2019 2020 MODE & DESIGN
P H OTO G R A P H I E
ART PRÉCOLOMBIEN
ART ISLAMIQUE
ASIA SOCIETY | NEW YORK
ARTS D’ASIE FONDATION BAUR | GENÈVE
ARTS D’OCÉANIE
MUSÉE DU QUAI BRANLY | PARIS
VISIONS D’AFRIQUE
ARTS D’AFRIQUE
HISTORIAL DE LA GRANDE GUERRE ART MODERNE ET CONTEMPORAIN
ARCHIVES ANTONIO SAURA
MAD | MUSEUM OF ARTS AND DESIGN | NEW YORK MUSÉE D’ART CONTEMPORAIN | LYON
PETIT PALAIS | PARIS | ARCHIVES CHARLOTTE PERRIAND THE ISAMU NOGUCHI FOUNDATION & GARDEN MUSEUM
MoMA DESIGN SERIES JEU DE PAUME | PARIS
MoMA | NEW YORK
CENTRE POMPIDOU | TATE MODERN | SCUDERIE QUIRINALE
MUSÉE D’ART ET D’HISTOIRE | GENÈVE
INSTITUT SUISSE POUR L’ÉTUDE DE L’ART
FONDATION FÉLIX VALLOTTON
MUSÉE JENISH | VEVEY
FONDATION DE L’HERMITAGE | LAUSANNE
MUSÉE CANTONAL DES BEAUX-ARTS | LAUSANNE
GALERIE D’ARTS GRAPHIQUES
LA PHOTOGRAPHIE AU MUSÉE D’ORSAY
ESSAIS SUR L’ART MUSÉE D’ORSAY
ART ANCIEN
MUSEO THYSSEN-BORNEMISZA | MADRID
CABINET DES DESSINS
MUSÉE DU LOUVRE
NOUVEAUTÉS
5CONTINENTS
Chers lecteurs, chers libraires, J’aimerais feuilleter avec vous ce catalogue et vous raconter les histoires humaines, artistiques et professionnelles qui se cachent derrière chaque volume. Tout projet qui finit – ou débute ? – sur le papier est dépositaire de rencontres, de coups de foudre, de passions partagées et de travail d’équipe. Des dizaines et des dizaines de paires d’yeux ont scruté et regardé chaque livre, des dizaines et des dizaines de mains ont contribué à en prendre soin, ont caressé différents papiers pour en choisir le meilleur, et ont fait fonctionner des machines afin que tout se passe au mieux. Depuis plus de dix-sept ans, cette alliance entre l’humain et l’élément façonné nous permet d’amener dans les bibliothèques de vos maisons et sur les rayons de vos librairies – qui veillent à la transmission du travail éditorial – des projets dont nous ne pouvons être que fiers ! Nous sommes honorés d’accueillir parmi nos nouveautés le volume qui accompagne la première rétrospective de la peintre française Fabienne Verdier, et celui qui retrace le parcours artistique de Maria Lai, l’une des principales artistes italiennes contemporaines ; je voudrais aussi mentionner l’ouvrage qui réunit pour la première fois les portraits réalisés par Gauguin au long de son existence, ainsi que celui qui illustre les métamorphoses de la poétique de Miró après son installation à Majorque, dans l’atelier réalisé par l’architecte catalan Josep Lluis Sert. Autant de projets d’envergure qui sont loin d’être les seuls… Des noms tels que Félix Vallotton, Gérard de Palézieux et Carlo Zinelli viennent compléter une mosaïque à laquelle des volumes éclairant la puissance expressive de l’art extra-européen apportent une remarquable contribution. Je suis convaincu que vous serez fascinés par la force et les géométries des masques kifwebe des Songye et des Luba, par les visions cosmiques qui peuplent l’univers figuratif des planche coraniques du nord du Nigéria, et par la clairvoyance de collectionneurs tels que Josette et Jean-Claude Weill et Pierre Dartevelle : seul un regard sensible à la beauté pouvait conduire à des choix d’un tel niveau d’excellence ! Pour finir, je me permets de vous donner un conseil : à côté des nouveautés, n’oubliez pas de feuilleter les titres qui ont contribué à notre histoire… vous y trouverez de nombreux « trésors » ! Qu’attendez-vous pour tourner la page et plonger dans la beauté ? Eric Ghysels Éditeur
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NOUVEAUTÉS TITRES RÉCENTS
86 JEUNESSE 92 TAILORMADE 98 CATALOGUE
[98] Archéologie | Art ancien | Art moderne
[99] Art moderne
[100] Art contemporain
[101] Art contemporain | Autour de l’art
[102] Art Brut | Design
[103] Mode et design | Arts appliqués
[104] Art africain
[105] Art océanien | Art asiatique
[106-107] Visions d’Afrique
[108] Art précolombien | Photographie
[109-110] Photographie
INDEX
112
116 DIFFUSION | DISTRIBUTION
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[8] NOUVEAUTÉS
[ A RT C O N T E M P O R A I N ]
FA B I E N N E V ER DIER – SUR LES T ER R ES DE CÉZA NNE Sous la direction d’Alexandre Vanautgaerden Textes de Alain Berthoz, Bernard Foccroulle, Charles Juliet, Alexandre Vanautgaerden et Germain Viatte
FABIENNE VERDIER sur les terres de Cézanne
FABIENNE VERDIER sur les terres de Cézanne
21 x 34 cm, 184 p. 154 illustrations en couleurs relié ISBN 978-88-7439-886-7 € 39,00
coédition avec le Musée Granet, Aix-en-Provence Exposition Musée Granet | Cité du livre-Galerie Zola | Pavillon de Vendôme, Aix-en-Provence du 21 juin au 13 octobre 2019
09/05/19 18:51
Devant les œuvres de Fabienne Verdier, le regard du spectateur se fait contemplatif. Cette peintre a réussi à concilier, dans ses tableaux, art moderne et tradition orientale, exprimant par sa peinture avec tant de puissance l’harmonie et le chaos, mais aussi le mystère de la beauté du monde. L’ouvrage, qui accompagne la rétrospective sur cette artiste qui se tiendra au musée Granet, à la Cité du livre-Galerie Zola et au pavillon de Vendôme d’Aix-en-Provence met en lumière son parcours artistique jalonné de confrontations avec des systèmes de pensée issus de cultures et d’époques différentes. Son processus de création se nourrit d’une hybridation des savoirs et se manifeste au moyen d’inventions techniques (immenses pinceaux munis d’un guidon de conduite, alliages de glacis, esquisses filmiques). Cette hybridation des savoirs apparaît clairement dans les trois lieux où se déroulera l’exposition. S’il sera possible de suivre au musée Granet le parcours artistique de Fabienne Verdier, à la Cité du livre on découvrira ses recherches sur lest liens entre la peinture et la musique, en particulier sur les quatuors à cordes. Enfin, le pavillon de Vendôme présentera le projet basé sur le lien entre le langage et les formes plastiques et, plus spécifiquement, proposera de découvrir de grandes œuvres réalisées à partir de quelques paires de mots : labyrinthe-liberté, force-forme, vide-vibration, chant-catastrophe. Le livre plonge dans l’œuvre picturale et l’univers artistique et spirituel de Fabienne Verdier. Un parcours chronologique explore les divers moments de la biographie de l’artiste et met en lumière son lien avec la peinture des lettrés en Chine, puis avec l’art expressionniste abstrait et la peinture flamande, pour se poursuivre jusqu’à des recherches sur les ondes sonores et picturales. Sa poésie évolue autour d’une réflexion sur son immersion dans la nature, une pratique qu’elle définit elle-même comme étant l’« atelier nomade ». Ses derniers travaux sur le territoire de la montagne Sainte-Victoire, sujet cher à Cézanne, illustrent cette démarche. L’atelier nomade fait toutefois converger bien d’autres thématiques : l’évolution de son atelier, bien évidemment, mais également l’influence du contexte et du paysage, ainsi que le développement de nouveaux outils pour la peinture. Fabienne Verdier est née en France, en 1962. Après ses études aux Beaux-Arts, elle se forme en Chine de 1983 à 1992, aux côtés des derniers grands peintres rescapés de la Révolution culturelle. Elle s’immerge ensuite pendant plusieurs années dans les œuvres de peintres expressionnistes abstraits pour réaliser une série de tableaux pour la fondation H. Looser à Zurich. En 2014, elle installe son atelier à New York au sein de la Juilliard School, qui accepte, pour la première fois, un laboratoire de recherche autour des ondes sonores et picturales. En 2015, pour le cinquantenaire du Petit Robert, elle explore avec Alain Rey les énergies à l’œuvre entre lexicographie et peinture. En 2017, avec le Festival d’Aix-en-Provence, Fabienne Verdier conçoit un projet d’installation vidéo immersive, Sound Traces, pour proposer une expérience multisensorielle plongeant le public au cœur du processus créatif. Fabienne Verdier imagine l’année suivante un atelier nomade pour aller peindre en plein air avec ses très gros pinceaux. Elle cherche dans cette nouvelle expérience à se confronter à la nature pour en dire à la fois la beauté et la fragilité. Le travail de Fabienne Verdier est exposé dans de nombreux pays et entre dans plusieurs collections publiques dont le Centre Georges Pompidou à Paris, le Kunsthaus à Zurich et la Pinakothek der Moderne à Munich. NOUVEAUTÉS [9]
[ A RT C O N T E M P O R A I N ]
M I R Ó À M AJ OR Q UE UN E S P RIT L IB R E Textes de M. Punyet Miró, Pilar Baos, André Gilbert, Patricia Juncosa
20,3 x 25,4 cm, 176 p. 153 illustrations en couleurs relié ISBN 978-88-7439-891-1 € 35,00
coédition avec le musée national des Beaux-Arts du Québec, Québec Exposition Musée national des Beaux-Arts du Québec, Québec du 30 mai au 8 septembre 2019
Belles Lettres ne s’occupe pas de la distribution de cet ouvrage au Canada.
[10] NOUVEAUTÉS
Lorsqu’il déménage à Majorque, en 1956, Miró jouit déjà d’une réputation internationale. Il y restera jusqu’en 1981 (et y mourra deux ans plus tard). Fort de cette maturité et guidé par une sorte de liberté créatrice, il passera vingt-cinq ans sur la célèbre île des Baléares à mener des expérimentations dans son atelier. Il y élabore, ou plutôt y affine son langage personnel : les formes élémentaires deviennent de véritables signes, il s’abandonne au pouvoir expressif du geste et aux propositions de la matière. Ses sources d’inspiration sont des plus hétérogènes. Elles ont en commun d’être fortement marquées : art rupestre de la grotte d’Altamira, mais aussi roman, paysages catalans… ainsi que le personnage de Gaudí, et encore l’Orient. La poésie et l’action painting tiennent également une grande part, comme le thème des mutations, des métamorphoses, d’où l’importance de la matière, du cosmos, du blanc et du noir. L’ouvrage s’articule autour de quatre thèmes cardinaux : l’attachement de Miró à l’art, à la nature et aux paysages d’Espagne ; ses influences les plus significatives ; les grandes compositions de la maturité, caractérisées par une énergie gestuelle et un sens de l’expérimentation inégalable ; et enfin, le répertoire des formes originales qui révèlent son imaginaire notamment inspiré par ses sujets privilégiés. Parmi ces derniers, la femme, l’oiseau et les nuits étoilées jouent un rôle tout particulier. On les retrouve tous bien présents dans ses idéogrammes, insolents et pourtant si joyeux, et toujours débordants de fantaisie. Plus de 150 illustrations de peintures, sculptures, d’œuvres sur papier. Nombre d’entre elles sont de grand format et inédites. Elles viennent enrichir le livre réalisé à l’occasion de l’exposition Miró au Québec, première rétrospective consacrée à l’artiste depuis plus de trente ans sur le sol canadien. Pilar Baos Rodríguez est depuis 1992 la coordinatrice des expositions de la Fundació Pilar i Joan Miró de Majorque. Elle a mené à bien de grands projets d’envergure nationale et internationale autour de l’œuvre de Miró et d’autres artistes contemporains. André Gilbert est historien de l’art. Depuis 1995, il est conservateur du programme international d’expositions du musée national des Beaux-Arts du Québec, pour lequel il a organisé d’importants événements consacrés à des artistes de renommée internationale comme Alberto Giacometti, Berthe Morisot et Joan Miró. Patricia Juncosa Vecchierini est actuellement conservatrice de la collection de la Fundació Pilar i Joan Miró de Majorque. Elle a obtenu un doctorat d’architecture avec une thèse traitant des liens entre Miró et Sert, un sujet qu’elle a pu encore approfondir lors de collaborations avec ladite Fundació Miró.
NOUVEAUTÉS [11]
[12] NOUVEAUTÉS
[ A RT M O D E R N E ]
G AU G U I N . PO RT R A IT S Textes de Cornelia Homburg, Christopher Riopelle, Elizabeth Childs, Line Clausen Pedersen, Dario Gamboni, Linda Goddard, Claire Guitton, Alastair Wright
23 x 29 cm, 260 p. 160 illustrations en couleurs relié ISBN 978-88-7439-858-4 € 39,00
coédition avec le musée des Beaux-Arts du Canada, Ottawa Expositions Musée des Beaux-Arts du Canada, Ottawa du 24 mai au 8 septembre 2019 National Gallery, Londres du 9 octobre 2019 au 26 janvier 2020
Portraits bretons et polynésiens, autoportraits mais aussi effigies de formes inanimées : la « galerie » de portraits réalisés par Paul Gauguin n’a jamais fait l’objet d’une étude approfondie. Le livre Gauguin. Portraits a pour but de combler cette lacune dans la production artistique de l’un des représentants majeurs du postimpressionnisme. En effet, l’artiste dotait ses modèles d’attributs particuliers ou les intégrait dans des mises en scène évocatrices, en leur conférant des significations fortement symboliques. Cet ouvrage, qui se veut une référence dans ce domaine spécifique, propose des essais rédigés par de fins connaisseurs de l’œuvre de Gauguin : il s’agit de spécialistes chevronnés et de jeunes chercheurs. Le monde de la recherche universitaire et celui des musées approfondissent les nombreux aspects des portraits de l’artiste en prenant en compte le discours qu’il tenait sur ces modèles. Une attention toute particulière est accordée aux différentes significations que revêtait le portrait dans l’œuvre de Gauguin. Le livre, édité par Cornelia Homburg et Christopher Riopelle, accompagne l’exposition du même nom, qui aura lieu au musée des Beaux-Arts du Canada et à la National Gallery de Londres. Cette exposition présentera une soixantaine d’œuvres de l’artiste – peintures, œuvres sur papier et objets tridimensionnels composés de divers matériaux – provenant de collections publiques et privées du monde entier. Cornelia Homburg est conservatrice à la Washington University Gallery of Art et conservatrice invitée du musée des Beaux-Arts du Canada. Christopher Riopelle est conservateur des peintures post-1800 à la National Gallery de Londres. Elizabeth Childs est directrice du département d’histoire de l’art et archéologie de la Washington University de Saint-Louis. Elle est une grande spécialiste du modernisme d’avant-garde européen. Line Clausen Pedersen est conservatrice de la collection d’art moderne de la Ny Carlsberg Glyptothek (Copenhague). Dario Gamboni est professeur d’histoire de l’art à l’université de Genève. Parmi ses publications, Paul Gauguin au ‘‘centre mystérieux de la pensée’’. Linda Goddard est professeure d’histoire de l’art à l’université de Saint Andrews. Ses recherches se concentrent sur les écrits des artistes, les cultures visuelles du voyage et du colonialisme, l’art et la littérature des xviiie et xixe siècles. Claire Guitton enseigne à l’École du Louvre et est adjointe de recherche de Cornelia Homburg. Alastair Wright est professeur associé en histoire de l’art au St John’s College d’Oxford. Ses recherches concernent le modernisme européen.
NOUVEAUTÉS [13]
[ A RT B R U T ]
B I L L T R AY L OR Introduction de Margit Rowell Textes de Valérie Rousseau et Debra Purden
24 x 28 cm, 192 p. 134 illustrations en couleurs relié édition bilingue : français/anglais ISBN 978-88-7439-822-5 € 42,00
coédition avec l’American Folk Art Museum, New York
En juin 2019, lors de la 9e édition du Festival international du livre d’art et du film (FILAF) le Prix du meilleur livre d’art moderne a été décerné à Bill Traylor.
[14] NOUVEAUTÉS
Né esclave vers 1853-1854 dans une plantation de coton à Benton, dans l’Alabama, Bill Traylor a été l’un des artistes autodidactes les plus importants du xxe siècle, et certainement l’un des artistes afro-américains les plus célèbres, avec Thorton Dial et William Edmondson. La vie et l’œuvre de Traylor constituent en elles-mêmes une remarquable histoire. Les éléments de sa biographie forment une véritable mythologie personnelle, et son œuvre contient des symboles cachés issus du vaudou kongo, du hoodoo, des baptistes du Sud, de la franc-maçonnerie et des sources du blues, ainsi que d’autres références qui renvoient à l’esclavage et à la violence extrême de l’époque de Jim Crow. Composé de deux récits visuels soigneusement mis en scène et réunissant cent cinquante œuvres d’art provenant de collections privées et publiques, ce livre est illustré de magnifiques reproductions pleine page, regroupées par les auteurs en séquences dynamiques afin de présenter les conceptions de Traylor, avec ses composantes picturales structurales, stylistiques et thématiques. Les textes qui accompagnent ces récits en images permettent d’étudier en profondeur les thèmes récurrents de Traylor, ses schémas de composition, son iconographie favorite et les informations contextuelles liées à sa biographie, à ses processus et outils de création, à son environnement visuel et à son univers artistique. Margit Rowell est historienne de l’art. D’origine américaine, elle vit actuellement à Paris. Après une maîtrise et un doctorat à l’université de Paris-Nanterre, elle a travaillé comme conservateur au musée Guggenheim de NewYork, au musée national d’Art moderne – Centre Georges Pompidou à Paris, à la fondation Joan Miró à Barcelone et au Museum of Modern Art à New York. Au fil de ces trente-cinq années de carrière, elle a organisé de nombreuses expositions monographiques et thématiques en art moderne et contemporain, d’artistes connus et moins connus, américains et européens, avec catalogue à l’appui. Depuis 2002, elle travaille comme commissaire indépendante. Valérie Rousseau est conservatrice de l’art autodidacte et de l’art brut à l’American Folk Art Museum de New York depuis 2013. Elle est l’auteure et la directrice de publication de nombreux ouvrages, dont The Hidden Art : 20th and 21st Century Self-Taught Art (Rizzoli, 2017), Revealing Art Brut (Culture & Musées, 2010) et Vestiges de l’indiscipline (Musée canadien des civilisations, 2007). Debra Purden est une historienne américaine dont les recherches ont porté sur la vie et l’œuvre de Bill Traylor. Elle a fait partie de l’équipe des conservateurs du Museum of Contemporary Art à Chicago et a occupé diverses fonctions au Field Museum of Natural History, à l’Art Institute of Chicago et au Chicago Cultural Center.
NOUVEAUTÉS [15]
[ A RT M O D E R N E ]
C A N OVA
Q U AT R E T E M P S
24 x 30 cm, 96 p. 70 illustrations en trichromie relié ISBN 978-88-7439-920-8 € 40,00
coédition avec la Fondazione Pallavicino, Gênes
Créée le 31 octobre 2018 à Gênes, la Fondation Pallavicino ETS a pour siège le palais Pallavicino, demeure historique des « palais des Rolli » déclarée patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO. Elle a pour principaux objectifs la préservation du passé de la « magnifique famille Pallavicino », l’organisation d’expositions et la publication de volumes sur l’art en collaboration avec de prestigieuses maisons d’édition italiennes ou internationales.
[16] NOUVEAUTÉS
C AN OVA. QUAT R E T EMP S VOL UM E 1 Photographies de Luigi Spina Textes du prince Domenico Antonio Pallavicino et Vittorio Sgarbi Le caractère particulier du processus créatif chez Antonio Canova tient aux modèles en plâtre grandeur nature qui constituaient une transition entre la phase initiale de la conception et la réalisation proprement dite de la sculpture en marbre. Comme l’explique le photographe Luigi Spina, « […] le plâtre est dans l’acte de conception de l’artiste, le moment fragile et variable où le corps de la sculpture est senti. » Œuvres non encore finies, les plâtres ne contiennent pas moins toute la force et les potentialités de la sculpture achevée. Les petits clous en bronze (repères) guident le photographe en dessinant un atlas visuel totalement inédit, et permettent au lecteur de se perdre dans des parcours tout aussi inédits, entre expressions et gestes, coiffures et plis des drapés. Les séquences photographiques réalisées au contact de l’œuvre sculptée en dévoilent les surfaces de plâtre et permettent au regard du lecteur d’approfondir – une fois encore – le lien entre lumière et plasticité de la matière qui constitue l’un des aspects essentiels et particuliers de l’œuvre de Luigi Spina. Enfin, comme l’annonce le sous-titre, la dimension temporelle est l’un des éléments clefs de la recherche photographique menée par Spina, dans la solitude, parmi les salles de la gypsothèque de Possagno. Ces « quatre temps » ne veulent pas être un simple expédient pour décliner la réflexion visuelle du photographe durant les quatre années des commémorations canoviennes (2019-2022). La dimension temporelle possède une importance sans égale dans la phase de création et de réalisation du sculpteur néo-classique : il y a un avant et un après l’œuvre en plâtre. L’avant correspond à l’étude préparatoire ; l’après à l’œuvre achevée. Le plâtre occupe une place centrale, entre les deux. Ce volume entend présenter au grand public cette phase si riche de sens et, dans le même temps, si peu connue du travail d’Antonio Canova, l’un des plus grands sculpteurs de tous les temps. Le prince Domenico Antonio Pallavicino (Stresa, 1944) est le représentant de l’une des plus anciennes et des plus puissantes familles de l’aristocratie génoise. Après des études classiques, il se perfectionne en langues étrangères puis décide de se consacrer à la gestion du patrimoine familial aux côtés de son père. Depuis 1980, il exerce les fonctions de consul général de Ligurie et de Gênes auprès de la principauté de Monaco. Son esprit cosmopolite, sa culture raffinée et son amour de l’art et de l’histoire l’ont conduit en octobre 2018 à instituer la Fondation Pallavicino ETS dont il est le président. Vittorio Sgarbi est critique d’art, commissaire de grandes expositions internationales, collectionneur raffiné et auteur d’ouvrages de vulgarisation tous centrés sur l’importance de la culture et de l’art. Parmi ses dernières publications, citons Dall’ombra alla luce. Da Caravaggio a Tiepolo et Dal mito alla favola bella. Da Canaletto a Boldini, dans la série « Il Tesoro d’Italia ». Il est également homme politique et se définit comme un libre penseur indépendant. Luigi Spina est photographe. Son œuvre s’articule autour des amphithéâtres et du sens civique du sacré, des liens entre l’art et la foi, de la recherche d’identités culturelles anciennes, de la confrontation physique avec la sculpture classique. Chez 5 Continents Editions il a publié The Buchner Boxes, Hemba et Des jours et des mythes. Il anime avec Valeria Sampaolo la collection « Oggetti rari e preziosi al Museo Archeologico Nazionale di Napoli », qui compte à ce jour les titres Memorie del Vaso blu, Amazzonomachia, Centauri, Zefiro e Clori, Sette sapienti et Satiro ebbro. Grâce à La Tasse Farnèse, il a en outre ouvert la série « Trésors cachés » . Enfin, chez le même éditeur, il a publié, dans la série Tailormade, Les Danseuses de la villa des Papyrus.
NOUVEAUTÉS [17]
[ A RT M O D E R N E ]
F R I E D R I C H N I E T ZSCH E ET LES A RT IST ES DU NO UV EAU W EIMA R Sous la direction de Sebastian Schütze Textes de Sebastian Schütze et Jennifer Ratner-Rosenhagen
20,5 x 24 cm, 80 p. 50 illustrations en couleurs broché avec rabats ISBN 978-88-7439-855-3 € 22,00
coédition avec le musée des Beaux-Arts du Canada, Ottawa Exposition Musée des Beaux-Arts du Canada, Ottawa du 18 avril au 25 août 2019
Vers 1900, un petit groupe formé d’influents mécènes, critiques, écrivains et artistes fait de Weimar, capitale du grand-duché de Saxe-Weimar-Eisenach, aujourd’hui en Allemagne, un centre utopiste de l’art et de la pensée modernes. Des artistes tels que Max Klinger, Edvard Munch et Ludwig von Hofmann et des écrivains comme André Gide, Hugo von Hofmannsthal et Rainer Maria Rilke cherchent à créer un « Nouveau Weimar » et désignent à la tête de ce mouvement Friedrich Nietzsche, prophète radical de la modernité. Sa pensée pénétrante, son langage expressif et son style aphoristique saisissant font en effet de lui le parfait philosophe du modernisme. « L’existence et l’univers ne sont éternellement justifiés qu’en tant que phénomène esthétique. » Avec des maximes philosophiques comme celle-ci, tirée de La Naissance de la tragédie, Nietzsche va devenir une référence majeure pour les artistes et les critiques en quête d’un « nouvel art », d’un « nouvel homme » et, finalement, d’une « nouvelle société ». En 1902, on demande à Max Klinger de réaliser le portrait sculpté du philosophe mort deux ans plus tôt, pour la villa Silberblick à Weimar, où le culte de Nietzsche s’est constitué. À partir d’un masque mortuaire largement remanié, Klinger exécute le célèbre hermès en marbre qui orne encore de nos jours la salle d’accueil des Archives Nietzsche. Seules trois versions monumentales en bronze ont été coulées, l’une d’entre elles faisant maintenant partie de la collection du musée des Beaux-Arts du Canada. Friedrich Nietzsche et les artistes du nouveau Weimar, dont cette sculpture constitue le point focal, accompagnée d’une série de tableaux, de dessins, de moulages en plâtre et de petits bronzes, se propose de montrer comment Klinger et ses mécènes ont inventé le Nietzsche « officiel », transformant un portrait hautement expressionniste en une image culte, classique et idéalisée. L’exposition comprendra aussi un ensemble d’éditions anciennes des livres les plus influents de Nietzsche, notamment des éditions de luxe des ouvrages Ainsi parlait Zarathoustra, Ecce Homo et Dithyrambes de Dionysos produites par Henry van de Velde. Enfin, elle réunira des œuvres d’autres protagonistes du « Nouveau Weimar », dont Auguste Rodin, Aristide Maillol, Edvard Munch et Kurt Stoeving, de manière à offrir, pour la première fois en Amérique du Nord, un éclairage sur cette extraordinaire constellation artistique et culturelle du modernisme. Sebastian Schütze, Ph. D., a longtemps été chercheur à la Bibliotheca Hertziana (Institut Max-Planck d’histoire de l’art) à Rome. Il est membre de l’Académie autrichienne des sciences, du conseil scientifique de l’Istituto Italiano per gli Studi Filosofici de Naples et de l’Institut européen d’histoire de la République des lettres à Paris. De 2003 à 2009, il a été titulaire de la chaire Bader en art baroque du sud à l’université Queen’s de Kingston. Il occupe actuellement le poste de professeur d’histoire de l’art moderne à l’université de Vienne. Jennifer Ratner-Rosenhagen, lauréate du prix Merle Curti, récipiendaire du titre de professeur Vilas-Borghesi, enseigne l’histoire intellectuelle et culturelle des États-Unis dans une perspective transnationale à l’Université de Wisconsin à Madison. Elle est l’auteure de plusieurs ouvrages dont American Nietzsche: A History of an Icon and His Ideas (University of Chicago Press, 2012) et The Ideas that Made American: A Brief History (Oxford University Press, 2019).
[18] NOUVEAUTÉS
NOUVEAUTÉS [19]
[ A RT M O D E R N E ]
F É L I X VAL L OT TO N Textes de Dita Amory, Philippe Büttner, Ann Dumas, Patrick McGuinness, Katia Poletti, Christian Rümelin, Belinda Thomson
23 x 28 cm, 184 p. 200 illustrations en couleurs relié ISBN 978-88-7439-894-2 € 39,00
coédition avec la Royal Academy of Arts, Londres, le Metropolitan Museum of Art, New York, et en collaboration avec la Fondation Félix Vallotton, Lausanne Expositions Royal Academy of Arts, Londres du 30 juin au 29 septembre 2019 Metropolitan Museum of Art, New York du 29 octobre 2019 au 26 janvier 2020
[20] NOUVEAUTÉS
Dans d’éloquentes peintures aux couleurs saturées et des gravures sur bois d’une économie de moyens inédite, Félix Vallotton (1865-1925) a créé des images qui comptent parmi les plus emblématiques du Paris fin de siècle. Arrivé de Lausanne, sa ville natale, dans la capitale à l’âge de seize ans, l’artiste suisse a restitué des instantanés caustiques de la vie quotidienne des Parisiens : tumulte de la rue, foule avide de consommation au grand magasin Le Bon Marché, ou encore rendez-vous clandestins de couples à huis clos. On lui doit aussi des portraits, de subtiles natures mortes, des nus, des paysages et d’élégants intérieurs inspirés de son cadre familial. Beaucoup d’entre eux distillent une vague impression de malaise. Ce volume s’attache à mettre en évidence l’originalité de l’œuvre de Vallotton à travers une cinquantaine de tableaux et bon nombre des xylographies les plus importantes de l’artiste, dont les sujets s’étendent des manifestations de rue aux atrocités de la Première Guerre mondiale. Sous la plume d’auteurs faisant autorité, plusieurs essais explorent les trouvailles techniques de Vallotton et la place complexe qu’il occupe dans l’histoire des débuts de l’art moderne. Ils rendent vivant le travail de cet artiste aujourd’hui encore dérangeant. Dita Amory est conservatrice du Metropolitan Museum of Art de New York et auteure de Madame Cézanne (2014). Philippe Büttner est conservateur de la collection du Kunsthaus de Zurich. Ann Dumas est conservatrice à la Royal Academy of Arts de Londres. Patrick McGuinness est professeur de littérature française et de littérature comparée à l’Université d’Oxford, mais aussi romancier, critique et poète. Katia Poletti est directrice de la Fondation Vallotton. Christian Rümelin est conservateur du département des dessins et estampes du Cabinet d’arts graphiques du musée d’Art et d’Histoire de Genève. Belinda Thomson est chercheuse honoraire à l’université d’Édimbourg et historienne d’art indépendante.
NOUVEAUTÉS [21]
[ A RT C O N T E M P O R A I N ]
PAL É Z I E U X Œ UV RE S S UR PA P IER Textes de Ger Luijten, Florian Rodari, Alain Madeleine-Perdrillat, Peter Schatborn, Catherine McCready, Pierre Vogt
PALÉZIEUX
Œ U V R E S S U R PA P I E R
A
21 x 25 cm, 320 p. 213 illustrations en couleurs broché 4 volumes sous coffret ISBN 978-88-7439-907-9 € 49,00
coédition avec la Fondation Custodia, Paris et le musée Jenisch, Vevey Expositions Fondation Custodia, Paris du 21 septembre au 15 décembre 2019 Musée Jenisch, Vevey du 15 février au 24 mai 2020
PALÉZIEUX
PALÉZIEUX
LAVIS ET AQUARELLES
PALÉZIEUX
DESSINS
V
[22] NOUVEAUTÉS
Quatre petits volumes ressemblant à des carnets nous introduisent, y compris sur le plan matériel, à l’œuvre sur papier du peintre et graveur suisse Gérard de Palézieux (Vevey 1919-Veyras 2012). Après sa formation à l’École des beaux-arts de Lausanne, il réside à Florence pendant la Seconde Guerre mondiale, puis s’installe dans le canton du Valais, où il vivra jusqu’à sa mort. La lumière, les usines et la campagne italiennes constitueront un ancrage important pour sa poétique, parfois très proche de celle de Giorgio Morandi, dont Gérard de Palézieux fait la connaissance en 1953 et avec qui il restera en contact jusqu’au décès du peintre bolonais. Mais son œuvre témoigne aussi d’autres sources d’inspiration, tels les effets lumineux de Canaletto et de Claude Lorrain. En 1969, après un voyage au Maroc, il découvre l’aquarelle, technique qui va l’aider à élargir sa vision et lui permettre de dissoudre toute pesanteur en une pure luminosité. C’est à Venise que, à partir de 1972, Palézieux trouve sa véritable voie, grâce aux qualités de rapidité et de transparence du médium, une voie très proche d’une sagesse et d’un retrait du monde prônés par les peintres chinois. À partir de ce moment-là, le graveur s’ouvre à des expériences beaucoup plus libres, en se passionnant pour des techniques comme l’aquatinte ou le monotype lui permettant de traduire le passage du temps dans des paysages d’une extrême sensibilité. Solitaire, instinctif, fidèle à ses émotions, Palézieux n’a jamais renoncé à la peinture telle qu’il l’avait apprise de ses maîtres. « Je suis un attardé, disait-il, un isolé, dans un siècle qui me dépasse. » En dehors de tout courant, de toute posture, son regard sur le monde se révèle néanmoins étonnamment juste, et chargé d’un étrange pouvoir de résistance. Dans ses images peintes ou gravées, il évoque les choses et les pays avec une réserve qui traduit les incertitudes de notre temps, ses abandons ; pourtant jamais il n’appuie sur la plaie et jamais il ne force l’expression. Ses aquarelles de neige, ses aquatintes au sucre disent le retrait de la lumière, la force inéluctable du temps, opposant aux contingences et aux discours personnels un art qui tente de renouer avec le simple et l’universel.
PALÉZIEUX
E S TA M P E S
III
ÉTUDES & TÉMOIGNAGES
I
VII
Études de nus assis (Diane), non daté Mine d’argent sur papier vélin préparé en blanc-ivoire
Le Vallon de la Raspille à Miège, non daté Crayon sanguine sur papier vélin bleuté préparé en rosé
332 × 233 mm
258 × 408 mm
8
9
Nature morte au compotier et à la tasse, non daté Lavis à l’encre de Chine sur papier 349 × 495 / 349 × 495 mm Musée Jenisch Vevey
4
Deux pivoines, non daté Lavis sur papier vergé ancien 320 × 228 mm
5
[ A RT C O N T E M P O R A I N ]
DAN S L’ AT E L I E R É RIK D E S M A Z IÈR ES, GR AVEU R / R ENÉ TA Z É, IMP R IMEU R – UN E C OL L A B O R AT IO N A RT IST IQU E 1978-2018 Texte d’Alain Madeleine-Perdrillat
24 x 28 cm, 72 p. 40 illustrations en couleurs relié ISBN 978-88-7439-857-7 € 30,00
coédition avec la Galerie Documents 15, Paris Expositions Galerie Documents 15, Paris du 15 février au 6 avril 2019 Orangerie de la Propriété Caillebotte,Yerres du 18 avril au 9 juin 2019
Cet ouvrage est un hommage rendu par une grande figure de l’estampe contemporaine à son imprimeur taille-doucier. Passionné de dessin, Érik Desmazières s’initie à la gravure dans les ateliers de la Ville de Paris à partir de 1971. René Tazé entre à l’atelier Leblanc, un célèbre et ancien atelier parisien d’imprimerie en taille-douce en 1969. C’est dans ce lieu chargé d’histoire, situé rue Saint-Jacques, le quartier des imprimeurs depuis le xviie siècle, que les deux hommes se rencontrent. Au printemps 1978, René Tazé ouvre son propre atelier au 11, rue Hittorf, le long de la mairie du 10e arrondissement de Paris. L’imprimeur et l’artiste entament alors une collaboration qui dure encore aujourd’hui. Pendant quatre décennies, plus de deux cents estampes et pas moins de 20 000 épreuves de tous formats sortent des presses de l’atelier ; leur élaboration bénéficie de l’expertise et du grand talent de René Tazé, devenu maître d’art en 2006. Pendant que René Tazé imprime les gravures, Érik Desmazières, inspiré par la magie du lieu, commence à le dessiner, puis à réaliser des gravures à partir de 1979. Il en résulte une suite de sept gravures de grand format montrant l’atelier et ses magnifiques machines sous divers angles. Pour l’artiste, le lieu est inspirant, avec ses verrières, ses cloisons vitrées, ses presses et sa vétusté. En 2006, René Tazé est contraint de quitter son atelier, voué à la destruction. Il s’installe non loin de son adresse précédente, villa du Lavoir, près de la porte Saint-Martin. Le nouvel atelier est beaucoup plus « moderne » et moins labyrinthique, mais tout aussi inspirant. À la veille de sa restructuration, il donne lieu à une nouvelle représentation : Atelier René Tazé VIII, 2018. La réinstallation de l’atelier offre au graveur l’occasion de réaliser une vue du nouvel espace, très différent dans sa configuration – Atelier René Tazé IX. Cet ouvrage a été publié à l’occasion de l’exposition organisée au printemps 2019 par la galerie Documents 15, rue de l’Échaudé, à Paris. Il donne à voir l’intégralité des dessins, des gravures et des épreuves rehaussées en couleurs, représentant les divers ateliers successifs jusqu’à celui d’aujourd’hui. Il permet aussi de pénétrer dans l’un des rares et derniers ateliers existant encore à Paris et de découvrir cette exemplaire et fidèle collaboration entre un artiste et son imprimeur, aujourd’hui associé à deux jeunes collaboratrices, Bérengère Lipreau et Domitille Araï. L’ouvrage, préfacé par l’historien de l’art Alain Madeleine-Perdrillat, reprend toutes les œuvres publiées par le musée Carnavalet en 2006-2007 à l’occasion de l’exposition « Paris à grands traits », catalogue depuis longtemps épuisé. Alain Madeleine-Perdrillat est un historien de l’art français né en 1949 à Paris. Il a longtemps travaillé à la Réunion des musées nationaux, puis à l’Institut national d’histoire de l’art. Il est l’auteur d’une monographie sur Seurat (Skira, 1990), d’une étude sur Nicolas de Staël (Hazan, 2003) et d’essais sur des écrivains, des poètes et des peintres. Il a traduit plusieurs textes de Roberto Longhi, La Vie d’un peintre de Gino Severini (Hazan, 2011) et, récemment, L’Originalité de Thomas Jones de Lawrence Gowing (Fage éditions, 2017).
[24] NOUVEAUTÉS
NOUVEAUTÉS [25]
[ A RT C O N T E M P O R A I N ]
P E N G WA N T S RE G A RD S Textes de Fabrice Hergott, François Michaud, Christian Derouet, Gérard Audinet et Chang Ming Peng
24 x 24 cm, 88 p. 50 illustrations en couleurs relié ISBN 978-88-7439-895-9 € 25,00
Exposition Musée d’Art moderne de la Ville de Paris, Paris du 11 octobre 2019 au 9 février 2020
[26] NOUVEAUTÉS
Le volume se compose d’un ensemble représentatif des œuvres picturales de Peng Wan Ts réalisées en une cinquantaine d’années de production artistique. Un grand nombre des tableaux reproduits dans l’ouvrage qui accompagne l’exposition consacrée à l’artiste par le musée d’Art moderne de la Ville de Paris sont inédits : le principal exemple est l’œuvre intitulée Banquet qui sera offerte à l’institution muséale à cette occasion. Dans les tableaux de Peng Wan Ts transparaît clairement la recherche poursuivie par l’artiste d’un équilibre entre les modes de pensée et d’expression de l’Orient et de l’Occident, ce qui fait de lui une figure de référence dans le domaine de l’art contemporain chinois. Son approche reflète son intérêt indéniable pour la personne humaine, aspect indissolublement lié à sa découverte de l’art occidental, de Michel-Ange en particulier. Esthétique et plasticité sont les deux thèmes clés de sa poétique, sans oublier l’élément tragique qui lui permet de réfléchir à l’homme, à son histoire individuelle et collective, et à son intériorité. Peng Wan Ts est né en Chine, au Sichuan, en 1939. Après des études d’arts plastiques à Taïwan, il s’installe à Paris an 1965 où il vit et travaille. Il participe aux Biennales de Paris de 1961, 1969 et 1971, de São Paulo en 1963, et à la Documenta 6 de Kassel en 1977. Son travail est présenté en Finlande, à Hong Kong, en Corée, au Brésil, à Taïwan, en Suisse, en Yougoslavie, en Allemagne et en Belgique. Fabrice Hergott, directeur du musée d’Art moderne de la Ville de Paris. François Michaud, conservateur en chef du patrimoine au musée d’Art moderne de la Ville de Paris, commissaire d’exposition. Christian Derouet, conservateur général honoraire du patrimoine au Centre Georges Pompidou. Gérard Audinet, conservateur général du patrimoine, directeur des Maisons de Victor Hugo, Paris/Guernesey. Chang Ming Peng, professeur des universités en histoire de l’art contemporain, université de Lille.
NOUVEAUTÉS [27]
[ A RT M O D E R N E ]
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[ A RT M O D E R N E ]
L E C A N A DA ET L’IMP R ESSIO NNISME. NO UV EAUX H O R IZO NS Textes de Katerina Atanassova, Tobi Bruce, Anna Hudson, Laurier Lacroix, Loren Lerner, Tracey Lock, Gerta Moray, Sandra Paikowsky, Adam Gopnik, Julie Nash et Krista Broeckx
Le Canada et l’impressionnisme Nouveaux horizons
23 x 28 cm, 256 p. 300 illustrations en couleurs relié ISBN 978-88-7439-866-9 € 39,00
Expositions Kunsthalle der Hypo-Kulturstiftung, Munich du 19 juillet au 17 novembre 2019 Fondation de l’Hermitage, Lausanne du 24 janvier au 24 mai 2020 Musée Fabre, Montpellier du 13 juin au 27 septembre 2020 Musée des Beaux-Arts du Canada, Ottawa Automne-Hiver 2020
Trente artistes, environ quatre-vingts tableaux. Tel est le contenu de ce livre qui vise à ouvrir une nouvelle perspective sur l’accueil et la diffusion de la poétique impressionniste au Canada au tournant du xxe siècle, et plus particulièrement entre 1880 et 1930. L’ouvrage, qui accompagne une exposition novatrice sur le sujet, rassemble les chefsd’œuvre célèbres de certains des peintres impressionnistes canadiens les plus connus, provenant de collections publiques et privées. Il explore les différentes manières dont un groupe d’artistes particulièrement exigeants a pris part au mouvement international de l’impressionnisme, tout en posant les bases du développement d’un style pictural canadien unique en son genre. Le livre adopte une approche thématique qui permet au lecteur de suivre les traces des artistes canadiens, dans leur pays comme à l’étranger : leurs études dans les écoles d’art françaises, leurs voyages en Europe, leur participation à de grandes expositions, et notamment aux salons parisiens. Nombre d’entre eux développent évidemment un goût pour la restitution emphatique de l’instant éphémère et pour la recherche de la lumière naturelle, si chère au cœur des impressionnistes français. En rentrant au Canada, ils se retrouvent confrontés à un défi : adapter à la réalité de leur pays ce qu’ils ont vu et appris à l’étranger. Les ambiances hivernales, urbaines ou rurales, deviennent l’un de leurs sujets de prédilection : c’est avec elles qu’ils réussissent à accorder le vocabulaire impressionniste aux paysages canadiens, enveloppés de la lumière caractéristique du nord. Katerina Atanassova est la conservatrice principale de l’art canadien au musée des BeauxArts du Canada. Parmi ses projets récents figurent la tournée nationale de l’exposition « James Wilson Morrice. Une collection offerte par A. K. Prakash à la nation » et le réaménagement de la collection d’art canadien dans les nouvelles galeries canadiennes et autochtones. Tobi Bruce est directrice des expositions et des collections et conservatrice principale à la galerie d’art de Hamilton. Anna Hudson est professeure, historienne de l’art, conservatrice et éducatrice spécialisée en art canadien, en études de conservation et en études autochtones à l’université York de Toronto. Laurier Lacroix est professeur émérite de l’université du Québec à Montréal. Ses recherches portent principalement sur les collections publiques, l’historiographie de l’histoire de l’art et l’art au Québec et au Canada avant 1940. Loren Lerner est professeure d’histoire de l’art à l’université Concordia. Elle a participé à diverses publications sur l’interprétation des jeunes Canadiens par les artistes du début du xixe siècle à nos jours. Tracey Lock est conservatrice de l’art australien à la galerie d’art d’Australie du sud. Gerta Moray, professeure émérite à l’université de Guelph, est une historienne et critique d’art de Toronto. Sandra Paikowsky est professeure émérite d’histoire de l’art à l’université Concordia et membre de l’ordre du Canada. Adam Gopnik est rédacteur pour le New Yorker depuis 1986. En mars 2013, il a reçu la médaille de chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres. Julie Nash et Krista Broeckx sont adjointes à la conservation au département d’art canadien du musée des Beaux-Arts du Canada. NOUVEAUTÉS [29]
r e g a r d e r l e pays a g e
R E G AR D E R L E PAYSAGE Sous la direction de Céline Eidenbenz d i e l a n dsc h a f t b e t rac h t e n
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[ A RT C O N T E M P O R A I N ]
r e g a r d e r l e p a y s a g e die landschaft betrachten
0,00
27 x 22,5 cm, 272 p. 224 illustrations en couleurs broché édition bilingue français-allemand, et traduction anglaise à la fin de la publication ISBN 978-88-7439-900-0 € 39,00
coédition avec le musée d’Art du Valais, Sion
Le dialogue entre le regard humain et l’art guide le lecteur au travers des pages de ce livre, dont le paysage constitue la trame. Depuis l’essai Mort du paysage ? en 1982, ce thème est devenu un véritable sujet de débat. L’idée que « tout paysage est un produit de l’art », comme l’a démontré le philosophe Alain Roger (Court traité du paysage, 1997), est ici développée à travers le prisme des collections du musée d’Art du Valais. Le thème du paysage est relatif à une conception du monde et à un regard soumis à un système de valeurs esthétiques, philosophiques ou religieuses, scientifiques, politiques ou sociales. Cet ouvrage, publié à l’occasion de la nouvelle exposition permanente du musée d’Art du Valais, reflète la richesse des collections du musée centrées sur l’école de Savièse, l’histoire du paysage et l’art contemporain, mais aussi sur des montagnes inventées par un ordinateur, le sublime des Alpes, le vertige du romantisme, des compositions de style 1900, un paysage sonore… Le livre aborde l’importance de l’art dans la création du paysage occidental. Cette promenade à travers l’histoire du paysage est ponctuée de haltes permettant de découvrir des ensembles d’œuvres exceptionnels. Le fil rouge demeure principalement chronologique, débutant à la fin du xviiie siècle avec Caspar Wolf, pionnier de la peinture alpestre, il se déploie avec des artistes comme Raphael Ritz, Marguerite Burnat-Provins, Ernest Biéler, Édouard Vallet, Angel Duarte et Valentin Carron. Tous ces artistes participent à leur façon au développement artistique lié au Valais. Les artistes représentés : Marina Abramovic, Joëlle Allet, Cuno Amiet, René Auberjonois, Aimé Barraud, Alighiero e Boetti, Élisabeth Biéler, Ernest Biéler, Ursula Biemann, Edmond Bille, Roger Bissière, Marguerite Burnat-Provins, Valentin Carron, Gustave Castan, Maria Ceppi, Gustave Cerutti, Julian Charrière, Albert Chavaz, Catherine Contour, Sylvain CrociTorti, Raphy Dallèves, François Diday, Angel Duarte, Equipo 57, Olivier Estoppey, Vincent Fournier, Matthieu Gafsou, Yann Gross, Michel Grillet, Charles-Louis Guigon, Nelly Haliti, Ferdinand Hodler, Alain Jacquet, JocJonJosch, Oskar Kokoschka, Verena Loewensberg, Walter Niedermayr, Charles-Clos Olsommer, Josée Pitteloud, André Ramseyer, Germaine Richier, Lorenz Justin Ritz, Raphael Ritz, Studer/van den Berg, Hiroshi Sugimoto, Robert Tanner, Wolfgang-Adam Toepffer, Gottfried Tritten, Pierre Vadi, Édouard Vallet, Félix Vallotton, Marie Velardi, Claude Viallat, Corinne Vionnet, Not Vital, Caspar Wolf, Andrea Wolfensberger, Nadja Wüthrich, Guy Zahler, André-Paul Zeller, Mirza Zwissig. Céline Eidenbenz, curatrice et historienne de l’art, est directrice du musée d’Art du Valais à Sion, en Suisse. Après avoir achevé ses études à Lausanne, Vienne et Paris, elle a travaillé en tant qu’assistante et chargée de cours à l’université de Genève et de Lausanne (20072015). Elle y a créé Le Cabanon, un espace d’exposition dédié à l’art contemporain. En 2012, en s’appuyant sur ses recherches de doctorat, elle a conçu une exposition sur l’hystérie au musée Félicien Rops à Namur, en Belgique. En 2016, elle a transformé la présentation des collections du musée d’Art du Valais en privilégiant une approche visuelle et interdisciplinaire. En 2017, elle a organisé au pénitencier de Sion l’exposition « En marche. Faire un pas, c’est faire un choix », faisant dialoguer des artistes contemporains et locaux avec l’environnement alpin du musée. Invitée par la fondation suisse pour la culture Pro Helvetia, elle signe le programme du Salon suisse durant la Biennale de Venise 2019.
[30] NOUVEAUTÉS
NOUVEAUTÉS [31]
[ A RT C O N T E M P O R A I N ]
MUR | MURS JAC QUE S K AUFMA NN, A R CHIT ECT U R ES CÉR A MIQU ES Introduction de Anne-Claire Schumacher Texte de Luca Pattaroni
28 x 28 cm, 128 p. 90 illustrations en couleurs relié édition bilingue : français/anglais ISBN 978-88-7439-890-4 € 35,00
coédition avec le musée Ariana – musée suisse de la Céramique et du Verre, Genève Exposition Musée Ariana – musée suisse de la Céramique et du Verre, Genève du 17 mai au10 novembre 2019
[32] NOUVEAUTÉS
Le sujet et l’objet de ce livre est la brique – l’une des formes primitives associées aussi bien au corps qu’à l’habitat –, mais pas seulement : le regard s’élargit vers le rôle de l’artiste dans le panorama international de la création céramique et son engagement de plusieurs années dans l’utilisation de la céramique en architecture. La brique devient le module fondamental avec lequel la main de l’homme entre en relation, et c’est à partir de ce présupposé que l’artiste inscrit ses projets dans le paysage. À travers cet élément, aussi simple qu’essentiel, Kaufmann élabore un imaginaire lié non seulement à la matière, mais aussi aux symboles qu’elle véhicule (le concept de transparence, les murs physiques et métaphoriques, et les imaginaires qui y sont associés). Le livre accompagne l’exposition de Jacques Kaufmann qui aura lieu au musée Ariana – musée suisse de la Céramique et du Verre de Genève, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur : les œuvres se déploieront tout d’abord dans le parc, tandis que l’un des murs « entrera » dans le musée en y guidant les pas du visiteur. Chacune des dix œuvres exposées sera présentée dans l’ouvrage par une notice signée par Jacques Kaufmann lui-même. L’introduction d’Anne-Claire Schumacher vise à situer le parcours de l’artiste dans l’histoire de la céramique et dans le contexte artistique contemporain. Elle est suivie d’un essai de Luca Pattaroni qui aborde le sujet sous l’angle sociopolitique. Jacques Kaufmann installe son atelier en France, non loin de Genève, en 1988. Depuis 1995, il enseigne à l’École d’arts appliqués de Vevey, dont il est nommé président de la section céramique en 1996. À partir de 1999, il développe ses activités sur le territoire chinois, ce qui lui permet de participer à des échanges d’expositions en Europe et en Chine. En 2008, il entame une collaboration avec la Haute École du paysage, d’ingénierie et d’architecture de Genève (HEPIA), afin d’explorer et d’approfondir le thème des murs végétalisés à l’échelle urbaine. Il est actuellement président de l’Académie internationale de la céramique. Anne-Claire Schumacher vit et travaille à Genève. Après un master d’histoire de l’art et de langue et civilisation chinoise à l’université de Genève, elle est devenue conservatrice des collections du musée Ariana. Luca Pattaroni est docteur en sociologie et chercheur en théorie sociologique et politique. Il travaille actuellement au laboratoire de sociologie urbaine de l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) et collabore avec le groupe de sociologie politique et morale de l’École des hautes études en sciences sociales à Paris. Il a été chercheur invité à l’université de Columbia (New York) et, en 2011, professeur invité à l’université fédérale Fluminense (Brésil). Ses recherches et ses publications se concentrent sur les politiques urbaines et culturelles, la construction de logements, les mouvements sociaux, l’évolution des styles de vie et, plus généralement, les défis auxquels est confrontée la ville aujourd’hui.
NOUVEAUTÉS [33]
[ A RT C O N T E M P O R A I N ]
FERNANDO COSTA ICI REPOSE LA GUERRE 1914-1918 | RIP THE FIRST WORLD WAR Texte de Johan-Frédérik Hel Guedj
24 x 28,5 cm, 82 p. 48 illustrations en couleurs relié édition bilingue : français/anglais ISBN 978-88-7439-875-1 € 30,00
Ce livre est un hommage aux poilus, les fantassins français de la Première Guerre mondiale, surnommés ainsi en raison de l’épaisseur de leur barbe et de leur tignasse. L’idée de ce travail de Fernando Costa a jailli de la passion de l’artiste pour le plus grand conflit armé avant la Seconde Guerre mondiale. Les œuvres rassemblées dans les pages de cet ouvrage s’articulent autour d’une œuvre monumentale (2,35 mètres de long), Ceux de 14, qui commémore, de manière expresse, les 235 habitants de Sarlat morts pour la France et dont le titre rend hommage au recueil de Maurice Genevoix. Ce tableau constitue sans aucun doute le cœur du livre.Tout y est symbole : la présence des casques, les dimensions du tableau, les couleurs, les matériaux utilisés... Jusqu’à la signature de l’artiste, apposée au dos, preuve du respect de Fernando Costa pour les jeunes soldats. Trente-deux autres œuvres de dimensions plus réduites encadrent celle-ci, toutes imaginées à partir d’un casque, auquel l’artiste a ajouté divers éléments en lien avec le panneau principal. Au fil des mots de Johan-Frédérik Hel Guedj et des lettres de soldats qui confient à l’écriture leurs ultimes désirs, se crée un dialogue visuel-textuel de grande émotion.
Cher papa, chère maman, Recevez mes plus affectueux baisers. Vous avez toujours été bons pour nous; il a fallu qu’une guerre barbare détruise la douce maison de la Varenne où j’ai passé de si bons moments près de vous et de la famille. L’homme propose, Dieu dispose. Adieu, j’aurais aimé vous rendre la vie heureuse que vous avez faite à tous, mais hélas ayez du courage, c’est pour la France et la Justice que votre Julien est mort. Adieu.
Fernando Costa vit et travaille en Périgord, tout près de Sarlat. Rien ne prédestinait cet artiste autodidacte à la carrière qu’il mène. En 1991, il est steward à bord du paquebot Queen Elizabeth 2. En 2015, il est accueilli à Biarritz pour une exposition. Depuis 1998, il collectionne les panneaux de signalisation routière périmés à travers toute la France et même au-delà des frontières ; il les découpe, les taille, les ponce et recompose des images en soudant les morceaux sur de grandes plaques de métal, créant ainsi des tableaux stupéfiants d’originalité. En 2013, il fut le 18e artiste au monde choisi pour créer l’« Art Car » des 24 heures du Mans. Consécration pour lui, après Calder, Warhol, César, Arman et Jeff Koons. Les éditions 5 Continents ont publié en 2018 sa première monographie. Johan-Frédérik Hel Guedj est né d’un père aviateur et cinéaste et d’une mère ethnologue. Il a publié deux romans (Le Traitement des cendres, L’Amour grave), un recueil de nouvelles (De mon vivant), un récit d’exploration polaire (Chercheurs d’éternité), un essai sur Orson Welles (La Règle du faux). Ce Parisien qui vit à Bruxelles écrit sur l’art contemporain dans les pages culturelles du quotidien L’Écho/De Tijd.
[34] NOUVEAUTÉS
[ A RT C O N T E M P O R A I N ]
B E F OR E T I M E BEGA N AUX ORIG IN E S DE L’A RT A BO R IGÈNE CO NT EMP O R A IN Textes de Jessica de Largy Healy, Georges Petitjean, Luke Scholes
22,5 x 27 cm, 164 p. 115 illustrations en couleurs broché avec rabats ISBN 978-88-7439-877-5 € 35,00
coédition avec la Fondation Opale, Lens/Crans-Montana Exposition Fondation Opale, Lens/Crans-Montana du 8 juin 2019 au 29 mars 2020
L’art aborigène peut être considéré comme la forme d’expression artistique la plus ancienne, puisque son existence remonterait à 60 000 ans. Une expression qui sert depuis toujours à transmettre traditions et croyances sous des manifestations les plus hétéroclites qui soient : de la peinture à l’incision, de la sculpture à la teinture, sans oublier la céramique et, plus récemment, l’image photographique. Le thème central de ce type de production artistique reste le lien entre l’humain et la terre, l’héritage des ancêtres dont l’écho résonne encore aujourd’hui. Ce n’est pas un hasard si « Before time began » (« Avant le début des temps ») est l’une des devises qui revient souvent chez les artistes aborigènes d’Australie centrale pour évoquer la création du monde du point de vue onirique. Il s’agit du fil rouge qui relie les diverses œuvres d’art du présent ouvrage. Se plonger dans ce parcours et le suivre permet au lecteur d’explorer avant tout l’aspect narratif lié au songe et au passage du temps, autant d’éléments qui dénotent la dimension temporelle des différentes sociétés. Mais le lecteur peut aussi par ce biais découvrir les origines de l’art contemporain dans le contexte aborigène, grâce aux œuvres réalisées au début des années 1970 en terre d’Arnhem et dans les territoires de Papunya, ainsi qu’aux peintures plus récentes des artistes résidents dans les territoires APY (Anangu Pitjantjatjara Yankunytjatjara). Ce sont surtout ces derniers témoignages qui mettent particulièrement bien en évidence la fusion entre l’art contemporain et les moyens d’expression traditionnels, ainsi que les savoirs ancestraux et les éléments liés à l’inévitable progrès. L’importance de ce livre réside non seulement dans la vue d’ensemble qu’il offre sur cette forme artistique, mais également dans le fait qu’il signe la première grande exposition mise en place par la toute nouvelle Fondation Opale (Lens/Crans-Montana, 2018), qui s’appuie sur la collection de sa fondatrice, Bérengère Primat. Jessica de Largy Healy est anthropologue au Laboratoire d’ethnologie et de sociologie comparative du CNRS (LESC – université Paris-Nanterre). Elle a consacré son doctorat de recherche ethnographique à un projet expérimental d’archives numériques concernant un groupe de chefs de clan yolngu habitant à Galiwin’ku, dans le nord-est de la terre d’Arnhem. Elle collabore également à divers projets soutenus par des institutions muséales européennes ayant trait à la culture matérielle et aux collections audiovisuelles australiennes. Georges Petitjean est historien de l’art, titulaire d’un doctorat sur l’art du désert australien occidental. Son principal sujet de recherche concerne la transition de l’art aborigène originel vers le monde de l’art contemporain. Il a occupé le poste de conservateur du musée d’Art contemporain aborigène d’Utrecht (Aboriginal Art Museum Utrecht, AAMU) de 2005 à 2017. Depuis 2017, il est conservateur de la collection Bérengère Primat, l’une des plus importantes collections d’art aborigène au monde. Luke Scholes est conservateur de la section d’art aborigène du Museum and Art Gallery of the Northern Territory (MAGNT). Il était en 2017 co-commissaire de l’exposition « Tjungunutja: From having come together » où étaient présentés divers artistes pintupi, walpiri, luritja, tous liés à l’école de Papunja. Ce projet, qui met en avant divers prix australiens, sera également exposé à Alice Springs en 2019. Depuis 2016, Luke Scholes est directeur du Telstra National Aboriginal and Torres Strait Islander Awards.
[36] NOUVEAUTÉS
NOUVEAUTÉS [37]
[ A RT B R U T ]
[38] NOUVEAUTÉS
[ A RT B R U T ]
C AR L O Z I NELLI RE C TO V E RS O Sous la direction de Anic Zanzi
23 x 27,8 cm, 192 p. 206 illustrations en couleurs broché édition bilingue : français/anglais ISBN 978-88-7439-844-7 € 39,00
coédition avec la Collection de l’Art Brut, Lausanne
Carlo Zinelli, dit Carlo (1916-1974), est l’une des figures historiques majeures de l’Art Brut, au même titre qu’Aloïse Corbaz, André Robillard et Adolf Wölfli. L’ouvrage que lui consacre la Collection de l’Art Brut – l’institution publique qui possède le plus grand corpus de ce créateur italien – réunit des articles monographiques signés par des spécialistes de différentes disciplines. Il permet de mettre en valeur des aspects encore peu étudiés d’une œuvre particulièrement riche et diverse, comme les écritures de Carlo qui se mêlent à ses compositions graphiques. Celles-ci se caractérisent par une accumulation de motifs dont des silhouettes humaines et animales, ou encore des véhicules. Ce volume permet par ailleurs de suivre l’évolution de l’expression artistique qui était pour Carlo le meilleur moyen de perpétuer ses souvenirs d’enfance et ce qu’il aimait dans la vie (la musique, la nature et les animaux). L’expression « recto verso » qui enrichit le titre du livre est inspirée par l’habitude qu’avait l’artiste de réaliser des dessins et des peintures d’égales intensité et qualité sur les deux faces des feuilles de papier. Pour Zinelli, la création artistique était un moyen d’échapper aux souffrances et à la maladie ; elle était un moyen de survivre ! L’ouvrage bilingue est illustré de nombreuses œuvres, de photographies, notamment réalisées par John Phillips, et de documents d’archives inédits. Anic Zanzi est historienne de l’art. Conservatrice à la Collection de l’Art Brut depuis 2003, elle est commissaire d’exposition et a coordonné plusieurs publications pour le musée, dont Véhicules dans la série « Art Brut – La Collection » (5 Continents Editions, 2013).
Exposition Collection de l’Art Brut, Lausanne du 18 septembre 2019 au 2 février 2020
NOUVEAUTÉS [39]
[ A RT B R U T ]
T H É ÂT R E S A RT B RUT – L A CO LLECT IO N Sous la direction de Sarah Lombardi Textes de Pascale Jeanneret et Éric Vautrin
20,5 x 25,5 cm, 144 p. 102 illustrations en couleurs broché avec rabats ISBN 978-88-7439-904-8 € 32,00
coédition avec la Collection de l’Art Brut, Lausanne Exposition Collection de l’Art Brut, Lausanne IVe Biennale de l’Art Brut : Théâtres du 29 novembre 2019 au 26 avril 2020
[40] NOUVEAUTÉS
Le théâtre est le thème central de ce quatrième volume de notre série « Art Brut – La Collection », publié pour coïncider avec la IVe Biennale de l’Art Brut. Après avoir exploré les véhicules, les architectures et les corps, nous portons maintenant notre attention sur le théâtre, pour développer ce thème sous ses divers aspects. Exemple le plus simple : la description de l’architecture théâtrale, comme dans le travail d’Eugen Gabritschevsky et de Victorien Sardou. D’autres artistes créent des œuvres ayant un lien très étroit avec le monde du théâtre, sans nécessairement en faire partie. Ainsi, pour Giovanni Battista Podestà ou Vahan Poladian, une scène publique est un lieu où ils peuvent monter une « performance », un spectacle en réponse à une société qui les confine à ses marges. Leur démarche – intrinsèquement éphémère – recourt à des vêtements et accessoires comme moyens de communication pour faire entendre leurs voix et leurs protestations. D’autres artistes conçoivent des cosmogonies complètes qui prennent la forme gigantesque d’un monde fantasque et fantasmagorique mis en scène, à l’instar du travail d’Aloïse Corbaz, à regarder comme un « théâtre de l’univers », ou de l’œuvre graphique de Marguerite Burnat-Provins ayant pour titre Ma ville. Ce livre comprend plus d’une centaine d’illustrations, dont certaines publiées pour la première fois. Toutes ont été choisies pour permettre au lecteur d’explorer le thème du théâtre dans l’art outsider, ou art brut. Sarah Lombardi est directrice de la Collection de l’Art Brut, à Lausanne, depuis 2013. Historienne de l’art diplômée de l’université de Lausanne, Sarah Lombardi a été commissaire d’expositions indépendante. Entre 2007 et 2013, elle a été conservatrice, puis directrice ad interim à la Collection de l’Art Brut. Elle a publié de nombreux ouvrages en lien avec les expositions du musée et a rédigé des articles sur l’art brut dans des catalogues d’exposition et des revues spécialisées. En 2013, elle crée les biennales de l’Art Brut – des expositions thématiques présentant exclusivement des œuvres issues du fonds de l’institution – et une nouvelle série éditoriale bilingue intitulée « Art Brut – La Collection ». Pascale Jeanneret est conservatrice et commissaire d’exposition à la Collection de l’Art Brut, à Lausanne, depuis 2002. Après avoir suivi une formation en histoire générale de l’art et en muséologie à l’École du Louvre, à Paris, elle a été responsable de production des expositions de l’artiste suisse Thomas Hirschhorn. Par la suite, elle a travaillé plusieurs années dans le domaine de l’art contemporain. À la Collection de l’Art Brut, elle a conçu de nombreuses expositions thématiques ou monographiques, telles que « Aloïse Corbaz. Le Ricochet solaire », « Anna Zemankova » ou la biennale « Architectures ». Éric Vautrin est dramaturge du théâtre Vidy-Lausanne depuis 2015. De 2007 à 2015, il a été maître de conférences en arts du spectacle à l’université Caen-Normandie, et chercheur associé au laboratoire CNRS-Thalim. De 2005 à 2009, il a également fondé et dirigé le festival de poésie contemporaine « La poésie/nuit » à Lyon, puis à Caen. Aujourd’hui, il codirige avec B. Boisson et L. Fernandez le programme de recherche NoTHx (« Nouvelles théâtralités ») sur le renouveau des formes scéniques européennes après 2000. À Vidy, il accompagne les artistes en création et anime rencontres et débats autour des spectacles.
NOUVEAUTÉS [41]
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A L L O K AF I G I DA PLANCHES CORANIQUES SECRÈTES DU NIGERIA SEPTENTRIONAL Antoine Lema Photographies de Vincent Girier-Dufournier
24,5 x 34 cm, 224 p. 163 illustrations en couleurs relié ISBN 978-88-7439-873-7 € 65,00
Les planches coraniques appelées allo kafi gida, conservées par l’ethnie des Hausa qui peuplent le nord du Nigeria, sont marquées du sceau du secret. Les Hausa ont peur de révéler à des étrangers les formules de bon augure qui ornent ces objets. Et ils refusent aussi de prendre le risque d’exposer des représentations d’êtres humains et d’animaux dans un contexte islamique iconoclaste. Aujourd’hui encore, l’islam radical punit sévèrement la possession d’allo kafi gida par des sanctions pouvant aller jusqu’à l’exécution. Si elles n’avaient pas été sauvées au fil du temps, toutes les planches de ce livre auraient été vouées à la destruction par les fondamentalistes musulmans. Les auteurs des décorations qui ornent les planches coraniques ne sont pas de simples illustrateurs, ce sont de véritables conteurs : ils ont peint sur ces planches de bois les récits qui reflètent la vision cosmique de leur société. À travers la création artistique, ils ont incorporé des idées étrangères et lointaines dans le système de pensée des Hausa, faisant de ces allo kafi gida de véritables capsules cosmogoniques sur bois. Dans ce contexte difficile, on peut qualifier les propriétaires de ces œuvres d’art de « conservateurs », car ces planches secrètes, bien que liées à la religion musulmane, témoignent de la cosmogonie hausa. Les objets dont les photographies illustrent cet ouvrage, uniques dans le domaine des arts extra-européens, appartiennent à une collection privée, fruit de plus de vingt années de recherches. Antoine Lema est sociologue (PhD), diplômé de l’université de Lund en Suède, et passionné par la photographie et l’exploration des arts visuels, mais plus particulièrement par les arts premiers africains. Sa thèse de doctorat portait sur L’Ethnicité des guerres civiles en Afrique (Lund, 1993). Au cours des vingt dernières années, il a travaillé en tant qu’expert de la Banque mondiale à Washington D.C. et a beaucoup voyagé en Afrique. En 2008, il organise avec le conservateur d’art de la Banque mondiale l’exposition Africa Now à Washington D.C. Présentant les œuvres de 160 artistes du monde du design, de la poésie, du cinéma, de la sculpture, de la peinture et de la photographie, cet événement a été considéré comme la plus grande représentation d’artistes africains jamais réalisée.
[42] NOUVEAUTÉS
NOUVEAUTÉS [43]
[ A RT A F R I C A I N ]
K I F WE B E UN S IÈ C L E D E MA SQU ES SO NGYE ET LU B A François Neyt, avec des textes de Allen F. Roberts, Kevin D. Dumouchelle, Woods Davy, H. Kellim Brown Photographies de Alan Shaffer
24,5 x 34 cm, 368 p. 287 illustrations en couleurs relié sous jaquette ISBN 978-88-7439-863-8 € 100,00
Le masque kifwebe est un objet de cérémonie des sociétés songye et luba (République démocratique du Congo), où il est porté avec un long costume et une longue barbe en fibre végétale. Comme dans d’autres cultures de l’Afrique centrale, le même masque peut être utilisé dans des célébrations magico-religieuses ou festives. Pour comprendre les masques kifwebe, il faut les rapprocher de la cosmogonie du python arc-en-ciel, du travail de la forge et des autres signes végétaux et animaliers. Chez les Songye, les masques féminins bienveillants révèlent ce qui est caché et équilibrent les énergies blanches et rouges reliées à deux initiations successives, le bukishi. Les masques mâles agressifs concernaient à l’origine le contrôle de la société et agissaient comme une force policière suivant les directives données par les anciens du village. Ces deux forces masculines et féminines renforçaient d’une manière équilibrée l’harmonie du village. Chez les Luba, les personnages masqués, également bienveillants, sortent aux néoménies et favorisent la fécondité. Même si les masques masculins et féminins ont des fonctions qui ne sont pas totalement superposables, ils ont en commun les éléments suivants : la crête frontale, les yeux globuleux démesurément avancés, les larges ouvertures nasales, l’avancée du plan buccal de forme cubique, les stries et les couleurs. Ces dernières années, les masques kifwebe ont retenu davantage l’attention des historiens de l’art et des anthropologues. Ce livre ouvre une nouvelle voie au travers des pays songye et luba, en s’appuyant sur l’étude de la collection de Woods Davy. François Neyt, professeur émérite à l’Université catholique de Louvain, a aussi enseigné à l’Université officielle du Congo. Il a publié de nombreux ouvrages sur les arts africains, tels La Grande Statuaire hemba du Zaïre ; Arts traditionnels et histoire au Zaïre ; Luba. Aux sources du Zaïre ; La Redoutable Statuaire songye d’Afrique centrale ; Fleuve Congo ; Fétiches et objets ancestraux ; Trésors de Côte d’Ivoire. Allen F. Roberts est professeur des Arts et cultures du monde à l’université de Californie (UCLA). Au nombre de ses ouvrages sur la civilisation sub-saharienne, on citera A Dance of Assassins : Performing Early Colonial Hegemony in the Congo (2013) et, en collaboration avec son épouse Mary Nooter Roberts (†), Visions of Africa : Luba (5 Continents, 2007). Kevin D. Dumouchelle est titulaire d’un doctorat en histoire de l’art et archéologie de l’université de Columbia. En 2016, il a rejoint le National Museum of African Art. Il a publié des livres et des articles sur des sujets variés et a organisé des expositions sur l’art africain aussi bien ancien que contemporain. Woods Davy vit à Venice, en Californie. Depuis trente ans, il assemble des pierres et galets bruts, issus de la terre ou de la mer, pour former des sculptures à l’équilibre précaire et comme en apesanteur. Des expositions personnelles lui ont été consacrées à New York, Paris, Houston, San Francisco, Chicago, Washington DC, de même que dans de nombreuses galeries dans tous les États-Unis. H. Kellim Brown a complété sa formation au musée national d’Art africain de la Smithsonian Institution en 1997. Il a mené chaque année entre 2012 et 2015 des missions d’étude des ethnies du nord de la République démocratique du Congo.
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[ A RT S P R E M I E R S ]
É L OG E D U C O R P S A RTS D ’ AF RIQUE, D’O CÉA NIE ET D’A MÉR IQU E Sour la direction de Charles-Wesley Hourdé et Jean-Pierre Weill Avec un texte de Philippe Dagen Photographies de Vincent Girier-Dufournier
24 x 28,5 cm, 288 p. 240 illustrations en couleurs relié sous jaquette ISBN 978-88-7439-899-7 € 65,00
Si l’histoire de la collection de Josette et Jean-Claude Weill commence par la peinture, leur quête passionnée de formes nouvelles les conduit rapidement à embrasser l’infinie diversité des arts premiers. Mûrie, au fil des décennies, sous le regard enthousiaste de leur fils Jean-Pierre, leur collection compte aujourd’hui plus de 120 œuvres de tout premier ordre, issues des arts d’Afrique, d’Océanie et d’Amérique. Plusieurs grands ensembles se dessinent, reflétant l’inclination de la famille Weill pour les formes audacieuses et expressionnistes : statues dogon et tellem alliant formes géométriques et surfaces texturées, mais également figures de pouvoir kongo parées de leur charge magique. La collection fait en outre la part belle aux arts expressifs originaires du Nigeria, du Cameroun et de Mélanésie. Parmi les œuvres les plus classiques se trouvent des pièces iconiques – telles que la statue bena lulua ayant appartenu à Jacques Kerchache, la figure de reliquaire fang d’Edward Robinson ou encore le puissant bouchon de flûte biwat de la collection Lemaire –, qui témoignent tant de la sûreté du goût des Weill que du regard affûté qu’ils ont su porter sur ces arts venus d’ailleurs. Microcosme dans la collection, un important groupe d’ivoires d’un très grand raffinement constitue le tiers des œuvres rassemblées. Le présent ouvrage sera l’occasion de dévoiler cette collection parisienne nimbée de mystère, aussi remarquable que confidentielle. Éditeur de la publication, CharlesWesley Hourdé (expert et chercheur indépendant) a désiré mettre en lumière la richesse et la diversité de cet ensemble exceptionnel. Il s’est ainsi entouré d’auteurs prestigieux, dont les notices accompagneront chacun des objets. Parmi eux figurent notamment Viviane Baeke (Africa Museum, Tervuren), Philippe Dagen (historien et critique d’art), Jean-Paul Colleyn (anthropologue), Bertrand Goy (auteur spécialiste de la Côte d’Ivoire), Hélène Joubert (musée du quai Branly – Jacques Chirac), Hélène Leloup (historienne de l’art et antiquaire), Sean Mooney (The Rock Foundation, Houston) et Philippe Peltier (anciennement musée du quai Branly – Jacques Chirac). Charles-Wesley Hourdé est expert, marchand et chercheur indépendant spécialisé dans les arts classiques d’Afrique, d’Océanie et d’Amérique. Sa passion pour la genèse du marché l’a amené à publier plusieurs articles, en particulier sur l’ébéniste japonais Kichizô Inagaki, de même que six catalogues d’exposition, dont Passeurs de rêves (2016) qui s’intéresse à l’historique des objets extra-européens et L’Emprise des masques (2017) qui aborde les affinités que présentent certaines sculptures primitives avec les œuvres de Pablo Picasso. Sa dernière publication, Galerie Pigalle : Afrique, Océanie, fruit de trois ans de recherche, a reçu le prix PILAT 2018 et le prix FILAF 2019.
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[ A RT S P R E M I E R S ]
NOUVEAUTÉS [47]
[ A RT A F R I C A I N ]
PIERRE DARTEVELLE E T L’A R T A F R I C A I N Mémoire et continuité
24 x 28,5 cm, 454 p. 525 illustrations en couleurs relié 2 volumes sous coffret ISBN 978-88-7439-812-6 € 125,00
P I E R R E DA RT E V ELLE ET L’A RT A FR IC A IN M É M OIRE E T C O NT INU IT É Textes de Valentine Plisnier Photographies de Valérie Dartevelle Les deux volumes consacrés à Pierre Dartevelle et à sa collection racontent une histoire, décrivent un contexte, mais aussi des relations entre les hommes et des liens avec les objets. « Les arts primordiaux », comme les définit le collectionneur, ont été sa raison d’être et la passion de sa vie. Tout, dans son quotidien, l’exprime. La bibliothèque remplie de livres et de manuels sur les arts extra-européens, les statues, les masques, accumulés sans ordre, occupent la totalité de l’espace de sa maison et révèlent ce qui irrigue l’existence de Pierre Dartevelle. Grand voyageur, il se consacre depuis cinquante ans à la reconnaissance de l’art tribal africain à Bruxelles où il a ouvert en 1967, impasse Saint-Jacques au Grand Sablon, une galerie dont le rayonnement est devenu international. De formation juridique, il a abandonné cette voie pour suivre les traces de son père, Edmond Dartevelle, explorateur passionné et scientifique, qui a enrichi de ses recherches et collectes au Congo le fonds du musée d’Afrique centrale de Tervuren. Décrit aujourd’hui par ses disciples et ses pairs comme une « icône », Pierre Dartevelle a toujours travaillé à la préservation du patrimoine artistique et ancestral africain. Il a constitué ou enrichi certaines des plus importantes collections privées et publiques d’art tribal connues à ce jour, comme celles du musée du quai Branly – Jacques Chirac (Paris) et du Metropolitan Museum (New York). Dans ce livre, Valérie Dartevelle, la fille de Pierre, joue un rôle fondamental : non seulement elle est la gardienne de la collection et de l’histoire qui lui est associée, mais elle porte aussi sur le sujet son regard particulier de photographe portraitiste, passionnée de surréalisme. Cette singularité se reflète dans la construction narrative du projet éditorial, volontairement constitué d’une succession d’entretiens qui offrent un accès privilégié à l’une des collections d’art tribal les plus prestigieuses au monde, mais aussi à des sources documentaires inédites. Dans le premier volume, consacré à la figure de Pierre Dartevelle, tout comme dans le second, dédié à sa prestigieuse collection, les spécialistes et les amateurs d’art tribal trouveront une source inépuisable de témoignages et de matériau iconographique qui assouvira leur curiosité, suscitera des intérêts nouveaux et répondra à des questions inattendues. Valentine Plisnier, française d’origine belge, vit et travaille à Paris. Elle est chercheuse en histoire de l’art et auteure. En 2016, elle reçoit avec Ralf Burmeister, Michaela Oberhofer et Esther Tisa Francini le prix international du Livre d’art tribal pour le catalogue de l’exposition Dada Africa. Elle a aussi été commissaire de plusieurs expositions. Valérie Dartevelle, photographe de formation, est diplômée de l’École supérieure de l’image à Bruxelles « Le 75 », de l’Académie de dessin et des arts décoratifs (WatermaelBoitsfort) et de l’École de photographie et techniques visuelles Agnès Varda (Bruxelles). Montré dans de nombreuses expositions, son travail est primé en 1995 par le musée de la Photographie, Centre d’art contemporain de la fédération Wallonie-Bruxelles à Charleroi et le prix du jury Ilford, puis le prix de la galerie Croiseregard (Vincent Verhaeren) à Boitsfort. Depuis vingt ans, elle gère avec son père la galerie Dartevelle.
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NOUVEAUTÉS [49]
[ A RT A F R I C A I N | V I S I O N S D ’ A F R I Q U E ]
visions d’afrique
visions d’afrique
Alain-Michel Boyer Alain-Michel Boyer
We
We 16,5 x 24 cm, 152 p. 60 illustrations en couleurs 23 illustrations en noir et blanc broché ISBN 978-88-7439-867-6 € 35,00
WE S É RIE « V IS ION S D’A FR IQU E » Alain-Michel Boyer Les We vivent dans les forêts de la frontière occidentale de la Côte d’Ivoire. Leur nom signifie « les hommes qui pardonnent facilement ». Dans la vie sociale de ce peuple, la cellule familiale joue un rôle important. Chaque famille est conduite par un patriarche, révéré pour sa sagesse et sa richesse, à qui il incombe de superviser la vie du clan. Il organise les mariages, règle les conflits et influence la vie religieuse. Longtemps désignés sous d’autres appellations (Guere, Wobe, Kran), les We vivent de part et d’autre de la frontière entre le Liberia et la Côte d’Ivoire – et sont de ce fait considérés, dans les deux pays, comme une population « périphérique ». Il s’agit d’une civilisation de masques, aux antipodes d’autres sociétés qui en sont dépourvues (tels les Ashanti, au Ghana). Leurs masques, pourtant, par leur hardiesse plastique, furent parmi les premiers à subjuguer les artistes cubistes en Occident. Kahnweiler, le célèbre marchand d’art de Picasso, racontait que l’artiste possédait un masque wobe et que c’est justement son étude qui poussa Picasso vers des évolutions si innovantes. Insolites, exubérants, fantasmagoriques, leurs masques surprirent par leur diversité et leur éblouissante inventivité formelle. Ils ont également influencé les œuvres de peuples voisins. Au point que leur ar t, loin d’être isolé, à l’écar t, perdu dans la forêt, apparaît comme une clé de voûte, un pivot – si l’on cesse de croire que la création obéit aux découpages coloniaux. Avec ce constat majeur : il s’agit bien d’une civilisation de masques, tant ils sont abondants dans chaque village. Régissant tous les domaines (juridique, mystique, agricole), ils participent aux multiples phases de la vie. Cet art évolutif, mobile, implique une différence capitale par rapport aux créations d’autres peuples, chez lesquels la morphologie détermine aisément le sens, la portée, le type de cérémonies : chez les We, la forme ne permet jamais vraiment d’inscrire l’œuvre dans une catégorie. Alain-Michel Boyer, anthropologue et historien d’art, est agrégé de l’Université et diplômé de l’Institut d’études politiques. Titulaire de deux doctorats (Sorbonne) et d’une bourse d’études Fulbright, il a enseigné dans plusieurs universités américaines. Ancien membre du Conseil national des universités à Paris, il est désormais professeur émérite d’art africain. Alain-Michel Boyer a vécu deux années dans un village de Côte d’Ivoire et retourne souvent dans ce pays pour de longs séjours. Il a effectué plusieurs missions de recherche au Mali, au Liberia, au Ghana, au Zimbabwe, etc. On lui doit une vingtaine de livres, dont Comment regarder les arts d’Afrique (Hazan, 2017), Baule (5 Continents Editions, 2008), Le Corps africain (Hazan, 2006). Il a publié les seuls ouvrages consacrés aux masques et statuettes de deux peuples jusque-là négligés par les historiens d’art : Les Yohouré de Côte d’Ivoire. Faire danser les dieux (Ides et Calendes, 2017) et Les Figurines kulango. Les esprits mystérieux de la brousse de la collection Pierluigi Peroni (5 Continents Editions, 2017). Il est officier de l’Ordre national du Mérite de la République de Côte d’Ivoire.
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NOUVEAUTÉS [51]
[ T E S TAT I N A ]
V ISIO N S D ’A FR I Q U E Série dirigée par Constantin Petridis, conservateur pour l’art africain et directeur du département des arts d’Afrique et des Amériques à l’Art Institute de Chicago. Dans la série « Visions d’Afrique », chaque ouvrage est dédié à l’art d’un peuple d’Afrique subsaharienne. Chaque volume suit deux orientations : la première, esthétique et visuelle, consiste à proposer une sélection d’œuvres, tandis que la seconde, théorique et contextuelle, explore la signification de ces pièces pour le peuple qui les a créées. Cette série d’ouvrages s’adresse aussi bien aux lecteurs souhaitant découvrir l’art de ces populations, qu’aux initiés désirant approfondir leurs connaissances. Les livres comportent une importante bibliographie commentée, ainsi que des informations pertinentes reposant autant que possible sur des études de terrain. Dans chaque ouvrage, l’auteur s’intéresse à l’origine des pièces dans les différentes cultures d’Afrique, de même qu’au contexte de leur utilisation. Par ailleurs, il prend en considération leur évolution ou leur permanence au fil du temps, voire leur persistance à l’heure actuelle. En outre, il illustre son propos avec des photographies de terrain, anciennes et contemporaines.
La série « Visions d’Afrique » a remporté en 2016 le Prix International du Livre d’Art Tribal (PILAT) à la trajectoire éditoriale décerné par Tribal Art Magazine en association avec Sotheby’s.
978-88-7439-572-9
978-88-7439-385-5
978-88-7439-409-8
978-88-7439-403-6
978-88-7439-296-4
978-88-7439-699-3
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Épuisés dans la même série : CHOKWE 978-88-7439-292-6 FANG 978-88-7439-294-0 LOBI 978-88-7439-349-7 PUNU 978-88-7439-400-5
978-88-7439-819-5
978-88-7439-347-3
978-88-7439-733-4
978-88-7439-637-5
978-88-7439-606-1
978-88-7439-383-1
978-88-7439-511-8
978-88-7439-586-6
NOUVEAUTÉS [53]
[ P H OTO G R A P H I E ]
I M AG E S D U DAH O MEY E D M ON D F ORTIER ET LE CO LO NIA LISME FR A NÇA IS DA N S L A TE RR E DES VO DU NS Daniela Moreau, Nicolau Parés
19 x 24,5 cm, 272 p. 176 illustrations en couleurs broché avec rabats ISBN 978-88-7439-888-1 € 45,00
Le photographe Edmond Fortier est né dans les Vosges (France) en 1862, mais s’est installé à Dakar, dans la colonie française du Sénégal, en Afrique occidentale, au cours de la dernière décennie du xixe siècle. Il nous a laissé un corpus de plus de 4 000 images, publiées pour la plupart sous forme de cartes postales. Les négatifs originaux n’ayant pas été retrouvés pour l’instant, l’étude de sa production implique la collecte et la mise en ordre d’objets dispersés, depuis plus de cent ans, sous forme de correspondance. Ce livre s’en tient à une sélection bien précise : les clichés pris en 1908 et 1909 dans ce qui était alors la colonie française du Dahomey. Fortier, qui avait quarante-six ans, était alors un photographe expérimenté. Il avait beaucoup voyagé en Afrique de l’Ouest, visitant même la cité reculée de Tombouctou, aux confins du désert du Sahara, en 1906. Professionnel indépendant, éditeur et petit entrepreneur, il produisait ses cartes postales en France et les vendait dans sa papeterie à Dakar aux touristes des navires transatlantiques faisant escale en ville et aux Européens vivant en Afrique. En 1908 et en 1909, Edmond Fortier effectua deux voyages en Afrique de l’Ouest, dans la colonie du Dahomey, aujourd’hui république du Bénin. Accompagnant les autorités coloniales françaises, il quitta la capitale sénégalaise Dakar, où il résidait, et se mit à photographier la rencontre de la délégation avec les populations du Dahomey, y compris des rois et des ministres ; il enregistra des cérémonies, des célébrations et des scènes de la vie quotidienne. La compilation de ces images, diffusées à l’origine sous forme de cartes postales, se justifie par leur valeur documentaire, du point de vue historique et ethnographique. Bien que Fortier fût un étranger qui passa que quelques jours au Dahomey, ses photographies – encore peu étudiées – contribuent à élargir notre connaissance de l’histoire du Bénin au début du xxe siècle. Il s’immisçait probablement souvent dans les situations représentées, créant des jeux de rôle, car, détenteur d’une technologie de pointe à même de cataloguer et de classer « l’autre », il était un représentant emblématique de la domination coloniale. D’autre part, à l’inverse, intentionnellement ou non, sa façon de travailler eut pour effet de permettre la documentation des expressions de la culture et de la religiosité africaines, contribuant ainsi à la mémoire collective des habitants de cette région. Comme nous le verrons, grâce à des circonstances favorables, Fortier put photographier d’importantes cérémonies du culte vodun. En outre, il fournit des vues de divers endroits comme Cotonou, Uidá, Aladá, Abomé et Sakété. Quant à la vie quotidienne de la population, il visita de près le marché de Porto-Novo et documenta le passage d’embarcations traversant le lac Nokué. Daniela Moreau est historienne. Elle vit et travaille à São Paulo, Brésil, où elle a fondé et coordonné pendant dix ans l’ONG Casa das Áfricas. Elle dirige le projet Acervo África, qui met à la disposition des chercheurs une collection de plus de 1 500 pièces de culture matérielle africaine contemporaine. Depuis 2003, elle se consacre à la reconstitution et à l’étude de l’œuvre photographique d’Edmond Fortier. Fortier, photographe. De Conakry à Tombouctou (5 Continents Editions, 2018) est son premier livre traduit en français. Nicolau Parés est professeur au département d’anthropologie de l’Universidade Federal da Bahia. Il est spécialisé dans l’histoire africaine.
[54] NOUVEAUTÉS
[ P H OTO G R A P H I E ]
INDIENS D’AMAZONIE
René Fuerst
INDIENS D’AMAZONIE V IN G T B E L L E S A NNÉES | 1955-1975 René Fuerst
René Fuerst
René Fuerst
I N D I E N S D’ A M A Z O N I E Vingt belles années (1955-1975)
24 x 30 cm, 144 p. 75 illustrations en bichromie relié ISBN 978-88-7439-870-6 € 35,00
Exposition Château des ducs de Bretagne, Nantes du 15 juin 2019 au 19 janvier 2020
[56] NOUVEAUTÉS
Bilan positif d’une expérience extraordinaire, et avant tout hommage aux derniers Indiens d’Amazonie vivant encore librement, tels sont les messages dont témoigne la voix influente de l’ethnologue genevois René Fuerst, qui a consacré une grande partie de sa vie aux populations indigènes de l’Amazonie. Cette « autobiographie visuelle » parcourt les régions centrales du Brésil, notamment le Mato Grosso et l’Amazonie profonde, et fait la part belle à ses rencontres, recherches et recueils ethnographiques – autant de témoignages qui sont venus enrichir les musées européens, dont en premier lieu le musée d’Ethnographie de Genève. Les images en noir et blanc de René Fuerst capturent et racontent une vingtaine de rencontres, s’arrêtant sur les visages, les corps, les cérémonies plus tranquilles et celles animées par les danses. Même le récit du quotidien au travers des objets qui le rythment se fait digne et conduit le lecteur à une réflexion tout en relief sur les bien connus « tristes tropiques » de Claude Lévi-Strauss. René Fuerst, né en 1933, est ethnologue. Spécialiste des Indiens d’Amazonie, il les fréquenta de 1955 à 1975 et leur consacra plusieurs livres, films et disques. Chercheur indépendant, il a été de 1983 à 1998 l’un des conservateurs du musée d’Ethnographie de la ville de Genève. Membre des missions d’enquête chez les Indiens d’Amazonie du Comité international de la Croix-Rouge (1970) et de l’Aborigines Protection Society (1972) à Londres, il fut en 1975 interdit de séjour par les autorités brésiliennes suite à ses critiques sur la politique indigéniste officielle. Il a déjà publié chez 5 Continents Editions Yanomami, premiers et derniers Amazoniens (2011), Indiens d’Amazonie, réminiscences d’un passé lointain (2008) et Xikrin, hommes-oiseaux d’Amazonie (2006).
NOUVEAUTÉS [57]
[ A RT A S I AT I Q U E ]
E L L OR A Sous la direction de Christophe Hioco et Luca Poggi Texte de Gilles Béguin Photographies de Iago Corazza
25,5 x 34 cm, 284 p. 280 illustrations en couleurs relié sous jaquette ISBN 978-88-7439-871-3 € 70,00
Situé dans le centre ouest de l’Inde, dans l’État du Maharashtra, le site d’Ellora évoque une île heureuse en pleine nature, à quelques kilomètres d’un autre site très intéressant, les grottes d’Ajanta. Classé au Patrimoine mondial de l’humanité depuis 1983, Ellora est un complexe rupestre d’une telle importance qu’il est devenu un lieu de pèlerinage pour les trois grandes religions qui y sont représentées : le bouddhisme, le brahmanisme et le jaïnisme. Trentequatre lieux de culte (des temples, des monastères et parfois des chapelles) y ont été creusés dans la roche entre le ve et le xe siècle, sur une superficie d’environ deux kilomètres carrés. Les différents monuments s’encastrent et se mêlent, témoignage d’un savoir-faire artisanal et d’une harmonie religieuse inattendus. Les constructions présentent des détails architecturaux et décoratifs variés qui en soulignent la richesse et l’inventivité : colonnades, escaliers monumentaux, reliefs sculptés, stucs et vestiges picturaux. Malheureusement, de par leur nature rupestre, l’architecture et les reliefs sculptés sont longtemps restés dans l’ombre, l’obscurité plus ou moins dense qui les enveloppe ayant jusqu’ici rendu impossible toute campagne photographique susceptible de révéler leur splendeur au grand jour. Iago Corazza, muni d’un matériel ultra-sensible, permet enfin aux passionnés et aux simples curieux de pénétrer dans ce site unique en son genre. La voix experte de Gilles Béguin éclaire les visions qui émergent des parois rocheuses. Après la publication de Khajuraho, les amateurs d’art indien peuvent une nouvelle fois entrer, sous la conduite de guides d’exception, dans un site d’une beauté extraordinaire, dont les superbes photographies dévoilent des détails inédits. Gilles Béguin, conservateur général honoraire du patrimoine, a été responsable des collections du Népal et du bouddhisme lamaïque au musée national des Arts asiatiques – Guimet de 1971 à 1994. Il a été ensuite directeur du musée Cernuschi – musée des Arts de l’Asie de la Ville de Paris, où il a organisé de nombreuses expositions et dont il a dirigé la rénovation complète de 2001 à 2005. Il est l’auteur de plusieurs articles scientifiques, catalogues et livres d’art, dont Les Cimes de l’éveil : Monastères bouddhiques du Ladakh (1990) ; Polonnaruva : Renaissance à Ceylan (1991) ; Les Peintures du bouddhisme tibétain (1995) ; Népal, vision d’un art sacré (1996) ; L’Art bouddhique (2009). Iago Corazza, photographe, est auteur de reportages, notamment pour les éditions National Geographic et White Star et pour la revue Oasis. Il a également réalisé des documentaires pour de grandes chaînes de télévision italiennes et étrangères. Il collabore avec l’Unicef.
[58] NOUVEAUTÉS
NOUVEAUTÉS [59]
[ A RT A S I AT I Q U E ]
ASIA CHIC L’ IN F L UE N C E DES T EXT ILES JA P O NA IS ET CHINO IS S UR L A M OD E DES A NNÉES FO LLES Estelle Niklès van Osselt
21 x 27 cm, 280 p. 173 illustrations en couleurs relié édition bilingue : français/anglais ISBN 978-88-7439-853-9 € 75,00
coédition avec la Fondation Baur – Musée des Arts d’Extrême-Orient, Genève Exposition Fondation Baur – Musée des Arts d’Extrême-Orient, Genève du 10 avril au 7 juillet 2019
[60] NOUVEAUTÉS
Dans les premières décennies du xxe siècle, les matières, la forme, les motifs et les associations de couleurs des vêtements asiatiques influencent profondément la mode européenne. La découverte du kimono en particulier, sa coupe ample, la fluidité de sa ligne et la diversité de ses décors séduisent les grands couturiers. Durant la période des Années folles, il permet de libérer la femme de son corset, ainsi que de son carcan social, tout en lui offrant une élégance nouvelle et audacieuse aux accents exotiques. De cette rencontre étonnante découlent une exposition et cette publication qui confrontent dessins de créateurs parisiens aux pièces de textiles extrême-orientaux contemporains, conservés à la Fondation Baur de Genève. Parmi les merveilleuses pièces présentées on peut admirer les deux donations de kimonos et vêtements japonais de Sato Mariko (2008) et de Sugawara Keiko (2015), mais également des textiles chinois qui font la richesse de la Fondation. Estelle Niklès van Osselt est sinologue. Elle a étudié les arts asiatiques et l’archéologie dans les universités de Genève, Londres et Pékin. Aujourd’hui conservatrice à la Fondation Baur – Musée des Arts d’Extrême-Orient de Genève, elle a auparavant travaillé pour la fondation d’art contemporain chinois Guy & Myriam Ullens et leur centre d’art UCCA de Pékin. Parmi ses publications : Cinq bonheurs. Messages cachés des décors chinois (2011), L’Asie rêvée dans les collections Baur et Cartier (2015), L’Aventure chinoise. Une famille suisse à la conquête du Céleste Empire (2017). Spécialiste des jeux de mots dissimulés dans les images chinoises, ses recherches actuelles portent sur les liens culturels qui se sont lentement noués entre l’Europe et l’Asie à partir du xixe siècle.
NOUVEAUTÉS [61]
[ M O D E | A RT S A P P L I Q U É S ]
PAR E R L A M ODE B IJOUX D E 1 7 50 À 1990 Deanna Farneti Cera
24 x 30 cm, 400 p. 700 illustrations en couleurs relié sous jaquette ISBN 978-88-7439-901-7 € 75,00
Les bijoux non précieux sont le fil conducteur de ce livre. Ils ont marqué, du milieu du xviiie siècle à la dernière décennie du xxe siècle, l’histoire du costume et son évolution, mais aussi les transformations du goût féminin et plus encore. Deanna Farneti Cera propose une narration illustrée, au fil des époques et des styles (bijoux victoriens, édouardiens, Arts & Crafts, Jugendstil, Liberty, créations des années 1910 et 1920 jusqu’aux années 1980), mettant en relief pour chaque période le lien étroit qui unit l’histoire du costume et les déclinaisons stylistiques de l’accessoire qui vient l’enrichir et l’embellir. La veine sentimentale et romantique des créations victoriennes s’estompe devant les strass et les ornements argentés qui caractérisent les productions de l’époque édouardienne. Dans le même temps, les formes abstraites et géométriques se répandent en Autriche et en Allemagne, et l’avènement de l’ère industrielle, associée à l’évolution du rôle des femmes – avec la fin de la Première Guerre mondiale – fait le succès de pièces en plastique, souvent colorées, qui tranchent sur les robes noires de la grande époque du charleston. Lignes nettes, couleurs contrastées et abstraction caractérisent le style Art déco. C’est justement dans les années 1920 que s’affirme en France, grâce à Coco Chanel, le concept de bijoux de mode. La réflexion de Deanna Farneti Cera est illustrée encore plus précisément pour cette période, l’auteure soulignant que le bijou reflète de façon surprenante le style de la femme qui le porte. Pour correspondre aux goûts des années 1930, les « bijoux fantaisie » deviennent très voyants et délibérément factices. Dans les années 1950, Dior lance une sorte de renaissance, et les bijoux apparaissent comme des tissus qui s’adaptent au corps. La révolution des années 1960 bouleverse aussi le costume, tandis que les matériaux innovants et les couleurs fluo sont au premier plan. Les années 1970 revisitent le passé et les années 1980, en conclusion de l’ouvrage, sont marquées par des créations très inventives à grand succès, comme celles d’Ugo Correani pour Versace et de Karl Lagerfeld pour Chanel. Deanna Farneti Cera, spécialiste internationale de bijoux de mode européens et américains, vit et travaille à Milan, où elle a dirigé de 1987 à 2014 la galerie Ornamenti d’Autore, dédiée aux bijoux historiques. En 1991, elle a conçu et organisé l’exposition itinérante « I Gioielli della Fantasia » et dirigé le catalogue correspondant. Cette exposition, sponsorisée par Daniel Swarovski Corporation, a d’abord été présentée au Museo della Scala avant de faire étape dans plusieurs musées du monde entier, dont le Victoria & Albert Museum de Londres et le Los Angeles County Museum. En 2014, Deanna Farneti Cera a organisé l’exposition « Fashion Jewellery Made in Italy » à la Triennale de Milan. Elle est l’auteure de plusieurs publications internationales sur les bijoux, parmi lesquelles il faut citer Bijoux (1995), I gioielli di Miriam Haskell (1997) et Coppola e Toppo, Fashion Jewels (2009). En 2003, elle se voit confier la rédaction de l’entrée « bijoux » de l’encyclopédie Treccani, et elle écrit le texte « Luxe et fantaisie » pour le livre accompagnant l’exposition « Trop – La collection Barbara Berger » au musée de la Mode et du Textile de Paris. Ces quinze dernières années, elle a animé des ateliers ponctuels sur les bijoux pour le master « Fashion and Accessories » à la Domus Academy, à l’IED et au Politecnico de Milan. Durant l’année universitaire 2018-2019, elle a donné le cours « Jewelry Culture » à l’institut Marangoni de Milan.
[62] NOUVEAUTÉS
Virginia Oldoini, contessa di Castiglione, fotografata da Pierre-Louise Pierson, 1863-66
Bracciale articolato Fabbricante sconosciuto, Inghilterra, 1860 ca. Catena in metallo dorato e sfere di agata, entrambi lavorati a mano Pubblicato in D. Farneti Cera, Bijoux, Federico Motta, Milano 2010, p. 72 22 x 1,6 cm x 1,6 com Spilla ovale con puntali terminanti in una semisfera Fabbricante sconosciuto, Idar-Oberstein, Germania, 1860 ca. Grande pietra in agata muschiata montata su cornice in oro 14 carati e decorata da piccoli cabochon anch’essi in agata muschiata 5,5 x 4,2 x 1,6 cm Spilla a corolla con buco centrale Fabbricante sconosciuto, Scozia, 1860 ca. Elementi ripetuti di pietre dure montati su base in argento Pubblicata in G. Redington Dawes e C. Davidov, Victorian Jewelry, Abbeville, New York 1991, p. 54 5 x 5 x 0,6 cm Spilla rotonda con motivo a stella a sei punte Fabbricante sconosciuto, Scozia, 1850 ca. Pietre dure montate su cornice in metallo dorato 4,8 x 4,8 x 0,3 cm Spilla a forma di foglia Fabbricante sconosciuto, Scozia, 1860 ca. Argento e malachite Pubblicata nella copertina di G. Redington Dawes e C. Davidov, Victorian Jewelry, Abbeville , New York 1991 5,5 x 5,1 x 0,4 cm
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Collana con festoni al centro Fabbricante sconosciuto, probabilmente Francia, 1890 ca. Argento e pietre in paste color rosa pallido tagliate a mano e montate a notte, medaglione centrale lavorato a traforo realizzato con pietre incastonate e filo d’argento Collana: 38,5 cm Pendente: 3,8 x 7,4 x 0,6 cm
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Orecchini pendenti Fabbricante sconosciuto, Stati Uniti, 1900 ca. Argento su cui sono montati a giorno strass tagliati a mano, amo (probabilmente montato successivamente) in oro 18 carati Punzone: “18ct” sulla monachella 2 x 9,8 x 1,3 cm
Collana Fabbricante sconosciuto, importata in Francia, 1895 ca. Pietre in paste rosa e azzurre montate a notte su argento Punzone: formica in campo rettangolare 40 x 0,7 x 0,4 cm
Orecchini pendenti Fabbricante sconosciuto, probabilmente Stati Uniti, primi anni del Novecento Argento e strass Pubblicati in D. Farneti Cera, Bijoux, Federico Motta, Milano 2010, p. 77 2,6 x 9,3 x 0,5 cm
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[ A RT S A P P L I Q U É S ]
R E N V E R S AN T ! Q UA ND A RT ET DESIGN S’EMPA R ENT DU V ER R E Bettina Tschumi
21 x 21 cm, 132 p. 80 illustrations en couleurs broché ISBN 978-88-7439-865-2 € 25,00
coédition avec la Fondation pour la culture et les civilisations du vin, Bordeaux Exposition Cité du vin, Bordeaux du 14 mars au 30 juin 2019
L’image du vin est depuis toujours fortement liée à celle de ses contenants, et le duo vinverre ne peut que donner vie à un dialogue fécond inévitablement marqué d’une inspiration artistique, qui forme le terreau de cet ouvrage. La viticulture et le travail du verre ont en commun leurs continuelles expérimentations pour créer des objets de design qui ne soient pas uniquement capables de contenir un grand vin, mais puissent aussi faire partie intégrante de la dégustation. Ces deux milieux, a priori très différents, ont des affinités : tous deux exigent un long apprentissage, l’acquisition d’une gestuelle professionnelle, un respect des matières premières et de leurs processus de transformation. Cultiver la vigne et créer des objets de verre demandent un engagement humain authentique et sincère. Ces produits faits main, au moyen des techniques les plus raffinées de travail de la pâte de verre, montrent comme ici, grâce à la main ingénieuse des designers, qu’ils ont su s’adapter aux exigences fonctionnelles et symboliques, mais également aux réinterprétations innovantes qui témoignent de la malléabilité de ce matériau pourtant si fragile. C’est pourquoi la Fondation pour la culture et les civilisations du vin, à Bordeaux, a choisi de demander à plusieurs éminentes personnalités de ce milieu de réfléchir au sujet en partant de la citation suivante : « La tradition est là pour préserver la flamme, et non pour vénérer les cendres », attribuée à Gustav Mahler. Ce travail a donné lieu à une exposition : « Verre, design, vin » (Bordeaux, Cité du vin, du 14 mars au 30 juin 2019). Le livre qui l’accompagne met en valeur le savoir transmis par le travail artisanal, ainsi que l’identité locale. Bettina Tschumi est une historienne de l’art spécialisée dans la muséologie et la médiation culturelle. De 2003 à 2015, elle a occupé le poste de conservatrice du musée de Design et d’Arts appliqués contemporains (mudac) de Lausanne, où elle s’est tout particulièrement attachée à la mise en valeur de la section consacrée aux arts du verre. À côté de sa collaboration à divers projets internationaux, Bettina Tschumi organise des expositions en tant que commissaire indépendante, écrit et effectue des recherches pour la Fondazione Cini de Venise. Designers exposés France : Berdaguer & Pejus, Nicolas Boulard, Pierre Bindreiff et Sébastien Geissert (V8 Designers), Laurence Brabant, Joël Clesse et Stéphane Rivoal, Matali Crasset, Anthony Duchene, Fabrice Hyber, Hubert Le Gall, Régis Mayot, Etienne Meneau, Vanessa Mitrani et Félicien Viguie, Jean-Michel Othoniel, Vincent Poujardieu, Françoise Quardon, Philippe Starck, Alain Villechange, Fabien Verschaere, Joséphine Wister Faure Allemagne : Richard Acon et Bill Woodrow, Vogt + Weizenegger Autriche : Production Riedel Espagne : Martín Berasategui, Patricia Urquiola États-Unis : Beth Lipman Grande-Bretagne : El Ultimo Grito (Roberto Feo & Rosario Hurtado), Kacper Hamilton et Ezgi Turksoy Islande : Hreinn Fridfinnsson Israël : Arik Levy Italie : Achille Castiglioni, Penzo+Fiore, Gaetano Pesce, Andrea Trimarchi et Simone Farresin (Studio Formafantasma) Pays-Bas : Pieke Bergmans, Bouke De Vries, Hella Jongerius Portugal : Francisco Tropa Suède : Simon Klenell
[64] NOUVEAUTÉS
NOUVEAUTÉS [65]
[ P H OTO G R A P H I E ]
PAR I S Michael Wolf Texte de Johan-Frédérik Hel Guedj
29 x 25 cm, 80 p. 34 illustrations en couleurs relié édition bilingue : français/anglais ISBN 978-88-7439-892-8 € 35,00
Michael Wolf, connu pour avoir remporté le prix World Press Photo 2010 grâce à son projet Tokyo Compression, pose ici son regard sur la capitale française. Comme il sait si bien le faire, il repère des éléments architecturaux caractéristiques du paysage visuel parisien afin de les immortaliser. Toits, cheminées et lumières rythment les images de leurs couleurs, de leurs formes et, surtout, de leurs volumes. L’univers visuel auquel il nous invite à participer conduit l’observateur à suivre du regard les lignes entrecoupées des murs et des gouttières, à s’attarder sur des détails qui ne sont pas toujours si apparents qu’on le penserait. Il nous incite enfin à imaginer le contexte environnemental et architectural qui donne un cadre à ces éléments strictement rectangulaires. L’impression de songe qui accompagne ce voyage dans un Paris vu depuis les toits se confirme dans la deuxième partie du livre. L’ombre des arbres y décore les façades de divers édifices et façonne une poésie visuelle propice au dialogue intime où, en l’absence de toute présence humaine, nature et architecture parviennent à se fondre l’une dans l’autre. Michael Wolf (1954-2019) a passé la dernière période de son existence à Hong Kong. Ce photographe allemand spécialisé en photographie urbaine a fait ses études à la Folkwang Universität der Künste d’Essen où il a été l’élève d’Otto Steinert. Parmi ses projets les plus célèbres et les plus significatifs, se trouvent les immeubles « alvéolaires » de Hong Kong. Ses recherches se sont concentrées sur la vie dans les villes et en particulier sur les mégalopoles contemporaines surpeuplées et la déshumanisation de leurs habitants. Le travail de Wolf a été présenté dans de nombreux lieux dont la Biennale de Venise pour l’architecture, l’Aperture Foundation Gallery de New York, la Hong Kong Shenzhen Biennale, le Museum of Contemporary Photography de Chicago et le Deutsches Architekturmuseum de Francfort. Johan-Frédérik Hel Guedj est né d’un père aviateur et cinéaste et d’une mère ethnologue. Il a publié deux romans (Le Traitement des cendres, L’Amour grave), un recueil de nouvelles (De mon vivant), un récit d’exploration polaire (Chercheurs d’éternité), un essai sur Orson Welles (La Règle du faux).
[66] NOUVEAUTÉS
[ P H OTO G R A P H I E ]
C H A R L OT T E P ER R IA ND ET LA P H OTO GR A P H IE L’ Œ IL E N É V E NTA IL Jacques Barsac Préface d’Alfred Pacquement Introduction de François Cheval
24 x 28,5 cm, 368 p. 438 illustrations en couleurs et noir et blanc relié sous jaquette ISBN 978-88-7439-549-1 € 45,00
La réimpression de cet ouvrage a été rendue possible grâce à la Maurice Amon Foundation. Expositions Fondation Louis Vuitton, Paris du 2 octobre 2019 au 24 février 2020 Académie des beaux-arts, Paris février - mars 2020
[68] NOUVEAUTÉS
Au cours des années 1930, Charlotte Perriand joint à son activité d’architecte (elle collaborera plusieurs années avec Le Corbusier), de designer et d’urbaniste, celle de photographe à laquelle elle consacre une part importante de son travail de création. En 1927 elle fait ses premiers pas dans ce domaine qu’elle abandonne en 1940 lorsque la Seconde Guerre mondiale détruit tout espoir en un monde meilleur. Au lendemain de la crise de 1929, les photographies de Charlotte Perriand reflètent magnifiquement le regard nouveau posé sur le monde et la « course vers la nature » qui marqueront les arts plastiques en les renouvelant de manière radicale. À partir de 1933, avec Pierre Jeanneret et Fernand Léger, elle se lance dans une véritable aventure conceptuelle qui prend prétexte d’objets trouvés par hasard dans la nature et qui ont été modelés par le temps : galets, pavés, bois flotté. Pour Charlotte Perriand, la photographie est le « laboratoire secret » de ses recherches plastiques et philosophiques ; elle est une « machine » pour penser. Son œuvre photographique, expression des principaux thèmes et des grandes questions qui préoccupent l’homme moderne, s’inscrit dans un vaste mouvement des avant-gardes où peintres, architectes et photographes, parfois confondus les uns avec les autres, travaillent côte à côte dans une communauté spirituelle où chaque mode d’expression s’enrichit du regard des autres. La réimpression du volume qui retrace la relation entre Charlotte Perriand et la photographie voit le jour alors qu’une attention particulière est accordée à l’artiste, à l’occasion de la rétrospective que la Fondation Louis Vuitton lui consacre à Paris. Jacques Barsac, après une carrière de réalisateur de documentaires sur l’art et sur l’histoire, ceux-ci ayant obtenu de nombreux prix dans des festivals internationaux (Charlotte Perriand, Le Corbusier, Jean Cocteau, Le Roman du visage, Winston Churchill…), consacre son activité depuis 2001 à la recherche et à l’étude de l’œuvre de Charlotte Perriand. Parmi ses publications : Charlotte Perriand, un art d’habiter (Paris, 2005) et Charlotte Perriand et le Japon (Paris, 2008), Charlotte Perriand, l’œuvre complète, Volume 1, Volume 2 (2015), Volume 3 (2017), Volume 4 (2019). Alfred Pacquement a entre autres été directeur du centre national d’art et de culture Georges Pompidou de 2000 à 2013. François Cheval a notamment été conservateur en chef au musée Nicéphore-Niépce de Chalon-sur-Saône de 1996 à 2016.
BÉATRICE HELG
[ P H OTO G R A P H I E ]
27,5 x 35,5 cm, 166 p. 104 illustrations en couleurs relié édition bilingue : français/anglais ISBN 978-88-7439-896-6 € 55,00
Expositions Paris Photo du 7 au 10 novembre 2019 Galerie Sonia Zannettacci, Genève du 21 novembre 2019 au 15 février 2020 Paris Photo New York du 2 au 5 avril 2020 Palais Garnier, Paris du 5 mai au 13 septembre 2020
[70] NOUVEAUTÉS
BÉATRICE HELG Textes de Robert Wilson, Serge Linarès, Philippe Piguet et Sylviane Dupuis Cet ouvrage est la plus importante monographie consacrée à l’artiste photographe suisse Béatrice Helg. Il présente une sélection d’œuvres créées au cours des vingt-cinq dernières années, accompagnée d’un poème dédicace de Robert Wilson, d’essais critiques de Serge Linarès et Philippe Piguet et d’un poème de Sylviane Dupuis. L’œuvre de Béatrice Helg occupe une place singulière dans la tradition de la « photographie construite ». Loin des images hyperréalistes ou narratives, son travail donne à voir des formes abstraites, des mondes lumineux. Passionnée de musique, sensible aux notions d’espace et de temps, à l’architecture, à la mise en scène de théâtre et d’opéra, l’artiste crée des espaces monumentaux où la sculpture, la peinture, l’installation et la lumière interagissent. Ses photographies présentent des univers d’ombre et de clarté d’une étrange beauté, aussi poétiques que spirituels. L’œuvre de Béatrice Helg ouvre sur un infini, sur une quête d’absolu ou la recherche d’un mystère intérieur. Béatrice Helg est née à Genève en 1956. Après des études de violoncelle, elle étudie la photographie aux États-Unis et travaille dans le département des expositions de l’ICP (International Center of Photography) à New York. Dès ses débuts, l’artiste développe une écriture spécifique d’espace, de lumière, de matière, qui sera reconnue au niveau international. Plus de soixante-cinq expositions personnelles ont été consacrées à son œuvre en Europe, aux États-Unis et au Japon, parmi lesquelles une exposition au Palazzo Fortuny, Venise ; au musée Tinguely, Bâle ; à l’IVAM – Institut Valencià d’Art Modern, Valence ; au Museum of Contemporary Photography, Chicago ; au Museum of Photographic Arts, San Diego ; à Paris Photo ou aux Rencontres d’Arles. Robert Wilson est l’un des plus grands artistes de théâtre et des arts visuels. Allant bien au-delà des conventions, son travail scénique incorpore une grande variété de médias. Wilson crée en 1970 Deafman Glance, une œuvre qui le rendra célèbre dans le monde entier. En 1976, il écrit l’opéra phare Einstein on the Beach avec Philip Glass. Son œuvre a été couronnée par de prestigieuses distinctions, telles une nomination au Prix Pulitzer, le Lion d’or de la Biennale de Venise et un Olivier Award. Serge Linarès est professeur de littérature française des xxe et xxie siècles à l’université Sorbonne Nouvelle - Paris 3. Spécialiste de Jean Cocteau, il a édité ses Œuvres romanesques complètes dans la « Bibliothèque de la Pléiade ». Intéressé plus généralement par les rapports entre les lettres et les arts, il a aussi publié : Écrivains artistes. La tentation plastique (xviiie-xxie siècle), Fenosa, la sculpture et les lettres et Picasso et les écrivains. Philippe Piguet, historien et critique d’art, commissaire d’expositions indépendant, est chargé de la programmation de la Chapelle-Espace d’art contemporain de Thonon-lesBains depuis 2008 ; il est le commissaire général du festival Normandie Impressionniste pour 2020. Il collabore régulièrement à la revue Art Absolument depuis 2002 et ponctuellement à artpress. Sylviane Dupuis est poète, auteure de théâtre, essayiste et critique suisse. Chargée de cours au département de français moderne de l’université de Genève pour la littérature de Suisse romande de 2004 à 2018. Nombreuses publications : sept livres de poésie ; cinq pièces de théâtre dont La Seconde Chute, 1993, traduite en sept langues, et Les Enfers ventriloques, prix des Journées de Lyon des auteurs de théâtre 2004. Dernières parutions : Qu’est-ce que l’art ? 33 propositions ; Géométrie de l’illimité suivi de Poème de la méthode.
[ARCHITECTURE]
[72] NOUVEAUTÉS
[ARCHITECTURE]
L E PAV I L L ON DU C A NA DA À LA BIENNA LE DE V ENISE Sous la direction de Réjean Legault Textes de Susanna Caccia Gherardini, Karen Colby-Stothart, Josée Drouin-Brisebois, Serena Maffioletti, Cammie McAtee, Franco Panzini
24 x 28,5 cm, 184 p. 110 illustrations en couleurs relié ISBN 978-88-7439-885-0 € 45,00
coédition avec le musée des Beaux-Arts du Canada, Ottawa
Richement illustré, cet ouvrage de référence examine en détail l’histoire du pavillon du Canada, construit en 1958 dans les jardins de la Biennale de Venise, les forces en présence lors de la réalisation du bâtiment et son utilisation depuis soixante ans pour la présentation et l’exposition d’artistes et d’architectes canadiens. Il s’agit non seulement de souligner l’importance du pavillon dans le contexte plus large de l’architecture moderne, mais aussi de mettre en lumière son rôle d’avant-poste de la diplomatie culturelle. L’apparat iconographique du livre est constitué de documents d’archives – photographies, dessins et cartes –, ainsi que d’un portfolio réalisé par des photographes contemporains (Francesco Barasciutti et Andrea Pertoldeo) qui montrent l’état du bâtiment avant, pendant et après les travaux de restauration de 2018. Les différentes contributions apportent un éclairage sur le contexte culturel et politique dans lequel s’est inscrite la commande du pavillon canadien (Cammie McAtee) ; la conception et la construction de la structure architecturale, ainsi que les relations avec l’architecte Enrico Peressutti et l’agence BBPR (Réjean Legault) ; la place du pavillon dans le contexte culturel italien de l’après-guerre (Serena Maffioletti) ; son retentissement, de l’inauguration en 1958 à la restauration de 2018 (Josée Drouin-Brisebois) ; le projet de restauration (Susanna Caccia Gherardini) ; et, enfin, le lien entre le pavillon du Canada et les jardins de la Biennale (Franco Panzini). Réjean Legault est maître de conférences à l’École de design de l’Université du Québec à Montréal. Il a été commissaire invité au musée des Beaux-Arts du Canada dans le cadre de l’exposition Canada Builds / Rebuilds a Pavilion in Venice, présentée lors de la Biennale d’art de Venise en 2018. Par ailleurs, il prête son concours d’expert à l’ouvrage et au film documentaire (réalisé en collaboration avec le National Film Board of Canada) sur le pavillon du Canada. Susanna Caccia Gherardini enseigne la restauration d’œuvres d’art à l’Université de Florence et collabore avec plusieurs institutions italiennes et internationales sur le thème de la conservation de l’art contemporain. Karen Colby-Stothart, au cours d’une carrière de trois décennies dans le domaine des arts visuels, a occupé des postes importants dans les principaux musées canadiens. Elle a dirigé le programme de restauration du pavillon du Canada de 2009 à 2019 pour le compte du Musée et de la Fondation. Josée Drouin-Brisebois est conservatrice principale d’art contemporain au musée des Beaux-Arts du Canada. Elle joue un rôle de premier plan dans la participation du Canada à la Biennale d’art de Venise depuis 2011. Serena Maffioletti est architecte et professeure d’architecture et d’urbanisme à l’Université IUAV de Venise où elle enseigne depuis 1992. Elle exerce également les fonctions de directrice de l’Archivio Progetti de l’IUAV. Cammie McAtee est une historienne et commissaire d’expositions établie à Montréal. À la tête du comité scientifique de l’exposition sur le pavillon du Canada que le musée des Beaux-Arts du Canada a présentée en 2018 à la Biennale d’art de Venise, elle a fourni un travail de recherche fondamental pour les publications liées à cet événement. Franco Panzini, architecte et historien du paysage, est professeur invité de l’Université IUAV de Venise et de l’École d’architecture de l’University Roma Tre. NOUVEAUTÉS [73]
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F ERNAN D O C O S TA
P I C A S S O. L E V ER DE R IDEAU L’ A RÈ N E , L’ ATE LIER , L’A LCÔ VE Sous la direction de Florian Rodari
A LEXA NDER C A LDER U N INVENT EU R R A DIC A L Sous la direction de Anne Grace et Elizabeth Hutton Turner
Texte de Johan-Frederik Hel Guedj Fernando Costa est né à Sarlat, dans sa Dordogne riche de noyers. Deux ans avant sa venue au monde, sa famille est arrivée en France à pied, de Porto (Portugal), fuyant la dictature de Salazar. Son père était un tailleur de pierre à la main réputée. Costa, lui, transforme ce que nous connaissons tous : les panneaux routiers. Il découpe ces plaques émaillées, recompose ces signaux, les transforme en signes, en poèmes de reliefs. Le résultat est saisissant. Ses tableaux, comme il les appelle, sont en métal. Certains sont figuratifs, cousins du Pop Art, mais animés d’une volonté narrative et sensible, puisqu’ils mettent en scène des figures et des moments tragiques ou cocasses qui ont touché le sculpteur tout au long de sa vie. D’autres flirtent avec une abstraction issue des cubistes et de la musique mécanique d’Edgar Varèse. Tous manifestent une liberté, un mouvement, une énergie, un jeu physique des couleurs primaires.
27,5 x 35,5 cm, 184 p. 152 illustrations en couleurs relié sous jaquette ISBN 978-88-7439-823-2 € 60,00
[76] TITRES RÉCENTS
De la série des Saltimbanques remontant à 1905 aux dernières planches érotiques des 347 eaux-fortes, gravées en 1968, Picasso n’a cessé de privilégier le thème du spectacle dans son recours à l’estampe. Du chapiteau à l’atelier, de l’atelier à l’arène, de l’arène à l’alcôve, ce sont les prouesses du cirque, les créations des peintres et sculpteurs, le ballet des taureaux, chevaux et toreros animant la corrida, les joutes d’amour des corps enlacés qui sont tour à tour présentés sur le devant de la scène. Cette « Grande Parade » est magnifiquement évoquée dans ce catalogue et dans l’exposition rendue possible par les dépôts successifs de la Fondation Coninx, de la Fondation Planque et de la Fondation Cuendet & Atelier de Saint-Prex.
24 x 28 cm, 192 p. 160 illustrations en couleurs relié ISBN 978-88-7439-826-3 € 35,00 coédition avec le musée Jenisch – Cabinet cantonal des estampes, Vevey
Alexander Calder tourna le dos aux conventions et bouleversa la structure hiérarchique, jetant à bas les fondements traditionnels de la culture tout en révolutionnant la manière de percevoir et d’interagir avec l’art. La « nouvelle piste » de Calder n’était pas une simple évolution des formes et des styles. D’emblée, il était manifeste pour tous ceux qui le voyaient en action – dans sa façon d’attirer l’attention et de gagner en notoriété – que ses créations prenaient une direction radicalement nouvelle. L’artiste, qui s’intéressait initialement à la structure et aux fonctions du cirque, recherchait des modèles allant à l’encontre de la respectabilité, des convenances et des ambitions du secteur économique. Une dizaine d’essais explore comment Calder trouva son inspiration et ses techniques dans de nombreuses disciplines et leurs applications. La technologie, l’ingénierie, l’architecture, la physique et l’astronomie notamment contribuèrent à la création de ses sculptures en fil de fer, mobiles et stabiles. 24 x 28 cm, 256 p. 250 illustrations en couleurs broché avec rabats ISBN 978-88-7439-829-4 € 40,00 coédition avec le musée des Beaux-Arts de Montréal
[ A RT C O N T E M P O R A I N ]
[ A RT C O N T E M P O R A I N ]
[ A RT B R U T ]
PABLO R E I N O S O Textes de Gérard Wajcman et Henri-François Debailleux
T R AV E R S E R LA LUMIÈR E B AZ A IN E , BISSIÈR E, ELVIR E JA N, L E M OA L , MA NESSIER , SINGIER
A RT BRUT DU JA P O N, UN AUT R E R EGA R D
Première importante monographie dédiée à l’œuvre de Pablo Reinoso, artiste et designer franco-argentin touche à tout, curieux et autodidacte. Sculpteur à l’origine, mais foncièrement artiste, Pablo Reinoso pratique son art de diverses façons depuis son plus jeune âge. Il travaille par séries qu’il parcourt, triture, fouille, en explorant des univers et des matériaux différents, traduisant le permanent work in progress qui est sa manière de penser. Dans Ashes to Ashes (2002), avec plus de maturité, il s’engage dans un travail avec des lattes de bois qu’il tord et éclate pour les affranchir de leur fonction. Poursuivant cette perspective, mais ayant vécu entre-temps une forte expérience au sein de grandes entreprises comme directeur artistique et designer, il s’attaque à une série où il met en avant une icône du design industriel, la chaise Thonet. Finalement, dans sa dernière série, les Scribbling Benches, c’est l’inattendu du lourd, voué à structurer l’architecture, qui se tord comme un fil pour créer un banc et dessiner des espaces légers, transparents, contemplatifs. 27,5 x 35,5 cm, 280 p. 307 illustrations en couleurs relié sous jaquette édition bilingue : français/anglais ISBN 978-88-7439-754-9 € 80,00 ISBN 88-7439-754-9
9
Sous la direction de Florian Rodari Textes de Florian Rodari, Natalie Adamson, Maïlis Favre et Alain Madeleine-Perdrillat Les six peintres que réunit ce catalogue – Jean Bazaine, Roger Bissière, Elvire Jan, Jean Le Moal, Alfred Manessier et Gustave Singier – ne forment aucunement un groupe au sens que l’on donne à ce mot en parlant des impressionnistes, des futuristes ou des surréalistes. Après s’être dégagés, dès 1945, des influences cubistes et surréalistes, ces artistes eurent en commun le souci de trouver une voie entre la représentation du monde et l’abstraction, une voie qui fut quelquefois désignée comme étant celle de la non-figuration. Il s’agissait avant tout pour eux de répondre à l’émotion directe suscitée par la lecture des phénomènes naturels, notamment les manifestations de la lumière, dont ils se sont efforcés, chacun selon sa sensibilité, de traduire les mouvements, les éclats, les reflets et les transparences.
22 x 28 cm, 284 p. 150 illustrations en couleurs relié ISBN 978-88-7439-845-4 € 39,00 coédition avec la Fondation Jean et Suzanne Planque
Sous la direction de Sarah Lombardi, Edward M. Gómez et Tadashi Hattori Cet ouvrage présente les travaux de nouveaux auteurs japonais, suite au catalogue Art Brut du Japon, coédité par la Collection de l’Art Brut et les éditions Infolio en 2008. Il poursuit l’étude des créations d’Art Brut nippones entamée dans ce premier ouvrage en présentant vingt-cinq nouveaux créateurs, provenant de diverses régions du Japon, dont les travaux n’ont encore jamais fait l’objet d’une publication thématique de ce type. Leurs œuvres sont des dessins, peintures, photographies, productions textiles et sculptures. Edward Gómez et Tadashi Hattori, spécialistes de l’Art Brut au Japon, signent deux articles sur la question de l’Art Brut au Japon et l’assimilation depuis 2008, au Japon, de ce concept à l’art des personnes souffrant de handicap mental.
21 x 27 cm, 184 p. 105 illustrations en couleurs broché édition bilingue : français/anglais ISBN 978-88-7439-846-1 € 39,00 coédition avec la Collection de l’Art Brut, Lausanne
788874 397549 TITRES RÉCENTS [77]
[ A RT M O D E R N E ]
[ A RT M O D E R N E ]
[ A RT M O D E R N E ]
TRÉSOR S I M PR E S S I O N N I S T E S
L’ É C OL E D E P ONT- AV EN B E RC E AU D E LA MO DER NIT É Préface de Jean-Marie Rouart Texte d’Adrien Goetz Commentaires détaillés des œuvres d’Estelle Guille des Buttes
PAUL CÉZA NNE. L’EXP O SIT IO N DE PA R IS DE 1907 V ISIT ÉE, A DMIR ÉE ET DÉCR IT E PA R R A INER MA R IA R ILKE Sous la direction de Lothar Schirmer Édité et commenté par Bettina Kaufmann
L A C O LLE CT I O N ORD RUP GA A R D Sous la direction de Paul Lang Ce catalogue présente une vaste sélection d’œuvres d’art français et danois du xixe siècle et du début du xxe siècle conservées au prestigieux musée Ordrupgaard près de Copenhague. La collection Ordrupgaard, constituée essentiellement entre 1892 et 1931 par le magnat de l’assurance Wilhelm Hansen, offre un spectaculaire panorama de la peinture française, d’Eugène Delacroix à Paul Cézanne, ainsi que de magnifiques exemples de l’âge d’or danois. Entièrement illustré, cet ouvrage permet de découvrir les pièces phares de la collection à travers un essai de Paul Lang, directeur adjoint et conservateur en chef du musée des Beaux-Arts du Canada. Il contient en outre de remarquables ensembles d’œuvres qui reflètent différentes étapes de la carrière de peintres tels que Jean-Baptiste Camille Corot, Gustave Courbet, Camille Pissarro, Claude Monet, Alfred Sisley, Paul Gauguin, C. W. Eckersberg et Vilhelm Hammershøi.
30 x 25 cm, 144 p. 98 illustrations en couleurs relié édition bilingue : français/anglais ISBN 978-88-7439-810-2 € 30,00 coédition avec le musée des Beaux-Arts du Canada, Ottawa
[78] TITRES RÉCENTS
Pont-Aven a donné son nom à l’une des plus célèbres écoles de peinture de l’art moderne, à laquelle les noms de Paul Gauguin et d’Émile Bernard sont spontanément rattachés. En effet, c’est en 1888 que les deux peintres inventent, dans cette commune bretonne du Finistère sud, les caractéristiques d’un style nouveau, le « synthétisme ». En rupture avec l’enseignement académique et sous l’influence des estampes japonaises, ils proposent des principes esthétiques nouveaux qui se manifestent notamment à travers la simplification des formes et l’emploi de couleurs posées en grands aplats cernés par un trait sombre. Le goût pour les tons mats et l’abolition de la perspective traditionnelle achèvent de caractériser cette nouvelle manière de créer sans commune mesure avec ce qui a précédé. L’importante collection constituée en quelques années seulement par Alexandre et Mahsa Mouradian est révélée au public par ce livre inédit.
Octobre 1907. Une exposition en l’honneur du peintre français Paul Cézanne, décédé un an plus tôt, est organisée dans le cadre du Salon d’automne à Paris. Le poète et romancier autrichien Rainer Maria Rilke, qui est alors âgé de trentedeux ans et qui réside à Paris, où il travaille en tant que secrétaire pour le sculpteur Auguste Rodin, visite l’exposition à plusieurs reprises et consigne ses impressions dans une série de lettres rédigées à l’intention de son épouse, la sculptrice Clara Rilke Westhoff. Les comptes rendus du poète reflètent le choc émotionnel profond que provoque chez lui l’art de Cézanne. Ces textes figurent parmi les plus importants témoignages de la réception des œuvres de Cézanne peu après sa mort et contiennent des remarques stupéfiantes sur le plan artistique. D’un point de vue stylistique toutefois, ces réflexions vont bien au-delà de la simple critique d’art.
24 x 28 cm, 76 p. 28 illustrations en couleurs relié sous jaquette ISBN 978-88-7439-816-4 € 28,00
18 x 23 cm, 200 p. 69 illustrations en couleurs relié sous jaquette ISBN 978-88-7439-830-0 € 37,00
[ARCHÉOLOGIE]
[ARCHÉOLOGIE]
DE L’ A I G L E À L A LOU V E M O NNA I E S E T GE M M E S ANTIQU E S E NT R E ART, PRO PAGA N D E E T A F F IRM ATION D E SOI Sous la direction de Matteo Campagnolo et Carlo-Maria Fallani Photographies de Luigi Spina
L A TA S S E FA R NÈSE S É RIE « T RÉ SO R S C ACHÉS » Texte de Valeria Sampaolo Photographies de Luigi Spina
L’ouvrage que le lecteur prend en main s’adresse à la fois au passionné de l’Antiquité et au féru de zoologie, mais également au zoologue antiquisant ou à l’antiquisant zoologue. Il apporte un éclairage original, tout aussi scientifiquement contrôlé que convivial, sur quelque cent vingt monnaies de la République romaine, rassemblées par trois générations d’amateurs éclairés, intailles, camées et pâtes de verre. De l’aigle à la louve. Monnaies et gemmes antiques entre art, propagande et affirmation de soi présente l’originalité de confronter aux monnaies des gemmes (intailles et camées), portant le même sujet. Les photographies de Luigi Spina, autant que le texte qu’elles accompagnent, font que ces antiquités nous parlent, sortant tout d’un coup d’un silence plus que millénaire.
Peu d’œuvres du MANN – musée Archéologique National de Naples – répondent mieux à la définition de la série « Trésors cachés » que la tasse Farnèse. Il s’agit du plus grand récipient en pierre dure travaillé en relief qui nous est parvenu du monde antique, au terme d’un parcours long de plusieurs siècles durant lesquels, selon toute vraisemblance, il n’a jamais été enterré. Il a ainsi voyagé d’Alexandrie en Égypte, à Rome, puis à Constantinople, avant de retourner à Rome au xve siècle, où Laurent de Médicis, grand amateur d’art, en fit l’acquisition. Il a ensuite migré de sa collection à celle des Farnèse, son avant-dernière étape, pour s’installer enfin dans les collections du musée Archéologique National de Naples. Cette histoire intrigante, faite de passages d’une cour à une autre, va de pair avec un autre récit (encore non résolu à ce jour), celui de l’interprétation de la scène représentée à l’intérieur, qui reçoit ici plusieurs explications, à la lumière de nouveaux arguments, et fait l’objet de précisions inédites.
24,5 x 25,5 cm, 424 p. 356 illustrations en couleurs relié sous jaquette ISBN 978-88-7439-795-2 € 90,00 coédition avec les musées d’Art et d’Histoire, Genève
24 x 33,5 cm, 80 p. 70 illustrations en couleurs relié ISBN 978-88-7439-850-8 € 40,00 coédition avec le musée Archéologique National de Naples
TITRES RÉCENTS [79]
[ A RT A F R I C A I N ]
[ A RT A F R I C A I N ]
[ A RT S P R E M I E R S ]
HEM B A Photographies de Luigi Spina Avec un texte de Constantin Petridis
SC U L P T U R E S E T FO R MES D ’ A F R I QU E
R EGA R DS V ISIO NNA IR ES ARTS D’AFRIQUE, D’AMÉRIQUE, D’ASIE DU SUD-EST ET D’OCÉANIE
Exprimant l’un des nombreux sous-styles luba, les hautes figures érigées masculines créées par des maîtres sculpteurs de la culture hemba, dans le sud-est du Congo, depuis au moins le milieu du xixe siècle comptent indéniablement parmi les représentations sculpturales les plus nobles de la statuaire humaine en Afrique subsaharienne. Dans cette publication, la sensibilité de l’objectif et l’acuité du regard du photographe d’art Luigi Spina nous permettent de découvrir neuf des créations hemba les plus accomplies, leur style classique ayant entraîné des comparaisons avec quelques sculptures kouroï de la Grèce antique. Ces lectures personnelles des portraits vénérés d’ancêtres hemba confirment également pourquoi ces factures si sensibles de l’anatomie humaine méritent de figurer dans l’histoire universelle de la créativité artistique, et une place dans le « Musée imaginaire » d’André Malraux.
24,5 x 34 cm, 144 p. 118 illustrations en couleurs relié édition bilingue : français/anglais ISBN 978-88-7439-803-4 € 60,00
[80] TITRES RÉCENTS
Textes de François Neyt Photographies de Hughes Dubois
Christine Valluet Dès la fin du xix siècle, des artistes ont accueilli les arts africains comme une source d’inspiration, à commencer par Gauguin, suivi de Picasso en 1906 puis Matisse, les surréalistes et bien d’autres jusqu’à nos jours. Qui pourra mesurer cet impact qui jaillit sans cesse de bien des manières ? Chaque sculpture porte en elle la mémoire d’un peuple, d’une culture, d’une tradition artistique dans une conception originale des formes. L’Afrique de l’Ouest, l’Afrique centrale et orientale ont chacune leurs affinités propres et, à l’intérieur de ces ensembles, la diversité des sculptures – toujours les mêmes, toujours nouvelles – révèle une créativité foisonnante au sein même de chaque ethnie. Ce livre présente une collection particulière, réunie par un amateur éclairé et passionné, qui épouse une sensibilité et une qualité de formes diverses, soigneusement choisies dans différentes cultures africaines. Le lecteur y retrouve de merveilleuses évocations du patrimoine universel des formes artistiques. e
24 x 28,5 cm, 312 p. 181 illustrations en couleurs relié sous jaquette édition bilingue : français/anglais ISBN 978-88-7439-832-4 € 59,00
Dès l’aube du xxe siècle, dans une période bouillonnante où l’art connaît un bouleversement sans précédent, l’Occident, et singulièrement la France, pose son regard sur des cultures lointaines dont les civilisations sont alors méconnues. Des artistes en pleine révolution des normes voient dans les créations de ces cultures des formes « nouvelles » qui les inspirent. Parallèlement, des amateurs d’art, des critiques, des poètes et des marchands, dans une sorte d’empathie esthétique, se passionnent pour la beauté intrinsèque de ces objets qui arrivent alors en grand nombre, rapportés par des militaires en poste, des missionnaires ou des coloniaux. L’extraordinaire expressivité liée à l’harmonie de leur forme pour les plus belles de ces œuvres les bouleverse. Ce livre a l’originalité de présenter une double lecture sur l’art de collectionner, à la fois esthétique et historique.
24 x 28,5 cm, 288 p. 277 illustrations en couleurs relié sous jaquette ISBN 978-88-7439-814-0 € 80,00
[ P H OTO G R A P H I E ]
[ P H OTO G R A P H I E ]
[ P H OTO G R A P H I E ]
CHÈV R E S O U M O U TON S Kevin Horan Texte d’Elena Passarello
ŒU F S
KA R L BLO SSFELDT LES ESSENT IELLES Texte de Hansjörg Küster
Lorsque le photographe américain Kevin Horan a déménagé de la ville à la campagne, ses nouveaux voisins – des moutons – l’ont accueilli avec un concert de voix si différentes qu’il les a imaginés en tant qu’individus. Possédant une expérience approfondie de la manière de faire les portraits d’humains, il s’est demandé si celle-ci pouvait s’appliquer de la même façon à ces créatures. Ceci est une œuvre magistrale sur le portrait, ce qu’il provoque et comment il fonctionne. Ces photos demandent que nous engagions nos propres sentiments pour des âmes d’autres êtres, humains ou non, et pour ce qui en est perceptible de là où nous nous trouvons. Le monde autour de nous palpite de vie et d’intelligence, même si nous ignorons comment l’interpréter ou comment nous y connecter. Alors que tout observateur attentif peut se rendre compte que ces animaux de ferme possèdent en effet des personnalités bien distinctes, Horan, de son côté, s’interroge : qui se trouve là-dedans ? Que se passe-t-il dans le cerveau, dans l’esprit de la chèvre ? Tout portrait est une œuvre de fiction.
Parce qu’ils sont ronds, fragiles et difficiles à manipuler, les œufs sont rarement présentés au grand public. C’est bien dommage car les détails de leurs motifs révèlent des beautés insoupçonnées. Déposés sur des arrondis aux lignes pures, ces dessins souvent minuscules mêlent arabesques, points, taches, ombres et même glacis. Les tonalités sont subtiles et souvent semi-transparentes. Mats ou brillants, poreux ou lisses, jamais ce qu’il convient d’appeler des chefsd’œuvre sur coquille n’ont conjugué le hasard et la nécessité avec autant d’inventivité et de puissance. Car derrière l’émotion, des questions : pourquoi ces couleurs ? Pourquoi les œufs des tinamous sont-ils lisses et brillants comme de la porcelaine ? Mis au défi par ces objets parfaits qui réclament un éclairage parfait, le photographe Paul Starosta s’est plongé dans les 30 000 œufs de la collection Werner Haller conservée au Muséum d’histoire naturelle de Genève. Vous tenez dans ce livre ses rencontres avec les plus intenses, les plus beaux œufs du monde.
28 x 32 cm, 112 p. 60 illustrations en trichromie relié ISBN 978-88-7439-841-6 € 30,00
Paul Starosta Textes de Laurent Vallotton
28 x 28 cm, 240 p. 200 illustrations en couleurs relié sous jaquette ISBN 978-88-7439-835-5 € 49,00 coédition avec le Muséum d’histoire naturelle, Genève
Karl Blossfeldt (1865-1932), grand pionnier de la photographie de plantes, n’était ni un photographe, ni un botaniste. Professeur au musée des Arts décoratifs à Berlin, l’intérêt qu’il portait au monde des plantes était d’ordre artistique et didactique : passionné par la structure des végétaux – « qui constitue leur plus haute forme artistique née de leur fonction » –, il a voulu la rendre visible, notamment à des fins comparatives, par le moyen de la photographie. Blossfeldt s’est lui-même fabriqué un appareil à plaque avec lequel il a photographié les plantes – qu’il avait généralement collectées et disséquées en personne – avec un grossissement de deux à huit fois. À partir de 1898, il va réunir un total de près de 6 000 photographies, qui ont essentiellement un usage pédagogique. À la fin des années1920 et au début des années1930, il publie deux livres, Les Formes originelles de l’art (1928) et Le Jardin merveilleux de la nature (1932), qui auront une profonde influence sur les artistes de son époque, enthousiasmant les surréalistes comme les tenants de la Nouvelle Objectivité. 23,5 x 36,5 cm, 160 p. 140 illustrations en bichromie relié sous jaquette ISBN 978-88-7439-763-1 € 49,00
TITRES RÉCENTS [81]
[ P H OTO G R A P H I E ]
[ P H OTO G R A P H I E ]
[ P H OTO G R A P H I E ]
L’ ESPAC E D ’U N I N S TA N T C INQUA N T E A N S D E C O LLE CT I O N N E M E N T D E P H OTO GR A PHI E S AU MUS É E D E S B E AU X - A RTS D U C AN A DA Ann Thomas et John McElhone Avec un entretien entre Ann Thomas, Marc Mayer et James W. Borcoman
OS C A R G . R E J LA NDER A RTIS TE P H OTO GR A P HE
FO RT IER , P H OTO GR A P H E. DE CONAKRY À TOMBOUCTOU IMAGES DE L’A FR IQU E DE L’O U EST EN 1906
Découverte occidentale du xixe siècle, la trajectoire de la photographie, depuis ses débuts jusqu’à aujourd’hui, a donné lieu à une formidable évolution en matière d’interprétation et de création de l’image photographique. Cette publication marque les cinquante ans de la collection de photographies du musée des Beaux-Arts du Canada à Ottawa. En 1967, lorsque la collection est créée, le marché de la photographie est florissant. Les pièces qui en font partie reflètent le vaste corpus d’œuvres produites par quelques-uns des pionniers de cette technique, notamment Charles Nègre, William Henry Fox Talbot, Gustave Le Gray et Roger Fenton. Cet ouvrage s’intéresse aux collectionneurs de photographies ainsi qu’au contexte de leur production, tant historique qu’artistique. 23 x 29 cm, 336 p. 319 illustrations en couleurs relié ISBN 978-88-7439-807-2 € 43,00 coédition avec le musée des Beaux-Arts du Canada, Ottawa
[82] TITRES RÉCENTS
Sous la direction de Lori Pauli Textes de Lori Pauli, Karen Hellman, Jordan Bear et Phillip Prodger Avec ses cheveux roux et son accent suédois, Oscar Gustaf Rejlander ne passe pas inaperçu parmi les photographes de Londres. Il a un penchant pour la réalisation d’autoportraits, si bien qu’il nous a laissé un témoignage important de son talent. Les premières années de son existence demeurent toutefois en grande partie un mystère. Quoi qu’il en soit, une fois en Angleterre, après avoir appris les rudiments de la photographie auprès de Nicolaas Henneman, il se lance dans une carrière photographique où il contribue tant au développement technique qu’artistique de ce médium. Son chef-d’œuvre, Two Ways of Life (1857), devient l’une des œuvres les plus importantes et controversées dans l’histoire de la photographie. En 1862, Rejlander s’installe à Londres où il poursuit son activité de photographe tout en peignant et en réalisant quelques lithographies jusqu’à sa mort en 1875.
25 x 30 cm, 300 p. 225 illustrations en couleurs relié ISBN 978-88-7439-839-3 € 49,00 coédition avec le musée des Beaux-Arts du Canada, Ottawa
Daniela Moreau Préface d’Odile Goerg et Paulo Fernando de Moraes Farias Edmond Fortier, né français en 1862 à Poutay dans les Vosges, devenu allemand par le fait de l’histoire, émigre à Paris en 1883, se fait naturaliser français puis s’installe, à la fin du xixe siècle, à Dakar, où il développe son talent de photographe. Il y meurt en 1928. Actif au début du xxe siècle en Afrique occidentale, il a légué un important héritage photographique de plus de 3 500 clichés, édités sous forme de cartes postales, genre à la mode à l’époque. Ses cartes postales ont essaimé à travers le monde, alors que les originaux n’ont pas été retrouvés à ce jour. Aucune étude d’ampleur n’avait encore été consacrée à ce personnage. Daniela Moreau concentre son attention sur un moment particulier de la trajectoire d’Edmond Fortier : le périple de plus de cinq mille kilomètres qu’il effectua du chef-lieu de la Guinée française à la porte du désert, Tombouctou, dans l’actuel Mali.
19 x 24,5 cm, 384 p. 263 illustrations en couleurs broché avec rabats ISBN 978-88-7439-809-6 € 45,00
[ P H OTO G R A P H I E ]
[ A U TO U R D E L’ A RT ]
[ A RT S A P P L I Q U É S ]
VAUD O U | VO O D OO | V U D Ù Jean-Dominique Burton
R É VOL U T I O N. « YO U SAY YOU WA N T A R EVO LUT IO N » L A B E L S E T REBELLES 1966-1970 Sous la direction de Victoria Broackes et Geoffrey Marsh
FO R MES & FA ÇO NS DA NS LE PAT R IMO INE DU VA L DE B AGNES Texte de Evelyne Lepage Photographies de Hughes Dubois
La fin des années 1960 a été marquée par une évolution politique et sociale rapide. Révolution. « You say you want a revolution » explore l’époque où les jeunes demandaient l’impossible et remettaient tout en question. Cette déferlante d’optimisme et d’expérimentations, aussi éphémère qu’elle ait pu être, a eu des effets durables qui façonnent encore notre conception du monde. C’est dans cette période que les thèmes les plus brûlants de notre temps – les inégalités, la mondialisation, l’écologie et la communication – plongent leurs racines. Ce livre aborde des domaines aussi variés que la musique, la mode, le cinéma, le design, la contre-culture, les expériences psychédéliques, les festivals et la politique pour étudier les bouleversements culturels survenus durant cinq années tumultueuses, de 1965 à 1970.
Ce livre vise à redécouvrir, à travers les somptueuses photographies de Hughes Dubois, la richesse inventive et esthétique du patrimoine local du Val de Bagnes, en Valais. Il s’agit d’un dialogue entre la simplicité des objets et les photographies, représentation de matières et vénération d’objets usuels. Comme l’annonce l’introduction, « L’objet “est”. Il se pose, se manipule, prend la pose et finalement s’impose dans tout son rayonnement ». La publication ouvre une réflexion sur les modes de perception: les objets, souvenirs des traditions culturelles, peuvent devenir des vecteurs d’art contemporain. Les formes ergonomiques correspondant à une utilisation précise deviennent des exemples de design et de sculpture.
Les Vodounons sont les grands initiés de la religion Vodoun. Chacun d’eux est relié à un ou plusieurs Vodoun dont il est l’officiant et le gardien. Chaque Vodoun, même s’il garde le même nom, peut revêtir des apparences ou des formes différentes. Le Vodoun, originaire du Dahomey (appelé aujourd’hui Bénin), remonte à la nuit des temps et relève de la plus haute initiation des temps passés. Il se définit par l’adhésion à une certaine idée de la divinité, à une certaine compréhension du concept de Dieu. La théologie Vodoun possède une double face. D’une part, un aspect exotérique, constitué de croyances et légendes livrées aux masses, lesquelles, spirituellement peu développées, ne peuvent accéder à la vérité. D’autre part, un aspect ésotérique, destiné aux initiés, qui ont atteint la maturité nécessaire à la réalisation de dieu en soi. Le travail de Jean-Dominique Burton présenté dans cet ouvrage est avant tout une série de rencontres et d’échanges, il montre avec humilité ce qui se cache derrière ce « voile d’Isis » délicatement soulevé, il ouvre la voie aux mystères et donnera à beaucoup de passionnés, l’envie d’en poursuivre la quête. 23 x 30,5 cm, 256 p. 57 illustrations en couleurs et 57 en bichromie relié trilingue : français/anglais/italien ISBN 978-88-7439-443-2 € 55,00
24 x 31 cm, 320 p. 424 illustrations en couleurs relié ISBN 978-88-7439-783-9 € 49,00 coédition avec le musée des Beaux-Arts de Montréal
22 x 28 cm, 144 p. relié 60 illustrations en couleurs ISBN 978-88-7439-546-0 € 40,00
TITRES RÉCENTS [83]
[ A RT S A P P L I Q U É S ]
[ A RT A S I AT I Q U E ]
[ A RT A S I AT I Q U E ]
G USTAV E R E V I L L I O D ( 1817-18 9 0 ) UN H O M M E O U VE RT AU MON D E
MILLE ANS DE MONOCHROMES VA IS S E L L E S AC R ÉE ET P RO FA NE D E S E M P E RE UR S DE CHINE L E S C OL L E C TIO NS B AU R E T Z H UY UE TA N G Monique Crick, Peter Y. K. Lam et Laure Schwartz-Arenales
KH A JUR AH O A P O GÉE SENSU EL DE L’A RT INDIEN. T EMP LES ET SCU LP T U R ES Sous la direction de Christophe Hioco et Luca Poggi Texte de Gilles Béguin Photographies de Iago Corazza
Sous la direction de Danielle Buyssens, Isabelle Naef-Galuba, Barbara Roth-Lochner Grand collectionneur, voyageur infatigable, homme de lettres érudit, mécène éclairé et citoyen patriote, le Genevois Gustave Revilliod est né à Genève en 1817 et décédé au Caire en 1890. Le grand œuvre de sa vie est assurément le musée Ariana, qu’il construit pour abriter ses collections, mais surtout pour les ouvrir à la délectation et à l’éducation de tous. Cette publication d’envergure, réunissant plus de trente contributions, propose un riche panorama consacré à Gustave Revilliod. Sa vie nourrie de passions et d’activités diverses est passée au crible de recherches approfondies, à la lumière de nombreux documents d’archive. Les idées, faits et gestes de Revilliod nourrissent une analyse situationnelle à l’aune d’un xixe siècle où se développent les premiers grands musées, l’engouement pour les expositions universelles, mais aussi la consommation ostentatoire d’objets exotiques promue par le grand magasin. 20,5 x 25,5 cm, 480 p. 250 illustrations en couleurs relié ISBN 978-88-7439-825-6 € 80,00 coédition avec le musée Ariana – musée suisse de la Céramique et du Verre, Genève
[84] TITRES RÉCENTS
De toutes les civilisations, la Chine s’illustre par la plus longue tradition céramique, des terres cuites et grès des temps antiques aux porcelaines impériales réalisées à Jingdezhen dès la fin du xive siècle. Deux cents chefs-d’œuvre de deux collections privées, renommées dans le monde entier, sont réunis pour la première fois dans cet ouvrage. Les collections Baur à Genève, formées de 1928 à 1951, et la collection Zhuyuetang à Hong Kong, assemblée à partir de la fin des années 1980, témoignent du raffinement et de la variété de la porcelaine monochrome impériale des dynasties Ming et Qing, qui prolonge la tradition des époques Tang et Song. Par ses différents chapitres replaçant les œuvres dans un contexte historique, culturel et technique, ce livre est une référence absolue. 21 x 27 cm, 400 p. 240 illustrations en couleurs relié édition bilingue : français/anglais avec résumés en chinois ISBN 978-88-7439-837-9 € 90,00 coédition avec la Fondation Baur – Musée des Arts d’Extrême-Orient, Genève et la collection Zhuyuetang, Hong Kong
Khajurāho, situé dans le nord de l’Inde dans l’État du Madhya Pradesh, est l’un des sites les plus prestigieux du patrimoine monumental indien. Aujourd’hui étape obligatoire de tout voyageur en Inde, Khajurāho doit sa renommée internationale à la splendeur de ses sanctuaires hindous. Autrefois important centre politique et religieux, il comptait, pense-t-on, quelque quatre-vingt-cinq temples, comme en témoignent les nombreuses ruines enfouies sous des monticules de terre, réparties çà et là dans la vallée. Vingt-cinq sanctuaires subsistent. Grâce aux splendides photographies de Iago Corazza, Gilles Béguin présente les temples du site, illustre les différentes figures et introduit le lecteur aux merveilles monumentales de l’Inde. Une monographie du site désormais indispensable à tous les amoureux de l’art indien.
25,5 x 34 cm, 284 p. 280 illustrations en couleurs relié sous jaquette ISBN 978-88-7439-777-8 € 70,00
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BO ROB U D U R JOYAU D E L’A RT B OUD D H IQUE Helen Loveday Photographies de Hughes Dubois Le monument bouddhique de Borobudur, construit aux viiie-ixe siècles sur l’île de Java, est l’un des édifices religieux les plus célèbres et les plus étudiés au monde, mais il demeure également l’un des plus énigmatiques. Depuis sa redécouverte par les Occidentaux au début du xixe siècle, il n’a cessé de fasciner un public sensible au charme de ses ruines enfouies dans la jungle tropicale, évocatrices d’une civilisation antique au passé glorieux. Sa structure singulière en forme de pyramide étagée, sa taille imposante, la finesse de ses bas-reliefs, comprenant quelque 1300 panneaux narratifs sculptés, lui ont assuré à juste titre une place parmi les chefsd’œuvre du patrimoine mondial de l’architecture. Cet ouvrage présente le monument de Borobudur au travers d’une cinquantaine de photographies des bas-reliefs, réalisées par Hughes Dubois, la nuit par clair de lune. Ces prises de vue très particulières rendent un volume et une présence étonnants à ces gravures. 30 x 22 cm, 176 p. 87 illustrations en couleurs relié ISBN 978-88-7439-818-8 € 45,00 coédition avec la Fondation Baur – Musée des Arts d’Extrême-Orient, Genève
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C L A R A B U T TO N AU PAYS D E S C H A P EAUX Texte d’Amy de la Haye Illustrations d’Emily Sutton Traduction de Catherine Sobecki Clara Button adore les chapeaux ! Lorsque son grand frère Ollie massacre son chapeau préféré, celui de sa grand-mère modiste, maman leur propose d’aller visiter le Victoria and Albert Museum de Londres. Clara est émerveillée par le grand lustre en verre coloré de Dale Chihuly, par les magnifiques costumes de la galerie de la mode, et surtout, par les innombrables chapeaux qu’elle découvre au détour d’un couloir. Intrépide, elle part seule à la recherche d’un chapelier capable de réparer le chapeau abîmé de sa grand-mère et fait alors de fabuleuses rencontres. De son côté, Ollie découvre un univers peuplé d’épées et de tigres… ! 27 x 21,5 cm, 32 p. relié sous jaquette lectorat : 3-7 ans et leurs parents, fans du Victoria and Albert Museum, de l’art et du design ISBN 978-88-7439-603-0 € 17,00
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C L A R A B U TTO N L E M A R I AG E SUR P R ISE Texte d’Amy de la Haye Illustrations d’Emily Sutton Traduction de Catherine Sobecki Clara Button aime dessiner, réaliser toutes sortes de choses et se déguiser. Invités à un mariage très spécial, Clara et Ollie se préparent avec le plus grand soin. Ollie peaufine une machine de son invention. Et Clara, toute à sa tenue, se rend à la mercerie pour y chercher des accessoires. Mais un désastre survient la veille du grand jour. Comment Clara s’en sortira-t-elle ? Son habituelle créativité et son audace vont se montrer à la hauteur de la surprise qui l’attend. Fourmillant de détails mirifiques, cette merveilleuse histoire ne peut que captiver et enchanter.
27 x 21,5 cm, 32 p. relié sous jaquette lectorat : 3-7 ans et leurs parents, fans du Victoria and Albert Museum, de l’art et du design ISBN 978-88-7439-690-0 € 17,00
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M ON S I E U R M O NET, P EINT R E- JA R DINIER Giancarlo Ascari et Pia Valentinis Traduction de Magali Guenette Ce magnifique livre présente aux enfants ce peintre impressionniste tant aimé et son fantastique jardin. Dans le superbe jardin qu’il agença à Giverny, Claude Monet (18401926) planta des multitudes d’iris, de coquelicots, de pois de senteur et, bien entendu, les célèbres nymphéas qu’il mit à l’honneur sur d’immenses toiles. Le regard que porte cet album sur Monet et son jardin fera le bonheur des enfants et les initiera à l’art de ce grand peintre. À chaque double-page, les explications sur le jardin sont illustrées pas les dessins originaux de Giancarlo Ascari et Pia Valentinis. En partant du travail de l’illustre peintre, les deux co-auteurs font revivre son œuvre à leur façon, dans un imaginaire aussi inhabituel que sensationnel. Un premier livre parfait pour découvrir Monet, la vie de cet artiste et son travail au travers du célèbre jardin qui fut sa source d’inspiration. 19 x 27 cm, 32 p. relié lectorat : 8-12 ans et leurs parents, fans de la Royal Academy of Arts et de Claude Monet ISBN 978-88-7439-724-2 € 16,50
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P E T I T F R A NK. A R CH IT ECT E Texte et illustrations de Frank Viva Traduction de Magali Guenette Petit Frank est architecte. Il habite avec son chien tacheté, Eddie, et son grand-père, Papi Frank, qui est aussi architecte. Avec tout ce qui lui tombe sous la main, Petit Frank s’amuse à construire des tours en spirale, des chaises, et même des villes entières. Mais Papi Frank n’est pas d’accord : les architectes ne construisent que des maisons. Ils décident alors d’aller visiter le MoMA. Et parmi bien d’autres choses, ils voient l’étrange siège en carton de Frank Gehry et la Broadacre City de Frank Lloyd Wright. Papi Frank se rend compte que les architectes peuvent imaginer beaucoup plus de choses qu’il ne pensait. Les deux Frank rentrent à la maison et se mettent à construire des objets de toutes les formes et de toutes les tailles, des ronds et des bizarres, avec tous les matériaux qu’ils peuvent trouver, y compris des biscuits. À la fin de la journée, au moment de se mettre au lit, Petit Frank se sent un peu plus grand, et Papi Frank un peu plus jeune – et bien plus sage. 23 x 30 cm, 40 p. relié sous jaquette lectorat : 3-7 ans et leurs parents, fans du MoMA, du design et de l’architecture ISBN 978-88-7439-638-2 € 17,50
Il construisit aussi un gratte-ciel avec des livres.
— Hummm... un immeuble, faut que ça soit tout droit, affirma Papi Frank. Pas tordu. Ni bancal. Mais, dis donc... Tu m’as pris mes livres !
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Le projet Tailormade est né de notre passion pour la qualité et de notre désir de valoriser le vaste et fascinant patrimoine culturel des cinq continents en lui façonnant un habit nouveau, cousu sur mesure. Tailormade, la nouvelle ligne éditoriale de 5 Continents Editions, unit son expérience affinée dans le monde de l’édition et la qualité de l’impression, mais surtout, elle réunit des professionnels dont la volonté est de produire un travail d’excellence. À travers des éditions à tirage limité, uniques et raffinées, Tailormade retisse le lien avec des savoir-faire d’antan. Chaque ouvrage est soigné, brodé à la main, à l’attention de bibliophiles en quête d’émerveillement.
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Constamment à la recherche de trésors cachés, Tailormade veut dévoiler des œuvres exceptionnelles et inédites, parfois passées inaperçues, mais aussi donner une nouvelle vie à des icônes, productions de grands maîtres, à travers un regard nouveau posé sur des formes et des détails, offrant un point de vue singulier. Enfin,Tailormade pénètre dans la tradition de créateurs et dans les coulisses des ateliers. Grâce à l’idée d’un artiste, l’œil d’un photographe ou la plume d’un auteur, chaque publication raconte une histoire différente, tissée autour d’une ou plusieurs œuvres. Chaque projet fait l’objet d’un graphisme adapté, d’une impression d’exception et d’une reliure unique, afin que l’écrin soit en parfaite harmonie avec le contenu. Tailormade aime le beau, la nature, l’homme et sa créativité. La dimension humaine est essentielle à toutes les étapes de la conception, de la fabrication et du montage des projets Tailormade. C’est ce qui confère une âme à chaque réalisation. La production des Danseuses de la villa des Papyrus a impliqué plus de dix professionnels qui ont chacun contribué à faire de ce livre une œuvre unique. Le livre, son coffret-écrin et le dossier porte-photographie originale ont été fabriqués sur mesure pour le projet, afin que tous les éléments soient en parfaite harmonie. Pour le seul coffret-écrin en métal, nous avons réuni quatre artisans dont le minutieux travail a été réalisé manuellement. La photographie originale a été imprimée sous le contrôle du photographe, sur la terre même où les cinq danseuses sont actuellement conservées.
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L E S DA N SE U SES DE LA V ILLA DES PA P Y RUS Photographies de Luigi Spina Texte de Stefano De Caro
Édition spéciale sous coffret-écrin tirée à 100 exemplaires numérotés, accompagnée d’une photographie originale de Luigi Spina 23,5 x 33 cm, 192 p. 70 illustrations en couleurs € 950,00 Cette précieuse édition limitée est disponible uniquement chez l’éditeur
Cette précieuse édition limitée présente, pour la première fois, le groupe des cinq Danseuses de la villa des Papyrus d’Herculanum, découvertes sous les cendres du Vésuve par l’archéologue Karl Weber entre 1754 et 1756. La villa des Papyrus, où furent trouvés plus de cent sculptures de marbre et de bronze et plus de mille papyrus, est un cas unique dans l’histoire de l’archéologie. Les Danseuses – aujourd’hui conservées au musée Archéologique National de Naples – faisaient partie d’une grande collection exposée dans la villa de l’Otium, située dans le golfe de Naples, où l’aristocratie romaine cultivait son esprit grâce à la littérature et à la philosophie. Ce site légendaire est l’écrin de nombreuses histoires, toutes interrompues par l’éruption d’un volcan. Les Danseuses de la villa des Papyrus dévoile l’une de ces histoires, celle de cinq fascinantes sculptures en bronze. La découverte des Danseuses, comme tant d’autres découvertes archéologiques des sites d’Herculanum et de Pompéi, a définitivement changé la perception de l’art, de l’architecture, mais aussi les goûts et les façons de penser. Les photographies de Luigi Spina accompagnent le lecteur dans une narration intense et émouvante, en lui proposant une vision continue et dynamique au plus proche des cinq jeunes femmes. L’essai de Stefano De Caro offre un cadre historique et artistique aux célèbres Danseuses. Les Danseuses de la villa des Papyrus propose un voyage intemporel, une expérience visuelle à la découverte de l’origine du beau. Stefano De Caro, archéologue et surintendant des biens archéologiques de Naples et Caserte, est également directeur général de l’ICCROM (Centre international d’études pour la conservation et la restauration des biens culturels), prestigieuse institution intergouvernementale fondée en 1959 sous l’égide de l’UNESCO. Il a publié de nombreux ouvrages sur le patrimoine archéologique de la région napolitaine. Luigi Spina (né en 1966) est photographe. Il a participé au IXe Festival international de photographie de Rome et au MIA Fair 2013 avec son livre-projet The Buchner Boxes. Il a publié chez 5 Continents Editions : The Buchner Boxes, Memorie del Vaso Blu, Amazzonomachia et Centauri. Il a débuté en 2002 sa présentation photographique des sculptures classiques de la collection Farnèse pour le Museo Archeologico Nazionale di Napoli.
ÉDITION LIMITÉE [97]
DONATION JANET ZAKOS De Rome à Byzance Collections byzantines du MAH – Genève 24 x 28,5 cm, 320 p. 250 ill. en couleurs relié ISBN 978-88-7439-687-0 € 60,00
POIDS ROMANO-BYZANTINS ET BYZANTINS EN ALLIAGE CUIVREUX Collections byzantines du MAH – Genève 24 x 28,5 cm, 196 p. 1200 ill. en couleurs, relié ISBN 978-88-7439-702-0 € 55,00
SCEAUX DE LA COLLECTION GEORGE ZACOS AU MUSÉE D’ART ET D’HISTOIRE DE GENÈVE Collections byzantines du MAH – Genève 24 x 28,5 cm, 524 p. 840 ill. en couleurs, relié ISBN 978-88-7439-707-5 € 100,00
BYZANCE EN SUISSE 24,5 x 30 cm, 616 p. 764 ill. en couleurs broché ISBN 978-88-7439-728-0 € 85,00
HÉROS ANTIQUES La tapisserie flamande face à l’archéologie 24,5 x 30 cm, 192 p. 170 ill. en couleurs relié ISBN 978-88-7439-520-0 € 39,00
À LA TOMBÉE DE LA NUIT... Art et histoire de l’éclairage 24 x 28,5 cm, 256 p. 280 ill. en couleurs relié ISBN 978-88-7439-608-5 € 42,00
CORPS ET ESPRITS Regards croisés sur la Méditerranée antique 28 x 24 cm, 208 p. 320 ill. en couleurs relié ISBN 978-88-7439-672-6 € 39,00
UNE QUESTION DE GOÛT La collection Zoubov à Genève 24 x 28,5 cm, 160 p. 92 ill. en couleurs relié ISBN 978-88-7439-641-2 € 50,00
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CARAVAGGIO LA PREMIÈRE MEDUSA 28 x 28 cm, 168 p. 229 ill. en couleurs relié bilingue : français/allemand ISBN 978-88-7439-612-2 € 60,00
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L’ARTISTE COLLECTIONNEUR DE DESSIN – I De Giorgio Vasari à aujourd’hui 16,5 x 24 cm, 272 p. 24 ill. en couleurs et 150 n/b broché ISBN 978-88-7439-378-7 € 35,00
L’ARTISTE COLLECTIONNEUR DE DESSIN – II De Giorgio Vasari à aujourd’hui 16,5 x 24 cm, 272 p. 24 ill. en couleurs et 100 n/b broché ISBN 978-88-7439-451-7 € 35,00
CLAUDE MELLAN L’écriture de la méthode 19 x 28 cm, 216 p. 86 ill. en couleurs relié ISBN 978-88-7439-708-2 € 45,00
NOBLESSE OBLIGE ! La vie de château au xviiie siècle 19 x 26 cm, 136 p. 100 ill. en couleurs broché ISBN 978-88-7439-642-9 € 25,00
JAMES PRADIER (1790-1852) Catalogue raisonné 23 x 29,5 cm, 512 p. 838 ill. en bichromie relié ISBN 978-88-7439-531-6 € 90,00
AU FIL DES COLLECTIONS De Tiepolo à Degas 24 x 29 cm, 208 p. 130 ill. en couleurs broché ISBN 978-88-7439-621-4 € 35,00
MONET Un pont vers la modernité 30 x 25 cm, 104 p. 62 ill. en couleurs, relié bilingue : français/anglais ISBN 978-88-7439-723-5 bilingue : anglais/français ISBN 978-88-7439-719-8 € 25,00
EUGÈNE GRASSET (1845-1917) L’art et l’ornement 24 x 28 cm, 224 p. 254 ill. en couleurs relié ISBN 978-88-7439-576-7 € 40,00
EL MODERNISMO De Sorolla à Picasso, 1880-1918 24 x 29 cm, 160 p. 130 ill. en couleurs broché ISBN 978-88-7439-574-3 € 35,00
IMPRESSIONS FORTES 24 x 28 cm, 176 p. 100 ill. en couleurs relié ISBN 978-88-7439-770-9 € 39,00
RODIN L’accident. L’aléatoire 22,5 x 29,5 cm, 280 p. 200 ill. en couleurs broché ISBN 978-88-7439-684-9 € 39,00
LE GÉNÉRAL DE BEYLIÉ, 1849-1910 Collectionneur et mécène 20 x 26 cm, 166 p. 150 ill. en couleurs broché ISBN 978-88-7439-563-7 € 32,00
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ALICE BAILLY La fête étrange 24 x 28 cm, 200 p. 120 ill. en couleurs et 40 n/b relié ISBN 978-88-7439-276-6 € 37,00
VALLOTTON 17 x 24 cm, 112 p. 48 ill. en couleurs et 12 n/b broché ISBN 978-88-7439-419-7 (réimpression) € 17,00
FÉLIX VALLOTTON CRITIQUE D’ART 16,5 x 24 cm, 256 p. 244 ill. en couleurs et en bichromie broché ISBN 978-88-7439-577-4 € 49,00
PEINTURE. ALEX KATZ & FÉLIX VALLOTTON 24 x 28 cm, 104 p. 75 ill. en couleurs relié ISBN 978-88-7439-647-4 € 30,00
L’AUBE DE L’ABSTRACTION Russie, 1914-1923 20 x 24 cm, 164 p. 139 ill. en couleurs broché avec rabats ISBN 978-88-7439-753-2 € 32,00
LES ESTAMPES DE PAUL KLEE 24 x 33 cm, portfolio de 40 gravures accompagné d’un livret de 40 p. dans un coffret fermé par un ruban ; exemplaires numérotés de 1 à 1000 ISBN 978-88-7439-660-3 € 95,00
JEAN CROTTI 21 x 26 cm, 128 p. 80 ill. en couleurs broché ISBN 978-88-7439-461-6 € 29,00
LUCIAN FREUD Portraits 23 x 29,5 cm, 256 p. 200 ill. en couleurs relié ISBN 978-88-7439-622-1 € 45,00
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CÉCILE REIMS L’œuvre gravé 1945-2011 24 x 30 cm, 328 p. 1435 ill. en bichromie relié ISBN 978-88-7439-589-7 € 90,00
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LES LIEUX IMAGINAIRES D’ÉRIK DESMAZIÈRES 28 x 21 cm, 136 p. 17 ill. en couleurs et 65 en bichromie, relié bilingue : français/anglais ISBN 978-88-7439-402-9 € 30,00
ART IMPRIMÉ CONTEMPORARY PRINTS 19 x 24 cm, 104 p. 100 ill. en couleurs broché bilingue : français/anglais ISBN 978-88-7439-725-9 € 29,00
PENG WAN TS Peintures, dessins, écrits 28 x 28 cm, 324 p. 250 ill. en couleurs et n/b relié ISBN 978-88-7439-379-4 € 80,00
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GIACOMETTI, MARINI, RICHIER La figure tourmentée 24 x 28 cm, 160 p. 90 ill. en couleurs relié ISBN 978-88-7439-661-0 € 39,00
GIUSEPPE PENONE Regards croisés 22,5 x 29,5 cm, 160 p. 134 ill. en couleurs relié ISBN 978-88-7439-727-3 € 45,00
GODAI. ART DU BAMBOU | BAMBOO ART Tanabe chikuunsai iv et tadayuki minamoto 28 x 28 cm, 128 p. 90 ill. en couleurs, relié bilingue : français/anglais ISBN 978-88-7439-782-2 € 40,00
CARLOS LUNA 30 x 29 cm, 180 p. 180 ill. en couleurs relié sous jaquette bilingue : français/anglais ISBN 978-88-7439-742-6 € 55,00 ISBN 88-7439-742-6
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LOOKING UP TM ... Yinka Shonibare, MBE 21 x 21 cm, 176 p. 100 ill. en couleurs broché bilingue : français/anglais ISBN 978-88-7439-564-4 € 29,00
RAYMOND HUMBERT D’un art, l’autre 24 x 28 cm, 144 p. 60 ill. en couleurs et 34 n/b relié ISBN 978-88-7439-387-9 € 32,00
AI WEIWEI D’ailleurs c’est toujours les autres 24 x 30 cm, 208 p. 210 ill. en couleurs relié ISBN 978-88-7439-761-7 € 40,00
LA FIGURATION NARRATIVE 24,5 x 27 cm, 336 p. 140 ill. en couleurs relié ISBN 978-88-7439-775-4 € 55,00
MULTIVERSE Art, danse, design, technologie : La création émergente 24 x 28 cm, 272 p. 258 ill. en couleurs relié sous jaquette, avec un disque Blu-ray ISBN 978-88-7439-786-0 € 60,00
IL ÉTAIT UNE FOIS… LE WESTERN Une mythologie entre art et cinéma 24 x 30 cm, 304 p. 293 ill. en couleurs, relié ISBN 978-88-7439-764-8 € 40,00
ILLUSIONS L’Art de la magie 25 x 31 cm, 248 p. 250 ill. en couleurs relié ISBN 978-88-7439-757-0 € 40,00
MoMA CONTEMPORARY HIGHLIGHTS. 250 œuvres du Museum of Modern Art de New York de 1980 à nos jours 14 x 24 cm, 280 p. 250 ill. en couleurs, broché ISBN 978-88-7439-505-7 € 25,00
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OBJETS DE PRISONNIERS Collection du Musée international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge 19 x 24 cm, 160 p. 100 ill. en couleurs, relié ISBN 978-88-7439-759-4 € 30,00
ARCHITECTURES Série « Art Brut – La Collection » 20,5 x 25,5 cm, 168 p. 130 ill. en couleurs broché ISBN 978-88-7439-709-9 € 32,00
VÉHICULES Série « Art Brut – La Collection » 20,5 x 25,5 cm, 168 p. 130 ill. en couleurs broché ISBN 978-88-7439-657-3 € 32,00
CORPS Série « Art Brut – La Collection » 20,5 x 25,5 cm, 168 p. 130 ill. en couleurs broché avec rabats ISBN 978-88-7439-787-7 € 32,00
LES ALBUMS PHOTOGRAPHIQUES DE JEAN DUBUFFET 1945-1963 28 x 21 cm, 824 p. 755 ill. en couleurs, relié bilingue : français/anglais ISBN 978-88-7439-785-3 € 100,00
ALMANACH DE L’ART BRUT 21 x 28 cm, 792 p. 387 ill. en couleurs relié ISBN 978-88-7439-737-2 € 100,00
ALOÏSE Le ricochet solaire 24 x 28 cm, 136 p. 140 ill. en couleurs relié ISBN 978-88-7439-590-3 € 32,00
BÊTES DE STYLE ANIMALS WITH STYLE 17 x 22 cm, 160 p. 80 ill. en couleurs broché bilingue : français/anglais ISBN 978-88-7439-345-9 € 30,00
DESIGN ITALIEN 21 x 21 cm, 160 p. 135 ill. en couleurs broché ISBN 978-88-7439-480-7 € 29,00
DESIGN AMÉRICAIN 21 x 21 cm, 160 p. 135 ill. en couleurs broché ISBN 978-88-7439-481-4 € 29,00
DESIGN JAPONAIS 21 x 21 cm, 160 p. 135 ill. en couleurs broché ISBN 978-88-7439-482-I € 29,00
CECI EST UNE ICÔNE Du chef-d’œuvre à la culture populaire 19,5 x 24 cm, 144 p. 174 ill. en couleurs broché avec rabats ISBN 978-88-7439-655-9 € 24,90
[ 1 0 2 ] C ATA L O G U E
[ M O D E E T D E S I G N | A RT S A P P L I Q U É S ]
L’ÉLOGE DE L’HEURE Telling time 21 x 26 cm, 224 p. 219 ill. en couleurs relié ISBN 978-88-7439-720-4 € 40,00
20 YEARS DOLCE & GABBANA 24 x 32 cm, 536 p. 1300 ill. en couleurs relié ISBN 978-88-7439-246-9 € 90,00
DE MAIN À MAIN Apprendre et transmettre dans le bijou contemporain européen 16 x 22 cm, 140 p. 120 ill. en couleurs, broché bilingue : français/anglais ISBN 978-88-7439-460-9 € 28,00
LALIQUE Le génie du verre, la magie du cristal 19,5 x 28,5 cm, 416 p. 360 ill. en couleurs, 8 volumes sous coffret ISBN 978-88-7439-741-9 € 120,00 ISBN 88-7439-740-2
9
BIJOUX DES TOITS DU MONDE 21 x 27 cm, 192 p. 134 ill. en couleurs, broché avec rabats ISBN 978-88-7439-583-5 € 40,00
BIJOUX D’ORIENTS LOINTAINS 21 x 27 cm, 264 p. 250 ill. en couleurs broché avec rabats ISBN 978-88-7439-751-8 € 55,00
LA MANUFACTURE DE PORCELAINE DE LANGENTHAL, ENTRE DESIGN INDUSTRIEL ET VAISSELLE DU DIMANCHE 21 x 24 cm, 168 p. 90 ill. en couleurs, broché bilingue : français/allemand ISBN 978-88-7439-605-4 € 35,00
PASSIONNÉMENT CÉRAMIQUE Collection Frank Nievergelt 24,5 x 27 cm, 224 p. 214 ill. en couleurs relié ISBN 978-88-7439-734-1 € 35,00
POTERIES DÉCORÉES DE SUISSE ALÉMANIQUE, XVIIe-XIXe SIÈCLES 24 x 25,5 cm, 536 p. 260 ill. en couleurs et 74 en n/b relié bilingue : français/allemand ISBN 978-88-7439-769-3 € 80,00 ISBN 88-7439-769-3
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788874 397693
788874 397402
VERRE ÉMAILLÉ EN SUISSE, XVIIe-XIXe SIÈCLES 24 x 25,5 cm, 320 p. 286 ill. en couleurs relié bilingue : français/allemand ISBN 978-88-7439-768-6 € 60,00 ISBN 88-7439-768-6
9
788874 397686
C ATA L O G U E [ 1 0 3 ]
[ A RT A F R I C A I N ]
ARTS ANCIENS DE MADAGASCAR 24,5 x 34 cm, 320 p. 200 ill. en couleurs relié ISBN 978-88-7439-688-7 € 125,00
FÉTICHES ET OBJETS ANCESTRAUX D’AFRIQUE 24 x 28,5 cm, 288 p. 163 ill. en couleurs relié sous jaquette bilingue : français/anglais ISBN 978-88-7439-654-2 € 59,00
ART DU NIGERIA DANS LES COLLECTIONS PRIVÉES FRANÇAISES 24 x 28 cm, 288 p. 200 ill. en couleurs, relié ISBN 978-88-7439-579-8 € 55,00
CONVERSATIONS INTIMES Miniatures africaines 25 x 30 cm, 336 p. 220 ill. en couleurs relié ISBN 978-88-7439-773-0 € 65,00
MUMUYE Sculptures du Nigeria. La figure humaine réinventée 24,5 x 34 cm, 128 p. 80 ill. en couleurs et 30 en n/b relié ISBN 978-88-7439-750-1 € 75,00
ARTS D’AFRIQUE Portraits d’une collection 28 x 28 cm, 332 p. 237 ill. en couleurs, relié bilingue : français/anglais ISBN 978-88-7439-745-7 € 90,00
RÊVES SUR BOIS Appuie-nuque de l’Afrique de l’Est 24 x 28 cm, 240 p. 268 ill. en couleurs relié ISBN 978-88-7439-712-9 € 45,00
LES FIGURINES KULANGO PARURES DE TÊTE Afrique – Asie 24 x 28,5 cm, 200 p. 142 ill. en couleurs relié ISBN 978-88-7439-550-7 € 55,00
[ 1 0 4 ] C ATA L O G U E
L’AFRIQUE DE NOS RÉSERVES Collections en Rhône-Alpes 20 x 26 cm, 112 p. 166 ill. en couleurs broché ISBN 978-88-7439-620-7 € 29,50
MICROMONUMENTALITÉ L’éloge du minuscule dans l’art africain 23 x 23 cm, 272 p. 245 ill. en couleurs relié bilingue : français/anglais ISBN 978-88-7439-718-1 € 48,00
LES FIGURINES KULANGO Les Esprits mystérieux de la brousse de la collection Pierluigi peroni 23 x 23 cm, 256 p. 133 ill. en couleurs, relié bilingue : français/anglais ISBN 978-88-7439-784-6 € 48,00
[ A RT O C É A N I E N | A RT A S I AT I Q U E ]
TRÉSORS DES ÎLES SALOMON La collection Conru 25 x 31 cm, 200 p. 130 ill. en couleurs relié ISBN 978-88-7439-494-4 € 80,00
ART DE L’ARCHIPEL BISMARCK 27,5 x 35,5 cm, 328 p. 210 ill. en couleurs relié ISBN 978-88-7439-644-3 € 125,00
ESPRITS INCARNÉS Planches votives du golfe de Papouasie 24 x 35,5 cm, 356 p. 222 ill. en couleurs et en n/b relié sous jaquette ISBN 978-88-7439-711-2 € 125,00
DES CUILLÈRES ET DES HOMMES 20 x 26 cm, 160 p. 25 ill. en couleurs et 83 n/b relié ISBN 978-88-7439-594-1 € 35,00
CHINE IMPÉRIALE Splendeurs de la dynastie Qing (1644-1911) 21 x 27 cm, 216 p. 200 ill. en couleurs broché avec rabats ISBN 978-88-7439-692-4 € 49,00
LE BLEU DES MERS Dialogues entre la Chine, la Perse et l’Europe 21 x 27 cm, 216 p. 156 ill. en couleurs broché avec rabats ISBN 978-88-7439-774-7 € 50,00
L’AVENTURE CHINOISE Une famille suisse à la conquête du Céleste Empire 21 x 27 cm, 168 p. 194 ill. en couleurs broché avec rabats ISBN 978-88-7439-755-6 € 40,00
L’ASIE RÊVÉE dans les collections Baur et Cartier 25,5 x 34 cm, 336 p. 460 ill. en couleurs, relié ISBN 978-88-7439-721-1 € 80,00
ISBN 88-7439-755-6
9
TEXTILES BOUDDHIQUES JAPONAIS 22,5 x 28 cm, 336 p. 410 ill. en couleurs relié sous jaquette bilingue : français/anglais ISBN 978-88-7439-645-0 € 120,00
788874 397556
ALFRED BAUR Pionnier et collectionneur 24 x 28,5 cm, 458 p. 360 ill. en couleurs relié sous jaquette ISBN 978-88-7439-694-8 € 250,00
C ATA L O G U E [ 1 0 5 ]
[VISIONS D’AFRIQUE]
BAGA 16,5 x 24 cm, 148 p. 54 ill. en couleurs et 18 n/b broché ISBN 978-88-7439-819-5 € 35,00
BAMANA 16,5 x 24 cm, 144 p. 62 ill. en couleurs et 16 n/b broché ISBN 978-88-7439-347-3 € 35,00
BAMUM 16,5 x 24 cm, 160 p. 64 ill. en couleurs et 15 n/b broché ISBN 978-88-7439-572-9 € 35,00
BAULE 16,5 x 24 cm, 176 p. 62 ill. en couleurs et 18 n/b broché ISBN 978-88-7439-385-5 € 35,00
BÉNIN 16,5 x 24 cm, 136 p. 53 ill. en couleurs et 16 n/b broché ISBN 978-88-7439-409-8 € 35,00
GURO 16,5 x 24 cm, 152 p. 60 ill. en couleurs et 20 n/b broché ISBN 978-88-7439-733-4 € 35,00
IGBO 16,5 x 24 cm, 152 p. 62 ill. en couleurs et 18 n/b broché ISBN 978-88-7439-637-5 € 35,00
KOTA 16,5 x 24 cm, 168 p. 68 ill. en couleurs et 18 n/b broché ISBN 978-88-7439-606-1 € 35,00
KUBA 16,5 x 24 cm, 144 p. 62 ill. en couleurs et 14 n/b broché ISBN 978-88-7439-403-6 € 35,00
LUBA 16,5 x 24 cm, 148 p. 63 ill. en couleurs et 23 n/b broché ISBN 978-88-7439-296-4 € 35,00
MOSSI 16,5 x 24 cm, 144 p. 46 ill. en couleurs et 20 n/b broché ISBN 978-88-7439-699-3 € 35,00
PENDE 16,5 x 24 cm, 128 p. 46 ill. en couleurs et 9 n/b broché ISBN 978-88-7439-383-1 € 35,00
[ 1 0 6 ] C ATA L O G U E
[VISIONS D’AFRIQUE]
visions d’afrique
visions d’afrique
Alain-Michel Boyer Alain-Michel Boyer
We
We
WE 16,5 x 24 cm, 152 p. 60 illustrations en couleurs 23 illustrations en noir et blanc broché ISBN 978-88-7439-867-6 € 35,00
YAKA 16,5 x 24 cm, 160 p. 62 ill. en couleurs et 18 n/b broché ISBN 978-88-7439-511-8 € 35,00
YORUBA 16,5 x 24 cm, 160 p. 60 ill. en couleurs et 18 n/b broché ISBN 978-88-7439-586-6 € 35,00
C ATA L O G U E [ 1 0 7 ]
[ A RT P R É C O L O M B I E N | P H OTO G R A P H I E ]
MAÎTRES DES AMÉRIQUES 25,5 x 29,5 cm, 408 p. 350 ill. en couleurs relié ISBN 978-88-7439-257-5 € 100,00
ART PRÉCOLOMBIEN La collection Barbier-Mueller 23 x 30 cm, 644 p. 663 ill. en couleurs, relié 2 volumes sous coffret et catalogue de vente Sotheby’s bilingue : français/anglais ISBN 978-88-7439-646-7, € 150,00
ÉQUATEUR L’art secret de l’Équateur précolombien 24 x 30 cm, 360 p. 260 ill. en couleurs, relié ISBN 978-88-7439-338-1 € 80,00
INDIENS D’AMAZONIE Réminiscences d’un passé lointain 28 x 24 cm, 136 p. 66 ill. en bichromie relié ISBN 978-88-7439-489-0 € 35,00
YANOMAMI 24 x 24 cm, 84 p. 48 ill. en bichromie relié ISBN 978-88-7439-614-6 € 25,00
MAROC INTIME 28 x 24 cm, 96 p. 42 ill. en bichromie relié ISBN 978-88-7439-610-8 € 25,00
EMPIRE Impressions de Chine 28 x 24 cm, 128 p. 72 ill. en bichromie relié ISBN 978-88-7439-153-0 € 30,00
SAVONNERIES D’ALEP 38 x 24 cm, 48 p. 57 ill. en bichromie relié ISBN 978-88-7439-391-6 € 59,00
UN MILLIARD D’INDIENS 28 x 22 cm, 156 p. 84 ill. en couleurs relié ISBN 978-88-7439-048-9 € 39,95
FAMILY SHOPS 24 x 24,5 cm, 156 p. 60 ill. en couleurs relié ISBN 978-88-7439-343-5 € 35,00
SOUVENIRS D’AFRIQUE 28 x 24 cm, 128 p. 102 ill. en bichromie relié ISBN 978-88-7439-479-1 € 35,00
[ 1 0 8 ] C ATA L O G U E
IGBOLAND 29 x 23 cm, 80 p. 30 ill. en trichromie relié trilingue : italien/français/anglais ISBN 978-88-7439-611-5 € 25,00
[ P H OTO G R A P H I E ]
L’ŒIL DU PHOTOGRAPHE 21,5 x 23 cm, 156 p. 156 ill. en bichromie broché ISBN 978-88-7439-601-6 € 25,00
CHARLOTTE PERRIAND ET LA PHOTOGRAPHIE L’œil en éventail 24 x 28,5 cm, 368 p. 438 ill. en couleurs et en bichromie relié sous jaquette ISBN 978-88-7439-549-1 € 45,00
LE REGARD OBLIQUE 27,5 x 35,5 cm, 104 p. 50 ill. en couleurs relié sous jaquette trilingue : français/anglais/italien ISBN 978-88-7439-771-6 € 49,00
DANA 27,5 x 35,5 cm, 384 p. 898 ill. couleurs et n/b 2 volumes reliés sous coffret ISBN 978-88-7439-696-2 € 100,00
ISBN 88-7439-771-6
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788874 397716
LA PHOTOGRAPHIE HONGROISE 24 x 28 cm, 240 p. 200 ill. en couleurs relié ISBN 978-88-7439-592-7 € 29,00
ÉMILE SAVITRY Un photographe de Montparnasse 21 x 23 cm, 112 p. 92 ill. en bichromie broché ISBN 978-88-7439-593-4 € 25,00
PASSAGERS 22 x 25 cm, 240 p. 143 ill. en bichromie et 22 en couleurs relié ISBN 978-88-7439-640-5 € 39,00
ROBERT MAPPLETHORPE Photographies 24 x 30,5 cm, 340 p. 241 ill. en couleurs relié sous jaquette ISBN 978-88-7439-748-8 € 60,00
ENTRE SCULPTURE ET PHOTOGRAPHIE Huit artistes chez Rodin 22 x 28 cm, 144 p. 85 ill. en couleurs broché ISBN 978-88-7439-749-5 € 39,00
ORPHÉE & EURYDICE Danse et mythologie 28 x 24 cm, 96 p. 50 ill. en couleurs relié bilingue : français/anglais ISBN 978-88-7439-555-2 € 32,00
THE BUCHNER BOXES 28 x 24 cm, 80 p. 45 ill. en couleurs relié ISBN 978-88-7439-673-3 € 30,00
DES JOURS ET DES MYTHES Marbres sculptés de la collection Farnèse 27,5 x 34 cm, 160 p. 167 ill. en trichromie relié sous jaquette ISBN 978-88-7439-789-1 € 59,00
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[ P H OTO G R A P H I E ]
HOME 31 x 24 cm, 72 p. 40 ill. en trichromie relié trilingue : anglais/français/italien ISBN 978-88-7439-619-1 € 30,00
MONT-SAINT-MICHEL Vastitudes 28 x 24 cm, 104 p. 45 ill. en bichromie relié ISBN 978-88-7439-283-4 € 28,00
FLEURS DE LUNE La végétation afroalpine du Rwenzori 28 x 24 cm, 82 p. 54 ill. en bichromie et 13 n/b relié ISBN 978-88-7439-422-7 € 35,00
NATURES SILENCIEUSES 28 x 24 cm, 128 p. 60 ill. en bichromie relié ISBN 978-88-7439-302-2 € 35,00
JEAN-LUC MYLAYNE Tête d’or 28 x 27 cm, 120 p. 71 ill. en couleurs relié bilingue : français/anglais ISBN 978-88-7439-530-9 € 35,00
COMME DES BÊTES L’ours, le cochon, le chat et Cie 16,5 x 24 cm, 224 p. 200 ill. en couleurs broché ISBN 978-88-7439-458-6 € 30,00
AUX ABONNÉS ABSENTS 26 x 30,5 cm, 116 p. 35 ill. en couleurs relié ISBN 978-88-7439-617-7 € 60,00
PASSAGE D’EUROPE Réalités, références 16,5 x 24 cm, 160 p. 61 ill. en couleurs broché ISBN 978-88-7439-159-2 € 30,00
LA GRANDE GUERRE Le pouvoir d’influence de la photographie 28 x 28 cm, 144 p. 87 ill. en couleurs, relié bilingue : français/anglais ISBN 978-88-7439-680-1 € 35,00
HIGH ALTITUDE ALT + 1000, festival de photographie 2011 29 x 23,5 cm, 112 p. 65 ill. en couleurs, broché bilingue : français/anglais ISBN 978-88-7439-588-0 € 29,00
HIGH ALTITUDE Alt. +1000, festival de photographie 2013 16,5 x 24 cm, 112 p. 90 ill. en couleurs broché avec rabats bilingue : français/anglais ISBN 978-88-7439-652-8, € 29,00
ATGET Cartes postales d’un Paris perdu 16 x 21,5 cm, 136 p. 80 ill. en couleurs relié ISBN 978-88-7439-792-1 € 25,00
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Les nouveautés figurent en gras 20 Years Dolce & Gabbana (103) À la tombée de la nuit... Art et histoire de l’éclairage (98) Afrique de nos réserves, L’ (104) Ai Weiwei. D’ailleurs c’est toujours les autres (101) Albums photographiques de Jean Dubuffet, Les (102) Alexandre Calder. Un inventeur radical (76) Alfred Baur. Pionnier et collectionneur (105) Alice Bailly (100) Allo Kafi Gida. Planches coraniques secrètes du Nigeria Septentrional (42) Almanach de l’Art Brut (102) Aloïse. Le ricochet solaire (102) Architectures. Art Brut – La Collection (102) Art Brut du Japon, un autre regard (77) Art de l’archipel Bismarck (105) Art du Nigeria dans les collections privées françaises (104) Art imprimé – Contemporary Prints (100) Art précolombien (108) Artiste collectionneur de dessin - I, L’ (99) Artiste collectionneur de dessin - II, L’ (99) Arts anciens de Madagascar (104) Arts d’Afrique. Portraits d’une collection (104) Asia Chic. L’influence des textiles japonais et chinois sur la mode des années folles (60) Asie rêvée dans les collections Baur et Cartier, L’ (105) Atget. Cartes postales d’un Paris perdu (110) Au fil des collections. De Tiepolo à Degas (99) Aube de l’abstraction. Russie, 1914-1923, L’ (100) Aux abonnés absents (110) Aventure chinoise. Une famille suisse à la conquête du Céleste Empire, L’ (105) Baga – Visions d’Afrique (53, 106) Bamana – Visions d’Afrique (53, 106) Bamum – Visions d’Afrique (52, 106) Baule – Visions d’Afrique (52, 106) Béatrice Helg (70) Before Time Began. Aux origins de l’art aborigène contemporain (36) Bénin – Visions d’Afrique (52, 106) Bêtes de style (102) Bijoux d’Orients lointains (103) Bijoux des toits du monde (103) Bill Traylor (14) Bleu des mers, Le. Dialogues entre la Chine, la Perse et l’Europe (105) Borobudur, joyau de l’art bouddhique (85) Buchner Boxes, The (109) Byzance en Suisse (98) Canada et l’impressionnisme, Le. Nouveaux horizons (28) Canova. Quatre temps (16) Caravaggio. La Première Medusa (98) Carlo Zinelli. Recto verso (38)
Carlos Luna (101) Ceci est une icône (102) Cécile Reims. L’œuvre gravé 1945-2011 (100) Charlotte Perriand et la photographie (68, 109) Chèvres ou moutons (81) Chine impériale (105) Clara Button au pays des chapeaux (88) Clara Button. Le mariage surprise (89) Claude Mellan. L’écriture de la méthode (99) Comme des bêtes (110) Conversations intimes. Miniatures africaines (104) Corps – Art Brut. La collection (102) Corps et esprits. Regards croisés sur la Méditerranée antique (98) Dana (109) Danseuses de la villa des Papyrus, Les (97) Dans l’atelier. René Tazé & Erik Desmazières 1978-2018 (24) De l’aigle à la louve. Monnaies et gemmes antiques entre art, propagande et affirmation de soi (79) De main à main (103) Des cuillères et des hommes (105) Des jours et des mythes. Marbres sculptés de la collection Farnèse (109) Design américain – MoMA Design Series (102) Design italien – MoMA Design Series (102) Design japonais – MoMA Design Series (102) Donation Janet Zakos. De Rome à Byzance – Collections byzantines du MAH – Genève (98) École de Pont-Aven, L’. Berceau de la Modernité (78) Ellora (58) El Modernismo. De Sorolla à Picasso, 1880-1918 (99) Éloge de l’heure, L’ | Telling Time (103) Éloge du corps. Arts d’Afrique, d’Océanie et d’Amérique (46) Émile Savitry. Un photographe de Montparnasse (109) Empire. Impressions de Chine (108) Entre sculpture et photographie. Huit artistes chez Rodin (109) Équateur (108) Espace d’un instant, L’. Cinquante ans de collectionnement de photographies au musée des Beaux-Arts du Canada (82) Esprits incarnés. Planches votives du golfe de Papouasie (105) Estampes de Paul Klee, Les (100) Eugène Grasset (1845-1917) (99) Fabienne Verdier – sur les terres de Cézanne (8) Family Shops (108) Félix Vallotton (20) Félix Vallotton. Critique d’art (100) Fernando Costa (76) Fernando Costa. Ici repose la guerre 1914-1918 (34) Fétiches et objets ancestraux d’Afrique (104)
Figuration narrative, La (101) Figurines kulango, Les. Les esprits mystérieux de la brousse (104) Fleurs de lune. La végétation afroalpine du Rwenzori (110) Formes & façons. Dans le patrimonie du val de Bagnes (83) Fortier, photographie. De Conakry à Tombouctou (82) Friedrich Nietzsche et les artistes du nouveau Weimar (18) Gauguin. Portraits (12) Général de Beylié, Le (99) Giacometti, Marini, Richier. La figure tourmentée (101) Giuseppe Penone. Regards croisés (101) Godai. Art du bambou | Bamboo Art. Tanabe Chikuunsai IV et Tadayuki Minamoto (101) Grande Guerre, La (110) Guro – Visions d’Afrique (53, 106) Gustave Revilliod (1817-1890), un homme ouvert au monde (84) Hemba (80) Héros antiques. La tapisserie flamande face à l’archéologie (98) High Altitude. ALT +1000, festival de photographie 2011 (110) High Altitude. Alt. +1000, festival de photographie 2013 (110) Home (110) Igbo – Visions d’Afrique (53, 106) Igboland (108) Il était une fois... le western. Une mythologie entre art et cinéma (101) Illusions (101) Images du Dahomey (54) Impressions fortes (99) Indiens d’Amazonie. Réminescences d’un passé lointain (108) Indiens d’Amazonie.Vingt belles années (56) James Pradier (1790-1852). Catalogue raisonné (99) Jean Crotti (100) Jean-Luc Mylayne. Tête d’or (110) Karl Blossfeldt. Les essentielles (81) Khajurāho. Apogée sensuel de l’art indien. Temples et sculptures (84) Kifwebe. Un siècle de masques songye et luba (44) Kota – Visions d’Afrique (53, 106) Kuba – Visions d’Afrique (52, 106) Lalique. Le génie du verre, la magie du cristal (103) Lieux imaginaires d’Érik Desmazières, Les (100) Looking uptm... Yinka Shonibare, MBE (101) Luba – Visions d’Afrique (52, 106) Lucian Freud. Portraits (100) Maîtres des Amériques (108) Manufacture de porcelaine de Langenthal, entre design industriel et vaisselle du dimanche, La (103) [113]
[INDEX]
Maroc intime (108) Micromonumentalité. L’éloge du minuscule dans l’art africain (104) Mille ans de monochromes. Vaisselle sacrée et profane des empereurs de Chine (84) Miró à Majorque. Un esprit libre (10) MoMA Contemporary Highlights (101) Monet. Un pont vers la modernité (99) Monsieur Monet, peintre-jardinier (90) Mont-Saint-Michel. Vastitudes (110) Mossi – Visions d’Afrique (52, 106) Multiverse. Art, danse, design, technologie: la création émergente (101) Mumuye. Sculptures du Nigeria. La figure humaine réinventée (104) Mur | Murs. Jacques Kaufmann, architectures céramiques (32) Natures silencieuses (110) Noblesse oblige ! La vie de château au xviiie siècle (99) Objets de prisonniers. Collection du Musée international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (102) Œil du photographe, L’ (109) Œufs (81) Orphée & Eurydice. Danse et mythologie (109) Oscar G. Rejlander. Artiste photographe (82) Pablo Reinoso (77) Palézieux. Œuvres sur papier (22) Parer la mode. Bijoux de 1750 à 1990 (62) Paris (66) Parures de tête. Afrique – Asie (104) Passage d’Europe. Réalités, références (110) Passagers (109) Passionnément céramique. Collection Frank Nievergelt (103) Paul Cézanne. L’exposition de Paris de 1907 visitée, admirée et décrite par Rainer Maria Rilke (78) Pavillon du Canada à la Biennale de Venise, Le (72) Peinture. Alex Katz & Félix Vallotton (100) Pende – Visions d’Afrique (53, 106) Peng Wan Ts. Peintures, dessins, écrits (100) Peng Wan Ts. Regards (26) Petit Frank. Architecte (91) Photographie hongroise, La (109) Picasso. Lever de rideau. L’arène, l’atelier, l’alcôve (76) Pierre Dartevelle et l’art africain. Mémoire et continuité (48) Poids romano-byzantins et byzantins en alliage cuivreux – Collections byzantines du MAH – Genève (98) Poteries décorées de Suisse alémanique, xviie-xixe siècles (103) Raymond Humbert. D’un art, l’autre (101) Regard oblique, Le (109) Regarder le paysage (30) Regards visionnaires. Arts d’Afrique, d’Amérique, d’Asie du Sud-Est et d’Océanie (80) [114]
Renversant ! Quand art et design s’emparent du verre (64) Rêves sur bois. Appuie-nuque de l’Afrique de l’Est (104) Révolution. “You say you want a Revolution”. Labels et rebelles 1966-1970 (83) Robert Mapplethorpe. Photographies (109) Rodin. L’accident. L’aléatoire (99) Savonneries d’Alep (108) Sceaux de la collection Georges Zacos au musée d’Art et d’Histoire de Genève – Collections byzantines du MAH – Genève (98) Sculptures et formes d’Afrique (80) Souvenirs d’Afrique (108) Tailormade (92) Tasse Farnèse, La – Trésors cachés (79) Textiles bouddhiques japonais (105) Théâtres. Art Brut – La Collection (40) Traverser la lumière. Bazaine, Bissière, Elvire Jan, Le Moal, Manessier, Singier (77) Trésors des îles Salomon. La collection Conru (105) Trésors impressionnistes. La collection Ordrupgaard (78) Un milliard d’Indiens (108) Une question de goût. La collection Zoubov à Genève (98) Vallotton (100) Vaudou / Voodoo / Vudù (83) Véhicules – Art Brut. La collection (102) Verre émaillé en Suisse, xviie-xixe siècles (103) Yaka – Visions d’Afrique (53, 107) Yanomami (108) Yoruba – Visions d’Afrique (53, 107) We – Visions d’Afrique (50, 107)
TITRES ÉPUISÉS 1001 peintures au Louvre À fleur de peaux À la cour du Grand Turc Afrique en face, L’ | Facing Africa Afrique en résonance Alexis Forel Alfred Stieglitz – La photographie au musée d’Orsay Amazonie précolombienne Américains à Paris : 1860-1900, Les André Robillard Antiquités paléochrétiennes et byzantines – Collections byzantines du MAH – Genève Antonio Saura par lui-même Aquarelle : atelier et plein air – Galerie d’arts graphiques Arman armé Art ancien du Viêt Nam Art contemporain indien Art de l’Afrique du Sud-Est Arte povera – Galerie des arts Au cœur de l’Amérique précolombienne Autre Allemagne : rêver la paix (1914-1924), L’
Baccio Bandinelli – Cabinet des dessins Baham Baldwin / Guggisberg Banco Bandjoun Batak, Les Belgique dévoilée, La Bernardo Bellotto Bernatzik – Afrique Bernatzik – Asie du Sud-Est Bernatzik – Mers du Sud Bilad al-Soudan Bori Buccellati Cai Guo-Qiang Caravansérails Céramiques chinoises d’exportation pour l’Asie du Sud-Est Charles Gleyre. Le génie de l’invention Chefs-d’œuvre du gothique en Normandie Chefs-d’œuvre du musée Fabre de Montpellier Chefs-d’œuvre islamiques de l’Aga Khan Museum Chokwe – Visions d’Afrique Cinq bonheurs Cirque de sphères Ciwara Cléopâtre Collection d’art africain du musée de Grenoble Collection. Musée d’Art contemporain de Lyon Congo. Itinéraire d’une passion Conquête de l’air, La Contre Guernica Corot – Cabinet des dessins Corps et ombres. Caravage et le caravagisme européen Costumes et textiles d’Afrique D’Irlande... Daguerréotype, Le – La photographie au musée d’Orsay Danese Dans l’atelier – La photographie au musée d’Orsay David – Cabinet des dessins David – Galerie des arts De Cordoue à Samarcande De fer et de fierté De fil et d’argent Décorateur et l’Amateur d’art, Le – Décors intérieurs – Galerie d’arts graphiques Delacroix – Cabinet des dessins Desiderio da Settignano Dessins d’Odilon Redon – Galerie d’arts graphiques Dessins de Jean-François Millet – Galerie d’arts graphiques Dessins toscans Destination Normandie Dogon. Gens de la falaise Domenico Beccafumi – Cabinet des dessins Dubuffet & l’Art Brut École de Savièse. Une colonie d’artistes au cœur des Alpes vers 1900, L’
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Écriture en délire Empire brésilien et ses photographes, L’ Empreintes d’Afrique Enfants dans la Grande Guerre, Les Erotica Esthétique domestique Éthiopie Eugène Burnand Expositions universelles à Paris : architectures réelles ou utopiques, Les – Galerie d’arts graphiques Faïences de l’Antiquité Fang – Visions d’Afrique Fausto Melotti Félix Vallotton. Catalogue raisonné de l’œuvre peint Fernand Léger Figures et portraits – La photographie au musée d’Orsay Flacons à tabac chinois des collections Baur Fleurs japonaises Formes et matières. Les arts traditionnels du Japon Fragments du vivant Fragonard – Cabinet des dessins Fragonard de Besançon, Les François Bocion Frans Post 1612-1680 Friedrich Karl Gotsch Fulgurances Gaz ! Gaz ! Gaz ! Géométrie hors limites Gérard, Girodet, Gros – Cabinet des dessins Ghysels. Une esthétique de l’espace Gianni Bertini Giorgio Vasari – Cabinet des dessins Gloires de marbre Grande Guerre dans la bande dessinée, La Graines Granet – Cabinet des dessins Hans Hartung. 10 Perspectives Hans Hartung. Au commencement était la foudre Hodler – Galerie des arts Hubert Robert – Cabinet des dessins Ibeji Icônes – Collections byzantines du MAH – Genève Ideqqi Impressions du Nord Inde Ingres – Cabinet des dessins Ingres – Galerie des arts Irlande Japon Jardin de Monet à Giverny, Le Jean Crotti. L’œuvre peint (1900-1958). Catalogue raisonné Josef Sudek. Le monde à ma fenêtre Józef Mehoffer (1869-1946)
Kerala – Des dieux et des hommes Kim Sooja Kimonos Art déco Kokoschka et la musique Lamas du Tibet, Les Laurent de La Hyre – Cabinet des dessins Léon Gimpel (1873-1948) Léonard de Vinci – Cabinet des dessins Léonard de Vinci – Galerie des arts Ligozzi – Cabinet des dessins Lobi – Visions d’Afrique Louis de Boullogne – Cabinet des dessins Luca Cambiaso – Cabinet des dessins Ludovico Carracci – Cabinet des dessins Magie du paysage russe Main, La – La photographie au musée d’Orsay Mali Man Ray Marcello. Adèle d’Affry (1836-1879) Marlène Mocquet Masaccio et Masolino Masques de l’Himalaya Maurice Denis – La photographie au musée d’Orsay Medusa en Afrique Métamorphoses. Dans l’atelier de Rodin Michel-Ange – Cabinet des dessins Mitchell | Riopelle. Un couple dans la démesure Moine et le Démon, Le Monde symbolique des amulettes égyptiennes, Le Morandi – Galerie des arts Normands en Sicile, Les Nouveau Pinocchio, Le Nouvelle-Irlande Objet et son double, L’ – Galerie d’arts graphiques Objets blessés Œuvre d’art et sa reproduction, L’ – La photographie au musée d’Orsay Olivier Mosset Or des steppes, L’ Otto Dix. La guerre Outils et instruments anciens Palais Farnèse Paradis de Tintoret, Le Parures triomphales Passion Dürer, La Paysages de Renoir. 1865-1883, Les Paysages et nature – La photographie au musée d’Orsay Peinture en France au xve siècle, La – Galerie des arts Peinture et couleur dans le monde grec antique Pérou. Les royaumes du soleil et de la lune Persona Photographies de guerre – La photographie au musée d’Orsay
Pierre Aubert Pierre Mignard – Cabinet des dessins Pietro da Cortona – Cabinet des dessins Polidoro da Caravaggio – Cabinet des dessins Pollaiolo, Les – Galerie des arts Punu – Visions d’Afrique Raphaël – Galerie des arts Refaire l’histoire Regards d’artistes Reliques du passé Rembrandt – Cabinet des dessins Richard Greaves Robert Nanteuil Sacre de Napoléon peint par David, Le Saints de chœurs Sarkis Sculpture du xviie siècle à Rome, La – Galerie des arts Sculptures de bois au Népal Scultura italiana (1960-2004) Senufo sans frontières. La dynamique des arts et des identités en Afrique de l’Ouest Sergio Dangelo Seurat et le dessin néo-impressionniste – Galerie d’arts graphiques Sièges d’Afrique noire Songye Sous la griffe du dragon Statuaire Babembe Sujets de l’abstraction, Les Table à l’Élysée, La Tauromachie Terres d’Islam Théâtre de l’œuvre. 1893-1900, Le Théophile-Alexandre Steinlen. L’œil de la rue Toulouse, pages d’histoire Tour Eiffel, La – La photographie au musée d’Orsay Tours du monde, Les Toussaint Dubreuil – Cabinet des dessins Trésors antiques Trésors engloutis d’Égypte Un joyau de l’Inde moghole Une Venise de papier Verrocchio, Lorenzo di Credi, Francesco di Simone Ferrucci – Cabinet des dessins Vers le haut Vers le reportage – La photographie au musée d’Orsay Victor Hugo. Dessins visionnaires Vivre au Moyen Âge Voyages croisés Walker Evans. Photographies américaines William Kentridge. Cinq thèmes Xikrin. Hommes-oiseaux d’Amazonie XXIème ciel. Mode in Japan Yves Klein. Embrasure Zoran Music
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[DIFFUSION | DISTRIBUTION]
FRANCE et RESTE du MONDE
ITALIE et C ANTON du TESSIN
Les ouvrages en langue française de 5 Continents Editions sont diffusés et distribués par :
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[ C R É D I T S P H OTO G R A P H I Q U E S ]
Ernest Biéler (1863-1948), Le Grammont,
p. 66-67 © Michael Wolf
Palazzo Torlonia, Rome, 2011.
s.d. [ca. 1918], pastel sur papier ,
p. 69
© Charlotte Perriand
Photo: Inès Dieleman.
51,4 x 66,2 cm, don de la Fondation
p. 71
© Béatrice Helg
Fabienne Verdier, 2006.
Michel Lehner 2000, Musée d’art du
p. 72
© Andrea Pertoldeo (détail)
Photo: Dolores Marat.
Valais © Musées cantonaux du Valais, Sion ;
p. 74-75 © Eric Corlay
NOUVEAUTÉS p. 6-7 p. 8 p. 10
p. 12
p. 15
p. 31
photo Michel Martinez, Sion
p. 79
© Luigi Spina
Huile et fusain sur toile, 100 x 80,5 cm.
p. 33
© Nicolas Lieber
p. 85
© Hughes Dubois
Fundació Pilar i Joan Miró a Mallorca
p. 35
© Fernando Costa
(FPJM-31) © Successió Miró / SOCAN,
p. 37
Nganampa mantangka minyma tjutaku
Joan Miró, Peinture, vers 1977.
Montréal / ADAGP, Paris (2019).
Tjukurpa ngaranyi alatjitu - La Loi des
JEUNESSE
Paul Gauguin, Autoportrait à l’idole, vers
femmes est vivante sur nos terres. Œuvre
p. 86-88 © The Board of Trustees of the Victoria
1893. Huile sur toile, 43,8 × 32,7 cm.
collaborative de femmes, APY Lands,
McNay Art Museum, San Antonio, Texas.
290 x 550 cm, 2018. Acrylique sur toile
Legs de Marion Koogler McNay (1950.46).
Betty Muffler, Angkaliya Curtis © 2019,
Bill Traylor (États-Unis,1853–1949).
ProLitteris, Zurich | Wawiriya Burton
Sans titre (Femme glapissant sur une
© Copyright Agency |Crédits photos
plateforme) Montgomery, Alabama,
© Vincent Girier-Dufournier (détail)
p. 90
© 2015 Royal Academy of Arts, Londres
Carlo Zinelli, Sans titre, entre 1957 et 1958,
p. 91
© 2013 The Museum of Modern Art
1939-1942. Peinture d’affiche et graphite
p. 38
sur carton, 39 x 24,6 cm. Collection
gouache sur papier, 35 x 50 cm, photo :
Blanchard © Hill Photo by Adam Reich,
Atelier de numérisation – Ville de Lausanne,
American Folk Art Museum, NY.
© The Board of Trustees of the Victoria and Albert Museum, Amy de la Haye and Emily Sutton, 2014
TA I L O R M A D E
Carlo Zinelli, Sans titre, 1962, gouache et
p. 92-93 © Luigi Spina
Pierre Bonnard, La glace de la chambre
collage d’emballages de papier à cigarettes
p. 95-96 © Luigi Spina
verte, 1908 huile sur papier
sur papier, 35 x 50 cm. photo : Atelier de
50,2 × 65,4 cm. Indianapolis Museum
numérisation – Ville de Lausanne, Collection
© Luigi Spina
p. 19
p. 39
of Art, Indianapolis, Fonds James E. Roberts
de l’Art Brut, Lausanne (cab-2119)
C ATA L O G U E
Giovanni Battista Podestà, Carnevale, 1965.
p. 103
© Mauro Magliani
Félix Vallotton, Le Bain au soir d’été,
Collection de l’Art Brut, Lausanne © Eryck
p. 104
Archives Karim Grusenmeyer / Frédéric
1892-1893, Huile sur toile, 97 x 131 cm.
Abecassis
(38.84)
p. 25
and Emily Sutton, 2013 p. 89
Collection de l’Art Brut, Lausanne (cab-1130)
p. 17
p. 21
and Albert Museum, Amy de la Haye
p. 41
Dehaen
Kunsthaus Zürich, Foundation Gottfried
p. 43
© Vincent Girier-Dufournier
p. 105
© Hughes Dubois
Keller, Office fédéral de la culture, Berne,
p. 45
© Alan Shaffer
p. 107
Courtesy of Yann Ferrandin
1965 © Kunsthaus Zürich
p. 46
© Vincent Girier-Dufournier
p. 111
© Rodrigo Reinoso
Eric Desmazières, Vue de l’atelier de René
p. 48
© Hughes Dubois
Tazé, 2006, aquarelle et gouache sur vélin
p. 50
Alain and Alexia Freilich Collection,
préparé, 46 x 82,5 cm
Brussels
C O U V E RT U R E
p. 27
© Serge Veignant
p. 55
© Daniela Moreau/ Acervo África
Fabienne Verdier, Margareta I. La pensée labyrinthique,
p. 28
James Wilson Morrice, Venise au crépuscule,
p. 57
© René Fuerst
d’après le Portrait de Margareta de Jan Van Eyck
v. 1901–1902, huile sur toile,
p. 59
© Iago Corazza
(1439), 2011, acrylique et technique mixte sur toile,
65,4 × 46,3 cm. Musée des Beaux-arts
p. 60
© Fondation Baur
180 x 403 cm. Collection particulière.
de Montréal, Legs de Gwendolen
p. 61
© Bibliothèque Nationale de France, Paris
Rutherfurd Caverhill (1949.1005).
p. 65
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