ZYVA Magazine 12

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DISCUSSIONS AVEC :

Ne pas jeter sur la voie publique.

WAX TAILOR GOTAN PROJECT ANGUS & JULIA STONE NEKOCHAN

THE SALMON FISHERS / RIDDIM COLLISION / FILEWILE / NOVOX TWO DOORS CINEMA CLUB / Les TRANSMUSICALES / BD : TANXXX + Scène Locale, Chroniques, Agendas Concert / CD...



EDITO Cher Mr J. Merci pour ton petit commentaire sur Internet qui nous fait nous poser beaucoup de questions et m’a permis de penser à mon prochain édito. Heureusement que tu es là. Le petit fanzine de lycéens se porte bien, merci. Nous avons deux ans maintenant et les “jeunes amateurs” que nous sommes grandissent petit à petit. Désormais, nous voyageons beaucoup dans toute la région (Saint-Étienne, Grenoble, Annecy, Chambéry, Mâcon, Bourg-enBresse...) même si c’est dur parfois d’abandonner le cocon familial de notre belle ville villeurbannaise. Nous essayons au mieux de nous améliorer, question contenu, pour pouvoir un jour dépasser le niveau d’un magazine musical pour puristes, mais c’est sacrément dur. Néanmoins pour ce numéro de début d’année, nous avons entrepris de faire au mieux : un peu de musique électronique avec la lyonnaise Nekochan, un mix musique classique-hiphop avec l’expérimentation hybride de Wax Tailor et de l’orchestre de l’Opéra de Rouen, du tango-électro helvético-franco-argentin avec Gotan Project, et la folk australienne du duo des frangins Stone. Ensuite, comme on est des écoliers un peu rebelles sur les bords, on est allés se renseigner (entre autre) pour savoir pourquoi le festival lyonnais Riddim Collision a eu des ennuis en 2010, pourquoi le groupe local The Salmon Fishers ne sentait pas le poisson finalement ou encore pourquoi il y avait beaucoup de fumée lors d’un festival de reggae ? Des interrogations de jeunes quoi ! Pour le prochain numéro, on ne sait pas trop encore, car comme on a le bac de français bientôt, on va sûrement utiliser notre temps pour réviser Le Misanthrope de Molière ou Antigone de Jean Anouilh. Le lycée, ça craint, vivement le chômage. Grégory Damon

Passionnés de musique, vous souhaitez partager notre aventure, pour nous contacter : contact@zyvamusic.com Retrouvez les numéros précédents et les points de dépôt du magazine en téléchargement sur zyvamusic.com/mag

SOMMAIRE

Keskiss pass dans l’coin ? p. 4 & 5 Ze world news p. 6 Discussion : Nekochan p. 7 à 9 Zoom sur le local : p.10 & 11 Discussion : Wax Tailor p.12 à 14 Discussion : Angus & Julia Stone p. 16 & 17 Chroniques CD p. 18 & 19 Chroniques de Concert p. 20 à 22 Zyva Berlin : Fourtrack on stage p. 23 Discussion : Gotan Project p. 24 à 27 BD : Tanxxx p. 28 Extraits de discussions p. 29 Agenda Concert : p 31 à 33 Agenda CD p. 35 Jeux p. 36

Janvier / Février 2011 | Tiré à 20.000 exemplaires | 650 Points fixes dans la région Rhône-Alpes

Rédacteur en chef : Grégory Damon, redaction@zyvamusic.com Directeur de publication : Hedi Mekki, Rédacteurs : Jagunk, Yoch, Kymmo, Anthony Dréano, Tiffany, Coquin, Milk Allen Jones, Roland Roque, David, Delphine Photographe : Kymmo www.kymmo.com, Maquette et graphisme : David Honegger Chargé de communication/Presse : Nicolas Tourancheau communication@zyvamusic.com Responsable commercial : Hedi Mekki commercial@zyvamusic.com, Zyva Berlin : Magdalena Von Sicard, Sabine, Tobi, Gwenn contact@zyvaberlin.de Siège social : 12 rue Jubin 69100 Villeurbanne, Imprimerie : Pure Impression. Zyva 2004 : Tous droits de reproduction réservés pour tous pays. Aucun élément de ce magazine ne peut être reproduit d’aucune manière que ce soit, ni par quelque moyen que ce soit, y compris mécanique et électronique, online ou offline, sans l’autorisation écrite de l’association Zyva.

Remerciements pour ce numéro : Val (La Stickerie), Roger Wessier (Base production), Eric Fillon (Mediatone), Nina Irrmann et Netta Margulies (Ephélide), Sébastien Séchaud et Benjamin Senechal (Du bruit au balcon-Music), Patrice Mercoyrol (Echo Productions), Gaël Michel (Totaal Rez), Albin Renard (Confliktarts), Philippe Marsaud (Innovative prod), Emmanuelle Oddon (BTP), Gwenola Le Bris & Xavier Carjuzaa (Transmusicales), Bénédicte & Jerry (Lugdunum Tattoo), Arthur Lorella (les Abattoirs), Victor Joly (Domino record), Mehdi Benabdessadok, Benoit Laplanche-servigne & Antoine Magnien (Agence Milk&mint), Elodie Pommier (Eldorado & Co), Lara et Thomas (Ivox), Laurent Pierson (Les derniers couchés), Sandrine Bruneton et Thierry Pilat (Le Fil), Maxime Lelong, Blaise Batisse, Marie Neyret, Perrine Choquelle, Florence Damon-Bernard, Fanélie Viallon, Marion Reboud, Cécile et Julian Gilquin, Caroline et Pascale Ribault, Anais Guillot, Max, Romain Dolbau, Blaise Diop, Romain Gentis, Anthony Gros, Remi Boyer, Sylvain, Romain, Tangy, Albert Choquelle, Morgan. Ce magazine est imprimé avec des encres végétales sur du papier blanchi sans chlore. Ce magazine a été imprimé par une entreprise Imprim’Vert certifiée ISO 14001 qui intègre le management environnemental dans sa politique globale.

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KESKISS PASS DANS L’COIN ?

L’actualité des structures et groupes Rhône-Alpins ,

Magnitude 39

Les Enfants du Rock

Le Rendez-vous des Musiques Urbaines du CCO de Villeurbanne se déroulera le 26 janvier. Cette année l’évènement se tourne vers des projets musicaux qui brassent les influences et mélangent les esthétiques. On retrouvera donc dans ce plateau émergent du Rap, du Hip Hop, du Slam, mais aussi du Jazz, du Rock et du Reggae. Le concert gratuit verra se produire Zedo, Libre Penseur, Shoker Mallarmé et Studio 404, le tout ponctué d’un plateau émergent d’artistes suivis par le CCO. + d’infos : www.cco-villeurbanne.org

L’Espace Malraux Scène Nationale de Chambery organise cette première édition du Festival Les Enfants du Rock. Au programme du 17 au 21 février, concerts bien sûr mais aussi expositions photos, films, courts métrages et ciné-concerts seront proposés au public. Côté exposition le photographe Renaud Monfourny en proposera deux, la première sur des portraits de rock stars et l’autre réalisée avec les habitants de Chambéry. Pour les concerts vous retrouverez le spectacle Micro, l’hommage au Velvet Underground de Rodolphe Burger, les Franglaises qui reprennent les standards du Rock traduits en français, N’Relax et pour finir une soirée dédiée aux groupes de la région avec : The Shifoomies Band, Diploë, Nadj, The Melting Snow Quartet et Arpad Flynn. + d’infos : www.espacemalraux-chambery.fr

Les Nuits de la Roulotte Le Festival Les Nuits de la Roulotte de déroulera du 3 au 12 février dans différents lieux de Chambéry. Cet évènement pluridisciplinaire (musique, exposition, conférence, conte, Cinéma...) se veut être un moment d’échange et de découverte autour de la culture tsigane, le tout dans des lieux allant du petit bar de quartier à la grosse salle de spectacle. Côté musique, on notera le concert de Bratsch et de Zakouska le 5 février au Scarabée. + d’infos : http://lesnuitsdelaroulotte.com Soirée reggae

YES MUSICALE Soirée spéciale autour des artistes du Label Yes Music au Fil le 25 février avec le Rock-Electro de Dandy Freaks, les rappeurs de Redbong, le Dub Oriental de Fedayi Pacha et The Worm, groupe hybride londonien entre World music et Electro. (Plus d’infos sur le label en page 10) + d’infos : www.le-fil.com AXIOn LIVE

L’association Aintru_zion organise le 29 janvier à La Ferme à Jazz de Bourg-en-Bresse une nuit Reggae de 21h à 5h. Seront présent Kanka pour la présentation de son nouvel album, The Sysiphians et le B-Side Crew SoundSystem. + d’infos : www.bside-crew.fr

L’association Axion organise la 3ème édition de l’Axion Live au Toï Toï le Zinc à Villeurbanne les 7 et 8 janvier. Au programme le vendredi : Fedayi Pacha, Khoe-Wa, Tetra Hydro K et Panda Dub, pour une soirée Oriental-Electro-Dub-Stepper-Jazzy-Drum’n Bass jusqu’à 3h du matin pour 5€. Le Samedi soirée Flamenco-Jazz-Blues-RockAcoustique avec Bennico et Fogon suivi d’un boeuf musical ouvert à tous pour 3€. + d’infos : myspace.com/axionlive

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jfx bits # 4

LE FIL : 3 ANS, 3 JOURS

La 4 compilation JFX Beats #4 du label Jarring Effects est disponible en téléchargement gratuit. Sont présents : Opti, Template, Playdoe, Nekochan, Flore, Sibot, Scorn, Bassnectar, Professor Psygrooves, Fumuj, Scratch Bandits Crew et bien d’autres. Rappelons que le but de cette initiative est simplement de faire découvrir des artistes que le label produit ou soutient. + d’infos : www.jarringeffects.net ème

Festival Plug & Play au Kraspek Myzik Le Kraspek Myzik, petite salle située sur les pentes de la Croix-Rousse à Lyon, organise du 3 au 13 février la première édition du Festival Plug & Play dont le mot d’ordre est simple : “on se branche, on joue”. Une dizaine d’artistes à très forte tendance Folk viendront donc se produire durant ces 10 jours : Milkymee, Martin Mey, Noria, Nathan Symes, Mary Lane’s Vinyles, Groovy Gloves et Nazca pour le côté Folk, mais également Fiodor Dream Dog pour un peu de Rock, La Squadra Zeus pour la musique traditionnelle d’Italie du Sud et Laetitia Sheriff et sa Pop expérimentale. Quelques précisions nécessaires sur ce lieu multifonction qu’est le Kraspek Myzik : l’association Lerocképamort, qui gère le lieu, a également la fonction de disquaire, puisqu’un espace disque refait à neuf est ouvert à tous (20 montée de la Grande Côte), aussi bien pour acheter que pour les artistes qui souhaitent y déposer leurs Cd sous le système de dépôt-vente. La programmation du lieu se veut éclectique et durant le mois de janvier vous y retrouverez du Hip-Hop, de l’Electro, de la Chanson, du Rock, du Jazz... + d’infos : www.lerockepamort.org La QomPil d’Aderock ! Le Label Rhône-Alpin Aderock Records nous offre une compilation en téléchargement gratuit. Vous y retrouvez aussi bien des groupes confirmés que des groupes émergents. Une compil 100% Rock’n Roll donc, qui vous emportera dans des univers variés (Rock, Pop, Metal, Folk, Grunge...) avec Nadj, Western Chocolat, Caravage, Liga Quintana, ACPJ, Modern folks, Monstre, Stolen Sweethearts, The Clocks, The Rockandys, Lady Kill, Sober Sucks, Dandy Brandy, Jack Burton, Adan, Nerv et Innerty. Deux concerts regroupant les artistes présents sur cette compilation auront lieu les 1er et 2 avril au Scarabée de Chambéry. + d’infos : http://aderockrecords.com

La Salle de Musique Actuelles de St-Etienne, Le Fil, fête ses trois ans du 27 au 29 janvier. Ce 3ème anniversaire est l’occasion pour eux de marquer leur solidarité avec les lieux qui animent le centre-ville. Cet évènement se fera donc sur 13 lieux différents. Lors des deux premiers soirs, des concerts gratuits se dérouleront au What’s Up, au Little Soba, au Code Bar, au Bar de Lyon, au Thunderbird Lounge, au Smoking Dog, au Soggy Bottom, au Misanthrope, au Club Spirit, à l’EntrePost café, aux Frères Peinards et à L’assomoir. Vous aurez donc le choix de l’ambiance et du style qui vous convient entre Rock, Jazz, Rap, Electro, Métal, Reggae... Pour la 3ème et dernière soirée ça se passera au Fil avec une soirée concept Cabaret Freaks “Funk”, ainsi qu’une rencontre inédite entre le groupe Novox et les danseurs Hip hop du Pokemon Crew, le tout accompagné du rappeur New-Yorkais Webbafied. + d’infos : www.le-fil.com Métissage Reggae Voici la 6ème édition de l’évènement Reggae de l’association Jaspir. Cette année le Métissage aura lieu le 5 février à St-Jean de Bournay avec trois groupes : Broussaï, Datune et Roots Collective ainsi qu’une performance de Bodypainting par Aïda. + d’infos : www.jaspir.com NEbula ! Nouvelle soirée organisée par l’association Hadra, spécialisée dans la Transe, le 5 février à Porcieu-Amblagnieu. Pour cette première soirée de l’année, Hadra en profitera pour fêter la sortie du nouvel album de Digital Talk sur Hadra Records. Au programme de cet événement son et images, vous retrouverez donc Digital Talk, Electrypnose, Aladiah, Eldorado, Dyrhill, Yamaga, Moonquake, Benni Moon pour plus de 12 heures de musique non-stop. + d’infos : www.hadra.net Paroles de Chanteurs ! Mélange des genres, mélange des gens, voici la 12ème édition du Festival Paroles de chanteurs ! Cette édition réunit du 20 au 29 janvier au Théâtre Sainte Marie D’en Bas des nouveaux talents de la scène locale, de jeunes artistes en devenir et des valeurs sûres de la Chanson Française. Au programme La Maison Tellier, Camille Bazbaz, Mathieu Boogaerts, Daphne, Brune, Xavier Machault & Roberto Negro, Bernard Lubat, Tom Poisson...

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ZE WORLD NEWS

Des nouvelles du monde

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Beth Ditto en solo

Cadeau de Gorillaz ! Le groupe avait mis en place un calendrier de l’avent durant le mois de décembre avec des clips, des photos, des fonds d’écrans, des jeux, des vidéos du groupe en tournée à découvrir chaque jour. Le 25 décembre en guise de cadeau de Noël un nouvel album a clôturé le calendrier. Particularité de cet album : il a été entièrement composé à l’I-Pad, en un mois pendant la tournée américaine du groupe, d’où le fait qu’il soit gratuit. Le Big Four en France !

Blur + RATM, enfin un album ?

Le Big Four c’est tout simplement la réunion de 4 groupes légendaires du Metal : Metallica, Megadeth, Slayer et Anthrax, qui se produiront pour la première fois en France lors du Sonisphere le 9 juillet prochain à Amneville devant 70 000 personnes. Ceux qui en veulent encore plus pourront aller voir Slipknot la veille, lors du 1er jour du festival. + d’infos : http://fr.sonispherefestivals.com Rob Zombie, l’ami Ricoré ! On ne sait pas encore s’il viendra à votre petit déjeuner pour vous l’apportez, mais Rob Zombie a rejoint la compagnie du chanteur Steelheart pour lancer sa propre marque de café. C’est plus cool que l’ami Ricoré mais c’est pas donné : 14 dollars environ... ça fait cher le réveil. À 65 ans, Lemmy (Motörhead) nous dit tout

à l’occasion de la sortie du DVD, Lemmy The Movie et du nouveau album de Motörhead, The Wörld is Yours, Lemmy s’est confié sur son secret de longévité : “Je ne mange jamais de légumes. Je mange des pommes de terres et parfois des haricots verts. Je ne touche à rien qui contient de l’oignon. Ringo Starr et moi avons ça en commun. Mon rider est constitué de quelques biscuits, de quelques gâteaux, d’une assiette de charcuterie, d’une assiette de fromage, de cigares et de Jack Daniels.” Mais ce n’est pas tout, il s’est aussi lâché sur John Lennon à l’occasion des 30 ans de son assassinat : “John Lennon était le trou du cul du groupe. Il était le membre le plus impopulaire au sein des Beatles car il regardait tout le temps les autres de haut.” Sacré Lemmy !

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La chanteuse de The Gossip Beth Ditto fait un petit aparté solo avec la sortie d’un EP courant janvier. L’album ne comprendra que 4 titres et la musique a été composée par le duo anglais electro Simian Mobile Disco, avec qui elle avait déjà collaboré par le passé. L’EP devrait sortir uniquement en format Vinyl et numérique.

Dans la catégorie “groupe à rumeur” ou “retour qu’à moitié” voici Blur et Rage Against The Machine. Les deux se sont reformés, les deux n’ont fait que des concerts... et bien, il paraitrait que pour 2011 on pourrait éventuellement avoir la chance d’écouter un nouvel album de ces deux groupes ! D’un côté, on a Zack De La Rocha qui aurait annoncé dans un journal chilien le retour du groupe en studio et de l’autre une “source anonyme” annonçant le retour de Blur en studio dès janvier. Wouahouh, on va aller loin avec ça ! Le silence est d’or Fin d’année dernière, Killing in the Name, titre mythique du groupe Rage Against The Machine, se retrouve en tête des hit-parades anglais à la place du gagnant de l’édition annuelle X factor (Nouvelle Star anglaise) et grâce à la mobilisation de milliers de personnes sur Facebook. Cette année re-belote mais cette fois, c’est le collectif Cage Against The Machine qui espère chambouler le top 50 anglais en imposant un morceau entièrement silencieux tout en haut du classement. Le 6 décembre, ce sont donc Pete Doherty, Billy Bragg, le producteur Paul Epworth, des membres de Big Pink et des Kooks, UNKLE, Orbital et Coldcut qui ont enregistré 4 minutes et 33 secondes de silence au Dean Street Studio de Londres. Auront-ils le même succès ? Philippe Katherine au cinéma Celui qui a réussi à détrôner Brigitte Fontaine dans le rôle de “plus grand allumé de la Chanson Française” se voit mis à l’honneur dans un film de Thierry Jousse “Je suis un no man’s land” qui sort en salle le 25 janvier, dans lequel il joue son propre rôle.

Avant Première

Le 11 Janvier au Comoedia à Lyon avec la présence de Philippe Katherine et de Thierry Jousse.

Gagnez des places

en envoyant un e-mail avec vos coordonnées à concourszyvamusic@gmail.com

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DISCUSSION

nekochan

Chacun sa Tasse, le 02/12/2010 par Jagunk et Yoch

Photos : Salomé Barrot

la petite touche de féminité que l’on attendait depuis un bout de temps dans notre mag. On en Cdes’est entendait parler ici et là sans pour autant la connaître véritablement. On l’a entre aperçue à la soirée 20 ans de Ninja Tune mais le peu qu’on en ait vu nous a bien plu. Une voix atypique, un penchant électro très mélodieux aux influences ultra-variées : Dub, Grime, Musique Classique, Flamenco... bref un mélange peu ordinaire qui nous a poussés à la rencontrer. C’était au salon de thé Chacun Sa Tasse à Lyon au début d’un mois de décembre 2010, bien gelés. ZYVA : Nous, on t’a découverte principalement à la soirée Ninja Tune (voir le numéro Zyva des mois novembre/décembre), donc tu peux nous dire comment ça s’est passé pour toi ? Nekochan : C’était très impressionnant car il y avait beaucoup de personnes que j’adorais : Eskmo, King Cannibal... rien que de jouer avec ces genslà c’était extraordinaire pour moi. J’avais vraiment la pression, et du coup j’ai dû préparer un live un mois à l’avance tous les jours pour que ce soit parfait, même au niveau de la tenue. Et ensuite, j’ai travaillé beaucoup aussi avec ma vjette, Fajune, pour que la vidéo soit absolument parfaite, parce qu’à part les Nuits Sonores, il y a deux ans, maintenant, c’était la plus importante date que j’ai faite. C’était à l’espace Double Mixte à Villeurbanne. C’était une soirée organisée par ElectroLarge et Glaçound, et à l’époque Glaçound était mes bookers. Maintenant on ne travaille plus ensemble parce qu’ils ont plus ou moins arrêté.

ZYVA : En se renseignant sur toi, on a découvert que tu étais issue d’une famille de musiciens, c’est en partie pour ça tu as eu envie de faire de la musique ? N. : Mon beau-père est guitariste flamenco et il était aussi footballeur quand il était plus jeune... ZYVA : Professionnel ? N. : Oui ! Il a joué dans les équipes lyonnaises plus ou moins en ligue 2, puis il a vite arrêté pour se consacrer au flamenco. Il était dans un groupe avec danseurs, chanteurs et percussionnistes, et ma mère est une passionnée de musique classique donc j’ai commencé à l’âge de 4 ans en éveil musical et après j’ai fait du violoncelle dès que j’ai eu la taille pour.

ZYVA : C’est toi qui est allée vers eux ou inversement ? N. : Non, ce sont eux qui sont venus me voir. C’est plutôt cool ! (Rires)

ZYVA : Pourquoi tu n’as pas continué dans cette voie là alors ? N. : (un peu gênée, elle nous fait signe qu’elle ne veut pas en parler) Non, c’est quelque chose que je n’ai pas forcément envie d’expliquer comme ça. En tout cas, ce que je peux dire c’est que j’ai toujours été passionnée par la composition alors qu’en tant que violoncelliste en principe tu n’es qu’interprète et tu joues la musique des autres. Moi, le truc qui me faisait vraiment kiffer, c’était de créer, de composer, et le seul moyen que j’ai trouvé c’était avec le petit synthé que j’avais chez moi. Ma première compo, je l’ai faite à 8 ans. Ça s’appelait la Ballade des Dauphins ! (Rires)

ZYVA : Oui, donc tu ne vis pas de ta musique pour l’instant ! N. : Je “vivote”. J’ai un boulot à côté, je ne suis pas intermittent pour l’instant, mais c’est mon but !

ZYVA : (Rires) Pourquoi ? N. : Parce que j’aimais les dauphins quand j’étais petite ! (Rires) Donc voilà le truc que j’ai toujours aimé c’était de créer. J’ai toujours eu du mal à jouer

ZYVA : Et qui s’occupe de toi aujourd’hui ? N. : Caravelle. Depuis un mois maintenant. C’est eux qui vont me trouver mes dates pour l’année prochaine, entre 20 et 30 dates en France et en Europe.

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DISCUSSION “Quand j’étais petite, ma principale inspiration féminine était Emiliana Torrini. Björk c’est venu beaucoup plus tard.” N. : Oh c’est un joli compliment ça ne me gêne pas. Ça me gênait à une époque parce qu’en j’avais marre qu’on me compare à elle, mais maintenant j’avoue que c’est pas mal quand même. (Rires) Non, cette manière de chanter vient du flamenco. C’est une musique presque religieuse et les chanteurs poussent leurs voix à l’extrême. C’est extrêmement technique et ils font des envolées lyriques fantastiques et c’est ça que j’aime bien. J’aime beaucoup aussi la musique irlandaise et la musique orientale, asiatique évidemment. C’est peut-être pour toutes ces choses-là que ma voix a pris cette direction-là. Quand j’étais petite, ma principale inspiration féminine était Emiliana Torrini. Björk c’est venu beaucoup plus tard. C’est à partir du moment où on m’a dit que ça ressemblait un peu à Björk que j’ai commencé à m’intéresser à elle. Et là je me suis dit : “oh la garce, elle chante comme moi !” (Rires)

la musique des autres. Je trouve ça ennuyeux, et avec la musique électronique ce qui est vachement bien c’est que tu peux créer tes sons. Tu peux faire absolument ce que tu veux. Tu peux même rajouter des vrais instruments par exemple... j’ai plus l’âme d’un compositeur que d’un interprète. ZYVA : Donc tu ne feras pas partie de tous ces artistes électro qui font des remixes à tout va ? N. : Si, je peux le faire, mais disons que le remix sera à la sauce Nekochan ! Je l’ai déjà fait, et tu vas reconnaître le morceau mais 80 % du morceau sera à la sauce Nekochan ! Je parle comme Alain Delon, c’est horrible ! (Rires) ZYVA : (Rires) Ce qui est cool quand on te voit en live, c’est que tu prends le risque de chanter aussi. Tu n’es pas seulement cachée derrière ton ordi et tes machines, et ça c’est assez rare. Ça t’est venu tout de suite ? N. : Le chant oui, très jeune ! J’ai commencé par ça d’ailleurs et quand j’étais petite, toutes les musiques que j’entendais, je les chantonnais et après je les récitais par cœur. Après c’est venu au piano alors que je n’avais jamais touché un piano de ma vie.

ZYVA : Le nom Nekochan est aussi en référence au petit côté asiatique dont tu nous as parlé... N. : Oui ! J’aime l’Asie en général. Nekochan, c’est le nom d’une chanson que j’avais faite avec une amie parce que je lui ai raconté l’histoire d’un chat. En fait, je suis fan de chats depuis que je suis très petite et quand je cherchais mon nom de scène au début, je me suis dit : “je vais m’appeler comme ça !” ZYVA : Ok, donc tu ne vas pas aller jusqu’au manga ou à la japonisation à outrance ? N. : Non, non j’aime le Japon mais je ne suis pas à fond là-dedans ! ZYVA : Ok ! Aujourd’hui beaucoup de personnes et notamment dans l’électro, utilise le site Sound Cloud (site de partage de musique) pour diffuser leur morceau et c’est vraiment bien car on peut en direct mettre des commentaires sur telle ou telle partie du morceau et tout le monde peut les lire. C’est des choses sur lesquelles tu t’attardes un peu, histoire d’avoir des retours sur ta musique ?

ZYVA : On a entendu plusieurs fois en parlant de ta voix et de ta façon d’aborder le chant, des gens qui rapprochaient ça à du Björk, sans pour autant te comparer à elle.

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DISCUSSION N. : Oui, c’est vachement important d’avoir l’avis de différentes personnes car il y autant des gens qui s’y connaissent et qui y mettent leur musique aussi, que des amateurs. Ça te permet d’avancer dans ta musique, parce que dans la musique rien n’est acquis. Il y a des fois où ça te permet de te dire qu’il faut retravailler tel ou tel break parce que sur le coup tu l’as trouvé bien mais qu’au final il est à chier. Sound Cloud c’est vraiment un outil génial. C’est vraiment mieux que Myspace ou Facebook... D’ailleurs ça m’a permis d’avoir des contacts de fou. Je ne peux pas trop en parler encore parce qu’il n’y a rien de fait, mais j’ai quelqu’un qui m’a contactée pour faire un remix d’une de ses chansons alors que je lui ai juste fait un commentaire sur une de ses chansons ! C’est fou, surtout que ce gars est connu quand même. D’ailleurs ça fera partie des morceaux qui sortiront sur la compil Airflex Labs en janvier. Ça sera une compil de remixes des cinq morceaux qui sont déjà sortis : Minimal Bumps, Bombine, Wise, Vahiné... Tous les gens d’Airflex vont faire un de ces cinq morceaux et il y a aura deux ou trois surprises. Même moi je vais m’auto-remixer. Ça sortira en digital au mois de janvier-février. Je vais travailler aussi sur la sortie d’un album d’ici fin 2011, toujours sur Airflex.

“J’écoute beaucoup de Musique Classique et quelques musiciens contemporains qui sont très abordables et dont la musique procure beaucoup d’émotions.” ZYVA : En parlant d’albums, tu es du genre à aller fouiner sur internet ou chez les disquaires du nouveau son ou pas ? Qu’est-ce qui t’a plus récemment ? N. : Alors c’est plutôt mes amis qui me disent : “écoute ci, écoute ça !” car je n’ai pas trop le temps, même si ça m’arrive encore de temps en temps. Je vais sur Sound Cloud notamment, mais sinon oui, ce sont souvent mes amis qui me conseillent car ils écoutent la même musique que moi et ils ont la chance de pouvoir faire ça toute la journée donc voilà. Je peux vous conseiller Ooah, c’est un Anglais qui fait partie des Glitch Mob (groupe de musique électronique de Los Angeles) et qui fait du Glitch Hop justement. Pour les influences, c’est du hip-hop cutté avec des grosses basses. C’est très anglais quoi ! Pour info, Prefuse 73 était l’un des premiers à faire ça. Après pour moi, les genres ça ne veut pas forcément dire quelque chose. Sinon y’a Eskmo aussi que j’adore et quelques trucs venus de Nouvelle-Zélande comme Alexis K qui fait du Dubstep, ou encore, rien à voir mais tout ce qui est Éthiopique me plaît bien en ce moment. J’écoute beaucoup de musique classique et quelques musiciens contemporains qui sont très abordables et dont la musique procure beaucoup d’émotions. ZYVA : Ok on ira écouter tout ça !

Titre d’un artiste qui pourrait représenter toi ou ta musique : Arvo Pärt - Fratres C’est un morceau où il y a un bourdon (note continue) du début jusqu’à la fin avec un couplet et un refrain. Ce morceau est lourd de sens, et il fait partie intégrante de ma vie. Quand je vais bien je l’écoute, quand je suis malheureuse je l’écoute. Quand j’écoute ce morceau ça me rappelle toute ma vie.

http://soundcloud.com/nekochan

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ZOOM SUR LE LOCAL :

F

LABEL YES MUSIC

orte de leur expérience de prestataires sonores depuis une dizaine d’années du côté de SaintÉtienne, la société Yes High Tech a créé, il y a 4 ans, un label appelé Yes Music. Label qui s’inscrit dans la continuité de leurs agissements au quotidien auprès des artistes qu’ils rencontrent comme nous l’explique Gaël Bonnefond : À travers nos prestations, on a une grosse inscription sur le tissu associatif local, départemental, voir régional. On a tissé plein de liens avec des artistes et petit à petit, on a commencé à prendre en charge pour ces artistes-là une part administrative : contrats, salaires, factures... Et tout ceci s’est développé peu à peu, les relations dépassent le cadre de simplement professionnel, et puis on s’est retrouvé à produire des disques. D’où là transformation en label : Yes Music. La logique, comme de plus en plus de structures aujourd’hui est claire : la mutualisation des moyens, et cela se vérifie pour chaque étape de développement de l’artiste. On a trois pôles au sein de Yes Music : technique, production et administratif. On aussi un studio d’enregistrement, mixage et mastering, et nos portes sont toujours ouvertes pour recevoir des gens, les conseiller sur leur projet, les accompagner même si la réalité économique nous rattrape souvent et on ne peut pas suivre tout le monde, déplore Gaël. On fait partie aussi du collectif Limace : collectif de structures qui a récupéré la gestion du Fil (Salle Musique Actuelle de Saint-Étienne) ce qui nous permet de pouvoir faire jouer des artistes de notre label en

Par Jagunk / Photos : DR

collaboration avec la programmation du Fil car l’objectif est qu’il y ait un peu de monde pour découvrir nos artistes en première partie. Et ces artistes quels sont-ils ? Quelle est la “couleur” de ce label ? Gaëlle Predonzan (Assistante de production et de promotion) nous répond : À ce jour, on en est à une petite dizaine de cds : Kaly Live Dub, RedBong, Dandy Freaks, Fedayi Pacha, Gaga Dilo, Bomboro Kosso, Mystic Revelation of Rastafari... Pour nous, on peut dire qu’on est sur de la musique urbaine même si on n’est pas forcément sur de la culture hiphop, rap, graff. Nous, en fait, on a des artistes qui sont complètement indépendants, dans le sens où ils maîtrisent leur image, leur travail de date, interne,... sans manager ou maison de disques par exemple. C’est un des aspects de ce que nous, nous qualifions de musique urbaine. Après, on s’interroge encore sur l’appellation et son sens. En tout cas, on ne se limite pas à la culture hiphop ça c’est certain. Nous, nos artistes, ils font à la fois de l’électro, du dub, du reggae... et de plus ce sont des projets mobiles qui peuvent aller à l’étranger ou en France, et ce sont plus des projets de scène, que de studio. Les futurs projets sont déjà dans les tuyaux puisqu’ils nous ont annoncé la sortie nationale du dernier album de Dandy Freaks et une création en musique contemporaine en co-production avec la Limace (la Fil), la Fabrique (friche culturelle en périphérie de St-Étienne) avec une artiste stéphanoise, un rappeur new-yorkais, et un musicien tchèque. Ça promet !

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ZOOM SUR LE LOCAL

Riddim Collision

THE SALMON FISHERS Par Anto

Par Jagunk

Une édition sacrifiée ?

“Influencés par ce côté nordique”

L

ors d’un voyage sur la côte ouest du Canada, trois jeunes Lyonnais découvrent une petite ville industrielle vivant de la pêche. “Il y avait un petit bar qui s’appelait Salmon Fisher où tous les pêcheurs venaient […] c’était cool, il y avait souvent des petits groupes acoustiques qui jouaient. [...] On a commencé à composer nos premières chansons pour le groupe là-bas.” De cette expérience nait une musique décalée et poétique à la fois. De retour en France, les trois jeunes hommes, Robin, Valérian et Grégoire, sont très vite rejoints par cinq autres musiciens qui viennent compléter et enrichir leur univers : désormais, des cuivres viennent se mêler aux guitares et aux harmonies vocales. Leur premier EP, Swim to Iceland sort peu de temps après et leur permet d’obtenir de nombreuses dates sur Lyon. Et s’ils se disent toujours “influencés par ce côté nordique”, c’est plutôt ce côté “pop orchestrale” qui fait leur force et leur originalité : sur scène, les sept compères nous proposent un “bordel organisé”, changeant de place et d’instruments et offrant à leur public une prestation dynamique et enjouée. En ce sens, Robin confie d’ailleurs qu’ils n’ont “pas envie” d’être une formation classique. Une démarche qui n’est pas sans rappeler I’m From Barcelona, ou encore Arcade Fire – des influences revendiquées par les jeunes Lyonnais. À savoir : un nouveau morceau, dont le clip sera réalisé par Étienne Perrin, verra très prochainement le jour sur le net. Prometteur non ? Alors, pourquoi ne pas jeter un oeil aux scènes de la Marquise et du Ninkasi Kafé les 4 et 8 mars prochain ?

Laura Nidh

’est avec beaucoup de surprise que nous avons appris au mois d’octobre la remodulation de la 12ème édition du festival Riddim Collision du label lyonnais Jarring Effects. En effet, prévu dans un premier temps au Marché de Gros à Perrache comme l’année dernière, l’organisation du festival s’est vu refuser assez tard l’obtention d’horaires tardifs pour une soirée en particulier, comme nous l’explique Jo de Jarring : “on souhaitait faire une soirée Sound System jusqu’à 5 h du matin et la mairie voulait seulement nous donner 1 h du mat. Concrètement une soirée Sound System, un vendredi soir, qui se termine à 1 h du matin, sans métro pour rentrer chez soi, des gens qui commencent juste à être chauds, ce n’était pas possible.” Suite à cette décision administrative, le festival a dû se rabattre sur une édition éclatée dans toute la ville avec des concerts au Transbordeur, le Marché Gare, le Sonic... Un vrai casse-tête pour les spectateurs et fans du festival, ainsi que pour l’organisation même du Riddim : “Toutes ces décisions ont été prises début septembre, donc ça nous laissait seulement un timing de deux mois pour boucler la communication, la programmation,... ça a été une sacrée mission, mais nous avons voulu maintenir l’édition 2010 !” nous dit Jo. Cette décision subite de ne pas autoriser une fermeture tardive pour un tel événement nous a amenés à nous poser la question de savoir pourquoi le Riddim Collision et pas un autre ? Voici une partie de la réponse que l’on a pu avoir de la part de la Mairie de Lyon : “C’est une décision plus politique qu’administrative. La mairie est constamment dans une position de conciliation entre l’environnement et les différents évènements. On a aidé l’organisation du festival comme on le pouvait en prenant en charge financièrement, hormis les cachets d’artistes, la date du Transbordeur par exemple. Il y a eu beaucoup d’évènements ces derniers temps entre le Marché de Gros et le Confluent qui ont hérissé les riverains. Cette décision concernant le Riddim a été prise comme on aurait pu la prendre pour n’importe quel évènement.” Donc une question nous brûle les lèvres : peut-on s’attendre en 2011, qu’un événement comme les Nuits Sonores, par exemple, fassent les frais d’une décision semblable ? “Ce n’est pas comme ça qu’on envisage la situation l’année prochaine. On peut très bien envisager de dire aux riverains : l’année dernière, on vous a fait plaisir, cette année, on va refaire le Riddim et les Nuits Sonores.” En gros pour résumer, le Riddim Collision a subi cette année la loi du riverain en colère. À savoir maintenant si cela se reproduira à l’avenir et si la vie nocturne lyonnaise, à travers certains évènements dits “alternatifs”, est vraiment en train de mourir à petit feu au profit d’une ville “sans décibel”...

Laura Nidh

C

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DISCUSSION

WAX TAiLOR

M.Zazzo

Salle 3000, Lyon le 06/11/2010 par Jagunk

avoir parcouru la planète entière (Amérique du Nord et Sud, Asie, Europe...) pour la sortie de Ail après son troisième album, In The Mood For Life, Wax Tailor arrive à la fin de sa tournée. Mais avant cela, décidé de se faire un petit plaisir en réarrangeant son live accompagné du The Mayfly Symphony Orchestra (orchestre symphonique de Rouen). Un véritable défi qu’il semble en passe de relever au vu du nombre de spectateurs présents le soir de la première de ce nouveau projet à la Salle 3000 de Lyon ! On le retrouve quelques minutes, une heure avant le début du spectacle... ZYVA : La dernière fois qu’on s’est vu, c’était en 2006 aux Invites de Villeurbanne, pas très loin d’où on est ce soir. Ton projet était tout nouveau, tout beau à cette époque. Alors aujourd’hui, 4 ans après et 3 albums plus tard, comment as-tu vécu tout ça ? Wax Tailor : Je l’ai vécu intensément sous tout rapport. C’est-à-dire que je l’ai vécu dans le fait d’apprécier ce qui se passe et dans le fait aussi de travailler d’arrache-pied au quotidien. C’est vraiment une histoire d’énergie, et présentement aujourd’hui j’en manque ! (Rires) Tout ça a été excitant pendant ces quatre années puisque j’ai eu pas mal d’opportunités. Après y’a deux façons de voir les choses : soit tu lèves le pied et tu te calmes un peu, soit tu y vas à fond. Moi, j’ai une sorte de boulimie constante de travail. En plus, quand on t’offre des opportunités, il y a des challenges à relever... et donc tout ça marche à l’énergie. ZYVA : Et donc ça doit être sympa de finir la tournée avec ce genre d’opportunité ? W. T. : C’est incroyable ! C’est un truc que j’avais en tête depuis super longtemps en fait. Je me disais : “un jour j’aimerais bien faire ça” mais je me disais ça comme tu te dis : “je ferais un road trip aux ÉtatsUnis !” (Rires) Et tu te réveilles à la retraite et tu te dis que tu ne l’as pas fait... Non, sérieusement, je me suis dit que j’attendrais d’être au troisième album, et quand j’y suis arrivé, j’ai dit : “chiche, allez on y va !” Je savais que ça allait être long à mettre en place, donc je me suis mis à faire mes calculs d’apothicaire en prenant en compte mes dates de tournées, etc. Du coup, on a commencé à en discuter, à envisager des partenaires, et au final, on se retrouve un an après avec ça qui prend forme.

Pour moi, c’est vraiment très chouette. ZYVA : Oui, puis ça doit un peu briser la routine d’une tournée, car j’imagine que de jouer les mêmes morceaux pendant un an et demi, on doit s’en lasser au bout d’un moment ? W. T. : Le paradoxe, c’est que tu passes ton temps à travailler pour maîtriser ton live et à partir du moment où tu commences à le maîtriser, tu commences à te dire qu’il faut faire autre chose. Il y a quelque chose de schizophrène là-dedans, car tu as besoin d’adrénaline pour faire ça et en même temps, j’ai vraiment pas l’impression de maîtriser ce live. J’ai vraiment l’impression d’être aux commandes d’un paquebot, car si tu veux, le dialogue avec le chef d’orchestre doit être impeccable, car si ce n’est pas le cas le morceau est catastrophique. Si les musiciens se trompent de deux mesures, ensuite ils suivent le chef, et le morceau c’est n’importe quoi. C’est donc une pression assez énorme. C’est pour ça que là, on a passé en revue tous les débuts de morceaux pour être sûr que l’on soit bien calé ensemble. De plus, ça nous a imposé pas mal de trucs comme d’avoir cinq ingénieurs sons avec nous et avec toute l’équipe technique et les musiciens, ça fait en tout une soixantaine de personnes sur la route... ZYVA : Sans compter toutes les heures de répétitions, non ? W. T. : C’est super dur à dire. On a passé une semaine complète à travailler mais c’était déjà la partie immergée de l’iceberg, c’est-à-dire que c’était le moment où on recollait toutes les pièces, parce que pendant des mois et des mois, on a travaillé avec un orchestrateur, on a travaillé sur

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DISCUSSION les arrangements, la mise en place... C’est hyper dur à quantifier. Mais je suis très content que toute l’équipe qui m’entoure ait joué le jeu, parce qu’ils auraient pu me dire : “qu’et-ce qu’il nous emmerde avec ça surtout pour quatre dates !” (Rires) Non, au contraire tout le monde a trouvé ça excitant comme challenge.

la matière, je travaille des samples. Même pour composer une mélodie avec des sons, j’ai besoin de tout avoir en mains avant. C’est un peu comme quand tu joues du clavier, si on te donne un Fender, ou un piano droit, tu ne vas pas avoir le même feeling, les notes... C’est la matière qui me dirige la plupart du temps.

“C’est donnant-donnant, les gens te donnent de l’énergie et tu dois leur donner la tienne.”

ZYVA : On a vu sur ton myspace qu’il y avait une vidéo destinée à Us Campain for Burma (structure qui a pour but de lutter contre la libération de Aung San Suu Kyi - femme d’origine birmane, figure de l’opposition non-violente à la dictature militaire de son pays, prix Nobel de la paix en 1991 -, de libérer le peuple Birman de l’oppression de la junte en promouvant des actions favorables aux droits de l’homme, à la liberté, la démocratie et l’éducation pour tous), comment ça se fait ? W. T. : En fait, c’est simplement l’association qui m’a contacté. Ce sont des gens qui, je pense, ont vu que j’avais pris position sur certaines choses à droite, à gauche, et que j’étais susceptible de répondre favorablement. Donc je leur ai “gracieusement” offert l’utilisation de mon titre. C’est tragique, et tu sais, on sait tous ce que c’est que la focale d’un gros média à un temps donné. Un jour, on s’intéresse à un Tsunami puis le jour d’après on s’intéresse à autre chose. C’est complexe et on est tous concerné. Au quotidien, on a tous des moments où on est plus réceptif, plus disponible sur des choses qui t’affolent que d’autres, parce qu’on vit dans un monde bizarre.

ZYVA : Et en plus, on dirait que le public t’a suivi puisqu’on est presque complet ce soir et à Paris et à Rouen, c’est déjà le cas ! W. T. : Oui, c’est génial. Comme je te disais tout à l’heure, je marche à l’énergie et les gens t’en renvoient par ailleurs. Malgré le fait qu’on ait fait deux Bataclans, deux Olympias complets à Paris, la date aux Solidays, c’était blindé et des fois, on a cette inquiétude de lasser les gens. Si on m’avait annoncé ce soir qu’il y avait que 300 préventes, j’aurais dit : “ouais c’est presque normal !” Les gens doivent se dire mais qu’est-ce qu’il va encore inventer ou faire. C’est donnant-donnant, les gens te donnent de l’énergie et tu dois leur donner la tienne. ZYVA : Et j’imagine que tu as la pression, parce que je pense que tu as déjà dû penser au quatrième album, et qu’il va falloir faire en sorte de ne pas lasser les gens sur le fait que la musique de Wax Tailor reste la même d’albums en albums. W. T. : Oui, c’est sûr après je suis moins stressé sur les disques en fait. Enfin, si, y a une pression, enfin surtout sur le troisième, mais très peu sur le deuxième. Tout le monde te dit : “tu vas voir le deuxième album, c’est le moment de vérité !” Moi, j’étais plutôt en mode guerrier car tu sais, il y a ce fameux syndrome du mec qui a fait un album et qui ne peut pas en refaire un derrière ! Moi, j’étais plutôt dans mon côté hiphop de base, style : “ah, ouais et bah on va voir !” Donc j’ai vraiment bossé à fond sur ce disque, alors que le troisième, c’était plus : je vais prendre mon temps, et je vais bien réfléchir à plein de choses. Après je pose mon stylo, une fois seulement que je suis fier de ce que j’ai fait. Après je peux comprendre que certains soient moins touchés par un disque que par un autre, c’est une question de sensibilité. Il faut juste que tu te dises que tu n’as pas fait de bis repetita d’albums en albums et moi je n’en ai pas le sentiment, même si bien sûr qu’il y a une filiation et un univers que tu reconnais à travers tout ça. C’est un choix. ZYVA : Et quand tu dis que tu poses ton stylo, c’est que tu commences déjà à composer de manière littéraire et qu’ensuite vient la musique ? W. T. : Non, non c’est imagé. Moi, ma méthode de travail est plus proche d’un plasticien. Je travaille

ZYVA : Quand on parle de Wax Tailor, dis-moi si je me trompe, mais j’ai l’impression qu’on parle plus souvent de ta musique, que de tes textes que d’autres personnes interprètent au final, non ? W. T. : Disons que pendant dix ans, j’ai fait du rap français, et qui était un peu “politisé”, pour ne pas dire conscient, car je n’aime pas ce mot, ça voudrait dire qu’il y a du rap inconscient ! C’est un peu bizarre. Et puis j’ai eu un décalage personnel qui a fait que je ne me retrouvais plus du tout là-dedans. J’avais une sensation d’impuissance par rapport à ce que j’écrivais. J’avais l’impression que ce n’était pas suivi par quoi que ce soit derrière... pas escroc mais presque. Qu’est-ce que tu fais au quotidien à part écrire tes petits textes ? Voilà, j’étais un peu mal à l’aise, et puis y a eu des épiphénomènes : j’ai arrêté en 2001-2002, les élections d’avril 2002, Le Pen au deuxième tour... C’est con mais pour moi, ça a été un électrochoc. Ça m’a presque coupé l’envie d’écrire paradoxalement. Je me suis dit que j’avais envie de faire autre chose. Et puis je me suis rendu compte aussi que j’avais une autre façon de faire et que la musique était un vecteur fort à travers la façon dont tu la défendais, la faisais... tu passes aussi des messages. Objectivement oui, aujourd’hui je ne suis pas forcément dans un discours didactique par contre, la démarche artistique, la façon dont je la défends et dont je la construis, d’être indépendant, de

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DISCUSSION produire mes disques, de faire un bras d’honneur constant, c’est largement plus politique que ce que j’ai pu faire avant. Et ça je l’assume pleinement aujourd’hui dans mon quotidien. Par exemple, tu vois, ce soir, on est obligé de flyer toute une salle pour dire qu’on sort une édition blue-ray du live à l’Olympia parce que personne ne veut la sortir alors que tu es Disque d’Or (50 000 exemplaires vendus)... ZYVA : Ah bon, c’est réellement ce qui s’est passé ? Tu n’as pas trouvé preneur pour distribuer le live ? W. T. : Oui bien sûr ! Mais moi quand on me dit non, je le fais tout seul, et ça pour moi, c’est aussi une démonstration constante contre les vieux schémas actuels. Après c’est mon combat et c’est mon problème. Aujourd’hui je me sens beaucoup plus engagé et conscient en tant que citoyen, qu’en tant qu’artiste. Dès fois même, j’utilise le fait d’être artiste pour porter ma voix de citoyen même si on me le reproche de temps en temps. Des fois, on me dit que ce n’est pas mon rôle. Pendant la campagne présidentielle de 2007, je me suis fait pourrir, et puis aujourd’hui c’est plus facile d’être anti-sarko alors qu’avant y a quand même une majorité de Français qui ont cru au “messie”, que le nain allait nous sauver !

“... plus je vais à l’étranger plus je me sens Français. Et cela me donne encore plus l’envie et le droit de critiquer ce qui ne me plaît pas dans cette vision-là.” ZYVA : Mais tu réagissais de quelle manière en fait, car je n’ai pas trop suivi tes agissements citoyens ? W. T. : Bah en fait, je balançais quelques vidéos comme ça sur internet et puis surtout en live, où j’essayais d’interpeller les gens. Pas seulement pour dire que Sarko était un c..., mais juste qu’on a un droit de vote en France et qu’il faut l’utiliser. C’est facile d’aller gueuler dans la rue que Le Pen est au deuxième tour mais si tu étais allé voter, il y serait pas. Moi, j’ai du mal avec les artistes qui disent : “moi je ne fais pas de politique !”, mais bien sûr que si tu fais de la politique. On en fait tous ! La politique, c’est la vie de la cité. Si tu vis dans la cité, en termes de société et que tu es conscient de tout ça, tu fais de la politique !

ZYVA : Et puis j’imagine que d’avoir tourné partout dans le monde, ça a dû t’ouvrir les yeux sur pas de mal de choses ! W. T. : À fond ! C’est énorme, les cinq dernières années que j’ai passées sur la route m’ont permis de me dire que plus je vais à l’étranger plus je me sens Français. Et cela me donne encore plus l’envie et le droit de critiquer ce qui ne me plaît pas dans cette visionlà. Aujourd’hui le paradoxe est quand tu te revendiques Français, on voit une cocarde et le Front National alors que quand tu vas à l’étranger tu te rends compte de l’importance de notre système de santé, de retraite... bref de toutes ces choses pour lesquelles certains se sont battus, et qui ont transformé notre “vieille” Europe, j’en M.Zazzo suis fier ! Quand je vois des gens dans la rue qui manifestent aujourd’hui, je ne gueule pas, au contraire je me dis qu’ils ont raison et que j’aurais dû y aller ! ZYVA : Et scéniquement parlant, quel a été le plus gros souvenir de ta tournée mondiale ? W. T. : Oula, y’a plein de choses, c’est difficile de synthétiser ça, mais disons qu’il y a des points d’orgues, des choses qui te marquent comme le Solidays cette année, où j’étais programmé sur la grande scène. Il y avait 50 000 personnes, c’était énorme ! Tout à l’heure, tu me parlais de 2006, et bien ça, ça te revient beaucoup en tête quand tu fais ce genre de date. Tu te refais un peu le film depuis le début et c’est chouette. Titre d’un artiste ou d’un groupe qui pourrait représenter ta musique : The Disposable Heroes of Hiphoprisy - Television the drug of the nation

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Live 2010 à l’Olympia Label : Atmosphériques

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DISCUSSION Transbordeur le 22/11/2010 par Tiff & David

Transbordeur, le 22/11/2010 par Tiffany & David

Angus & Julia Stone

que leur titre Big Jet Plane plane depuis un bon moment sur les ondes de notre “romantique” Aau lors pays, les frangins australiens Stone, Angus et Julia, profitent de leur passage chez nous pour s’arrêter Transbordeur de Lyon. On en a profité pour discuter avec Angus de la réussite de ce groupe atypique de folk blues mélancolique. Une discussion calme, détendue et positive à l’image du duo... ZYVA : Comment ça va ? Angus : Je vais bien. ZYVA : Contents de jouer Transbordeur à Lyon ? A. : Oui très content. Même si tout ce que j’ai vu de Lyon est le parking, je sais que c’est un superbe endroit. Je suis excité pour le concert. J’ai fait un dessin sur le mur. ZYVA : Vous restez en France longtemps ? A. : Je pense qu’on est ici pour 2 semaines, je ne suis pas sûr. ZYVA : Vous allez un peu de partout, combien de concerts vous devez faire ? A. : 10 je crois ! (en France) ZYVA : Savez-vous que Big Jet plane est la chanson préférée de votre album en France, on vous connaît grâce à cette chanson qui passe tout le temps sur les ondes. Alors qu’on sait que dans d’autres pays, ce n’est pas le cas, ce sont d’autres chansons qui passent dans les médias. Vous en pensez quoi ? A. : Vous savez, c’est une chanson que j’ai écrite pour une fille que j’ai rencontrée à un festival. Elle m’a emmené où je devais aller... et moi je voulais l’emmener autre part, mais je pouvais pas car je devais reprendre la route, pour aller jouer ailleurs. Alors je lui ai juste dit au revoir. Toute cette musique parle de dire au revoir, laisser partir et laisser vivre. Mais cette chanson, je ne sais pas pourquoi ça marche comme ça avec elle, j’imagine qu’il y a un bon feeling avec les Français, un peu comme ce soir, on va être en osmose avec le public. ZYVA : On a remarqué qu’un coup c’est Julia qui chante, un coup c’est toi, pourquoi ? Pourquoi pas

les deux ensemble comme un vrai duo ? A. : Eh bien, on écrit séparément. Donc les chansons que j’écris je les chante, et c’est pareil pour Julia. C’est vrai, on n’a jamais vraiment écrit tous les deux, mais dans un sens, quand on arrive avec notre chanson, qu’on se la présente, avec elle et le groupe, la chanson devient la propriété de tout le monde. Chacun rajoute sa touche, et c’est comme ça qu’on trouve vraiment ce qu’on veut faire. ZYVA : C’est peut-être aussi pour cela qu’il n’y a pas le même public dans les différents pays, il y a certains endroits qui doivent être plus sensibles à la voix masculine que d’autres. A. : Ouais c’est sûr, j’ai l’impression qu’il y a beaucoup de filles en France. ZYVA : Tu peux nous raconter le début de votre expérience à tous les deux ? A. : On a grandi avec un père qui faisait partie d’un groupe et qui jouait dans la maison. Quand on allait se coucher, on sentait l’odeur de la cigarette et de la bière passer par dessous la porte. Donc pour nous la musique, c’est un peu comme une seconde nature. On a toujours eu l’habitude de prendre un instrument, et jouer comme ça. Il n’y pas beaucoup de chansons faites à la maison, c’était surtout des chansons d’amour. Je pense qu’avec Julia, c’était juste une question de temps avant qu’on commence à jouer ensemble, et qu’on écrive. Et Julia et moi, c’est juste arrivé comme ça, on chantait tous les deux et ça passait bien. ZYVA : Je sais que tu as une carrière solo, quels sont tes projets dans ce sens-là ? A. : Oui c’est des chansons solos pour un projet seul, et on vend les Cds après le concert. Je pense

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DR


DISCUSSION qu’avoir un projet comme ça, c’est juste une autre manière d’avoir des sensations et des émotions. C’est juste une façon de faire autrement, car Julia et moi on écrit séparément, mais cela ne nous empêche pas de le mettre sur le même album. ZYVA : C’est aussi une façon d’apprendre quelque chose et de l’apporter au groupe. A. : C’est sûr, c’est à la fois différent, mais en temps, ça revient au même. ZYVA : Vous êtes tous les deux très jeunes, vous n’aviez pas d’autres rêves, ou d’autres projets d’études ? A. : Je sais que je pourrais peut-être pas faire ça toute ma vie. Tout cela est arrivé très naturellement. Pour moi j’ai le besoin de me sentir vivant, et de me réinventer chaque jour. J’aime beaucoup dessiner, devenir un graphiste serait vraiment cool. Il y a aussi beaucoup de choses que j’aimerais apprendre en charpenterie un jour. ZYVA : Vous parlez toujours de laisser partir, laisser vivre, ça a vraiment beaucoup d’importance pour vous ? A. : Rien n’est fixé, pour toujours. C’est un peu une façon d’être sauvage, de rester en mouvement. C’est bien. Tout ce qui m’est apporté sur la route est une bonne expérience, c’est très enrichissant pour découvrir les choses. ZYVA : Dans vos chansons, les gens le comprennent ? A. : Oui l’inspiration vient de partout. La musique, c’est un langage universel vous savez, et tout le monde peut comprendre.

Kymmo

ZYVA : On a lu pas mal d’articles qui parlaient de vous comme de “gentille” musique, sûrement parce que les gens ne comprennent pas vraiment les paroles, ils ressentent juste l’ambiance. A. : Je pense que c’est super. J’adore vraiment quand les gens n’écoutent pas spécialement attentivement, ils sont juste à la recherche de sensations. Je pense que c’est la meilleure façon d’écouter de la musique. C’est jamais à propos de quelqu’un en particulier, c’est par rapport à beaucoup d’images. ZYVA : Où se situe l’endroit dans le clip où vous marchez sur une grande étendue blanche, c’est de la neige ou du sel ? A. : Sel, c’est un vieux lac salé, à 6 heures au sud du lac Eyre. C’est vraiment vieux, un endroit vierge. C’est magnifique, et c’est très bizarre quand tu marches dessus, tout est très calme. Il y a plein de mou-

ches. C’est marrant quand tu marches sur le bord, pas sur le lac, il y a plein de mouches qui te suivent, et restent avec tout le monde tout le temps. Mais si tu te mets à courir vers le centre du lac, elles peuvent pas te suivre. L’endroit est très sauvage et tu as le soleil qui se couche en même temps que la lune apparaît. C’est vraiment incroyable. ZYVA : Quand on écoute votre musique, quand on regarde vos clips, on comprend que vous choisissez tout. Des choix d’artistes ? A. : Oui la plupart des clips sont faits par des amis. On a commencé par les faire nous-mêmes, avec les moyens du bord. Quand on commence, la seule option est de tout faire soi-même. On filmait avec une caméra simple. Et après on a rencontré des gens qui avaient leur travail en ligne alors on les a contactés en leur disant qu’on aimerait bien travailler avec eux. On leur a chanté les chansons, et l’inspiration est venue. C’est bien de travailler comme ça, cela nous permet de beaucoup changer. On changeait pas au début, mais c’est pas pareil. ZYVA : Sur votre site, il y a beaucoup de différentes images pour les liens, par exemple un bouddha pour le site de vente de vos albums, pourquoi ? A. : Je ne sais pas trop. Ce site a été créé par un ami de New York, on lui a dit ce qu’on voulait et il a bien compris ce qu’on voulait. On avait l’idée de faire quelque chose qui corresponde à l’idée d’un cocon, d’un salon cosy. Avec beaucoup d’antiquités. ZYVA : À propos de vendre les albums (cf Bouddha), vous pensez quoi des gens qui téléchargent les albums ? A. : On m’a montré l’autre jour tous les sites où l’album est disponible en téléchargement libre, et il y en a vraiment beaucoup. Moi ça me rend fier, c’est pas un problème la façon dont les gens se procurent l’album, ce qui importe c’est qu’ils l’écoutent, et que du coup, plus de personnes peuvent l’écouter. Je pense que de toute façon on peut pas arrêter ça. Et je pense que c’est une chose positive, parce que si on regarde bien, plus de gens écoutent l’album et pas qu’une seule chanson, et donc on doit faire plus de concerts. J’achète les albums des artistes que j’aime, parce que c’est facile pour moi. ZYVA : C’est sûr que c’est mieux d’avoir votre album entre les mains, car il est très personnel. A. : Oui c’est sûr. Quand on vend nos Cds, il y a beaucoup d’artworks à l’intérieur, avec des photos de notre famille quand on était petit. C’est quelque chose qu’on peut toucher, c’est plus agréable.

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CHRONIQUES D’ALBUMS Appletop | the cıty can wait Label : le Son du Maquis ela fait maintenant un petit moment que je suis les Toulonnais d’ApC pletop que ça soit sur scène ou avec les deux précédents maxi, “Don’t tell all of our friends” et “Fire kids”, c’est donc tout naturellement

et avec beaucoup d’impatience que j’attendais ce premier album, “The city can wait”. Le trio varois nous arrive donc avec 12 titres rock d’une efficacité imparable, comme on peut s’en rentre compte dès le premier titre, The Comeback. La suite est toute aussi fort notamment avec des titres comme O.M.A.R, déjà présent sur leur premier maxi, ou encore The shore. Le rythme est soutenu, on n’a presque pas le temps de respirer entre les chansons tellement les titres s’enchaînent à la perfection. Les gros riffs saturés de Pierre (Chant/guitare), les lignes de basse bien marquées d’Olivier et la batterie survoltée de Nicolas font de cet album une très bonne découverte ! Certes leurs influences sont encore un peu trop marquées, mais les compos sont belles et bien là et ça, on ne peut pas leur enlever. Enfin vous trouverez forcément dans cet album quelques tubes en devenir comme l’excellent Firekids #2 ou encore le bref mais survolté What happens when your cellphone is turned off. Appletop fait clairement partie de la scène rock indé française et ils ont la ferme intention de démontrer avec ce premier opus, qu’on pourra compter sur eux pour la suite. Kymmo

The elektrocution | Trouble magnet Label : Pyromane Records

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etour des Rouennais de The Elektrocution avec un nouvel album, Trouble Magnet. Retour donc d’un rock aux accents US qui se veut énergique, souvent proche du garage et parfois sombre. Pas moyen de s’y tromper car Crystal Clear, morceau d’ouverture de l’album, vous baigne directement dans l’univers du groupe. Une entrée cash mais aussi de très bons titres tels que le fougueux Goddamn, le sombre Babylon by bus ou encore le mythologique Rise to the sun, pour ne citer qu’eux. On pourrait ajouter à la liste Everything I touch I break, titre dont le début n’est pas sans rappeler les Américains de Jimmy Eat World. En somme, un véritable album rock qui tient toutes ces promesses. Ou plutôt qui les tiendraient si les mots “Trouble Magnet” ne titraient pas, en plus de l’album, un morceau insipide et brouillon. Morceau suivi de La cour des miracles où, sous couvert d’exprimer on ne sait trop quoi, le chanteur nous inflige à deux reprises des geignements faux et clairement surjoués qui gâchent entièrement le potentiel du morceau. Alors les gars, une baisse de régime ? Une ombre au tableau qui reste cependant à minimiser au vue du reste de l’album, franche réussite. Milk Allen Jones

Novox | hollywood is on fire | Label : AT(h)OME ovox], groupe éclecti[n que alliant notamment Jazz et Funk, sort son nouvel

opus Hollywood is on fire le 17 janvier. Grâce à un début avec Out of Jazz sorti en 2007, le groupe avait déjà fait un bon petit tour sur les scènes de la région Rhône-Alpes, puis il avait investi les scènes étrangères. Avec un style “american 70’s” et groove sur le second album, [novox] a de quoi séduire un large audimat, du Jazz au Hip hop, en passant par l’électro. “Hollywood is on fire” marque la rencontre avec Webbafied, MC de New York, et Christian Hierro du Studio 109 (dont on connait Beat Assaillant notamment). Le talent des musiciens de [novox] fait rêver. Le son est d’une qualité exemplaire, ce groupe lyonnais-stéphanois pourrait vous surprendre ! Si je devais le comparer au premier, je dirais que cet album c’est “Funky Vibs” et “Funky Miracle” (titres de leur premier album Out of Jazz) en version élaborée sur 50 minutes, avec en meneur la contrebasse et la batterie. Ils ont concentré leurs capacités pour se consacrer entièrement au son Old School, Mc Webbafied étant un atout majeur sur ce point. Donc oui, l’album Hollywood is on fire est résolument Jazz-Funk, créé pour les oreilles de tous. Tiffany

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bot’ox | Babylon by car ı Label : Topplers

Iris & arm | les courAnts fortS Label : LZO Records

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e duo parisien, qui se dit touché par la détresse économique et sociale des grandes villes de l’industrie automobile, en a sous le capot. Après le succès du tube Blue Steel et d’Overdrive premiers singles de l’album, l’opus s’annonçait pour le moins réussi. Et ce n’était pas gagné d’avance : lorsque l’on se lance dans un projet fusionnant musiques électroniques et rock, le risque de dérapage et de sortie de route est grand. Mais c’est sans compter la maîtrise des pilotes : une conduite légère, retenue et sportive à la fois qui nous fait voyager au-delà des frontières musicales. Entre ballades dominicales et course contre la montre, on se sent agréablement transportés par un groove toujours présent qui vient judicieusement homogénéiser l’album. Le son rétro-futuriste né du mélange krautrock (Crashed Car) et minimaliste (Car Jacked) transcende allègrement et avec une facilité déconcertante les styles et les mouvements musicaux passés. Survolant le monde de la musique avec un regard décalé et intelligent, le duo est aussi capable de passer à la vitesse supérieure grâce à l’excellent titre Overdrive et sa basse vrombissante. Un coup d’accélérateur bienvenu qui donne du relief et évite le piège de la platitude d’un tempo trop souvent bloqué à 120 bpm. Un premier album très réussi et deux Parisiens qui prennent la tête de la course au meilleur album de l’année ! Anto

FILEwile | blueskywell | Label : Underdog Records près trois ans d’acti“A vités musicales à la suite de leur premier album,

dont une tournée en Afrique, Filewile composé de Dustbowl (Andreas Ryser) et Dejot (Daniel Jakob), de la Suisse naturellement, revient avec “Blueskywell”. Cet album est né grâce à la collaboration intégrale du bassiste Mago Flueck et de la chanteuse Oy (Joy Frempong), formant un bouillon électro-jazz déroutant. Une musique toujours aussi tripante, mais moins informatisée. Même si Filewile est toujours dans les petits bruitages bien placés, Blueskywell est un album beaucoup plus humain que “Nassau Massage” (2007), grâce à l’intervention quasi permanente de Joy Frempong et aux 2 featuring avec MC RQM. Il faut aussi ajouter que cet opus bouge un peu plus, ce qui manquait pas mal dans leur premier album, les rythmes sont bien soutenus, un peu jazzy, même un peu reggae. On comprend rapidement que leurs prestations scéniques les ont aidés pour ce nouvel album. À la fois dub, électro, jazz, rap, funk et pop, nos voisins Bernois nous étonnent à chaque morceau, on retrouve même des rythmes cubains dans “Number One” ! Ce trip hop est bien évidemment à déguster en live pour son côté psychédélique et non dans une cage d’ascenseur, au risque d’y rester.”

n nous rabâche touO jours que le rap français est mort. Ce n’est pas faux.

Mais oublions un instant toutes les facéties du rap bling-bling, dit de droite, ou encore de bozo le clown pour laisser notre cerveau s’évader un peu et essayer de réapprécier l’essence même du rap : des textes bien écrits, un flow marqué et bien articulé, et une base musicale solide à base de samples issus de tous styles. Et c’est d’ailleurs bien de ça qu’il s’agit quand on écoute le premier essai réussi du duo Iris & Arm. Fort de son expérience antérieure, Iris le rappeur (dont un morceau a été particulièrement remarqué il y a quelques années : Ciel Ether) et Arm, une des voix et compositions du projet électro-abstract Psykick Lyrikah (dans lequel officiait aussi Robert le Magnifique) ont rapproché leur univers pour n’en former qu’un seul. On parlera pour ce duo de poésie urbaine aux rimes puissantes et parfois intimistes sur fond de musique électronique et de samples en totale adéquation avec le style. Les titres, Minuit Pile, Plus j’approche et Les courants forts, en ces périodes de froids intenses, peuvent, si l’on est touché, réchauffer la mélancolie ambiante qui règne en zone citadine. Un premier tour de chauffe réussi, vous l’aurez compris, et que je ne saurais trop vous recommander. Jagunk

satelLite | nostalgia | Label : Metal Mind ls sont de retour ! Qui ? Les Iphoner extraterrestres ? Alors, télémaison ? Non, non,

je veux parler de Satellite, l’excellent combo polonais. De retour avec un album somptueux. Ceux qui ne connaissent pas encore ce groupe (personne n’est parfait !) seront enchantés par leur neoprog typique proche d’IQ, d’Arena, de Pendragon (le Pendragon de maintenant, celui de “Pure”, lequel sera d’ailleurs dans nos murs en avril avec sous le bras un nouvel opus) : du prog efficace et symphonique, la meilleure définition pour moi de ce mouvement. Imaginez des mélodies accrocheuses, des guitares acérées, de riches claviers et ajoutez de superbes développements instrumentaux ainsi que des changements d’atmosphères magnifiques (essentiellement... nostalgiques, d’où le titre). J’oublie des vocaux dans la grande tradition neoprog anglaise (Peter Nichols, Nick Barrett). Oui, c’est un rock progressif susceptible de plaire à une large audience. Le fan appréciera de retrouver le style des albums précédents (à ce propos, c’est leur quatrième) voire même de Collage, la formation antérieure de ces musiciens talentueux ainsi que la production parfaite. Roland Roque

Tiffany

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CHRONIQUES de Concerts

Nuit du reggae summum | grenoble | 27/11/2010 Texte et photos : Danz’ Anaïs

G

renoble le 27 novembre, il fait bien froid. On se dirige vers le Summum et déjà, l’ambiance nous réchauffe. La salle est remplie d’une épaisse fumée, on dira que c’est à cause de la condensation due à la différence de température… Un climat chaleureux, un public éclectique : jeunes et moins jeunes, Grenoblois, Annéciens, Suisses et Lyonnais. En somme, un public respectueux, une ambiance du tonnerre, bienvenue à la 12ème nuit du Reggae ! Linval Thompson a une énergie débordante. Accompagné d’un très bon groupe, il nous transportera dans un reggae dansant et chaleureux grâce à une basse très rythmée. Il mélange avec talent les versions studios et dub pour animer la foule. Ensuite, nous avons le plaisir d’accueillir The Migthy Diamonds, trois reggaemans hors du commun qui traversent les années et les époques sans jamais perdre de leur vivacité. Ils se font une joie de nous faire partager leur musique. Accompagnés par la même formation de Lindval Thompson, ils nous offrent un concert différent avec une puissance vocale indiscutable. C’est au tour de Maxxo de prendre les commandes du Summum. Avec, des chansons en anglais et en français, il créé un lien avec le public, nous fait partager sa joie de vivre et son enthousiasme. Maxxo ne s’arrête jamais de danser, bouger et faire participer les musiciens dans sa folie. Un concert qui nous baigne parfois dans un bon roots, et nous fait jumper et danser avec de bons morceaux d’un dancehall ajusté et très apprécié. C’est une très bonne découverte pour nous, qui nous montre que le reggae français se diversifie, cherche de nouvelles influences, nous fait partager de nouvelles expériences. On en garde un très bon souvenir et on attend impatiemment de le revoir en première partie de Gentleman le 7 décembre au Transbordeur de Lyon. Après un magnifique live à Cologne en 2007, on se demandait bien ce que pouvait nous réserver Gentleman pour cette nuit du reggae. Cette tournée n’a malheureusement pas le succès escompté après un

dernier album quelque peu renié du public. Néanmoins, et comme à son habitude, Gentleman met le feu avec son groupe Evolution Band, qui compte quelques membres du groupe de sa dernière tournée. à défaut d’avoir Daddy Rings, il nous fait découvrir Christopher Martin, avec qui il a fait le duo très apprécié To The Top. Ce dernier en profite pour nous chanter des classiques comme Here I Come ou Night Nurse de Barrington Levy, très bonne surprise. Le concert commence calmement, avec beaucoup de titres du dernier opus. Quand vient la seconde partie, la foule se déchaine sur des titres tels que Man a Rise, Runaway ou encore Leave us Alone. Toutes les chansons sont remasterisées pour le concert, Gentleman nous fait participer à un réel moment de partage, auquel il invite ses choristes et musiciens pour des prestations solos toujours appréciées du public. Le show est très bien rodé, et on ressent l’expérience des artistes. Après un live comme celui-ci, on est fatigués et on pourrait se décourager. C’est sans compter sur Broussaï, qui s’impose aujourd’hui comme une référence dans le milieu du reggae français. Pourtant nous, on n’est pas trop reggae français... C’est un live qu’on peut qualifier de réunificateur. Un réel échange s’est opéré au Summum, on nous remercie d’être là, de partager ce moment. Les artistes nous font chanter, danser et nous invitent à les rejoindre. Cela dit, malgré un show de qualité, il y a quand même un léger hic. Le reggae français se répète, avec des riddim de dub et qui nous font beaucoup penser à d’autres groupes français de la région de Saint-Etienne... On peut en dire de même en ce qui concerne les paroles, qui tournent souvent autour du même sujet. Cependant, ils excellent dans leur genre, alors on ne peut pas tellement leur reprocher. On quitte la salle de concert, vannés avec des images plein la tête, du bon son dans les oreilles et une très bonne dernière impression. Bless up !

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two door cinema club

Rock in France Fest’

Transbordeur | Lyon | 17/11/2010

Kymmo

Kymmo

Transclub | LYON | 04/12/2010

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mois après leur précédent passage au Transclub pour un concert privé, les Two Door Cinema Club sont de retour à Lyon mais cette fois dans un Transbordeur plein comme un œuf ! Mais avant de les voir, deux premières parties nous sont proposées : Florrie, jeune Anglaise pleine d’énergie et de joie qui nous envoie une pop pétillante et dansante. À suivre avec attention ! Et puis place à la hype des Parisiens de The Teenagers et leur son Electro-Rock. Des mélodies simples et un chant très moyen, font de ce set quelque chose d’assez ennuyeux... 22 h, les lumières du Transbordeur s’éteignent et laissent place à l’intro des Two Door puis à la première chanson du set, Cigarettes in the theatre. Le concert des Britanniques est à l’effigie de leur album : énergique et dansant. Tous les titres, ou plutôt tous les tubes du premier album du trio y passent : de Undercover martyn à Something good can work, en passant par Costume party. Le combo nous gratifie même de deux nouveaux titres, un premier en milieu du set intitulé sur la setlist du groupe La nouvelle chanson (Titre final Handshake), puis un second, l’excellent Kids, un peu plus tard dans le concert. Le groupe quitte la scène sur Eat that up, it’s good for you après 50 minutes de show... Heureusement on a le droit à 2 titres en rappel, Come back home et le superbe I can talk. Dans l’ensemble, une excellente soirée avec en point d’orgue la prestation presque parfaite des Two Door Cinema Club ! Kymmo

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endez-vous samedi soir au Transclub pour la dernière date de la première édition du Rock in France Fest’ organisée par Eldorado. Après les dates au Nouveau casino de Paris et au Splendid à Lille, Pm’s Better, Ace out et The Earl Grey investissent le Transbordeur ce soir ! Un nouveau groupe se joint à cette dernière date : Denver is not the last, jeune trio rock de la région lyonnaise. Le combo ouvre magistralement cette soirée rock à base de gros riffs bien crades. Ça y est la soirée est belle et bien partie et on continue avec la découverte de la soirée, pour moi, les Lillois de Ace Out. Le groupe nous propose un rock teinté d’électro, le tout avec une énergie folle et un son parfait ! Une heure de show pour le groupe lillois, de quoi bien réchauffer le public lyonnais. Après une petite pause, place aux Parisiens de The Earl Greg, et sa pop aux influences américaines. Le combo nous honore d’un très bon live entre énergie et humour et prépare parfaitement le terrain pour la suite. Et la suite c’est Pm’s Better, les petits chouchous du public ! Les 4 Lyonnais étaient attendus avec impatience et, dès les premières notes de l’intro, tout le monde se met au diapason du groupe. En plus de leurs titres les plus connus, Little little choirs, les Pm’s Better nous offrent quelques nouveautés comme par exemple l’excellent Symmetrical. Leur concert est à l’image de la soirée : pleine d’énergie rock ! Malgré le manque de monde, la soirée valait vraiment le coup et on a pu y découvrir 4 excellents groupes : le futur de la scène rock française qui sait ! Kymmo

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CHRONIQUES DE FESTIVAL

Les TransmusicaleS A

A-Trak

Paris Suite Yourself

près avoir déambulé dans les rues de Rennes afin de découvrir la ville hôte de cette 35ème édition du festival des Transmusicales, nous arrivons de très bonne heure au Parc Expo où se déroule la partie musicale principale des festivités (hormis les Bars en Trans). Au fond des Halls, nous découvrons d’entrée Dj Sambal (Dj du groupe de rap Micronologie) qui malgré quelques titres entraînants nous a vite pris aux oreilles avec des basses trop puissantes et un rythme trop pressant pour un début de soirée donc nous changeons rapidement de salle pour aller écouter Madensuyu. Le Duo belge, guitare-batterie dans un style plus postrock, parfois limite psyché arrive à mettre un peu de chaleur dans une salle plutôt vide. Nous retournons ensuite au Hall 3 car les Franco-Américains de Paris Suit Yourself ont commencé leur set. Et là... que dire ? C’est le genre de groupes où on se demande toutes les cinq minutes si on aime ou pas ? C’est original mais très décousu et parfois même trop. On ne sait pas trop où le trio veut en venir et notamment le chanteur : un mix entre Kélé (Bloc Party) et un chanteur d’opérette. Afin de réhabituer nos oreilles à un son plus conventionnel, nous nous transportons vers la salle principale pour admirer Raph Dumas, The Primaveras et Cobla La Millenaria d’origine Catalane. C’est sympa. Le fond est plutôt electrohouse et les cuivres, la guitare et les choeurs se marient plutôt afin de donner une couleur très salsa, voir cubaine, à tout ça. Après, changement d’ambiance avec Connan Mockasin, les Néo-Zélandais et là, franchement la voix du chanteur Connan Hosford m’a rapidement saoulé et les mélodies qui l’accompagnaient ne m’ont pas gagné.

Par Jagunk / Photos : Hervé All

Rennes | 10 & 11/12/2010

Heureusement Janelle Monae m’a vite fait oublier tout cela, et son hiphop soul funk a enflammé le Hall 9 et ses presque 5000 à 6000 personnes. La dernière artiste que nous ayons vu conquérir le public fut M.I.A. Même si par moments le son trop strident et fort gâcha le spectacle... Samedi 11 décembre, rebelote. Une arrivée de bonne heure, nous permet d’assister au show de Crocodiles. Une formation américaine qui n’a rien à envier aux “54 groupes environ” qui ont déjà fait la même chose qu’eux auparavant, c’est à dire un rock psyché à tendance noisy (ça fait toujours bien de dire “noisy” pour dire que le son est un peu crade par moment...). Bref on ne reste que très peu de temps afin d’aller découvrir Théo Gravil qui met d’accord les quelques spectateurs du Hall 9 avec son electro à tendance très “techno-dark”. Direction ensuite le Hall 4 pour Dominique Young Unique... “unique” ne correspond vraiment pas à son style, car n’est pas M.I.A. qui veut, et vouloir lui ressembler (en version plus clubbing on va dire) nécessite un peu de style. Vite, vite on se réfugie de nouveau dans le Hall 9 où Matthew Dear et son live band ont déjà commencé. C’est une réelle surprise. Un peu de new-wave, d’électro et de pop. Nos jambes et nos têtes bougent. La magie prend. Merci. Et le reste de la soirée va confirmer cette sensation. Les Suisses de Filewile dont on entend beaucoup parler, ont une énergie ultra-communicative, The Inspector Cluzo continuent loin des sentiers conventionnels leur bonhomme de chemin entre mélange Rock, Métal, Blues, Funk,... (et pour le coup accompagné d’une section cuivre et percussion) et humour, et les Australiens de PNAU sont sincèrement à voir sur scène tellement ils vous prennent aux tripes. On partira sur les basses du Québécois d’A-Trak dont la performance restera une des meilleures en terme de musique électronique sur ce festival. Alors y avait-il dans cette édition les futurs groupes à succès de demain ? Rendezvous dans dix ans environs pour le savoir, à moins que d’ici là les groupes qui passent les décennies n’existent plus, et qu’on ne mise plus que sur le groupe à succès immédiat. Ah triste XXIème siècle...

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DISCUSSION

fourtrack on stage Par Tobi

YVA s’exporte à Berlin ! Depuis près de deux ans déjà, ZYVA est à l’affût dans cette ville chargée Zstructures... d’histoire et de musique. Au programme de chaque numéro : découverte des lieux musicaux, groupes, Une manière pour nous, de vous donner envie de découvrir cette ville particulière ! “Berlin calling Berlin ruft”.

Comme beaucoup de bonnes idées, tout commença avec deux amis et une bière au cours d’une chaude soirée. Un de ces deux amis, Axel Lilienblum, venait de rentrer de New-York où il était aux premières loges de l’apogée (commerciale) de l’“Anti-Folk” (mélange de musiques Punk et Folk apparu au milieu des années 80 à New-York). Il avait fait connaissance avec la scène du Sidewalk Café et participait aux soirées organisées par le musicien Lach, le soi-disant inventeur de l’Anti-Folk. Axel fit alors part à son ami de ses impressions new-yorkaises, et deux bières plus tard, c’était décidé : ils voulaient monter quelque chose de semblable à Berlin et ainsi créer la série de concerts “Fourtrack on Stage”. L’idée était d’inviter au moins une fois par mois quatre musiciens ou groupes. D’après le concept des organisateurs, ces artistes se situaient quelque part entre Lofi, DIY, Singer/Songwriter, Folk et Anti-folk. Pour rester dans l’esprit Hippie de cette scène, il était prévu de permettre au public de rentrer gratuitement aux concerts, tout en donnant quelques euros de son choix pour permettre de payer les groupes. Ce qui semblait être un projet illusoire fonctionne en réalité très bien depuis six ans. Entre temps, le personnel a changé, mais cette petite équipe de fanatiques de musique a permis à des artistes comme Kat Frankie, Ish Marquez, André Herman Düne, The Wave Pictures, It’s a Musical ou encore Phoebe Kreutz, de faire

leur première apparition sur la scène berlinoise. Les organisateurs ont dû changer de salles plusieurs fois, mais aujourd’hui, les concerts ont lieu au “Madame Claude”, un petit pub charmant situé en plein cœur de Kreuzberg. L’ambiance est quelque peu rétro et vraiment chaleureuse, dans ce qui était autrefois un bordel. Sachez que, là-bas, tout est sens-dessusdessous, tout le mobilier est accroché au plafond. Le fait de relever la tête crée une sensation de vertige : on y découvre des chaises, des tables, des robinets, des étagères, des poubelles, une paire de baskets... En plus des soirées “Fourtrack on Stage”, l’équipe s’est entourée du formidable Ran Huber, de “Am Start”, qui est, lui aussi, organisateur de concerts. Une fois par an, ils montent ensemble le festival “Down by the River” au Bar 25, un endroit qui était autrefois réservé aux amateurs d’électro. Pour ceux qui aimeraient se faire une idée de l’univers de “Fourtrack on Stage”, il est instamment recommandé d’écouter la compilation “Berlin Songs”, qui vient de sortir sa troisième édition. Cette compilation affirme que l’“Anti-Folk” a beaucoup plus à offrir que les Moldy Peaches et que Berlin n’est pas seulement imprégné de musique électronique... www.myspace.com/fourtrackonstage www.myspace.com/madame_claude www.berlinsongs.com

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DISCUSSION

Gotan project

DR

Le Radiant, Caluire le 20/11/2010 par Jagunk & Anto

e 20 novembre dernier, Le Radiant à Caluire, près de Lyon, accueillait Gotan Project. Depuis 10 ans Ls’accordant maintenant, ils foulent les scènes de tous les pays, concert après concert, album après album, ne que peu de répit. Une dizaine de minutes avant le début du live, nous rejoignons Philippe Cohen Solal, Christoph H. Müller et Eduardo Makaroff pour discuter de Gotan, du passé et de l’avenir du groupe, des tournées, de tango et de nouveaux sons en provenance d’Amérique du Sud ! Une vraie rencontre sincère et passionnée comme on les aime. ZYVA : Merci de nous recevoir ici à Lyon ce soir. J’ai vu que c’était presque complet ce soir, il y a pas mal de monde dans la salle ! Vous en êtes où de votre tournée ? Philippe Cohen Solal : On a commencé en avril, donc on a fait je pense entre 70 et 80 concerts. ZYVA : D’accord. Donc vous arrivez à la fin de la tournée ? P. : Ha non non non. (Rires) On est censé tourner jusqu’à fin 2011. Mais à quel rythme actuellement, je ne sais pas exactement. L’idée c’est de faire 150 concerts, et on en est bien à la moitié. ZYVA : Et vous arrivez à faire ça avec la même pêche qu’à vos débuts ? La même envie ? P. : Heu... J’espère. Sur la première tournée c’était 200 dates en deux ans alors... ZYVA : Ce n’est pas trop dur d’avoir une vie de famille en même temps ? P. : Un peu difficile ouais ! On a tous des familles. Ce n’est pas évident c’est clair. ZYVA : Parce qu’on rencontre beaucoup de jeunes groupes qui ont 20-25 et qui préfèrent ne pas avoir de famille, d’enfants tout de suite. P. : Ouais c’est clair. Moi c’est vrai que ça m’est arrivé relativement tôt. Enfin j’avais déjà une famille quand le succès a commencé avec Gotan. Et avant j’ai jamais été en tournée de cette manière donc c’est vrai qu’il y a des moments où je me dis : “ça aurait pu m’arriver quinze ans plus tôt, comme ça, ça aurait été pas mal.” (Rires) Même genre de tournée, de voyages. Quand on a 20-25 ans c’est classe quand même.

ZYVA : Et ça va faire 10 ans maintenant que vous faites ça ! P. : Oui, le groupe il existe depuis 10 ans mais la première tournée elle a commencé en 2002.

“J’essaie [...] d’utiliser des trucs technologiques marrants. Là par exemple j’utilise une Wiimote pour piloter les ordis.” ZYVA : Et vous vous sentez prêts à faire ça encore pendant 10 ans ? P. : (Rires) Je ne suis pas sûr. Enfin je ne peux répondre que pour moi, les autres c’est différent. Moi je suis plutôt musicien de studio, c’est-à-dire que c’est moi qui fais toutes les programmations dans Gotan Project. Donc je suis celui qui aime bien être avec ses machines et passer le temps à fignoler les détails. C’est moi aussi qui fais tout ce qui est le son, en dehors de ce qui est composition qu’on fait ensemble. Le travail de studio c’est ce qui me passionne avant tout et j’essaie un peu de transposer ça sur scène aussi, d’utiliser des trucs technologiques marrants. Là par exemple j’utilise une Wiimote (manette de console vidéo Wii) pour piloter les ordis. Il y a un autre truc aussi, c’est le Tenori-on qui est un petit instrument japonais lumineux. J’essaie d’amener un univers qui vient, a priori, du studio... un univers de bidouilleur on va dire. Je l’amène sur scène aussi en contraste par rapport aux autres musiciens acoustiques, parce qu’on est sept sur scène, on n’est pas que nous trois. ZYVA : Et c’est pas trop dur de marier les deux rythmiquement ? De réussir à caler...

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Julien Mignot

DISCUSSION

“On utilise quand même tous les styles et ça a toujours été un challenge.” P. : Non, c’était dès le départ de Gotan un des défis musicaux : marier le groove, le tango, le swing, la rythmique tango avec ce qui peut être des rythmiques plus électro, hip-hop, house, ou quoi que ce soit. On utilise quand même tous les styles et ça a toujours été un challenge. Je pense qu’on s’en est pas trop mal sorti et sur scène c’est un peu semblable. C’est-à-dire, tout ce qui est rythmique et basses ça vient vraiment des machines et les musiciens jouent un peu avec. En fait, on a la chance d’avoir de très très bons musiciens, qui peuvent être du coup presque totalement libérés. Ils sont pas là à essayer de courir derrière la machine et de jouer leur truc. Au contraire ils peuvent se permettre de jouer autour et je trouve que ça donne quelque chose d’assez intéressant. Il y a un vrai dialogue aussi entre les machines et les musiciens. ZYVA : Donc je suppose que le concert n’est pas figé, il change, il évolue et il y a de l’improvisation aussi ? P. : Oui il change. Il est quand même assez écrit, on va dire, parce que le tango c’est une musique qui est écrite à la base. Et nous, on a de temps en temps des plages d’improvisation relativement courtes parce qu’on ne fait pas non plus du jazz ou des trucs comme ça où disons que l’improvisation est la base. Il y a des parties effectivement qui

changent, qui sont un peu différentes, qui peuvent évoluer en fonction du moment. ZYVA : Vous jouez partout à travers le monde. Quel est le pays qui accueille le mieux votre musique ? Eduardo Makaroff et Christoph H. Müller entrent dans les loges, nous saluent et s’installent. P. : Écoute, moi vraiment pour mon expérience, il y a des peuples plus musicaux que d’autres. Globalement c’est chez ces peuples-là où on a le meilleur accueil, que ce soit le Brésil, le Portugal, l’Italie, l’Angleterre. Donc c’est pas mal, j’aime bien. On n’a pas encore joué en Jamaïque (Rires) mais ça pourrait être un bon endroit. ZYVA : Et les pays asiatiques, non ? P. : Heu... Si, si on a fait... C. : Séoul, Japon, Chine. P. : On projette d’aller en Malaisie peut-être. On part en Australie en décembre. ZYVA : Ça doit être incroyable quand même d’arriver à communiquer cet univers partout dans le monde. P. : C’est vrai que c’est notre grand avantage, dans chaque endroit, on est suffisamment connu pour y aller. ZYVA : Il y a peut-être beaucoup de gens qui ne connaissent que le premier album de ce que vous avez fait, non ? Depuis qu’avez-vous changé dans votre musique ? Vous avez apporté des éléments en plus, par exemple avec du rap ou autre chose ?

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Julien Mignot

DISCUSSION

P. : Oui, on l’a fait sur le deuxième album. C. : On a travaillé avec un collectif qui s’appelle Koxmoz, le rappeur de Buenos Aires. Vous venez au concert ce soir ? ZYVA : Normalement oui ! C. : Et bien vous allez voir des rappeurs qui seront sur un écran. Ce sont les rappeurs de Buenos Aires qui sont là virtuellement avec nous. Ces formes de collaboration ça a commencé quand on a fait une collaboration à travers un remix de Antipop Consortium, qui nous a remixés sur notre premier album. Ils nous ont remixé El Capitalismo Foráneo. ZYVA : Ce sont des gens que vous avez rencontrés au fil de vos tournées ? C. : Antipop disons qu’on aimait leur musique. P : Mais on a partagé l’affiche une fois avec eux. On a fait un festival avec eux, ils ont même eu une coupure de courant les pauvres. C : Ha oui, je me souviens. P : C’était juste avant qu’ils splittent. C. : Ça c’était après, on avait déjà fait le remix. ZYVA : Et vous vous intéressez à des artistes comme Caravan Palace qui mélangent un peu de swing, d’électro, ou de musique classique, comme les Parisiens de Something à la mode par exemple, je ne sais pas si vous connaissez. Ils cherchent mais apparemment non... ZYVA : On ne sait pas si ce sont des gens qui ont fait ça parce qu’ils ont suivi le genre d’expérimentation

Avant, Deep Forest mélangeaient un peu les chants pygmées et les trucs électroniques, mais franchement, je ne vois pas ce que ça a apporté à la musique pygmée et à la dance music. que vous avez fait démocratiser... vous avez été un peu des précurseurs dans le genre, non ? P. : Je pense qu’on a donné quelques vocations... C. : Oui après il y a peut-être eu d’autres gens avant nous qui ont fait ça... ZYVA : Mais ils ont peut-être été un peu moins connus ? C. : Non, regarde Saint Germain. Lui, il a vraiment fait un truc en faisant rencontrer le jazz et la musique électronique, même s’il n’a pas du tout été le seul non plus dans le vague Acid-Jazz, en Angleterre. Il y a aussi des trucs un peu world comme Deep Forest qui mélangeaient un peu les chants pygmées et les trucs électroniques, mais franchement, je ne vois pas ce que ça a apporté à la musique pygmée et à la dance music. Peut-être que nous, on a été les premiers à faire un truc consistant avec de la musique ancienne, très ancienne. E. : Avec le tango, il n’y avait pas d’expérience comme ça, mais il y avait déjà la vague de l’électro brésilien. Puis il y avait un peu d’acid jazz qui existait bien sûr et puis des musiques orientales avec de l’électronique avant nous.

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DISCUSSION

C. : Mais les premiers vraiment à avoir fait rencontrer les machines, les musiques électroniques et les musiques du monde, d’une certaine façon, c’est en 1980 : Brian Eno, David Byrne, qui a fait un album qui s’appelle My life is a Bush of Ghosts qui a été très fondateur du son qui a suivi 10 à 20 ans plus tard pour certains. Le tango, lui, n’est pas une musique traditionnelle, enfin disons que ce n’est pas une musique ethnique du tout. C’est une musique mondiale à la base, qui vient d’Argentine mais qui est mondiale. E. : Voilà, un peu comme le jazz, la musique brésilienne... ZYVA : Je demandais à Philippe au début de l’interview si vous comptiez faire ça encore pendant dix ans. E. : C’est une bonne question. (Rires) On se la pose nous-mêmes au fur et à mesure que le temps passe. Mais on n’a pas la réponse (Rires). ZYVA : Et là, vu que l’album est sorti, il y a pas si longtemps que ça, vous avez déjà pensé à ce que vous allez faire par la suite ? C. : Je ne sais pas, enfin, on n’en a pas parlé encore entre nous. (Rires) E. : On peut en parler tout de suite ? (Rires) ZYVA : (Rires) On aime bien savoir aussi ce que les artistes écoutent. Est-ce que vous avez des choses à nous conseiller en ce moment, que vous avez acheté dernièrement ou que vous avez téléchargé sur internet ? C. : Ouais carrément, bien sûr. Attendez... qu’est-ce que j’écoute en ce moment ? P. : Lui c’est un spécialiste, il écoute énormément de musique. C. : Je vais sortir mon iPhone par contre (Rires) E. : Il n’arrête pas, il est comme tous les jeunes qui écoutent tout le temps de la musique ! (Rires) C. : Il y a un mec qui est super, il fait des mashups (mélange de deux chansons en une) assez mortel, qui s’appelle Léo Zéro.

m’intéresse. C’est vraiment bien ce qu’il fait, il a fait un remix d’un vieux morceau de l’époque de Ziggy Stardust de Bowie : Moonage Daydream. Excellent. Il a fait un truc avec Prince et France Gall qui est vachement bien aussi. On n’entend pas la voix de France Gall, c’est pour ça que c’est vachement bien (Rires). Ils remixent aussi du Groove Armada, Grace Jones, les Who et les Gipsy King ! C’est des mash’ups assez marrants. Il y aussi un rappeur haïtien que j’aime beaucoup qui s’appelle Mr. Ok, c’est tout nouveau. Il fait des trucs vraiment dirty bass, tropical bass, comme ça mais chanté en créole. J’ai aussi un copain de Berlin, qui s’appelle Daniel Axman qui fait beaucoup de production. Là, il vient de faire un truc qui s’appelle El Toro qui est vachement bien. C’est très dance floor mais très électronique avec des basses énormes. J’aime beaucoup le dernier album de Philippe Katerine il est excellent et en plus c’est un hommage... E. : Moi j’ai aussi une recommandation mais dans le monde du tango. C’est un mec qui s’appelle Melingo, il vient du rock. C’est très avant-gardiste ! ZYVA : D’accord, on ira voir ! C. : J’’ai encore un dernier truc à conseiller. C’est le nouveau son qui vient de Buenos Aires qui s’appelle la Cumbia Digital ou la Nueva Cumbia (sonorités traditionnelles de la Cumbia mélangées aux rythmes électroniques et hip hop). Bon, je vais parler d’un artiste de mon label (tant qu’à faire (Rires), qui s’appelle El hijo de la Cumbia. Lui, c’est un des fondateurs du son de la Nueva Combia qui s’inspire de la combia folklorique colombienne mais très électronique, très dub, parfois avec des trucs un peu hip-hop aussi surtout abstract, dub... C’est mortel ! P. : Tous les mecs de ZZK quoi ! C. : ZZK qui est un label argentin. Pour nous, ce sont un peu les enfants spirituels de Gotan Project parce qu’ils n’ont pas du tout essayé de copier Gotan. Ils ont réussi à faire une musique très personnelle, très électronique et avec des vraies racines, de musiques traditionnelles. C’est super ! La Nueva Combia c’est un des sons les plus intéressants du moment. Titre d’un artiste ou d’un groupe qui pourrait représenter votre musique : Astor Piazzolla - Cité Tango “C’est un morceau tango un peu funky qui a été enregistré en 1977.”

ZYVA : Il était dans le dernier magazine Trax. C. : D’accord, bah je vais l’acheter parce que ça

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Tango 3.0 Ya Basta records

www.gotanproject.com


Par Coquin

TANXXX

bordelaise spécialiste de l’affiche Rock, Dde essinatrice Tanxxx est ce mois-ci dans Zyva ! également auteur “Rock Zombie” (aux Requins Marteaux) et d’ “Esthétique et filatures”, avec Lisa Mandel, (chez Kstr), elle accepte pour Zyva de nous en dire un peu plus sur ses liens avec la musique. Zyva : Quelle est l’influence de la musique sur ton boulot ? Tanxxx : Je ne sais pas. Comme beaucoup d’auteurs ou de dessinateurs, la musique fait partie de ma vie, et elle accompagne très souvent mon travail. Je ne sais pas dans quelle mesure elle l’influence, je peux juste dire que les auteurs qui m’ont d’abord intéressée avaient aussi un univers musical très prégnant (Pettibon ou Hewlett pour ne citer qu’eux). Zyva : Ton dessin est pas mal marqué par l’underground Américain (avec des auteurs comme Charles Burns, Daniel Clowes...) Est-ce qu’il en est de même pour tes goûts musicaux ? Sinon, qu’écoutes-tu généralement ? T : Mon goût pour ces auteurs vient surtout d’une attirance pour un graphisme contrasté, des histoires souvent cinglées, et que le tout s’accordait parfaitement. Dans un sens on peut dire que ça rejoint la musique, puisque j’écoute aussi bien du punk que du Métal ou du Grindcore. On ne peut pas vraiment dire que c’est de la musique de chambre, mais c’est celle qui me sauve souvent, me remonte le moral quand ça va pas, et m’accompagne quand j’ai la patate. Une musique sans concession, ça passe ou ça casse. Y’a aussi mes groupes fétiches, NoMeansNo, Unsane, Minutemen, Helmet... Et les groupes français moins connus comme Basement, Shub, Tantrum, Up Yours, Death To Pigs, Café Flesh, Pitsky, Karysun... Que du bon. Zyva : Joues-tu d’un instrument ? et si oui, quel matériels possèdes-tu ? (genre marque de guitare, type d’ampli... ) T : Non, et c’est un immense regret, une frustration de tous les jours quand je fais du air guitar devant ma table à dessin. J’aurais voulu jouer de la guitare, ou de la basse. Mais je suis une poltronne finie, je serais incapable d’oser, je ferais des crises de panique si je devais me retrouver sur scène, je vomirais d’angoisse. Personne n’a envie de voir ça en concert. Enfin, quoique... Si je devais jouer de la guitare, il faudrait que celle-ci ait un petit manche, j’ai des

doigts courts et boudinés, souples comme des culs de lampe. Zyva : Tu as fait cette année des illustrations, entre autres, pour les flyers du Clacson (salle de concert de la région). Qu’est-ce qui fait selon toi une bonne affiche rock ? Quels sont tes maîtres en la matière ? T : C’est une très bonne question... Pour faire un poster, j’écoute le groupe évidemment, et j’essaie de coller au mieux à l’ambiance de sa musique, ou quelquefois à son propre univers graphique, comme c’est le cas avec Unsane ou NoMeansNo qui ont déjà une identité visuelle forte. Un poster de Rock réussi, c’est quand on réussit à retranscrire cette identité du groupe et c’est pas toujours évident. Il ne suffit pas de dessiner la énième tête de mort avec sa femme à poil pour faire un bon poster (bon évidemment avec un groupe comme Nashville Pussy, la question ne se pose pas), le plus difficile est d’éviter les gimmicks et de garder sa vision propre du groupe tout en lui rendant hommage. Zach Hobbs est un excellent designer, Burwell est un de ceux qui m’ont fait découvrir la production américaine, et lui fait évoluer son travail constamment, j’aime beaucoup. Zyva : Sur ton blog, tu parles de l’influence qu’a eu Jamie Hewlett sur toi avec sa série Tank Girl. Que penses-tu du boulot qu’il a fait avec Gorillaz ? T : J’ai décroché petit à petit avec Gorillaz. J’étais d’abord très contente de revoir apparaitre ses dessins, mais c’est vite retombé. Il est toujours aussi fort, pas de problème là dessus, mais j’ai du mal à retrouver ce truc punk dans son dessin. Il s’est petit à petit rapproché d’un dessin plus cartoon, plus lisse, qui me parle moins. Tank Girl a été une révélation pour moi quand je l’ai découvert dans Gotham, c’était complètement débile et le dessin de Hewlett était génial. C’est lui qui m’a donné envie de faire de la bd, et il m’a fallu quelques années pour me détacher de son influence, pour développer mon propre langage. Pour ça, Tank Girl restera toujours en très bonne place dans ma bibliothèque, et je les relis toujours avec grand plaisir.

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DR


Extraits DE DISCUSSIONS

[...]

Avec ZYVA, pas d’interview, que des discussions. Un seul principe : tout ce qui est enregistré est retranscrit à l’identique, nous finissons toujours par la même question.

Retrouve la suite sur

WWW.ZYVAMUSIC.COM,

,

Rahzel

La Marquise | 15/11/2010 ZYVA : Est-que c’est dur quand on est connu de ne pas laisser l’égo prendre trop de place ? Rahzel : Pour moi, on est tous les mêmes à la fin de la journée, on mange, on chie, on dort, on aime, on fait tous les mêmes choses, je ne suis pas différent de toi. Je saigne, tu saignes, je ne suis pas un super héros je suis une personne quelconque qui aime la musique et qui veut transmettre ce que je j’aime à d’autres gens. Pour moi, il n’y a pas d’ego, pourquoi devrait-il y en avoir ?

ROBERT FRANCIS Transbordeur | 28/11/2010

SOPRANO

Ninkasi Kao | 27/01/2007 ZYVA : Tu chantais avant de faire du Rap ? Soprano : Oui je faisais des chants religieux à la base, quand j’étais petit, tu vois, même si ça s’est fait petit à petit avant que les mecs me disent (il mime) “ça suffit toi avec ta voix, on va t’appeler le soprano”. Mais ce qu’ils ne savaient pas c’est que j’étais ténor (Rires). C’est encore les défaillances du quartier (Rires).

Bumcello

Ninkasi Kao | 18/12/2008 ZYVA : On vous classe à la Fnac ? (Rires) Cyril : Musique électronique ! Vincent : Oui déjà on est dans musique électronique ! C’est vague ! Cyril : On a gagné les Victoires de la daube de l’électronique en 2006 ! (Rires)

ZYVA : Comment ça se passait avant pour le premier album ? Robert Francis : Le premier album, c’était en famille. J’avais pas la notion d’un album académique, c’était juste moi assis dans la maison de mes parents pendant un an et demi. J’enregistrais tous les instruments un par un, je finissais pas ma journée sans avoir enfilé 3 bouteilles de whisky. J’étais vraiment trash, j’étais le petit adolescent à problème qui sautait les cours. Je tournais un peu en rond, en me la pétant, croyant que je pouvais tout faire moi-même.

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TEZZ CTE TAC NTA ON C CO ! ! S S U U O N NO

AGENDA CONCERTS Distribuer le mag, ça vous tente ?

ZYVA met en place une équipe de distribution pour diffuser son magazine tout au long de l’année : à l’entrée ou à la sortie de concerts, lors de festivals, pendant des évènements culturels... On vous demandera aussi d’en déposer quelques-uns dans différents lieux de passage lyonnais. En échange, ZYVA vous offre : T-shirts, stickers, stylos et des places de concerts (suivant disponibilités). Si vous êtes intéressés, n’hésitez pas à nous le faire savoir à contact@zyvamusic.com

LYON janvier 01/01

Canvas (Scène Française) La Clé de Voute / 21h30

05/01

Chtricky (Scène Française) A Thou Bout D’chant / 13€ / 20h30

06/01

Puzzle + Isaac (Rock/Folk/Chanson) / Kraspek Myzik / 20h30 / 5€/7€ Ciso (Scène Française) A Thou Bout D’chant / 13€ / 20h30

07/01

Karimouche (Chanson française) 6e Continent / 5€ / 20h30

15/01

Melchior + Leonid (Rock/Folk/Chanson) Kraspek Myzik / 20h30 / 5€/7€

16/01

L’étrangleuse (Post-rock Contemporain) Kraspek Myzik / 20h30 / 7€ + Ecoute Album Jean Pierre Fascinant (dès 19h30) Cesar Allan (Pop) 101 Marches / 16h

18/01

Usher (Rap’n’Soul) Halle Tony Garnier / 51€ / 20h00

19/01

Caracteriels (Rock Indé) Métal Café / 20h30

20/01

Axion Live 3 : Fedayi Pacha + Khoe-Wa + Tetra Hydro K + Panda Dub (Electro) Toï Toï / 5€ / 21h Pierre Delorme (Scène Française) A Thou Bout D’chant / 13€ / 20h30

Alex Bianchi (Scène Française) A Thou Bout D’chant / 13€ / 20h30

Scènes Ouvertes / Kraspek Myzik / 20h / gratuit Axion Live 3 : Bennico + Fogon (Electro) Toï Toï / 3€ / 20h Pierre Delorme (Scène Française) A Thou Bout D’chant / 13€ / 20h30 Pepper Noster + Madame Olga (Fusion -Rock Indé) Métal Café / 20h30

Dirty Monkeys Wankers (Punk-Rock) Métal Café / 20h30

08/01

09/01

21/01

Paté Crou + Gantner (Hip-hop décalé + chansonrock-électro déjantée) Kraspek Myzik / 20h30 / 5€/7€ Highstream (Rock) Métal Café / 20h30

22/01

The Buttshakers (Garage / Rythme & blues) Le Clacson / 20h30 / 8€ / 10€ Ded Jay + Edgar Bolton (Mix Electro Rock) Kraspek Myzik / Platines Myzik 19H - 0€/2€ Louis Chedid (Variété Française) Transbordeur 38€ / 20h00

Les Espoirs de Coronthie + Tricodpo / Mandingue Festif (Guinée) + Chanson Créole (Ile de la Réunion) / Kraspek Myzik / 20H30 / 5€ /7€

Cédric Perrot (Jazz) La Clé de Voute / 8€

Marie Laure Beraud (Variété Française) A Thou Bout D’chant / 13€ / 20h30

23/01

11/01

21h30

Slam Shot + Reeplash + The Traders (PunkRock/Ska) Métal Café / 20h30

12/01

Anne et Julien + Fizzy Moon (Jazz intimiste + Psyché sensible) / Kraspek Myzik / 20H30

13/01

25/01

Helloween + Stratovarius (Métal) Transbordeur / 29€ / 19h00 Mû (Piano & Beatbox) Les Valseuses / Gratuit / 20h30

Alex et sa guitare + Charlie Tango (Scène Française) A Thou Bout D’chant / 13€ / 20h30 Thomas Enhco (Scène Française) La Clé de Voute / 8€ / 21h30

/ 5€/7€

Combichrist + Mortiis (Métal) Ninkasi Kao 25€ / 19h00

Xavier Machault & Roberto Negro (Scène Française) A Thou Bout D’chant / 13€ / 20h30

26/01

Easy Method + Copper Blue (Alternatif-PunkRock) Métal Café / 20h30

Zedo + Libre Penseurs + Choker Mallarmé + Studio 404 (Rap / Jazz / Rock) CCO / Gratuit Murderdolls + Porn (Métal-Punk / Glam Rock) Transbordeur / 24€ / 20h00

Dead Horse One (Rock Indé) Métal Café / 20h30

Echo Marengo (Chants a cappella d’ici et

14/01 15/01

27/01

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d’ailleurs) / Kraspek Myzik / 20h30 / 5€/7€ Erik Truffaz (Jazz) Ninkasi Kao / 25€ / 20h30 3 Minutes sur Mer + Leonard Ari (Scène Française) A Thou Bout D’chant / 13€ / 20h30

28/01

Echo Sonore 91 / Local Heroes Vol.3 : Théo De Montgeri + Reworks + Renart + A_ldric (Electro) Plateforme / 8€ / 22h Heretik System + Metek Sound System (Electro) Ninkasi Kao / 14€ / 22h00 Doctor Cyclops + Six Shooters (Rock Psychédélique / Southern Rock) Métal Café / 20h30

29/01

Bleu + Ayas Pantin (Chansons Folk) Kraspek Myzik / 20h30 / 5€/7€ Silver Lining (Rock Prog) Mediathèque le 20 / Champagne au Mont d’Or / 20h30 / 12€ Grand Corps Malade (A cappella-AcoustiqueChanson Française) Bourse du Travail / 38€ / 20h30

30/01

Joy as a Toy + flangers (Progressif Rock + Pop Rock Brut) / Kraspek Myzik / 20h30 / 7€ K’s Choice (Rock Indépendant) Transbordeur / 28€ / 20h00

Birdpen (Rock) Ninkasi Kafé / Gratuit / 21h

Fevrier 02/02

Frederika Stahl + Milkymee (Jazz Pop) L’Epicerie Moderne / 14€ / 20h30

3 au 13/02

Festival Plug & Play : 1ère édition : Milkymee + Laetita Sheriff + Noria + La Squadra Zeus + Mary Lanes Vinyles + Nathan Symes + Fiodor Dream Dog + Nazca + Groovy Gloves Kraspek Myzik / 20H30 / 5€/7€

04/02

Soirée Rockabilly avec Pomcannelle + Monster Klub + Astro Zombies + Hystery Call / Le Clacson / 20h30 / 10€ Benoit Doremus (Variété Française) Marché Gare / 20h30

05/02

All One Size Fits All (Métal) Métal Café / 20h30

09/02

Rhapsody of Fire (Métal) Transbordeur / 25€ / 19h00

Agnès Obel (Folk Pop) L’Epicerie Moderne 13€ / 20h30


AGENDA CONCERTS 10/02

Charlelie (Scène Française) Transbordeur / 31€ / 20h30

Bertrand Belin + Red (Chanson) L’Epicerie Moderne / 13€ / 20h30

11/02

A Day To Remember (Post-Hardcore) Ninkasi Kao Les Nuits de l’Alligator avec Timber Timbre + C.W. Stoneking (Folk Blues) / 14€ / 20h30

12/02

Escape To (Rock) Métal Café / 20h30 Junip (José Gonzalès) (Pop-folk) Épicerie Moderne / 10€ à 14€ / 20h30

13/02

Skunk Anansie (Pop-Rock) Transbordeur

11/02

08/01

17/02

13/01

Dr Feelgood + Classic And Trouble (Rock) / Les Abattoirs / 13/15 € pub Tranche de live avec La Fuzion + MMD 38 entrée Libre au Kfé / Les Abattoirs

à 36€ / 19h

14/02

Cocoon (Scène Française) Transbordeur / 28€ / 20h00

Pharoahe Monch + Jean Grae (Hip-Hop) Ninkadi Kao / 30€ / 19h30

15/02

Calogero (Variété Française) Bourse du Travail / 41€ / 20h00

16/02

Black Angels (Rock Psychédélique) L’Epicerie Moderne / 15€ / 20h30

17/02

Angra (Métal) Ninkasi Kao / 24€ / 19h00

18/02

Andy C + MC GQ (Drum&bass) Ninkasi Kao 22h à 5h

Capush (Post punk teinté de 80’S mutants) Kraspek Myzik / 20h30 / 5€/7€

19/02

Clumsy + Peter Peter Falk (90’s Pop Punk / Grunge) Métal Café / 20h30

19/02

Lost in Production : Soirée Tek / Hardtek L’Apérage / 9€ / 23h Magnetoscop (Rock Expérimental) Le Dock /

CIE E.GO / Danse Hip Hop, “Court Instant” création 2010 (scolaire, Danse Hiphop) / Les Abattoirs / 5€/11€/14€ La Rumeur + Specta (Rap) / Les Abattoirs 10/13€

25/02

La Mine De Rien + Georges Sound (Chanson) / Les Abattoirs

SAINT ETIENNE 21/01 22/01

The Recipe : Marco Asoleda + Jaxson + Vincent Naivin and Roswell (Tech house) H36 / 12€ Jah Gaïa + Dawta Jena & Urban Lions (Reggae) Le Fil / 10€ / 20h30

27/01

Electroboy 80 (Electro) Little Soba / 19h Tatie Charby (Electro) What’s Up / 19h Weasel (World) Soggy Bottom / 21h Collectif Mary Read + La Fibre (Rap&Soul) Le Misanthrope / 21h Cottonwood (Rock) Thunderbird / 21h Music is not Fun (rock) Smocking Dog /21h 12mé & Raph + Miss White & the Drunken Piano (Rap&Soul) Les Pères Peinards

28/01

Dub Inc (Reggae) Transbordeur

DJ Ektik (DJ) Le Fil / 16€ / 22h00

24/02

Asa (Rapn’soul-Jazz) Transbordeur / 30€ / 20h00 Big Panda + Fraud + Pleïad (Rock) Métal Café / 20h30

Soirée France Ô Folies (varié) Épicerie Moderne / Entrée libre / 20h30

26/02

Nuit du Portugal : OqueStrada / Épicerie Moderne / 16€ à 20€ / 20h00

15/01

gratuit / 19h30

19/01

Bojan Z (Jazz) Mc2

20/01

Daphné (Chanson) Théâtre Sainte Marie d’en Bas / 20h30

21/01

Flashfalcon + Whisky of blood + Vegas Parano + Restful (Rock’n’roll) L’Ampérage / 9€ / 19h30

Didier Super (Scène Française) Le Fil / 18€

Anathema + Petter Carlsen + Cloverseeds (Rock Expérimental-Métal) Ninkasi Kao / 26€

22/02

/ 8€ / 20h30

Antoine Hervé (Jazz) Mc2

Bloodshot (Rock) Entre Pots Café / 19h Crayon (Rap&soul) Bar de Lyon / 19h Datune + Lu-K (Reggae Dancehall) Club Spirit Old Black (Métal) Thunderbird / 19h

21/02

Mayor + Larue (Chansons décalés) L’Ampérage

18/02

29€ / 19h00

Cock Robin (Pop-Rock) Bourse du travail / 33€

Eclipse Sonore : Soirée Trans’n Tek / L’Ampérage / 10€ / 23h

29/01

Brune + Xavier Machault & Roberto Negro (Chanson) Théâtre Sainte Marie d’en Bas / 20h30

22/01

Bernard Lubat (Chanson) Théâtre Sainte Marie d’en Bas / 20h30

23/01

Barnard Lubat (Chanson) Théâtre Sainte Marie d’en Bas / 17h

25/01

Tom Poisson (Chanson) Théâtre Sainte Marie d’en Bas / 20h30

26/01

Mathieu Boogaerts (Chanson) Théâtre Sainte Marie d’en Bas / 20h30

27/01

La Maison Tellier (Chanson) Théâtre Sainte Marie d’en Bas / 20h30

28/01

Bazbaz (Chanson) Théâtre Sainte Marie d’en Bas / 20h30

29/01

Bertrand Belin + Djazia Satour (Scène Française) Le Fil / 16,75€ / 20h30

“Est-ce que tu bass ?” #1 : Bass Jump + DJ Panik + Salaryman + Mc Runigga (Drum&bass) L’Ampérage / 10€ / 23h Arnaud Fleurent Didier (Scène Française) Théâtre Sainte Marie d’en Bas

This is Saintelectro : Hermanez + Wavesonic (Electro) Le Fil / 22h à 5h / 10€

Trio Con Fuoco (Scène Française) Auditorium du Musée de Grenoble / 27€ / 17h30

11/02

18/02 19/02

Mass Hysteria + The Arrs (Rock) Le Fil / 17,75€ / 20h30

30/01 03/02

Settled in Motion + Vicious Skull (Rock) L’Ampérage / 8€ / 20h30 Antoine Hervé (Jazz/Blues) Mc2 / 24€ / 19h30

BOURGOIN JALLIEU

GRENOBLE

05/02

29/01

07/01

08/02

Kaolin + Lamarca (Rock) / Les Abattoirs / 10/13€

05/02

Ebo Taylor + Fanga (Afro Beat) Les Abattoirs

The Arrs + Stillrise + Shinken + Martyrs + Odyssey (Metal Hardcore) L’Ampérage / 12€ / 20h

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Shinehead & Legal Shot Sound + Kenyon (Sound system) L’Ampérage / 13€ / 23h Hadra / Nebula avec : Digital Talk + Electrypnose + Aladiah + Edoardo + Cyrhill + Yamaga + Moonquake + Benni Moon


AGENDA CONCERTS (Trance / Techno) La Salle des Marinières / Porcieu-Amblagnieu / 22h / 16€ / 20€

12/02

Maisman (Scène Française) L’Amperage / 14,75€ / 20h

10/02

Dubphonic + Sellfish Doll + Loudmila (TripHop) L’Ampérage / 12€ / 20h30 Yael Naim (Scène Française) Mc2 / 29€ / 19h30

11/02

United to Save + Cheers to this year + The Earl Grey (Pop rock) L’Ampérage / 8€ / 20h30

26/02

Seville 82 (Jazz/Blues) La Cave à Musique / 6€ à 8€ / 21h

26/02

Puta Madre Brothers (Pop Rock) Comptoir de la Folie Ordinaire / 3€ / 19h

BOURG EN BRESSE

CHAMBERY

22/01

12/01

Trufferie d’Hiver: Wintera + Last exit + Lumaq + Snazzer (Tremplin) La Tannerie / 5€ / 20h30

29/01

Arno (Chanson Française) Le Scarabee / 25€ / 20h00

21/01

Maisman (Scène Française) L’Ampérage / 14€

Georges Sound (Rock) Totem /19€ / 20h00 Bertrand Belin + Red + Alex De (Chanson) La 25/01 Tannerie / 12€ / 20h30 Balimurphy (Rock-Chanson Française) Totem

Nelkael + Guest (Electo Rock) L’Ampérage /

Soma + Diploë (Pop/Rock) La Tannerie / 8€

12/02 17/02

9€ / 20h30

18/02

10 Cuvée Grenobloise : Duster 71 + Chocolate Pain + Monkypolis (Rock) L’Ampérage / 9€ / 20h ème

19/02

Remember the Tribe : Pattern J + Matimpulsif + Komatik + Alien Dutch + MR2 (HC Tribe) L’Ampérage / 9€ / 23h

20/02

Battle Jam Hiphop L’Ampérage / Prix Libre / 17h

24/02

The Worms + Saturnes (Afrobeat) L’Ampérage / 9€ / 20h30

25/02

Winter Noise Party : Ortie + No Shangsa (Rock / Noise) L’Ampérage / 9€ / 20h30

26/02

04/02

/ 20h00

/ 20h30

09/02

An Pierlé & White Velvet (Pop/Folk) La Tannerie / 12€ / 19h30

10/02

29/01

Bratsch (World) Scarabee / 10€ à 11,75€ / 20h30

03/02

Imaz’Elia + La Fanfare couche tard (Fetsif) Espace Jean Blanc, La Ravoire / 4€ / 20h45

04/02

Jacardie (Chanson) La Tannerie / Gratuit / 19h00 Tek Zeybek (World) Le Bartem / Mjc / 20h45

12/02

The Hillbilly Moon Explosion + Boppin’ Gliesers + Dj Big Daddy (Rockabilly) La Tannerie / 14€ / 20h00

19/02

05/02

Bratsch + Zakouska (Tzigane) Le Scarabé / 10€ / 20h30

Borsalino (Jazz/Blues) L’Escale / 18h

09/02

The Buttshakers + The Thirsty Selenits band Nedzma (World) Médiathèque Georges Bras(Soul/Rock) La Tannerie / 8€ / 20h30 sens / 14h30

10/02

ANNECY 19/01

Inspecteur Gadjo (Jazz/Blues) Cité des Arts / 4€ / 20h

Silvo Electric Klub (Electro) La Soute / 3€ à 5€ / 21h30

Acoustic Miners + Tobacco Road (Scène Française) Le Brise Glace / Gratuit / 20h30

11/02

MACON

Altam (Rock) Le Brise Glace / 20h30

12/02

22/01

02/02

Soirée Techno : L’Hibernaculum Tek ! L’Ampérage / 7€ / 23h

Livarkahil +Svart Crown + The Order of Apollyon (Métal) La Cave à Musique / 7€

26/01

The Fat Bastard Gang Bang (World) Salle JB Carron / 4€ / 21h

29/01

Prowpuskovic (World) / 4€ / 21h

Birdpen (Rock) Le Brise Glace / 16€ / 20h30 Noira (Electro) Le Brise Glace / 20h30

05/02

29/01

Further Dimension + Gno (Métal) Le Brise Glace / 8€ à 16€ / 20h30

05/02

Florent Marchet (Scène Française) Le Brise Glace / 14€ à 20€ / 20h30

à 11€ / 21h

Dick Lorentz + Infracid + Tekno Project (Techno) La Cave à Musique / 6 € à 10€ / 22h

L’Effet Kartell + Sour Beauty (Slam) La Cave à Musique / 4€ / 21h

06/02

18/02 23/02

Monstre (Scène Française) Le Brise Glace / 20h30

Get the Blessing + N’relax (Jazz Rock) La Cave à Musique 5€ à 9€ / 21h

24/02

Agnès Obel (Folk) La Cave à Musique

25/02

08/02 11/02

Generic + Le Singe Blanc + No Shangsa (Scène Française) La Cave à Musique / 5€ à 9€ / 21h

25/02

Cw Stoneking + Timber Timbre (Jazz/Blues) La Cave à Musique / 8€ à 12 € / 21h

Gable + Le Prince Miiaou ( Scène Française) Le Brise Glace / 8€ à 16 € / 20h30 Coming Soon + Thee Straded Horse (Scène Française) Salle Pierre Lamy / 7€ à 9€ / 19h Avishai Cohen (Jazz/Blues) Bonlieu Scene Nationale / 22,75€ / 20h30 Piano Chat (Rock) Bistro des Tilleuls / 21h30 Monney B (Blues) Café des Arts / 21h30

www.zyvamusic.com | 33

17/02

N’Relax (Pop) La Soute / 22h30 Micro (Spectacle musical) Théâtre Charles Dullin / 20h30

18/02

Les Franglaise (Chanson) La Soute / 20h30 Le Velvet de Rodolphe Burger (Spectacle musical) Espace Malraux / 20h30

19/02

A wop bop a loo bop a lop bam boom (Spectacle musical) Théâtre Charles Dullin / 19h30 The Brocken circle beakdown featuring the cover-ups of Alabama (Spectacle musical) Espace Malraux / 20h30 The Shifoomies Band + Diploë + Nadj + Arpad Flynn + The Melting snow quartet (Rock) La Soute / 14h30


AGENDA CD Janvier

24/01

10/01

WIRE “Red barked tree” BRITISH SEA POWER “Valhalla dancehall” SMOKE FAIRIES “Through low and trees” DUCKTAILS “Ducktails II: Arcade dynamics”

11/01

THE DECEMBERISTS “The king is dead”

13/01

DIVE DIVE “Potential”

14/01

CODES IN THE CLOUDS “As the spirit wanes”

17/01

WHITE LIES “Rituals” BADLY DRAWN BOY “It’s what I’m Thinking (Part one photographing snowflakes) FUJIYA & MIYAGI “Ventriloquizzing” MY LITTLE CHEAP DICTAPHONE “The tragic tale of a genius” THE SAND BAND “All through the night” ANNA CALVI “Anna Calvi” MOTORHEAD “The world is yours” KID LOCO “Confessions of a belladonna eater” OH NO OH MY “People problems FERGUS & GERONIMO “Unlearn” CRYSTAL FIGHTERS “Star of love” DANIEL MARTIN GORE “In the cool of the day” SPOKES “Everyone I ever met” MELISSMELL “Ecoute s’il pleut” THE HUB “A sleepless night” MADEMOISELLE K “Jouer dehors” JOAN AS A POLICE WOMAN “The deep field” DISAPPEARS “Guider”

18/01

SOCIAL DISTORTION “Hard times and nursery rhymes”

GANG OF FOUR “Content” ADELE “21” MONARCHY “Monarchy” THE JOY FORMIDABLE “The big roar” VOYAGE VOL. 2 “Mort pour la France” CHEVEU “1000” STRANDED HORSE “Humbling tides”

25/01

Les monstroplantes “les monstroplantes contre dr larsen” NO ONE IS INNOCENT “Drugstore” AGORIA “Impermanence” COLD WAR KIDS “Mine is yours” DEERHOOF “Deerhoof vs evil” THE GET UP KIDS “Thes are rules” ULCERATE “The destroyers of all” CLOUD NOTHING “Cloud nothing” IRON & Wine “Kiss each other clean” CROCODILES “Sleep forever” THEE, STRANDES HORSES “Violent cries”

31/01

THE GO! TEAM “Rolling blackouts” THE TING TINGS “tba” THE TWILIGHT SINGERS “Dynamite steps” MARIANNE FAITHFULL “Horses and high heels” THE RADIO DEPT. “Passive aggressive Singles 2002-2010 ESBEN AND THE WITCH “Violet cries” JONNY “Jonny” LITTLE COMETS “In search of elusive little comets” JULIA STONE “The memory machine” CHARLELIE “Fort rêveur” FLOW “Larmes blanches” HERCULES & THE LOVE AFFAIR “Blue songs”

Février 07/02

THE WOMBATS “The Wombats proudly present...This modern glitch” THE STREETS “Computers and blues” THE BOXER REBELLION “The cold still” JAMES BLAKE “James Blake” CEO “White magic” THE CONCRETES “WYWH” SEEFEEL “Seefeel”

08/02

CUT COPY “Zonoscope”

14/02

MOGWAI “Hardcore will never die, but you will” GRUFF RHYS “Hotel shampoo” PJ HARVEY “Let England shake” (PLEASE) DON’T BLAME MEXICO “Concorde” ETE 67 “Passer la frontière” ARBOURETUM “The Gathering” TIM HECKER “Ravedeath, 1972”

21/02

THIRTEEN SENSES “Crystal sounds” TAHITI 80 “The past, the present & the possible” CHAIN AND THE GANG “Music’s not for everyone” YUCK “Yuck” BANJO & THE CARNIVAL “Nightingale” TORO Y MOI “Underneath the pine”

28/02

KEREN ANN “101” BEADY EYE “Different gear” EVERGREY “Glorious Collision”

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Trouvez les mots correspondants aux définitions :

violon 1. Frotte les cordes d’un fois 3. On nous les sonnent par e 4. Echantillon de musiqu 5. Tempo soutenu es 6. Musique des nostalgiqudylan 7. Genre musicale de bob mbre 8. Symphonique ou de cha quand il est à fond ! 9. C’est toujours mieux e ? 10. Azerty ou analogiqu 11. Guitare persanne drogues hippies 12. Musique insipirée des ss a été élue femme

Mot Bonus : La mi

de l’année :

Réponses Mots Croisés du numéro précédent :

1. Jack / 2. Corde / 3. Guitare / 4. sitar 5. mediator / 6. micro / 7. flute / 8. tambourin 9. piano 10. basse / 11. saxophone / 12. enceinte



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