SOMMAIRE
L’histoire du plus fidèle ami de l’homme 6 Barbet Barzoï Basenji Basset bleu de Gascogne Basset hound Beagle Bedlington terrier Berger allemand Berger de Russie méridionale Berger hollandais Bichon maltais Bobtail Bouledogue français Bouvier de l’Appenzell Braque de l’Ariège Braque du Bourbonnais Braque Dupuy Braque français
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Bulldog Bullmastiff Bull-terrier Cairn terrier Caniche Caniche à poil cordé Chien à loutre Chien courant de Russie Chien d’arrêt allemand Chien d’élan suédois Chien de Léonberg Chien de Saint-Hubert Chien nu du Mexique Chow-chow Clumber spaniel Cocker spaniel anglais Collie à poil long Corniaud Dalmatien Dandie dinmont terrier
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Dobermann Dogue allemand Dogue de Bordeaux english springer spaniel Épagneul japonais Épagneul king-charles Épagneul pékinois Esquimau canadien Fox-hound anglais Fox-terrIer à poil dur Fox-terrIer à poil lisse Français golden retriever greyhound griffon nivernais Laïka de Sibérie Lévrier écossais Manchester-terrier Mastiff Podenco d’Ibiza Pointer anglais Poitevin
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retriever à poil plat 132 retriever du Labrador 134 rottweiler 136 Saint-Bernard 138 Saluki 140 Samoyède 142 Schipperke 144 Sealyham-terrIer 146 Setter anglais 148 Setter irlandais rouge 150 Skye-terrier 152 Smous des Pays-Bas 154 Spitz allemand 156 Teckel 158 Terre-neuve 160 Terrier de Boston 162 Terrier irlandais 164 Terrier kerry-blue 166 Whippet 168
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Liste des chiens par type de race
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BEDLINGTON TERRIER Origine Grande-Bretagne
Au xixe siècle, les mineurs de Bedlington, ville du nordest de l’Angleterre, possédaient des chiens pour chasser le lapin ou nettoyer les mines de leurs rats. Parmi ces chiens, il y avait le rothbury terrier, qu’ils croisèrent sans doute avec un lévrier whippet pour créer le bedlington terrier. Du whippet, ce chien a gardé la forme corporelle : rein arqué et ventre rentré. Du rothbury terrier, il a hérité la fourrure, qui lui donne la douce apparence d’un agneau. Bleu, marron ou sable, son poil est feutré et épais. Il demande d’ailleurs un brossage et un toilettage réguliers. Ce chien est gracieux, souple et musclé, mais sa tête en forme de poire surmontée d’un toupet blanc et abondant étonne parfois. Aujourd’hui, la race a quitté les mines pour devenir compagnon d’agrément. Affectueux, le bedlington terrier a bon caractère. Il n’est pas porté sur la bagarre, toutefois, si l’un de ses congénères le cherche, il le trouve !
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BOBTAIL
Origine Grande-Bretagne
Le bobtail est surnommé « gros nounours » à cause de son pas souple et chaloupé qui rappelle celui d’un ours. Son corps, robuste et carré, porte une fourrure rêche, abondante et hirsute. Sa couleur est gris et blanc. Il est avide de caresses au point d’en devenir parfois collant. Mais le bobtail est loin d’être un ours en peluche, car il pèse entre 35 et 40 kilos. En Grande-Bretagne, cette race est ancienne. Elle servait à la garde des troupeaux de moutons. Toutefois, ses origines restent incertaines. Elle a peut-être accompagné les légions romaines de César lors de l’invasion de l’île. À moins qu’elle ne soit le fruit de croisements de chiens de bergers européens, comme le caucasien ovcharka et l’italien bergamasco. Quoi qu’il en soit, le bobtail est un chien intelligent et hardi. S’il naissait avec une queue, la tradition anglaise voulait qu’on la lui coupe à la naissance. Le terme « bobtail » a d’ailleurs signifié pendant longtemps en anglais « queue écourtée » et était utilisé aussi bien pour les chevaux que pour les chiens, avant de désigner une race canine spécifique. Aujourd’hui, le standard de la race reconnaît la présence de cet appendice. Le bobtail a gardé son âme de berger : il protège sa famille comme ses ancêtres surveillaient leurs moutons.
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BRAQUE DE L’ARIÈGE Origine France
L’Ariège fut le berceau de deux chiens de chasse : le braque de l’Ariège et l’ariégeois. Si les deux races cohabitent sur un même territoire, elles n’ont pas eu la même utilité pour l’homme. Le premier était un chien d’arrêt, le second un chien courant. Le braque de l’Ariège est plus grand que l’ariégeois. Sa robe est blanc truité d’orange pâle ou moucheté de marron, quand celle de son cousin est blanc marqué de noir. Leurs points communs : le flair et l’élégance. À l’origine, le braque de l’Ariège peut être ce chien blanc et orange aux membres secs et aux muscles saillants que peignait Jean-Baptiste Oudry au xviie siècle. À moins qu’il ne soit issu de croisements opérés au xixe siècle entre le vieux braque français et des braques méridionaux de robe blanc et orange. Longtemps prisé par les chasseurs, le braque de l’Ariège a bien failli disparaître après la Seconde Guerre mondiale : en 1964, aucun braque n’est inscrit par la Société centrale canine au Livre des origines français (LOF). En 1989, une poignée d’éleveurs s’émeut de cette disparition et décide de redonner à ce chien son caractère de chasseur. Elle y parvient en 2010 : quarante-sept chiens sont inscrits au LOF !
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BULLMASTIFF
Origine Grande-Bretagne
Au Moyen Âge, les Anglais utilisaient des grands chiens puissants pour défendre leurs biens et leurs troupeaux. Parmi ces chiens, il y avait le mastiff qui, croisé avec le bulldog, donna naissance au bullmastiff. Ce chien possédait une puissance telle qu’on le destina très vite à la garde. Au xixe siècle, il fut utilisé pour traquer les braconniers aux côtés des gardes-chasse. De pelage bringé ou fauve, il avait en effet l’avantage de se fondre facilement dans l’obscurité. Il pourchassait le voleur, le plaquait à terre et attendait son maître pour le lui livrer. De ce travail, il a tiré son surnom de gamekeepers’night dog, « chien de nuit des gardes-chasse ». Si le bullmastiff dégage une grande puissance, ce chien au masque noir n’est pas pour autant agressif. Il peut toutefois se montrer dominant avec ses congénères. Il faut donc qu’il les côtoie très tôt. Aujourd’hui, le bullmastiff est devenu le compagnon de vie de nombreux foyers. Intelligent et joyeux, il est tout dévoué aux membres de sa famille.
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CHIEN NU DU MEXIQUE Origine Mexique
Les chiens nus sont des œuvres de la nature. Et non de l’homme, qui n’y est absolument pour rien. C’est une question de gènes dominants qui les fait naître ainsi, sans poils. Deux pays du continent américain abritent cette race, le Pérou et le Mexique, et ses origines remonteraient à la nuit des temps. Au Mexique, le chien nu est appelé xoloitzcuintle, car, dans la religion aztèque, il symbolisait le dieu Xolotl, dieu de la Tombée de la nuit, des Jumeaux et du Jeu. Cette civilisation précolombienne considérait aussi qu’il aidait les âmes dans leur long voyage de la vie à la mort. Le chien nu a une peau douce et lisse, dont la couleur varie du noir et du gris au blond, bronze, foie et rougeâtre. Son corps est parfaitement proportionné, avec sa poitrine large et ses pattes longues. Ses pattes et sa longue queue portent quelquefois des poils hirsutes. Dans certaines portées, des chiots peuvent naître poilus. Ce ne sont pas des canards boiteux, car ils forment une variété reconnue, que les Mexicains nomment itzcuintle. Le chien nu du Mexique est enjoué et intelligent. Il en existe trois tailles : standard, intermédiaire et miniature. Vigilant, mais sans jamais montrer d’agressivité, ce chien fuit souvent les étrangers.
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FOX-TERRIER À POIL DUR Origine Grande-Bretagne
Le fox-terrier apparaît au xixe siècle. On l’a créé tout spécialement à cette époque pour participer à l’un des passe-temps favoris des Britanniques : la chasse à courre au renard. De taille modeste (moins de 40 centimètres au garrot), ce chien peut en effet se faufiler dans la moindre des tanières pour en débusquer l’animal. De cette spécialisation, il conserve le nom, car fox signifie « renard » en anglais. Cependant, l’histoire n’a pas gardé trace de tous les croisements qui ont pu le façonner. Elle évoque des beagles et d’autres terriers britanniques. Quoi qu’il en soit, dès la création de ce chien, il en existe deux types : le fox-terrier à poil dur et celui à poil lisse. En 1876, le club du fox-terrier est déjà créé, et, la même année, le standard des deux variétés est rédigé. Au cours du xxe siècle, le fox-terrier à poil dur quitte les terrains de chasse pour les salons. Il est vrai que son caractère aimable et sociable à l’égard des hommes sait conquérir leur cœur. Le sympathique et fidèle personnage de bande dessinée Milou, des aventures de Tintin, en est l’illustration. Aujourd’hui, même s’il ne chasse pas, le fox-terrier à poil dur garde l’énergie et l’intrépidité de ses ancêtres.
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SKYE-TERRIER
Origine Grande-Bretagne
Greyfriards Bobby fut le plus célèbre des skye-terriers. Il vivait à Édimbourg vers 1858 et, lorsque son maître mourut, il s’installa sur sa tombe. On tenta bien de l’entraîner vers d’autres lieux, mais il resta incorruptible jusqu’à la mort. Cette histoire montre parfaitement que le skye-terrier est le chien d’un seul maître et qu’il possède une personnalité affirmée. Avant qu’il ne devienne chien de compagnie, on l’employait pour chasser les rats, les renards et autres blaireaux dans les maisons et autour des fermes. Son poil long tombe en de jolies franges sur ses oreilles, sa queue et sa face. Il serait le fruit de croisements entre des terriers de la côte nordouest de l’Écosse. La monarchie anglaise s’intéressa vite à ce chien aux yeux pétillants de vie et d’intelligence. D’abord la reine Élisabeth Ire, au xvie siècle, puis la reine Victoria, au xixe siècle. Sa gloire n’a pas résisté au temps : le skye-terrier est aujourd’hui très rare.
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WHIPPET
Origine Grande-Bretagne
Avant qu’il ne soit le nom d’une seule et même race de lévriers, le terme de whippet désignait à la fin du xixe siècle tous les petits chiens rapides d’outre-Manche. Le whippet d’aujourd’hui n’est pourtant pas petit : le mâle mesure entre 47 et 51 centimètres ! Mais il est rapide. La généalogie du whippet recèle de nombreuses zones d’ombre, même si l’Angleterre abrite des chiens qui lui ressemblent depuis des siècles. Il se pourrait ainsi que les grands lévriers greyhounds, chiens de l’aristocratie médiévale anglaise, aient été les ancêtres du whippet. Certains cynophiles évoquent aussi un croisement de terriers. Ce sont les mineurs du Midlands et du nord de l’Angleterre qui se sont intéressés les premiers à lui. Au xviie siècle, ils organisaient des courses entre ces chiens qui allient puissance et grâce. Dans ces régions, les courses de whippets sont restées plus populaires que celles de lévriers greyhounds jusqu’à la Première Guerre mondiale. Les whippets étant des sprinters sur piste courte, on les entraînait souvent dans les ruelles des cités. Certains pouvaient parcourir 180 mètres en 12 secondes. Ce chien a le poil court, fin et serré. Le standard n’impose aucune couleur de robe, ce qui reste exceptionnel parmi les races canines. Sensible, intelligent et très affectueux, il apprécie l’affection des hommes, et son charme silencieux en a séduit plus d’un.
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Toutes les images de cet ouvrage proviennent de la collection privée des Éditions du Chêne.
© 2012 Éditions du Chêne – Hachette Livre 43, quai de Grenelle 75905 Paris Cedex 15 www.editionsduchene.fr Responsable éditoriale : Nathalie Bailleux avec la collaboration de Franck Friès Suivi éditorial : Fanny Martin Directrice artistique : Sabine Houplain Lecture-Correction : Myriam Blanc Fabrication : Marion Lance Ventes directes et partenariats : Claire Le Cocguen (clecocguen@hachette-livre.fr) Relations presse : Hélène Maurice (hmaurice@hachette-livre.fr) Mise en page et photogravure : CGI Imprimé par Europrinting (Via L Da Vinci, 19, 20080 Casarile, Italie) Achevé d’imprimer en août 2012 Dépôt légal : août 2012 ISBN : 978-2-81230-665-5 34/8877/2-01
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