FINISH LINE > 07 PASSION Mon Premier Marathon > 14 FUND RAISING Un Sport à Part > 18 New yORk, PARIS, AthÈNeS 3 Marathons, 3 Expériences
Rotary Luxembourg : 100 000 dollars pour éradiquer la polio ! Page 8
50 years ... race of colors
50 JOER
5, Z.I. Bombicht • L-6947 Niederanven • Tél. 45 47 03-1 • Fax 45 47 04 • info@ossa.lu
www.ossa.lu
TABLE OF CONTENTs
EdiTOriAL
5
EriCH FrANCOis L’EsTHÈTE
MON PrEMiEr MArATHON
6
NEW YOrK, PAris, 18 ATHÈNEs : 3 MArATHONs, 3 EXPEriENCEs
Par Jean-Baptiste Niedercorn, Lucas Carbonaro et Jérôme Bloch
Par Jean-Baptiste Niedercorn
Par Lucas Carbonaro
100 000 $ POUr EN FiNir 8 AVEC LA POLiO ! LE MArATHON N’EsT PAs 10 UNE drOGUE !
Par Loïc Vexlard
FUNd rAisiNG : UN sPOrT à PArT
16
CLEMENT THÉVENET : GiVrÉ !
20
JOiN THE TEAM !
22
14
FiNisH LiNE Finish line: La magazine du Team Rotary Challenge Rédacteur en chef : Jerôme Bloch – Rédaction : Jean-Baptiste Niedercorn, Lucas Carbonaro, Christian Mognol – Conception & Coordination : 360Crossmedia – Crédit couverture : 360Crossmedia – Imprimé au Luxembourg – Tirage : 1500 exemplaires
03
© MyOfficialStory/Mura
SNAPSHOT
04
editorial ChÈres
lectrices, Chers
lecteUrs,
Vous avez été nombreux à être déçus pour nous après l’annulation du marathon de New York à la dernière minute. A tord! Nous poursuivons notre effort jusqu’en Novembre 2013, tant au niveau du chronomètre que du Fund Raising, avec pour objectif d’atteindre les 100 000 €.
JOIN OUR TEAM!
Jean-Baptiste niedercorn Lucas carBonaro Jérôme BLoch
05
PASSION JEAN-BAPTIsTE NIEdERCORN
MON PrEMIEr MArATHON POUR CERTAINs, COURIR 42 kILOMèTREs à NEw YORk EsT L’ABOUTIssEMENT d’ANNéEs d’ENTRAîNEMENT. POUR d’AUTREs COMME MOI, CELA FAIT PARTIE d’UN PROgRAMME INTENsIF géRé PAR LE ROTARY dE NEw YORk.
L’inscription Pour être honnête, la dernière fois que j’ai vraiment couru, c’était à l’école primaire à l’occasion d’un test à la fin duquel j’ai reçu un autocollant validant mon record : une course de 10 minutes ! Mon inscription au Marathon de New York n’a d’ailleurs aucun rapport avec un éventuel plaisir de la course. Je suis beaucoup plus à l’aise sur une paire de skis ou pendu au bout d’une corde en haute montagne. Deux amis m’ont convaincu de rejoindre leur équipe pour une raison essentielle, participer à un fund raising qui ait du sens ! J’ai donc accepté de soutenir le Rotary dans son combat contre la polio, avec un double challenge à la clé : dépasser les 10.000 dollars de dons et finir la course. L’entraînement Inscrit seulement le 3 août pour une course prévue le 4 novembre, j’ai connu l’angoisse des apprentisportifs qui doivent apprendre vite pour sauver leur peau le jour J. Au début, je nourrissais le fol espoir de boucler les 42 kilomètres à la seule force du mental. Des amis médecins marathoniens m’ont néanmoins vite fait comprendre les dangers encourus : rhabdomyolyse, nécrose d’orteil, mort subite ! J’ai commencé mon entraînement grâce à des conseils glanés sur internet : chaussures, nutrition, programmes de préparation, témoignages : on trouve vraiment tout sur la toile. En gérant mon temps et en utilisant des systèmes
06
comme l’application Adidas pour Iphone, j’ai pu boucler mon premier 30 kilomètres fin septembre. Un cap était franchi. La « course » L’histoire de ce marathon vous la connaissez certainement déjà : Sandy, le black-out à New York et finalement l’annulation de la course au dernier moment. Le dimanche 4 novembre, comme des milliers de marathoniens, en pied de nez à Sandy, j’ai symboliquement passé la ligne d’arrivée dans Central Park. Par égard pour les victimes de l’ouragan, le départ de Staten Island n’a heureusement jamais eu lieu et aucun chronomètre n’a mesuré les performances de ce 40ème Marathon New Yorkais. Ce n’est que partie remise et rien n’est perdu, puisque nous avons déjà dépassé notre objectif de fund raising avec 14.000$ récoltés. Cette aventure m’aura permis de découvrir que l’association ‘challenge sportif’ – ‘networking social’ permet de déplacer des montagnes et que la véritable course se joue bien avant le départ ou l’arrivée. Nous sommes déjà réinscrits pour l’an prochain et avons décidé de poursuivre notre effort contre la polio avec un nouvel objectif fixé à 100.000$. Avis aux amateurs !
aDresse pour nous contacter: contact@team-rotary.org www.team-rotary.org
Le marathon est une expérience humaine incroyable que je conseille à tout le monde. Dr Jean-Baptiste Niedercorn 07
rOTArY LUXEMBOUrG
100.000$ POUr EN FINIr AVEC LA POLIO! LE ROTARY LUxEMBOURg A RéUNI sEs 12 CLUBs POUR UNE ACTION UNIqUE EN sON gENRE : FédéRER LEs éNERgIEs dE TOUs BORds POUR ATTEINdRE sUR CETTE ACTION LA BARRE MYThIqUE dEs 100.000$ dE dONs AVANT LA FIN dE L’ANNéE 2013, ET CONTRIBUER à L’éRAdICATION PROChAINE LA POLIO dANs LE MONdE. 33 ans De combat La polio est une maladie particulière, capable d’handicaper à vie et de causer la mort de ceux qu’elle atteint. Mais elle est également assez facile à traiter et sera bientôt éradiquée. En 1979, des Rotary Clubs ont entrepris d’acheter et de distribuer 6 millions de vaccins contre la polio aux Philippines. Le succès aidant, l’action PolioPlus a été lancée au niveau international en 1985 : à l’époque, il s’agissait de la plus grande initiative privée de santé publique. L’objectif fixé était d’atteindre 120 millions de dollars de dons pour vacciner des centaines de millions d’enfants : car un vaccin coûte à peine 0,6 dollar. En 3 ans ce sont 247 millions qui ont été récoltés et un nouvel objectif a été fixé : éradiquer la Polio dans le monde. 3-2-1... miLLiarD Aujourd’hui, il ne reste plus que 3 pays où la polio subsiste : l’Afghanistan, le Pakistan et la Nigeria. Plus d’un milliard de dollars ont été récoltés grâce à l’action des Rotariens du monde entier, aidés par des associations philanthropiques comme la Fondation Bill & Melinda Gates, qui a contribué à hauteur de plusieurs centaines de millions de dollars. Dans quelques années, dans quelques mois, les télévisions du monde entier annonceront l’éradica-
08
tion totale de la Polio dans le monde. Il y aura alors deux types de spectateurs : ceux qui ne se sentent pas concernés, et ceux qui pourront dire « J’y ai participé ! ». Join the team ! A ce jour, le compteur en est à 23.000$. L’idée est de fédérer des « Leaders »dans les clubs, dans les entreprises et parmi le grand public, qu’ils soient rotariens ou non. Ceux-ci peuvent d’ailleurs choisir de participer à une épreuve sportive ou pas, mais ils s’engagent à promouvoir dans leur entourage l’action en cours. Un fund raising d’une telle envergure doit pouvoir s’affranchir des obstacles traditionnels du Fund Raising : le Rotary permet ainsi à tous les donateurs de déduire leurs dons fiscalement, car le paiement transite par la Fondation des Œuvres du Rotary. Les paiements sont également possibles de toutes les manières imaginables : en liquide, par virement, par carte bleue et via Paypal ! Le site internet www.team-rotary.org permet à tous de suivre l’évolution de la campagne et les participants qui collectent plus de 300€ reçoivent gratuitement le magnifique T-shirt officiel de l’épreuve. Mais les plus ambitieux cherchent à dépasser les 2000$ de dons. Join the team ! www.team-rotary.org
09
Briser un mythe
LE MArATHON N'EST PAS UNE drOGUE! par Lo誰c VexLard
10
11
photos : Š360crossmedia
BrISEr UN MYTHE INVARIABLEMENT, LORsqU’UNE PERsONNE NéOPhYTE ABORdE LE ThèME dU MARAThON, ELLE déCLARE « IL PARAîT qUE C’EsT UNE dROgUE ». UN CLIChé TELLEMENT FAUx qU’IL VALAIT BIEN UN ARTICLE.
chacun sa course Il faut avoir couru le marathon de New York pour comprendre la puissance de cette course. Vous vous trouvez au milieu d’une foule comprenant un certain nombre de sportifs très affutés, mais également des personnes accusant un surpoids, des handicapés moteurs, des aveugles et même des personnes dépassant les 90 ans. Tous partagent un rêve : passer la ligne d’arrivée. Mais leurs objectifs sont différents : perdre du poids, passer un bon moment, ajouter une ligne à leur CV, défendre une cause caritative, repousser leurs limites, battre leur meilleur chrono, surmonter un deuil ou un accident de la vie. Dans le dernier cas, c’est bien connu : « Quand vous transpirez, personne ne voit que vous pleurez ». Et tous ont réalisé une évidence : un marathon, c’est ‘seulement’ 42 kilomètres. Une distance tout à fait accessible si vous vous fixez un temps réaliste. Même sans entraînement, à peu près n’importe qui pourrait boucler la distance en marchant pendant 8 heures. C’est tout le paradoxe de cette épreuve mythique. Beaucoup l’ont bouclée sans s’en rendre compte pendant leur service militaire, avec un sac à dos de 20 kilos et chaussé de gros godillots. La course Dans L’inconnu Courir un marathon, c’est d’abord une leçon d’humilité dès l’inscription. Il y a 42 kilomètres – 26 miles pour les plus optimistes- et le seul matériel impliqué se résume à une paire de chaussures, des chaussettes, un short, un slip et un tee-shirt. A l’inverse du ski, du vélo, du golf ou du tennis, tout le monde se retrouve à égalité sur la ligne de départ et partage la même souffrance à partir du 30ème kilomètre. Car c’est le noeud du problème : le corps humain est incapable de stocker suffisamment de sucre pour tenir toute la distance. Courir un marathon, c’est s’imposer une course dans
12
ses limites physiques et psychologiques en fin de course. A ce stade, le corps puise l’énergie dans ses propres tissus et personne ne sait comment il va réagir avant de vivre l’expérience. Pour vous encourager, vous trouvez d’ailleurs partout sur internet une référence au « Wall », le mur qu’un coureur heurte lorsqu’il est à bout de force, et qui l’empêche de faire le moindre pas supplémentaire. L’entraînement Il suffit de voir le nombre de magazines et de sites internet dédiés au marathon pour réaliser qu’il y a une infinité de programmes. L’essentiel est ailleurs : un bon entraînement, c’est apprivoiser son corps. Au début, c’est comme d’aller promener son chien, et à mesure que les progrès surviennent, cela s’apparente à sauter des obstacles de plus en plus haut sur un cheval. Si vous atteignez le point où le chien n’a plus envie d’aller se promener, vous allez vite annuler des entraînements, en route vers l’échec, et il n’a jamais été possible de faire sauter un cheval au dessus d’un obstacle par la force. C’est cette connexion indispensable entre le corps et l’esprit qui rend le marathon si séduisant. Il est possible de faire toute une carrière professionnelle rien qu’à la force du cerveau, mais courir 42 kilomètres impose de réconcilier le corps avec l’esprit! Les vertus De La course S’entraîner jusqu’à 100 kilomètres par semaine permet de s’approprier les villes, en les parcourant en long, en large et en travers d’une manière impossible en voiture ou même en vélo. La course quant à elle donne la chance de me fondre dans des foules enthousiastes, d’où vous profitez du meilleur point de vue imaginable. Cette euphorie sur la ligne de départ, ces visages grimaçant à mi-course et ces corps souffrant sur les derniers kilo-
mètres donnent un relief particulier aux spectacles donnés sur la ligne d’arrivée : des rêves réalisés, des vies changées, des hommages rendus, des challenges personnels relevés mais surtout des peurs surmontées. change : yes you can! Le marathon présente un avantage particulier, c’est un vecteur de changement incroyable. Changement de dynamique : qu’il est bon d’avoir un rêve pendant plusieurs mois ! Changement de corps : moi qui croyais que mon surpoids était ins-
crit dans mon ADN ! Changement de capacité physique : les progrès en endurance et en résistance semblent illimités. Et puis le changement devient mental : vous en rêvez la nuit. Cette petite voix qui vous décourageait sans cesse de progresser ou de réaliser un vieux projet commence à vous indiquer des objectifs réputés inaccessibles que vous atteignez les uns après les autres. Qui voudrait briser cette dynamique en retournant manger des gâteaux devant la télévision ? Le marathon, ce n’est pas une drogue, ou alors elle est douce.
13
FUNd rAISING
FUNd rAISING , UN SPOrT A PArT EMBARqUés dANs LEUR dEUxIèME CAMPAgNE dE FUNd-RAIsINg, LUCAs CARBONARO, JEAN-BAPTIsTE NIERdERCORN ET JéRôME BLOCh PARTAgENT LEUR ExPéRIENCE.
Démarrage DifficiLe Autant le dire clairement, les débuts de Fund Raising furent une catastrophe. Nous n’osions pas demander – même à nos proches – et les quelques timides tentatives furent contrées avec des arguments quasi-imparables : « J’ai déjà donné », « Est-ce déductible de mes impôts ? », « A quoi sert l’argent ? », « Je donne beaucoup, mais avec des critères précis »... Après la visite de 6 Rotary Clubs, le total des fonds collectés s’élevait à zéro. Problème : lors de l’inscription au marathon de New York, nous avions indiqué notre numéro de Carte Bleue pour garantir une donation minimum de 3.000 dollars par personne. Deadline le 15 octobre. De quoi vous motiver pour progresser rapidement. Le b-a-ba Après une réunion de crise, nous avons identifié les clés qui permettent d’obtenir des résultats : 1. Donner l’exemple : nous avons chacun effec-
14
tué un don de 200 dollars. 2. Bien raconter le projet. Après quelques soirées d’entraînement, nous sommes devenus capables de partager notre vision, notre passion et le bien fondé de notre campagne de Fund Raising en quelques mots. 3. Désamorcer les excuses : carte postale à l’appui, nous fournissons à tous les donneurs potentiels un document permettant de donner rapidement, et de déduire le don de leurs impôts ! Ayant rassuré les intéressés sur le fait que l’argent n’allait pas payer notre ticket d’avion ou les frais d’inscription à la course, les dons commencèrent à affluer. 8.000$ en 2010. 14.000$ en 2012. Et ce n’est qu’un début. Les Leçons Première leçon, il n’y a rien de plus agréable que de faire du Fund Raising. Recevoir un don de 100$ dont on sait qu’il permettra de vacciner 70 enfants contre la Polio fait plus plaisir que de
signer un contrat de plusieurs milliers d’euros dans le cadre professionnel. Deuxième leçon : à quelques exceptions près, la générosité semble inversement proportionnelle aux moyens financiers de l’intéressé. Une action à 23h à l’entrée d’un bar peut générer des dizaines de dons en quelques minutes, alors qu’un discours devant une assemblée d’éminences se conclut habituellement par de généreuses poignées de mains assorties d’encouragements littéralement gratuits. Dernière leçon enfin, il ne suffit pas de faire un discours pour obtenir un don. L’important est de demander à chaque donateur potentiel de se positionner clairement : « Je donne » ou « Je ne donne pas ». Et pour cela, il faut souvent s’y prendre à plusieurs reprises !
Nous tenons à remercier pour leur générosité tous les donateurs individuels, ainsi que les sociétés suivantes : Elvinger Hoss & Prussen, KPMG, Le Jeune Barreau, SGG, Mercedes-Benz Luxembourg, Muller & Associés, Rotary Thionville Porte de France, Rotary Stromberg-Naheland, ING, Imprimerie Ossa, Sedlo, Jimenez et Lunz, Kuhn et 360Crossmedia. Le Fund Raising continue : contactez-nous à contact@360Crossmedia pour effectuer un don ou rejoindre notre équipe.
15
ENTrEPrENEUr
ErICH FrANCOIS , , L ESTHETE PhOTOgRAPhE, wINd FARMER, ORgANIsATEUR dU MARAThON dE LUxEMBOURg… POUR ERICh FRANçOIs, ENTREPRENdRE EsT UN ART qUI dOIT REsPECTER LEs CANONs d’UNE CERTAINE BEAUTé.
Le coup D’œiL Le marathon de Luxembourg ne ressemble à aucun autre : l’événement a été imaginé avant tout comme une œuvre graphique. Son créateur ne pratique pas la course à pied et reste avant tout un photographe ayant étudié l’histoire de l’art. Il soigne ainsi chaque détail visuel, tant au niveau du matériel publicitaire que de la scénarisation du parcours. La ville est ainsi décorée de montgolfières sur le Glacis, d’imposantes arches sur le parcours, avec bien sûr un bouquet final sur la ligne d’arrivée. Même New York ne rivalise pas avec ce souci esthétique permanent. beauté cachée Que ce soit pour sa course ou ses clichés, voire les 18 éoliennes qu’il possède, Erich François parvient à résoudre une difficulté majeure rencontrée par les artistes et les entrepreneurs du monde entier : combiner le plaisir de la création inspirée avec une précision budgétaire sans faille. Car l’art qui ne se vend pas est éphémère et l’entrepreneur compte bien poursuivre sa collection d’initiatives encore longtemps. Il impose ainsi aux sponsors intéressés de lui expliquer comment ils comptent amortir leur investissement. S’ils sont incapables de répondre, il refuse tout simplement leur argent. Dans le même ordre d’idée, il soigne l’expérience des
16
coureurs en fournissant des douches en grand nombre et un service irréprochable. Les participants du marathon de Paris, où 40.000 coureurs se partageaient 5 toilettes au départ apprécieront! En quelques années, le marathon de Luxembourg s’est ainsi forgé une réputation de marathon « haut de gamme » auprès de la communauté des forçats du jogging, avec l’objectif de les faire revenir au Grand-Duché pour le plaisir. L’art Du contraste Organiser le plus grand événement sportif du Luxembourg peut paraître impossible pour un Allemand, tant les contacts locaux doivent être nombreux. Ce fut tout le contraire : « En tant qu’étranger, je ne devais rien à personne. J’ai pu dire « non » quand c’était nécessaire et donner ses meilleures chances au projet ». Attaqué frontalement par la Coque en 2009, dont les dirigeant voulaient s’approprier l’organisation de l’événement, il put bénéficier du soutien du public et des décideurs luxembourgeois pour gérer la crise en douceur et poursuivre l’aventure avec Luxexpo. Une forme d’hommage rendu à la qualité de son œuvre! pLus D’informations: www.ing-europe-marathon.lu
15
NEW YOrK, PArIS, ATHENES ´ LUCAs CARBONARO
3 MArATHONS, 3 EXPErIENCES LUCAs CARBONARO PARTAgE sEs ExPéRIENCEs sUR 3 MARAThONs. sI VOUs NE POUVEz PARTICIPER qU’à UNE COURsE, IL N’hésITE PAs UN sEUL INsTANT: NEw YORk !
new york C’est la Rolls Royce des marathons. L’organisation est parfaite. Dès 5 heures du matin, le transfert vers Staten Island est organisé par un ballet de bus réglé au millimètre. On dirait un ravitaillement de formule 1. 10 bus avancent devant la librairie de la 5ème avenue. 50 secondes plus tard, ils sont remplis et s’élancent en convoi. Arrivé sur place, la silhouette du Verrazano Bridge ne vous quitte plus mais il faudra patienter 3 heures pour le franchir. Pas de problème : un concert de blues est en cours et les coureurs disposent de multiples options pour tuer le temps de l’attente. Sans compter les centaines de toilettes. La course en elle-même est une gigantesque fête, avec des millions de spectateurs, des centaines de concerts le long de la route et une apothéose à Central Park. Magique !
18
paris Organisé par ASO, qui gère le tour de France et le Paris Dakar, cette course est seulement sauvée par la beauté magique de la ville. Le reste est une catastrophe. Sur les Champs-Elysées où le départ est donné, j’ai compté 4 toilettes pour 40.000 participants. Il paraît que les autres sont sur l’avenue Foch, alors que le métro vous dépose sur la plus belle avenue du monde. Les ravitaillements sont rares – seulement tous les 5 kilomètres- et mal gérés. Au kilomètre 35, il faut chercher un mini-gobelet pour obtenir un minuscule ‘shot’ de boisson énergétique. Très frustrant. Le long de la route, beaucoup de spectateurs semblent agacés par ces coureurs qui les empêchent de traverser, et l’arrivée est un joyeux bordel où personne ne trouve personne. Avis aux amateurs.
athènes Beaucoup de proches m’avaient conseillé d’éviter Athènes et ses cocktails Molotovs, mais l’expérience en vaut la peine. Le bus vous prend devant le parlement, en plein centre ville et vous conduit jusqu’à la ville de Marathon, ce qui vous laisse le temps de réaliser ce qui vous attend, mètre par mètre ! Le parcours quant à lui est assez vallonné, avec des pentes successives jusqu’au kilomètre 31, où un véritable mur vient vous briser les jambes avant une longue descente de 11 kilomètres. Les ravitaillements et le public sont parfaits, et l’arrivée dans le stade olympique rend la course particulière. Le lendemain, la visite du Parthénon et du centre ville permet d’allier idéalement défi sportif et solidarité économique avec un pays qui en a bien besoin.
19
POrTrAIT
,
CLEMENT THEVENET ,
GIVrE!
BANqUIER dE MéTIER, ExPERT COMPTABLE dE FORMATION, CLéMENT ThéVENET EsT désORMAIs déTENTEUR dE dEUx RECORds EN ANTARCTIqUE : LE MARAThON ET LE 100 kILOMèTREs. PARRAINé PAR sgg, IL EsT REVENU sUR sON ExPLOIT LORs d’UN éVéNEMENT ORgANIsé dANs UN IgLOO géANT CONsTRUIT dEVANT LA TOUR sgg, à LA CLOChE d’OR.
La préparation A 37 ans, Clément Thévenet ne compte plus les marathons qu’il a courus. Une bonne trentaine. Son record en conditions normales est de 2h56mn. Lors de la préparation de ses exploits polaires, il s’est entraîné jusqu’à 100 kilomètres par semaine, 6 semaines avant l’événement. Hélas, aucune société n’a accepté de le laisser s’entraîner dans des chambres froides au Grand Duché, à cause de problèmes d’assurances. La motivation de Clément était immense, puisque la course coïncidait avec le centième anniversaire de la conquête du Pôle Sud par Roald Amundsen, quelques jours avant Scott. De plus, Clément courait pour donner un souffle à ceux qui n’en ont pas : les personnes atteintes par la mucoviscidose. Les 2 recorDs Le 1er décembre 2011, Clément a établi le record de «l’Antarctic Ice Marathon» en 3h47mn. Un premier exploit. Jamais personne n’était descendu sous les 4 heures lors des 6 premières éditions de la course. Le lendemain, c’est sur 100 kilomètres qu’il établissait un nouveau record en 12h09mn à des températures inférieures à -25°C. Par contre, il n’avait pas à s’inquiéter de l’heure à laquelle la nuit tombe : à cette période de l’année, il fait jour 24 heures sur 24 au Pôle Sud. Lors des
20
grands moments de solitude qu’une course en plein désert blanc provoque, Clément a pensé aux enfants atteints de mucoviscidose pour tenir sur la longueur. Pour eux, il ne s’agit pas de faire un effort seulement pendant les quelques heures d’une course : chaque mouvement, chaque respiration, chaque jour apporte son lot de difficultés et de douleur. cLément thévenet et sgg: passion et performance! SGG est fortement impliquée dans le soutien des sportifs. La société parraine déjà le Tennis Club de Howald, le RCL/Rugby Club Luxembourg, et une marathonienne, Louiza Belhadad, employée de la Maison. Séduite par la personnalité de Clément Thévenet, par son courage et par son engagement contre la mucoviscidose, SGG a immédiatement accepté de le sponsoriser. Afin de participer à ce marathon, 13.000€ ont été nécessaires pour financer les vols de Luxembourg à Punta Arenas au Chili, puis du Chili vers l’Antarctique et retour, le montage du camp de base et son démontage intégral. Même les eaux usées ne sont pas laissées sur place, afin de laisser l’Antarctique immaculé. Passion et performance: Avec son double record, Clément a parfaitement véhiculé les valeurs qui animent le capital humain de SGG.
JOIN THE TEAM! Entraînements hebdomadaires
Rejoignezur l’equipe s ary.org
m-rot www.tea
e r t o v z e gn hirt a G Ts
PARTAGEZ VOTRE TALENT! Nous recherchons des articles pour le prochain magazine Finish Line Sujets: votre passion, sujets techniques, témoignages. Format: 1 titre, 1 courte introduction et 1 texte de 3 paragraphes titrés d’un maximum de 2300 caractères, espaces compris.
Mardi 19h au Stade de l’INS: 66, rue de Trèves. Luxembourg.
Portez le maillot !
FINISH LINE
> 07 PASSIO N > 14 FUND RA Mon Premier Ma > 18 New yO ISING Un Sport rathon Rk, PA RIS, At à Part hÈNeS 3 Marat hons, 3
Expérie nces
Rotary L 100 00 uxembourg : 0 éradiqudollars pour er la po lio ! Page 8
Contactez contact@360Crossmedia.com
VIDEOS
Fund raising
The shortest way
The longest way
Crossmedia
COMMUNICATION WITH A SPIN Quadri C100 M75 J0 N0
Crossmedia
Š Photos : MyOfficialStory, DR
Pantone 286 C
www.360crossmedia.com
ANOTHER GOOD REASON TO LOVE LUXEMBOURG...
ING ORANGE ACCOUNT THE FREE ONLINE CURRENT ACCOUNT BY ING LUXEMBOURG
ING Luxembourg S.A, route d'Esch 52, L-2965 Luxembourg R.C.S Luxembourg B.6041 - TVA LU 11082217