à la fois du retour sur investissement et de l’image de marque. En revanche, un industriel a moins besoin de communiquer sur cette image de préservation des ressources. « Actuellement, nous avons donc une demande importante de la part de la grande distribution en général sur des projets de gestion globale de l’eau » affirme William Mauffroy. Ce sont essentiellement les nouvelles installations qui sont concernées par ce type d’investissement, mais il existe aussi des aménagements sur des sites existants. L’augmentation du prix du mètre cube d’eau d’eau est une forte motivation à investir en ce sens. Gageons que les industriels ne resteront pas insensibles aux sirènes de la récupération de l’eau de pluie (voir le cas de Milton Roy en rubrique Actualité). C’est surtout une augmentation du prix de l’eau qui pourrait les pousser à investir en ce sens. Les industriels sont avant tout des pragmatiques. gaël d’Argentré

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entretien Stéphane bredel

« Suco VSE est appréciée pour sa flexibilité et sa disponibilité »

Crédit JDF

Entre fournisseurs, les tpE et grosses entreprises se livrent quotidiennement un duel commercial. Stéphane bredel, directeur d’exploitation de Suco VSE France, une société spécialisée dans les applications fluidiques et d’entraînements, nous démontre une fois de plus que David peut terrasser goliath…

l, direct eur et St éphane Brede de Suco VSE d’exploitation r, responsable Christ a Dufou et financière. administrative

Le Journal des Fluides : Suco VSE France souffle ses 10 bougies. Voici l’occasion de faire un retour en arrière depuis la création de l’entreprise… Stéphane Bredel : Bien que déjà présents dès les années 70 sur le sol français par le biais de la distribution, Suco et VSE entendaient renforcer leur position en France. J’ai ainsi eu pour mission de créer Suco VSE France, une SARL détenue à 100 % par nos deux maisons mères allemandes. Nous existons depuis janvier 1999, et nous fêtons donc nos dix ans d’existence cette année. à cette occasion, nous avons créé un logo qui commémore cet anniversaire, et que l’on trouve sur nos documents commerciaux.

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Nos premiers bureaux, situés dans le 15e arrondissement de Paris, se sont vite révélés exigus et inappropriés au stockage. Nous avons donc déménagé en février 2005 sur le site d’Europarc à Créteil, dans des locaux d’activités neufs de 350 m² que nous avons entièrement aménagés. Le stockage et la manutention sont très aisés, et l’aménagement des bureaux offre de réelles conditions de travail confortables. Notre vocation est de distribuer sur le sol français les produits fabriqués par nos maisons mères, avec une forte connotation de conseils techniques. Pour satisfaire ce dernier point, nous nous rendons régulièrement dans nos usines en Allemagne. Nos visites chez nos constructeurs peuvent également être motivées par une formation, l’accompagnement d’un audit exigé par un client, ou la mise au point d’un matériel spécifique. JDF : comment gérez-vous la cohabitation entre les deux maisonmères, Suco et VSE, au sein de votre société ? Stéphane Bredel : Le système de management bicéphale est assez répandu en Allemagne sous différentes formes. Chacun apporte intelligemment son expérience et son savoir-faire, donnant au final un cocktail plutôt performant. Ceci est d’autant plus aisé que Suco et VSE ne sont en concurrence sur aucune gamme de produits.

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Sur le terrain, nous équilibrons notre prospection et nos visites clients afin de ne léser aucune de nos maisons mères. Il en va de même pour le choix des salons où nous exposons. Ce n’est pas toujours facile, car nous ne contrôlons bien évidemment pas la distribution géographique de nos clients, mais je pense que notre gérance allemande apprécie cette volonté de notre part. JDF : quelle est votre marge de manœuvre par rapport aux maisonmères ? Stéphane Bredel : Elle est très grande, tant dans la politique commerciale que la gestion de la société. Au delà d’un contrat de travail, le dirigeant allemand vous propose en fait un contrat de confiance, c’est-à-dire une grande autonomie en échange de grandes responsabilités. Je me suis aperçu à mon grand étonnement que lorsque j’effectue des entretiens en vu d’embaucher une personne, cette vision des choses avait tendance à effrayer les candidats. Je considère personnellement, tout comme mon équipe, que cette autonomie est une réelle source de motivation et de challenge permanents. Les résultats enregistrés durant ces dix années tendent à prouver que cette stratégie est efficace. Bien évidemment, des « reportings » commerciaux et comptables sont envoyés régulièrement à la gérance. Enfin, lorsque nous avons des problèmes pour nous positionner sur un marché, tant techniquement que commercialement, nos


entreti en

JDF : Pouvez-vous faire un bref récapitulatif des équipements que vous distribuez ?

Suco VSE a emménagé en février 2005 sur le site d’Europarc à Créteil.

Stéphane Bredel : Notre activité est principalement orientée vers les applications fluidiques au sens large. Mais nous sommes également impliqués dans les entraînements de systèmes. L’un des gérants de VSE a d’ailleurs créé il y a une dizaine d’années une holding qui regroupe plusieurs sociétés impliquées dans le domaine des fluides, et dont nous nous retrouvons naturellement le distributeur sur le sol français. La gamme de produits que nous proposons est par conséquent très vaste : - Pressostats/vacuostats mécaniques et transmetteurs Suco pour le contrôle et la mesure de pression. Ces appareils fonctionnent avec tous types de fluides,

liquides ou gazeux, de -1 à 1 000 bar ; - Débitmètres volumétriques à engrenages et turbines VSE de précision, pour la mesure, la régulation et le dosage des liquides, de 0,002 à 700 l/min, et pour des viscosités comprises entre 0,8 et 1 000 000 cSt ; - Pompes volumétriques à engrenages Beinlich Pumpen, pour le dosage et le transfert des liquides, d’une cylindrée comprise entre 0,1 à 2 600 cm³/tr, pour des viscosités jusque 1 000 000 cSt, et des pressions comprises entre 80 et 400 bar. Beinlich fabrique également des pompes à pistons radiaux haute pression, essentiellement pour les applications hydrauliques ou polyuréthanes. Nous livrons soit

Crédit JDF

JDF : En tant que TPE, comment est pensée votre organisation afin garantir le service à vos clients ? Stéphane Bredel : L’équipe actuelle est composée de cinq personnes : deux ingénieurs de vente terrain, deux personnes à l’ADV (Ndr : Administration des ventes), et moi-même en tant que directeur d’exploitation et responsable de l’activité process. Je suis donc amené à me déplacer assez souvent. Concernant nos prestataires (banque, assurances, informatique, bureautique etc.), avant d’obtenir un « prix », nous recherchons d’abord à mettre en place des partenariats solides et durables. C’est ce qui nous a permis par exemple d’avoir un réseau informatique très fiable, jamais pris en défaut depuis dix ans. La plupart des partenaires avec lesquels nous travaillons sont les mêmes depuis la création de la société. Par ailleurs, nous possédons un stock important constitué en grande partie de pressostats et de transmetteurs, et dans une moindre mesure de débitmètres et pompes. Notre objectif est de livrer dans un délai très court soit nos clients OEM (Ndr : Original Equipment Manufacturer), soit les distributeurs qui ont très souvent besoin de matériel rapidement pour leurs clients locaux. En moyenne, nous stockons entre 15 000 et 20 000 pièces sur plusieurs centaines de références. Cela peut paraître important, mais ceci nous permet de réagir très rapidement aux exigences du marché, toujours plus difficiles à anticiper d’année en année. Enfin, et c’est un atout majeur, il est bien rare que nous ne puissions proposer un ou plusieurs pressostats de remplacement en cas de besoin d’un service maintenance par exemple, car même si la référence exacte n’est pas en stock, nous avons toujours une référence approchante qui remplira la fonction de façon satisfaisante. Cela s’applique également pour le remplacement de matériel concurrent.

Crédit Suco VSE

maisons mères sont toujours ouvertes au dialogue pour trouver une solution et nous épauler face à la concurrence. Ce qui est rassurant.

En moyenne, Suco VSE stocke entre 15 000 et 20 000 pièces sur plusieurs centaines de références.

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Entretien

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nous d’être opérationnel à 100 % à la moindre sollicitation. Mais en retour, cela nous apporte une richesse et un savoir-faire très complets.

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Bien que toujours présent sur les principaux salons professionnels, Stéphane Bredel (à droite) estime qu’internet est devenu la principale vitrine de Suco VSE.

Solution économique de groupes de dosage (Pompes et débitmètres) directement montés sur plateau suiveur pour fût.

les pompes seules, soit les groupes complets avec motorisation, accouplements etc. - Accouplements magnétiques DST, pour les entraînements de pompes, agitateurs, mélangeurs, compresseurs à gaz etc. Les couples transmissibles vont de 1 à 1 000 N.m ; - Des embrayages/freins centrifuges Suco, qui sont des composants mécaniques fiables et économiques pour entraîner en souplesse des systèmes mécaniques divers, ou pour assurer des freinage d’urgence sans apport d’énergie. En complément, Suco fabrique également une gamme d’embrayages/freins électromagnétiques à appel de courant.

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Nos applications et clients sont donc diverses : hydraulique mobile, compresseurs, fabricants de pompes, machines de dosage et d’injection, bancs d’essais automobiles et aéronautiques, automotive, pneumatique, tous types d’ambiance ATEX (pétrole, kérosène, gaz etc.), machinesoutils etc. Nous travaillons avec la plupart des acteurs majeurs français de ces industries, soit en direct, soit par le biais de partenaires (constructeurs de machines ou distributeurs). Ce n’est pas toujours évident, car chaque secteur a ses propres habitudes, son propre vocabulaire, ses propres méthodes, et il s’agit pour

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JDF : Quelle surface géographique couvre Suco VSE en France ? Stéphane Bredel : Pas de discrimination chez Suco VSE France ! Nous travaillons sur le territoire entier, y compris les Dom-Tom, avec cependant quelques incursions en Belgique, Suisse, Maghreb et même en Russie. Mais nos maisons mères ont constitué un important réseau commercial à l’export, et nous devons donc théoriquement nous en tenir au sol français. JDF : Vos maison-mères se soucient-elles de développer de nouvelles technologies ? Quelles sont les dernières innovations ? Stéphane Bredel : Nos maison-mères consacrent entre 3 et 10 % de leur chiffre d’affaires dans la recherche au sens large, qui comprend également l’optimisation de l’industrialisation ou de la qualité. Tous nos produits sont conçus et fabriqués en Allemagne. Il me semble que cela mérite d’être souligné à une époque où la mode est à la délocalisation à tout va. à part, dans une certaine mesure, le marché des pressostats, nous sommes par essence focalisés sur les marchés de niche, et nous n’avons pas dix nouveautés chaque mois à proposer à la presse

spécialisée. Cependant, plusieurs innovations majeures ont fait leur apparition dernièrement : chez Suco, la plupart des pressostats sont désormais disponibles avec connecteurs intégrés (Deutsch, AMP, M12, Packard etc.) ; chez VSE, tous les débitmètres sont disponibles avec un facteur d’interpolation. En résumé, cela signifie que l’on peut multiplier par 16 les informations envoyées par le débitmètre au système d’acquisition, augmentant ainsi considérablement résolution et précision ; chez Beinlich, une nouvelle gamme de pompes doseuses permet d’obtenir une haute précision de dosage, et ce quelle que soit la viscosité ou la pression etc. D’un point de vue personnel, j’admets volontiers qu’il est fort agréable de commercialiser des produits « Made in Germany ». Leur technicité et leur qualité sont rarement prises en défaut. JDF : Comment vous positionnez-vous sur vos marchés qui sont des marchés de niches ? Stéphane Bredel : Notre position est à la fois confortable et inconfortable. En effet, elle est confortable dans le sens où nos concurrents sont rarement français, mais plutôt étrangers (Allemagne, Italie, Suisse, états-Unis etc.). Nous sommes donc souvent en concurrence avec des distributeurs qui n’ont pas toujours la flexibilité où le savoir-faire d’une filiale directement rattachée

TPE ou pas, nous fonctionnons comme n’importe quelle société de taille plus importante, avec les mêmes qualités de service.


Crédit Suco VSE

Crédit Suco VSE

entreti en

Débitmètre pour mesure de Skydrol sur banc d’essais mobile aéronautique.

aux constructeurs. Mais elle est également inconfortable, et cela peut paraître étonnant, dans le sens où étant pratiquement sans concurrence française directe, nous remarquons parfois une méfiance de la part des sociétés clientes lorsque nous leur présentons une solution technique peu

ou mal connue en France, et pourtant éprouvée à l’étranger. Dans ce cas, nous faisons preuve de flexibilité en proposant un prêt de matériel afin que le client puisse effectuer ses essais de validation à moindre coût. Nous savons que nous occupons une place prédominante

Banc d’essais mobile aéronautique équipé de débitmètre volumétrique.

sur certains marchés, et que des efforts substantiels doivent être faits dans d’autres. Mais la France est un grand pays, et nous sommes une petite équipe. Cela dit, outre la qualité des produits, je ne pense pas me tromper en affirmant que nos clients nous apprécient égale-

ment pour notre flexibilité et notre disponibilité. JDF : Quelle est la tactique de Suco VSE pour rester dans la compétition, face aux fournisseurs de plus grandes tailles ? Stéphane Bredel : Il est toujours surprenant de constater

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Crédit Suco VSE

Entretien

Débitmètres volumétriques de précision en inox 316L ou Titane, pour applications peintures, solvants, chimie en général, facilement rinçables et démontables. De 0,01 à 30 l/min, 250 bar, ATEX, transmission par fibre optique en option.

Crédit Suco VSE

que l’on croit connaitre parfaitement son marché, alors qu’en réalité, il est un élément changeant en permanence, et que seule une présence soutenue sur le terrain permet de débusquer l’affaire de l’année. Ces marchés importants viennent rarement à nous, surtout en tant que TPE de cinq personnes. Traditionnellement, les acheteurs des grandes sociétés s’orientent d’abord vers des fournisseurs à forte notoriété, qui n’ont pourtant pas toujours le produit adéquat dans leur catalogue. Lorsque

Groupe complet volumétrique avec débitmètre intégré et moteur brushless pour dosage de précision.

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leur choix initial ne convient finalement pas à l’application, et que d’une façon ou d’une autre nous nous retrouvons face à eux, ils restent dans un premier temps méfiants lorsque nous leur certifions que nous avons le produit répondant parfaitement à leurs exigences. Dans ce cas, notre seule chance pour devenir leur fournisseur est de faire preuve de flexibilité. Cela nous coûte parfois, mais nous jouons le jeu sans hésiter. Puis quand ils réalisent que finalement, TPE ou pas, nous fonctionnons comme n’importe quelle société de taille plus importante, avec les mêmes qualités de service, alors généralement, nous obtenons les marchés ultérieurs assez facilement. J’ai pour habitude d’appeler les ingénieurs de vente terrain des « limiers ». Vous avez beau lire la presse spécialisée, les e-news, exploiter parfaitement Google ou étoffer votre réseau en cercle privé, je reste persuadé que la température réelle se prend sur le terrain. Toutes les semaines, nous découvrons des sociétés susceptibles d’être intéressées par nos produits, et qui ne nous connaissaient pas,

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malgré une présence soutenue dans la presse spécialisée ou sur Internet. Plus concrètement, nous sommes conscients de nos points forts et points faibles. Ainsi, pour renforcer notre présence sur certains marchés, nous avons la chance de pouvoir organiser des visites clients en compagnie de chefs de produits allemands. C’est ainsi non seulement l’occasion d’apporter rapidement toutes les réponses que se posent nos clients et prospects, mais également de renforcer notre partenariat, et souvent même notre amitié, avec nos homologues germaniques. JDF : Certains économistes vont jusqu’à comparer la crise économique que nous traversons actuellement avec celle de 1929. à votre niveau, comment la ressentez-vous ? Stéphane Bredel : Je ne me prétends pas économiste, et loin de moi l’idée d’élaborer une étude de cas en comparant la crise actuelle et celle de 29 ! Cela dit, il ne me semble pas avoir vu durant la crise actuelle des gens ruinés se suicider en se jetant par les fenêtres, ce qui fait une grosse différence. La crise que nous vivons résulte de la faillite d’un système financier uniquement basé sur le profit à brève échéance. Car franchement, comment voulez-vous dans ces conditions faire coexister par exemple des prêts bancaires sur trente ans aux taux d’endettement faramineux, et des transactions spéculatives d’une durée de quelques centièmes de secondes ? Cela devait bien exploser un jour, et c’est peutêtre un moindre mal. J’ai cependant l’amère conviction que le malheur d’une majorité fait le grand bonheur d’une

poignée d’individus. J’espère me tromper. De plus, n’oublions pas que la crise de 29 n’est pas la crise d’une année, mais de plus d’une décennie qui s’est terminée par un conflit mondial. Je ne dis pas que notre crise actuelle se terminera par un conflit, mais nul ne sait quand elle se terminera réellement. Cependant, elle est là, et il faut faire avec. Concrètement, lorsque je vois nos résultats, tout n’est pas noir. Ainsi, en ce qui concerne Suco VSE France, certes nous avons subi comme tout le monde une chute non négligeable de notre chiffre d’affaires, mais en y regardant de plus près, nous nous retrouvons au niveau de 2005/2006, qui n’étaient pas de mauvaises années en soi. Nous sommes donc loin d’être au bord de la faillite, et nous espérons bien faire malgré tout un petit profit cette année. Cette situation aurait été toute autre en 29, et je ne pense pas que Suco VSE France soit un cas d’école. D’un naturel pragmatique, j’ai toujours poussé les ingénieurs de vente à chercher de nouveaux marchés, en particulier durant les périodes plus faciles de croissance, où la tendance est bien naturellement de lever le pied. Je ne peux que m’en féliciter aujourd’hui, car ainsi, nous avons pu depuis un an limiter les dégâts grâce à de nouveaux marchés gagnés sur le terrain. Je pense en particulier à de nouvelles applications en pressostats qui nous ont permis de compenser partiellement les pertes de commandes émanant du secteur de l’hydraulique mobile, sans doute l’un des plus touchés par la crise. Enfin, on s’aperçoit que l’industrie de process (collage, dosage, injection, agroalimentaire etc.) est moins touchée


entreti en

par la crise que d’autres secteurs. Peut-être parce que cette industrie est liée in fine à la consommation des ménages, et que les statistiques tendent à prouver que cette dernière n’a baissé que partiellement. Quoi qu’il en soit, le fait d’être multisectoriel nous permet de traverser la crise plus sereinement, même si nous faisons parfois la moue. JDF : En tant que Français travaillant en étroite collaboration avec des industriels Allemands, quel regard jetez-vous sur l’industrie tricolore ? Stéphane Bredel : Prenons par exemple les applications à base de mousses de polyuréthane. On constate qu’il n’y a réellement aucun grand fabriquant français de machines d’injection haute pression. Les machines proviennent donc principalement soit d’Allemagne, soit d’Italie. Sachant que la plupart de ces machines sont utilisées chez les sous-traitants automobiles, on peut se poser légitimement la question : « comment se fait-il que la France ait complètement loupé ce marché, alors que son industrie automobile est l’une des première au monde ? ». Malheureusement, ce constat est vrai dans de nombreux autres domaines : la machine-outil, la robotique, les biens d’équipements... J’ai l’impression que l’opinion a une fausse image de l’industrie française, largement colportée par les medias et les politiques. Chacun retient des noms prestigieux comme Renault, Peugeot, Citroën,

Michelin, Airbus, Alstom etc. Mais regardons de plus près la fabrication d’une voiture ou d’un avion. Si le produit fini est effectivement conçu et assemblé en France, une partie non négligeable des composants (mécatroniques, hydrauliques etc.) et des moyens de productions (robots, portiques, outillages etc.) sont d’origine étrangère. Si vous comparez avec une Volkswagen par exemple, on s’aperçoit que c’est l’inverse. Mais il n’y a pas que l’Allemagne qui a su préserver tous les étages de son industrie. Voyez également le Japon, et plus proche de nous l’Italie, qui a su non seulement préserver intelligemment toutes ses industries, mais également améliorer considérablement la qualité de ses produits durant les vingt dernières années. Je pense que plusieurs facteurs expliquent cette paupérisation de notre tissu industriel. Sans classement par ordre d’importance, je dirais un aveuglement politique au profit du tertiaire (ce dernier étant moins générateur de conflits sociaux), un élitisme technique archaïque (la France a loupé le virage de l’intégration de l’électronique dans la mécanique, l’hydraulique, la motorisation, en pensant à tort que la mécanique « noble » serait indétrônable), un esprit traditionnellement sceptique (« ça ne marchera jamais » ou « c’est trop cher »), un système d’enseignement en déphasage complet avec les réalités de l’entreprise, et enfin une crainte injustifiée à mon sens concernant l’export. Avec un peu de recul, si on

regarde l’Allemagne et l’Italie par exemple, ils ont exactement eu le comportement inverse, avec le succès que l’on sait aujourd’hui. JDF : Comment pourraiton, selon vous, recomposer le tissu industriel de l’hexagone ? Stéphane Bredel : Il existe encore en France des sociétés performantes et innovantes. Il faut donc que les pouvoirs publics, les banques, les écoles et universités, les réseaux divers jouent le jeu pour épauler ces sociétés, en accentuant fortement le développement à l’export. Avec quelques notions d’anglais, exporter n’est pas compliqué. Et puis qu’il est enrichissant de voyager et de rencontrer d’autres cultures, y compris dans l’industrie ! Tout le monde rêve d’un « Mittelstand » à la française (Ndr : les 10 000 PME allemandes de plus de 250 personnes, contre 5 000 seulement en France, dont 2 000 très performantes qui réalisent 40 % des exportations allemandes). Ne rêvons pas, il ne viendra pas tout seul par magie. Les démarches pour exporter, embaucher du personnel avec

de faibles charges, faire croître sa notoriété etc. restent des démarches complexes, voire onéreuses. Il y a bien un esprit entrepreneurial, mais bien souvent, il meurt dans l’œuf avant d’éclore. Nous souffrons également d’une chaîne trop longue d’intermédiaires. Tout le monde prend une marge au passage, et l’utilisateur final se retrouve avec un prix d’achat exorbitant. Résultat : il ne peut se placer lorsqu’il est en concurrence avec des sociétés étrangères. Je suis profondément attaché aux TPE/PME. Plus leur mosaïque sera étoffée et plurielle, plus l’industrie française proposera des alternatives compétitives, sans pour autant renier à la « French Touch » que beaucoup nous envient. Chez Suco VSE France, lorsque c’est nécessaire pour l’obtention d’un marché, nous nous efforçons toujours d’influencer nos maisons mères allemandes pour franciser nos produits, et ce bien souvent avec des quantités moindres que celles rencontrées habituellement outre-Rhin. Propos recueillis par Olivier ROUSSARD

Débitmètres intégrés sur machines mobiles de projection de Poly­uréthane (Isolation toits de bâtiments).

Crédit Suco VSE

La température réelle se prend sur le terrain.

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Reportage

Onis recycle les eaux de sa station de lavage Auto

Une solution pour recycler ses eaux de process, voilà ce que recherchait désespérément la société Onis. 2ô Innovation a répondu à cette demande bien spécifique, puisque le centre de lavage automobile a fait le choix d’une démarche 100 % écologique, au détriment de la rentabilité financière… solution. « Nous avions proposé un premier devis basé sur des périodes moyennes de consommation, soit un retour sur investissement de 4 ans et demi. Mais Onis est délibérément monté au-dessus de notre préconisation en termes de coûts en souhaitant dimensionner le module de traitement d’eau et les cuves par rapport aux périodes de pointe, soit un amortissement sur 7 ans », explique Cédric Fontaine, dirigeant de 2ô Innovation. Par ailleurs, installé dans un espace ouvert au grand public, le Wô ne devait provoquer aucune nuisance sonore ou visuelle. L’ensemble, composé d’une citerne de 80 m³ cloisonnée en un compartiment de 40 m³ pour les eaux chargées et de deux compartiments de 20 m³ pour le local technique et le stockage des eaux traitées, a donc été enseveli hori-

Crédit DR

« Cela faisait cinq ans que je recherchais une solution efficace pour recycler les eaux de lavage du site que je dirige. J’ai étudié un certain nombre de procédés et notamment ceux par évaporation ou encore biologiques. Chacun présentait des limites soit économiques, soit technologiques », expose Michel Brondel, dirigeant de la société ONIS, un centre de lavage situé au Plessis Bouchard dans le Val-d’Oise. Avec le Wô, solution mise au point par la société 2ô Innovation, Onis a vu sa patience récompensée. La station de lavage a été séduite par ce procédé permettant de récupérer 75 % de son eau de process, avec une qualité d’eau pure. Très impliquée, Onis a rédigé un cahier des charges en insistant particulièrement sur le côté environnemental de la

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zontalement. « La solution Wô que nous avons développée mesure 13 m de long et 3 m de diamètre ; mais, au final, on ne verra qu’une trappe de 2x1,5 m », détaille William Maufroy, second dirigeant de 2ô Innovation. Grâce à l’installation du Wô, la société Onis a obtenu à l’occasion du salon Equip’Auto, le Trophée de l’Environnement décerné par le CNPA (Conseil national des professions de l’automobile).

Pourquoi recycler les eaux ? De manière générale, « recycler l’eau est une véritable révolution », lance Cédric Fontaine, estimant qu’« en 2008, seulement 1 à 2 % des eaux usées sont recyclées ». Dans le cas présent, la consommation d’eau de la station de lavage dépasse les 4 800 m³ par an. En recyclant ses eaux, non seulement Onis prend en compte le paramètre environnemental, et gagne en autonomie grâce à un fonctionnement en circuit fermé, mais l’entreprise réalise également des économies substantielles sur sa facture d’eau et réduit ses taxes d’assainissement. Quand aux 25 % d’eau perdue à chaque lavage, ils sont compensés par des apports en eau de pluie. Outre sa gratuité, souligne William Maufroy, « d’un point de vue

physico-chimique, l’eau de pluie se révèle douce et neutre, à l’inverse de l’eau du réseau qui est tout sauf neutre de part la présence de calcaire ou de javel ». De plus, raconte Cédric Fontaine, « sur la région d’Evreux, j’ai rencontré une station de lavage qui a été menacée de fermeture par l’administration dans le cadre de l’arrêté sécheresse. Or fermer 2 ou 3 mois pour une station équivaut à mette la clé sous la porte. Avec un système de recyclage, l’exploitant peut continuer à fonctionner sans aucun risque ».

Compétition entre techniques La solution Wô repose sur un système physique, celui de l’ultrafiltration tangentielle à base de filtres en céramiques. Ces derniers permettent de supporter des conditions extrêmes d’utilisation. Comme le déclare Michel Brondel, il existe plusieurs solutions de recyclage des eaux, mais aucune ne donnait satisfaction jusqu’à présent pour son exploitation. Le Wô était en compétition avec trois autres techniques : - Le procédé biologique : il consiste à cultiver des bactéries destinées à dégrader la pollution. Ce système ne fonctionne pas efficacement avec de petites dimensions (ici une


Crédit DR

Le module d’ultrafiltration du Wô.

station de lavage) ; - Le procédé physico-chimique de coagulation/floculation : il fonctionne, mais demande d’introduire des produits chimiques. Exit l’aspect écologique de l’installation, sans compter les normes de manipulation et de stockage contraignantes à respecter. Le Wô tourne sans ajout de consommables ; - L’évaporation : elle consomme énormément d’énergie, entre 50 et 60 kW par m³ d’eau traitée, contre 5 KW/m³ pour le Wô.

Le principe d’ultrafiltration du Wô

Crédit JDF

Contrairement aux systèmes d’épuration classiques qui fonctionnent sur la base du traitement et de la suppres-

Cédric Fontaine (Au premier plan) et William Maufroy, dirigeants de 2ô Innovation.

sion des polluants à partir d’un effluent donné, le Wô a pour principe de séparer et concentrer le polluant et extraire l’eau pure à partir de l’effluent traité. Les effluents chargés, initialement stockés dans un réservoir tampon, sont injectés dans un système composé de filtres en céramique. Sous l’effet de la pression, une partie de l’eau de l’effluent traverse ce filtre céramique. Elle s’y débarrasse de ses polluants et elle est ensuite récupérée pour être recyclée. La partie de l’effluent qui n’a pas traversé le filtre (le retentât) est réintroduite dans le réservoir tampon pour être à nouveau filtrée. L’effluent voit donc sa concentration en polluants augmenter au cours du temps mais cette augmentation n’affecte pas le fonctionnement du système qui peut traiter un effluent contenant jusqu’à 40 % de matières grasses… Lorsque cette concentration atteint ce niveau, l’ensemble de l’effluent est éliminé par vidange du réservoir tampon. Le module Wô installé chez Onis peut traiter jusqu’à 2,4 m³/heure, des capacités largement supérieures aux besoins en eaux de la station (92,63 m³/semaine). Olivier Roussard

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Expertise

Une nouvelle approche pour la conception de pompe submersible d’assainissement ABS introduit ABS EffeX, une vaste gamme de pompes submersibles entraînées par des moteurs à rendement premium qui réduisent la consommation énergétique et l’impact environnemental. C’est une première mondiale qui anticipe la législation à venir dans de nombreux pays prévoyant l’obligation pour les pompes et autres équipements dotés de moteurs d’atteindre au moins un niveau de rendement IE3. En outre, la technologie de pointe et les nouvelles innovations de la gamme ABS EffeX résultant d’une conception plus robuste de la pompe, procurent moins de blocages et des coûts d’exploitation plus faibles. Le constructeur s’explique... Les pressions économiques et réglementaires sur le secteur des eaux usées ont augmenté, que ce soit pour les municipalités dotées de fonds publics, les compagnies privées d’épuration des eaux ou les opérateurs privés de système de collecte des eaux usées. à l’heure actuelle, les préoccupations majeures du secteur portent sur les coûts énergétiques et l’empreinte CO2, la réduction des blocages et la diminution associée du risque de débordement ainsi que le contrôle des coûts d’exploitation. Les améliorations de niveaux de service client et de qualité de l’eau traitée sont également largement pris en

considération. Le moment est venu de faire avancer la conception des pompes submersibles pour eaux usées. Ce qui était acceptable il y a seulement cinq ans, est bien loin de répondre aux besoins toujours évolutifs du marché.

Un concept totalement innovant La nouvelle gamme ABS EffeX n’est pas une simple modification d’un design existant ; c’est un concept totalement innovant pour les équipements de pompage des eaux usées, qui va audelà de la technologie actuelle.

Outre les économies d’énergie, son objectif principal est de fournir un fonctionnement ultra fiable, comprenant des design innovants avec des marges de sécurité importantes et une meilleure résistance au blocage (passage libre d’au moins 75 mm). Intégrant le premier moteur à rendement premium IE3, conçu et testé conformément à la norme IEC 60034-30, en combinaison avec des hydrauliques optimisées, la nouvelle gamme ABS EffeX procure, le meilleur rendement global disponible actuellement sur le marché pour les pompes submersibles d’assainissement.

Rendement premium

Gamme de pompes submersibles ABS Effex

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LE JOURNAL DES FLUIDES septembre-octobre Novembre N°35 2009 N°35

Au cours des prochaines années, l’utilisation des moteurs à rendement premium pour les pompes et certains autres équipements sera obligatoire au sein de l’Union Européenne, des Etats-Unis et autres pays. La future législation réduira considérablement les objectifs de consommation énergétique, de coût énergétique ainsi que d’émission de CO2. Courant 2008, la norme IEC

60034-30 est entrée en vigueur et définit trois classes de rendement IE pour les moteurs à induction triphasés à cage, mono vitesse : IE1 = Rendement standard (Comparable à EFF 2) IE2 = Haut rendement (Comparable à EFF 1) IE3 = Rendement premium (10-15 % de mieux que IE2) IE4 = Très haut rendement (supérieur à IE3), mais pas encore défini. Dans l’Union Européenne, à partir du 1er janvier 2015, tous les moteurs devront être conformes au niveau de rendement IE3. En prévision de la législation à venir, ABS affirme être le premier au monde à construire ces moteurs, au travers de sa nouvelle gamme ABS EffeX, conformément à la norme IEC60034-30.

Conception plus robuste La fiabilité de la gamme ABS EffeX est fondée sur les moteurs intégrés à rendement premium IE3. Grâce à ces moteurs, les températures de fonctionnement restent basses (NEMA Classe A), ce qui réduit les besoins en


expertise

Plus de 60 % des défaillances d’une station de pompage des eaux usées proviennent d’un problème de pompe

matière de refroidissement et améliore considérablement l’environnement du roulement, tout en réduisant l’usure subie par le stator. Il est également possible d’exploiter les plus petits moteurs sans refroidissement. Ajouter à cela une plus longue durée de vie du roulement, moins de flexion d’arbre et un arbre résistant mieux à l’usure et vous disposez d’un moteur submersible hautement robuste et fiable. Le facteur clé de la fiabilité hydraulique est la résistance aux blocages et au rattrapage de jeu associé à un réglage simple, permettant de maintenir des conditions d’exploitation optimales. La gamme ABS EffeX intègre la nouvelle conception de roue Contrablock Plus munie d’une plaque de fond réglable pour assurer efficacité et fiabilité pendant toute la durée de vie de la pompe. Les pompes de plus grande taille utilisent également des roues fermées et optimisées pour procurer le meilleur équilibre entre fiabilité et consommation énergétique.

économies d’énergie accrues Lorsque l’on considère la consommation énergétique de l’équipement de pompage, les calculs doivent toujours être fondés sur le rendement total de la pompe ; c’est à dire, le produit du rendement hydraulique par celui du moteur. Pour accomplir le meilleur résultat, il est nécessaire d’optimiser les deux rendements. Il est inutile de disposer du meilleur rendement hydraulique, puis d’installer les hydrauliques sur un moteur submersible au

rendement inférieur. L’avantage principal du moteur IE3 dans la gamme ABS EffeX est de fournir le rendement le plus élevé sans que ceci n’augmente le risque de blocage, souvent associé au rendement hydraulique. Toutefois, la gamme ABS EffeX fait passer la conception de la roue au niveau supérieur et permet de réaliser parmi les meilleurs rendements hydrauliques du marché, tout en maintenant un passage libre minimum de 75 mm.

Excellente gestion des matières fibreuses En moyenne, plus de 60 % des défaillances d’une station de pompage des eaux usées type proviennent directement d’un problème de pompe. Ceci est peu surprenant étant donné que les pompes sont le seul équipement en rotation installé dans de nombreuses stations de pompage des eaux usées. Mais à l’examen détaillé de ces chiffres, le fait le plus alarmant est de constater que plus de 60 % de ces défaillances de pompes sont occasionnées par un blocage. Cette situation ne s’est pas améliorée depuis les dernières années et, malgré toutes les améliorations apportées à la conception des roues, la réduction de la consommation d’eau unitaire et les habitudes d’hygiène personnelle changeantes, ont continué de générer des problèmes de blocage. La gamme ABS EffeX utilise un tout nouveau concept de roue nommé « Contrablock Plus ». Cette solution exploite les meilleures conceptions Contrablock testées et éprouvées et ajoute une nouvelle fonction-

nalité afin d’améliorer les niveaux de résistance aux blocages. En outre, ABS prévoit que le passage des solides ne soit jamais inférieur à 75 mm afin de donner un niveau supplémentaire de protection contre les blocages. Pour disposer de produits absolument fiables, ABS a investi plus de 5 000 heures-hommes en tests sur le blocage, afin de comprendre le contenu des eaux usées, de repérer les conceptions disponibles et d’optimiser les roues utilisées dans la gamme ABS EffeX.

Pompe d’avant-garde Que voit-on à l’horizon lorsque l’on cherche à analyser les tendances et comprendre les besoins à venir du marché des eaux usées ? Nous observons tout d’abord les caractéristiques changeantes des eaux usées, dictées principalement par la réduction de la consommation d’eau unitaire et les changements des habitudes d’hygiène personnelle. Est-ce la fin de ces changements ? Non, le consensus général est que la consommation d’eau continuera de diminuer, ce qui augmentera en conséquence la concentration en matières fibreuses dans les eaux usées. Nous constatons également que la législation et d’autres facteurs incitent tous les utilisateurs d’équipements consommateurs d’énergie à installer des matériels à rendement élevé et antidéflagrants. La législation actuelle sur les pompes de circulation sera renforcée par le contrôle d’autres équipements, y compris les pompes submersibles. La gamme ABS EffeX est tournée vers le futur ; elle est d’ores et déjà, plus que conforme aux législations en cours de discussion quant au rendement du moteur, à l’hydraulique ou au rendement total. En ce qui concerne la gestion des matières fibreuses, les conceptions optimisées des nou-

velles roues prennent en compte la consommation d’eau réduite et le contenu en « filasses » supérieur. Les niveaux de fiabilité sont de nouveau supérieurs aux exigences de la législation mondiale contrôlant la norme des réseaux d’assainissement des eaux usées.

Eco-conception en fabrication et maintenance Lors de la conception des produits, il faut anticiper les évolutions afin de minimiser l’impact sur l’environnement lors des phases de fabrication et d’exploitation du cycle de vie d’un produit. Le principe directeur d’ABS lors de la phase de fabrication est de minimiser la consommation des ressources. Ceci se traduit par des produits avec une longue durée de vie, pouvant maintenir une performance optimale pendant une longue période de temps. Ici l’avantage clé est l’optimisation de CO2 utilisé lors de la phase d’exploitation, tout en réduisant considérablement l’empreinte CO2 du produit durant sa durée de vie. Concernant la phase d’exploitation, nous conservons l’énergie consommée au minimum tout en disposant d’équipements fonctionnant de manière la plus optimale durant leur cycle de vie. Naturellement, cela fait partie intégrante de notre nouvelle gamme de pompes d’assainissement ABS EffeX. Les modèles sont conçus avec des caractéristiques facilement réglables qui prolongent la durée de vie des composants, tout en maintenant une performance optimale. En outre, la longue durée de vie de tous les composants et le rendement total le plus élevé sur le marché assurent que l’impact environnemental de nos pompes à rendement premium est minimisé sans compromettre la fiabilité opérationnelle.

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Que choisir ?

Vannes et robinetterie industrielle Ils sont 38 équipementiers, pas moins, regroupés dans ce « que choisir » ! Les fournisseurs ont répondu nombreux à notre dossier qui porte, ce numéro-ci, sur les vannes et la robinetterie industrielle, ainsi que leurs accessoires (commandes, vérins, clapets spéciaux…). ces types de matériels sont proches et complémentaires. Ils ont en commun la nécessité d’offrir en permanence une totale étanchéité indispensable à la sécurité de l’utilisateur. c’est pour cette raison qu’il nous a paru naturel de les traiter ensemble. quels que soient les fluides, les dimensions, les débits, les pressions, les températures en jeu, vous trouverez sans aucun doute dans ce vaste choix, la solution répondant à votre cas de figure. comme toujours, n’oubliez pas de vous renseigner sur les normes et certifications auprès des constructeurs. constructeurs qui sont, à en juger leurs réponses, de plus en plus nombreux à mettre l’accent sur le service et la réactivité…

Swagelok 10% 10%

Swagelok20% 10% 10% 15% - AKo INNovATIoNS

Agroalimentaire Armée, marine brasserie, viticulture Chimie Distribution d’eau Laboratoire métallurgie

■ ■ ■ ■ ■ ■ ■

Nutrition animale Pétro-chimie Pharmacie, cosmétique Produits laitiers Traitement d’effuents Intégrateurs Autres secteurs

10% 13% 12% 10%Weir 20% Tuning

LE JOURNAL DES FLUIDES Novembre SePTembre-oCTobre N°35 2009 N°35

15%

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11% 10% 13% 15% 10%LAvAL 1 - ALFA 34% 25%12% 10%

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10%10%

10% 1 20% 30% 10% 10% 1

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5 - NC 1 10% 10% 10% 20% 6 - Divers clapets et10% coeffi10% 30% 20% C2AI Centork CSF cients de débit Kv pour une action immédiate en fonction 5 - DN10 à DN50 en ver10% 10% de pression 15% de la variation sion taraudée et DN40 à 10% du produit et du débit souCentork CSF DN250 C2AI en version à brides haité. Nettoyages faciles et DIN PN10 ou ANSI 52%150Lbs, 15% rapides grâce à une concep- 25% large gamme10% de matériaux 10% tion hygiénique. Corps15% équipé 13% et de manchons, nombreuses 10% d’une voie d’entrée tangen- 30% 20% 90% exécutions (pneumatiques, tielle ne présentant aucune 25% manuelles, électriques). 15% 52% 20 zone de rétention et empêchant toute accumulation du 10% 6 - vannes adaptées aux pro13% Gemu Glynwed Goetze produit. classée aseptiduits abrasifs, chargés, fibreux 90% vanne 20% que grâce à la présence d’une ou visqueux. etanchéité à membrane 15% comme15% élément 10% 10 100 %. Passage intégral10% : aucune perte de50% charge. 10% principal d’étanchéité. 10% Gemu Glynwed Goetze 25% Aucun risque d’obstruction et 7 - Clapet spécial autorisant 10% de colmatage. Construction la régulation de petits débits 25% allégée et de10% forme ovale : 10% 15% tout en15% conservant un débit de10%10% 50% 30% consommation d’air 10%vérin 10% 10% 10%réduite, NeP plus important. 20% fermeture rapide. entretien supérieur25% additionnel (boos10% 10% aisé. ter) pour pression produit 25% 10% à la à maintenir supérieure 7 - Fabrications spéciales 20% Liatech KSB KSB M 30% 10% pression d’air du réseau dissur demande, vannes de sur20% ponible. charge, Akovac, capteurs de 10% pression. 20% 10% 40% 10% 8 - ATex 10% 8 - Certification KSB ISo 90019KSB - 1M an pièces et mainLiatech d’œu10% 10% version 2000, conformité Ce 10% vre à date de livraison. (directive des10% équipements 10% 10% 20% 97/23/Ce, caté- 10%40% sous pression 30% 40 10%10% 10% 60% 10% gorie I, module A), ATex 1 10% et ACS. 10% 10% 94/9/Ce 9 - 110% an 10% 60%

Onis 10%

Onis 10%

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Weir

15% 20% 1 60% 1 20% 20% 10% 2 - Constructeur. 2 - Constructeur de la mar11% que AKo. 3 - vanne pneumatique de 1 15% à manchon pneu- 10% régulation CPm-2. 20% 3 - vannes 34% 60% Ako Alfa laval Aquiro 25% v/vF/vm/ matiques (type 4vmF/vmP) et manuelles (type bSv), accessoires de 10% 30% 30% commande. 40% 3 Ako 40% Alfa laval Aquiro 20% 4-

10% 10%

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Tuning

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Weir Ari armaturen Asco Numatics Ari armaturen Ari armaturen Asco Numatics Asco Numatics Burraco Burraco

Weir

15% 15% 10% 15% 10% 10% 15%10%

15% 15% 10%

10% 1 - AQUIro 34% 20% 20% 2 -34% Distributeur 60%multi- 60% marques. 3 - robinetterie industrielle Alfa laval et navale. Aquiro Alfa 4 laval Aquiro -

% 25% 34% 10%

Ako Alfa laval

40% 10% 30% 10% 30% 30% 20% 20%

30% 30% 40%

10% 15% 15%

10% 15% 65% ArmATUreN 15% 1 - ArI 15% 60% 10% 25% 25% 2 Constructeur. 10% 10%

10%

3 - robinetterie industrielle 3 - Contrôle des fluides, élecet accessoires tous fluides : trovannes. Aquiro Ari armaturen vapeur, fluide thermique… 4 - Asco Numatics Ari armaturen Asco Numatics Ari armaturen Asco Numatics Burraco Burraco 4-

10% 10% 10% 20% 15% 15% 10% 10% 10% 20% 10% 30% 10% 10% 10% 20% 10% 20% 25% 10% 10% 10% 20% 10% 10% 10% 20%

10% 15% 15%

Burkert Burkert

10% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 30% 40% 10% 25% 10% 30% 40% 30% 30% 40% 25% 25% 65% 25% 30% 30% 10% 25% Société 25% 65% 1 - ASCo NUmATICS 25% 10% 10% 10% 10% 15% 2 - Constructeur. 10% 10% 10% 10% 15% 15%

15% 10% 10%

20%

10% 10% 30% 15% 10% 20% 30% 15% 15%10%

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15% 10% 10%

10% 15% 65% 10% 25%

Burraco Burkert

Activité

Burkert

Burkert

10% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 10% Equipements 30% 40% 10% 25% 10% 30% 40% 30% 30% 40% 25% 65% 25% 30% 30% 10% 25% 25% 10% 10% 10% 10% 15% principaux secteurs 10% 10% 10% 10% 15% d’activité15% (≥›10%)

10%

25% 25% 65%

5 - raccordements tous flui5 - robinetterie acier, fonte, 5 - robinetterie à soupape des G1/8 à G3, fonctions 2/2 inox, bronze, laiton, PvC. manuelle, motorisée etDenios acces3/2, températures AI Centork CSF Dresser -50 °C à Flowserve Flux Centork CSF Denios Dresser Flowserve Flux soires. Du DN15 au DN500 +250 °C. Centork CSFà Denios Dresser Flowserve Flux 6 - Un matériel adapté PN 16 à PN50. Purgeurs10% de toutes les10% applications. 6 miniaturisation, grande 10% 10% 15% 20% 20% 20% ■ Agroalimentaire 23% condensats, 26% 30% vannes de régula- 10% durée de vie, faible consom10% 10% 10% 15% 10% 15% 15% 20%tion,10% 20% 20%20% 10% 20% 23% 7 - motorisation, automatisa■ Armée, marine 20% de 20% soupapes sureté… 23% 26% 30% 26% 30% mation, gestion et maintenan15% 40% tion, filtration. 20% 15% ■ brasserie, viticulture 25% 20% 15% 6 - robustesse, fiabilité, fabrice facilitées, mise en service 20% 40% 40% 25%GL, DNv, 25%SoLAS, 20% cation10% 8 - bv, % entièrement allemande. rapide, 25% large compatibilité 16%■ Chimie 23% 20% 40% 20% ■ Distribution d’eau 13% 30% ACS, ATex,90% API 10% selon les 10% 20% 16%les fluides. 10% réactivité et disponibilité. chimique avec 23% 16% 23% 25% 40% 20% 25% 30% ■12% Laboratoire 40% 20% fabricants et produits. 30% 10% 90% 20% 12% 10% 90% 20% 12% 7 - Nombreuses options : 7 - Grand choix d’options et ■ métallurgie 9 - Selon produits. contacts fin de course, usinaaccessoires. ■ Nutrition animale ges, motorisations etc. Griss Klinger Guichon ■Hydac Pétro-chimie 8 - ISo 9001 version 2000, Gemu Glynwed Goetze Hydac Klinger Griss Guichon Hydac Klinger 8 Ce, ATex, ISo Ce, ATex. ■ Pharmacie, cosmétique Glynwed Glynwed Goetze Griss Guichon Goetze 9001/2000, TÜv. ■ Produits laitiers 10% 10% 10% 10% 9 1 an 10% 10% 11% 15% 15% 15% 15% 40% ■ Traitement d’effuents 10% 10% 30% 10% 15% 10% 9 - 111% an en standard avec 10%40% 10% 10% 10% 10% 15% 15% 10% 15% 10% 10% 10% 15% 10% 15%15% 15% 15% 40% 11% 20% ■ Intégrateurs 30% 10% 10% 25% possible. 10% 15% 15% 30% 10% 10%extension10% 15% 10% 10% 20% ■ Autres 15% secteurs 15% 25% 20% 25%

5% 30% 25% 20%

10%20% 10%

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KSB M

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45% 10% 30%

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15% 10% 15% 15% 15% 30% 10% 15% 15% 15% 15% 15% caractéristiques

techniques

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KSB M Liatech

Liatech

Liatech LRI

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LRI Mecafrance MecafranceMecafrance Metso

10% 15% 10% 10% 20% 30% 10% 10% 15% 10% 15% 10% 20% 40% 10% 10% 30% 10% 30% 10% 10% 10%10% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 25% 10% 10% 60% 25% 40% 10% 25% 20% 10%20% 10% 10% 40% 60% 40% 40% 10% 10%

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Sectoriel La certification Sodime Sodime

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30% 30% 25%

30% 15% 25% 10%

N°35 SePTembre-oCTobre N°35 Novembre 2009 LE JOURNAL DES FLUIDES


Que choisir ?

10% 13% 12%

20%

20%

10%

34%

25%

Ari armaturenAsco Numatics Asco Numatics Burraco Ari armaturen 15% 10%

10%

15% 10%

15% 10%

10%

10%

15% 10%

Burraco 10%

10%

30%

1 - bUrACCo 2 - Fabricant robinetterie 10% 10% 10% 10% de 10% industrielle. 3 - robinet à papillon, clapet Activité anti-retour. Ari armaturenAsco Numatics Asco Numatics Burraco Burraco Ari armaturen 465%

10% 15% 15% Equipements

10% 30% 15%

15% 10%

10%

10%

10%

25%

65% 15% 25% principaux25% secteurs 10%

10%

d’activité (≥›10%)

10%

Ako

10% 30%

10% 10% 30%

30% 25%

22%30%

17%

LRI

ch

17% caractéristiques techniques LRI

45%

Mecafrance Mecafrance

Les10% points forts 10% 15% 15% 20% 10% 10% 30% 10% 10% 10% 10% 10%

10% 10% 40%

30% 45%

10% 25%20% 25%Les options 10%

20% 40% 10%

30%

10% 30%

15% 10% 15%

15%

Norit

10% 10% 10% 10% 10% 40% 10% 10% 10% 10% 20%

20% 10%

15%

20%

20%

10%

60%

60%

20%

10%

20%

La certification

echno

Safi

15% 30% 15% 10% 20%

Safi

Samson

Samson

Sectoriel

Sodime

Sodime

10% 45% 10% 45% 15% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 10%10% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 25% 10% 10% 25% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 20% 20%

30%25% 30% Les garanties 30%

15% 25%

LE JOURNAL DES FLUIDES Novembre SePTembre-oCTobre N°35 2009 N°35

90%

Glynwe 15%

25%

20%

KSB M

40%

10% 10% 10% 10%

60

Onis

Paw

25%

20%

20%

10%

10% Sectoriel

10%

10%

65% 10%

Centork

20%

20% 10%

5 - vannes motorisée électriques et pneumatiques boisGemu seau sphériques (2-3 voies) ou papillon métal, Inox, plasti10% que (PvC, 50%PvDF, Pe…). 10% 6 - Large gamme adaptée à toutes les solutions pour tous fluides et pressions. Livraison rapide. 30% 7 - ATex rappel automatique à zéro - fin de courses supplémentaires – tenue. KSB 8 - vannes motorisées Ce, ATex, CSA, UL. 20% 10% 9 - 2 ans 10%

10%

20%

1 20%

13%

10%

Norit

Metso

Metso

15% 15%

3

40%

15%

52%

10%

22%

10% 10%

10% 15%

15%

5 - robinet à papillon métal/ 5 - Actionneur inox IP65/67 métal haute performance, agrée eHeDG. sécurité feu,Flowserve double et Flowserve triple Denios Dresser Flux Denios Dresser 6 Flux - electrovanne de pilotage excentration. intégré dans l’actionneur, fins ■ Agroalimentaire Gamme de DN50 à 1600, de course sans contact donc 10% 10% 20%6 - 10% 10% 20% 20% 20% ■ 20% 20% 23% Armée, marine 23% 26% 30% 26% inusable et auto-adaptatif, 15%API598 ou ANSI 15%étanchéité 20% 20% ■ brasserie, viticulture 70-2 classe vI. ISo PN10 affichage de position par 40%dio40% ■ Chimie à 150, classe 150 à 900. des électro-luminescentes à 20% 20% ■ Distribution d’eau 10% Pression 16% de 10 à 15016% bar. 23%haut rendement. 23% 25% 40% 40% 20% 25% ■ 20% Laboratoire 30% 30% 10% 10% % 12% 12% 7 - motorisations électriques, 7 - boitier fins de course ■ métallurgie pneumatiques, hydrauliques. avec communication Asi ou ■ Nutrition animale enveloppe de réchauffage. device net. Positionneur régu■ Pétro-chimie lateur avec ou sans affichage Hydac Klinger Hydac Klinger Griss Guichon Griss Guichon 8 ISo9000, bS6755, API ■ Pharmacie, cosmétique etze IP65/67. 6FA, ISo 10497, SNeAP, ■ Produits laitiers veritas, Total. 10% 8 - FDA, design eHeDG, ■ Traitement d’effuents % 10% 10% 10% 15% 10% 15% 15% 10% 15% 10% 40% 11% 40% 11% ATex, Ce. 30% 9 1 an 10% ■ Intégrateurs 30% 15% 15% 10% 10% 20% 20% ■ Autres secteurs 9 - Contacter 15% 15%le constructeur. 20%

30%

40% 1 - C2AI INSTrUmeNTATIoN 2 - Constructeur (assem30% bleur), distributeur. 3 - vannes motorisées électriques et pneumatiques 1/2» DN15 à 14» (DN 400). C2AI 4-

30%

25% 10%

10% 10%

Alfa laval

30%

1 - bUrKerT 25% 10% 10% CoNTromATIC 15% 15% 2 - Constructeur. 3 - vanne Tor et de régulation. Burkert Burkert 4-

10%

65% 10% 10%

10%

10%

40% 30%

15% 10%

Burkert

30% 25%

10%

10%

40% 25%

Burkert

10%

40%

40% 25%

25%

Société 65% 15% 25% 25% 10%

15%

0%

%

10% 10%

15%

o

%

Tuning

11%

15%

%

Swagelok

20


wagelok

Tuning 20%

10% 10%

20%

12%

Weir

10% 13% 11% 15% 12% 10% 15% 20% 10% 25% Swagelok Tuning 11% 10% 10%

25% 20%

Ari armaturen 10%

10% 10%

15%

20% 15%

34%10%

60%

Weir

34% 10% 13% 60% 12% 10% Alfa laval 20% Ako

15%

15%

25% 40% 30%

30% 40%

2AI

Alfa laval30% 10%

Burkert

10%

10%

Ari armaturen 10%

25%25%

25%

40%

10%

25% 10%

10%Aquiro

15%

10%

15%

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10%

10%

65% 40%

10%

QUe CHoISIr ? 10% 10% Burraco 30%

30%

Asco Numatics

65%

Bu

25% 10%

15%

Ari armaturen 10%

10%

10% 10%

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Asco Numatics 40% 25%

Burraco

10% 10% 10%

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Ako 15%

Burraco

10%

15%

15%

20%

10%

15%

Asco Numatics

15%

Aquiro30%20% 34% 40% 60%

Ari armaturen

30% 10%

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65% 15%

10%25%

10%

25%Asco Numatics 15% 10%

Burraco

10% 10% 40% 25%

Burkert

30% 10% 10% 10% 15% 10% 65% 15% 10% 10% 10% 20% 15% 25%25% 30% 40% 10% 20% 10% 10% 10% 10% Ari armaturen 10% 30% Alfa laval 20% Ako Aquiro Asco Numatics Burraco Bu 30% 1 - CeNTorK 1 - CSF INox 1 - DeNIoS Société 65% 25% 15% 10% 10% 10% 2 - Constructeur. 10% de CSF Inox, 25% 2 - Constructeur. 20%2 - Distributeur 10% 10% 10% 10% 15% 10% 10% 10% 10% 15% 10% 10% bardiani valvole, omAC et 20% 30% 3 - Actionneur de 40% vanne, posi-30% 3 - robinetterie de sécurité. 30% 10% 15% mbS europe. tionneur de vanne. Accessoires 10%Denios 20% C2AI Centork CSF Flowserve 25%Dresser40% Activité 430% pneumatiques : booster, filtre 3 - vannes manuelles et pneu65% 25% détendeur. 10% matiques, papillons, sphéri- 15% 10% 10% 10% 10% 15% 10% 20% 10% 25% 20% 20% Centork CSF simple-siège, mixProof, Denios 30% Dresser Flowserve10% 10% 26% Flux 23% ques, 10% 20% 10% 10% 430% 10% 15% 20% modulantes et haute-pres10%

30%

40%

30% 10%

Equipements sions. DN 10 à DN25% 150, Inox10% 20% 20% 10% 20% 20% 23% 316L, 30% finitions alimentaires 10% 26% 16% 23% 15% 20% 25% et/ou pharmaceutiques. 20% 13% 30% 10% 40% 90% 20% 12% C2AI Centork CSF Denios Dresser Flowserve 25% 15% 20% 4secteurs 16% principaux 10% 23% 25%en laiton 40% 5 robinet avec 20% d’activité (≥›10%) 13% 30% 10% 10% 10% 10% 15% 10% 90% 20% fermeture 20% 20% 12% 26% 20% 23% autonome, pour 30% Hydac 10% Gemu Griss Guichon Glynwed Goetze 15% 20% bondes filetées 3/4’’, pare25% 5 - Positionneur numérique flamme, pour produits non 15% 52% 20% 10% 10% 10% 10% 10%16% de vanne. corrosifs 40% et Guichon peu11%visqueux, 15%Hydac 15% 15% Griss 10% Gemu Goetze 23% Klinger 50% Glynwed 25% 30% 40% 10% 10%joint 20% 10% en téflon. 10% 13% 30% 10% 6 - Simple de programma90% 20% 12% 20% 25% ■ Agroalimentaire 6 - Indispensable 10% pour chation, compact. 10% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 11% ■ Armée, marine 15% 15% 15% 15% 40% % que opérateur manipulant des 30% 10%5 - Séparation 10% sécurisée 10% 7 - Contact fin de course, 25% 15% 10% ■ brasserie, viticulture 10% 10% des 22% 30% 45% liquides. 20% 30% 25% recopie de position, reste 15% 10% 20% Griss ■ Chimie Hydac K fluides, fiabilité, robustesse 30% Guichon 17% 20% Gemu Glynwed Goetze 10% en position par manque de 10% des matériaux et construc7 - Une gamme de robinets ■ Distribution d’eau 15% 25% 10% signal, protocole HArT. répondre à 10%tions. ■ Laboratoire 22% complète pour 30% 15% 45% 20% 10% 10% 10% 10% 30% 10 10% 11% 15% 15% 15% 10% tout besoin. 30% 15% 17% 40% ■ métallurgie 20% ATex,KSBIeCex, KTL, 50% 8 - 10% 6KSB - Finition interne des corps LRI Mecafrance Metso 30% 10% M 10% Liatech 15% 10% ■ Nutrition animale 20% NePSI. 8 - Contacter le constructeur. 25%de vanne ra < 0.8µm en ■ Pétro-chimie 10% Corps de 10% standard. vannes 9 - 1 an 9 - 1 an 10% 15% 10% 10% 10% 10% 20% ■ Metso Pharmacie, cosmétique 20% KSB LRI Mecafrance usinés dans la masse de bar40% KSB M25% Liatech 40% 10%Norit 15% 10% 10% 10% 10% 30% 10% 10% 22% 30% 45%■ Produits laitiers res d’acier 10% 316L 20% prédécou30% 10% 30% 1 17% 20% 10% ■ Traitement d’effuents 10% pées. Une équipe à l’écoute de 15% 10% 10% 10%10% 10% 10% 10% 20% 10% 20% % 10% ■ Intégrateurs vos demandes pour offrir 40% 40% 10% 10% des 10% 30% 10% 10% 10% 10% 10% 20% 25% 10% solutions à tous types d’appli■ Autres secteurs 20% 10% 10% 10% 60% 60% Liatech 10% 10%10% LRI Mecafrance Metso No 40% 10%KSB KSB M 10%cations. 20% 10% 7 - Différentes configurations, 10% 20% 25%10% 10% 10% 10% 20% 10% 20% 10% 15% 10% tailles, finitions, etc. Possibilité 10% 10% 20% 10% 10% 10 60% 60% 40% 40% 40% caractéristiques 10% 10% 10% 30% 10% 10% d’avoir des dimensions difféSafi Samson techniques Sectoriel 10% Onis Paw Reg techno 20% rentielles entre corps sur une 10% 10% 10% 10% 10% 10% même vanne. Intégration en 10% 10% 10% 10% 10% 10% manifold « prêt à l’emploi 20% 15% 20% 20% 25% Samson Safi». 15% Sodime 20% 30% Onis Paw25% 25% Sectoriel Reg techno 40% 10% 10% 10% 10% 30% 10% 10% 60% 60% Pilotage via carte ASI. 40% 10% 15% Les points forts 10% 10% 10% 8 - ISo9001/2000, 10% 10% 10% 15% 45% 20% 20% 15% 20%20% 10%10% 30% 10% 25% 25% Ce.1935/2004, PeD,30% 3A, 40% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 20% eHDG et ATex. 10% 10% 10% 65% 15% 10% 10% 10% Safi Samson Sectoriel S 10% 20% 10% 20% Onis Paw 10% 10% Reg techno 20%9 - en standard, 1 an après 20% Les options 10% 10% 10% 10% 10% la livraison (Hors composants 10% 20% 10% 10% 25% 5% 10 10% 15% 10% 20% électriques et les joints). 15% 10% 10% 10% 10% 20% 10% 25% 20% 30% 20% 25% 10% 10%

52%

10%

15%

15%

40%

10%

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15% 20%

20% 65%

20%

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10% 20%

10% 10%

10% 10%

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10% La certification10% 10% 10% 10% 10%

25%

Les garanties

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10%


aturen 10%

10% 15% 15%

15% 10% 10%

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Asco Numatics

Burraco

10%

10%

Que choisir ? 10% 15%

25% 65%

10%

25% 65%

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30% 10% 10%

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15% 10% 15% 10% % 10%

15% 15%

10%

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25% 65%

10% 25% 65%

10% 125% - DreSSer

10%

20% 20%

20%

10%

10% 20% 15% 25%

30%

Burkert

26% 25% 30% 16%

12% 23%

10% 30%

10%

30%

30% 25%

Flux23% 20%

%

20%

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chno

30%

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20%

23%

23% 12%

40% 40%

Safi Safi

Samson 10%

40%

20%

10% Sectoriel

30% 30% Samson 30% 25%

1 - GemÜ 15% 52% 2 - Constructeur. 13% 3 - vannes à membrane, à clapet, à papillon, à boisseau sphérique et électrovannes tous fluides. Gemu 450%

Sectoriel

25% 15%

LE JOURNAL DES FLUIDES Novembre SePTembre-oCTobre N°35 2009 N°35

10%

90%

Glynwed

Sodime Sodime

10% 10%

15%

1

25% 30%

5 - vannes à membrane métallique. KSB 6 - modularité des vannes permettant une adaptation 10% aisée à20% tous types10% d’applications. maintien du savoir dans 10% 10% pour l’entreprise, notamment le développement et la maîtri10% 10% se des matières d’étanchéité 10% 10% (exemple : membrane d’étanchéité, cœur de la vanne à membrane). 7 - Instruments Onis de contrôle et de régulation des fluides (positionneurs, régulateurs, 10% indicateurs, capteurs, 25% …). 8 - ISo 9001, ATex, Ce, FDA, 3A, USP 27, ACS. 9 - 1 an 65%

10% 10% 10% 45% 15% Sectoriel10% 10%10% Sodime 10% 10% 10% 45% 10% 15% 10% 10% 10% 30% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 45% 10% 10% 15% 10% 10% 10% 30% 25% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 20% 10% 10% 25% 10% 10% 10%10% 10% 10% 20% 10% 10%10% 10% 10% 25% 10% 10% 10% 10% 10% 20% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 25% 10% 10% 10% 20% 15%

10% 10%

40% de vannes Hydac

10% 60% Samson

Centork

40% 40%

20% 16%

10%

10%

C2AI

10%

10%

5 - Pistolets pour conditionne5 12% - Large gamme ment de produits Klinger chimiques, Griss Guichon ze de régulation pour faible ou cosmétiques. Débit max : Hydac Klinger Griss Guichon 5 - Gamme complète pour large débit, faible ou forte 80l/min. Pression max : 4 10% 10% 10% 15% 10% avec un large choix 11% : vannes 15%pression toutes applications bar. Température max : 80°C. 40% Hydac Klinger riss10% Guichon 10% 30% 10% 10% 11% 15% 10% 15% 15% de matériaux pour toutes les 20%viscosité max : 900mPas. 40% de régulation rotatives et à 30% 15% 15% 10% applications. 10% mouvement linéaire pour tous 6 - Gamme complète pour 20% 15% 10% 10% 15% 11% fluides, dimensions, 15% 10% débits, types de produits. 6 - Fiabilité, longue durée de 10% tous 15% 30% 15% pressions, températures… 22% 30% 20%10% Nouveau pistolet 15% FAe, sans vie et45% faible20% maintenance. 15% 10% 30% 15% vannes 17%services 22% pour 30% diffici-45% 15% 15% gâchette. 7 Grand choix d’options et 30% 15% les. 17% 15% d’accessoires. 7 - matériaux Polypropylène, 10% 22% 6 - Service 30% clients 15% 45%et cirPvDF, Laiton nickelé, alumi30% 15% 8 - Ce, ATex, ISo 9001. LRI courts. Capacité Mecafrance Metso Norit cuit délais h7% nium, Inox 316 Ti. LRI à concevoir et fabriquer Mecafrance Metso Norit des 9 - 1 an après mise en ser8 - ISo 9001-2008. produits10% adaptés aux besoins. 10% 10% vice. 10% 20% 15% 20% 40% I Mecafrance Metso Norit 9 12 mois 10% 10%10% 10% 10% 715% 10% 30% - 10% Grand choix d’options et 20% 20% 10% 40% 10% 10% 20% 10% d’accessoires, matériaux ou10% 10% 10% 20% 10% 10% raccordements spéciaux. % 15% 10% 20% 20% 10% 20% 10% 40% 10% 10% 10% 20% 20% 25% 8 ATex, PeD, ISo 14001, 20% 10% 10%10% 10% 20% 60% 10% 0% 25% oHSAS 18001. 20% 10% 10% 20% 10% 60% 20% 10% 9 - variables. 25%

20%

20%

10%

Burkert 10%

26% 23%

23% 30% 16%

30

40%

Burkert

10% 30% 10% 25% 30% 10% 10%

20% 10% Flowserve 15% 26% 15%

20%

30% 40%

15%

1 - FLoWServe 1 - FLUx FrANCe 30% 10% 10% 15% 25% 2 - Constructeur. 10% 2 - Constructeur. 10% 10% 15% 3 - vannes de régulation et 3 - Pistolets de remplissage. Dresser Flowserve Flux accessoires. 4Flowserve Flux 4-

65% mASoNeILAN 25% 2 - Constructeur. Denios de régulation, 3 - vannes Deniospositionneurs de vannes Dresser et transmetteurs de niveaux. 10% 20% os30% Dresser 10% 420% 20% 10% 20%

10% 10% 20% 20%

25% 40% 10%

Alfa laval

1

Burraco

10% 40%

40%

25%

10%

10%

10%

Burraco

10%

30% 25%

15%

10%

15%

Asco Numatics

Ako

30%

10%

10% 10%

10%

10%

15%

25%

Ari armaturen Asco Numatics Ari armaturen Asco Numatics Burraco

aturen 30%10%

10% 30%

10% 30% 10% 25% 30% 10% 10%

40%

25%

Burkert 10%

10% 40%

25% 40% 10%

20%

KSB M

40%

60%

Paw 20%

20%

20%


Ako

Alfa Ako laval

Ako 30%

Alfa laval Aquiro

10% 40% 30% 20%

30% 30%

40% 40% 30%

40%

40%

10% 30% 20%

30%

C2AI Centork

C2AI 10% 10%

30%10% 30%

10% 10% 15% 20% 30%

10% 10%

Centork CSF

Centork

10% 10% 10%10%

30%

30%25% 20%

CSF

CSF Denios

10% 65% 15% 25% 10%

Denios

10% 25%

10% 40%

10% 10%

Denios Dresser

10%10%

30% QUe CHoISIr ?10% 25% 40% 30%

30%

30% 25%

10% 10% 10% 10%

Dresser

10%

10% 10% 40%

25% 65% 65% 25%

Burk

Dresser Flowserve

10% 25% 10% 10% 15%

Flowserve

1

Flowserve Flux

F

30% 15%

des applications industrielles, robinetterie, détendeurs, Griss Glynwed Goetze accessoires complémentaires. Goetze Goetze 4-

anti-bélier, vannes de contrôle de débit et pression. Griss Guichon 4 Griss Guichon

Activité

Hydac Guichon

Hydac

Hydac Klinger

Kli

Equipements

10% 10% 10% 10% 10% 15% 10% 15% 10% 10% 10% 15% 15% 11% 40% 15% 40% 11% 10% 10%10% 10%15% 30% 10% 10% 10% 11% 30% 15% 10% 10% 10% 40% 10% 15% 20% 20% 30% 10% 10% 25% 15% 10% 15% 10% 10% 20% 10% 10% 25% 10% 10% principaux secteurs 25% 15% 10% 10% 10% 10% 22% 30% 22% 45% 30% 15% 45% d’activité (≥›10%) 20% 10% 20% 10% 30% 15% 10% 10% 22% 17% 30% 15% 20% 30% 45% 17% 10% 20% 30% 15 17% 20%

15%10%15% 10% 50% 10%15% 10% 25% 25%

30%

10% 10% 15% 15% 15%

Burraco Burkert

10% 15% 10% 20% 20% 10%23% 23% 20% 20% 10% 20% 26% 30% 10% 26% 10% 15% 20% 20% 20% 23% 15% 20% 20% 26% 30% 15% 1 - GoeTZe 25% 1 - GrISS Société 40% 20% 20% 2 -25% Constructeur20% des soupa-20% 2 Constructeur. 16% 10% 16% 23% 10% 23% 25% 25% 20% pes de sécurité. 10% 40% 30% 20% 30% 16% 10% 3 vannes papillon, robinets 23% 10% 90% 20% 12% 40% 25% 20% 12% 20% 3 - Soupapes de sécurité pour 10%à boisseau sphérique, clapets 30% 20% 12%

10% 15%

1 - GLYNWeD 25% 15% 52% 2 - Distributeur de Th. Jansen15% Armaturen et SeD. 13% 90% 13% 3 - robinetterie industrielle 90% sur spécifications et vannes à membrane. Gemu Glynwed 4Gemu Glynwed

10% 10% 50%

15% 30%10% 10% 15%

15% 10% 10% 10% 10% 20% 10% 20% 25% 15% 10% 10% 10% 10% 10% 20% 10% 20% 10% 10% 10% 10% 10% 20%

15% 52% 13%

Gemu

Ari armaturen Asco Numatics AriAquiro armaturen Asco Numatics Burraco Ari armaturen Asco Numatics Burraco

Aquiro

20%

30%

AI

Alfa laval

5 - Face à face court, adapta5 - robustesse et sécurité sur bilité, robustesse, bonne étanLRI Mecafrance Metso applications contraignantes. 5KSB - résistance, longévité. LRI Mecafrance Metso Norit KSB M Liatech KSB KSB M Liatech chéité, faible maintenance. LRI Mecafrance Metso Nor KSB KSB M Liatech 6 - Conception réalisée sur 6 - Qualité, disponibilité 6 - Fabriqués et testés unitai■ Agroalimentaire 10% 10% 10% 15% cahier20% des charges jusqu’à court-terme des produits, 10% 10% 10% 10% 10%15% 10% 20% 10% 10% 20% rement en20% France. ■ Armée, marine 40%10% 40%compétence10% 40% 40% 10%10% 10% 15%10% 10% 10% 10% 4 000 mm. et savoir-faire. 10% 30% 10% 10% 10% 10% 30% 20% 10% 10% 20% ■ brasserie, viticulture 40% 10% 40% 10% 7 - Nombreux agréments 10% 10% 10% 30% 10% 10% 20% 10% revêtements élastomères la10% demande, 10% 10% 10% ■ Chimie 10% 7 -10% 10% 7 - Fabrication à 10% (eau, 10% alimentaire, marine, 20% 10% 20% anti-corrosion. Applications différents 10% 10% 10%matières et exécu-10% ■ Distribution d’eau incendie, pétrole…), étude et 10% 10% 10% 10% 10% 20% hautes températures. tions pour des applications 25% 25% 20% ■ 10% Laboratoire 20% matériel 10% 10% 10%10% 10% 10%spécial. 10% 40%10% fabrication 60% 60% % 10% 10% 20% 20% 60% 25% diverses. 40% ■ 60% métallurgie 8 - ISo 9001, Ce, TÜv selon 10% 10% 10% 10% 60% 60% 8 - Ce, ATex, ISo 9001, 40% ■ Nutrition animale eN 473 pour les CND. 8 - ISo 9001, Ce, Certifi TUv. 10% 10% ■ Pétro-chimie cation TÜv et DvGW. 9 - 2 ans 10% 9 - 12 à 18 mois ■ Pharmacie, cosmétiqueSectoriel 9techno - La garantie couvre tout Safi Samson Onis Safivice Samson Sodime Reg techno Onis Paw RegPaw ■Sectoriel Produits Sectoriel laitiers de matière ou de construction Safi Samson So Onis Paw Reg techno ■ Traitement d’effuents pendant un an. 10% 10% 10% 10% 10% 15% 0% 20% ■ 10% Intégrateurs 15% 15% 45% 20% 25% 20% 15% 30% 20% 25% 30% 25% 10% 25% 10% 10%10% 40% 10% 10% 10% 40% 30% 10% 15% 10% 20% 30% 15% ■ Autres secteurs 20% 30% 25% 25%

%

40%

20% 65% 65%

20% 20% 20%

20%

15%

20% 20% 10% 20%

10%

10% 10% 10% 10% 10% 30%15% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 15% 20% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 20% 10% 10% 10% 10% 25% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 10% caractéristiques 10% 10% 10% 20% 10% 20% 20% 10% 10% 25% 10% 10% techniques 10% 20%

Les points forts

Les options

La certification

Les garanties

N°35 SePTembre-oCTobre N°35 Novembre 2009 LE JOURNAL DES FLUIDES


40% Aquiro30% Aquiro

Ari armaturen Asco Numatics Asco Numatics Burraco Ari armaturen 30% 15%

20% 10%

0%

20%

20%

Que choisir ?

10% 10% 30% 20%

10% 15% 10% 10% 30% 10% 20% 15% 15% 10% 10% 10%

15% 10% 10% 20% 10% 10% 10% 10% 10% 10%

10% 10% 20%

Centork

25%

d

15%

CSF

CSF

25% 20% 30%

30% 10% 10%

Denios

20%

10%

Dresser

20%

10%

30% 10%

10% 10% 10% 10% 30% 30% 25% 25% 10%

10% 10%

Dresser

30%

25%

10%

30%

15%

10% 15%

15%

Flowserve

Flux

20% 10% 23% Flux Flowserve Flowserve 26% Flux 15%

Dresser

20%

20% 10%

40%

Burkert 10%

Burkert

20% 40%

10%20% 20% 15%

20% 10% - GUICHoN vALveS

10% 26% 15% 25%

23% 26% 30%

23%20% 16%

20% 23%

40%

12% 40% 1 1 - HYDAC 40%1 - KLINGer 20% 2 Constructeur. 2 Constructeur 2 Constructeur. 16% 10% 16% 23% 10% 23% 25% 40% 25% 30% 20%10% 320% 30% robinetterie : robinets de 3 vannes à sphères40% DN6 à 3 - robinets à piston. 10% 20% 12% 20% 12% Hydac Klinger Griss Guichon Glynwed Goetze fond de cuve, multivoies, vanDN80, gamme standard et 4Activité nes à passage direct, vannes développement de solutions pelle, clapets, soupapes, etc. 10% 10% 10% 15% 10%spécifiques sur-mesure.10% 11% 15%blocs 15% 15% 40% Hydac Klinger Hydac Klinger Guichon Guichon Goetze 10% Griss 10% Griss Goetze 30% 15% 10% 4420% 25% 15% Equipements 10% 10% 10% 90% 25%

Société

10%20% 10% 20% 20% 20%

40% 25%

25%

10%

10%

65%

65% 25%

Denios 30%Denios

15% 30%

15%

10% 10%

CSF

10%

25%

40%

25% 10% 65%

10%

15% 15%

15% 25% 10%

Burraco

10%

10% 15% 10% 10% 40% 11%40% 25% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 20% 25% 20%10% 10% 10% 10%

11% 15% 10% 15% 10% 30% 10% 22% 30% 17%

principaux secteurs

10% 10% 22% 30% 20% d’activité (≥›10%) 22% 10% 20%10% 17% 17% LRI KSB M Liatech

10% 10% 10% 15% 10% 15% 15% 30% 10% 15% 15% 15% 45% 20%30% 20% 15%15% 15%

10% 45% 30% 30% Mecafrance

15% 10%

15% 15%

15% au DN200 en fonte, 5 - DN10 Norit acier et inox pour températures de -85 °C à +400 °C. 5 - Large de diamè5 - Gamme bP et HP stan10% 10% 10% choix 10% en 10% 6 - etanchéité ligne opti15% 20% 20% LRI Mecafrance Metso Norit 40% tres et modèles, de DN 15 à dards jusqu’à PN 500 LRI Mecafrance Metso Norit M 40% Liatech 10% 10% bar. 10% Liatech 30% 10% male : classe A selon la norme 10% suivant 1000, PN 10 à 420 Développement de blocs fonc20% eN 12266-1. 10% ■ Agroalimentaire 10% les modèles, réalisés en inox,10% 10% tions10% suivant souhaits clients. 10% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 20% 7 - Dispositif 15% 20% 10% 15% 20% 20% de fin 20% de course, ■ Armée, marine duplex, 40% 6 - Adaptabilité 10%alliages. 40% 10% 10% et10% flexibilité. 10% 10% 30% 10% 30% 10% ■ 10% 20% 25% système de réglage de débit, 20% brasserie, viticulture 10% 10% 6 - Qualité 10% 10%du design et de la 60%20% 60% 40% 10% 7 - raccordement 20% spécifiques, motorisation 10% électrique ou 10% 10% ■ 10% Chimie 10% 10% fabrication, réalisés en interne 20% verrouillages, contacts électri- 20%pneumatique. ■ Distribution10% d’eau 10% depuis 1921, grande souples10% 20% ques ou inductifs, motorisa25% 20% 25% 20% ■ Laboratoire 10% 20% 8 10% - Ce, ISo 9001, ATex, 10% 10% se d’adaptation,10% construction 60%pneumatique % 10% 60%électrique, 40% tion 40% ■ métallurgie emissions fugitives Ta Luft, sur mesure. Safi Samson Sectoriel Sodime Paw ou hydraulique. Reg techno ■ Nutrition animale vDI 2240 et ISo eN 158487 - Nombreuses options 10% et 10% 8 - Ce, ISo 9000 version ■ Pétro-chimie 1. adaptations sur demande. 10% 10% 10% 45% 15% 2000, ATex. 20% ■ Pharmacie, cosmétique 15% 20% 30% 9 - 2 ans Safi Samson 25% Sectoriel Sectoriel Samson Reg techno Safi 10% Sodime 10% Sodime10% Reg techno 8 - 30% ISo 9001 v. 2008, ISo ■ 40% Produits laitiers 9 - 2 ans 10% 15% 14001 v. 2004, PeD… ■ Traitement d’effuents 10% 10% 10% 10% 10% 20% 10% 10% 10% 45% 10% 45% 15% 20%20% ■ 15% Intégrateurs 10% 15% 10% 20% 15% 9 2 ans après livraison. 30% 30% 25% 25% 40% 10% 10% 10% 10% 10% 30% 10% 10% 10% 10% 30% ■ Autres secteurs 20% 10% 10% 25%

%

%

20%

20% 10%

30% 45%

15%

10% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 10%10% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 25% 20%10% 20% 10% 10% 25% caractéristiques20% 10% 10% 10% 10% 10% 20% 10%

15% 20%

10% 15%

20%

10%

techniques

Les points forts

Les options

La certification

Les garanties

15% Metso

LE JOURNAL DES FLUIDES Novembre SePTembre-oCTobre N°35 2009 N°35


10% C2AI 10%

10%

C2AI

15% 10% 10% 13%

52%

52%

Centork

15% 52% 13%

Gemu

10% 10% 90%

10%

15%

Centork 25%

30% CSF 15% 10%

10%

Glynwed

90% Goetze

CSF

10%

20%25%

90%

10%

20% 30% 15%

20%

20% 10% Dresser 15% Denios

Denios 20%

20%

10%

30% 20% 20%

25% 10%

15% 13%

20%

10% 10%

23% Flow

QUe CHoISIr ? 20% 10%

10% 20% 20%25%

20% 20%

20%Griss

26% Dresser

16% 10% 26% 20% 23% 15% 12%15%

30%

20%

25% 20%

10% Guichon

16%

30% 25%

30% Hydac

1

10% 10% 10% 15% 10% Guichon H 40% 11% 15%Glynwed Griss Goetze 30% 10% 10% Griss Guichon Glynwed 10% Goetze 20% 25% 10% 10% 10% 10% 10% 11% 15% 10% 15% 15% 10% 10% 40% 50% 1 - KSb 1 - KSb 1 - LIATeCH Société 15% 10% 30% 15% 25% 10% 10% 10% 10% 40% 11% 15% 10% 10% 10% 50% 22% 30% 45% 10% 10% 10% 10% 10% 20% 2 - Distributeur 2 - KSb, Amri 30% et Sisto. 2 20% - Constructeur. 25% marques Tassalini. 30% 17% 10% 10% 25% de robinetterie : KSb, Amri 10% Papillon,10% 3 - vanne de régulation pour 3 - vannes à boule, 25% 10% et Sisto. 30% 45% 25% l’industrie. à boisseau conique 2 et 3 22% 20% 10% 30% 10% 22% Activité 30% 45% 30 20% 17% 20% 30% LRI Mecafrance Metso 3 Gamme de robinets à voies, à clapet, à membrane, 10% KSB KSB M Liatech 17% 420% 50%

20%

10% 10%Gemu

10% 10%KSB

15%

Gemu

papillon avec actionneur pneumatique intégré. 10% 40% KSB M 4 10% KSB KSB M

suivant les normes SmS, DIN, Clamp,10% macon, Iso, gaz 15% LRI en Inox 10% 304L et 316L. Liatech 30% Liatech 10% 4-

20% LRI

10% 10% Mecafrance M 40% 10% EquipementsMecafrance 10%

10% 10% 10% 10% 10% 10% 15% 10% 20% 10% 10% 15% 20% 40% 40% 10% 10% 10% 20% 10% 10% 30% 10% 10% 20% 10% 10% 40% 40% 20% 25% 10% 10% 30% 10% 10%10% 10% 10% 10% 60% 10% 10% 40% 10% principaux secteurs 60% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 10% d’activité (≥›10%) 10% 10% 10% 20% 5 - vanne de régulation pour 25% 10% 10% 10% 10% 10% 20% 10% 10% 10% 25% 60% 40% l’industrie facile d’emploi et 10% 10% 10% 10% 60% 40% Safi Samson Sectoriel d’entretien/remplacement. Onis Paw Reg techno DN 20 à 150, PN 16 ou 25. 5 - ensemble robinet avec 10% 10% actionneur intégré de DN 40 5 vanne à membrane 10% 10% 6 - Démontage 10% aisé en dévis15% 20% 15%Samson 20% ■ Agroalimentaire 30% Safi S 25% Onis à DN 300 pour pression d’air manuelle ou pneumatique. 25% Paw Reg techno 30% 40% 10% sant la boulonnerie corps/ Safi■ Armée, marine 10% Samson Onis Paw Reg techno moteur de 6 bar. réalisées suivant les normes 10% 15% chapeau sans outils spéciaux. 10% ■ brasserie, viticulture 10% 3A. Pression d’exploitation 10% 10%nom- 20% 6 - Actionneur Choix possible entre intégré monté 15% 20% 20% 20% 10%■ Chimie 10% 15% 30% 25% 10% 25% maximum : 7 bars. 15% 20% 40% 10% 15% 30% 10% breux diamètres de siège et de directement sur le robinet 20% 10% 10% 30% 10% 25% 25% 40% ■ Distribution d’eau 10% 65% 10% 10% 10% 15% cône pour tous les DN nomisans20% arcade, plus compact10% et 20%6 - etanchéité parfaite et 30% 10% 10% 20% 10% 10% 15% ■ Laboratoire naux. Possibilité d’utiliser les plus facile à installer. isolation complète contre les 20% 20% 10% 10% ■ métallurgie 20% 20% 10% 10% 10% 10% sièges des 2 côtés, p.ex perfacteurs polluants extérieurs. 10% 7 - Peut être équipé d’un boî20% 10% animale 10% 10% ■ Nutrition 65% 10% 10% mutation en cas d’endomma10% 20% 10% 20% 10% 10% 20% 65% tier de détection de position et 7 - Différents grains de finis10% ■20%Pétro-chimie 10% 20% gement. Possibilité d’utiliser 10%

un cône à étanchéité souple pour accroître l’étanchéité. 7 - Positionneurs électriques ou pneumatiques. 8 - Ce, TUv, ATex. 9 - 1 an

d’une distribution pneumatique par électro-distributeur flasqué. 8 - Ce, ACS. 9 - 1 an

sage. 8 - Normes 3A. 9 - 1 an

■ ■ ■ ■ ■

Pharmacie, cosmétique Produits laitiers Traitement d’effuents Intégrateurs Autres secteurs

caractéristiques techniques

Les points forts

Les options

La certification

Les garanties

N°35 SePTembre-oCTobre N°35 Novembre 2009 LE JOURNAL DES FLUIDES


10% 20%10%

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Centork 25%

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Que choisir ? CSF

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40% 16% 20% 23% 23% 40% 12% Klinger

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23%10% 15%40% Hydac 15% 15%

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10% 10% 10% 10% 10% 10% 15% 15% Hydac 15% 10% Klinger 40% 11% 15% tze 1 - LrI Griss (La 10% robinetterie10% Guichon 1 - meCAFrANCe 1 - meTSo 1 - NorIT SUDmo 10% Hydac 15% 10% 30% Klinger 15% 22% 10% Griss Guichon 30% 15% 45% ed 20% Goetze 20% 2 - Constructeur et15% 10%Industrielle) 25% 30% 2 - Constructeur. 2 - Constructeur et distridistribu15% 17% 10% 10% 10% 10% 10% 15% Neles, 15% 10% 2 - Distributeur. buteur des vannes teur Sudmo. 40% 11% 3 - robinet à boisseau sphé10% 10% 10% 10% 15% 15% 30% 10% 10% 15% 25% 15%et mapag. 10% 40% 11% 15% Jamesbury 10% 10% 22% 3 -10% vannes papillon, vannes rique.10% 30% 15%process 20% 45% 30% 10%10% 20% 15% 3 - vannes de 15% 30% 15% LRI Mecafrance Metso Norit 17% 20% 20% 10% automotrices, à guillotine, à 3 - vannes de régulation, pour les Liatech 25% 15%industries Agro/ 4 10% élec10% membrane, à manchon, de sectionnement, de sécuPharmaceutiques/biotechs et 15% 10% 22% 30% 15% 45% 15% trovannes, robinets à boisseau rité. Actionneurs, contrôleurs 20% 10% 10% 10% 10% 10% 20% ultra propre. % 10% 10% 15% 22% 20% 15% 30% 30%45% numériques de 15% 17% 20% sphérique, détenposi40% LRI Mecafrance 10%30% vannes,Metso Norit 10%régulateurs 10% 10% KSB M Liatech 430% 10% 15% % deurs, gamme « pétrole », 10%17% tionneurs, solutions20% logicielles 10% 10% 10% gamme « agroalimentaire ». de gestion de l’instrumenta10% 10% 20% 10% 15% 10% 20% 10% LRI Mecafrance Metso 20% tion de Norit terrain. ch 40% 4 40% 10% 10%Norit 10% 10% 30%LRI 10% 20% Mecafrance Metso 25% 20% M Liatech 10% 10% 10% 460% 20% 10% 40% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 10% % 15% 20% 20% 20% 10% 10% 10% 15% 40% 10% 20% 10% 10%10% 10% 30% 20% 10% 10% 5 Du DN8 au DN250, de 40% 20% 25% 10% 10% 10% 20% 30% 10% 20% 10%10% 10% 60% 60% 10% à10% +400°C, de 10-9 mb 10% 40% 10% 196°C 20% 20% Safi 10% Samson10% Sectoriel Sodime à 220 bars. 10% Reg techno 10% 20% 20% 5 - vanne aseptique de pro25% 20% 10% 10% 6 - 25% Fiabilité, robustesse. 10% 10% 10% 60% 20% 20% cess membrane PTFe mas40% 10% 10% 10% 10% 15% 45% 60% 0% 20% 30% 7 - vaste d’options 10% et 10% 40% 25%choix15% sive10% et clapet Peek T°C 160°C Safi Samson 10% Sodime Paw 10% Sectoriel Reg techno 30% d’accessoires. 5 - Gammes en continu. 10% 10% 15% diversifiées dont 10% 10%5 - vanne 10% 10% notamment les vannes autoNeles NeLDISC. 8 Ce, ATex, ISo9001:2008, 6 - Plus 10% de joints 20% 10% 10% 10% 15% 10% 45% eHeDG 20% motricesSafi 15%sur métal, Samson Sodime 20% utilisées10% pour deux étanchéité echno 25% métal ISo 1 4 0 0 30% 1 : 2 0 0Sectoriel 4 , 10% 10% Sectoriel USP 6 A 121°C. 40% 10% 10% 10% Sodime 10% 30% Safi Samson 20% Regfonction techno : ouverture/ 10% 10% 25% faitypes de bidirectionnelle durable, DIN3840, 10% 10% 10%10% 15% TA-Luft vDI2440, 10% boitiers Inox avec Leds fermeture et régulation.20% ble friction, 10% résistance 10% à l’usu- 10% 7 - 10% eN13445, eN1626, DIN 10% 10% 15% 45% 15% 20% ASI et Device Net. 20% 30% 10% 10% 25% re. Couple de fonctionnement 10% 10% 10% GoST , bS6755II.10%10% 15% 10% 15% 10% 45% 30% 6 - Construction de la vanne 10% 20% 10% 10% 30% 25% réduit. 40%15%principale basée sur des tech10% 10% 20% 10% 8 - 3A, 25% 10% 10% 10% 30% FDA, eHeDG, USP 10% 9 - Jusqu’à20% 5 ans, SIL 10% 10% 10% 10% 10% 20% 10%3, LCC 10% 6 A 121 °C. nologies nouvelles,15% absence 10% (Life Cycle 6 Les vannes Neldisc des Cost) optimisé. 10% 10% 10% 10% 20% 10% 10% de frottement et souplesse de 10%séries L1 et L2 sont des van10% 10% 10% 9 - 2 ans 20% 10% 10%25%à siège 10% % fonctionnement, pilotes adap-10%10% 10%10% nes papillon métalli- 25% 10% 10% 10% 20%20% 10% 10% 10% 10% tés à différentes utilisations, que de haute performance. 10% 0% 20%

finesse du pilotage, facilité de réglage des pilotes, entretien et maintenance aisés. 7 - en standard du diamètre 40 à 200, sur demande jusqu’au diamètre 500 mm. 8 - ACS. 9 - 1 an

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LE JOURNAL DES FLUIDES Novembre SePTembre-oCTobre N°35 2009 N°35

Supporte des températures allant de -200 à +800 °C / -330 °F à +1480 °F. Faibles coûts de maintenance. 7 - Les vannes Neldisc permettent une standardisation poussée et sont particulièrement appréciées dans tous les process industriels, même sévères. 8 - Usines : ISo 9001, ISo 14001. matériels : ATex, TÜv. 9 - Les équipements ont une garantie standard 12/24 mois.


Griss Guichon Goetze 10% 10% 11% 15% 10% 10%40% 25% 10% 10% 20% 10% 13% 30%30% 10% 90% 20% 25% 10% 10% 10% 10% 10% 11% 15% 15% 15% 40% 10% 10% 50% 30% 10% 10% 10% 10% 20% 25% 25% 10% 22% 30% 45% 10% 20% 10% 30% 10% 30% Griss Guichon 17% 20% Gemu Glynwed Goetze 25% 10% 10% 22% 30% 45% 30% 10% 20% 30% 17% 10% 10% 10%20% 11% 15% 10% 15% 15% 40% 50% LRI Mecafrance Met 10% 10% 10% KSB KSB M Liatech 10% 25% 10% LRI 10% Mecafrance Metso 10% KSB KSB M Liatech 10% 15% 10% 20% 20% 10% 25% 40% 40% 10% 10% 10% 30% 10% 10% 22% 30% 45% 10% 30% 10%10%20% 10% 10% 17% 20% 10% 10% 15% 20% 10% 10% 20% 10% 10% 40% 10% 40% 10% 10% 10% 30% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 20% 25%10% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 6 60% LRI 1 - oNIS 140% - reG TeCHNoLoGY Société Mecafrance KSB 1 - PAW (PHÖNIx) KSB M Liatech 10% 10% 10% 20% 25% 2 - Constructeur. 2 - Constructeur. 2 - Constructeur Ducroux, 10% 10% 10% 10% 60% 60% 10% 40% 10% 15% 10% 10% vannes Lefebvre et miroux. 20% 3 - obturateurs rapides onis,20% 3 - robinetterie industrielle. 40% 40% 10% 30% 10% 10% obtuvannes, supportsOnis filtres, 3 robinets papillon, clapets Safi Samson Sec 10% Paw Reg techno 10% 4Activité 10% 10% vannobturateurs. de non retour, robinets vannes, 10% 10% 10% à membrane, vannes10% Safi Samson Sectoriel10% Onis 10% 10% Paw Reg techno vannes 410% 20% 15% 15% 20% 20% papillons, 25%25% 30% 25% clapets à membra40% 60% 10% 10% 10% 30% 10% 10% 40%mécano-soune, robinetterie 10% 10% 10% 15% 10% Equipements 15% 20% 15% 20% dée (Inox, Uranus, PTFe…), 10% 30% 25% 25% 10% 10% 20% 20%40% 10% 10% 10% robinets 30% fonds de cuve, prise 10% 15% 10% 10% 10% d’échantillons. 10% 20% 10% 10% 10% 65% 10% 10% 20% 10% Safi Samson 20% 20% 20% Onis Paw 10% 10% Reg techno 410% 10% 10% 10% secteurs 20% 10% principaux 10% 65% 10% 10% 10% 5 -20% robinetterie à soufflet : 10% d’activité (≥›10%) 20% 10% 15% 20% 15% 20% 30% 25%maintenance, protection sans 25% 40% 30% 5 - De 1/ 2’’ à 50’’, du vide de l’environnement, fiabilité 10% 15% Gemu 50%

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QUe CHoISIr ?

à 2500#, de -104°C à +760°C. 6 - Gain de productivité pour65% l’exploitant utilisateur, réduction des temps d’exposition au risque chimique, fiabilité, facilité de manœuvre. 7 - Tous matériaux métalliques, études et fabrications adaptés à l’usage souhaité, automatisations, applications spécifiques. 8 - Ce, sécurité feu API607/4, TA-Luft, ISo9001:2008. 9 - en standard : 12 mois après première mise en service, 18 mois après livraison. extension possible.

et sécurité. 20% 6 - Technologie du soufflet depuis plus de 50 20% ans. robustesse, assurance qualité, stock en France. 7 - matériaux « nobles » (Hastelloy, monel, Titane ...), motorisations, raccordements. 8 - ISo9001:2000, Ce, PeD, TA Luft, eurochlor, Fire-Safe. 9 - Jusqu’à 3 ans suivant les modèles.

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5 - marque Ducroux : la grande diversité des matériaux soudables disponibles sous forme de demi-produits autorise la réalisation de robinets dans des nuances de métaux inaccessibles au moulage. La mécano-soudure permet aussi une grande variété de formes et de dimensions. 6 - résistance à la corrosion, rapidité d’exécution, qualité des états de surface. 7 - Différentes matières (Fonte, Inox, Hastelloy…), accessoires (enveloppes de réchauffage, extension de chapeau, ailettes de refroidissement, sonde de température...). 8 - ISo 9001. 9 - Jusqu’à 2 ans selon les modèles choisis.

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Agroalimentaire 10% Armée, marine brasserie, viticulture Chimie Distribution d’eau Laboratoire métallurgie Nutrition animale Pétro-chimie Pharmacie, cosmétique Produits laitiers Traitement d’effuents Intégrateurs Autres secteurs

caractéristiques techniques

Les points forts

Les options

La certification

Les garanties

N°35 SePTembre-oCTobre N°35 Novembre 2009 LE JOURNAL DES FLUIDES

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Glynwed Goetze 25% 40% 20% 30% 10% 10% 10% 10% 10% 15% 20% 12% 15% 10% 40% 11% 15% Hydac Griss10% Guichon 30% Klinger etze 10% 15% 10% 10% 10% 10% 10% 15% 15% 10% 15% 15% 40% 11% 20% 25% 15% 30% 10% 10% 15% 10% 10% 10% % 10% 10% Hydac 25% 10% 15% Klinger 20% 11% 15% 15% 10% Guichon 15% Goetze 10%40% 10% Griss 10% 10% 30% 10% 22% 15% 10% 30% 15% 45% 20% 10% 20% 15% 30% 17% 15% % 25% 10%15% 10% 22% 30% 15% 45% 10% 20% 10% 10% 10% 10% 10% 11% 15% 15% 10% 40% 30% 15% 17% 20% 15% 30% 10% 10% 15% 10% 10% 22% 30% 15% 45% 20% 15% % 20% 30% 15% LRI Mecafrance Metso Norit 17% 10% M10% Liatech 15% LRI Mecafrance Metso Norit Liatech 22% 10% 10% KSB M 15%10% 45% 10% 10% 10% 15% 30% 10% 20% 10% 20% 20% 17% 40% 30% 10% Norit 10% 15% Metso 10% Mecafrance 30% 10% LRI ch 10% 10% 10% 20% 10% 20% 10%10% 15% 20% 40% 40% 10% 10% 10% 10% 30% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 20% 10% 15% 10% 20% 20% % 20% 10% Mecafrance Norit 10% Metso Liatech 10% 10% LRI 40% 10% 10% 10% 30% 20% 25% 20% 20% 1 - SoDIme 1 - SAFI 1 - SeCTorIeL 10% 10% 10% 1 - SAmSoN 10% 0% 20% 60% 10% 10% reGULATIoN 20% 10% 40% 25% 20% 10% 10% 10% 20% 2 - Constructeur 10% 260% - Constructeur. 10% 15% 2 - 10% Constructeur. 10% 20% 20% 60% 10%et distri40% 40% 10% 10% 10% 30% 10% 10% 2 Constructeur de la marbuteur. 10%3 - vannes motorisées et robi3 - robinetterie25%plastique 10%20% 20% 20% 10% que SAmSoN. 10% 10% 10% 60% 10% anti-corrosion, robinet à netterie de10% spécialité. 3 - robinetterie et accessoi40% 10% 20% Safi Samson Sectoriel Sodime Regsphérique, techno robinet à tournant 3 - vannes de régulation pneures. 10% 4 20% 25% Safi Samson Sectoriel Sodime membrane, robinet àReg papillon, matiques, électriques ou auto20% 10% Paw 10% 410%techno 10% 60% 40% 10% robinet à palette. motrices. Positionneurs numé10% 10% 15% 45% 15% 20% 30% 25% Sectoriel Safi Sodime 40% 10% riques à signal analogique ou 10% 10% 10% 10% 30% Samson echno 10% 45% 15% 20% 4 15% 20% 30% 10% de 10% 15% bus de terrain. régulateurs 25% 40% 10% 10% 10% 30% 10% 10% 10% PID. 20% 10% 10% 15%procédés 10% Sectoriel10%10% 45% Sodime 15% 15%Samson10% Safi 30% 10% Reg techno 25% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 4 - 10% 30% 20% 20% 20% 10% 10% 25% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 15% % 20% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 20% 10% 10% 25% 10% 10% 10% 45% 10% 30% 15% 10% 10% 20% 20%15% 10% 10% 10% 25% 20% 10% 10% 10% 30% 10% 10% 10% 10% 5 - Type 25% : vannes à sphè20% 10% 10% 10% 15% % 10% 10% 10% 10% 20% 10% re, à papillon, à10% guillotine. 5 - Inox 316 L. 20% 10% 10% motorisation : pneumatique, 10% 6 - Qualité et fiabilité dans 10% 10% 10% 20% à tournant sphéri5 - robinet électrique. matériaux25% : laiton, 10% 10% 10% le temps. 10% 10% 10% 20%

Que choisir ?

que, à papillon, à membrane, manuel, motorisé, en PPFv (polypropylène chargé fibre de verre), PvDF, PP, PvC, AbS. 6 - Test unitaire des fabrications, anticorrosion, fabrications spécifiques, robinet à bride avec renfort métal surmoulé. 7 - Grand choix d’options et d’accessoires. 8 - Ce, ATex, PeD, émissions fugitives, FDA, ACS. 9 - 1 an renouvelable selon application.

2

5 - Tout type de vanne de régulation : vannes microdébit ou vannes pour débits importants, plage de pressions PN16 à PN400, vannes linéaires ou rotatives (segment sphérique ou papillon). 6 - vannes modulaires utilisables sur tous types de fluides y compris dans des conditions d’utilisation sévères. Positionneurs auto-adaptatifs. 8 agences en France et une présence mondiale avec plus de 2 800 collaborateurs. 7 - Soufflet d’étanchéité pour fluide dangereux. outil de diagnostic intégré dans le positionneur. 8 - Ce, ATex, 3A, FDA, eHeDG. 9 - 1 an

LE JOURNAL DES FLUIDES Novembre SePTembre-oCTobre N°35 2009 N°35

fonte, acier, inox 316. 6 - Stocks importants, service technique, très large gamme. 7 - boîtiers fins de course, électrodistributeurs, réducteurs manuels etc. 8 - Ce, ISo, ATex, Sécurité feu, TA LUFT. 9 - 1 an

7 - Contacter le constructeur. 8 - à jour. 9 - Usine


QUe CHoISIr ?

1 - SWAGeLoK 1 - TUNING Fluid Solutions 1 - WeIr mINerALS Société 2 - Constructeur. 2 - Constructeur. 2 - Constructeur. 3 - vannes à boisseaux sphé3 - vannes boisseau sphérique 3 - vannes à pelle Isogate. riques ou à pointeaux, à com- Swagelok et papillon, vannes guillotine, Tuning Weir Ari armaturen Activité Asco Numatics 4mande manuelle ou pneumatiélectrovannes Laiton pour que, clapets, soupapes, filtres, fluides et gaz neutres. 10% 10% 10% 15% 10% 10% 13% 15% 15% Swagelok Tuning Weir Ari armaturen Asco Numatics Burr manifold, monoflange. 12% 415% 10% 20% 10% Swagelok Tuning20% Weir Ari armaturen Asco Numatics Burraco 25% 10% 4Equipements 10% 13% 11% 12% 10% 13% 15% 10% 15% 10% 20% 12% 25% 10% 11%

10% 10%

10% 10% 20% 20%

20% 15%

11%

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34%

15%

10%

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10% 15% 60%

15% 15% 10% 15%

15% 15% 10% 10%

25%

20%5 - Disponible de 2» à 24» (50 25% 65% 60%

15%

10% 65%

10% 25%

10% la gamme 25%

25% 40%

65% principaux secteurs d’activité (≥›10%)

10% 40% 30%

10%

à 600 mm) pour 10% 10%à 48» pour la Aquiro Ari armaturen Asco10% Numatics 25% WS, de 24» gamme Wb. Pression : de 2” 5 - Gamme homogène en à 16” : 10 bars – de 18” à 5 - Pressions : de l’ultra Laiton, fonte, acier et acier 10% 10% 10% 15% Ako Alfa laval40%taraudé, 30% Aquiro Ari armaturen Asco Numatics Burr 24” : 6 bars – de 3” vide jusqu’à 1000 bars. Inox à30% raccordement 30%à 20” : 15% ■ Agroalimentaire Ari armaturen Asco Numatics Burraco 25% 10% 20%pour 20 bars la gamme WH. Température :Ako de -196°C à 40% Alfaà laval souder ou à brides duAquiro DN5 matériaux : - Corps :10% fonte15% ■ Armée, marine 815°C. Tous types de fluides au DN500 sur stock et jus10% 10% 65% 15% ■ 10% brasserie, viticulture standard ;10% Pelle : y compris corrosifs et dan- 30% qu’au 40% DN2200 sur30% demande. 30% 10% 10% 15% 10% 10% GS en 10% 20% 15% 40% 25% 40% 10% 30% 20% 30% 25% ■ Chimie Inox AISI 316 en standard. gereux. 40% 6 30% 30% 10% 10% 10% Forte disponibilité des pro20% 15% 40% 40% 20% revêtement Teflon en10% option ; ■ Distribution d’eau 25% 6 - Qualité et fiabilité. Une duits et des pièces de rechange 65% 15% 30% : caoutchouc ■ Laboratoire 10% 20%- blindages supply chain efficace permet(95 % des produits10% livrés sous 10% 25% 65% 15% naturel en standard, ePDm, 10% ■ métallurgie 10% 10% 10% 20% 10% 10% 10% 20% tant de mettre à disposition30% de 48 heures). 25% Néoprène, Hypalon en ■ Nutrition animale 10% 10% 10% 10% 10% 30% grande quantité de matériel C2AI Centork CSF : en acier Denios Dresser 720% - version Haute tempéraoption ; - Support ■ Pétro-chimie en moins de 5 jours. ture, vapeur, à enveloppe de mécano-soudé. ■ Pharmacie, cosmétique 7 - Choix des matériaux : réchauffage. 10% 10% 15% faible mainteProduitsDresser laitiers 20% 10% Fl 6 Fiabilité, 20%■ 10% C2AI Centork CSF Denios Inox 316, acier cadmié, 30% 10% 8 - Gamme ATex II2 G/D 15% ■ Traitement d’effuents Flowserve nance, encombrement réduit. C2AI PFA, monel, Centork Denios Dresser20% laiton, Teflon, T4 avec agrément sécuritéCSF feu ■ Intégrateurs 25% Hastelloy, Titane, etc. Choix 7 - Contacter le constructeur.10% 15% 10% 52% 10% 10% de la gamme. 15% 20% ■ Autres20% pour une partie 20% secteurs 26% 30% des niveaux de10% propreté et 10% 10% 10% 10% 10% 15% 20%20% 20% 20% certifiée ISo 25% 23% 9 - 13% Garantie 12 mois 15% contre 30% 8 - entreprise 30% différentes options10% de test 26% 10% oHSAS 90%25% 9001, ISo 14001 20% et 20% 15% 15% tout défaut de fabrication. d’étanchéité disponibles. 52% 20% 18001 par l’AFAQ. 25% 16% 10% 52% 9001, ISo15% 20% 8 - ISo 14001,13% caractéristiques 25% 20% 9 - Contacter le constructeur. 30% 10% 16% 10% 20% 90% 23% Ce, ATex, PeD, TPeD et techniques 25%Griss 30% 13% Guichon Gemu Glynwed Goetze20% 10% bien d’autres certifications. 90% 20% 12% 9 - Swagelok propose une 10% 10% 10% 15% 15% garantie à vie de son matéGriss 40% 11% Guichon 15% 10% Gemu 50% Glynwed Goetze 10% 10% 10% 10% Les points forts riel. Hydac Griss Guichon Gemu Glynwed Goetze 25% 10%

15%

Ako

50%

50% 10% 10%

34%

10% 15% 10% 15% 15% 30% 25% 25%

30%

30% 25% KSB 20%

20% Alfa 60% laval

25% 10% 10% 10% 10% 40% 15% 25% 10% 10% 10% 10% 10% 40% 11% 20% 25% 10% 10% 10% 10% 20% 10% 10%

10% 10% 10% 20% 10% KSB M20% 10%

11% 15% 10% 10%15% 10% 22% 30% 17% Les options 30%

10%

20% Liatech 17%

22% 22% 17%

30% LRI

30%

30% 10% 45%

45%

45%

La certification

Mecafrance 30%

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10%

10% 15% 10% 20% 10% LRI Mecafrance 20% 40% KSB KSB M 40% Liatech 10% 30% 10% 10% LRI Mecafrance Metso 10% KSB KSB M Liatech 10% 10% 10% 10% 10% 1 10% 15% Les 20% garanties 10% 20% 10% 40% 10% 40% 10% 10% 10% 30% 10% 10% 10% 10% 15% 10% 10% 10% 20% 25% 20% 20% 10% 10% 40% 40% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 60% 30% 10% 10% 10% 10% 40% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 10% 20% 25% 10% 10% 10% 10% 10% 60% 10% 10% 40% 10% 20% 25% 10% 10% 10% 10% 60% Safi Samson Onis 60% Paw40% Reg techno 10% N°35 SePTembre-oCTobre N°35 Novembre 2009 LE JOURNAL DES FLUIDES


Produits phares Pompes destinées aux applications biopharmaceutiques Deux nouvelles pompes viennent d’être ajoutées à la gamme BioPharm d’Alfa Laval : la pompe centrifuge SolidC UltraPure et la pompe MR UltraPure à anneau liquide. Elles viennent s’ajouter au modèle de pompe centrifuge LKH UltraPure déjà lancé sur ce marché. En concevant et fabriquant des équipements à destination des industries biopharmaceutiques, Alfa Laval a en ligne de mire le niveau d’exigence des industriels de ce secteur dont l’objectif est d’éviter toute contamination au sein du procédé de fabrication. De la sélection des matériaux à la performance du produit fini, la gamme UltraPure répond ainsi aux standards et aux attentes les plus strictes de l’industrie biopharmaceutique. Cette gamme s’accompagne d’un ensemble de documentations complet, appelé Alfa Laval Q-doc. Il comprend les manuels des équipements, les essais de réception en usine, les procédures de qualité et de fabrication, les certificats matières et les informations relatives à la maintenance. Tous les matériaux et toutes les pièces en contact à tout moment avec le produit pompé sont entièrement suivis et documentés, de leur production à leur utilisation. Tous les matériaux en acier inoxydable en contact avec le produit sont entièrement traçables conformément à la norme EN10204 3.1.B. La gamme UltraPure, actuellement en expansion, comprend à ce jour des modèles de pompes centrifuges, de pompes à anneau liquide et de pompes à lobes pour répondre à une large gamme de besoins en matière de pompage.

Pompe MR UltraPure à anneau liquide

Les pompes MR UltraPure sont stérilisables à la vapeur. Elles représentent la solution pour le pompage de mélanges de liqui-

Pompe centrifuge SolidC UltraPure

La pompe centrifuge SolidC UltraPure est idéale pour les applications standard. Sa conception implique l’absence de fissures dans lesquelles des contaminants pourraient s’accumuler et des bactéries se développer. De ce fait, la pompe SolidC UltraPure peut être facilement nettoyée, évitant ainsi une consommation excessive de détergents ou d’eau de haute pureté. Tout comme la pompe haut de gamme LKH UltraPure, le modèle SolidC intègre une garniture mécanique externe simple ou arrosée avec ressort monté côté atmosphère ainsi qu’un joint torique de volute à compression définie ajusté sur le corps arrière. Cela implique que les conséquences inéluctables de l’usure ne peuvent pas entraîner de contamination du produit pompé. Un des autres avantages du design de la pompe SolidC UltraPure réside dans une conception spéciale semiouverte de la turbine ; elle permet aux agents nettoyants de passer de part et d’autre, garantissant des procédures de nettoyage en place (NEP) aussi efficaces que possible.

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des et de gaz. Elles sont traditionnellement utilisées comme pompe de retour dans les systèmes de nettoyage en place parce qu’elles empêchent les accumulations de fluides dans les cuves de process lors des cycles de NEP, assurant ainsi un nettoyage efficace des cuves.


ProDUITS PHAreS

Appareils de mesure de la température

Armoire de sécurité

Swagelok ajoute des thermomètres à spirale bimétallique et des sondes thermométriques pour l’industrie à son catalogue. Ces produits viennent compléter la gamme actuelle de Swagelok en matière d’appareils de mesure de la température, gamme qui compte désormais des thermomètres et des sondes thermométriques pour les applications sanitaires. Les thermomètres avec spirale bimétallique à mouvement amorti fonctionnent dans une plage de température allant de -70 à 540 °C et sont disponibles avec des configurations à angle réglable, à montage central arrière et à montage arrière par la base. Chaque thermomètre Swagelok est étalonné en usine. Chaque thermomètre est en outre équipé d’une remise à zéro pour l’étalonnage sur site. Les sondes thermométriques Swagelok sont en acier inoxydable 304 standard, et en acier inoxydable 316 sur demande. Le produit est disponible avec wmb-352a:Layout 1 6/10/09 un 10:20 Page réduit 1 puits droit, ou aminci.

Avec une capacité de rétention de 50 % ou 100 % conforme à la réglementation du 2 février 1998, l’armoire de sécurité Denios permet de stocker de grands volumes de produits polluants et inflammables. De conception robuste répondant à toute utilisation industrielle, l’armoire permet le stockage à l’intérieur dans tout type de local en toute sécurité. L’armoire de sécurité Denios offre une capacité de stockage de 300 L (50 %) pour site soumis à déclaration ou 150 L (100 %) pour site soumis à autorisation en toute conformité avec l’arrêté 2/02/98. L’armoire est équipée d’un bac de rétention sous l’armoire pour un volume de rétention de 150 litres ainsi que de 2 aérations haute et basse avec tamis pare flamme (diamètre 100 mm).

Pompes alimentaires puissantes à faible cisaillement Les pompes Watson-Marlow MasoSine avec une puissance d’aspiration énorme et un très faible taux de cisaillement sont idéales pour les applications alimentaires. Débits jusqu’à 100 m³/hr � 1 arbre + 1 joint + 1 rotor = Une maintenance rapide, un nettoyage simple, un NEP total � Pas de pulsation donc parfaite pour la débitmètrie et la filtration �

Watson-Marlow

Bredel

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Tel: 01 34 87 12 12 wmb-352

N°35 SePTembre-oCTobre N°35 Novembre 2009 LE JOURNAL DES FLUIDES


Produits phares Pompes à plan de joint Salmson, acteur dans le domaine des systèmes de pompage, rénove sa gamme de pompes ASP avec la création d’une nouvelle gamme de pompes centrifuges « In Line », à plan de joint, la pompe SCP « Split Case Pump » qui se décline en 67 modèles. Conçues à l’origine pour être installées sur les pipelines, les pompes « Split Case Pumps » ou « pompes à plan de joint » sont aujourd’hui adaptées à des applications plus larges telles que l’adduction d’eau municipale, l’irrigation, le chauffage urbain, la climatisation, les centrales électriques, le refroidissement industriel, etc. Le concept à « plan de joint » ou « split case » de la pompe SCP facilite la maintenance de la partie hydraulique : il n’est pas nécessaire de démonter le moteur, les paliers ou les raccordements hydrauliques, seule la partie supérieure du corps de pompe se démonte. Le concept « In Line » simplifie l’installation de l’ensemble du système de pompage car l’agencement sur un même plan horizontal ne nécessite pas l’ajout de coudes supplémentaires. Exclusive, la SCP de Salmson est la seule pompe répondant à la norme européenne ROHS (2002/95/CE) (Restriction of the use of certain hazardous substances). Cette norme, s’appliquant particulièrement pour les matériels électriques, n’a pas de caractère obligatoire pour les fabricants de pompes. Cependant, Salmson s’attache à respecter cette norme en rapport à l’innocuité des matériaux utilisés. En effet, dans la conception de la pompe, cette norme vise à supprimer l’intégration de composants pouvant transmettre des maladies à l’homme. La pompe SCP est donc composée de moins de 0,01 % de plomb, mercure, chrome hexavalent, polybromobiphényles (PBB) et polybromodiphényléthers (PBDE) ; et de moins de 0,01 % de cadmium.

Pompe péristaltique Après les tailles 200 et 400, une nouvelle taille complète la gamme de pompes péristaltiques série XP de Mesa, gamme adaptée aux produits liquides, visqueux, chargés, abrasifs et fragiles. Il s’agit du modèle XP800. Le principe de fonctionnement reste le même : pompe volumétrique rotative. Un rotor compresse un tuyau grâce à deux patins, et pousse le produit à chaque rotation vers le refoulement. L’ensemble est contenu dans un carter étanche, sans risque de fuite. Un système original est utilisé pour permettre la mise sous vide du carter, qui reste, aux yeux de Mesa, le principe nécessaire pour l’utilisation des pompes péristaltiques dans l’industrie en général, longtemps boudées et utilisées presque exclusivement à

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de petites tâches et plus généralement dans les stations de traitement des eaux. La mise sous vide du carter présente des avantages qui permettent le maintien des caractéristiques (débit, pouvoir d’aspiration) quelle que soit l’usure du tuyau, l’auto-amorçage jusqu’à 9 mCE, ainsi que la détection en juste à temps de la rupture du tuyau. Le vide est réalisé par un système original. En effet, deux sabots sont fixés sur le rotor et poussent à chaque rotation une membrane fixée sur le couvercle du carter, créant un va-et-vient de la membrane, permettant ainsi d’évacuer l’air vers l’extérieur par l’intermédiaire de deux canules équipées de clapets anti-retour. Ce système de mise sous vide, plus économique, donne la possibilité de travailler dans les deux sens de rotation.

Huile hydraulique ExxonMobil introduit sur le marché la gamme d’huiles hydrauliques Mobil DTE 10 Excel, dernières nées de la famille des Mobil DTE. La formule a fait l’objet de nombreux tests, effectués aussi bien en laboratoire que sur le terrain, dans des conditions de service réelles. Par rapport aux huiles hydrauliques Mobil classiques, les Mobil DTE 10 Excel améliorent le rendement des pompes et systèmes hydrauliques, ce qui se traduit par des économies d’énergie et une productivité accrue. Lors de tests de rendement réalisés sur des applications hydrauliques standards, il a été démontré que les Mobil DTE 10 Excel pouvaient apporter jusqu’à 6 % d’amélioration du rendement de la pompe hydraulique par rapport aux Mobil DTE 20. Les Mobil DTE 10 Excel possèdent également des indices de viscosité (V.I.) élevés et stables, une bonne fluidité à froid ainsi qu’une large plage de températures d’utilisation.


ZF_Liquides_120208

13.02.2008

10:38 Uhr

Absorbants En cas de fuite accidentelle, il faut rapidement intervenir afin d’éviter toute pollution des sols et tout danger pour l’opérateur. Denios, présent sur le marché de la protection de l’environnement et de la sécurité en entreprise, propose une gamme d’absorbants nommée Densorb. Celleci est produite à partir des fines fibres qui assurent une absorption rapide tout en assurant une propreté. Les absorbants Densorb sont disponibles en différentes tailles et formes en vue de répondre à toutes les situations possibles. De plus, Densorb propose une solution efficace pour toute sorte de produits polluants. Pour absorber l’huile, par exemple, Densorb dispose des absorbants hydrophobes. La version « universelle » convient non seulement pour l’absorption de l’huile, mais également pour l’eau et les produits solvantés. En cas de renversement ou de fuites d’acides ou de bases et autres produits chimiques ou non identifiés, Densorb « spécial » représente la solution idéale pour absorber en toute sécurité. L’éventail d’absorbants Densorb est composé entre autre de sets d’urgence, de tapis étanches, de boudins, de coussins et de kits de nettoyage,… de quoi parer à toute éventualité.

Combattre le calcaire L’amélioration de la qualité de l’eau, élément nutritionnel de tout organisme vivant, est une préoccupation essentielle. La gazéification de l’eau (ajout de gaz carbonique ou dioxyde de carbone CO2 dans l’eau) est la spécialité d’Ecobulles. En partenariat

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Produits phares avec le producteur de gaz industriels Messer, expert dans la récupération et la purification du CO2, Ecobulles propose des techniques dans divers domaines d’applications permettant non seulement d’améliorer la qualité de l’eau mais aussi d’en diminuer les consommations. Les solutions Ecobulles contribuent à recycler le CO2 émis dans l’atmosphère par les industries : elles le solubilisent les carbonates présents naturellement dans l’eau. Dans tous les programmes de nettoyage et d’hygiène interne, il est primordial d’empêcher la formation de dépôt calcaire formant le tartre. Ce dernier sert d’accroche et de refuge aux milieux organiques et conditionne le risque de développement bactérien. Beaucoup de produits ou techniques de désinfection deviennent inefficaces lorsqu’ils sont confrontés à des dépôts de tartre qui constituent pour eux une barrière infranchissable. De par son caractère faiblement acide, le CO2 évite la formation de calcaire. On observe une diminution des rétentions de calcaire jusqu’à 85 % avec une eau carbonatée. La gazéification est donc un rempart contre le tartre et le microbisme. Outre le détartrage, la carbonatation permet de diminuer jusqu’à deux fois les quantités d’eau nécessaires au rinçage après des lavages avec des détergents alcalins tels que la soude.

Transmetteur de pression Le capteur de pression PT d’ifm electronic dispose d’une cellule de mesure en acier inox avec un élément de détection à couche épaisse DMS issu de la série PK. Grâce à la cellule de mesure soudée directement au boîtier, un joint d’étanchéité en contact avec le fluide n’est plus ­nécessaire. La cellule de mesure présente une résistance élevée aux hautes pressions de surcharge et d’éclatement ainsi qu’aux pics de pression. Le capteur de pression PT est conçu pour une utilisation industrielle et mobile, mais il répond aussi aux applications hydrauliques et pneumatiques spéciales à haute pression. Sa bonne tenue aux vibrations et aux chocs, sa protection et sa bonne résistance CEM permettent à ce produit son utilisation dans les engins mobiles.

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Transmetteur radar sans contact Le modèle R82 de Magnetrol, un transmetteur radar sans contact de 26 GHz à 2 fils, est un appareil basé sur le concept du radar à salves d’impulsions. De brèves rafales de microondes de 26 GHz sont émises, puis réfléchies par la surface du liquide. Le niveau de liquide est calculé en tenant compte de la hauteur du réservoir et du décalage du capteur. Le modèle R82 peut être utilisé dans des milliers d’applications classiques de stockage. L’appareil est conçu pour pouvoir effectuer des mesures jusqu’à quelques centimètres du sommet du réservoir. L’antenne cornet intégrée en polypropylène ou en Tefzel autorise une utilisation dans les fluides les plus ­corrosifs. Le modèle R82 supporte des températures comprises entre -40 °C et +93 °C et des pressions comprises entre le vide et 13,8 bar, dans une plage de mesure pouvant aller jusqu’à 12,2 m. Le réglage de son émetteur interne permet d’orienter le faisceau sans retirer l’appareil du réservoir. Une autre caractéristique du modèle R82 est la sortie 420 mA standard avec HART, qui peut être utilisée à des fins de transmission de données, de configuration et de diagnostic. Le logiciel PACTware offre des capacités de diagnostic étendues comme la capture des formes d’ondes d’échos et la visualisation des tendances et de tous les paramètres de configuration du transmetteur. Pour les applications difficiles comportant des turbulences, de la mousse, des vapeurs lourdes etc. le Pulsar de Magnetrol (radar à 6 GHz) effectue des mesures dans des plages pouvant aller jusqu’à 20 m.


PRODUITS PHARES

Flexibles résistants au vrillage Avec leur armature interne lisse en PFA renforcée d’acier inoxydable et revêtue de silicone, les flexibles Coreflex U Series de Swagelok combinent flexibilité et résistance à la pliure. Cette flexibilité autorise des cintrages à faible rayon de courbure, ainsi qu’une utilisation dans des applications nécessitant drainabilité et débit. Le renfort d’acier inoxydable inclus dans l’enveloppe de silicone permet aux flexibles de supporter des pressions ­élevées. Le cœur en PFA à paroi lisse présente une surface chimiquement neutre, durable dans le temps et non adhérente. Les flexibles Coreflex U Series sont non absorbants, ne transmettent pas de goût ni d’odeur, sont faciles à nettoyer et affichent un faible taux d’éléments extractibles. Ils peuvent être placés dans un autoclave et stérilisés, suivant les exigences de nettoyage du système. La paroi interne en PFA est revêtue d’une couche de silicone qui adhère directement à la couche tressée, grâce à un procédé sans colle qui évite la contamination du système par des matières lixiviables. Les flexibles Coreflex U Series peuvent être utilisés dans une plage de températures allant de -53 à 230 °C. Ils conviennent aux applications mettant en jeu de la vapeur et autres températu-

res élevées. Les flexibles existent avec des raccords sanitaires en acier inoxydable 316L avec traçabilité thermique, ainsi qu’avec différents raccords en acier inoxydable 316.

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Cahier juridique

CoNTeNTIeUx CommerCIAL

Stratégie et savoir-faire

Au cours des vingt dernières années, une transformation radicale de la vision du contentieux par les entreprises s’est produite. Sous l’influence anglo-saxonne, le contentieux s’est radicalisé, en même temps qu’il s’est amoindri. Les tribunaux de commerce ont vu le contentieux décroitre de 30 % ! Dans le même temps, la taille des dossiers et des écritures a cru considérablement. Les juges ont peut-être moins d’affaires, mais pas moins de travail. Les anglo-saxons cherchent à réduire le contentieux à cause de la lourdeur de leurs procédures qui aboutit à des coûts et des délais insupportables. ce n’est pas le cas en France. Les délais de traitement des dossiers y sont très raisonnables comparés aux normes internationales. quant aux coûts, ils sont assez faibles, puisque la justice est gratuite et que le système de droit écrit permet aux avocats de passer beaucoup moins de temps en recherches que dans les pays anglo-saxons. En moyenne, un contentieux coûte en France le tiers de ce qu’il coûterait en Angleterre ou aux états-Unis. Est-il dès lors raisonnable de se détourner du contentieux, comme les entreprises tendent aujourd’hui à le faire ? Il est clair que les entreprises ont intérêt à éviter le contentieux, autant que cela est possible, mais pour des raisons différentes de celles des anglosaxons.

ce cahier juridique analyse : 1. Ce que le contentieux peut et ne peut pas faire 2. Les techniques pour négocier les litiges inter-entreprises 3. Au-delà de la négociation, le recours à la médiation 4. Le recours à l’arbitrage ou au tribunal étatique 5. La stratégie contentieuse

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C a h i e r j u r idique

1. ce que le contentieux peut et ne peut pas faire Les limites du contentieux Le contentieux, c’est-à-dire le fait de demander à un tiers de décider pour départager les parties, ne peut rendre que des services limités. Il demande beaucoup de réflexion au demandeur pour préparer sa demande, son argumentation et ses preuves. Il en demande autant au défendeur et au juge. Le contentieux prend donc nécessairement beaucoup de temps. En arbitrage comme devant les tribunaux, il est rare de pouvoir traiter un contentieux significatif en moins d’un an. Or, ce délai est incompatible avec la vie des affaires. Aucun contrat ne peut, en effet, être suspendu ne serait-ce qu’un an et continuer d’exister.

La justice, « des réponses mortes à des questions mortes » Ainsi, comme le disait m. Pierre Drai, ancien Premier Président de la Cour de cassation : « La justice apporte des réponses mortes à des questions mortes. » Le contentieux est donc synonyme de rupture des relations commerciales et s’il aboutit à dire que la rupture était fautive, il n’y a plus moyen de revenir en arrière. Il consacre le préjudice et alloue des dommages intérêts qui, quelque soit leur montant, ne réparent jamais le préjudice subi : l’allocation d’une somme ne peut pas remplacer un courant d’affaires. Le contentieux ne peut pas gérer l’obligation de faire. Si quelqu’un ne respecte pas son contrat, la justice ne peut pas faire qu’il le respecte. Elle peut seulement le sanctionner par des dommages intérêts. Encore une fois ces dommages-intérêts ne répondent pas au problème. Si ma maison est mal construite, les dommages intérêt ne feront pas qu’elle ait été bien construite. Je resterai à devoir vivre ailleurs, à gérer le financement. Les dommages-intérêts, même s’ils sont importants, n’auront pas rendu heureuse la période, s’étalant sur plusieurs années, nécessaire à remédier

aux désordres. On ne recourt normalement au contentieux qu’après avoir vainement essayé de s’entendre. Cet échec entraîne des émotions négatives. Les adversaires éprouvent du ressentiment. Or, la justice s’interdit, par essence de prendre en compte ces émotions. Elle se veut objective… Ainsi la réponse qu’elle donnera au litige sera très éloignée du ressenti des parties et leur laissera toujours un goût amer dans la bouche. Enfin le contentieux ne peut pas être créatif. Le juge ne peut répondre que par oui ou par non, ou décider du montant des sommes dues. Il ne peut pas proposer de nouvelles solutions. Il ne peut pas non plus modifier le contrat. Encore une fois, le contentieux est incapable de redonner vie à une relation. Il ne peut que la tuer ou l’enterrer. Alors à quoi sert le contentieux ? Le contentieux permet de recouvrer les sommes dues par les gens solvables et de sanctionner ceux qui, volontairement, violent leurs obligations. Il faut bien reconnaître que ces circonstances sont relativement rares. Les gens solvables ont tendance à payer parce qu’ils savent qu’en s’y refusant ils s’exposent à devoir payer plus encore. De même, un entrepreneur intelligent comprend qu’en violant ses obligations, il s’expose à des dommages intérêts et à perdre ses clients. En réalité, la plupart des poursuites en recouvrement visent des insolvables ou quasi insolvables et n’aboutissent à rien. Quant aux poursuites contre ceux qui n’exécutent pas leurs obligations, elles visent souvent des entreprises qui ne sont pas en mesure de les remplir que ce soit pour des raisons techniques ou pour des raisons financières. Lorsque les deux parties sont solvables et que les poursuites ont donc des chances réelles d’aboutir, il ne peut y avoir litige que si les parties, de bonne foi, ont des interprétations différentes de leurs obligations. Si tel est le cas, vaut-il mieux aller à la rupture ou renégocier pour clarifier le point de désaccord ? La réponse est évidente : il faut négocier avant de passer au contentieux.

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Cahier juridique 2. Des techniques pour négocier les litiges inter-entreprises Il est donc évident qu’il faut négocier avant d’aller devant le tribunal. Pourtant, ce n’est pas chose facile. La difficulté de trouver des solutions L’apparition du litige est le résultat d’un processus en entonnoir. Dans une relation, un point va bloquer. On construit un immeuble et l’étanchéité pose problème. La résolution de ce problème va se heurter à un point technique ou juridique ou de relations entre les personnes qui en sont chargées. Tout va se focaliser sur ce point et on va oublier tous les autres aspects. Or, la solution est nécessairement ailleurs que sur le point sur lequel on s’affronte. On ne voit pas la solution et on n’imagine pas comment négocier. Parce qu’on se focalise sur ce point, on craint qu’une offre de négociation soit comprise comme un aveu de faiblesse par l’autre partie. Vis-à-vis de sa hiérarchie, on craint aussi que la suggestion d’une négociation soit interprétée soit comme l’aveu d’une erreur ayant mené au problème, ou bien comme une preuve de mollesse dans la défense des intérêts de l’entreprise. à supposer même qu’on souhaite négocier, il n’est pas évident de savoir comment parvenir à un résultat et surtout à un bon résultat. La plupart de ceux qui se vantent de savoir négocier se bornent à répéter à leurs adversaires : « j’ai raison et vous avez tort ». Ce à quoi ils s’entendent répondre : « j’ai raison et vous avez tort ». Ceci dure jusqu’à ce que l’un des deux claque la porte ou cède à bout de fatigue. De ce fait, il est très difficile de trouver des solutions et si l’on en trouve, elles sont souvent de piètre qualité car elles ne sont pas inspirées par la réalité du problème, mais sont plutôt le résultat de l’endurance relative de chacun des négociateurs. La méthode de la « négociation raisonnée »

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ter de négocier sur ces positions antagonistes et de chercher à comprendre les intérêts fondamentaux des parties pour créer des options permettant de satisfaire toutes les parties. C’est l’origine de l’expression « solution gagnantgagnant » qui désigne les cas où la négociation permet de découvrir que les intérêts sont compatibles et de trouver une solution qui les satisfait tous entièrement. Cette méthode s’est enrichie d’apports d’autres universitaires et praticiens essentiellement américains. Ceci permet aujourd’hui d’utiliser des techniques très précises d’analyse des litiges, de mise au point de stratégies de négociation et de mise en œuvre de ces stratégies. (Voir à ce sujet www.resolvers.cc). Il est indispensable pour une entreprise entrainée volontairement ou non dans un litige de se doter d’intervenants maîtrisant ces techniques.

3. Au-delà de la négociation : la médiation Mais la négociation n’aboutit pas toujours. Il n’est pourtant pas encore temps de passer au contentieux. Il reste un outil à envisager permettant de trouver un accord : la médiation. La médiation consiste simplement à reprendre la négociation en se faisant assister par un tiers.

taux de réussite de la médiation Le seul fait de la présence d’un tiers a un effet magique : 40 % des cas seront résolus par cette médiation. Le pourcentage passera à 80 % si le médiateur a été formé aux techniques propres à la médiation. Les nombreux avantages de la présence d’un tiers

L’université d’Harvard s’est penchée sur ce phénomène et a mis au point une méthode appelée « principled negotiation », en français « négociation raisonnée ».

Du fait de la présence d’un tiers étranger au conflit, les parties sont obligées de s’expliquer de manière beaucoup plus approfondie qu’en négociation directe et ainsi elles se comprennent mieux.

L’idée essentielle de cette méthode consiste à évi-

Du fait de la présence de ce tiers, elles se comportent

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souvent mieux et s’agressent moins. Si le médiateur a étudié les techniques appropriées, il saura faire réfléchir les parties et leur faire dire quels sont leurs intérêts profonds pour que la solution prenne ces intérêts en considération. Il saura aussi les aider à inventer des solutions auxquelles les parties n’avaient pas pensé elles-mêmes. Un chef d’entreprise ou un directeur juridique peutil raisonnablement aller au contentieux, sans même avoir essayé d’utiliser un instrument qui mène à un accord dans 80 % des cas ? Un mécanisme accueilli par les entreprises Ce mécanisme, qui avait été d’abord accueilli avec un certain scepticisme, est maintenant adopté par les plus grandes entreprises et une soixantaine d’entre elles ont signé une charte, par laquelle elles annoncent leur intention d’envisager le recours à la médiation dans les litiges auxquels elles sont confrontées. Citons, par exemple, Accor, Total, Thales, France Télécom etc. Les plus grands cabinets d’avocats en ont fait de même. Le succès de la médiation tient notamment à sa confidentialité, et donc à l’assurance qu’ont les parties que ce qu’elles diront ou proposeront ne pourra pas être rapporté au juge ou à l’arbitre. Il tient aussi à son coût très peu élevé. Les médiateurs sont, en effet, en général payés à l’heure, et leurs honoraires étant partagés entre les parties. Or, la durée moyenne d’une médiation est de 15 heures. Mes dernières médiations, qui portaient sur des intérêts considérables, ont toutes pris moins de dix heures. Le médiateur doit être impartial, c’est-à-dire ne pas favoriser une partie. Il doit aussi être neutre, c’està-dire que l’issue du litige ne doit pas affecter ses intérêts. Il doit enfin être indépendant, c’est-à-dire ne pas avoir de lien avec l’une ou l’autre des parties qui fasse craindre qu’il puisse devenir partial dans le cours de la médiation. Depuis 1995, la loi a consacré la médiation en autorisant les juges à suspendre la procédure et à nommer le médiateur lorsque les parties souhaitent y avoir

recours. Cette médiation judiciaire sera confidentielle et le juge saura seulement si un accord est intervenu ou non.

Mode d’emploi : comment mettre en œuvre une médiation ? •Pour mettre en œuvre une médiation, on peut, tout d’abord, se mettre en rapport avec un médiateur qu’on connaît. A défaut, on peut demander au président du tribunal de nommer le médiateur. • on peut aussi s’adresser à un centre de médiation. Les principaux centres de médiation sur Paris sont (par ordre alphabétique) le Centre de médiation et d’arbitrage de Paris (www.cmap.fr), la Chambre de commerce internationale (http://www.iccwbo. org/court/adr/langtype1036/index.html) et l’Institut d’expertise, d’arbitrage et de médiation (www.mediation-ieam.com). • en province, il existe aussi de nombreux centres, généralement constitués soit par les chambres de commerce, soit par les barreaux locaux.

4. Arbitrage ou tribunal étatique ? Si définitivement aucun accord n’a pu être trouvé, il faudra recourir au contentieux pour qu’un tiers prenne une décision qui s’impose aux parties et qui puisse être exécutée par la force publique. Deux moyens s’offrent alors aux entreprises : la justice étatique et l’arbitrage. qu’est ce que l’arbitrage ? Le concept fondamental de l’arbitrage consiste à confier cette décision à un tiers ayant la confiance des parties qui s’engagent à respecter sa décision et qui le rémunèreront pour ce service. Il s’agit aussi de passer d’une justice étatique et publique à une justice privée et confidentielle. Ce mécanisme est évidemment très attirant pour les entreprises qui peuvent ainsi choisir des juges dont elles connaissent la compétence dans le domaine qui les préoccupe. En France, cet avantage est relativisé

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Cahier juridique par le fait que les tribunaux de commerce sont composés de juges consulaires c’est-à-dire d’hommes d’affaires, comme peuvent l’être les arbitres. Les inconvénients de l’arbitrage

Ne pas faire du litige une question de principe

Cependant, l’arbitrage comporte quelques inconvénients. Tout d’abord le fait de devoir rémunérer l’arbitre (ou les trois arbitres) ajoute un coût important au traitement du litige. à ce coût, peut s’ajouter celui de l’institution d’arbitrage à laquelle on se sera adressé.

Les conseils voient souvent les parties venir les voir en considérant leur litige comme une question de principe. Elles veulent aller jusqu’au bout, elles en font une question d’honneur, l’adversaire doit être cloué au pilori, sa mauvaise foi doit être stigmatisée et on ne lésinera pas sur la dépense pour lui faire rendre gorge.

Il arrive aussi que la rapidité à laquelle les parties aspirent en renonçant le plus souvent à l’appel, se trouve contrebalancée par les délais nécessaires à la constitution du tribunal arbitral.

Ces attaques, violentes et importantes, sont souvent contre-productives.

Ces inconvénients font que l’arbitrage reste cantonné à certaines matières. Il est, d’abord, irremplaçable en matière internationale car il évite le risque de parti pris du juge du pays d’une des parties. Il est d’autant plus indispensable que, grâce à la convention internationale de New York qui le régit, ses sentences sont aisément exécutables dans la plupart des pays du monde, ce qui n’est pas nécessairement le cas des jugements étatiques. Il est aussi très développé dans certains métiers très techniques, ou dans lesquels des solutions extrêmement rapides sont nécessaires. C’est le cas, par exemple des matières premières ou du secteur maritime. L’arbitrage est aussi très répandu en matière de garantie de passif suite à des cessions d’entreprise. Enfin, il est nécessaire dans certaines grosses affaires, pour lesquelles les juges étatiques n’ont pas la disponibilité nécessaire pour les traiter en profondeur.

5. Une stratégie contentieuse : gare aux mauvaises habitudes ! Le contentieux, comme bien d’autres actions, gagne à être intensément préparé avant d’être entrepris. Tout bon avocat sait cela et propose à ses clients une ou plusieurs stratégies avant de lancer ses procédures. Pourtant, les clients sont parfois plus jusqu’au-boutistes que leurs conseils et peuvent compromettre leurs

chances à vouloir trop gonfler leur affaire ou leurs demandes.

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Celui qui s’entend imputer toutes sortes de malhonnêtetés et demander des sommes qu’il ne peut pas payer n’a qu’une préoccupation : riposter. Autrement dit, ces attaques commencent par créer une résistance qui ne serait peut-être pas apparue si les formulations et les prétentions avaient été plus modérées et raisonnables.

Le risque de faire du litige une question de principe L’expérience montre qu’à un moment ou à un autre, l’affaire de principe devient un véritable « fardeau » pour l’entreprise qui voudra s’en débarrasser. Il sera très difficile de négocier un accord si l’animosité est montée à un haut degré et/ou si les procédures sont devenues trop complexes. Ne pas vouloir traiter le dossier dans toutes ses dimensions Il faut, par ailleurs, comprendre que la charge de travail des juges est telle qu’il leur est très difficile de traiter des dossiers trop volumineux. Le désir de traiter une affaire dans toutes ses dimensions risque aussi d’être contre-productif. Le juge risque de s’égarer dans le trop grand nombre de points soulevés et dans les multiples arguments échangés sur chacun de ces points par les parties à la procédure. Il est éminemment préférable de choisir un angle d’attaque, simple et efficace, que le juge saisira tout


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de suite et dans lequel il vous suivra, pourvu que vous lui apportiez les preuves suffisantes à l’appui de votre argumentation.

gagner ou faire perdre l’autre ? Aujourd’hui, l’entreprise et ses conseils disposent de multiples moyens et outils pour parvenir aux meilleures solutions possibles lorsqu’elles se trouvent confrontées à un litige. Ces outils supposent toutefois que l’entreprise cherche réellement à sauvegarder son intérêt économique, plutôt que d’assouvir des sentiments de revanche à la suite d’une déconvenue. Il doit s’agir de gagner, et non de faire perdre l’autre. en tentant à tout prix de faire perdre l’autre, l’entreprise s’expose à des frais et des risques significatifs. Si elle cherche à optimiser l’issue du litige, elle dispose aujourd’hui de tous les moyens pour y parvenir.

La tendance actuelle, consistant à remettre aux juges des écritures dépassant souvent les cent pages, expose les parties à des risques réels d’erreur dans les décisions du juge. Enfin, les mêmes excès déconsidèrent souvent ceux qui les commettent aux yeux des juges. Il faut choisir si on engage la procédure pour se faire plaisir et avoir l’occasion de dire tout le mal qu’on pense de l’autre ou bien pour tenter de convaincre le juge de nous accorder ce que nous lui demandons. Dans ce dernier cas de figure, s’il s’agit de convaincre, la modération est sans doute une bien meilleure arme que l’emphase.

thierry garby - Avocat au barreau de paris

LERINS Avocats

Thierry Garby est avocat au barreau de Paris et associé au cabinet LerINS Avocats (http://www. lerins-avocats.fr/)..Spécialisé en droit des affaires internationales, il exerce son activité dans le domaine du contentieux, notamment en arbitrage international. Intéressé très tôt par les techniques de négociation, dans le fil des travaux de l’Université d’Harvard, il a publié « Sachez négocier » en 1991. Puis, avec le développement de la médiation commerciale, il est devenu spécialiste reconnu des méthodes alternatives de résolution des conflits en publiant « La Gestion des conflits » en 2004. Thierry Garby est : 6. membre de la commission des standards de l’International mediation Institute organisme mondial

chargé de la certification des médiateurs 7. un des trois premiers médiateurs français à avoir été certifié au plan international 8. un des fondateurs de l’Institut français de certification des médiateurs 9. fondateur et président de l’Académie de la médiation 10. médiateur et arbitre auprès de la plupart des grands centres d’arbitrage et de médiation 11. enseignant de la négociation, la médiation et la gestion des conflits en France et à l’étranger avec de nombreux organismes 12. fondateur de resolvers, société d’enseignement de la négociation (www.resolvers.cc). http://www.lerins-avocats.fr

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Par ution Web WWW. corrosion et dégradation des matériaux métalliques La corrosion des équipements métalliques a des impacts majeurs sur les coûts d’exploitation des installations industrielles, sur la fiabilité et la durée de vie des équipements, sur la sécurité des personnes, sur l’environnement. Cet ouvrage dresse l’état des connaissances dans la compréhension et la prévention des principaux phénomènes de corrosion et de dégradation des matériaux métalliques dans l’industrie pétrolière et des procédés. Il décrit de manière détaillée les actions des principaux environnements corrosifs. Dix-huit environnements chimiques et les phénomènes de corrosion associés sont ici présentés de manière détaillée : où les rencontre-t-on ? Quels matériaux sont concernés ? Quels paramètres influent le plus sur ce type de corrosion ? Quels remèdes peut-on y apporter ? Des exemples viennent systématiquement illustrer le phénomène décrit. L’ouvrage présente d’une manière accessible au lecteur non spécialiste les différentes techniques de protection des matériaux et de détection et de suivi de la corrosion utilisées dans l’industrie pétrolière. Ce livre rappelle les principes fondamentaux pour la compréhension de la structure et du comportement des principaux matériaux métalliques, ainsi que des différents modes de corrosion et autres modes d’endommagement possibles. Cet ouvrage s’adresse aussi bien aux ingénieurs et techniciens désirant disposer d’un ouvrage de référence qu’aux étudiants en sciences des matériaux et génie des procédés ou à des lecteurs désireux de comprendre les mécanismes, la prévention et le traitement de la corrosion des matériaux métalliques. Titre : Corrosion et dégradation des matériaux métalliques – Compréhension des phénomènes et applications dans l’industrie pétrolière et des procédés Auteur : François Ropital Editeur : Editions Technip Prix : 65 €

Substituer ses substances chimiques

L’Afsset – Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail – a développé le site institutionnel et gratuit Substitution-cm.fr. Destiné à tous les professionnels et acteurs de la prévention qui souhaitent engager une démarche de substitution des substances chimiques cancérigènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction (CMR) dans leur établissement, il a pour objectif de faire connaître les actions réalisées, les travaux en cours et l’avancée de la recherche dans le domaine de la substitution. En offrant plusieurs niveaux d’information, il permet d’aider ces différents acteurs à rechercher des solutions alternatives à l’utilisation de substances CMR de catégories 1 et 2. La page d’accueil présente les dernières actualités en matière d’événements, de publications et de réglementation. Sur cette page figure également la liste des « fiches CMR » disponibles. Les rubriques du site sont organisées en trois « pôles » : - « Connaître » : vous y trouverez des informations sur les CMR, notamment les fiches d’information sur chacune des substances CMR étudiées par l’Afsset. - « Substituer » : cette rubrique regroupe des informations utiles dans votre démarche de substitution, autant sur le plan méthodologique que pratique avec nos fiches de substitution. Une rubrique indique comment partager votre propre expérience de substitution. - « Approfondir » : vous y trouverez des informations complémentaires et d’intérêt pour la substitution des CMR. Une boite à outils permettant d’accéder directement aux fiches de substitution est accessible sur toutes les pages du site. Un moteur de recherche avancé permet également de rechercher une information sur l’ensemble du site, avec la possibilité de choisir une ou plusieurs rubriques.

www.substitution-cmr.fr

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Agenda Novembre DU 24 AU 27 NOVEMBRE 2009 PharmTech, salon international de la production pharmaceutique Moscou – Russie Tél. : +7 (495) 935 7350 E-mail : main@ite-epo.ru Site Web : www.pharmtech-expo.ru DU 25 AU 27 NOVEMBRE 2009 Chem-Med, salon international de la chimie Milan – Italie Tél. : +39 0266306866 E-mail : info@zeroemission.eu Site Web : www.chem-med.eu

Décembre DU 1 AU 4 DECEMBRE 2009 Pollutec Horizons, salon des équipements, technologies et services de l’environnement pour l’industrie et les collectivités locales Paris-Nord Villepinte – France Tél. : 01 47 56 50 00 E-mail : info@reedexpo.fr Site Web : www.pollutec.com

Février LES 1 ET 2 FEVRIER 2010 Biosquare, salon international des biotechnologies Genève – Suisse Tél. : 04 78 92 70 13 E-mail : karen.hilaire@biosquare.com Site Web : www.biosquare.com DU 3 AU 5 FEVRIER 2010 Analyse industrielle, salon de l’analyse industrielle des process, des rejets gazeux, des gaz et de l’eau CNIT – Paris La Défense – France Tél. : 01 76 77 11 11 E-mail : info@comexpo-paris.com Site Web : www.analyse-expo.com

Mars DU 9 AU 11 MARS 2010 CFIA, salon professionnel réunissant équipementiers, fournisseurs et prestataires de services de l’industrie agroalimentaire Rennes – France Tél. : 05 53 36 78 78 E-mail : nhennebique@agor.net Site Web : www.cfiaexpo.com

LES 24 ET 25 MARS 2010 PCH Meetings, convention d’affaires des industries pharmaceutiques, chimique et pétrochimique Espace Tête d’Or de Lyon – France Tél. : 01 41 86 41 86 E-mail : pchmeetings@adhes.com Site Web : www.pchmeetings.com

Avril DU 19 AU 23 AVRIL Hannover Messe, salon international des industries et des techniques Hanovre – Allemagne Tél. : +49 (0)511 89 0 E-mail : info@messe.de Site Web : www.messe.de

Juin DU 1 AU 3 JUIN 2010 Sepem Industries Est, salon des services, équipements, process et maintenance pour l’Est de la France Colmar – France Tél. : 05 53 49 53 00 E-mail : contact@even-pro.com Site Web : www.sepem-industries.com

Septembre DU 28 AU 30 SEPTEMBRE 2010 Sipec, salon de l’industrie pharmaceutique et cosmétologique Orléans – France Tél. : 02 38 95 25 00 E-mail : administration@sipec.net Site Web : www.sipec.net

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Index RĂŠpERtOIRE DES ANNONcEURS ABS GROUPE BOYER CHALVIGNAC FLUX FRANCE GEORGIN HERMEX HYDAC ITT WATER

IV de couv p. 29 p. 4 p. 7 p. 15 p. 13 p. 25 p. 11

MECA DIFFUSION PNR POLLUTEC POMPES GRUNDFOS SUCO VSE TECOFI WATSON MARLOW ZIEMANN

p. 49 p. 7 III de couv II de couv p. 5 p. 49 p. 45 p. 47

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