Andy #13 by 360Crossmedia 360Crossmedia

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WINDS OF CHANGE

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SOMMAIRE

25 DOSSIERSPECIAL

ÉDITO #13

WINDS OF CHANGE

I’M STILL LOVING YOU

SUCCESS 10. Emily Bear : la musique des sentiments

SOCIAL 14. Francois Biltgen : un ministre dans les étoiles 16. 360 crossmedia : l’illusion de la simplicité 18. ACL : bienvenue au club 20. Jeune Barreau : un ordre de mission 22. Interview avec S.E. l’ambassadeur de Chine

DOSSIER SPECIAL WINDS OF CHANGE 25. Des opportunités en rafales 30. Entretien avec Donald Trump 32. RBC Investor Services : l’avenir avec confiance 36. Georges Bock : nouvelles perspectives au Luxembourg 38. Étude Limsa : l’industrie de la domiciliation au microscope 40. Jean-Paul Gennari : le luxembourg doit capitaliser sur ses succés passés 42. ING International Survey (IIS) : interview avec M. Rik Vandenberghe 44. Martin Vogel : repousser les menaces et exploiter les opportunités pour construire l’avenir du luxembourg 46. Jean-Michel Pacaud : les réviseurs face à l’avenir

Le vent se lève. ve. V Vive ive lle e vent ! Andy ne déroge pas ed éroge p as à ses principes : analyser es :: a nalyser la situation actuelle ctuelle urg d e du Luxembourg de matique manière pragmatique re afin de prendre part activement ent à un avenir forcément florissant.

BUSINESS

e Bonne lecture

Jérôme Bloch

Rédacteur en chef eff

JEAN-CLAUDE BIVER : LE TOURBILLON

ANDY A LUXEMBOURG N° 13 est une revue éditée par BGS Crossmedia 50 rue Félix de Blochausen L-1243 Luxembourg. www.andyaluxembourg.com

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14 FRANÇOIS

TOQUES

BILTGEN

Founding Member Promoting Luxembourg

LUXURY 88. La crème de la crème

LIFESTYLE 92. Sébastien Perrot et Renaud Gouttenoire : invitation aux saveurs dans un écrin d’élégance 94. Marathon de New York 2012 : to be continued… 96. Fuchs & Associés Rallye : balade pour l’éducation 97. Ladies Diamonds 98. Monaco International Fund of Golf Day 99. Luxembourg : lancement du magazine Duke Highlights 100. RBS annual : Luxembourg event 101. Fare

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Rédacteur en chef : Jérôme Bloch, jbloch@360crossmedia.com Tél. : (+352) 621 264 416 Direction artistique : Franck Widling Publicité : Anna Goryczka anna@360crossmedia.com Tél. : (+352) 35 68 77 Imprimé à Luxembourg Tirage : 10 000 ex. Périodicité : trimestrielle Photo couverture : © 360Crossmedia/J.Theis

48. Stëmm vun der Strooss : vers et pour les autres 50. VBS : le futur repose sur 3 piliers 52. Adepa Asset Management : Small packages – big things 54. Business operation : Kurt Salmon intègre le quadrant magique de Gartner 56. Responsabilité d’entreprise : la nouvelle approche de Clearstream 58. Comarch : de l’importance de pouvoir compter sur un partenaire it innovant et fiable 60. INTRASOFT International : croissance organique à partir du luxembourg 62. Rocket Internet : les exécuteurs 64. amazon.com : ou l’histoire du simple vide-grenier devenu puissance mondiale 66. Tendance 2012 : Lean Management & Finance 68. Jean-Claude Biver : le tourbillon 74. Ogier ouvre un bureau au luxembourg 76. Baker & Mckenzie Luxembourg : une nouvelle dimension 78. Bonn & Schmitt Avocats : dernières évolutions concernant les prospectus de valeurs mobilières 80. Pierre Alexandre Delagardelle : investissements au Grand-Duché, l’exigence éthique 82. Brigitte Pochon : le droit au bail commercial, un droit complexe en perpetuelle evolution 84. Jules Hoffmann : le plus luxembourgeois des nobels et des immortels 86. Anna Maria Goryczka : executive presence, les débats présidentiels

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SUCCESS

EMILY BEAR

LA MUSIQUE

DES SENTIMENTS 10_ANDY A LUXEMBOURG #13 Sans titre-1 10-11

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SUCCESS LA MUSIQUE DES SENTIMENTS

ÂGÉE DE 10 ANS À PEINE, EMILY BEAR A DÉJÀ JOUÉ À LA MAISON BLANCHE… SOUS GEORGES BUSH. MAIS C’EST DE L’HISTOIRE ANCIENNE. AUJOURD’HUI, ELLE SE PRODUIT AU CARNEGIE HALL, MAÎTRISE QUASIMENT TOUS LES STYLES – DU JAZZ AU CLASSIQUE – MAIS SURTOUT ELLE COMPOSE.

MUSIQUE DE FILMS Pour vous faire comprendre l’étendue du talent d’Emily Bear, autant commencer par le plus impressionnant : lors de l’interview, je lui propose d’improviser sur un thème qui me vient spontanément à l’esprit : « Un jour à l’école ». Immédiatement, elle improvise une musique de virtuose, joyeuse mais pas trop, comme le sont les moments passés dans les murs de ce type d’établissement. Et comme par magie, des images surgissent. Au grès des notes qui résonnent, j’imagine Emily pendant une leçon de calcul, puis dans la cours de récréation. Une ambiance à mi-chemin entre Harry Potter et le cercle des poètes disparus ! La jeune pianiste a su créer un film avec sa musique, en un clin d’œil. Par quel prodige ? Portée par une maîtrise technique parfaite, elle « traduit » avec ses dix doigts les émotions que le thème lui inspire. Je la mets au défi d’illustrer un deuxième thème : « 1 heure dans un embouteillage ». Elle reproduit son exploit : je m’imagine sur les Champs-Elysées un soir de grande affluence, alternant les phases de nervosité moyenne avec les crises d’énervement aigües. Bien vu.

mesure qu’elle mûrit. Lorsqu’elle écoute le morceau qu’elle avait imaginé pour son premier professeur de musique, alors malade, elle sent sa présence à côté d’elle.

LES PRODIGES Il suffit de chercher sur Youtube avec les mots clés « Piano + Prodigy » pour réaliser qu’il y a de nombreux enfants dans le monde capables de jouer au piano de manière spectaculaire dès leur plus jeune âge. Mais comme le fait remarquer son père, Brian Bear, « Ce qui différencie Emily du reste des autres enfants talentueux, c’est sa capacité à composer ». Elle a produit son premier disque à l’âge de 5 ans, en a finalisé plusieurs autres depuis, et est capable d’inventer des dizaines de morceaux en une journée. Un peu comme l’eau coule de la source. Interrogée sur sa capacité à écrire si facilement, Emilie hasarde : « Je ne sais pas. C’est dicté par les émotions ». Elle ne s’entraîne que 2 à 3 heures par jour et mène une vie tout à fait normale. Inscrite dans une école publique, elle s’est cassée le nez avec son vélo et n’imagine pas un instant renoncer au plaisir de ce sport. Elle estime que ses anciens morceaux sont comme ses bébés, les rejoue volontiers et s’étonne de leur trouver plus de profondeurs à

EMILY ON TOUR Emily adore voyager et aller à la rencontre de personnes et de cultures diverses. Une enfant comme les autres, ou presque. À New York, son lieu préféré est le Steinway Hall, où sont exposés les plus beaux pianos de la marque. Elle fait partie des rares privilégiés à avoir le droit de faire jouer sur ces claviers illustres. Quand aux fausses notes, Emily ne les craint pas. Elle sait qu’elle peut toujours se rattraper. Son meilleur souvenir ? Le Montreux Jazz Festival. Une ambiance et un style de musique qu’elle adore. Mais le meilleur est sans doute à venir : Emily sait désormais écrire sa musique sur une partition.

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« PORTÉE PAR UNE MAÎTRISE TECHNIQUE PARFAITE, ELLE ‘TRADUIT’ AVEC SES DIX DOIGTS LES ÉMOTIONS QUE LE THÈME LUI INSPIRE »

LA CULTURE DU TALENT A deux ans, l’âge où la plupart des bambins confondent un clavier et un tambour, Emily esquisse de courtes gammes. Sa grand-mère, professeur de piano, détecte le talent et entreprend de lui transmettre les rudiments. Face à des progrès prometteurs, la jeune enfant est inscrite au Music Institute of Chicago. Les progrès sont fulgurants. En quelques mois, elle atteint un niveau suffisant pour donner un récital. Avec une mère chanteuse, un frère et une sœur musiciens, Emily bénéficie d’un environnement favorable à l’épanouissement de son talent. La célébrité ne tarde pas : elle passe plusieurs fois dans le célèbre show d’Ellen Degeneres, est invitée par Quincy Jones et se produit dans plusieurs événements renommés, notamment Chine, en Italie et, naturellement, en Autriche. Consécration, elle se produit au Carnegie Hall à l’âge de 9 ans. Un record.

+ D’INFOS © DR

www.myofficialstory.com/emilybear

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SOCIAL

François Biltgen

UN MINISTRE DANS LES ÉTOILES ENTRÉ AU GOUVERNEMENT EN 1999, FRANÇOIS BILTGEN EST AUJOURD’HUI À LA TÊTE DE 5 MINISTÈRES. CE POIDS LOURD DU GOUVERNEMENT VIENT D’ÊTRE ÉLU À LA COPRÉSIDENCE DE L’AGENCE SPATIALE EUROPÉENNE.

« JE NE SUIS PAS UN PARTISAN D’UNE PLÉTHORE LÉGISLATIVE. » FRANÇOIS BILTGEN

L’ASCENSION D’UN POLITIQUE La politique le rattrape. Élu au Conseil communal d’Eschsur-Alzette en 1987, François Biltgen devient député en 1994. Il a 36 ans et décide de reprendre ses études pour obtenir l’examen de fin de stage judiciaire. Il entame alors une carrière d’avocat à Esch-sur-Alzette, la ville où il exerce en 1997 la fonction d’échevin en charge des finances et des affaires sociales. À la chambre il se distingue en tant que rapporteur de nombreux projets de lois et dans le même temps il publie des contributions scientifiques ainsi que grand public sur des questions de droit. Appelé par Jean-Claude Juncker, il entre au gouvernement en 1999 et devient jusqu’en 2004 ministre du Travail et de l’Emploi, ministre des Cultes, ministre aux Relations

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avec le Parlement, ministre délégué aux Communications, où il est en charge notamment du plan e-Luxembourg. À son actif également, les nouvelles lois sur les relations collectives de travail et sur la liberté d’expression dans les médias. HOMME-CLÉ DU GOUVERNEMENT Il devient un des hommes-clé du gouvernement et prend la tête du parti chrétien-social en 2003. Un an plus tard, François Biltgen est reconduit dans ses fonctions de ministre du Travail et de l’Emploi, de ministre des Cultes devient ministre de la Culture, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. En 2009, il est nommé ministre de la Justice, ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative, ministre des Communications et des Médias, ministre des Cultes et enfin ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. C’est à ce titre qu’il co-préside la conférence ministérielle de l’Agence Spatiale Européenne, au sein de laquelle le GrandDuché est très actif depuis son adhésion en 2005.

+ D’INFOS www.myofficialstory.com/francoisbiltgen © SIP

L’APPEL DU DROIT François Biltgen est né à Esch-sur-Alzette le 28 septembre 1958. Attiré par le droit c’est à Paris qu’il entame ses études universitaires ; maîtrise de droit, puis DEA de droit communautaire, complétés par le diplôme de sciences politiques, à l’Institut d’Études Politiques, toujours à Paris. Mais la politique n’est pas loin : ses diplômes en poche, le jeune homme accepte le poste de secrétaire du groupe du Parti ChrétienSocial (Chrëschtlech Sozial Vollekspartei, CSV ) occupé avant lui Jean-Claude Juncker. Nous sommes en 1983.

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SOCIAL

360Crossmedia

L’ILLUSION DE LA SIMPLICITÉ

« AUJOURD’HUI, L’ÉMETTEUR DU MESSAGE FAIT L’EFFORT, ET LE RÉCEPTEUR FAIT LA LOI. »

« JE COMMUNIQUE DONC JE SUIS » AURAIT DÉCLARÉ RENÉ DESCARTES S’IL ÉTAIT NÉ AU XXIÈME SIÈCLE. ET POUR EXISTER DANS DE BONNES CONDITIONS, IL AURAIT ÉTÉ CONDAMNÉ À CRÉER L’ILLUSION DE LA SIMPLICITÉ. EXPLICATIONS.

LA NOUVELLE DONNE Le drame des élèves lorsqu’ils tombent sur un mauvais professeur pendant leur scolarité, c’est qu’ils sont obligés de l’écouter pendant toute l’année, quitte à mourir d’ennui. C’était la même chose il y a 20 ans dans les médias : l’époque était aux grandes chaines nationales, qui détenaient tant le monopole réel que symbolique. Entretemps, le nombre de médias a explosé et nous sommes passés à l’époque des reality shows, où les spectateurs éliminent sur le champ les mauvais « performers ». Le rapport de force s’est inversé : c’est désormais l’émetteur du message qui doit faire des efforts, et le récepteur qui fait la loi. De ce constat découlent les règles d’or de la communication contemporaine : il faut faire court, clair et si possible « attrayant, même dans le cas de messages complexes ». STEVE JOBS OU FIDEL CASTRO? Au fond, il est très facile de communiquer comme un Pro si vous utilisez ces secrets : un bon message, qu’il soit écrit ou oral doit pouvoir s’articuler en 3 points maximum et se résumer en moins de 10 secondes. Pourquoi ? Dans 9 cas sur 10, les messages sont mal transmis parce que celui qui les présente s’emmêle les pinceaux. Parler en public génère souvent du stress et des trous de mémoire ! D’ailleurs si vous devez projeter une présentation en public, prévoyez un maximum de 10 pages, car au delà, n’importe quel cerveau ne parvient plus à mémoriser. Il faut donc faire des choix. Ne gar-

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der que les éléments prioritaires, et remisez les autres pour un prochain message. Enfin, assurez-vous que ce message est partagé par un maximum de personnes, en le répétant sur tous les canaux possibles : oralement, à l’écrit, sur internet, dans les réseaux sociaux, etc… À ce niveau, l’explosion médiatique permet de faire des merveilles sans dépenser un seul euro. LES TENDANCES FORTES Deux tendances fortes émergent actuellement : 1. Une bonne communication n’est plus narcissique. Parlez de votre expertise plutôt que de vous. Et cherchez surtout à faire parler d’autres personnes à votre place. 2. De plus en plus de marques passent du rôle d’annonceur à celui d’éditeur. Red Bull ou BMW contrôlent aujourd’hui des médias très puissants – magazine, TV, … – et réduisent leurs publicités dans des médias échappant à leur contrôle. Rien qu’au Luxembourg des dizaines de sociétés publient leurs propres magazines, qu’ils financent en vendant de la publicité à leurs fournisseurs. Or en temps de crise, ce n’est pas un luxe.

+ D’INFOS contact@360crossmedia.com Tél: (+352) 35 68 77 www.360crossmedia.com

RÈGLES D’OR 1. Toujours adopter un ton positif 2. Faire parler les autres 3. Faire court et facile à mémoriser

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SOCIAL

ACL

BIENVENUE AU CLUB ! CETTE ANNÉE L’AUTOMOBILE CLUB LUXEMBOURGEOIS FÊTE SES 80 ANS. FORTE DE 165 000 MEMBRES, LA VÉNÉRABLE INSTITUTION CONJUGUE AVEC DYNAMISME PASSION AUTOMOBILE, MILITANTISME ET SERVICE DE QUALITÉ.

L’ACL MILITANT DE LA MOBILITÉ Car l’ACL souhaite sensibiliser ses 165 000 membres ainsi que les pouvoirs publics sur des thèmes tels que la sécurité, la conduite écologique ou la fiscalité des véhicules. Son mot d’ordre : promouvoir la mobilité des personnes. Ainsi, l’association a-t-elle obtenu en juin 2012 que l’insertion alternée figure au code de la route. Désormais, tout conducteur doit favoriser l’insertion sur sa voie du véhicule se trouvant sur une voie qui ferme. Autre dossier, l’ACL souhaite que le gouvernement réforme le contrôle technique des véhicules pour

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plus de concurrence et d’intégration à l’Union Européenne. Après avoir organisé la consultation de ses membres sur Internet, l’association remettra ses conclusions au ministre compétent en décembre. AU PLUS PRÈS DE SES 165 000 MEMBRES En faisant rimer mobilité et qualité, l’ACL prend le plus grand soin de ses membres. L’association devrait recevoir la certification ISO 9000 fin 2012. Une reconnaissance pour l’organisme qui perfectionne toujours plus son réseau d’assistance aux véhicules et aux personnes-membres à travers le Luxembourg, l’Europe et le monde. Une bonne note décernée à ses offres touristiques personnalisées et haut-de-gamme. L’ACL ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Désormais, place est faite aux jeunes. L’association propose aux 18-25 ans une adhésion à tarifs préférentiels et multiplie les opérations originales telles que le bazar aux sièges enfants d’occasion. De quoi séduire les jeunes parents et de nouveaux publics.

« DEPUIS 80 ANS, L’ACL ÉRIGE L’AUTOMOBILE EN PASSION. » DANIEL TESCH

+ D’INFOS www.myofficialstory.com/automobileclub www.acl.lu

L’AUTOMOBILE PASSIONNÉMENT L’Automobile Club Luxembourgeois (ACL) réunit les fans de l’automobile, les nostalgiques des belles mécaniques et les usagés de l’asphalte. Depuis 80 ans, l’ACL érige l’automobile en passion. Elle programme de nombreux rassemblements pour véhicules historiques tels que les ACL classic et ADAC moto classic. Elle organise les championnats luxembourgeois de rallye, karting et course de côte. « Ces événements réjouissent le grand public et sont utiles à l’économie » affirme Daniel Tesch, Directeur de l’ACL. Un discours enthousiaste et fédérateur qu’Yves Wagner, Président de l’ACL, met en perspective : « la sécurité des automobiles provient des innovations de la compétition. Compétition et évolution des voitures sont liées. »

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SOCIAL

Jeune Barreau

LA MISSION PREMIÈRE DE LA CONFÉRENCE DU JEUNE BARREAU DE LUXEMBOURG CONSISTE À REPRÉSENTER LES INTÉRÊTS DES JEUNES AVOCATS. PRÉSENTATION. DEUX MISSIONS Pour remplir sa mission, l’association concentre ses efforts à deux niveaux. Au niveau national d’une part, elle fait partie des interlocuteurs privilégiés du barreau et des autres acteurs du monde du droit, tel que le Ministère de la justice. Au niveau international d’autre part, elle dynamise les relations avec des jeunes barreaux étrangers, notamment dans des pays où la finance occupe une part importante du tissu économique. Dans les deux cas, l’agenda est très chargé car la profession fait actuellement face à de nombreux défis. Citons par exemple la réforme de l’assistance judiciaire au Grand-Duché ou les réflexions actuelles engagées au niveau

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européen concernant l’évolution de notre profession dans un marché mondialisé. LES MEMBRES Pour être membre du Jeune Barreau, il faut remplir une seule condition : être inscrit au tableau de l’Ordre des avocats depuis moins de 11 ans. Un avocat assermenté à l’âge de 40 ans peut donc être membre jusqu’à ses 51 ans. La particularité des membres réside dans leurs journées très chargées. Ils sont en général très bien connectés, résolument modernes, mais manquent cruellement de temps pour prendre du recul sur leur profession ou mettre en commun

UN ORDRE DE MISSION Le Comité 2012–2013.

avec leurs confrères leurs réflexions en vue de faire entendre leur voix. Le Jeune Barreau s’efforce donc de réunir des « think-tank », d’augmenter la visibilité de ses membres dans les médias, et de défendre leurs intérêts auprès des instances représentatives. 90 ANS Le 90e anniversaire du Jeune Barreau, créé en 1923, donnera lieu à diverses manifestations, mais il permettra également de nous rassembler pour réfléchir à certaines questions essentielles. La perception par nos jeunes membres de la place de la déontologie a par exemple pris une nouvelle dimension

avec l’émergence des nouveaux outils de communication. Dans cette optique, le Jeune Barreau prévoit par exemple de publier son propre magazine au printemps, afin de faciliter la transmission d’informations et les échanges autour de ces thématiques stratégiques.

+ D’INFOS www.myofficialstory.com/jeunebarreau www.facebook.com/conferencedujeunebarreaudeluxembourg

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SOCIAL

INTERVIEW AVEC S.E. L’AMBASSADEUR DE CHINE APRÈS AVOIR EFFECTUÉ PLUSIEURS MANDATS EN AFRIQUE, L’AMBASSADEUR, M. ZENG XIANQI, EST PERSONNELLEMENT RAVI D’AVOIR ÉTÉ NOMMÉ AU LUXEMBOURG.

QUEL EST VOTRE CONSTAT SUR LES ÉCHANGES ÉTUDIANTS ENTRE LES 2 PAYS DE MÊME QUE SUR L’APPRENTISSAGE DU CHINOIS AU LUXEMBOURG ? Depuis la visite en Chine du Grand-Duc Henri en 2006 de nombreux accords ont été signés, notamment pour les échanges entre nos universités. Chaque année, les universi-

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tés chinoises accueillent des étudiants de tous les pays. En parallèle, l’université de Luxembourg reçoit une cinquantaine de jeunes chinois. Concernant l’apprentissage du chinois par les jeunes luxembourgeois, c’est un phénomène qui va toujours croissant. L’an dernier, un centre de langue et de culture chinoise a été fondé au Luxembourg avec un grand soutien du gouvernement luxembourgeois. Le centre pense établir un cours « Confucius », projet soutenu par le gouvernement chinois qui met à disposition plus de ressources pour l’enseignement, comme des manuels. Aussi, les soutiens seront encore plus poussés de la part du gouvernement chinois dans un avenir proche. SI VOUS DEVIEZ NOUS RECOMMANDER UN VOYAGE EN CHINE PENDANT 15 JOURS ? Mon pays est très grand, aussi je vais juste vous donner mon avis. Si vous êtes plutôt intéressé par la culture et l’histoire, je vous conseille les villes historiques de Beijing, Luoyang, Xi’an et aussi Nanjing. Pour visiter des villes modernes, je vous conseille la région côtière de la Chine, avec Shanghai, Zhejiang, Jiangsu, Fujin et Guangdong. Pour visiter l’arrière-pays, il faut aller dans la région de l’ouest de Chine (Gansu, Ningxia et Qinghai). Je vous conseille aussi de visiter la région du Tibet, qui est superbe. Mais je vous garantis que 2 semaines ne suffisent pas, il faut prévoir au minimum 2 mois ! Du nord au sud, comptez 4-5 h d’avion pour traverser le pays.

« LA CHINE EST UN PAYS DE TRADITIONS SÉCULAIRES, TOUJOURS ACTUELLES. » S.E. M. ZENG XIANQI, AMBASSADEUR DE CHINE

EXCELLENCE, POURRIEZ-VOUS NOUS PARLER DES RELATIONS BILATÉRALES ENTRE LA CHINE ET LE LUXEMBOURG ? C’est un pays conforme au slogan du pavillon luxembourgeois à l’Exposition universelle de Shanghai de 2010 : petit et beau. Beaucoup de chinois le connaissent pour ses secteurs de la sidérurgie et des finances. Les échanges amicaux entre la Chine et le Luxembourg sont très anciens et nos pays coopèrent dans de nombreux secteurs, plus particulièrement la finance et la sidérurgie. La première branche de la Banque de Chine à l’étranger a d’ailleurs été ouverte au Grand-duché, et d’autres suivront très prochainement. Au niveau du volume de commerce bilatéral, les échanges ont atteint 1,9 milliards de dollars l’an dernier et de nombreuses opportunités sont encore à saisir en Chine. Par ailleurs, les autorités chinoises accordent beaucoup d’importance sur la qualité de l’économie et l’amélioration du bien-être du peuple ainsi que le développement de la technologie pour une meilleure efficacité énergétique et écologique. La Chine est un pays de traditions séculaires toujours actuelles. Le pays a lancé une initiative d’établir un monde prospère et harmonieux, inspirée de la philosophie de Confucius, qui estime que la différence peut coexister harmonieusement et pacifiquement. Nous l’appliquons tant au niveau intérieur qu’au niveau international.

+ D’INFOS www.myofficialstory.com/zengxianqi www.lu.china-embassy.org/fra

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L’argent que je conﬁe, j’aimerais qu’il ﬁnance aussi les entreprises locales.

DOSSIERSPÉCIAL WINDS OF CHANGE : DES OPPORTUNITÉS EN RAFALES LES VENTS DU CHANGEMENT SOUFFLENT SUR L’EUROPE EN GÉNÉRAL, ET SUR LE LUXEMBOURG EN PARTICULIER. UNE TENDANCE NATURELLE CONSISTE À REGRETTER LE PASSÉ MAIS LE BON SENS INCITE À IDENTIFIER LES NOUVELLES OPPORTUNITÉS QUI SE PRÉSENTENT, POUR MIEUX LES SAISIR !

Depuis 1856, la BIL investit dans l’économie régionale et propose des solutions complètes aux entreprises. À l’écoute des entreprises du pays, les équipes Corporate Banking de la BIL contribuent activement au développement économique du pays. La banque dispose également de sept centres régionaux spécialisés pour PME. Son service aux professionnels couvre l’ensemble du cycle de vie des entreprises et comprend ainsi toutes les formes de ﬁnancements et de gestion de liquidités. Vous avez d’autres attentes vis-à-vis de la BIL ? Exprimez-vous sur www.vousavanttout.lu

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DOSSIERSPÉCIAL WINDS OF CHANGE

essence- rapportent des centaines de millions d’euro sur lesquels les voisins lorgnent en cette période de disette. Dont acte.

Les 20 glorieuses Indexation des salaires, négociations tripartites, PIB stratosphérique. La situation actuelle du Luxembourg n’est pas utopique, mais elle renvoie des pays comme la France à une autre époque : celle des trente glorieuses. Or c’est bien le talent des décideurs du Grand-Duché qui a rendu cette période dorée possible durant les 20 dernières années. Une stratégie pragmatique basée sur l’identification de niches de souveraineté et sur leur exploitation à vitesse grand V. En 1992, le private banking fonctionnait à merveille ; l’euro n’existait pas encore, Skype non plus et l’Europe en construction avait d’autres chats à fouetter qu’un état grand comme une région. 20 ans plus tard, ce sont plus de 2 000 milliards d’euros qui sont gérés dans des Fonds basés au Luxembourg et les taxes d’exceptions – tabac, commerce électronique ,

Les Buddenbrooks Dans son livre « Les Buddenbrooks », Thomas Mann décrit l’histoire d’une famille sur 3 générations. La première crée la fortune, la deuxième la gère et la dernière la dilapide. Le Luxembourg amorce la deuxième génération de son miracle économique. Tout l’enjeu consiste à capitaliser sur le pactole amassé pour, au pire, vivre de ses rentes, et au mieux, continuer à s’enrichir. Mais à force de voir le gouvernement dépenser trop au jour le jour, les économistes jurent qu’il est possible de tout dilapider en un temps record pour passer directement à la troisième génération. Sur quoi s’appuient ces spécialistes ? D’abord sur un modèle économique basé sur des

hypothèses de croissance de 3% minimum dont beaucoup estiment qu’elles appartiennent au passé. Ensuite sur un endettement galopant. Enfin sur les exemples de l’Espagne et de la Grèce. Il y a 6 ans à peine, la presse espagnole se demandait quand son économie allait dépasser celle de l’Allemagne. Olé. Ce qui va changer à coup sûr : indexation, influence des syndicats, modèle industriel Que les patrons se rassurent : l’indexation des salaires n’existera bientôt plus. À cela, une logique purement mathématique : l’agravation de la dette publique va bientôt mener à la perte du AAA pour le pays, ce qui rendra les finances publiques encore plus vulnérables et l’obligera à réduire les dépenses. En soit, la perte du AAA n’est pas un drame, mais contrairement à de grands pays, qui perdent un ou deux crans, de petits pays peuvent rapidement passer

ENQUÊTE « WINDS OF CHANGE »

Personnes ayant répondu au sondage : 412.

du AAA vers les profondeurs de l’alphabet, avec des conséquences radicales sur leur économie. Il va falloir s’adapter de gré ou de force à cette nouvelle donne budgétaire. Deuxième grande tendance, l’influence des syndicats va diminuer. Le dialogue social Luxembourgeois restera sans doute un modèle, mais chacun découvre aujourd’hui qu’il a été rendu possible par une généreuse culture de subventions tous azimuts. Or si un syndicat garde une influence limitée dans la politique d’un pays, il peut devenir une formidable source de paralysie. La politique du consensus a vécu. Enfin, le modèle industriel arrive également à la fin d’un cycle. Beaucoup pointent les hauts salaires pour expliquer le manque de compétitivité du Grand-Duché, mais c’est une tarte à la crème : la réalité industrielle mondiale repose aujourd’hui avant tout sur des brevets, des machines et l’optimisation de l’énergie,

des matière première et des transports. Or sur ce terrain là, « size matters » (« la taille fait la différence » ndlr). L’envergure des bureaux de recherche et développement, la quantité de brevets déposés, le nombre d’ingénieurs disponibles et la capacité d’investissement constituent une compétition extrêmement difficile à mener pour un petit pays. Facteur aggravant, les courts chemins qui ont fait la force du Luxembourg se sont rallongés : dans les années 70, un ministre comme Marcel Mart cumulait 7 ministères et pouvait attirer des géants mondiaux comme Goodyear en quelques réunions à New York. Entretemps, le cloisonement des ministères à créé des murs où le pays s’enferme parfois, à force de multiplier les processus fastidieux. Obtenir un terrain pour établir une usine peut prendre des années. Un délai beaucoup trop long pour éviter la

délocalisation de tels projets vers les pays voisins. Ce qui va peut-être changer : réforme, droit de vote des étrangers, bureaucratie L’ombre de Gerhard Schröder plane sur le Luxembourg et son Premier Ministre: l’ex homme politique allemand incarne une politique franche, capable d’entreprendre des réformes douloureuses, quitte à ne pas se faire réélire. L’opinion publique luxembourgeoise a beau vouloir préserver l’essentiel de ses acquis – ce qui est tout à fait naturel – elle est très bien informée et appelle majoritairement de ses voeux des réformes capables de préserver un avenir radieux pour le pays. Deuxième axe d’évolution possible, le droit de vote aux résidents étrangers qui participent à la vie économique du pays. Car en l’état, 75 % des votants travaillent dans la fonction publique, ce qui constitue

Enquête réalisée sur internet du 27 novembre au 1er décembre auprès d’une population active au Luxembourg.

1. REFORMES

2. RETRAITES

3. POLITIQUE

4. DIALOGUE SOCIAL

5. FINANCE

6. E-COMMERCE

Pensez-vous que l’opinion publique soit prête à des réformes douloureuses ?

Le modèle des retraites repose sur une croissance qui appartient au passé. Seriez-vous prêt à accepter une retraite inférieure, si celle-ci permet de mettre en place un modèle durable ?

Pensez-vous que le Gouvernement doive oser des réformes radicales quitte à perdre en popularité ?

La crise semble avoir brisé le dialogue social dont le Luxembourg a longtemps été un champion. Pourquoi ? (1 seule réponse)

Pensez-vous que le secteur de la Finance ait un effet positif ou négatif sur l’économie Luxembourgeoise ?

Pensez-vous que l’e-commerce ait un avenir au Luxembourg, une fois que les sociétés comme Amazon et Skype paieront leur TVA dans le pays de résidence de chaque client ?

66 %

Personne n’est prêt à renoncer à ses acquis

63 %

86 %

Non

Oui

71 %

Le gouvernement n’a plus d’argent à distribuer

80 % Positif

84 % Oui

16 %

Oui Oui

34 %

Les patrons sont bornés

Non

29 %

Non

14 %

26_ANDY A LUXEMBOURG #13 Sans titre-1 26-27

4% 17 % Les syndicats sont bornés

Négatif

Non

20 %

16 %

#13 ANDY A LUXEMBOURG_27 10/12/12 15:27

DOSSIERSPÉCIAL WINDS OF CHANGE

Les opportunités à saisir : back to the basics Le Luxembourg n’a finalement rien à inventer pour construire un avenir radieux, il lui suffit de faire ce qui a fait son succès depuis 20 ans : analyser la nouvelle donne économique et développer plus vite que

ses concurrents un avantage stratégique en capitalisant sur sa petite taille. Un entrepreneur veut créer une entreprise au Grand-Duché ? Le Luxembourg a les moyens de lui dérouler le tapis rouge en coordonnant tous les ministères à vitesse grand V. Le monde est devenu totalement ouvert ? Le pays peut attirer les meilleurs entrepreneurs d’Europe pour faciliter puis accélérer le développement de leurs sociétés. Créer une société aujourd’hui au Grand-Duché est plus fastidieux qu’à Trèves, Metz ou Londres, sans que les complications administratives n’aient eu un effet sur le nombre de faillites. Le Grand-Duché dispose du nerf de la guerre menée par les entrepreneurs : de l’argent à investir et le savoir faire pour bien le faire. Des chemins courts et une grande dose de pragmatisme ont fait le succès du pays dans le passé. C’est l’heure de revenir aux bases.

I’m still loving you L’avantage d’un monde ouvert, c’est qu’il est très facile de se projeter vers l’extérieur pour importer gratuitement des idées. Ainsi, Singapour a réussi avec succès à insuffler à sa fonction publique un état d’esprit « entrepreneurial ». Le Qatar a démontré une capacité à importer les meilleurs talents dont elle avait besoin pour diversifier son économie aux quatre coins de l’Europe. L’Allemagne a eu le courage de réformer en profondeur son économie pour lui permettre de faire face aux nouveaux défis du XXIe siècle. La globalisation est une chance pour un pays de la taille du Luxembourg. Et le vent du changement pousse le pays dans la bonne direction. Les machines à innover et à intégrer doivent désormais fonctionner à plein régime sans quoi nous risquons de finir comme le scorpion, capable de se sacrifier lui-même avec son propre venin.

aux yeux de certains « un déni de démocratie». Enfin, beaucoup espère un changement d’état d’esprit: créer une entreprise relève encore du parcours du combattant : beaucoup d’entrepreneurs ne se privent pas de le faire ailleurs ! Et un grand nombre de Luxembourgeois talentueux optent pour une carrière de fonctionnaire, privant ainsi les entreprises de leur précieuse expertise. C’est un peu comme si les pilotes luxembourgeois de Luxair décidaient tous de travailler dans un bureau de l’aéroport, laissant délibérément les commandes à des étrangers.

ENQUÊTE « WINDS OF CHANGE »

ANALYSE

7. INDUSTRIE

8. EDUCATION

9. ENTREPRENEURIAT

10. FONCTION PUBLIQUE

11. DÉMOCRATIE

Pensez-vous que le Luxembourg ait la capacité de trouver quelques innovations capables de donner un avantage stratégique à certains secteurs de son industrie ?

Pensez-vous que les critiques à l’égard du système éducatif soit justifiées?

Pensez-vous que le Luxembourg soit un lieu favorable pour voir émerger le futur Mark Zuckerberg européen (Créateur de Facebook) ?

Les salaires des fonctionnaires devraient-ils être indexés à la performance, à la pénibilité et à la valeur ajoutée créée ?

Pensez-vous que le droit de vote devrait-être élargi aux personnes étrangères résidentes contribuant à l’économie du Grand-Duché ?

80 % Oui

Oui, les résultats le prouvent

55 %

Non, le Luxembourg est le seul pays à devoir gérer une population multilingue

10 %

47 %

80 % Oui

74 %

Oui

35 % Non

20 %

28_ANDY A LUXEMBOURG XEMBOURG #13 Sans titre-1 28-29

Non, le Luxembourg peut s’améliorer, mais les autres pays également

Non

53 %

20 %

Non

16 %

Première surprise, les campagnes contre la finance en France ou en Angleterre commencent à toucher le Grand-Duché, où 1 personne sur 5 estime que la finance a un effet négatif sur l’économie du pays. Les personnes interrogées font preuve d’un optimisme assez grand concernant l’avenir du pays, tant dans l’e-commerce que l’industrie et dans une moindre mesure l’entreprenariat. Enfin, la réforme de la fonction publique et le droit de vote aux étrangers affichent des scores de popularités très élevés, mais ces résultats sont pondérés par le fait que la majorité des personnes ayant répondu à cette enquête travaillent dans des entreprises privées.

#13 ANDY A LUXEMBOURG_29 10/12/12 15:27

DOSSIERSPÉCIAL WINDS OF CHANGE

DONALD TRUMP

ENTRETIEN DONALD TRUMP NOUS A REÇUS PENDANT NOTRE SÉJOUR À NEW YORK. MORCEAUX CHOISIS.

« IL Y A TOUJOURS DES OPPORTUNITÉS. » DONALD TRUMP

Quelle est votre opinion concernant le marché de l’immobilier aux États-Unis et dans le reste du monde ? Bien que la situation soit difficile, il y a toujours des possibilités, ce qui est une bonne chose. Quand j’ai intégré le marché de l’immobilier à New York, tout le monde me disait que le moment était mal choisi ; mais c’était ce que je voulais faire. Alors, j’ai persévéré et ça a payé. Le marché américain alterne entre bonnes et mauvaises périodes, mais là, c’est un excellent moment pour acheter. J’ai fait de très bons résultats récemment et je suis sûr sur le marché reprendra très bientôt. Globalement, nous avons tous connu des revers mais tels sont les cycles de l’immobilier.

Quel scénario prévoyez-vous pour les années à venir ? C’est difficile à dire mais, comme je viens de le mentionner, l’immobilier fonctionne par cycles, tout comme bon nombre d’autres secteurs. Les choses évoluent. Il faut savoir garder la bonne attitude quand les choses vont mal pour profiter des hausses futures.

30_ANDY A LUXEMBOURG #13 Sans titre-1 30-31

Pouvez-vous nous donner un aperçu des principaux projets que votre organisation gère actuellement à travers le monde ? Nous allons de l’avant! C’est une période très motivante. Nous avons acheté le Doral à Miami, qui fait 800 hectares ; il s’appelle désormais Trump National Doral et comprend cinq parcours de golf de compétition et un hôtel de 700 chambres. Il va être grandiose. Nous avons également été sélectionnés en tant que développeurs du célèbre Old Post Office Building à Washington, qui va devenir un hôtel de 300 chambres de luxe mais conservera sa façade originale. En outre, nous avons fait de nombreuses acquisitions, et Trump International Golf Links à Aberdeen a déjà connu un énorme succès et reçu de nombreuses récompenses. C’est une période très chargée et productive. Que pensez-vous du Luxembourg, notamment d’un point vue immobilier ? Je ne connais pas le Luxembourg suffisamment bien pour vous donner une réponse éclairée. Je sais que le Luxembourg est dans une position charnière géographiquement parlant, ce qui lui confère un avantage stratégique. C’est aussi un beau pays. Il devrait très bien s’en tirer, tant dans l’immobilier que dans les autres secteurs.

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#13 ANDY A LUXEMBOURG_31 10/12/12 15:27

DOSSIERSPÉCIAL WINDS OF CHANGE

RBC Investor Services

L’AVENIR AVEC

CONFIANCE 32_ANDY A LUXEMBOURG #13 Sans titre-1 32-33

#13 ANDY A LUXEMBOURG_33 10/12/12 15:27

DOSSIERSPÉCIAL WINDS OF CHANGE

ENTRETIEN

ENTRETIEN AVEC SÉBASTIEN DANLOY, MANAGING DIRECTOR DE RBC INVESTOR SERVICES (LUXEMBOURG), QUI SE CONFIE SUR LES PERSPECTIVES DU SECTEUR ET L’AVENIR DES SERVICES FINANCIERS AU GRAND-DUCHÉ.

34_ANDY A LUXEMBOURG #13 Sans titre-1 34-35

élargir leur accès aux marchés et leurs ambitions mondiales. Pensez-vous que le Luxembourg soit suffisamment armé pour relever les défis futurs ? L’avenir du pays s’annonce prometteur, et ce malgré l’harmonisation accrue des cadres réglementaires visant à instaurer des règles de jeu plus équitables. Le Luxembourg n’est pas devenu en un jour un centre de référence en matière d’administration et de distribution de fonds. Tout nouveau concurrent devra prendre le temps de réunir, s’il le peut, les ingrédients et l’expertise essentiels à une telle réussite. En ce qui nous concerne, nous espérons rester un acteur majeur du secteur. La fiscalité luxembourgeoise continue de profiter au secteur et aux investisseurs non pas parce qu’elle est plus attrayante qu’ailleurs, mais du fait de sa constance. Les investisseurs étrangers accordent une grande importance à la stabilité, plus particulièrement à l’heure actuelle. Le Luxembourg est l’un des très rares pays en Europe à conserver son triple A, si bien que les entreprises sont toujours plus nombreuses à vouloir s’y établir. Enfin, le secteur des services financiers – qui génère beaucoup d’emplois au Luxembourg –

reconnaît l’importance de soutenir les générations futures. Depuis notre siège à Esch-Belval, nous assistons à la construction du nouveau campus de l’Université du Luxembourg, qui sera le cadre idéal pour attirer les jeunes talents du pays et former les futurs leaders du secteur.

SÉBASTIEN DANLOY

Pouvez-vous nous expliquer rapidement le changement de dénomination de la banque et ce que sa détention à 100 % par la Banque Royale du Canada signifie pour vous ? Nous avons adopté durant l’été la marque de la Banque Royale du Canada (RBC) car elle reflète notre nouvelle structure de propriété. RBC est l’une des plus grandes banques au monde, et la plus importante du Canada. C’est une marque internationale solide et reconnue sur le plan financier. Dans le contexte actuel, il est primordial pour nos clients de compter sur un homologue fiable et bien établi. Grâce à la réputation et à la solidité financière de RBC, nous pourrons conquérir d’autres marchés et stimuler la croissance. © 360Crossmedia/J.Theis

D’après vous, comment le Luxembourg a-t-il réussi à devenir un important centre financier dans le monde ? Le Luxembourg est le deuxième centre mondial de fonds d’investissement et reste, à ce titre, un élément crucial de notre organisation et de notre stratégie. Pendant plus de 30 ans, il s’est forgé une réputation en tant que place financière renommée et lieu privilégié de domiciliation de fonds. Le pays offre un niveau d’infrastructure et d’expertise permettant de répondre à l’évolution constante des demandes en matière d’administration de fonds. Il a donc su s’adapter aux changements réglementaires avec pragmatisme et rigueur. Entre-temps, nous sommes parvenus à nous positionner comme l’un des leaders du marché financier luxembourgeois, en proposant une large gamme de produits et services englobant la conservation de titres, l’administration de fonds et les services aux actionnaires. Avec plus de 1 600 professionnels basés à Esch-Belval, nous sommes aujourd’hui le premier employeur dans le secteur des fonds au Luxembourg, et l’un des chefs de file de la distribution mondiale de fonds. Nous aidons des gestionnaires financiers à

« DANS LE CONTEXTE ACTUEL, IL EST PRIMORDIAL POUR NOS CLIENTS DE COMPTER SUR UN HOMOLOGUE FIABLE ET BIEN ÉTABLI. »

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#13 ANDY A LUXEMBOURG_35 10/12/12 15:27

DOSSIERSPÉCIAL WINDS OF CHANGE

Georges Bock

NOUVELLES PERSPECTIVES AU LUXEMBOURG INTERVIEW DE GEORGES BOCK, MANAGING PARTNER DE KPMG LUXEMBOURG DEPUIS LE 1ER OCTOBRE 2012.

Quelle est votre analyse actuelle de la situation du pays ? J’observe une dichotomie : d’un côté, il y a les Luxembourgeois – les électeurs – majoritairement dans le secteur public ou pensionné. De l’autre le monde des affaires, à forte densité non luxembourgeoise et peu en contact avec les autochtones. Ceci crée une déconnection de la réalité. À l’époque de l’Arbed, les ingénieurs, les cadres et les fonctionnaires échangeaient en permanence. Le dialogue et une forte solidarité existaient. Aujourd’hui, seuls les médias et les syndicats relayent les informations : c’est le règne du statu quo et de la politique. Je pense que la population est plus loin que le gouvernement. Les gens ont compris – notamment grâce à l’exemple de la Grèce – que le pays ne peut pas continuer à dépenser de l’argent qu’il n’a pas et je pense que beaucoup seraient prêts à payer

36_ANDY A LUXEMBOURG #13 Sans titre-1 36-37

GEORGES BOCK plus d’impôts si cela se faisait avec de profonds changement structurels et en appliquant les nouvelles règles à tous. Comment imaginez-vous l’avenir du pays ? Il y a du bon et du mauvais, mais le mauvais peut tuer le bon. Nous sommes arrivés à une croisée des chemins, où il faut accepter de faire un pas en arrière pour prendre un bon élan et franchir les obstacles d’un bond. Il y a des opportunités partout : dans les fonds avec la directive AIFM mais aussi dans l’e-commerce et l’industrie où le Luxembourg a tout pour devenir le « Service Center » de grands groupes internationaux, sur le modèle d’Arcelor-Mittal ou Amazon. La taille du pays nous oblige à nous spécialiser, mais c’est une option gagnante lorsqu’elle est associée à une diversification des marchés. Nous sommes condamnés à nous battre pour nous imposer sur les marchés internationaux. Nous pouvons centraliser les besoins de gestion de la trésorerie, du marketing ou de l’IT à une échelle européenne. Mais l’Irlande a montré avec les Fonds monétaires qu’elle était en embuscade lorsque nous sommes trop lents. L’avenir se prépare maintenant. On ne peut plus attendre sans rien faire. Vous êtes plutôt optimiste ou pessimiste ? Une fois la réforme enclenchée, je suis très optimiste ! Ensuite il suffira de dégripper certains rouages : qui peut aujourd’hui se réjouir de voir Ikéa en Belgique et non au Grand-Duché ? Les lourdeurs administratives sur ce dossier ont coûté très cher au pays. Et j’espère que le cas « De Verband » sera le dernier dans son genre !

Vous avez été nommé comme Managing Partner. Quels sont vos objectifs ? J’en ai trois principaux : d’abord au niveau de notre organisation, je souhaite capitaliser sur notre passion pour l’excellence, tout en renforçant le caractère convivial et solidaire de notre organisation. Ces deux concepts sont souvent perçues comme opposées alors qu’elles sont tout à fait compatibles. Cette solidarité dans l’excellence s’appuie sur deux piliers : la qualité et la flexibilité. Ensuite, au niveau de nos clients, je m’efforce de mettre en lumière notre innovation – seule capable de faire avancer la firme et le pays – ainsi que notre expertise dans l’évaluation des risques de nos clients au sens large. C’est une notion plate aujourd’hui, mais qui prend beaucoup de relief dans le cadre de projections à 2, 5 ou 10 ans. Nous aidons nos clients à imaginer l’avenir, à s’y préparer et parfois à s’adapter. Enfin je mets l’accent sur notre intégration dans la communauté locale. Un exemple : nous participons à une mission au Mexique et au Brésil alors que KPMG a des bureaux sur place : nous voulons simplement soutenir la croissance du pays et créer une dynamique apte à inspirer et mobiliser la population.

« CE NE SONT PAS LES LOIS QUI CRÉENT LA CROISSANCE, C’EST L’ÉCONOMIE »

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#13 ANDY A LUXEMBOURG_37 10/12/12 15:27

DOSSIERSPÉCIAL WINDS OF CHANGE

ÉTUDE LIMSA L’INDUSTRIE DE LA DOMICILIATION AU MICROSCOPE LA LIMSA VIENT DU PUBLIER UNE ÉTUDE SUR LA DOMICILIATION AU GRAND-DUCHÉ. INTERVIEW DE CARLO SCHLESSER, SON PRÉSIDENT.

« LES OPPORTUNITÉS EXISTENT, MAIS ENCORE FAUT-IL LES SAISIR. » CARLO SCHLESSER

La LIMSA a commandé une enquête sur le secteur de la domiciliation au Grand-Duché. Quelles sont les tendances ? D’un point de vue quantitatif, l’étude établit l’empreinte du secteur de la domiciliation dans le pays, soit environ 330 sociétés - principalement des experts comptables et des PSF - qui gèrent 40 000 Soparfis, 1 200 SPFs, 1.340 SIFs, 887 sociétés de titrisation et 271 Sicavs. Notre industrie emploie 2 400 personnes - dont la plupart sont hautement qualifiées - et contribue en 2011 pour environ 630 millions aux recettes fiscales de l’État. À titre de comparaison, les banques ne génèrent guère

38_ANDY A LUXEMBOURG #13 Sans titre-1 38-39

plus d’un milliard. D’ailleurs les simples cotisations des Soparfis à la chambre de commerce représentent 14 millions, soit près de la moitié de son budget. Quel est le moral des professionnels de votre industrie ? Je dirais qu’ils sont optimistes et inquiets à la fois. Optimistes car c’est un marché de 450 millions de chiffre d’affaires dont l’augmentation annuelle moyenne sur les 7 dernières années est de 14 %. 59 % des décideurs interrogés estiment que leur entreprise va embaucher dans les mois à venir et seulement 6 % envisagent une délocalisation. Mais si 41 % voient les récentes réglementations d’un œil positif, l’inquiétude existe lorsque le doublement de l’ « impôt Soparfi est évoqué ». C’est aujourd’hui une taxe de 1 500 € qui nuit déjà à la compétitivité du Grand-Duché, puisqu’elle n’existe pas chez nos concurrents hollandais et belges. Son doublement risquerait d’avoir des effets inverses à ceux recherchés, avec une réduction massive du nombre de Soparfis luxembourgeoises et une contraction, in fine, des recettes fiscales. Cet impôt représente

une menace pour le secteur et l’image de stabilité de la législation fiscale grand-ducale. Quel est l’avenir du marché de la domiciliation au Grand-Duché ? La tendance actuelle est clairement orientée vers 2 marchés : l’Europe et le marché américain. Les clients viennent au Grand-Duché pour des solutions onshore, transparentes et régulées. Le Luxembourg attire également de plus en plus de fonds souverains provenant de Chine, du Qatar ou de pays comme la Norvège. Quant à notre avenir, il est indissociable de celui du pays : les opportunités existent, mais encore faut-il les saisir en préservant des conditions favorables! Gardons à l’esprit que nos clients ont une approche internationale de leurs affaires, et qu’ils seront très rapides à « changer de fournisseur » si nous augmentons de 104 % l’impôt minimum.

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#13 ANDY A LUXEMBOURG_39 10/12/12 15:27

DOSSIERSPÉCIAL WINDS OF CHANGE HANGE

JEAN-PAULGENNARI LE LUXEMBOURG DOIT CAPITALISER SUR SES SUCCÈS PASSÉS

Flexibilité Aujourd’hui, le changement est devenu une composante incontournable du présent. Son rythme s’est par ailleurs brutalement accéléré ces dernières années : dans la finance par exemple, les clients sont désormais beaucoup plus informés et nombreux s’impliquent personnellement dans la gestion de leurs avoirs. Par le passé, le banquier était une personne de confiance bénéficiant d’une grande autonomie. Cet inéluctable changement se retrouve également en matière de réglementation, de mobilité, d’énergie, ou encore d’éducation, un étudiant de 15 ans ayant de grandes chances d’exercer dans quelques années un métier qui n’existe pas encore aujourd’hui. Face à cette évolution rapide et polymorphe, la taille humaine du pays lui confère une indéniable capacité d’adaptation, souvent décisive. Encore faut-il avoir conscience de cet atout et éviter d’imiter les lourdeurs de nos voisins. Pragmatisme Il manque une vision claire

40_ANDY A LUXEMBOURG #13 Sans titre-1 40-41

derrière laquelle tout le pays pourrait se mobiliser. En l’occurrence, le pays et ses concitoyens doivent apprendre à vivre la réalité de notre époque: la plupart d’entre nous devront changer d’employeur, voire de métier durant les années à venir. À titre personnel, au cours de ma carrière les circonstances m’ont amenées à être muté 3 fois en quelques années. Elles resteront mes meilleures années. Je me souviens du scepticisme, voire des critiques que suscitaient, à tord, ces changements auprès de certaines personnes. Inspironsnous dans ce domaine des anglo-saxons, pour qui toute expérience crée de la valeur. Dans le même ordre d’idée, je pense que de nombreux retraités talentueux pourraient être mis à contribution comme ils le sont en France par exemple pour mener des missions ou éclairer les décideurs contemporains. Vitesse Ralenti par les harmonisations progressives sur tous les niveaux, le Grand-Duché semble

parfois ankylosé. Il y a pourtant des opportunités à saisir ! La compliance et le Risk management, que beaucoup identifient comme des freins à la compétitivité constituent avant tout des métiers d’avenir dont pourraient profiter les jeunes et les professionnels du pays, s’ils étaient formés mieux et plus vite que leurs concurrents étrangers. Souvenons-nous des visionnaires qui ont su anticiper ces tendances pour créer des géants comme SES ou l’industrie des Fonds d’Investissement. Les services aux familles – Family Office –, ou aux clients « ultra fortunés » – ultra high net worth – et le domaine du private Equity constituent également des gisements de croissance, notamment dans la niche de prédilection du pays : les services. Mais le temps presse ; la concurrence est également à pied d’œuvre…

« LA TAILLE HUMAINE DU PAYS LUI CONFÈRE UNE INDÉNIABLE CAPACITÉ D’ADAPTATION, SOUVENT DÉCISIVE. » JEAN-PAUL GENNARI

IL Y A DANS L’ADN DU LUXEMBOURG DES QUALITÉS QUI LUI ONT PERMIS DE SE RÉINVENTER AU FIL DES SIÈCLES. LE PAYS EST À NOUVEAU FACE À UNE PÉRIODE DE MUTATION. MAIS A-T-IL RETENU LES LEÇONS DU PASSÉ ?

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#13 ANDY A LUXEMBOURG_41 10/12/12 15:27

« L’ÉTAT D’ESPRIT DANS NOS AGENCES EST TRÈS POSITIF. »

DOSSIERSPÉCIAL WINDS OF CHANGE

M. RIK VANDENBERGHE

ING International Survey (IIS)

INTERVIEW AVEC M. RIK VANDENBERGHE M. VANDENBERGHE, CEO DE LA BANQUE ING, NOUS PRÉSENTE LE TRAVAIL DE RECHERCHE MENÉ RÉCEMMENT PAR ING SUR L’IMMOBILIER RÉSIDENTIEL.

Monsieur Vandenberghe, pourriez-vous nous parler de l’étude « ING International Survey » que vous venez de publier ? L’ING International Survey est publiée 4 fois par ans sur différents thèmes. Celle de novembre traite de l’immobilier. Elle est menée par TNS/Ilres dans 12 pays, sur des échantillons de 1 000 personnes. Nous la publions car elle cadre parfaitement bien avec notre mission première : aider nos clients à gérer leur avenir financier. Quels sont les résultats au niveau du marché Luxembourgeois ? Tout d’abord, les personnes interrogées trouvent les biens immobiliers trop chers à 93 %, largement au-dessus de la moyenne européenne de 71 %. D’autre part, 9 personnes sur 10 pensent qu’il est plus difficile d’acheter aujourd’hui qu’il y a 10 ans, ce qui n’est pas surprenant, mais 73 % estiment que les prix vont encore augmenter.

Quel est le profil de l’acheteur Luxembourgeois ? Le premier achat est effectué en moyenne à l’âge de 27 ans, soit avec trois ans d’avance sur la moyenne européenne. 73 % des luxembourgeois sont propriétaires ou copropriétaires, dont 38 % n’ont pas d’emprunt à rembourser. Par comparaison, les résidents étrangers au Grand-Duché sont 59 % à être propriétaires ou copropriétaires, et seulement 15 % n’ont pas de dettes à rembourser sur leur bien immobilier. Ces chiffres sont dans le groupe de tête

42_ANDY A LUXEMBOURG #13 Sans titre-1 42-43

européen. Dans l’ensemble enfin, 50 % des propriétaires ont acheté plus d’une propriété, et les personnes qui louent dépensent 35 % de leurs revenus contre 27 % pour les propriétaires. Quelles sont les perspectives pour le Luxembourg ? Il y a un plafond, mais c’est toujours intéressant de s’installer au Luxembourg. Il faut garder à l’esprit le point de vue successoral et fiscal. Les prix du logement sont raisonnables dans le sud, mais élevés en ville, notamment du fait de la proximité des institutions européennes où les revenus sont élevés. Au niveau d’ING nous accompagnons les gens pendant toute leur vie. Avant, ils venaient juste ouvrir un compte ou demander une carte VISA. Aujourd’hui, ils nous problématiques patrimoniales beaucoup plus complexes et internationales. Nous les servons avec des solutions diversifiées et sur mesure en leur faisant profiter de la force du groupe. Un exemple : notre application iPhone est une des meilleurs du marché. L’écoute est centrale dans notre approche et je dois dire que l’état d’esprit dans nos agences est très positif malgré la crise.

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#13 ANDY A LUXEMBOURG_43 10/12/12 15:27

DOSSIERSPÉCIAL WINDS OF CHANGE

Martin Vogel

REPOUSSER LES MENACES ET EXPLOITER LES OPPORTUNITÉS POUR CONSTRUIRE L’AVENIR DU LUXEMBOURG

AVEC LES DÉFIS PLUS IMPORTANTS QUE JAMAIS IMPOSÉS AUX UCITS, L’INDUSTRIE DE LA FINANCE DU LUXEMBOURG SE TROUVE AUJOURD’HUI À LA CROISÉE DES CHEMINS. L’AIFMD REPRÉSENTE TOUTEFOIS UNE OPPORTUNITÉ D’EXTENSION BIENVENUE. DANS UN MONDE DONT LA CONSCIENCE DES RISQUES NE CESSE DE CROÎTRE, LA GOUVERNANCE POURRAIT CONSTITUER LA CLÉ.

« NOTRE CHANCE RÉSIDE DANS LES FORCES TRADITIONNELLES DU LUXEMBOURG. » MARTIN VOGEL

Mobiliser nos forces traditionnelles Les choses tournent rarement comme nous le pensions ou l’espérions. Qu’adviendra-t-il de l’industrie de la finance luxembourgeoise ? La législation sans cesse plus intrusive et plus complexe du secteur financier européen et international entraîne en effet un accroissement des coûts et augmente l’attrait des juridictions moins coûteuses, ce qui représente une menace pour le Grand-duché. Notre chance réside dans les forces traditionnelles du Luxembourg : son expertise dans des domaines tels que l’audit, la conformité, la fiscalité et la gouvernance, éléments sans cesse plus critiques de la chaîne de valorisation des fonds. Grâce à ces activités clés, le Grand-duché a un rôle réel à jouer dans le paysage futur de l’industrie financière. Une marque bien établie mise sous pression La marque UCITS, qui a été au cœur de l’industrie durant

44_ANDY A LUXEMBOURG #13 Sans titre-1 44-45

un quart de siècle, pourrait-elle perdre de son attrait ? Alors que la concurrence des autres produits et stratégies s’accroît, les nouvelles mesures légales peuvent avoir une incidence sur les coûts et affaiblir les performances. Des changements proportionnés et justifiés deviennent dès lors critiques. L’AIFMD a également été assortie de restrictions coûteuses, mais dans ce cas, la règlementation pourrait constituer une source de croissance. En effet, les services de gestion des risques, de conformité et de consultance en fiscalité offerts par le Luxembourg sont la pierre angulaire d’une plateforme financière alternative et le resteront tant que l’industrie pourra faire preuve de l’expertise requise et offrir les compétences adéquates. Une gouvernance d’entreprise et une supervision saines et efficaces sont indispensables pour tous les investisseurs financiers, afin d’offrir la supervision crédible et efficace des tierces parties impliquées dans la gestion et

l’exploitation quotidienne, telle que celle-ci est requise par la circulaire 12/546 de la CSSF. Question de substance La capacité du Luxembourg à développer ses compétences en gestion des risques opérationnels et financiers repose sur l’expertise, l’expérience et les perspectives offertes par les directeurs administratifs et le temps qu’ils accepteront de consacrer à la prise en charge correcte de ces responsabilités. MDO a soutenu une gouvernance d’entreprise saine et une gestion de risques indépendante durant de nombreuses années, avec la conviction qu’une supervision efficace requiert un niveau de la direction que des cadres. Au fil des ans, MDO s’est doté de talents humains, de connaissances et d’un support IT afin d’offrir à ses clients des services de supervision, de contrôle, d’analyse et de rapports poussés, conformément aux besoins formulés. Comme ces exigences s’étendent peu à peu à l’échelle internationale, le Luxembourg est idéalement placé pour renforcer son rôle de plateforme financière internationale.

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#13 ANDY A LUXEMBOURG_45 10/12/12 15:27

DOSSIERSPÉCIAL WINDS OF CHANGE

« L’AVENIR SE JOUE SUR LA QUALITÉ ET L’ATTRACTIVITÉ. »

Jean-Michel Pacaud

LES RÉVISEURS FACE À L’AVENIR

JEAN-MICHEL PACAUD

LA PROFESSION DE RÉVISEUR D’ENTREPRISES FAIT FACE À DIFFÉRENTES MUTATIONS. ENTRETIEN AVEC JEAN-MICHEL PACAUD, PRÉSIDENT DE L’INSTITUT DES RÉVISEURS D’ENTREPRISES ÉLU EN JUIN DERNIER POUR UN MANDAT DE 3 ANS.

Quels sont les objectifs de votre présidence ? Le principal objectif, c’est la promotion et l’image de notre profession. Et cet objectif est indissociable de l’exigence de qualité. Depuis décembre 2009, la CSSF est devenue l’autorité de supervision de tous les réviseurs, qu’ils exercent en solo ou en cabinet. À ce titre, elle contrôle annuellement chaque société d’audit, avec un focus particulier sur les entités d’intérêt public : les sociétés cotées, les banques et les assureurs, mais aussi les fonds d’investissement. Ces

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contrôles sont lourds, mais ils sont accueillis favorablement par la profession. Les sanctions vont jusqu’au retrait de l’agrément. Les membres de l’IRE investissent donc pour optimiser les procédures, la formation, le recrutement, et l’opérationnalité de l’audit. Y-a-t-il déjà eu des retraits d’agrément par la CSSF ? Certains réviseurs pour qui l’audit n’est pas l’activité principale – des domiciliataires et des fiduciaires notamment – ont estimé que les changements récents étaient

trop contraignants et ont choisi de rendre leur agrément. Mais à ce jour, la CSSF n’a pas eu à appliquer la sanction maximale. Quels sont les challenges que la profession doit relever? J’en vois deux principaux. D’abord le recrutement où, d’une part on sent poindre un problème général d’attractivité, et d’autre part il existe un problème spécifique pour attirer au Luxembourg des professionnels non francophones. Un exemple frappant : si un allemand ou un américain veut passer son diplôme d’aptitude

professionnelle – un examen difficile, nécessaire pour exercer au Grand-Duché – ils peuvent répondre dans leur langue natale, mais les sujets d’examens sont en français. La question linguistique est très importante et L’IRE va faire des propositions concrètes à la CSSF en ce sens. Nous souhaitons également attirer plus de luxembourgeois. Le deuxième challenge tient à la réforme Barnier, qui a fait des propositions radicales pour notre métier : rotation obligatoire des firmes d’audit tous les 6 ans, limitation drastique des services « non

audit », introduction du concept de ‘Pure firme d’audit’ quand une société a une part de marché de plus de 30 % des « PIE » (Entités d’intérêt public), qui les obligerait à ne plus fournir de conseil fiscal et de consulting, dans tout leur réseau. Pensez-vous que cette réforme aboutisse ? Je pense que beaucoup des propositions initiales de Barnier ne passeront pas au parlement européen. car elles n’ont pas de sens, elles sont même contraire à l’objectif affiché de qualité. En

outre elles empêcheraient les cabinets d’audit d’attirer les meilleurs talents qui utilisent souvent l’audit comme tremplin vers la finance ou le conseil… Quant à l’idée de Monsieur Barnier d’étendre la notion de PIE aux fonds d’investissement non cotés, elle créerait un sérieux problème pour le Luxembourg.

+ D’INFOS www.myofficialstory.com/jeanmichelpacaud www.ey.com/LU

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BUSINESS

Stëmm vun der Strooss « RÉPONDRE AUX BESOINS D’UNE PAUVRETÉ QUI PEUT PARFOIS DÉRANGER. » MARCEL DETAILLE

VERS ET POUR LES AUTRES FONDÉE EN 1996, LA STËMM VUN DER STROOSS ŒUVRE EN FAVEUR DE L´INTÉGRATION SOCIALE ET PROFESSIONNELLE DE PERSONNES DÉFAVORISÉES. MARCEL DETAILLE, LE PRÉSIDENT, CHERCHE AVANT TOUT À RÉPONDRE AUX BESOINS D’UNE PAUVRETÉ QUI PEUT PARFOIS DÉRANGER.

UNE RÉALITÉ QUI S’IMPOSE Cette association à but non lucratif est financée par le Ministère de la Santé et travaille avec la Croix-Rouge luxembourgeoise. Le siège social, situé à Luxembourg, dispose d’une antenne à Esch-sur-Alzette. Ainsi, l’association propose des services, tels qu´un café-restaurant, un dispensaire médical, des douches, la distribution gratuite de vêtements, un service social et enfin, une agence immobilière pour faciliter le retour au logement des sans abris. A Esch-sur-Alzette, une blanchisserie complète ce large éventail de services. Il est difficile de quantifier le nombre de bénéficiaires, mais 50 000 repas ont été distribués l’an passé. « Tout dépend de la température extérieure ». Au Luxembourg plus de 100 repas sont distribués par jour.

UN PANEL D’INITIATIVES « Notre vocation n’est pas vraiment de remettre les sans-logis sur le marché du travail. Trop d’obstacles se présentent. Mais nous nous efforçons de recréer une dynamique qui à terme peut permettre une réinsertion totale : encourager, démontrer les capacités, motiver la reprise de confiance en soi sont les fers de lance de l’association ». Les ateliers sont les arcs où la prise de responsabilités et le respect des autres deviennent les flèches qui tendent vers un meilleur. Pour exemple, l’atelier la “Schweessdrëps”, de nettoyage des tenues des sportifs : pour quelques euros, les équipes de football récupèrent

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des maillots impeccables ! Le partage et l’échange régulier avec des gens de la société civile restent une approche forte pour Marcel Detaille. Les résultats sont là. L’obtention et l’aide au logement sont aussi une carte de l’association avec « Immo-Stëmm ». LA PAUVRETÉ AUX MULTIPLES VISAGES L’augmentation de la pauvreté affiche 14 %. En ville ou en campagne, elle n’a pas de frontière et touche toutes les générations et niveaux d’instruction ; « À Esch les bénéficiaires sont souvent des personnes âgées. En ville, ils sont de tous horizons ». L’association reçoit une aide financière du ministère de la santé pour les frais opérationnels et administratifs. Sinon elle fonctionne de dons privés et de sociétés. Mais reste un grand besoin de personnel encadrant. Comment aider ? Par les dons où par le bénévolat via l’échange ou les sorties avec les bénéficiaires, les visites dans les hôpitaux, dans les prisons. Le souhait de Marcel ? Qu’un pays comme le Luxembourg n’ait plus besoin de notre association.

+ D’INFOS www.myofficialstory.com/marceldetaille www.stemm-vun-der-strooss.com

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BUSINESS

VBS

LE FUTUR REPOSE SUR 3 PILIERS AVEC UN PIED AU LUXEMBOURG, UN PIED EN ASIE ET «LA POSTE» PARMI SES ACTIONNAIRES, VBS POURSUIT SA STRATÉGIE DE DÉVELOPPEMENT.

« VBS INTERVIENT PARTOUT OÙ LE TRAITEMENT MANUEL DES DOCUMENTS PAPIER EST DEVENU INUTILE. » EDITH MAGYARICS

1ER PILIER : LE TRANSACTIONNEL DE MASSE Depuis sa création, l’activité principale de VBS consiste à servir la ligne de business « Agent de Transfert » dans le monde des Fonds d’Investissement ainsi que de grands groupes n’évoluant pas dans le monde financier. Cette activité est étroitement liée au besoin constant de protéger les données sensibles des clients, de les enrichir pour livrer aux distributeurs et aux utilisateurs finaux les rapports requis. Dans ce cadre, la firme a développé un niveau élevé de flexibilité tout en gardant en mémoire la nécessité de répondre à des obligations réglementaires très strictes. VBS apporte à la table des discussions avec ses partenaires une connaissance étendue des obligations et pré-requis permettant d’assurer la protection de leurs données, leur validité et la distribution des rapports en temps et heure dans le monde entier.

2E PILIER : DÉMATÉRIALISATION TOUS AZIMUTS Afin de répondre aux nouveaux défis d’optimisation des coûts, de performance et d’écologie, la dématérialisation et la conservation de l’information s’imposent aujourd’hui comme des solutions indispensables aux PME. Dans le cadre

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du projet VEEN, VBS propose des solutions afin d’éliminer le traitement manuel des documents papier au sein d’entreprises dans différents secteurs tels que les communes, hôpitaux, industries et bien entendu le secteur financier. Cette approche accompagne également un mouvement ou l’accès à l’information doit être facilité. 3E PILIER : L’ACCÈS A L’INFORMATION Pour répondre à un besoin constant d’accéder à l’information et aux documents produits pour ses clients, VBS a commencé un projet d’envergure. Depuis juin 2012, la société a lancé une initiative : VGate. La solution VGate permettra un développement constant de l’outil pour répondre aux besoins de flexibilité, d’accessibilité et de confidentialité des clients à un niveau international. VGate est développé sur base d’une technologie de pointe utilisée lors de la création de son outil pour le KIID, FundD.

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BUSINESS

Adepa Asset Management

SMALL PACKAGES – BIG THINGSFORT QU’IL S’AGISSE DES CADEAUX DE NOËL, DES COMITÉS D’ENTREPRISE OU DE LA TAILLE DES PORTIONS DANS NOS ASSIETTES, L’EXPÉRIENCE NOUS A APPRIS QUE, DANS LA PLUPART DES CAS ET PRESQUE TOUTES LES SITUATIONS, « SMALLER IS BETTER » ! CELA N’A JAMAIS ÉTÉ AUSSI VRAI QUE DANS LA FOURNITURE DE SERVICES DE FONDS D’INVESTISSEMENT SUR MESURE. ICI, AU LUXEMBOURG, IL N’Y A PAS DE MEILLEUR EXEMPLE QU’ADEPA, L’UN DES CABINETS BOUTIQUES LES PLUS ATTRAYANTS DU GRAND-DUCHÉ.

« ADEPA EST UNE COMBINAISON UNIQUE DE TRADITION, D’ENTREPRENEURIAT ET DE JEUNESSE. » CARLO MORALES

CONSOLIDATION DU SUCCÈS AU LUXEMBOURG ADEPA a été créée en 1980 en Espagne et a, en plus de 30 ans, acquis une expertise inégalée dans le domaine. 2006 a été une année charnière, avec l’ouverture d’un bureau à Luxembourg. En 2010, ADEPA a fait un grand pas en avant en déplaçant le siège de la société au Duché en réponse à la remarquable expansion de son activité d’administration et de gestion de fonds. Au cours des six années qui ont suivi son établissement au Luxembourg, la société est devenue un acteur reconnu par les décideurs du secteur. Mais, plus important encore, elle a assis sa position de concurrent de choix avec un portefeuille de solutions, et une équipe d’experts, dont la qualité et la réactivité peuvent soutenir la comparaison avec les entreprises les plus grandes et les plus renommées.

DÉVELOPPEMENT DE SOLUTIONS MONDIALES EN PARTANT DE ZÉRO Dans ce monde fait d’incertitudes, s’installer Luxembourg a permis à l’entreprise de se renouveler. Sans avoir perdu la précieuse expérience qu’elle a acquise depuis sa création il y a plus de 30 ans, elle s’est aujourd’hui transformée en une société véritablement mondiale dans un endroit où le succès est tout sauf garanti : mais ADEPA en est sûre, le Luxembourg détient la communauté d’affaires et le potentiel qu’il lui faut

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pour concrétiser ses ambitions. Son équipe multidisciplinaire vous est entièrement dédiée et vise à développer une nouvelle approche de la prestation de services de fonds. ADEPA est une combinaison unique de tradition, d’entrepreneuriat et de jeunesse : un vrai cabinet boutique dans un monde de géants. TOUCHE PERSONNELLE Grâce à sa taille et à son agilité, les clients peuvent compter sur un service et une attention personnalisés que l’on trouve rarement chez les grandes entreprises. Ils bénéficient de relations étroites avec les experts de la société, mais aussi de son internationalisation, la marque ADEPA devenant un véritable fournisseur mondial de services financiers. Alors qu’ADEPA connaît une croissance et un développement fulgurants, ses clients pourront toujours lui faire confiance pour rester un partenaire à la touche personnelle exceptionnelle, pétri d’intégrité et au service à la clientèle inégalé.

+ D’INFOS www.myofficialstory.com/adepaluxembourg www.adepa.com

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BUSINESS

Business operation

KURT SALMON INTÈGRE LE QUADRANT MAGIQUE DE GARTNER POUR UNE FIRME COMME KURT SALMON, LE QUADRANT MAGIQUE CONSTITUE UN CLUB TRÈS FERMÉ VALIDANT NON SEULEMENT DES COMPÉTENCES, MAIS ÉGALEMENT UN BUSINESS MODEL. EXPLICATIONS.

« POUR KURT SALMON, LE MAGIC QUADRANT ÉQUIVAUT AU AAA. » ERIC CRABIÉ

L’ÉTUDE GARTNER Gartner constitue une des référence mondiale dans le domaine des études de marché. Elle publie régulièrement des rapports divers en utilisant notamment ses fameux « Magic Quandrant », qui classent les sociétés en 4 catégories : niche players, challengers, visionaries et leaders. C’est dans son dernier rapport mondial sur l’expertise sectorielle et le service client que Gardner a classé Kurt Salmon parmi lesleaders dans plusieurs catégories de la branche « Business Operation ». Si Kurt Salmon produisait des films, ces récompenses serait équivalentes à des Oscars. « Ces très bons résultats proviennent de notre engagement fort aux cotés

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de nos clients mais aussi d’un travail quotidien à consolider nos expertises dans les secteurs d’activité où nous sommes présents » déclare Chiheb Mahjoub, Président et CEO de Kurt Salmon. WHITE PAPERS Pour mieux comprendre le type d’interventions qu’une société comme Kurt Salmon propose à des décideurs, il suffit de lire un des « White Papers » produits par ses experts. Ces documents traitent en profondeurs une problématique précise en combinant interviews, enquêtes d’opinions, faits et analyse. Pour les décideurs, pouvoir bénéficier de la connaissance approfondie des spécialistes de Kurt Salmon permet d’amorcer des améliorations stratégiques dans leurs entreprises, sans craindre d’avoir à faire machine arrière par la suite. Mieux encore, les dirigeants disposent de critères précis permettant de mesurer l’amélioration obtenue dans l’entreprise, puis de calculer le retour sur investissement.

L’ART DE LA TRANSFORMATION Kurt Salmon est née de la fusion entre Kurt Salmon Associates et Ineum Consulting. La société rassemble 1 600 consultants répartis dans 15 pays et 5 continents. Son cœur de métier consiste à imaginer avec ses clients des stratégies capables de créer des résultats durables et faciles à mesurer, en particulier dans les domaines du conseil stratégique et du conseil en transformation. « Kurt Salmon est un acteur exclusivement positionné sur le conseil, et donc indépendant des éditeurs, auditeurs et outsourcers, ce qui est un élément clé dans la réalisation de missions pointues » indique Eric Crabié, Managing Partner de Kurt Salmon Luxembourg et Suisse.

+ D’INFOS www.kurtsalmon.com www.myofficialstory.com/whitepaper

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BUSINESS

Responsabilité d’entreprise

LA NOUVELLE APPROCHE DE CLEARSTREAM FONDÉ EN 1970 AU LUXEMBOURG, CLEARSTREAM MANIFESTE CONCRÈTEMENT SA RECONNAISSANCE ENVERS LA COMMUNAUTÉ QUI CONTRIBUE À SON SUCCÈS COMMERCIAL.

3 DOMAINES CIBLÉS Le soutien de Clearstream au Luxembourg est centré sur trois domaines : la culture, les affaires sociales et l’Éducation & Science. Dans le domaine culturel figurent le partenariat avec l’Echternach & Clearstream International Jazz Days ; celui avec l’Abbaye de Neumünster, ainsi que la promotion d’expositions et événements locaux tels que le Private Art Kirchberg. Dans le cadre des affaires sociales, les employés de la firme effectuent des tâches sociales pour une journée et ils s’impliquent dans 14 projets caritatifs. En 2011, la firme a dépensé en moyenne 900 euros par employé dans ce domaine. Enfin pour l’éducation, les étudiants de la Luxembourg School of Finance bénéficient d’une collabora-

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Miriam Meyer-Hentschel Head of Corporate Responsibility.

tion étroite, notamment dans le cadre de résidences liées à des projets impliquant à Clearstream. L’ENGAGEMENT PERSONNEL Miriam Meyer-Hentschel, en charge de la responsabilité d’entreprise de Clearstream insiste : « Nous allons au delà d’un simple soutien financier en encourageant un engagement personnel fort de notre personnel ». La société donne à chaque employé souhaitant s’impliquer à Luxembourg deux jours de congés pour le faire. Plus de 14 associations sont ainsi aidées, notamment au Luxembourg, au Népal en Tanzanie ou au Togo. Concrètement, les efforts du personnel de Clearstream permettent de réaliser un accompagnement direct des personnes aidées, mais également la rénovation d’écoles, l’achat de livres, et même des opérations chirurgicales ou la mise en place de biogaz.

+ D’INFOS www.myofficialstory.com/clearstream www.clearstream.com

« NOUS ALLONS AU DELÀ D’UN SIMPLE SOUTIEN FINANCIER EN ENCOURAGEANT UN ENGAGEMENT FORT DE NOTRE PERSONNEL » MIRIAM MEYER-HENTSCHEL

SIÈGE SOCIAL Clearstream, le prestataire post-trade du Groupe Deutsche Börse a mis en place une nouvelle approche en matière de responsabilité d’entreprise (Corporate Responsability ou CR) : dès maintenant, la société concentre son attention sur le Luxembourg où se situe son siège social. Les centres opérationnels et bureaux de représentation, situés dans 9 autres endroits du monde continueront à mettre en œuvre des initiatives diverses avec le soutien du Groupe Deutsche Börse.

Jeffrey Tessler CEO Clearstream.

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BUSINESS

Comarch

DE L’IMPORTANCE DE POUVOIR COMPTER SUR UN PARTENAIRE IT INNOVANT ET FIABLE LES FOURNISSEURS IT ONT UN RÔLE SANS CESSE PLUS IMPORTANT À JOUER DANS LA CAPACITÉ DES INSTITUTIONS FINANCIÈRES À GÉRER LES TURBULENCES DU MARCHÉ, LA RÉGLEMENTATION COMPLEXE ET LES EXIGENCES ACCRUES DE CLIENTS DE PLUS EN PLUS ÉCLAIRÉS. ET C’EST CE QUI ALIMENTE LA CROISSANCE DE COMARCH AU LUXEMBOURG ET DANS TOUT LE BENELUX.

« EN TEMPS DE CRISE, UN FOURNISSEUR SOLIDE RESTE UNE VALEUR SÛRE. » PIOTR REICHERT

UN FOURNISSEUR À PORTÉE INTERNATIONALE En plus de deux décennies, Comarch a évolué considérablement pour devenir un fournisseur de solutions professionnelles proposant des logiciels et services au secteur financier ainsi qu’aux autres secteurs, dont les télécoms, le secteur tertiaire, l’industrie et les services publics. Avec un total de 3 500 employés et un réseau lui permettant de servir ses clients dans plus de vingt pays répartis sur quatre continents, Comarch est l’un des plus grands fournisseurs de services de technologie de l’information de Pologne et d’Europe centrale. Depuis 1993, Comarch a accumulé une vaste expertise en matière de produits et services logiciels. L’entreprise est dès lors en mesure d’offrir des solutions informatiques flexibles répondant aux besoins et attentes individuels de chaque institution financière.

COOPÉRATION AVEC LES GROUPES FINANCIERS EUROPÉENS La liste des clients de Comarch se présente véritablement comme un « who’s who » de groupes financiers incluant Aviva, KBC, Union Investment, AXA, Raiffeisen, Generali, Commerzbank, Calyon, Deutsche Bank, Crédit Suisse, Unicredit, Allianz et ING Nationale-Nederlanden. Comarch offre à ses clients d’innovants progiciels, soutenus par une gestion des processus d’entreprise et un large éventail de services d’intégration, de consultance et d’externalisation. Parmi les services permanents, citons les mises à jour suite aux nouvelles conditions de marché et aux défis professionnels à relever. Avec 900 ingénieurs IT impliqués dans les centres R&D de cinq

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pays européens, l’entreprise est intégralement orientée sur la recherche et le développement. DESSERVIR LE MARCHÉ DU BENELUX En tant que plaque tournante financière de l’Europe, le Benelux a été déterminant dans l’expansion internationale du groupe. Fondé en 2011 et fort d’une équipe de consultants d’entreprise, de spécialistes IT et d’ingénieurs système expérimentés, Comarch Luxembourg met en œuvre des applications et logiciels, propose de la consultance et offre des services de maintenance aux clients locaux. L’industrie financière étant confrontée à de nouvelles réglementations et s’employant à optimiser ses processus d’entreprise, une croissance de la demande est attendue dans les prochaines années. Les banques, assurances, gestionnaires de fonds et agences de courtage confient dès lors de plus en plus leurs activités informatiques à des entreprises tierces. Ces institutions sont extrêmement exigeantes dans leurs relations avec leurs fournisseurs externes. Elles attendent des compétences, des produits et une expertise hors pair. Et c’est justement le genre de challenge que relève Comarch avec beaucoup de plaisir…

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BUSINESS

INTRASOFT International

CROISSANCE ORGANIQUE À PARTIR DU LUXEMBOURG « LUXEMBOURG EST UN SIÈGE MONDIAL IDÉAL. » ATHANASIOS KOTSIS

CRÉÉE EN 1996 À LUXEMBOURG, INTRASOFT INTERNATIONAL EMPLOIE 190 PERSONNES SUR PLACE, PLUS DE 1 500 COLLABORATEURS PROFESSIONNELS DANS LE MONDE ET DÉPASSERA LES 120 MILLIONS D’EURO DE CHIFFRE D’AFFAIRE EN 2012. UN CAS D’ÉCOLE POUR L’ÉCONOMIE DU GRAND-DUCHÉ.

16 ANS DE CROISSANCE ORGANIQUE Athanasios (Sakis) Kotsis, membre fondateur, crée INTRASOFT International au Grand-Duché en 1996. La société se positionne comme fournisseur de solutions et services informatiques. Elle concentre dans un premier temps ses efforts sur les Communautés Européennes, mais le succès aidant, propose ses solutions aux états membres, puis aux pays voisins et enfin à des régions rencontrant les mêmes problématiques, ailleurs dans le monde. Un mode de fonctionnement favorisant une croissance organique régulière. C’est donc tout naturellement que la firme est devenue un des principaux acteurs mondiaux dans les solutions liées aux problématiques douanières, à la taxation et à la sécurité sociale. En 16 ans, l’Europe, INTRASOFT International et Sakis Kotsis ont mûri et se sont épanouis ensemble.

SIÈGE LUXEMBOURGEOIS 2010 marque une étape historique : INTRASOFT International atteint 90 millions d’euros de chiffre d’affaire et 1 000 professionnels avant d’absorber sa maison mère l’année suivante. Luxembourg devient le siège du groupe. 190 employés sont basés au Grand-Duché, appuyés par un total de 1 500 collaborateurs. Pour Sakis Kotsis, le Luxembourg constitue une formidable terre d’accueil : « J’ai appris le luxembourgeois, intégré des clubs comme le Cigar Club, la Fédération des Jeunes Dirigeants ou le Rotary. Mon fils est d’ailleurs né ici ». Le PDG partage aujourd’hui son temps entre le Grand-

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Duché, Bruxelles et les différents continents où sa société décroche des contrats. « Pour INTRASOFT International, le premier attrait a été celui de la présence de la Commission Européenne, mais nous profitons également pleinement d’un personnel très qualifié, en plusieurs langues, avec une ouverture unique vers l’international ». LES NOUVEAUX MARCHÉS Parmi les récompenses reçues par INTRASOFT International, le Ruban d’Honneur décerné par les European Business Awards dans la catégorie « Customer Focus » occupe une place particulière, puisque 15 000 sociétés ont participé à ce concours. Or au-delà de la qualité des solutions fournies et des nombreuses normes ISO obtenues, c’est bien la relation avec les clients qui fait aujourd’hui la différence dans un monde ouvert : « Nous servons des clients partout en Europe, mais également au Tadjikistan, au Qatar ou au Kenya par exemple. INTRASOFT International a développé à partir du Luxembourg une capacité unique à s’adapter aux attentes de ses clients, où qu’ils se trouvent dans le monde ». Tip top.

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BUSINESS

ROCKET INTERNET LES EXÉCUTEURS ENFANTS DE LA BULLE INTERNET, LES FRÈRES SAMWER SONT TOUJOURS LÀ 12 ANS APRÈS. PLUS ACTIFS QUE JAMAIS, ILS SONT RECONNUS COMME D’EXCELLENTS EXÉCUTEURS. MALHEUR AUX INNOVATEURS INCAPABLES D’AVANCER À LEUR VITESSE.

PRENEURS OU ENTREPRENEURS ? Jamais vous n’aurez vu autant de « Managing Directors » que sur www.rocket-internet.com. Plusieurs par pays. C’est la méthode utilisée pour attirer des talents provenant de sociétés comme McKinsey, ou Goldman Sachs : d’excellents exécutants sensibles au titre et peu avares de leurs heures de travail, mais également peu créatif et très éloignés de l’esprit pionnier des Steve Jobs et Mark Zuckerberg. Autre avantage, ces profils maîtrisent parfaitement la finance, qui reste une des activités principales de Rocket-Internet à une heure où plus aucune innovation ne passe directement d’un garage au

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OLIVER SAMWER

consommateur. Il faut des millions pour développer le produit, lancer des campagnes TV accrocheuses comme celle de « Zalando » et se défendre contre les concurrents. Il faut aussi savoir rester centré sur les paiements des utilisateurs, si modestes soient-ils : le volume fera le reste. L’ARROSEUR ARROSÉ ? Des voies s’élèvent contre ces professionnels de la copie et une partie de l’équipe a quitté rocket-internet pour fonder Project A Ventures, une initiative similaire mais axée sur la « transparence et l’honnêteté ». Comprenne qui pourra. Mais qu’on se rassure, les 3 frères ont déjà fait évoluer leur modèle en visant de nouveaux pays comme le Pakistan. Azmalo.pk vous fera furieusement penser à un site dont le nom est presque l’anagramme. Mais le mot de la fin revient à Jason Goldberg, le CEO d’un site de design : fab.com. En voyant la copie se son concept par les frères Samwer, www. bamarang.de, il soupire : « Déjà qu’ils imitent un site de design, ils pourraient au moins essayer de designer leur propre site ».

+ D’INFOS

L’IDÉE ET L’EXÉCUTION Pour Oliver Samwer, une idée ne peut pas faire une différence. C’est l’exécution qui permet de passer du concept à l’utilisateur et aux profits. D’ailleurs, au moment de lancer leur copie d’Ebay sur le marché allemand – leur première réalisation – les 3 frères avaient des doutes : « Qui va acheter un objet à un inconnu ? ». Nous étions en 1999. Ils revendront à Alando à Ebay pour 50 millions de dollars, à peine 6 mois plus tard. Le génie machiavélique des 3 frères consiste à développer les concepts prometteurs plus vite que l’original sur des marchés porteurs. Comprenez : des lieux où on ne parle pas anglais et où internet est sous-développé. Citydeal sera ainsi revendu à Groupon, et si Facebook n’a pas racheté StudiVZ, le trio a trouvé un éditeur, Holtzbrinck, prêt à payer le prix fort.

« LA CLÉ CE N’EST PAS L’IDÉE, C’EST SON EXÉCUTION. »

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BUSINESS

Amazon.com

SOCIÉTÉ DE PREMIER PLAN DANS LE SECTEUR D’INTERNET, AMAZON.COM EST L’UN DES SITES DE VENTE AU DÉTAIL LES PLUS VISITÉS AU MONDE. N POUR UNE SOCIÉTÉ DONT LA CRÉATION REMONTE SEULEMENT À 1994, AMAZON DISPOSE DÉJÀ DE SOLIDES T ANTÉCÉDENTS ET D’UN PASSÉ RÉCENT REMARQUABLE. AMAZON FAIT AUJOURD’HUI SANS AUCUN DOUTE PARTIE DES SOCIÉTÉS QUI FIXENT LES RÈGLES DU JEU EN MATIÈRE D’HABITUDES D’ACHATS SUR INTERNET ET SA PRÉSENCE AU LUXEMBOURG S’ÉTEND RAPIDEMENT… S’ENGOUFFRER DANS LA BRÈCHE Pour une infime partie de la population, Amazon reste encore et toujours la « librairie en ligne ». Pourtant, la société Amazon, connue à ses débuts comme « la plus grande librairie au monde », est devenue en un peu moins de deux décennies « le plus grand magasin généraliste au monde ». En 1994, Jeffrey Bezos, PDG et fondateur d’Amazon, constata que l’usage d’Internet augmentait chaque année de 2 300 %. Gageant qu’il s’agissait là d’une opportunité parfaite de se lancer dans un nouveau domaine d’activité, Bezos commença à examiner ces perspectives commerciales. Il étudia le top 20 des entreprises de ventes par correspondance, auquel il appliqua un script très simple : parmi ces activités, laquelle pourrait être menée plus efficacement sur Internet que par des moyens plus traditionnels. Il remarqua alors qu’aucune société ne proposait la vente de livres par correspondance. Un catalogue papier global

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OU L’HISTOIRE DU SIMPLE VIDE-GRENIER DEVENU PUISSANCE MONDIALE

Jeffrey Bezos.

aurait en effet été bien trop lourd à envoyer par la poste. Cette activité se révéla cependant parfaite pour Internet, capable d’héberger une vaste base de données avec un nombre de clients potentiels virtuellement illimité. CHANGER LES RÈGLES DU JEU La société Amazon, dont le nom fait référence au fameux fleuve sud-américain qui, avec ses innombrables affluents, semble s’étendre à l’infini, compte aujourd’hui environ 140 millions de clients actifs de par le monde. Par ailleurs, plus de 2 millions de marchands vendraient leurs articles sur Amazon, ce qui représente environ un tiers des ventes totales. Le marché nord-américain représente 55,4 % des ventes ; les 44,6 % restants provenant du reste du monde. Paradoxalement, si la société Amazon ne vendait que des livres, elle n’aurait jamais pu s’étendre comme elle l’a fait. La boucle fut bouclée avec le

lancement en 2007 du Kindle, qui est à la lecture ce que l’iPod est (était) à la musique. Amazon a, pour ainsi dire, réinventé la roue… Roue qu’ils avaient après tout conçue eux-mêmes et qui est aujourd’hui le produit le plus vendu de l’histoire de la société. Empruntant une voie agressive sur le marché déjà surchargé des tablettes informatiques, le Kindle Fire ose même venir bousculer la suprématie de l’iPad. UNE SOCIÉTÉ AUX MULTIPLES VISAGES Poussée par l’esprit d’innovation, partie intégrante de son ADN, Amazon a évolué d’un site web à un partenaire d’e-commerce, puis à une plateforme de développement. Les cerveaux technologiques les plus brillants du monde utilisent avant tout Amazon.com pour rechercher et développer des technologies qui améliorent la vie des acheteurs, des vendeurs (marchands) et des développeurs aux quatre coins du monde. L’expansion

a propulsé Amazon.com dans de multiples directions. Si le site web propose toujours des livres, des films, des jeux, de la musique et de l’électronique, ces ventes ne représentent plus que 50 % des ventes des produits de base. Amazon propose en outre différents produits et services, comme l’auto-édition, la publicité en ligne, l’hébergement de plateformes d’e-commerce, ainsi qu’une carte de crédit comarquée. Amazon est également présente sous d’autres formes, comme Shopbop, Abebooks, Zappos, LOVEFiLM et imdb.com. Comme le dit l’adage, il ne faut jamais juger un livre à sa couverture…

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BUSINESS

TENDANCE 2012 LEAN MANAGEMENT & FINANCE INTERVIEW AVEC AMAURY DE VIVIÈS, DIRECTEUR DE LA SOCIÉTÉ INTYS.

« NOTRE INTERVENTION EST UN ACCOMPAGNEMENT. » AMAURY DE VIVIÈS

CONCRÈTEMENT, LE LEAN, C’EST QUOI ? C’est chercher dans le quotidien tout ce qui nous empêche de faire ce qu’on a prévu de faire de manière idéale. Chez un client, il s’agira de structurer l’approche de gestion de projets. Chez un autre, ce sera d’identifier et de réduire des rejets comptables. Chez un troisième, nous facilitons le reporting

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client en créant un catalogue de rapports diminuant le temps de traitement. QUELS RÉSISTANCES RENCONTREZ-VOUS DANS LES ENTREPRISES? Pas énormément, dans la mesure ou faire du Lean, c’est enlever des problèmes qui empêchent de travailler correctement. Les gens voient tout de suite l’intérêt : au niveau du management, il y a des résultats tangibles, et au niveau des équipes, la satisfaction de travailler mieux. Notre intervention est un accompagnement. D’une part, nous définissons au début de notre mission les choses prioritaires à régler tout de suite et les aspects secondaires qui seront traités à l’étape suivante. D’autre part, l’expérience montre que nous accompagnons nos clients d’année en année sur des problématiques qui évoluent à mesure que leur entreprise grandit.

COMMENT LE LEAN EST-IL APPARU DANS LA FINANCE ? La finance est une industrie comme une autre. Le lean a d’abord été déployé dans des secteurs comme l’automobile et la sidérurgie mais la finance a les mêmes problèmes : réduire le nombre d’erreurs, améliorer la productivité, accélérer ses flux. Il y a toutefois une différence de taille, c’est que là où une usine de voitures produit 10 véhicules, une banque produit dans le même temps des milliers de rapports, des nav. etc. En clair, sa production est non seulement immatérielle, mais aussi beaucoup plus rapide, ce qui décuple les conséquences de chaque problème. La crise de confiance de ces dernières années a conduit à un contrôle plus étroit des processus. Le lean permet de séquencer un processus complexe en phases successives, ce qui rend l’ensemble plus clair et plus facile à contrôler.

+ D’INFOS www.myofficialstory.com/amaury-de-vivies www.intys.eu

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BUSINESS

JEAN-CLAUDE

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BUSINESS

3 CHOCS La passion du jeune Jean-Claude Biver pour les montres s’est construite autour de 3 chocs : d’abord sa communion, où la montre à peine reçue est placée dans un coffre-fort jusqu’à ses 18 ans. Deuxième choc : la perte de la précieuse montre lors d’une sortie de ski. Dernier choc, lorsqu’il aperçoit une pièce au mécanisme apparent autour du poignet de Jacques Piguet, durant une fondue savoyarde. À l’entendre, le mécanisme apparent lui a rappelé les machines à vapeur

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qu’il admirait, enfant, dans les vitrines des marchands de jouets : il choisit de faire carrière dans cette industrie pour ne jamais avoir à « travailler ». LE COUP DE GÉNIE Diplômé de HEC Lausanne, Jean-Claude Biver débute chez Audemars Piguet, et achète à UBS en 1982 avec Jacques Piguet les droits de la marque Blancpain, moribonde depuis 1956. Ils déboursent 18 000 francs suisses à peine. À cette

NÉ À LUXEMBOURG, JEAN-CLAUDE BIVER Y PASSE LES 10 PREMIÈRES ANNÉES DE SA VIE. SA FAMILLE DÉMÉNAGE EN SUISSE OÙ SA CARRIÈRE LUI PERMETTRA DE REMETTRE LES PENDULES À L’HEURE DANS L’INDUSTRIE HORLOGÈRE.

JEAN-CLAUDE BIVER LE TOURBILLON

époque, la révolution des montres à quartz est en marche, mettant en péril l’industrie horlogère suisse. Le futur PDG comprend immédiatement que lorsque tout le monde portera une montre à quartz, la demande en montres traditionnelles sera forte. Fort de ce concept de « Rückwärts innovation », il capitalise sur la force de Blancpain : des montres classiques, rondes, sans fantaisie ou design excentriques. Leader charismatique, il est capable de séduire une audience, un revendeur ou un amateur en distillant des histoires capti-

vantes entrecoupées d’éclats de rire communicatifs. Pour lui, le succès se résume en 3 mots : partage, respect et pardon. Et l’échec se résume en un mot : son divorce en 1989 qui provoque la vente de Blancpain à Swatch Group. CHARISME & MÉCANISMES Biver intègre la direction de Swatch Group et redresse Omega. En 2003, il se penche sur le cas « Hublot », une marque spécialisée dans la fusion des matières : or, caout-

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BUSINESS JEAN-CLAUDE BIVER LE TOURBILLON

« LA MAUVAISE NOUVELLE, C’EST QUE TU N’AURAS PAS DE SUBSIDE, MAIS LA BONNE, C’EST QU’EN TE LEVANT SI TÔT, TU VAS RÉUSSIR »

JEAN-PASCAL DELAMURAZ

JEAN-PASCAL DELAMURAZ Au delà des formules et de son talent de communiquant, le secret de Jean-Claude Biver réside dans son incroyable capacité à travailler. Sa rencontre avec le futur président de la confédération Suisse, au début des années 80, est déter-

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minante. Il vient de reprendre Blancpain, et cherche à obtenir des subsides réservés habituellement au reclassement des horlogers dans la micro-électronique. Le rendez-vous est fixé à 5 heures du matin. Jean-Pascal Delamuraz harangue le jeune entrepreneur : « Biver, tu sais pourquoi tu es là ? Dans la forêt de Risoux, des gars comme toi, on en trouve un derrière chaque arbre. Et tu sais comment tu vas les battre ? En te levant tous les matins à 5 heures du matin. La mauvaise nouvelle, c’est que tu n’auras pas de subside, mais la bonne, c’est qu’en te levant si tôt, tu vas réussir ». © Hublot/Stephane de Bourgies

chouc, ou carbone. Le succès est immédiatement au rendezvous avec la Big Bang et, en 2008, la marque est revendue à LVMH mais il reste Président. À ses yeux, l’industrie horlogère a connu 3 révolutions : d’abord l’arrivée du quartz ; puis le lancement de Swatch pour contrer les montres japonaises et enfin le détachement de la montre de sa fonction. L’heure est partout, gratuite. La montre devient un art, une émotion, un rêve et parfois un « status symbol ». 50 % de la production suisse part en Chine ! Hublot emploie actuellement 380 personnes.

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OGIER OUVRE UN BUREAU AU LUXEMBOURG EN OUVRANT UN BUREAU AU LUXEMBOURG, OGIER CONFIRME SON LEADERSHIP PARMI LES GRANDS PRESTATAIRES MONDIAUX DE SERVICES JURIDIQUES POUR LE SECTEUR DES FONDS DE PLACEMENT.

SPÉCIALISTES DE LA BRANCHE PRINCIPALE D’ACTIVITÉS AU LUXEMBOURG, LES FONDS DE PLACEMENT Au vu de l’importance de la gestion des fonds de placement au Luxembourg, l’ouverture d’un bureau d’Ogier n’y était qu’une question de temps. Les clients présents étaient demandeurs de conseils au niveau local auprès de leur partenaire juridique de confiance et Ogier a répondu à ce besoin en mettant en place une équipe internationale d’experts juridiques chevronnés. Devenir un partenaire du secteur des fonds de placement au Luxembourg constitue une étape importante de la stratégie du cabinet qui ambitionne de fournir des services dans tous les grands centres financiers du monde, tous fuseaux horaires confondus. Grâce à son expertise primée au Luxembourg (Ogier a été désigné

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cabinet juridique extraterritorial de l’année 2012) et une parfaite compréhension du monde financier, Ogier considère le Luxembourg comme un marché clé pour développer ses activités avec de nouveaux clients.

FRANCOIS PFISTER EN TANT QUE PIONNIER, OGIER OUVRE LA VOIE Ogier s’est développé en prenant les devants en matière de fourniture de services juridiques pour les placements à l’étranger : c’est le premier et le seul cabinet extraterritorial présent au Luxembourg en 2012 et le premier et le seul cabinet extraterritorial installé à Shanghai, où il a ouvert un bureau en 2011. Il a été le premier cabinet extraterritorial aussi à offrir des services juridiques à Jersey, Guernesey, aux îles Caïmans et aux îles Vierges britanniques, en 2007, et en 2004, il représentait le premier cabinet transatlantique. Cette série de « premières » souligne la volonté constante d’Ogier de proposer à la fois un véritable réseau mondial et un portefeuille de solutions juridiques soigneusement développé et unique pour le secteur international des fonds de placement. © 360Crossmedia/S.Eastwood

LE LUXEMBOURG EST UN CHOIX ÉVIDENT POUR LE GROUPE OGIER Ogier est un chef de file en matière de fourniture de services juridiques au secteur des fonds de placement depuis près de 15 ans. Le groupe, qui a fait ses débuts dans les îles anglonormandes, s’est rapidement étendu pour former un des réseaux juridiques les plus novateurs du monde. Le groupe Ogier, qui se targue d’une position unique d’expert en droit multi-juridictionnel, s’installe au Luxembourg et marque une étape importante dans le développement de son cabinet.

« OGIER CONSIDÈRE LE LUXEMBOURG COMME UN MARCHÉ CLÉ. »

+ D’INFOS www.myofficialstory.com/ogier www.ogier.lu

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Baker & McKenzie Luxembourg

UNE NOUVELLE DIMENSION LE BUREAU LUXEMBOURGEOIS DE BAKER & MCKENZIE - 1ER RÉSEAU MONDIAL DE CABINETS D’AVOCATS COMPTANT PLUS DE 4 000 COLLABORATEURS A DÉMÉNAGÉ DANS DE NOUVEAUX LOCAUX, ADAPTÉS À SA NOUVELLE DIMENSION.

« LE CABINET JOUE LA CARTE DE LA PROXIMITÉ AVEC SES CLIENTS. » JEAN-FRANÇOIS FINDLING

UNE ÉQUIPE PLURIDISCIPLINAIRE Fort aujourd’hui de plus de 50 collaborateurs, Baker & McKenzie Luxembourg a investi tous les domaines du droit des affaires en intégrant récemment des équipes IP/IT, assurances et employment. Très bien intégrées au sein du réseau, les équipes luxembourgeoises offrent à leurs clients une expertise cross-border qui est souvent requise par la nature des dossiers luxembourgeois. Le cabinet joue la carte de la proximité avec ses clients en intégrant dans ses équipes des

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praticiens d’horizons différents. À titre d’exemple, il compte dans ses rangs des spécialistes ayant exercé dans des banques et des sociétés d’assurances. CROISSANCE ET PERSPECTIVES Le cabinet compte désormais parmi les acteurs de choix du marché. Au sein de son réseau mondial, il est leader dans le développement de l’expertise fonds d’investissement et asset management, sans délaisser pour autant ses domaines phares du corporate et du tax. En développant son savoirfaire dans le domaine des fonds et du droit bancaire, il est devenu incontournable pour les banques et investisseurs opérant sur le marché international. Le déménagement dans les nouveaux bureaux permet d’ores et déjà d’accélérer une croissance déjà très rapide. © 360crossmedia/O.Minaire

UN RÉSEAU MONDIAL Avec 73 bureaux répartis dans 45 pays, l’implantation à Luxembourg était fortement attendue par le réseau et ses clients. Ce fut chose faite en 2010. Baker & McKenzie est parfaitement adapté aux besoins du Grand-Duché, tant par sa présence dans toutes les régions du monde qui comptent à Luxembourg – Amérique du Nord, Asie du Sud Est et Moyen-Orient notamment – que par ses domaines d’expertise. Rappelons que le droit fiscal, le M&A (Mergers & Acquisitions) et le droit financier sont depuis toujours des domaines d’expertise éminents de la firme.

+ D’INFOS www.myofficialstory.com/bakerandmckenzie www.bakermckenzie.com/Luxembourg

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Bonn & Schmitt Avocats

DERNIÈRES ÉVOLUTIONS CONCERNANT LES PROSPECTUS DE VALEURS MOBILIÈRES M. PHILIPP MÖSSNER NOUS DONNE SON AVIS CONCERNANT L’AVENIR DU LUXEMBOURG EN GÉNÉRAL ET DES PROSPECTUS EN PARTICULIER.

LA DIRECTIVE RÉVISÉE 2003/71/CE Cette attitude orientée client qui s’est établie durablement au Luxembourg s’avérera utile pour gérer le renforcement actuel du cadre réglementaire du secteur financier qui fait suite à la crise financière : la Commission européenne a soumis une véritable pléthore de propositions visant à consolider les règles applicables aux marchés financiers, et certaines d’entre elles se sont déjà concrétisées sur le marché. Cependant, la proposition de la Commission européenne concernant la révision de la Directive 2003/71/CE sur les prospectus de valeurs mobilières constitue une exception à la règle. Antérieure à la crise financière, cette proposition s’inscrivait encore dans le cadre de la philosophie dont le but était de réduire au strict nécessaire les charges administratives imputées aux sociétés, et même d’abandonner les obligations qui se révélaient trop pesantes. Des idées qui se sont fait quelque peu oublier dernièrement sur le marché.

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MODIFICATION DE LA LOI RELATIVE AUX PROSPECTUS Le 3 juillet 2012, le Luxembourg a commencé à transposer les amendements apportés à cette directive UE dans la législation nationale en modifiant la loi luxembourgeoise relative aux prospectus de valeurs mobilières. Les changements principaux portent sur le résumé du prospectus et ses suppléments, sa publication et le placement de valeurs mobilières par des intermédiaires financiers. Les amendements ont en outre facilité les offres de valeurs mobilières aux employés et élargi la définition d’investisseur qualifié en conformité avec la Directive MiFID. Les amendements s’avéraient également positifs pour les clients souhaitant éviter d’avoir à publier un prospectus en vue d’offrir des valeurs mobilières : par exemple, un émetteur est désormais exempt de la publication d’un prospectus si l’offre est adressée à moins de 150 investisseurs non qualifiés (contre 100 auparavant). Les changements récemment apportés au régime de prospectus de valeurs mobilières appliqué en Europe et au Luxembourg sont positifs et susceptibles d’augmenter l’efficience des offres en matière de valeurs mobilières sans imposer aucune exigence supplémentaire. Si l’on ajoute à cela l’efficacité soutenue du traitement des prospectus et des cotations par la Bourse de Luxembourg et la CSSF, le Luxembourg dispose de tous les atouts nécessaires pour accroître son importance en tant que centre international de cotation de valeurs mobilières.

« LE LUXEMBOURG DISPOSE DE TOUS LES ATOUTS POUR ACCROÎTRE SON IMPORTANCE EN TANT QUE CENTRE DE VALEURS MOBILIÈRES. » PHILIPP MÖSSNER

LA BOURSE DE LUXEMBOURG Alors que Wall Street, la Bourse de Londres et celle de Paris sont connues de la plupart des consommateurs, le grand public semble plutôt ignorer l’existence de la Bourse de Luxembourg. Pourtant, cette dernière est très célèbre auprès des investisseurs professionnels, qui la considèrent comme un lieu de cotation international privilégié pour les obligations. Une réputation tout à fait justifiée, les clients y appréciant le traitement professionnel, rapide et efficace du processus de cotation. Il en va par ailleurs de même pour le service de Surveillance des marchés d’actifs financiers de la CSSF, responsable de l’approbation des prospectus de valeurs mobilières.

+ D’INFOS www.myofficialstory.com/philippmoessner www.bonnschmitt.net

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PAR PIERRE ALEXANDRE DELAGARDELLE (PHD)

INVESTISSEMENTS AU GRAND-DUCHÉ : L’EXIGENCE ÉTHIQUE L’INVESTISSEMENT DIT ÉTHIQUE A SU TROUVER SA PLACE AU GRAND DUCHÉ. DE PLUS EN PLUS D’INVESTISSEURS PRIVÉS SONT ATTENTIFS AUX CONSÉQUENCES SOCIALES ET ENVIRONNEMENTALES DE LEURS PLACEMENTS.

EXIGENCE DE SELECTION D’ACTIFS Les fonds d’investissements éthiques ou confessionnels s’inscrivent dans la lignée des « ethical funds » apparus aux États-Unis et dirigés par des congrégations religieuses. Le trait distinctif de ces fonds d’investissements réside dans les critères de sélection des titres composant leur actif qui sont choisis en fonction de critères satisfaisant à des aspirations éthiques et/ou morales des investisseurs. Ces fonds d’investissements utilisent des règles de gestion similaires à celles des véhicules de placement collectif et peuvent notamment prendre la forme de fonds d’investissement spécialisés (FIS) régis par la loi du 13 février 2007 relative aux fonds d’investissement spécialisés, telle que modifiée de temps à autres

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PIERRE ALEXANDRE DELAGARDELLE (PHD)

(Loi de 2007), sociétés d’investissement en capital à risque (SICAR) établies conformément à la loi du 15 juin 2004 relative à la SICAR, telle que modifiée de temps à autre (Loi de 2004), fonds d’investissements soumis à la Partie II de la loi du 17 décembre 2010 relative aux organismes de placement collectif, telle que modifiée de temps à autre (Loi de 2010). En effet, de la même façon que pour les fonds d’investissement classiques, la préservation du capital ou la diversification du risque restent toujours des objectifs prioritaires. EXIGENCE DE STABILITÉ Les institutions financières ont pris acte de cet engouement du public pour les placements éthiques. Même si le marché des fonds d’investissements éthiques et des fonds d’investissements confessionnels restera sans doute un marché de niche en termes de nombre de fonds et d’encours gérés par rapport au marché global, ces fonds représentent une volonté de retour à certaines valeurs morales de partage des pertes et profits loin des activités spéculatives entachées de risques et d’incertitudes expliquerait ainsi le développement de ce type d’investissement.

EXIGENCE DE RÈGLEMENTATION Alors que les investisseurs exigent des produits garantissant à la fois une plus-value éthique et une obligation de résultat économique, les professionnels du secteur se voient soumis eux aussi à une exigence d’éthique, voire d’autorégulation. Ainsi, le secteur financier du Grand-duché constitue le secteur réglementé par excellence grâce aux autorités de contrôle qui surveillent l’ensemble des acteurs. Cette exigence se traduit également par l’adoption de codes éthiques ou codes de déontologie dans lesquels les professionnels eux-mêmes définissent l’entendement qu’ils ont de leur profession et de sa pratique, et se soumettent librement à des principes qui constituent autant d’engagements vis-à-vis du monde extérieur.

« LA PRÉSERVATION DU CAPITAL RESTE TOUJOURS UN OBJECTIF PRIORITAIRE. »

+ D’INFOS www.myofficialstory.com/pierrealexandredelagardelle www.delagardelle-law.com

#13 ANDY A LUXEMBOURG_81 10/12/12 15:28

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Brigitte Pochon

LE DROIT AU BAIL COMMERCIAL, UN DROIT COMPLEXE EN PERPETUELLE EVOLUTION LE BAIL COMMERCIAL EST UN CONTRAT LIANT LE PROPRIÉTAIRE D’UN LOCAL ET LE LOCATAIRE QUI L’OCCUPE POUR Y EXERCER SON ACTIVITÉ COMMERCIALE OU INDUSTRIELLE. CE CONTRAT DE BAIL EST UN ÉLÉMENT ESSENTIEL POUR TOUT INVESTISSEUR. SA COMPLEXITÉ RÉVÈLE AUX PARTIES COMBIEN CES CONTRATS PEUVENT ÊTRE RISQUÉS ET GÉNÉRER DES CONSÉQUENCES FINANCIÈRES IMPORTANTES.

« LES CABINETS D’AVOCATS SE POSITIONNENT COMME DES PARTENAIRES QUALIFIÉS ET PRIMORDIAUX. »

BRIGITTE POCHON

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UN DROIT SUBTIL ET RÉGLEMENTÉ Le contrat de bail commercial a pour vocation de garantir le besoin de sécurité commerciale des parties en définissant clairement les droits et obligations de chacun. Véritable contrat, il fixe les règles du jeu entre les parties, règles pouvant s’appliquer pendant de nombreuses années, générant ainsi des conséquences financières auxquelles les parties seront tenues, sans possibilité de les modifier ultérieurement. Il convient par conséquent, dès la conclusion du bail, de procéder à une stricte analyse de ces clauses et conditions. Il est conseillé de faire appel à un professionnel du droit afin d’examiner la conformité du bail par rapport aux exigences requises par chacune des parties. LA PRÉVENTION AVANT TOUT Pendant la durée du bail commercial, de nombreuses questions durcissant considérablement la relation bailleur et locataire peuvent se poser comme notamment la révision du contrat de bail, le non paiement des loyers ou encore le renouvellement du bail, dont la procédure est extrêmement complexe. En effet, le statut du bail commercial se voulant très protecteur pour le locataire, permet d’assurer la pérennité de l’exploitation commerciale par un droit au maintient dans les lieux auquel les parties ne peuvent pas déroger. Ce droit au renouvellement doit nécessairement être anticipé par les parties qui se doivent de régulariser un ou plusieurs actes extra juridiques dans des délais très précis afin de parvenir à un accord satisfaisant avant l’expiration du bail. À défaut, bailleur et locataire se retrouveront dans une incertitude juridique préjudiciable pouvant entraîner de lourdes conséquences.

Par ailleurs, se pose la question des conditions du bail qui ne seront pas nécessairement les mêmes, notamment le montant du loyer, l’impossibilité pour le locataire de céder son fond de commerce ou la difficulté pour le propriétaire de vendre le local commercial. La problématique prend un tour encore plus sensible lorsque le bailleur, refusant le renouvellement, se pose la question de l’indemnité d’éviction non négligeable ou encore celle de l’octroi d’un sursis commercial au locataire. L’ACCOMPAGNEMENT JURIDIQUE : UNE NÉCESSITÉ Les aspects juridiques du bail commercial nécessitent une veille permanente du fait de l’évolution continue de l’environnement législatif et jurisprudentiel. Les cabinets d’avocats se positionnent comme des partenaires qualifiés et primordiaux. Leurs connaissances juridiques mais également judiciaires leur permettent de cerner au mieux les difficultés susceptibles de survenir entre les parties. Les conseils de l’avocat sont donc indispensables lors de la rédaction du contrat, de la négociation des différentes clauses ainsi que dans le règlement des contentieux.

+ D’INFOS www.myofficialstory.com/brigittepochon www.pla.lu

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BUSINESS

Jules Hoffmann

LE PLUS LUXEMBOURGEOIS DES NOBELS ET DES IMMORTELS À 70 ANS, LE BIOLOGISTE DE RENOMMÉE INTERNATIONALE JULES HOFFMAN, DÉJÀ HONORÉ PAR UN PRIX NOBEL, OCCUPE DÉSORMAIS LE FAUTEUIL NUMÉRO 7 DE L’ACADÉMIE FRANÇAISE.

UNE VIE VOUÉE À LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE Depuis son enfance, Jules Hoffman s’était intéressé aux insectes notamment leur développement et leur reproduction. Il a commencé par créer le laboratoire Réponse immunitaire et développement chez les insectes auprès de l’institut de biologie moléculaire et cellulaire du CNRS qu’il gère de 1992 à 1995 à Strasbourg. Ce ne fut que le début d’une longue épopée de recherches sur l’endocrinologie et l’immunologie des insectes. Avec son équipe, il s’intéresse aux mécanismes de défense contre les bactéries et les cham-

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pignons ainsi qu’à la mutation de la mouche drosophile. Ils parviennent d’ailleurs à établir cet insecte comme modèle de recherche de l’immunité innée. DOMAINE NÉGLIGÉ PAR L’IMMUNOLOGIE REVU À LA LOUPE Le comité Nobel a décidé d’attribuer la médaille d’or à Jules Hoffman et ses collaborateurs, l’Américain Bruce Beutler et feu le Canadien Ralph Steinman. Leurs recherches ont mis en exergue le rôle des récepteurs Toll permettant de réévaluer le rôle de l’immunité innée chez les mammifères. Des recherches précieuses, car elles ont mené à de nouvelles pistes sur le développement de la prévention et pour des thérapies contre les infections, les cancers et les maladies inflammatoires selon le CNRS. Couronné par de nombreux titres scientifiques, Jules Hoffman est également officier de la Légion d’honneur.

« REDEVENONS ENTHOUSIASTES POUR LA SCIENCE. » JULES HOFFMANN

« JE SERAI BIOLOGISTE » Né à Echternach d’un père enseignant de sciences naturelles et collectionneur d’insectes le 2 août 1941, le jeune Jules Hoffmann hérite de la passion pour la biologie et publie, dès l’âge de 18 ans, son premier article sur les hétéroptères aquatiques du Grand-Duché de Luxembourg dans les Archives de l’Institut Grand-ducal de Luxembourg. Il décide ensuite de faire ses études universitaires à Strasbourg où il obtient un Doctorat ès Sciences Naturelles en 1963. Il intègre le CNRS (Centre national de la recherche scientifique) l’année suivante et obtient un Doctorat d’État à l’Université de Strasbourg. En 1970, il décide de prendre la nationalité française.

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BUSINESS

Anna Maria Goryczka « LA MANIÈRE DONT LES GENS NOUS JUGENT N’EST PAS ARBITRAIRE. »

EXECUTIVE PRESENCE : LES DÉBATS PRÉSIDENTIELS

ANNA MARIA GORYCZKA

1960 : UNE IMAGE SUR LE SON Le débat télévisé fut la première véritable occasion pour les électeurs non seulement de se concentrer sur le message vocal, qu’ils pouvaient entendre à la radio en même temps, mais aussi de juger les candidats sur leur attrait visuel personnel. On raconte que, sur le chemin du studio de télévision, « Nixon avait mal au genou parce qu’il se l’était cogné en sortant de la voiture, qu’il avait mauvaise mine et qu’il était mal rasé ». Nixon n’était pas au mieux de sa forme. Il refusa le maquillage pour masquer sa barbe d’un jour et avait l’air très amaigri dans sa chemise trop ample. Kennedy, en revanche, est apparu bronzé et détendu. Les 70 millions de personnes qui ont suivi le débat à la télévision ont vu un Républicain mal en point mis à mal par l’aisance et le charisme de Kennedy. Les téléspectateurs ont pu mettre une image sur ce qu’ils avaient entendu. Kennedy a été perçu comme le gagnant par une grande partie de ceux-ci, tandis que les auditeurs qui avaient écouté le débat à la radio ont estimé que Nixon avait une largeur d’avance.

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LE PREMIER DÉBAT PRÉSIDENTIEL TÉLÉVISÉ A EU LIEU LE 26 SEPTEMBRE 1960 ENTRE LE SÉNATEUR DU MASSACHUSETTS JOHN KENNEDY ET LE VICE-PRÉSIDENT RICHARD NIXON. CE FUT LE PREMIER DES QUATRE « GRANDS DÉBATS » QUI PERMIT AUX ÉLECTEURS DE VOIR LEURS CANDIDATS RIVALISER ET DONT LE CONTEXTE VISUEL OCTROYA UN AVANTAGE CONSIDÉRABLE AU VAINQUEUR.

DÉBATS PRÉSIDENTIELS 2012 : LE CHANGEMENT Les trois débats présidentiels ont été de véritables montagnes russes émotionnelles pour tous les téléspectateurs. Le premier débat a été considéré comme une victoire pour Mitt Romney par bon nombre de commentateurs. Voici ce qu’a écrit The Telegraph : « Romney a remporté le débat présidentiel en ayant l’air présidentiel ». Le Président baissait beaucoup les yeux, il avait la mâchoire serrée et manquait d’énergie, ce qui lui donnait l’air léthargique et non préparé. Les mouvements produits sur une scène laissent des impressions fortes aux téléspectateurs et, en termes de langage corporel, Romney, qui a toujours gardé la tête haute, débordait d’énergie ; on aurait dit que c’était lui le Président. Obama a remporté le concours du langage corporel lors du second débat, mais de peu. L’énergie du Président a en fait été rehaussée par le cadre de l’événement, organisé face à un panel d’intervenants. Le

troisième débat devait être le tie-break, les candidats étaient assis derrière un bureau et dissimulaient donc le bas de leur corps, ce qui mettait en évidence les expressions de leurs visages et leurs gestes. Les signes de sympathie (comme, par exemple, arborer grand sourire sincère) étaient plutôt du côté du Président. Le gouverneur Romney ne s’en est pas trop mal tiré lui-même sur ce plan mais il a laissé transparaître bon nombre d’indicateurs d’un niveau élevé de stress. PROJECTION DE CRÉDIBILITÉ Les politiciens et les chefs d’entreprise sont conscients du fait que la projection de crédibilité (par opposition à la crédibilité elle-même) est une des clés de la réussite. Les dirigeants veulent s’assurer que la crédibilité est évidente pour les gens avec qui ils font affaire. Vous pouvez être très doué dans votre travail et passionné par ce que vous faites, mais ce n’est pas

pour autant que vous arriverez à maîtriser ce domaine. Aligner la façon dont vous souhaitez être perçu sur celle dont vous êtes susceptible d’être perçu est l’objectif à atteindre. Ainsi, les activités par caméras vidéo, les sessions interactives avec un coach et les répétitions constituent à présent le strict minimum. La manière dont les gens nous jugent n’est pas arbitraire, certains comportements conduisent à des hypothèses prévisibles de la part de l’interlocuteur et si vous pouvez comprendre quels messages vos comportements envoient, vous serez davantage maître de l’image que vous reflétez.

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LIFESTYLE

Sébastien Perrot et Renaud Gouttenoire

INVITATION AUX SAVEURS DANS UN ÉCRIN D’ÉLÉGANCE

« NOUS AVONS TOUS BESOIN DE DOUCEUR ! »

LA TABLE DU SOFITEL LUXEMBOURG RESTE UN LIEU QUE L’ON N’OUBLIE PAS, ÉVEILLANT LES PAPILLES DU DÉBUT À LA FIN DU REPAS. AU PUPITRE, DEUX CHEFS : SÉBASTIEN PERROT ET RENAUD GOUTTENOIRE QUI VOUS ACCUEILLENT POUR UN CONCERTO GOURMAND.

UNE PHILOSOPHIE AU SERVICE DE LEURS HÔTES À la lecture de la carte du restaurant Top Floor se dévoile une cuisine moderne et généreuse, composée des produits d’une extrême fraîcheur et toujours de saison. Sébastien Perrot et Renaud Gouttenoire jonglent avec les arômes, pour allier harmonieusement la générosité des produits avec leurs saveurs. Objectif ? Créer dans un écrin d’élégance, une réelle émotion au moment de la dégustation. Texture, couleurs, température, plaisir des yeux, les deux maîtres confirment : « nous avons tous besoin de douceur ! ». Une philosophie dont la gourmandise reste l’essence, afin

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de transmettre aux papilles des convives du plaisir et de l’émotion. LE CHALLENGE DE LA TABLE ? NO LIMIT ! Pour les deux chefs d’orchestre : « chaque jour se présente comme un défi que nous jouons en équipe avec tous nos collaborateurs ». Sur la partition s’inscrit la volonté d’offrir un service « cousu-main ». Le midi, on conjugue désirs aux contraintes horaires du client ; dégustation sur le pouce ou temps de la découverte. Aussi, trois salles privatives se trouvent dans le restaurant, idéales pour les repas d’affaires ou privés, assurant intimité et confidentialité. Du dîner convivial entre amis autour d’une dégustation vins et fromages, au dîner officiel, le Top Floor ouvre sa porte aux fêtes de famille, offrant un panorama unique sur la capitale luxembourgeoise. Multiplicité des offres, convivialité, les petits détails de l’excellence se dévoilent grâce à la passion des deux hôtes de ce lieu. Sans modération !

L’ART ET LA MANIÈRE Le goût des mets mariés avec délicatesse, l’éveil des papilles sont les préceptes qui caractérisent le parcours culinaire des deux chefs de la table du Sofitel Luxembourg Le Grand Ducal. Au piano, Sébastien Perrot, chef exécutif, propose des variations culinaires sur une gamme de plats traditionnels aux nouvelles saveurs, sans pour autant les dénaturer. « Priorité au palais », ainsi lui ont enseigné ses pairs. Pour Renaud Gouttenoire, Chef Pâtissier, des quatre saveurs hédoniques du goût domine le sucré, qui laisse son empreinte dès les premiers instants de la vie. Pour lui, le sucre est une source infinie d’énergie, de plaisirs doux, du plus brut au plus raffiné. Entre salé et sucré, l’harmonie s’impose avec élégance.

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LIFESTYLE N NOUS REMERCIONS C CORDIALEMENT LES G GÉNÉREUX DONATEURS Q QUE SONT :

MARATHON DE NEW YORK 2012 TO BE CONTINUED… VOUS AVEZ ÉTÉ NOMBREUX À ÊTRE DÉÇUS POUR NOUS APRÈS L’ANNULATION DU MARATHON À LA DERNIÈRE MINUTE. À TORD !

MARATHON & FUND RAISING Après une bonne nuit de sommeil, le marathon révèle ses multiples facettes : d’abord, quel bonheur de pouvoir profiter de New York sans avoir à compter les calories ou à économiser son énergie. Quel délicieux verre de vin, lorsque c’est le premier depuis le 1er août ! Quel agréable sentiment, lorsque vous avez perdu plusieurs kilos et que vous vous sentez dans la meilleure forme de votre vie. Ensuite vient l’heure des comptes : le marathon de New York est avant tout une des plus grosses opérations mondiales de Fund Raising. En 2011, 34 millions d’euro ont été distribués à différentes causes. D’ailleurs c’est grâce au Rotary#6 de New York que nous avons obtenu des dossards en contrepartie

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d’une promesse de collecter 3000$ de dons chacun. acun. Nous additionnons les sommes reçues sur les sites internet rnet et sur le compte de la Fondation des Œuvres du Rotary Luxembourg : 14000$ ! Le record de 8000$ de 2010 est pulvérisé. Ce sont 10.000 enfants qui seront vaccinés pour se rapprocher encore de l’éradication mondiale de la Polio. Nous décidons de poursuivre notre effort jusqu’au marathon 2013, avec un nouvel objectif: 100.000$! CHACUN SA COURSE Dimanche matin, c’est à 6 heures que j’ai pris la route pour un marathon solitaire, avec un sac à dos et un appareil photo. Direction le sud pour constater les dégâts dans le financial district, où même la célèbre Fraunces Tavern où Georges Washington à salué ses officiers en 1783 est dévastée. Puis passage à l’embarcadère Sud: Facebook a permis la mobilisation de marathoniens partis ravitailler Staten Island. Etre marathonien, c’est se réapproprier les villes: me voici remontant New York, quartier par quartier. Partout, des personnes courent dans les rues. A Central Park, des milliers de passionnés se sont donnés rendez-vous. Une formidable ambiance. Qu’il est bon de courir sans subir la dictature du chronomètre. Pincement au cœur sous la ligne d’arrivée. 45 kilomètres dans les jambes. Même pas mal. L’aventure continue. Vivement l’année prochaine.

CONSEIL-ECONOMIQUE.LU

Sedlo Jimenez Lunz LAW FIRM

LUXEMBOURG

Crossmedia Ainsi que Rotary Clubs Schuman Stromberg, Naheland et Thionville Portes de France.

+ D’INFOS www.myofficialstory.com/newyork2013 contact@team-rotary.org www.team-rotary.org

L’ANNULATION Lorsque vous avez survécu à un vol transatlantique à côté d’un voisin grippé, il faut reconnaître que le SMS « Le marathon est annulé » reçu dans le hall de l’aéroport JFK vous fait l’effet d’une claque. C’est un rêve vieux de plusieurs mois qui s’évapore. Envolés le Pont Verrazano, Brooklyn, Manhattan, le Bronx et l’arrivée à Central Park. Mais sitôt dans le taxi, la réalité s’impose comme une évidence : la moitié de la ville est plongée dans le noir. A certains croisements des policiers ont recours à des fumigènes de détresse pour réguler la circulation. Faute d’électricité, les rayons des magasins de certains quartiers sont vides, les rues désertes et le bas de la ville est inondé. La presse Tabloïd fait ses gros titres sur les groupes électrogènes et les policiers que la course monopolise. Bref, vous n’avez plus envie de courir, surtout que le départ a lieu à Staten Island, épicentre des destructions de Sandy. Ce serait indécent et il y aurait un grand risque de subir des jets de tomates sur le parcours.

CONFÉRENCE DU JEUNE BARREAU DE LUXEMBOURG

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LIFESTYLE

LADIES DIAMONDS LE MARDI 4 DÉCEMBRE 2012, ANDY A ORGANISÉ LA 13E ÉDITION DU DÎNER LADIES DIAMONDS. LES FEMMES INVITÉES LORS DES PRÉCÉDENTS DÎNERS, AINSI QUE DE NOUVELLES VENUES ONT PRIS PLACE AU RESTAURANT LE BOUQUET GARNI POUR DÉGUSTER UN MENU SPÉCIAL CONCOCTÉ PAR THIERRY DUHR. À LA FIN DU REPAS, LE SORT A DÉSIGNÉ ANNE VAN WESEMAEL QUI A REMPORTÉ LE CADEAU SURPRISE.

WWW.LADIES-DIAMONDS.COM

DIMANCHE 30 SEPTEMBRE 2012, UNE TRENTAINE DE VOITURES SE SONT ÉLANCÉES DE LA PLACE GUILLAUME POUR UNE BALADE ROUTIÈRE AU PROFIT DE L’ASSOCIATION UNITY FOUNDATION ET LEUR PROJET ÉDUCATIF LANCÉ AU MALAWI. + D’INFOS www.myofficialstory.com/ baladepourleducation www.fuchsfin.com

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BALADE POUR L’ÉDUCATION

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LIFESTYLE

LUXEMBOURG MAGAZINE DUKE MONACO INTERNATIONAL FUND OF GOLF DAY

BGS CROSSMEDIA A DONNÉ RENDEZ-VOUS À 130 INVITÉS LE JEUDI 5 JUILLET 2012 POUR CÉLÉBRER LA SORTIE DE SON NOUVEAU MAGAZINE DUKE. LA SOIRÉE A EU LIEU AU SOFITEL LUXEMBOURG LE GRAND DUCAL, OFFRANT UNE VUE EXCEPTIONNELLE SUR LE QUARTIER HISTORIQUE DE LA VILLE.

RETOUR EN IMAGES S SUR LE TOURNOI DE GOLF ORGANISÉ LUB B AU PRESTIGIEUX CLUB DE GOLF DE MONTE CARLO. APRÈS UN PETIT DÉJEUNER, URS S PLUS DE 25 JOUEURS ONT PARTICIPÉ À L’ACTIVITÉ GOLFIQUE. LA JOURNÉE S’EST CONCLUE PAR UNE REMISE DES PRIX ET UN COCKTAIL. LE TOUT DANS LA BONNE HUMEUR.

+ D’INFOS www.duke.lu

+ D’INFOS www.myofficialstory.com/ fundforum2012

Sponsors : UBS, KPMG, Clearstream, Funds Europe, 360Crossmedia

HIGHLIGHTS 12 PARTENAIRES ONT DONNÉ RENDEZ-VOUS À LEURS INVITÉS LE JEUDI 8 ET LE VENDREDI 9 NOVEMBRE POUR DEUX SOIRÉES D’EXCEPTION AU GREIWELSHAFF. UNE QUATRIÈME ÉDITION COURONNÉE DE SUCCÈS.

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+ D’INFOS www.myofficialstory.com/highlights www.highlights.lu

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RBS ANNUAL LUXEMBOURG EVENT

LIFESTYLE

ON 17TH SEPTEMBER 2012, RBS HELD ITS INAUGURAL ANNUAL EVENT AT THE BRITISH AMBASSADOR’S RESIDENCE IN LUXEMBOURG. THE BEAUTIFUL GARDENS OF THE RESIDENCE, OVERLOOKING THE PETRUSSE VALLEY IN THE HEART OF LUXEMBOURG CITY, LOOKED RESPLENDENT IN THE LATE SUMMER SUNSHINE.

FARE FARE A RÉUNI, DANS UNE SPLENDIDE DEMEURE DE ROESER, UN GROUPE DE DÉCIDEURS LE VENDREDI 23 NOVEMBRE 2012. CES DERNIERS ONT EU L’OPPORTUNITÉ DE DÉGUSTER DU CHAMPAGNE PROPOSÉ PAR LA MAISON DE CHAMPAGNE MICHEL PARMANTIER, AGRÉMENTÉ D’UN MENU CONCOCTÉ PAR RENATO FAVARO, CHEF EURO-TOQUES.

The invitees, a mix of existing and potential clients, representatives from Service Providers, local dignitaries and executives from the investment fund industry, turned out in large numbers.

The feedback from the event received from guests has been overwhelmingly positive, reinforcing the RBS Groups’ commitment to Luxembourg and increasing local awareness of the two RBS businesses in Luxembourg; RBS Global Bank Luxembourg and RBS (Luxembourg) S.A.

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The British Ambassador, the Honourable Alice Walpole, welcomed the guests into her home and outlined the close ties between Luxembourg and the UK. Mr Antonio Thomas, Managing Director of RBS (Luxembourg) SA, and Mr Kevin Brown, Managing Director, Global Head of Transaction Services Products from RBS in the UK, underlined the RBS commitment to Luxembourg and provided an overview of the global strength of the RBS Group. Finally, the keynote speaker Mr Jean Marc Goy, Counsel for International Affairs at the Luxembourg Regulator (the CSSF), spoke about the cross-border nature of the Luxembourg financial services industry.

+ D’INFOS www.myofficialstory.com/fare www.fare.lu

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Crossmedia Ladies, clubs, business, lifestyleâ&#x20AC;Ś Andy est un magazine tirĂŠ Ă 10 000 exemplaires, deux fois par an. #3

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