DOSSIER PÉDAGOGIQUE ----------------------------------------------------------------------------------------------------
24h01 LA REVUE BELGE DE GRANDS REPORTAGES
Un outil contemporain, original et pertinent pour le degré supérieur [ www.24h01.be ]
« Un journalisme de qualité, fier de son indépendance, à mettre entre les mains de tous les élèves ! »
24h01 en quelques chiffres : 6 numéros déjà parus (octobre 2013 – mai 2014 – novembre 2014 – mai 2015 – octobre 2015 – hors-série janvier 2016) 3 500 exemplaires vendus par numéro 100 librairies-partenaires 35 contributeurs par numéro 4 500 « likers » sur Facebook 90 articles, émissions radio ou télé qui parlent de 24h01 300 personnes aux soirées de lancement des nouveaux numéros 1 numéro 06 à paraître fin avril 2016
Ce dossier pédagogique a été soutenu par l’Association Belge des Professeurs de Français (ABPF).
Passez à l’heure belge ! 24h01 dans les cours du degré supérieur 24h01, le premier « mook » (revue à mi-chemin entre le magazine et le book) belge du journalisme d’auteur, peut constituer un formidable outil pédagogique à destination des élèves de 4ème, 5ème et 6ème secondaire de l’enseignement général de transition. Cette revue est d’abord un support moderne et pertinent pour l’éducation aux médias, à l’heure où la majorité des 15-24 ans s’informe exclusivement sur Internet où alternent (rarement) des contenus de qualité et (très souvent) des nouvelles sensationnelles, éphémères et sans grand intérêt. 24h01 représente une idée romantique et rebelle du journalisme, à contre-courant de l’infobésité ambiante. Elle invite le lecteur à prendre le temps de lire et de comprendre, de se forger une opinion nuancée sur un sujet, d’en approfondir sa connaissance grâce à des reportages au long cours — une information de qualité traitée par des écrivains, des journalistes, des dessinateurs de BD, des photographes et des illustrateurs. 24h01 est aussi un bel objet visuel, un livre de 200 pages sans publicité1 au papier épais, à la maquette léchée, aux nombreuses illustrations et photographies artistiques. Une revue qu’on a envie de garder dans sa bibliothèque. 24h01 est enfin et surtout une revue où chaque rubrique mérite d’être analysée par les professeurs de français par exemple, tant elle regorge de textes qui peuvent rencontrer les compétences que les élèves doivent acquérir au degré supérieur : savoir analyser un texte argumentatif ou polémique, synthétiser ou résumer un article informatif, aborder le concept de littérature sous diverses formes (dont fait partie le journalisme d’auteur), décrypter le langage scripto-visuel et le pouvoir de l’image (BD, reportage photo, reportage illustré), étudier des textes communicationnels…
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24h01 est adossé à la Fondation Abeo. Les statuts de la Fondation Abeo garantissent que le projet 24h01 restera non-lucratif ; la rémunération équitable des auteurs, illustrateurs et photographes constitue le principal objectif financier poursuivi.
1. Développement de compétences transversales : sciences humaines, français, histoire, sciences sociales, religion, morale a) Découvrir un journalisme à contre-courant de « l’infobésité » médiatique Aujourd’hui, les adolescents et jeunes adultes se contentent souvent de l'information transmise par les canaux rapides : web, smartphones, tablettes,... Une réalité qui concerne 64% de la tranche 15-24 ans selon les dernières études. Or, la presse en ligne ou sur smartphone (et même, de plus en plus, la presse traditionnelle, à cause de la crise économique qu’elle traverse) ne propose en général qu'un condensé de l'information, tendant vers l’éphémère, l’approximatif voire le racoleur. Les jeunes lisent ce qui s'avère être des dépêches à peine retouchées, sans vrai travail de fond, autrement dit sans la valeur ajoutée du métier de journaliste. Le miroir que cette presse-là leur renvoie du monde est souvent réducteur, déformant et peu durable. Or le journalisme n'est-il pas là pour aider à comprendre ce monde, dans son entièreté, avec un regard multiple et généreux, original et créatif, authentique et pertinent ? C'est là que l'urgence se situe. À ces égards, 24h01 apporte quelque chose de fondamentalement neuf. Elle demande aux lecteurs (comme à ses auteurs !) de « regarder de tous leurs yeux ». Et ainsi de devenir des acteurs mieux préparés aux enjeux de la société de demain... En multipliant les formes d'expression, elle invite aussi à la créativité, à une réflexion sur les différents modes de transmission de l'information. Elle constitue en ce sens une formidable ressource pour les professeurs de français qui souhaiteraient initier leurs élèves au journalisme d'auteur, à l'écriture journalistique, au travail narratif de non-fiction ou de semi-fiction. Sensibiliser les élèves au phénomène en vogue des mooks, c’est les plonger dans un journalisme différent, audacieux et créatif, qui revendique une approche d’une réalité plus lente (c’est ce qu’on appelle le « slow-journalisme »), et qui offre une alternative sérieuse et de plus en plus répandue à l’information ultra-rapide. En somme, 24h01 propose une (modeste) réponse au célèbre paradoxe de notre époque :
« Jamais autant d’information n’a circulé dans l’histoire de l’humanité, mais jamais les populations n’ont eu le sentiment d’être aussi mal informées » b) S’ouvrir à la culture belge francophone et aux comportements migratoires Dans leur parcours scolaire, les élèves issus de l’immigration sont invités à acquérir une nouvelle langue et une nouvelle culture, ainsi qu’à comprendre les comportements et les valeurs des Belges francophones. 24h01 véhicule cette culture typiquement belge, cette « belgitude », non seulement à travers ses sujets
(60% sont ancrés dans notre pays), mais aussi par le ton qu’elle adopte parfois (singulièrement dans les rubriques Non Sense, J’haine, U-Chronique et Humeurs Citoyennes, qui toutes quatre font la part belle à l’autodérision, le sens de l’absurde et l’humour propres à l’esprit belge). À l’inverse, les professeurs sont invités à sensibiliser la société dite d’accueil aux valeurs et attitudes des autres cultures qu’elle abrite. Le numéro 02 de 24h01 traite justement de thématiques liées de très près à l’immigration et à l’intégration : cf. les reportages « Coup de grisou à Meulenberg » et « Apatrides : vivre sans exister ».
c) Aborder des sujets aux thématiques actuelles et très accessibles pour nourrir sa culture générale Dans le numéro 02 de 24h01, de nombreux sujets sont susceptibles de retenir toute l’attention des jeunes. Le dossier est consacré au football et décline le sport-roi en quatre sujets : une BD sur Marc Wilmots et la fulgurante ascension des Diables rouges entre le début et la fin de la campagne qualificative pour le Mondial brésilien ; un billet d’humeur sur l’ambiance déjantée et incontrôlable des stades de foot ; un portrait d’une supportrice du Standard de Liège, malvoyante et photographe amateur, qui suit les rencontres de son club à l’aide d’un audio-guide ; un reportage sur l’UnionSaint-Gilloise, club bruxellois qui jadis tutoyait les sommets du football européen et qui aujourd’hui court après son glorieux passé dans une ambiance très busseleir, à la fois nostalgique et pleine d’espoirs. À côté du dossier foot, bien d’autres sujets vont attiser la curiosité des élèves : un reportage sur des transsexuels, un billet d’humeur incisif sur « l’apathie des Belges », un article sur les jeux vidéos indépendants (qui abordent des sujets comme le cancer, la perte d’un enfant,… loin des classiques du genre !), un reportage illustré sur un garde du corps qui protège les journalistes sur le territoire hostile qu’est devenu la Syrie, etc. (Les premières pages de tous ces sujets sont à trouver en annexe.) L’étude de ces reportages favorisera le développement d’une culture générale indispensable pour élaborer des raisonnements crédibles et nuancés, profonds et originaux, sur la réalité toujours plus complexe qui entoure les jeunes d’aujourd’hui.
2. Illustration : compétences pour le cours de français Ici sont repris les compétences prévues par le programme du cours de français que l’étude de 24h01 en classe peut aisément développer, ainsi que les objets de lecture préconisés par le programme mis en corrélation avec certains articles de la revue qui, par leur nature ou leur contenu, s’y associent.
a) Deuxième degré ! Dans une situation-problème significative, comprendre la visée argumentative d’un texte, rédiger un texte argumenté pour informer et convaincre un public. ! Dans une situation-problème significative, réécrire pour un tiers ou pour soi-même, un texte source (oral, écrit ou visuel), en vue de le raccourcir, d’en rendre compte, de le développer, de l’imiter. ! Dans une situation-problème significative, observer un document audiovisuel, analyser les effets produits par l’action des langages utilisés et faire part de sa « lecture » par divers moyens d’expression. ! Dans le cadre des activités communicationnelles, construire une réflexion sur la langue qui se traduise par la formulation du problème langagier rencontré et des solutions offertes par la langue.
b) Troisième degré ! Dans une situation-problème significative, comprendre la visée argumentative d’un texte polémique et décoder les intentions de son auteur. ! Dans une situation-problème significative, conduire une recherche documentaire (au départ de documents écrits) et rédiger une synthèse de textes pour informer un destinataire à propos d’une problématique littéraire ou non. ! Dans des situations-problèmes significatives, participer de manière réfléchie à la vie culturelle et élargir le champ de ses pratiques culturelles en abordant le concept de littérature sous divers éclairages croisés qui permettent d’en construire une définition complexe.
3. Les opérations complémentaires du CSEM « Ouvrir mon quotidien » Chaque matin, vos élèves ont la possibilité de lire la presse quotidienne. En effet, les écoles secondaires peuvent recevoir gratuitement les titres de la presse francophone durant une bonne partie de l’année scolaire. Une occasion de comparer le traitement d’une même information à travers le prisme de la presse quotidienne et celui du slow-journalisme. N.B. : Les fiches pédagogiques présentées ci-après comprennent un lien vers un autre média qui traite du même sujet. Toutes les informations sur l’opération « Ouvrir mon quotidien » :
http://www.educationauxmedias.eu/outils/operations/ouvrir_mon_quotidien
« Journaliste en Classe » Lancée et coordonnée par l’Association des Journalistes Professionnels (AJP), l’opération « Journalistes en classe » a pour objectif de permettre à des journalistes professionnels (presse écrite et audiovisuelle) de présenter activement leur métier en classe – à la demande des enseignants – et d’accompagner par leur témoignage les projets d’éducation aux médias. Pour toucher un public le plus large possible, l’opération s’adresse aux classes de 5e et 6e primaire ainsi qu’aux étudiants du secondaire et du supérieur, tous réseaux confondus. Elle bénéficie du soutien du ministre en charge de l’enseignement en Communauté française et est développée en concertation avec le Conseil Supérieur de l’Education aux Médias (CSEM) N.B. : Vous avez la possibilité de faire venir en classe un des auteurs de 24h01 pour présenter son reportage. Toutes les http://www.ajp.be/jec/
informations
sur
l’opération
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Journalise
en
classe
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4. Pour les écoles : un tarif très avantageux En librairie comme en ligne, 24h01 est en vente au prix de 18,5 € le numéro. Pour les achats groupés des écoles, l’équipe de la revue propose le prix préférentiel de 12 € par numéro (–35 %). Une belle façon de rendre l’accès au journalisme d’auteur plus démocratique.
5. Fiches pédagogiques 00. Le mook : à mi-chemin entre livre et magazine Journalisme d'auteur, projet participatif et citoyen, formes d'expressions journalistiques, « infobésité », « slow journalisme », jeunesse et médias, crise de la presse
01. « La politique c'est comme un grand magasin de bonbons » Entretien illustré, politique, crise économique, Islande, création et élection d’un parti satirique
02. L'homme qui transformait le smog en pierres précieuses Réchauffement climatique, inventions, smog, recyclage de l’air
03. Le blues du climatologue Climat, réchauffement climatique, climatoscepticisme, futur de la planète et de l’humanité
04. Tous hippies ? Réchauffement climatique, pêche, écologie, commerce bio, changement et adaptation de mode de vie, reforestation, développement durable, éolien
05. Sauve qui peut Réchauffement climatique, montée des eaux, sécheresse, fonte des glaces, corail, pêche
06. Prédateurs Sexualité, animaux, zoophilie, dyresex
07. Il était encore une foi Séminaire, vie pastorale, l’Église catholique aujourd’hui, ordination, célibat, amour
08. Hors circuit Cabines téléphoniques, RTT, évolution des moyens de communication, imaginaire collectif, recyclage
09. Les Demoiselles de Téhéran Iran, féminisme, statut de la femme, penser par soi-même, émancipation, apparence physique, relations avec les hommes
10. Bande de robots ! Robotique en essaim, action collective, superorganisme
11. Un fou à domicile
Troubles psychiatriques, placement familial, relations entre familles d’accueil et patient, prendre le temps
12. Les dandys de Kinshasa RDC, chic occidental, recherche du beau, métier à part entière, culte de l’apparence
13. On the hood Belgique, USA, automobiles, customisation, meetings
14. Les forçats de la course à pied Course, rythme, atteinte de l’objectif, effort et désagréments physique(s), self-estime, ultra-trail
15. The Manking Project : retour vers l'homme sauvage Confidentialité, initiation masculine, guerrier intérieur, spontanéité
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#00 : Le mook : à mi-chemin entre livre et magazine 24h01 est un « mook » (revue à mi-chemin entre le magazine et le book) de journalisme d’auteur, le premier et l’unique en Belgique, alors qu’en France (XXI, Long Cours, Muse,…), en Italie (Internazionale), en Angleterre (Granta) ou aux États-Unis (The New Yorker), de nombreux titres à la démarche journalistique comparable sont implantés depuis longtemps dans le paysage éditorial de leur pays. Cette revue est d’abord un support moderne et pertinent pour l’éducation aux médias, à l’heure où la majorité des 15-24 ans s’informe exclusivement sur Internet où alternent (rarement) des contenus de qualité et (très souvent) des nouvelles sensationnelles, éphémères et sans réelle pertinence dans la perspective d’adopter un comportement citoyen et ouvert sur le monde. 24h01 véhicule plutôt une idée romantique et rebelle du journalisme, à contre-courant de ce que l’on surnomme « l’infobésité » ambiante. Elle invite le lecteur à prendre le temps de lire et de comprendre, de se forger une opinion nuancée sur un sujet, d’en approfondir sa connaissance grâce à des reportages au long cours — une information de qualité traitée par des écrivains, des journalistes, des dessinateurs de BD, des photographes et des illustrateurs. 24h01 ne veut pas se contenter d’être une publication confidentielle. Elle a développé et continue de renforcer une dimension participative et démocratique afin d’atteindre l’audience la plus diversifiée possible et d’entretenir avec ses lecteurs une relation privilégiée. C’est ainsi qu’un réseau d’ambassadeurs, puis de lecteurs-distributeurs ont été mis en place pour « faire parler » de cette nouvelle revue inédite autour de soi, voire de la vendre. D’autre part, l’activité intense de 24h01 sur les réseaux sociaux et la communauté de lecteurs qui la soutiennent personnellement (contributeurs, personnalités, souscripteurs, etc.) participent en continu à la médiatisation du projet. Enfin, la revue puise la plupart de ses sujets parmi les nombreuses propositions qui lui viennent presque quotidiennement depuis la page « Proposer un sujet » accessible sur son site web. N’importe quel journaliste, écrivain, illustrateur ou photographe a ainsi la possibilité de soumettre un sujet, abouti ou non, avec l’espoir de le publier dans 24h01. Chacune des propositions est analysée au peigne fin au sein de la rédaction. Ce bottom-up assure un brassage des contributeurs, garant de diversité et d’ouverture. 24h01 est aussi un bel objet visuel, un livre de 200 pages sans publicité au papier épais, à la maquette léchée, aux nombreuses illustrations et photographies artistiques. Une revue qu’on a envie de garder dans sa bibliothèque. La relation physique au papier est remise au goût du jour, avec ses avantages et ses inconvénients. 24h01 est enfin et surtout une revue où chaque rubrique mérite d’être analysée par les professeurs, tant elle regorge de textes qui peuvent rencontrer les compétences que les élèves doivent acquérir au degré supérieur : savoir analyser un texte argumentatif ou polémique, synthétiser ou résumer un article informatif, aborder le concept de littérature sous diverses formes (dont fait partie le journalisme d’auteur), décrypter le langage scripto-visuel et le pouvoir de l’image (BD, reportage photo, reportage
illustré), étudier des textes communicationnels… Les rubriques thématiques sont très souvent tournées vers la citoyenneté : des pages « Planète Terre » à celles consacrées aux « Humeurs Citoyennes » en passant par la rubrique « Un Autre Rapport Aux Biens » ou celle qui touche à « l’Artitude », ce sont de nombreuses questions de société, de citoyenneté et d’avenir qui sont abordées. Le sommaire veille à respecter un savant équilibre entre les sujets belges et étrangers, « graves » ou « légers », illustrés ou en photos, de façon à obtenir une revue aux points de vue aussi variés et nuancés que ne l’est notre société aujourd’hui.
24h01 à l’école 24h01 peut constituer un formidable outil pédagogique à destination des élèves de 5ème et 6ème secondaire de l’enseignement général de transition. Aujourd’hui, les adolescents et jeunes adultes se contentent souvent de l'information transmise par les canaux rapides : web, smartphones, tablettes,... Une réalité qui concerne 64% de la tranche 15-24 ans selon les dernières études. Or, la presse en ligne (et même, de plus en plus, la presse traditionnelle, à cause de la crise économique qu’elle traverse) ne propose en général qu'un condensé de l'information, tendant vers l’éphémère, l’approximatif voire le racoleur. Les jeunes lisent ce qui s'avère être des dépêches à peine retouchées, sans vrai travail de fond, autrement dit sans la valeur ajoutée du métier de journaliste. Le miroir que cette presse-là leur renvoie du monde est souvent réducteur, déformant et peu durable. Or le journalisme n'est-il pas là pour aider à comprendre ce monde, dans son entièreté, avec un regard multiple et généreux, original et créatif, authentique et pertinent ? C'est là que l'urgence se situe. À ces égards, 24h01 apporte en Belgique quelque chose de fondamentalement neuf. Elle demande aux lecteurs (comme à ses auteurs !) de « regarder de tous leurs yeux ». Et ainsi de devenir des acteurs mieux préparés aux enjeux de la société de demain... En multipliant les formes d'expression et les genres journalistiques ou littéraires (BD, portfolio, reportage illustré, entretien en dessin, u-chronie, billet d’humeur, enquête, long reportage, etc.), 24h01 invite aussi à la créativité, à une réflexion sur les différents modes de transmission de l'information. Sensibiliser les élèves au phénomène en vogue des mooks, c’est les plonger dans un journalisme différent, audacieux et créatif, qui revendique une approche d’une réalité plus lente (c’est ce qu’on appelle le « slow-journalisme »), et qui offre une alternative sérieuse et de plus en plus répandue à l’information ultra-rapide. En somme, 24h01 propose une (modeste) réponse au célèbre paradoxe de notre époque :
« Jamais autant d’information n’a circulé dans l’histoire de l’humanité, mais jamais les populations n’ont eu le sentiment d’être aussi mal informées » Questions que le sujet engendre 1. 2. 3. 4. 5.
Qu’est-ce que le journalisme d'auteur ? Que veut dire le mot "mook" ? En quoi 24h01 est-il un projet participatif et citoyen ? 24h01 publie plusieurs genres journalistiques / littéraires. Lesquels ? Quelles sont les différentes formes d'expressions utilisées dans 24h01 pour véhiculer l'information ? 6. C'est quoi, « l'infobésité » ? Pourquoi et comment la combattre ?
7. Que veut dire l’expression « slow journalisme » ? 8. Pourquoi est-il important pour les jeunes de lire une revue de ce type ? 9. En quoi 24h01 est-il un projet inédit en Belgique ? 10. Quels sont les éléments qui prouvent que 24h01 met l'accent sur l'esthétique ? 11. Quels sont les facteurs qui expliquent la crise de la presse actuelle et comment cette dernière se manifeste-t-elle ?
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#01 : « La politique c'est comme un grand magasin de bonbons » ⎯ Rubrique : Entretien illustré ⎯ Thématiques abordées : politique, crise économique, Islande, création et élection d’un parti satirique
⎯ Formes d’expression : texte et illustrations ⎯ Style journalistique/littéraire : entretien ⎯ Cour(s) visé(s) : sciences économiques, géographie, histoire, sciences sociales Résumé Fin 2009, l'Islande est au fond du gouffre. La crise économique mondiale a mis à mort le secteur financier de cette petite île de 330 000 habitants, contrainte de renoncer brutalement à un mode de vie confortable. Lorsque se profilent les élections municipales de 2010, la grande majorité de la population n'accorde plus la moindre confiance à une classe politique jugée démagogue et corrompue. Le comédien Jón Gnarr en profite pour lancer le « Meilleur Parti », une formation politique satirique qu'il présente aux élections avec un programme farfelu et ouvertement malhonnête. Six mois plus tard, le Meilleur Parti remporte la majorité des sièges à Reykjavik et consacre Jón Gnarr nouveau maire de la capitale. Questions que le sujet engendre 1. Pourquoi Jón Gnarr compare-t-il la politique à « un grand magasin de bonbons » ?
2. Pourquoi ce titre est-il représentatif de sa pensée ? 3. En quoi la mise en scène de l’information est-elle atypique ? 4. Quel fut l’impact de la crise économique en Islande ? 5. En quoi Jón Gnarr estime-t-il que la réussite de son parti est annonciatrice de grands changements ? 6. Comment les spécialistes expliquent-ils l’accession au pouvoir d’un comédien comme Jón Gnarr ? 7. Pourquoi le regard de la population islandaise sur le monde de la finance a-t-il changé du jour au lendemain ? 8. Quelles ont été les réactions des autres partis vis-à-vis du Meilleur Parti pendant la campagne électorale ? Ces réactions ont-elles changé au fil du temps ? 9. Quel autre comédien fut récemment porté au pouvoir ? Dans quel pays ? Un autre média en parle :
http://www.slate.fr/story/26039/jon-gnarrmaire-reykjavik
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#02 : L'homme qui transformait le smog en pierres précieuses ⎯ Rubrique : Dossier climat ⎯ Thématiques abordées : réchauffement climatique, inventions, smog, recyclage de l’air ⎯ Formes d’expression : texte et illustrations ⎯ Style journalistique/littéraire : entretien / portrait ⎯ Cour(s) visé(s) : sciences économiques, EDM, géographie, sciences, sciences sociales Résumé Avec lui, la pollution devient un joyau. Aspirateur géant à particules fines, la Smog Tower de l'architecte Daan Roosegaarde purifiera bientôt l'air de Pékin en le transformant en bijoux. Depuis Rotterdam, dans son usine à rêves, celui qui se compare à Michel-Ange ou Leonardo da Vinci est en train de plancher sur un tout autre monde, où poésie et technologie ne font qu'un. Le réchauffement climatique n'a qu'à bien se tenir. Questions que le sujet engendre 1. Pourquoi appelle-t-on les bijoux produits par la tour des « pierres précieuses » ? 2. En quoi l’enfance de Daan Roosegaarde a-t-elle déterminé la suite de sa carrière ? 3. Pourquoi s’opposait-il à la mentalité de sa mère ? Une de ses inventions représente-t-elle cette critique ? 4. Pourquoi se compare-t-il à Leonardo da Vinci et Michel-Ange ?
5. Qu’espérait conclure le gouvernement chinois en concluant l’affaire avec Daan Roosegaarde ? 6. Pourquoi la problématique du smog est-elle si importante en Chine ? 7. Comment fonctionne la Smog Tower ? 8. Pourquoi la journaliste a-t-elle rencontré des difficultés à en savoir plus sur le financement des œuvres de Daan Roosegaarde ? 9. Des inventions comme celle de la Smog Tower peuvent-elles réellement contrer le réchauffement climatique ?
Un autre média en parle :
http://www.metronieuws.nl/binnenland/rott erdam/2015/09/en-zo-ziet-de-smog-freetower-er-uit
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#03 : Le blues du climatologue ⎯ Rubrique : Dossier climat ⎯ Thématiques abordées : climat, réchauffement climatique, climatoscepticisme, futur de la planète et de l’humanité
⎯ Formes d’expression : texte et photographies ⎯ Style journalistique/littéraire : reportage / analyse ⎯ Cour(s) visé(s) : géographie, EDM, philosophie, sciences sociales Résumé Nuits tourmentées, spleen chronique, accès de panique : certains scientifiques, surtout aux États-Unis, sont sujets à des phases de dépression, porteurs de graves prévisions que personne ne veut entendre. En Belgique, Éric Lambin, Pierre Ozer et JeanLouis Tison s'efforcent de garder espoir. De s'écarter du ravin. Car l'enjeu semble vertigineux : pour la première fois de son histoire, l'humanité est confrontée à un problème « total ». Questions que le sujet engendre 1. Pourquoi certains climatologues sont-ils déprimés ? 2. En quoi la situation des climatologues est-elle différente aux USA et en Europe ? 3. Quels sont les changements géologiques annoncés pour 2100 ? 4. Qu’entend-on par « babebibobu » du réchauffement climatique ? Quelle métaphore Éric Lambin utilise-t-il pour illustrer ce problème ?
5. Qu’est-ce que le métasilence autour du changement climatique ? 6. Pourquoi la société redoute-elle un réchauffement supérieur à +2 degrés ? 7. Pourquoi le géologue Pierre Ozer affirme-t-il que le réchauffement climatique est un problème holistique (« total ») ? 8. Quelles solutions le géologue Philippe Sonnet propose-t-il face au réchauffement climatique ? 9. Pourquoi la Chine émet-elle un tiers des émissions de gaz totales mondiales alors qu’elle n’en émettait que 5% dans les années 1970 ? Un autre média en parle :
http://www.cosmopolitan.fr/,cop21pourquoi-on-ne-comprend-pas-lerechauffement-climatique,1925818.asp ou http://www.lavenir.net/cnt/dmf20140821_ 00516529
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#04 : Tous hippies ? ⎯ Rubrique : Dossier climat ⎯ Thématiques abordées : réchauffement climatique, pêche, écologie, commerce bio, changement et adaptation de mode de vie, reforestation, développement durable, éolien
⎯ Formes d’expression : texte et illustrations ⎯ Style journalistique/littéraire : portraits ⎯ Cour(s) visé(s) : géographie, EDM, philosophie, sciences sociales Résumé L'urgence climatique est devenue aux yeux de certains un formidable levier de transformation des sociétés. Économie circulaire, recyclage, mouvement slow, auto-construction, troc ou possessions partagées comptent désormais comme des pratiques sociales de référence alors qu'elles étaient jadis réservées aux contrecultures hippies et altermondialistes. En bon fils prodigue, l'homme se déclare soudain prêt à renoncer à ses égarements passés pour se consacrer à la réalisation d'un paradis post-carbone. Ça alors, serionsnous en train de devenir tous hippies, unis pour un monde sans gagnant ni perdant, sans Nord ni Sud, un monde où profit et productivité passeraient au second plan ? Questions que le sujet engendre 1. De quel « hippie » vous sentez-vous le plus proche ? Pourquoi ? 2. Quel est le point commun de tous ces hippies ? 3. Que signifie « mettre l’État en demeure sans revenir à la commune » ?
4. Pourquoi Philippe Montironi a-t-il, selon lui, échoué dans son pari sur l’éolien ? 5. Pour Julien Veuch, pourquoi est-ce important de recréer du lien social ? 6. « Serions-nous en train de devenir tous hippies (…) sans gagnants ni perdants » : quelle serait votre réponse à cette question à la lecture de ces portraits ? 7. Seriez-vous prêt à tout plaquer pour lutter contre le réchauffement climatique ? Justifiez. 8. En quoi le réchauffement climatique pose-t-il aussi problème au secteur de la pêche en Belgique ? Un autre média en parle :
http://www.terrafemina.com/article/14gestes-green-pour-lutter-contre-lerechauffement-climatique-a-son-petitniveau_a288597/1
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#05 : Sauve qui peut ⎯ Rubrique : Dossier climat
⎯ Thématiques abordées : réchauffement climatique, montée des eaux, sécheresse, fonte des glaces, corail, pêche
⎯ Formes d’expression : texte et photographies ⎯ Style journalistique/littéraire : reportage photos ⎯ Cour(s) visé(s) : géographie, sciences sociales Résumé Selon les Nations Unies, 150 millions de réfugiés du climat devraient être déplacés d'ici à 2050. De la Chine à l'Allemagne, du Tarn au Tchad en passant par les Maldives et l'Alaska, le collectif de photographes et journalistes Argot a arpenté le globe à la rencontre des premières victimes du réchauffement climatique. Questions que le sujet engendre 1. En quoi mise en scène du titre et sujet font-ils sens ? 2. Quelle situation vous parait-elle la plus préoccupante ? Justifiez 3. Qu’entend-on par « le Toit du monde » ?
4. Pourquoi l’évaporation du lac Tchad pose-t-elle un gros souci ? 5. Qu’entend-on par « la colère du dragon jaune » ? 6. Qu’est-ce qu’un landunter ? 7. Qu’est-ce que le permafrost ? 8. Comment expliquez-vous le choix de la photo d’ouverture d’article ?
Un autre média en parle :
http://television.telerama.fr/television/rech auffement-climatique-les-territoires-doutre-mer-premieres-victimes,134116.php ou http://www.levif.be/actualite/environneme nt/les-enfants-premieres-victimes-duchangement-climatique/article-normal435657.html
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#06 : Prédateurs ⎯ Rubrique : D’ailleurs ⎯ Thématiques abordées : sexualité, animaux, zoophilie, dyresex ⎯ Formes d’expression : texte et illustrations ⎯ Style journalistique/littéraire : reportage ⎯ Cour(s) visé(s) : philosophie, morale Résumé Depuis mai 2015, le Danemark interdit les relations sexuelles entre hommes et animaux. Les associations de protection animal exultent, les zoophiles ne bronchent pas. Amours bestiales et proxénétisme de chevaux semblent persister au pays des Vikings… Mais la nouvelle loi laisse surtout
comme un argument déstabilisant envers les bienpensants ? 7. Dans quel pays est-il tout à fait normal de coucher avec un âne ? 8. Quelle est la position de la Belgique vis-à-vis de la zoophilie ? 9. Qu’en est-il des bordels d’animaux ? Existent-ils réellement ? Justifiez.
en suspend une question d'éthique : au nom de quoi bannir le « dyresex » ? Questions que le sujet engendre 1. Pourquoi le Danemark a-t-il décidé de bannir la zoophilie ? 2. Quelle était la réglementation avant cette décision ? 3. Quels sont les arguments des prozoophiles ? 4. Pourquoi le rôle du conseil de l’éthique animale est-il difficile ? 5. Après avoir lu le making of de la journaliste, expliquez en quoi cette immersion a pu être compliquée pour elle. 6. Pourquoi le professeur de bioéthique Mickey Gjerris utilise-t-il la production de viande de masse
Un autre média en parle :
http://www.20minutes.fr/insolite/159643120150427-danemark-interdit-enfinzoophilie
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#07 : Il était encore une foi ⎯ Rubrique : D’ici
⎯ Thématiques abordées : séminaire, vie pastorale, l’Église catholique aujourd’hui, ordination, célibat, amour
⎯ Formes d’expression : texte et photographies ⎯ Style journalistique/littéraire : reportage ⎯ Cour(s) visé(s) : religion, sciences sociales, philosophie Résumé Chaque année, une petite dizaine d'hommes sortent du Séminaire de Namur, « l'école » des futurs prêtres, avant de se faire ordonner. Un nombre nettement plus
7. Faut-il être croyant pour avoir une spiritualité aujourd’hui ? Débat. 8. En quoi l’église catholique se metelle à l’heure du numérique (ou, du moins, essaie) ?
faible qu'autrefois… Qui sont les nouveaux
Un autre média en parle :
curés de « la plus vieille institution du
http://www.lalibre.be/actu/belgique/la-
monde », elle qui n'imagine pas un instant
belgique-est-championne-d-europe-dans-
disparaître ?
la-course-aux-vocations-
Questions que le sujet engendre 1. Comment se porte la relève de la prêtrise en Belgique ? 2. En quoi le métier de prêtre a-t-il évolué ? 3. En quoi Thomas Sabbadini ne s’estime-t-il pas en décalage avec la société ? 4. Quelle est la position des jeunes prêtres vis-à-vis de l’amour et du sexe opposé ? 5. En quoi les JMJ constituent-elles un terreau fertile pour les séminaristes ? 6. Que veut dire la phrase « nous ne sommes pas des conservateurs de patrimoine » ?
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#08 : Hors circuit ⎯ Rubrique : D’ici ⎯ Thématiques abordées : cabines téléphoniques, RTT, évolution des moyens de communication, imaginaire collectif, recyclage
⎯ Formes d’expression : grandes illustrations et légendes ⎯ Style journalistique/littéraire : reportage illustré ⎯ Cour(s) visé(s) : français, histoire, sciences sociales Résumé Le 22 mai 2015, on déracinait la dernière cabine téléphonique belge, un événement
7. Quelles sont les deux causes principales de la disparition des cabines téléphoniques ?
qui marquait la fin d'une page importante de l'histoire des télécommunications. Avec 13 millions de téléphones portables en Belgique, les cabines étaient devenues obsolètes après 85 années de bons et loyaux services. Questions que le sujet engendre 1. En quoi les cabines téléphoniques sont-elles l’écho d’un autre temps ? 2. Comment le cinéma a-t-il nourri notre imaginaire collectif autour des cabines téléphoniques ? 3. Pourquoi, à l’époque, le métier des opérateurs téléphoniques (RTT) pouvait-il se montrer invasif dans les conversations privées ? 4. Quelle idée l’illustrateur a-t-il voulu illustrer en p. 106 ? 5. Avez-vous déjà appelé d’une cabine téléphonique ? Que pensezvous de leur disparition ? 6. Pour quel motif avait-on recours aux cabines téléphoniques à l’époque ?
Un autre média en parle :
http://www.7sur7.be/7s7/fr/1502/Belgique/ article/detail/2344398/2015/06/01/Laderniere-cabine-telephonique-du-pays-nest-plus.dhtml
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#09 : Les Demoiselles de Téhéran ⎯ Rubrique : D’ailleurs ⎯ Thématiques abordées : Iran, féminisme, statut de la femme, penser par soi-même, émancipation, apparence physique, relations avec les hommes
⎯ Formes d’expression : photographies et légendes ⎯ Style journalistique/littéraire : reportage photos ⎯ Cour(s) visé(s) : géographie, morale, religion, français Résumé En Iran, aux yeux de la loi, une femme vaut la moitié d'un homme. Depuis qu'elle la lue, cette phrase n'a cessé de résonner dans la tête de la photographe belge
5. Quels sont les moyens utilisés par chacune des trois demoiselles pour s’émanciper vis-à-vis de la loi ? 6. En quoi la démarche de la photographe était-elle osée ?
Marie Tihon. À 22 ans, elle décide alors de se rendre à Téhéran à la rencontre de trois
Un autre média en parle :
jeunes femmes qui tentent de s'émanciper,
http://www.leveilnormand.fr/2015/11/22/p
l'une par l'enseignement, l'autre par la
hotographie-dun-couple-franco-iranien-au-
peinture et la troisième par le sport. Dans
dela-des-cliches/
un pays où les Iraniennes, malgré leur statut inférieur, sont en train d'investir l'espace public et forger leur liberté. Questions que le sujet engendre 1. En quoi la situation des années 1970 a-t-elle radicalement changé par rapport à l’Iran d’aujourd’hui ? Pourquoi ? 2. Pourquoi en Iran une femme vautelle la moitié d’un homme ? Citez des exemples. 3. Quelles sont les particularités du système politique iranien ? 4. Quelle est la place du mariage en Iran ? Pourquoi lui accorde-t-on autant d’importance ?
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#10 : Bande de robots ! ⎯ Rubrique : D’ici ⎯ Thématiques abordées : robotique en essaim, action collective, superorganisme ⎯ Formes d’expression : texte et illustrations ⎯ Style journalistique/littéraire : reportage ⎯ Cour(s) visé(s) : sciences, philosophie, techno Résumé Un laboratoire de recherche bruxellois travaille sur une nouvelle branche de la robotique : la robotique en essaim. Elle vise à coordonner des robots très simples pour qu'ensemble ils réalisent des tâches complexes, en créant un superorganisme comme le font certains insectes sociaux. Les applications espérées : l'exploration d'un environnement hostile ou la colonisation de la planète Mars… Questions que le sujet engendre 1. Pourquoi la colonisation spatiale pourrait-elle passer par la construction de robots en essaim ? 2. Pourquoi l’homme s’est-il toujours inspiré des insectes ? 3. Quel est l’intérêt d’avoir une multitude de petits robots plutôt qu’un seul gros robot ? 4. En quoi la Belgique est-elle pionnière en la matière ? 5. Que retenez-vous de l’expérience réalisée avec les blattes ? 6. Quels pourraient être les dangers de l’utilisation massive de robots dans notre société ?
Un autre média en parle :
http://www.lalibre.be/actu/planete/le s-robots-envahissent-les-eaux-devenise-5644baf83570ca6ff8d4b6c2
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#11 : Un fou à domicile ⎯ Rubrique : D’ici ⎯ Thématiques abordées : troubles psychiatriques, placement familial, relations entre familles d’accueil et patient, prendre le temps
⎯ Formes d’expression : texte et photographies ⎯ Style journalistique/littéraire : reportage ⎯ Cour(s) visé(s) : français, histoire, sciences sociales Résumé Sur le banc des exceptions psychiatriques figurent deux communes belges : Geel et Lierneux. Là, et nulle part ailleurs, des schizophrènes, des autistes et autres psychotiques vivent chez des particuliers. Une tradition qui remonte au XVe siècle…Six cents ans plus tard, le placement familial a évolué. Les « fous » ne sont plus de la maind'œuvre : ils font partie de la famille. Questions que le sujet engendre 1. Quelle est la particularité des villes de Geel et Lierneux ? 2. Quelle est la légende à la base de cette coutume ? 3. Pourquoi cette pratique est-elle menacée ? 4. Comment cette pratique a-t-elle évolué au fil du temps ? 5. Cette évolution est-elle révélatrice de la façon dont fonctionne la société aujourd’hui ? 6. Qu’entend-on par le mot « kwitteke » ? Expliquez le contexte 7. Qu’est-ce qu’un taupier ? En quoi et pourquoi est-ce un métier rare ?
8. Que pensez-vous du regard de la journaliste sur le sujet de l’article ? 9. Que pensez-vous de l’utilisation du terme « fou » ? Est-ce un mot péjoratif ? 10. Comment fonctionne le financement de cette pratique ? 11. Accepteriez-vous d’héberger quelqu’un « d’un peu spécial » chez vous ? 12. Pourquoi 68 femmes portent-elles le prénom de Dimpna à Geel ?
Un autre média en parle :
http://www.lalibre.be/archive/geel-700ansde-psychiatrie-moderne51b88732e4b0de6db9ab3fa3
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#12 : Les dandys de Kinshasa ⎯ Rubrique : D’ailleurs ⎯ Thématiques abordées : RDC, chic occidental, recherche du beau, métier à part entière, culte de l’apparence
⎯ Formes d’expression : texte et illustrations ⎯ Style journalistique/littéraire : reportage, portraits ⎯ Cour(s) visé(s) : histoire, géographie, français, sciences sociales Résumé Avec leurs tenues improbables et leur élégance comme fer de lance, ils contrastent avec la misère ambiante de Kinshasa. Les sapeurs, nés dans l'ancien Congo colonial pour clamer haut et fort que le style n'était pas l'apanage des Blancs, ont fait du chic et de l'ostentatoire
réalité socio-économique congolaise ? 6. Que recherchent les sapeurs ? 7. Que pensez-vous de la Sape en général et de ses pratiques culturelles ? 8. En quoi Six Smalto le Spirituel est-il le plus radical des sapeurs rencontrés ?
des piliers de leur idéologie. Hier arme politique, la très populaire Sape prend aujourd'hui des allures de religion-business dans l'un des pays les plus pauvres du monde. Questions que le sujet engendre 1. À quelles différentes fins la Sape a-telle été utilisée par ses créateurs ? 2. Pourquoi, au début de l’ère coloniale, les blancs ont-ils participé à la genèse de la Sape ? 3. La Sape n’est-elle que masculine ? 4. Quel a été l’aspect politique et revendicateur de la Sape ? Qui en était le meilleur représentant ? 5. Pourquoi cette pratique peut-elle paraître en total décalage avec la
Un autre média en parle :
http://www.lesinrocks.com/2015/11/20/sce nes/la-sape-contre-les-kalaches-sont-aucoeur-du-theatre-du-congolais-julienmabiala-bissila-11789023/
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#13 : On the hood ⎯ Rubrique : D’ici ⎯ Thématiques abordées : Belgique, USA, automobiles, customisation, meetings ⎯ Formes d’expression : photographies et légendes ⎯ Style journalistique/littéraire : reportage photos ⎯ Cour(s) visé(s) : géographie, histoire, sciences sociales Résumé Moteurs rutilants, atmosphère macho et odeur de pneus soumis à rude épreuve : c'est lors de meetings dédiés aux vieilles automobiles américaines que les aficionados se retrouvent autour de leurs capots ("hood"). En Belgique, on ne compte plus les rassemblements qui attirent toujours plus d'accros aux mécaniques made in USA. Questions que le sujet engendre 1. En quoi cet univers est-il macho ? 2. Quelle technique de photographie est-elle utilisée ici ? En quoi est-ce que cela change la technique des photos ? Quel effet cette technique a-t-elle sur le public ? 3. Que représentent ces vieux véhicules pour tous ces gens ? 4. Quel est le jeu de mot avec le titre de l’article et sa mise en scène ? 5. Qu’est-ce que le « low riding » et en quoi est-il spectaculaire ? À quelle chanson emblématique de la guerre du Vietnam fait-il référence ?
Un autre média en parle :
http://www.lavoixdunord.fr/region/villersles-cagnicourt-satanas-club-l-amerique-enia29b6514n3190319
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#14 : Les forçats de la course à pied ⎯ Rubrique : D’ici ⎯ Thématiques abordées : course, rythme, atteinte de l’objectif, effort et désagréments physique(s), self-estime, ultra-trail
⎯ Formes d’expression : texte et photographies ⎯ Style journalistique/littéraire : reportage, portraits ⎯ Cour(s) visé(s) : EPS, histoire, morale, sociologie Résumé De plus en plus nombreuses, couvrant un éventail de plus en plus large de distances, de tracés et de difficultés, les grandes courses à pied rassemblent toujours plus
expliquer le besoin instinctif de courir chez l’être humain ? 5. Quelle course fascine le plus les coureurs européens ? Pourquoi ? 6. Pourquoi, selon la journaliste, les joggeurs sont-ils des travailleurs et des romantiques ?
d'adeptes. Des mordus pour qui passer la ligne d'arrivée au prix d'efforts parfois dantesques relève davantage de la quête que de l'exploit. Questions que le sujet engendre 1. Quelle démarche photographique a-t-elle été réalisée dans ce reportage ? Que veulent montrer ces photos ? 2. En quoi les coureurs d’aujourd’hui sont-ils proches des chasseurscueilleurs d’antan ? 3. Comment les différents runners expliquent-ils les raisons de leur passion ? 4. Pourquoi la peuplade des Tarahumaras est-elle citée en exemple par un écrivain pour
Un autre média en parle :
http://www.sport.be/running/fr/nieuws/articl e.html?Article_ID=749241
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#15 : The Manking Project : retour vers l'homme sauvage ⎯ Rubrique : BD reportage ⎯ Thématiques abordées : confidentialité, initiation masculine, guerrier intérieur, spontanéité
⎯ Formes d’expression : BD ⎯ Style journalistique/littéraire : reportage et analyse ⎯ Cour(s) visé(s) : français, philosophie, morale Résumé « Changer le monde, un homme à la fois. » Telle est l'ambition du Mankind Project (MKP), une organisation internationale sans but lucratif qui prône le retour à une masculinité forte et assumée – mais jamais agressive. La métamorphose a lieu durant des week-end dont le contenu reste mystérieux. L'effet de surprise garantit l'efficacité de l'initiation, défend l'organisation. Présent en Belgique, le Mankind Project rencontre un succès toujours plus grand et ne cesse de s'étendre à travers le monde : chaque semaine, plusieurs milliers d'hommes sont initiés. Questions que le sujet engendre 1. Qu’est-ce que le MKP ? 2. Quelle est son ambition ? 3. Qui est Robert Blind ? Pourquoi a-t-il sa place dans ce récit ? 4. Quel a été l’obstacle principal des journalistes pour aborder ce
reportage ? Comment l’ont-ils surmonté ? 5. Comment se finance le MKP ? Quel genre d’entreprise est-ce ? 6. Le MKP se dit ouvert à tous les hommes. Quelles sont les limites à cette affirmation ? 7. Que représente l’homme sauvage ? 8. Quel parallèle peut-on faire entre le conte des frères Grimm et le passage chez l’homme de l’enfance à un état d’homme mûr ? 9. Quel est le rapport du MKP avec les femmes ? 10. Pourquoi le MKP ne veut-il rien partager de ses weekends initiatiques ? 11. Participeriez-vous à un weekend du MKP ? Pourquoi ? 12. Comment le dessinateur différencie-t-il la mise en scène du conte d’avec la mise en scène du MKP ? 13. Qu’est-ce que le concept du monomythe ? Un autre média en parle :
http://www.lalibre.be/archive/vague-a-lhomme-51b88261e4b0de6db9a9d71b
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Dossier pédagogique – Décembre 2015
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