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Le Collège Cambuston, acteur du programme Eco-collège à La Réunion

« L’école est un jardin. L’élève, un être en fleur. »

Les professeures Sydalise DUFESTIN et Diana LÉOCADIE

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Cette citation de Madame Diana LÉOCADIE et Madame Sydalise DUFESTIN, professeures de français au collège de Cambuston, résume bien le projet pédagogique de cet établissement scolaire inscrit depuis 2014 dans le programme Éco-collège. C’est également le titre de leur nouvel ouvrage, recueil d’expériences qui montre l’importance du levier environnemental, qu’il soit réel ou rêvé, pour renouveler le rapport des élèves aux apprentissages et au savoir (sortie prévue mi-septembre).

Le réseau Éco-École est développé en France depuis 2005. Avec 2 500 établissements scolaires engagés dans cette démarche en France et plus de 50 000 dans le monde, le programme est devenu une référence pour l’éducation à l’environnement, au développement durable dans les établissements scolaires et pour les territoires qui œuvrent à la transition écologique.

Pour le collège de Cambuston, tout a commencé en 2014 lorsque les élèves se sont identifiés au personnage du livre de Claire Gratias « L’incroyable voyage de Simon ». Accompagnés par le CAUE de La Réunion, les élèves et les professeurs décident alors d’imaginer et de créer leur propre jardin des poètes.

Depuis cette création, les professeures Diana LÉOCADIE et Sydalise DUFESTIN s’attachent à faire entrer le jardin des poètes dans le programme scolaire et dans le quotidien des élèves : « source de création inépuisable, il permet d’apaiser le climat scolaire et de raccrocher les élèves en difficulté. Un travail très important est mis en place, autour du projet Racines et Patrimoine "comprendre d’où je viens pour savoir où je vais". À l’image de l’arbre qui se développe grâce à ses racines, l’élève doit s’ancrer pour grandir et se développer. Se relier à la terre leur apporte à tous un bien-être essentiel à leur développement. Résultat, les élèves sont plus apaisés, ils reprennent du plaisir, ont goût à l’apprentissage et laissent place à leur créativité. »

1 Pour aller encore plus loin, dans cette démarche d’inclusion et d’ancrage, un partenariat a été mis en place avec l’Alefpa, afin de permettre la rencontre entre les élèves et des jeunes en situation de handicap. Ce projet, qui se tient chaque semaine, le jeudi, favorise l’inclusion de ces personnes avec les jeunes du collège de Cambuston.

Le jardin des poètes appartient aux élèves ; ils se sentent investis et responsables de l’espace, de son entretien et le transmettent d’une génération à l’autre avec bienveillance. Ce jardin est un espace qui leur apporte du calme, du bienêtre ; il leur offre une parenthèse hors du temps, au sein même de l’établissement. Alors quoi de mieux pour finir ce reportage que de les mettre à l’honneur !

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1 2 Théo DAMOUR et ses camarades Rohan POINY-SINAMA VALLIAME, Killian CAMATCHY et Noah SINAMA MOUTAMA : « le jardin c’est comme une deuxième vie. Ça m’apprend beaucoup de choses sur la biodiversité ».

3 Yohann CLAIN : « j’aime planter, retourner la terre, arroser. J’aime bien venir dans le jardin pour respirer… C’est calme, il n’y a pas trop de bruit ».

4 Eloan PROFIL et Lionel ETHÈVE, élèves de 4e, se sont aménagés le « parterre », un espace pour se détendre, avec tables et chaises au milieu de la végétation.

5 Indra APAYA et Amélie RAMDIALE ont écrit sur le mur du jardin poétique : « des mots qui viennent du cœur. Des mots qui nous définissent ».

Éléna TESTAN et Camille MENTRE écrivent des textes créés par des élèves de 3e dans le jardin poétique : « j’écris ce texte pour que tout le monde le voie, car il m’a touché. Je viens presque tous les jours au jardin, sur mon temps libre, car c’est apaisant et je veux finir mon travail avant la fin de l’année ».

6 Andjalie POINY SINAMA VALLIAMÉE et Naïla BACAR, écodéléguées de leur classe de 3e , ont créé le mur des citations pour exposer la fraternité de leur classe et laisser une trace de leur passage dans l’établissement : « on veut montrer l’exemple et dire aux gens de respecter la nature ».

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7 Gwenaëlle NALEM, Laura RAJOHANESA, Rachel GRONDIN et Gabrielle MARIE-PARIS, en partenariat avec l’Alefpa ont créé le potager poétique. « On nous a proposé de créer un potager et on a accepté. On a planté pour qu’après tout le monde puisse en profiter. Le jardin nous apporte de l’air, ça fait du bien de venir ici… ».

8 Au pied du bambou noir géant d’Australie, Kylian AMAYE-MANDINI, Samina SOUBIBA, Sharyfa HAROUNA, Yusra HARIBOU et Yysra M’KAVAVO ont baptisé leur espace « le coin ya roro », qui se traduit par le coin du cœur. « On a créé cet espace pour se sentir bien. Oublier tous ses soucis. La nature c’est elle qui prend soin de nous, quand on la nettoie elle est en bonne santé, et quand on s’en occupe pas, elle est en mauvaise santé ».

9 Noah BOMBOIS, Yohann ALI, Maël NATCHAN et Jérémie OVAS ont créé la forêt des ombres, un petit espace bien à eux, pour se retrouver entre camarades.

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10 Au pied du Badamier, Léa ICHANE, Lalita DRULA et Adeline LEBON ont baptisé leur espace « fierté endémik », un savoureux mélange d’espèces endémiques, indigènes ou emblématiques de La Réunion. « On a adoré cet espace, et on a décidé de planter un maximum d’espèces (Foulsapate marron, pied de zevi,…). On aime jardiner avec nos parents, et on a décidé de refaire la même chose ici ».

11 Lashwanna BROUHAN, Maëva MOUTAMA et Gina Abulto ont imaginé Le coin zen. « Quand on vient ici, c’est calme, y a pas de bruit et on peut venir pour travailler en toute tranquillité. Ça nous apaise ».

13 12 Dans le coin des amitiés, Ethan DANY, Juliane FESTIN et Samsora MARIE-ANTOINETTE ont imaginé un espace rien qu’à eux : « c’est notre espace, lorsqu’on veut se retrouver et se détendre ». Cet espace est également rempli d’imaginaires et de légendes inventées par les élèves.

13 Le coin du partage, entretenu par Zoé CUBURE, Gwenaëlle DE PEINDRAY D’AMBELLE et Iléane FONTAINE, est un espace symbolique qu’elles souhaitent partager avec les futures générations.

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Zac Cœur de ville La Possession. Jardin particulier, Saint-Gilles les Bains.

Les concepteurs du paysage au service des réunionnais !

Jardin particulier, La Possession.

L’aménagement paysager représente de nos jours un véritable défi ! Pour arriver à un résultat durable, la réflexion s’étoffe d’une multitude de compétences et de connaissances. Les paysagistes concepteurs(trices) de l’agence UVD disposent de ce savoir-faire et le mettent à votre disposition.

Pour les particuliers

Qu’il s’agisse d’une rénovation de jardin ou d’un nouveau projet, les paysagistes d’UVD pensent et conçoivent votre jardin dans sa globalité, en apportant un soin esthétique et poétique au projet, comme le souligne Jérôme LEMEZ, fondateur d’Uni Vert Durable : « Il n’y a pas de petits projets, ni de petites idées. Quelle que soit la demande, quel que soit le site, quels que soient les usagers, les concepteurs s’investissent dans la réflexion et sont force de propositions créatives. »

« Aménager ses espaces extérieurs à La Réunion prend tout son sens. Avec un climat propice sur la majeure partie de l’année, le vivre dehors occupe une place majeure dans l’art de vivre réunionnais. Nous vous proposons de créer ensemble un jardin qui vous ressemble, que ce soit sous la forme d’un tableau à admirer depuis l’intérieur de l’habitat, par une mise en valeur du paysage environnant et/ ou par la multiplication des usages extérieurs (contemplation, détente, télétravail, jardinage, cultiver la terre, etc.). Nous intervenons sur tout ce qui se trouve en-dehors de la maison, pour générer un aménagement homogène et cohérent dans son ensemble », ajoute Cyril CAMINOTTO, chef de projet du pôle paysage privé.

Les paysagistes UVD vous proposent cette expertise avec un accompagnement autour de 3 étapes indépendantes les unes des autres, vous permettant d’aller à votre rythme.

Étape 1. La rencontre avec le concepteur Phase d’esquisse

Cette première étape est essentielle car elle va permettre au paysagiste de concevoir votre projet, en tenant compte à la fois de vos désirs, de votre budget, mais aussi des contraintes de votre terrain et de son environnement. Relevé topographique, photos, réglementation… Tout est pris en compte pour vous proposer un projet créatif, artistique et pérenne signé Uni Vert Durable !

Étape 2. Le montage du projet Phase technique

Les concepteurs(trices) d’Uni Vert Durable s’occupent de toutes les démarches administratives et techniques (plans, coupes, consultation et choix des entreprises), afin de vous garantir une tranquillité d’esprit. L’agence vous accompagne lors des rencontres avec les différents prestataires et fournisseurs afin de sélectionner les produits et services les mieux adaptés à votre projet et à votre budget.

Étape 3. La réalisation du paysage Phase chantier

Du premier coup de pioche jusqu’à la découverte du paysage, les concepteurs(trices) paysagistes d’UVD dirigent les opérations et vous accompagnent quotidiennement afin de vous garantir une réalisation irréprochable, conforme au cahier des charges. Vous n’avez plus qu’à observer le projet qui sort de terre, vous relaxer et contempler votre nouvel environnement !

Casino, Saint-Gilles les Bains.

Jardin particulier, Saint-Gilles les Bains

Renseignements

UNI VERT DURABLE 15B chemin des Fleurs Jaunes 97424 Piton Saint-Leu 02 62 55 04 91 www.univertdurable.com

Jardin particulier, Le Tampon.

Esplanade des Roches Noires Saint-Gilles les Bains.

À savoir que l’agence UVD intervient également pour les professionnels et les collectivités. Vous connaissez certainement l’esplanade des Roches Noires à St-Gilles les Bains, la plage de Grande Anse, la ZAC Cœur de Ville à La Possession, ou encore l’Hôtel Le Ness à La Saline les Bains, l’Hôtel Santa Apollonia à St-Leu et le Cœur d’Affaires à Saint-Paul ? Eh bien voici une partie des nombreux projets emblématiques réalisés par l’agence UVD. L’agence de paysage & d’urbanisme Uni Vert Durable conceptualise et accompagne les professionnels et collectivités dans cette évolution, en proposant des projets qui transforment le quotidien des Réunionnais. La création de parcs urbains, de jardins partagés, avec la présence d’espèces endémiques et indigènes favorise le partage, le lien social, l’éducation des jeunes enfants et la formation des adultes au quotidien.

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