Book Mars Avril 2025 - Littérature et polars GF

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Diffusion ACTES SUD Avril 2025

TOUS LES VISUELS PRESENTÉS DANS CE DOCUMENT SONT PROVISOIRES & PEUVENT NE

PAS REFLÉTER LA FINALITÉ DES PROJETS ÉDITORIAUX

Les visuels qui n’apparaissent pas sont toujours en cours de développement

GWENDOLINE SOUBLIN

Tout l’or des

nuits

Sur le deuil, un premier roman à l’ancrage social fort et à la langue libre et puissante. Dans Tout l’or des nuits, le réel se fêle face au mystère, laissant l’espace pour s’y faufiler à un étrange réconfortant.

Une nuit, Ivan n’est plus.

Depuis, pour Clara sa très jeune veuve, l’obscurité déborde.

Un soir, un chien noir apparaît sur son palier.

Il aboie, s’obstine, ne cède pas, il revient, reste là. Que veut-il ?

D’abord Clara l’ignore.

Pourtant, une autre nuit, au retour de son travail d’employée de ménage, dont les gestes la contiennent, elle ouvre la porte au chien.

Alors dans cet espace qu’est Berray, la ville-dortoir et sylvestre qu’habite Clara, une béance s’ouvre qui met la jeune femme face aux questions irrésolues. À la faveur d’autres nuits, où les animaux cavalent, s’échappent et renaissent, l’imaginaire vient s’acquitter de ce que le réel ne peut plus : vivre avec les disparus. S’en consoler, peut-être.

POINTS FORTS

u Un style déjà affirmé.

u Un roman qui n’est jamais là où on l’attend.

u Des thèmes universels : le travail, l’épuisement, le deuil.

u Une autrice primée pour son travail au théâtre.

AVRIL 2025

13,5 × 22,3 CM

352 PAGES

21,50 € ENV.

978-2-330-20464-8 -:HSMDNA=WUY[Y]:

Dans un style dégagé de toute contrainte, qui accueille autant le lyrisme que les tournures orales, Gwendoline Soublin infuse dans le réel de la perte et du deuil des éléments d’un étrange réconfortant, accès à un ailleurs échappant au contrôle, à la raison.

L’AUTEUR

Gwendoline Soublin écrit des textes dramatiques à destination des adultes, de la jeunesse et des marionnettes (Pig boy 1986-2358, Tout ça Tout ça, Fiesta, Depuis mon corps chaud, Mort le soleil, Spécimen…). Ils empruntent autant aux champs du fantastique, de la sociologie, de l’épique que de la poésie. Principalement publiés aux éditions Espaces 34, et pour certains traduits, ses textes ont reçu divers prix (prix Bä-Wü 2024, xxe prix de la Pièce de Théâtre Contemporain pour le Jeune Public 2023, Kindertheaterpreis 2022, prix BMKTNS 2020, JTAL 2017…). Ils font l’objet de nombreuses mises en scène et en ondes en France comme à l’étranger.

UN PREMIER ROMAN INTENSE
Visuel provisoire

“Du genre fantastique j’ai lu que l’écrivain et théoricien Roger Caillois disait qu’il était « rupture de l’ordre reconnu, irruption de l’inadmissible au sein de l’inaltérable légalité quotidienne ». Il formulait aussi que le fantastique était « une apparition, une déchirure ».

J’ai toujours été frappée par ces deux définitions qui me semblaient préciser ce qu’est aussi pour moi un poème – en cela qu’il nous échappe, en cela qu’il fait apparaître.

J’ai voulu que ce texte, Tout l’or des nuits, dans sa forme comme dans ce qu’il raconte, embrasse ces définitions. À savoir qu’il s’appuie sur un réel social et que ce réel se fêle face à un mystère, une étrangeté, de l’irrésolu – ce qu’est la mort, aussi, je crois.

Aussi Clara habite-t-elle ici un environnement sociologique précis, situé et que circonscrit largement dans cette histoire sa profession d’employée de ménage – métier qui me touche d’autant plus qu’il irrigue ma propre généalogie. Autour d’elle se déploie une galerie de personnages, remués par leurs propres problèmes et bien en peine, justement, face à sa peine : collègues, patrons, mère, frère et voisins.

Ce réel posé, l’impensé peut advenir.

Ce fantastique, c’est le chien qui le génère.

Lentement. Au fur et à mesure. Ce récit comme un drame social glisse vers ailleurs et bifurque.

GWENDOLINE SOUBLIN

Tout l’or des nuits note de l’auteur

Le chien guide dans l’obscurité, invite au royaume des morts, embarque progressivement l’héroïne dans d’interminables errances nocturnes qui la laissent chaque fois plus étourdie. Et qui font paraître à ses yeux épuisés les fantômes réels ou fantasmés des animaux abandonnés ou disparus des alentours. Ici des fantômes peupleront les lignes. Des visions de ce que la nuit rend visible.

Puisque c’est une histoire de deuil.

Deuil d’un humain, deuil d’un amour, deuil d’une vie si jeune qu’on doit, après le drame, l’imaginer autrement.

Deuil des animaux qui s’enfuient.

Deuil des absents définitifs.

Je me demande souvent si l’on peut se consoler des disparus.

Si aux disparus nous manquons, où qu’ils soient.

Si nos morts sont des poids ou des compagnons.

C’est aussi pour raconter quelle place tiennent ces absents dans nos vies que j’ai eu envie d’écrire cette histoire. Puisque je crois que les disparus persistent. Et que nous devons, pour continuer, accepter de leur donner la main.”

Visuel provisoire

THIERRY FROGER

Rose à la mer

Roman

D’île en île (Elbe, la Bretagne, Chalonnes), une marelle du cœur grandeur nature, une comédie romantique contrariée en forme de lente course poursuite sur fond de paysages sublimement embrumés.

“Pour moi l’écriture serait un moyen d’enquêter sur les images absentes, fantômes ou latentes, et qu’on désire jusqu’à l’effroi. Ou pour dire autrement, I’écriture comme légende de l’image qui s’évanouit et comme quête de son épiphanie.”

Thierry Froger (entretien avec Thierry Guichard, Le Matricule des anges, 2018)

Trompant l’absence et la nostalgie, Rose Pierre rêve de projeter les poèmes bretons de Jean Epstein sur un écran de fumées de goémon : tournés sur des îles bretonnes (Belle-Ile, Ouessant, Sein, Hœdic) dans les années 1930, ces courts-métrages en noir et blanc qui flirtent avec le documentaire, elle voudrait les rendre à leur milieu naturel.

Détective à la manque, “privé de tout ou presque” comme dit Rose, Florent Talva se consacre sans élan à sa mission du moment : retrouver les bobines égarées d’un film mythique et inachevé de Marcel Carné tourné à Belle-Ile en 1947 intitulé L’Ile des enfants perdus.

ATTRAPE-MOI SI TU PEUX POINTS FORTS

u Un roman ludique et subtilement sentimental, une ode aux acharnements du cœur, à l’irrésistible attraction de la vie.

u Une “petite” histoire simple et virtuose comme une mélodie de Satie, pleine de chausse-trappes et d’échos, sur fond de cinéphilie et de paysages iliens.

u Où l’on retrouve la fertile obsession de Thierry Froger pour les images manquantes et son art d’en créer de nouvelles, persistantes.

u Battue par les vents, les pluies (de larmes parfois) et les tempêtes (de l’âme souvent), illuminée par des éclaircies inespérées, une aventure climatique au sens propre comme au sens figuré.

ACTUALITÉS

u Sauve qui peut (la révolution) a fait l’objet d’une (formidable) adaptation au théâtre par la compagnie Roland Furieux (2023-2024) dans une mise en scène de Laetitia Spitz.

13,5 × 22,3 CM

220 PAGES

20 € ENV.

978-2-330-20438-9

En trois temps volatils, façon valse syncopée, sous prétexte de quête et d’enquête, le roman capte la rencontre de deux désenchantés émouvants, perdants magnifiques, adultes récalcitrants et joueurs obstinés, sur une carte du tendre à géométrie, humeur et météo variables.

u Pour info : https://www.compagnierolandfurieux.fr/ sauveqplar QUELQUES

CHIFFRES

u Sauve qui peut (la révolution)  : 4 000 ex. (2016 + remise en vente 2021)

u Les Nuits d’Ava : 4 600 ex. (AS, 2018 + Babel, 2021)

L’AUTEUR

Né en 1973, plasticien, poète, romancier, Thierry Froger est l’auteur de trois romans publiés chez Actes Sud : Sauve qui peut (la révolution) (2016, prix Envoyé par la Poste), Les Nuits d’Ava (2018, prix Castel du roman de la nuit) et Et pourtant ils existent (2021, prix de l’Académie littéraire de Bretagne et des Pays de la Loire).

En 2014, son recueil de poésie  Retards légendaires de la photographie (Flammarion, 2013) a reçu le prix Henri-Mondor de l’Académie française. En 2022, il a publié un second recueil, Deux romans & autres essais, toujours chez Flammarion. Il enseigne à l’École supérieure des beaux-arts de Nantes Saint-Nazaire et vit près de Clisson. En 2022, il est lauréat du Mondes nouveaux du ministère de la Culture, dont ce nouveau roman est une “émanation”.

THIERRY FROGER

Rose à la mer biographie et extrait

“Après que le ferry est passé à proximité de Bannec, Rose est un peu désappointée en constatant que la distance entre l’îlot et Ouessant est bien moindre qu’elle ne l’avait imaginée. Dans Finis Terrae, premier film breton d’Epstein, cette distance – et c’est même le ressort dramatique de l’histoire – semble insurmontable. Elle se remémore les scènes où les goémoniers brûlent les algues, la grâce économe de leurs gestes et l’élan blanc, intermittent, des volutes qui se mêlent aux nuages, dans une métaphore, lui semble-t-il, de la substance même du cinéma : promener des fantômes et des lumières sur un vaste écran. Elle a toujours été fascinée par les fumées, ainsi que par l’eau des rivières et des fleuves, par les vagues de la mer, comme si elle était irrésistiblement attirée par ce qui fuit et s’échappe, vole, coule, se transforme et se perd. Et c’est sans doute pourquoi Finis Terrae l’a touchée : elle y voit le dur travail des humains ordinaires et le mouvement du monde jamais achevé que cherchait sans doute à saisir Léonard de Vinci quand il dessinait des tourbillons, des nuages, des flux de vapeur et d’eau.”

D.
R.

[…] c’est toujours avec une intelligence aiguisée et humble qu’il tisse les liens qui unissent I’art et la vie, le désir et l’ivresse, le monde et une île de Loire, le film qu’il projette sur l’écran de nos rêveries est fait d’autres choses que d’images, c’est une pensée du monde qui se déploie, nourrie à des savoirs multiples autant qu’aux ombres que la fiction fait naître, danser et disparaître.

Thierry Guichard, Le Matricule des anges, à propos de Sauve qui peut (la révolution)

Au terme d’un long et onirique voyage, cinéphile, érudit, romanesque, cette éblouissante variation nocturne sur la force de ce que l’on désire voir, le deuxième roman de Thierry Froger parvient à réconcilier l’inconciliable : le désir et la vérité.

Olivier Mony, Le Figaro Magazine, à propos des Nuits d’Ava

THIERRY FROGER

Rose à la mer extraits de presse

Premier roman d’une audace folle… Sauve qui peut (la révolution) interroge la construction des mythes hérités du passé et la manière dont ils nous parviennent, le sens – souvent giratoire – de l’Histoire et la portée de l’engagement individuel, dans une geste aussi ambitieuse que blasphématoire, que le lecteur savourera avec autant de plaisir qu’un inédit de Godard.

Laëtitia Favro, Le Journal du Dimanche

[…] une superbe fresque historique, une histoire polyphonique où chaque personnage, qu’il soit réel ou fictif, prend la parole. Comme dans un kaléidoscope de petits éclats de vie sombres ou lumineux, l’histoire prend forme progressivement. […] Le roman nous embarque dans un tourbillon qu’on ne veut pas quitter. II résonne longtemps…”

Simone Pacchiana, Librairie Goyard, Nîmes, à propos de Et pourtant ils existent

Marion Millo

LES MOTS BLEUS

LES MOTS BLEUS Marion Millo

Couverture provisoire

180 pages / 140 x 205 mm 20 euros TTC

ISBN 978-2-36624-996-5

Né.e d’une mère célibataire dans une famille où la violence instaurée par le grand-père, chez qui elles vivent, règne, un.e enfant mutique vit en marge de la société. Jamais scolarisé.e, inexistant.e aux yeux du monde, iel ne survit que grâce aux lectures qu’iel fait des livres empruntés à la bibliothèque où sa mère travaille. Jusqu’à ce qu’un jour où les humiliations et les agressions du grandpère se répètent pour la énième fois et que la mère décide d’y mettre un terme définitif. Prenant la fuite, elle laisse son enfant qui se débrouille un temps avant d’être hospitalisé.e. Lorsque surgit Casque de cuivre, une femme qui l’a croisée à la bibliothèque et qui décide de la prendre sous son aile, c’est le début d’un road trip salvateur qui va la guider vers le chemin de la libération, de la (re) construction tandis qu’iel cherche sa place dans un monde qui, par ses catégorisations, ses normes et sa violence, n’a cessé de la rejeter. En forme d’hymne à la sororité, invitant également à nouer de nouvelles alliances avec les minéraux, les animaux et les végétaux, ce texte puissant et délicat célèbre le pouvoir de l’imaginaire et des mots, comme une tentative de réponse à la question posée par André Breton : « La pauvreté de notre monde ne dépend-elle pas de notre pouvoir d’énonciation ? »

L’AUTRICE

Née en 1975 à Antibes, Marion Millo a posé ses valises en Bretagne il y a 15 ans. Elle vit et travaille à Saint-Brieuc, dans les Côtes d’Armor. Son écriture est marquée par les univers qu’elle traverse tout comme il la traversent : l’engagement féministe, le cheminement aux côtés des personnes en situation de vulnérabilité.

Elle a publié un recueil de nouvelles, L’Innocence, en 2019. Son premier roman Tout rendre au vent est paru en 2021 aux éditions Cambourakis. Les Mots bleus est son deuxième roman.

• un récit d’initiation puissant et délicat, depuis une naissance dans la violence jusqu’à la libération grâce à de nouvelles alliances sororales et non-humaines.

• écrit à la manière d’un conte moderne, ce texte célèbre le pouvoir de l’imaginaire pour inviter à penser en dehors des catégories imposées et dépasser le scandale du monde environnant.

• un road trip féminin empreint de colère et de joie, semé d’embûches comme autant d’épreuves à surmonter dans un monde violent, qui invoque autant Thelma et Louise que Violette Leduc, Gogliarda Sapienza ou Dorothy Allison.

En librairie le 2 avril 2025

14 x 20,5 - 208 pages - 21 €

ISBN : 978-2-8126-2675-3

rayon / Littérature francophone mots clés / genre - langue française - identité identité française - féminin - femme - féminisme identité de genre - europe - danemark

Hôtes

Merete Stistrup

Quelle femme suis-je lorsque je parle en français ? C’est le questionnement d’Ella Søndervang dans ce roman entre France et Danemark.

Quinze ans après qu’elle a acquis la nationalité française, Ella Søndervang s’installe avec son mari Guillaume dans une maison entourée d’arbres, lui rappelant les contrées où elle a grandi, au Danemark. Ces pins noirs d’Autriche, étrangers comme elle, vont devenir le miroir par lequel elle se réapproprie son histoire, sa relation au sauvage, un regard qui vient du monde des fables.

Car, malgré une intégration réussie, son sentiment d’isolement s’est creusé avec le temps. Il lui semble que tout, toujours, lui rappelle qu’elle vient d’ailleurs.

Du reste, est-elle la même femme lorsqu’elle parle en français que lorsqu’elle revient à sa langue maternelle ? D’une langue à l’autre, n’at-elle pas la faculté de réinventer sa vie ?

Interrogeant les différences culturelles entre pays européens et les questions d’identité, notamment d’identité de genre, Merete Stistrup livre un roman où la quête de soi est inséparable d’une écriture de la nature.

Après une première vie au Danemark Merete Stistrup s’installe à Lyon où elle devient maître de conférences en littérature comparée. Elle a publié des ouvrages et articles sur l’énonciation littéraire et notamment sur l’inscription du genre. Autrice d’un roman en danois, En andens Øjne, récompensé par le prix du Statens Kunstfond, elle renoue avec l’écriture littéraire dans sa nouvelle langue. Hôtes est son premier roman écrit en français.

points forts

• Dans la lignée d’une Deborah Levy, une écriture du moi qui s’inscrit dans « la tempête de la vie ». Hôtes fera ainsi un bel écho au Coût de la vie.

• Une passionnante réflexion sur la manière dont la langue conditionne l’identité de genre : parler une langue, c’est aussi être parlé par elle.

Merete Stistrup

LA VIE D’OTTLA KAFKA, SŒUR DE L’ÉCRIVAIN

Le Dernier Voyage d’Ottla Kafka

Roman

S’inspirant librement de la vie d’Ottla Kafka qui prend figure de destin, Fanny Lévy bâtit un roman sensible sur un personnage à la présence forte et lumineuse, confronté au drame de l’Histoire.

5 octobre 1943. Dans le wagon qui l’emmène vers une destination inéluctable, Ottla Kafka remonte le fil de sa vie. Au cours de ce huis clos dans un train de marchandises, elle se rappelle le monde d’avant, sa famille et son mariage malheureux ; surtout, elle évoque Franz, son frère chéri, son complice et mentor avec lequel elle entretenait des relations qui avaient le relief d’une tendresse double.

Le récit oscille entre les souvenirs d’Ottla et son présent dans le wagon, ce qui permet à l’auteure de nous restituer l’histoire du camp-ghetto de Theresienstadt (la plus cruelle des tromperies et le plus grand des défis) où Ottla était internée, et de nous faire entendre la voix des enfants de Bialystok qu’elle a choisi d’accompagner.

Fanny Lévy se sent la responsabilité de garder le souvenir d’enfants innocents réduits au silence par la machine concentrationnaire, et ainsi de leur rendre un peu de la vie qu’on leur a volée, de leur offrir une forme littéraire de résurrection.

POINTS FORTS

u Un roman poignant sur la sœur de Kafka.

u Un personnage de femme à la présence forte et lumineuse.

u Une voix restituée aux enfants des ghettos et des camps.

14 × 19 CM

320 PAGES

L’AUTEURE

Professeure de lettres à la retraite, Fanny Lévy a animé des ateliers d’écriture et publié plusieurs livres chez différents éditeurs, dont Héroïnes manipulées ou Les Beauxarts de la mort (Éditions Orizons, 2017), qui a obtenu le Grand Prix de l’essai au Salon du livre des Gourmets de lettres. Elle vit à La Rochelle.

Visuel provisoire

“À l’origine de ce récit librement inspiré de la vie d’Ottla Kafka, il y a mon amour inconditionnel pour la personnalité de Franz Kafka, dans le journal duquel je me suis reconnue à l’âge de 18 ans, et que j’ai toujours considéré comme mon écrivain préféré, mon frère. Il était donc tout naturel que j’essaie de le ramener à la vie par les yeux d’Ottilie (Ottla), sa sœur chérie et préférée.

Ottla avait un instinct sûr pour distinguer entre le bien et le mal. Fidèle à elle-même, affectueuse et disponible, elle disait ce qu’elle pensait et ne se laissait pas détourner de son chemin. “Pure, vraie, honnête, conséquente, disponibilité et quant-à-soi, abandon et indépendance, timidité et courage dans un indéniable équilibre”, tel était le portrait que Franz Kafka faisait d’elle. Elle partageait ses secrets, était pour lui à la fois sœur, amie et ange gardien. Elle devint même pour lui une figure maternelle. Internée au camp de Theresienstadt, Ottla Kafka a adopté une attitude en accord avec sa morale en accompagnant volontairement, le

Le Dernier Voyage d’Ottla Kafka

note de l’auteure

5 octobre 1943, un groupe d’enfants de Bialystok. Lorsque le transport a atteint le camp de concentration d’Auschwitz, deux jours plus tard, ils ont tous été assassinés.

Peu de documents existent sur Ottla. Les lettres qu’elle écrivit à son frère n’ont pas été retrouvées. En m’appuyant sur ce que je sais d’elle et de sa famille, j’ai imaginé certaines scènes de son existence. Celles-ci ont pu arriver, l’ont peut-être été.

J’ai essayé de faire réentendre non seulement la voix étouffée de cette femme fascinante, mais aussi celles des enfants de Bialystok. Je me sens la responsabilité de conserver leur souvenir – de cette façon, un pan de la mémoire de l’extermination sera transmis. Mon imagination est pleine de leurs rêves. Leur absence ne cesse de m’interpeller.”

Littérature française

Héloïse Guay de Bellissen

LE KING ET LE PROPHÈTE

On ne naît pas King, on le devient.

LE LIVRE

Le frère mort-né d’Elvis raconte les débuts de la rockstar, son fulgurant succès dans le show-business américain, son immense gloire et sa décadence tout aussi extrême, sans oublier sa passion pour Priscilla, et son amour inconditionnel pour sa famille. Il nous révèle que toutes les étapes de la vie de Presley sont nourries par la lecture du Prophète de Khalil Gibran. Imprégné de sagesse orientale, ce livre phare de la génération hippy a été lu et commenté à la main par Presley, qui en possédait des dizaines d’exemplaires. Aussi, ses notes en marge du Prophète ont été judicieusement intégrées à la narration, mêlant une documentation approfondie à une narration enlevée. Plus qu’un biopic, Héloïse Guay de Bellissen nous livre un roman au style vif et captivant, qui mêle littérature et musique, spiritualité et rock’n’roll, pour brosser un portrait inédit du King qui a fait vibrer l’Amérique et le monde.

L’AUTRICE

2 avril 2025

14  ×  20,5 cm

208 pages 19,00 €

ISBN :

Héloïse Guay de Bellissen est auteure et tatoueuse. Elle a publié de nombreux ouvrages, dont Le dernier inventeur et Parce que les tatouages sont notre histoire, qui témoignent de la diversité de ses intérêts, de Spinoza à la préhistoire en passant par le slam et le tatouage. Elle vit dans le sud de la France.

POINTS FORTS

• Tableau inspiré des sixties et seventies aux États-Unis, c’est une plongée dans les coulisses d’un des plus grands mythes de la musique du siècle dernier : Elvis Presley.

• Plus qu’un biopic, un roman qui adopte un angle résolument original, et qui montre comment la star du rock s’est élevé de la marginalité aux sommets de la gloire grâce à la rencontre de son frère spirituel, Khalil Gibran.

• Une narration audacieuse, narrée par le point de vue inhabituel du frère mort-né de Presley, témoin romanesque d’une vie exceptionnelle aux dérives tout aussi frappantes.

• Un livre très documenté et inspiré par les notes de Presley lui-même, écrites en marge des pages du Prophète de Khalil Gibran, un livre phare.

• Star d’ampleur inégalée, Elvis est une figure indétrônable qui ne cesse d’inspirer le cinéma (film de Sofia Coppola, par exemple).

• Un style vif et plein d’humour, nourri de rock et de poésie, pour célébrer un hommage à la puissance de la musique et de l’art.

ACTUALITÉ

• Parution simultanée : Le dernier inventeur, en poche.

QUELQUES CHIFFRES

Chiffres GfK :

• Le dernier inventeur : 2 600 ex.

• Le roman de Boddah : 4 200 ex.

• Parce que les tatouages sont notre histoire : 6 000 ex.

9 avril 2025

12  ×  19,5 cm

172 pages 17,00 €

ISBN :

Olivier Liron

ÉLOGE DES MOUSSES

Un livre qui vous fera mousser !

LE LIVRE

Encore méconnues et trop peu étudiées, les mousses sont pourtant des végétaux exceptionnels, dotés de capacités fascinantes. Dans cet éloge aussi espiègle qu’érudit, Olivier Liron détaille l’histoire au temps long de ces formes de vie parmi les plus anciennes sur terre. Mêlant histoires personnelles et études sur le sujet, il nous invite à une promenade à travers les âges et les continents pour découvrir les mousses à travers la science et de la poésie. Puisant dans tous les domaines du savoir et

L’AUTEUR

de l’art, Olivier Liron nous révèle ainsi tous leurs secrets : leurs stratégies de survie, leurs pouvoirs multiples, leurs étonnantes vertus… Des promenades en forêt de Fontainebleau à la culture japonaise des jardins moussus, de la pensée romantique à la poésie contemporaine, cet éloge inspiré et lumineux est aussi une invitation à la réflexion écologique. Véritables modèles de résilience et d’adaptation à leur environnement, les mousses nous encouragent à poser un regard nouveau sur le vivant.

POINTS FORTS

• Un auteur remarqué. Chiffres GfK : Einstein, le sexe et moi –25 000 ex. ; Le Livre de Neige – 8 000 ex. ; La stratégie de la sardine (publié en octobre 2023) – 5 000 ex.

• Un sujet original et un livre pionnier. C’est en effet le premier essai littéraire entièrement consacré à cette forme de vie très peu connue, pourtant parmi les plus anciennes et omniprésentes dans l’histoire de la planète : les mousses.

• Un essai ludique, inspiré et savant, tout en restant très accessible, qui balaye différents champs du savoir avec bonheur : étymologie et sémantique, botanique et sciences du vivant, art, histoire et poésie.

• Cet essai nous révèle les multiples facultés insoupçonnées des mousses ainsi que leurs usages humains – de leur culture à leur emploi essentiel en parfumerie.

• Un éloge qui s’inscrit dans un intérêt de fond pour l’écologie, le développement de l’écriture de la nature (La vie secrète des arbres), et pour les espèces peu étudiées (champignons, lichens, algues…)

Olivier Liron a enseigné la littérature comparée avant de se consacrer à l’écriture et à la scène théâtrale. Il a publié Danse d’atomes d’or (Alma éditeur, 2016), Einstein, le sexe et moi (Alma éditeur, 2018, Grand Prix des Blogueurs Littéraires, Prix littéraire des lycéens des Pays de la Loire), Le livre de Neige (Gallimard, 2022, Prix Brise-Lame) et La stratégie de la sardine (Robert Laffont, 2023).

• Un livre dépaysant, invitation au voyage des forêts de France aux jardins du Japon où les mousses font l’objet d’un véritable culte, en harmonie avec le zen.

• Un style captivant qui mêle érudition et histoires personnelles avec humour et sensibilité.

YÔKO OGAWA Scènes endormies dans la paume de la main

Nouvelles traduites du japonais par Sophie Refle

Toujours à double fond, comme le sont souvent les textes d’Ogawa, ces nouvelles explorent avec une douceur infinie la magie de la scène, l’importance du spectacle vivant qui engendre une émotion singulière, celle de l’illusion transmuée de réel.

Le théâtre, la danse, le spectacle vivant, c’est là que se déroulent ces histoires.

La scène, ce lieu où l’individu entre dans la peau d’un autre, là où, en pleine lumière il oublie sa condition et en emprunte une autre.

Le jeu de scène, cette singularité que l’artiste passe parfois une vie entière à travailler pour atteindre peut-être l’excellence, générer l’envoûtement d’un parterre d’inconnus subjugués.

Ainsi, dans ce cadre subtil d’émotions conjuguées, d’influences et d’étrangetés, se déploient l’imaginaire des nouvelles d’Ogawa. En chair et en os, la présence physique des artistes autorise, Ô merveille, le temps d’une représentation ou d’une signature d’autographe, un sentiment tout droit revenu de l’enfance : l’admiration.

YÔKO OGAWA, OU L’ART DE S’IMMISCER DANS VOTRE VIE INTÉRIEURE

POINTS FORTS

u Les nouvelles de Yôko Ogawa sont incomparables, ce livre est le septième recueil publié aux éditions Actes Sud, des histoires dignes des collectionneurs de littérature inoubliable. Des imaginaires pour ceux qui aiment les cabinets de curiosités où les personnages, les images et les objets ne tombent jamais dans l’oubli, comme les peurs d’enfance ou les figures de l’inconscience.

AVRIL 2025

13,5 × 22,3 CM

272 PAGES

22 € ENV.

978-2-330-20356-6

Ne comptez pas sur Yôko Ogawa pour vous livrer une histoire confortable, linéaire, dans laquelle les surprises et rebondissements ne sont là que pour vous faire tourner les pages. C’est à un tout autre voyage que vous serez invités, embarqués par son écriture, fluide et claire, à déplier comme un fabuleux origami.

Libération

L’AUTEURE

Avec plus de vingt-cinq textes, romans, récits et nouvelles publiés en français aux éditions Actes Sud, Yôko Ogawa poursuit la composition d’une œuvre impressionnante, d’une esthétique singulière qui mêle la puissance narrative à l’étrangeté. Cette écrivaine vit au Japon dans une grande discrétion.

Visuel provisoire

YÔKO OGAWA

Scènes endormies dans la paume de la main

Une enfant joue tous les soirs dans la cour de l’usine où travaille son père. Elle l’attend de longs moments, observant semble-t-il l’avancée de la lumière du jour ou du clair-obscur de la fin de journée. Lors de ses pauses, une ouvrière et plus précisément une couturière semble touchée par la paisible solitude de l’enfant.

Soudain, il lui est proposé d’accompagner la petite au spectacle, il s’agit d’un des plus beaux ballets du romantisme. La Sylphide.

Fascinée par l’image de la ballerine dansant l’évanescence par excellence, l’enfant reproduit depuis, de façon obsessionnelle avec de simples outils rouillés, la scène la plus étrange du ballet.

Seule la couturière perçoit cette appropriation : la mère de l’enfant se serait-elle évaporée ?

Envoyée par sa mère chez une tante lointaine, une adolescente découvre l’ancienne actrice de théâtre dont on lui a souvent parlé.

Depuis longtemps en retrait, la vieille dame a pourtant gardé en mémoire l’entièreté de son texte préféré. Chaque réplique de la pièce tant aimée est d’ailleurs reproduite sur ses objets familiers, au fond d’une tasse, au creux d’un bol. Par-delà le temps passé, répétant pour elle-même des brides de son texte, la vieille dame

fait du tricot, une maille par jour dit-elle, pour donner le temps au temps, garder le goût des choses, celui du beau, celui de l’art. Une jeune femme se rend tous les soirs au théâtre. Elle n’entre pas, ne voit pas le spectacle mais elle attend la sortie des artistes Elle attend la lumière de ceux qui encore dans l’énergie des rôles, vont signer son programme immaculé.

Dans une autre nouvelle, une femme achète autant de billets que de représentations. Soixante-quinze billets d’entrée. Chaque soir ou en matinée, la spectatrice aiguise son regard, toujours plus précis, sur la mise en scène. Jusqu’au jour où elle rencontre celle qui prévoit les fautes, les maladresses ou pire, la chute d’un artiste, d’un objet, d’un rideau. Dans sa chambre sans fenêtre, très loin dans les étages du théâtre, sans aucune visibilité ou écran, au-delà des recoins du bâtiment, l’incroyable sensibilité de cette Invisible prévoit l’éventualité de ce qui pourrait jeter une ombre sur la beauté du spectacle.

À la fin de la soixante-quinzième représentation, elle disparaît. Éffacée.

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YOLANDA GONZÁLEZ

Océanique

Roman traduit de l’espagnol par Alexandra Carrasco

Écothriller, fiction historique et satire politique, Océanique relie cinq siècles de massacre de majestueuses baleines sur la côte Cantabrique pour satisfaire l’ambition des petits mammifères cupides que nous sommes.

Deux parades en présence : le sommet du G7 à Biarritz en 2019 et la rencontre à Bayonne entre les couronnes espagnole et française en 1565. À cinq siècles d’écart, face au même océan, les regards d’Elisabeth de Valois, Catherine de Médicis et leurs cours croisent ceux de Donald Trump, Emmanuel Macron et leurs spin-doctors. Pour prix d’un monde tourné vers le progrès, les baleines continuent d’avancer vers la mort. Pour une huile, indispensable combustible au développement du monde “civilisé” du xvie siècle, et aujourd’hui pour une chair encore prisée par des populations éhontément gavées. Quelle arme pour lutter si ce n’est la désobéissance ?

Océanique reproduit le mouvement des vagues, avec une narration musicale et rythmée qui met en scène la satire politique, la responsabilité environnementale et l’histoire d’un peuple qui n’a toujours regardé que vers la mer.

C. Rodríguez Vidondo, Diario Vasco

Une histoire que l’on voit, que l’on entend, que l’on touche, que l’on sent. Avec une dimension écopolitique parfaitement ajustée.

Constantino Bértolo (écrivain)

UN ÉCOTHRILLER MILITANT

POINTS FORTS

u Pour la protection de l’environnement et contre l’extinction des baleines, une lucidité très à jour sur la situation des océans.

u Sur nos contradictions et les dangers qu’elles ignorent, un confrontation sans appel.

L’AUTEURE

Née à Mérida en 1965, Yolanda González est diplômée en philologie arabe. Elle a collaboré en tant que critique littéraire au supplément livres de El País et enseigné la création littéraire à l’École de lettres de Madrid. Elle est l’autrice de quatre romans et vit depuis vingt-cinq ans à Bayonne. Océanique est son premier livre traduit en Français.

Océanique s’inscrit dans deux espaces temporels :

La tenue (réelle) du sommet du G7 à Biarritz en août 2019 face à un océan agonisant et l’histoire des baleiniers basques du XVIe siècle exacerbée par une rencontre protocolaire à Bayonne entre les couronnes espagnole et française.

Une baleine moribonde s’échoue sur la plage de Fuenterrabia (Pays basque espagnol face à Hendaye), à la veille du sommet du G7. Des associations écologistes se mobilisent mais il est trop tard. Elle ne peut plus être sauvée et l’odeur pestilentielle qu’elle commence à dégager pourrait entraîner des conséquences sanitaires très fâcheuses. Son dernier souffle a déjà plongé dans le coma une journaliste qui, dans un état végétatif, navigue aux frontières du réel dans un océan meurtrier.

Rusant avec les forces de l’ordre, une photographe activiste, qui a consacré sa vie aux cétacés, tente de dérouter un autre “ban” de baleines moribondes vers Biarritz pour les exposer aux yeux des puissants qui n’ont pas pris la mesure de l’urgence à sauver les mers des pollutions chimiques, des plastiques, de la surpêche…

YOLANDA GONZÁLEZ Océanique

En contrepoint, sur cette même bande de terre, mais au XVIe siècle, des hommes valeureux pêchent la baleine au harpon sur de frêles chaloupes. Ils sont les premiers à “œuvrer” à l’extinction de l’espèce, blessant à mort les baleineaux pour attirer les mères. Leur destin est de trouver la mort en la donnant ; la lutte est rude et chaque femme porte le deuil d’un père, d’un frère ou d’un fils avalé par la mer. Une boucherie épouvantable (tant pour les baleines que pour les hommes) qui depuis le golfe de Gascogne se déplace jusqu’à Terre Neuve et le Labrador. Une expédition toujours plus lointaine en quête d’huile de baleine, combustible indispensable au développement du monde “civilisé”, l’or noir de l’époque et de fanons pour les corsets et les éventails de ces dames, la peau pour les sacs, les cordages, les os pour les constructions. Dans la baleine, tout était bon à prendre.

Avec une écriture remarquable d’inventivité et de poésie, cet éco thriller, habilement mâtiné de roman historique, met en lumière deux fins de cycle culturel et économique : l’extinction des baleines sur la côte cantabrique et la fin probable du capitalisme tel que nous le connaissons, s’il est encore question de pouvoir lutter contre l’avidité des puissants…

LEAH HAGER COHEN

Va & Vient (titre provisoire)

Roman traduit de l’anglais (États-Unis) par Laurence Kiefé

Ani et Annamae sont deux jeunes filles à l’aube de l’adolescence. L’une vit à Manhattan, l’autre semble exister hors du temps, dans un univers onirique. Va & Vient est l’histoire de leur(s) possible(s) rencontre(s).

ENTRE LEWIS CARROL ET JONATHAN SAFRAN FOER, UN JEU D’ÉCHOS ET DE MIROIR

FASCINANT SUR LES MERVEILLES ET LES BLESSURES DE L’ENFANCE

POINTS FORTS

13,5 × 22,3 CM

384 PAGES

23 € ENV.

978-2-330-20354-2

Jeune orpheline, Ani partage l’existence d’une poignée d’éclopés dans une refuge dirigé par le bienveillant Capitaine. Le jour où ce dernier décide de s’en aller, répondant à l’appel d’un mystérieux clairon qu’il est le seul à entendre, elle se lance à sa poursuite. Débute alors pour elle un voyage aux allures de conte initiatique, une aventure au cours de laquelle elle croisera toute une galerie de personnages semblant tout droit sortis d’un songe et qui l’aideront à mener à bien sa quête. Une quête dont la nature ne cessera de changer au fil de ses pérégrinations. Il ne s’agira finalement plus de rejoindre le Capitaine mais de répondre à un appel intérieur, de trouver une chose qu’elle ne peut nommer. À Manhattan, Annamae, jeune fille hypersensible et surdouée, vit avec sa mère linguiste et son grand frère. Malgré l’affection des siens, Annamae se sent seule. Dès l’âge de six ans, elle commence à écrire dans un carnet, dont elle ne se sépare jamais, des lettres à un correspondant imaginaire auquel elle se sent pourtant intimement liée. Mais en grandissant, écrire devient pour elle de plus en plus difficile. Inquiète, sa mère finit par l’emmener voir différents spécialistes, mais c’est avec Rav Hamet, rabbin et amie de sa mère, qu’Annamae se sent le plus à l’aise pour parler du sens de la vie qui lui échappe continuellement, de ce qui se trouve de l’autre côté, là, tout près. Un monde plus réel et qu’elle semble être la seule à percevoir, ce qui provoque chez elle une grande souffrance. Depuis leurs mondes distincts, Ani et Annamae tendent la main l’une vers l’autre – peut-être finiront-elles par se rencontrer ?

u Une forme originale : Composé de deux récits distincts se rejoignant au centre du livre, Va & Vient a été conçu pour être lu dans les deux sens. Chaque récit – l’un imprimé à l’envers par rapport à l’autre –, permet au lecteur de découvrir l’histoire d’une des deux héroïnes dont les parcours se répondent et s’enrichissent mutuellement.

u Un roman d’apprentissage singulier / un roman philosophique : empli de questions, d’aperçus philosophiques, d’histoires talmudiques et d’une profonde soif de connexion, Va & Vient met en scène deux héroïnes (l’une juive, l’autre dont l’histoire fait écho à celle d’Ismaël) confrontées à l’énigme de notre présence au monde, chacune engagée dans une quête de sens et de lien.

u Une exploration profonde de l’identité, de la spiritualité et de la communauté.

u Des personnages attachants, une représentation poignante des mystères et des blessures de l’enfance.

u Un jeu littéraire passionnant : à travers les aventures d’Ani, Leah Hager Cohen imagine la suite d’une courte parabole de Kafka, Le Départ.

ACTUALITÉS

u Parution simultanée de Des gens comme nous en Babel.

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L’AUTEURE

Leah Hager Cohen est née et a grandi dans l’État de New York, où son père dirigeait la Lexington School for the Deaf, un établissement accueillant des déficients auditifs. Diplômée en littérature et en journalisme, elle est l’autrice de cinq ouvrages de non-fiction et de sept romans, dont The Grief of Others, adapté au cinéma sous le titre Les Secrets des autres et sélectionné au Festival de Cannes en 2015, de Point d’autre livre que le monde (Bourgois, 2016) et Des gens comme nous (Actes Sud, 2020).

LEAH HAGER COHEN

Va & Vient biographie et extraits de presse

Avec Annamae, Leah Hager Cohen crée un personnage digne de ceux de Judy Blume. Mais ce sont les fans de Neil Gaiman et de Lewis Carroll qui devraient s’y retrouver […] Cohen construit deux mondes merveilleux, drôles et fantastiques. Plus impressionnant encore, elle sait qu’il n’y a rien de plus fabuleux que l’immensité de l’esprit d’une jeune fille, et elle laisse ses héroïnes briller.

Booklist

Un bijou littéraire aux multiples facettes et qui mérite une place d’honneur dans les bibliothèques de tout lecteur de fiction qui se respecte.

The Washington Post

ATTA

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Made in Nigeria (titre provisoire)

Roman traduit de l’anglais (Nigeria) par Catherine Richard-Mas

Dépeignant le quotidien d’une famille nigériane fraîchement débarquée à New York, Sefi Atta signe un roman bourré d’humour et d’énergie sur l’inépuisable thème du racisme aux États-Unis.

À l’été 1999, une famille nigériane arrive à New York, heureuse gagnante de la loterie de la green card. Espérant offrir un avenir meilleur à leurs deux enfants, la mère, Moriam, a dû forcer la main de son mari, Lukmon, ancien professeur et écrivain raté, guère enthousiaste à l’idée de ce déménagement.

Tandis que la dynamique et pragmatique Moriam trouve rapidement un emploi d’infirmière et s’adapte à son nouveau pays, que leurs ados adoptent les accents et tics de langage locaux, Lukmon peine à s’intégrer et revendique son identité de “mauvais immigrant” : il ne deviendra pas un simili-Blanc.

Ce roman étincelant offre une vision acérée et remarquable de l’expérience des immigrants.

Kirkus

L’AUTEURE

Née à Lagos, au Nigeria, en 1964, Sefi Atta est romancière, nouvelliste et dramaturge. Après des études de comptabilité à l’université de Birmingham, elle quitte l’Angleterre pour les États-Unis en 1994, où elle commence à écrire et obtient un diplôme en Creative Writing. Première lauréate du prix Wole Soyinka en 2006 pour Le meilleur reste à venir (Actes Sud, 2009) et du Noma Award 2009 pour sa contribution à la littérature africaine, elle partage aujourd’hui son temps entre le Nigeria, l’Angleterre et les États-Unis.

A NIGERIAN (MAN) IN NEW YORK!

POINTS FORTS

u Une réflexion très fine sur l’émigration, l’intégration, avec notamment une exploration des rapports entre Afro-américains et immigrés africains.

u Des portraits de personnages particulièrement vivants et attachants.

u Des dialogues savoureux, une peinture sans fard de l’intimité du couple.

u Un narrateur inoubliable : la voix “sans filtre” de Lukmon est captivante. Occupant toujours une position en retrait, au sein de la société et de sa famille, Lukmon conjugue inlassablement scepticisme, érudition, mauvaise foi et élans de lucidité, ou du moins de tolérance.

u Un roman bourré d’humour et d’énergie qui nous entraîne sur un terrain glissant sans jamais perdre l’équilibre.

Maria Messina

LES PAUSES DE LA VIE

Couverture provisoire

Traduit de l’italien par Marguerite Pozzoli

120 pages / 140 x 205 mm

18 euros TTC

ISBN 978-2-36624-998-9

Abandonnée par son père et séparée de son frère envoyé au front pendant la Première guerre mondiale, Paola Mazzei grandit dans la campagne de San Gersolè avec son oncle et sa mère, une femme stricte et autoritaire avec qui elle ne partage que peu de choses. À la mort de son oncle, elle obtient un emploi précaire à la Poste, où il travaillait. Mais Paola n’a aucun point commun avec ses collègues, qu’elle juge frivoles et bavardes, et ne parvient jamais à s’intégrer complètement dans l’équipe. Sa seule source de réconfort, Paola la trouve dans les livres, qu’elle lit pendant ses pauses, à commencer par un roman qu’elle se plaît à traduire de l’anglais. En cachette, elle retrouve également Matteo, un ancien camarade de classe, doux et bienveillant, dont elle s’est éprise et qu’elle retrouve sur le chemin de son retour au logis. Tandis que Matteo quitte à son tour la ville, contraint de suivre son père, professeur, qui vient d’être muté, Paola s’investit davantage dans cette activité de traduction, qui, plus qu’un passe-temps, se transforme en une occupation épanouissante et passionnante, allant jusqu’à faire naître en elle des ambitions d’écrivain. À l’issue de la guerre, lorsque que tout semble aller pour le mieux, différents événements la pousse à s’installer à Florence. Paola se trouve alors renvoyée à son passé et contrainte de faire le point sur son existence…

« L’écrivaine sicilienne déploie une écriture subtile, profonde mais toujours épurée. »

Télérama

L’AUTRICE

Maria Messina est née à Palerme vers 1880. Élevée à Messine, elle connaît une enfance isolée et solitaire, avec ses frères et ses parents.Durant son adolescence, Maria Messina voyage beaucoup, au fil des mutations de son père, jusqu’à l’installation définitive de la famille, à Naples, en 1911. Entre 1908 et 1921, elle publie plusieurs romans et recueils de nouvelles. En 1928 est publié son dernier roman L’Amore negato, alors que sa sclérose en plaque, diagnostiquée en 1907, évolue et s’aggrave. Maria Messina en mourra, en 1944, à Pistoia, sous les bombardements, oubliée de tous. Centrés sur la Sicile des petites gens, ses récits étaient très appréciés par Giovanni Verga (1840-1922) et ont été redécouverts par Leonardo Sciascia (1921-1989).

« De Maria Messina, née à Palerme un 14 mars vers 1880 (…) on ne trouve nulle trace dans les histoires de la littérature du xxe siècle. Ce qui nous étonne (…), c’est que malgré les revendications féminines et féministes d’aujourd’hui, malgré les tentatives de reconstitution, à partir de textes de femmes, de la condition féminine à travers le monde et particulièrement en Italie du Sud, ses nombreux livres et même son nom soient restés totalement ignorés. » Leonardo Sciascia

• après le succès de la réédition de Une maison dans l’impasse (plus de 3000 ex. vendus) et Severa, et la publication de Une fleur qui ne fleurit pas, les éditions Cambourakis poursuivent le travail de redécouverte de l’œuvre de Maria Messina avec la traduction de ce roman inédit.

• initialement publié en 1926, ce roman met en scène une jeune femme tiraillée entre ses origines modestes et les ambitions littéraires qu’elle nourrit.

• le destin contrarié d’une jeune femme en quête d’émancipation dans une société encore pétrie de conventions où les libertés et les initiatives pour échapper à son milieu demeurent très contraintes.

SINAN ANTOON Comme un parfum de lavande

Roman traduit de l’arabe (Irak) par Simon Corthay

Le quotidien et les souvenirs de deux Irakiens exilés aux États-Unis s’entremêlent, hymne au pays fui et perdu, ode à la mémoire, celle qui nous façonne, celle qui nous échappe.

Deux Irakiens se sont expatriés aux États-Unis après avoir vécu les horreurs de la dictature. Sami, atteint d’une maladie neurodégénérative, a presque tout oublié et est obsédé par l’idée de rentrer “chez lui” : à Bagdad. Omar s’est exilé après avoir subi le terrible châtiment infligé aux déserteurs. Il désire, lui, se défaire de ses souvenirs douloureux, et se prétend portoricain dans l’espoir de mieux s’intégrer.

À travers la trajectoire déchirante de ces deux immigrés liés par un événement traumatisant, Sinan

Antoon explore ici le rapport à la patrie et à la mémoire, intime et collective.

UNE MÉMOIRE À SOI

POINTS FORTS

u Une belle déambulation dans les labyrinthes de la mémoire, hantés par des parfums, des chansons.

u Un roman empreint de mélancolie, comme une ode à tout ce qui est perdu.

u Un éclairage poignant sur l’histoire irakienne contemporaine.

QUELQUES CHIFFRES

u Seul le grenadier : 7 300 ex. (AS, 2017 + Babel, 2018)

À PROPOS DE SEUL LE GRENADIER

Une ode prodigieuse et sensible à l’émancipation. Élégie contemporaine d’une puissance hors du commun. Sinan Antoon a réussi le prodige de l’universalité et de l’engagement, en signant un roman d’apprentissage brillant, doublé d’un passionnant récit documentaire sur l’Irak d’aujourd’hui. Reporter de la guerre intérieure d’un garçon de vingt ans, Sinan Antoon pose la question du libre arbitre chez tout être humain. Son écriture souveraine, palpitante, délicate, traque la vie partout où elle se niche. Antoon lave ainsi son pays des affronts subis, redonne aux victimes le supplément d’âme auquel elles avaient droit. Sans doute est-ce là la magie de ce livre : ne rien cacher des ravages, et placer la littérature au plus haut des technologies de réanimation.

Marine Landrot, Télérama

L’AUTEUR

Sinan Antoon, né à Bagdad en 1967, vit aux États-Unis. Poète, traducteur et romancier, il a très vite été propulsé au premier rang des écrivains irakiens de sa génération. Sa traduction anglaise de l’œuvre de Mahmoud Darwich lui a valu en 2012 le prix de l’American Literary Translators Association. Seul le grenadier (Sinbad /Actes Sud, 2017 ; Babel n° 1571) a reçu le prix de la littérature arabe 2017.

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GUNNAR STAALESEN

Le Roman de Bergen – Post Festum

2020. Post Festum – Tome 4

Roman traduit du norvégien par Alex Fouillet

Mêlant le suspense d’un polar à une exploration de l’histoire et des tourments contemporains de la Norvège, Staalesen signe un roman puissant où chaque indice fait écho aux grands bouleversements de notre siècle.

Bergen, 2020, dans une Norvège portant les stigmates du passé, dont vingt ans marqués par les attentats, le massacre d’Utøya et les pandémies. Dans les décombres de l’Histoire, le mystère de l’inconnue de l’Isdal, jeune femme retrouvée carbonisée en 1970, refait surface. Le détective privé Varg Veum parviendra-t-il à faire la lumière sur l’un des cold-case les plus polémiques du xxe siècle ?

Gunnar Staalesen dépeint ici une fresque historique d’une richesse exceptionnelle où s’entrechoquent le passé et le présent, l’ici et l’ailleurs, la crainte et l’espoir.

[…] Le roman offre une galerie de personnages exceptionnellement riche, et plusieurs figures clés des volumes précédents y apparaissent. […] À l’ère du numérique, où le mot “réseau” fait partie du langage courant, il y a étonnamment peu d’écrivains qui parviennent à tisser autant de liens et de toiles pour composer une œuvre comme le fait Gunnar Staalesen. Cet auteur est manifestement en avance sur son temps.

Bergens Tidende

FESTIN LITTÉRAIRE

! La suite de la série de romans historiques de Gunnar Staalesen sur Bergen est un trésor pour les lecteurs amateurs d’histoire. Heureusement, ce festin littéraire n’est pas terminé pour tous ceux qui ont été captivés par la “trilogie de Bergen” devenue, avec Post Festum, une tétralogie.

VG

VARG VEUM EST DE RETOUR, PRÊT À DÉTERRER LES SECRETS

QUI HANTENT LA NORVÈGE POINTS FORTS

u Une fresque historique et géopolitique saisissante.

u Une intrigue fascinante autour de l’inconnue de l’Isdal : Staalesen redonne vie à l’énigme non résolue de la “femme de l’Isdal”, retrouvée calcinée en 1970 dans une vallée de Bergen.

u Un portrait puissant de la ville de Bergen qui devient un personnage à part entière, avec sa diversité ethnique, ses tensions sociales et ses défis quotidiens.

u Staalesen montre avec 2020. Post Festum la capacité de la fiction à raviver les mystères du passé tout en questionnant les défis du présent.

QUELQUES CHIFFRES

u La Trilogie de Bergen : + de 64 000 ex. tous formats confondus

u L’œuvre de Gunnar Staalesen : près de 320 000 ex. tous formats confondus

L’AUTEUR

Gunnar Staalesen, né à Bergen en 1947, est une figure incontournable de la littérature norvégienne et l’un des pionniers du genre Nordic Noir. Il est surtout connu pour sa série de romans policiers mettant en scène le détective privé Varg Veum, personnage emblématique dont les aventures capturent l’essence de la société norvégienne contemporaine. Avec sa trilogie Le Roman de Bergen (1900 L’Aube ; 1950 Le Zénith ; 1999 Le Crépuscule – Gaïa, 2007), il dédie à sa ville natale une grande fresque sociale et policière couvrant tout le xxe siècle. Les œuvres de Staalesen ont été traduites dans 24 langues et ont séduit des millions de lecteurs à travers le monde.

Visuel provisoire

GUNNAR STAALESEN

Le Roman de Bergen – Post Festum extraits de presse

Un Chandler norvégien.

Jo Nesbø L’un des plus grands romanciers nordiques dans la lignée de Henning Mankell.

The Independent

Gunnar Staalesen écrivait des romans noirs nordiques captivants et engagés bien avant que les auteurs de polars suédois d’aujourd’hui n’aient réussi à assembler une seule page. Pour moi, il est l’un des conteurs les plus talentueux de Norvège !

Gunnar Staalesen est l’un de mes auteurs scandinaves préférés. Installé à Bergen, en Norvège, son détective privé, Varg Veum, est un anti-héros complexe mais captivant. Varg signifie “loup” en norvégien, et cette série a de très longues dents.

Ian Rankin

Johan Theorin

Dans les livres de Staalesen, le sens du lieu est toujours très fort, et le Bergen glacé, où je ne suis jamais allé, prend vie. J’espère que nous verrons bien plus de Varg Veum et que cela marquera le début d’un lectorat encore plus large pour l’un des meilleurs écrivains qui soit.

Sarah Ward

Varg Veum et la “femme de l’Isdal” forment les contours extérieurs du roman. Entre ces deux éléments se trouve le matériau original, un récit presque total sur Bergen, sur la place de la Norvège dans le monde, et sur tout ce qui s’est passé ici du tournant du millénaire jusqu’en 2020 et la pandémie. C’est puissant, fascinant et écrit avec une grande perspicacité – sans oublier un point de vue unique et singulier.

NRK, à propos de 2020. Post Festum

Une fresque monumentale, passionnante et épique.

La Quinzaine littéraire, à propos de la trilogie Roman de Bergen

Un immense plaisir de lecture.

Lire, à propos de la trilogie Roman de Bergen

GUNNAR STAALESEN

Le Roman de Bergen – Post Festum extraits de presse

Staalesen a la générosité d’un Balzac et la puissance d’un Thomas Mann.

Cinq ans de travail, deux mille pages, une documentation monumentale pour un résultat étincelant. Une œuvre monumentale qui traverse le xxe siècle.

L’écriture de Staalesen fait mouche, avec son sens de la narration classique et la description pointue d’un pays beaucoup plus complexe qu’il n’y paraît.

L’Express, à propos de la trilogie Roman de Bergen

La grande histoire croise ici sans cesse la petite ; la chronique politique renvoie à la vie familiale. La prouesse rejoint le plaisir.

Télérama, à propos de la trilogie Roman de Bergen

Littérature étrangère

Traduit du portuguais (Brésil) par Hélène Melo

Pedro Cesarino

LES VAUTOURS N’OUBLIENT PAS

Entre roman noir et chamanisme, une défense puissante et poétique du monde amazonien.

LE LIVRE

Au Brésil, aux abords de la ville de Manaus, des corps mutilés sont retrouvés dans une décharge, abandonnés aux vautours. Ce sont tous de jeunes autochtones. Quand Maya découvre que son fils fait partie des victimes, elle se lance dans une quête acharnée, quitte à franchir la frontière de plus en plus poreuse entre la jungle amazonienne et la ville prédatrice. Elle croise la route de Noma, jeune intersexe qui s’initie au chamanisme et parvient à communiquer avec le monde des esprits. Leurs parcours les amènent sur la piste d’un dealer de cocaïne ayant confié

L’AUTEUR

2 avril 2025

14  ×  20,5 cm

210 pages 20,00 €

ISBN :

aux jeunes hommes une cargaison volée à un puissant cartel. Inconscients du danger, ceux-ci ont tenté à leur tour de s’emparer de la marchandise. Dans une langue unique, pleine de visions, d’images foisonnantes et mystérieuses, Pedro Cesarino montre les failles d’un Brésil contemporain, terreau des pires injustices, et nous emmène de l’autre côté du miroir, là où s’effacent les frontières entre l’humain et l’animal, entre le mythe et la réalité.

POINTS FORTS

• Après le bel accueil de L’Attrapeur d’oiseaux (sélection prix Nicolas Bouvier 2022), Pedro Cesarino confirme son talent pour la fiction en proposant un mélange très original entre polar et voyage initiatique.

• Un roman politique, qui dénonce les pratiques néocoloniales et génocidaires envers les peuples indigènes.

• Un texte bref et intense, dont l’intrigue autour du trafic de drogue et de bois tient le lecteur en haleine. À ce suspense narratif très fort, Pedro Cesarino ajoute un sens du mystère qui ravira les amateurs de fantastique et d’atmosphères « post-exotiques ».

• Sa connaissance profonde de la mythologie amérindienne permet à Pedro Cesarino d’immerger le lecteur dans les systèmes de pensée chamaniques.

• Une magnifique méditation sur la mort, la violence, la relation entre les hommes et leur environnement.

ACTUALITÉ

• Saison du Brésil en France à partir de mars 2024, nombreux événements prévus autour de l’Amazonie.

• Ce roman et la renommé de Pedro Cesarino en tant qu’anthropologue ont déjà suscité l’intérêt de plusieurs festivals (Live Festival, Oh les beaux jours, Étonnants Voyageurs) et du musée des Confluences qui organise une expo sur l’Amazonie.

Pedro Cesarino (São Paulo, 1977) est professeur à la faculté de philosophie, lettres et sciences humaines de l’Université de São Paulo. De ses nombreux séjours auprès des Marubo, un groupe indigène d’Amazonie, il a tiré une étude approfondie sur le chamanisme en Amazonie, Oniska, publiée en 2011 au Brésil. Pedro Cesarino s’est spécialisé dans les relations entre anthropologie, art et littérature. Son premier roman, L’Attrapeur d’oiseaux, est paru chez Rivages en 2022.

ON EN PARLE

• « Sobre, précis, son récit s’imprègne de poésie pour dessiner un paysage aussi beau que dévasté, l’Amazonie, et plus généralement ce pays en état de crise perpétuel », Les Inrocks

• « Pedro Cesarino est un conteur né, un extraordinaire attrapeur d’histoires auxquelles il sait donner rythme et sens », Le Matricule des anges

Littérature étrangère

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Isabelle Maillet

Peter Geye

AU NORD DU NORD

« Récit de survie, histoire d’amour épique, aventure merveilleusement documentée, Au nord du Nord est avant tout un grand et généreux roman », Nathan Hill

LE LIVRE

Gunflint, Minnesota, 2017. Prise dans les glaces d’un mariage aux promesses cryogénisées, Greta vacille, s’échine à rénover la vieille fish house que lui a confiée son père et s’oublie dans le passé familial. Partie rejoindre son mari en Norvège pour une confrontation urgente et décisive, elle bifurque vers Hammerfest, petit port d’origine de sa famille et, à la faveur d’une rencontre inattendue qui va tout bouleverser davantage encore, découvre l’incroyable destin d’Odd Einar Eid, arrière-grand-père de son grand-père, dont l’aventure extrême sur les

L’AUTEUR

16 avril 2025

11  ×  17 cm 486 pages 11,00 €

ISBN :

glaciers du Spitzberg en 1897 lui offre une diversion idéale.

En équilibre entre deux mondes, c’est peut-être en elle-même que Greta apprendra à apprivoiser, repousser, franchir les plus lointaines frontières.

Roman d’aventure, roman d’amour, Au nord du Nord renoue avec le pouvoir magique des récits qui ne meurent jamais et rallume la foi en la puissance de la vie et ses réserves d’élans insoupçonnées.

POINTS FORTS

• Peter Geye est un virtuose de l’hiver : plus le dehors est froid, menaçant, dangereux, plus la lecture est immersive et pourtant cosy, enveloppante, addictive.

• Une saga familiale à l’échelle du roman, qui trouve des échos dans L’Homme de l’hiver (Rivages poche 2022).

• Au nord du Nord illustre le pouvoir de la vraie aventure. L’aventure de risquer sa vie dans le Grand Nord, l’aventure du chagrin, l’aventure de l’amour, et l’aventure insurpassable de la découverte de soi.

• « Superbement écrit... La langue est lyrique, souvent poétique, comme si Mary Shelley en personne était revenue pour décrire le Nord gelé », San Francisco Chronicle.

Peter Geye est né et a grandi à Minneapolis où il vit toujours avec sa famille et conduit des ateliers d’écriture au Loft Center. Diplômé de l’université de La NouvelleOrléans et de la Western Michigan University, il est l’auteur de quatre romans dont L’Homme de l’hiver, lauréat du Minnesota Book Award, publié en Rivages poche en 2022.

Littérature étrangère

Traduit de l’allemand par Corinna Gepner

Katerina Poladjan

LA PETITE MUSIQUE DU FUTUR

À la croisée de l’Histoire et des histoires, Katerina Poladjan livre un roman russe hors du temps, une journée suspendue entre deux mondes.

LE LIVRE

Dans l’étendue sibérienne, à des milliers de kilomètres à l’est de Moscou, en un jour particulier : le 11 mars 1985, date de la mort de Konstantin Tchernenko et de l’accession au pouvoir de Mikhaïl Gorbatchev, le début d’un tournant historique que personne ne soupçonnait encore… Quatre générations de femmes se partagent une chambre dans un immeuble communautaire, une kommounalka : Janka, jeune mère célibataire, sa grand-mère Warwara, sa mère Maria et sa petite fille Kroschka. Autour d’elles gravitent les autres résidents : la famille Karisen ; un vieux professeur dont on ne sait pas grand-chose ;

Mme Liebermann ; le vieux couple Kosolapij ; et un célibataire, Matwej Alexandrowitsch, employé dans un mystérieux centre médical où l’on teste des médicaments. En ce jour décisif pour l’Union soviétique, chacun vaque tant bien que mal à ses occupations, se confronte à ses drames, ses rêves, ses peurs, ses incompréhensions. Une page se tourne, quelque chose d’autre commence, à la fois pour le pays et pour ces trajectoires intimes merveilleusement saisies par Katerina Poladjan.

POINTS FORTS

• Ce roman nous plonge dans une Russie insolite entre deux époques, le temps d’une journée de bascule, un moment de l’histoire récente où tout semblait possible, comme le calme avant la tempête.

• Katerina Poladjan a l’art de lier délicatement histoires particulières et grande histoire en mouvement, autour de personnages très attachants.

• Un vrai roman russe à l’atmosphère envoûtante. Ce texte très court fait penser aux nouvelles de Tchekhov, à Tourgueniev ou encore Boulgakov pour l’art de faire apparaître l’étrange surnaturel des réalités quotidiennes. Des références qui donnent une couleur intemporelle au roman.

• La veine surréaliste qui traverse La petite musique du futur ajoute à la magie de l’écriture tout en retenue et en élégance de Katerina Poladjan.

• Sélectionné dans la shortlist du prix Grand Continent, lauréat du prix Rheingau 2022 et du prix Chamisso/Hellerau, qui récompense la littérature contemporaine capable d’apporter de nouvelles réponses aux mutations du monde.

9 avril 2025

14  ×  20,5 cm

180 pages 19,00 €

ISBN :

L’AUTRICE

Katerina Poladjan est née à Moscou en 1971, a grandi à Rome et à Vienne, et vit aujourd’hui à Berlin. Dramaturge et essayiste, auteure de trois romans ainsi que d’un récit de voyage avec Henning Fristsch, elle est une écrivaine primée et reconnue. Son premier roman, Ici, les lions (Rivages, 2023) a été sélectionné en 2019 pour le Prix du livre allemand. Katerina Poladjan est aussi comédienne – on l’a vue notamment dans les films de Fatih Akin (Soul Kitchen, The Cut, Goodbye Berlin) qui a acquis les droits d’adaptation d’Ici, les lions.

ACTES SUD

Couverture VO - Visuel provisoire

ANA MARTÍNEZ MUÑOZ

Valence rouge

Roman traduit de l’espagnol par Amandine Py

Enquête sur les fléaux du porno dans les quartiers interlopes d’une ville de Valence qui n’existe plus.

Le cadavre d’un caïd local qui organise le 1er festival de cinéma porno à Valence est retrouvé dans un établissement municipal. L’homme est agenouillé, des larmes noires mêlées de rouge à lèvres maculent ses joues. On suppose une vengeance et le milieu craint un déballage de ses sordides petits secrets. L’inspectrice Ferrer, qui a fui un mari violent à Madrid pour retrouver sa ville natale, est mise sur l’affaire. Les pistes semblent graviter autour de la personnalité sulfureuse de l’entrepreneur quand l’apparition du cadavre d’un notable de la vie politique valencienne vient rebattre les cartes.

PREMIER ROMAN

POINTS FORTS

u Violences faites aux femmes dans la sphère conjugale ou le milieu pornographique.

u Dépendance d’un public de plus en plus jeune à des images qui commencent à circuler chez les préadolescents et les incitent à reproduire des stéréotypes d’agressivité, de dégradation de l’image féminine et de conduites violentes.

L’AUTEURE

Ana Martínez Muñoz est née à Valence en 1982. Elle est ingénieure en informatique. Valence rouge est son premier roman.

ACTES SUD

LAURENT PHILIPPARIE Légitime démence

Roman

Une plongée particulièrement sombre dans l’écoterrorisme.

Sous couvert de protéger la société d’une menace écoterroriste, le capitaine Thierry Bar, flic aussi habile que dangereux, franchit une ligne fatale en exécutant le leader des “Servants de Gaïa”. Quand sa supérieure, la commandante Catherine Novac, le surprend en flagrant délit, il n’a d’autre choix que de l’éliminer.

Traqué, impitoyable et prêt à tout pour accomplir son sombre dessein, Bar élimine un à un les membres du groupuscule terroriste.

Mais l’enquête, confiée au commissaire Nicolas Novac, frère de la commandante assassinée, prend une tournure inattendue. Aidé par une experte des mouvances écologistes, Novac découvre un effroyable secret : Bar, agent double, traque les siens, les Servants de Gaïa, pour le compte d’un réseau encore plus sinistre et radical, les “Enfants de Thémis”. Dans cette descente aux enfers où les masques tombent, la frontière entre justice et folie disparaît.

Entre manipulations, jeux d’ombres et vendettas secrètes, Novac s’engouffre dans une spirale de violence et de trahison. Jusqu’où est-il prêt à aller pour venger sa sœur et arrêter Bar ? Dans cette enquête où chaque allié peut être un ennemi, la vérité ne le laissera pas indemne.

“DANS CERTAINS CAS, ON N’EST JAMAIS MIEUX SERVI QUE PAR SA PROPRE HAINE.”

POINTS FORTS

u Polar très haletant où il vaut mieux ne pas trop s’attacher aux personnages.

u Thème de l’écologie mené à son extrême.

u L’auteur étant capitaine de police, reconstitution très réaliste et détaillée d’une enquête.

AVRIL 2025

13,5 × 21,5 CM

272 PAGES

22,80 € ENV.

978-2-330-20357-3

Un polar haletant, où la quête de justice vire à l’obsession, et où la folie se fait légitime.

L’AUTEUR

Laurent Philipparie est criminologue, commandant de police et romancier. Entré à vingt-sept ans dans la police, il commande aujourd’hui des unités de terrain dans l’agglomération bordelaise. Son goût de l’écriture, il le fait partager à des lycéens, dans le cadre de missions interministérielles. Il est l’auteur de trois romans policiers : Ne regarde pas l’ombre (Vents Salés Éditions, 2016), Lectio Letalis (Belfond, 2019 ; HarperCollins poche, 2020) et Reikiller (Plon, 2021). Légitime démence est le premier dans la collection “Actes noirs”.

Visuel provisoire © Guillaume Brunato,

En librairie le 2 avril 2025

14 x 20,5 - 256 pages - 21 €

ISBN : 978-2-8126-2676-0

rayon / Littérature policière, roman noir mots clés / liberté - prison - culpabilité résilience - accident - meurtre - précarité - sœur sororité - récidive - addiction - alcool

Percer la nuit

Carole Agari

[premier roman]

Retour à la vie d’une meurtrière entre le souvenir d’une sœur trop magnétique et trop aimée, et l’animosité d’un père aux passions troubles.

Six ans auparavant, Johanne a été condamnée pour homicide. Elle n’a que des souvenirs parcellaires de « l’accident » qu’elle a provoqué sous l’emprise de l’alcool et des psychotropes. À sa sortie de prison en libération conditionnelle, elle doit revenir dans la métropole où elle a grandi. En marge des grands chantiers, à l’image des précaires qu’elle côtoie, elle se bat seule pour gagner sa liberté pas à pas. Mais confrontée aux lieux de son passé et de son crime, où la guettent l’ombre d’une sœur trop magnétique et l’animosité d’un père aux passions troubles, sa mémoire la taraude. Et avec ses hantises et ses doutes, la menace d’une récidive. Que s’est-il vraiment passé six ans plus tôt ?

Dans le décor d’une cité portuaire où le sauvage ne cesse de le disputer à l’urbanité, Carole Agari plante un premier roman d’une splendide et bouleversante humanité.

Carole Agari est scénariste, réalisatrice de films de fiction et de documentaires, monteuse. Elle coordonne également des résidences d’écriture de scénario. Elle vit dans le Lot. Percer la nuit est son premier roman.

• Après des autrices comme Caroline Hinault ou Valentine Imhof, Carole Agari entre en littérature avec un polar d’une grande puissance narrative.

• Un personnage féminin original, puissant, ambivalent, qui s’inscrit dans le surgissement d’un nouveau type d’héroïnes.

• Un polar social qui saisit le monde de la précarité (les salariés de la distribution de prospectus) et de la petite délinquance.

Carole Agari

Paula L. Woods

INNER

CITY BLUES

Premier livre de la série mettant en scène l’inspectrice noire Charlotte Justice de la LAPD, récompensé par le prix Macavity du meilleur premier roman policier en 1999, offrant une peinture saisissante des émeutes de Los Angeles de 1992.

LE LIVRE

Voici l’inspecteur Charlotte Justice, une femme noire au sein de la police très blanche, très masculine et parfois très raciste de Los Angeles. Quarante-huit heures après le début des émeutes, elle et ses collègues sont épuisés.

Elle sauve le médecin noir Lance Mitchell, qui ne respecte pas le couvre-feu, d’un passage à tabac potentiellement mortel de la part de certains officiers blancs, avant de découvrir à proximité le corps d’un ancien radical, Cinque Lewis, un voyou qui, des années auparavant, avait assassiné son mari

et sa jeune fille. S’agissait-il d’une fusillade aléatoire, ou Mitchell était-il responsable ? Et qu’est-ce qui a ramené Lewis dans une ville qu’il avait fuie depuis longtemps ? L’enquête de Charlotte pour découvrir la vérité sur la mort de Cinque va la mettre en porte-à-faux avec la hiérarchie de la LAPD, la plonger dans les méandres de la politique des gangs de Los Angeles, et l’entraîner dans des eaux émotionnelles profondes avec l’associé de Mitchell (et son ancienne flamme), le Dr Aubrey Scott.

POINTS FORTS

• Premier roman d’une nouvelle autrice afro-américaine entrant au catalogue.

• Début d’une série de quatre tomes.

• Un roman récompensé à sa sortie en 1999 par le prix Macavity.

• Une peinture réalistes des émeutes de Los Angeles par une autrice contemporaine des événements.

• Une formidable série policière qui fut dans la liste des best-sellers américains mais injustement méconnue à l’étranger.

• Paula L. Woods a été la première autrice à mettre en scène une policière noire dans un polar.

ON EN PARLE

• « Un rythme rapide, plus tordu qu’un bretzel. L’histoire porte autant sur la race et le racisme à Los Angeles que sur le crime. » Los Angeles Times

• « L’inspecteur Justice peut tenir son rang parmi des types aussi durs à cuire que Kinsey Milhone, Kay Scarpetta et Christy Love. » Le Dallas Morning News

• « Un cocktail d’originalité, d’énergie et d’écriture soignée. » Harlan Coben

09 avril 2025

15,5  ×  22,5 cm 450 pages 22 € ISBN :

L’AUTRICE

Paula L. Woods, née à Los Angeles en 1953, est membre de Mystery Writers of America, de l’International Association of Crime Writers et de Sisters in Crime. Sa série mettant en scène Charlotte Justice, écrite entre 1999 et 2006, compte quatre volumes. Également critique littéraire et éditrice, on lui doit quatre anthologies de littérature afro-américaine.

PASCAL DESSAINT

L’ENVERS DE LA GIRAFE

Dans un quartier populaire de Toulouse, quatre personnages habités par leurs obsessions vont se croiser. Leurs destins vont basculer.

LE LIVRE

Dans un quartier populaire de Toulouse, Gaspard est chargé de la vidéo surveillance d’un carrefour. Il voit des choses curieuses et apprend avec stupeur que sa femme a un amant depuis longtemps. Lucas, lui, se passionne pour les girafes dont il a fait un objet d’étude mais sa vieille mère acariâtre lui pourrit la vie, un vrai cauchemar. Zélie a pour spécialité de se montrer à son balcon et de se lancer dans des combats environnementaux aussi sincères que dérisoires, à la consternation de son compagnon Pierre qui est transporteur

spécialisé en matières dangereuses. Enfin, il y a celui qu’on surnomme « L’Homme à la craie », un botaniste qui parcourt le quartier armé d’un bâton de craie pour répertorier les « mauvaises herbes » qui poussent ça et là. Il a vécu un drame et est peut-être sur le point d’en vivre un autre car il est à couteaux tirés avec son voisin. Le destin va mettre en présence ces quatre obsessionnels, ça ne peut pas bien se passer.

POINTS FORTS

• Retour au roman noir décalé et humoristique pour Pascal Dessaint après la tragédie relatée dans 1886, l’affaire Jules Watrin.

• Portrait de quatre personnages obsessionnels et loufoques, que Pascal Dessaint rend très vivants et imprévisibles.

• Un univers fantaisiste et décalé, souvent drôle, mais où le drame s’invite.

• Une narration polyphonique qui n’est pas un artifice car l’intrigue repose sur des quiproquos et des interprétations erronées de la réalité ce qui crée des effets d’ironie dramatique.

• Un livre dans lequel Pascal Dessaint revisite ses propres obsessions et ses engagements environnementaux avec distance et autodérision.

• Dans l’esprit drolatique du Bal des frelons (près de 7000 ex vendus).

ACTUALITÉ

• Parution simultanée de 1886, l’affaire Jules Watrin en poche littérature française.

2 avril 2025

15,5  ×  22,5 cm

290 pages 21,00 €

ISBN :

L’AUTEUR

Pascal Dessaint est l’un des auteurs incontournables du roman noir français, récompensé, entre autres, par le Grand Prix de littérature policière et le prix Mystère de la critique. Il a été l’un des premiers à mettre en avant les questions environnementales dans ses livres, avec en particulier Mourir n’est peut-être pas la pire des choses, une enquête du capitaine de police Félix Dutrey que l’on retrouve dans une série de romans toulousains. On lui doit également des romans noirs sociaux comme Les Derniers Jours d’un homme ou Le chemin s’arrêtera là (prix Jean Amila-Meckert, prix Sang d’encre). Passionné par l’histoire sociale (il est historien de formation), il continue d’en faire la matière de ses livres comme dans Un colosse et dans 1886, l’affaire Jules Watrin.

WAJDI MOUAWAD

Journée de noces chez les Cromagnons (NE)

Alors que les explosions se rapprochent, qu’un franc-tireur prend pour cible leur appartement, que les vitres éclatent et que l’électricité se fait erratique, une famille libanaise se prépare à fêter les noces de sa fille. On égorge avec des ciseaux le mouton récalcitrant qui sera servi cru aux invités, on épluche les patates pourries, on farcit les courgettes et les aubergines, on revêt à demi ses plus beaux atours, on tente de réveiller la belle narcoleptique. On attend – comme on le ferait pour Godot – l’arrivée du fiancé imaginaire, un riche étranger affublé de différents prénoms ; on attend sans l’attendre l’arrivée de la paix inespérée ou de la fin libératrice.

Dans cette toute première pièce de Wajdi Mouawad sont déjà en germe les rhizomes de son univers dramaturgique : le cycle des violences guerrières et domestiques, le tragicomique perché sur l’horreur et l’humour corrosif, la distance irréconciliable entre les enfants et les parents, le legs d’une douleur et d’une colère dont la sublimation onirique est la seule issue possible…

POINTS FORTS

u Nouvelle édition d’une pièce de Wajdi Mouawad publiée chez Actes Sud-Papiers/Leméac en 2011, réécrite en 2023, en écho à la guerre qui sévit aujourd’hui au Moyen-Orient.

u Une pièce de jeunesse, loin des dernières grandes fresques de Mouawad, où l’on voit éclore les thématiques qui vont jalonner son écriture : la violence de la guerre, le déracinement, la folie, la fuite dans le monde des rêves... dans la lignée des Mainsd’Edwige.

u Incendies(500 000 ex.), Tousdesoiseaux(45 000 ex).

u 40 ans d’Actes Sud-Papiers : présence de l’auteur au théâtre de La Colline le 12 mai et à Princeton en sept.

ACTUALITÉ

u La pièce sera présentée au théâtre de La Colline du 29 avril au 22 juin, dans une mise en scène de l’auteur, en arabe, par une distribution essentiellement libanaise.

L’AUTEUR

Comédien, metteur en scène, directeur de La Colline – théâtre national, Wajdi Mouawad est l’auteur notamment du quatuor épique Le Sang des promesses (Littoral, Incendies, Forêts, Ciels) et du roman Anima (2012). Publiée en coédition par Leméac et Actes Sud, traduite en plusieurs langues, son œuvre a été saluée par de nombreuses récompenses.

COUV 1re ÉDITION

CAROLINE GUIELA NGUYEN

La Vérité suivi de Enfance-Archive

À travers La Vérité et Enfance-Archive, Caroline Guiela Nguyen, directrice du TNS depuis 2023, continue d’explorer le rapport que nous entretenons avec le secret, l’affabulation et l’altérité. Le langage, les langages, restent la clé de voûte de sa réflexion esthétique.

Dans La Vérité, une jeune enfant prend le rôle contraint d’interprète entre sa mère, roumaine, et le corps médical français, qui lui annonce que son cœur est atteint d’une grave maladie. La petite fille s’enferme alors dans le cercle irrémédiable du mensonge, pour se prémunir des invectives du système scolaire à son égard autant que pour préserver sa mère de la violence de cette réalité implacable. Arrachée à l’optimisme candide de l’enfance, la petite fille est précipitée dans la ronde déchaînée des adultes, aux prises avec un langage piégeux et dangereux. Sous-tendent ce texte hybride, où dialogue et narration se complètent, le vertige d’une tour de Babel imprenable.

Enfance-Archive se déroule au Bureau international de l’Enfance, où se côtoient des familles désireuses d’adopter un enfant et des adultes adoptés à la recherche de leurs origines. Se bousculent alors, au milieu des tumultes géopolitiques actuels, des réflexions autour de la définition de la famille et des enjeux de l’adoption : comment reconnaître l’exil attaché à la vie de ces enfants déracinés ?

L’AUTRICE

Autrice, metteuse en scène, réalisatrice, directrice du Théâtre national de Strasbourg (TNS) depuis septembre 2023, Caroline Guiela Nguyen étudie d’abord la sociologie, puis intègre l’école du TNS. En 2009, elle fonde la Cie des Hommes Approximatifs, soucieuse de mettre au plateau des visages et des corps habituellement absents, et convaincue de la puissance de la fiction tout en étant attentive à raconter le monde tel qu’il se présente.

POINTS FORTS

u Entre conte narré et incursions dialogiques, la forme hybride de La Vérité suggère l’évolution du geste d’écriture de l’autrice, qui se rapproche de plus en plus de la littérature romanesque.

u Enfance-Archive propose un point de vue singulier sur l’adoption et encourage à mettre en perspective le don charitable qu’il représente en Occident.

u Caroline Guiela Nguyen a reçu le prix Transfuge du meilleur livre scène en 2024 pour sa pièce Lacrima.

u Un théâtre cardiaque, essai publié en 2023 sous la forme d’un beau livre, revient sur le geste artistique de l’artiste.

u 40 ans d’Actes Sud-Papiers : présence de l’autrice au Festival international de théâtre à Shizuoka (Japon) en avril et au Carrefour international de théâtre à Québec en mai où seront organisés des événements autour de l’anniversaire de la collection.

ACTUALITÉS

u L’adaptation du conte LaVérité sera créée, dans une mise en scène de l’autrice, au Théâtre national de Strasbourg du 23 au 30 avril, puis en tournée au Théâtre de la Ville, à Paris, du 2 au 15 juin.

u À partir du 9 avril 2025, le Théâtre de la Schaubhüne, à Berlin, organisera un focus autour du travail de Caroline Guiela Nguyen avec LesEngloutis, Saigon, Enfance-Archive, Lacrima et La Vérite.

Stéphanie Garzanti

POÈMES

KARAOKÉ

POÈMES KARAOKÉ

Stéphanie Garzanti

Stéphanie Garzanti propose soixanteet-un poèmes écrits faux comme on chante faux au karaoké, en se moquant bien de la justesse mais avec entrain, en y mettant tout son cœur.

Les alexandrins n’ont d’alexandrins que le nombre de pieds mais ignorent la césure à l’hémistiche, pas vraiment de quatrains réglementaires, ni de sonnets organisés mais des vers libres… ou qui essaient de l’être.

Couverture provisoire

Couverture provisoire

Préfacé par Elitza Gueorguieva

96 pages / 130 x 210 mm

15 euros TTC

ISBN 978-2-38669-000-6

Le recueil regroupe des énonciations, des déclarations, des couleurs en prisme qui rayonnent, toutes sortes d’espèces familières, des animaux domestiques et des plantes ordinaires. Il cherche l’unisson sans être sûr de toujours bien y parvenir. Stéphanie Garzanti réinvente ainsi, en le dépassant, le binarisme nature/culture. Le tout dans une langue drôle, décalée, enjouée et plastique que l’autrice/artiste manie avec une forme de virtuosité et de gourmandise.

L’AUTRICE

À propos de Petite Nature

« Petite Nature est une « collection de cristaux sensibles. »

Collateral

« Petite Nature est une série d’instantanés dans lesquels on croise aussi bien Dalida que Wittig ou un paon qui mange du popcorn. »

Friction magazine

Explorant les cinq sens - plus un sixième en bonus -, c’est un livre de la solitude, celle qui vous fait apprivoiser les araignées et parler aux fleurs, un livre du quotidien, de l’observation du réel le plus proche, et de l’amour, celui qui vous donne l’élan d’oser la poésie, d’y trouver une compagne. Une tentative pour dire, écrire et proclamer, rendre son rythme aux désirs. Car poèmes karaoké est aussi et peut-être surtout un recueil d’amour fou et sensuel, sur l’attente et la distance qui séparent les amantes.

Stéphanie Garzanti vit et travaille à Paris. Elle a étudié aux Beaux-Arts de Lyon et à l’École du Magasin à Grenoble. Elle développe depuis quelques années un travail de dessin qui mêle reproductions d’oeuvres issues de l’histoire de l’art et textes-slogans prélevés dans l’espace public qu’elle associe pour créer des images qui tentent de renouveler le sens que nous attribuons habituellement aux représentations. Elle pratique également l’écriture expérimentale et poétique, notamment dans le cadre de l’atelier « How To SupPress University Writing ».

Ces dernières années, elle a beaucoup travaillé à renouveler l’intérêt autour de Monique Wittig dont elle est une des grandes connaisseuses.

LA PRÉFACIÈRE

Née à Sofia (Bulgarie) en 1982, Elitza Gueorguieva vit depuis vingt ans à Paris. Elle a reçu le Prix SGDL André Dubreuil du premier roman pour Les cosmonautes ne font que passer (Verticales, 2016). Depuis, elle a réalisé deux documentaires : Chaque mur est une porte et Notre endroit silencieux, autour de l’écriture du roman Dans l’eau je suis chez moi d’Aliona Gloukhova. Son deuxième roman, Odyssée des filles de l’est est paru en 2024. Sorcières

• après la publication de Petite Nature et l’ouverture de la collection Sorcières à la poésie avec succès, parution du premier recueil de poèmes de Stéphanie Garzanti.

• évoquant l’art, les couleurs, les animaux, la nature, la musique ou encore la cuisine, dans une langue drôle et décalée, l’autrice réinvente, en le dépassant, le binarisme nature/ culture, avec une forme de virtuosité et de gourmandise.

• un recueil d’amour fou et sensuel, sur l’attente et la distance qui séparent les amantes. Des thèmes classiques, que l’autrice revisite avec beaucoup de fraîcheur et de profondeur.

Guillaume Apollinaire Poèmes d’amour et de guerre

Une anthologie inédite, empruntant à trois recueils emblématiques (Alcools, Calligrammes et Poèmes à Lou), pour rendre accessible aux élèves de collège l’œuvre de l’un des plus grands poètes du xxe siècle.

Poète lyrique et poète de la modernité, Guillaume Apollinaire (1880-1918) est mobilisé dans la Première Guerre mondiale dès le mois de décembre 1914. Bientôt, les vers du promeneur parisien s’ouvrent au spectacle des tranchées et des attaques au gaz. L’auteur ne cesse de jouer de toutes les ressources de la langue pour évoquer l’amour perdu ou éloigné, et rendre compte d’une expérience sensible des événements.

AVRIL 2025

13 × 18 CM

128 PAGES

4,90 € ENV.

978-2-330-20339-9 -:HSMDNA=WUXX^^:

Anthologie

Dossier pédagogique de Caroline Allingri-Machefer

Planches de bande dessinée de François Olislaeger Édition avec cahier photos

Empruntant à Alcools, Calligrammes et aux Poèmes à Lou, cette édition est une invitation à découvrir l’itinénaire artistique et personnel de l’auteur.

Parcours guidé dans une œuvre foisonnante, elle en propose une exploration en quatre temps : le renouvellement du lyrisme, le témoignage poétique d’un combattant, la célébration des pouvoirs de l’amour et l’esthétique de la surprise. Par toutes ces voies, le poète revivifie le langage, métamorphose le réel, résiste à l’horreur et éveille les sens du lecteur…

L’ARTISTE INVITÉ

François Olislaeger, l’auteur des planches qui précèdent les poèmes, est né à Liège, en Belgique, et vit aujourd’hui entre Paris et Mexico. Diplômé de l’École d’arts graphiques Emil-Cohl de Lyon, il travaille pour la presse (Le Monde, Libération, Les Inrockuptibles, Beaux-Arts Magazine…) et publie régulièrement des reportages dessinés. Dans la collection « Les Ateliers d’Actes Sud », il a déjà collaboré au recueil de poèmes de Joachim du Bellay, Sonnets d’amour et d’exil.

POINTS FORTS

u Pas d’édition similaire sur le marché.

u Livre promu dans Le Livre de l’enseignant envoyé aux 44 000 professeurs de français et documentalistes de collège au printemps 2025.

u Bonnes ventes de la poésie dans la collection : plus de 6 600 ex. expédiés depuis parution en août 2023 pour les Poésies de Louise Labé ; plus de 12 300 ex. expédiés depuis parution en août 2021 pour les Sonnets d’amour et d’exil de Joachim du Bellay.

Public(s) ∕ programmes

3e

• Agir dans la cité

• Visions poétiques du monde

Jean-Michel Ribes Musée haut, musée bas

Mêlant le burlesque au grinçant, Jean-Michel Ribes donne à voir une galerie de personnages hauts en couleur (artistes, visiteurs, conservateurs et guides) évoluant dans le grand bazar de la culture exposée sous toutes ses facettes. Une proposition inédite au lycée.

Tout le monde se presse dans le musée imaginaire de Jean-Michel Ribes, qui juxtapose sans vergogne les Égyptiens et la Joconde, Giacometti et les dinosaures, Le Caravage et José…

Au royaume de cette comédie, les bons mots font mouche, Vénus rime avec « minus » et l’irrespect règne en maître.

POINTS FORTS

u Seule édition parascolaire de la pièce.

u Édition promue dans Le Livre de l’enseignant envoyé aux 17 000 professeurs de français et documentalistes de lycée au printemps 2025.

u Bonnes ventes de l’édition « Babel » : environ 1 500 exemplaires par an. u 45 500 ex vendus de la pièce depuis sa parution en 2004.

AVRIL 2025

13 × 18 CM

224 PAGES

4,90 € ENV.

978-2-330-20334-4 -:HSMDNA=WUXXYY:

Texte intégral

Dossier pédagogique de Delphine Urban

Planches de bande dessinée de Stéphane Trapier Édition avec cahier photos

Mais plus que les œuvres d’art, ce grand parcours muséal donne à voir ceux qui viennent les admirer : qu’elle passe devant les tableaux et les commente ou qu’elle se situe dans les coulisses, dédiée à l’entretien ou à l’accueil des visiteurs, c’est toute la société qu’embrasse Jean-Michel Ribes. Au détour des salles, se font et se défont des couples, s’exposent les travers du monde du travail et s’expriment les difficultés à saisir la création contemporaine…

Dans cette exploration, le dossier de l’édition permet d’approfondir la compréhension du texte et du jeu social. Ce volume propose aussi des éclairages sur les artistes et œuvres cités, qui contribueront à faire du lecteur un amateur d’art éclairé !

L’ARTISTE INVITÉ

Stéphane Trapier, l’artiste invité de cette édition, est diplômé de l’École nationale d’art de CergyPontoise. Ses illustrations sont publiées dans la presse (Le Monde, Télérama, Le 1 Hebdo, XXI) ; il est également auteur de bandes dessinées dans Fluide Glacial. Fidèle collaborateur de Jean-Michel Ribes, il a réalisé toutes les affiches du Théâtre du Rond-Point lorsque celui-ci en assurait la direction (2001-2022).

Public(s) ∕ programmes

2de

• Le théâtre du xviie siècle au xxie siècle

COLLECTIF La Guerre de Gaza. 2023-2024

Essai

La guerre déclenchée à Gaza après le 7 octobre 2023 s’inscrit dans une continuité qui n’implique pas seulement la bande de Gaza mais également le reste de la Palestine historique ainsi que les sociétés alentour, de longue date concernées par l’actualité palestinienne. De quoi la guerre actuelle à Gaza est-elle le nom ou l’apogée ? Quels processus et quelles logiques, poussés à leur terme, sont-ils à l’œuvre dans les massacres en cours ?

Un ouvrage pluridisciplinaire, alliant analyse politique, perspectives judiciaires et historiques à des approches socio-anthropologiques, pour comprendre l’histoire en train de se faire.

LES DIRECTRICES D’OUVRAGE

Stéphanie Latte Abdallah est directrice de recherche au CNRS, spécialiste du Moyen-Orient et des sociétés arabes. Elle a travaillé sur l’histoire sociale et l’histoire du genre des réfugiés palestiniens et, plus largement, sur les questions de genre, les mobilisations de la société civile et les féminismes laïques et islamiques au Moyen-Orient. Elle a notamment publié La Toile carcérale. Une histoire de l’enfermement en Palestine (Bayard, 2021) et Des morts en guerre. Rétention des corps et figures du martyr en Palestine (Karthala, 2022).

Véronique Bontemps est anthropologue et chargée de recherche au CNRS. Ses travaux relèvent de l’anthropologie des sociétés palestiniennes contemporaines au Moyen-Orient, à travers plusieurs thèmes : le patrimoine, les frontières et les inégalités, les sociétés urbaines et les expériences de la maladie. Elle a publié deux livres : Ville et patrimoine en Palestine (Karthala-IISMM, 2012) et, avec Aude Signoles, Vivre sous occupation. Quotidiens palestiniens (Gingko, 2012).

Visuel provisoire

COLLECTIF

La Guerre de Gaza. 2023-2024

Sommaire

Une gUerre. Des gUerres

Leila Seurat, Contextualiser l’attaque du 7 octobre : évolutions stratégiques et organisationnelles du Hamas

Maher Charif, La configuration politique palestinienne à la veille et au lendemain de la guerre

Amélie Ferrey, L’opération Glaives de fer vue d’Israël, entre soif de revanche et crainte pour la vie des otages

Chiara Calabrese, La société libanaise face aux guerres à Gaza et au sud : perceptions, vécus et positionnements politiques

Stéphanie Latte Abdallah, Performer les guerres par les images

effacer Une société

Abaher el-Sakka, Urbicide et guerre contre les civils

Marion Slitine, Un culturicide à Gaza. Quand l’art devient archive

Omar Salamanca Jabary, Gaza et les écologies toxiques du colonialisme de peuplement

Taher Al-Labadi, L’économie palestinienne entre colonialisme et guerre totale

QUotiDiens

Amal Nakhala, Un journal dessiné de la guerre

Oruba Othman, Les ressorts quotidiens de l’espoir dans une société gazaouie de la douleur

Ghassan Abu-Sittah, Soigner dans la guerre quand les personnels et les infrastructures de santé sont visés

Anton Shalhat, Vécus de la guerre par les Palestiniens d’Israël

La région et Le monDe face à La gUerre

Christine Jungen, Télé-empathies fébriles : vivre la guerre à partir de la Jordanie

Dima Alsajdeya, La bande de Gaza, “une crise perpétuelle” pour l’Égypte

Fatiha Dazi-Heni, Le retour de la question palestinienne pour les monarchies de la péninsule Arabique

Thomas Vescovi, Les médias face à la guerre : la France comme cas

Joni Aasi, Gaza et la Cour internationale de justice : des guerres au génocide

Johann Soufi, Que peut le droit international ?

LE BRÉSIL ILLUSTRÉ

L’héritage de Jean-Baptiste Debret

Jacques Leenhardt

Jean-Baptiste Debret est le peintre officiel de la cour auprès du roi du Portugal, récemment installé à Rio de Janeiro. À son retour à Paris en 1831, il publie un somptueux Voyage pittoresque et historique au Brésil, orné de 152 planches lithographiées. Il pressent qu’il est le témoin d’un bouleversement historique : jusque-là colonie portugaise, le Brésil est en train de devenir un empire. À la faveur de ces péripéties, une nation émerge, composée d’exilés européens, d’Indiens que ceux-ci ont massacrés jusqu’au fond des forêts et d’Africains réduits en esclavage. De surcroît, en sus de son travail dans son atelier de cour, Debret réalise, à l’insu de tous, 800 aquarelles représentant la vie quotidienne de ces trois populations. Aujourd’hui, des artistes ont entrepris l’examen critique des images de Debret, qu’ils détournent, subvertissent et carnavalisent. L’auteur analyse les résonances de ces travaux dans les débats actuels sur le rapport aux représentations du passé colonial.

Jacques Leenhardt est directeur d’études à l’ehess (Paris). Il travaille sur l’art et la littérature, en particulier dans les Amériques latines. Il est le spécialiste de l’œuvre de Jean-Baptiste Debret. Critique d’art, il a organisé diverses expositions et rédigé de nombreux ouvrages.

UNE DÉCOUVERTE INSOLITE DU BRÉSIL COLONIAL

Repères

Points forts

• Un personnage dont le travail est encore d’une grande actualité, qui résonne avec les questionnements politiques et sociaux de notre temps.

• Un essai qui traverse le temps, en présentant l’impact de Jean-Baptiste Debret sur les artistes contemporains.

• Une iconographie haute en couleur, pour mieux visualiser la représentation artistique de ce peintre.

Actualités

• L’exposition “Rêver Debret” aura lieu du 30 avril au 30 septembre 2025 à la Maison de l’Amérique latine.

• Un colloque se tiendra en juin 2025 à la Maison de l’Amérique latine autour du travail de Jean-Baptiste Debret.

• Le Brésil et la France organisent conjointement une “saison France-Brésil” en 2025, afin de célébrer les échanges entre les deux pays.

Mots clés

• Brésil / France / peinture / colonialisme / artiste / nationalisme

L’atelier de la cour de Jean-Baptiste Debret
Hebert Sobral, 200 Anos, 2022

JEAN-BAPTISTE

DEBRET

VOYAGE PITTORESQUE ET HISTORIQUE AU BRÉSIL

Préface de Jacques Leenhardt

9 AVRIL 2025

IMPRIMERIE NATIONALE ÉDITIONS

21 × 29 CM

640 PAGES

79 €

978-2-330-03643-0

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Marqué par le néoclassicisme de l’épopée révolutionnaire, le peintre Jean-Baptiste Debret (1768-1848) avait dirigé l’atelier du grand David avant de s’exiler au Brésil à la chute de Napoléon, dans le cadre de la “Mission française”, un groupe d’artistes invités à créer une Académie des beaux-arts à Rio de Janeiro, capitale du nouveau royaume. Durant ce long séjour (1815-1831), Debret produira plusieurs centaines de dessins et aquarelles sur la vie quotidienne au Brésil. À son retour en France en 1831, il publiera ce Voyage pittoresque et historique au Brésil chez Firmin Didot (1835-1839). Oublié pendant un siècle, puis traduit en portugais en 1944, cet ouvrage exceptionnel est devenu pour le Brésil la source iconographique et littéraire fondatrice puisque contemporaine de la naissance de la nation brésilienne.

Peintre et mémorialiste, Debret n’est pas un voyageur occasionnel séduit par l’exotisme de l’ancienne colonie portugaise. Il vit à Rio quinze années, y travaille et participe à la vie locale. C’est en ethnologue qu’il témoigne de la vie quotidienne des colonisateurs, des Indiens, et plus particulièrement celle des esclaves qui constituent la principale population active. Et c’est en historien qu’il analyse la naissance d’une nation, en accord avec la sensibilité politique qu’il avait acquise durant la Révolution de 1789. Sa plume et ses dessins sont précis, explicatifs, parfois ironiques et souvent dénonciateurs. La qualité exceptionnelle des reproductions rend justice à un artiste n et scrupuleux, doublé d’un historien qui avait su anticiper le développement du Brésil moderne.

REMISE EN VENTE À L’OCCASION DE LA PARUTION DU BRÉSIL ILLUSTRÉ

POINTS FORTS

• La première réédition intégrale en France depuis 1839.

• Une œuvre patrimoniale, monument de l’esprit de découverte au xixe siècle.

• Un “classique” pour les ethnologues, pour les historiens, notamment de la colonisation et de l’esclavage, comme pour tous les amoureux du Brésil.

L’AUTEUR

Jean-Baptiste Debret, né, le 18 avril 1768 à Paris où il est mort le 28 juin 1848, est un peintre d’histoire français.

Il était le frère de l’architecte François Debret et le cousin de Jacques-Louis David dont il devint l’élève. Sous l’Empire, il réalisa nombre de peintures o cielles pour le régime. Après la mort de son ls qui coïncidait avec la chute de l’Empire, il accepte une proposition du roi du Portugal Jean VI en exil au Brésil, et t partie d’une misson d’artistes venu rejoindre la cour.

Il est l’auteur d’un Voyage Pittoresque et Historique au Brésil, où il fait part de ses observations sur les coutumes du pays.

DÉPLACEMENTS

Sémantique du changement

Stefan Hertmans

Traduit du néerlandais (Belgique) par Olivier Vanwersch-Cot

Les temps changent, mais pas tout à fait comme avant. Nous sommes “en transition” vers un monde radicalement différent, que nous n’entrevoyons encore que très obscurément, estime Stefan Hertmans. Face au dérèglement climatique, à la crise de l’ordre mondial néolibéral, aux migrations, à l’effritement de la cohésion sociale, etc., l’auteur essaie d’y voir plus clair. Projet d’élucidation qui se heurte à une difficulté qu’il résume en reprenant cette observation de Victor Klemperer : “Le contemporain ne sait rien.” Pour échapper à la submersion des informations, à la prolifération des commentaires médiatiques et sur les réseaux, Hertmans part “à la recherche du présent”. Et il se livre à un exercice d’analyse et de définition en revendiquant une approche philosophique et littéraire.

Appartenant à la génération des “boomers”, Stefan Hetmans a vu beaucoup de ses idéaux disparaître ou changer radicalement de sens. Ce sont ces “déplacements” qu’il met ici en lumière, dégageant plusieurs paradoxes. Aujourd’hui, nous livrons spontanément, dit-il, notre vie la plus intime aux maîtres des réseaux sociaux, alors que les dictatures du xxe siècle avaient besoin d’une armée de policiers pour parvenir à un résultat beaucoup plus imparfait. Par une sorte de partie de saute-mouton idéologique, les valeurs de liberté et d’identité ont changé de camp : comme l’a montré la pandémie des années 2020-2021, les idéaux libertaires de naguère, confisqués par l’extrême-droite, ont servi à discréditer la parole scientifique. Au même moment, la gauche désinvestissait les valeurs universalistes pour se focaliser sur le vécu des groupes discriminés et, par le biais de l’essentialisme, s’appropriait un mode de pensée identitaire. S’agissant des migrations, l’écrivain substitue aux approches économiques, religieuses ou raciales une réflexion anthropologique sur les notions d’exil et d’hospitalité, aux origines de notre civilisation. L’hospitalité est la reconnaissance de l’homme en l’autre : comment les Européens d’aujourd’hui ont-ils perdu le sens d’une telle reconnaissance ? Ces grandes questions (et quelques autres), Stefan Hertmans les traite dans une perspective philosophique et littéraire. Il s’appuie sur une tradition classique et sur des penseurs contemporains : de Benjamin à Sloterdijk, de Heidegger à Bruno Latour en passant par Derrida ou Agamben.

Repères

Points forts

• Les questions qu’aborde Stefan Hertmans sont non seulement d’actualité, mais aussi transnationales, donc immédiatement lisibles pour un public français, en ce sens que l’auteur emprunte ses exemples à la vie sociale et politique des trois pays qu’il connaît le mieux, les Pays-Bas, la Belgique et la France.

• Par-delà le regard critique, la tonalité parfois discrètement nostalgique, il émane de cet ouvrage une sorte de puissance consolatrice.

• Stefan Hertmans jouit désormais en France et en Belgique francophone d’une réelle notoriété grâce à la traduction de ses romans. Celle-ci est encore plus grande dans le monde anglo-saxon. Il fait partie des rares auteurs “nobélisables” de langue néerlandaise et, depuis quelques années, la Belgique soumet officiellement sa candidature au jury de Stockholm.

provisoire - Diffusion

questions

Il réussit à “élever le débat” et à “détemporaliser” l’actualité en l’insérant dans la continuité de la culture occidentale.

Stefan Hertmans ne se contente pas d’analyser. Sa vision de l’être humain est résolument universaliste, celle de la société, intellectuellement libérale et socialement protectrice et inclusive –autant de positions menacées aujourd’hui. Si le regard est critique et le ton parfois pessimiste, le livre se lit comme une courageuse exhortation à la lucidité et au dialogue, condition de toute action réparatrice.

Stefan Hertmans est né en 1951 à Gand (Belgique), où il a étudié la philologie germanique, terme qui, en Belgique, recouvre des études de langue et littérature néerlandaises, anglaises et allemandes. Il a étudié parallèlement la philosophie et soutenu une thèse sur le théâtre de Hölderlin. Il a enseigné la théorie de l’art à l’Académie royale des Beaux-Arts de Gand. Stefan Hertmans a commencé à écrire dès l’époque de ses études et développé depuis les années 1970 une œuvre considérable, embrassant à la fois poésie, théâtre, essai et roman. Si ses romans lui ont assuré une notoriété internationale – Guerre et térébenthine a été traduit en vingt-quatre langues et Le Cœur converti a été nommé en 2018 pour le prix Femina étranger –, c’est sans doute en tant que poète et essayiste qu’il est le plus apprécié des lecteurs flamands et néerlandais. En France ont paru en 2022 l’anthologie Sous un ciel d’airain. Poèmes 1975-2018 et le recueil d’essais Poétique du silence, tous deux aux éditions Gallimard. Stefan Hertmans vit aux environs de Bruxelles et passe ses étés dans le Vaucluse. Il se consacre depuis de longues années exclusivement à l’écriture. Il parle remarquablement le français.

“Comment un écrivain, tel un sismographe, peut-il enregistrer les secousses de son temps, et les transposer en un langage lisible ? Comment peut-il non pas tant poser un diagnostic, mais mesurer la fièvre causée par la maladie que nous nommons « actualité » ? C’est un bien grand écrivain, celui qui sait rendre le présent intemporel et saisir l’actualité en s’appuyant sur la tradition.”

Lars Bernaerts, De Lage Landen (Belgique).

“Hertmans est en prise directe avec son temps. Contrairement à l’affirmation de Klemperer, il sait parfaitement ce qui se passe à son époque, malgré le voile d’incertitude qui entoure les évolutions.”

Carel Peeters, Vrij Nederland (Pays-Bas).

“Hertmans n’apporte pas de solutions toutes faites, mais, entre les lignes, appelle constamment à la solidarité, à une pensée inclusive et à une attitude respectueuse de l’autre et de la planète. […] On voudrait que les politiciens et les responsables de haut niveau prennent le temps de lire ce recueil, pour qu’ils se sentent eux aussi invités à penser ensemble.”

Dietske Geerlings, Tzum.

provisoire - Diffusion

JUGER LES MOTS

La liberté d’expression et ses limites sont régulièrement au cœur du débat en France. Lorsque le juge est saisi pour juger des mots litigieux, il est souvent accusé d’acharnement et on le qualifie volontiers de censeur. Une telle défiance repose sur une méconnaissance du processus d’appréhension judiciaire des limites de la liberté d’expression. À partir d’un travail de recherche interdisciplinaire inédit fondé sur l’analyse linguistique de nombreuses décisions de justice rendues en France, ce livre entend éclairer et discuter les critères sur lesquels elles reposent.

“On ne peut plus rien dire.” Cette phrase revient régulièrement comme une rengaine dans le débat public en France. Elle résume à elle seule les tensions actuelles autour de la liberté d’expression et de l’appréhension de ses limites éthiques et juridiques : jusqu’où alléguer le principe de la liberté d’expression ? Y a-t-il des discours qu’elle ne peut protéger ? Certains groupes de personnes sont-ils plus limités que d’autres dans leur expression ? Ces questions suscitent parfois de vives polémiques et ne trouvent pas de réponse unanime. Il est cependant un espace où elles ne peuvent demeurer sans réponse : le tribunal, où les magistrats ont l’obligation de trancher et de faire la part entre les discours qui dépassent les limites de ce qui est toléré en France et ceux qui ne les franchissent pas. Certains mots ou discours sont en effet portés devant des juridictions qui doivent déterminer s’ils constituent des infractions au regard de la loi. Comment décide-t-on de ce qui est condamnable ? À partir d’un travail de recherche interdisciplinaire inédit, fondé sur l’analyse linguistique de nombreuses décisions de justice en France, ce livre entend éclairer le processus d’interprétation judiciaire. Selon quels critères juge-t-on les mots et leur conformité à la loi ? Il s’agit d’entrer dans la fabrique du jugement pour éclairer et discuter des décisions qui ne sont pas toujours comprises. Quelles sont les difficultés d’interprétation concrètes auxquelles les juges se heurtent ? De quels critères disposent-ils pour déterminer la signification des énoncés contestés ? Quelle place y occupe la linguistique ?

Langue et droit : un dialogue nécessaire et urgent à une époque où la liberté d’expression est devenue un enjeu politique de premier plan.

Repères

UNE NOUVELLE COLLECTION

Actualité

• Ce titre inaugure une nouvelle collection, “La compagnie des langues”.

Anna Arzoumanov est maître de conférences, habilitée à diriger des recherches en linguistique et analyse du discours à Sorbonne Université. Spécialiste de la liberté d’expression sous l’Ancien Régime et à l’époque contemporaine, elle a notamment publié La Création artistique et littéraire en procès (Classiques Garnier, 2022).

COLLECTION “LA COMPAGNIE DES LANGUES”

Le langage fait partie de notre expérience quotidienne. Il structure quasiment toutes nos activités, au travers d’une multiplicité de langues. Ces langues sont reliées à un passé immémorial, reflètent les évolutions de notre présent, et sont traversées par les défis de l’avenir.

À elles toutes, elles forment une immense “compagnie”, qui est aussi celle de l’humanité, et qui n’a jamais sans doute été aussi riche et complexe.

La collection “La Compagnie des langues” part des questions que nous nous posons à propos du langage et des langues aujourd'hui. Elle présente des essais émanant de spécialistes, linguistes, praticiens, mais aussi de personnalités de mondes professionnels ou artistiques pour qui le langage occupe une place particulière. Elle explore les grands enjeux du monde contemporain et offre sur ces questions des synthèses accessibles et nourries des recherches les plus actuelles.

CASTRO-KOSHY

de Flora Aurima Devatine

ET FLEURIT L’ESPÉRANCE

à la rencontre de la littérature aborigène et îlienne du détroit de Torres

ET FLEURIT L’ESPÉRANCE

À la rencontre de la littérature aborigène et îlienne du détroit de Torres

Estelle Castro-Koshy

Suivi d’une anthologie poétique bilingue traduite de l’anglais (Australie) par Estelle CastroKoshy et Philippe Guerre

Préface de Barbara Glowczewski

Postface de Flora Aurima-Devatine

e livre d’Estelle Castro-Koshy est un tour de force littéraire tout autant qu’un objet éditorial hors norme. Il invite en effet les lecteurs, pour la première fois dans l’histoire de l’édition francophone, à une plongée dans l’univers foisonnant de traditions artistiques multimillénaires toujours aussi vivaces.

Les œuvres explorées ici donnent à lire une autre histoire du continent qui s’ancre dans une lutte pour la reconnaissance des droits des Aborigènes, de leur dignité et de leur patrimoine culturel en constante évolution. Cet ouvrage contribue à une réflexion globale sur le pouvoir qu’ont les auteurs autochtones australiens de sensibiliser le grand public sur des questions environnementales et sociales, les questions de genre, d’assimilation forcée, de colonialisme et de pollutions nucléaires et autres, qui touchent l’ensemble des îles du Pacifique.

Cet ouvrage accorde une importance particulière à la poésie et aux performances poétiques aborigènes. Ce livre s’accompagne donc d’un important effort de traduction originale de nombreux poèmes inédits en France (traduction de l’autrice et de Philippe Guerre). Enfin, parce que la tradition littéraire aborigène est toujours empreinte d’oralité, ce livre souhaite offrir à ses lecteurs l’opportunité de découvrir les œuvres poétiques par le son et l’image, grâce à des QR codes renvoyant vers des enregistrements audio et vidéo réalisés spécialement.

“La langue n’est pas seulement la langue, c’est aussi la manière de vivre et de penser des anciens. S’ils effacent les langues traditionnelles, ils effacent la culture.”

Pat Torres, poétesse aborigène

Après sa thèse soutenue en 2007 sur la littérature aborigène, Estelle CastroKoshy s’est spécialisée dans l’étude du corpus littéraire aborigène en tissant des liens amicaux avec de nombreux auteurs et autrices. Elle est désormais devenue une experte reconnue en ce domaine. Elle réalise par ailleurs des documentaires sur et avec les auteurs et autrices de la sphère polynésienne.

À LA DÉCOUVERTE DE LA PLUS VIEILLE LITTÉRATURE DU MONDE ENCORE VIVANTE

Repères

Points forts

• Grâce à des QR codes renvoyant vers des enregistrements audio et vidéo réalisés spécialement, ce livre offre une expérience immersive rare.

• Préface de Barbara Glowczewski, autrice de Les Rêveurs du désert. Peuple warlpiri d’Australie, Actes Sud, “Babel”, 2006.

• Postface de Flora Aurima-Devatine, grande écrivaine polynésienne de langue française.

• Accompagné d’un poème-hommage de Chantal T. Spitz.

• Biographies illustrées des poètes et poétesses.

Mots clés

• Australie / Aborigènes / peuples autochtones / littérature / poésie

Sorcières / 2 avril 2025

LA THÉORIE FÉMINISTE AU DÉFI DU HANDICAP

Recueil de textes des Feminist Disability Studies présentés par Célia Bouchet, Mathéa

Boudinet, Maryam Koushyar et Gaëlle Larrieu

LA THÉORIE FÉMINISTE AU DÉFI DU HANDICAP

Couverture provisoire

256 pages / 140 x 205 mm 24 euros ttc

ISBN 978-2-36624-997-2

Ce recueil est composé de la traduction de six textes fondateurs des Feminist Disability Studies, présentés par ordre chronologique des années 1980 aux années 2000. Ces textes sont précédés d’une introduction originale, qui présente ce champ de recherche à la croisée des études sur le handicap et des études féministes et met en avant quatre de ses apports théoriques majeurs : la prise en compte du point de vue situé des femmes handicapées et de leurs positions sociales spécifiques, l’importance de l’expérience personnelle dans l’étude du handicap, une nouvelle compréhension de la relation de care, et l’analogie dans la construction sociale des corps féminins et handicapés comme déviants. On trouvera dans cette anthologie des textes de Michelle Fine et Adrienne Asch, Susan Wendell, Jenny Moris, Carol Thomas, Rosemarie Garland-Thomson et Eva Kittay connues pour être des penseuses incontournables de ce champ.

Cette anthologie est coordonnée par Célia Bouchet, Mathéa Boudinet, Maryam Koushyar et Gaëlle Larrieu

Le groupe de travail à l’origine de ce projet est composé de trois chercheuses en sociologie à Sciences Po (Célia Bouchet, Mathéa Boudinet, Gaëlle Larrieu) et une chercheuse en histoire de l’université Paris Saclay (Maryam Koushyar) auxquelles se sont adjointes trois membres du collectif féministe et antivalidiste les Dévalideuses (Laetitia Rebord, Maëlle Coton et Anaël)

Le collectif Les Dévalideuses démonte les idées reçues sur le handicap et porte les voix des femmes handicapées : https://lesdevalideuses.org/

• une anthologie visant à devenir un livre de référence, au croisement des études sur le handicap et des études féministes, qui vise à pallier le manque d’études sur le handicap en France.

• dans la lignée des récents ouvrages de Treize et Charlotte Puiseux, salués par les lecteurs et les libraires, cet ouvrage souligne et complète la nécessité d’une prise de parole sur la question du handicap.

• un recueil dont la force est d’être réalisé par des universitaires rejointes pour le travail sur les textes par des militantes handiféministes.

Recueil de textes des Feminist Disability Studies présentés par Célia Bouchet, Mathéa Boudinet, Maryam Koushyar et Gaëlle Larrieu

La poule, la hyène, la sorcière et nous. Pour des écologies transféministes

Emma Bigé, Clovis Maillet

Qui a-t-il de commun entre les guerriers brésiliens, les Amazones, les animaux marins, les poules ou encore les hyènes ? Ce sont des êtres trans. Refusant cette image puritaine de la nature immuable et figée promue par les discours anti-trans, Emma Bigé et Clovis Maillet nous livrent un texte puissant qui encourage les lecteuri.ces à tisser des liens inédits et à envisager le monde sous un œil nouveau.

Dans un contexte où capitalisme extractiviste s’accélère, où les grandes entreprises polluent avec une impunité croissante, et où les guerres néocoloniales menacent tous les vivants, quantité de sociétés contemporaines sont sous le coup d’une montée en puissance des extrêmes-droites. Ces néo-fascismes mobilisent paniques climatiques, paniques migratoires et paniques anti-trans pour faire avancer leurs visions réactionnaires de la vie sociale. Face à l’urgence climatique et sociale, Emma Bigé et Clovis Maillet enquêtent sur une famille émergente de pensée et de luttes : les écotransféminismes. Des écologies qui pensent avec et pour les vies nonnormatives et appellent à forger de nouvelles alliances, à agir face aux pollutions plastiques comme aux attaques contre les transparentalités, et à lutter pour la diversité, des vivants comme des manières humaines d’exister. Un essai sensible et politique, véritable ode à la vie trans.

Couverture provisoire Points forts

Parution : avril 2025

ISBN : 979-10-209-2300-4

Prix provisoire : 18 euros

Un manifeste trans qui revendique la place des vies non-normatives dans les luttes pour l’environnement. Deux voix novatrices et repérées de la pensée queer. Une réflexion fondamentale sur la question du genre et de la transidentité.

Emma Bigé est une artiste, philosophe, écrivaine et traductrice française qui explore les liens entre danse, théories queer et écologie. Agrégée de philosophie et danseuse, elle est l’autrice de l’ouvrage Mouvementements (La Découverte, 2023).

Clovis Maillet est artiste performeur et historien médiéviste. Diplômé de l’EHESS, il a notamment publié Les Genres fluides (Arkhé, 2020), une réflexion sur le genre à l’époque médiévale.

Traduit de l’anglais par Odile Demange

Collection Le monde à portée d’histoire dirigée par Sophie Bajard

Violet MOLLER DANS LE PALAIS DES ÉTOILES

Comment les hommes de la Renaissance ont conquis le ciel

De Copernic à Galilée, l’histoire de la course aux étoiles qui marqua les débuts de la révolution scientifique.

LE LIVRE

En 1543, Nicolas Copernic bouleverse des millénaires de certitudes fondées sur l’univers immuable d’Aristote et le système géocentrique de Ptolémée en affirmant que la Terre tourne autour du Soleil. Une nouvelle ère s’ouvre : celle de l’aube de la révolution scientifique. Dans les villes protestantes d’Europe du Nord, des savants guidés par l’observation inventent de fabuleux instruments – horloges astronomiques, astrolabes, quadrants, globes célestes – et effectuent des avancées spectaculaires en astronomie, géodésie, mathématiques,

L’AUTRICE

26 mars 2025

15,5  ×  23,5 cm

320 pages 23,00 €

ISBN :

POINTS FORTS

• La suite des Sept cités du savoir avec une construction identique en six villes d’Europe du Nord à la Renaissance – Nuremberg, Louvain, Mortlake, Cassel, Hven, Prague – et l’île qui les contient toutes, imaginée par Francis Bacon.

• V. Moller poursuit son histoire de transmission des savoirs, faisant revivre les vies mouvementées de ces passeurs de sciences qui parcourent l’Europe de l’Angleterre d’Élisabeth Ire à la Bohême des Habsbourg, en quête de lieux propices à de nouvelles découvertes et de riches mécènes.

cartographie... Du stupéfiant observatoire de Tycho Brahe, son « palais des étoiles » sur l’île danoise de Hven, au laboratoire aux mille objets merveilleux de John Dee sur les bords de la Tamise, en passant par la révolution planétaire de Johannes Kepler dans la Prague impériale, Violet Moller nous ouvre les portes du cœur intellectuel de la science européenne et nous révèle un monde d’émulation, où l’homme cherchait à percer les mystères de l’univers comme les secrets de la pierre philosophale.

Après des études classiques à Oxford, l’historienne anglaise Violet Moller a décidé de se lancer dans l’écriture narrative avec Les sept cités du savoir, succès mondial en neuf langues dont l’originalité du propos a été souligné à l’envi par la presse : « Un ouvrage savant qui tient autant du récit d’aventure que de l’histoire scientifique. »

(François Angelier, Le Monde). Elle coanime également un podcast d’histoire (Travels Through Time), défini par The Guardian comme l’un des « cinq meilleurs podcasts pour les esprits curieux ».

• Récit enlevé et fourmillant d’anecdotes sur ces villes dynamiques, fleurons de l’innovation, et ces érudits tout autant versés en littérature ou en art (Albrecht Dürer). Beaux portraits de femmes, qui les assistaient au sein de foyers qui étaient aussi leur laboratoire.

ACTUALITÉ

• Presse unanime en Angleterre depuis la sortie du livre (juin) : « Une narration dynamique... À la fin, je voulais visiter tous ces endroits » (Spectator) ; « une fantastique introduction à la pensée du XVIe siècle, qui révèle une myriade de liens entre des scientifiques isolés » (BBC Sky at Night). Droits cédés en six langues.

QUELQUES CHIFFRES

• Fort intérêt du public pour l’histoire de l’astronomie : cf. P. Léna et Ch. Grataloup, Atlas historique du ciel, Les Arènes, 2024 (déjà 2500 Gfk en 1 mois). Et pour rappel, Les sept cités du savoir : GF 2020 : 5200 ex + PBP 2023 : 3700 ex. ACTUALITÉ

ÉGALEMENT

RÉPRIMER ET RÉPARER, UNE HISTOIRE EFFACÉE DE L’HOMOSEXUALITÉ

Antoine Idier

Un ouvrage clé pour comprendre le passé et penser les réparations de demain

Antoine Idier est sociologue et historien, maître de conférences à Sciences-Po Saint-Germain-en-Laye et chercheur au CESDIP. Ses travaux se concentrent sur les intersections entre sexualité, politique, histoire des idées, et arts visuels. Il a publié plusieurs ouvrages marquants, notamment Les vies de Guy Hocquenghem (2017), une biographie du théoricien et militant homosexuel, et Archives des mouvements LGBT+ (2018), qui explore l'histoire des luttes LGBTQI+ sur plus de 130 ans.

Antoine Idier propose une relecture fondamentale de l'histoire de l’homosexualité en France. Il s'appuie sur un travail d'archives exceptionnel, dont 50% de matériau inédit, qui révèle l'étendue de la répression : depuis les quadrillages policiers du XIXe siècle jusqu'aux lois répressives du régime de Vichy, et les discriminations institutionnalisées au XXe siècle. Les témoignages exhumés des archives judiciaires et policières donnent vie à ces histoires individuelles souvent tragiques, tout en questionnant la responsabilité de l'État dans ces persécutions.

En parallèle, Idier explore les défis de la réparation des injustices passées. Une proposition de loi a été déposée en 2022, discutée en 2023, et doit retourner au Sénat. Cette réparation doit-elle être financière ou seulement symbolique? Doit-elle se limiter aux condamnations pénales ou inclure l’activité policière?

Quelles mémoires faut-il intégrer? Quels dispositifs adopter? En enrichissant sa réflexion des exemples étrangers (Allemagne, Royaume-Uni, Espagne), il apporte une perspective comparative et internationale rarement mobilisée dans le débat français…

• Une vision nouvelle et approfondie de la répression des homosexuels au 20e siècle s’appuyant sur des archives encore largement inexploitées.

• Témoignages et récits incarnent, au-delà du pénal, les multiples facettes de la répression: pratiques policières et sociales, depuis les contrôles et fichages jusqu’aux discriminations dans la sphère professionnelle.

• Alors qu’en France les politiques de réparation commencent à être débattues, Idier explore les expériences internationales pour proposer des pistes inédites en matière de justice transitionnelle.

13 x 19,8, broché 160 pages, 17,90€ 9782386290664

16 avril 2025

• Société

• Homosexualité

• Luttes

Monique Pinçon-Charlot, sociologue, ancienne directrice de recherche au CNRS, est spécialiste des grandes fortunes françaises. Elle a publié chez Textuel avec Michel Pinçon L’argent sans foi ni loi (2012) et Les prédateurs au pouvoir (2017). Son dernier livre, Le méprisant de la République, est paru en 2023.

LES RICHES CONTRE LA PLANÈTE

VIOLENCE DE CLASSE ET CHAOS CLIMATIQUE

Monique Pinçon-Charlot

Impitoyable démonstration en 31 pièces d’un puzzle diabolique

À partir d’une trentaine d’études de cas, Monique PinçonCharlot livre ici un réquisitoire implacable.

« Face à la catastrophe climatique, nous sommes tous dans le même bateau ». Balivernes, démontre-t-elle. Certains se prélassent sur leurs méga-yachts tandis que d’autres montent sur des embarcations de fortune et meurent tragiquement en Méditerranée pour fuir les catastrophes climatiques dont les premiers sont largement responsables. L’écologie n’est pas ce qui nous rassemble mais ce qui nous divise. D’un côté, une oligarchie prédatrice, détentrice de tous les pouvoirs, qui se met soigneusement à l’abri du désastre. De l’autre, l’immense majorité des vivants, humains et non-humains, toujours plus exploités pour les profits d’une minorité.

Face aux discours lénifiants sur le « développement durable », elle a choisi d’être extrêmement factuelle, claire et accessible. Chaque pièce du puzzle peut se lire indépendamment : pouvoir des lobbys, scandale des pesticides, instrumentalisation de la science, pillage néocolonial par les multinationales occidentales, etc… Comment les COP et autres sommets climatiques ne servent qu’à pérenniser la domination des grandes fortunes, avec la complicité des gouvernants. Ou comment le GIEC a été conçu pour nier les conflits et tuer dans l’œuf toute critique sociale.

• Un livre détonateur, riche d’arguments car fondé sur des exemples concrets, pour en finir avec les fausses promesses de « transition écologique ».

• Une démonstration argumentée de la collusion entre élites politiques et industries polluantes.

• Monique Pinçon-Charlot détaille avec brio les roueries et les rouages de l’oligarchie pour maximiser leurs profits en détruisant la planète.

• Premier ouvrage de l’éminente sociologue sur le thème du chaos climatique, avec cette démonstration radicalement anticapitaliste.

13 x 19,8, broché

200 pages, 17,90 €

pages, 16,90€

2 avril 2025 2023

• Politique

• Société

• Environnement

• Écologie

Monique Pinçon-Charlot, Les riches contre la planète. Violence de classe et chaos climatique

1. Introduction

2. Capitalocène ou anthropocène ?

3. Segmentation du social : l’imposture idéologique

4. Un bijou oligarchique : l’A69

5. La neutralité carbone et les auto-certifications : de graves manipulations

6. Don’t Look Up : Déni cosmique

7. Courage fuyons : la préparation des milliardaires face à une planète en surchauffe !

8. « La zone d’intérêt »

9. Le chlordécone : un pesticide bon pour les Antilles

10. Les riches chasseurs sous le règne d’Emmanuel Macron : de l’oligarchie pur sang

11. Le pouvoir des lobbys

12. Le Glyphosate, un dangereux herbicide

13. Xavier Niel et Hectar : un immense campus agricole

14. TotalEnergies et le néocolonialisme en Ouganda

15. Le temps au quotidien !

16. L’émancipation collective par le savoir partagé

17. Total et Polytechnique : liens de consanguinité

18. Les scientifiques et la désobéissance civile

19. Tuer la critique sociale dans l’œuf : le Groupement

Intergouvernemental d’Etudes sur le Climat (GIEC)

20. Nécessité de la coordination des luttes

21. Nucléaire et opacité organisée

22. Inégalités sociales et climatiques en France

23. Inégalités sociales et climatiques entre pays riches et pays pauvres

24. Agent orange, herbicide ultra-toxique utilisé par l’armée américaine pendant la guerre du Vietnam de 1955 à 1975

25. Réduction de l’usage des pesticides et ambivalence de Bruxelles

26. La Fête de la science et le lobbying

27. La France, en 1988, au moment de la création du GIEC

28. La mise en scène des COP : sans contrainte aucune

29. La plus ancienne roseraie du monde sous la menace d’une résidence de luxe

30. Néocolonialisme et réserves naturelles pour le plaisir des riches occidentaux

31. Dans la tête des capitalistes

LES ÉCOLOGISTES SANS LA NATURE ? EN FINIR AVEC LE FAUX AMI BRUNO LATOUR

Fabrice Flipo

Une mise en perspective audacieuse de la pensée de Latour

Fabrice Flipo est philosophe, enseignant-chercheur à l’Institut Mines Telecom et auteur de nombreux livres sur l’écologie politique. Il a publié chez Textuel Pour une philosophie politique écologiste (2014).

Dans ce livre profondément écologiste, Fabrice Flipo approfondit la controverse entre les latouriens et les non latouriens. À contre-courant de la doxa, il s’élève contre l’hégémonie des « penseurs du vivant ». Il invite à penser l’écologie autrement en remettant le concept de nature au centre. Selon lui, l’abandon de la distinction entre nature et culture prônée par Latour au profit d’un grand tout du vivant produit de la confusion. Elle annule une série de distinctions structurantes de la pensée moderne et ne permet pas de penser la responsabilité de l’homme dans la destruction de son environnement.

Le concept de nature lui semble essentiel pour penser la responsabilité humaine et s’impose comme un moteur du combat politique. En rejetant ce concept, Bruno Latour cultiverait un discours séduisant mais dangereux pour les mouvements émancipateurs.

Ce livre clarifie ainsi le rôle central du concept de nature dans le combat écologiste tout en démontrant comment la pensée latourienne le dilue. Une invitation à revenir aux fondamentaux pour éviter de se perdre dans des abstractions qui, loin de servir l’écologie, finissent par renforcer les rapports de domination qu’elle prétend combattre.

• Une réappropriation salutaire du concept de nature indissociable du combat écologiste.

• Une clarification idéologique structurante face au « brouillard latourien » source de confusion et non d’émancipation.

• Un livre profondément écologiste nourri d’arguments pour un combat politique de plus en plus urgent.

13 x 19,8, broché

160 pages,17,904€

9782386290787

16 avril 2025

• Ecologie

• Société

• Philosophie

Hors collection

Christophe Bourseiller CE MONDE ME REND FOU

Un guide pour affronter la folie du monde.

LE LIVRE

Stress au travail, emballement médiatique, intelligence artificielle, pouvoir des influenceurs et des algorithmes, tics de langages partagés, émotions de masse, ou encore habitudes aberrantes : les bouleversements de la société contemporaine ont de quoi rendre fou. Partant de ce constat, Christophe Bourseiller sonde l’air du temps dans ces chroniques diffusées chaque jour sur France Inter. Son goût du paradoxe, son art de l’ironie et un humour tout en finesse font de ces textes autant de pépites, brillant par leur pertinence et leur actualité, qui éclairent notre

vie quotidienne. Fin observateur des temps modernes, l’auteur en décrypte à merveille les ressorts, en dévoile petites et grandes absurdités, et nous invite à poser un regard neuf et espiègle sur notre époque. Aucun sujet ne lui échappe, des nouvelles attitudes aux dilemmes qui déchirent nos sociétés, avec une attention particulière pour le langage et la création. Un précieux guide à mettre dans toutes les mains, pour mieux comprendre ce monde fou où nous vivons.

POINTS FORTS

• Un livre publié dans le cadre d’une collaboration avec France Inter, impliquant leur engagement promotionnel de 20 spots publicitaires sur la chaîne.

• Un lancement au Salon du Livre de Paris 2025 sur le stand de France Inter.

• Une collection de chroniques très écoutées, entre analyses sociales, tableau de l’air du temps et billets d’humeur, qui dissèque avec humour notre époque, ses petites et grandes folies.

• Un regard fin et aiguisé sur des sujets d’une grande actualité : tics de langage, modes et tendances de communication, émotions et société, vie au travail, intelligence artificielle…

• Christophe Bourseiller est aussi érudit que subtil : auteur d’une vingtaine d’ouvrages, il analyse avec finesse les enjeux contemporains avec humour et en prenant de la hauteur. Et cultive le paradoxe et les sujets étonnants pour un angle aussi pertinent qu’original.

9 avril 2025

11  ×  19,5 cm

224 pages

ISBN :

L’AUTEUR

Christophe Bourseiller est journaliste, historien, écrivain et acteur. Spécialiste du XXe siècle et des courants minoritaires, il est l’auteur d’une quarantaine d’ouvrages, parmi lesquels Nouvelle histoire de l’ultra-gauche (Éditions du Cerf, 2021), Le Complotisme, anatomie d’une religion (Éditions du Cerf, 2022) et Ils l’appelaient Monsieur Hitler (Perrin, 2022). Il collabore à de nombreux journaux, émissions de radio et de télévision, notamment sur France Inter, France 3 et La Chaîne Histoire, et a joué dans plus de trente films.

• Un hors collection, au format court, parfait pour des lectures quotidiennes. Un livre complémentaire au podcast, idéal pour s’instruire tout en s’amusant. Et surtout, un formidable guide de survie face à la folie du monde.

QUELQUES CHIFFRES

• 6 millions d’auditeurs chaque samedi et dimanche sur France Inter.

Un autre monde

Benjamin Allegrini

Le domaine des sciences naturelles connaît une révolution sans précédent grâce à l’ADN environnemental : à partir d’échantillons d’ADN prélevés dans les milieux naturels, les scientifiques sont aujourd’hui capables de saisir l’invisible et d’identifier tous les êtres vivants qui ont traversé le milieu étudié. Une incroyable avancée qui permet un voyage dans le temps et change radicalement notre rapport à la biodiversité.

Un livre important qui bénéficie du soutien et de l’engouement de Vinciane Despret et d’Alain Damasio.

Couverture provisoire

Parution : avril 2025

Depuis cinq siècles, les naturalistes parcourent terres et océans, traquant chaque forme de vie pour dresser l'inventaire de la biodiversité. Et pourtant, le résultat est saisissant : moins de 20 % du vivant a été identifié. À ce rythme, il nous faudrait encore 1 200 ans et plus de 300 milliards d’euros pour achever cet immense recensement.

Avec une pédagogie éclairante, Benjamin Allegrini nous plonge dans l’histoire des sciences naturelles et les découvertes qui bouleversent notre perception du vivant.

Comment les avancées technologiques, comme l’ADN environnemental, révolutionnent-elles le champ scientifique et changent-elles notre regard ? Préparez-vous à un voyage captivant à la découverte du Groenland, où l’on traque les traces du mastodonte, jusqu’au Mékong, à la rencontre des géants fluviaux, tel le majestueux poisson-chat, sans oublier la Colombie, sur les pas du mystérieux cachalot nain.

Entre anecdotes fascinantes et expériences intimes, cet ouvrage est une véritable ode au monde non-humain, tout en interrogeant notre lien sensible à la nature. Une réflexion profonde sur notre manière d’appréhender le vivant.

Points forts

ISBN : 979-10-209-2293-9

Prix provisoire : 20 euros

Benjamin Allegrini : la voix montante de l’ADN environnemental.

Préface de Vinciane Despret et une nouvelle inédite d’Alain Damasio.

Titre miroir : Un monde immense d’Ed Yong (27 000 exemplaires vendus toute édition confondue).

Naturaliste passionné, Benjamin Allegrini a exploré la faune et la flore de France avant de participer à des recherches en Afrique et en Asie. Dirigeant dans l’expertise naturaliste et pionnier de l'ADN environnemental, il est aussi le co-fondateur de l’École des Vivants. Un autre monde est son premier ouvrage.

LE TEMPS MINÉRAL DE LA GUÉRISON

Jean-Philippe de Tonnac

“Les nourritures pénétraient dans un corps où elles devaient sentir tout de suite qu’elles n’étaient pas accueillies, c’est le moins que je puisse dire, ou accueillies à bras fermés.”

Il n’est pas évident de se replonger dans les sensations d’un corps qui, justement, s’en est coupé. Pas de chaleur, pas de froid, pas de sommeil, plus de faim : le texte de Jean-Philippe de Tonnac vise à rendre justice à cette expérience “hors-corps” qu’est l’anorexie mentale restrictive. Alors qu’il en a souffert pendant une partie de sa vie, ce texte est le récit de la façon dont il a progressivement “pris-corps”, c’est-à-dire appris à habiter cette chair. Jean Philippe de Tonnac a beaucoup fait parler les autres : il a publié de nombreux livres d’entretien, en compagnie d’interlocuteurs plus prestigieux les uns que les autres : Umberto Eco, Théodore Monod, Jean-Claude Carrière… Il prend à présent le risque de la première personne, pour s’aventurer sur des terres qu’il n’avait jamais vraiment explorées jusqu’ici : celles du corps, malade, puis guéri, et de l’infinité d’étapes qui séparent ces deux états.

En essayant de rendre justice aux rencontres déterminantes, aux infimes moments de blocage et de bascule, ce texte entend brosser un portrait fidèle d’un chemin de guérison ordinaire : sans ascension fulgurante, sans retournements miraculeux.

Avec une lucidité parfois troublante, l’auteur dissèque les mécanismes mentaux qui ont soustendu son anorexie : les pièges des “ne pas”, les journées enfermées, les nuits passées à sentir le poids des os sur le matelas… Au fil du livre, le corps apprend à faire ce qui semblait impossible : sentir, vivre, bouger. C’est cette étrange métamorphose que l’on suit avec d’autant plus d’intérêt qu’elle est rarement racontée par des hommes.

Essayiste, journaliste et éditeur, Jean-Philippe de Tonnac a publié plusieurs ouvrages, parmi lesquels des entretiens (N’espérez pas vous débarrasser des livres, avec Umberto Eco et Jean-Claude Carrière, Grasset, 2010), des biographies, des essais, et le Dictionnaire universel du pain (Robert Laffont, 2010) rassemblant 150 spécialistes du monde entier. Il s’est aussi intéressé aux pratiques de guérison dans des textes qui ont connu un franc succès en librairie (Le Cercle des guérisseuses, Guy Trédaniel, 2019).

Repères

UN CHEMIN DE VIE

Points forts

• Par l’auteur d’Un été chez Umberto Eco (Grasset, 2023) et Le Cercle des guérisseuses (Guy Trédaniel, 2019) : 14 600 exemplaires vendus.

Mots clés

• Guérison / anorexie / soin / récit / maladie / corps / fragments / spiritualité / littérature

EN ATTENDANT LES VAUTOURS

Dans les coulisses du film Vivant parmi les vivants

Sylvère Petit

Préface de Vinciane Despret

Postface de Baptiste Morizot

Àl’heure des crises environnementales et de la séparation grandissante entre les humains et le reste du vivant, Sylvère Petit met en scène des penseurs avant-gardistes qui inversent la perspective et osent poser de nouvelles questions. Vivant parmi les vivants est le premier film interespèces, réunissant les philosophes Vinciane Despret et Baptiste Morizot à travers l’histoire d’Alba, la chienne de Vinciane, et de Stipa, une jument sauvage de Przewalski que

DANS LES COULISSES DU FILM

VIVANT PARMI LES VIVANTS

Repères

Actualité

• Le film sera diffusé sur Arte (date à venir) et projeté dans plusieurs festivals (de nombreuses dates de projection sont programmées).

Sylvère Petit est photographe animalier et réalisateur. Il signe là à la fois son premier long métrage et son premier livre.

Sylvère Petit observe et étudie dans la réserve du Villaret, au cœur du causse Méjean. Pour réaliser son film, il a mis en place un protocole unique au monde : il a filmé les deux philosophes à hauteur d’animal et comme s’ils étaient des animaux sauvages. Ce sont les coulisses de ce tournage hors norme que ce livre raconte, entre philosophie du vivant et affres de l’attente indéfiniment prolongée, mais toujours avec humour et autodérision. 11,5

Points forts

• Préface de Vinciane Despret, “Guérir des solitudes”.

• Postface de Baptiste Morizot, “Pour une culture du vivant”.

Visuel provisoire - Diffusion Actes Sud

21 × 24 cm

160 pages

110 illustrations en couleur

coédition ensp/actes sud

ouvrage broché

gencode : 9782330203061

avril 2025

prix provisoire : 19 €

CARNETS DU PAYSAGE N° 46

D’autres agricultures

Revue dirigée par Jean-Marc Besse et Gilles A. Tiberghien

Le rôle des pratiques agricoles dans la production des paysages a été reconnu depuis longtemps par les historiens des mondes ruraux, tout comme par les géographes attentifs aux transformations des modes d’occupation de l’espace. De même, les paysagistes ont valorisé le rôle des paysans dans la fabrication des paysages. Ainsi, pour Michel Corajoud, le territoire de la montagne pouvait être vu comme un “drap froissé, sur lequel des paysans se sont ingéniés pendant des générations et des générations à essayer d’imprimer une rationalité, des lignes droites, les champs, les sillons”.

Depuis quelques années, un important débat public autour de l’agriculture s’est élevé, en France notamment, dans un contexte parfois conflictuel. Les enjeux sont considérables et, pour certains, vitaux. Ils sont à la fois économiques, sociaux, environnementaux, spatiaux et politiques. Mais ils ont aussi une dimension paysagère.

C’est précisément du point de vue du paysage, des questionnements, des pratiques et des engagements paysagistes que ce numéro des Carnets du paysage est conçu. Il s’agit avant tout d’évoquer des expériences et des activités qui se développent à l’écart – ce qui n’enlève rien à leur légitimité – des formes d’agriculture les plus couramment répandues, relevant de l’agro-industrie.

Repères

Points forts

• Diversité des contributeurs : paysagistes, philosophes, historiens, écrivains, artistes, etc., multipliant ainsi les angles d’approche et les points de vue qui font la richesse de la revue.

Mots clés

• Architecture du paysage / agriculture

D’autres agricultures

ÉDITORIAL

JEAN-MARC BESSE 6

MATTHIEU PICOT 10

MARC RUMELHART 22

FRANÇOIS ROUMET 40

PORTFOLIO

AMÉLIE BLACHOT 50

HÉLOÏSE BOUJU ET SIMON GABILLARD 66

STEFANO OLIVARI 82

PIERRE ALPHANDERY 92

D’autres agricultures

Le goût du paysage à Nantes

Paysagistes paysans

Carine & Simon Thierry, Linda Seyve & Jean-Marie Bourgès, Simon Lacourt & Clément Bollinger et David Belamy

Les agriculteurs et leurs sols, voyage pédagogique en terres beauceronnes

Équerre d’espèces

Paysages ingénieux

Des agricultures en projet à travers le monde

Orti Generali la conception paysagère au service d’une agriculture sociale

Propos recueillis par Giulio Giorgi auprès de Stefano Olivari, fondateur du projet

De la Confédération paysanne aux Soulèvements de la Terre

Une résistance au capitalisme agricole

NOTES DE COURS

HOMMAGE par ÉCRANS par LECTURES par EXPOSITIONS par

GILLES A. TIBERGHIEN 142

ALEXIS PERNET 148

MARCELINE DELBECQ 152

JÉRÔME LAMY 154

Les traces du feu

L’avenir d’une utopie

Retour au parc du Sausset

Randonnées pédagogiques en montagne, lichens et paysage

Le plessage enseigné aux paysagistes

Entre théorie et pratique au Potager du roi

Roland Vidal, 1954-2023

De la botanique à l’agri-urbanisme, l’étonnant parcours d’un autodidacte

Les travaux et les jours

L’étoffe dont les songes sont faits

La Zone d’intérêt

Histoire du lait de F. Knittel

Faire paysan, de B. Hofmann

Pastorales, de Violaine Bérot, Florence Debove & Jean-Christophe Cavallin

Mon corps de ferme, de A. Olivier

Bourdieu. Une enquête algérienne de O. Thomas & P. Génot

Il serait mensonger de prétendre que les récits qui suivent éclairent directement ces questions. En cela l’échantillon est représentatif de l’autonomie de pensée réjouissante de nos diplômés. En revanche, ils nous en apprennent beaucoup sur les voies par lesquelles peut se réinventer aujourd’hui le métier d’agriculteur, autour de valeurs partagées comme le soin au vivant, le sens du commun, l’ancrage local, le goût de construire quelque chose de ses mains. Peut-être faut-il ranger ces paysans-là2 dans la cinquième vague, altermondialiste et écologiste, de retour à la terre au sens où l’entend Catherine Rouvière3

Mais il faut sutout remarquer la force et la dimension effervescente de leur ancrage localisé, tant pour “vivre là” que pour “en vivre”.

Ferme de Châtenoy

2. Je n’aime pas les qualifier de néopaysans, comme s’il y avait les vrais, les authentiques, et les faux, les imitateurs. Ce métier ne cesse d’évoluer depuis des millénaires, les paysans d’aujourd’hui emploient (en partie) de tout autres outils, gèrent leur temps très différemment, etc. Mais, pour moi, ils ne sont pas moins paysans que leurs prédécesseurs.

3. Retourner à la terre. L’utopie néorurale en Ardèche depuis les années 1960 Presses universitaires de Rennes, Rennes,2015.

4. Voir Cynthia Fleury, La Clinique de la dignité Le Seuil, Paris,2023.

Sur le versant économique de ces aventures, on est épaté par leur culot et leur pugnacité. Qualités qui ne vont pas sans gros efforts et sacrifices. Comme souvent en agriculture, les journées sont longues. Mais le ton des récits dit bien que cesse rarement le plaisir, chaque jour renouvelé, périodiquement rajeuni par des projets. C’est tantôt l’itinéraire d’une famille, tantôt celui d’une agence, qui est raconté mais, dans tous les cas, le projet de développement de la ferme ou du terrain d’expérimentation est vécu comme un manifeste par tout le groupe, familial et/ou professionnel, salariés inclus. Ce qu’est une existence digne d’être vécue, voilà à peu près leur quête, finalement. Être agricultrices et agriculteurs, pour ces paysagistes-là, c’est rien moins que donner sens et dignité à leur vie4 Saluons-les bien bas.

5. Dont 120 reproductrices donnant par an à peu près autant d’agneaux 100 vendus, 20 femelles gardées en renouvellement.

En cette mi-avril, la météo follette aggravait le retard des travaux de printemps, enflant d’inquiétude leur quotidien bien rempli ; l’heure n’était pas à se poser pour écrire. Faire témoigner ces pionniers revenait donc à leur rendre visite. C’est dans la boutique de la ferme, de part et d’autre d’un long plateau rustique, qu’ils m’accordèrent, enthousiastes, l’entretien ici distillé. Nous revenions de leur rodéo rituel sous la grande bergerie rafraîchissement de la litière, regarnissage en foin, soin à une mammite. Les cent-cinquante brebis5 étaient tondues de frais, d’ailleurs nous avions pu apprécier la qualité des écheveaux de laine naturelle, nouveauté disponible en ligne. Le clou du spectacle fut la distribution du méteil, source de grande agitation, tant des adultes, accourues en masse bêlante depuis le pré voisin, que des agneaux, en stabulation avec les six béliers. Outre la bergerie, la singulière ferme fortifiée de l’oncle de Simon offre aussi le volume d’une de ses granges pour trier et conditionner les pommes de terres bio, l’autre production phare de la ferme de Châtenoy. La plantation des semences, la récolte en pallox, le stockage en chambre froide, le réglage des machines trieuses et calibreuses, la manutention des sacs et cagettes, l’étiquetage, le chargement des véhicules de livraison : j’essaie de mémoriser la longue liste des tâches qu’ils assurent pour l’essentiel à deux avec leur collaboratrice. J’attrape un petit dialogue “ – Tu as vu, hier j’ai comblé les creux de cette travée, sous l’ex-hangar à betteraves. – Ah oui, super, mais comment as-tu aplani ? – Simplement avec des allers-retours au tracteur.” Tout sourire, Carine me révèle que cette étape servira leur prochain projet d’élevage porcin. Ces deux-là ont déjà accompli un sacré parcours. Entrés l’un et l’autre à l’ENSP en 1992, ils obtiennent leur diplôme en décalé car Simon doit s’interrompre un an pour un service civil. En l’attendant, Carine obtient à Sciences Po Paris un DESS d’urbanisme

CARINE ET SIMON THIERRY, DPLG 1996 & 1997
(à partir d’un entretien avec Marc Rumelhart)

PAGE SUIVANTE : Carnet de terrain : parcours dans l’oasis littorale de Chenini-Gabès, guidé par un membre de l’association des irrigants.

Dans ces territoires, le projet est moins dans les parcelles individuelles que dans ce qui les relient et qu’elles partagent. À mesure que ces agrosystèmes hérités se transforment, la gestion de ces communs évolue et s’étend à de nouveaux aspects.

C’est le cas de l’oasis littorale de Chenini à Gabès, en Tunisie. Depuis l’Antiquité, les sources d’un oued alimentent le réseau d’irrigation de l’oasis. Mais l’implantation d’une cimenterie et d’une zone industrielle a raréfié l’eau des sources. Bien que les agriculteurs aient construit des pompages et organisé de nouvelles règles de distribution, l’eau se fait néanmoins de plus en plus rare. Ils se sont alors groupés en association7 et ont réorganisé le partage des communs en y intégrant des solidarités nouvelles : tour d’eau, semences, et aussi compost et drainage, qui visent à compenser la diminution de l’irrigation en améliorant la structure des sols (réhabilitation du réseau de drainage pour évacuer la salinité, et généralisation du compostage pour augmenter la matière organique et la rétention d’eau). Une plateforme commune concentre les déchets de toute l’oasis, y compris la taille des roseaux des drains, et redistribue à chacun une part du compost.

Chaque territoire témoigne ainsi de projets de réinvention des communs, soit en faisant évoluer les modes de gestion collective comme dans les oasis, soit en instituant de nouveaux liens et de nouvelles interdépendances. Les chakras8 andines des versants du Cotacachi, en Équateur, en sont un exemple, avec l’évolution du rôle donné au páramo9

7. Association pour la sauvegarde de l’oasis de Chenini ASOC), fondée en 1995. Pierre Rhabi, notamment, a inspiré le projet de sauvegarde défendu par l’association.

8. Chakras terme kichwa désignant les jardins vivriers de la communauté, cultivés en agroforesterie ou en association de cultures. 9. Páramo étage des Andes, au-dessus de 3 200 mètres, caractérisé par une prairie alpine tropicale. En Équateur, l’humidité atmosphérique se concentre à l’altitude du páramo, ce qui en fait la source de nombreux cours d’eau.

Un matin très tôt, alors que la brume se dégage à peine du volcan Cotacachi, on retrouve José, membre de la communauté kichwa de Morocho et guide touristique, qui nous attend au départ d’un sentier parfaitement à niveau. C’est là que passe le canal qui capte l’eau de la montagne et la distribue vers la communauté c’est là aussi la démarcation entre parcelles individuelles en contrebas et terrain commun en haut. José raconte qu’enfant il venait là avec sa grand-mère. Autrefois, c’était cultivé. C’était l’époque où les haciendas s’étendaient sur les meilleures terres et où les communautés kichwas n’avaient pas de propriétés, reléguées qu’elles étaient dans les hauteurs du páramo Aujourd’hui la communauté a retrouvé ses droits sur une partie des terres des versants, qui sont distribuées et cultivées individuellement, et doit se prononcer collectivement sur la gestion du páramo. José s’amuse : selon lui, les Anciens voudraient voir des fèves partout, car il ne faudrait pas en manquer, et ce serait parce que les jeunes d’aujourd’hui seraient trop tire-au-flanc que la forêt repartirait ! Mais lui et d’autres jeunes ont un avis différent il faut laisser pousser

Le paysage est fortement structuré par l’étagement le long des pentes du volcan Cotacachi : au sommet le pic enneigé et les crêtes rocheuses, puis les prairies et arbustes du páramo, suivis par une frange boisée plus ou moins importante, et sur les terres sédimentaires des versants les parcelles cultivées. Aujourd’hui les franges hautes sont protégées par un parc national, tandis qu’anciennes haciendas et terres des communautés kichwas se partagent les terres basses. Certaines communautés ont toutefois gardé un droit de gestion sur les terres du páramo sous la forme de terrains communaux.

le bois et les arbustes du páramo L’objectif n’est pas tant de ménager leurs efforts ou de préserver les habitats naturels que de sécuriser l’eau : si la neige est de moins en moins présente sur le volcan Cotacachi, la neblina (brouillard) continue à se former et à se condenser sur les feuillages. D’après José, depuis que la décision a été prise il y a quelques années de laisser pousser librement la végétation, la source a retrouvé un débit plus important.

Le paysage des chakras andines est ainsi en train de se recomposer à l’initiative des communautés kichwas cela tient aussi bien à leur revendication de la diversité culturale des parcelles, point central de leur candidature au label SIPAM qu’à la mobilisation récente de la notion de grand paysage et l’affirmation que le páramo est un commun.

Dans la vallée sacrée péruvienne, les versants cultivés s’étirent de 2 800 à 4 300 mètres, puis les sommets s’élèvent jusqu’à 6 000 mètres et plus. Jusqu’à 3 900 mètres, on repère aisément les parcelles familiales, les terrasses de maïs et les enclos pour animaux. Au-dessus, c’est le laimi avec son paysage caractéristique : un patch de sillons frais, puis des traces de sillons des années précédentes, petit à petit regagnés par les herbes et dont la topographie s’efface lentement pour se fondre à nouveau dans la matrice de la prairie.

S’ajuster

10. La notion d’“égards ajustés” est proposée par Baptiste Morizot pour rendre compte d’une forme d’action vis-à-vis du vivant ayant rompu avec la division dualiste nature/culture, qui place l’action humaine dans une position extérieure et surplombante vis-à-vis des milieux vivants. Il faut au contraire s’orienter vers une conception “diplomatique” de l’action, prenant conscience des interdépendances entre espèces (dont les êtres humains), afin, grâce à l’observation et aux égards attentifs, agir de façon ajustée dans les milieux vivants, en tenant compte des formes de vie des autres membres des communautés biotiques (NdR).

11. Ces mécanismes de négociation sont très liés à la structuration sociale historique des communautés l’un des enjeux pour les territoires qui s’inscrivent dans une démarche SIPAM est de préserver et d’adapter ces mécanismes aux évolutions de leur société.

: négocier la juste part avec le milieu

Plusieurs sites frappent par l’austérité de leur climat : dans ces lieux où la ressource a toujours été rare, des mécanismes d’autorégulation collective se sont développés pour éviter l’épuisement. Ces négociations annuelles, par lesquelles l’agriculture est toujours un projet en train de se faire, font toute l’ingéniosité et la singularité de ces territoires. Les “égards ajustés10” ne se jouent pas seulement à l’échelle individuelle la capacité d’attention et d’écoute de l’écosystème y est socialement construite par tout un collectif, assurant la résilience de ces territoires11

Dans les Andes péruviennes, le territoire des communautés quechuas se déploie sur une très grande amplitude de relief et les formes agricoles s’adaptent à chaque étage. Plus l’altitude augmente, plus les conditions se compliquent : grande amplitude thermique, fort rayonnement ultraviolet, faible vie du sol. Dans l’étage de la puna au-dessus de 3 600 mètres d’altitude, c’est le laimi qui s’applique : il s’agit d’un mode de gestion communautaire de la culture des pommes de terre. La rotation minimale

Les traces du feu

DANIEL LARRALDE DEL SOLAR

Architecte et paysagiste

Le paysage de la Navarre atlantique est très reconnaissable avec ses montagnes couvertes d’une mosaïque de forêts humides atlantiques, de landes et de pâturages. Elles sont émaillées, çà et là, de quelques maisons rurales “caseríos1” et fermes “bordas2” isolées, ou encore de jolis villages, construits dans l’architecture traditionnelle basco-navarraise. C’est un territoire préservé, resté essentiellement agricole, qui a su garder vivante sa culture, riche de savoirfaire anciens.

Au cœur du bois du Parc naturel de Bertiz, les hêtres profitent de conditions climatiques favorables, de pluies abondantes et de températures douces. La forêt majestueuse semble avoir été laissée à son état naturel, pourtant la trace de l’homme est visible.

On remarque, par exemple, l’allure particulière qu’ont ici certains hêtres : ils semblent des candélabres qui portent d’imposantes branches charpentières. Ce n’est pas un hasard, il s’agit de hêtres étêtés dont les branches étaient coupées chaque année à hauteur d’homme. Ce

1. Le caserío” est un type d’habitat rural, de construction traditionnelle, originaire du nord de la péninsule ibérique, principalement dans les régions du Pays basque, de la Navarre et du Pays basque français.

2. Une “borda” désigne une petite exploitation agricole, ferme ou métairie, installée à l’écart des villages.

3. Des documents concernant la seigneurie de Bertiz peuvent être consultés dans plusieurs archives de la Navarre, notamment les Archivos generales de Navarra et les Archivos del arzobispado.

travail d’étêtage avait comme but de produire le bois nécessaire à la construction de fours à charbon, un empilement savant de buches – charbonnettes – recouvertes de matière végétale et de terre ou à l’alimentation de fours qui produisaient de la chaux, utile entre autres pour la construction ou l’amendement des champs. Les fours à charbon étaient réalisés sur les parties planes de la forêt pour permettre la stabilité des meules de bois alors que les fours à chaux étaient enterrés ou semi-enterrés, profitant des pentes du terrain, pour faciliter l’alimentation en pierre depuis le sommet et l’accès au foyer depuis le bas de la construction. Comme en témoignent des documents historiques3, les ressources en bois de la forêt de Bertiz ont été exploitées jusqu’au début du XXe siècle quand la seigneurie est rachetée par Pedro Ciga 4 un écologiste avant l’heure. En 1984, la protection a été confortée par le classement comme parc naturel de l’intégralité du domaine par le gouvernement de la Navarre.

4. Pedro Ciga Mayo (1867-1949). Grand érudit et passionné de sciences naturelles, il fut à son époque un précurseur du mouvement écologiste. Avec sa femme Dorotea Fernández Morales (?-1938), ils acquirent en octobre 1900 l’ancien domaine de Bertiz d’une superficie de 20,4 kilomètres carrés et adoptèrent des mesures de protection de la forêt, interdisant l’exploitation des bois ainsi que la chasse et la pêche.

PAGE PRÉCÉDENTE : Rosa Bonheur, Les Charbonniers 1880-1890 (détail). Fusain, craie blanche, estompe et gommage sur papier gris-vert, 49,5 x 64,3 cm.

Los Angeles, The J. Paul Getty Museum. Les charbonniers ont toujours exercé une certaine fascination et nourri un imaginaire fantastique. Plusieurs sont les artistes, comme Rosa Bonheur, à les avoir immortalisés en action, au milieu des braises et des fumées.

Terre et liberté. Manifeste pour une écologie de la libération (tp)

Comment se défaire des inégalités et des dominations héritées des colonisations modernes ? Terre et liberté. Manifeste pour une écologie de la libération pose un regard sur les inégalités écologiques et matérielles envisagées en tant que continuum de l’histoire coloniale. Un livre-manifeste qui repense les fondements de l’écologie politique avec un horizon renouvelé : celui de l’égale dignité humaine.

Couverture provisoire

Parution : avril 2025

ISBN : 979-10-209-2294-6

Prix provisoire : 12 euros

Personnes racisées, pauvres, femmes... sur les sujets climatiques, les plus vulnérables sont les plus touché.es. Ce sont pourtant celles et ceux que l’on voit et que l’on entend le moins dans l’écologie politique. Ces personnes ne sont pourtant ni absentes ni muettes, elles sont simplement invisibilisées, et ce malgré les discours occidentaux déclarant le contraire. Un collectif qui vise à donner une résonance à la parole des militant·es et des universitaires, engageant un dialogue qui offre un répertoire d’actions et de réflexions puissant à la croisée de l’écologie, du féminisme, de la question animale, de l’analyse de la colonialité et d’une radicalité affirmée.

Avec Norman Ajari, Myriam Bahaffou, Amzat Boukari, Arturo Escobar, Malcom Ferdinand, Yala Nadia Kisukidi, Maya Mihindou, Shela Sheikh, Omar Alsoumi, le collectif Vietnam Dioxin et l’association A4.

Points forts

Un collectif qui inaugure la collection “Ecologies de la libération” dirigée par Fatima

Ouassak : un espace éditorial inédit et indispensable à l’heure où l’extrême droite monte en puissance dans le champ politique et électoral, où dans l’écologie majoritaire on se pose encore la question de si oui ou non on prend en compte la critique décoloniale et antiraciste pour construire des perspectives à la hauteur des enjeux climatiques.

L’écologie décoloniale, un champ en plein essor qui pose une question cruciale : comment réussir à « faire monde » ensemble ?

Un casting cinq étoiles avec les grands noms des pensées décoloniales contemporaines.

Un livre-manifeste à petit prix !

Une charte graphique imaginée par la dessinatrice Maya Mihindou.

Fatima Ouassak est politologue, cofondatrice du Front de mères, premier syndicat de parents d'élèves des quartiers populaires, et de Verdragon, première Maison de l'écologie populaire en France, à Bagnolet. Elle préside le réseau Classe/Genre/Race, qui lutte contre les discriminations subies par les femmes descendantes de l'immigration postcoloniale. Elle est l’autrice de La Puissance des mères ou encore de Pour une écologie pirate parus aux éditions La découverte.

9791020922922

AFFICHE POUR UNE ECOLOGIE DE L'EMANCIPATION

AGATHE PORTAIL Les Âmes torrentielles

Roman

Ramassé sur cinq jours, deux trames et des chapitres courts, tout en tension et en nerfs, Les Âmes torrentielles est un formidable roman d’aventures où les cicatrices de l’âme encore à vif se fondent dans les grands espaces accidentés des Andes.

Patagonie, avril 2015. Sandra et Benoît surveillent la mise en eau d’un barrage hydro-électrique construit sur les contreforts de la Cordillère. L’opération est délicate et pourtant les deux Français sont livrés à eux-mêmes, coupés du monde dans une ville fantôme. Les relevés se succèdent, l’orage menace et le barrage montre des signes inquiétants de faiblesse…

Au même moment, deux solitaires par accident s’enfoncent dans les gorges du río qui serpente au pied des pics acérés. Danilo, éleveur, et Alma, une jeune native tehuelche, effectuent une longue transhumance à la tête d’un troupeau de chevaux, de l’estive du gaucho à l’exploitation agricole qui les lui a achetés. Mais Alma a un autre plan en tête…

Un plan patiemment élaboré et destiné, elle en est certaine, à apaiser la souffrance qui la ronge depuis l’expropriation de sa communauté.

POINTS FORTS

u Un roman d’aventure sous haute tension, à l’écriture resserrée qui emporte le lecteur dans une folle chevauchée.

u Un texte d’une grande musicalité, porté par son souffle romanesque et par l’émotion.

ACTUALITÉS

u Parution simultanée du nouveau roman d’Agathe Portail, Fendre l’azur.

AVRIL 2025

BABEL N° 2004

11 × 17,6 CM

272 PAGES

8,40 € ENV.

978-2-330-20261-3 -:HSMDNA=WUW[VX:

L’âpre écriture d’Agathe Portail nous entraîne en Patagonie, rudoyant la solitude de ses personnages pour mieux percer les mystères d’âmes menacées. Au bout de cinq jours d’une transhumance, que restera-t-il de ces grands espaces ?

L’AUTRICE

Agathe Portail, trentenaire, travaille à la coordination éditoriale d’un média dédié à la santé émotionnelle des mères, écrit pour la jeunesse et produit du contenu audio (Deezer, Lunii). Elle a également publié plusieurs polars chez Calmann-Lévy : L’Année du gel (2020), Piqûres de rappel (2021) et De la même veine (2022). Chez Actes Sud est également disponible Fendre l’azur (2025).

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MARCO MARTELLA

Fleurs

Récits

Un opus doux et vibrant sur les liens qui nous unissent au monde des plantes.

Dans ce recueil, il est question de fleurs, mais aussi de jardins cachés, d’une amitié épistolaire, d’une grand-mère danoise, d’un palais palermitain, des verdelli, ces verts citrons siciliens, de figures et décors ressurgis de l’enfance, où fleurissent narcisses, campanules, zagare (fleurs de citronniers), églantines ou berces du Caucase, comme autant de concentrés de vie.

L’expérience de la “splendeur du vrai”, dont parle Platon comme de la beauté même, s’y révèle, plus qu’une émotion esthétique, un événement susceptible de provoquer et de donner forme à des manières d’être au monde, singulières, marginales, étranges et éminemment poétiques.

POINTS FORTS

u Ce livre est un voyage à travers les jardins qui se déguste, poétique est inspirant.

u Un appel à l’enchantement, où que celui-ci se trouve, derrière un mur, dans la beauté d’un paysage, sous chaque couleur dont la nature recèle.

u Un éloge de l’harmonie et du beau, un petit ouvrage empli de douceur.

QUELQUES CHIFFRES

u Fleurs : 5 000 ex. en édition courante (2021)

AVRIL 2025

BABEL N° 1997

11 × 17,6 CM

208 PAGES

7,90 € ENV.

978-2-330-20266-8

Marco Martella est de ceux qui, maniant bêche et plume, font du jardin comme de la littérature des lieux où se tenir au monde. Et Fleurs est de ces petits livres qui touchent terre avec la grâce d’une fleur sauvage.

Manou Farine, Elle

Toutes ces histoires révèlent des liens uniques à des lieux rares, parfois extravagants […] Mais tous ont le parfum du jardin de paradis.

Véronique Rossignol, Livres Hebdo

L’AUTEUR

Marco Martella, écrivain-jardinier d’origine italienne, est membre du conseil scientifique de l’Institut européen des jardins et paysages. Depuis 2010, il dirige la revue Jardins (éditions des Pommes sauvages). Également disponibles chez Actes Sud, sous son nom ou sous ses hétéronymes : Le Jardin perdu (2011), Jardins en temps de guerre (2014) et Les Fruits du myrobolan (2023).

MAXIM LEO Le Héros de Berlin

Roman traduit de l’allemand par Olivier Mannoni

Maxim Leo traite avec facétie de l’insaisissable vérité historique et de la fabrique médiatique des héros, mettant en scène de nombreuses incompréhensions, sources inépuisables de la comédie.

Lorsqu’un journaliste passe la porte du Moviestar, un des derniers vidéo-clubs de Berlin, son propriétaire, Michael Hartung, n’imagine pas que sa vie est sur le point de basculer. De vieux rapports de la Stasi montreraient qu’un matin de juillet 1983, Hartung, à l’époque aiguilleur, a permis l’évasion de cent vingt-sept personnes vers l’Ouest dans un train de banlieue. L’intéressé nie, mais après quelques bières et la promesse d’une rémunération, il n’est plus aussi catégorique. Rapidement les médias s’emparent de l’histoire, un livre et un film sont en préparation, Hartung est célèbre ! Mais ensuite il rencontre Paula, une jeune femme qui était à bord du train quand elle était enfant et qui tient à lui exprimer sa gratitude. Lorsqu’ils tombent amoureux, Michael comprend qu’il va devoir choisir entre aimer et mentir. S’il est encore temps.

POINTS FORTS

u Ce livre nous interroge sur la vérité historique et sur les petits arrangements nécessaires pour construire un récit cohérent et qui parle à tous.

u Un roman très amusant et faussement léger qui cache une réflexion plus profonde sur l’éthique politique qu’est celle de la mémoire collective.

QUELQUES CHIFFRES

u Le Héros de Berlin : 4 000 ex. en édition courante (2023)

u Histoire d’un allemand de l’Est : 30 000 ex. (AS, 2010 + Babel, 2013)

AVRIL 2025

BABEL N° 1998

11 × 17,6 CM

304 PAGES

8,90 € ENV.

978-2-330-20260-6

Avec beaucoup de drôlerie, le journaliste et écrivain allemand se moque des clichés sur la RDA. […] Sous l’humour et la cocasserie, Maxim Leo continue à interroger l’histoire récente de son pays. Il observe la façon dont les Allemand.e.s de l’Ouest regardent ce qu’a été la vie à l’Est durant la Guerre froide, et met en scène la fabrique des mythologies modernes.

Sylvie Tanette, Les Inrockuptibles

L’AUTEUR

Maxim Leo est né à Berlin-Est en 1970. Il a étudié les sciences politiques à Berlin et à Paris. En 2011, il a obtenu le prix du Livre européen pour son roman autobiographique Histoire d’un Allemand de l’Est (Actes Sud, 2010). Également disponible chez Actes Sud : Là où nous sommes chez nous : l’histoire de ma famille éparpillée (2021).

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GUSTAVO BOSSERT

Les Domestiques

Roman traduit de l’espagnol (Argentine) par André Gabastou

De simplement absurde à absolument insoutenable, ce roman à la tension croissante décortique nos rapports de maîtres et serviteurs.

“Famille Martí cherche couple pour travaux domestiques. Salaire à négocier.” C’est ainsi que les Ramírez, jeunes gens aux abords courtois et discrets, se présentent à l’entrée d’une finca perdue dans les plaines argentines. Depuis que l’heure de la retraite a sonné, Pablo et Isabel Martí y coulent des jours heureux.

Rien ne préparait donc le couple à cette intrusion, dont ils ne semblent pas être à l’origine. Seulement voilà : les Ramírez légitiment leur présence au seul motif qu’aucune cause valable de renvoi ne peut leur être objectée.

Peu à peu, les envahisseurs vont se faire plus pressants, et tous vont plonger dans l’irrépressible spirale de la loi du talion.

POINTS FORTS

u Un huis clos qui alterne entre les situations burlesques et drôles et une tension grandissante et étouffante.

u On pense évidemment à la magnifique Palme d’or de Bong Joon-ho, Parasite : une critique sociale féroce des relations maîtres et serviteurs !

QUELQUES CHIFFRES

u Les Domestiques : 3 000 ex. en édition courante (2001) + 24 000 ex. GFK chez J’ai Lu (2003, indisponible de longue date)

AVRIL 2025

BABEL N° 2000

11 × 17,6 CM

192 PAGES

7,90 € ENV.

978-2-330-20262-0

Les Domestiques s e dévore d’une traite, presque comme une leçon : on y découvre avec sidération des victimes aux agissements pas si innocents, touchées par l’amertume de la violence, fut-elle absurde… En cent cinquante pages à peine, Gustavo Bossert nous surprend et nous retourne, explore et explose avec malice nos notions de service, de loyauté et d’honneur, jusqu’à cette fin surprenante à bien des égards…

Blog À l’horizon des mots

L’AUTEUR

Ancien juge à la Cour suprême d’Argentine, Gustavo Bossert, né en 1938 dans la province de Santa Fe, est l’auteur de ce roman qui a rencontré un vif succès en France (Actes Sud, 2001 ; J’ai Lu, 2003) et de plusieurs recueils de nouvelles.

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MARLEN HAUSHOFER

La Porte dérobée

Roman traduit de l’allemand par Jacqueline Chambon et Liselotte Bodo

La Porte dérobée est sans doute le roman le plus intime de Marlen Haushofer.

Par des “portes dérobées” – la maladie, l’abandon, la mort – disparaissent les êtres chers à Annette. À commencer par son père qui l’a quittée dans l’enfance pour émigrer en Amérique du Sud. Vingt ans plus tard, le décès de cet homme presque inconnu la plonge dans une tristesse sans objet. Or, c’est à ce moment qu’elle commence à fréquenter un homme dont les manières affables l’attirent autant qu’elles l’effraient… Romancière de la solitude, de l’inquiétude, Marlen Haushofer sait à la perfection suggérer l’inéluctable.

Sur la pente fatale de la narration, doucement, sans éclat, par les méandres de la mémoire, elle mène son héroïne.

POINTS FORTS

u Un texte poignant qui dessine, par touches, ce que la solitude et la perte font à ce que nous portons de plus intime.

u Ce livre est un miroir tendu au lecteur, qui saura reconnaître, dans les angoisses du monde et les blessures de la solitude, quelque chose d’extrêmement contemporain.

QUELQUES CHIFFRES

u Le Mur invisible, c’est plus de 100 000 ex. vendus (dont 96 000 en Babel, 1992)

AVRIL 2025

BABEL N° 2001

11 × 17,6 CM

208 PAGES

7,90 € ENV.

978-2-330-20259-0

J’ai croisé le nom de Marlen Haushofer pour la première fois sur un blog, il y a des années. […] J’aime la modernité de l’écriture de cette autrice autrichienne née en 1920 et morte en 1970 […]. Parce que l’obsolescence des écrivains m’inquiète, je voudrais que Marlen Haushofer soit lue, encore.

Natacha Appanah

L’AUTRICE

Marlen Haushofer (1920-1970), mariée et mère de deux enfants, a mené une existence provinciale tout en écrivant plusieurs romans, nouvelles et pièces de théâtre. Le Mur invisible (Actes Sud, 1985 ; Actes Sud audio, lu par MarieÈve Dufresne, 2019 ; Babel n° 44), œuvre incontournable de la littérature autrichienne, lui vaut d’être aujourd’hui considérée comme une pionnière de l’écoféminisme.

Visuel provisoire

ALAN LE MAY Le Vent de la plaine

Roman traduit de l’anglais (États-Unis) par Fabienne Duvigneau

Un roman noir et haletant sur la famille, le racisme, l’intolérance, porté à l’écran en 1960 par John Huston et dans lequel Burt Lancaster et Audrey Hepburn incarnent Ben et Rachel Zachary.

Alan Le May raconte dans ce western puissant et violent l’histoire des Zachary, une famille de ranchers du Texas. En 1874, alors que les habitants de la région et les Indiens s’affrontent pour les terres, un vieil ennemi des Zachary répand la rumeur selon laquelle leur fille ne serait pas leur enfant biologique mais une Kiowa volée à sa tribu. Bientôt, les Zachary sont rejetés par leur propre communauté et doivent se préparer à une âpre bataille contre les Kiowas, venus réclamer leur enfant… Grâce à sa connaissance de la culture indienne, l’auteur nous immerge dans une situation extrême tout en évitant les clichés.

POINTS FORTS

u Un formidable roman noir, un western politique, d’une grande finesse, bien loin de tout manichéisme.

u L’histoire d’un combat, celle des Kiowas, luttant pour protéger l’intégrité de leur territoire, au milieu des paysages grandioses de l’Ouest.

ACTUALITÉS

u Le grand format est épuisé et ce texte nous est régulièrement demandé par les lecteurs.

AVRIL 2025

BABEL N° 1999

11 × 17,6 CM

288 PAGES ENV.

8,90 € ENV.

978-2-330-20263-7

Un western qui décoiffe. Plutôt qu’un affrontement manichéen entre Blancs et “Rouges”, Alan Le May raconte les affres d’un métissage américain, enraciné au plus profond du pays.

Frédéric Pagès, Le Canard Enchaîné

Dans une postface utile et inspirée, Tavernier note les observations précises sur les Kiowas et dévoile les sources biographiques. […] Cette part documentaire fait le prix de ce roman réaliste et touchant, écrit à hauteur de plaine.

Stéphane Delorme, Les Cahiers du cinéma

L’AUTEUR

Alan Le May (1899-1964), est un auteur américain prolifique : il a écrit plus d’une dizaine de romans et de scénarios. Deux de ses œuvres sont devenues célèbres grâce à leur adaptation cinématographique : La Prisonnière du désert, réalisé par John Ford en 1956, et Le Vent de la plaine.

Mathyas Lefebure

D’où viens-tu berger ?

En perte de sens, Mathyas troque sa vie montréalaise de cadre dans la publicité pour celle de berger en Provence. Le chemin vers la quiétude pastorale tant désirée est jonché de durs labeurs, mais Mathyas tient bon. Il va pas à pas, malgré les épreuves et la violence, se façonner une existence nouvelle.

“D’où viens-tu, berger ?” est un premier roman qui grouille de vie, cru par moments, lyrique à d’autres, politique, militant, plein d’ironie sur le système social et la folie du travail. La sieste dans les prés de Rimbaud et la mort se partagent les heures du cadran, partout ça sent le pastis et le vin rouge, ça éclabousse d’une sensibilité juste – festive et incisive.

Ce livre a été adapté pour le cinéma par Sophie Deraspe sous le titre “Bergers”.

Le film sera diffusé en salle le 16 avril.

L’AUTEUR

Après des études en philosophie, Mathyas Lefebure a travaillé dans le domaine de la publicité et du marketing. Puis il a changé de vie : il est devenu berger, en Provence.

Il a vécu en alpage pendant dix ans. Depuis, il se consacre à l’écriture et au cinéma, notamment comme scénariste et monteur.

REMISE EN VENTE À L’OCCASION DE L’ADAPTATION CINÉMATOGRAPHIQUE DU LIVRE

2 AVRIL 2025

11 CM X 17.6 CM

304 PAGES

9.20 €

978-2-330-15360-1

Thierry FROGER

Les Nuits d’Ava

Rome, août 1958. En marge du tournage d’une espagnolade oubliable, Ava Gardner invente la “dolce vita” avant que Federico Fellini n’en fasse un des premiers grands films de la modernité. Par une nuit très arrosée, elle entraîne son chef opérateur, Peppino Rotunno, dans une séance photos inspirée des grands nus de l’histoire de l’art. À peu près un siècle plus tôt, Courbet, lui, invente autre chose...

REMIS EN VENTE À L’OCCASION DE

LA PARUTION DE ROSE À LA MER

L’AUTEUR

Plasticien, poète, romancier, Thierry Froger a publié chez Actes Sud Sauve qui peut (la révolution) (2016, prix Envoyé par La Poste), Les Nuits d’Ava (2018, prix Castel du roman de la nuit) et Et pourtant ils existent (2021). En 2014, son recueil de poésie Retards légendaires de la photographie (Flammarion, 2013) a reçu le prix Henri-Mondor de l’Académie française.

Yoko OGAWA

Instantanés d’Ambre

Alors que leur petite sœur est morte, trois enfants sont enfermés par leur mère inquiète jusqu’à la névrose. Ce roman est une ode à la poésie de l’enfance, à la beauté de ses imaginaires habités par la présence des animaux, celle des sons et des objets, ici celle des pierres, et l’expérience précoce de la perte, de l’absence et du chagrin. Un très grand roman d’Ogawa, sur la maltraitance mais aussi et surtout sur la capacité des enfants à faire abstraction du mal, à persister dans l’amour filial, à survivre en tenant la peur à distance.

REMIS EN VENTE À L’OCCASION DE LA PARUTION DE SCÈNES BLOTTIES DANS LA PAUME DE LA MAIN

L’AUTEUR

Née en 1962, Yôko Ogawa vit au Japon. Elle est incontestablement l’un des plus grands écrivains de sa génération. Ses livres, traduits dans le monde entier, ont fait l’objet de plusieurs adaptations cinématographiques et théâtrales. L’œuvre de Yôko Ogawa est publiée en France par Actes Sud.

Yoko OGAWA

Petites boîtes

La narratrice de ce livre vit dans une ancienne école maternelle. Tout y est petit, au format de ceux qui la fréquentaient autrefois. Cette femme habite seule dans ce jardin d’enfants mais en ces lieux se trouve un auditorium, un endroit précieux où sont recueillies d’étranges petites boîtes. Parfois elle se poste sur la colline pour observer des inconnus qui, elle le sait, écoutent en pleine nature une musique inaudible pour tout autre qu’eux-mêmes. Si M. Baryton lui apporte les lettres de sa femme éloignée de lui par la maladie, c’est qu’elle seule peut encore déchiffrer leurs caractères. Yôko Ogawa au sommet de son art.

REMIS EN VENTE

À L’OCCASION

DE LA PARUTION DE SCÈNES BLOTTIES DANS LA PAUME DE LA MAIN

L’AUTEUR

Née en 1962, Yôko Ogawa vit au Japon. Elle est incontestablement l’un des plus grands écrivains de sa génération. Ses livres, traduits dans le monde entier, ont fait l’objet de plusieurs adaptations cinématographiques et théâtrales. L’œuvre de Yôko Ogawa est publiée en France par Actes Sud.

Maxim LEO

Histoire d’un Allemand de l’Est

Après avoir combattu dans la Résistance française, son grand-père a contribué à la fondation de la RDA. Sa mère a cru à l’avenir du jeune Etat communiste, tandis que son père rêvait déjà de le voir disparaître. Maxim Leo avait vingt ans au moment de la chute du Mur ; il raconte aujourd’hui d’une plume alerte et captivante l’histoire d’une famille peu commune : la sienne. Un portrait de l’Allemagne de l’Est sans fard ni “ostalgie” et toujours proche de la réalité vécue par ses habitants. 2

L’AUTEUR

Maxim Leo est né à Berlin (Est) en 1970. Il a étudié les sciences politiques à Berlin et à Paris. En 2002, il a reçu le Prix franco-allemand du journalisme, et en 2006, le Prix Theodor Wolf. En 2011, il a obtenu le prix du livre européen pour son roman autobiographique, Histoire d’un Allemand de l’Est, publié chez Actes Sud. Un roman familial poursuivi dans Là où nous sommes chez nous : l’histoire de ma famille éparpillée (Actes Sud, 2021).

5 FÉVRIER 2025

11 CM X 17.6 CM

320 PAGES

9,3  €

978-2-330-10955-4

Sinan ANTOON Seul le grenadier

Jawad est le fils cadet d’une famille chiite de Bagdad. Son père le prépare à exercer la même profession rituelle que lui, celle de laver et de préparer les morts avant leur enterrement. Mais Jawad s’y refuse et rêve de devenir sculpteur “pour célébrer la vie plutôt que vivre avec les trépassés”.

REMISE EN VENTE À L’OCCASION DE LA PARUTION DE LAVANDE

L’AUTEUR

Sinan Antoon est né à Bagdad en 1967. Poète, traducteur et romancier, il a publié trois romans qui l’ont propulsé au premier rang des écrivains irakiens de sa génération. Sa traduction anglaise de Mahmoud Darwich lui a valu en 2012 le prix de l’American Literary Translators Association. Seul le grenadier, paru en 2016 chez Sinbad / Actes Sud a reçu le prix de la littérature arabe 2017.

2 AVRIL 2025

11 CM X 17.6 CM

352 PAGES

9.20 €

978-2-8686-9832-2

Marlen HAUSHOFER

Le Mur invisible

Voici le roman le plus célèbre et le plus émouvant de Marlen Haushofer, journal de bord d’une femme ordinaire, confrontée à une expérience-limite. Après une catastrophe planétaire, l’héroïne se retrouve seule dans un chalet en pleine forêt autrichienne, séparée du reste du monde par un “mur invisible” au-delà duquel toute vie semble s’être pétri ée durant la nuit.

L’AUTEUR

Après des études de philologie allemande à Vienne, Marlen Haushofer (1920-1970) se marie et élève deux enfants. Tiraillée entre ses devoirs de mère au foyer et ses ambitions littéraires, elle est obligée d’écrire son oeuvre tôt le matin ou la nuit. C’est à partir de 1946 qu’elle publie ses premiers contes dans des journaux ; suivront ensuite des nouvelles et des romans. Son oeuvre, dont la plupart des protagonistes sont des femmes, est marquée par l’intrusion de troublantes fantasmagories dans la banalité du quotidien. Avec Le Mur invisible (1963), son talent est en n reconnu dans son pays mais elle disparaît déjà en 1970, à 50 ans. Plus tard, ce sont les féministes qui ont révélé son travail au grand public. Désormais, elle fait partie de ces femmes-écrivains dont les héroïnes sont inoubliables.

REMIS EN VENTE À L’OCCASION DE LA PARUTION DE LA PORTE DÉROBÉE

Sandrine Bourguignon ET D’UNE VIE TOUT ANIMALE

240 pages / 115 x 175 mm

11 euros TTC

ISBN 978-2-38669-009-9

Sur le causse du Quercy, une femme, dont la profession consiste à recueillir par écrit les dernières paroles des personnes en fin de vie, se retrouve à habiter temporairement un atelier d’artisan au milieu de nulle part, où elle adopte un chien errant mal en point. Au rythme des saisons, elle veille sur la vie du causse, tout en se remémorant un passé douloureux. Elle s’absorbe ainsi dans un quotidien fait de gestes simples et profonds, attentive à son environnement proche et à ses habitants qu’elle rencontre peu à peu : quelques brebis, des vaches, des tiques de chien, un petitduc, un loir, des chevreuils, des chats harets, des chenilles processionnaires, une famille de renards, un sanglier, une martre, ou encore un écureuil. Dans ce nouveau roman lumineux, écrit dans une langue somptueuse, Sandrine Bourguignon s’attache à rester attentive au moindre bruissement animal et végétal, en faisant preuve d’une précision extrême dans le choix de ses mots, qu’ils désignent la flore, la faune ou les émotions humaines. Un texte profondément organique.

L’AUTRICE

Sandrine Bourguignon vit avec son chien sur le causse où elle lit, écrit et travaille dans l’accueil et l’accompagnement psycho-social de différents publics. Elle a publié deux romans aux éditions Sulliver, Quelquepartdanslanuitdeschiens (2012) et Noussommeslameutepasletroupeau (2014), ainsi que Le nom d’un fou s’écrit partout aux éditions Isabelle Sauvage (2021) et Quelque chose dangereuse aux éditions L’Artbouquine (2021). Elle a également coécrit quelques scénarios pour le cinéma et la télévision.

• Dans les pas de Bambois de Claudie Hunzinger, Etd’unevietoutanimaleest le premier roman français à rejoindre la collection Radeau.

• L’histoire d’une femme libre et de son réensauvagement, au plus près de son environnement.

• Un texte ancré dans une pratique du territoire au quotidien, qui aborde avec luminosité la question du lien au monde animal et végétal.

« Ce journal minimaliste et poétique interroge notre manière d’habiter le monde. C’est le dehors détermine le rythme des journées de Laure et du chien qu’elle a recueilli. La succession des saisons dans leur petit village est une amarre solide, un repère apaisant, et chaque plante, chaque senteur, chaque texture est décrite avec une sensibilité prodigieuse. J’ai lu ce texte avec la satisfaction béate d’avoir trouvé ce que je cherchais. »

Diglee

Sandrine Bourguignon ET D’UNE VIE TOU T ANIMALE

« C’est l’histoire d’une amitié naissante entre une femme et son chien, mais également une description vive et crue de la nature et des animaux qui nous entourent. Un roman doux et lent [...] à la forme courte et originale qui nous offre une pause dans le rythme effrénée de nos sociétés. »

Librairie L’Affranchie

« Et d’une vie tout animale nout transporte dans une autre espace temps, au cœur des causses. La vie de Laure coule au rythme de la nature, dans un quotidien à la fois âpre et doux. L’écriture de Sandrine Bourguignon est à l’image du chien adopté par l’héroïne : sale et tendre, rythmée et épurée. Une véritable expérience que j’ai savourée. Quelle beauté ! »

Librairie Arborescence

« Il y a une bouleversante poésie dans ce texte, une vraie beauté de l’écriture et en même temps une narration, un récit  [...]. Ce roman est juste, fin, il développe une approche sensible de la nature et nous chuchote des histoires de vie, de mort, d’amour, pour nous rappeler ce qui nous lie aux autres vivants, domestiques et sauvages.

C’est un très grand coup de cœur, qu’on a tout de suite envie de relire et de partager à haute voix.»

Librairie L’arbre sans fin

« Un causse et ses brebis où le temps semble suspendu, une jeune femme qui veut sauver le vivant en recueillant la parole des mourants, un chien pouilleux venu de nulle part... Un gros coup de cœur  pour cette lecture douce et touchante ! »

Librairie Alterlivre

« Une femme silencieuse se reconnecte à la nature et à son cycle le jour où elle se réfugie dans un vieil atelier d’artisan et adopte un chien errant. Avec une langue douce et suspendue, elle nous propose de nous plonger dans une nature douce et ressourçante. »

Librairie Les Nouveautés

Littérature / Poche / 2 avril 2025

Victoire de Changy IMMENSITÀ

120 pages / 115 x 175 mm

10 euros TTC

ISBN 978-2-38669-005-1

“Un texte très touchant et une écriture toute ciselée et fluide. Que c’est beau!”

Mauve a 17 ans et aime jouer de la trompette, avec application, depuis qu’elle est toute petite. Ce jour-là, lorsqu’elle est au conservatoire, elle sent des secousses qu’elle pense d’abord en provenance de la salle de cours d’à côté. Mais soudain, elle perd connaissance. Quand elle reprend ses esprits, toute la ville d’Immensità s’est effondrée autour d’elle. Une fois sortie des décombres, elle est envoyée avec d’autres survivants dans un hôpital de fortune, audelà des frontières de la ville, qu’elle n’a jamais franchies. Car on découvre très vite qu’Immensità est une ville particulière : à la fois très novatrice dans son rapport à la nature (le Jardin y joue un rôle central : les gens s’y rencontrent, s’y promènent, y multiplient les activités jusqu’à y être enterrés, en pleine terre), mais complètement refermée sur elle-même. Mauve n’a jamais songé à s’en échapper. Elle a grandi avec ses trois parents : sa mère, pianiste virtuose et kinesthésique, son père et son père biologique. Un quatuor qui a maintenu un parfait équilibre au fil des ans. Mais ont-ils survécu au séisme ? Et comment reconstruire une ville qui visait la perfection et l’autosuffisance lorsque nombre de ses forces vives ont disparu. À l’hôpital, Mauve fait des rencontres qui l’ouvrent sur un ailleurs et d’autres façons de vivre, s’émancipant ainsi de manière inattendue. Surtout, les survivants réfléchissent à une manière

de repenser un habitat plus chaleureux et plus accueillant, de manière à rejaillir sur une ville ouverte à l’altérité dans toute sa diversité.

L’AUTRICE

Victoire de Changy est née en 1988 à Bruxelles, où elle réside toujours et travaille dans le milieu de la poésie. Elle a publié deux romans :  Une dose de douleur nécessaire  (Autrement, 2017), finaliste du prix Rossel, et  L’Île longue  (Autrement, 2018), finaliste du Prix Européen de Littérature, ainsi qu’un recueil de poésie,  La Paume plus grande que toi (L’Arbre de Diane, 2020). Aux éditions Cambourakis, elle a publié deux albums jeunesse illustrés par Marine Schneider :  L’Ours Kintsugi, finaliste du prix Sorcières, et Le Bison Non-Non, ainsi que Subvenir aux miracles dans la collection Récits d’objets.

• Passage en poche de ce roman vendu à plus de 1700 ex à ce jour et en lice pour le prix des lycéens en Belgique.

• Dans ce conte moderne, Victoire de Changy déploie toute son imagination et son talent narratif pour interroger la notion de société idéale, les possibilités de vie en commun, en accordant une place centrale aux corps et à l’architecture.

• Un texte où tous les sens sont en éveil, récit d’une émancipation individuelle mais aussi de toute une société, invitant à une réflexion sur la liberté, la solidarité et l’inclusivité.

Littérature / Poche / 2 avril

Victoire de Changy IMMENSITÀ

“Récit d’une utopie en marche, Immensità est une fable fervente, portée par la langue aérienne de Victoire de Changy.”

Librairie Point Virgule

“ Une utopie tout en émotions portée sur l’humanité. (...) Détruire pour mieux se reconstruire... Par une autrice, poétesse et libraire absolument brillante.”

Librairie Un livre et une tasse de thé

“Une douce fable qui coule comme un ruisseau... dans un monde d’après empli de solidarité et de résilience. Un conte gorgé d’espoir!”

Librairie Scientia

“Sur 100 pages ni plus ni moins, Victoire de Changy étale à nouveau tout son talent. Chaque mot soigneusement choisi tisse petit à petit un conte à la fois intime et universel,beau et cruel. Un petit roman qui ouvre grand les fenêtres sur l’immensité des possibles. Brillant!”

Librairie La Licorne

“En autrice soucieuse d’harmonie, de Changy a trempé sa plume dans une encre mauve : ses mots, mucilagineux, composent des phrases qui glissent sans obstacle. Tout coule aussi naturellement que l’eau de la rivière-quipleure, dans Immensità, ce conte gorgé d’espoir et de résilience. Fruit du monde de maintenant, il réconcilie (un peu) avec l’idée d’un monde d’après, collectif, conscient et solidaire. Il s’inscrit, en filigrane, dans une vision moins vigoureusement apocalyptique d’un possible futur.”

Samia Hammami, Le Carnet et les instants

“C’est quoi, la ville idéale? C’est bien ce dont nous parle Victoire de Changy (...) dans un texte court, aux phrases limpides, fluides, cristallines et poétiques. Une apparente économie de moyens qui offre à ce roman une immense force tranquille.”

Jean-Claude Vantroyen, Le Soir

Mariana Travacio

TOUT CE QUI MEURT EN AVRIL

Traduit de l’espagnol (Argentine) par Christilla Vasserot

160 pages / 115 x 175 mm 10 euros TTC

ISBN 978-2-38669-003-7

Au fin fond de l’Argentine, dans un environnement aride et battu par le vent. Lina et Relicario vivent reclus depuis plus de dix ans, quand leur fils, Tala, a été emmené par son oncle, décrétant qu’il n’avait pas d’avenir dans cette région et que, là où ils allaient, il y avait du travail. Relicario demeure attaché à ses terres, mais le quotidien pèse de plus en plus à Lina qui souffre de la solitude, de la faim et de la soif.

Un jour, elle décide de prendre la route pour se lancer à la recherche de son fils. Seule, à pied, en pleine rocaille, elle finit par faire quelques rencontres qui la mettent sur la bonne voie jusqu’à ce qu’elle atteigne un village où elle trouve du travail. Il s’agit du domaine des frères Loprete, qu’une aura de mystère et de violence entoure. De son côté, Relicario constate que la vie sans Lina n’a plus de sens et finit par prendre la route pour la rejoindre. Pour cela, il vend sa maison et déterre ses parents, qu’il ne pouvait pas se résoudre à abandonner. C’est donc avec leurs os, chacun dans un nouveau cercueil sur un âne, qu’il se met en chemin, tâchant de deviner celui qu’a pris Lina. Alternant les pensées de chaque personnage au fil de courts chapitres, ce roman parfaitement maîtrisé entretient une tension croissante.

« Une révélation! Un texte de toute beauté. La relève argentine confirme son immense talent. À découvrir en urgence. »

Librairie l’Armitière

S’il emprunte aux codes du western, il le féminise et l’actualise pour interroger subtilement le poids et la force des liens familiaux, le rapport entre vivants et morts, la possibilité d’une émancipation à partir d’un lieu et d’une histoire, mais également la question du déracinement et des migrations de travail. Mariana Travacio pointe non seulement la complexité des disparitions et des séparations des membres de la famille mais aussi celle des espaces que l’on quitte.

L’AUTRICE

Mariana Travacio est née en 1967 à Rosario, en Argentine. Elle a passé son enfance au Brésil et vit actuellement à Buenos Aires. Diplômée en psychologie de l’université de Buenos Aires, elle y a enseigné la psychologie légale. Elle est également titulaire d’une maîtrise en création littéraire de l’Universidad Nacional de Tres de Febrero et traductrice du français et du portugais. Ses nouvelles ont reçu de nombreux prix nationaux et internationaux et ont été publiées dans des magazines et des anthologies en Argentine, en Uruguay, au Brésil, à Cuba, en Espagne et aux États-Unis. Elle est l’autrice des recueils de nouvelles Cotidiano (2015), Cenizas de Carnaval (2018), Figuras infinitas (2021), et de deux romans, Como si existiese el perdón (2016) et Quebrada (2022), traduits dans plusieurs langues.

« Ce roman a la grâce d’un conte, envoûtant autant qu’inquiétant. »

Librairie L’Arbre à lettres

• Premier texte de littérature contemporaine argentine au catalogue, ce roman d’une incroyable maîtrise convoque géographie et histoire pour interroger le rapport au territoire et à la famille.

• Un roman tout en tension, à la croisée de l’épopée familiale, du western, de la quête et d’une réflexion sur le pouvoir, le déracinement et les migrations de travail.

• Une écriture haletante, très orale, qui nous plonge tour à tour dans la tête et les pensées des deux époux en prise aux doutes et aux espoirs tandis qu’une insaisissable menace se fait sentir.

Mariana Travacio

TOUT CE QUI MEURT EN AVRIL

« Dans ce bref roman, tout à la fois épopée et quête familiale, Mariana Travacio bouscule le récit, dit les animaux, dit les cours d’eau, et fait parfois parler les morts. Magnifié par une fascinante écriture de l’urgence, son récit nous happe et nous laisse à bout de souffle. »

Librairie Compagnie

« Les personnages de Mariana Travacio ont chacun une voix magnifique qui résonnera encore longtemps en vous, même après avoir refermé la dernière page du livre. C’est puissant, bouleversant et incisif! »

Librairie L’Intranquille

« J’ai vraiment énormément aimé. Impossible de le lâcher! »

Librairie Les carnets d’Albert

« Difficile d’en arrêter la lecture et encore plus difficile d’arrêter d’y penser. Ce texte se situe à la croisée de plusieurs genres littéraires et articule de manière troublante considérations et échos psychologiques, répétitions et transgressions. Impossible à oublier. »

Latin American Literature Today

« Une écrivaine qui marque son temps est celui qui cherche à nous offrir une vérité qui ne soit ni la réalité ni un simple ornement, mais de la littérature. Mariana Travacio y parvient. »

Brenda Navarro

« Travacio écrit avec un lyrisme acéré et un rythme d’enfer. »

Marta Sanz

« Travacio dessine avec brio un univers déserté. »

Dolores Reyes

Literatura

Maria Judite de Carvalho

TOUS CES GENS, MARIANA…

Couverture provisoire

Traduit du portugais par Simone Biberfeld

112 pages / 115 x 175 mm

10 euros TTC

ISBN 978-2-38669-006-8

Paru en 1959, à l’époque de la dictature de Salazar et dans un Portugal où l’influence de l’Église catholique était encore majeure, Tous ces gens, Mariana…, le premier ouvrage de Maria Judite de Carvalho, a immédiatement été remarqué. Elle y donne la parole à une femme de trente-six ans, Mariana, qui se sait très malade et se rappelle, par éclats, de son existence faite de mises à l’écart et de déceptions, à commencer par son mari, qui l’a quittée pour une autre, et l’enfant qu’elle n’a pas eu. Explorant sa vie avec une acuité sans concession et redonnant voix à ceux qu’elle a croisés, elle se livre à une auto-analyse lucide qui dépasse rapidement son cas unique pour parler de la condition des femmes dans des sociétés corsetées qui les valorisent en tant que travailleuses ou épouses, jamais en tant que personnes. Dans une prose d’une grande précision, où se mêlent cruauté et élégance, elle met en scène la médiocrité et l’indifférence de la société face à des situations limites telles que la trahison, la séparation, la maladie. Sans jamais se départir d’un sublime sens de l’humour, elle raconte l’amour et le désamour, le désir, l’attente.

« Exécuté avec autant de précision et aussi peu de sentimentalité qu’une autopsie. (...) L’authenticité de la vision de de Carvalho, l’originalité et la sévérité de sa voix, aussi cinglante et impitoyable dans sa description des femmes “vides” que dans celle du machisme lourdaud et fanfaron, ne font aucun doute. »

Joyce Carol Oates

L’AUTRICE

Maria Judite de Carvalho (1921-1998) a étudié la philologie allemande et anglaise à la faculté des lettres de Lisbonne, où elle a rencontré son mari, l’écrivain Urbano Tavares Rodrigues. Persécutés par la police secrète du Nouvel État, ils s’exilent après leur mariage en 1949, d’abord à Montpellier, puis à Paris. À leur retour, en 1959, De Carvalho publie Tous ces gens, Mariana, qui constitue un événement dans le milieu littéraire portugais. Autrice de nouvelles, de romans, de poèmes et de chroniques dans différents journaux, dont le Diário de Lisboa, dont elle a été rédactrice en chef, Maria Judite de Carvalho est considérée comme l’une des voix les plus importantes de la littérature portugaise du XXe siècle. Son œuvre a été récompensée par les prix les plus importants de son vivant.

« Avec une économie de mots, hostile à tout lyrisme, la romancière a su évoquer la banalité et la tristesse d’existences invisibles, ternes ou secrètement tragiques, où l’on peut entendre comme un écho lointain, assourdi, de Tchekhov. »

Le Monde

• redécouverte d’une des autrices considérée comme l’une des écrivaines portugaises les plus importantes du XX e siècle, rééditée dans de nombreux pays ces dernières années.

• observatrice hors-pair de la vie quotidienne, qu’elle raconte principalement à travers le désespoir et la solitude des femmes, Maria Judite de Carvalho rend compte avec causticité et justesse de leur condition dans des sociétés conservatrices.

• notamment comparée à Natalia Ginzburg pour son esprit et la précision de son observation du quotidien des femmes, elle est saluée par Joyce Carol Oates pour son acuité et la précision de son écriture sans concession, d’une incroyable modernité.

« Une phrase, une image, lui suffisent pour suggérer l’espace, l’essence de l’instant, la retraite de l’âme... Bref, tout ce qui constitue l’intraduisible presença. Il déploie la vie et la déchire aussitôt d’un simple trait de plume, bref et palpitant, jusqu’à ce qu’apparaisse enfin la maigre fatalité, nue et noire... »

« L’écriture de de Carvalho réveille, avec précision et une forme d’évidence. Elle ne laisse place à aucune forme de commisération ou à de fausses promesses et sonde la racine des problèmes. »

Giulia Caminito

Maria Messina PETITS REMOUS

Couverture provisoire

270 pages / 115 x 175 mm 12 euros TTC

ISBN 978-2-36624-874-6

Traduit de l’italien par Marguerite Pozzoli et Huguette Hatem

Excellant dans la description de la vie des petites gens, à commencer par celle des femmes, Maria Messina multiplie ici les portraits d’épouses, de maîtresses, de sœurs et de laissées pour compte, pour dresser le portrait de la Sicile rurale du début du xx e siècle.

À travers les tranches de vie qu’elle décrit avec un mélange d’ironie et d’empathie, c’est toute l’âpreté de la vie rurale et le poids des rumeurs qui circulent dans les villages et la difficulté à vivre au quotidien sur cette île qui ressortent. Chroniquant ainsi la vie d'un petit peuple sicilien soumis aux mystères du mal et de l'injustice, Maria Messina excelle dans la description de « caractères » et donne voix et vie aux laissés-pour-compte et à celles et ceux qui restent trop souvent dans l’ombre et qui font pourtant tenir la société au quotidien.

L'AUTRICE

Maria Messina est née à Palerme vers 1880. Élevée à Messine, elle connaît une enfance isolée et solitaire, avec ses frères et ses parents. Durant son adolescence, Maria Messina voyage beaucoup, au fil des mutations de son père, jusqu’à l’installation définitive de la famille, à Naples, en 1911. Entre 1908 et 1921, elle publie plusieurs romans et recueils de nouvelles. En 1928 est publié son dernier roman L’Amore negato, alors que sa sclérose en plaque, diagnostiquée en 1907, évolue et s’aggrave. Maria Messina en mourra, en 1944, à Pistoia, sous les bombardements, oubliée de tous. Centrés sur la Sicile des petites gens, ses récits étaient très appréciés par Giovanni Verga (1840-1922) et ont été redécouverts par Leonardo Sciascia (1921-1989).

« L’écrivaine sicilienne déploie une écriture subtile, profonde mais toujours épurée. »

Télérama

• Après les rééditions de Une maison dans l’impasse et Severa et la traduction de Unefleurquinefleurit pas, les éditions Cambourakis poursuivent la redécouverte de l’œuvre de Maria Messina.

• Excellant dans la description de la vie des petites gens, à commencer par celle des femmes, Maria Messina multiplie ici les portraits d’épouses, de maîtresses, de sœurs et de laissées pour compte, pour dresser le portrait de la Sicile rurale du début du xxe siècle.

• À travers ces tranches de vie, Maria Messina, donne voix et vie aux laissés-pour-compte et à celles et ceux qui restent trop souvent dans l’ombre et qui font pourtant tenir la société au quotidien.

« De Maria Messina, née à Palerme un 14 mars vers 1880 […] on ne trouve nulle trace dans les histoires de la littérature du xxe siècle. Ce qui nous étonne […], c’est que malgré les revendications féminines et féministes d’aujourd’hui, malgré les tentatives de reconstitution, à partir de textes de femmes, de la condition féminine à travers le monde et particulièrement en Italie du Sud, ses nombreux livres et même son nom soient restés totalement ignorés. »

Leonardo Sciascia

Fernando Pessoa UN DÎNER TRÈS ORIGINAL SUIVI DE LA PORTE

REMISE EN VENTE

Traduit de l’anglais et préfacé par Dominique Nedellec

128 pages / 115 x 175 mm 10 euros TTC

ISBN 978-2-91658-981-7

Sombre histoire de vengeance patiemment ourdie par Herr Prosit, gastronome aussi charismatique que décadent, Un dîner très original nous est servi par Alexander Search, l’un des premiers hétéronymes de Fernando Pessoa (18881935), son alter ego aux penchants fin de siècle et vaguement lucifériens. Au menu de ce conte macabre, digne d’Edgar Poe : dépravation et raffinement, démence et sauvagerie.

Le dérèglement n’épargne pas plus le héros de La Porte. Victime d’un mal pernicieux qui ronge son esprit, il verra son bonheur conjugal anéanti par la faute d’une insolite monomanie.

Dans l’œuvre labyrinthique de Fernando Pessoa, la folie brille souvent comme une étoile noire : elle le fascine et le taraude tout au long de sa vie. Porté par son « amour pour le spirituel, le mystérieux et l’obscur », Pessoa lui réserve une place de choix dans ces deux textes, écrits alors qu’il n’a pas encore vingt ans.

L’AUTEUR

Fernando Pessoa (1888-1935) est le plus grand poète portugais du XXe siècle. Écrivant tantôt en anglais tantôt en portugais, il n’a signé presque aucun ouvrage de son nom et son œuvre entière, immense, impressionnante, est placée sous le signe de l’hétéronomie. Dans l’œuvre labyrinthique de Fernando Pessoa, la folie brille souvent comme une étoile noire : elle le fascine et le taraude tout au long de sa vie.

• Titre emblématique du catalogue poche des éditions Cambourakis, ce titre est remis en vente en format traditionnel, l’édition collector étant épuisée.

• Un ouvrage à l’image de l’œuvre éclectique du mythique écrivain portugais, qui à travers ses hétéronymes, explore comme nulle autres les liens entre génie et folie.

Littérature française

Héloïse Guay de Bellissen

LE DERNIER INVENTEUR

De Lascaux à la Deuxième Guerre mondiale, une plongée vertigineuse dans les profondeurs de l’histoire.

LE LIVRE

Héloïse Guay de Bellissen a rencontré Simon

Cœncas, le dernier inventeur de la grotte de Lascaux, au crépuscule de sa vie. Dépassant bien vite le rapport intervieweur-interviewé, ils sont devenus amis, autorisant ainsi l’autrice à pénétrer dans la grotte intérieure de Simon :

L’AUTRICE

l’enfant qu’il était au moment de la découverte qui changea le cours de sa vie, l’adulte qu’il est devenu bien trop vite lors de sa déportation, et le gardien des animaux de Lascaux qu’il n’a jamais cessé d’être.

POINTS FORTS

• Une narration originale, qui donne aussi la parole à la grotte de Lascaux elle-même.

• Un mélange des genres efficace dont l’autrice est habituée : le roman et l’enquête.

• L’évocation de la déportation et de sa mémoire, question toujours actuelle.

• Une lecture poignante réunissant des questionnements, réflexions sur l’enfance, les amitiés adolescentes, la beauté permettant de garder espoir et d’endurer la barbarie, la persistance du mal…

• Un hommage à l’Homme du passé qui nous a offert l’art et sa puissance évocatrice.

ACTUALITÉ

• Parution simultanée : Le King et le Prophète.

QUELQUES CHIFFRES

Chiffres GfK :

2 avril 2025

11  ×  17 cm

248 pages 9,50 €

ISBN :

Héloïse Guay de Bellissen est auteure et tatoueuse. Elle a publié de nombreux ouvrages, dont Le dernier inventeur et Parce que les tatouages sont notre histoire, qui témoignent de la diversité de ses intérêts, de Spinoza à la préhistoire en passant par le slam et le tatouage. Elle vit dans le sud de la France.

• Le dernier inventeur : 2 600 ex.

• Le roman de Boddah : 4 200 ex.

• Parce que les tatouages sont notre histoire : 6 000 ex.

Littérature française

Préface de François Guérif

L’Affaire Jules Watrin

Pascal Dessaint éclaire sous la forme d’une grande fresque romanesque une affaire judiciaire et un conflit social de la fin du XIXe siècle, qui résonnent fortement avec notre époque.

LE LIVRE

En 2015, un mouvement social finit mal pour deux cadres d’Air France, qui doivent s’enfuir d’une réunion, la chemise arrachée. Ce fait divers trouve un étrange écho dans un événement plus ancien et plus tragique.

Le 26 janvier 1886, des mineurs sont allés demander des comptes au sous-directeur d’une mine, qui sera défenestré. C’était à Decazeville, en Aveyron. 1886 relate le crime, la grève qui s’est ensuivie (la plus longue grève ouvrière du XIXe siècle), et enfin le procès des dix présumés coupables.

C’est la Troisième République. Le meurtre de Jules Watrin indigne. On accuse Émile Zola de l’avoir inspiré avec son roman Germinal paru un an plus tôt. L’affaire fait grand bruit mais les esprits les plus éclairés viendront au secours des mineurs : Jules Cayrade, premier maire républicain de Decazeville, Jules Guesde, Louise Michel ou encore Émile Basly, ouvrier fraichement élu député. D’une plume à la fois fougueuse et minutieuse, Pascal Dessaint recrée le climat explosif de l’époque.

POINTS FORTS

• Le souffle d’une fresque historique et romanesque.

• Une écriture « panoramique » et cinématographique qui multiplie les points de vue.

• Un roman soigneusement documenté qui s’appuie sur des sources variées mais qui évite le didactisme : « Avec Pascal Dessaint l’Histoire est vivante, je dirais même vibrante. » (François Guérif, extrait de la préface).

• Un roman pour tous les passionnés d’histoire sociale.

• Une presse très élogieuse :

« Pour un message d’une actualité brûlante. » Le Monde des livres.

« Un très grand livre. » La Dépêche du Midi.

« Avec minutie et fougue, 1886 salue aussi la classe ouvrière. »

LIRE - Le Magazine littéraire.

« Un nouveau bijou de littérature sociale. » Le Parisien

• Un livre qui n’a cessé de se vendre depuis sa parution

ACTUALITÉ

• Parution simultanée de L’Envers de la girafe en Rivages/noir

2 avril 2025

11  ×  17 cm

272 pages 9,00 €

ISBN :

L’AUTEUR

On ne présente plus Pascal Dessaint, pilier du roman noir français, récompensé, entre autres, par le Grand Prix de littérature policière et le prix Mystère de la critique. Il a été l’un des premiers auteurs du genre à mettre au premier plan les questions environnementales dans ses livres, avec en particulier Mourir n’est peut-être pas la pire des choses. On lui doit également des romans noirs sociaux comme Les Derniers Jours d’un homme ou Le chemin s’arrêtera là (prix Jean Amila-Meckert, prix Sang d’encre). Passionné par l’histoire sociale (il est historien de formation), il continue d’en faire la matière de ses livres comme dans Un colosse et dans 1886.

Jour gris

Préface d’Andrea Schellino

16 mars 2025

11  ×  17 cm

96 pages 6,00 €

ISBN :

« J’appartiens à un pays que j’ai quitté. » (Colette) Une évocation nostalgique de la campagne de son enfance, de ses racines, d’où vont éclore les fleurs du désir.

LE LIVRE

Dans la nouvelle Un jour gris (1908), adressée à son amante, Colette décrit une crise de rage contre le vent, le froid, l’odeur d’iode d’un jour de tempête, et surgit une bouffée de nostalgie, quasi hallucinatoire, de sa campagne. « J’appartiens à un pays que j’ai quitté. Tu ne peux empêcher qu’à cette heure s’y épanouisse au soleil toute une chevelure embaumée de forêts. Rien ne peut empêcher qu’à cette heure l’herbe profonde y noie le pied des arbres, d’un vert délicieux et apaisant. » Mais, en un deuxième mouvement, Colette abolit le mirage et rejoint la signification, vitale, de cette appartenance. Ce pays, dont, par son fort accent, ses écrits, elle exprime la prégnance, lui a enseigné le désir. Le « jour gris » se termine par l’envie d’ouvrir portes et fenêtres et d’aller courir sur le sable. Forte de cet ancrage, Colette n’éprouvera pas le besoin du retour.

L’AUTRICE

Née à Saint-Sauveur-en-Puisaye, en Bourgogne, Colette (1873-1954) y passera son enfance en compagnie de sa mère Sidonie, une femme féministe et libertaire, entourée d’un jardin où elle passera le plus clair de son temps. Attachée aux paysages de son enfance, l’écriture de Colette sera celle de l’esprit des lieux.

POINTS FORTS

• Une ode au paysage de notre enfance.

• Un texte régulièrement prescrit et étudié au lycée.

• Préface d’Andrea Schellino, spécialiste de littérature française.

QUELQUES CHIFFRES

• Aucune autre édition de ce texte seul. On le retrouve dans le recueil Les vrilles de la vigne (Livre de poche, 14 000 ex.).

ÉGALEMENT

Littérature étrangère

de l’anglais (Etats-Unis) par Carine Chichereau

Jane Smiley UN MÉTIER DANGEREUX

« Chacun sait que nous faisons un métier dangereux. Mais, entre toi et moi, être une femme est un métier dangereux. Et ne laisse personne te dire le contraire… »

LE LIVRE

1851, Monterey, Californie. L’Ouest, le vrai.

Prématurément veuve – délivrée d’un mari abusif qu’elle a suivi depuis son Michigan natal –, la jeune Eliza devient prostituée dans une maison bien tenue, sous l’égide d’une patronne soucieuse de la sécurité de ses « filles », la très sage Mme Parks.

C’est le temps de l’indépendance et des amitiés confraternelles ; de la découverte de soi et de la littérature. Mais voilà qu’une jeune femme officiant dans une maison concurrente est retrouvée morte aux abords de la ville. Puis une autre… Tandis qu’on assassine les filles de joie à Monterey, aux yeux d’Eliza, tous ses clients deviennent bientôt suspects. Bien décidée à survivre dans ce Far West sans foi ni loi, et inspirée par les aventures d’Auguste Dupin, célèbre personnage d’Edgar Allan Pœ, Eliza s’improvise détective amateure et mène l’enquête.

L’AUTEUR

16 avril 2025

11  ×  17 cm 244 pages 9,20 €

ISBN :

Une des voix les plus marquantes de sa génération aux États-Unis, Jane Smiley reçoit le prix Pulitzer en 1992 pour L’Exploitation, une réécriture du Roi Lear dans les plaines du Midwest (reparu en Rivages poche en mai 2021). En 2006, elle est couronnée du Fitzgerald Award for Achievement in American Literature et du PEN USA Lifetime Achievement Award. Jane Smiley a toujours aimé jouer avec les genres et les classiques : Dix jours dans les collines d’Hollywood donnait une transposition contemporaine du Décaméron de Boccace. Et Les Aventures véridiques de Lidie Newton, sa réponse aux Aventures d’Huckleberry Finn de Mark Twain. Son œuvre est publiée chez Rivages, notamment Moo, Un appartement à New York ou sa trilogie « Un siècle américain » : Nos premiers jours, Notre âge d’or, Nos révolutions.

POINTS FORTS

• Exerçant avec gourmandise son art du détournement de genre bien connu, Jane Smiley signe un cosy western souriant, une enquête à la Agatha Christie au temps de la ruée vers l’or.

• Le roman de formation concerne ici autant la jeune Eliza que la jeune Amérique encore en pleine invention d’elle-même – sur fond de remise en question de l’esclavage et de menace de guerre de Sécession…

• Sous les atours du roman historique, des questions d’une actualité brûlante : le féminicide, le patriarcat, la domination des Blancs sur les Noirs, les points aveugles du libéralisme, mais aussi la solidarité féminine, l’élan de rébellion, le système D, et un certain esprit de bienveillance…

LA PRESSE EN PARLE

• « D’une plume enlevée et subtile, Jane Smiley brosse un superbe portrait de femme dans un récit qui mêle suspense et western sous un angle résolument féminin. Un changement de cap vivifïant », Version Femina

• « Comme David Simon, Jane Smiley parvient à embrasser avec brio à la fois l’époque dans ses soubresauts généraux (politiques et sociétaux comme ici la question de l’esclavage) et le pouls tendre des détails. Et cela se lit comme du petit-lait, mélangé au danger », Focus Vif

• « Un roman à se passer de mère en fille », Livres Hebdo

Traduit

Préface et traduction du russe de Sophie Benech Édition bilingue

16 avril 2025

11  ×  17 cm

260 pages 9,50 €

ISBN :

ANNA AKHMATOVA

Dernier toast et

autres poèmes

Poétesse adulée, muse de Modigliani, Anna Akhmatova sera censurée, traquée, persécutée par le régime soviétique. Refusant de fuir, « exilée de l’intérieur », elle fait de la poésie son maquis, sa résistance, sa liberté.

LE LIVRE

Anna Akhmatova (1889-1966) est l’un des plus grands poètes russes de sa génération avec Boris Pasternak, Ossip Mandelstam et Marina Tsvétaïeva. Comme eux, elle a connu un destin tragique. Composé de poèmes épars, tirés soit de recueils, soit de cycles publiés de son vivant ou après sa mort, dans un ordre chronologique, ce recueil a pour but

L’AUTRICE

de mettre en lumière les différentes facettes de son immense talent ainsi que son parcours poétique et intérieur. Il dévoile une voix qui s’est peu à peu approfondie pour finir par devenir « la voix de tout un peuple ». Ce petit livre, plus qu’une simple introduction à l’œuvre d’Akhmatova, dresse le portrait d’un grand poète à travers un choix de ses poèmes.

POINTS FORTS

• Une introduction parfaite à l’œuvre de cette grande poète. Chaque « chapitre » regroupe des poèmes significatifs d’une période et est introduit par un bref avant-propos.

• Traduction de Sophie Benech, l’une des meilleures traductrices du russe, multi primée, et spécialiste de l’œuvre d’Akhmatova.

• Édition bilingue qui comptera une soixantaine de poèmes.

Déjà célèbre avant 1917, Anna Akhmatova (1889-1966) a choisi de ne pas émigrer après la prise du pouvoir par les bolcheviks et de rester en Russie, où elle a partagé le destin de son pays tout au long d’un demi-siècle. Victime de persécutions et d’une censure qui lui interdisait de publier, elle a vu périr de mort violente la plupart de ses amis, son fils a été arrêté à plusieurs reprises, et elle a vécu dans la misère sans pouvoir éditer tout ce qu’elle a écrit entre 1921 et sa mort en 1966.

ÉGALEMENT

CAMILLA LÄCKBERG HENRIK FEXEUS

Le Culte

Roman traduit du suédois par Susanne Juul et Andreas Saint-Bonnet

Après La Boîte à magie, Camilla Läckberg et Henrik Fexeus sont de retour avec un deuxième volet redoutable de la série à succès mettant en scène le duo d’enquêteurs improbable aux multiples névroses mais étrangement complice.

Quartier de Södermalm, Stockholm. Un petit garçon disparaît d’une école maternelle sans laisser de trace. L’inspectrice Mina Dabiri n’est pas sans savoir que dans une telle affaire son plus grand ennemi est le temps. Et lorsque les enquêteurs font le lien avec le rapt d’une fillette survenu un an plus tôt, dont l’issue fut tragique, la course contre la montre est engagée. Sans compter que la vie personnelle de Mina n’est pas de tout repos ! Sa mère, dont elle n’avait plus de nouvelles depuis des années, refait surface. Elle vit désormais au sein d’une communauté revendiquant un épicurisme pour le moins curieux où : “Tout est souffrance, la douleur purifie.” Mina va alors de nouveau faire appel au mentaliste Vincent Walder. Son regard singulier apporte un éclairage inattendu, mais il est peut-être déjà trop tard…

RETROUVEZ MINA ET LE MENTALISTE DANS UNE NOUVELLE ENQUÊTE GLAÇANTE POINTS FORTS

u Une plongée dans l’horreur absolue accompagnée d’un duo hors du commun : une enquêtrice rongée par la solitude et les tocs et un mentaliste surdoué qui éprouve bien des difficultés dans les rapports humains.

u Un serial killer passionné de mathématiques qui saura tendre les pires pièges à la brigade criminelle.

ACTUALITÉS

u Déjà disponible dans la collection “Actes Sud audio”.

QUELQUES CHIFFRES

u Camilla Läckberg, c’est + de 6 millions de livres vendus chez Actes Sud

u La Boîte à magie : 200 000 ex. (AS, 2022 + Babel, 2024)

u Le Culte : 77 000 ex. en édition courante (2023)

AVRIL 2025

BABEL NOIR N°319

11 × 17,6 CM

720 PAGES ENV.

11,90 € ENV.

Si vous n’avez pas encore osé vous plonger dans les arcanes de cette nouvelle série, n’hésitez pas plus longtemps : lisez La Boîte à magie et, aussi enthousiaste que moi, poursuivez, avec Le Culte, votre terrible descente aux enfers.

Audrey Dubreuil, librairie Ellipses (Toulouse), Page des libraires

Frissons garantis. [...] Au-delà du suspense et de la mécanique bien huilée, les auteurs savent aussi faire vibrer la corde sensible.

LES AUTEURS

Camilla Läckberg est la reine incontestée du polar scandinave. Grâce à son héroïne Erica Falck et à la série Fjällbacka, elle s’est imposée sur la scène internationale. En France, tous ses livres sont publiés chez Actes Sud. Henrik Fexeus est un mentaliste, auteur et présentateur suédois. Il est reconnu dans le monde entier pour ses recherches sur la communication non verbale.

Visuel provisoire

Camilla LÄCKBERG, Henrik FEXEUS

La Boîte à magie

Gröna Lund, parc d’attractions incontournable de Stockholm. Entre manèges à l’arrêt et obscurité angoissante, une boîte transpercée d’épées contenant un corps de femme est retrouvée. Pour la nouvelle enquêtrice Mina Dabiri, l’affaire dépasse les compétences de la police. Vincent Walder, expert en mentalisme et en communication non verbale, accepte de lui prêter main-forte.

S’agit-il d’un tour de magie qui a mal tourné ou d’un tueur machiavélique ? En complément de leurs talents, une visite dans les archives policières devrait aider le duo à trouver des réponses…

L’AUTEUR

Née en 1974 à Fjällbacka, Camilla Läckberg est la reine incontestée du polar scandinave. Elle a rencontré un grand succès international grâce à son héroïne Erica Falck ; ses livres se sont vendus à plus de vingt-six millions d’exemplaires dans le monde. Elle est également l’une des fondatrices d’Invest in Her, une société d’investissement qui s’engage auprès de femmes entrepreneuses.

En France, tous ses livres sont publiés chez Actes Sud. Son dernier roman à paraître en France est Le Nid du coucou, publié en 2024.

Colonne

Visuel provisoire

Office : 02/04/2025

9782330204259

ÅSA AVDIC Isola

Roman traduit du suédois par Esther Sermage

Dans la veine du célèbre chef-d’œuvre d’Agatha Christie, Ils étaient dix, et au cœur d’un huis clos glaçant et extrêmement efficace, Åsa Avdic joue avec les nerfs du lecteur, en mélangeant subtilement dystopie, thriller et roman noir dans une Suède orwellienne.

Protectorat de Suède, 2037. Sur l’île d’Isola, dans l’archipel de Stockholm, sept candidats, sélectionnés par le gouvernement dans le cadre d’un recrutement à une haute fonction classée secret-défense, vont devoir rivaliser d’ingéniosité. Le processus doit durer quarante-huit heures. L’une des participantes n’est autre qu’Anna Francis, un bourreau de travail au CV et au parcours médiatisé hors normes. Sa mission sur Isola ? Feindre sa propre mort et observer les réactions des autres candidats depuis les couloirs secrets spécialement conçus entre les murs de l’étrange et unique maison de l’île.

Mais dès l’instant où Anna pose le pied sur Isola, elle prend conscience que quelque chose cloche. Le vent se lève et une tempête se forme. Le jeu peut alors commencer…

AVRIL 2025

BABEL NOIR N°320

11 × 17,6 CM

288 PAGES

8,90 € ENV.

978-2-330-20264-4 -:HSMDNA=WUW[YY:

Une réinvention de Ils étaient dix en plus sombre plus machiavélique et un brin pervers, dans un univers où les apparences sont toujours trompeuses.

Marie Michaud, Librairie Gibert Joseph (Poitiers), Page des libraires

Un cauchemar orwellien plus vrai que nature qui s’ajoute à un récit déjà suffisamment glaçant comme ça…

Thierry Coljon, Le Soir

QUI EST LE CHASSEUR ? ET QUI EST LA PROIE ?

POINTS FORTS

u Un huis clos glaçant, suffocant, qui manipule autant ses protagonistes que le lecteur, jusqu’à la toute fin.

u Entre thriller, dystopie et uchnonie à l’atmosphère paranoïaque, avec en son épicentre, un personnage féminin aux lourdes blessures pris au piège d’un système impitoyable qui gagne toujours.

QUELQUES CHIFFRES

u Isola : 3 000 ex. en édition courante (2020, deuxième confinement)

L’AUTRICE

Åsa Avdic, née en 1974 à Örebro, est journaliste et présentatrice pour la radio et pour la télévision nationale suédoise. Isola est son premier roman.

Visuel provisoire

Petros Markaris

PAIN, ÉDUCATION, LIBERTÉ

PAIN, ÉDUCATION, LIBERTÉ

Petros Markaris

Athènes, 2014. La Grèce est au bord de la faillite et rétablit la drachme. Depuis que le ministère public a annoncé qu’il suspendait le paiement des salaires des fonctionnaires pour trois mois, le commissaire Charitos a remisé au garage sa voiture pour prendre le bus. Souci d’économie oblige… C’est dans ce contexte morose que commence à sévir un tueur en série dans les rues d’Athènes. Il semble jeter son dévolu sur des personnalités d’envergure qui, par le passé, s’étaient illustrées en s’élevant contre le régime des colonels. Le criminel reprend le célèbre slogan des révolutionnaires de l’époque pour formuler sa revendication : « Pain, éducation, liberté ». Qui se cache derrière ces meurtres ? Un membre de l’extrême droite ou un ancien camarade déçu désirant se venger ? C’est ce que le commissaire Charitos va essayer de découvrir…

L’AUTEUR

Né en 1937 à Istanbul d’une mère grecque et d’un père arménien, Petros Markaris vit à Athènes. Auteur dramatique, scénariste pour Theo Angelopoulos, il est également traducteur de Brecht et de Goethe. C’est à 57 ans qu’il commence à écrire des romans policiers ayant pour trame de fond la Grèce contemporaine. Les enquêtes du commissaire Charitos sont traduites dans le monde entier.

• Après le très bel accueil en librairie de Liquidations à la grecque et du Justicier d’Athènes, les éditions Cambourakis publient le dernier volet de la « trilogie de la crise » de Petros Markaris.

Couverture provisoire

Traduit du grec par Michel Volkovitch

280 pages / 115 x 175 mm

12 euros TTC ISBN 978-2-38669-007-5

Avec Pain, éducation, liberté, Petros Markaris clôt sa trilogie de la crise en pointant du doigt les idéaux bafoués de toute une génération.

« De délicieux polars classiques. »

Le Temps

« Avec les armes du polar, Markaris explique la ruine du présent par les actes d’hier. »

Le Point

• Un polar tout aussi haletant et politique que les précédents, qui continue de dénoncer la corruption des puissants.

• Un commissaire Charitos toujours plus attachant, à mesure que l’on pénètre davantage dans son intimité familiale.

Dominic Nolan

VINE STREET

Un thriller historique dans le Londres des années 1930, 1940 puis 1960, mettant en scène trois flics à la poursuite d’un tueur insaisissable.

LE LIVRE

Londres, 1935. Geats travaille pour la police des mœurs. Misanthrope et hargneux, il dirige la racaille crasseuse de Soho selon un code moral élastique. Ses ruelles étroites regorgent de bars de jazz, de bookmakers, de chemises noires et de putains. Aussi, lorsque le corps d’une prostitué est retrouvé au-dessus d’un club, les détectives de la criminelle se contentent de classer l’affaire comme un suicide. Mais

Geats - un homme bon prêt à devenir mauvais à l’occasion - connaît les recoins sombres de

L’AUTEUR

2 avril 2025

11  ×  17 cm

672 pages 12,00 €

ISBN :

la ville comme sa poche. En collaboration avec un ancien partenaire de la Flying Squad et une woman police constable - avec laquelle ils finissent par former un triangle amoureux -, Geats se consacre de manière obsessionnelle à la recherche d’un tueur pervers. Une enquête qui couvrira plusieurs décennies, traversant le Blitz et l’après-guerre, à la poursuite d’un meurtrier insaisissable surnommé le Brigadier.

POINTS FORTS

• Dominic Nolan est la révélation Rivages/noir de 2024, encensé par la presse et vendu à près de 4 000 exemplaires en grand format.

• Un roman ambitieux qui allie l’ampleur de L.A. Confidential de James Ellroy à la profondeur psychologique de Brighton Rock de Graham Greene.

• Une écriture nerveuse et argotique qui plonge le lecteur dans l’atmosphère de Soho dans les années 1930, une enquête obsessionnelle couvrant plusieurs décennies, et une intrigue librement inspirée d’une affaire irrésolue.

• L’un des meilleurs romans policiers de 2021 selon The Times.

• Titre sélectionné pour le Rivages des Libraires.

ON EN PARLE

• « Il y a des livres que l’on referme avec la sensation d’avoir accompli un long voyage, source d’un plaisir intense, mais très vite accompagné d’un ressac de mélancolie. C’est le cas de Vine Street. En pas loin de 700 pages, ce premier roman de Dominic Nolan traduit en français s’impose comme un pavé fascinant et révèle un nouveau grand nom du noir britannique. » Télérama

Dominic Nolan est l’auteur de deux thrillers contemporains, Past Life et After Dark, qui ont été récompensés par le CWA Dagger. Son premier roman historique, Vine Street, a été choisi comme l’un des livres de l’année 2021 par le Times. Il vit à Londres.

• « A la fois beau, dur et violent, sombre mais traversé de lumière, Vine street est un long plaisir de 700 pages. » Nicolas Demorand (France Inter)

ACTUALITÉ

• Sortie de sa nouveauté, White City, en mai.

Série Les Iconiques de François Guérif

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Christophe Mercier.

16 avril 2025

11  ×  17 cm

240 pages 8,50 €

ISBN :

David Goodis

NIGHTFALL

James Vanning est-il un publicitaire sans histoires rattrapé par un quiproquo ou un tueur qui aurait tout oublié de ses crimes ?

LE LIVRE

James Vanning est poursuivi jusque dans son sommeil par la vision obsessionnelle d’un revolver d’un « noir lugubre, d’un noir total », de scènes de violence et d’un meurtre qu’il aurait commis. S’il n’arrive pas à oublier cet épisode angoissant, il ne parvient pas non plus à le relier à un moment de sa vie. Dessinateur dans une agence de publicité, il n’a rien d’un tueur et n’aspire qu’à se marier et à se consacrer

L’AUTEUR

à sa vie de famille. C’est le hasard qui met sur sa route une sacoche contenant trois cent mille dollars, des gangsters endurcis… et ce revolver qui le hante. Dès lors, il est pris au piège d’un engrenage fatal.

POINTS FORTS

• Un superbe classique du fonds sélectionné par François Guérif.

• Traduction intégrale de ce roman paru chez Gallimard sous le titre La nuit tombe.

• Une atmosphère oppressante dans une ville de New York caniculaire.

• Une intrigue savamment construite qui tient le lecteur en haleine et dans l’incertitude jusqu’au bout.

• Nightfall a fait l’objet d’une adaptation remarquable par Jacques Tourneur sous le même titre (Poursuites dans la nuit en français). A lire et à voir absolument.

David Goodis est né le 2 mars 1917, à Philadelphie où il est mort le 7 janvier 1967. Après des études de journalisme, Goodis devient auteur de « pulps ». Il publie son premier livre Retour à la vie en 1938, et s’installe à New York. Il obtient le succès en 1946 avec son roman Cauchemar, adapté en 1947 par Delmer Daves sous le titre Les Passagers de la nuit avec Humphrey Bogart et Lauren Bacall. Cela lui vaudra d’être engagé par la Warner comme scénariste à Hollywood. De retour à Philadelphie en 1950, il s’occupe de ses parents et de son frère, puis sombre dans l’alcool. Oublié dans son pays natal en dépit de mémorables adaptations cinématographiques, David Goodis doit son succès en France à l’adaptation de plusieurs de ses livres par des cinéastes français dont Truffaut avec Tirez sur le pianiste, mais aussi René Clément, Henri Verneuil, Jean-Jacques Beinex…

PROTOCOLE SOLITUDE

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Géraldine Chognard

180 pages / 115 x 175 mm

10 euros TTC

ISBN 978-2-38669-008-2

Après un mystérieux accident, huit voyageurs interstellaires – quatre femmes, trois hommes et une enfant – se retrouvent parachutés sur une planète inconnue. Coupés du reste de l’humanité, ils ne disposent que de leurs dix doigts et d’un matériel rudimentaire pour subvenir à leurs besoins primaires : manger, dormir, se protéger. Bien vite, les conventions sociales tombent et de nouvelles hiérarchies se mettent en place, ouvrant la voie au grand retour du patriarcat. Pour le groupe, l’élan vital devient synonyme de colonisation et de perpétuation de l’espèce, quitte à assujettir violemment le corps des femmes de l’équipage. Sauf que l’une d’entre elles compte bien conserver le peu d’indépendance qui lui reste, s’isolant bientôt du reste du groupe.

Avec  Protocole solitude, Joanna Russ compose une fable futuriste infiniment politique, interrogeant tour à tour l’injonction à la maternité, la relation à notre environnement, et notre façon de faire société. Mais c’est aussi à une puissante réflexion sur la signification de notre existence que Russ se livre, dans une langue mordante, toujours d’une merveilleuse radicalité.

«Comment vivre ensemble dans des conditions extrêmes, quand l’ordre établi a volé en éclats et que le patriarcat en profite pour s’imposer? Un roman survivaliste féministe inédit des années 1960, politique et résolument contemporain.»

Librairie Le Divan

« Un roman qui aborde avec beaucoup de force et d’humour la question de l’effet de groupe lorsque celui-ci est imprégné de culture coloniale, patriarcale et capitaliste. Un texte sur l’isolement, mais surtout sur la folie qu’il provoque et qui peut prendre de nombreux visages... »

L’AUTRICE

Joanna Russ (1937-2011) était une romancière, essayiste et enseignante américaine. Figure majeure de la science-fiction féministe états-unienne, elle est l’autrice de très nombreuses nouvelles et de romans avant-gardistes (Picnic on Paradise, 1968 ; L’Humanité-Femme, 1975, etc.). Dans les années 1980-1990, elle fut également remarquée pour ses écrits de critique littéraire féministe (HowtoSuppressWomen’sWriting, 1983 ; To Write Like a Woman, 1995, etc.).

« Suite à une sortie de route spatiale, huit individus se retrouvent perdus sur une planète inconnue avec tout à construire. Se dessine au sein du groupe une organisation vouée à coloniser le territoire autant que le corps des femmes. Notre narratrice, peu enthousiaste face au plan qui s’offre à elle, fait sécession et décide de transformer le naufrage céleste en version hardcore de Koh-Lanta.

Dans cette galaxie lointaine, Joanna Russ nous offre, à défaut d’un space opera épique, une fable moderne et engagée, une critique sociale acerbe et singulière ! »

Librairie Le Pavé du Canal

« Usant d’un humour parfois cynique, l’autrice américaine traite de thématiques contemporaines: l’injonction à la maternité, la domination masculine ou encore l’enfermement, dans un monde qui semble destiné à disparaître. »

Librairie Ombre blanches

• Passage en poche de ce roman puissamment féministe et écologiste qui a contribué à renouveler les codes de la science-fiction.

• Une fiction futuriste traversée par des thématiques ultra contemporaines : l’injonction à la maternité, le droit à une maternité choisie, le réchauffement climatique et l’étiolement des ressources naturelles.

• Une histoire qui, avec beaucoup d’humour, joue avec les codes du roman survivaliste.

« Un roman de science-fiction important. » The New York Times

YVES ÉLIE

La Vallée de l’abeille noire

Documentaire illustré par Camille Desilles-Laurent et postfacé par Lionel Garnery

Yves Élie nous propose, avec cet ouvrage, une réflexion poétique sur notre rapport au monde sauvage qui nous entoure.

À l’heure où les populations d’insectes s’effondrent, vaincues par les pesticides, il existe au cœur des Cévennes une vallée où les abeilles ne meurent pas. Yves Élie est un apiculteur heureux, un poète truculent et passionné par les abeilles noires, cette variété endémique qui a traversé les ères glaciaires jusqu’à nous. Celle-ci a développé des caractéristiques de frugalité, de vivacité et de réactivité qui la rendent particulièrement adaptée aux bouleversements que nous vivons aujourd’hui.

À la condition de respecter sa biologie. Contrairement à de nombreux apiculteurs modernes, Yves Élie s’est accordé au rythme de vie des abeilles noires : elles l’ont apprivoisé. Et il nous invite ici à un voyage passionnant depuis l’intimité secrète de la ruche jusqu’à son paysage et sa communauté de fleurs et de pollinisateurs.

POINTS FORTS

u Une véritable aventure au sein des ruches, à la découverte de cet insecte, si menacé aujourd’hui, pourtant source essentielle de notre vie.

u Yves Élie est un apiculteur passionné et passionnant. Il réussit, avec cet ouvrage, à nous mobiliser à ses côtés, pour apprendre à connaître et à respecter le cycle naturel de la vie sauvage.

QUELQUES CHIFFRES

u La Vallée de l’abeille noire : 9 000 ex. en édition courante (2021)

AVRIL 2025

BABEL N° 2002

11 × 17,6 CM

208 PAGES

7,90 € ENV.

978-2-330-20267-5 -:HSMDNA=WUW[\Z:

La Vallée de l’abeille noire mêle récits d’expériences sur les pratiques de l’apiculture ancestrale naturaliste par le rucher-tronc, poésie, vie des abeilles et détails techniques sur les caractéristiques de l’abeille noire.

Mathieu Vidard, France Inter, La Terre au carré

L’AUTEUR

Réalisateur de documentaires engagés, Yves Élie croise la route de l’abeille noire au détour des chemins cévenols au début des années 2000. Depuis, il n’a plus quitté la région, dédiant sa vie à cet insecte fascinant, au point de créer un réseau national de conservatoires de l’abeille noire. Ses miels et hydromels sont aujourd’hui recherchés par les plus grands chefs. Il travaille également étroitement avec le CNRS.

Visuel provisoire

JEAN-PHILIPPE PIERRON

Je est un nous

Enquête philosophique sur nos interdépendances avec le vivant

Essai

Cet ouvrage invite chacun à faire un retour poétiquement sur sa propre expérience, mettant au jour la dimension écobiographique de sa vie.

Pour répondre à la question “qui suis-je ?”, nous ne cessons de raconter des histoires. Et parmi celles-ci, il y a nos liens à un animal, un arbre, une rivière ou des matières. Dire je, c’est exprimer combien nous sommes reliés à la nature par d’innombrables capillarités secrètes.

Jean-Philippe Pierron mène l’enquête auprès de philosophes et penseurs de l’écologie.

Souvent, la rencontre d’un animal ou d’un paysage a été le catalyseur de leur engagement, comme si une brèche poétique et sensible s’était ouverte en eux, permettant une nouvelle manière de se penser, d’agir et de sentir.

Cet ouvrage travaille à l’expression des prémisses d’une transformation radicale, en vue de relations plus équilibrées et vivantes avec la nature.

ET SI NOTRE RAPPORT AU MONDE COMMENÇAIT PAR UNE AVENTURE À LA PREMIÈRE PERSONNE ?

POINTS FORTS

u Cet ouvrage est une tentative d’écobiographie : comme une nouvelle manière de se connaître soi, qui passe par nos souvenirs d’enfance, notre émerveillement devant un paysage, notre sensibilité face au monde qui nous entoure…

Jean-Philippe Pierron nous invite à retrouver ces émotions et à en faire le moteur de notre engagement.

u Je est un nous est autant un essai philosophique qu’une tentative poétique de définir notre être au monde.

QUELQUES CHIFFRES

u Je est un nous : 5 000 ex. en édition courante (2021)

AVRIL 2025

BABEL N° 2003

11 × 17,6 CM

176 PAGES

7,40 € ENV.

978-2-330-20265-1 -:HSMDNA=WUW[ZV:

Le philosophe revendique une réponse à la crise écologique qui ne soit pas seulement scientifique ou comptable, mais entraîne une profonde conversion de notre rapport au monde.

Isabelle de Gaulmyn, La Croix

Nos expériences de nature sont polyphoniques et le charme de l’ouvrage est d’explorer, dans la littérature comme chez les philosophes, ces différentes façons de faire corps avec les arbres, les paysages…

Marie Bellan, Les Échos

L’AUTEUR

Jean-Philippe Pierron, philosophe, enseigne à l’université de Bourgogne. Il a passé son enfance dans les Vosges et s’en souvient. Travaillant à la dimension poétique de l’action humaine mobilisée en écologie, il cherche à valoriser la portée éthique et politique des expériences de nature à la première personne.

Visuel provisoire

L'entraide (Nouvelle édition augmentée)

L'autre loi de la jungle

Pablo Servigne et Gauthier Chapelle

Poche + : parce qu’un livre n’est jamais clos, mais toujours dans le mouvement du monde, L'entraide, l'autre loi de la jungle, a été largement actualisé et augmenté.

Dans cette arène impitoyable qu’est la vie, nous sommes tous soumis à la « loi du plus fort », la loi de la jungle. Cette mythologie a fait émerger une société devenue toxique pour notre génération et pour notre planète. Aujourd’hui, les lignes bougent. Un nombre croissant de nouveaux mouvements, auteurs ou modes d’organisation battent en brèche cette vision biaisée du monde et font revivre des mots jugés désuets comme « altruisme », « coopération », « solidarité » ou « bonté ». Notre époque redécouvre avec émerveillement que dans cette fameuse jungle il flotte aussi un entêtant parfum d’entraide…

Parution : Septembre 2024

ISBN : 979-10-209-2366-0

Prix : 12.90 €

Unexamenattentifdel’éventailduvivantrévèleque,detouttemps,leshumains,les animaux, les plantes, les champignons et les micro-organismes – et même les économistes ! – ont pratiqué l’entraide. Qui plus est, ceux qui survivent le mieux aux conditionsdifficilesnesontpasforcémentlesplusforts,maisceuxquis’entraidentle plus.

Pourquoi avons-nous du mal à y croire ? Qu’en est-il de notre tendance spontanée à l’entraide ? Comment cela se passe-t-il chez les autres espèces ? Par quels mécanismes les personnes d’un groupe peuvent-elles se mettre à collaborer ? Est-il possible de coopérer à l’échelle internationale pour ralentir le réchauffement climatique?

À travers un état des lieux transdisciplinaire, de l’éthologie à l’anthropologie en passant par l’économie, la psychologie et les neurosciences, Pablo Servigne et Gauthier Chapelle nous proposent d’explorer un immense continent oublié, à la découvertedesmécanismesde cette«autreloidelajungle».

Pablo Servigne et Gauthier Chapelle ont tous deux une formation d’ingénieur agronome et un doctorat en biologie. Ils ont quitté le monde académique pour devenir « chercheurs in(Terre)dépendants».

Le premier est notamment coauteur de Comment tout peut s’effondrer. Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes (Seuil, 2015). Le second a coécrit Le Vivant comme modèle. La voie du biomimétisme (Albin Michel,2015).

9782228938556

FAUT-IL ARRETER DE FAIRE DES ENFANTS ?

9782228938600

LA LIBERTE DE PAROLE

9782228938617

S'ENGAGER

CLASSIQUES

Traduit de l’allemand par Olivier Mannoni

Inédit poche

16 avril 2025

11  ×  17 cm

144 pages 7,00 €

ISBN :

SIGMUND FREUD

LES LAPSUS

Actes manqués et erreurs langagières

Nos erreurs les plus banales en disent long sur nous ! Freud le savait bien. Florilège d’une notion psy ultra populaire.

LE LIVRE

Quelles arrière-pensées agitent un politicien qui soudain se trompe de mot ? Si c’est souvent drôle, est-ce anodin ? Et pourquoi confondons-nous régulièrement texte et sexe en lisant ? Rare sont les notions à être passées dans le sens commun comme l’est le lapsus. Comme Freud avant nous, on se fait un malin plaisir à les repérer. Si le psychanalyste accordait beaucoup d’importance à ces

actions qui manquent leur but c’est parce que, disait-il, elles démontrent de façon simple la conception dynamique de l’inconscient : ce qui apparaît à la surface résulte d’un conflit intérieur. Et « le lapsus est le représentant de toutes les opérations manquées ». Ce recueil inédit réunit les principaux textes de Freud sur les lapsus pour mieux arpenter nos petites névroses ordinaires.

POINTS FORTS

• Un recueil court, hyper accessible, composé d’écrits grand public de Freud sur l’une des notions les plus populaires de la psychanalyse.

• Aucun titre concurrent (il n’existe aujourd’hui aucun ouvrage de Freud portant ce titre).

• Traduction d’Olivier Mannoni, le meilleur traducteur de Freud actuellement.

• Recueil composé des textes « Les lapsus » (1901) et « Actes manqués » (1916), ainsi que d’exemples tirés des cas cliniques ou de la correspondance, complété par une courte présentation de l’éditeur.

QUELQUES CHIFFRES

• Un recueil dans la droite ligne de Névrose et psychose (30 000 ex., réassorts de 2 500 ex. par an), L’Inconscient (22 000 ex., réassorts de 2 500 ex. par an) ou, plus récemment, Le Complexe d’Œdipe.

• Un ouvrage dans le même esprit que Petites perversions ordinaires (Librio, 8 000 ex.)

ÉGALEMENT

9782228938624 DE L'OISIVETE

Traduit de l’italien par Léo Texier

EMANUELE COCCIA

Philosophie de la maison

L’espace domestique et le bonheur

La maison est l’événement moral par excellence. Son objectif : le bonheur.

LE LIVRE

Elles peuvent être grandes ou petites, luxueuses ou sobres. Elles peuvent avoir des murs et un toit ou être faites de tissu. Pourtant, ces artefacts qui nous accompagnent depuis des milliers d’années ont toujours le même objectif : le bonheur. Nous construisons des maisons pour vivre mieux : l’essence de chaque maison réside dans cet adverbe. Le fondement de chaque maison est moral et non purement esthétique ou architectural. Une domestication réciproque entre les choses et les personnes : nous érigeons des murs, nous accumulons

des choses, nous aimons et prenons soin de nos partenaires et de nos enfants. Avec la maison, c’est l’idée même de moralité qui change. Car une maison n’est pas seulement un espace fait de pierres et de briques, mais une série disparate d’objets et de personnes. Le bonheur n’est pas une affection ou une figure de la volonté mais une forme matérielle, une structure de ce monde. L’éthique ne se réduit donc pas à une doctrine de bonnes intentions, elle est une théorie et une pratique de la transformation matérielle du monde.

POINTS FORTS

• Une investigation philosophique de notre espace le plus intime et quotidien.

• Une réflexion morale autour du cocon, de la maison, du territoire et des objets qui nous entourent (dans la droite ligne de Chez soi de Mona Chollet, 60 000 ex.).

• Un auteur qui bénéficie toujours d’un bel accueil dans la presse, quel que soit le sujet : les plantes, la maison, la métamorphose. Il tient d’ailleurs une tribune régulière dans Libération.

ACTUALITÉ

• Parution le 26 mars chez Flammarion, de La vie des formes d’Emanuele Coccia et Alessandro Michele.

QUELQUES CHIFFRES

• 6 000 ex. vendus. Emanuele Coccia est aussi l’auteur de La vie des plantes (18 000 ex.), La vie sensible (10 000 ex.), Métamorphoses (9 200 ex.).

16 mars 2025

11  ×  17 cm

208 pages 9,00 €

ISBN :

L’AUTEUR

Emanuele Coccia est l’un des philosophes contemporains les plus novateurs. Il est l’auteur de La vie sensible, La vie des plantes (Prix des Rencontres philosophiques de Monaco 2017) et Métamorphoses. Ses livres sont traduits dans plusieurs langues.

ÉGALEMENT

1re édition poche : 2011

Préface et traduction de l’allemand de Philippe Ivernel

WALTER BENJAMIN

Enfance

Éloge de la poupée et autres essais

Une petite philosophie de l’enfance. « Les belles pages que Benjamin a consacrées à la littérature enfantine. » (Jean Birnbaum)

LE LIVRE

Avec le présent recueil, Enfance, est donnée à lire une sélection d’écrits qui témoignent d’un ancrage en profondeur dans l’âge des commencements et des recommencements.

Les textes choisis relèvent de divers registres (notes, articles de presse ou de revue, recensions et essais ; travaux et ouvrages publiés

L’AUTEUR

ou en gestation représentés par des extraits significatifs). Leur succession dans un ordre chronologique, admettant quelques déplacements, jalonne le parcours de leur auteur, en des temps déchirés, où le flux des événements est comme interrompu de tourbillons qui les fouaillent.

POINTS FORTS

• Un éloge des capacités créatrices et constructives de l’enfance.

• Un recueil, constitué d’une trentaine de textes et extraits tirés de l’œuvre entière de Benjamin, qui met en valeur une notion transversale de son œuvre.

• Une exploration des différents lieux de l’enfance : livres, jouets, écoles, jeux, etc.

QUELQUES CHIFFRES

• 2 700 ex. vendus, épuisé.

• Un livre dans le même moule que Je déballe ma bibliothèque (12 000 ex. vendus), dans la même collection.

16 avril 2025

11  ×  17 cm

272 pages 9,20 €

ISBN : -:HSMHOD=[[[X]Z:

Walter Benjamin (1892-1940), philosophe à la fois proche de Theodor W. Adorno et de Gershom Scholem, était aussi écrivain, traducteur littéraire, notamment de Baudelaire et de Proust, et collectionneur invétéré. Il possédait une large collection de livres pour enfant et de jouets anciens.

ÉGALEMENT

CATALOGUE RAISONNÉ DE L’INACHEVÉ

Sophie Calle

“J’ai l’horreur de l’achevé. La mort est finale. Le coup de revolver achève. Le presque achevé, c’est la vie.”

Pablo Picasso

“Mais, quand tout s’arrête, que va-t-il advenir des idées qui piétinent, qui attendent leur heure dans des boîtes, des cercueils ? Il faut, avant de disparaître, inventorier les ébauches, les tentatives, les abandons, et donner vie aux intentions. Une façon d’en finir.”

Sophie Calle

Àl’occasion de son exposition À toi de faire, ma mignonne, au musée Picasso, à Paris, Sophie Calle a dévoilé ses idées inabouties, qui sont aussi ses ratés. Ces récits, tamponnés d’un verdict en rouge indiquant la raison de leur inachèvement, offrent un miroir à ses Histoires vraies, livre régulièrement réédité depuis 1994.

Dans ce recueil-événement, qui révèle toute la part immergée d’un travail de plusieurs décennies, on retrouve les motifs principaux de son œuvre, comme le hasard, la rencontre fortuite, et surtout son idée maîtresse de l’inachèvement comme aboutissement, l’essai et l’échec comme corollaires de l’action artistique.

Depuis la fin des années 1970, Sophie Calle fait l’objet de nombreuses expositions à travers le monde. Tour à tour décrite comme artiste conceptuelle, photographe, vidéaste et même détective, elle a développé une pratique immédiatement reconnaissable, alliant le texte à la photographie pour nourrir une narration qui lui est propre. Elle vient de recevoir le prix Praemium Imperiale 2025 au Japon.

“J’AI L’HORREUR DE L’ACHEVÉ. LA MORT EST FINALE. LE COUP DE REVOLVER ACHÈVE. LE PRESQUE ACHEVÉ, C’EST LA VIE.” PABLO PICASSO

Repères

Points forts

• Des histoires vraies : 44 000 exemplaires vendus.

• Une artiste conceptuelle, photographe, vidéaste et même détective.

Actualités

• La galerie Perrotin, à Paris, exposera le 26 avril 2026 une sélection de ses projets inachevés.

• Lauréate du prix Praemium Imperiale 2025 au Japon.

Visuel provisoire - Diffusion

photographie

2 AVRIL 2025

PHOTOGRAPHIE

12,5  × 19 CM

80 PAGES

25 €

978-2-330-19362-1

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SOPHIE CALLE

FINIR EN BEAUTÉ

« Peu avant mon exposition À toi de faire, ma mignonne au musée Picasso, à Paris, un orage a causé des dégâts dans ma réserve et des spores de moisissure se sont in ltrées dans ma série

Les Aveugles. Les restaurateurs se sont prononcés, il était préférable de détruire les œuvres. Seulement Les Aveugles avaient trop compté dans ma vie pour terminer la leur à la décharge. J’ai alors repensé à une idée de l’artiste Roland Topor d’inhumer un vieux chandail qu’il ne pouvait ni donner ni jeter. »

Finir en beauté accompagne une exposition très remarquée aux cryptoportiques d’Arles

lors de l’édition 2024 des Rencontres de la photographie, où Sophie Calle a laissé moisir ses œuvres contaminées pendant trois mois. L’ouvrage a la particularité d’inclure une pochette de photographies in situ, que le lecteur devra positionner lui-même.

Sophie Calle vous passe la main pour compléter ce petit livre très particulier.

Vous trouverez, dans l’enveloppe qui accompagne l’ouvrage, un jeu de quinze photographies d’exposition à insérer librement dans les encoches prévues à cet e et au l des pages.

REMISE EN VENTE À L’OCCASION DE LA PARUTION DE CATALOGUE RAISONNÉ DE L’INACHEVÉ

POINTS FORTS

• On ne présente plus Sophie Calle, artiste majeure de la scène contemporaine internationale, en passe de devenir une icône.

• Après le succès de son exposition au musée Picasso, Sophie Calle expose pour la première fois dans le programme o ciel des Rencontres d’Arles.

• 4 000 exemplaires vendus entre juillet et novembre 2024.

L’AUTRICE

Une in nité de combinaisons, et autant de ns possibles pour cette panoplie d’œuvres qu’elle ne saurait ni donner, ni jeter. À vous de faire.

Disponible sur demande : une planche imprimable de 5 cartels explicatifs, à disposer sur table ou en rayon, pour accompagner la présentation de l’ouvrage et en expliquer le fonctionnement tout particulier aux lecteurs.

Sophie Calle est autrice, narratrice et personnage de ses histoires. Elle a acquis sa notoriété dans les années 1990, en France et aux États-Unis, par la publication de nombreux ouvrages chez Actes Sud et à la suite de son premier lm, No Sex Last Night. Tour à tour décrite comme artiste conceptuelle, photographe, vidéaste et même détective, elle allie le texte à la photographie pour nourrir une narration qui lui est propre.

Lauréate du Praemium Imperiale 2024, considéré comme le « Nobel des arts », elle fait désormais partie des plus grandes artistes du xxie siècle.

photographie

SOPHIE CALLE

DES HISTOIRES VRAIES

Publié pour la première fois en 1994 et régulièrement réédité et enrichi depuis, Des histoires vraies revient pour la huitième fois, augmenté de trois récits inédits.

Sophie Calle continue à nous raconter ses histoires, dans un langage précis et sobre, avec le souci du mot juste. Tantôt légères et drôles, tantôt sérieuses, dramatiques ou cruelles, ces histoires vraies, toutes accompagnées d’une image, livrent dans un work in progress les fragments d’une vie.

REMISE EN VENTE À L’OCCASION DE LA PARUTION DE CATALOGUE RAISONNÉ DE L’INACHEVÉ

POINTS FORTS

• On ne présente plus Sophie Calle, artiste majeure de la scène contemporaine internationale, en passe de devenir une icône.

• Un travail en cours qui ne cesse d’évoluer, avec huit éditions à ce jour.

• 52 000 exemplaires vendus toutes éditions confondues.

L’AUTRICE

Sophie Calle est autrice, narratrice et personnage de ses histoires. Elle a acquis sa notoriété dans les années 1990, en France et aux États-Unis, par la publication de nombreux ouvrages chez Actes Sud et à la suite de son premier lm, No Sex Last Night. Tour à tour décrite comme artiste conceptuelle, photographe, vidéaste et même détective, elle allie le texte à la photographie pour nourrir une narration qui lui est propre.

Lauréate du Praemium Imperiale 2024, considéré comme le « Nobel des arts », elle fait désormais partie des plus grandes artistes du xxie siècle.

LE PICTORIALISME

La photographie est-elle un art ? C’est à cette question que le pictorialisme cherche à répondre au tournant du xxe siècle, devenant au passage un chapitre majeur de l’histoire de la photographie. Né vers 1890 en Angleterre, ce mouvement se répand rapidement en Europe et aux États-Unis avant de conquérir le monde. Il est le fait de passionnés qui redoublent d’inventivité pour démontrer le potentiel esthétique de la photographie et la faire reconnaître comme un art à part entière. Réunis au sein de sociétés spécialement créées pour défendre leurs idéaux, les pictorialistes exposent leurs créations et théorisent leur démarche, s’appuyant sur la diffusion médiatique pour amplifier l’écho de leur action et convaincre leurs contemporains. Résultat des dernières recherches sur le sujet, ce volume double réunit 125 photographies par 77 auteurs issus de 15 pays. Il présente les grands noms du pictorialisme, mais également des figures moins connues ou récemment découvertes, et embrasse la question dans un spectre large, tant chronologique que géographique.

Julien Faure-Conorton est historien de la photographie, chargé de recherche et de valorisation scientifique des collections au musée départemental Albert-Kahn. Docteur en histoire et théorie des arts, il est spécialiste du pictorialisme, auquel il a consacré plusieurs ouvrages et articles. Il réside à Paris.

Repères

Liens avec le fonds

• Camera Work (Actes Sud, “Photo Poche” n° 6), Autochromes (n° 22), Le Nu (n° 24), Edward Steichen (n° 56), Robert Demachy (n° 71), Alvin Langdon Coburn (n° 94).

Actualités

• Exposition “Global Pictorialism ” au Tate Modern, à Londres, du 5 décembre 2025 au 25 mai 2026.

• Exposition prévue au musée d’Orsay, à Paris (dates à préciser).

Mots clés

• Pictorialisme / pictorialiste / art photographique / photographie artistique / procédés pigmentaires / gomme bichromatée / bromoil / autochrome / héliogravure / Photo-Secession / Linked Ring / Art nouveau LA PHOTOGRAPHIE : UN ART !

Actes Sud Musiques

EDVARD GRIEG

Edvard Grieg est une figure paradoxale : sa mélodie extraite de Peer Gynt est l’une des plus connues de la musique classique – on l’a entendue au cinéma, dans des publicités, sur des répondeurs téléphoniques –, pourtant, sa vie reste méconnue.

Certaines de ses œuvres le rapprochent de Robert Schumann, tandis que d’autres annoncent celles de Béla Bartók. Au-delà de ses activités de compositeur, et souvent grâce à elles, il fut l’un des artisans du nationalisme norvégien. Grand amoureux des paysages de son pays, il fut également un infatigable voyageur, parcourant les villes européennes pour faire connaître son art. Il fut aussi bien l’ami des paysans des prairies scandinaves que l’hôte des plus puissants souverains. On le rencontre notamment à Paris, où ses prises de position en faveur d’Alfred Dreyfus lui valurent de nombreuses critiques. Tous ces aspects donnent lieu à une biographie animée, qui éclaire les grandes étapes du parcours du musicien en les ponctuant d’anecdotes. Par-dessus tout, cet ouvrage donne envie d’écouter l’œuvre d’Edvard Grieg, au-delà de ses “tubes” : une œuvre poétique inspirée par la nature, par les mythes scandinaves et par les sonorités parfumées du folklore.

Haut fonctionnaire, écrivain et critique musical, Jérôme Bastianelli a publié quatre biographies de compositeurs chez Actes Sud. Il collabore au magazine Diapason et participe régulièrement à “La Tribune des critiques de disques” diffusée sur France Musique. Il est également président de la Société des Amis de Marcel Proust, auquel il a consacré deux études, deux romans et de nombreux articles. Depuis 2015, il est directeur général délégué du musée du Quai Branly-Jacques Chirac. Il vit à Paris.

BIOGRAPHIE DU COMPOSITEUR DE PEER GYNT

Repères

Actualités

• Création de Peer Gynt mis en scène par Olivier Py au théâtre du Châtelet à Paris.

Mots clés

• Compositeur / biographie / musique classique / Edvard Grieg / Peer Gynt / Norvège

L’heure d’aller au lit

Un livre pour appréhender avec humour et tendresse le rituel du coucher.

Ce soir, comme tous les soirs, Petit Crocodile doit aller se coucher. Mais avant de sombrer tranquillement dans le sommeil, il y a plein de choses à faire : se mettre en pyjama zwouip, se brosser les quenottes frot frot frot, éteindre la lumière clic, boire un petit coup glouglouglou, smack un dernier dernier bisou et zou c’est parti, il est l’heure d’aller au lit. Petit Crocodile n’a plus qu’à plonger dans des rêves enchantés.

Cet album, qui fonctionne comme les précédents, repose sur le principe de la répétition et des onomatopées, pour emmener les petits avec sérénité jusqu’au moment du coucher. Un must have.

En librairie le 2 avril 2025

Coucher l Bruits

Rituel l Nuit

Sommeil

L’AUTRICE

Eva Montanari est née en 1977 à Rimini en Italie. Elle est diplômée de l’Institut des Arts de Riccione et de l’Institut européen du Design de Milan. Elle a débuté dans le monde de l’illustration de livres pour enfants alors qu’elle était encore étudiante. Depuis, elle a écrit et illustré des livres pour enfants en Italie, aux États-Unis, au Japon, à Taiwan, en France, en Espagne, en Angleterre et en Allemagne. Elle a présenté son travail dans de nombreuses expositions dans le monde.

BIBLIOGRAPHIE

À PARTIR DE 1 AN

23,5 x 15,5 cm l 36 pages l 15,50 €

ISBN 9791035208288

Tintamarre et gazouillis

L’heure d’aller au lit

EVA MONTANARI

Nous avons aimé ce livre

Sans pile.

Puisque c’est souvent vous, libraires, qui en parlez le mieux, voici ce qu’avait dit la librairie Rêv’en Page, à Limoges, à propos de Tintamarre et gazouillis – Une journée tout en bruits : « Un livre sonore sans pile, où les plus petits peuvent apprendre à moduler leur voix en reproduisant les sons que font les adultes... Fous rires garantis ! ».

Quotidien.

Le parfait album pour vivre, en famille, une soirée au rythme des petits bruits du quotidien.

Douceur.

Des illustrations au crayon de couleur d’une tendresse folle, qui donnent à cet album une atmosphère propice au calme et à l’endormissement.

En librairie le 2 avril 2025

Coucher l Bruits

Rituel l Nuit Sommeil

Près de 20 000 exemplaires vendus des quatre premiers opus de cette mini-série.

Des animaux anthropomorphisés aux expressions absolument craquantes.

Tintamarre et gazouillis

L’heure d’aller au lit

En librairie le 2 avril 2025

EVA MONTANARI

En librairie le 2 avril 2025

En librairie le 2 avril 2025

En librairie le 2 avril 2025

MONTANARI

ALBUM MITOUFLE ET LES MOUFLONS D’ORIENT

Amandine Laprun

Un jeune bélier quitte sa bergerie pour rejoindre les derniers mouflons de la montagne qui vivent encore en liberté… Un trépidant voyage en quête de liberté, de soi, et surtout, d’appartenance !

Chryso, celui que l’on surnomme Mitoufle, vit dans la plus grande tranquillité. Mais malgré la sécurité assurée par sa condition de mouton domestique, Chryso n’attend qu’une chose : quitter le plus vite possible cette vie ennuyeuse et rejoindre les mouflons d’Orient, LE dernier troupeau de moutons sauvages. Quand débarquent les tondeurs, il décide que c’est le moment de fuir. Mais son optimisme est mis à rude épreuve : l’attend un monde qui ne se révèle pas être à la hauteur de ses espérances. Chryso sera rejeté par les moutons sauvages tant rêvés et si durement recherchés. Esseulé et errant, le jeune bélier ne se sent nulle part à sa place, jusqu’à ce qu’il fasse la rencontre d’un chien de berger partagé lui aussi entre deux mondes et avec qui il se lie d’amitié…

POINTS FORTS :

Un album qui parle de la quête de soi et du sentiment d’appartenance, des thèmes centraux pour les enfants en plein développement. Personnage attachant, loin du héros modèle, Chryso suscite l’empathie. Les illustrations pleines de charme d’Amandine Laprun donnent corps à son récit et montrent tout son talent de conteuse.

DÈS 4 ANS

THEMATIQUES : aventure ; voyage ; amitié ; appartenance ; indépendance ; quête de soi ; liberté.

AMANDINE LAPRUN a fait ses classes aux Arts décoratifs de Strasbourg, après un passage à la Moholy-Nagy University of Art and Design à Budapest. Aujourd’hui, elle partage son temps entre ses activités d’illustratrice jeunesse, de scénariste BD et son poste d’intervenante au Centre de l’illustration Tomi-Ungerer. Aux éditions Actes Sud jeunesse, elle est l’autrice et l'illustratrice de trois livres-objets Arbre, Cirque et Cabane ainsi que de l'album “grandeur nature” Juste un fraisier (prix Sorcières 2021), du ravissant Dans ma main et l’illustratrice de Le voyage de la petite hérissonne.

Pendant du Petit Livre des grandes choses paru en 2023, le nouvel album-imagier de Sophie Vissière est un cherche-et-trouve des petites choses qui fascinent les petits.

Le choses livre

Le Grand Livre des petites choses

Sophie Vissière

« Une casquette / un lapin / un caillou / un petit sac à dos...

Un éléphanteau / un crayon de couleur / un coussin / un doudou

Une carotte / un petit tabouret / une mouche / une mûre... »

EN LIBRAIRIE

EN AVRIL 2025

PPV : 16,90 €

EAN : 9782330182571

Relié • 32 pages • 26 x 35 cm

Album

Dès 4 ans

Sorties

Tout-petits

Imagier

Le nouvel album-imagier de Sophie Vissière, grand format, fait se succéder des scènes de sorties collectives : le livre commence par la montée dans le minibus et se poursuit avec la visite d'un musée, une balade au jardin public puis à la ferme, un rendez-vous à la bibliothèque ou sur une grand-place ornée d’une fontaine… On suit un groupe d’enfants, jouant près d’un tracteur ou dans une aire de jeu, dessinant au pied d’un immense éléphant empaillé ou de grandes peintures à l'huile, pique-niquant sous des arbres ou encore écoutant une histoire à la bibliothèque. Dans cette dizaine de décors à grande échelle, ce sont souvent les plus petits détails qui attirent le regard des enfants (il y en a 4 à 6 nommés par double-page) : un doudou, un petit caillou, un ticket, un bob, une petite fleur, une mûre, un poussin, un bébé, un papillon… à retrouver dans chaque illustration.

Comme dans son précédent ouvrage, Sophie Vissière observe et reproduit la grâce des petits enfants, elle se met à leur place pour leur donner à voir le quotidien qui les entoure et leur offrir un imagier sensible et subtil.

Née en 1986, Sophie Vissière a étudié la communication visuelle à Toulouse et à Valence en Espagne. Aujourd’hui autrice-illustratrice, elle s’intéresse particulièrement aux différentes techniques d’impression, ainsi qu’à la relation entre la forme du livre et son contenu. Le Potager d’Alena, son premier album en tant qu’autrice-illustratrice, a été primé à la Foire de Bologne 2018 (Bologna Ragazzi award, catégorie Book & Seed). Depuis lors, elle a notamment publié, toujours chez hélium, les albums La Belle Équipée (2020), Petite pousse (2021) mais aussi Le Petit Livre des grandes choses, qui a bénéficié de l’aide à la création littéraire jeunesse du Conseil général du Val-de-Marne en 2022 et fait l’objet d’une exposition tournant dans les bibliothèques.

Points forts

Un imagier-promenade grand format aux coins ronds, à partager en famille et à la crèche.

Le style unique de Sophie Vissière, au pochoir et aux crayons de couleur, à l’atmosphère douce et tranquille.

À la fin du livre, un imagier en cases regroupe tous les objets trouvés par les enfants dans les grandes images.

Pour nous contacter : 01 55 42 63 00 par mail : info@helium-editions.fr helium-éditions.fr

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Sophie Vissière

Du matin au soir, les petits découvrent les grandes choses qui les entourent : un premier imagier à hauteur d'enfant.

Le Petit Livre des grandes choses

Sophie Vissière

REMISE EN VENTE EN AVRIL 2025

PPV : 14,90 € EAN : 9782330170257

Relié • 80 pages • 13 x 17,5 cm

Album

Dès 4 ans

Quotidien

Jeux

Imagier

« Lili et Anidé lisent ensemble. [...] Abel découvre le potiron que papa a acheté. »

La table de la cuisine où est posée une pomme, les bottes de papa qu’on veut enfiler, le visage penché de maman… Tant de choses qui paraissent immenses aux tout-petits ! Plusieurs enfants se retrouvent au parc pour jouer, on découvre les éléments qui ont capté leur attention dans la journée, représentés de leur point de vue, en se plaçant à leur hauteur.

Puis, après cette image en gros plan, presque abstraite, c’est le regard du parent qui dévoile une scène du quotidien : quel émerveillement pour le petit lecteur !

Un album relié aux coins ronds et dans un format adapté aux petites mains, pour s’amuser à reconnaître les objets du quotidien vus sous tous les angles. Tous les objets croisés forment un imagier en cases pour apprendre les mots.

Née en 1986, Sophie Vissière a étudié la communication visuelle à Toulouse et à Valence en Espagne. Aujourd’hui autrice-illustratrice, elle s’intéresse particulièrement aux différentes techniques d’impression, ainsi qu’à la relation entre la forme du livre et son contenu. Le Potager d’Alena, son premier album en tant qu’autrice-illustratrice, a été primé à la Foire de Bologne 2018 (Bologna Ragazzi award, catégorie Book & Seed). Depuis lors, elle a notamment publié, toujours chez hélium, les albums La Belle Équipée (2020), Petite pousse (2021) mais aussi Le Petit Livre des grandes choses, qui a bénéficié de l’aide à la création littéraire jeunesse du Conseil général du Val-de-Marne en 2022 et fait l’objet d’une exposition tournant dans les bibliothèques, et Le Grand Livre des petites choses (2025).

Points forts

Un joli petit objet imagier qui montre les choses comme les petits les voient.

Des enfants tous différents : chaque lecteur pourra s’y retrouver !

Ce livre a bénéficié en 2023 de l’Aide à la création littéraire jeunesse du Conseil départemental du Val-de-Marne.

Une exposition immersive qui continue à tourner en bibliothèque a été créée autour du livre. Il a aussi été adapté en spectacle musical par Linda Edsjö.

À l’occasion de la parution du Grand Livre des petites choses, qui forme avec ce Petit Livre un dyptique, Sophie Vissière nous invite à explorer le quotidien des tout-petits.

Pour nous contacter : 01 55 42 63 00 par mail : info@helium-editions.fr helium-éditions.fr

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Le Grand Livre des petites choses

Sophie Vissière

Une belle et grande affiche pour les libraires !

Format : 64 x 90 cm

Sophie Vissière

Brochure auteure

La brochure auteure de Sophie Vissière

EN LIBRAIRIE

EN AVRIL 2025

PPV : 14,90 €

EAN : 9782330202323

Relié • 32 pages • 20,5 x 20 cm De l’art de se disputer « pour de faux » : un livre pour les petits sur les joies de l’amitié !

Album

Dès 3 ans

Jamais, plus jamais !

Natacha Andriamirado

« On ne se mettra PLUS JAMAIS l’un à côté de l’autre dans la classe, c’est compris ? dit Gaïa.

— Oh non, c’est trop triste… dit Tonio.

— Plus jamais, c’est compris ? s’impatiente Gaïa.

— Bon d’accord... plus j’aimais ! répond Tonio.

— Pas j’aimais, jamais ! s’écrie Gaïa.

— Ah oui, jamais ! PLUS JAMAIS ! reprend Tonio. »

Une tempête de colère éclate entre deux amis. Gaïa et Tonio l’ont décidé: ils ne partageront plus jamais rien. Pour éviter tout malentendu, ils établissent des règles très strictes : ils ne rigoleront PLUS JAMAIS ensemble, ne se mettront PLUS JAMAIS à côté en classe, ne partageront PLUS JAMAIS leur goûter…

Mais ces deux grands mots répétés, « PLUS JAMAIS », deviennent vite un jeu dans les bouches des petits, complices envers et contre tout. Les langues fourchent, le fou-rire guette et les illustrations acidulées révèlent combien leurs yeux pétillent. La dispute est terminée. Et on peut rejouer !

Natacha Andriamirado est née en 1969 à Madagascar. Après avoir écrit pour la jeunesse sur des supports multimédias et co-scénarisé le docu-fiction L’Odyssée de la vie (France 3), elle publie un recueil de nouvelles, J’écris pour mon chien (2009), puis un roman, Caracal (2013), aux éditions Maurice Nadeau. Chez hélium, elle est l’autrice de Tranquille comme fossile (2014) et Nageur comme fossile (2017), en duo avec Delphine Renon. Elle a aussi écrit un roman jeunesse illustré par Magali Le Huche, Pouic de Pouic (Albin Michel Jeunesse, 2018) et un recueil de nouvelles, La Bouée (Quidam).

Points forts

Les couleurs lumineuses et les dessins tout en mouvement de Chloé Malard nous plongent dans une atmosphère d’enfance où chaque lecteur se retrouvera…

Un texte juste et malicieux, signé Natacha Andriamirado.

Des enfants expressifs, un réalisme assez rare dans les albums actuels. Un album à lire et à relire, pour laisser les petits donner la réplique et dédramatiser les disputes !

Jeux

Amitié

Dispute

Chloé Malard, née en 1987, est diplômée de l’école Émile Cohl à Lyon. Son premier album s’intitule Potiron et petite ourse (Les petites bulles éditions, 2018). Au Seuil Jeunesse, elle a illustré les textes de Karen Hottois : Un thé à l'eau de parapluie (2020), puis Un trésor d'anniversaire (2021) et Un amour de tempête (2023). Sont ensuite parus Le Carrousel des rêves (2023) écrit par Elyssa Bejaoui, en parallèle de la série d’albums Peluche, écrite par Juliette Vallery. Elle anime des ateliers d'illustration pour les enfants dans les écoles et les médiathèques. Avec Jamais, plus jamais !, elle signe sa première collaboration avec hélium.

Pour nous contacter : 01 55 42 63 00 par mail : info@helium-editions.fr helium-éditions.fr Retrouvez-nous sur Facebook et Instagram

Un imagier puzzle avec 8 formes détachables imprimées recto verso, pour découvrir les fruits et légumes !

Au marché, je choisis...

NOUVELLE ÉDITION EN MARS 2025

PPV : 14,90 €

EAN : 9782330202101

Tout-carton • 16 pages • 15 x 20 cm

Album

Dès 3 ans

Fruits & légumes

Saisons

Goûts

« Au marché, il y a des fruits au goût sucré. […] On en trouve aussi des énormes ! Mais ce que je préfère, ce sont les fruits de mer. Des moules et des palourdes, un homard, un crabe, un pétoncle… et aussi le poisson… sans arête ! »

Ce petit ouvrage de confection solide, coloré et raffiné, présente sur chaque doublepage une sélection de fruits et légumes du marché et un élément à détacher. Une manière amusante de repérer les aliments du quotidien et de se familiariser avec leur couleur, leur forme, et pourquoi pas leur goût.

L’enfant peut reconnaître et choisir les fruits et légumes qu'il préfère et manipuler ceux en page de droite, qui révèlent, une fois la forme enlevée, l’aliment ouvert... ou dévoré !

« Avec son joyeux graphisme un brin vintage et ses formes toutes simples qui pourraient être des tampons, la sensibilisation aux fruits et légumes devient vite un moment d’amusement. »

Librairie La Soupe de l’Espace, Hyères.

« Un premier exercice de reconnaissance, le début d'un apprentissage indispensable : choisir un bon livre, choisir une bonne tomate, même combat ! » Page des libraires n° 183, Printemps 2017.

Gaia Stella est née en 1982 à Milan, où elle vit toujours. Illustratrice et graphiste, elle est diplômée de l’Institut européen de design de Milan. Elle s’inspire des illustrateurs russes comme Nathalie Parrain et Vladimir Lebedev, qu’elle admire particulièrement. Elle a déjà publié et illustré une quinzaine d’ouvrages en France et à l’étranger. Son travail a été présenté à la Biennale internationale de l’Illustration pour enfants à Lisbonne en 2014 et plusieurs fois à la Foire de Bologne. Elle amorce sa collaboration avec hélium avec l’album Toutes les choses avec lesquelles… (2015). En 2021, elle créé C’est toi l’architecte Tadao Ando, un livre-jeu avec des stickers, puis en 2023 Si j’étais un champignon, un album pour les petits.

Points forts

Un livre-jeu qui invite les tout-petits à faire leur marché, plus vrai que nature !

Un ouvrage cartonné et solide que les petits gourmands pourront manipuler à loisir.

Un livre important du catalogue hélium, paru en 2017, dans une nouvelle édition avec une couverture revisitée, à nouveau disponible...

Une première approche des aliments pour découvrir les goûts et les couleurs.

Pour nous contacter : 01 55 42 63 00 par mail : info@helium-editions.fr helium-éditions.fr

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Susanna Mattiangeli et Felicita Sala LA CACHETTE

Couverture provisoire

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Géraldine Chognard

Couverture et intérieur couleur 42 pages / 21,6 x 26,7 mm 15 euros ttc

ISBN 978-2-36624-988-0

À partir de 3 ans

Un beau jour, Hannah, une petite fille rousse, prend une grande décision : elle va désormais vivre à l’état sauvage et se cacher dans les fourrés, chassant pour manger et dormant à l’abri des arbres… dans le parc à côté de chez elle. Si, comme Davy Crockett, elle porte fièrement une toque en fourrure de raton laveur et allume des feux de camp, elle ne vit pas tout à fait seule dans sa tanière. Car derrière un buisson, elle a fait la rencontre d’une drôle de créature poilue – pas très bavarde, certes, mais, au moins, Hannah a de la compagnie ! Parce qu’elles ont beau être complètement autonomes, Hannah commence à s’ennuyer un peu. Et si le monde leur réservait encore bon nombre de surprises ?

Dans cet album fourmillant de détails et magnifiquement illustré, Susanna Mattiangeli et Felicita Sala donnent corps au monde intérieur, riche et souvent fantasque, que se construisent en secret les enfants, imaginant à leur tour une petite héroïne férue d’aventures et de vie au grand air, loin des clichés habituels.

L’AUTRICE

Susanna Mattiangeli a été menuisière, poète, mais aussi créatrice de marionnettes et de décors de théâtre. Aujourd’hui, elle écrit des livres pour les enfants. Aux éditions Cambourakis, elle a déjà publié Les Autres, illustré par Cristina Sitja-Rubio. Née à Rome, elle vit toujours dans la capitale italienne.

L’ILLUSTRATRICE

Felicita Sala est une illustratrice autodidacte. Diplômée en philosophie de l’université d’Australie-Occidentale, elle a travaillé à plusieurs projets d’animation avec son mari, Gianluca, mais sa passion première reste la réalisation de livres illustrés. Elle vit désormais à Rome et nous offre des albums poétiques aux douces couleurs pastel, dont Au 10, rue des jardins et Mon chien et moi (avec Luca Tortolini), tous deux publiés aux éditions Cambourakis.

« Une fantastique exploration de la profondeur et de la créativité de l’imagination enfantine. Lectrices et lecteurs se perdront facilement dans les méandres de cette merveilleuse histoire. »

School Library Journal

• Un nouveau livre magnifiquement illustré par Felicita Sala, qui continue de nous ravir avec ses planches colorées qui regorgent de détails réjouissants.

• Une histoire qui met en avant l’esprit d’aventure et d’indépendance des plus petits – et notamment des petites filles.

• Une ode originale à l’imagination débordante des enfants.

Susanna Mattiangeli et Felicita Sala LA CACHETTE

Susanna Mattiangeli et Felicita Sala LA CACHETTE

Susanna Mattiangeli et Felicita Sala LA CACHETTE

Patricia Valdez, Felicita Sala JOAN PROCTER LA FEMME QUI AIMAIT LES REPTILES

Traduit de l’anglais par Géraldine Chognard

Couverture et intérieur couleur 48 pages / 220 x 290 mm 15 euros ttc

ISBN 978-2-36624-374-1

À partir de 3 ans

Toute petite, Joan Beauchamp Procter préférait déjà aux contes de fées les ouvrages scientifiques consacrés aux lézards et aux serpents qu’elle a d’ailleurs commencé à collectionner dès l’âge de 10 ans. À 16 ans, on lui offre un petit crocodile qu’elle emmène partout avec elle, y compris à l’école…

Pendant la Première Guerre mondiale, la main-d’œuvre venant à manquer, le conservateur du Muséum d’histoire naturelle la recrute comme assistante. Elle impressionne l’équipe par la finesse de ses recherches. Lorsqu’il prend sa retraite, le directeur la nomme comme successeuse. Elle est ensuite missionnée pour s’occuper des reptiles au zoo de Londres. Elle se fait connaître internationalement pour la façon dont elle révolutionne le « cadre de vie » de ces animaux fragiles, notamment en accueillant des dragons de Komodo qui attirent un large public. Sa passion l’a animée jusqu’à la fin de sa vie, en 1931. Dans cet ouvrage magnifiquement illustré par Felicata Sala, Patricia Valdez restitue la trajectoire fascinante de cette femme qui a su s’imposer dans un secteur dominé par les hommes et révolutionner l’approche scientifique des reptiles.

L’AUTRICE

Originaire du Texas, Patricia Valdez a étudié la biologie cellulaire et moléculaire à l’université de Berkeley. Elle travaille actuellement à l’institut national pour la santé près de Washington. Passionnée par l’écriture de livres pour enfants, elle propose avec l’histoire de Joan Procter son premier album illustré.

L’ILLUSTRATRICE

Felicita Sala est une illustratrice autodidacte. Diplômée en philosophie de l’université d’Australie-Occidentale, elle a travaillé à plusieurs projets d’animation avec son mari, Gianluca, mais sa passion première reste la réalisation de livres illustrés. Elle vit désormais à Rome et nous offre des albums poétiques aux douces couleurs pastel, dont Au 10, rue des jardins et Mon chien et moi (avec Luca Tortolini), tous deux publiés aux éditions Cambourakis.

• Remise en vente de cet album féministe qui s’est déjà écoulé à près de 2 000 exemplaires.

• L’histoire, magnifiquement illustrée, d’une femme scientifique internationalement reconnue pour la précision de ses recherches sur les reptiles.

• Un album plein de couleurs, peuplé de créatures fascinantes : lézards, serpents, dragons de Komodo et autres reptiles.

Jeunesse / 2 avril 2025

Patricia Valdez, Felicita Sala

JOAN PROCTER LA FEMME QUI AIMAIT LES REPTILES

Jeunesse / 2 avril 2025

Patricia Valdez, Felicita Sala

JOAN PROCTER LA FEMME QUI AIMAIT LES REPTILES

Jeunesse / 2 avril 2025

Patricia Valdez, Felicita Sala

JOAN PROCTER LA FEMME QUI AIMAIT LES REPTILES

Jeanne Macaigne ALF ET OREL

Couverture provisoire

Couverture et intérieur couleur

68 pages / 215 x 280 mm 16,50 euros TTC

ISBN 978-2-36624-992-7 À partir de 3 ans

C’est la fin de l’été, le temps est chaud et la végétation luxuriante, Alf a rendezvous avec son ami Orel qu’il retrouve dans la forêt. Orel n’est pas un enfant comme Alf mais un esprit de la nature qui l’emmène faire un tour du côté des saisons avec leurs rythmes, leurs couleurs, leurs étrangetés et leurs merveilles. Même si la nature semble imprévisible, elle continue toujours de dérouler ses cycles majestueux. Du plus secret point de la plus secrète forêt, Alf découvre mille sensations, s’entoure de plantes et d’une multitude d’animaux, glisse sur la glace et plonge dans les rivières. Un album qui a le goût de l’enfance, de l’amitié, de la nature, de l’humanité.

L’AUTRICE

Diplômée des Arts décoratifs de Paris, Jeanne Macaigne dessine régulièrement pour la presse ( XXI, Alternatives économiques, Libération, etc.), tout en écrivant et en dessinant en poétesse ce qui l’entoure, ainsi que son monde intérieur. Elle a notamment publié L’Hiver d’Isabelle chez MeMo, Un drôle de lundi au Seuil Jeunesse, Changer d’air aux Fourmis rouges. Elle a également illustré L’Homme sans paysage de Mo Abbas au Port a jauni. Elle a aussi monté un spectacle, Into The Woods, avec la chanteuse Eskelina et le musicien Philippe Desbois.

nance avec la manière poétique de décrire la nature de Claudie Hunzinger ou celle de Sandrine Bourguignon.

• Une histoire sur les saisons foisonnante, poétique et habitée par des personnages drôles et acidulés.

• Un album aux illustrations riches de détails où règne la fantaisie et qui plonge les jeunes lecteurs et lectrices dans une nature bruissante et pleine de vie.

Jeanne Macaigne ALF ET OREL

Jeanne Macaigne ALF ET OREL

Jeanne Macaigne ALF ET OREL

Jeunesse / 2 avril 2025

Laura Ulonati et Nathalie Novi HERBARIUM

HERBARIUM

Couverture provisoire

Couverture et intérieur couleur

80 pages / 167 x 239 mm

18 euros ttc

ISBN 978-2-36624-989-7 À partir de 5 ans

Et si les toutes premières poésies d’Emily Dickinson avaient d’abord été ses fleurs et ses plantes ? Petit à petit, la jeune Emily collecte et conserve patiemment, entre les pages de ses livres, violettes, jasmin et myosotis, pour pouvoir dire l’interdit et le secret – comme cet attachement si puissant qu’Emily ressent pour Abby, sa nouvelle camarade de classe. Au fil d’un texte d’une grande finesse imaginé par Laura Ulonati viennent s’intercaler de magnifiques illustrations pleine page au crayon de couleur, réalisées par Nathalie Novi, et dans lesquelles se déploient avec sensualité tiges et pétales aux teintes éclatantes. Aux noms des fleurs, à leur forme et à leurs couleurs correspondent, nous suggèrent Laura et Nathalie, des émotions, des visages, des pulsations cardiaques. À travers cette Emily, c’est aux premiers émois des enfants que ce nouveau duo s’est intéressé, en se mettant à leur hauteur et à celle – vertigineuse – de leurs émotions. Elles invitent ainsi petits et grands à un véritable voyage intérieur, au sein d’un univers infiniment poétique, aussi doux que sucré.

À la fin du livre, sur plus d’une vingtaine de pages blanches, les lecteurs pourront à leur tour s’exprimer en commençant leur propre herbier à la suite de celui d’Emily, de Laura et de Nathalie.

L’AUTRICE

Née en Italie, Laura Ulonati a grandi et fait ses études en France. Elle est l’autrice de trois romans : Une histoire italienne, très remarqué à sa sortie (Gallimard, 2019 ; prix Henri de Régnier de l’Académie française en 2020, finaliste du prix du Premier Roman 2019), Dans tout le bleu (Actes Sud, 2021) et Double V (Actes Sud, 2023).

Herbarium est son tout premier texte écrit pour la jeunesse.

L’ILLUSTRATRICE

Après des études à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, dans la section « gravure en taille douce », Nathalie Novi publie, en 1997, son première album jeunesse aux éditions Nathan, Fête foraine. Depuis, elle n’a eu de cesse de travailler sur l’enfance et pour les plus petits, à travers de très nombreux livres, régulièrement primés, dont elle est parfois uniquement l’illustratrice, parfois également autrice des textes, aux éditions Rue du Monde, Gallimard, Thierry Magnier, Albin Michel ou Didier jeunesse. Outre l’enfance, la littérature et la création font aussi partie intégrante de ses inspirations, à l’image de ses livres Le Musée imaginaire de Jane Austen (Albin Michel, 2017), ou Mrs Dalloway et Alice au pays des merveilles (Tibert, 2018 et 2024). Elle réalise également des performances picturales, accompagnée de musiciens, autour de textes lus par un comédien.

• Un texte et des illustrations d’une très grande beauté qui, alliés à une fabrication soignée, feront du livre un très bel objet, à offrir et à s’offrir.

• Une histoire délicate qui réussit avec beaucoup de subtilité et d’intelligence à aborder les premières histoires d’amour homosexuelles, depuis le point de vue d’une petite fille.

• Un texte à hauteur d’enfant qui propose une première entrée dans l’univers d’Emily Dickinson et dans celui de sa poésie.

Laura Ulonati et Nathalie Novi

Laura Ulonati et Nathalie Novi

HERBARIUM

Laura Ulonati et Nathalie Novi

HERBARIUM

Laura Ulonati et Nathalie Novi

HERBARIUM

nuit comme jour

Sophie Grenaud

Anouck Boisrobert

Sur la thématique du sommeil des enfants, ô combien centrale dans la vie des parents, un poème-berceuse d'une grande tendresse.

Une mère borde son enfant qui vient de se réveiller au milieu de la nuit. Dans le ciel endormi, elle lui montre les étoiles dessiner un ours, une fée, un tigre ou encore une étoile ou même un bateau. Elle lui dit la fuite inéluctable du temps qui s’échappe. Jusqu’au réveil du jour, où l’enfant s’endort tendrement blotti dans la chaleur de ses bras…

Née à Bordeaux, Sophie Grenaud habite à La Rochelle. Depuis qu’elle a choisi de prendre le temps et laisser aux mots la place qu’ils réclament, ils se bousculent et trépignent dans sa tête. Ils sortent sous forme de poèmes ou d’histoires pour les petits et pour les grands aussi. Au Rouergue, elle a publié son premier roman jeunesse, Diego aime Julie en 2023.

Le texte magnifiquement rythmé, poétique et sensible de Sophie Grenaud compose avec les illustrations minimalistes et oniriques d’Anouck Boisrobert, réalisées à la gouache, en découpage et collage.

Née à Paris, Anouck Boisrobert est diplômée de l’école Estienne et des Arts Décoratifs de Strasbourg. Elle vit actuellement à La Rochelle. En duo avec Louis Rigaud, elle a publié de nombreux livres pop-up (chez Hélium) qui ont eu un grand succès en France comme à l’étranger. Pour ses albums en solo, Anouck Boisrobert peint des illustrations à l’aquarelle. Elle anime régulièrement des ateliers dans les écoles et les médiathèques,

le + de lecture

19,5 x 26 - 32 pages - 16 €

ISBN : 978-2-8126-2707-1

en librairie le 30 avril 2025 rayon jeunesse

dès 4 ans

➜ Un album à lire comme un doux poème qui rassurera les tout-petits qui se réveillent dans la nuit.

➜ Les illustrations délicates d’Anouck Boisrobert font la part belle à l'imaginaire dans l'immensité de la nuit.

➜ Anouck Boisrobert est l’illustratrice d’Océano (Hélium, 38 000 ex. vendus) et de Dans la forêt du paresseux (Hélium, 28 000 ex. vendus). Sophie Grenaud est l’autrice de Diego aime Julie (Rouergue, 4 000 ex. vendus).

mots clés : nuit / endormissement / jeunesse /ciel

nuit comme jour

Sophie Grenaud
Anouck Boisrobert
Nuit
nuit comme jour pour toi

debout dans ton lit, tu veux jouer à chat perché

et dessiner, oui, dessiner

nuit comme jour

Sophie Grenaud
Anouck Boisrobert

je te montre le ciel endormi

même la lune n’arrive pas à te convaincre

nuit comme jour

Sophie Grenaud
Anouck Boisrobert

tu insistes, tu veux que je te dessine un ours

nuit comme jour

Sophie Grenaud
Anouck Boisrobert

non, une fée non, un tigre ou plutôt un bateau

j’aimerais

t’apprendre là maintenant tout de suite immédiatement, comment lire l’heure, te dire la course de la grande aiguille, si vaillante, toujours avançant, toujours recommençant.

te dire l’injustice perpétuelle pour cette grande aiguille qui trotte et galope, tant et plus, qui rattrape et double sans cesse la petite, si petite aiguille, pourtant la plus écoutée : elle dit les heures, elle dit l’Heure !

te dire le temps toujours échappé te dire la nuit et ses songes incandescents

mais tu veux que je te dessine une maison une étoile un lapin

alors de mes baisers je dessine un cœur sur ton front et tes paupières

du bercement de mes bras je dessine le sommeil et ses heures lentes

au réveil du jour, tu dors, tu me dors dessus

toi, petit corps tendre, blotti moi, me préparant à cavaler dans ce jour.

ou plutôt un bateau non, un tigre

VINCENT PIANINA

Au menu de cette enquête interstellaire décalée : soucoupe volante, filature et galaxies à explorer.

Tout commence par une disparition : le zinzin a été volé ! C’est la très professionnelle détective Rose Well qui est missionnée pour retrouver ce fameux zinzin, et pour cela elle va voyager dans l’espace à travers différentes galaxies. Lors de son arrivée sur chaque nouvelle planète, au passage toutes plus farfelues les unes que les autres – de la planète nuages à la planète riquiqui –, elle interroge les habitants, mais malheureusement elle fait chou blanc et rentre chez elle à bout de nerfs. C’est alors qu’elle découvre, posé sur la table, une surprise faite par sa tendre moitié : un bouquet de fleurs. Et devinez ce qui lui sert de vase : le zinzin, enfin !

Avec l’humour absurde et délicieux qu’on lui connaît, Vincent Pianina nous embarque dans une aventure de science-fiction à destination des plus jeunes, à cheval entre Star Wars, Valérian et Stargate. En jouant avec des marquages holographiques différents à chaque fois, il utilise la matérialité du livre pour nous plonger dans cette histoire intergalactique de haute volée. Jubilatoire.

Espace l Alien

Science-Fiction l Humour

Enquête

En librairie le 16 avril 2025

couverture provisoire

À PARTIR DE 4 ANS

18 x 24 cm l 40 pages l 20 €

ISBN 9791035207939

L’AUTEUR

Vincent Pianina est né à Lyon en 1985. Après un BAC Arts Appliqués, il intègre l’école Émile Cohl à Lyon en 2004. Il y rencontre une poignée de camarades de classe avec qui il co-fonde en 2005 le collectif Arbitraire. Pendant ses études, il se fait la main en autopubliant plusieurs petits livres et revues au sein du collectif Arbitraire, et sur cette lancée commence à se faire publier à l’extérieur. Sorti de l’école, il monte avec ses amis l’atelier Arbitraire, à Lyon. Aujourd’hui il travaille sur diverses bandes dessinées, et livres jeunesse, dessine dans la presse, réalise des clips animés, des affiches, des installations de vitrines. Il mange de tout sauf des choux de bruxelles.

BIBLIOGRAPHIE

Toc toc zinzin

VINCENT PIANINA

Nous avons

aimé ce livre

Originalité.

Si Colombo rencontrait l’univers de Stargate, nul doute que cela donnerait Toc toc zinzin. Vincent Pianina a le don pour se renouveler à chaque nouveau livre, et celui-ci ne fait pas exception à la règle.

Loufoquerie.

Un régal de lecture où jeux de mots, humour déjanté et références aux grands classiques de la science-fiction et de la pop culture se croisent. Hologrammes.

Des images aux couleurs franches et vibrantes, une patte graphique très reconnaissable, des marquages holographiques qui brillent et dont le motif varie à chaque apparition. Un très bel album qui se démarque au premier coup d’œil.

En librairie le 16 avril 2025

couverture provisoire

Espace l Alien Science-Fiction l Humour Enquête

À SAVOIR

Vincent Pianina, un auteur de plus en plus plébiscité, qui est bien identifié à notre catalogue.

Près de 5 000 ex. vendus du Chat le plus mignon du monde et 4 000 ex. vendus du Secret très secret du maître du secret.

La thématique de la science-fiction, assez rare en albums, séduisante et grand public.

VINCENT PIANINA

En librairie le 16 avril 2025

Benhamou

VINCENT PIANINA

Extrait

Espace l Alien

Science-Fiction l Humour

Enquête

En librairie le 16 avril 2025 Sarah Benhamou

VINCENT PIANINA

En librairie le 16 avril 2025

Espace l Alien

Science-Fiction l Humour

Sarah Benhamou l

L’île de Toto

Magie et fantasy sont au cœur de cette histoire de rivalité.

Sur une île imaginaire où la pluie se fait rare, la forêt des Feuillus, à l’Ouest, murmure sa soif, tandis qu’à l’Est, les paysans scrutent un ciel désespérément vide. Alors, lorsqu’apparaît enfin un nuage, les deux peuples s’affrontent menés d’un côté par Kumo, le garde-nuage, accompagné de son fidèle cerf-volant Toto, et de l’autre par Sora, la gardienne de la forêt. De leur affrontement, mêlé à un drame inattendu, surviendra la solution à tous leurs maux, réunifiant enfin les deux camps ennemis.

L’île de Toto est un album somptueux, riche, surprenant, qui aborde des problématiques contemporaines via le biais du fantastique. En déplaçant la thématique environnementale dans un monde onirique, Tom Vaillant réussit le pari d’interpeller le lecteur sans sermon ni culpabilité, en utilisant l’imaginaire et l’émerveillement comme ressources.

couverture provisoire

À PARTIR DE 6 ANS

19 x 27 cm l 48 pages l 17,90 €

ISBN 9791035208325

L’AUTEUR

Diplômé de l’École Estienne et de la HEAR, Tom Vaillant est auteur et illustrateur à Strasbourg. Il travaille un dessin à la ligne enrichi de trames et de matières colorées et collabore avec l’édition jeunesse, la presse et des institutions.

Fantastique l Nature

Tolérance l Solidarité

Environnement

TOM VAILLANT

L’île de Toto

En librairie le 23 avril 2025

Nous avons aimé ce livre

Fantasy.

Un album pour les grands lecteurs, à partir de 6 ans, qui est au croisement de nombreuses influences : la fantasy, l’univers du manga, le conte.

Amitié.

Une histoire de rivalité qui va se transformer en amitié, comme la littérature jeunesse sait si bien les inventer. Les deux héros, Sora et Kumo, portent le récit et nous entrainent dans leur sillage, à la découverte de cette île.

Exigence.

Le trait de Tom Vaillant, qui allie feutre rotring pour le cerné noir et feutres à alcool pour la mise en couleur, est magistral dans cet album. Une illustration affutée, exigeante, dans la pleine lignée de notre ligne éditoriale.

couverture provisoire

Fantastique l Nature

Tolérance l Solidarité Environnement

Une histoire à la croisée de La légende du colibri et de Jumanji, de Chris Van Allsburg.

Un auteur contemporain qui fait partie de l’avant-garde, à défendre et à imposer en librairie.

La thématique de la fantasy, accrocheuse pour cette tranche d’âge.

L’île de Toto

Crayonnés

En librairie le 23 avril 2025

page gauche

Fantastique l Nature

Tolérance l Solidarité

Environnement

Il est une île perdue dans l’océan où les pluies sont si rares que les nuages se comptent sur les doigts d’une main.

À l’Ouest de l’île, la forêt abrite des Feuillus, une lignée d’arbres chanteurs.

Sarah Benhamou l sbenhamou@editions-thierry-magnier.com

page droite

page gauche

Aujourd’hui, c’est le premier jour du mois d’Azur et l’eau douce manque déjà. À l’ombre des bois, les Feuillus guettent le moindre signe de pluie.

page droite

Dans les champs, les paysans hissent leurs filets à nuage, tristement vides.

TOM VAILLANT

L’île de Toto

Crayonnés

En librairie le 23 avril 2025

page gauche

Fantastique l Nature

Tolérance l Solidarité

Environnement

Sora, une paysanne bannie du village, inspecte la forêt de long en large. « Notre forêt tombe malade, pense t-elle, et les Feuillus (le seront bientôt) avec elle. Que va devenir notre île si rien ne change ? »

page droite

Sarah Benhamou l sbenhamou@editions-thierry-magnier.com

Perché dans la Tour de Pluie, Kumo s’inquiète. « Pas le moindre

page gauche

Dehors, des paysans mécontents encerclent le bassin de pluie. - Où sont les nuages, Kumo ? crie la foule. Que fait Toto ? On veut de l’eau pour le village !

page droite

Soudain, un immense nuage surgit de la forêt Feuillu.

TOM VAILLANT

Planche de recherche

Fantastique l Nature

Tolérance l Solidarité

Environnement

ROMAN ADOS ET JEUNES ADULTES

DREAMDAY

DÈS 14 ANS

Cette application a révolutionné notre sommeil. Grâce à des DreamPods connectés à une puce cérébrale, on choisit son Dreamday idéal pour s’endormir dans la peau de sa star préférée, et on vit sa vie comme si on y était…

Jude, dix-sept ans, est accro à l’application. Pas de nuit sans qu’il s’y connecte, rejouant à sa place les matchs de son idole Marcus Rashford. Il reçoit la proposition de la créatrice de l’application de participer à une expérience nouvelle : avoir accès à des Dreamdays que personne n’a jamais vus. La première nuit, Jude se retrouve ainsi à voir le monde à travers les yeux de sa sœur aînée. Puis la suivante, son Dreamday l’emmène sur l’île de Lesbos, adoptant cette fois le point de vue de Lina, une réfugiée de son âge. Lorsque Jude revient à la réalité, le sort de la jeune migrante l’obsède. Il sait qu’il doit l'aider d’une manière ou d’une autre. Tout devient incontrôlable lorsqu’il persuade accidentellement la créatrice de l’application de manipuler les rêves de millions d’autres personnes…

POINTS FORTS :

• L’actualité et la richesse des thématiques : les futures technologies de système implanté (l’autrice s’est inspirée du projet de puce cérébrale Neuralink développée par Elon Musk), les dilemmes éthiques et technologiques qu’elles posent ; le sort des migrants.

• Un univers immersif qui brouille les frontières entre rêve et réalité, machine et humain.

GENRE : anticipation.

THÈMES : rêve ; nouvelles technologies ; transhumanisme ; migrants / réfugiés ; engagement ; activisme.

ELIZABETH UTTARA a grandi au Sri Lanka, puis vécu au Lesotho, en France et au Bangladesh. Elle a étudié les langues modernes et les Gender studies à Londres. Depuis dix ans, elle travaille dans le secteur du développement et de l'aide humanitaire. Elle vit aujourd’hui à Paris. Dreamday est son premier roman.

ÉDITION EN POCHE

12 x 18 - 528 pages - 9,90 €

ISBN : 978-2-8126-2703-3

en librairie le 30 avril 2025 rayon jeunesse

dès 12 ans

Vortex - tome 1

Le jour où le monde s’est déchiré

traduit de l’allemand par Isabelle Enderlein

Avant la sortie du troisième et dernier volet de la saga Vortex, véritable phénomène ado en Allemagne, découvrez en version poche le premier tome de la série.

Pour Elaine, 14 ans, c’est un jour exceptionnel. Elle va enfin participer à la Course de Vortex.

Les dix premiers rejoindront la prestigieuse caste des Coureurs. Ces derniers sont les seuls à pouvoir parcourir les vortex, des tourbillons d’énergie reliant différents endroits de la planète. Une vocation qui exige des capacités exceptionnelles mais aussi de grands sacrifices. Car être Coureur signifie aussi faire la guerre aux Splits. Des créatures aussi mystérieuses que dangereuses… Trilogie de science-fiction empreinte d’écologie et de romance, Vortex est devenue un incontournable de la littérature jeunesse en Allemagne.

Anna Benning est née en Allemagne en 1988. Après avoir étudié la littérature puis été critique et libraire, elle commence à travailler dans une maison d’édition en 2013. La trilogie « Vortex » est son premier ouvrage publié. Elle vit actuellement à Würzburg.

➜ Une avalanche de coups de cœur sur le premier tome de la série (pour plus de détails voir page suivante), un tome final réclamé par les lectrices et lecteurs.

➜ Un bestseller en Allemagne, plus de 100 000 lecteurs conquis !

➜ La trilogie a déjà été traduite dans plusieurs langues.

➜ Une grande histoire d’amour sur fond de SF, un style efficace, un univers original, une série à mettre entre les mains des fans d’Hunger Games. pour en savoir +

mots clés : Science-fiction / Aventure / Action / Amour / Amitié / Écologie / Révolte

ce qu’en ont pensé les lecteurs allemands

Un premier roman génial, impossible à lâcher.

L’histoire est ultra captivante, pleine d’action et vraiment cool.

Vortex vous aspire et vous recrache dans des endroits spectaculaires. Génial !

Ce livre empli de suspense mélange des éléments de science-fiction et de fantasy pour une histoire aux rebondissements hallucinants.

Des twists incroyables, du suspense et une héroïne sur les traces de Katniss

Everdeen : le début captivant d’une trilogie fantasy futuriste de classe mondiale !

Une histoire nonconventionnelle qui fait de ce livre un prélude tout particulier et donne envie de lire la suite.

Une dystopie légère mais captivante, qui apporte de super nouveaux éléments au genre.

Des idées géniales, des élements nouveaux et inédits qui font qu’ici le thème de la lutte des pouvoirs, pourtant connu dans la dystopie, m’a complètement convainue et empêchée de reposer le livre.

14 x 20,5 - 416 pages - 17,50 € ISBN : 978-2-8126-2702-6

en librairie le 2 avril 2025 rayon jeunesse

dès 13 ans

Barabal Skaw

Benjamin Desmares VISUEL

On ne le savait pas encore mais Barabal Skaw est l’héroïne que nous attendions !

Orpheline, irréductible, cleptomane et pickpocket, Barabal Skaw a tout pour s’attirer les problèmes les plus spectaculaires. Lorsqu’elle dérobe une lettre à un célèbre Lord, c’est la goutte de trop. Sa dernière chance s’appelle Mélanos. Une île au beau milieu de la mer Ionienne. Là-bas l’attendent un pensionnat et un enseignement des plus curieux : Visages, Méditation, Hypnose, Bourdonnement. Ses « autres matières » n’ont qu’un seul but, initier les élèves à un savoir ancestral : prendre le contrôle total de la personne que l’on est capable de dessiner. Un savoir qui donne à celui qui le maîtrise un pouvoir monumental et la faculté de modifier la trajectoire de l’Histoire. Barabal va alors être jetée dans un autre monde, un monde secret où nul n’est à l’abri.

Benjamin Desmares nous plonge dans l’entre-deux guerres aux côtés d’une héroïne aux prises avec une société secrète capable de prendre le contrôle de n’importe qui. À couper le souffle !

Benjamin Desmares est né dans la Manche en 1970 et vit actuellement en Bretagne. Après avoir fait des études d’arts plastiques, il est aujourd’hui encadrant technique dans un chantier d’insertion spécialisé dans l’artisanat des arts et du spectacle. Il est l’auteur de plusieurs romans jeunesse publiés au Rouergue dont Des poings dans le ventre (doado noir, janvier 2017) récompensé par la pépite des romans au Salon du livre et de la presse jeunesse de Montreuil. Il a également publié Un truc à finir dans la collection L’Estive du Rouergue.

➜ Roman d’époque porté par une héroïne tout feu tout flamme dont le passé et les origines se dévoilent au fil de l’histoire. Mais qui est vraiment Barabal Skaw ?

➜ Benjamin Desmares a créé un univers absolument fascinant qui dépasse l’île de Mélanos. Ses ramifications résonnent avec l’Histoire, les puissants de ce monde et apportent une belle originalité à son roman.

➜ Si l’on devait faire un parallèle avec des œuvres existantes, on pourrait dire que Harry Potter a fusionné avec L’échiquier du mal de Dan Simmons. D’ailleurs on aurait aimé une Barabal Skaw à Poudlard ! pour en savoir +

mots clés : aventure / fantômes / action / amitié / cimetière / père lachaise / célébrités / fantastique

SARAH TUROCHE-DROMERY

Qu’y a-t-il de plus sacré qu’un maillot de foot ?

Sam est un fan de foot incompris. Dans sa famille, tout le monde méprise ce sport merveilleux, à part peutêtre son grand-père qui lui a offert, pour ses 8 ans, le maillot de son équipe fétiche. Trois ans plus tard, le maillot des Hercules est bien trop petit pour Sam qui continue pourtant à le considérer comme un trésor inestimable. Mais voilà que, pour venir en aide à des familles victimes d’un incendie dans le département voisin, Sam doit donner son maillot préféré. Horreur ! Le lendemain, à l’école, une nouvelle élève fait son entrée dans la classe. Elle vient du département voisin et, surtout, elle porte un maillot des Hercules qui ressemble étrangement à celui de Sam. La guerre est déclarée.

Sam est doué en français.

Depuis toujours et quel que soit le sujet.

Alors quand son meilleur copain Victor lui demande d’écrire une lettre d’amour à sa place pour conquérir le cœur de Julia, Sam n’a pas vraiment le choix.

Mais le secret s’ébruite et d’autres apprentis séducteurs viennent réclamer son aide. Gérer la correspondance amoureuse de la moitié de la classe pose quelques problèmes…

En librairie le 2 avril 2025

L’humour de Sarah Turoche-Dromery dans un roman qui plaira aux fans de foot, et à tous les autres !

Football l École Solidarité l Amitié Amour

À PARTIR DE 8 ANS

14 x 20 cm l 144 pages l 12,90 €

ISBN 9791035208363

L’AUTRICE

Sarah Turoche-Dromery est autrice de littérature jeunesse depuis quelques années. Monteuse pour le cinéma, elle écrit des histoires courtes entre deux projets.

BIBLIOGRAPHIE

dans la même collection

SARAH TUROCHE-DROMERY
SARAH TUROCHE-DROMERY
NOUVELLE FORMULE

Le maillot des Hercules

SARAH TUROCHE-DROMERY

Nous

avons

aimé

ce livre

Pour l’exquise mauvaise foi de son héros. Narrateur sincère et touchant, Sam n’en demeure pas moins d’une mauvaise foi légendaire quand il s’agit de défendre son maillot ou son équipe préférée, pour notre plus grand plaisir !

SARAH TUROCHE-DROMERY

Sam est doué en français.

Depuis toujours et quel que soit le sujet.

Alors quand son meilleur copain Victor lui demande d’écrire une lettre d’amour à sa place pour conquérir le cœur de Julia, Sam n’a pas vraiment le choix.

Pour sa tendresse.

Mais le secret s’ébruite et d’autres apprentis séducteurs viennent réclamer son aide. Gérer la correspondance amoureuse de la moitié de la classe pose quelques problèmes…

Car finalement, loin de ne parler que de foot, cette histoire est aussi celle du sentiment amoureux qui naît entre deux enfants, évoqué avec pudeur et justesse.

En librairie le 2 avril 2025

À SAVOIR

Pour ses descriptions de matchs de foot rythmés.

Car Sarah Turoche-Dromery a joué le jeu et nous offre, dans ces pages, des immersions dans des matchs de foot mémorables, qui ne manqueront pas de raviver le souvenir d’Olive et Tom chez certain.es !

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Football l École Solidarité l Amitié Amour

Par une autrice phare de notre catalogue, particulièrement reconnue pour ses romans « En Voiture, Simone ! » (Sam de Bergerac, Martin Gaffeur tout terrain…)

illustration de couvertur e : Thomas Baas
NOUVELLE FORMULE
SARAH TUROCHE-DROMERY

Le maillot des Hercules

SARAH TUROCHE-DROMERY

Extrait

Football l École

Solidarité l Amitié

Amour

En librairie le 2 avril 2025

Quand le match a débuté, Papi ne comprenait rien et j’ai adoré lui expliquer ce qui se passait sur la pelouse. À la mi-temps, notre voisin, qui soutenait Annecy, a discuté « tactique » avec moi. Je voyais bien que pour mon grand-père nous parlions chinois mais j’étais fier de montrer que j’étais un vrai connaisseur et pas juste un amateur du dimanche ! À la deuxième mi-temps, Papi applaudissait avec moi les belles passes, râlait après les tirs ratés et sautait en l’air à chaque but. Quand l’arbitre a sifflé la fin de la rencontre, mon équipe avait perdu 5-2 mais je m’en fichais complètement ! Je n’avais plus de voix, j’étais en sueur, j’avais joué le match ! Cerise sur le gâteau déjà merveilleusement fondant, juste avant de quitter le stade, Papi m’a offert le maillot des Hercules. Rayé blanc et vert, avec sur le cœur et dans le dos un dessin d’Hercule, le seul humain devenu immortel, le protecteur des athlètes, guerrier tout en muscles, et sur le ventre une publicité pour le fromage de chèvre « le p’tit biquet ». Je n’avais jamais rien vu d’aussi beau.

PASCALE MARET

En librairie le 2 avril 2025

Ne vous fiez jamais à un chien qui parle l’argot !

Clotaire, garçon timide et complexé, est très protégé par ses parents. Inquiets pour la santé mentale de leur fils qui s’entretient quotidiennement avec son chien imaginaire, ils décident de l’accompagner à la SPA pour adopter un animal. Là, aucun chien ne ressemble de près ou de loin à l’idée que Clotaire se fait de Sultan, son ami imaginaire. Quand soudain, quelqu’un l’interpelle. Sans trop y croire, Clotaire se laisse guider par cette voix et découvre qu’elle appartient à un grand corniaud ayant fière allure. Un chien qui parle ! Clotaire n’en demandait pas tant. D’autant que celui-ci s’exprime dans une langue étonnante, matinée par l’argot délicieusement suranné des années 1960. Mais une fois à la maison, Clotaire découvre que Bon Zigue (car tel est son nom), a un plan : retrouver son vieux maître placé à tort en maison de retraite.

Le jeune garçon se retrouve alors embarqué dans une aventure rocambolesque, pour une comédie humoristicopolicière menée tambour battant.

NOUVELLE ÉDITION

L’AUTRICE

Pascale Maret est professeur agrégée de lettres modernes. Elle a épousé un géologue avec qui elle a vécu à Abidjan, Buenos Aires, Abu Dhabi, Rangoon et Caracas. Et aussi en région parisienne, ce qui est finalement assez dépaysant pour une fille de la Haute-Loire. Elle et son mari ont adopté trois enfants. C’est, depuis l’enfance, une lectrice du type pathologique, capable de s’abîmer une nuit entière dans un roman. Elle n’enseigne plus mais elle aime retrouver l’ambiance des salles de classe pour dialoguer avec les élèves et essayer de leur faire partager son goût pour les livres.

BIBLIOGRAPHIE

À PARTIR DE 9 ANS

14 x 20 cm l 160 pages l 12,90 €

ISBN 9791035208301 l 1ère parution : sept. 2014

Ganster l Suspens

Chien l Amitié Argot

NOUVELLE FORMULE

Bon Zigue et Clotaire

PASCALE MARET

En librairie le 2 avril 2025

Nous avons

aimé ce livre

Pour son audace.

Argot, gangsters, kidnapping… ce roman junior sort des sentiers battus, pour notre plus grand plaisir.

Pour la qualité de son écriture.

Autrice jeunesse reconnue, Pascale Maret nous offre un roman à l’écriture parfaitement maîtrisée, et des dialogues bourrés d’argot qui n’ont rien à envier à ceux des films de Michel Audiard.

Pour son suspens.

En voulant aider Bon Zigue à retrouver son maître, Clotaire se retrouve aux prises avec de vrais méchants. Une tension narrative maîtrisée et bienvenue, dont nos héros sortiront indemnes, ouf !

Ganster l Suspens

Chien l Amitié

Argot

Par l’autrice de À vos risques et périls (80 000 exemplaires vendus), Le monde attend derrière la porte (20 000 exemplaires vendus).

Nouveau format et nouvelle couverture signée Jean-François Biguet.

À SAVOIR
illustration de couverture :
Jean-François Biguet
NOUVELLE FORMULE

Bon Zigue et Clotaire

PASCALE MARET

En librairie le 2 avril 2025

Extrait

– Dis donc, y a écrit quoi sur cette gamelle ?

Clotaire fut surpris de la question : ça ne l’aurait pas étonné que le chien sache lire. Il déclara avec un peu d’appréhension :

– Ben, c’est ton nom : Sultan.

Le chien faillit avaler de travers le bout de saucisson qu’il avait déjà entrepris de mâchouiller et le recracha brusquement.

– Attends, attends, petit, faut qu’on mette les choses au clair et les points sur les i : Sultan, c’est pas mon blaze !

– Ton « blaze » ?

L’interruption ajouta à l’énervement du chien.

– Mon nom, quoi ! Tu causes décidément pas l’argot, toi ! Sultan, c’est pas mon blaze, et d’ailleurs, c’est un blaze de naze, si tu veux mon avis, conclut-il avant de s’attaquer à nouveau au bout de saucisson mâchouillé.

Clotaire se sentit vexé : Sultan, c’était un très beau nom pour un chien. Mais à bien y réfléchir, ça ne collait pas trop avec ce corniaud mal élevé.

– Et tu t’appelles comment, alors ? demanda-t-il.

Le chien mastiqua un moment et finit par déglutir son saucisson avant de répondre :

– Bon Zigue, voilà mon blaze. Et si tu veux que je te réponde, c’est comme ça qu’il faudra m’appeler.

– Bon Zigue, heu… c’est bien aussi, dit timidement Clotaire.

Ganster l Suspens

Chien l Amitié

Argot

AUDREN

Dans

la classe d’Aretha, le clan des filles et celui des garçons sont en guerre. Mais dans le fond, sont-ils si différents ?

Le jour de sa rentrée en CM2, Aretha n’en croit pas ses yeux : dans sa nouvelle école, les filles et les garçons sont en guerre. En classe, les garçons sont assis d’un côté de la salle, les filles de l’autre, et pendant la récré c’est la même chose : les garçons jouent au foot pendant que les filles discutent entre elles et s’échangent des images de licornes. Sans compter les réflexions sexistes et les insultes qui fusent dès que la tension monte… !

Bien vite, Aretha prend les rênes du groupe des filles pour tenter d’organiser des jeux en commun. Mais Merlin, le chef du clan des garçons, se méfie des filles comme de la peste, et il n’est pas question que les deux groupes se mêlent. C’est trop pour Fergus qui, faisant acte de résistance, décide de se joindre au groupe des filles. À deux, Aretha et Fergus parviendront-ils à détruire les préjugés et les aprioris bien ancrés dans les esprits des filles autant que dans ceux des garçons ?

NOUVELLE ÉDITION

En librairie le 2 avril 2025

couverture provisoire

À PARTIR DE 9 ANS

14 x 20 cm l 96 pages l 10,90 €

ISBN 9791035208370 l 1ère parution : mai 2019

L’AUTRICE

Audren a publié de nombreux romans pour la jeunesse principalement à L’École des loisirs et chez Albin Michel, mais aussi des pièces de théâtre, de la poésie et quelques romans pour adultes. Elle a reçu plus de quarante prix littéraires dont le prestigieux Prix des Libraires du Québec. Elle est également chanteuse et cinéaste.

Relations filles-garçons l Préjugés Égalité des sexes l Féminisme

NOUVELLE FORMULE

Les vrais filles et les vraies garçons

AUDREN

EN VOITURE, SIMONE !

En librairie le 2 avril 2025

Nous avons

aimé ce livre

Pour la manière dont il s’empare du sujet de l’égalité garçons/filles.

Pour aborder ce sujet essentiel, l’autrice ne craint pas d’exposer les arguments sexistes de certains personnages afin de mieux les déconstruire.

Pour sa mosaïque de personnages. Adultes et enfants peuplent cette école et participent, chacun à leur manière, au débat et à la solution.

Pour son efficacité.

Ce roman très court est parfaitement accessible à des lecteurs plus ou moins à l’aise avec la lecture.

Relations filles-garçons l Préjugés Égalité des sexes l Féminisme

Premier texte au catalogue d’une autrice importante du catalogue de l’École des loisirs (Le Paradis d’en bas, collection Neuf).

Nouveau format et nouvelle couverture signée Charline Collette.

illustration de couverture : Charline Collette
NOUVELLE FORMULE
couverture provisoire

Les vrais filles et les vraies garçons

AUDREN

En librairie le 2 avril 2025

Extrait

Le lendemain, je rejoignis mon clan sur le banc de la cour et je leur annonçai qu’il était hors de question que nous nous laissions faire par des petits machos. Alors courageusement, je m’approchai une nouvelle fois de Merlin. Malgré sa petite taille, il essayait de me regarder de haut. Il avait les yeux noirs, le menton volontaire et la dent dure : – Je crois que t’as pas compris, Miss Licorne, on ne veut pas de filles dans notre groupe.

– Je m’en fiche. J’ai le droit de te parler si je veux, et le droit de te dire ce que je pense.

– Parce que tu penses ? Ça t’arrive ? Première nouvelle ! Les filles ça pense pas ! répondit Merlin, plus arrogant que jamais.

Il n’avait décidément rien d’un enchanteur. Comme j’étais, malgré tout, un peu bousculée par la méchanceté de ses propos, j’essayais de me souvenir de ce que ma famille m’avait expliqué la veille afin d’élaborer une réponse sensée, mais je bafouillais quelques instants, et mes hésitations me conduisirent à déclarer :

– Les vrais garçons portent des jupes. Tu ne seras jamais un vrai garçon !

– Vous entendez ça, s’exclama Merlin… Ha ! ha ! ha ! Des jupes mais c’est n’importe quoi ! On n’est pas des gonzesses ! Et puis quoi encore ?

Tu ne veux pas que je mette du vernis à ongles, non plus ?

Relations filles-garçons l Préjugés Égalité des sexes l Féminisme

14 x 20,5 - 622 pages - 21 €

ISBN : 978-2-8126-2701-9

en librairie le 2 avril 2025 rayon jeunesse

dès 14 ans / Young Adult

Le sang d’encre

- volume 2

Nena Labussière

Dernier tome du diptyque coup de cœur des libraires, le final de Sang d’encre est à la hauteur des attentes et confirme son statut de révélation de la fantasy francophone !

Le roi est mort, vive le roi !

Saul n’est plus, le prince héritier a renoncé au trône et la cité de Kaalun est plus que jamais ravagée par l’épidémie de sang d’encre. Plus loin dans les terres, des complots se transforment en insurrections et des armées sont levées. Les cinq Royaumes sont au bord du chaos surtout qu’une autre menace, plus ancienne, a pris racine au plus près du pouvoir. Olga, encore et toujours, semble être le seul espoir, mais cette fois la guérisseuse va être la cible des intrigues et des trahisons.

Véritable surprise de la rentrée fantasy 2024, la série Le sang d’encre souffle un vent rafraichîssant sur le genre, tout en séduisant grands ados et lectorat adulte.

Nena Labussière clôt parfaitement et avec brio sa série en explorant plus avant l’extraordinaire galerie de personnages qui fait tout le sel de sa saga.

Nena Labussière vit en Charente, à côté de son travail de libraire, elle écrit des scénarios pour la bande dessinée. Le sang d’encre est son premier roman publié en deux tomes par les Éditions du Rouergue.

➜ Encensé par les libraires, Le sang d’encre met tout le monde d’accord : des plus réticents au genre de la fantasy aux plus fervents adeptes du genre.

➜ Dans ce récit de low fantasy, l’autrice a voulu conjuguer les codes du genre avec des considérations ancrées dans notre époque. Et amener des réflexions autour de la justice, de l’équité et de l’exercice du pouvoir.

➜ Cette volonté de résonner avec notre époque se ressent aussi fortement dans la galerie de personnages. Les genres, les âges, les classes sociales, les préférences sexuelles sont multiples. La mixité culturelle répond à celle générationnelle et physique. Et au-delà des intentions, la magie opère et le dépaysement est puissant.

mots clés : fantasy médiévale / fée / épidémie / amitié / amour / action / magie / pouvoir / famille / secrets / complots

Retours des libraires (1/4)

Une fantasy médiévale comme on les aime : une ambiance sombre et calfeutrée, les faux-semblants de la cour, une pointe de mythologie et des complots qui fusent de toute part ! Pour son premier roman, Nena Labussière emprunte avec beaucoup de talent aux heures les plus sombres du Moyen Âge, sans lésiner sur les secrets de famille croustillants.

Librairie Le Failler, Rennes

Ce roman a directement rejoint notre mur des coups de cœur !

La maison du livre, Rodez

Retours des libraires (2/4)

Sang d'encre ! Du petit lait pour moi.

Tous les ingrédients nécessaires à une lecture captivante. Des rebondissements à tire larigot, des personnages mystérieux et arfaitement campés, des ressorts dramatiques maîtrisés. J'ai adoré !

L'univers et les personnages de Sang d'encre sont très construits, l'intrigue est complexe : j'ai trouvé le roman très efficace (je l'ai englouti en 2 fois!). Je suis heureuse d'avoir un nouveau bon gros roman à proposer à ma jeune clientèle !!

Librairie Mosaïque, Die

Librairie La Luciole, Angers

La plume est très riche tout comme l'univers.

Librairie Attitude, Lavaur

C'est un énorme coup de cœur.

Librairie cosmopolite, Angoulême

On sait qu’un livre nous a marqué à la régularité à laquelle son souvenir vient nous hanter. Sang d’encre fait partie de cette catégorie. Aucune action spectaculaire au programme pourtant. La magie de ce texte réside dans l’attachement aux personnages qui se crée au fur et à mesure. Cet été, pendant une semaine, j’ai vécu et souffert avec eux.

J’ai découvert un univers aux personnages ambigus, une terre chargée d’histoire et de féérie. D’ailleurs, un petit conseil avant d’embarquer : méfiez-vous des Faes. Mais chut, je vous en ai déjà trop dit.

Librairie Lavigne, Montbrison

Un vrai bijou ! Il est mis en avant chez nous, avec son bandeau coup de coeur (j'ai mis la photo en pièce jointe). Merci beaucoup pour cette lecture riche et passionnante, c'est un roman dans lequel il fait bon de se plonger, tout est bien construit, cohérent et intéressant. J'ai vraiment adoré !

Librairie Au vent des mots, Lorient

L'univers est riche et complexe, les personnages attachants et j'ai beaucoup aimé le côté fantasy qui arrive peu à peu avec les légendes !

Un premier tome d'une saga fantaisie que je n'ai pas pu lâcher ! Avec tout ce qu'on adore dans le genre : un univers foisonnant, un royaume menacé par un coup d'état, des personnages féminins hauts en couleur, des héros sensibles, une mythologie mystérieuse autour de fées vengeresses... Excellent !

Comme vous l'aurez compris, c'est un très gros coup de cœur ! Et je me dois d'ajouter que la couverture est vraiment magnifique !

Le grain des mots, Montpellier

Librairie Au détour des mots, Tournon sur Rhône

Le premier tome se tient très bien, je l'ai trouvé délicieusement lent à démarrer, ça laisse effectivement le temps pour s'en imprégner ! Par d'autres collègues libraires qui m'avaient prévenu : "Attention, il y a beaucoup de personnages, c'est déstabilisant au début", j'étais préparée et ai bien savouré ma lecture !

Je pense que les lecteurs du Royaume de Pierre d'Angle y trouveront leur bonheur =).

Librairie Livres in Room, Saint Pol de Léon

Retours des libraires

Ce roman est une réussite ! L'univers dense, la trame bien menée, il prend assurément le chemin du Royaume de Pierre d'Angle dans nos rayons.

Hâte de lire la suite. Bravo à l'autrice, vraiment !

(2/4)

Épidémie, trahison, pouvoir et complots : le premier tome d'une nouvelle

série prometteuse pour les fans du royaume de pierre d'angle.

Librairie Chantepages, Tulle

Quelle claque. Difficile de dire que c'est un premier roman tant les personnages, la langue et les sujets sont maîtrisés. J'ai adoré la façon dont la trame se déploie délicatement, un peu comme une toile d'araignée délicatement tissée. J'ai particulièrement aimé la finesse d'écriture pour mettre en place les non-dits, les aversions et les opportunités pour arriver à une situation politiquement instable. Et puis ce final dans la salle de bal, franchement, je sentais venir le coup bas mais pauvre Ilse.

C'est un énorme coup de cœur.

Librairie Les vraies richesses, Juvicy sur Orge

Librairie cosmopolite, Angoulême

C'est un roman que je conseillerai avec plaisir à sa sortie !

L'univers et les personnages de Sang d'encre sont très construits, l'intrigue est complexe : j'ai trouvé le roman très efficace (je l'ai englouti en 2 fois!). Je suis

Librairie L’odyssée, Vallet

REMISE EN VENTE

le 2 avril 2025

14 x 20,5 - 592 pages - 21,50 €

ISBN : 978-2-8126-2620-3

dès 13 ans / Young Adult

Le sang d’encre

- volume 1

Nena Labussière

« Des personnages fascinants de bout en bout, un style fluide et très inventif, un univers à la croisée du Royaume de Pierre d’Angle et de Game of Thrones. Bref, foncez ! »

Marine Carteron (autrice des Autodafeurs, Génération K, Dix et Pallas)

Dans le royaume des Terres-Mêlées, un mal mystérieux frappe la cité de Kaalun : crevasses, gerçures, fissures et écailles recouvrent les corps. Au moindre geste trop brusque, le sang s’écoule, un sang bleu, un sang d’encre. Une épidémie qui frappe au hasard, du plus pauvre au plus riche, du petit mendiant au prince héritier. Olga, fille du peuple et guérisseuse hors pair, est mandatée par le roi pour sauver son fils aîné quel qu’en soit le prix. L’avenir du royaume en dépend car le trône est convoité et de nombreuses familles ne reculeront devant rien pour y asseoir l’un des leurs. Mais alors que l’épidémie flambe et que les complots s’enveniment, le passé légendaire des Terres-Mêlées se rappelle à certains. Un passé ancien, qui remonte aux origines, un âge où les fées arpentaient ces terres et régnaient en divinités. Un âge où les hommes décidèrent de leur tenir tête.

Nena Labussière vit en Charente, à côté de son travail de libraire, elle écrit des scénarios pour la bande dessinée. Le sang d’encre est son premier roman, il inaugure une série en deux tomes publiés par les Éditions du Rouergue.

en savoir +

➜ Un premier roman, mais aussi le premier tome d’un diptyque écrit par une autrice-libraire, dont la maîtrise et la richesse de l’univers en font LE rendez-vous de cette rentrée. Le second et dernier tome sortira au 1er semestre 2025.

➜ Dans ce récit de low fantasy, l’autrice a voulu conjuguer les codes du genre avec des considérations ancrées dans notre époque. Et amener des réflexions autour de la justice, de l’équité et de l’exercice du pouvoir.

➜ Cette volonté de résonner avec notre époque se ressent aussi fortement dans la galerie de personnages. Les genres, les âges, les classes sociales, les préférences sexuelles sont multiples. La mixité culturelle répond à celles générationnelle et physique. Et au-delà des intentions, la magie opère et le dépaysement est puissant.

mots clés : fantasy médiévale / fée / épidémie / amitié / amour / action / magie / pouvoir / famille / secrets

Un album pratique qui invite les petits à la découverte du jardin et propose des activités faciles pour en prendre soin !

Aux jardiniers en herbe

Mon premier manuel de jardinage

EN LIBRAIRIE

EN AVRIL 2025

PPV : 16,90 €

EAN : 9782330201753

Relié • 64 pages • 21,5 x 28 cm

Album

Dès 4 ans

Jardin

Activités

Écologie

« Les fraises sont des fruits merveilleux à cultiver dans votre premier jardin – elles sont faciles d’entretien et ont un goût savoureux. Si vous n’avez pas beaucoup d’espace, les pots suspendus sont parfaits. Il est préférable de planter vos fraisiers au printemps, pour pouvoir récolter les fruits pendant les mois chauds de l’été. »

Cet irrésistible manuel s'adresse aux petits jardiniers en herbe...

Accompagnés d'un parent, ils pourront découvrir les secrets et les joies du jardin, en plongeant les mains dans la terre pour cultiver leurs premières plantes. Mêlant informations (le pouvoir de la pollinisation, les outils du jardin, tout savoir sur le sol...) et activités pratiques (faire pousser des tomates, des herbes aromatiques, cultiver un tournesol dans une botte ou des fraises suspendues...), ce livre est illustré par Maria Dek avec toute la fantaisie qu'on lui connaît, des couleurs vives et des petits personnages affairés dans le jardin.

Le livre sensibilise aux saisons, à la culture des aliments, et s'adresse autant à ceux qui ont déjà des jardins qu'à ceux qui cultivent en pot.

Incitatif et plein de tendresse, voici un manuel que les petits vont adorer, se familiarisant déjà avec la nécessité de prendre soin de notre environnement.

Michael Holland est éducateur spécialisé et écrivain. Il a passé une grande partie de son enfance à explorer les forêts de GrandeBretagne avant d'étudier l'écologie à l'université. Son dernier livre paru en France est Merci les plantes ! (Gallimard, 2021).

Maria Dek est née en Pologne en 1989. Après un cursus artistique à Londres, elle intègre l’académie des Beaux-Arts de Varsovie. Chez hélium, elle a publié plusieurs albums dont Quand je serai grand, (2016), et illustré des histoires de Davide Calì comme La Souris qui voulait faire une omelette (2017) et Où finit le monde ? (2020).

Points forts

Un album illustré à la croisée du documentaire et du manuel pratique, véritable outil pour découvrir le jardin à l'école et en famille.

Des illustrations foisonnantes et des pas à pas clairs et précis.

Par ce livre, Michael Holland, passionné d'écologie, propose des activités éco-responsables et adaptées aux plus jeunes.

Des activités autant pour le jardinage en pot à la maison que dans un vrai jardin.

Pour nous contacter : 01 55 42 63 00 par mail : info@helium-editions.fr helium-éditions.fr Retrouvez-nous sur Facebook et Instagram

Michael

DOCUMENTAIRE

MON CHAT ET MOI

20 QUESTIONS POUR APPRENDRE À S’EN OCCUPER

Florence Pinaud, illustré par Seb Cazes

Un petit chat vient d’arriver à la maison ! Voici le livre idéal pour l’élever, le comprendre et l’aimer !

Un livre pour apprendre comment vivre avec un chat, l’élever, le nourrir, et quelles sont ses habitudes. Chaque chapitre est consacré à une question qu’un enfant soucieux de bien s’occuper de son chat pourrait se poser. Le jeune lecteur peut alors mieux comprendre ce dont les chats ont besoin, pour ensuite être en mesure de s’adapter au mieux à leurs spécificités.

POINTS FORTS :

• Un texte à hauteur d’enfants, avec des réponses claires et faciles à comprendre.

• Des rubriques « Parole de chat », où le chat est personnifié pour apporter des conseils et astuces au lecteur.

• Un ouvrage pour bien s’occuper de son animal et qui corrige des erreurs encore bien souvent commises.

DÈS 6 ANS

THEMATIQUES : chat ; animaux domestiques ; compagnon.

FLORENCE PINAUD, passionnée de nature et de sciences, concilie les sujets très sérieux et quelques joyeuses incursions dans la presse jeunesse. Elle a publié chez Actes Sud jeunesse de nombreux documentaires scientifiques. Elle vit à Toulouse.

SEB CAZES est diplômé de l’École Européenne Supérieure des Arts et Technologies de l’Image d’Angoulême. Aujourd’hui il travaille dans la BD, l’illustration, le graphisme et dans l’animation. Passionné de randonnée, la nature nourrit son travail. Il vit au pied des Pyrénées, près de Lannemezan.

©Patrice Martins de barros

DOCUMENTAIRE

LIBERTÉ À VÉLO – MON VÉLO DE A À Z

Cécile Benoist, illustré par Aurélie Castex En partenariat avec la Fondation MAIF

Un guide pratique et ludique sur le vélo, véritable outil d’autonomie pour les enfants ! Tous en selle !

Un regard à la fois complet et concis sur la pratique du vélo : son apparition et évolution au fil des siècles, ses avantages sur l’environnement et la santé, des conseils pratiques de sécurité à appliquer lors de son utilisation, et même des challenges et défis pour les plus motivés ! Un documentaire complet qui permet de tout savoir sur le vélo, pour inculquer le souci écoresponsable aux enfants !

POINTS FORTS :

• Une grande variété de contenu, pour un guide très complet sur la pratique du vélo.

• Des quizz, défis, et même un atelier créatif de personnalisation de vélo qui agrémentent le texte et dynamisent la lecture.

• On estime à 20 millions le nombre de Français qui roulent à vélo !

DÈS 7 ANS

THEMATIQUES : vélo ; sécurité routière ; code de la route ; bicyclette ; casque ; environnement ; transport ; santé ; prévention.

CÉCILE BENOIST est sociologue de formation et s’intéresse particulièrement aux relations entre l’humain et l’environnement, aux peuples et aux cultures du monde. Elle vit dans le marais poitevin.

Illustratrice pour la littérature jeunesse et autrice de bande dessinée documentaire, AURÉLIE CASTEX utilise des techniques traditionnelles telles que l’aquarelle, l’encre et crayons de couleurs. Elle vit à Paris.

©Sophie Anglade
© Julien Carot

DOCUMENTAIRE ADO

VIV(R)E L’AMOUR

Roulin, illustré par Nathalie Desforges

Il n’y a pas qu’un Amour avec un grand A… Dans ce documentaire ponctué de témoignages, on explore sans tabou toutes les questions que l’on peut se poser sur l’amour, pour célébrer la diversité et la différence.

Dans ce documentaire à destination des adolescents, la journaliste Emma Roulin explique qu’il existe différents types d’amours, de sexualités et de relations. Le texte est agrémenté de témoignages d’adolescents, permettant d’apporter un aspect plus intime au récit. La parole est donnée à la jeunesse, et des récits habituellement mis sous silence sont ici partagés. Ce documentaire célèbre la diversité, la différence.

POINTS FORTS :

• Mêlant connaissances historiques et sociologiques avec témoignages personnels, ce doc ado évoque les différentes formes d’amour et met à l’honneur la diversité.

Une vision à la foi intime et scientifique sur ce vaste sujet qui est dans la tête de tous…

DÈS 13 ANS

THEMATIQUES : amour ; sexualité ; genre ; émotions ; homosexualité ; témoignages ; violence ; séparation ; féminisme ; patriarcat.

EMMA ROULIN est journaliste. Ses spécialités sont la jeunesse, l’Europe, le féminisme, l’écologie et l’éducation aux médias. Elle réalise des documentaires et web-séries pour RFI. Son travail remporte en 2015 le prix Reporters d’Espoirs dans la catégorie Web. Elle vit à Montreuil.

Diplômée en illustration des Arts décoratifs de Strasbourg, NATHALIE DESFORGES vit et travaille à Marseille.

ALBUM EN BANDE DESSINÉE / PREMIÈRES LECTURES

LES TROP SUPER – PLASTOC ALERTE !

Henri Meunier, illustré par Nathalie Choux

Les Trop Super sont enfin de retour ! Pour cette nouvelle et 13ème aventure, nos deux héros écolos vont se battre contre la pollution au plastique dans les océans, rien que ça !

Les Trop Super sont en vacances à la mer, en train de pêcher tranquillement, quand Bernardo, une créature marine géante sort de l’eau et les alerte : la vie des océans est gravement menacée par le plastique qui pollue tout, atteint les animaux, les recouvre puis les étouffe. C’est une nouvelle mission pour Les Trop Super qui ont devoir déjouer les plans machiavéliques du grand Barbouche, une crevette malintentionnée. Grâce aux Trop Super, place au grand nettoyage de l’océan !

POINTS FORTS :

• Des BD conçues en cases très lisibles qui permettent une lecture dynamique et amusante, pour les enfants à partir du CP

• Une aventure complète par album, ludique et instructive : chaque épisode des Trop Super explique un fait étonnant sur la nature. L’humour au service de la protection de l’environnement et pour sensibiliser les plus jeunes.

• Depuis 2016, 13 albums des Trop Super sont parus, comptabilisant plus de 56 000 exemplaires vendus.

DÈS 5 ANS

THEMATIQUES : environnement ; océan ; écologie ; super-héros.

SUPER HENRI MEUNIER Auteur et illustrateur jeunesse, mais aussi scénariste de bande dessinée, Henri Meunier est un auteur aujourd’hui reconnu et dont le travail est régulièrement primé. Sa série Taupe et Mulot chez hélium fait partie de ses derniers succès de librairie. Il vit et travaille à Toulouse.

SUPER NATHALIE CHOUX a une centaine d’albums à son actif, en tant qu’illustratrice et autrice. Depuis quelques années, elle mène en parallèle un remarquable (et remarqué) travail de céramiste. Elle vit actuellement en région parisienne.

©D. R.

ALBUM EN BANDE DESSINÉE / PREMIÈRES LECTURES

LES TROP SUPER – CHAUVE QUI PEUT !

Henri Meunier, illustré par Nathalie Choux

Les Trop Super c’est un joli cocktail d’aventure, d’humour et de sensibilisation à l’environnement. Ici Super Tigre et Flash Tortue ont affaire aux chauves-souris, ces animaux étranges…

Un mystérieux malfaiteur profite du sommeil des animaux honnêtes pour leur raser la boule à zéro. Quelle est l’identité du criminel ? Et quels sont ses motifs ? Voilà une nouvelle mission pour les Trop super ! Et une façon amusante d’apprendre pourquoi les chauves-souris vivent la nuit.

POINTS FORTS :

• Des BD conçues en cases très lisibles qui permettent une lecture dynamique et amusante, pour les enfants à partir du CP

• Une aventure complète par album, ludique et instructive : chaque épisode des Trop Super explique un fait étonnant sur la nature. L’humour au service de la protection de l’environnement et pour sensibiliser les plus jeunes.

• Depuis 2016, 13 albums des Trop Super sont parus, comptabilisant plus de 56 000 exemplaires vendus.

DÈS 5 ANS

THEMATIQUES : animaux ; aventure ; humour ; environnement ; nature.

SUPER HENRI MEUNIER Auteur et illustrateur jeunesse, mais aussi scénariste de bande dessinée, Henri Meunier est un auteur aujourd’hui reconnu et dont le travail est régulièrement primé. Sa série Taupe et Mulot chez hélium fait partie de ses derniers succès de librairie. Il vit et travaille à Toulouse.

SUPER NATHALIE CHOUX a une centaine d’albums à son actif, en tant qu’illustratrice et autrice. Depuis quelques années, elle mène en parallèle un remarquable (et remarqué) travail de céramiste. Elle vit actuellement en région parisienne.

couv provisoire

Format : 19,5 x 26 cm

160 pages quadri broché

Prix : 24 euros env.

En librairie mars 2025

ISBN : 978-2-330-20342-9

ACTES SUD BD / DOMAINE DU POSSIBLE

Mathieu Flammarion

L’ALLÉE DES FRÊNES

suivi d’un dossier « quel avenir pour les allées ? »

Les habitants d’un village tentent de sauver l’allée d’arbres centenaires qui doit être abattue. Pendant que certains décident de monter dans l’arbre pour empêcher l’abattage, d’autres agissent au sol et organisent la lutte.

Un docu-fiction pour comprendre les enjeux et replacer l’arbre au centre de l’action.

Dans le village de Mahaut, maraîchaire indépendante, l’allée des frênes centenaire qui longent la route va être rasée. Le village va s’organiser, apprendre à lutter, reprendre contact avec l’histoire de ces arbres car Histoire il y a. Mahaut et Xavier vont chacun monter dans un frêne, s’y attacher et commencer leur combat dans les branchages.

DANS LA MÊME COLLECTION

La collection de docu/fiction Actes Sud BD/Domaine du possible tente de dresser le portrait sensible d’hommes et femmes qui entament un processus de transition, une prise de conscience de leur environnement et décident d’agir.

Le dossier qui suit le récit, écrit par un.e spécialiste, s’intéresse aux faits et à l’argumentaire technique ou scientifique.

Mathieu Flammarion est documentaliste à la BnF. Il a déjà réalisé plusieurs fanzines où il dresse des portrait de lutte collective. L’Allée des frênes qui se situe dans une campagne entre le Nord-Est, vers la Lorraine ou la Champagne (dont il est originaire) est son premier docu-fiction au long court. Depuis plusieurs années, il milite dasn l’association « Allées, avenues, allées d’avenir » avec Chantal Pradine qui a écrit le dossier à la fin du livre.

ACTES SUD BD

Lætitia

Rouxel PÉPILLE

POUR UNE SYLVILISATION DE L’ABONDANCE

REMISE EN VENTE

Format : 19,5 x 26 cm

128 pages

broché couleur

Prix : 26 euros

ISBN : 978-2-330-18427-8

“Inventons une écologie joyeuse”, comme le propose Baptiste Morizot dans Renouer avec le vivant. Lilith prend la proposition au pied de la lettre. Cette quarantenaire “éco-désillusionnée” tombe miraculeusement enceinte et décide de créer un paradis sur terre pour son enfant en devenant sylvanière.

Un récit sur le retour de la joie, de l’abondance et de la fertilité.

Fable colorée sur l’écologie, Pépille a le double mérite d’offrir un bol d’air revigorant au lecteur sans négliger pour autant le scénario.

Adrien Le Gal, LE MONDE

Pépille est une formidable ode à la nature et à l’amour. Difficile de ne pas se laisser emporter par l’enthousiasme de Lilith pour cette nouvelle façon de vivre et de voir le monde, entre reforestation et décapitalisation.

Jeanne Remy, L’AVIS DES BULLES

Lilith et Lynn arrivent sur un petit terrain de camping clandestin en bord d’estuaire bourré d’épinard sauvage. Le locataire, Popeye, vieil hippie sympathique et écolo avant l’heure les accueille et ouvre sa table et la conversation. Alors que Lynn préfère aller se coucher, la soirée finira en bain de minuit orgasmique. L’échange charnel est puissant, le vieil homme a des mains de bûcheron qui font de caresses de libellules, et une barbe gigantesque dans laquelle Lilith a l’impression de “s’enforêster”. Leur relation ne dure pas mais de retour à la «civilisation», lilith est enceinte et elle décide de garder l’enfant et de lui construire un jardin paradisiaque, où les réalisations concrètes prendront forme. Les décisions politiques s’assument ainsi... joyeusement !

La collection de docu/fiction Actes Sud BD/Domaine du possible tente de dresser le portrait sensible d’hommes et femmes qui entament un processus de transition, une prise de conscience de leur environnement et décident d’agir.

Le dossier qui suit le récit, écrit par un.e spécialiste, s’intéresse aux faits et à l’argumentaire technique ou scientifique.

Laëtitia Rouxel est autrice de bandes dessinées à Dinan. Elle a notamment publié L’Homme semence (coéd. Parole-L’Œuf, 2013), Un Quart Né (Éd. Jarjille, 2014, soutien CNL), Striptyque, Terres émergées (Éd. L’Œuf), Des Graines sous la neige (Éd. Locus Solus, 2017, prix de la BD embarquée à Brest), Esther Volauvent (Éd. L’Œuf, 2017, d’après un conte d’Élisabeth Troestler), Douze balles montées en breloque (Éd. Goater, 2018, d’après une nouvelle de L. Guilloux), Brigande ! et Carrefour des mondes, nos lettres persanes (Éd. Locus Solus, 2019). Et Deux mains dans la terre avec Jacques Caplat chez Actes Sud BD.

REMISE EN VENTE

Format : 17 x 23 cm

128 pages

broché n&b et couleur

Prix : 20 euros

ISBN : 978-2-330-15739-5

Coédition avec le

Réseau Biocoop Grand-ouest et l’Association Agir pour l’environement

La collection de docu/fiction Actes Sud BD/Domaine du possible tente de dresser le portrait sensible d’hommes et femmes qui entament un processus de transition, une prise de conscience de leur environnement et décident d’agir. Le dossier qui suit le récit, écrit par un.e spécialiste, s’intéresse aux faits et à l’argumentaire technique ou scientifique.

Jacques Caplat et Laetitia Rouxel

DEUX MAINS DANS LA TERRE

SUIVI DE CHANGER, UNE TRANSITION AGROÉCOLOGIQUE

Un agriculteur, entouré de sa femme et de sa fille, remet son métier en question puis s’engage dans une transition vers l’agriculture biologique dans le but de retrouver son autonomie. Au fil de son cheminement, il change de regard sur l’agriculture et découvre que le paysan peut être un véritable “sauveur climatique” et source d’un renouveau territorial.

Fred est céréalier. Il cherche à s’agrandir, tandis que sa femme Mel remet au contraire en question son mode de production. Leurs désaccords ne remettent pas en cause leur couple, ils se réunissent en particulier autour de leur enfant qui va bientôt naître. Huit ans plus tard, Fred s’est agrandi et modernisé, mais se sent totalement dépendant de sa coopérative. Les critiques portées par sa femme depuis des années ont fait leur chemin, l’ont déstabilisé.

Il annonce à sa femme sa volonté de tout remettre à plat, ce qui resserre leur relation et conduit Mel à le soutenir activement.

Dans un premier temps, Fred n’a rien décidé mais il s’informe par des podcasts, des conférences, des rencontres. Il est aiguillonné en permanence par sa fille Thémis, qui l’encourage, le surprend voire lui adresse des reproches selon les moments. Dans un deuxième temps, il s’ouvre vers d’autres pratiques. Il participe à une visite de ferme, discute avec une voisine, va rencontrer un paysansélectionneur. À l’issue de ce cheminement personnel, Fred transforme sa ferme et ses pratiques.

Jacques Caplat est agronome et anthropologue est l’auteur de plusieurs livres sur l’agriculture biologique aux éditions Actes Sud, et de conférences, formations et expertises. www.changeonsdagriculture.fr

Laëtitia Rouxel est autrice de bandes dessinées à Dinan. Elle a notamment publié

L’Homme semence (coéd. Parole-L’Œuf, 2013), Un Quart Né (Éd. Jarjille, 2014, soutien CNL), Striptyque, Terres émergées (Éd. L’Œuf), Des Graines sous la neige (Éd. Locus Solus, 2017, prix de la BD embarquée à Brest), Esther Volauvent (Éd. L’Œuf, 2017, d’après un conte d’Élisabeth Troestler), Douze balles montées en breloque (Éd. Goater, 2018, d’après une nouvelle de L. Guilloux), Brigande ! et Carrefour des mondes, nos lettres persanes (Éd. Locus Solus, 2019).

Et Deux mains dans la terre avec Jacques Caplat chez Actes Sud BD

couv provisoire

Format : 19,5 x 26 cm

400 pages quadri relié

Prix : 27 euros env.

En librairie avril 2025

ISBN : 978-2-330-20343-6

Publié avec le soutient du CNL

ACTES SUD BD

Jean Lecointre

BARCAROLLE

Poulenc explore la psychée humaine. Grâce aux drogues, il pu atteindre des niveaux de conscience dont on ne soupçonnait pas l’existence. L’euphorie du succès s’est transformée en cauchemar. Il est devenu dépendant et incontrôlable.

En proie à une crise existencielle, le héros dépassé cherche un moyen d’en finir.

— Je n’ai plus rien à faire ici, mais... j’ai peur d’avoir mal...

Tu peux me procurer une arme ?

— Pour les gens comme toi, il y a peut-être un endroit...

Sois à l’heure, le paquebot ne t’attendra pas.

Jean Lecointre, au sommet de son art du détournement d’image, emmène son héros dans un voyage introspecto-fantasmagorique sur une île de tous les possibles.

Retrouvera-t-il le goût, le besoin de vivre ?

À travers le récit des aventures du professeur Poulenc, on pourra reconnaître, les préoccupations égocentrées de notre époque et les questionnements sur les conséquences de nos choix sur notre environnement.

Ce détournement de roman photo inspiré des feuilletons à l’eau de rose des années 1950 se fait à partir du point de vue du héros, psychologiquement instable, sous l’emprise de psychotropes. Une vision hallucinée et paranoïa-critique chère aux surréalistes.

Né en 1964, Jean Lecointre est un artiste atypique de la scène graphique contemporaine.. Élève de Roman Cieslewicz. Il puise son inspiration en disséquant toutes sortes de vieux papiers pour livrer des ambiances étranges, évoquant tout à la fois l’univers de David Lynch période «Eraserhead» ou les associations déstabilisantes de Luis Buñuel. Dès 1995, Jean Lecointre publie ses premières illustrations pour Libération avant de mettre en images la cultissime “Balançoire de Plasma“ sur un scénario de Pierre La Police. En 2003, il passe à l’animation avec “Turkish Delights” diffusée sur Canal + . En parallèle, il signe “Les Dents du loup” (2002), “Les Animaux Domestiques” (2007) et “A la mode” (2010), chez Thierry Magnier pour la jeunesse. En 2010 les éditions Cornélius publient “Greenwich”, une imposante monographie accompagnée d’une exposition itinérante produite par la galerie Arts Factory. En 2013 Jean Lecointre reçoit la Pépite du meilleur album au SLPJ pour “L’Odyssée d’Outis”. En 2019, paraît l’album jeunesse “Cache-cache Cauchemars” qui reçoit en 2023 la Mention spéciale Album photo pour la jeunesse à Bologne.

Antonia Kühn PARENTS GONFLABLES

Couverture provisoire

Traduit de l’allemand par Amandine Schneider

Couverture couleur et intérieur noir

320 pages / 170 x 230 mm 24 euros TTC

ISBN 978-2-3662-498-7

Comment trouver l’harmonie dans une famille recomposée ? Faire en sorte que parents et enfants trouvent leur place dans cette nouvelle « famille patchwork », sans craindre d’exprimer leurs interrogations, leurs craintes quant à cette nouvelle vie ?

Antonia Kühn suit l’histoire de l’une de ces familles, fortement inspirée de sa propre expérience de vie, et pointe les différents obstacles qu’elle doit surmonter au quotidien. Qu’il s’agisse de la gestion de la garde alternée, de la répartition des fêtes de fin d’année, des week-ends silencieux sans enfants par opposition au week-ends « bruyants », ou encore de la culpabilité ressentie à l’égard des enfants du nouveau partenaire, qu’on ne parvient pas à aimer autant que ses propres enfants biologiques, elle n’évite aucun tabou, et souligne l’importance du recours à une médiation (thérapie familiale, de couple, ou individuelle) pour faire face à ces changements de vie radicaux.

Avec intelligence, finesse et humour, elle retrace le quotidien de cette famille nouvelle, qu’elle fait le choix de figurer sous des traits de renards et de chats, pour bien souligner le caractère composite de cette nouvelle cellule familiale et la persistance des liens biologiques initiaux.

L’AUTRICE

Antonia Kühn, née en 1979, a étudié le design de communication à Kiel et l’illustration à la HAW de Hambourg. Antonia Kühn vit à Hambourg, où elle travaille comme illustratrice et autrice de BD indépendante. Ses travaux ont été exposés à plusieurs reprises au Festival international de la bande dessinée FUMETTO de Lucerne et au Comicfestival de Hambourg. Illustratrice de nouvelles et d’articles pour des magazines, elle est l’autrice d’un précédent roman graphique, La Clairière, paru aux éditions Cambourakis en 2020.

cela implique, des compromis et de l’écoute nécessaire, pour les parents comme pour les enfants.

• un ouvrage qui s’adresse à ces « familles patchwork » et souligne l’importance des médiations (thérapies de couples ou suivi individuel) pour accompagner ces adaptations liés aux changements radicaux de mode de vie.

• une réflexion sur les nouvelles manières de faire famille, qui dépasse le cadre de la cellule nucléaire traditionnelle et invite à réfléchir à de nouveaux modes de vie ensemble.

Antonia Kühn PARENTS GONFLABLES

69, 70, 71, 72, 73... nur noch vier stufen! PaP i?

j a, das K enne ich sogar sehr gut.

hast du hunger? soll ich was Kochen?

nee.

h eute nicht. ich muss gleich weiter.

m agst du noch K urz einen K affee mit uns trin K en?

m ilo! sagst du mama bitte schnell noch t schüss, bevor du einfach so verschwindest?!

sein ruc K sac K!

wie geht es dir?

heyyy. da bist du ja wieder! Komm her, mein Kleiner!

ganz gut. ich bin müde und gleichzeitig wach. K ennst du das?

schwimmsachen sind im turnbeutel. die badehose ist schon wieder zu K lein...

wollt ihr eine besorgen oder soll ich mich darum K ümmern?

t schüss mami! bis irgendwann!

also h ör mal, wir sehen uns doch übermorgen schon wieder!

na, weiss ich ja nicht... du K ennst doch den rhythmus!

Antonia Kühn

PARENTS GONFLABLES

diesmal alles richtig machen.

Antonia Kühn

PARENTS GONFLABLES

wie genau gestalten sie denn die übergaben?

das hört sich ganz vernünftig an.

meistens frühstüc K en wir zusammen oder essen gemeinsam mittag.

es ist dann auch erst einmal alles ents P annt und m ilo ist sehr ausgelassen...

jedenfalls versuchen wir, es mit einer gemeinsamen mahlzeit zu verbinden.

immer schaffen wir das aber auch nicht.

w enn es sich dann aber dem ende nähert, Ki PPt seine stimmiung ganz P lötzlich.

ja, er fängt an zu weinen und will sich verstec Ken.

ich verstehe.

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