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5 ans d’activisme musical
zyvamusic.com ı Janvier / Février 2014
LE MAG MUSICAL
GRATUIT IAM
FRUSTRATION
DJ FLORE
LOUIS-JEAN CORMIER BIGA*RANX BLACK REBEL MOTORCYCLE CLUB
JOE BEL
MONDKOPF SOVIET SUPREM
CLAUDE VONSTROKE
CHINESE MAN RECORDS
FILLS MONKEY Ne pas jeter sur la voie publique
Zoom sur : Les Nuits de la Roulotte / Jack Jack Chroniques : Klô Pelgag / OIseaux-Tempête / Bazbaz... + Actualités locales / Insolites / World News...
L’AGENDA CONCERTS EN RHÔNE-ALPES !
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SOMMAIRE
Ce magazine est imprimé avec des encres végétales sur du papier blanchi sans chlore. Ce magazine a été imprimé par une entreprise Imprim’Vert certifiée ISO 141 qui intègre le management environnemental dans sa politique globale.
Brèves p. 4 & 5 Zoom Local p. 6 World News p. 7 Dans les coulisses d’Hypnotik p. 8 à 10 Louis-Jean Cormier p. 12 & 13 Frustration p. 14 à 16 Iam p. 18 à 20 Dj Flore p. 22 à 24 Quartier Libre p. 26 Insolites p. 27 Agenda p. 29 à 34 Janvier / Février 2014 | Edité à 20.000 exemplaires
1000 Points fixes dans la région Rhône-Alpes Rédacteur en chef : Anthony Dreano redaction@zyvamusic.com Directeur de publication : Hedi Mekki Responsable commercial : Gabriel Perez commercial@zyvamusic.com Rédacteurs : Yoch, Anto, Philippe “Pippo”Jawor, Kymmo, Thomas Guillot, Teddy, Gab, David, Sarah, Léo, Mo, Margot, Joseph, Barth, Marie-Laure. Photographe : Kymmo www.kymmo.com Maquette et graphisme : David Honegger Chargé de communication / Presse : Nicolas Tourancheau & Margot Roulin communication@zyvamusic.com Photos de couverture : Kymmo Bureau / adresse postale : 6 Grande rue de Saint Clair - 69300 Caluire et Cuire Imprimerie : Pure Impression Zyva 2004 : Tous droits de reproduction réservés pour tous pays. Aucun élé-
ment de ce magazine ne peut être reproduit d’aucune manière que ce soit, ni par quelque moyen que ce soit, y compris mécanique et électronique, online ou offline, sans l’autorisation écrite de l’association Zyva.
EDITO Laurent Garnier a débranché le mic : It Is What It Is, son émission diffusée depuis 5 ans sur le Mouv’ s’est achevée sans plus d’explications en décembre. Plusieurs fois, le Dj mondialement reconnu avait évoqué rapidement les relations conflictuelles avec sa hiérarchie, sans donner plus de détails. Toujours est-il que l’émission faisait partie de ces rares moments radiophoniques sur les ondes nationales françaises encore appréciées des fines oreilles. C’était également un instant privilégié pour tous les aficionados de musiques électroniques, même si Lolo prenait plaisir à varier les genres et explorer les chemins de traverses – un peu comme nous. Mais Zyva n’a pas (encore) la notoriété du DJ et si le magazine fête ses 5 ans cette année, il n’est pas pour autant à l’abri des difficultés. Depuis sa création, sans artifices et avec passion, notre équipe a bossé dur pour défendre ses coups de cœur en espérant satisfaire vos oreilles exigeantes. Pari tenu ? Difficile de quantifier, mais nous sommes toujours là et plus déterminés que jamais à partager nos découvertes avec vous. C’est pourquoi nous lançons un appel aux esprits ouverts et aux plumes acérées souhaitant entrer dans l’aventure et s’investir à nos côtés : adressez nous un petit mail avec vos dernières trouvailles et joignez-y une chronique écrite par vos soins. En attendant, je vous laisse découvrir ce 30ème numéro marquant le passage d’une nouvelle étape. Mieux organisé et plus en phase avec l’actualité locale, cette nouvelle maquette a été pensée pour vous faciliter la lecture et vous proposer un contenu plus large. D’autres surprises sont en route pour fêter dignement ce cinquième anniversaire mais je vous en dirai plus le moment venu. En attendant, l’équipe vous souhaite une heureuse année musicale et une bonne lecture ! Anthony Dreano
On attend vos retours : contact@zyvamusic.com
Passionnés de musique, vous souhaitez partager notre aventure, pour nous contacter : contact@zyvamusic.com Retrouvez les numéros précédents et les points de dépôt du magazine en téléchargement sur zyvamusic.com/mag Remerciements pour ce numéro : Mark adolf (Frustration), JB (Born Bad Record), Lara Orsal (Ivox), Julie Cescut (X-Ray promotion), Grégoire Le Du (Grande route management), Guillaume Heuget (In paradisum), Benjamin Befort (Chinese man record), Adrien Bonhomme, Thomas Deniaud (oppidum distribution), Elodie Pommier (Eldorado), Pierrick Rinaudo (Le Brise Glace), Sandrine Bruneton (Limace), Gregory Armato,Nicolas Amzallag (Elektrosystem), Sophie Atoch (Jack-Jack), Laurent Pierson (les derniers couchés), Arthur Lorella (Les abattoirs), Eric Fillion (Médiatone), Aminata Fall (RPO), Benjamin Kohler (Marché Gare), Amélie Hernando (TNT), Marine, Juliette, Marion Ligot (distibution Mag) et tous les fervents bénévoles qui font vivre Zyva depuis 10 ans...
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breves
Rank par Kymmo
l’Actu locale en Rhône-AlpES
Aubenas brule ! Le premier février, de 20h à 2h, aura lieu la deuxième édition du Burn Now Festival à Aubenas. Sur la scène régionale, on pourra trouver en tête d’affiche le DJ producteur français Son Of Kick avec son electro bass dubstep, Apple Jelly et sa Dance Rock, ainsi que Linandy et son Electro Rock. Sur la scène de l’Electro Curiosité s’enchaîneront “La Plus Petite Boîte du Monde” avec Tapetronic et YA Ourt pour un son Electro Beat Boxing. Pour le côté local, Bird 010C ouvrira les festivités, suivi de 55H22 et sa Techno, Naux et sa Technique House, Neutsuko & KTGORYTHM avec sa Dirt´n Bass pour finir avec la Dubstep de WLDVBS. + d’infos : www.sallelebournot.fr Des Aligators à Caluire
Les Nuits de l’Aligator, c’est un événement national itinérant qui s’est donné pour but d’accompagner un nouveau genre de Rock représenté notamment par les Black Keys et les White Stripes. Depuis 2006 des dizaines de dates sont donc programmés en France, et cette année une douzaine de groupes font partie du voyage. La seule date prévue dans notre région est celle du Radiant à Caluire où seront présents Black Rebel Motorcycle Club et Kid Karaté ! www.nuitsdelalligator.com
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In Your Face Party ! Dans le cadre du festival St-Etienne Nouveau Siecle dedié aux arts visuels, à la danse et à la musique, aura lieu une soirée In Your Face Party au Fil le 18 janvier. Dans un gros mélange des genres on retrouvera Smokey Joe & The Kid avec leur son Electro Swing Hip Hop, mais aussi Senbeï (à gauche) pour un mélange de bass et de scratch. Le collectif Tha New Team sera là pour vous faire danser sur leur son Hip Hop Dubstep. Au milieu de tous ces hommes on retrouvera la rappeuse francaise Pumpkin (à droite) qui viendra balancer ses textes dans un style de Rap plus posé et réfléchi. Enfin dans une ambiance Trip-Hop vous pourrez apprécier une création originale pour le festival avec le concert de Brizz Glass, un mélange de textes et de samples. + d’infos : www.le-fil.com Le retour de la vraie mixtape ! Le laboratoire musical à tendance Hip Hop, Mentalow, propose un objet disparu de la circulation depuis des années que les plus jeunes d’entre vous n’ont pas connu : la Mixtape sur cassette audio ! L’objet sera bien sûr réservé aux collectionneurs, en revanche la bande audio est disponible gratuitement sur leur site ! Vous en aurez pour vos oreilles avec 70 minutes de sons, 26 morceaux et pas moins de 30 artistes dont les deux fondateurs de Mentalow, Pumkin et Vin’s da Cuero, le tout mixé par Dj Lyrik. Et puis si vous avez appécié le son, le trio sera en concert dans la région en ce début d’année, le 18 janvier à St-Etienne, le 7 février à Chambéry et le 8 février à Bourgoin-Jaillieu. + d’infos : mentalow.com
Fish le Rouge & zajazza
Bizarre Party ! Le projet Bizarre! travaille depuis 2006 au développement de la création musicale locale en organisant notamment des résidences d’artistes et un suivi des groupes. Le 16 janvier l’association organise sa première Bizarre Party au Transbordeur ! A cette occasion c’est trois des artistes qui ont marqué la saison 2012/2013 de Bizarre qui seront à l’honneur. On retrouvera donc le rappeur lyonnais et londonien Andy Kayes accompagné de Bonetrips aux machines. Toujours dans le domaine Hip Hop mais plus influencé par le Jazz et la Soul, le rappeur Raistlin sera également présent. Pour finir la Dj lyonnaise Flore est de retour cette année. Dans un projet totalement neuf, elle sera accompagnée par les Vj WSK. Info importante la soirée est gratuite sur invitation (pour 2 pers) sur simple demande par mail : bienvenueauclub@transbordeur.fr En revanche c’est 10€ sur place. + d’infos : www.projetbizarre.fr
Le Rappeur lyonnais Fish Le Rouge vient de sortir son nouvel album “Impressionisme”. Sur ces neuf titres il a collaboré avec Zajazza, Dj, producteur et voyageur aux multiples facettes entre Jazz, Hip Hop et Musiques du Monde. Sur ce projet les deux acolytes proposent une fusion entre Hip Hop, psychédélisme, poésie et impressionnisme sonore. + d’infos : xprim69.bandcamp.com Soirée Détraké à la Tannerie
Festival Audiovisuel ! D’année en année le Uncivilized Festival grossit de plus en plus. Pour la 3ème édition (du 15 au 19 janvier) ce n’est pas moins de cinq soirées dans cinq lieux différents qui sont programmées. Après un Apéro préambule à la Galerie des Pentes en début de soirée, la fête commence aux Valseuses avec une soirée gratuite : Tropicocool, ambiance Afrobeat et Bass Music ! Le 16 on continue avec un concert au CCO qui verra La Rue Ketanou présenter son nouvel album accompagné de Omar et Mon Accordéon. Le lendemain place à la soirée Lyon Bass Station co-produite par Jarring Effects et Solid Steel la radio du label Ninja Tune. On y retrouvera Om Unit, Yoggyone, Redrum et Vincent Black. Le samedi c’est la grosse soirée Nuit Blanche au Transbordeur avec un voyage entre Electro et Rap. Du côté Electro les Groove Inspektorz (Techno Prog), Aknot & 1QLP (Dirty Techno) ainsi que Dr Anounaki (Deep) seront là pour vous faire danser. Pour le Rap les deux acolytes de Soviet Suprem, R-Wan (Java) et Toma (La Caravane Passe) présenteront leur nouveau projet, suivi du Rap Aquatique d’Hippocampe Fou (photo). Le festival se termine au Sirius le dimanche dans une ambiance funk, rock, punk, cumbia, swing, dub, electro, chill groove et acid house music... Rien que ça ! + d’infos : uncivilized.fr UNE autre Grosse Soirée au Fil ! Si l’envie de danser vous démange en ce début de mois de février, rendez-vous au Fil de St-Etienne le 8 février pour une nuit où les styles se mélangeront ! Ambiance Electro Hip Hop pour commencer avec Dub FX que vous avez sûrement déjà connu avec ses vidéos filmées en pleine rue qui ont fait le tour du monde. Les suisses d’O.B.F Sound System viendront balancer leur son dans la tradition des Sound System Dub. Le beatmaker toulousain Al’Tarba sera également là pour vous faire bouger accompagné de son acolyte Dj Nix’on pour un set entre Hip Hop Jazzy et ambiances psychédéliques. Gros son Dub encore avec Krak in Dub accompagné par le Mc Troy Berkley. Enfin le régional de la soirée Dubmentalist distillera sa musique entre Dub et Dubstep. www.le-fil.com
Le Dr DéTraKé est de retour pour la 2ème édition de ses Folles Expériences le 28 février à la Tannerie de Bourg en Bresse. Organisée par l’association K-Potes (festival DTK) cette soirée mêlera arts numériques et musiques actuelles jusqu’au petit matin. Vous y retrouverez notamment les grenoblois de DLSM et leur ambiance Dub et le groupe lyonnais Pira.ts qui mélange Rap, beatbox et flûte traversière. Les musiques électroniques seront également bien représentées avec les Cyber Mudjahedeen, Spacetracker, Puzzle Buzz et Funk Effects. + d’infos : www.k-potes.com Micropop Records Depuis sa création en 2012, les gars de Micropop n’ont pas chômé : le petit label grenoblois a organisé de beaux événements un peu partout en ville, avec notamment Carreno Is Lb au Drak-Art et Clement Meyer au bar MC2, tout en assurant une résidence mensuelle au Mark XIII. En tant que label, ils ont également soutenu les jeunes projets de Serom, Binary Digit, Omaria, Pause et Paul André. Pour l’année à venir, une nouvelle résidence au centre d’Art Contemporain de la Bastille sera l’occasion de profiter d’un lieu atypique et si aucune date n’est fixée pour le moment, les gars ont pour projet d’investir Lyon , Nice et Dijon avec leurs événements. Une structure à suivre de près pour tous les mordus d’électronique underground.
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local Par Gab
Les nuits de la Roulotte O
n les appelle Nomades, Romanichels, Roms, Gitans, Bohémiens, Manouches, Roumains, gens du voyage... L’amalgame est vite fait pour cultiver le dédain sur des populations qui se caractérisent en fait par un mélange complexe de cultures bouillonnantes de richesses humaine. C’est ce que propose de découvrir, du 13 au 22 février, Les Nuits de la Roulotte, festival dédié aux cultures tsiganes à Chambéry. Un public de plus en plus varié est présent à chaque nouvelle édition du festival, venant à la rencontre de l’esprit de convivialité qui anime l’équipe de l’association “La Roulotte”, organisatrice de l’événement pour la douzième année. Un camp sera installé au Carré Curial tout au long des festivités, où l’on pourra prendre l’apéro en fanfare, entre les
événements répartis dans l’agglomération chambérienne. Des cinés et contes proposeront un regard sur les chemins de l’exil et le quotidien d’un village hongrois aujourd’hui. Une conférence ayant pour thème l’intégration des populations tsiganes en France viendra ouvrir la réflexion sur l’actualité. Le festival est bien sûr organisé autour de concerts : les musiques tsiganes seront représentées aussi bien par du traditionnel flamenco (Marjenko duo), que par des mixs électro (Raki Balkan Sound System). Du festif énergique en perspective avec Maudite Taraf, à la rêverie et la romance avec le trio Tchayok, qui réinterprète des chants russes et compositions manouches. Il ne faudra pas oublier la tournée des bars de Aalma Dili, qui fera une halte en maison d’arrêt pour un concert, ni la Fanfare Couche-tard, prête à faire gigoter, têtes, guiboles, pieds et zygomatiques. Des violons, des balaïkas, des Sazs, des bouzoukis et autres guitares... autant dire que “Les Nuits de la Roulotte”ne débarquent pas sans tambours ni trompettes ! + d’infos : lesnuitsdelaroulotte.com
Par Gab
hit the road
Jack-Jack N
ouvelle salle de concert pour le Grand Lyon. La municipalité de Bron, en accord avec l’adjointe au ministère de la culture, vient de doter la MJC Aragon d’un nouveau bâtiment flambant neuf que l’on dirait tout droit sorti de terre. Pas comme un champignon, non, plutôt comme un arbre aux branches multiples : Le Jack Jack. Il s’agit d’une extension des édifices existants, un chantier qui devrait favoriser la jeune scène lyonnaise. Trois salles de répétitions entièrement insonorisées et équipées de batteries, sonos, micros, mixettes, amplis, seront à la disposition de jeunes formations souhaitant travailler leurs sets et progresser avec du matos professionnel. À ceci s’ajoute un local dédié à la musique assistée par ordinateur (MAO), pour apprendre à bien manier les nouveaux outils high-tech. Cerise sur le gâteau pour les uns, citron sur le calamar pour les autres, l’extension de la MJC inclut une nouvelle salle de concert avec une jauge de 430 personnes ! Nous avons pu le constater lors des concerts d’inauguration : une scène toute neuve, dotée des meil-
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leurs équipements acoustiques permettant de diffuser dans l’air aussi bien du gros son rock avec tête d’ampli et baffle 2 corps, que de l’électro bricolée sur des machines et des synthés. “Pour développer une action culturelle et musicale auprès de la jeunesse de Bron et de ses environs”, madame le maire a mis la main à la poche et déboursé les 2 millions nécessaires au développement de cette MJC, qui est sur le point de connaître une effervescence artistique. Avec pour vocation d’encourager la jeunesse motivée et de l’inclure dans un processus de professionnalisation, la MJC Louis Aragon possède là un nouvel outil adéquat pour mener à bien son projet. + d’infos : mjcbron.fr
{worlD{ Gesaffelstein copieur ? Le Prince Noir de la Techno, comme le surnomme son service presse, est victime de son succès : son premier album, devenu n°1 des ventes iTunes dans plus de 15 pays, est tombé entre les mains des lecteurs du magazine espagnol Vicious. Leur vigilance nous emmène au Chili, à la rencontre du compositeur Visonia et de son titre Rain of Petals. La ressemblance avec la track Nameless de Gesaffelstein est frappante et le serait probablement encore plus si notre ami chilien avait de quoi se payer un ingénieur du son. Beaucoup sur le net se sont indignés d’un tel affront jugeant le terme de plagiat exagéré : pas besoin de vous faire la description du fan pourfendeur de causes perdues pour comprendre que pompeur ou non, Gesaffesltein n’a rien proposé de vraiment nouveau ici malgré l’emballement médiatique unanime. En attendant sa réaction dans le prochain Grazzia, profitons-en pour réécouter quelques Dopplereffekt et autres Arpanet, plus authentiques et révolutionnaires qu’un plan de com’ bien huilé.
le coup de gueule de noel Cette année fut chargée pour Noël Gallagher qui exploite son temps à critiquer le travail des autres. Il s’était déjà occupé du cas de Lady Gaga et de la rebelle Miley Cirus, de celui de Robin Thicke qu’il a comparé à PSY et à son Gangnam Style, tout en passant par le dernier Daft Punk (même s’il reconnaît que le tubesque Get Lucky “brille avec une facilité déconcertante”). Sollicité par le magazine Rolling Stones pour s’exprimer sur l’année qui vient de s’achever, il a donc de nouveau craché son venin au hasard, s’acharnant cette fois sur le dernier Arcade Fire. Pas besoin de l’écouter pour savoir qu’il ne vaut pas le coup : le simple fait que “Reflektor” soit un double album semble suffire à Noël pour juger de son intérêt. Le seul qui s’en sort dans l’histoire est David Bowie, l’ex-Oasis ayant trouvé son album magnifique a même déclaré : “c’est l’un des meilleurs trucs qu’il ait sorti. Je lui mets 10 sur 10. Je lui donnerais même 11 sur 10 si je pouvais”. Attentif, le journaliste n’a pas hésité à lui faire remarquer que c’est le même Bowie qui s’est chargé des chœurs sur le single Reflektor, lui clouant définitivement le bec – du moins jusqu’à sa prochaine interview.
Rave Anthology Les plus débranchés d’entre vous auront déjà eu l’infoline et peut-être même déjà organisé leur pèlerinage pour ce qui semble déjà être l’événement de l’année. Le 8 février, au Complexe de la Dune à Toulouse, se retrouveront pour une nuit les crews les plus influents de l’histoire de la musique électronique : Heretik, SP23 Soundclash, Karnage & Kosen et Audiogenic, à l’origine de la réunion de famille. Autrement dit, les Spiral Tribe 69db, Crystal Distorsion, Ixindamix, Jeff 23 et Meltdown Mickey poseront leur son mais aussi Popof, Electrobugz, KRS, Radium, Le Bask, Speed Freak, Vandal, Thanos et bien d’autres seront là pour vous rappeler ce que veut dire Rave ainsi que leur définition du mot Experience. Pour parfaire l’ambiance, plusieurs artistes s’associent pour la décoration de la salle, le Vjing et les animations. Rappelez-vous que beaucoup de ces personnes sont celles qui ont porté le mouvement techno en France et en Europe dans les années 90 et à qui vous devez les clubs et free parties que vous fréquentez tous les week-end !
Faceplant Londres, Warped Tour, 17 novembre : sous le signe de Vans et de la bière, tous les pop-punks kids d’Europe sont rassemblés au Alexandra Palace. En ce début de dimanche après midi, une partie du public est amassée devant la grande scène pour un set Hip-hop assez moyen de Watsky and Wax. Mais l’intérêt de la prestation n’est pas musical. Au milieu du concert, Watsky décide d’escalader l’échelle réservée au techniciens, pour aller se percher sur la rampe d’éclairage, tapant au passage un ou deux spots. Après un moment d’hésitation, le rappeur jette sa casquette dans la fosse puis... s’y jette lui même. Un saut de 12 mètres droit sur son public, qui tente de s’écarter tant bien que mal, ayant à peine le temps de crier. Un moment de flottement suit, pendant lequel tout le monde reste bouche bée – sauf le reste du groupe qui termine malgré tout sa chanson. Rapidement, deux spectateurs sont évacués avec la rockstar tandis que les techniciens tentent de rassurer les festivaliers en levant le pouce, l’air de dire qu’ils sont toujours vivants. Le mot de la fin sera pour le chanteur de The Maine qui lance un ironique : “Soyez heureux, aimez la vie, bref, ne faites pas comme Watsky !”avant de lancer la sauce. Depuis, le rappeur s’est excusé de son geste “idiot et irresponsable”mais ça n’empêchera pas quelques os brisés de garder ce saut de l’ange longtemps en mémoire.
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Dans les coulisses d’Hypnotik A
Par Barth
Par Anto
vec près d’une quinzaine d’éditions organisées, Hypnotik fait partie des événements lyonnais immanquables de l’année. Le 15 février prochain, près de 9 000 personnes sont attendues à Eurexpo pour vibrer au son des musiques électroniques. Parmi les bonnes nouvelles, il faut noter l’augmentation des scènes techno et psytrance qui voient doubler leur capacité d’accueil mais aussi la mise en place de nouvelles navettes dans la région et au delà, preuve du succès de l’événement. La programmation y est bien sûr pour quelque chose avec des noms très alléchants : Jeff Mills, Sacha, Maceo Plex, Heartthrob, Terranoise, Chris One... et bien d’autres. Elektro System joue de nouveau la carte de l’éclectisme en confiant carte blanche à ses partenaires Art Feast, Hadra et Explozion pour faire de cette nuit un grand moment. Une recette qui semble fonctionner au regard des précédentes éditions et une bonne raison pour nous d’interroger Gregory Armato, boss d’Elektro System, ainsi que Nicolas Forgeron du Hadra.
tent sur les zones assez éloignées de la scène. Nous les invitons à se rapprocher ! Cette année les volumes des salles sont plus importants et donc les zones de danse élargies pour accueillir et satisfaire, en terme de qualité de son, plus de public. Concernant les scénographies et jeux de lumières, comme chaque année, chaque salle sera thématisée.
ZYVA : Comment est née l’idée des soirées Hypnotik ? Quel est le concept clé ? Greg : En 2001 je m’occupais d’une partie de la direction artistique d’un club qui était situé sous le centre commercial la part dieu, le Box Office. Hypnotik était un rendez-vous mensuel et dominical où se côtoyait un public très cosmopolite. On y retrouvait clubbeurs, gays, commerçants, étudiants, ravers… Nous programmions de la house et de la techno, simplement parce qu’on aimait ça. Ceux qui n’étaient pas vraiment diffusés dans les clubs de l’époque. C’était plutôt une musique qu’on retrouvait dans des soirées légales... ou illégales. C’était la soirée où nous nous faisions plaisir musicalement. À la fermeture du Box Office, qui se transformait en local de stockage d’une grande enseigne toujours en place dans le centre commercial, nous avons décidé de continuer à organiser Hypnotik. Mais plutôt dans des lieux atypiques, puisqu’à l’époque, aucun club ne pouvait nous accueillir. En quelques soirées très réussies, notre projet a pris de la maturité et de l’ampleur, il nous fallait un lieu de grosse capacité, où l’organisation était simple. Nous avions envie de proposer un large panel de musiques électroniques, en gardant un esthétisme exigeant.
Z. : Hadra bénéficiera d’une plus grande scène : pourquoi ? Ils sont régulièrement vos partenaires sur vos événements : quels rapports entretenez-vous avec eux ? Est-ce une manière pour vous de vous montrer solidaire de leurs récents problèmes financiers ? G. : Nous collaborons depuis quelques années avec Hadra et en effet, des liens de confiance se sont tissés. Lors des deux dernières éditions leur salle a affiché complet toute la soirée, ce qui est un indicateur fort pour pouvoir leur proposer une salle plus importante. De plus, nous aimons bien le changement et faire évoluer notre événement. Nous avions déjà amorcé l’an passé l’idée d’une nouvelle salle, il nous a fallu un an pour bien y réfléchir. Cette année, la salle Hadra aura une autre dimension esthétique et une infrastructure en phase avec leur savoir faire. Nous sommes bien entendu solidaires de leurs déboires financiers par rapport à leur festival.
Z. : Peut-on attendre une qualité de son supérieur aux années précédentes ? De nouveaux jeux de lumière ? G. : Notre régisseur son travaille sur Hypnotik depuis la première édition. Il connaît donc parfaitement les inconvénients de ce genre de hall, les côtoyant également pour d’autres festivals sur la France entière. Chaque année, il trouve des solutions techniques pour améliorer l’acoustique des salles, qui ne sont pas forcément adaptées acoustiquement pour ce genre de manifestation. Même si la pression acoustique ne peut être parfaite dans toute la salle, surtout en fond de salle, il y a une zone centrale devant la scène où la qualité sonore est très bonne. En général, les insatisfaits sont ceux qui res-
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Z. : Quels sont vos objectifs pour cette édition ? G. : Avoir un sourire sur chaque visage des participants lorsqu’ils quitteront Hypnotik en fin de soirée. Z. : La scène Bass Music ne sera pas présente cette année mais on retrouve la scène Hardstyle : pourquoi pas l’inverse ? G. : Notre programmation est complètement subjective. Elle est basée sur nos goûts du moment. Nous n’avons pas trouvé la bass music très pertinente cette année, rien de nouveau que nous avions envie de proposer.
Z. : D’une manière générale, les structures de la région font face à des difficultés financières : est-ce votre cas ? Comment faites-vous pour éviter la déroute ? G. : Sur une année il y a en effet des périodes creuses. Nous essayons d’anticiper au maximum et de calculer les risques sur chaque événement. C’est une période qui n’est en effet pas simple, nous prenons plus de temps pour prendre des décisions, mais nous ne sommes à l’abri de rien... Z. : Comment organise-t-on un événement d’une telle ampleur ? Qu’est ce que ça implique ? G. : C’est déjà beaucoup de temps et d’énergie. Mais dans les grandes lignes, c’est une équipe de trois personnes pratiquement à plein temps sur cinq mois en amont de l’événement. Comme tout événement qui accueille du public, c’est beaucoup de responsabilités.
Z. : Avez-vous la pression avant ce genre d’événements ? Plus que d’habitude ? G. : Nous avons en effet du stress, mais c’est assez stimulant et ça dope notre éveil. Ce stress est assez addictif !
Miss Kittin sera présente sur la scène Techno. Photo : Kymmo
Z. : Avez-vous traversé des moments difficiles lors de l’organisation de cette édition ? Des précédentes éditions ? G. : Chaque édition a son lot de surprises et de déboires. Nous faisons en sorte de garder le moral et d’avoir une réserve d’énergie pour y faire face.
Z. : Parlons un peu de la programmation : quelle a été la ligne directrice cette année ? G. : Hypnotik se veut éclectique et ouverte d’esprit depuis sa création. Comme pour chaque édition, nous essayons de proposer un large spectre de musique électronique. Mais globalement nous privilégions une musique festive ! Z. : Concrètement, comment on fait une programmation ? G. : Chaque programmateur a sa formule. En ce qui me concerne, je propose ce que j’aime et ce qui me fait vibrer en espérant que cela aura l’effet escompté sur nos participants. Z. : Quelles sont les découvertes à ne pas manquer ? G. : Mon coup de cœur sera pour Sasha, voila une dizaine d’années que nous souhaitions l’accueillir. Sa venue est inédite à Lyon et même très rare en France. Mihai Popovisciu est la valeur montante du moment, à découvrir sans hésiter. Et bien sûr nous sommes honorés par la venue de Jeff Mills, un des fondateurs de la techno de Détroit, qui a influencé beaucoup de générations d’artistes. + d’infos : elektrosystem.org
Les prochains rendez-vous Hadra à Lyon : Hypnotik le 15 Février / Eurexpo. Fantasy le 8 Mars / Transbordeur. Temple Of Sound #2 (Off des Nuits Sonores) le 31 Mai / Ninkasi Kao.
HADRA
ZYVA : La carte blanche Hadra fera la part belle aux artistes israéliens : parlez-nous un peu de cette scène. Nicolas Forgeron : L’Israël est une des scènes psytrance les plus développées au monde ! Pour cette soirée vous aurez l’occasion de voir plusieurs sets inédits en France tels que Terranoise, un artiste très talentueux mélangeant différents univers, à la fois calme et sombre. Domestic, qui est l’un des meilleurs producteurs de psytrance avec un projet hybrid alliant old school et full-on. Captain Hook, qui est sans doute le meilleur représentant de la Dub-Progressive-Psychedelique ou encore Psysex, tout juste arrivé sur notre label Hadra Records. C’est un des pionniers de l’univers Psytrance, il a toujours su innover et a fait évoluer le mouvement dans une bonne direction ! Z : Vos collaborations avec Elektro System sont toujours très attendues à Lyon et ont l’avantage de mêler des publics qui ne se fréquentent pas toujours : était-ce le but fixé à l’origine ? N. : Effectivement c’est le but de pouvoir mélanger les publics afin que ceux-ci puissent découvrir de nouveaux univers musicaux comme cela était le cas il y a des années dans les grosses soirées électro ! Depuis quelques temps les styles de musiques électro se sont segmentarisés pour donner naissance à des soirées avec peu de mélange et nous trouvons cela dommage car ça ne permet pas la découverte de nouveaux sons, artistes et bien évidement de nouveaux courants musicaux... Z. : Nos lecteurs sont régulièrement déçu de voir qu’on vous réserve toujours les petites scènes plutôt que les grandes et d’une manière générale votre public semble être d’un soutien sans faille. Comment l’expliquez-vous ? Un mot à leur adresser ? N. : Nous souhaitons accueillir le public dans les meilleures conditions possibles plutôt que de viser des salles plus grandes. Le confort du public est un point vraiment important à nos yeux. Nous avons un public qui nous suit, nous soutient et nous fait confiance même dans les moments difficiles et nous les remercions sincèrement pour cela ! Nous voulons être proches de notre public et pour cela nous avons une politique de transparence qui l’informe régulièrement sur les différentes décisions de l’association. Nous faisons un travail de découverte et d’accompagnement tout au long de l’année afin d’offrir de la nouveauté et de la diversité à notre public qui en est demandeur. Z. : Après vos récents problèmes financiers, ce nouveau partenariat semble lier vos deux structures plus profondément, est-ce le cas ? Peut-on espérer voir le Hadra plus régulièrement à Lyon en 2014 ? N. : C’est un collaborateur de longue date qui croit en notre mouvement depuis de nombreuses années. Elektro System nous a soutenu et permis de développer notre univers sur Lyon et ses alentours, le mélange des publics fonctionne parfaitement ! Le public lyonnais est toujours présent et en demande toujours plus, c’est pour cela que nous avons prévu trois projets d’ici fin mai avec notre ami et collaborateur Elektro System. www.zyvamusic.com \ 9
Hypnotik
Les conseils de la rédac’
Jeff Mills
Psysex
Véritable légende vivante de la techno made in Detroit, Jeff Mills n’a pas vraiment besoin d’être présenté. Le Dj nous honore rarement de sa présence en France et c’est déjà une bonne raison pour ne pas rater son set. Aussi efficace que prestigieux, il est reconnu pour sa précision quasi industrielle mais aussi pour avoir été le premier à mixer avec trois platines proposant dès lors une approche novatrice. Véritable surdoué, il est à l’origine de plusieurs labels dont Underground Resistance aux côtés de Mad Mike Banks, mais aussi de Purpose Maker, Axis et Tomorrow qui ont tous brillé par leurs releases hors des sentiers battus. Avec une discographie longue comme le bras et une collection de vinyles à faire pâlir un disquaire, la déception ne sera probablement pas de mise. Attendez vous à un show futuriste, très mental et visuel, puisqu’on le verra présenter son album “The Jungle Planet” sorti en septembre dernier : une plongée dans l’univers scifi de ce grand pionnier à ne pas rater !
Également connu sous le nom de Dj Goblin, Udi Shternberg est sans doute le mec à ne pas louper sur la scène Hadra. Prédestiné à la musique électronique, il a fait ses armes dès l’âge de 12 ans, mixant d’abord des vinyles house et dance plutôt mainstream. Des genres musicaux qu’il abandonne très vite, après avoir rencontré les raves parties en 1997 : convaincu par le pouvoir de la trance, il commence à produire ses premiers morceaux sous le nom de Psysex, épaulé par son ami Yoni avec qui il formera le duo Children of the Doc quelques années plus tard. Au début des années 2000, il sort ses premiers albums : “Expression of Rage”, “Hardcore Blastoff” et “Come in Peace” font de lui un incontournable, désormais régulièrement sollicité pour figurer sur scène ou au sein de compilations dédiées à la trance. Ses compositions et remixes sont marqués par des influences diverses et ont pour dénominateur commun un son clair et progressif. Déjà invité plusieurs fois par la team Hadra sur le territoire français, Psysex est réputé pour ses lives sans concessions, pénétrant l’esprit du public avec aisance et style. Un psyché-délice... !
Julian Jeweil L’un de nos chouchous Français, Julian a su s’imposer artistiquement sans vendre ses fesses aux médias. Après avoir envoyé quelques démos, le marseillais se fait remarquer par Electric Rescue, qui accepte de le produire sur Skryptöm : le succès est immédiat et le nombre d’écoutes s’envole, la track étant jouée partout, par les plus grands. Remixé par Danton Eeprom pour son second Ep “Pop Corn”, le Dj gagne en reconnaissance sur les scènes techno et aux yeux des producteurs les plus fameux. Il rejoindra le label de Len Faki pour sortir “My Cat”, celui de Richie Hawtin pour enregistrer “Baboo” en 2010, et celui de Sven Vath pour “Color” et “Hermanos” en 2011. Réputé pour sa techno aussi solide que brillante, un brin progressive, l’artiste séduit aussi les grands clubs et événements, booké à Ibiza, au festival de Dour, au Monegros mais aussi au Warehouse, au Rex Club et au Ellui Club à Seoul. Julian explore désormais les voies de la minimale house aux côté de Minus : la sortie de “Don’t Think” et “She’s Hot” ne font que confirmer ce que l’on savait depuis le début : ce petit génie n’a pas fini de nous surprendre.
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Miimo Déjà présent l’année dernière à Hypnotik, le petit protégé d’Art Feast est de toutes les soirées lyonnaises : habitué de la Fée Verte, régulièrement invité sur les scènes du Ninkasi, du DV1 et des open airs estivaux, il a partagé l’affiche avec de grands noms tels que Hobo, Dustin Zhan, Pan-Pot, Mayday et bien d’autres. C’est peut-être ce qu’on lui reproche d’ailleurs : une omniprésence qui rend ses apparitions aussi peu attendues que surprenantes. Dommage, car depuis ses débuts sur vinyle, Miimo a fait son petit chemin : après avoir créé son side project Oblast en compagnie de Jas & Elroy, il a écumé les scènes régionales puis européennes, jusqu’à s’exporter en Thaïlande dernièrement. Assez volatile, le style de Miimo a évolué avec les tendances, attiré tant par la deep house que la minimale : ses sets sont en conséquence très éclectiques même si les fins connaisseurs ne doivent pas s’attendre à de vraies surprises dans la sélection. À Eurexpo, il sera sur scène en back to back avec Klaaar et devrait profiter de l’occasion pour se lâcher un peu plus, sinon passez votre chemin.
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Au Sirius, Lyon Le 30/10/2013 Par Sarah
Louis-jean cormier
out droit venu du Québec avec son band, Louis-Jean T Cormier nous invite à découvrir en live les chansons de son premier album solo, “L’ascenceur”, sorti il y a un an
maintenant. Chanteur, poète invétéré de la langue française et de la musique, il avait déjà traversé l’océan il y a quelques années pour venir titiller nos oreilles avec Karkwa : le groupe de rock avait un grand succès au Canada mais n’a pas réussi à s’imposer au public français. L’artiste revient avec une formule plus personnelle où la plume est toujours aussi fine, bien que plus ancrée dans la tradition de la chanson. Il use et abuse de ses talents de compositeur donnant tout son sens au texte en le sublimant par des mélodies toutes plus belles les unes que les autres. Fidèle à ses racines rock et habitué à faire salle comble au Québec, Louis-Jean a offert un concert détonnant au demi-public réuni sur la péniche du Sirius. Accompagné par un back band rock classique (guitare, basse, batterie), Louis-Jean s’est donné à fond et la petite touche féminine aux percussions comme au chant était appréciable. Il faudra de la patience avant de pouvoir apprécier de nouveau ce groupe en live sur le continent européen, alors en attendant voilà ce que son chanteur a bien voulu nous confier. Zyva : Tu as joué pendant 15ans avec Karkwa qui a cartonné au Québec, au Canada et là tu t’es lancé dans une nouvelle création, est-ce que c’est par défi artistique ou juste tu avais envie de changer ?! Louis-Jean Cormier : Pour faire une histoire courte, au moment où on a décidé de prendre une pause avec Karkwa il y avait un an et demi au moins de tournée à faire ! Et puis on a eu tous ces mois là pour penser chacun de nôtre côté à ce qu’on allait faire après. Et moi comme j’arrête jamais vraiment de composer et d’écrire des chansons bah j’ai continué. Et puis là comme je savais que Karkwa allait arrêter, je me mettais un peu dans un mode d’écrire pour d’autres. Donner des chansons à des amis et tout ça... Finalement je suis tombé en amour avec ce que j’écrivais et je me suis dit “ah tiens, pourquoi on essayerait pas un épisode solo qui veut rien dire”et finalement je me suis pris à mon propre jeu. Du moment que les producteurs se sont mis avec moi, j’avais même pas fini d’écrire les chansons qu’il y avait déjà une soixantaine de dates de bookées. Ça nous rajoutait un peu de pression ! Dans ma tête je me disais “tu veux repartir à zéro” mais finalement c’était pas nécessairement vrai pour le milieu professionnel qui me faisait déjà confiance, et qui était très curieux de voir ce que ça allait donner. À partir de ce moment là je me suis monté une équipe, des collaborateurs musiciens, des gens que j’avais rencontré au passage pendant l’épopée de Karkwa mais aussi avec tous les projets que je faisais à l’extérieur de Karkwa. Z. : Dernièrement , tu as gagné le Gala de l’Adisq (les Victoires de la Musiques au Québec), tu as gagné combien, trois titres ? L-J : J’en ai gagné 5 en tout. Le gala est réparti en trois soirées sinon c’est trop long et on a besoin de divertissement mais oui j’ai été le grand vainqueur de cette année. Z. : Donc tu as été récompensé pour l’album rock, l’auteur-compositeur, le spectacle de l’année et les
12 / #chanson #folk #rock #amour
deux autres c’est quoi ? L-J : L’album choix de la critique, ça c’est un des plus prestigieux à gagner parce que ce sont les critiques de musiques qui m’ont décerné le prix du meilleur album ; et aussi sonorisation de l’année. Ça touche à toutes mes cordes sensibles puisque j’aime beaucoup la prise de son et tout ça en tant que réalisateur. Et puis je suis un mélomane maladif, je dirais de naissance (rires) et les critiques sont des mélomanes par passion et par profession aussi, et recevoir un prix comme ça, ça fait comme si on se rejoignait sur certains points. Cette année j’ai fait quelque chose peut-être de très identitaire qui se démarquait un peu, puis pour arriver à faire ce truc là il faut en écouter beaucoup ! Pour être capable de savoir ce qui s’est fait dans le passé et ce qui se fait en ce moment, moi je me situe où la dedans. Et puis le plus prestigieux pour moi c’est le trophée auteur-compositeur de l’année parce que c’est ce qui me plaît le plus dans le métier, finir une chanson. Et ça c’est gratifiant pour tous les artisans de la chanson, les créateurs. Donc me faire remettre ce prix là c’est vraiment me faire un hommage incroyable. Je me sens prêt à écrire 28 autres albums ! Z. : Donc ça a vachement bien pris au Québec ! L-J : Oui ça a bien marché. Y a un article qui est paru récemment par les gens de Rockomotives de Vendôme qui disait qu’au prorata je vends plus de disque que Johnny Halliday (rires)... Retrouvez la suite de la discussion sur www.zyvamusic.com
klô pelgag | l’alchimie des monstres
Label : Coyote Records
Joe Bel Par Margot / Photo par Kymmo
Prochain concert : 14/02 Marché Gare / Lyon
riginaire de Lyon, Joe BeL n’est pas vraiment une O novice. Elle a beau ne monter sur scène que depuis peu, la musique lui trotte dans la tête depuis toujours,
attendant le déclic : “Il y a un jour où j’ai compris que ça me rendrait malheureuse de tout garder à l’intérieur, de ne pas oser... J’avais tellement attendu que c’était devenu une urgence personnelle de passer à l’acte, pour me libérer, lâcher des choses”. Elle se jette alors dans la gueule du loup et le matraque avec sa voix suave et ses rythmes groove folk. La jeune chanteuse est inspirée : “J’aime les artistes qui parlent avec leur tripes, leur âme” et s’attache à en faire de même. Elle commence d’abord seule avec sa guitare, dans un style très épuré et personnel, sans mensonges pour son auditoire. La scène la libère, sa musique la dévoile et parle pour elle, du fait de sa timidité naturelle. C’est au Marché Gare que nous découvrons son projet, accompagnée de quelques musiciens : “C’est simplement l’extension naturelle de mon travail, ce sont toutes les chansons que je construis dans ma tête depuis des années qui prennent vie ! J’avais toujours composé pour tous ces instruments, le clavier, la basse... la guitare n’est arrivée que très tard dans ma vie, en dernier”. Ce brassage sur scène n’éclipse pas pour autant son essence de base : “même à cinq sur scène, certains titres restent très épurés, et je continue à en chanter seule avec ma guitare, car ce côté très “brut” fait complètement partie de moi”. Il faut dire que c’est ce qui lui a ouvert les grandes portes dans un temps record. Repérée, elle se voit offrir l’ouverture des concerts d’Imany et School Is Cool, mais surtout ceux d’Assaf Avidan qui l’emmènent jusqu’à l’Olympia : “C‘était dingue... Inattendu... Je n’avais jamais imaginé me retrouver dans toutes ces salles pleines, dans ces lieux mythiques. En fait je n’aurais jamais pensé faire tout ça un jour dans ma vie !”. Aujourd’hui c’est aux iNOUïs du Printemps de Bourges de reconnaître son talent, la jolie Joe faisant partie des sélectionnés régionaux de l’édition 2014 : “Je suis honorée d’être poussée comme ça par ma région. Ça a un sens tout particulier pour moi”. Une année 2014 qu’on lui souhaite chaude et bien remplie, à l’image de sa musique et de son talent. Discographie : In The City (EP) - 2012 joe-bel.com
Il faut parfois tendre l’oreille très attentivement pour découvrir des trésors lointains... C’est ainsi que la jeune artiste Québéquoise Klô Pelgag est arrivée jusqu’à Zyva. Chloé n’a que 23 ans et sort son premier album “l’Alchimie des Monstres” qui ne manque pas de maturité. Ce dernier est composé de 13 titres originaux, écrits par les grands soins de la demoiselle multi-instrumentiste : voix, piano, percussions, flûte à bec... “Je m’efforce à faire de mes chansons un paysage pour les aveugles. Je veux que la musique et les mots se confondent.” confie-t-elle. Objectif accompli puisqu’on se laisse très facilement emporter dans le doux monde de Klô même si les thèmes récurrents de l’album sont la mort et la maladie, ces monstres effrayants de la vie que l’artiste a su transcender à travers sa musique. Les grandes envolées mélodiques donnent à sa prose une saveur légère et les vieux monstres ne revêtent plus que des habits carnavalesques. Ses chansons sont riches en rebondissements, des effets de montagnes russes sur la fièvre fleur aux ruptures rythmiques dans rayons X. Les arrangements très soignés sont signés par son frère Mathieu Pelgag, comme dans la chanson les corbeaux où les vents et les violons s’envolent avec sa voix. Un album très riche et prometteur pour la jeune Klô Pelgag qui sera de passage en France au printemps, avec une date le 18 mars à Porteles-Valences au Train-Théâtre. Sarah
bazbaz | Love Muzik | Label : Verycords Bazbaz revient en cette fin d’année 2013 (encore) sous une nouvelle formule qui vous transportera jusqu’au printemps prochain. En effet, entre la collaboration avec le jamaïcain Winston Mac Anuff, quelques bandes originales de films et des compositions pour d’autres artistes, le chanteur ne s’est pas arrêté d’écrire. Il réapparait donc au devant de la scène avec de nouveaux musiciens “Le Gang des Niçois”qui contribue à donner à cet album une nouvelle patte sonore. Dans ce concept intitulé “Love Muzik”, il dessine tous les contours de l’amour et bizarrement, en arrivant à la onzième et dernière chanson, on n’a pas d’impression de redondance ou de lassitude. Il passe de l’amour fou de Love Burger, au blues d’un amour rêvé dans Poubelles, sans oublier l’amour insoupçonné dans Bas Filés et jusqu’à l’amour amer de Miaou Miaou qui dépeint une rupture douloureuse. Camille Bazbaz nous donne avec humour et tendresse des photos d’histoires de coeur, allant jusqu’à reprendre la célèbre chanson I’m Sorry de Brenda Lee sous la forme de Tout est dit. Le tout sur une musique toujours sautillante empreinte de reggae, de soul, de rock électrique et aux douces mélodies qui restent dans la tête. Le clip de Love Burger érotico a-fruit-disiaque fait déjà bien parler de lui (à voir !). Imaginez ce que peut donner en images des phrases telles que celle-ci : “Je t’ai fait de l’Amour, à manger avec les doigts”. Un album pour se réchauffer - le cœur j’entends bien - par ses froides nuits d’hiver.
Sarah
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frustration Marché Gare, Lyon Le 18/10/2013 Par Thomas Guillot
C
’est assez rare de faire une interview où tout le groupe participe. Et malgré la cacophonie ambiante, chacun tient son rôle avec bonne humeur dans les loges du Marché Gare. Fabrice, le chanteur, est évidemment celui qui raconte. Fred, aux claviers, dit beaucoup de conneries. Nikus, le guitariste, parle doucement sur des sujets sérieux. Marc écoute de loin mais n’oublie jamais d’ajouter une précision. Patrice, le petit dernier, se fait martyriser. On aura même droit à deux-trois anecdotes du photographe Richard Bellia, en guest star. Ensemble tout ce petit monde donnera son avis sur la musique cold-wave, les conditions d’enregistrement, les groupes underground, le label Born Bad, les Happy Mondays et Joy Division. Ce soir là, c’était la troisième date avec Patrice, le nouveau bassiste. Transfuge des Cavaliers, c’est le plus jeune de la bande et il subit donc les railleries de ses nouveaux collègues : “On l’a pas pris parce qu’il était plus jeune, ni parce qu’il jouait bien, ni pour son look, ni même parce qu’il était sympa.”. Fabrice raconte : “On fait tous partie d’une bande à Paris d’à peu près 50 personnes qui existe depuis plus de 30 ans. Au fur et à mesure des connivences, il y a eu plein de groupes qui se sont montés : No Talents, Teenagers, Steve & The Jerks, les Teckels, les Cavaliers...” Quand on aborde leur label Born Bad Records, Nikus annonce : “Si on avait vraiment le choix, je pense qu’on choisirait quand même un petit label indépendant”. Plusieurs fois pendant l’entretien, ils reviendront sur la bonne entente au sein du label. Une ambiance familiale renforcée par les grosses bouffes et les petites piques aux camarades de label : “Wall Of Death on les aime pas, ils ont des cheveux trop longs”. Le principal artisan c’est évidemment JB, le patron. Au fil des anecdotes, on peut arriver à dresser le portrait d’un homme libre et intransigeant avec le sens de la formule et un humour particulier.
14 / #rock #punk #underground #redneck #progressif
“Moi je ne veux pas d’incursion pop dans le groupe. Je suis hyper intransigeant là-dessus.” Anticipant une de mes questions, Fabrice déclare : “On s’est formé en septembre 2002. Je fais de la musique post-punk depuis 1982 mais je veux monter un groupe de cold-wave depuis que j’ai 16 ans. Je voulais un truc énergique et organique. Je suis d’ailleurs assez content d’arriver à chanter grave. C’est un style qui s’y prête bien.”Sur la musique post-punk il continue : “Dans le groupe on écoute tout ce qui est sorti entre 75 et 85. On aime aussi des choses très connues comme Depeche Mode. Il n’y a pas de snobisme. Si tu nous passes un vieux Eurythmics, on danse. On est tous des fans de Blondie ou de The Cure. Mais surtout, on a tous beaucoup écouté Joy Division”. “Au niveau dansant on a élargi un peu le spectre : on a même des trucs débiles à la The Fall.”Il y a quand même un certain cadre à respecter : “Dans la vie privée, on aime bien la légèreté et danser sur de la disco, mais on n’est pas un groupe de baloche qui passe de la tristesse au ska festif. Moi je ne veux pas d’incursion pop dans le groupe. Je suis hyper intransigeant là-dessus. Je suis pas chef mais je veux pas de pop”. La question sur l’importance croissante du synthé dans la composition provoque immédiatement un brouhaha où l’on peut quand même discerner un “Thomas fout la merde”. Après deux-trois blagues, le chanteur précise : “Ce n’est pas la première fois qu’on nous pose la question, mais je pense que les gens qui nous la posent se posent beaucoup plus la question que nous nous la posons”. Marc a lui une explication beaucoup plus fourbe : “En fait on ne fait pas attention et d’un coup Fred a cinq synthés et trois pads sur scène.” Nikus, rabat joie, rajoute que “techniquement, je pense que cette prépondérance du synthé vient du fait qu’on a surtout eu le temps de le bosser”. Le groupe rode systématiquement ses morceaux sur scène avant de les enregistrer : “Il y a toujours le piège d’enregistrer un morceau trop tôt.” Quand je veux abor-
“JB peut se per-
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der la création en stumettre de nous dio, Patrice démarre payer trois mois un long échange avec en studio parce Fabrice qu’on pourrait résumer à peu près qu’il se fait de la comme ça : “Là, c’est tune avec Zaz” un problème de fric. Tu nous mets trois mois dans un studio on va t’en faire des morceaux. Quand tu dois enregistrer une douzaine de morceaux en deux jours, tu glandes pas sur la banquette. La plupart des groupes underground enregistrent en peu de temps la même quantité que ce que les pointures en slip de grand-mère sont capables de faire en plusieurs mois, en s’engueulant ou en se tapant des branlettes.” Voyant une brèche, Fred en profite pour rajouter que “JB peut se permettre de nous payer trois mois en studio parce qu’il se fait de la tune avec Zaz”. Une phrase qui a pour effet d’entraîner Fabrice sur l’histoire des Happy Mondays, envoyés au vert par erreur à la Barbade, plaque tournante du trafic de cocaïne dans les Caraïbes : “Ils ont mis 52 ans à enregistrer un album qui est beuargh”. Richard Bellia, qui attendait dans un coin, se met à partager ses souvenirs de tournée avec le groupe de Manchester : “Ils n’ont pas seulement planté leur carrière, ils ont aussi planté la maison de disque”. Ce qui donne une idée au claviériste : “Pour le prochain album, trois mois à La Barbade pour planter Born Bad. On devrait aussi faire une série de clips en Thaïlande”. A partir de là, la discussion se brouille : les histoires de famille de Born Bad se mélangent aux anecdotes de Richard qui a commencé la photo en 1980. Une génération plus jeune que lui, Fabrice lui demande : “On s’est pas croisé en 1986 pendant un concert de l’Enfance Éternelle ? ”On parle d’un futur apocalyptique où Junior ne serait plus que le seul membre restant de la formation actuelle : “il n’y aura plus personne pour vérifier ce qu’il dira”s’inquiète Marc. Quelqu’un dit : “ça part en couille l’interview !” On se raconte des anecdotes sur un concert des Pogues ou la bite de Hendrix et je laisse tourner la bande sans trop participer. Uncivilized J’en ai même oublié de poser la dernière Bornbad Records bornbadrecords.net question.
Nashville pussy | up the dosage Label : SPV/Steamhammer
Malgré leur nom, les Nashville Pussy ne viennent pas du Tennessee. Ces quatre là nous viennent d’Atlanta, en Georgie. Ils arrivent du sud et leur son s’en ressent : du gros Rock qui tâche, allègrement arrosé de whisky ; musicalement, c’est gras, et esthétiquement, c’est pareil ! Blaine Cartwright, bedonnant aux cheveux longs (mais dégarni au sommet du crâne) assure le leadership du minou de Nashville – je ne fais que traduire. Sa femme à la ville, Ruyter Suys, véritable guitar-heroin, régale les oreilles de ses solos tandis que les photographes se rincent l’oeil sur sa plastique avantageuse. Le groupe joue souvent du physique de ses musiciennes – Bonnie Buitrago tient la basse – il suffit de revoir le clip de Go motherfucker Go pour s’en convaincre. Cette chanson, c’est l’un des hits de Nashville Pussy, mais il date de leur premier album, en 1998, il y a quinze ans ! Avec ce nouveau CD qui sort le 20 janvier prochain, le groupe annonce vouloir revenir à cet esprit qui fait la force du groupe : le son gras, les thèmes crus, le Nashville Pussy qu’on aime ; un objectif ambitieux ! “Up The Dosage”relève le défi. Avec treize titres aux noms aussi évocateurs que The South’s Too Fat To Rise Again, Hoorray For Cocaine, Hooray For Tennessee ou encore Pussy’s Not A Dirty Word, le cahier des charges thématiques est respecté et plus d’une fois on se rappelle que ces quatre là sont des rednecks purs et durs : un piano tout droit échappé d’un saloon pour Before The Drugs Wear Off, un banjo pour Hooray... Ce son si caractéristique, que l’on peut sans vergogne rapprocher des australiens d’AC/DC, Nashville Pussy le balade en tournée. Ils n’oublient pas la France – où ils ont enregistré leur seul album live, en 2010, à Rennes – et passeront notamment par Lyon le 19 février au Kao. Un seul conseil, n’oubliez pas vos bouchons ! Philippe “Pippo” Jawor
oiseaux-tempête | OIseaux-tempête | Label : Sub Rosa Tôt ou tard, notre monde finira par s’écrouler. Réchauffement climatique, guerre mondiale, prédiction maya, soulevement des machines ; nous aurons l’embarras du choix pour mettre fin au règne de la race humaine. Et quand l’heure sera venue, nous n’aurons plus qu’à contempler plusieurs millénaires d’Histoire s’effondrer sous un ciel gris et une pluie battante, impuissants et fascinés. Les ruines comme unique décor urbain, nous savourerons, nostalgiques, nos derniers instants de vie, jouissant de plaisirs simples comme si nous avions oublié de le faire depuis déjà plusieurs centenaires. Continent par continent, pays par pays, ville par ville, le chaos s’installera et finira par recouvrir le globe de son long voile clairobscur. Poussés dans nos derniers retranchements, nous partirons en quête d’absolution, histoire de sauver nos âmes à défaut de pouvoir sauver nos vies. À l’agonie dans ce quotidien que l’arrogance humaine nous avait interdit d’envisager, nous entérinerons nos querelles fratricides et tenterons de faire bloc face à notre inévitable destinée. Mais il sera évidemment trop tard, notre monde s’écroulera...et nous avec. Au bout du tunnel ? Un oiseau, le calme puis la tempête. Barth
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Supermafia VJS
kadebostany Par Teddy
O
n ne vous le cache pas, c’est avec une grande fierté que ZYVA a eu l’honneur d’interviewer pour la première fois un président en chair et en os. Kadebostan, accompagné de sa fanfare nationale, était de passage au Sucre. Un brin mégalomane, mais très abordable, le Dj à la tête de la Kadebostany depuis deux albums nous a raconté son parcours et sa passion autour d’un verre. Comme tout homme de pouvoir qui se respecte, il n’a pas manqué de nous tendre une poignée de billets -imprimés à son effigie par la National Bank Of Kadebostany- avant de rejoindre la scène. Maintenant si on vous dit qu’on a beaucoup aimé le concert, et qu’on écoute encore l’album, estce que ça fait de nous des journalistes corrompus ? Tout a commencé en 2007 : “J’étais posé chez moi, je regardais par la fenêtre puis j’ai eu l’idée de créer un groupe. Mais pas simplement un groupe, je me suis dit qu’on allait créer un groupe, un pays et que j’en serais président. La République de Kadebostany est née”. Le concept se concrétise avec “Songs From Kadebostany”, un premier album prometteur sorti en 2011. “Ensuite j’ai eu l’idée de faire un album qui représenterait tous les hits joués sur la radio nationale Kadebostanienne. J’ai rencontré Amina, qui est une diva en Kadebostany. Je l’ai vu dans un club et je me suis dit tout de suite : c’est la voix qu’il me faut. À partir de là on ne s’est jamais vraiment quittés, on a travaillé en studio tout le temps. De là est né “Pop Collection”. Pour autant, l’objectif n’était pas de formater leur musique, pas question de rentrer dans un moule ou d’être étiquetés. “Il y a un peu une vision négative de la pop. Nous, on a une vision du terme comme quelque chose d’ouvert, comme un langage universel qui touche tout le monde. Mais l’idée c’était de faire zéro concession artistiquement parlant. On est hyper content de voir qu’on arrive dans les charts, qu’on commence à voler des places à des gens qui sont peut être un peu plus dans un truc formaté” Le groupe prend son projet très au sérieux et on a pu en juger par l’énergie dégagée sur scène. “C’est pas un truc comique qu’on fait, c’est pas une blague, on est pas des comédiens, on exagère juste un peu nos traits, nos caractères. Les gens ont besoin que tu arrives et que tu leur dises “Salut je suis Kadebostan, le président de la République de Kadebostany” d’un coup ça pose un cadre et tu peux aller loin. Sans connaître la personne tu peux faire passer ta musique, tes idées.” + dinfos : kadebostany.com
16 / #pop #utopietotalitaire #bluesrock #psychedelique
Black rebel motorcycle club
Par Magot Photo par Kymmo
L
a mort de Michael Been en 2010 a eu de nombreuses conséquences sur les Black Rebel Motorcyle Club. Ingénieur du son, père du chanteur et mentor du groupe, son absence a laissé les mecs de San Francisco sans repères, largués sur les routes. Ce triste événement bercera la création du petit dernier “Specter At the Feast”, septième album des BRMC. Sorti en début d’année, celui-ci transpire beaucoup plus les substances illicites que la guitare grasse habituelle. A la fois mélancolique et purement psychédélique, les membres sont tous d’accord pour qualifier leur processus d’écriture comme une exploration, “le résultat inconscient d’une envie d’évasion, une tentative désespérée d’échapper à la triste réalité de ce monde”(Robert L.B. dans une interview pour Plugged). Après “Beat The Devil’s Tattoo”, les BRMC ont réussi à nous surprendre, comme à leur habitude. Et si certains morceaux sonnent un peu trop U2, Black Rebel restera toujours Black Rebel, comme avec Hate The Taste ou encore Rival, divine en live. C’est alors parti pour un nouveau tour de bus, avec un arrêt sur la grande scène des Eurockéennes de Belfort en juin dernier, où ils avaient plutôt l’air en forme ! Même si la communication avec le public est mince, BRMC sait faire résonner sa discographie. Les shows sont denses, électriques, doux, gras... détonnant ! Les membres font grande impression, bourrés de charme avec guitare, harmonica et lunettes noires, incarnant toute la puissance du blues rock. Seul fait regrettable : l’absence de jeux de lumières pour parfaire l’ambiance, le concert ayant été programmé en plein après-midi. La meilleure des raisons pour se rattraper le 10 février 2014 au Radiant. Un live qu’on vous promet puissant comme dans un ranch en plein désert. A ne pas manquer, surtout si vous découvrez seulement le son de ces gros charmeurs. + d’infos : blackrebelmotorcycleclub.com
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IAM Au Radiant, Caluire / Le 28/11/13 Par Mo
C
Photos : Kymmo
’est au Radiant-Bellevue que Zyva a rencontré IAM juste avant leur concert, à l’occasion de la sortie du dernier album éponyme sorti le 18 novembre 2013. Le groupe de rap montre qu’il est toujours en forme après 25 ans de carrière. ZYVA : Qu’est ce qui explique ces années d’absence ? Vous n’avez pas eu le temps de vous retrouver pour faire ces deux albums ? Akhenaton : Non, on s’est même très bien retrouvé ! Pendant 6 ans on a été sur scène en continu entre Saison 5 et ces albums (Arts Martiens et IAM ndlr). Et comme on le dit souvent, il ne faut pas considérer ces albums comme enregistrés à part, ils sont fait en même temps. Sur bien des projets d’IAM, si la maison de disque nous le permettait, il y aurait souvent deux albums à chaque fois. Parce qu’on fait tellement de morceaux que beaucoup passent à la trappe. Sauf que là, Def Jam, notre maison de disque, a décidé de les prendre. On en est content et nos fans aussi !
les mélodies... les thèmes et les sujets des morceaux nous ont parlé de suite ! La différence, c’est qu’on a tous écrit dans une pièce différente et régulièrement nous nous concertions pour les paroles, les mélodies, les rythmes etc... Ça nous a permis d’être super productifs entre nous. A noter qu’à l’écriture on a eu très peu de déchets quand même... On s’la pète un peu ! On peut se le permettre de temps en temps ? Une fois en 25 ans, je pense qu’on a le droit ! (Rires) A. : notre manière de travailler était beaucoup dans la communication, c’est vrai. Pas d’impasse, pas de concession, on avançait notre travail sur les titres pour aller jusqu’au bout.
Z. : Pourquoi “Arts Martiens”? A. : C’est tiré d’une phrase de “L’Ecole Du Micro d’Argent”. On voulait un titre qui élève le Hip-hop au rang d’Art. Et pas que celui d’IAM, mais notre culture Hip-hop au sens général. Parce que le combat est permanent et on voit tout le temps des attaques frontales, considérant cet art comme une sous-culture. Alors que c’est une culture du siècle dernier, plus que le rock... Imhotep (compositeur du groupe ndlr) : Cette culture est aussi pratiquée en plus d’être consommée. A. : Et puis “Martiens”parce qu’on a cet esprit martial avec la rigueur, la discipline. Puis le clin d’œil à Marseille qui reste notre guide et notre principal moteur d’inspiration.
Z. : 25 ans qu’IAM existe et vous avez toujours cette envie de travailler ensemble ? A. : Il y a toujours eu l’envie de travailler ensemble ! Kephren : Ah nan moi je vais leur envoyer les papiers du divorce. (Rires) S. : Le truc c’est qu’on vit ensemble. On est une bande de potes qui ont grandi ensemble, qui vit à travers la musique. On a créé des liens qui sont devenus familiaux. Par rapport à d’autres amis de longue date, on a eu la chance de partager une passion en commun et, cerise sur le gâteau, de pouvoir en vivre. C’est ce qu’on retient et préserve aussi dans notre amitié. C’est pour ça que l’on bosse à fond, en prenant également un maximum de plaisir dans la vie de tous les jours et sur scène, parce que les souvenirs on se les construit maintenant.
Z.: Donc 40 titres en tout, en combinant “Arts Martiens”et “IAM”, c’est très dense ! Comment vous avez fait pour trouver l’inspiration ? I.: C’est l’inspiration qui nous a trouvé ! (Rires) Shurik’n : On peut dire ça. Dans les conditions dans lesquelles nous sommes entrés en studio, nous n’avions aucune garantie de trouver autant d’inspiration. Etre très bon en très peu de temps ça faisait parti du challenge que l’on s’était fixé. L’avantage, c’est qu’on était très en avance dans la production de l’album, la composition,
Z. : Justement, par rapport à votre album, ce qu’on ressent c’est que vous prenez conscience que le temps passe vite et que c’est maintenant que tout se passe. A. : Carrément, il faut profiter de l’instant. Quand on a 20 ans, on voit la vie comme étant quelque chose d’éternel. Quand tu en as 40, c’est plus la même chose. Et puis tu réalises que c’est très court pour se rendre la vie dure et s’emmerder. Vaut mieux se la simplifier, faire les choses que l’on aime et ne pas s’emmerder à faire les choses à
18 / #oldschool #rap #danselemia #camarade
Jean-Luc Bertini
contre cœur ou à se mettre des contraintes, des obligations. Nous la différence avec le passé, c’est que maintenant on se sent très libres dans le groupe. On n’a pas ce sentiment d’oppression. Z. : La deuxième chose que j’ai ressenti dans vos albums, c’est que même si on nait inégaux, ou qu’on a des galères dans la vie, on doit se battre. C’est non seulement du Rap conscient, mais aussi du Rap responsabilisant. A. : Oui il faut se battre, puis aussi se contenter de ce que l’on a. Mais c’est vrai que c’est compliqué quand tu fais ce constat là sans avoir le recul nécessaire et que tu es persuadé que pour être heureux dans la vie, il faut posséder énormément de choses. C’est là où ça fait des dégâts. Mais quand tu n’es plus autour de ça et que tu cherches à passer de bons moments… C’est la chance qu’on a. Z. : C’est générationnel ce constat, maintenant avec d’autres rappeurs qui décrètent qu’il faut posséder beaucoup... A. : C’est la société qui a ce constat-là. Le Rap est le reflet de la société, comme on peut le voir sur le Hip hop de manière générale, mais aussi dans les films. Le titre d’un groupe ou d’un artiste qui pourrait vous représenter vous ou votre musique ? A. : Gladys Night - The Way We Were C’est un son qui me rappelle des personnes de ma famille, parce que j’écoutais ce morceau quand j’étais petit. Issu d’une famille italienne, on a toujours eu ce côté nostalgique, et il y a ce côté-là dans cette musique. Il me procure tout le temps des émotions quand je l’écoute. S. : Stevie Wonder Rocket Love Parce que c’est un des premiers morceaux que j’ai découvert de lui et que je l’ai écouté pendant très très longtemps, durant pleins de moments de ma vie. Imhotep : Mon classique Natural Mystic de Bob Marley... On ne se refait pas ! K : What’s Going On de Marvin Gaye Keops : After The Love Has Gone de Earth, Wind & Fire. Retrouvez la suite de la discussion sur www.zyvamusic.com
Par Sarah
S
oviet Suprem est un groupe, à première vue, encore inconnu, formé de musiciens aux looks complètement déjantés et portant de drôles de noms : Sylvester Staline, John Lénine et DJ Croute Chef. Ils pourraient être tout droit sorti d’un film documentaire sur l’ex URSS, ou presque. Lorsqu’ils se mettent à rapper leur voix, leur flow nous est familier... Derrière ces lunettes noires et sous ces chapkas se cachent R.wan de Java et Toma Fetermix de la Caravane Passe qui ont commencé leur révolution musicale rouge pour contrer l’endoctrinement venu de l’Ouest et en place en France depuis trop longtemps. L’unification entre les deux portes paroles semblait évidente depuis “Zinzin Moretto”. On les voyait déjà, il y a un an, glisser vers l’Est dans le morceau “Chouffe la Chapka”de la Caravane passe. La recette ? DJ Croute Chef, lui, réchauffe des musiques traditionnelles et les agrémente de “hiphop tsigane, de cumbia des balkans”. Et pour accompagner tout ça, mieux que de la vodka, le chef nous réserve sa spécialité : de la “Dub des steppes”. Quant à John Lénine et Sylvester Staline, tous deux grands orateurs, ils forment un tandem qui pourrait bien réussir à rallier à leur cause la population française tout entière. Pour preuve, le titre Rongrakatikatong, déjà disponible à l’écoute, montre le génie maléfique de leur propagande car la chanson une fois injectée dans les cerveaux, y reste à jamais coincée en mode repeat. L’EP sort le 13 janvier avec 4 titres histoire de conditionner le temps de cerveau disponible en attendant l’album prévu pour le printemps prochain. Si le Soviet passe prêt de chez vous il est fortement recommandé de vous y rendre sous peine d’être envoyé au Goulag dans le cas contraire. Rendez-vous donc au Transbordeur le 18 janvier lors de la soirée Nuit Blanche dans le cadre du Festival Uncivilized. + d’infos : sovietsuprem.com
IAM
Label : Def Jam France
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Boby Texte par Léo Dessin par Jeanne
BIGA* RANX Texte et photo par Philippe “Pippo”Jawor
I
l est passé partout, des plateaux télé branchés aux plus grands festivals d’Europe. Travailleur acharné en tournée quasi permanente, Biga*Ranx posait ses valises au Ninkasi Kao pour un concert complet. L’occasion pour nous de revenir sur cette année pleine de succès. Biga*Ranx reste à fond. Avec cinq CD sortis en deux ans, la machine continue de tourner. Et ça ne risque pas de s’arrêter : “Je me dis que plus je sortirai de chansons, plus ça pourra potentiellement changer ma vie (rires) ! C’est la manière jamaïcaine de faire”confie-t-il en loge. Un pays qu’il n’a d’ailleurs jamais vu, plus habitué à la neige qu’aux cocotiers. Ayant des origines polonaises, il nous avoue l’influence qu’ont ces contrées sur son écriture : “La Pologne, ça m’a apporté plein de choses, c’est un pays super important pour moi parce que c’est mes origines aussi, j’aimerais tellement y aller ! J’ai jamais joué là-bas alors qu’ils sont à donf’, ils kiffent le Reggae !” Quand il arrive sur scène, porté par des musiciens au talent indéniable, il est impossible de ne pas ressentir la formidable énergie, impossible de ne pas bouger au rythme des riddims de Manu Digital (le bassiste et riddim-maker de Biga ndlr). Bien entouré, l’artiste savoure les liens qu’il tisse avec son public. Pendant ses concerts dans les petites salles, il explique à quel point il aime ces lieux : “T’es vachement proche des gens, des trucs assez intimistes, ça te permet d’avoir un effet ping-pong encore plus immédiat.” Une sensation qu’il ne retrouve pas forcément sur les scènes prestigieuses qui l’ont accueilli. Biga*Ranx n’a pas fini de faire parler de lui. De nouveaux titres sont en préparation : “c’est pas abouti pour l’instant, mais je vais le faire. Je teste moins mes nouveaux morceaux sur scène parce qu’aujourd’hui j’ai des musiciens et que ça demande tout un travail.” + d’infos : bigaranx.com
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#raggamuffin’ #sblar #hiphop #madeinchina
Chinese man records O
n a rencontré Taiwan, MC phare de Chinese Man Records, au Fil le 30 novembre dernier pour le Télérama Dub Festival. L’occas’ de causer de la grosse tournée “Exclusive 10 Years Tour !”du label marseillais et de la sortie de The Groove Sessions Vol.3. Y’a 10 ans, Chinese Man sortait “The Bootleg Sessions Vol.1”, premier d’une série d’albums collectifs, multipliant les featuring et remixes. Et dans cinq mois, c’est “The Groove Sessions Vol.3”qui débarque, accompagné d’une tournée qui va faire claquer les membranes dans tout l’hexagone ! Deluxe, Chinese Man, LeYan, Tomapam et bien sûr Taiwan MC partageront la scène, sans compter “des petites surprises”, dixit le MC parisien. L’homme chinois, dont le show visuel est déjà entré dans les annales (ils faisaient de la 3D sur scène en 2010 !), promet de nous retourner les pupilles, avec, comme depuis le début, Julien Loïs au crayon. Côté son, la clique de “collectionneurs de vinyles”va produire une série de collaborations inédites entre les gens du label. Eux qui ont fondé le label : “pour pouvoir sortir les disques de leurs amis”ont parcouru pas mal de chemin depuis. Toujours avec ce leitmotiv d’être une bande de potes avant tout, ils ont imposé un Hip-Hop goove et samplé, séduisant le grand public comme les initiés. Et même une marque de bagnoles (!), sans pour autant se fondre dans le moule de la grande distribution. Puis la patte Chinese Man a fait des petits, marqués par ce son éclectique et un visuel très typé ; mais surtout des lives exceptionnels, où leur musique prend toute sa mesure. La tournée “Exclusive 10 Years tour !”passera par Lyon, au Radiant, le 16 mai prochain. Mais pour vous faire patienter, les marseillais ont eu la bonne idée de sortir un maxi 6 titres en février, avec deux titres du The Groove Sessions Vol.3. Dont bien sûr - et puisqu’on essaie d’être cohérents chez Zyva - un featuring avec Taiwan MC ! + d’infos : chinesemanrecords.com
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DJ
flore A la brasserie des écoles, Lyon Le 12/12/13 Par Anto et Marie-Laure
rtiste lyonnaise reconnue bien au delà des Monts d’Or, Flore poursuit sa carrière de Djette et productrice talentueuse. Toujours à fond, elle organise des soirées bass music à Paris, mixe et remixe régulièrement, et nous a même préparé un tout nouveau live pour la rentrée, à découvrir lors de la soirée Bizarre le 16 janvier au Transbordeur. Autour d’un café, on en a donc profité pour lui poser quelques questions sur son processus de création. Zyva : Comment s’est construit ce nouveau projet live ? Flore : Écoute c’est assez long, parce qu’en fait ce qui est compliqué c’est d’abord de trouver des endroits pour répéter. Avec les WSK ça fait bien 1 an voire plus qu’on discute de ce projet, qu’on échange là dessus, qu’on cherche des pistes, tu vois. Qu’on échange sur toutes les parties, que ce soit vidéo, la musique et tout ça. Et ensuite ce qui a été le plus laborieux ça a été justement de trouver des partenaires. Donc des salles, ou alors des structures pour nous accompagner. Parce qu’en fait, vu qu’il y a une installation un peu spécifique, on peut pas vraiment répéter dans une cave. On peut bricoler, mais pour vraiment travailler... Et puis aussi, c’est s’isoler pour travailler ensemble, en même temps, sur ce projet là, pour vraiment qu’on soit un peu tous dans le même état d’esprit, c’était vraiment important. On a fait des demandes de subventions, on n’en a pas eu, tout ça c’est vachement fastidieux, ça prend du temps. Les Abattoirs ont été les premiers à manifester de l’intérêt sur le projet. J’ai déjà joué pour les Abattoirs, José, le programmateur, je sais qu’il suit ce que je fais et tout ça. Ils ont déjà travaillé avec le WSK aussi pour Electrochoc. Je pense, qu’ils étaient curieux de voir ce que ça pouvait donner. C’est d’abord eux qui nous ont dit banco, et puis ensuite j’ai eu la possibilité de présenter le projet à Projet Bizarre, qui du coup a apprécié et le contenu et la démarche. Même si je suis pas une petite nouvelle, ça reste quand même un nouveau projet pour moi, sur lequel je devais être accompagnée, pour être soulagée des fois de deux-trois parties purement hyper fastidieuses, comme
22 / #dark #basstechno #muslimdance #djtools
Ghislain Mirat
A
organiser des répétitions, budgétiser des trucs... C’était vraiment bienvenu ! Z. : Ça permet de se concentrer sur la musique. F : Exactement. Non, franchement, c’est vraiment venu à point, et c’est grâce à eux et aux Abattoirs, qu’on a pu, même si on a eu un long temps de digestion et de réflexion sur ce qu’on voulait faire. Là, entre le moment où les Abattoirs ont dit ok et Bizarre, c’est vrai que ça s’est accéléré, et je trouve que c’est bénéfique parce que là on est bien au taquet, on a vraiment le nez dedans. Je mange que ça depuis septembre (rires) je vais pas me plaindre !
“L’ambiance est un peu plus techno et plus dark, même si ça reste quand même vraiment tribal, légèrement psychédélique aussi.” Z. : Tu disais que ton répertoire avait évolué, que c’était tout nouveau, on peut s’attendre à quoi ? F : Je sais pas si t’as écouté un peu les morceaux que j’ai fait jusqu’à ces derniers temps ? C’est vrai que j’aime beaucoup ce qui est assez métissé, afro, principalement. Et là il y a toujours cette touche là, mais elle est abordée d’une façon plus dark que sur les précédentes prods. Je dirais que l’ambiance est un peu plus techno et plus dark, même si ça reste quand même vraiment tribal, et un peu
avec des accent légèrement psychédélique aussi. Donc je pense que ça reste dans la continuité de ce que j’ai fait, mais là, je suis contente, parce que là j’ai l’impression d’enfin vraiment me reconnaître complètement dans les morceaux que je vais présenter en live.
“le problème des musiques électroniques c’est qu’il y a des modes qui se succèdent de plus en plus rapidement...” Z. : Ça a l’air important justement pour toi, t’en parles régulièrement sur ton blog, d’essayer de faire un truc qui te ressemble vraiment. C’est pas facile ? F : Alors déjà c’est pas facile parce que ça demande du temps de maîtriser l’équipement, de se faire confiance. Après il y a des gens pour qui ça va plus vite que pour d’autres. Moi c’est vrai que l’expérience de l’album précédent m’a vraiment fait du bien, parce qu’elle m’a donné confiance en moi, parce que j’ai eu des bons retours, parce que j’ai vu que ça sonnait sérieux, tu vois ce que je veux dire ? Et puis il y a le fait que je fasse ça depuis longtemps, j’ai vu aussi toute la culture Djing évoluer, et pas forcément de la façon dont je l’aurai souhaité. Parce qu’au début, la musique électronique, la culture DJ c’était une vraie culture, qui maintenant est totalement vidée de sa substance. Et l’envie de travailler sur ce projet là c’était aussi une envie de proposer quelque chose qui me soit vraiment propre, qui ne soit pas étiqueté, et que l’étiquette change tous les six mois. Je trouve qu’aujourd’hui le problème des musiques électroniques c’est qu’il y a des modes qui se succèdent de plus en plus rapidement, et qu’en fait au final il y a pas grand chose qui reste. Et surtout dans les musiques qui me plaisent, qui sont plus urbaines ou justement un peu métissées, qui vont être plus connotées UK. Vu qu’en France, même s’il y a des soirées, il y a pas vraiment une culture de cette musique là, et du coup les gens sont friands de nouveaux trucs, mais au bout de 6 mois c’est dépassé, et ça me fatiguait. En tant qu’amoureuse de musique aussi, je trouvais ça triste. J’avais l’envie de travailler sur quelque chose qui me soit vraiment propre, quitte à ce que les gens aiment pas, mais au moins que moi je n’aie pas du tout de regrets ou que je me dise que j’ai suivi le pas ou essayé de faire les choses faciles. C’est pour ça que ça me tient beaucoup à cœur. Z. : Tu me dis si je me trompe, mais j’ai l’impression que justement t’es plus connue à l’étranger qu’en France, peut être parce que le côté UK n’est pas assez représenté en France ? F : Oui, c’est vrai. Ça c’est sûr, surtout en tant que productrice. Parce que le style de musique que je fais c’est des styles qui marchent beaucoup en Angleterre ou aux États-Unis, même en Allemagne, alors qu’en France c’est un milieu qui est beaucoup plus petit. Je pense que les gens qui connaissent cette musique et qui aiment cette musique en France me connaissent. Mais voilà, c’est pas forcément le truc le plus massif, c’est pas la scène la plus étendue qui soit. + d’infos : flore-music.com
acid arab | various artists
| Label : Versatile
Depuis Charanjit Singh, tout le monde a compris que l’Acid House et les musiques orientales avaient beaucoup en commun, même si ce n’était pas évident au premier abord. Le duo parisien Acid Arab s’est donc mis en tête de mêler astucieusement musiques électroniques et gammes orientales avant de partager ces expérimentations au plus grand nombre par le biais d’un concept album réunissant tracks originales, remixes et collaborations en tous genres. La déception n’est pas à l’ordre du jour puisque de nombreux producteurs ont répondu présents et joué le jeu jusqu’au bout. On retrouve la fameuse réinterprétation de Shift Al Mani d’Omar Souleyman par Crackboy, Sahra Min Tahab de Renart - qui s’est plongé dans les gammes syriennes pour l’occasion - ou encore le très bon titre de Pilooski, The Wizard Edit, dont les samples vocaux viennent parfaire l’ambiance. Belle surprise également avec le titre Madad, fruit d’un jam réunissant Hanaa Ouassim, Turzi, Judah Warsky & Dj Gilb’r : un aller simple pour un Maroc sous substances psychédéliques. Sable chaud, supra -conscience et danses du ventre sur fond de TB-303 : chaque titre offre une immersion totale et réussie sous tous les angles, sans que la diversité des intervenants ne nuise à l’homogénéité de l’œuvre. Au final, le seul regret possible est de voir que seulement deux titres sont signés par Acid Arab : plutôt qu’un véritable album, il faut donc voir ce CD comme une très bonne compilation et s’armer de patience en espérant d’autres compositions aussi classes que Berberian Wedding et Samira. Anto
Little Helpers RECORDS On ne saurait trop vous conseiller de jeter une oreille sur ce petit label digital basé dans le New Jersey qui développe un concept original : proposer des tracks qui se prêtent facilement au sampling, à l’édition et au mix. Pourtant chaque composition, profondément groovy et minimaliste, peut s’écouter de manière brute, étant suffisamment aboutie pour ne pas lasser ni laisser une impression d’inachevé désagréable. Parmi les artistes se penchant sur ces compositions à mi-chemin entre de véritables œuvres et de l’utilitaire pour DJ et producteur, il faut noter Camilo Do Santos, Konsumgut, Marc Faenger, Sabe, Niederflur et même Oxia. À ce jour, le dernier skeud en date, Little Helpers 105, est signé Martin Dacar et propose 6 tracks au groove posé et au son cotonneux des plus agréables.
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DR Yann Stofer
Par Anto
Par Anto
mondkopf M
ondkopf est très vite devenu un incontournable de la scène techno française. Depuis ses débuts, il fait de sa musique une véritable pièce cinématographique en constante évolution, empreinte de mélancolie et de noirceur. Énigmatique et mystérieux, le jeune toulousain ne s’attendait pas à rencontrer le succès de si tôt : “Ça a été un gros coup de bluff que de monter à Paris en arrêtant les études, je n’avais même pas dans l’idée que j’allais vivre de la musique. Je voulais juste bouger de Toulouse. Ma musique aurait sans doute évoluée différemment si j’étais resté dans le sud. Et puis j’y ai fait les rencontres qui m’ont permis d’en être là.” Son parcours se fait tout en douceur, l’artiste se laissant guider par les propositions et gagnant en autonomie au fil des productions et de ses expériences lives. Après Rising Doom, son troisième album, il lance son propre label : In Paradisium. “Je me suis trouvé à court de labels pour sortir ma musique.”explique-t-il, “Et puis des amis qui nous entouraient avec Guillaume (ndlr G. Heuguet, comanager du label) faisaient de la musique qu’on avait envie de sortir.”C’est ainsi que nous avons pu découvrir les talentueux Low Jack, Somaticae et Qoso entre autres. Leur point commun avec Mondkopf ? “Musicalement pas grand chose, mais ils aspirent tous à faire une musique personnelle avec un côté sauvage.”Réservé, le producteur est aussi un perfectionniste, ne laissant rien au hasard lorsqu’il compose, attentif à ses émotions les plus profondes : “Je crois que je ne serai jamais satisfait de ce que je fais, c’est ce qui me fait avancer je suppose.”Inspirée, profonde et avec une touche de lyrisme, la musique de Mondkopf a quelque chose de pessimiste, comme un regard désabusé qui chercherait à trouver un peu de poésie dans ce monde. Le quatrième album nous plongera donc dans les limbes, direction l’enfer. Baptisé “Hadès”, il est attendu début février et semble plus guilleret que les précédents. Et quand on interroge son auteur sur le devenir de notre espèce, il nous répond simplement : “L’avenir de l’humanité est imprévisible. Je ne me fais aucun espoir.” + d’infos : soundcloud.com/mondkopf
24 / #clairobscur #beatthatbird
Claude vonStroke C
ela faisait bien longtemps qu’on n’avait pas parlé de VonStroke dans ces pages. Et pourtant, l’année a été chargée pour le boss de Dirtybird... Fin février, deux compilations réunissent les meilleures productions de la team, tandis que les dates s’enchaînent un peu partout dans le monde. J. Phlip, Breach, Justin Martin, Catz’n Dogz... tous ont livré des titres et des sets inoubliables au cours de l’année. Puis, cet été, le label obtient une résidence estivale au Sankeys à Ibiza alors que l’on presse dans le plus grand secret le nouvel album de papa Claude. “Urban Animal” est une petite merveille : si certains titres sonnent un peu plus pop et paraissent moins intéressants au premier abord, d’autres rendent complètement addict dès la première écoute. Il y a bien sûr les deux singles Dood, où les samples vocaux distordus et le tom bass abusif font très bon ménage et The Clapping Track, dont l’idée est venu à l’artiste en regardant... un show pour enfant à la télé. Il y a aussi The Bridge et quelques collaborations intéressantes sur cet album, mais elles sont probablement moins incontournables que l’excellent mix pour la BBC Radio livré en novembre. Sa recette ? Il nous la donnait en 2011 lors d’une interview au festival de Dour : “Moi, je m’amuse, j’expérimente des trucs, des fois je ne sais même pas vraiment ce que je fais ! Disons que quelqu’un qui passe son temps à fixer ses machines dans le but de faire un truc construit et sérieux, qui ne fera pas forcément danser la foule en plus... Et bien, un type comme ça ne serait pas trop à sa place sur un de mes labels ! (Rires) Je fais de la musique pour faire la fête, pour m’amuser, pour que les gens s’amusent. Si les gens s’amusent, alors la fête peut être sans fin et c’est un cercle vicieux... (rires)” Bref, Claude est sans aucun doute un artiste qui compte, tant pour son investissement avec Dirtybird que ses productions et ses performances aux platines. Si vous n’avez pas encore vu la bête sur scène, une séance de rattrapage aura lieu le 16 mars au Sucre. + d’infos : claudevonstroke.com
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QUARTIER
LIBRE
Fills monkey hansons”
“Rires et c
Texte et photos par Philippe Jawor
Le 09/11/13 à l’Epicerie Moderne
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oncilier humour et musique ? Depuis bien longtemps déjà, on connaît. Les chansonniers, les groupes un peu parodiques à la Lonely Island ou même Tenacious D, brillants. Mais ça reste de la musique, à consommer sur disque. Parlons plutôt d’une musique tellement vivante qu’elle en devient théâtre, ou quand le cinquième art s’invite sur les planches. Il y a Alexandre Astier qui se prend pour Bach dans Que ma joie demeure. Une formidable leçon de musique au son du clavecin – le créateur de Kaamelott a fait le Conservatoire – qui mêle humour et drame. Après avoir terminé sa tournée à Lyon, le spectacle est aujourd’hui disponible en DVD. Il y a Thomas VDB, ancien journaliste Rock qui Chante Daft Punk dans son deuxième one man show, après avoir raconté son expérience. Hélas, sa représentation au Transbordeur a été annulée, pour des raisons que l’on ignore. Et puis il y a les Fill’s Monkey. Ceux-là, nous les avons rencontrés à l’occasion de leur passage à l’Epicerie Moderne de Feyzin. À l’origine, ce sont Yann Coste et Sébastien Rambaud, deux batteurs – Yann a notamment tenu les fûts de No One Is Innocent – qui trouvaient que les masterclass de batterie manquaient un peu de fun. Après un peu d’improvisation, ils ont sauté le pas : créer un vrai spectacle autour de la batterie, “un instrument qui d’habitude ne se joue pas tout seul”, intitulé The incredible drum show. Là par contre, il n’est plus du tout question d’improviser : “tout est extrêmement écrit”confesse Yann Coste. Il suffit d’assister aux répétitions pour se rendre compte du souci du détail de ces deux là : chaque lumière est réglée au millimètre, pour
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que chaque effet soit parfaitement exécuté. Pour autant, un imprévu est vite arrivé. À Feyzin, c’est un fou rire de cinq minutes de Yann qui interrompt le spectacle. Ailleurs, c’est Sébastien, opéré sans problème la veille des dents de Sagesse, qui se mange une porte en plein show et s’ouvre les sutures. Mais il continuera, vaille que vaille, crachant du sang en coulisse. Récemment, on voit les Fill’s Monkey un peu partout : avec Bruno Solo – batteur à ses heures perdues - pour le Téléthon ; avec les pongistes Jean-Philippe Gatien et Patrick Chila ; en première partie de Patrick Bruel ou chez Michel Drucker. Ce n’est pas qu’ils tombent dans la soupe, c’est qu’ils sont produits par “Claude François Junior, un ami de Michel Drucker”qui s’était dit qu’il fallait les montrer un peu plus. Et les collaborations ne vont pas s’arrêter là : ils considèrent que leur projet est un laboratoire et s’associent aussi bien avec Manu Katché - leur idole - qu’avec Atmen Kelif, un ancien Deschiens, l’une de leurs inspirations. S’il y a une chose à dire sur les Fill’s Monkey, c’est qu’il faut les voir sur scène. L’Incredible Drum Show, c’est une heure quinze où l’on passe de l’admiration purement technique aux éclats de rire de situations parfois absurdes, tout en s’émerveillant de... chut, ce serait trop en dire et vous gâcher la surprise. Badum tss ! + d’infos : www.fillsmonkey.com
INSOLITES Good vibes pour plantes vertes !
Par Gab / Dessin par Léopold
808 DIY ! Par Anto
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e mois-ci la rédaction a porté intérêt à la relation de la musique avec la nature, et leur réciprocité. Il est toujours merveilleux de constater l’effet que procure la musique sur nos corps et esprits humains. Les plantes sont aussi sensibles à la musique, comme n’importe quel être vivant. Ceci peut être vulgarisé par l’image de Gaston Lagaffe, qui avec son gaffophone fait toutes sortes d’expériences sonores étranges sur son environnement (tremblements de terre, destruction d’immeuble, réactions stupéfiantes des cactus…). En vérité, cela fait plusieurs décennies qu’il est démontré scientifiquement que la musique a un effet sur les plantes qui peut favoriser leur croissance et leur robustesse, en développant leur capacité à lutter contre les maladies communes et les parasites. Du reggae en tant qu’engrais ? Oui ! Avec un diapason accordé sur un LA de 432 hertz (et non pas 440hz, comme la tonalité du téléphone !), on constate que chaque note de la gamme correspond à la fréquence de résonance d’éléments naturels comme l’eau (la=432hz), l’oxygène (sol=384hz), la terre (ré=288hz)... Selon Yannick Van Doorne, ingénieur agronome, on constate que le do à 256hz est une fréquence qui active le système chlorophyllien des plantes. C’est ainsi que des études menées sur des pousses de jeunes plantes montrent un rendement et un taux de croissance de plus de 40% quant elles sont soumises à une musique jouée sur ce diapason. Beaucoup de morceaux à succès ont été joués sur ce diapason, qui va à l’encontre des idées reçues. C’est le cas par exemple de “Imagine”de John Lennon, ou “What a wonderful world” de Louis Amstrong, et du fameux “Stairway to Heaven”des Led Zep’. À se demander si l’intemporalité de certaines chansons n’a pas à voir avec la fréquence sur laquelle elles sont jouées, qui s’adresserait à des parties de nous même que nous ne soupçonnons même pas…
T
ous les amateurs de musiques électroniques connaissent la boîte à rythme Roland TR-808, véritable fer de lance de la techno. Très populaire, vous avez pu entendre cette machine dans nombre de productions d’époque comme récentes et dans des styles très variés loin de se cantonner à l’acid house. Ce qui a fait sa réputation ? Sa robustesse, sa simplicité, le son analogique et la puissance qu’elle dégage... Ce qui en fait une machine très demandée et comme elle n’est plus produite depuis longtemps, l’argus s’est envolé jusqu’à largement excéder le prix du neuf : elles s’échangent désormais pour la modique somme de 1700€ en moyenne avec des annonces qui culminent parfois à 2000€ ! Une surcote qui a tendance à excéder les producteurs et musiciens de tous pays... Alors la marque E-licktronic s’est lancée dans la réalisation d’un clone, une exacte reproduction incluant de nouvelles caractéristiques courantes sur le matériel d’aujourd’hui (roll, mute, stockage plus conséquent, nouveau séquenceur...). Les premières vidéos sont assez convaincantes pour entretenir la curiosité, proposant une qualité de son très proche de l’originale (même si le clap semble faire débat auprès des fans) et un design modernisé mais fidèle à l’esthétique 808. Mieux. En plus de faire renaître la TR, E-licktronic pousse le concept jusqu’au bout en vendant la petite machine en kit à monter soi-même : du Do It Yourself qui vous fera ressortir le fer à souder du placard comme à l’époque... ou presque. Il faudra tout de même s’acquitter de 379€ et se fournir le transformateur d’alimentation et le boîtier séparément... Caractéristiques : 11 sorties séparées, deux sorties trigger, MIDI In, Out et Thru et une entrée/sortie DIN Sync24 + d’infos : www.e-licktronic.com
+ d’infos : Yannick Van doorne, Franck Nabet, Joël Sternheimer. Le son comme arme, Juliette Volcler, ed. La découverte.
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AGENDA Lyon 03/01 InFiné Label Night : Clara Moto + Spitzer + Cubenx (Techno) Le Sucre / 12€ / 23h 04/01 Zuper 1st Birthday : Claptone + Kant + Kartell + Tutti (Tech / House) Gerland Kao / 17€ / 23h30 Macadam Mambo Analogique Résidence II (Deep House) Le Sucre / 12€ / 23h
05/01 Sunday Circle + Dj Sly (Groove / Funk / Hip Hop) Gerland Kafé / Gratuit / 16h
08/01 “Sun in cloudy day” sound design by Jun Matsuoka (Jazzy lounge / Electro / Groove) La Marquise
concerts en rhône-alpes Janvier / février
Ritual (Hip-Hop / Electro) Le Transbordeur / Gratuit sur invitation / 20h Fiodor Dream Dog + Siann Lofhai (Pop Rock / Delicate Noise Songs) Kraspek Myzik / 6€ / 20h30 La nuit (Electro) La Marquise / 5€ / 23h 17/01 I am a Band + Bikini Guns (Blues / Rock) Kraspek Myzik / 6€ / 20h30
The Ramblers (Blues / Rock) La Marquise / Gratuit / 19h Electro Swing Cabaret (Electro / Swing) Gerland Kafé / Gratuit / 22h Jungle Calling IV : Aphrodite + Benny Page + Mayd Hubb (Bass / Music) Gerland Kao / 18€ / 23h Uncivilized Festival : Om Unit + Yoggy One + Redrum + Vincent Black
(Electro Bass Music) Le Marché Gare / 15€ / 22h
La Rue Ketanou (Chanson Française) Le Radiant / 23€ / 20h30 Sugar & Spice (Acid-House / TechHouse) Le Sucre / 16€ / 23h 18/01 Puzzle de Styles #1 : Family Cheap + OxymR + Belly Button Window (Hip-Hop / RapCore / Rock) Le Toï Toï / 8€ / 20h30 Encore (House) Le Sucre / 13€ / 23h Affranchistes + Dent D’Poulet (Chanson Swing / Chanson) Kraspek Myzik / 6€ / 20h30
Festival Uncivilized : Soviet Suprem + Hippocampe FouI + Groove Inspektorz... (Hip Hop) Le Transbordeur / 18€ / 23h30
/ Gratuit / 18h
09/01 Diskö Punk Motherfuckers (Rock / Groove) Le Toï Toï / Gratuit / 20h30
Plug&Play #4 Owls by Nature + Douglas Hinton + Phil Park (Folk) Kraspek Myzik / 6€ / 20h30 09/01 Klement Vanukki + Maggy Smiss (Rock / Electro / Pop) Gerland Kafé / Gratuit / 18h Station Essence : Claude PRC + Wild Aspect + Feudo (Techno) DV1 / 8€ / 00h
Tatie charby (All Mix) La Marquise / Gratuit / 23h
10/01 Skull of Rock + Dj Tatie Charby (Rock) Gerland Kafé / Gratuit / 20h30
Logic Bomb + Hyperfrequencies + Darkam... (Trance) Gerland Kao / 18€ / 23h
Eric “day” & Julien (Soul / Funk / Rare Groove / Reggae) La Marquise / Gratuit / 23h
Reality (Galactic Funk) Le Sucre / 12€ / 23h
11/01 Le Caravage + NohOï (Electro Hop / Rock Electro) Le Toï Toï / 6€ / 20h30
John Talabot Dj Kicks Tour (Slow House) Le Sucre / 16€ / 23h Yodelice (Pop) Le Transbordeur / 29€ / 19h
14/01 Joujou + Centre Aéré (Disco punk / Pop) Kraspek Myzik / 6€ / 20h30 15/01 Ultrazook + Gwyn Wurst (Rock Jazz / Synthé) Kraspek Myzik / 6€ / 20h30
K’S Choice présente Bettens (Pop / Rock) Le Transbordeur / 29€ / 19h 16/01 Bizarre Party : Raistlin + Andy Kayes + Flore & WSK présentent
Depeche Mode 23/01 Halle Tony Garnier Par Kymmo
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On y était !
Biffy clyro Transbordeur, Lyon. Le 08/12/13 Photo par kymmo
Cinq ans qu’ils nous faisaient attendre et les trois écossais ont été à la hauteur ! Un set mélangeant leurs meilleurs titres, une foule bien réceptive pour une ambiance électrique, Biffy Clyro a fait notre bonheur. Surveillez le site internet, l’interview arrive bientôt !
30 / www.zyvamusic.com
Déstructuré : Popof + Wavesonik (Techno) Gerland Kao / 17€ / 23h30 19/01 Forest Pooky + Nat (Folk / Blues) Kraspek Myzik / 6€ / 20h30 Soirée Brésilienne (Forro) La Marquise / 5€ / 18h 20/01 Gipsy Rufina + Julia Kat (Folk) Kraspek Myzik / 6€ / 20h30 21/01 Lull + Nina Fleury (Rock Folk) Gerland Kafé / Gratuit / 21h 22/01 Label Rousse + Les Gars + Peppers (Rock) Gerland Kafé / Gratuit
Ultra Zook (Electro Zouk) Le Toï Toï /
Sergent Garcia (Rock) Le Transbordeur / 28€ / 19h 23/01 Kick Crash (Deep House / Electro) Le Toï Toï / Gratuit / 20h30 Depeche Mode (Rock) Halle Tony Garnier / 52€ / 20h Grand Corps Malade (Slam) Le Radiant / 32€ / 20h 24/01 Maria Magdalena + Invité (Rock / Jazz) Le Toï Toï / 6€ / 20h30 Mutant Session : Arom + Liqid & Tcheep + MC2 + Will 8 + Freestyle (Hip-Hop) Gerland Kafé / Gratuit / 21h The Toxic Avenger (Electro) Gerland Kao / 15€ / 23h Demi Portion + L’Animalerie (Rap) Le Marché Gare / 10€ / 20h30 Enlarge Your Monster (Stoner / Rock) La Marquise / Gratuit / 19h Carton Sonore + Klimperei (Néo Folkrore / Minimale) Kraspek Myzik /
Kaviar Special + The Windderchins (Pop Rock) Kraspek Myzik / 6€ / 20h30 05/02 Matthieu Mendes (Pop) Le Transbordeur / 25€ / 19h Cody chesnut + MArian Mereba (Soul) Epicerie Moderne / 16€ / 20h30 06/02 Dungeness + Louis 2000 (Pop Rock) Kraspek Myzik / 6€ / 20h30 David Lemaitre (Folk) Epicerie Moderne / 10€ / 20h30 06/02 Tarja Turunen (Rock / Métal) Le Transbordeur / 31€ / 19h 06/02 Oldelaf (Chanson) Le Radiant /
/ 20h30
6€ / 20h30
The Cosmic Adventure (House / Techno) Le Sucre / 14€ / 23h 25/01 King of the North II (Disco / Funk / Techno / House) Le Sucre / 12€ / 23h
Oiseaux Tempête + Logre (Rock / Indus) Kraspek Myzik / 6€ / 20h30 EZ!18 : Tambour Battant + Niveau Zéro (Dubstep) Le Transbordeur / NC / 23h30
Excess overdrive (Hardtech) Le Double Mixte / 18€ / 22h 26/01 Gammy Bird + O-O-O (Pop / Rock) Kraspek Myzik / 6€ / 20h30 28/01 Ensiferum (Métal) Gerland Kao / 28€ / 19h
Jacco Gardner (Psyche Pop) Le Marché Gare / 14€ / 20h 29/01 Scampi + Bottle Next (Rock) Gerland Kafe / Gratuit / 20h30 30/01 Le Grand Bal des Cousins (Bal populaire) Le Toï Toï / 6€ / 20h30 Da Silva (Chanson) Le Marché Gare / 25€ / 20h
Soirée Totaal Rez (Dubstep) La Marquise / 5€ / 23h 31/01 Headbang Contest (Metal) La Marquise / 6€ / 23h Gavlyn + Mets Moi D’la Groove Aftershow (Hip-Hop) Gerland Kafe / Gratuit / 21h
6€ / 20h30
01/02 Palandri + Invité (Chanson Electro Rock) Le Toï Toï / 6€ / 20h30 Motown Revival + Mounam & The Soul Funk Soldiers (Jazz) Epicerie Moderne / Gratuit / 20h30 MD le Thé Chaud (Electro Drum’n’Bass) Kraspek Myzik / 6€ / 20h30
02/02 Sunday Circle Dj Sly (Hip-Hop / Groove / Funk) Gerland Kafe / Gratuit / 16h
27€ / 20h30
Selecta Rosemary Martins (Soul / R’n’B / Hip-Hop / Ragga) Le Toï Toï / Gratuit / 20h30
07/02 Volage (Pop Rock) Kraspek Myzik / 6€ / 20h30 Kavinsky (Electro) Le Transbordeur / 29€ / 19h
Psykick Lyrikah + X’ + Zajazza (HipHop) Gerland Kafé / Gratuit / 21h And So I Watch You From Afar + NI (Math Rock / Prog Rock) Le Marché Gare / 12€ / 20h30 Concert Découverte : Purple Lady + Invité (Pop Rock) Le Toï Toï / 6€ / 20h30 08/02 Mike Noegraf + Rob Moir (Pop Rock) Kraspek Myzik / 6€ / 20h30 Tunng (Experimental Folk Pop) Le Marché Gare / 16€ / 20h30 Clark (Electro) Gerland Kao / 17€ / 23h 09/02 Carol’s Cousin + My North Eye (Pop Rock) Kraspek Myzik / 6€ / 20h30 Turisas (Métal) Gerland Kao / 25€ / 19h 10/02 Dj Carlos (Salsa) Gerland Kafé / Gratuit / 20h30
Black Rebel Motorcycle Club (Blues Rock) Le Radiant / 29€ / 20h 13/02 Diskö Punk Motherfuckers (Rock / Groove) Le Toï Toï / Gratuit / 20h30
Naked in The Woods + Haam (Pop Rock) Kraspek Myzik / 6€ / 20h30 Les Tit’ Nassels (Chanson) Gerland Kao / 17€ / 20h Patrice (Soul) Le Radiant / 28€ / 20h 13-14/02 Auditions régionales des Inouïs du Printemps de Bourges / Le Marché Gare / Gratuit / 20h30 14/02 MD Joli Fantome (Pop Rock) Kraspek Myzik / 6€ / 20h30
Electro Swing Cabaret (Electro Swing) Gerland Kafe / Gratuit / 22h Yodelice (Pop) Le Transbordeur / 29€ / 19h
Summer Rebellion + Fly Dragon Fly (Rock) Le Jack Jack / 12€ / 20h Thirty Second To Mars (Rock) Halle Tony Garnier / 34€ / 20h Rature + Anibal & Céleste (Hip-Hop / Afro grunge) Le Toï Toï / 6€ / 20h30 15/02 Billie Brelock + Selecta Kabok (Pop Rock) Kraspek Myzik / 6€ / 20h30 Music Net Awards (Rock) Gerland Kao / 10€ / 19h Babyshambles (Pop / Rock) Le Transbordeur / 35€ / 19h J.C Satan (Psyche Garage) Le Marché Gare / 16€ / 20h30 Magnetix + The Liminanas (Rock) Le Clacson / 11€ / 20h30 Beat’n’Vibes propose soirée HipHop / Electro + Atelier Beat Box (Hip-Hop) Le Toï Toï / 7€ / 20h30 18/02 Zyce + Morten Granau + Neuromotor + MissTick + Dj Sydney + Déco Ganesh & Vj (Trance) Gerland Kao / 15€ / 23h Scène Ouverte (Pop) Gerland Kafé / Gratuit / 21h
Thee Silver Mount Zion Memorial Orchestra (Post Rock) Epicerie Moderne / 16€ / 20h30 19/02 Bill Callahan + Circuit des yeux (Folk Rock) Epicerie Moderne / 18€ / 20h30
Nashville Pussy + Enlarge Your Monster (Rock) Gerland Kao / 23€ / 20h 20 /02 Gaëtan Roussel (Pop / Rock) Le Transbordeur / 33€ / 19h 21/02 Djoog Music : F.R.E.S.H Party (Soul Funk) Le Toï Toï / 6€ / 20h30 Moderat (Electro) Le Transbordeur / 25€ / 19h
Tropical Storm #5 : Dynasty + Dj Teesme feat Ousmane D-Grio + Killa Sound Massive (Hip-Hop) Gerland Kafé / Gratuit / 22h Woodkid (Electro) Halle Tony Garnier / 35 € / 20h
Apple Jelly + Taini & Strongs + 1992 (Rock) Le Jack Jack / 12€ / 20h 21-22/02 Tremplin «Et en plus elles chantent» demi-finales (Pop Rock) Kraspek Myzik / 6€ / 20h30 22/02 Les Barbarins Fourchus «Méchant Amour» + Oops Darling (Rock / Soul Funk) Le Toï Toï / 6€ / 20h30
Pégase (Rock) Le Marché Gare / 14€ / 20h30
23/02 Musical Puzzle : Dj Oil (HipHop) Gerland Kafé / Gratuit / 18h 24/02 Of Montreal (Pop Rock) Epicerie Moderne / 15€ / 20h30 26/02 Hot Dog Carabine + Alexis & The Brainbow (Rock) Gerland Kafé / www.zyvamusic.com \ 31
chine + Dandy Freaks (Rock) Le Fil / 20€ / 20h30
24/01 Festival les Poly’sons : Grand Corps Malade (Slam / Chanson) Le Fil
le sucre / Lyon 08/12/13 Photo par kymmo
/ 27€ / 20h30
28/01 Congo Square : Jean Gobinet, orchestre d’harmonie et le Big Band du Conservatoire Massenet (Jazz New Orleans) Le Fil / Entrée Libre / 20h30 01/02 Le Son étrange + Tchopdye + Dalhas Umaï + Karlit & Kabok (Hip-hop) Le Fil / Entrée Libre sur invitation / 20h30
01/02 IAM (Rap) Le Zenith / 33€ / 20h30
Grenoble 08/01 Scène ouverte Base Art (HipHop / Electro) L’Ampérage / Prix Libre / 20h
Du 09 au 11/01 The Johnny Staccato Band (Jazz) Salle Noir / 8-12€ 10/01 R&R Métal Night III : Whisky of Blood + Misanthrope + Rakel Traxx + Y.Blues (Métal) L’Ampérage / 12€ / 19h30
17/01 Trio Rosenberg (Jazz Blues) Mc2 / 30€ / 20h30
WOODKID
05/02 Le Summum / Grenoble 21/02 Halle Tony Garnier / Lyon Par Kymmo Gratuit / 20h30
Control Voltage #6 (Pop Rock) Kraspek Myzik / 6€ / 20h30 27/02 Taïni and Strongs (Rock) Transbordeur / Gratuit / 20h KickCrash (Deep-House / Elcetro) Le Toï Toï / Gratuit / 20h30 Chris Pureka + Jeanette Berger (Pop Rock) Kraspek Myzik / 6€ / 20h30 Le «French Kiss» de Taïni & Strongs + Denis Rivet (Pop / Rock) Le Transbordeur / Gratuit / 20h Ramona Cordova (Folk Pop Onirique) Le Marché Gare / 12€ / 20h30 Tube & Tape présente Animali + Bruno (Indie Pop) Le Toï Toï / 6€ / 20h30 Scène ouverte (Pop Rock) Kraspek Myzik / 6€ / 20h30 Loudblast + Benighted Guests (Métal) Le Transbordeur / NC / 19h Bass Reflex #18 : Special Vandal Crew + Asco (Bass Music) Gerland Kafé / Gratuit / 23h
32 / www.zyvamusic.com
Dry + The Shin Sekai (Rap français) Gerland Kao / 22€ / 20h Zuper ! : Victor Ruiz + N’TO + PH Neutre et Sy Elle (Tech-House) Gerland Kao / 17€ / 23h30 The Mistaken Sons of Alabama + Allofyou Down (Rock) Gerland Kafé / Gratuit / 20h30
Saint Etienne 15/01 Goran Bregovic (World) Salle Aristide Briand / Saint Chamond / nc / 20h30
17/01 Marvin + Ni + Maria Magdalena (Rock / Pop / Folk) Le Fil / 8€ / 20h30 18/01 IN YOUR FACE PARTY #7 : Brizz Glass + Habstrakt + Pumpkin + Senbeï + Tha New Team + Everydayz + Smokey Joe & the Kid + Dj Oleg (Electro) Le Fil / 16€ / 21h 23/01 Didier Wampas & Bikini Ma-
Pop Rock Release Party : Bullit + De Medicis + LeoLARUE + The Hankies (Pop Rock) L’ampérage / 8€ / 20h30 21/01 Feloche (Chanson) Théâtre Sainte Marie d’en Bas / nc / 20h 22/01 Maissiat (Pop) Théâtre Sainte Marie d’en Bas / nc /20h 24/01 Walking Dead Orchestra (Métal) L’Ampérage / 12€ /20h 30/01 Gavlyn + Billie Brelok (Rap) L’Ampérage / 13€ / 20h30 31/01 Orfaz + Beo (Electro) La Bobine / 10€ / 20h30
IAM (Rap) Le Summum / 33€ / 20h 01/02 The Australian Pink Floyd Show (Rock) Le Summum / 45€ / 20h 05/02 Woodkid (Rap) Le Summum / 33€ / 20h
08/02 Le concert ultime des Patatraa (Rock Fusion) La Bifurk / 5€ / 20h30
ChambEry 11/01 Tournées en Zic : Mac Abbe & le Zombi Orchestra + Ethno Rythmik Profusion + Flouka + Bing Ow (Rock / Rap alternatif) Le Scarabée / 5€ / 18h45
17/01 HK & Les Déserteurs : Concert de soutien à R.E.S.F Le Scarabée / 10€ / 20h30
21/02 Alice & The Alphamen (Pop
On y était !
Mount Kimbie
Annemasse
Le sucre, Lyon. Le 10/12/2013 Photo par Kymmo
11/01 Winter of Love-Tribute to the Beatles (Rock) Château Rouge /
Le duo electro-pop Londonien était de passage au sucre pour nous présenter leur nouvel opus et surtout pour faire danser le public lyonnais !
Entrée libre / 20h30
22/01 Festival Walk The Line : The Revox + Eyes Shaker (Rock) Château Rouge / Entrée libre / 20h30 25/01 Robben Ford (Blues / Rock) Château Rouge / 33€ / 20h30 01/02 Ibrahim Maalouf (Jazz / Electro) Château Rouge / 28€ / 20h30 05/02 Sleekstain + The Staches (Hardrock / Rock) Château Rouge / Entrée Libre / 20h30
14/02 Peter Von Poehl + Mélissa Laveaux (Pop folk / Blues rock) Château Rouge / 22€ / 20h30 22/02 Deportivo + Pendentif (Pop rock) Château Rouge / 18€ / 20h30 28/02 Disiz + Bigflo & Oli + Silqe (Rap) Château Rouge / 18€ / 20h30
Valence 17/01 Piers Faccini + Dom La Nena (Folk) Train Théâtre / 15€ / 20h30 24/01 Xavier Lacouture + Presque oui (Chanson) / Train théâtre / 20h30 / 15€
24/01 Mark Sultan aka BBQ + Sugar Kid + Deejay Hellsa Skelter (Rock) Mistral Palace / 10€ / 20h30 25/01 Jabul Gorba + Fiction Romance (Punk) Mistral Palace / 10€ / 20h30
Rock Trip-Hop) Le Scarabée / 8€ / 20h30
28/02 Electro Bamako (Electro) Mjc Totem / 5€ /20h30
Kiko Didge (Didgeridoo) La Tannerie / Gratuit / 19h
08/02 Alice Francis + Lior Shoov (Swing Chanson) La Tannerie / 15€ / 20h30
BOURG EN BRESSE 16/01 Ni + Magic & Naked (Mathrock / Psyché) MJC / Gratuit / 19h 17/01 Rock’N’courts : 2Ply + Denver Is Not The Last (Grunge / Rock) Salle des Fêtes de Viriat / 8€ / 19h 30/01 Afterwork #17 by Nice Girl Eddie (Apero Mix) La Tannerie / Gratuit / 19h
01/02 Les Trufferies d’Hiver : Novembres + Deep on Time + Impakt + Last Requiem La Tannerie / 5€ / 20h30
06/02 Le jeudi c’est Tannerie ! :
13/02 Le jeudi c’est Tannerie ! : Boeuf au vinaigre (Boeuf musical) La Tannerie / Gratuit / 20h 20/02 Le jeudi c’est Tannerie ! : Afterwork #18 by Nice Girl Eddie (Apéro Mix) La Tannerie / Gratuit / 19h 21/02 Deluxe + Dj D-Turn (Groove / Electro / Hip-Hop) La Tannerie / 21€ / 20h30
27/02 Le jeudi c’est Tannerie ! : L’âge d’or des rythmes noirs #7 par Renaud Béliah La Tannerie / Gratuit
04/02 Kent (Chanson Rock) Train Théâtre / 20h30 / 20€ 06/02 The need for cosmos (experimental/inclassable) / Train Theatre /20h30 / 16€
08/02 Axel Bauer (Variété) / Train Théâtre / 20h30 / 20€ 08/02 Honest John Plain (Glam) + M.O.T.O + No Scientists (Punk Rock) Mistral Palace / 12€ / 20h30 18/02 Claire Diterzi (Chanson) Train Théâtre / 20h30 / 20€ 20/02 999 + The Musculators (Punk Rock / Punk Pop) Mistral Palace / 12€ / 20h30
21/02 Towerbrown + X-Ray Vision (Garage) Mistral Palace / 8€ / 20h30 25/02 Karimouche (Chanson Ragga) / Train Théâtre / 20h30 / 16€
/ 19h
28/02 Détraké : DLSM + Pira.ts + Cyber Mudjahedeen + Spacetracker + Funk Effect + Puzzle Buzz (Hip-Hop / Electro / Dub) La Tannerie / 12€ / 21h
www.zyvamusic.com \ 33
Annecy
22/02 Loïc Lantoine + Ottaedro #3 (Chanson) Les Abattoirs / 15€ / 20h30
16/01 Anaïs + Erwan Pinard (Chanson / Rock) Brise Glace / 18€
Aubenas
/ 21h
25/01 Loading Data + Hathors + Stone The Crow (Rock) Brise Glace / 14€ / 21h 01/02 Soirée Fair : Peau + Buridane + Maissiat (Electro / Rock) Brise Glace / 17€ / 21h 06/02 Festival Les Nuits de l’Alligator : Har Mar Superstar + The Como Mamas (Soul Pop / Gospel) Brise Glace / 17€ / 21h 15/02 Gappy Ranks & Soul Rebel Band + Guive & Max Livio & Rock-A-Matik Crew (Reggae) Brise Glace / 18€ / 21h 27/02 LoudBlast + Benighted + GNO (Métal) / 18€ / 21h
Romans 11/01 BlackDogs + 100 Grammes de Tête + Eths (Rock / Roots-Reggae / Métal) La Cordonnerie / 1€ + denrées alimentaires et produits d’hygiène / 20h30 17/01 Auditions Miz’Ampli : Tupan + Lions Clark + Baptiste Dupre + The Steady Rollin’men (Hip-Hop / Rock / Chanson / Pop / Electro / Blues) La Cordonnerie / Gratuit / 20h30
24/01 Aufgang + Insiden (Eletcro / Ambient) La Cordonnerie / 12€ / 20h30
22/02 Soirée Punk Rock : Romans City Fuckers + Bad Chickens + No Guts No Glory + Not Scientists (Punk Rock) La Cordonnerie / 12€ / 20h30 27/02 Cascadeur (Pop-Songs Electro) La Cordonnerie / 12€ / 20h30
Bourgoin Jallieu 23/01 Nue sur le Bitume (Trip-Hop) Les Abattoirs / Entrée Libre / 20h30 01/02 Wall of Death + Cheveu (Rock) Les Abattoirs / 13€ / 20h30 08/02 La Gale + Pumpkin + Billie Brelok (Rap) Les Abattoirs / 13€ / 20h30
14/02 Soft Machine + Post Image & John Greaves (Rock) Les Abattoirs / 18€ / 20h30
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25/01 Dan Tepfer + Ben Wendel duo + Plume (Rock / Electro) Le Bournot / 12€ / 20h45 01/02 Burn Now Festival #2 (Electro / Bass / Dubstep) Le Bournot / 14€ / 20h
08/02 Benjamin Schoos (Pop) Le Bournot / 12€ / 20h45
On y était !
von pariahs
Ninkasi Kafé, Lyon. Le 20/12/2013 Photo par Kymmo
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