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Zermatt Summit Foundation World Trade Center, Av. Gratta-Paille 2 CH-1018 Lausanne (Switzerland) Phone +41 21 644 20 54 christian.wick@zermattsummit.org
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2010 Le Figaro 3.6.2010
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2010 Le Monde 8.6.2010
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2010 Le Nouvelliste 7.6.2010
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GRAND ANGLE
Lundi 7 juin 2010
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Redonner un visage humain ZERMATT SUMMIT De nombreuses personnalités du monde entier se sont retrouvées durant trois jours au ÉCONOMIE ÉTHIQUE
Quelques bonnes pratiques Le but d’un Sommet comme celui de Zermatt est aussi de mettre les acteurs économiques en réseau et de leur permettre d’échanger les bonnes pratiques. Mike Hannigan, PDG de Give Something Back qui est une importante société de fournitures de bureau, a par exemple expliqué que son entreprise connaît un taux de croissance important alors qu’elle repose sur une pratique particulièrement provocante: celle de reverser aux projets sociaux des collectivités publiques l’entier de son bénéfice après les réinvestissements nécessaires au développement de l’entreprise. François Lemarchand, PDG de Nature et Découverte qui aide les urbains à redécouvrir la nature et qui emploie 1400 personnes, y compris en Suisse, affecte l’équivalent de 10% de la masse salariale de son entreprise à la formation de ses employés et 20% de ses profits à une Fondation finançant des projets conformes à sa philosophie. Mary K. Bush (Bush International) a donné l’exemple d’une entreprise américaine développant les valeurs communautaires et le sens de la solidarité de ses employés en leur octroyant chaque année six jours de congés payés pour qu’ils puissent s’adonner au volontariat en transmettant leur savoir gratuitement à ceux qui en ont besoin.
VINCENT PELLEGRINI
«Humaniser la globalisation, changer les cœurs et les esprits», tel était le programme titre du 1er Zermatt Summit qui a réuni durant trois jours au pied du Cervin, au Grand Hôtel Zermatterhof, de nombreuses et éminentes personnalités venues de tous les continents. Professeurs d’économie dans des grandes écoles, chefs d’entreprises, artistes, et même ecclésiastiques ont mis en commun leurs savoirs transversaux pour réfléchir à la manière de remettre la finance au service de l’économie et celle-ci au service du bien commun. Le but ultime étant de replacer la personne humaine et sa dignité au centre du système économique et financier. Dans la ligne de la dernière encyclique de Benoît XVI qui appelle à un changement de l’état d’esprit des acteurs économiques en préambule à toute restauration et réhumanisation du marché mondialisé. Dans son discours de bienvenue aux congressistes à l’église de Zermatt, le ministre valaisan des Finances Maurice Tornay a bien mis en valeur la tonalité à la fois économique et spirituelle de ce rendez-vous original. Il a notamment déclaré: «Je suis, avec vous, persuadé que l’ordre technique, l’ordre économique, l’ordre politique et l’ordre culturel ne peuvent trouver unité et cohérence sans un cinquième ordre qui est l’ordre spirituel.» Le Zermatt Summit (www.zermattsummit.org) est en fait un processus qui doit déboucher sur des
Olivier Le Grand, directeur de PNB Paribas Personal Investors, a mis en place une réduction de ses marges sur les achats d’actions d’entreprises ayant reçu une note suffisante lors de différentes formes d’évaluations éthiques, pour inciter ses cliens à investir dans de telles entreprises. Dans l’entreprise Gore, il n’y a pas de hiérarchie. Vous y devenez leader si un nombre suffisant de gens sont convaincus par vos idées et vos projets. Chez Best Buy, ce sont les employés qui ont remplacé les experts externes pour prédire ce qui va correspondre au marché. Chez Whole Foods, un nouveau salarié est engagé seulement s’il est accepté par les équipes de l’entreprise et les employés décident de ce qui sera ou non commercialisé. Et bien d’autres exemples ont été explorés durant le Zermatt Summit. VP
Le congrès international s’est déroulé au Grand Hôtel Zermatterhof (ici durant l’intervention de l’économiste William Inboden). LE NOUVELLISTE
propositions concrètes pour remettre l’ordre économico-financier sur les rails. Rendez-vous est d’ores et déjà donné à Zermatt pour le 2e sommet agendé du 16 au 18 juin 2011. A noter enfin que la Zermatt Summit Founda-
tion qui a organisé le congrès est présidée par Christopher Wasserman et que deux Valaisans font partie de son comité directeur: le conseiller aux Etats Jean-René Fournier et le Père Nicolas Buttet qui a donné samedi la
conclusion du congrès au nom de l’Institut Philanthropos. Ecophilos, qui a participé à l’organisation du Zermatt Summit, organise une université d’été à Fribourg du 2 au 4 juillet (www.ecophilos.org).
Quand la sagesse et l’éthique manquent Le professeur Philippe de Woot, ancien professeur d’économie dans des écoles prestigieuses telles l’INSEAD et cofondateur du GRLI (Globally Responsible Leadership Initiative), a posé dans la conférence inaugurale du Zermatt Summit le LE NOUVELLISTE diagnostic et des pistes pour réhumaniser le système économique et financier mondial. Interview. Philippe de Woot, le système économico-financier actuel vit-il une crise de croissance ou quelque chose de plus grave? Je suis convaincu que le modèle économique
actuel est en train de s’effondrer, qu’il n’est plus durable ni défendable. Il a certes engendré des merveilles, comme la concurrence, la créativité, la souplesse, l’innovation entrepreneuriale. Et cette économie de marché a aussi amené un développement extraordinaire de la croissance. Mais il nous faut désormais nous demander pourquoi ce système qui était efficace est devenu insupportable et pourquoi il a dévié au point de ne plus être durable. La mondialisation apporte une partie de l’explication. Une autre explication réside dans le fait que le système a non seulemment pris trop de pouvoir sur les sciences, le management d’entreprises, etc., mais surtout que ce pouvoir s’est détaché de la politique et de l’éthique. Vous voulez dire que la finance et l’économie ne sont plus sous le contrôle du politique?
Le vide politique dans lequel évolue le système économique et financier s’explique par le fait que l’Etat nation est trop petit pour gérer des problèmes énormes et trop grand pour s’occuper des petits problèmes. De plus, il n’y a pas au niveau mondial une réglementation appropriée. Il manque des cadres. L’Europe a peutêtre trop de législations, mais il n’y a pas de gouvernance mondiale. Trop de gens croient encore aveuglément qu’une main invisible guide les marchés et va résoudre les problèmes. Or, c’est totalement erroné. Vous parlez aussi de vide éthique. Le moteur du système économico-financier manque en effet totalement de moralité. Il obéit à une logique instrumentaliste qui n’est pas une logique visant une fin et suivant un système de valeurs. Le fondamentalisme du marché n’a
L’INVITÉ
.ch
PHILIPPE BARRAUD journaliste
Ne secouez pas trop l’Etat social Ceux qui lui veulent du bien l’appellent Etat
social; ceux qui lui veulent du mal l’appellent Etat-Providence. Mais quel que soit le nom qu’on lui donne, avec la crise, il va souffrir. C’est particulièrement vrai dans la zone euro, où les gouvernements rivalisent de sévérité dans les plans d’austérité, bricolés à la hâte, qu’ils sortent de leur chapeau. Entre baisse des rentes vieillesse, baisse de toutes sortes de prestations sociales, hausse des impôts et augmentation de l’âge de la retraite, c’est à qui annoncera les plus impitoyables tours de vis. Mais est-ce que ça marchera?Probablement pas. Pendant des décennies, l’Etat social a été patiemment construit, négocié, financé, puis implanté dans la population, qui en apprécie depuis lors les bénéfices et y tient mordicus –même si elle juge les prestations insuffisantes, bien sûr. Or, on voit mal comment on
pourrait, d’un trait de plume, diminuer drastiquement, voire supprimer, des prestations vitales pour des millions de gens. Cela engendrera d’une part des drames sociaux à répétition, mais aussi un effet pervers sur la reprise économique. En effet, comme le pouvoir d’achat va diminuer, la consommation va suivre la même courbe, et donc freiner ou stopper la relance de l’économie. Dans ce contexte d’amaigrissement de l’Etat social en Europe -– et en Suisse aussi –, l’augmentation de l’âge de la retraite n’est pas la panacée que veulent nous faire accroire les politiciens. En réalité, il s’agit d’une sorte de monstruosité, déconnectée de la réalité de tous les jours et du marché du travail, et qui elle aussi, s’avérera contreproductive. Il est en effet une question à laquelle les partisans de l’augmentation de l’âge de la retraite ne répondent jamais –on imagine bien
pourquoi: ces salariés presque septuagénaires, qui va les engager et les employer? Lesecteur privé n’en voudra pas, le secteur public non plus. Ils viendront donc grossir les rangs des chômeurs seniors, qui ne coûteront certainement pas moins à l’assurance chômage, que ce qu’ils auraient coûté à l’AVS. C’est un problème sérieux, parce que les problèmes d’emploi vont frapper de plus en plus tôt. Je connais des gens très bien formés, dans le domaine scientifique notamment, à qui on fait comprendre qu’à 40 ans passés, ils commencent à se faire vieux, et qu’ils coûtent bien plus cher, en termes de salaire et surtout de caisse de pension, que les petits jeunes qui sortent de l’université. Sachant qu’à partir de 50 ans, votre ticket n’est plus valable, qu’allez-vous faire pendant les quinze, dix-sept et vingt ans qui restent?
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Le Nouvelliste
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à la mondialisation pied du Cervin pour changer l’esprit et les cœurs des acteurs de l’économie et de la finance. ECLAIRAGE
L’indice de prospérité des nations Dans la perspective de l’humanisation de la globalisation, comment peut-on mesurer la prospérité d’un pays? William Inboden (Legatum Institute) a présenté à Zermatt un «indice de la prospérité» qui a été mis au point pour être applicable à toute nation dans le monde. Et neuf éléments sont déterminants dans cet indice qui livre une note finale au pays examiné: les fondamentaux économiques, l’entrepreneurship et l’innovation, l’état de la démocratie et des institutions, le niveau d’éducation, la santé, la gouvernance, la liberté personnelle et le capital social. Pourquoi un tel indice? Parce que s’il y a bien une relation entre le revenu et le bien-être, cela ne suffit pas pour une évaluation. Dans un pays pauvre, chaque dollar supplémentaire contribue au bonheur, mais dans un pays «riche», à partir d’un certain revenu, la courbe du bonheur s’aplatit. Ainsi, aux Etats-Unis, 3000 dollars supplémentaires sur une année ne contribuent à augmenter que pour 0,6% le bien-être d’un individu.
Christopher Wasserman, président du Zermatt Summit, et le cardinal Peter Kodwo Tukson, président du Conseil pontifical Justice et Paix, plantent un arbre sous le regard du président de Zermatt Christoph Bürgin afin de montrer le caractère durable du congrès. JOE CONDRON/ROCKZERMATT
ISO et responsabilité mondiale En novembre apparaîtra une nouvelle norme de qualité ISO 26 000. Elle permettra de certifier la «responsabilité sociétale» («social responsability»), de toute entreprise, organisation, institution, de manière à fonder sur des bases plus justes les échanges mondiaux. Les principes de cette norme ISO sont les suivants: devoir de rendre compte (être responsable), transparence, comportement éthique, respect des intérêts des parties prenantes, respect des accords internationaux et respect des droits de l’homme. Cette norme, qui a obtenu un consensus des 162 pays membres d’ISO, a été présentée à Zermatt par Julien Pitton (International Organization for Standardization – ISO). VP
au système économique et financier de la globalisation plus rien à voir avec une éthique. Un prix Nobel d’économie comme Friedman a écrit que la responsabilité sociale des marchés était d’améliorer les bénéfices pour les actionnaires. C’est l’une des plus grandes obscénités qu’un économiste puisse prononcer... Et quelles sont les conséquences du dérèglement moral du marché? Le système engendre de plus en plus de conséquences qui ne sont pas souhaitées: déshumanisation, inégalités croissantes, etc. L’être humain sait parfois ce qu’il fait mais il devrait mieux s’asssurer des conséquences, disait Paul Valery. Ce qui est ancien se meurt et ce qui est nouveau n’est pas encore né, a dit un philosophe italien. C’est ce que nous vivons. Le problème, c’est que cet interrègne fait naître des monstres car le système s’écarte de plus en plus de la morale et de la jus-
tice équitable. Il faut donc désormais avoir le courage de remettre en question l’efficacité des marchés et le rôle de la finance dans un tel système.
preneuriaux se font surtout en faveur de l’environnement. Cela ne va pas assez loin car il faut carrément changer la culture économique.
Que faire dans l’immédiat? Il n’y a pas de recette miracle pour transformer le système car le problème est très complexe. C’est pourquoi un sommet comme celui de Zermatt doit initier des recherches pour amorcer un changement. Or, pour encadrer tout ce processus il faut une vision. Comme le disait Edgar Morin, le monde des affaires, et surtout le monde financier, n’est pas en mesure, à lui seul, de transformer le système capitaliste. Par contre, on voit que le monde de l’entreprise a déjà commencé à changer de stratégie et de comportement. Pour développer la responsabilité sociale des entreprises il faut commencer par échanger les meilleures pratiques. Or, actuellement, les changements entre-
Et si vous deviez nous donner les concepts clés qui devraient présider à un changement de l’économie vers plus d’humanisation? Il faut revoir la raison d’être de l’entrepreneur. Parler de finalité. L’entreprise est trop souvent dédiée au bénéfice des actionnaires. Il faut revenir à l’entreprenariat dont le but est la création, l’innovation et la participation au progrès tant humain qu’économique. Ensuite il faut réintroduire l’éthique. Cela commence peut-être par l’écoute du premier cri de la souffrance humaine, à réaliser que ma décision de patron peut engendrer de la souffrance humaine. En tout cas il faut sortir d’une vision purement techniciste. Notre monde a des ressources énormes mais il y a trop de cupi-
dité, une concurrence féroce, l’individualisme. Les vrais leaders économique doivent faire sens contrairement aux managers qui administrent des choses et pas des personnes. Il y a d’ailleurs un vrai problème dans nos écoles d’économie. Il faut enfin un nouveau partenariat entre l’entreprise, la politique et les citoyens. Le problème c’est que les leaders économique laissent le problème en main des politiques alors qu’ils doivent aussi s’intégrer dans cette conversion. Tout comme il faut une plus grande participation citoyenne à la résolution du problème économique. Le mot de la fin? Nous devons revenir au cœur et à l’âme. Nous demander: où est donc passée la sagesse? Dans un monde de l’information, le moment est venu de revenir au savoir, à la sagesse et à la vie. Propos recueillis par VINCENT PELLEGRINI
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2010 SonntagsZeitung 6.6.2010
23 von PhiliPP löPfe (TexT) und Severin nowacki (foToS)
Herr Roubini, Sie treten hier in Zermatt an einem internationalen Kongress auf. Im neuesten Film von Oliver Stone werden Sie bald als Sie selbst zu bewundern sein. Sie sind zum Superstar der Ökonomen aufgestiegen. Gefällt Ihnen Ihr neues, glamouröses Leben? Ich finde es eigentlich nicht be sonders glamourös. Sicher genies se ich es, dass ich meine Ideen und Theorien mit wichtigen Leu ten rund um den Globus diskutie ren kann. Aber? Derzeit habe ich das Gefühl, dass ich etwa 90 Prozent meiner Zeit auf Reisen verbringe. Glauben Sie mir, das ist alles andere als gla mourös. Ich finde es vor allem verdammt anstrengend. Früher blieben Ökonomen eher im Hintergrund. Sie verkörpern ein neues Phänomen: einen Ökonomen mit Rockstar-Status. Das sehe ich anders. Erstens ein mal haben sich die Ökonomen in den letzten Jahren nicht gerade mit Ruhm bekleckert. Sie haben, was die aktuelle Krise betrifft, vie les falsch gesehen und sind dafür an den Pranger gestellt worden. Sie mussten viel Spott über sich ergehen lassen. Wenn ihr schon so schlau seid, warum habt ihr die Krise nicht voraussagen können?, wirft man ihnen hämisch vor. Sie müssen unter diesem Spott nicht leiden, denn Sie haben die Krise frühzeitig erkannt. Warum eigentlich? Ich habe mich stets mit Makro themen beschäftigt, und derzeit sind es nun mal die Makrothemen, die die Welt in Atem halten. Was hat sich der Laie unter Makrothemen vorzustellen? Einfach ausgedrückt sind das die grossen Trends in der Volkswirt schaft, also nicht das Schicksal eines einzelnen Unternehmens. Ich kann es mit einem Vergleich erklären: Wenn der Wald brennt, dann ist das Schicksal des ein zelnen Baumes nicht mehr so wichtig. Und ich bin Spezialist für brennende Wälder. Man könnte auch sagen: Sie waren der einsame Warner in der Wüste. So einsam war ich nicht. Es gab andere Ökonomen, Stephen Roach oder Nassim Taleb beispielsweise, die ebenfalls Warnsignale erkannt und die richtigen Punkte mitein ander verbunden haben. Aber Sie sind bei weitem der Bekannteste. Warum? Ich war mit der Materie bestens vertraut, denn ich habe mich wäh
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SonntagsgesprächFokus 6. Juni 2010
«Die Schweiz hätte nicht die Mittel, ihre zwei Grossbanken zu retten» der uS-wirtschaftsprofessor Nouriel Roubini über die absehbare nächste krise, rufer in der wüste und unbekümmerte Banker, die nichts gelernt haben
FORtSetZUNG AUF SeIte 24
Früher Warner Nouriel Roubini sah die Krise im US-Immobilienmarkt weit voraus. nouriel roubini, 51, ist wirtschaftsprofessor an der Stern School of Business der new York university und der neue ökonomie-Star. als einer von wenigen hat er eindringlich vor der Blase des uS-immobilienmarktes und den folgen des Platzens gewarnt. lange wurde er deshalb als «dr doom» verspottet. inzwischen ist roubini ein gefragter redner und war am freitag Gast beim Zermatt Summit. er ist Gründer und vorsitzender des Beratungsunternehmens rGe. nouriel roubini hat mit Stephen Mihm soeben ein Buch zur weltwirtschaftskrise veröffentlicht: «das ende der weltwirtschaft und ihre Zukunft», campus-verlag. Nouriel Roubini, 51: «Die Ökonomen haben sich in den letzten Jahren nicht gerade mit Ruhm bekleckert. Sie haben, was die aktuelle Krise betrifft, vieles falsch gesehen»
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FokusSonntagsgespräch 6. Juni 2010
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Star-Ökonom Nouriel Roubini rend Jahrzehnten mit den Krisen von Entwicklungs- und Schwellenländern befasst. Dazu habe ich in Washington für das US-Finanzministerium gearbeitet und ein Buch zur ganzen Schuldenproblematik verfasst. Oft heisst es doch, dass Krisen ohne Vorwarnung und völlig überraschend auftreten. Das ist ein weitverbreiteter Irrtum. Die Krisen sind keine Naturkatastrophen wie Erdbeben oder Hurrikane. Auch keine «schwarzen Schwäne» oder FatTail-Ereignisse, die nur alle 10 000 Jahre auftreten. Krisen, wie wir jetzt eine erleben, sind bis zu einem gewissen Grad vorhersehbar. Sie sind «weisse Schwäne». Mit anderen Worten: Krisen weisen ökonomische Gesetzmässigkeiten auf, die regelmässig eintreten. Was sind die wichtigsten Merkmale solcher Krisen? Die üblichen Symptome sind billiges Geld, billige Kredite, eine Aufblähung der Vermögenswerte und ein Mangel an Aufsicht und Regulierung. Sind das nicht typische Erscheinungen bei Krisen in armen Ländern mit korrupten Regierungen? Das stimmt, aber was wir heute erleben, ist nichts anders als eine typische Entwicklungslandkrise in entwickelten Ländern.
Umso erstaunlicher, dass nur wenige Experten sie kommen sahen. Wie erklären Sie das? Wenn sich eine wirtschaftliche Blase bildet, beginnen die Menschen auch mental in einer Blase zu leben. Sie bewegen sich nicht mehr in der realen, sondern in einer Fantasiewelt. US-Konsumenten glaubten, sie könnten dank steigenden Häuserpreisen für alle Zeiten Schulden machen wie verrückt. Die Politiker waren glücklich, weil die Wirtschaft scheinbar wie geschmiert lief und sie problemlos wiedergewählt wurden. Die Banken waren ebenfalls zufrieden, weil ihre Profite von Jahr zu Jahr grösser wurden. Alle waren in ihrer Blase glücklich. Nur Sie machten sich mit Ihren Kassandrarufen unpopulär. Noch heute haben Sie deswegen den Spitznamen «Doktor Untergang». Stört Sie das? Ich habe inzwischen gelernt, mit diesem Übernamen zu leben. Trifft er auch zu? Sind Sie von Natur aus pessimistisch? Keineswegs. Ich halte mich selbst für einen pragmatischen Realisten. Die Bezeichnung «Doktor Untergang» halte ich für ziemlich doof, aber was solls? Mir geht es primär darum, dass ich mithelfe, wie man Krisen besser vermeiden und meistern kann. Darum geht es auch in meinem neuen Buch.
«Ich halte mich für einen pragmatischen Realisten und die Bezeichnung ‹Doktor Untergang› für ziemlich doof»
Das Buch endet aber erneut mit einer düsteren Prognose. Sie sprechen von sehr instabilen Zeiten, die uns bevorstehen. Es gibt verschiedene Gründe, warum ich fürchte, dass wir auf unsichere Zeiten zusteuern. Nämlich? Am meisten bekümmert mich, dass sich die Finanzinstitute bereits wieder so verhalten, als ob nichts geschehen wäre. Hohe Verschuldung, riskante Geschäfte, Financial Engineering, alles ist wieder da, und es gibt bisher keine Instanz, die dieses System kontrollieren könnte. Nur die USA haben jetzt eine Reform des Finanzsystems zumindest angekündigt. Sie gehen in Ihrem Buch viel weiter und schlagen vor, man
müsse die grossen Banken zerschlagen. Ein ziemlich radikaler Vorschlag. Weil mir die gängigen Rezepte zur Stabilisierung des Finanzsystems – mehr Eigenkapital für die Banken, mehr Liquidität und eine Art Testament – nicht ausreichend, ja illusorisch erscheinen. Wenn Goldman Sachs oder Morgan Stanley oder sonst eine Grossbank künftig wieder in Schwierigkeiten geraten sollte, stecken wir im gleichen Schlamassel. Was meinen Sie konkret? Es wird erneut kein geordnetes Konkursverfahren geben, bei dem die Verantwortlichen für ihre Risiken geradestehen müssen, sondern der Steuerzahler muss abermals in die Bresche springen. Die-
se Banken sind nicht «too big to fail», sie sind ganz einfach «too big». Deshalb muss man sie zerschlagen. Gibt es keine Alternative? Doch: Das Kapital muss so hoch gesteuert werden, dass die Grossbanken beschliessen, sich selbst aufzuteilen. Es wird sonst schlicht zu gefährlich, denn die Banken sind nicht nur «too big to fail», sondern auch zu gross, um gerettet zu werden. Gilt das auch für die Schweizer Grossbanken UBS und Credit Suisse? Ja, die Schweizer Regierung hätte niemals die Mittel, diese beiden Banken zu retten, sollten sie einmal in die gleiche Situation geraten wie die Banken in Island.
Heisst das, dass man auch UBS und CS zerschlagen müsste? Nein, denn die Schweizerische Nationalbank hat sich sehr klug verhalten. Worauf spielen Sie an? Sie hat sehr früh darauf gepocht, dass die Grossbanken ihr Eigenkapital massiv erhöhen müssen. UBS und Credit Suisse müssen mit diesen Auflagen leben, oder sie müssen sich selbst aufteilen. Was spricht für eine solche Aufteilung? Diese Finanzinstitute sind heute sehr komplex geworden, möglicherweise zu komplex, um noch effektiv gemanagt zu werden. Wenn eine Geschäftsbank, eine Vermögensverwaltung, eine Investmentbank und dazu noch selbstständig agierende Hedgefonds und was weiss ich unter einen Hut gebracht werden, dann übersteigt dies die Kapazität auch der klügsten Manager. Citigroup oder AIG haben gezeigt, dass bei so komplexen Organisationen das Desaster vorprogrammiert ist. Was schlagen Sie vor, um solches künftig zu verhindern? Ich bin dafür, dass die verschiedenen Bankgeschäfte, vor allem Geschäfts- und Investmentbank, per Gesetz getrennt werden müssen. Was haben Sie gegen das Investmentbanking oder gegen Hedgefonds? Nichts. Ich bin bloss der Meinung, dass sie nicht mit dem normalen Geschäftsbanking verknüpft werden sollten. Es muss auf rein privater Basis betrieben werden und darf keinen Anspruch auf
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SonntagsgesprächFokus
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Rettungsaktionen des Steuerzahlers haben. In der Schweiz streiten wir uns nicht nur um das Investment banking und die hohen Boni, sondern auch um das Bank geheimnis. Wie sehen Sie das? Die Unterscheidung zwischen Steuerhinterziehung und Steuerbetrug kann im internationalen Umfeld nicht länger aufrechterhalten werden. Die Schweizer Banken brauchen diese Art von Bankgeheimnis gar nicht mehr. Politische Stabilität, Rechtssicherheit und guter Service sind viel wichtiger geworden. Sie plädieren für die Rückkehr des «langweiligen Bankers». Was meinen Sie damit? Dass Banker Spargelder annehmen und verzinsen sollen und dieses Geld zu vernünftigen Konditionen der Wirtschaft zur Verfügung stellen. Das ist die volkswirtschaftliche Aufgabe einer Bank, und dafür können sie auch den Schutz des Staates in Anspruch nehmen. Dieser Schutz soll aber nicht für hoch riskante Geschäfte wie das Investmentbanking gelten. Nochmals: Ich habe nichts gegen diese Geschäfte, aber ich habe etwas dagegen, dass der Steuerzahler gezwungen wird, dafür zu bürgen. Viele Banken haben das missbraucht, sie haben Geschäfte gemacht, die ein Hedgefonds oder eine PrivateEquity-Firma machen soll. Ist es möglich, dieses Verhalten wieder unter Kontrolle zu bringen, oder sind die Banken zu mächtig geworden?
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Das werden wir jetzt bald sehen. In den USA wird die sogenannte Volcker-Regel diskutiert, die wieder zur erwähnten Trennung von Investment- und Geschäftsbank führt. Wir können also zumindest Schritte in die richtige Richtung erkennen. Dieses Wochenende findet ein Treffen der G20 statt. Auch dort ist die Regulierung der Banken ein Thema. Was erwarten Sie? Es geht um die bekannten Themen: mehr Eigenkapital, mehr Transparenz bei Derivaten etc. Wichtig ist, dass diese Dinge jetzt auch umgesetzt werden. Doch bei den G-20 türmen sich noch ganz andere Probleme. Woran denken Sie? An die Ungleichgewichte der Weltwirtschaft oder an die Verschuldungsproblematik oder an die Sorgen um Griechenland und die Club-Med-Länder. Derzeit steht die Eurokrise im Vordergrund. Wie schlimm ist sie wirklich? Ziemlich schlimm. Ich denke, einige Länder sind nicht nur illiquid, sondern insolvent. Das bedeutet? Es braucht eine Umschuldung. Bringt das nicht automatisch das Bankensystem erneut in Schwierigkeiten? Ich denke, man kann eine Umschuldung so durchführen, dass die Banken es verkraften können. Es muss nicht zu einem Chaos kommen wie zu Beginn des Jahrhunderts in Argentinien. Pakistan oder die Ukraine haben gezeigt,
«Ökonomisch gesehen ist Europa nach wie vor ein Gigant, politisch wird es zu einem Zwerg»
dass eine geordnete Umschuldung machbar ist. Was wären die Folgen, wenn es zu keiner solchen Umschuldung kommen sollte? Der materielle Schaden vergrössert sich, und die Leidenszeit der Menschen verlängert sich. Machen wir uns nichts vor: Griechenland wird so oder so umschulden müssen. Kann eine solche Umschuldung innerhalb der Währungsunion erfolgen, oder muss Griechen land die Eurozone verlassen? Technisch gesehen ist eine Umschuldung auch innerhalb von Euroland möglich. Das Problem ist, wie Griechenland wieder wettbewerbsfähig werden kann. Um dieses Ziel zu erreichen, muss die Europäische Zentralbank dafür sorgen, dass der Kurs des Euro nicht zu stark wird. Gleichzeitig sollten die Deutschen mehr importieren. Jeder hat seine Aufgabe: Die Club-Med-Länder müssen ihren Haushalt sanieren, die EZB den Euro noch billiger machen und Deutschland die Nachfrage ankurbeln. Was ist mit Sparen? Die südlichen Länder müssen ihre Haushalte sanieren, aber mit Sparen allein ist es nicht getan, das verschärft die Rezession. Die Musik der Weltwirtschaft spielt immer lauter in Asien. Ist Europa in Gefahr, bedeutungslos zu werden? Das vereinigte Bruttoinlandprodukt der EU ist etwa gleich gross wie das der Vereinigten Staaten. Europas Wirtschaftskraft ist also
immer noch sehr bedeutend. Doch das gilt für ein wirtschaftlich vereinigtes Europa. Politisch scheint es sich derzeit eher wieder zu entzweien. Genau da liegt das Problem. Ökonomisch gesehen ist Europa nach wie vor ein Gigant, politisch wird es immer mehr zu einem Zwerg. Die Mitglieder von Euroland, aber auch der EU, können sich immer weniger auf eine gemeinsame Aussen- und Verteidigungspolitik einigen. Wenn dies nicht geschieht, dann werden die Europäer tatsächlich zunehmend marginalisiert. Europa braucht nicht nur eine Einheitswährung, es braucht auch mehr politische Einheit? Ja, Europa braucht den Euro, und es braucht mehr politische Integration. Wie gross sind die Chancen, dass es dazu kommen wird? Die Eurokrise ist der erste ernsthafte Test, den Europa zu bestehen hat. Wir werden sehen, ob die Europäer in der Lage sind, vernünftig zu sparen, strukturelle Reformen durchzuführen und gleichzeitig die politische und wirtschaftliche Integration in kleinen Schritten voranzutreiben. Und was, wenn nicht? Dann könnte Euroland im schlimmsten Fall wieder auseinanderbrechen. Die politische Integration, die bisher erfolgt ist, würde dann wieder zunichtegemacht. Und wirtschaftlich droht dann ein Absturz von Europa in eine neue Rezession.
Rauchen fügt Ihnen und den Menschen in Ihrer Umgebung erheblichen Schaden zu. Fumer nuit gravement à votre santé et à celle de votre entourage. Il fumo danneggia gravemente te e chi ti sta intorno.
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SIMSALADRIN!
2010 Le Nouvelliste 30.4.2010
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VALAIS
Vendredi 30 avril 2010
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Humaniser l’économie ZERMATT SUMMIT Plus de 200 patrons d’entreprise, économistes, politiques et humanistes sont attendus au pied du Cervin début juin, pour essayer de donner plus d’âme à la globalisation. Eclairage de Christopher Wasserman, président de la Fondation.
PASCAL GUEX
Après Davos, Zermatt! Décidément, les Alpes suisses offrent des espaces de réflexion particulièrement appréciés de nos dirigeants. Du 3 au 5 juin prochain, la station du pied du Cervin va en effet accueillir son premier sommet économique. La comparaison avec le Forum grison s’arrête cependant là. Si Davos réunit chaque hiver 3000 ou 4000 intervenants et invités, Zermatt a, elle, décidé de jouer la carte de la convivialité et de limiter à 250 le nombre des participants. Davos planche sur la mondialisation? A Zermatt, les débats seront placés sous le signe d’une globalisation à visage humain. «Changeons les cœurs et les mentalités!». Tel est le leitmotiv des organisateurs de ce premier rendez-vous haut-valaisan appelé à devenir tradition. Avec un premier budget de 1,5 million de francs en grande partie couvert par de généreux donateurs, ce Zermatt Summit s’est en tout cas donné les moyens de réussir son envol. «Nous devons très vite prouver l’utilité d’un tel rendez-vous pour intéresser de futurs parrains qui contribueront à pérenniser notre manifestation.» En attendant, Christopher Wasserman espère faire le plein de participants et intéresser encore quelques entrepreneurs et politiques Valaisans qui rejoindraient ainsi le conseiller d’Etat Maurice Tornay, l’un des animateurs de la journée du 5 juin.
Partager des valeurs, pas évangéliser
Premier président de la Fondation reconnue d’intérêt public qui a lancé ce rendez-vous, Christopher Wasserman précise bien que la vocation de Zermatt n’est pas de concurrencer Davos. «Nous souhaitons apporter un éclairage différent sur l’économie, dans une ambiance beaucoup plus détendue et propice aux échanges.» Avec quels objectifs? «Le but est de mettre en contact des responsables de PME, des chefs de multinationales, des politiques, des responsables d’ONG, des artistes comme des personnalités du monde, de la spiritualité afin de dégager les nouvelles règles de l’économie de demain. Le tout en tenant compte des pistes fournies depuis toujours par l’Eglise.»
Pas question cependant aux dires de M. Wasserman d’évangéliser les participants à ce sommet. «Nous tenons simplement à partager des valeurs de respect, de dignité.» Mais pour quels résultats concrets? Christopher Wasserman ne veut pas croire que ce sommet de réflexion animé par des intervenants de tout premier plan ne débouche que sur quelques considérations théoriques. «Première oblige, il est certes difficile de prévoir ce qui va ressortir de nos débats. Mais pourquoi ne pas envisager de créer un prix appelé à récompenser des entreprises qui privilégient une approche plus humaine de l’économie? Nous prévoyons aussi de publier les résultats de nos réflexions et d’éditer un manuel de règles qui doivent permettre d’améliorer l’ambiance de travail.» Lui-même patron d’une PME d’origine suisse qui emploie près de 200 employés en Allemagne et en France, le président du Zermatt Summit a pu constater que la solidarité et une bonne communication au sein d’une entreprise pouvaient s’avérer payantes. «Alors que notre entreprise était frappée de plein fouet par la crise, mes collaborateurs ont accepté de sacrifier certaines primes sur l’autel du redressement. Nous avons ainsi pu éviter le dépôt de bilan et aujourd’hui, c’est reparti...» 1re édition du Zermatt Summit, du 3 au 5 juin au Schweizerhoff. Inscriptions et renseignements sur: www.zermattsummit.org
EN BREF RSV
Les Verts aussi veulent un audit «Le parti des Verts valaisans demande aux instances du RSV et au Département de la santé de communiquer pour rassurer la population sur la qualité des soins en Valais», communique le parti. Il estime que ce qui a été fait jusqu’à maintenant face aux rapports de Serge Sierro et JeanClaude Pont n’est pas suffisant. Si les Verts constatent que la mise en place du RSV a été bénéfique pour le canton, ils estiment qu’il «est temps aujourd’hui d’introduire plus de démocratie dans les processus administratifs et décisionnels internes.» Les Verts soutiennent l’idée d’un audit. Ils rejoignent sur ce point le PLR et l’UDC. JYG/C
RSV
Les syndicats chrétiens appellent au calme Le personnel soignant doit «essuyer des remarques désobligeantes et évoluer dans un climat malsain, alors même qu’il se démène corps et âme pour assurer une qualité optimale de prise en charge des patients», déplore les syndicats chrétiens. Raison pour laquelle ils lancent un appel au calme et au respect. Les attaques dont est l’objet le RSV concernent l’organisation du Réseau et l’activité des médecins et chirurgiens. Or, un amalgame est souvent fait entre toutes les fonctions soignantes. Bertrand Zufferey, le secrétaire général des syndicats chrétiens rappelle que «90% des soins sont assurés par le personnel soignant et que les 10% restants des actes sont prodigués par les médecins et chirurgiens.» Un personnel soignant dont le travail n’est pas remis en cause et qui mérite le respect. JYG/C
CONSEIL D’ÉTAT VALAISAN
Christopher Wasserman, président du 1er Zermatt Summit: «Nous devons très vite prouver l’utilité d’un tel rendez-vous pour intéresser de futurs parrains qui contribueront à pérenniser notre manifestation.» LE NOUVELLISTE
Une touche spirituelle «Ethique et responsabilité», «Changer les mentalités», «De nouveaux modèles pour demain»: le libellé de trois des ateliers choisis parmi la quinzaine qui seront proposés le vendredi 4 et le samedi 5 juin prochain donne le ton de ce premier sommet de Zermatt. C’est à une profonde réflexion que vont donc s’employer invités et participants. Les explications de Christopher Wassermann. «Nous avons voulu placer ce colloque autour de trois axes: la finance pour servir l’homme; l’entreprise pour servir le bien commun et ce bien commun pour servir la personne.» Le président de ce Zermatt Summit fait remarquer qu’aujourd’hui la finance a plutôt tendance à ne servir que ses propres intérêts ou que l’entreprise n’est pensée que pour favoriser la finance. Et c’est justement pour essayer de recentrer l’économie vers l’humain que les organisateurs ont aussi prévu de donner une touche spirituelle à ces débats. L’après-midi du samedi 5 juin sera ainsi réservée à une table ronde notamment animée par le Valaisan Nicolas Buttet et par Mgr Mansour Labaky, fondateur de l’école de sainteté Lo-Tedhal. PG
Jean-Michel Cina à la présidence
Le Conseil d'Etat du canton du Valais a désigné sa présidence pour la période qui court du 1er mai 2010 au 30 avril 2011. Sans surprise, le vice-président actuel, le conseiller d'Etat Jean-Michel Cina de Salquenen, est porté à la présidence du gouvernement. Il accède ainsi pour la deuxième fois à la tête de l’Exécutif valaisan et succède au président sortant Claude Roch de Port-Valais. Le conseiller d’Etat Jacques Melly de Granges (Sierre) devient, pour sa part, vice-président du gouvernement. C/PG
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Département de l’économie, de l’énergie et du territoire Service de l’agriculture
Departement für Volkswirtschaft, Energie und Raumentwicklung Dienststelle für Landwirtschaft
1951 Châteauneuf/Sion - www.vs.ch/agriculture Tél. 027 606 76 00 - Fax 027 606 76 04
Communiqué No 6 du 29 avril 2010
ARBORICULTURE ARROSAGE DES VERGERS Afin d’écarter tout risque d’infection de Feu Bactérien, évitez d’arroser par aspersion les vergers en fleurs (cognassier, poirier, pommier) durant les heures où la température dépasse les 15°C. POMMIER: MALADIES Durant la floraison, la lutte contre la tavelure se fait de préférence avec des fongicides de la famille des anilinopyrimidines, efficaces également contre la pourriture de l’œil. Une couverture contre l’oïdium est aussi indispensable, sur l’ensemble des variétés. Par contre: AUCUN INSECTICIDE NE DOIT ÊTRE APPLIQUÉ DURANT LA FLORAISON! POIRIERS: TRAITEMENT POST-FLORAL Après la fin complète de la floraison, intervenir contre le puceron mauve et contre les autres ravageurs ci-dessous,
au besoin. Evitez si possible d’utiliser des produits toxiques pour les abeilles (en clair*). Prenez aussi les mesures nécessaires pour que des fleurs ouvertes ne subsistent pas dans la parcelle ou à proximité (faucher l’interligne, retarder l’application, l’effectuer hors des heures de vol des abeilles). • Puceron mauve: Pirimor, Pirimicarb, Aztec, Alanto, Gazelle, Actara*, Confidor*, tous limités à une seule application par saison sur pucerons de la même espèce. NeemAzal (admis en bio) a aussi une bonne efficacité, mais ne peut être utilisé sur certaines variétés sensibles. • Noctuelles et cheimatobie: Mimic, Match, Steward, Prodigy, Rimon*, Audienz* (admis en bio). • Capua: Steward, Audienz*, ou nouvelle application de Capex. • Eriophyides libres: Kiron, Envidor* (limité à une seule application par année) sur les parcelles ayant présenté des dégâts lors de la dernière récolte. Trois à quatre applications de soufre mouillable (3 kg/ha) durant la saison limitent aussi fortement les populations de ce ravageur. • Punaise des fruits: dans les parcelles atteintes en 2009, Reldan* ou Chlorpyriphos-methyl* permettent de lutter en même temps contre ces punaises et les chenilles de printemps, tout en ayant une efficacité partielle sur le puceron mauve. CERISIERS: TRAITEMENT POSTFLORAL Dès la fin de la floraison, surveillez les populations de puceron noir et appliquez un aphicide (seul ou combiné avec un fongicide), dès 5% de pousses attaquées, voir moins sur des arbres jeunes ou peu vigoureux. Produits: Pirimor, Pirimicarb, Alanto, Gazelle, NeemAzal (admis en bio). ABRICOTIERS ET PRUNIERS VOIR COMMUNIQUÉ PRÉCÉDENT
VITICULTURE ACARIOSE – ARAIGNÉES ROUGES Les températures élevées enregistrées ces derniers jours ont fortement limité les risques de blocages de croissance par l’acariose. Malgré tout, dans certaines parcelles contrôlées récemment, un traitement avec un acaricide se justifie. Par mesure de précaution, nous vous recommandons de contrôler au plus vite vos parcelles sujettes à l’acariose, ainsi que les jeunes vignes (2e et 3e feuilles), et d’intervenir en cas de besoin. Il arrive fréquemment que seulement une partie de parcelle soit atteinte. Dans ce cas, il est recommandé de ne traiter que la partie concernée. De plus, un ébourgeonnage précoce aide la vigne à reprendre une croissance normale. Il est également temps de contrôler les populations de typhlodromes et d’araignées rouges. Ce contrôle est en effet plus facile lorsque les pousses sont courtes (3-4 feuilles étalées), les populations d’acariens étant concentrées sur une petite surface. MILDIOU - OÏDIUM Dans les secteurs précoces, les œufs d’hiver de mildiou sont arrivés à maturité à ce jour. Le premier traitement contre cette maladie devra s’effectuer environ une semaine après l’infection primaire, qui ne se réalisera qu’en cas de précipitations abondantes, accompagnées de températures supérieures à 8-9°C. Le site d’accès libre www.agrometeo.ch vous renseigne sur les risques d’infection. La lutte contre l’oïdium devrait débuter au plus tard au stade G (pousses de 60 cm en moyenne), un peu plus tôt dans les parcelles sensibles à cette maladie. Afin de valider le modèle utilisé par agrométéo et, le cas échéant, de l’actualiser, nous vous serions reconnaissants de signaler immédiatement à l’office de la viticulture toute
observation de symptômes de l’une ou l’autre de ces maladies. SURFACES VITICOLES PRESENTANT UNE BIODIVERSITÉ NATURELLE La Confédération accorde un soutien financier de 1000.–/ha aux surfaces viticoles de biodiversité naturelle d’une qualité biologique particulière. Ces surfaces peuvent également être déclarées comme surfaces de compensation écologique (SCE). Les exploitants qui désirent recevoir ces contributions doivent inscrire leurs parcelles auprès du préposé communal à la culture des champs jusqu’au 12 mai.
CULTURES MARAÎCHÈRES MOUCHE DU CHOU Ces derniers jours, les pontes ont augmenté. En général, elles sont très importantes jusqu’à début juin. Les cultures sensibles (système racinaire et collet encore peu développés) doivent être protégées par un traitement au pied. Les cultures sous agryl et celles dont la récolte est prévue vers la fin mai sont peu menacées. De juin à septembre, les pontes des générations suivantes sont moins importantes. Produits: Birlane, Perfekthion MOUCHE DE L’ASPERGE Le vol a nettement augmenté ces derniers jours. Il va se poursuivre jusqu’à début juin. Les cultures sensibles sont les plantations, les cultures de 2e année (= récolte partielle) et celles forcées sous tunnel (= récolte terminée à mimai). Dès début juin, le vol étant terminé, les traitements sont inutiles. Dans les cultures où des dégâts ont été constatés l’année passée, il peut être nécessaire de protéger les turions sur lesquels a lieu la ponte. Produits: insecticide à base de Diazinon
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Service cantonal de l’agriculture – M. Genini
2010 Le Temps 1.4.2010
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2011 Le Nouvellist 20.6.2011
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2011 L’Agefi 20.6.2011
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2011 Der Sonntag 19.6.2011
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2011 Tribune de Genève, 24heures 20.6.2011
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2012 Presse Quotidienne Nationale (Suisse) 1 315 000 lecteurs / 501 200 exemplaires 20 Minuten 21.6.2012
Revue de presse
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LE TEMPS
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Presse Quotidienne Nationale (Suisse) Le Temps 283 21.6.2012 000 Lecteurs
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che nach Lรถsungen in den Schweizer Bergen
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Journaliste : VALERIE LANDRIEU
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Qui sont les gourous des patrons ?
Qui sont les gourous des patrons ? - Shutterstock Tendance Les entreprises veulent cultiver l’agilité mais craignent de naviguer à vue. Penseurs de la théorie managériale, consultants VIP ou influenceurs du net ne permettent pas d’écrire une feuille de route à trois ou dix ans, mais poussent les dirigeants à se poser les bonnes questions, et à réinventer leurs organisations. Professeurs de prestigieux établissements, gros cabinets de conseils, consultants indépendants ou conférenciers VIP, tous murmurent à l’oreille des patrons. Du Zermatt Summit du 8 au 10 septembre à l’hackaton du management sur deux jours, le 19 septembre à Paris, de l’emblématique Peter Drucker Forum à Vienne, en Autriche, les 16 et 17 novembre, au campus de l’innovation managériale de l’institut de la sociodynamique, le 25 novembre, l’actualité de la pensée managériale est fournie. Au sommet de Zermatt, en Suisse, Navi Radjou, théoricien de l’innovation frugale, apportera sa pierre pour « humaniser l’innovation ». Lorsqu’il vient en France, trois ou quatre fois par an, le Franco-Américain ne manque pas de rencontrer des grands patrons. « En tête-à-tête, pendant 90 minutes ou deux heures, pendant un déjeuner », il voit Carlos Ghosn (Renault), Jean-Louis Chaussade (Suez) ou Michel Giannuzzi (Tarkett). La méthode ne lui est pas propre. Gilles Babinet, qui fut le premier président du Conseil national du numérique et est aujourd’hui considéré comme un gourou du digital, a aussi pris l’habitude, de s’entretenir avec des dirigeants de grandes entreprises, à la demande de ces derniers, dans la confidentialité de leur bureau. » ADVERTISING iframe : redir.opoint.com inRead invented by Teads
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Drucker-Christensen Peter Drucker demeure au centre de la pensée managériale contemporaine. « S es théories sont toujours d’actualité , estime Charles-Edouard Bouée, le PDG du cabinet de conseil en management Roland Berger, lui-même auteur d’ouvrages de référence . J e rappelle d’ailleurs souvent cette pharse à mes clients : « the best way to predict the future is to create it » (la meilleure façon de prévoir le futur est de le créer).« Les patrons ont des intuitions qu’ils veulent faire valider par un « penseur », explique Navi Radjou. « Ce sont, pour beaucoup, des praticiens. Leur réflexe a souvent été de sous-traiter la pensée de nouvelles idées ; les académiques qui pensent le management et le leadership ont un peu pour eux un rôle de département R & D. La disruption, le sujet qui occupe aujourd’hui tous les esprits, est théorisée depuis dix ans par un professeur de la Harvard Business School, Clayton M. Christensen. Fondateur du cabinet Innosight, il organise tous les ans, de part et d’autre de l’Atlantique, un « CEO summit ». Cette année, il s’agissait d’aborder les questions liées à l’urgence de la transformation numérique ; les cadres dirigeants de Bayer, Boeing, Ford, Johnson & Johnson, Solvay ou MasterCard s’y sont pressés. Le vaste Ocean bleu Gourous, influenceurs, conseillers de l’ombre, éminences grises - les termes, plus ou moins appréciés, varient, tous sont écoutés et consultés. Charles-Edouard Bouée confie avoir été influencé par les concepts d’innovation disruptive de Clayton Christensen, et d’open innovation d’Henry Chesbrough. Le lancement, en 2014, par Roland Berger d’un écosystème rassemblant les acteurs du numérique pour accélérer la transformation digitale en est très inspiré, indique-t-il. Mais les temps évoluent et « les penseurs » n’écrivent bien souvent plus leur bible avant de voir leurs idées être appliquées dans les entreprises » témoigne avec une certaine modestie Navi Radjou. « Le concept d’innovation frugale que j’ai contribué à faire connaître existait déjà avant, notamment chez Renault grâce à l’impulsion de Louis Schweitzer », précise-t-il. Au demeurant, bien marketée, la théorie peut continuer à faire mouche. Après avoir vendu plus de trois millions et demi d’exemplaires de « Blue Ocean Strategy », Chan Kim et Renee Mauborgne, professeurs à l’Insead, publient la suite: « Blue Ocean Shift », le 26 septembre prochain, avec la promesse de combiner les apports de la psychologie aux outils de création de marché. Après les dinosaures, les petits mammifères ? La liste des enjeux auxquels sont aujourd’hui confrontées les entreprises s’est allongée et le gourou stratège, tenant des matrices et des modèles, a muté. « Il est difficile d’être dogmatique sur tous les enjeux de transformation », analyse le président du cabinet Kea Partners Arnaud Gangloff, qui interviendra à Zermatt. Avec Peter Druker et Gary Hamel, qui a développé des réflexions sur la bureaucratie et le danger qu’elle peut représenter pour l’entreprise, Charles Edouard-Bouée confie à avoir « appris à toujours regarder la situation dans son ensemble _ the big picture », au-delà des problématiques sectorielles. Cependant, aujourd’hui, une seule approche ne peut dominer les autres et « la pensée « englobante » n’apporte plus toutes les réponses », estime Rodolphe Durand, professeur à HEC. Les cabinets de stratégie ont ajouté des « practices » de type digital, impact social, ou chaîne de valeur RSE pour répondre aux questions qui taraudent les dirigeants. « Nous sommes peut-être en train de passer des dinosaures aux petits mammifères », poursuit le directeur académique du centre Society and Organizations, dont les travaux, et notamment ceux de la conférence Finance for Good, suscitent l’intérêt des dirigeants d’entreprise. Les variables liées à la performance comptable et financière se sont élargies aux dimensions psychologiques ou environnementales de la performance ; et avec l’intelligence artificielle, la réinvention de l’entreprise est en train de passer par un questionnement sur la place de l’homme. Par exemple, l’entreprise libérée de Tom Peters, popularisée par Isaac Getz, professeur à ESCP Europe, a quelques échos en France. Mais une
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préoccupation plus forte encore est celle qui vise à s’assurer que l’entreprise reste focalisée sur le client avec une approche humaine. C’est en partant de la conviction de Tim Brown, patron d’Ideo et apôtre du design thinking que Michelin s’est lancé dans un projet de pneu 100 % biodégradable et rechargeable, porté par le président Jean-Dominique Senard, justement proche d’Isaac Getz. Les patrons aussi Certains chefs d’entreprise, focalisés sur le « faire », se hissent aussi au rang de «penseurs ». Le classement Thinkers50 a distingué plusieurs d’entre eux, à l’image de Zhang Ruimin (Haier), Paul Polman (Unilever) ou Tony Hsieh (Zappos) qui ont appliqué leur pensée managériale à leur organisation. Jack Welch - pour qui la rencontre avec Peter Drucker a été déterminante dans sa décision de restructurer GE, et John Chambers, le patron de Cisco System, restent également des références. Et la Silicon Valley, de Page à Musk, abrite un nid de patrons visionnaires qui ont, au cours des dernières années, nourri le monde de technologies et de nouveaux paradigmes managériaux. Le discours de Steve Jobs, le cofondateur d’Apple, devant les étudiants de l’université de Stanford en 2005, est considéré comme un texte fondateur. A la manière d’un gourou. Du côté des Français, les noms d’Olivier Duha, cofondateur de WebHelp, et de François Lemarchand, l’ancien patron de Natures et Découvertes, reviennent dans les conversations. Pour Geoffroy de Becdelièvre, patron fondateur de l’agence de voyages Marco Vasco, et membre du jury du prochain hackathon du management, un déjeuner avec ces patrons inspirants « peut faire gagner six mois à un an ; il suffit de poser la bonne question ».
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2018 Medium 24.8.2018
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2018 Medium 24.8.2018
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2018 Umweltperspektiven 11.10.2018
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CULTURE(S) - INVITÉ - CHRISTOPHE WASSERMAN
CULTURE(S) - INVITÉ
EN MARGE DU
DEVENIR « RESPO Entretien avec
PROPOS RECU
L E SOMMET DE Z ER M AT T (Z ER M AT T SUMMIT) A RÉUNI EN SEPTEMBRE DERNIER DES ENTREPRENEURS, LEADERS POLITIQUES ET FINANCIERS D’UNE CINQUANTAINE DE PAYS. À L’HEURE OÙ LA FINANCE ÉTOFFE SES OFFRES D’INVESTISSEMENTS DURABLES OU ÉTHIQUES, LE ZERMATT SUMMIT S’EST POSÉ POUR OBJECTIF, DEPUIS QUELQUES ANNÉES DÉJÀ, DE RÉUNIR CELLES ET CEUX QUI AGISSENT, INVESTISSENT ET DÉVELOPPENT DES INDUSTRIES DURABLES, DES MODÈLES D’AFFAIRES RENTABLES ET ÉTHIQUES, ET METTENT LES NOUVELLES TECHNOLOGIES AU SERVICE DE L’ÉCOLOGIE. À L’ORIGINE DU SOMMET DE ZERMATT, UN CAPITAINE D’INDUSTRIE ET PHILANTHROPE, CHRISTOPHE WASSERMAN, QUI A BIEN VOULU RÉPONDRE À NOS QUESTIONS.
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EN MARGE DU ZERMATT SUMMIT
DEVENIR UN LEADER « RESPONSABLE » Entretien avec Christophe Wasserman PROPOS RECUEILLIS PAR JOHN HARTUNG
L E SOMMET DE Z ER M AT T (Z ER M AT T SUMMIT) A RÉUNI EN SEPTEMBRE DERNIER DES ENTREPRENEURS, LEADERS POLITIQUES ET FINANCIERS D’UNE CINQUANTAINE DE PAYS. À L’HEURE OÙ LA FINANCE ÉTOFFE SES OFFRES D’INVESTISSEMENTS DURABLES OU ÉTHIQUES, LE ZERMATT SUMMIT S’EST POSÉ POUR OBJECTIF, DEPUIS QUELQUES ANNÉES DÉJÀ, DE RÉUNIR CELLES ET CEUX QUI AGISSENT, INVESTISSENT ET DÉVELOPPENT DES INDUSTRIES DURABLES, DES MODÈLES D’AFFAIRES RENTABLES ET ÉTHIQUES, ET METTENT LES NOUVELLES TECHNOLOGIES AU SERVICE DE L’ÉCOLOGIE. À L’ORIGINE DU SOMMET DE ZERMATT, UN CAPITAINE D’INDUSTRIE ET PHILANTHROPE, CHRISTOPHE WASSERMAN, QUI A BIEN VOULU RÉPONDRE À NOS QUESTIONS.
Qu’est-ce que le Zermatt Summit ? Le Zermatt Summit est une plateforme internationale qui a pour but de stimuler les actionnaires, les dirigeants d’entreprises et entrepreneurs afin qu’ils travaillent pour le bien commun, ou mettent l’humain au centre de la globalisation (humanizing globalization).Nous avons réuni à Zermatt plus de 1000 dirigeants et décideurs depuis 2010. Nous souhaitons contribuer à ouvrir les esprits et les cœurs, par une plus grande prise de conscience de notre responsabilité en tant que leaders. Le leader « responsable » est, selon nous, celui qui intègre des objectifs financiers, mais aussi non financiers, dans sa stratégie. Notre conviction est que de mettre l’humain au centre des processus est la condition principale d’un succès financier durable. Nous présentons des témoignages de chefs d’entreprise ainsi que des modèles économiques innovants et durables qui illustrent notre credo. C’est la 7e édition cette année depuis 2010. Nous avons choisi Zermatt pour la beauté du lieu, mais aussi parce que c’est une ville qui a une politique de développement durable progressiste en Suisse. Nous souhaitons garder une taille de maximum 200 personnes afin de favoriser les échanges personnels.
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Pourquoi avez-vous créé le Zermatt Summit ? Suite à la crise financière de 2008/2009, nous avons créé la fondation Zermatt Summit (fondation reconnue d’utilité publique) afin d’organiser un colloque ou sommet annuel à Zermatt. Notre but est de prouver que nous devons revenir à un modèle où la finance sert l’économie, l’économie sert le bien commun, le bien commun sert la personne humaine. En effet, le modèle actuel de développement économique n’est plus viable car il a perdu sa légitimité morale et politique. Selon notre manifeste « Dans l’économie de marché concurrentielle, notre modèle de développement actuel a montré ses capacités constantes de créativité et d’accroissement des richesses. Parallèlement, sa relation avec le bien commun mondial s’est progressivement obscurcie et notre capacité à le réguler s’est amoindrie de manière significative. L’économie a été dissociée de l’éthique et de la politique depuis que le capitalisme financier tend à favoriser une course spéculative où l’argent sert à créer plus d’argent sans investir suffisamment dans l’économie réelle, produisant des biens ou des services utiles à la population.
La destruction de la planète et de la biodiversité, la pauvreté et l’augmentation des inégalités, les situations d’injustice, l’exclusion et l’aliénation sont quelques-uns des dysfonctionnements susceptibles d’avoir des conséquences négatives importantes pour les générations futures ». Pour ma part, je suis issu de la quatrième génération d’une entreprise familiale nommée Castolin Eutectic, qui est centenaire. Les valeurs d’une entreprise familiale s’appuient sur la confiance, la mise en valeur des personnes, l’innovation, la stabilité parmi les actionnaires et une stratégie à long terme. Le groupe Castolin était actif dans le domaine de la lutte contre l’usure et la corrosion de composants de machines par des techniques de traitement de surface qui prolongent la durée de vie de ces mêmes machines. L’avantage étant d’éviter la mise au rebut de pièces grâce au recyclage de celles-ci, ainsi qu’une augmentation de la productivité. Le groupe familial était donc actif dans le développement durable depuis sa création en 1906 déjà. J’ai ensuite créé ma propre entreprise Terolab Surface par management buy-out en 1998 lors de la cession du groupe familial. Nous sommes parmi les sociétés de pointe dans le traitement de surface en Europe.
L A PUIS S A NCE FIN A NCIÈ RE D U SEC TE UR PRIVÉ E S T TELLE QU’IL FAU T N O U S E N G AGE R P O UR DE S CAU SE S JU S TE S
Que conseilleriez-vous comme types d’investissements à quelqu’un souhaitant placer des capitaux de façon durable ? Nous réunissons chaque année environ 150200 dirigeants de grands groupes ou de PME, ainsi que des personnalités de la société civile, politique, scientifique, universitaire et artistique. Nous croyons que la « raison d’être » de l’entreprise est d’amener un progrès
CULTURE(S) - INV
technologique et financier, mais aussi social (humain) et sociétal (environnemental, communautaire). Le dirigeant est le levier par lequel peut se créer une culture d’entreprise qui met en valeur les talents des salariés. Chacun de nous a la responsabilité de contribuer à un monde meilleur et de ne pas laisser les problèmes actuels sociaux et économiques aux prochaines générations. La puissance financière du secteur privé est telle qu’il faut nous engager pour des causes justes. Chacun de nous en tant que citoyen, consommateur, investisseur, administrateur ou entrepreneur peut poser des gestes. Voici quelques exemples : Vous informer en tant qu’investisseur afin de connaître les opportunités dans la finance responsable qui représente 10 % des capitaux en Suisse et 25 % dans le monde (investissement socialement responsable) ; Nous aider et soutenir la fondation Zermatt Summit en devenant corporate member du Club des 100 ; Investir dans le fonds private equity, blue economy en phase de lancement.
Vous assurez-vous que vos objectifs sont atteints ? Comment effectuez-vous les choix de vos intervenants ? Depuis quelques années le Zermatt Summit est un endroit de réflexion mais aussi d’action. Pour preuve, nous devenons un incubateur d’entreprises. Nous suivons des projets ou des entreprises innovantes d’une année à l’autre en engageant les participants. Nous disposons d’un réseau d’anciens intervenants et amis dans nombre de pays. Ceux-ci nous conseillent dans le choix des intervenants, parmi lesquels il y eut : Jimmy Wales, fondateur de Wikipédia ; Hernando de Soto, économiste péruvien ; Jochen Zeitz, entrepreneur ; Gunter Pauli, créateur de l’économie bleue ; Alain Berset, conseiller fédéral puis président de la confédération.
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technologique et financier, mais aussi social (humain) et sociétal (environnemental, communautaire). Le dirigeant est le levier par lequel peut se créer une culture d’entreprise qui met en valeur les talents des salariés. Chacun de nous a la responsabilité de contribuer à un monde meilleur et de ne pas laisser les problèmes actuels sociaux et économiques aux prochaines générations. La puissance financière du secteur privé est telle qu’il faut nous engager pour des causes justes. Chacun de nous en tant que citoyen, consommateur, investisseur, administrateur ou entrepreneur peut poser des gestes. Voici quelques exemples : Vous informer en tant qu’investisseur afin de connaître les opportunités dans la finance responsable qui représente 10 % des capitaux en Suisse et 25 % dans le monde (investissement socialement responsable) ; Nous aider et soutenir la fondation Zermatt Summit en devenant corporate member du Club des 100 ; Investir dans le fonds private equity, blue economy en phase de lancement.
Vous assurez-vous que vos objectifs sont atteints ? Comment effectuez-vous les choix de vos intervenants ? Depuis quelques années le Zermatt Summit est un endroit de réflexion mais aussi d’action. Pour preuve, nous devenons un incubateur d’entreprises. Nous suivons des projets ou des entreprises innovantes d’une année à l’autre en engageant les participants. Nous disposons d’un réseau d’anciens intervenants et amis dans nombre de pays. Ceux-ci nous conseillent dans le choix des intervenants, parmi lesquels il y eut : Jimmy Wales, fondateur de Wikipédia ; Hernando de Soto, économiste péruvien ; Jochen Zeitz, entrepreneur ; Gunter Pauli, créateur de l’économie bleue ; Alain Berset, conseiller fédéral puis président de la confédération.
Quelles ont été les grandes tendances de l’édition 2018 du Zermatt Summit ? Quelles thématiques particulières ont été abordées ? Le thème de la 7e édition (2018), l’économie bleue, amène des solutions pour une économie régénératrice et circulaire, qui contribue à créer des emplois et à reconstruire des communautés. Les thèmes de la nourriture, de la terre, de l’eau, ainsi que de l’énergie, ont été abordés en priorité. Les exemples de projets les plus innovants retenus pour 2019 sont les suivants : Ivanka Milenkovic et Tobias Lau – EkoFungi : https://www.systemekofungi.com Cette société a démontré comment cultiver
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des champignons à partir de déchets de café. Le fait est que pour faire un café, on ne consomme que 2 % de la matière première ! Le chiffre d’affaires réalisé par cette société est supérieur à celui dégagé par la vente du café, il y a donc création de valeur sur la base de denrées qui auraient été jetées, auraient coûté en recyclage ou en destruction.
N O U S DE VE N O N S U N INC UB ATE UR D ’E N T RE PRISE S Hans Stier – Bonaverde : https:// eu.bonaverde.com Hans Stier et son équipe ont développé un concept innovant de distribution intégrée de café : de la graine de café jusqu’à la machine de torréfaction, en application directe des principes de l’économie bleue (et compatible avec le projet de culture des champignons mentionné plus haut). Chaque producteur de café qui travaille avec cette société peut, grâce à une puce intégrée dans ses machines, savoir combien de cafés sont tirés (et en quels lieux) sur la base de sa production. Cela le rapproche de l’esprit d’un entrepreneur, dès lors stimulé et rémunéré directement en bout de chaîne, grâce à cette technologie permettant d’identifier quel café provient de quelle production. Stephan Wrage – SkySails : https:// www.skysails.info SkySails offre une solution innovante pour la production d’énergie verte et durable, en utilisant les vents puissants de haute altitude pour déplacer des masses ou objets comme des bateaux. Suat Topsu – LiFi : https://www.rts. ch/info/sciences-tech/8908844-lelifi-la-nouvelle-technologie-quipourrait-remplacer-le-wifi.html S. Topsu a découvert un moyen de transférer des données par la lumière. Cette invention, nous la devons en réalité à Graham Bell, qui créa le photophone. Le procédé consiste à charger des sons sur la
lumière, afin qu’elle les transporte. Bell considérait cette invention comme sa plus grande œuvre. Or, si la technologie de l’époque ne permettait pas un rendement efficace de cette dernière, la led rend ceci aujourd’hui possible puisqu’elle s’allume et s’éteint infiniment plus vite, à savoir une vingtaine de millions de fois par seconde. Cette technologie, à titre d’exemple, permet de télécharger l’équivalent de 22 films par seconde ! Il s’agit d’un complément technologique plus rapide et économique, mais également permettant une meilleure protection de la sphère privée, au transfert par ondes radio. Cette technologie permet par exemple d’être installée dans des hôpitaux, saturés en ondes radios, afin de remplacer les instruments actuels provoquant des dégâts sur notre santé et celle du personnel soignant. Chaque année, nous sommes nous-mêmes surpris par la créativité, les innovations et opportunités de business que l’économie bleue permet, et ce aux quatre coins de la planète, en fonction de l’évolution culturelle et technologique de chaque pays. Qu’il s’agisse de services ou produits, qu’ils viennent d’Allemagne ou de Chine, les idées et entrepreneurs affluent. Si on ne peut pas demander à la nature de produire plus, on peut être plus intelligent et observer ses procédés, qui sont le résultat de milliers d’années d’intelligence et de réussite.
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