26/06/2014 A Monsieur le Président de la FIF Permettez Mr le Président de la FIF (Fédération Ivoirienne de Football) et tout votre personnel, chargés d’un sport clé (le football) dans le processus de développement du sport en général dans notre pays la Côte d’Ivoire, que je vous exprime mon sens profond de partage de notre ‘déception’ à cet autre Mondial au Brésil (2014). En tant qu’Ivoirien, je ne saurais me dérober d’une telle tâche surtout lorsque l’on n’est physiquement pas présent sur le territoire ivoirien pour le manifester encore plus visiblement. Je voudrais donc profiter de cette opportunité pour vous dire mes félicitations pour la qualification à la Coupe du Monde, la brillante participation, la dignité et l’honneur avec lesquels nos acteurs les Eléphants se sont exprimés ; ils sont donc nos héros. Quand l’on se réfère aux pertes de personnes proches à certains de nos acteurs alors qu’ils étaient en pleine action, l’on ne peut se tromper de les qualifier en tant que tels, surtout pour les joueurs concernés par ces pertes très regrettables. Je profite encore de l’opportunité pour vous demander Mesdames et Messieurs de la FIF, la faveur de respectueusement et respectivement leur transmettre toutes mes condoléances (de frère), encore une fois, pour les membres de familles de nos regrettés. A mon humble avis, cette déception ne saurait ternir la marque de succès de la Fédération et des acteurs footballeurs Eléphants en compétitions internationales ces dernières décennies. Ils démontrent et donnent le bon exemple de ce qui peut être possible lorsque tout ivoirien a à cœur de jouer le rôle noble d’ambassadeur de son pays au plan international et selon les circonstances. S’il ne tenait qu’à (encore) mon humble avis, je me permettrais d’affirmer qu’ils sont aujourd’hui l’actif le plus cher dans le contexte de l’image de la Côte d’Ivoire, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. Il est donc d’une ‘pertinence véritablement sérieuse’ de les proposer pour la plus haute Distinction de l’Ordre National en la matière, tant il est vrai que les ivoiriens du genre ne courent plus les rues de nos jours. Imaginons ensemble, s’il vous plait mesdames et messieurs de la FIF, l’exemple qu’une telle initiative donnerait à nos jeunes, le sport étant une activité éducationnelle de premier plan, avant d’être ce que ces jeunes en retiennent le plus aujourd’hui, c’est-à-dire le football professionnel et donc lucratif. Nos acteurs, il est vrai en font partie (c’est-à-dire le professionalisme), mais leur présence au Mondial et les nombreuses compétitions internationales qui apportent tant à l’image de notre pays, n’a rien à voir avec le professionnalisme comme objectif premier. C’est l’inverse qui est plutôt la réalité souvent. Leur esprit de fraternité, d’équipe et de courage est absolument distinct du commun de l’ivoirien du moment et mérite donc d’être honorablement signifié aux générations futures, ne serait-ce que pour cela, sans compter qu’ils sont tous, autant qu’ils sont, de véritables éducateurs aguerris, subissant peines, déceptions et mêmes pertes de personnes chères lors de certains tournois (comme il en a été le cas il y a de cela quelques jours). Si ces moments et expériences sont bien utilisés dans le contexte de l’éducation de nos jeunes, nos footballeurs ne peuvent être considérés que très précieux. Les Eléphants Football sont donc des héros, que notre cher pays les traitent, s’il vous plait, comme tels. Merci pour l’honneur et Dieu vous bénisse. Mr Zidago Sako Royaume Uni