JOURNAL NOVEMBRE 2009 NUMÉRO-06
Vigipack : ®
une gamme de produits complète, segmentée et novatrice Migration sous Linux des Star 3000 Le Groupe Carrus, aux côtés des courses espagnoles depuis 20 ans Un partenariat au service des parieurs SGCPM Bruxelles
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EDITORIAL
INTERNATIONAL
Le challenge de la sécurité Les enjeux de sécurité prennent une place grandissante dans les circuits de distribution et de services. Malveillances, fraudes et vandalisme font peser un poids important sur les équipes, les biens et les installations. Lorsque des transactions en numéraire sont concernées, les risques sont encore maximisés et leur d’autant plus nécessaire. Le Groupe Carrus a pour vocation de proposer services, solutions et technologies à haute performance de sécurité. Partenaire historique des Institutions hippiques dans la gestion des paris et de leur traitement informatique, il a su prendre un rôle clé dans l’univers des banques au travers de Vigipack®. Véritable solution globale d’enregistrement numérisé et sécurisé, Vigipack ® décline une gamme complète et segmentée. La vidéosurveillance dont Vigipack® est devenu le leader dans le domaine bancaire est considérée chaque jour un peu plus comme une arme essentielle du maintien de la sécurité. Elle permet en outre de minimiser le stress des équipes exposées. Mais la complexité et le changement permanent des menaces demande des réponses anticipatrices et parfaitement fiables. L’efficacité dans un espace public comme un hippodrome, privé comme un commerce ou urbain comme un distributeur bancaire nécessite des dispositifs différents. Les différentes entités du Groupe Carrus, CPM Services, PMC Solutions et PMC Technologies fournissent une réponse coordonnée et puissante à ces nouveaux enjeux. Jérôme et Pierre-Antoine Carrus Directeur de la publication : Jérôme Carrus Rédaction : Florence Rossollin, Marie Chasteau de Balyon Direction artistique : Raphaël Michon Maquette : Isabelle Achouri Coordination/Édition : Markcom Photos : Yann Pendaries, Nicolas Morison-Inra Romain Meunier, Raphaël Michon 30, rue des Petits-Hôtels F-75010 PARIS Tel 33 (0)1 42 46 89 11 www.groupecarrus.com
Le Groupe Carrus, aux côtés des courses espagnoles depuis 20 ans
L’Hippodrome de San Sebastián lors d’une des journées de son fameux meeting estival
Alors que l’Andalousie vient de rejoindre, le 25 octobre dernier, la masse commune du PMU au travers du réseau Equiniela et via l’opérateur basque HAHE, le Pays Basque espagnol s’appuie sur le Groupe Carrus depuis 1989 pour gérer les paris sur l’hippodrome de San Sebastián et depuis 2005 pour gérer ceux de son réseau en ville. Aujourd’hui, PMC fournit la quasi totalité des hippodromes de la péninsule ainsi que des sites de concours hippiques et joue donc un rôle prépondérant, tant sur le plan institutionnel que technologique, dans l’univers du pari hippique espagnol. En Espagne, les courses hippiques ont des concurrents de taille : le football et la tauromachie. Avec une centaine de réunions par an, l’Espagne n’est pas, à proprement parler, une nation de l’hippisme. Mais un bastion d’irréductibles turfistes, l’Euskadi (le Pays Basque en basque espagnol), se fait fort de développer le pari hippique sur tout le territoire. Lorsqu’ils se rencontrent en 1989, Julio Ocio, directeur de PMCPV, et Jérôme Carrus sont animés par le même objectif et amorcent un partenariat à ce jour sans faille. La technologie PMC au service du pari mutuel espagnol En 1989, l’hippodrome de San Sebastián souhaite automatiser son système de prise de paris jusque-là totalement manuel.
Proche de la frontière française et notamment des hippodromes de Biarritz et de Pau, Julio Ocio a tout le loisir d’observer la technologie à la française. Les Star 2000 font donc leur entrée en Espagne la même année, reliés localement au système central Star 2004. « Ce fut un grand changement pour nous, tant sur le plan de l’efficacité que sur celui de la sécurité des prises de paris » observe Julio Ocio. L’équipe de SanSebastián s’appuiera donc désormais sur les équipes du Groupe Carrus grâce à une collaboration technique que Javier Sanchez, Responsable technique actuel de l’hippodrome, qualifie de quasi « quotidienne ». A San Sebastián, le partenariat bat son plein durant les 12 journées du meeting d’été pilotées par CPM, journées comptant un volume de jeu moyen de 75 000 euros par réunion.
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INTERNATIONAL D8:6C 6IA6CI>FJ:
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Migration sous Linux :
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basculement réussi pour le système central PMC Star 3000 du PMU marocain
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Depuis, les Compact PMC 2015 et les bornes 2050 sont venus moderniser le parc des terminaux de jeu basque, ainsi que ceux des six hippodromes sur les sept existant en Espagne, avec une mention spéciale pour le PMC Transformer (en cours d’homologation), terminal convertible en borne. Très apprécié car parfaitement adapté au marché basque dont la législation n’autorise qu’un terminal par point de vente, le PMC Tranformer devrait avoir de l’avenir sur la péninsule. HAHE ET PMCPV à la conquête du marché ibérique Le marché espagnol est un prisme par lequel peut être entrevu un potentiel de croissance conséquent : il permet d’ouvrir les portes du territoire méditerranéen ainsi que celui des zones latino-américaines. Jérôme Carrus et Julio Ocio comprennent que pour le développer, il leur faut des structures solides. En 1993, ils créent PMCPV (PV pour « Pais Vasco », Pays Basque en espagnol)
Implantation du Groupe Carrus sur la péninsule
qui officiera comme prestataire de services pour les hippodromes, à l’image de CPM, l’autre entité du Groupe Carrus en France. Leur domaine d’exploitation dépasse aujourd’hui les frontières basques pour atteindre l’Andalousie et la Galice, Madrid et son hippodrome La Zarzuela restant liés à l’organisme d’état LAE (Loterias y Apuestas de Espana). Souhaitant consolider leur base de San Sebastian, ils participent ainsi à la création d’ HAHE (30 % détenus par PMC) en partenariat avec un fond d’industriels hispano-japonais afin d’obtenir l’autorisation de prendre des paris sur les courses françaises. En tant qu’administrateur d’HAHE, Jérôme Carrus est alors nommé Vice-Président de la Société des Courses de San Sebastián et, en 2005, le Pays Basque espagnol rejoint la masse commune du PMU. Le Groupe Carrus continue ainsi depuis sa conquête du marché ibérique en étant le bras armé du Pari Mutuel « à la française » en Espagne.
L’organisation des courses et paris hippiques en Espagne : un modèle décentralisé « L’Espagne, pays très régionalisé, ne dispose pas, au contraire de la France, d’une organisation centrale pour l’organisation des courses et des paris hippiques. On y trouve une de cas particuliers avec une caractéristique étonnante pour nous : les provinces sont libres d’organiser les courses, jeux et paris sur leur territoire et si elles peuvent jouer sur les courses étrangères, elles n’ont, pour l’instant, pas le droit de jouer sur les courses des autres provinces espagnoles », nous explique Majdah Rachiq, responsable de zone au Groupe Carrus en charge du Bassin méditerranéen et de l’Amérique latine. Chaque hippodrome a ainsi une organisation spécifique : en Galice, c’est la mairie qui joue le rôle de Société de courses et d’opérateur ; à San Sebastián, la mairie est propriétaire et la société privée HAHE a une concession d’exploitation ; en Andalousie, avec un mix entre Equiniela et les mairies, aucun des quatre hippodromes ne fonctionne vraiment de la même façon ; à Madrid, l’hippodrome dépend de l’état espagnol , au travers notamment da la LAE (Loterias y Apuestas de España), organisme public intervenant sur les paris hippiques et les loteries. En 2008, la LAE a totalisé plus de 5 millions d’euros sur l’hippisme. dans son réseau national. Une chose est sûre : les Sociétés de courses des hippodromes sont très peu subventionnées, à l’exception de Madrid, et paient seules les allocations (ou prix). Elles doivent donc s’autofinancer notamment au travers du sponsoring. En effet, alors qu’en France les sociétés mères France Galop et le Cheval Français assurent le financement des courses avec le PMU, en Espagne, la SFCC (Sociedad de Fomento y Cria Caballar) a seulement un rôle de contrôle du programme des courses (de galop).
Premier des totalisateurs PMC Star 3000 en exploitation dans le monde à migrer sous configuration Linux, le système central de prise de paris du PMU marocain sera suivi dans les prochains mois par plusieurs autres. Le 15 septembre dernier, le réseau du PMU marocain, composé de 900 terminaux PMC qui permettent l’enregistrement et le traitement de 800 000 transactions par jour, a basculé sur son nouveau totalisateur Star 3000 Linux. Le système a pendant un mois fonctionné sur le site de secours pour valider sa fiabilité avant de migrer sur le site nominal. Tout cela en toute tranquillité et transparence pour les parieurs. Beaucoup plus de puissance et de souplesse Il aura fallu plus d’une année de travail aux équipes PMC pour assurer le portage du code source marchant à la fois sous l’ancien système HP-UX et le nouveau. Mais pour Yann Launay, responsable des développements logiciels pour le totalisateur STAR 3000, l’investissement en valait vraiment la peine car « Résolument moderne, le système d’exploitation Linux ouvre de grands horizons grâce à son ouverture ». Au travers de l’internet, les architectures informatiques libres ont, depuis les années 90, su faire la preuve de leur pertinence. Développé au départ par des bénévoles, le système d’exploitation Linux a largement pénétré le monde des entreprises. Il dispose de nombreux avantages technologiques et économiques : des milliers de logiciels compatibles, libres et ouverts ; de nombreuses distributions indépendantes ; une large gamme de matériels compatibles ; une alternative économique séduisante car sans restriction d’utilisation, de modification et de redistribution ; enfin, l’ouverture du code source permet, en matière de sécurité et de fiabilité la correction rapide des anomalies par la communauté. D’ici quelques semaines, d’autres totalisateurs effectueront leur migration sous Linux, notamment le totalisateur Star 3000 de CPM/ Groupe Carrus qui assure les prises de paris sur 190 hippodromes français de province.
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PRODUITS
Vigipa
une gamme complète, segme
> Modulo Vigipack®Modulo, évolutif jusqu’à 16 voies et intégrant une fonction hybride, répond aux besoins de haute sécurité vidéo. Concept novateur, son afficheur LCD en face avant offre une réelle facilité d’accès aux informations système.
> Presence Logiciel qui concilie contrôle continu et algorithme mathématique, Vigipack®Presence est intégré sur les enregistreurs de la gamme Vigipack®. Il permet de gérer l’analyse d’images (unicité et passage) sans remise en cause de l’installation existante.
Avec un positionnement hautement qua un ensemble cohérent, capable de répon exigences en matière de vidéosurveillan leurs besoins spécifiques qu’à l’égard de Dédiés à trois marchés dominants - la b et le commerce de proximité -, la gamm
> Solo
Totalement autonome, Vigipack®Solo 2 voies est adapté aux commerces et locaux de superficie ré Grâce à son écran tactile couleur et à sa soup d’exploitation, il est à la fois simple à installer utiliser.
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ack : ®
e de produits entée et novatrice
alitatif, les produits Vigipack® forment ndre, mieux, d’anticiper toutes les nce. Tant à l’égard des utilisateurs et de es installateurs et de leurs impératifs. banque, la distribution succursaliste me Vigipack® apporte la sécurité d’une R&D de renom et d’une fabrication française Iso9001v2008, soucieuse de l’environnement et t bien respectueuse des normes éduite. plesse et réglementations. r et à
> Cube2 Alliant possibilité d’extension de 4 à 8 voies, format monobloc, fonctionnalités logicielles et basse consommation, Vigipack®Cube2 est un produit complet. Sa connectique en face avant facilite grandement le paramétrage et l’installation.
> Console Vigipack®Console est un logiciel de supervision multisessions et multi-tâches pour l’exploitation à distance des images, la gestion statistique et la télé-maintenance d’un parc d’enregistreurs Vigipack®. Les modules de console sont intégrés sur un outil unique pour une exploitation et une gestion centralisées.
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MARCHÉS
Un Vigipack® Modulo pour mieux comprendre les abeilles
Les abeilles, sauvages et domestiques, sont menacées et le phénomène semble s’accélérer ces dernières années. Les causes sont multiples et le risque est de taille car moins d’abeilles signifie moins de pollinisation. Depuis 1998, l’Unité de recherche « Abeilles et environnement » de l’INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) à Avignon s’appuie sur la technologie Vigipack® pour mener à bien ses travaux sur le butinage. « Une meilleure connaissance du butinage est un des axes clés de la recherche sur la pollinisation mais sans moyen technique adéquat l’observation était très limitée », nous explique Nicolas Morison, assistantingénieur dans le Laboratoire Pollinisation et Ecologie des Abeilles à l’INRA. C’est lui qui a eu l’idée de la vidéosurveillance en 1997. Le contact est pris avec l’installateur Telem et Richard Schreiner, jeune ingénieur en charge du bureau d’études Vigipack® à PMC, et un Rack 8 voies spécialement paramétré fait son entrée dans l’Unité. Suivront en 2003 un Rack 16 voies et récemment un des tout premiers Modulo car les 25 images/sec. intéressent beaucoup l’équipe. Mais le principe reste le même : à la belle saison, les caméras sont installées près des fleurs à observer pendant plusieurs périodes données et les enregistrements sont recueillis pour être ensuite dépouillés et analysés. Depuis son installation, la vidéosurveillance Vigipack® a permis des avancées. Par exemple, lorsque des producteurs de fraises ont rencontré un problème dans la qualité des fruits, les éleveurs qui fournissaient les colonies de bourdons pour la pollinisation ont fait appel à l’unité d’Avignon. Les enregistrements ont montré que les visites trop fréquentes des bourdons sur les fleurs des malformations des fruits ; désormais, ils butinent seulement un jour sur deux et tout est rentré dans l’ordre ! En amont de cette recherche appliquée se situe la recherche fondamentale et gageons que l’unité de l’INRA, qui est la seule au monde à utiliser ce système d’observation, apporte son lot de réponses à la communauté scientifique.
La distribution succursaliste : un marché prioritaire pour Vigipack®
En centre ville, en galerie marchande, en périphérie, les réseaux de distribution sont confrontés à des problématiques de sécurité de plus en plus lourdes et exigeantes. Les équipes Vigipack®, en lien avec les installateurs, sont à l’écoute de ces besoins et déploient une offre de produits et de services dédiés. A l’origine concentré sur le marché bancaire et ayant appris à son service les contraintes les plus fortes du métier, Vigipack® s’est tourné vers le domaine de la distribution avec pour clients de grandes enseignes nationales ou régionales de produits surgelés, d’équipements « noir » ou « blanc », de vêtements de luxe, de laveries, de pharmacies... Pour chacun d’entre eux, Vigipack® met en place une configuration sur mesure, avec l’implantation d’un site pilote avant finalisation du projet, puis des mises à jour périodiques et un suivi régulier par des équipes technico-commerciales de proximité. Sécurité des personnes, sécurité des biens, sécurité des liquidités : tous les types de risque Vols à l’étalage, hold-up, effractions de nuit, malveillances, violences physiques ou verbales… les risques contre lesquels la distribution succursaliste souhaite se prémunir sont nombreux et diffèrent grandement selon le type de produits de matériel électroproposés. Les ménager lourd redouteront plutôt le cambriolage de nuit sur site ou sur entrepôt. A l’inverse, les réseaux de bijouterie ou de petit matériel seront concernés par le vol à l’étalage. Les gérants de pharmacies souhaiteront protéger l’accès aux médicaments du tableau B. D’autres craindront pour les liquidités contenues en caisse ou dans les automates… Tous, en tous cas, recherchent la sécurité de leur personnel et de leurs clients. La vidéosurveillance répond à l’ensemble
de ces objectifs et au-delà de ce rôle premier, elle est de plus utilisée comme outil de formation, les séquences filmées pouvant servir de support pour tous types d’enseignements, notamment sur la sécurité au travail ou au niveau commercial. Des produits et des services adaptés à chaque situation Les trois produits Vigipack® : Solo, Cube2 et Modulo, de 2 à 16 voies, couvrent tous les besoins en vidéosurveillance de la distribution succursaliste. Le Solo, produit autonome, est tout à fait adapté aux commerces franchisés de petite superficie. Le Modulo, dernier-né des enregistreurs Vigipack®, est évolutif jusqu’à 16 voies ; avec ses 25 images/seconde et son affichage système en face avant, il répond aux besoins de haute sécurité des de sites importants. Le Cube2, modulaire de 4 à 8 voies et monobloc, offre toute sécurité aux réseaux de magasins de taille moyenne cherchant une solution complète mais simple. Les apports de Vigipack® sont aussi essentiels en matière d’innovation logicielle : Vigipack®Console, logiciel de supervision, permet une gestion intelligente du parc d’enregistreurs tandis que le logiciel Presence, gère l’analyse d’images sans remise en cause de l’installation existante. Au-delà de son offre produits, Vigipack® apporte un service sur mesure en lien avec un interlocuteur régional : conseil, sites pilotes, formation, assistance et hot-line, maintenance. Pour un contact avec les commerciaux de Vigipack® : www.vigipack.com
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ÉQUIPES
L’équipe des hippodromes parisiens : un partenariat au service des parieurs
Prix de l’Arc de Triomphe, Prix d’Amérique, Prix de Diane… Derrière ces noms qui font rêver, il y a beaucoup de travail. Celui de la filière hippique naturellement mais aussi celui de tous ceux qui, dans l’ombre, veillent à la bonne tenue des prises de paris. Sur les hippodromes de la Région parisienne, les 360 réunions annuelles reposent sur la qualité du partenariat entre les Sociétés de courses, le PMU, le GIE PMH et l’Equipe des hippodromes parisiens du Groupe Carrus.
Matinée à Saint-Cloud, semi-nocturne à Chantilly, nocturne à Vincennes : le transport de terminaux d’un hippodrome à l’autre constitue une part importante du travail de l’équipe.
Si Daniel Maillet, responsable de l’équipe des hippodromes parisiens du Groupe Carrus et ses adjoints, Wilson Pires et Thierry Daguet, disposent d’un bureau permanent sur l’hippodrome de Vincennes, qui concentre il est vrai plus de 40 % des réunions, leur travail est loin d’être sédentaire. D’Auteuil à Enghien, de Longchamp à Chantilly, de Maisons-Lafitte à Saint-Cloud, ils circulent beaucoup pour mener à bien leur mission auprès de France-Galop et de la SECF (Société d’encouragement à l’élevage du cheval français). Sociétés de courses/PMU/GIE PMH/ Groupe Carrus : la confiance réciproque En Région parisienne, les courses s’appuie sur quatre entités : les Sociétés de courses (France-Galop et de la SECF), organisatrices des réunions de galop et de trot, le PMU qui centralise les paris des hippodromes et les agrège avec ceux enregistrés sur ses autres réseaux, le GIE PMH qui gère les prises de paris sur les hippodromes et l’Equipe des hippodromes parisiens de CPM-Groupe Carrus chargée du fonctionnement et de la maintenance des matériels – terminaux et bornes – de
prise de paris. Pour que tout marche sans aléa pour les parieurs, et un jour de grand prix, cela représente plus de 200 000 tickets de paris émis, inutile de dire qu’il faut une entente étroite entre les uns et les autres. Le partenariat est en effet historique et, comme le rappelait Jacques Cazanave, responsable de réunions GIE PMH, dans une de nos précédentes éditions : « Nous avons bâti ensemble depuis tant d’années une mécanique bien huilée ».
Daniel Maillet a transité comme tous ses collaborateurs par les ateliers de PMC : « Impératif pour bien le matériel ».
Un métier construit autour de la logistique et de la maintenance Le rôle de l’Equipe Carrus consiste, pour chaque réunion, en quatre étapes clé : mettre à disposition le matériel, préparer les terminaux et les bornes, être présent pendant les réunions pour faire face à tout problème technique, assurer la maintenance des équipements. Pour la mise à disposition, il s’agit de jongler avec les 700 terminaux qui sont la propriété des Sociétés de courses mais qu’il faut déplacer et installer au gré des réunions. La préparation : chaque terminal Omni PMC 2020, chaque borne PMC 2050 (en attendant les Selfbet PMC 2060 qui sont sur les lignes de fabrication) est nettoyé et vérifié. Pendant la réunion, partie fondamentale de la mission de service qui lie CPM, l’équipe est à la disposition des guichetiers PMH pour les terminaux et à la disposition des parieurs pour les bornes et elle résout les problèmes techniques éventuels. Le contrat de maintenance consiste à garantir le bon fonctionnement des matériels et la gestion des stocks des consommables tels que les bobines de papier. Pour les uns et les autres, des conditions de travail parfois difficiles Vous aurez compris que les huit collaborateurs de l’équipe hippodromes parisiens sont polyvalents. Techniciens confirmés sûrement, puisqu’ils assurent eux-mêmes la maintenance jusqu’au niveau 3 voire 4 et ne renvoient aux ateliers PMC de Saint-Maur que les « cas nécessitant un retour usine ». Vaillants, car il ne faut pas avoir peur de porter, déballer, ranger… le matériel. Rapides, parce qu’il est indispensable de réagir au plus vite. Disponibles, puisque les réunions ont des horaires fluctuants et parfois fort tardifs… mais aussi diplomates, parce qu’il faut être capables de toujours temporiser. En effet, pour eux comme pour tous les personnels investis sur les champs de course, le travail est souvent sous pression car, comme le souligne volontiers Jérôme Carrus, « l’hippodrome vit sous un climat de forte adrénaline ».
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ion du champion Depuis 1888, le Groupe Carrus est le champi rs eurs r i eu parieurs pari mutuel, qui fait jouer gagnant les par ds de comme le monde des courses. Deux milliards s rés ré gérés ichets gé guichets is, 2 5 000 gu émis, ts de paris ém tickets ticke ett llés e installés aux insta terminaux annuellement, 70 000 termin nt ’exploitation de plus de 300 hippodromes en font ll’exploitation entreprise de pointe des enjeux du futur. l’e l’entreprise