Une vraie imprimerie de bons de carbone

2015

Biogaz en Argentine:une vraie machine à capturer le mèthane

INVESTIR DANS LE BIO GAZ ET BONS DE CARBONE AUTREMENT MENGUCCI, DARÍO LUCIANO

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matière première constitue une vraie machine à capturer le méthane des déchets et ainsi assurer la certification d’une énorme quantité de bons de carbone.

Biodigesteurs en Argentine: une vraie machine à capturer le méthane, mais attention..

D’ailleurs un générateur/turbine de gaz et d'électricité, c’est tout ce qu’il faudra pour assurer un bénéfice de plus de 30% annuelle.

Des installations similaires fonctionnent depuis plus d'une décennie aux Etats Unis, au Canada, en Australie, en France, en Allemagne, en Suisse et en Afrique du Sud avec un succès remarquable.

En Argentine, il y a plus de 6.000 fermes, laiteries, élevages et parcs d'engraissement (feed lots) ayant une activité rentable, capable de générer de l'énergie à partir de leurs déchets et de le vendre au réseau public.

Ce types d’installations peuvent être petites (pour produire une énergie pour des nécessités locales) ou de vrais parcs d'approvisionnement en énergie électrique et de gaz pour le réseau public.

Bien qu'il existe actuellement beaucoup d'installations de traitement des eaux usées en, elles sont peu nombreuses à profiter du gaz de ces usines comme combustible et elles sont encore moins nombreux à vendre cette énergie au réseau public.

Des expériences à réviser : Á Rio Cuarto, Province de Cordoba, par exemple, la bioénergie est déjà en mode « pilotes de preuve ». Mais avec certains soucis…

Mais les établissements agricoles, comme les laiteries, les fermes et "feed lots" n'ont pratiquement pas investi dans ces types de projets en raison du manque de capitaux nécessaires pour adapter l’infrastructure et le modèle d'affaires et de gestion.

Avec le biogaz produit à travers la fermentation du sillage de mais et du fumier, un groupe de partenaires appartenant à différentes activités, pour la plupart des producteurs agricoles, vont commencer dans peu de temps à produire de l'énergie électrique et thermique, avec une projection d'insertion dans les réseaux d'approvisionnement urbains.

L’exploitation des déchets agricoles est à la base de cet investissement: tant les cultures avec une haute valeur énergétique, comme les déchets alimentaires sont adéquates pour la production de biogaz.

Le biogaz se compose principalement de méthane, dioxyde de carbone et de substrats adaptés à la génération d'énergie et à la fabrication de fertilisants.

Les objectifs du nouvel entreprenariat ciblent la production d'énergie propre pour la « substitution d'importations de combustibles » et la « nécessité d'ajouter de la valeur au maïs, et de générer des emplois ».

Sa valeur calorique varie entre 6.000 et 7.500 kcal et elle est aujourd'hui une source appréciée de combustible, revalorisé par les industries agricoles, laitières et de traitement alimentaire.

L'usine, installée dans une zone de 4 hectares dans les environs de cette ville va générer en peu de jours plus d'un mégawatt

L´installations d'un “biodigesteur” avec un système d’approvisionnement de cette 1

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par heure (Mw/h) d'énergie électrique et autant d'énergie thermique.

du placement du grain par son bas prix du a des excédents dans la production ».

Le groupe a investi à ce jour 60 millions de pesos (5 millions d’euros !), la plupart avec des contributions de 49 partenaires actionnaires.

Joint à eux, d'autres partenaires et employés de l'entreprise disent « Ceci est un projet que nous appelons l'école, en jouent sur l'idée que ce sera la première d'une série d'usines qui font un plan stratégique beaucoup plus large réparti géographiquement en Argentine ».

Le risque de cet investissement : Il y - a part ce projet de Rio Cuarto - plusieurs projets ratés en Argentine à cause de certaines mésaventures ou mauvais calculs.

Ils réclament cependant qu’il est nécessaire d'accompagner les initiatives dans le système financier.

Plus de 40 ont échoué, selon l’Agence Argentine de Technologie Agricole -INTAqui a mis en place une Commission pour étudier les raisons d’un tel échec.

« Nous avons eu d'autres types de produits qui nous ont aidé comme des chèques de remises et des warrants, tout en comptant … et les garanties des actionnaires. Pour cela, tout l'effort est pratiquement pour les actionnaires. »

Quelque chose de frappant, aussi dans le risque de cette initiative de Rio Cuarto, c’est que l'entreprise ne connaisse pas la rentabilité (ils estiment récupérer l'investissement dans un délai de « 7 à 10 ans », sans aucune précision).

Cependant, elle a rappelé que la Banque de la Province de Cordoba leur a octroyé deux prêts: un pour acquérir le terrain où se situent l'entreprise et l'autre, un type d'engagement pour acquérir les machines.

D'autre part, bien que la génération d'énergie ne paraît pas significative dans la ville de Rio Cuarto, (consommation moyenne de 60 Mwh), l'idée c'est que d'autres « se joindront » (une espoire) à ce projet avec ce modèle pour pouvoir fournir à la communauté une meilleure proportion de l'énergie verte et renouvelable.

Un autre partenaire, réaffirme l'idée du projet stratégique parce que le pays a un déficit énergétique. « celui-ci est le secteur qui a le plus de possibilités de créer pour revenir à l'autosuffisance » dit-il.

Pourquoi ont-ils choisit le mais ? Parce qu'il y a un excédent du produit dans une zone qui a le meilleur maïs – soja au niveau national et un potentiel de croissance. « Tout ce qui est ici est fait avec le maïs c'est mieux qu'en le déplaçant au port, qui est très loin, dissent les investisseurs » (…).

De son côté, un autre actionnaire apporte : « Nous savons que c'est une ressource qui va être absente, que à un certain moment nous n'allons pas atteindre le gaz ni la lumière, ni aucuns des combustibles. » Quand l'usine de Cuarto Rio fonctionnera-telle ? «Techniquement l'usine est de 90 % de la production de gaz ou même plus. La partie de production est approuvée et est prête à fonctionner. Il reste un ajustement des protections qu'il faut faire avec le distributeur local EPEC (Société de Córdoba

Un actionnaire de l'entreprise explique qu'il est « rentré dans la société compte tenu de la nécessité de semer du maïs pour une obligation de rotation et devant la difficulté

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pou l’électricité). Les investisseurs ajoutent, que l'usine est connectée sur la Central Feria, qu'elle approvisionne en grande partie la ville de Rio Cuarto.

cycles non biologiques. » (encore un raisonnement inquiétant !)

De plus, entre les actionnaires c'est l'entreprise Generadora Cordoba Sociedad Anonima qui possède la Central 9 de Julio, dans Rio Tercero, qui a son tour est intégré de coopératives dans toute la province et appartient à Sindicato de Luz y Fuerza de Villa Maria. «Votre participation est très précieuse parce qu’elle nous apporte la connaissance du marché énergétique» a-telle fait remarquer un actionnaire. (inquiétant, mais vrai..)

Investir dans le biogaz autrement: Help Desk a développé, avec son équipe d'experts et entreprises associées, un modèle d'affaires rentable, moderne et efficace, capable de doubler la rentabilité de l'unité agricole en rajoutant la génération additionnelle d'énergie et de fertilisants et bons de carbone sans impliquer la consommation abusive de denrées alimentaires.

D’autant que la justice néerlandaise a condamné de ces jours l’Etat néerlandais à réduire les émissions de gaz à effet de serre du pays par rapport à 1990, d’ici à 2020, d’autres Tribunaux risquent également de faire monter la pression sur les gouvernements.

Question sensible : Quoi qu’ils en soient les raisons des échecs jusque-là, nous continuons à rassurer les investisseurs étrangers, puisque les conditions réelles de rentabilité sont là. Il faut simplement faire le business plan en conformité, c’est qui n’est malheureusement pas toujours la règle en Argentine.

Neuf cents citoyens avaient porté plainte contre leur gouvernement pour combattre le réchauffement climatique.

En dehors de sa proposition, ce projet de Rio Cuarto, se confronte à un thème sensible et polémique : un aliment utilisé pour d'autres fins que d'alimenter les gens, comme l'éthanol de maïs ou de canne à sucre ou du biodiésel d'huile de soja.

Dans son jugement, le tribunal a estimé que «sur base de la politique actuelle de l'Etat, les Pays-Bas auront réduit leurs émissions de 17 % en 2020: cela est sous la norme de 25 à 40 % que les scientifiques et les politiques internationales estiment nécessaire pour les pays industrialisés ».

L'Etat doit donc « faire plus pour contrer le danger imminent causé par le changement climatique, étant donné son devoir de protection de l'environnement», a indiqué la même source.

Certains partenaires de ce projet et l'un des initiateurs, justifie l'initiative de rejeter la discussion alimentaire contre l'énergie. «Où nous mangeons du maïs pour que notre processus enzymatique transforme l'énergie et nous pouvons marcher et respirer ou nous utilisons l'équivalent énergétique pour d'autres nécessités », a-til soulevé. « Si seulement, nous utilisions le maïs comme aliment nous n'aurions pas la capacité d'absorber la production actuelle, mais si nous voulons amplifier la culture et profiter de la production nationale, nous avons besoin de la consommation dans les

Le contrôle des émissions est l'une des tâches de l'Etat, a assuré la justice, soulignant que les coûts de ces réductions ne seraient pas inconcevablement élevés.

Et ça ira surement de même pour les denrées alimentaires tôt ou tard.

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Help Desk Consultores propose d'investir autrement: concrètement dans la construction d'une centrale modèle de biogaz dans un "feed lot" ou dans une étable de production laitière, pour obtenir de l'énergie, des fertilisants et aussi la certification de réductions d'émissions de gaz à effet de serre.

(JV)-, sont les suivantes: nous conseillons de démarrer dans un parc pour 1000/1200 bovins.

1. Dans un premier modèle d'affaires, on voit une Union Transitoire d'Entreprises ou JV, ou les partenaires financiers se répartissent des bénéfices selon la contribution du capital en liquide et espèces. Les opérateurs et les clients privilégiés de l'UTE ou JV bénéficient de contrats et approvisionnements rentables et stables.

Les modalités de mise en œuvre de nos projets sont variées et nécessitent une expertise adéquate pour la gestion de l'unité agricole et sa structure d'exploitation, et pour l’aspect de la cogénération et de la commercialisation des produits de l'usine.

2. Dans un deuxième type d’association le Feed Lot ou la laiterie restent en dehors de la répartition des bénéfices de l'UTE en fournissant une biomasse gratuite en échange de l’énergie gratuite. Ils reçoivent un partie de la commercialisation des fertilisants, reçu a un prix préférentiel, pendant 5 ans.

D’après nos estimations, un investissement de ce genre (á partir de fumier) prévoit au moins un rendement minimal de 17.56 % par an dans trois volets précis : 

Production de biogaz et d’énergie



Production de fertilisants



Bons de carbone

3. Dans un troisième type d’association, le "Feed Lot" ou la laiterie partagent la formation du capital de l'UTE et retirent des bénéfices en fonction des conditions de l'apport de capital.

Rentabilité à échelle: La production de biogaz peut être obtenue à partir des usines et établissements de très différentes échelles.

La première étape sera la mise en place d’une étable de 10.000 m2 pour faciliter la récolte de fumier :

Notre proposition est évolutive aux conditions et au potentiel de l'établissement, bien que d'une manière standard on parle de la construction d'un biodigesteur - l'un principal et un réservoir secondaire - qui peut traiter en moyenne 10 tonnes de déchets solides de bovins par jour.

Modèles d'affaires pour le biogaz et les fertilisants, proposé par Help Desk Consultores :

Un système efficace de ramassage d'excréments et de déchets est nécessaire pour assurer l’exécution du projet. Ce type d'amélioration est d'une grande importance pour assurer la qualité du matériel à digéster.

Les conditions et modalités de participation envisagées dans ce type de projet, selon la participation préférée par les investisseurs dans la formation de l'Union Transitoire d'Entreprises (UTE) ou de la Joint Venture 4

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Il existe également, des équipements de récolte (vide fumier) d'une grande efficacité et d’une grande rapidité pour ce processus.

La technologie utilisée pour stabiliser la charge du digesteur et la qualité du gaz obtenu pour l'usine, sont la clé du succès du projet. Pas d’improvisations. a) un point d'accès des déchets ou de biomasse b) réservoir de digestion c) un séparateur d'effluent d) un dépôt pour l'effluent e) une pompe de réinjection de l'effluent f) une membrane de rétention de biogaz de la fermentation g) une installation / tuyauterie de récolte du biogaz h) un dépurateur du biogaz i) un générateur

Le processus de traitement des déchets continue avec la charge du digesteur où on va traiter le pH et dans une température environ 38º, éliminer les extraits de sable et cailloux qui pouvaient être présentes pour protéger les équipements.

Le processus est également obtenu à partir de biogaz, un substrat riche en nutriments qui est traitée et vendue comme fertilisants.

De là, le substrat il est pompé à la chambre de fermentation où la matière organique est dégradée et elle se produit et accumule le méthane.

On ajoute à ce bénéfice les crédits de carbone récupérés par le projet.

Le gaz et le produit traités se séparent dans une chambre extérieure de gazéification pour compléter le processus.

L'excès de biogaz est utilisé comme énergie électrique au travers d'un générateur (une turbine) qui récupère la chaleur.

Cet aspect est particulièrement attractif pour ces entreprises qui se trouvent soumises aux taxes environnementales (ex: La taxe carbone en France).

Généralement, une usine générant une capacité installée de 1 MW est proposé.

A partir de la publication de la première encyclique du pape sur l’environnement, et suivant l’audition de 76 experts, acteurs financiers, représentants d’entreprises et responsables d’ONG, une « feuille de route pour financer une économie décarbonée» a été élaboré, rappelant l’enjeu de la lutte contre le réchauffement, et aussi le chiffre du Fonds monétaire international (FMI), selon lequel les subventions aux énergies

L'énergie produite se consomme dans l'établissement et se vend au réseau public.

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fossiles représentent un coût de 10 millions de dollars par minute (8,9 millions d’euros).

• L'achat des bovins pour l'engraissement et l'exportation (qui rajoutent une rentabilité supplémentaire de + 40% au volet énergétique)

Les auteurs plaident pour la transition vers une économie bas carbone et construisent leur analyse autour de « 10 propositions clés », entre outres les experts incitent à augmenter progressivement le prix du CO2 pour favoriser la baisse des émissions, à travers la mise en place d’un « corridor carbone », situé entre 15 à 20 dollars la tonne de CO2 en 2020 puis entre 60 et 80 dollars la tonne en 2030.

• l'application directe des fertilisants aux clients et utilisateurs finaux (rentabilité additionnelle de 50 % du volet Le succès du projet est donné par : • La quantité, qualité et nature de Biomasse disponible.

• La capacité de traitement et commercialisation.

Milliards de dollars annuels pour le Changement Climatique

• La capacité installée pour générer de l'énergie et sa commercialisation

Une commission spéciale a été mise en place également en avant le rôle des banques de développement, à travers les garanties qu’elles peuvent accorder à des financements d’investissements dans les pays du Sud, en première ligne face au changement climatique.

Les recettes provenant de la vente d'énergie sont estimées à partir d'une perspective de génération et vente au réseau public à 80% de la capacité installée et la vente des fertilisants dans une production attente moyenne de 50 %.

« Ce ne sont pas les 100 milliards de dollars » promis par les pays du Nord à ceux du Sud à la conférence sur le climat de Copenhague en 2009 « qui vont faire toute la transition bas carbone, ce sont des milliers de milliards de dollars annuels qu’il va falloir faire basculer d’un monde carbone vers un monde bas carbone », a souligné Alain Grandjean à l’issue de la remise du rapport en présence de François Hollande, de Pascal Canfin et de Nicolas Hulot, envoyé spécial du président pour la protection de la planète.

L'investissement initial s'estime entre USD 2.500.000 à USD 3.500.000 selon la dimension de l'usine et le modèle d'affaires à adopter.

Le retour attendu dans 10 ans, dans une vente d'énergie au réseau et fertilisants, peut atteindre, selon la dimension de l'usine jusque 16.000.000 USD plus les bons de carbone.

À son tour on peut aussi considérer comme incorporation d'autres activités ou volets complémentaires de l'UTE, intégrées dans l'usine à gaz et fertilisants, comme :

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