24h01 #08 dossier fiches pédagogiques

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DOSSIER PÉDAGOGIQUE

LA REVUE BELGE DE GRANDS REPORTAGES

Un outil contemporain, original et pertinent pour le degré supérieur

[ www.24h01.be ]


« Un journalisme de qualité, fier de son indépendance, à mettre entre les mains de tous les élèves ! »

« 24h01 » en quelques chiffres : 25 000 exemplaires déjà écoulés 9 numéros publiés dont un hors-série 700 librairies-partenaires en Belgique et en France 25 contributeurs par numéro 200 articles, émissions radio ou télé qui parlent de nous :

http://www.24h01.be/presse/revue-de-presse/ 400 personnes aux soirées de lancement des nouveaux numéros 1 nouveau numéro à paraître le 7 septembre 2017 161 écoles secondaires qui l’utilisent comme outil pédagogique

Ce dossier pédagogique a été soutenu par l’Association Belge des Professeurs de Français (ABPF)


« 24h01 » dans les cours du degré supérieur 24h01, le premier « mook » belge (revue à mi-chemin entre Magazine et bOOK), peut constituer un formidable outil pédagogique à destination des élèves de 4e, 5e et 6e secondaire de l’enseignement général de transition. Cette revue est d’abord un support moderne et pertinent pour l’éducation aux médias, à l’heure où la majorité des 15 - 24 ans s’informe exclusivement sur Internet où s’alternent (rarement) des contenus de qualité et (souvent) des nouvelles sensationnelles, éphémères et sans grand intérêt. 24h01 représente une idée romantique et rebelle du journalisme, à contrecourant de l’infobésité ambiante. Elle invite le lecteur à prendre le temps de lire et de comprendre, de se forger une opinion nuancée sur un sujet, d’en approfondir sa connaissance grâce à des reportages au long cours — une information de qualité traitée par des écrivains, des journalistes, des dessinateurs de BD, des photographes et des illustrateurs.

24h01 est aussi un bel objet visuel, un livre de 150 pages au papier épais, à la maquette léchée, aux nombreuses illustrations et photographies artistiques. Une revue qu’on a envie de garder dans sa bibliothèque.

24h01 est enfin et surtout une revue où chaque rubrique mérite d’être analysée par les professeurs, de français par exemple, tant elle regorge de textes qui correspondent aux compétences que les élèves doivent acquérir au degré supérieur : savoir analyser un texte argumentatif ou polémique, synthétiser ou résumer un article informatif, aborder le concept de littérature sous diverses formes (dont le journalisme d’auteur fait partie), décrypter le langage scripto-visuel et le pouvoir de l’image (BD, reportage photo, reportage illustré), étudier des textes communicationnels…


1. Développement de compétences transversales : sciences humaines, français, histoire, géographie, philosophie, sciences sociales, sciences économiques, éducation artistique, religion, morale… a) Découvrir un journalisme à contre-courant de « l’infobésité » médiatique Aujourd’hui, les adolescents et jeunes adultes se contentent souvent de l’information transmise par les canaux rapides : web, applications, réseaux sociaux... Une réalité qui concerne 64% de la tranche 15 - 24 ans, selon les dernières études réalisées sur le sujet. Or, la presse en ligne (et même, de plus en plus, la presse traditionnelle, à cause de la crise économique qu’elle traverse) ne propose en général qu’un condensé de l’information, tendant vers l’éphémère, l’approximatif voire le racoleur. Les jeunes lisent ce qui s’avère être des dépêches à peine retouchées, sans vrai travail de fond, autrement dit sans la valeur ajoutée du métier de journaliste. Le miroir que cette presse-ci leur renvoie du monde est souvent réducteur, déformant et peu durable. Or le journalisme n’est-il pas là pour aider à comprendre ce monde, dans son entièreté, avec un regard multiple et généreux, original et créatif, authentique et pertinent ? C’est là que l’urgence se situe. À ces égards, 24h01 apporte quelque chose de fondamentalement neuf. Elle demande aux lecteurs (comme à ses auteurs !) de « regarder de tous leurs yeux ». Et ainsi de devenir des acteurs mieux préparés aux enjeux de la société de demain... En multipliant les formes d’expression, elle invite aussi à la créativité, à une réflexion sur les différents modes de transmission de l’information. Elle constitue en ce sens une formidable ressource pour les professeurs de français qui souhaiteraient initier leurs élèves au journalisme d’auteur, à l’écriture journalistique, au travail narratif de non-fiction ou de semi-fiction. Sensibiliser les élèves au phénomène en vogue des mooks, c’est les plonger dans un journalisme différent, audacieux et créatif, qui revendique une approche d’une réalité plus lente (c’est ce qu’on appelle le « slow-journalisme »), et qui offre une alternative sérieuse et de plus en plus répandue à l’information ultra-rapide. En somme, 24h01 propose une réponse au célèbre paradoxe de notre époque : « Jamais autant d’information n’a circulé dans l’histoire de l’humanité, mais jamais

les populations n’ont eu le sentiment d’être aussi mal informées. »


b) S’ouvrir à la culture belge francophone et aux comportements migratoires Dans leur parcours scolaire, les élèves issus de l’immigration sont invités à acquérir une nouvelle langue et une nouvelle culture, ainsi qu’à comprendre les comportements et les valeurs des Belges francophones. 24h01 véhicule cette culture typiquement belge, cette « belgitude », non seulement à travers ses sujets (60% sont ancrés dans notre pays), mais aussi par le ton qu’elle adopte parfois (ses rubriques font la part belle à l’autodérision, le sens de l’absurde et l’humour propres à l’esprit belge).

2. Illustration : les compétences développées au cours de français Ici sont reprises les compétences prévues par le programme du cours de français que l’étude de 24h01 en classe peut aisément développer, ainsi que les objets de lecture préconisés par le programme mis en corrélation avec certains articles de la revue qui, par leur nature ou leur contenu, s’y associent.

a) Deuxième degré •

Dans une situation-problème significative, comprendre la visée argumentative d’un texte, rédiger un texte argumenté pour informer et convaincre un public.

Dans une situation-problème significative, réécrire pour un tiers ou pour soi-même, un texte source (oral, écrit ou visuel), en vue de le raccourcir, d’en rendre compte, de le développer, de l’imiter.

Dans une situation-problème significative, observer un document audiovisuel, analyser les effets produits par l’action des langages utilisés et faire part de sa lecture par divers moyens d’expression.

Dans le cadre des activités communicationnelles, construire une réflexion sur la langue qui se traduise par la formulation du problème langagier rencontré et des solutions offertes par la langue.


b) Troisième degré • Dans une situation-problème significative, comprendre la visée argumentative d’un texte polémique et décoder les intentions de son auteur. • Dans une situation-problème significative, conduire une recherche documentaire (au départ de documents écrits) et rédiger une synthèse de textes pour informer un destinataire à propos d’une problématique, littéraire ou non. • Dans des situations-problèmes significatives, participer de manière réfléchie à la vie culturelle et élargir le champ de ses pratiques culturelles en abordant le concept de littérature sous divers éclairages croisés qui permettent d’en construire une définition complexe.

Questions de réflexion sur le sujet 1. Qu’est-ce que le journalisme d’auteur ? 2. Que veut dire le mot « mook » ? 3. En quoi 24h01 est-il un projet participatif et citoyen ? 4. 24h01 publie plusieurs genres journalistiques / littéraires. Lesquels ? 5. Quelles sont les différentes formes d’expressions utilisées dans 24h01 pour véhiculer l’information ? 6. Qu’est-ce que « l’infobésité » ? Pourquoi et comment la combattre ? 7. Que veut dire l’expression « slow journalisme » ? 8. Pourquoi est-il important pour les jeunes de lire une revue comme 24h01 ? 9. Quels sont les éléments qui prouvent que 24h01 met l’accent sur l’esthétique ? 10. Quels sont les facteurs qui expliquent la crise de la presse actuelle et comment cette dernière se manifeste-t-elle ? 11. Quelles sont les particularités des publicités dans 24h01 ?


3. Les opérations complémentaires du CSEM « Ouvrir mon quotidien » Chaque matin, vos élèves ont la possibilité de lire la presse quotidienne. En effet, les écoles secondaires peuvent recevoir gratuitement les titres de la presse francophone durant une bonne partie de l’année scolaire. Une occasion de comparer le traitement d’une même information à travers le prisme de la presse quotidienne et celui du « slow journalisme ». Toutes les informations sur l’opération « Ouvrir mon quotidien » : http://www.educationauxmedias.eu/outils/operations/ouvrir_mon_quotidien

« Journaliste en classe » Lancée et coordonnée par l’Association des Journalistes Professionnels (AJP), l’opération « Journalistes en classe » a pour objectif de permettre à des journalistes professionnels (presse écrite et audiovisuelle) de présenter activement leur métier en classe – à la demande des enseignants – et d’accompagner par leur témoignage les projets d’éducation aux médias. Pour toucher un public le plus large possible, l’opération s’adresse aux classes de 5ème et 6ème primaire ainsi qu’aux étudiants du secondaire et du supérieur, tous réseaux confondus. Elle bénéficie du soutien du ministre en charge de l’enseignement en Fédération WallonnieBruxelles et est développée en concertation avec le Conseil Supérieur de l’Education aux Médias (CSEM)

Vous avez la possibilité de faire venir en classe un des auteurs de 24h01 pour présenter son travail, ses reportages... Si cela vous tente, c’est avec grand plaisir que les journalistes ou les membres de la rédaction de 24h01 viendront raconter leur métier à vos élèves. N’hésitez pas à faire appel à nous ! Toutes les informations sur l’opération « Journalise en classe » : http://www.ajp.be/jec/


4. Pour les écoles : un tarif très avantageux En librairie comme en ligne, 24h01 est en vente au prix de 14,50 € le numéro. Pour les achats groupés des écoles, l’équipe de la revue propose un tarif préférentiel. Une belle façon de rendre l’accès au journalisme d’auteur plus démocratique.


Sommaire Édito La brise de désobéissance

1. « Un clic et je suis passé à autre chose »

Un photographe sort de son tiroir une photo jamais publiée. Ce trimestre : Benjamin Girette.

2. Bye bye Amsterdam

Et si la révolution belge n’avait jamais eu lieu ? En 2019, à Bruxelles, on mangerait tous des harengs vivants sur de la techno de Rotterdam.

3. Nabil Ben Yadir : « J’étais le délégué de classe non élu »

Le réalisateur des « Barons » parle de tout sauf de Molenbeek.

4. Le bibliothécaire des oubliés

C’est la plus petite bibliothèque numérique de Belgique. Son créateur, un Robin des bois de la littérature, veut que le livre appartienne à tous.

5. Je travaille avec Wikileaks

Pendant quatre jours, alors qu’il possédait des documents ultra sensibles, Jean-Marc Manach, journaliste français d’investigation, s’est senti espionné. Mais l’était-il vraiment ? 6. Des chamailleries au compromis

L’histoire de l’enseignement en Belgique en un coup de crayon. 7. Hors du rang

Ils donnent cours dans le réseau libre ou officiel et en ont marre des programmes imposés. Alors, ils les contournent. 8. Le Bescherelle et le coran Les écoles de confession musulmane se multiplient en Belgique. Et les parents se pressent au portillon.


9. Les affranchis

À Spa, en septembre 2016, trois familles ont tourné le dos à l’école. Leurs filles apprendront à lire et écrire sans cahier ! Un an plus tard, le pari tient-il toujours ? 10. L’œil de Mossoul

Un jeune reporter belge a suivi de près la bataille de Mossoul, le conflit urbain le plus brutal depuis 1945. Il livre ici son carnet de guerre.

11. « Un certificat de mort, c’est la vie qui reprend »

Angelo Milazzo, flic à Syracuse, est chargé d’une mission très particulière : identifier les migrants disparus en Méditerranée.

12. Je vous donnerai des nouvelles

Certains Camerounais ont décidé de rejoindre l’Europe pour y trouver une vie meilleure. Leurs proches restés au pays désespèrent de recevoir un signe de vie.

13. Comme un mirage

Deux villes pleines de gratte-ciels sortent du sol en Chine, au milieu du désert. Mais on attend des habitants pour les peupler.

14. Douze ans plus tard

Depuis le passage de l’ouragan Katrina en 2005, le visage de la NouvelleOrléans a changé. Et l’héritage musical du berceau du jazz semble menacé.

15. A la vie, à la mort.

Les Red Tigers supportent le RC Lens sans demi-mesure. Dans le stade, mais aussi en dehors : leur club, c’est leur famille.

16. Le hameau fantôme du pays blanc

La localité de Guéronde, dans le Hainaut, a disparu sous les pelleteuses d’un gigantesque chantier. Ses habitants ne l’oublient pas.


Édito. La brise de désobéissance C’est quoi, l’école idéale ? Un jour ou l’autre, cette question a certainement croisé votre route. On vous l’a posée, vous l’avez lue quelque part, ou encore – plus probable – vous l’avez formulée pour vous-même. Dans votre for intérieur, vous avez alors conçu et modelé l’école de vos rêves. Avec le temps cet établissement a évolué. Joies, aléas, désillusions, la vie vous a distribué des leçons que vous avez ensuite intégrées dans votre modèle pédagogique imaginaire. Avec une couverture consacrée à l’école rebelle, cette question, forcément, revient souvent dans notre 8e numéro. Chez certains profs de l’enseignement libre et officiel qui, las de devoir respecter des programmes de plus en plus contraignants, ont choisi de contourner les règles. Quand ils s’en expliquent, ils donnent leur vision du métier d’enseignant, à mille lieues, regrettent-ils, de celle que le gouvernement tente de leur imposer. Au fil de la discussion, ils en viennent naturellement à évoquer l’école idéale. « Là où règnerait la curiosité », pour l’un. « Là où les élèves auraient une place prépondérante », pour l’autre. La même question revient chez trois familles spadoises qui ont décidé de ne pas inscrire leurs enfants à l’école primaire. Les promenades, l’imprévu, l’absence de murs : c’est ça, pour eux, l’apprentissage auquel ils aspirent. Enfin, chez les fondateurs et tenanciers d’écoles au caractère confessionnel marqué, qu’elles soient de confession musulmane ou chrétienne, la réponse à cette interrogation majeure est simple : il faut nouer ou renouer avec l’éveil spirituel. Ces établissements qui peuvent paraître conservateurs voire rétrogrades sont de plus en plus nombreux en Belgique. Au registre des inscriptions, les listes d’attente s’allongent indéfiniment. Voici rien d’autre que trois histoires qui racontent une tendance de fond dans notre société : la recherche d’une école sur mesure. À la carte, comme au resto. S’exprime alors, dans certains cas, une forme d’impertinence, une légère insolence à bouder le système dominant. Où risque-t-elle de nous mener, cette brise de désobéissance, si elle prend encore de la vitesse dans les prochaines années ? Pas impossible qu’en fin de compte, on l’étouffe en deux lois et trois décrets. Pourvu que ministres et pédagogues aient alors au moins l’intelligence de tenir compte du message charrié, sans quoi la petite brise pourrait se muer en un vent de colère. Si, au contraire, ces initiatives à la marge prolifèrent dans un champ libre, elles donneront probablement lieu à un système fragmenté, avec une constellation d’écoles en vase clos qui renforceront les larges césures déjà présentes dans notre société d’adultes. Et quand on traverse une époque chahutée, on en revient toujours à la même conclusion, d’une évidence devenue proverbiale : il faut investir dans l’éducation ! Vous repensez alors à votre école idéale. Peut-être que cet été, loin du tumulte scolaire, vous trouverez dans notre magazine de quoi nourrir votre imaginaire.

Quentin Jardon et toute l’équipe de « 24h01 »


1. « Un clic et je suis passé à autre chose » [page 6] Photographe : Benjamin Girette Auteur : Catherine Joie

Résumé :

Benjamin Girette tombe dans le photojournalisme en 2011, à Tunis. Le printemps arabe est son baptême de feu, les Tunisiens ses premiers portraits marqués par un conflit. Six ans plus tard, il regrette d’avoir photographié ce jeune homme à la va-vite. Benjamin Girette ressort cette photo, jamais publiée, de son tiroir. Et raconte.

Rubrique : Snacking Thématiques abordées : Photojournalisme,

Tunisie, guerre, agence de presse, émotions Formes d’expression : entretien Style journalistique : entretien Cours visés : sciences sociales, français, éducation

artistique, graphisme

Questions de réflexion sur le sujet 1. Comment travaillait Benjamin Girette lorsqu’il a commencé sa carrière de photographe ? 2. Prendrait-il cette photo de la même manière aujourd’hui ? 3. Quel regard Benjamin Girette porte-t-il sur le métier tel qu’il est pratiqué dans les grandes agences ? 4. Selon vous, comment expliquer la « culture de l’urgence » à laquelle les journalistes et les photographes sont confrontés aujourd’hui ? Quels en sont les risques ? 5. Qu’est-ce qu’une carte de presse ? Qu’en sont les avantages ? 6. En quoi la forme de cet article est-elle singulière ?


2. Bye bye Amsterdam [page 8] Auteur : Serge Coosemans Illustratrice : Cristina Tzekova Résumé :

« Et si tu n’existais pas, dis-moi pourquoi j’existerais… » Une chanson de Joe Dassin peut-elle mener à la révolution ? Nous sommes le 21 juillet 2019 et, à Bruxelles, on mange tous des harengs vivants en dansant sur de la techno de Rotterdam. Pourtant, certains fantasment un définitif « bye bye Amsterdam » qu’ils estiment historiquement

justifié.

Et

en

appelleraient même à une révolte identitaire justifiée par le « joug » hollandais.

Rubrique : Snacking Thématiques abordées : Belgique, Pays-Bas,

révolution belge, Bart De Wever, nationalisme, patriotisme. Formes d’expression : texte Style journalistique : chronique Cours visés : français, histoire

Questions de réflexion sur le sujet 1. Qu’est-ce qu’une « uchronie » ? 2. Repérez les éléments du texte qui n’appartiennent pas à la fiction. 3. À quelle personnalité politique « Bart de Wavre » fait-il référence ?


3. Nabil Ben Yadir : « J’étais le délégué de classe non élu » [page 10] Auteurs : Catherine Joie et Eloïse Pirard (st.) Photographe : Maurine Toussaint Résumé :

Trois étiquettes collent à la peau de Nabil Ben Yadir: le quartier de Bruxelles dans lequel il a grandi, le pays de ses ancêtres et son premier film. Autant il ne se lasse pas de parler des Barons, autant il aimerait être présenté comme un réalisateur belge, tout simplement, sans origine ou domicile particulier. Pour une fois, parlons de tout sauf de Molenbeek. Rubrique : Snacking Thématiques abordées : cinéma, Belgique,

quartiers de Bruxelles, Flandre Formes d’expression : texte et photographie Style journalistique : entretien Cours visés : français, sciences sociales, morale,

éducation artistique

Questions de réflexion sur le sujet 1. Retracez le parcours de Nabil Ben Yadir. 2. Quelle est la singularité du film « Les Barons » ? 3. Qu’apprécie Nabil Ben Yadir dans le cinéma flamand ?


4. Le bibliothécaire des oubliés [page 13] Auteure : Clara Van Reeth Photographe : Laurent Dandoy Résumé :

Gratuite, insolite voire folklorique : la « toute petite bibliothèque numérique de Belgique » est une vraie curiosité. Son créateur, Pierre Baugnée, étonne tout autant. Entasseur de livres compulsif, timide mais volubile, il est un savant mélange de culture et d’humour belges. Sur sa plateforme numérique, ce Robin des Bois de la littérature veut mettre à la libre disposition des internautes des livres d’auteurs belges « tombés » dans le domaine public. Sauf que pour le moment, il n’y a que neuf romans, tous du même écrivain. Un inconnu au bataillon.

Rubrique : Snacking Thématiques abordées : bibliothèque numérique,

récit de vie, domaine public Formes d’expression : texte et illustrations Style journalistique : chronique Cours visés : français, morale, éducation

Questions de réflexion sur le sujet 1. Qu’est-ce que la toute petite bibliothèque numérique de Belgique ? 2. Les livres tombent, à un moment donné, dans le domaine public. Quand ? Pourquoi ? 3. Quel est l’objectif du projet de Pierre Baugnée ?


5. Je travaille avec WikiLeaks [page 16] Auteur : Jean-Marc Manach Illustrateur : Fabien Grolleau Résumé :

Travailler avec WikiLeaks confine à la paranoïa : je vis constamment sans savoir si je suis surveillé, espionné ou… aucun des deux. En 2015, WikiLeaks et moi – Jean-Marc Manach, journaliste français d’investigation, enchanté – avions notamment révélé dans Libération comment les trois derniers présidents français ont été espionnés par la NSA. Pendant quatre jours, je me suis retrouvé avec des documents classifiés dans mon PC. Ma mission : parvenir à les décrypter, mais également à m’assurer que je ne risquais pas d’être espionné, ni de me les faire pirater. Et non, je ne suis pas devenu parano.

Rubrique : D’ailleurs Thématiques abordées : investigation, surveillance

de masse, Wikileaks, Edward Snowden , lanceur d’alertes, informatique, données cryptées, journalisme, Formes d’expression : bande dessinée Style journalistique : témoignage Cours visés : français, éducation artistique, morale

Questions de réflexion sur le sujet 1. Qu’est-ce que la NSA ? 2. Jean-Marc Manach a travaillé avec Libération en 2015. Qu’a-t-il révélé dans les pages de ce quotidien ? 3. Retracez les étapes de la collaboration entre Jean-Marc Manach et Libération. 4. Jean-Marc Manach estime qu’il est impossible que les citoyens soient tous sur écoute. Pourquoi ? 5. Qui est Edward Snowden et pourquoi est-il connu ? 6. Qu’est-ce que « Tor » et « Tails » ? 7. Qu’est-ce que la surveillance de masse, telle qu’en parle l’auteur de la BD ? 8. En quoi consiste le journalisme d’investigation ?


6. Des chamailleries aux compromis [page 32] Auteur : Eloïse Pirard (st.) Illustrateur : Félix Laurent Rubrique : Dossier Thématiques abordées : école, Belgique,

Fédération Wallonie-Bruxelles, Histoire, guerres scolaires, élèves Formes d’expression : datajournalisme Style journalistique : éclairage Cours visés : français, histoire, sciences

sociales, éducation artistique

Questions de réflexion sur le sujet 1. 2. 3. 4. 5.

À quel réseau scolaire appartient votre école ? Quelle est la différence entre l’enseignement libre et l’enseignement officiel ? Qu’est-ce que le Pacte scolaire ? Que s’est-il passé en 1979 ? Quelles étaient les grandes revendications des catholiques et des laïcs lors des guerres scolaires en Belgique ?


7. Hors du rang [page 34] Auteur : Quentin Jardon Photographe : Julien de Wilde Résumé :

On leur impose des programmes de plus en plus liberticides. Ils sont forcés de remplir des grilles d’évaluation qu’ils estiment absurdes et énergivores. Le Pacte d’excellence ? Ils s’en méfient comme de la peste. Passionnés mais à bout de souffle, certains profs de français du secondaire ont choisi, face à la pluie de normes qui leur tombe dessus, la rébellion douce. Le programme et surtout la méthode, ils en font ce qu’ils en veulent. Ce qui n’atténue pas leur inquiétude pour l’avenir de leur métier : si ça continue, préviennent-ils, les salles de profs seront remplies de bons petits soldats.

Rubrique : Dossier Thématiques abordées : enseignement, Pacte

d’excellence, professeurs, inspection, rébellion Formes d’expression : texte et photographies Style journalistique : reportage Cours visés : français, morale, philosophie,

sciences social

Questions de réflexion sur le sujet 1. Pour quelles raisons les trois professeurs de français rencontrés par le journaliste ne sont-ils pas d’accord avec les programmes scolaires ? 2. Qu’est-ce que le Pacte d’excellence ? 3. Comment opèrent les inspecteurs et inspectrices du ministère de l’Enseignement en Fédération Wallonie-Bruxelles ? 4. Pourquoi Isabelle a-t-elle le sentiment d’être une résistante ? 5. Qui rédige les programmes scolaires ? 6. Dans cet article, qui a dit : « Croyez-moi, les salles de profs vont s’éclaircir » ? Pourquoi ? 7. Dans cet article, quelles sont les principales critiques émises à l’encontre du secteur de l’enseignement en FWB ? 8. Quels sont, selon vous, les points positifs et les points négatifs du système scolaire belge ?


8. Le Bescherelle et le Coran [page 44] Auteur : Grégoire Comhaire Illustratrice : Célia Callois Résumé :

L’école Al Ghazali, à Etterbeek, est la plus ancienne école islamique de Belgique. Ses 290 élèves de maternelle et primaire suivent le programme de la Fédération Wallonie-Bruxelles tout en bénéficiant d’un éveil spirituel centré sur l’Islam et le Coran. Les parents, en recherche d’une école qui leur ressemble, jouent des coudes pour obtenir une place. D’autres établissements religieux d’un type nouveau sont dans les cartons, s’ils n’ont pas simplement déjà ouvert. Le système belge fondé sur la liberté d’enseigner risque-t-il d’aggraver les fractures de notre société ?

Rubrique : Dossier Thématiques abordées : religions, Belgique,

Bruxelles, enfance, radicalisme Formes d’expression : textes et illustrations Style journalistique : reportage Cours visés : français, sciences sociales,

philosophie, morale

Questions de réflexion sur le sujet 1. Quelles sont les particularités de l’école Al Ghazali ? 2. Le texte évoque un « boom » démographique à Bruxelles. Quelles en sont les causes et les conséquences ? 3. Pourquoi n’y a-t-il pas d’école musulmane en Flandre et en Wallonie ? 4. En Belgique, est-il autorisé de porter le foulard à l’école ? Quel est votre avis sur la question ? 5. Pensez-vous que deux heures de cours de religion/morale soient suffisantes ? 6. Quel type d’enseignement est donné au collège Sint-Ignatius de Overijse ?


9. Les affranchis [page 52] Auteure : Catherine Joie Photographe : Gaëlle Henkens Résumé :

Du côté de Spa, trois familles ont tourné le dos à l’école. Poussés par leurs idéaux, les parents n’ont pas inscrit leurs aînées – Sasha, Jéromine et Lykka – en première primaire. À la place : des aventures dans les bois, des sorties culturelles et des moments pour flâner. Elles apprendront à lire et à écrire sans cahier ! Mais un tel pari est-il seulement tenable ? Comment instruire des enfants sans contrainte ? De septembre à mai, les cheveux poussent. Les filles aussi. Et les postures radicales… s’assouplissent.

Rubrique : Dossier Thématiques abordées : école, instruction,

éducation, déscolarisation, libertés, voyage, indépendance Formes d’expression : texte et photographies Style journalistique : reportage Cours visés : français, sciences sociales, morale,

philosophie

Questions de réflexion sur le sujet 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9.

Quelle est la particularité de ce reportage, au niveau du temps de production ? Qu’est-ce que la déscolarisation ? L’école est-elle obligatoire en Belgique ? Que font Sasha, Lykka et Jéromine de leurs journées ? Quel message se cache derrière les légendes des différentes photographies ? Peut-on apprendre à lire et à écrire sans aller à l’école ? Comment le projet de ces trois familles a-t-il évolué au fil des mois ? Qui est André Stern ? Quel est son parcours ? Avez-vous vu le film « Captain Fantastic » ? Faites-en la critique.


10. L’œil de Mossoul [page 66] Auteur : Wilson Fache Photographe : Laurence Geai Résumé :

C’est la guerre urbaine la plus brutale depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Pendant sept mois, d’octobre 2016 à mai 2017, le reporter belge Wilson Fache a couvert la campagne militaire censée reprendre à Daesh la ville de Mossoul, en Irak. Sur le front, dans un cimetière ou au milieu d’un dispensaire surchargé, il consigne dans son carnet des observations du quotidien en temps de guerre, alors que les troupes coalisées tentent de pénétrer dans le centre historique de la ville et atteindre la mosquée al-Nouri, théâtre de l’autoproclamation du califat par le chef de l’organisation Etat islamique trois ans plus tôt.

Rubrique : D’ailleurs Thématiques abordées : Daesh, Irak, guerre,

Kurdistan, réfugiés Formes d’expression : texte et photographies Style journalistique : carnet de guerre Cours visés : français, sciences, philosophie,

sciences sociales, histoire, géographie, morale, religion

Questions de réflexion sur le sujet 1. Qu’est-ce que l’État Islamique ? 2. Comment la Belgique intervient-elle en Irak contre Daesh ? 3. Wilson Fache et Laurence Geai sont correspondants de guerre. Comment imaginez-vous ce métier ? 4. Qui sont les Peshmergas ? 5. En quoi la forme de cette article est-elle singulière ? 6. Analysez la photo en page 73. Que raconte-t-elle de la guerre telle qu’elle existe en 2017 ? 7. Où en est le conflit à Mossoul aujourd’hui ?


11. « Un certificat de mort, c’est la vie qui reprend » [page 76] Auteure : Cécile Debarge (Collectif 2026) Illustrateur : Sophie Telen Résumé :

Le 26 août 2014, 24 corps sans vie sont amenés en Sicile, sur le même bateau que les survivants. Ce sont des migrants, essentiellement Syriens, dont l’embarcation a fait naufrage deux jours plus tôt. On confie à l’inspecteur de police Angelo Milazzo la lourde tâche de les identifier. Une mission d’habitude quasi impossible : sur les 30 000 migrants morts ces quinze dernières années en tentant de traverser la Méditerranée, plus de 60 % n’ont jamais été identifiés. Trois ans plus tard, Milazzo, lui, a réussi l’exercice pour 21 des 24 victimes, en partie grâce à Facebook. Du jamais vu. Rencontre dans le petit bureau du brigadier de Syracuse.

Rubrique : D’ailleurs Thématiques abordées : migration, naufrage,

Sicile, Union européenne, Syrie Formes d’expression : texte et illustrations Style journalistique : entretien et éclairage Cours visés : français, géographie, histoire,

morale, sciences sociales

Questions de réflexion sur le sujet 1. 2. 3. 4. 5.

Quelle est la particularité de cet article ? Comment interprétez-vous les illustrations ? Comment Angelo Milazzo retrouve-t-il l’identité des noyés en Méditerranée ? Pourquoi la Sicile se dit-elle « submergée » ? Quelle est la politique européenne en matière de frontière ? Qu’est-ce que Frontex ?


12. Je vous donnerai des nouvelles [page 88] Auteur : Matteo Fagotto Photographe : Matilde Gattoni Résumé :

De nombreux Camerounais quittent leur pays pour rejoindre l’Europe, laissant leurs proches attendre un coup de fil ou un message qui n’arrivera peut-être jamais. Sont-ils morts ? Ont-ils terminé en prison ? Le journaliste Matteo Fagotto et la photographe Matilde Gattoni ont rencontré des familles de migrants qui se posent ces questions en boucle depuis parfois plusieurs années. Ensemble, ils lancent un appel à témoins intitulé « Un signe de vie ».

Rubrique : D’ailleurs Thématiques abordées : Cameroun, migration,

Afrique, Europe Formes d’expression : textes et photographie Style journalistique : témoignage Cours visés : français, géographie, histoire,

sciences sociales

Questions de réflexion sur le sujet 1. Quel est le parcours de Michel Platini Welandji ? 2. Quelle est la démarche entreprise par Matteo Fogotto et Matilde Gattoni ? Estce du journalisme ? 3. Pourquoi ces Camerounais ont-ils quitté leur pays ? 4. Quelle est la route migratoire empruntée, depuis le continent africain, pour atteindre l’Union européenne ? 5. Quelle attitude adoptent les migrants lorsqu’ils ne parviennent pas à atteindre l’UE ? 6. Analysez le titre « Je vous donnerai des nouvelles ».


13. Comme un mirage [page 92] Photographe et auteure : Corinne Rozotte Résumé :

Au nord-ouest de la Chine, Lanzhou est en train d’étouffer. Autant d’habitants au m2 qu’à Pékin ! Pour désengorger la ville, mais aussi attirer du monde dans cette partie désertique du pays, deux projets immobiliers titanesques sont en cours de construction : Bi Gui Yuan et Lanzhou New Area. Depuis cinq ans, des buildings sortent d’une terre où rien n’avait jamais vraiment poussé. Il ne manque plus que des habitants.

Rubrique : D’ailleurs Thématiques abordées : Chine, pollution,

urbanisation, environnement, démographie Formes d’expression : photographies Style journalistique : reportage photographique Cours visés : français, géographie, histoire,

expression artistique, sciences sociales, sciences économiques

Questions de réflexion sur le sujet 1. 2. 3. 4.

Quelle est la problématique principale dont traite ce portfolio ? Dans quelle situation se trouve la ville de Lanzhou ? Quel est le niveau de pollution en Chine et en Belgique ? Quelles sont les perspectives d’avenir pour les habitants du Grand-Ouest chinois ? 5. Pourquoi les paysages sont-ils si brumeux ? 6. Qu’est-ce que Airvisuel ?


14. Douze ans plus tard [page 106] Auteur : Valentin Dauchot Photographe : Robin Tedesco Résumé :

Depuis le passage de l’ouragan Katrina sur La Nouvelle-Orléans en 2005, plus rien n’est pareil. Les pauvres ont déserté la ville, les quartiers ont changé de couleur, même les notes des musiciens sonnent autrement. Les touristes, eux, continuent d’affluer par milliers sur les bords du Mississippi pour écouter les jazzmen de légende et les artistes de rue qui n’ont pas encore plié bagage. Cent ans tout juste après l’enregistrement, dans la plus grande ville de Louisiane, du premier album de jazz de l’histoire, c’est tout un monde qui est en train de basculer.

Rubrique : D’ailleurs Thématiques abordées : jazz, gentrification,

Etats-Unis, Louisiane, ouragan Formes d’expression : texte et illustrations Style journalistique : reportage Cours visés : français, géographie, histoire

Questions de réflexion sur le sujet 1. 2. 3. 4. 5. 6.

Que se passe-t-il actuellement à la Nouvelle-Orléans ? Qui est Ellis Marsalis ? Qu’est-ce que la gentrification ? Où se trouve la population noire de la Nouvelle-Orléans ? Comment l’ouragan Katrina a-t-il impacté la ville ? Comment se déroule la reconstruction de la ville, douze ans après le passage de l’ouragan Katrina ? 7. Décrivez les différents quartiers de la Nouvelles-Orléans par lesquels sont passés le journaliste et l’illustrateur de ce reportage.


15. À la vie, à la mort [page 118] Photographe : Jeremy Lempin Auteur : Quentin Jardon

Résumé :

Le match n’est que l’apothéose. Avant et après la fièvre du vendredi soir, la vie des Ultras du Racing Club de Lens reste rythmée par cette équipe de foot qu’ils adulent. Entre « Red Tigers», on boit, on pleure, on voyage, on refait le monde, on se marie. Sur les terres d’une région désindustrialisée située à 50 km de Tournai, ces supporters sans demi-mesure partagent la même histoire. Le photographe Jérémy Lempin les a suivis pendant deux ans, tout au long de leur quête suprême : la montée en Ligue 1.

Rubrique : D’ailleurs Thématiques abordées : foot, « utras », récits de

vie, passé industriel Formes d’expression : photographies Style journalistique : reportage photographique Cours visés : français, éducation artistique,

géographie, histoire, sciences sociales

Questions de réflexion sur le sujet 1. Quelle est la différence entre un « ultra » et un « hooligan » ? 2. Qu’est-ce que la « loi foot » en Belgique ? 3. Faites-vous partie d’un groupe de sport ? En quoi le témoignage des « ultras » fait écho avec votre propre expérience ? 4. Quelles sont les caractéristiques historico-géographiques de la ville de Lens ? 5. Pourquoi le photographe a-t-il suivi ce groupe pendant deux ans ? 6. Le milieu des « ultras » est-il féminin ?


16. Le hameau fantôme du Pays Blanc [page 130] Auteur : Marcel Leroy Illustrateur : Lander Daniëls Résumé :

Aux confins de la terre et du temps, à la recherche de Guéronde. Ce petit village proche d’Antoing a été broyé par une des plus grandes carrières d’Europe, profonde de 170 mètres. En 1960, le hameau comptait 287 habitants, une centaine de maisons, des fermes et des boutiques. Tout a disparu. Sauf les hommes et les femmes qui saluent aujourd’hui la mémoire du lieu où ils bâtirent leurs vies et qui a été détruit par l’industrie qui leur a donné du travail. Retour sur une histoire universelle.

Rubrique : D’ici Thématiques abordées : carrière, destruction,

Belgique, récits de vie, industrialisation Formes d’expression : texte et illustrations Style journalistique : récit historique Cours visés : français, géographie, éducation

artistique, histoire

Questions de réflexion sur le sujet 1. Pourquoi parle-t-on de « Pays Blanc » ? 2. Racontez l’évolution de la carrière d’Antoing. 3. Quels sentiments lient les habitants de Guéronde à la carrière et à leur ancien village ? 4. Que se passe-t-il actuellement à Flémalle, près de Liège ? 5. Quelle était la forme d’origine de ce reportage et comment 24h01 l’a-t-il transformé ? 6. Analysez les illustrations.


Nous contacter Si vous avez besoin de plus d’informations sur 24h01 : info@24h01.be • Quentin JARDON – Rédacteur en chef et éditeur responsable 0472 81 59 79 • Catherine JOIE – Rédactrice en chef adjointe 0497 36 23 40 • Estelle VANDEWEEGHE – Chargée de projet et des partenariats, rédactrice 0472 67 21 84 Pour commander des exemplaires de 24h01, le plus facile est de vous rendre sur notre site internet : http://www.24h01.be/acheter-sabonner/ La liste de nos points de vente se trouve quant à elle ici : http://www.24h01.be/acheter-sabonner/points-de-vente/

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