Littérature et polars
Grand format
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TOUS LES VISUELS PRESENTÉS DANS CE DOCUMENT SONT PROVISOIRES & PEUVENT NE
PAS REFLÉTER LA FINALITÉ DES PROJETS ÉDITORIAUX
Les visuels qui n’apparaissent pas sont toujours en cours de développement
LE PREMIER LIVRE
ALBIN DE LA SIMONE Mes battements
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Il y a des lieux, des saveurs, des moments qui ont compté. Et les textes et les images pour les raconter - comme autant de pièces d’un puzzle. Voici le carnet dessiné d’Albin de la Simone, sismographe de ses battements.
Pour Albin de la Simone, avant la musique était le dessin. Mais à la sortie de l’adolescence, l’envie de jouer, de composer, de chanter, a éclipsé tout le reste. Et les encres et autres aquarelles ont été réduites au silence. L’éclipse a duré trente ans, jusqu’à ce qu’un nouvel accord se trouve. Aujourd’hui, le chanteur dessine et le dessinateur chante. Il dit – avec sincérité, tendresse, finesse – son enfance, son chemin, les tournées ; les couleurs de ses souvenirs, l’âme des lieux qu’il traverse, ce qui fait vibrer sa vie, et la rythme.
L’AUTEUR
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Depuis 2003, Albin de la Simone a publié sept albums (Albin de la Simone, 2003 ; Je vais changer, 2005 ; Bungalow !, 2008 ; Un homme, 2012 ; L’un de nous, 2017 ; Happy End, 2021 et Les cent prochaines années 2023), aux chansons à la fois pop et singulières, inspirées par les choses de la vie de l’homme, les thèmes éternels de l’amour, de l’amitié, du temps qui passe. Toi là-bas sortira en mars 2025. Albin de la Simone est aussi musicien, producteur, auteur, compositeur ou arrangeur pour d’autres chanteurs : Vanessa Paradis, Alain Souchon, Alain Chamfort, Keren Ann, Arthur H, Mathieu Boogaerts, JP Nataf, Iggy Pop, Salif Keita… Et dessinateur.
D’ALBIN DE LA SIMONE
POINTS FORTS
u Un artiste identifié du grand public.
u Des instantanés qui révèlent un trait autant qu’une plume.
u Une sensibilité immédiatement perceptible.
u Une triple actualité (livre, disque, tournée).
ACTUALITÉS
u Exposition prévue en juin-juillet à Amiens (artiste associé au FRAC Picardie). Et certainement en septembre à Paris.
u Sortie simultanée du nouvel album d’Albin de la Simone : Toi là-bas.
u Tournées au printemps et à l’automne.
u L’auteur est le personnage d’un roman-photo de Marguerite Abouet à paraître en avril au Seuil.
Tournée de printemps :
07/03 : Oberhausbergen
15/03 : Mézidon-Canon
19/03 : Vallet
21/03 : Cancale
22/03 : Pornichet
28/03 : Bourg-la-Reine
29/03 : Cenon
03/04 : Sotteville-lès-Rouen
04/04 : Marly-Le-Roi
05/04 : Vitry-le-François
10/04 : Surgères
11/04 : La Rochelle
17/04 : Passy
18/04 : Dardilly-Lyon
20/04 : La louvière (Be)
24/04 : Changé
25/04 : Rennes
28/04 : Rennes
08/05 : Chêne-Bourg (Ch)
19/05 : Paris
29/05 : Chens-sur-Léman
“Un premier livre de ce type, comme un premier disque, est un peu constitué d’une vie entière, et quand on a cinquante ans passés, il y a du tri à faire. À partir du deuxième, si on a bien fait son boulot dans le premier, on part d’une page blanche, ou au pire, d’une page beige. Nous verrons. Je dessine depuis toujours. Ou plutôt non. Comme tout le monde, je dessinais enfant, n’importe où, n’importe quand, allongé sur le ventre ou voûté sur une table, et puis l’adolescence venue, au lieu de passer à autre chose, j’ai décidé d’en faire ma vie, mon métier.
Alors que le système éducatif conventionnel me croisait les skis, après une seconde désastreuse, je suis entré à l’Institut Saint-Luc, à Tournai (Belgique), où j’ai obtenu mon bac et un diplôme d’arts plastiques. Mais la musique se révélait parallèlement à moi comme un moyen plus facile et puissant d’exprimer mes émotions. J’ai emprunté cette voie et ne l’ai jamais regretté. Le dessin m’a alors quitté pendant trente ans. Dessiner me frustrait, je finissais toujours par tout gâcher avec un trait de trop, une couleur moche, un œil penché, une tête trop grosse, jusqu’à l’apparition de la tablette numérique et son fabuleux stylet. J’ai
ALBIN DE LA SIMONE Mes battements
note de l’auteur
enfin pu annuler mes erreurs, redresser l’œil, réduire la tête et reprendre ma couleur à l’infini jusqu’à en être heureux. J’étais en tournée, les transports occupaient le plus clair de mon temps, je dessinais continuellement et publiais au fur et à mesure mes expériences de tournée sur Instagram. J’ai repris confiance en mon trait. Aujourd’hui je dessine encore sur la tablette, mais aussi beaucoup à la plume, directement, sans crayonner, et j’aime cette sensation de risque, de devoir faire avec mes approximations. Après tout, je viens du jazz et dans le jazz, quand on improvise, si l’on tombe sur une “fausse” note, on la rejoue, on essaie de lui donner un sens, de voir où elle nous conduit. La boucle est bouclée. Le parallèle avec la musique ne s’arrête pas là pour moi. Depuis vingt ans j’écris et chante des chansons. De courtes pièces où la musique et le texte se partagent le travail d’expression. Et je publie des disques qui en sont les recueils. Ce livre est lui aussi un recueil de petites pièces dans lesquelles le dessin et le texte collaborent pour vous raconter ce qui fait vibrer et rythme ma vie. Mes battements.”
A.de la S.
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mars 2025 - ALBIN DE LA SIMONE -
Le premier ouvrage illustré du chanteur, producteur, auteur et compositeur aux 8 albums.
COMMUNICATION NUMÉRIQUE
•Production d’une vidéo de l’auteur.
•Posts sur les réseaux sociaux.
•Mise en avant dans la newsletter grand public.
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COMMUNICATION PRESSE, TV & RADIO
TV : Culturebox par Daphné Bürki (France TV) – Quotidien (TMC) – C à vous (France TV) – La Grande Librairie (France 5)
Radio : RTL Midi – Côté Club (France Inter) – Totémic – Le Grand Atelier – Nova
Presse féminine : Elle – Madame Figaro – Vogue – Harper’s Bazaar – Version Femina – Biba – Marie Claire – Flow –
Simple Things – Télé 7 jours
Presse spécialisée et mensuelle : Lire Magazine – LH Magazine – M le Magazine du Monde
Presse musique : Les Inrockuptibles – Rolling Stone – Rock & Folk
Hebdo : Le Nouvel Obs – Le Parisien – Society – Télérama – Le Monde des livres – Libération
PQR : Ouest-France – DNA – L’Est Républicain – Presse du Centre – La Provence – Le Dauphiné libéré –
Sud Ouest – La Voix du Nord – Vaucluse Matin
Presse belge et suisse : Le Temps – Focus Vif – Le Quotidien – RTBF – Gaël – Femmes d’Aujourd’hui – Femina
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FABIO VISCOGLIOSI
Les Cambrioleurs
Une bande de quatre apprentis voleurs part en cavale pour écouler leur butin : un mystérieux livre en accordéon signé de grands maîtres des années 30. Un délicieux roman faussement candide sur l’art et ses énigmes.
La tête vide et le cœur flou. Et tellement fauchés que ça en devient comique, quatre comparses vivent d’expédients, sans solution existentielle probante, à Lyon au début des années 80. En contrepartie de ce qu’ils considèrent être du vol – le narrateur est renvoyé sans ménagement et sans rétribution de l’agence du publicitaire Copeau –, ils décident d’une expédition nocturne pour marauder du fric au patron. Leur butin prend la forme baroque d’un objet d’art aux sources mystérieuses. Les questions s’enchaînent : qu’est-ce que la Société Anonyme, Inc. ? Peut-on voyager dans le temps sur une bande de papier ? Le cercle parfait existe-t-il ? En cherchant à déplier tous les secrets de cette marotte pour collectionneurs pointus, les apprentis détectives tracent la route jusqu’en Suisse où va se jouer le destin de “l’accordéon de Duchamp”.
À l’apparente légèreté des situations et à la sobriété de l’écriture répondent l’ambiguïté et la subtilité de ce roman sur l’art et ses énigmes. Et dans les plis duquel se cache l’idée d’un art plus modeste, qui ne s’expose pas, mais trouve sa source dans l’innocence et “la beauté des circonstances”. Puisant son inspiration du film noir à la new-wave en passant par les péripéties burlesques, une composition soignée sous l’ombre portée du surréalisme.
LA RENCONTRE FORTUITE D’UN ACCORDÉON ET D’UNE R16 CHEZ UN MARCHAND D’ART
POINTS
FORTS
u Une énigme inédite dans l’histoire de l’art.
QUELQUES CHIFFRES
u Harpo : 3 235 ex. en édition courante
10 × 19 CM
208 PAGES
19 € ENV. 978-2-330-20434-1
À PROPOS DE HARPO
“Avec cet Harpo sans harpe, perdu dans la France profonde, Fabio Viscogliosi, illustrateur et peintre, musicien artisan d’une pop pleine de finesse, mais aussi fin écrivain, déroule un texte décalé, jonglant entre l’histoire et un imaginaire chargé de poésie pour signer un petit bijou littéraire, tour à tour road movie miniature, fable en super huit ou tendre roman d’apprentissage, d’une grande subtilité.”
Rolling Stone
L’AUTEUR
Écrivain, musicien, peintre et dessinateur, Fabio Viscogliosi est né en 1965 près de Lyon. Il a notamment publié trois récits aux éditions Stock, Je suis pour tout ce qui aide à traverser la nuit, Mont Blanc et Apologie du slow. Chez Actes Sud a paru Harpo (2020).
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FABIO VISCOGLIOSI
“On fait tourner le certificat, incrédules, puis on considère l’accordéon au sol comme s’il s’agissait d’une relique téléportée à travers les âges. Les peintures ne comportent aucune autre mention que les signatures, rien qui permette de déterminer l’époque ni l’origine exacte, mais cet objet ne date pas d’hier, c’est indéniable, il sent le vieux papier sauvé des eaux. Quant à l’imaginer authentique, c’est une autre histoire.”
“Avec Les Cambrioleurs, je souhaitais écrire un conte moderne, entre roman d’apprentissage et enquête artistique. Il me semble que tout est parti du titre – « cambriole », dérivé de camera, la chambre –, ce mot m’a toujours attiré, peut-être pour ce qu’il suggère d’enfantin et de bricolé. Amateurs, maladroits et candides, mes cambrioleurs le sont jusqu’au bout des gants, à l’image du récit qu’en donne le narrateur, perpétuellement dépassé par les événements et sa vie en accordéon. En chapitres brefs, je voulais saisir cette fluidité des mouvements et le quotidien de jeunes gens égarés dans les plis de leur époque. Ces zones furtives où l’ordinaire se convertit en merveilleux, celui des pas dans la neige et des premières amours, de la réalité des images et de l’horizon fantasmé.
Le décor est celui de la province française, avec quelques escapades du côté de la Suisse et de l’Italie, sur les pas du
FABIO VISCOGLIOSI Les Cambrioleurs note d’intention
saint François de Giotto. À certains signes – musiques, objets, mobilier –, on peut deviner que l’action se situe au tournant des années soixante-dix et quatre-vingt. Les personnages rêvassent, s’emballent, arpentent les rues d’une cabine téléphonique au café, et ainsi de suite. Un certain temps de l’innocence se joue là, déterminant à mes yeux.
La silhouette de Marcel Duchamp surgit à mi-parcours, présent et passé se confondent, et les cambrioleurs se transforment en détectives. La petite bande caracole de-ci de-là, relève les indices dans le paysage, avec l’espoir que si l’on relie tous les points, une image vraie apparaîtra. Et cette idée qui infuse dans l’esprit du narrateur : l’enquête, toutes les enquêtes, ne sont peut-être que des prétextes pour tomber amoureux.”
F. V.
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B-52 ou celle qui aimait Tolstoï
Roman
Une jeune vietnamienne, médecin de profession, traverse la guerre avec la volonté féroce de ne pas céder à l’emprise de sa famille, pas plus qu’à celle du régime totalitaire de son pays. Après l’opération de bombardement de Linebacker 2, la rencontre d’un américain dans la prison de Hao Lo à Hanoï va symboliser la quête de sa vie, celle de l’altérité comme moyen de se libérer de tout enfermement.
POINTS FORTS
u Une romancière Vietnamienne qui n’hésite pas à écrire sur le régime totalitaire de son pays avec humour et ironie. Avoir fait le choix de traduire Houellebecq n’est donc pas surprenant.
ACTUALITÉS
u De nombreux évènements vont célébrer ce 30 avril 2025, les 50 ans de la réunification du Vietnam. La date du 30 avril 1975 ayant mis fin à 21 ans de résistance anti-Américaine. Cette actualité nous donnera l’occasion de faire venir l’auteure en librairie.
13,5 × 22,3 CM
À PROPOS DE LE PARC AUX ROSEAUX
Oscillant entre humour et critique acérée, Thuân déconstruit brillamment les clichés, entre les années de jeunesse à Hanoï de sa narratrice et la nouvelle génération saïgonaise évoquant ça et là les “dramas” sud-coréens et les fast-foods. Un roman puissant aux confins des mondes d’hier et d’aujourd’hui.
Marie Jouvin, Lire Magazine
Humour grinçant, langue “sinueuse comme une bombe à retardement” : Le Parc aux roseaux, le dernier roman de l’écrivaine, est un bijou à découvrir sans tarder.
Doan Bui, Bibliobs
Enlevé et plein d’humour, ce texte pose un regard décalé sur l’exil, la famille et la France peignant notamment “des Français si complexés par leur pessimisme qu’ils le justifient en écrivant inlassablement de la littérature”.
Florence Noiville, Le Monde des livres
Auréolé d’un grand succès au Vietnam, Thuân, qui vit à Paris, brouille les pistes entre le réel et la fiction. Elle glisse ici et là quelques pages d’un autre roman savamment mis en abîme, construit ironiquement un vrai-faux lien de parenté avec l’œuvre de Duras, et nous livre, en toute modestie, une déchirante ritournelle de l’exil.
Augustin Trapenard, Le Magazine littéraire
L’AUTEURE
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Après son baccalauréat, Thuân part à Moscou où elle étudie la littérature russe et anglaise. Elle y demeure cinq années. En 1992, elle gagne la France où elle poursuit ses études à la Sorbonne, épouse à Paris le peintre Vietnamien Tran Trong Vu et s’installe avec lui à Antony. Les livres de Thuân sont publiés dans son pays mais certains sont censurés, d’autres comme Le Parc aux roseaux publié en 2023 aux éditions Actes Sud a été imprimé au Vietnam puis interdit à la diffusion. Ses romans font l’objet de nombreuses recherches universitaires au Vietnam, en France et aux États-Unis, pour son écriture novatrice, parfois dérangeante par son humour. Parallèlement à son œuvre personnelle, Thuân a traduit en Vietnamien Houellebecq Modiano, Manchette et Jean-Paul Sartre.
La narratrice de ce roman est médecin à Hanoï quand les B52 bombardent cette ville en 1972. Des centaines de civils meurent en un instant sous les missiles américains, les défenses de l’armée populaire nord-vietnamiennes contre-attaquent, une vingtaine d’avions est abattue. Quelques survivants des krachs sont incarcérés.
Quelque temps plus tard, une liste de ces prisonniers américains est transmise aux soignants, parmi eux se trouve un certain Andreï Bolkonsky.
La narratrice le repère immédiatement, ce nom est celui du héros de Guerre et Paix, Tolstoï est son écrivain préféré. Sans hésiter, elle se porte volontaire et se présente aux portes de la prison la plus dure d’Hanoï.
Dans la cellule de cet ingénieur électronique, fils d’immigrés russes aux États-Unis, va se nouer une indicible histoire. Cet américain parle russe, elle aussi, la littérature les rapproche mais ils appartiennent à des mondes opposés en un lieu exposé à toutes les surveillances.
Puis la porte se referme. Les années passent, la jeune femme obtient une bourse, quitte le Vietnam le temps d’un stage à Paris. Là encore, elle postule pour un établissement pénitencier où s’imposent l’anonymat, l’altérité, et la violence ; des lieux où le souvenir de Bolkonsky n’est jamais très loin…
Paris lui plait mais elle demeure d’une extrême lucidité, la liberté est un leurre : même en dehors du pays les Vietnamiens sont disciplinés. Elle se
B-52 ou celle qui aimait Tolstoï
méfie d’eux et des autres mais cela l’indiffère. Indépendante, ne craignant pas le danger, elle observe avec humour la faiblesse de ses amants, qui pour un soir et quelques autres, traversent ses nuits en ne voyant d’elle que les charmes de l’exotisme ou les avantages de sa situation.
Optimiste, ironique et déterminée, elle se confronte à un monde dans lequel elle demeure étrangère, à distance, en surplomb. En tous lieux elle évolue sans jamais perdre pied tant elle aborde l’existence avec un humour cinglant et une volonté d’émancipation chevillés au corps. À moins qu’une singulière mise à distance des faits et des êtres soit la seule façon pour elle de s’éloigner de souvenirs trop sombres, ceux d’un peuple sidéré par une guerre infernale et, comme si cela ne suffisait pas, tourmenté à jamais par un régime totalitaire imposant l’effacement de toute individualité.
Un texte chatoyant, lumineux d’optimisme et de dérision, pour dépeindre, à travers l’itinéraire d’une jeune soignante vietnamienne, l’errance de ce peuple de survivants, de résistants qui s’est battu, puis en partie exilé pour fuir l’insupportable, se reconstruire ailleurs avec une volonté de fer, une discipline ancestrale et une mémoire indestructible.
“Fin décembre 1972, à la veille des accords de Paris mettant fin à la guerre du Vietnam qui avait opposé depuis près de dix ans le Nord aidé par Moscou et le Sud soutenu par Washington, les États-Unis ont décidé de bombarder le Nord-Vietnam et de « le ramener à l’âge de la pierre » dans l’espoir d’obtenir des conditions qui leur seraient avantageuses. Cette opération américaine « Linebacker II » a été appelée par Hanoi le « Dien Biên Phu aérien » tant la puissance de mort de ces avions bombardiers, les fameux B-52, fut terrifiante.
Je suis née à Hanoi pendant le premier bombardement américain et, contrainte de quitter ma famille pour me réfugier à la campagne, j’ai vécu des moments atroces, dans la solitude, la peur et souvent la faim. Ces images de l’Ukraine ont réveillé en moi autant de souvenirs douloureux comme ces bombardiers géants qui, tels des dinosaures, avaient déchiré le ciel de mon enfance. Fiction, B-52 ou celle qui aimait Tolstoï prend donc racine dans mon vécu. « On ne peut écrire hors de soi » pour reprendre les mots de Duras.
B-52 ou celle qui aimait Tolstoï note de l’auteure
En 1986, après mon baccalauréat à Hanoi, j’ai été envoyée en Russie par le Ministère de l’Education pour faire mes études supérieures. C’était le début de la Perestroïka. Grâce aux réformes économiques et sociales menées par Gorbatchev, les Soviétiques goûtaient à la liberté. Avec les autres étudiants en littérature russe, j’ai découvert Pasternak, Bakhtin, Akhmatova, Boulgakov, Grosmann, Ehrenbourg, Nabokov et nombre de textes publiés dans le samizdat, y compris la nouvelle critique qui proposait un autre regard sur les œuvres classiques souvent déformées par une propagande au service de la politique culturelle du Parti Communiste Soviétique. Quelques années plus tard, j’ai pu approfondir mes connaissances de la littérature russe à la Sorbonne, avec mes professeurs français. B-52 ou celle qui aimait Tolstoï est mon hommage à l’écrivain russe. Il me permet de renouveler ma réflexion sur la guerre, sur une humanité mise au défi des violences collectives. À l’instar du roman tolstoïen, le mien porte un message de paix.”
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BERTRAND LECLAIR Transformations
Une relecture renversante de La Métamorphose au souvenir vivace des épisodes délirants d’un enfant.
“La folie aussi peut être un long voyage – un long voyage dans le sous-texte obscur mais bien réel de nos vies domestiquées”.
Un récit réflexif sur les arcanes de la vie familiale, rapporté à l’expérience de relecture singulièrement éclairante du premier chef-d’œuvre de Kafka, La Métamorphose. Constatant que le texte découvert à l’adolescence a entre-temps changé de sens, un père revoit la manière dont il a douloureusement vécu les épisodes délirants traversés par sa fille, jeune femme sourde et grande sportive d’une vingtaine d’années. C’est une déflagration qui survient dans la “doucereuse léthargie” quotidienne et creuse un précipice au bord duquel tout le système familial, que l’on pensait de prévenance et d’attention à l’autre, tangue et se transforme.
Le jeu dialectique des combinaisons entre la vérité du livre et celle de la famille donne son pouls à l’écriture polyrythmique de Bertrand Leclair dans ce texte bouleversant d’honnêteté autour de la folie et du sort qui lui est réservé dans la société contemporaine. Ou ce que peut produire la littérature comme autre savoir sur la “santé mentale”, décrétée cause nationale en 2025.
À PROPOS DE MALENTENDUS
10 × 19 CM
232 PAGES
21,80 € ENV.
978-2-330-20435-8
Malentendus cherche un lieu de silence entre la déflagration intime et le vacarme du monde. Cet espace de méditation se niche dans les trous d’une écriture aussi impulsive qu’analytique, au plus près des émotions brutes, mais à l’affût du surgissement de la pensée.
Marine Landrot, Télérama
PARENTALITÉ ET FOLIE AU PRISME (D’UNE RELECTURE) DE KAFKA
POINTS FORTS
u Richesse des réflexions sur : la parentalité, la folie, la dérive sécuritaire de la psychiatrie, les sortilèges de Kafka.
ACTUALITÉS
u La santé mentale, érigée Grande cause nationale pour l’année 2025.
u Parution simultanée de Malentendus en Babel.
QUELQUES CHIFFRES
u Malentendus (« un endroit où aller », 2013, prix Handi livres, 2014) : près de 3 000 ex.
L’AUTEUR
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Bertrand Leclair est romancier, essayiste et dramaturge. Auteur de nombreuses fictions radiophoniques, il a publié une vingtaine de livres depuis L’Industrie de la consolation (Verticales, 1998), parmi lesquels L’Invraisemblable histoire de Georges Pessant (Flammarion, 2010, Perdre la tête (Mercure de France, 2017) et Le Train de Proust (Fayard, 2022). Chez Actes Sud ont paru Malentendus (2013) et Le vertige danois de Paul Gauguin (2015).
“Opérant dans et depuis le livre pour mieux atteindre votre propre vie, ce renversement fait de la métamorphose de Gregor [Samsa] le point de départ d’un récit racontant méthodiquement, pas à pas, l’implacable mécanique qui peut s’emparer d’une famille tout entière au surgissement en son sein d’une altérité radicale – altérité qu’elle aura aveuglément nourrie et peut-être même provoquée, à son insu ?”
“En avril 2023, une proposition de collaboration théâtrale m’a incité à relire intégralement La Métamorphose, ce que je n’avais pas fait depuis l’adolescence.
L’effet de cette relecture a été stupéfiant. Non seulement le livre a changé de sens, mais il a provoqué un choc psychique. J’ai rapidement réalisé que raconter l’effet si puissant du récit de Kafka pour en chercher les raisons jusque dans la vie m’ouvrait une liberté que je désespérais de ne pas avoir depuis quatre ans : aborder les crises psychiatriques qu’avait alors traversées ma fille d’une vingtaine d’années, et qui relevaient de son histoire à elle.
J’ai abandonné mon chantier en cours, je me suis lancé, avec son accord. L’emploi de la première personne s’est révélé impossible : le « je » ici ne pouvait pas être fictif, et il fallait impérativement une distance. La troisième personne, calquée sur celle dont joue si magistralement Kafka, m’a semblé factice. Le « vous » s’est alors imposé, pour couler de source.
BERTRAND LECLAIR
note de l’auteur
J’étais persuadé que j’irais à toute allure, j’ai mis plus d’un an. Ce que je n’avais pas prévu, c’est qu’à son propre rythme le texte exigerait de me transformer moi-même en profondeur.
Ce que nous fait la littérature, ce qu’elle peut bien nous faire ? La question m’est de longue date une obsession. L’évidence, cette fois, permettait d’en témoigner sans aucun subterfuge. Au-delà des sujets qui le trament (la parentalité, la folie, la dérive sécuritaire de la psychiatrie, les sortilèges de Kafka…), j’ose croire que ce témoignage des puissances de la littérature donne à ce roman si particulier sa force vitale. Parce qu’il y a parfois de ces sortes de miracles, et bien que je sois suspendu comme tout un chacun à l’ignorance de l’avenir, je m’en voudrais de ne pas le préciser, ici : huit mois après avoir été la toute première lectrice du manuscrit, ma fille libérée de l’emprise pharmacologique va bien, mieux que jamais peut-être.”
B. L.
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MARS 2025
13,5 × 22,3 CM
256 PAGES
21 € ENV.
978-2-330-20335-1 -:HSMDNA=WUXXZV:
JULIE ACKERER Plonger le premier
Roman
Julie Ackerer signe, avec ce premier roman, une variation franco-japonaise tout en lignes brisées sur le courage de grandir et sur la place qu’on peine parfois à trouver dans le monde, nimbée d’une sensorialité attentive et du charme des pas de côté.
Lorsque Line quitte le Japon et vient étudier en France, c’est l’occasion pour elle de retrouver une part de l’enfance jamais oubliée, les vacances ensoleillées sur les plages de Collioure, l’oncle taciturne, auteur de livres pour la jeunesse, les rues de Paris qui parlent une langue qui la dépasse, les visages familiers qui la rassurent. Le temps est passé par là et Élie, Arthur, ibaut, Charlotte sont eux aussi à cet embranchement singulier où la vie, la vraie, commence. Celle des choix, des doutes, des nuits blanches, des corps déshabillés à la va-vite et des bières bues sans soif, des lendemains brumeux brusqués par les obligations soudaines. Peu à peu, on change. On trébuche. On avance malgré tout, malmenés par le courant, heurtés par les défaillances des adultes. On cherche surtout les mots à apposer sur ces bouleversements pour en dé nir les contours – di cile lorsque la langue nous échappe parfois.
Sur le courage de grandir et sur les chemins de traverse qu’il faut parfois prendre pour en n trouver sa place, Julie Ackerer signe un premier roman mélancolique peuplé de personnages qui ploient mais ne cèdent pas au vacarme du monde, se découvrent et se heurtent, se laissent aller à la fragilité. Car c’est peut-être cela aussi, devenir adulte : accepter de prendre la tangente quand l’innocence de l’enfance se met à faire défaut.
PREMIER ROMAN
POINTS FORTS
u Entre Paris et Tokyo, Plonger le premier se déroule sur une dizaine d’années, ponctuées par les changements de saisons. Peu à peu, on voit les protagonistes grandir, se confronter au réel, guérir des blessures de l’enfance.
u Une esthétique nourrie d’une attention précise portée aux odeurs, aux couleurs, qui laisse a eurer les prises de décisions chuchotées, les métamorphoses minuscules et les bouleversements intimes.
L’AUTRICE
Julie Ackerer est née à Tokyo en 1997 et vit à Paris, où elle travaille dans l’édition. Encouragée par le prix du Jeune Écrivain (2022), elle écrit des nouvelles dont beaucoup sont inspirées par ses séjours réguliers au Japon. Plonger le premier est son premier roman.
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“Dans ce premier roman, j’ai eu envie d’aborder l’amitié à l’heure du passage à l’âge adulte, d’évoquer les petites déceptions qu’il faut tolérer pour faire durer celle-ci, quand on se rend compte qu’avoir grandi ensemble ne su t pas et qu’on rebat les cartes de ce qu’on aime chez l’autre.
Plus précisément, j’ai essayé d’observer ce phénomène chez les « jeunes moyens », aisés ou non, en tout cas parisiens, qui ont désespérément besoin de béquilles pour a ronter la vingtaine malgré leurs divers privilèges. Il y a dans cette frange de ma génération une espèce d’incapacité à « faire face ». Pourtant, il me semble que cette incapacité n’est, au fond, qu’une apparence, en tout cas une fragilité temporaire avant l’arrivée de la sérénité, d’un état d’esprit plus adulte, plus solaire aussi (c’est ce vers quoi tendent tous mes personnages).
En parallèle, je me suis intéressée à ce qui « fait génération », une certaine manière d’être dans le monde, de faire corps, qui
JULIE ACKERER
Plonger le premier note de l’auteur
me fascine et que je ne me suis jamais lassée d’observer autour de moi. L’amitié, l’idée même d’un groupe qui perdure au-delà de l’adolescence me paraît presque devenue, sinon un acte de résistance – tant notre attention est accaparée par d’autres choses –, au moins une manière de se serrer les coudes. Je cherche à décortiquer ce qui compose la glu entre ces coudes serrés, qu’il s’agisse des souvenirs d’enfance, des références communes (musicales ou autres), de l’alcool, du besoin d’appartenir à certaines mouvances, de l’actualité, des tics de langage…
En n de compte, ce premier roman est d’abord né de la joie d’écrire sur mes amis, de garder une trace d’eux à di érents âges ; mais j’espère avoir touché quelque chose d’un peu plus universel, une ode à l’amitié qui ouvre de nouvelles voies pour cheminer ensemble dans le décor si particulier des années 2010-2020.”
J. A.
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MONSIEUR DE SAINT-GEORGE
Le Mozart noir des lumières
Alain Guédé
La biographie du compositeur Monsieur de Saint-George, considéré comme l’une des figures les plus romanesques du xviiie siècle.
Né en 1739 à Basse-Terre d’une esclave d’origine sénégalaise et d’un planteur noble, Joseph Bologne de Saint-George, après une enfance en Guadeloupe et à SaintDomingue, est adopté par l’aristocratie parisienne pour ses multiples talents : escrimeur, danseur, séducteur et surtout musicien, il est considéré comme le rival de Mozart et devient le premier Noir franc-maçon de France. Il dirigera l’Opéra royal avant de s’engager pour la Révolution, pour laquelle il crée un régiment de Noirs et de métis, la légion de Saint-George, qui combat sur les frontières du Nord.
Trois ans après sa mort en 1799, Napoléon rétablit l’esclavage, et le souvenir du “Voltaire de la musique” selon l’abbé Grégoire s’enfonce dans une nuit de deux siècles.
C’est le destin exceptionnel de ce répudié de l’Histoire que retrace ici Alain Guédé, avec une allégresse et un brio qui rendent hommage à la vitalité et à la prééminence dans son siècle du grand Saint-George, dont on ne se lasse pas de lire les aventures et d’écouter la musique.
Alain Guédé vit à Paris. Il est journaliste, écrivain, et auteur. Il a fondé l’association Le Concert de Monsieur de Saint-George, qui s’attache à faire découvrir et rayonner la musique de Joseph Bologne de Saint-George.
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LE LIVRE DE CHEVET D’AGNÈS B.
Repères
Points forts
• La biographie de référence sur Monsieur de SaintGeorge depuis 1999.
• Nouvelle édition d’un titre vendu à près de 20 000 exemplaires (Grand format et “Babel”).
• Un personnage fascinant, qui a récemment inspiré
Walt Disney Studios et le film Chevalier.
Mots clés
• Biographie / musique / compositeur / Lumières / Révolution française
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Écoutez la Sonate n°2 pour violon et piano par Yoan Brakha et Felix Ramos à l’Opéra de Paris.
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Nancy HUSTON L’empreinte de l’ange (Collector)
Dans le Paris de l’après-guerre, la bouleversante histoire d’amour d’une jeune Allemande et d’un juif hongrois est prétexte à dépecer la mémoire, les espérances et les crimes de notre temps.
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VERSION COLLECTOR (EDITION RELIÉE, JASPAGE QUADRI, GARDE QUADRI, PAPIER MUNKEN PRINT WHITE) A L’OCCASION DE L’OPÉRATION “ LIRE ET RELIRE NANCY HUSTON “.
Kakemono–NancyHustoncollector2025–mars2025
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Visuelprovisoire
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Office:05/03/2025
9782330204952
Format:5,5x20cm
Lot
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Office : 05/03/2025
9782330204945
Format : 32 x 98 cm
Fanny Chiarello COLLINE
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COLLINE
Coline est une lycéenne en colère. Elle vit dans une petite ville minière du nord de la France, souffrant de la désindustrialisation. Les terrils en friche, à proximité des grandes surfaces et des minigolfs, sont les seuls lieux ensauvagés des environs.
L’AUTRICE
Couverture provisoire
130 pages / 130 x 210 mm
16 euros ttc
ISBN 978-2-36624-999-6
Afin de survivre dans un milieu social qui ne l’épargne pas, notamment du fait de la multiplication de discours stéréotypés qui y sont déployés, elle se réfugie dans un monde imaginaire décalé et se passionne pour la musique de la poétesse et chanteuse afrodescendante Jamila Woods, avec qui elle développe une relation de proximité. Dans son sillage, elle développe une pensée et une langue magiques, lui permettant d’exprimer ses questionnements quant à son lesbianisme, son véganisme, son attrait pour la nature, dans un environnement où de telles préoccupations n’occupent que peu de place. Jusqu’à ce que, lors d’une soirée encore plus difficile que les autres, Coline décide de fuir dans la nuit, au milieu de la végétation du terril.
Écrit du point de vue de Coline, dans une langue habitée qui sonne d’autant plus vrai que les dialogues entre jeunes sont issus d’ateliers d’écriture avec des lycéens, ce livre offre une plongée dans les pensées et l’humour rageur d’une génération en quête de sens et de beauté.
Fanny Chiarello écrit des romans, de la poésie, et de la littérature jeunesse. Elle aime changer d’univers, de forme et de tonalité dans chaque nouveau texte. Pour nourrir son travail, elle explore les villes et les campagnes, en courant ou à vélo, avec son appareil photo. À ses heures perdues, elle constitue un répertoire de créatrices sonores underground du monde entier. Elle a publié de nombreux romans aux éditions de l’Olivier et, aux éditions Cambourakis, L’Évaporée avec Wendy Delorme et Spécimens sensibles dans la collection « récits d’objets ».
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• nouveau roman de Fanny Chiarello, co-autrice de L’Évaporée avec Wendy Delorme, vendu à plus de 9000 exemplaires.
• puissant portrait d’une adolescente en rupture avec la société, en même temps que des classes populaires, dans une région souffrant de désindustrialisation.
• récit d’une tentative d’émancipation d’une jeune lesbienne qui crée des échappatoires à l’univers oppressant où elle vit. Un texte également politique, mettant en avant les engagements pour le véganisme, la protection de la « nature » et le combat des rhétoriques aliénantes.
Les 10 ans de la Collection Sorcières
POUR UNE ÉDITION DE CHAIR ET D’OS
Il me vient souvent en mémoire une phrase écrite par le philosophe Walter Benjamin à un de ses amis, Fritz Lieb, en juillet 1937 : « Et nous avons beau courir à toutes les fenêtres partout le temps devient lugubre. » J’attends avec patience le jour où cette phrase perdra toute actualité et ne cristallisera plus mes inquiétudes dans un contexte toujours plus sombre. Bien sûr tout n’est pas lugubre. Il y a dix ans, en 2015 quand nous avons lancé la collection Sorcières, je n’avais pas imaginé que le mouvement féministe connaitrait bientôt une nouvelle « vague » qui continue à transformer en profondeur les relations sociales et les horizons d’attentes. Nous vivons, au milieu même du désastre, des temps de prise de conscience et d’émancipation mettant notamment en mouvement une partie importante de la jeunesse. Mais force est de constater qu’au cours des dix dernières années la situation internationale comme nationale n’a fait que se dégrader. Faut-il rappeler qu’une partie des grandes puissances se trouve aux mains de l’extrême droite et de gouvernements ultralibéraux, climatosceptiques et profondément conservateurs qui font tout pour préserver les modes de vie des plus riches et le business as usual pendant que les populations sont confrontées à une hausse généralisée du cout de la vie, à une précarité grandissante, à des évènements
climatiques qui ravagent l’intimité, les habitats et les territoires, à des discriminations toujours plus criantes. Les agent·es de la réaction quant à elleux se livrent à une guerre culturelle intense, construisant en ennemi intérieur les personnes minorisées, racisées, et favorisant panique woke, antiféminisme, islamophobie, transphobie…
Le monde du livre est loin d’être épargné par ce tournant conservateur. Ces derniers temps, des libraires notamment ont tiré la sonnette d’alarme et proposé d’« escamoter » le groupe Hachette qui aux mains de Vincent Bolloré diffuse sur le marché des « produits » familialistes, racistes, homophobes promouvant une société individualiste, ultralibérale d’un point de vue économique, conservatrice d’un point de vue social et sans attention pour les plus fragiles. En opposition à la bollorisation des médias, de l’édition et des esprits, aux dynamiques de concentration dans des groupes éditoriaux toujours plus droitiers, nous sommes nombreuxses (au sein même des grands groupes comme des petites structures indépendantes) à vouloir promouvoir des lignes éditoriales d’autodéfense. Convaincu·es que, si nous ne possédons pas les moyens des puissants, nous continuons cependant en publiant des livres à avoir un impact sur le réel. Il y a dix ans l’objectif de la collection
Sorcières était de visibiliser des textes qui hier comme aujourd’hui pouvaient nous mettre en mouvement, faisaient état d’expériences personnelles et collectives émancipatrices porteuses de transformations profondes. Cet objectif est plus que jamais d’actualité.
Nous sommes fièr·es d’avoir publié et accompagné les auteurices majeures que sont Dorothy Allison, Gloria Anzaldúa, Sam Bourcier, Marcia Burnier, Wendy Delorme, Émilie Hache, bell hooks, Cy Lecerf Maulpoix, Fania Noël, Laura Nsafou, Juliette Rousseau, Joanna Russ, Starhawk, et tant d’autres… Nous sommes persuadées que nous aurons besoin des textes vivants de ces auteurices pour nous aider à surmonter les temps présents et à venir.
Nous sommes aussi fièr·es de mener un travail d’anthologie sur des thématiques aussi essentielles que l’écoféminisme, l’antispécisme, la poésie féministe, et bientôt l’antivalidisme. La publication de ces livres est un travail de longue haleine de la part des traducteurices, des préfacières, de la maison d’édition, qui permet de mettre à disposition des textes importants concernant des causes qui pendant longtemps ont été moins défendues en France que dans les pays anglo-saxons. Cela requiert du temps, de l’acharnement et une attention éthique et politique pour entourer ces publications d’appareils cri-
tiques et de préfaces qui leur permettent d’être reçues avec la contextualisation nécessaire. Nous espérons ainsi proposer des livres de fond, qui durent et aident à penser dans une époque où les livres sont souvent des objets de consommation comme les autres.
Nous avons aussi, ces dernières années, décidé d’éditer plus de littérature et de poésie, ouvrant la collection à des voix situées et incandescentes, expérimentales et politiques, qui placent le travail sur la langue au cœur de notre projet éditorial. Nous avons ainsi accueilli Fanny Chiarello, Camille Cornu, Stéphanie Garzanti, Hortense Raynal, Flora Souchier, Noah Truong… et souhaitons continuer à éditer ces voix contemporaines pour porter de nouveaux imaginaires et fourrager la langue.
C’est dans ces directions que nous allons persister, du côté du sensible, de l’imaginaire, du politique, de la transformation sociale, de la résistance à la réaction. Reprenant les termes utilisés par la poétesse féministe chicana Cherríe Moraga à propos de la théorie pensée à partir de l’expérience minoritaire, nous allons continuer à promouvoir une édition faite de chair et d’os, pour tenir la barre au milieu des remous.
Isabelle Cambourakis
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En librairie le 5 mars 2025
14 x 20,5 - 240 pages - 21 €
ISBN : 978-2-8126-2668-5
rayon / Littérature francophone mots clés / art - patriarcat - féminisme émancipation - activisme - performance vandalisme politique - musée - militantisme
Électrosensibles
Damien Ribeiro
Itinéraire d’une femme révoltée, ce troisième roman de Damien
Ribeiro interroge le monde de l’art, espace comme un autre de la domination masculine.
Comment expliquer le geste insensé de Sandrine Maurin née Stievenard
qui a crevé les yeux du portrait de Hendrickje Stoffels au béret de velours, chef-d’œuvre de Rembrandt exposé au Louvre-Lens ?
Mandaté pour déterminer si la profanation s’inscrit dans le cadre d’un processus artistique ou s’il s’agit de l’acte d’une folle, Pascal Berthomeu, expert auprès des tribunaux, se rend à Port-l’Annonciade, dernier domicile connu de la prévenue, sur les rives de la Méditerranée.
Peu à peu émerge la figure d’une femme pour qui la transgression est un réflexe de survie et qui trouve dans la nature l’inspiration d’un chemin singulier.
Dans ce roman iconoclaste, Damien Ribeiro interroge le monde de l’art, espace comme un autre de la domination masculine. Pour ses personnages, combattantes, révoltées, la marge seule est le lieu d’une expression possible.
Électrosensibles est le troisième roman de Damien Ribeiro après Les Évanescents (2021) et Les Routes (2023), tous deux parus chez le même éditeur. Damien Ribeiro a reçu en 2023 le prix Alain Spiess du deuxième roman. Originaire de Bayonne, il vit dans les PyrénéesOrientales.
• Alors que les actes militants (féministes, écologistes) se multiplient dans les musées, un roman qui interroge le monde de l’art, espace de la domination masculine comme du capitalisme.
• En guest-stars des personnages invités du monde réel tels que Kendrick Lamar ou le peintre Jean-Baptiste Sécheret.
• Remarqué pour son deuxième roman, pour lequel il a reçu le prix Alain Spiess, Damien Ribeiro saisit l’air du temps avec une héroïne qui se débarrasse des oripeaux du patriarcat. points forts
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Chants pour une nouvelle Odyssée
Paul-Henri Guiter
Langue d’origine : français
2e office mars 2025 / 9782355970665
17 euros /150-200/ 19 x 12 cm (à la française)
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« Tu verras, la vie est bien plus joyeuse, simple et agréable, si l’on accepte qu’elle puisse être brève »
Russie, printemps 2022. Deux hommes, dont le héros, partent à moto encadrer une mission humanitaire pour le Donbass. Ils découvrent un paysage de ruines, un terrain miné où le danger guette à chaque pas. Différentes formes de peur, aussi, dont celle qui « broie les tripes, mais libère le cœur ».
« Je suis venu dans ces terres de guerre demander aux dieux si je devais continuer à vivre, confie le nouvel Ulysse. J’étais las […] Je ne voyais plus qu’en noir et blanc, la polychromie avait déserté mon cerveau. » Manifestement, la réponse a été positive.
Et c’est dans cette « zone grise » de la steppe, où, à côté de l’armée régulière, de nombreux groupes mènent leur propre guerre – une « guerre terrible entre frères siamois » –, que le héros trouve la vraie liberté, comme il l’a trouvée, auparavant, en d’autres terres floues de l’Afrique. Là également qu’il revoit sa Muse.
Géopoétique des « zones grises », hymne aux femmes slaves, folie douce ou moins douce, burlesque, grotesque nourrissent ce roman qui a tout d’un poème épique.
Outre ses multiples talents, Paul-Henri Guiter est un amoureux de la nature, explorateur des lieux sauvages.
Littérature française
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Bernard Quiriny NOUVELLES NOCTURNES
Le grand maître de la nouvelle a encore frappé !
LE LIVRE
Un homme qui ne meurt jamais. Un autre qui se dédouble sans cesse. Un autre encore qui n’arrive pas à être joignable. Un village lointain dont les habitants sont décidés à se laisser tuer. Un boucher se délectant d’une viande d’origine suspecte. Deux couples de voisins échangeant lors d’un jeu secret leurs partenaires. Une femme recevant des chèques anonymes chaque fois que son mari la trompe. Mais aussi des maisons hantées et des musées farfelus… et bien d’autres histoires cocasses et troublantes peuplent ce recueil de nouvelles de Bernard Quiriny, cabinet de curiosité au charme mystérieux. Porté par une plume mordante et virtuose qui le distingue, l’auteur campe un univers singulier et fascinant, habité de personnages énigmatiques et de lieux biscornus, à l’image de la folie et de l’étrangeté de la vie ordinaire.
L’AUTEUR
5 mars 2025
14 × 20,5 cm
224 pages 19,50 €
ISBN :
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Bernard Quiriny a signé de nombreux recueils de nouvelles. Il est considéré comme un maître du genre. Il a notamment publié chez Rivages L’affaire Mayerling (2013), Histoires assassines (2015) et Portrait du Baron d’Handrax (2022). Il a remporté de nombreux prix littéraires (Prix Marcel-Thiry, prix Rossel et prix Cornélus de l’Académie de Belgique, grand prix de l’Imaginaire pour la meilleure nouvelle francophone) et a été plusieurs fois sélectionné pour le prix Goncourt de la nouvelle.
POINTS FORTS
• Bernard Quiriny revient ici à la forme dont il est maître : la nouvelle.
• Des nouvelles addictives, entre imaginaire, absurde et fantastique, qui font écho à Poe, Borges et à Vila-Matas, et qui ne manquent pas de surprendre, pour le plus grand plaisir du lecteur.
• Une écriture alerte, qui passe de l’épouvante au suspense, du mystère à la satire, toujours teintée d’un humour irrésistible, qui confirme une fois de plus le talent de conteur de Bernard Quiriny.
• Un style intemporel et visionnaire, qui évoque, entre autres, Marcel Aymé et les grands classiques de la littérature contemporaine.
• Entre mystères, énigmes et situations intrigantes, une exploration de différents genres littéraires : imaginaire, étrange, policier, science-fiction, pastiche ou satire…
• Une réflexion en pointillé sur la société et les relations humaines : ambivalences du couple, errances du désir, rapport au travail, tyrannie des hiérarchies sociales, soif de pouvoir ou d’argent…
ACTUALITÉ
• Publication simultanée en poche du Portrait du baron d’Handrax.
QUELQUES CHIFFRES
Chiffres GfK :
• Contes carnivores, 15 000 ventes (GF et poche)
• L’affaire Mayerling, 8 500 ventes (GF et poche)
• Le village évanoui, 5 500 ventes (GF et poche)
Littérature française
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12 mars 2025 14 × 20,5 cm
224pages 20,00 € ISBN :
Stéphanie Hochet ARMURES
Sur les traces de Jeanne d’Arc, Stéphanie Hochet fend l’armure.
LE LIVRE
En revisitant l’épopée de Jeanne d’Arc, Stéphanie
Hochet se confronte à une des figures les plus célèbres et mythiques de l’histoire de France et jette une lumière nouvelle sur sa propre autobiographie. Les doutes et ses révélations, les faits d’armes et le destin tragique de Jeanne croisent le compagnonnage de Gilles de Rais, criminel sadique, abuseur et tueur d’enfants, ombre troublante dans la légende dorée de la Pucelle d’Orléans. L’histoire de Jeanne ainsi relue résonne avec le destin personnel de
L’AUTRICE
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l’auteure et de sa famille dysfonctionnelle.
Jusqu’à devenir le miroir obsédant de ses secrets les plus douloureux. Avec un style percutant et moderne, évoquant à la fois les mystères médiévaux et l’autofiction contemporaine, Stéphanie Hochet fend l’armure et brosse le double portrait d’une femme mythique et moderne, fragile et puissante, déterminée à mener jusqu’au bout son combat.
POINTS FORTS
• Stéphanie Hochet s’empare d’une icône de l’histoire française, Jeanne d’Arc, sujet d’innombrables livres et poèmes (Péguy), films (de Bresson à Dumont) et représentations picturales.
• Une héroïne populaire revisitée : c’est une vision originale, moderne et combative de Jeanne d’Arc, figure de la pureté combative, jeune femme qui transcende les limites assignées à son genre.
• Dans l’ombre de Jeanne, l’auteure livre un portrait glaçant d’un personnage monstrueux et trop peu connu : Gilles de Rais, condamné pour son atrocité et les sévices commis sur des enfants, incarnation du mal absolu.
• La fiction historique est tressée avec un récit autobiographique, livrant un portrait puissant de la mère de l’auteure.
• Un texte qui résonne avec les enjeux contemporains des violences sexistes et sexuelles, l’homophobie, la maltraitance intrafamiliale
• Un style incisif et puissant, ancré dans la modernité littéraire.
Stéphanie Hochet a écrit de nombreux ouvrages dont, publiés aux éditions Rivages, L’animal et son biographe (2017), Prix Printemps du roman), Pacifique (2020) et Éloge du lapin (2021), attestant de la diversité et de l’originalité de son œuvre.
• Un roman nourri de deux genres littéraires dont on connaît le succès : fiction historique et récit d’inspiration autobiographique.
ACTUALITÉ
• Publication simultanée du poche de William.
QUELQUES CHIFFRES
• Pacifique : 5 000 ex. GF, 2 500 poche (chiffres GfK)
• Éloge du chat : 10 000 ex. poche (chiffres GfK)
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PETER HELLER La Pommeraie
Roman traduit de l’anglais (États-Unis) par Céline Leroy
Sous le ciel du Vermont, à l’écart du monde et des villes, une histoire de vie naturelle et de transmission mère-fille bouleversante, éclairée par la poésie chinoise et la vaillance des âmes fortes.
Traductrice de poésie chinoise, Hayley a abandonné sa carrière pour élever seule sa jeune fille
Frith dans une cabane au pied des montagnes du Vermont, où toutes deux survivent grâce à leur pommeraie et au sirop d’érable qu’elles produisent. Scolarisée à domicile, Frith s’imagine reine de ce paradis sauvage, inconsciente des raisons qui ont poussé sa mère à se réfugier ici. Un jour, Rose, une artiste locale, frappe à leur porte et bouleverse leur vie. Devenue adulte, Frith revisite les jours heureux du trio et son lien fusionnel avec sa mère à travers les sublimes poèmes qu’elle lui a légués.
POINTS FORTS
u Un récit d’apprentissage et de retour à la nature : entre conviction et inconscience, une mère s’installe au milieu de nulle part avec sa fille et tente de subsister en exploitant une pommeraie. Le roman chronique ce retour à la nature à la dure et la réinvention d’un espace où transformer la survie en vraie, en belle vie.
u Une relation mère-fille singulière et bouleversante, presque plus amicale que filiale, éclairée par un rapport au monde poétique.
u Un talent peu commun pour sonder les mouvements de l’âme féminine : premier roman presque exclusivement féminin de Heller, La Pommeraie confirme la justesse et la délicatesse qu’il sait y mettre.
u La poésie comme lien par-delà la mort : les poèmes que traduit Hayley deviennent les contes d’enfance de Frith. C’est en les relisant après la mort de sa mère que Frith revisitera sa propre enfance.
MARS 2025
13,5 × 22,3 CM
224 PAGES
21,50 € ENV.
978-2-330-20359-7 -:HSMDNA=WUXZ^\:
À l’instar de Mark Twain et de Toni Morrison, Peter Heller possède un talent rare qui lui permet de séduire à la fois les grands lecteurs et le grand public
Elle magazine
u Une invention éblouissante : au cœur du roman, nous découvrons l’œuvre de la poétesse Li Xue, créée de toute pièce par l’auteur, dont les poèmes sont une merveilleuse entreprise de traduction de la poésie chinoise pour le lecteur occidental.
ACTUALITÉS
L’AUTEUR
Poète, grand reporter nature et aventure, ardent pratiquant du kayak, de la pêche et du surf, et adepte des voyages à sensations fortes, Peter Heller est devenu romancier avec son page-turner post-apocalyptique et néanmoins solaire, La Constellation du chien (Actes Sud, 2013) et salué comme une révélation. Talent qu’il n’a cessé de confirmer et de développer depuis avec Peindre, pêcher et laisser mourir (Actes Sud, 2015), Céline (Actes Sud, 2019), La Rivière (Actes Sud, 2021) et Le Guide (Actes Sud, 2023).
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u Adaptation en cours de La Constellation du chien par Ridley Scott. Tournage prévu au printemps 2025.
u Parution simultanée du Guide en Babel.
QUELQUES CHIFFRES
u La Constellation du chien : 26 000 ex. (AS, 2013 + Babel, 2015)
u Céline : 13 000 ex. (AS, 2019 + Babel, 2021)
u La Rivière : 13 000 ex. (AS, 2021 + Babel, 2023)
u Peindre, pêcher et laisser mourir : 16 000 ex. (AS , 2015 + Babel, 2017)
u Le Guide (2023) : 6 500 ex. en édition courante
PETER HELLER– Lot de 50 signets – mars 2025
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Office : 05/03/2025
9782330204723
Format : 5,5 x 20 cm
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MARS 2025
10 × 19 CM
160 PAGES
16,80 € ENV.
978-2-330-20432-7
NACHA NASPINI Nives ou les cœurs volatils
Roman traduit de l’italien par Jean-Luc Defromont
Un bref et intense roman à deux voix, cocasse, vif et mordant, sur un mari avantageusement remplacé par une poule et un amour abandonné sur la route à minuit.
Subitement veuve, Nives s’attache à une poule dont la compagnie la réconforte. Elle réalise alors avec une pointe d’amertume qu’elle a consacré sa vie à une homme qui pouvait facilement être remplacé par un gallinacé.
Mais un soir la poule se fige, comme “hypnotisée”. Nives panique, appelle le vétérinaire, un vieil ami, déjà parti, aviné, dans les bras de morphée.
La discussion s’engage. Nives est inarrêtable. Elle exhume le passé, le contraignant à écouter toutes les révélations, aussi fracassantes que libératrices que Nives a choisi d’égrener, ce soir, par téléphone…
Tel est Nives. C’est du grotesque dans le pur style napolitain […]La question qui se pose dans cette histoire est la suivante : dans quelle mesure est-il approprié, dans certains cas, de dire la vérité sur les choses et dans quelle mesure ne l’est-il pas ? C’est aussi un roman sur le ressentiment. Un ressentiment des racines, qui s’est strati é au l des ans, dans la vie non vécue de Nives et qui, à cause d’une trop grande compression, nit par exploser […] Et l’on nit par s’attacher à cette femme. On est de son côté, malgré tout. Parce qu’elle est libre, forte, en dépit des circonstances, même des préjugés. Une féminité spontanée, déterminée, fusionnelle.
Fulvio Paloscia, La Repubblica
Entre réinterprétations d’événements éloignés dans le temps et vieilles rancunes, on découvre les abîmes des amours perdues, des occasions manquées, des révélations di ciles à digérer à la n de la vie. Jusqu’à ce qu’une question résonne avec force : que signi e découvrir que l’on a vécu dans l’obscurité ?
Sabina Stilo, Rai Radio
Bravo Sacha, tu nous surprends toujours, continue à raconter l’histoire de notre Maremme [territoire toscan] avec ta plume trempée dans la douleur, c’est peut-être notre vraie nature, même si nous essayons de la cacher en berçant la nostalgie et les regrets.
Leggere:tutti
UN ROMAN TRAGI-COMIQUE, UN ROMAN
UNE AMÈRE LÉGÈRETÉ QUI RAPPELLE
UNE AMÈRE LÉGÈRETÉ QUI RAPPELLE
LE CINÉMA DE MARIO MONICELLI LE DE MARIO MONICELLI
À NOTER
u Un texte saisissant, drôle et mordant.
u La revanche d’une femme qui ose sortir du carcan.
QUELQUES CHIFFRES
u 6 000 exemplaires vendus en Italie.
L’AUTEUR
Sacha Naspini est né à Grosseto (sud de la Toscane) en 1976. Il a travaillé comme éditeur, directeur artistique et scénariste. Il est l’auteur de plusieurs romans et récits publiés ou en cours de traduction dans près de cinquante pays.
Après Oxygène, Nives est son deuxième ouvrage publié par Actes Sud.
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NACHA NASPINI
Nives ou les cœurs
volatiles
Nives voit, comme tous les jours, son mari aller nourrir les bêtes mais, cette fois-ci, il ne revient pas.
Elle part à sa rencontre et le retrouve mort – accidentellement –dans la mangeoire aux cochons, en partie grignoté. L’enterrement de son mari est une occasion de croiser sa lle, Laura, qui vit dans le Languedoc avec son mari français et lui a donné deux petits- ls dont elle connaît à peine les prénoms tant ils la laissent de marbre. Nives n’a manifestement rien d’une grande sentimentale.
Désormais seule, elle jette son dévolu sur une poule dont la compagnie la réconforte. Elle s’attache à cette présence et réalise avec une pointe d’amertume qu’elle a consacré sa vie à une homme qui pouvait nalement être facilement remplacé par un gallinacé.
Mais un soir, la poule se ge devant la télé, comme pétri ée, hypnotisée. Nives panique, elle appelle le vétérinaire. Un poivrot notoire. C’est son épouse qui décroche tandis que lui, échoué sur
son lit, a déjà sombré. Mais la femme du vétérinaire culpabilise de laisser une veuve éplorée livrée à son angoisse. Elle réveille son épave d’époux qui prend donc la relève téléphonique, sans pour autant avoir l’intention de se déplacer.
La discussion s’engage entre eux. Nives est inarrêtable. Elle ne veut pas rester seule. Elle tient le vieux vétérinaire en haleine et le malmène en exhumant leur passé commun. Car ces deux-là se connaissent depuis toujours. Et tandis que Donatella, l’épouse, est allée se coucher, le vétérinaire est contraint d’écouter toutes les révélations que Nives a choisi d’égrener, ce soir, par téléphone... Ce court texte tient en une conversation téléphonique de trois heures durant laquelle le pauvre homme découvrira la jeunesse débridée de sa femme, la personnalité trouble et envoûtante de son vieil ami et voisin entre autres révélations aussi fracassantes que libératrices…
Nassia Dionyssiou
LA MER AU CREUX DE SES MAINS
LA MER AU CREUX DE SES MAINS
Après la Seconde Guerre mondiale, près de 50.000 Juifs désirant émigrer en Palestine sont obligés de débarquer à Chypre – alors sous mandat britannique – et se retrouvent parqués dans des camps de fortune sur l’île. Événement peu connu et longtemps passé sous silence, il n’en est pas moins emblématique de cette période charnière de l’histoire européenne, et des relations que l’Europe entretient avec le ProcheOrient. Dans une langue magnifique, à la fois simple et puissamment évocatrice, Nassia Dionyssiou nous offre une expérience littéraire kaléidoscopique : en multipliant les points de vue, elle donne à voir ces camps à travers le regard de l’exilé et de celui ou celle qui accueille.
Une rescapée de la Shoah, un journaliste, ou encore une paysanne chypriote se croisent dans ce roman d’une grande humanité, hanté par la figure et les vers de Paul Celan.
L’AUTRICE
Nassia Dionyssiou est née à Nicosie en 1979. Après des études de droit, elle travaille pour le Commissariat à l’administration et à la protection des droits de l’Homme de la république de Chypre. Son premier livre (non traduit en français), publié en 2017, a obtenu le prix d’État de la nouvelle à Chypre, a été traduit en serbe, présenté au Festival européen du premier écrit à Budapest et au Festival de la poésie et du livre de Belgrade en 2021. La mer au creux de ses mains, son deuxième livre, a été primé en Grèce à sa parution en 2023 et a reçu un très bel accueil critique. Il s’agit de son premier livre traduit en français.
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• Un livre qui revient sur une période clé et encore trop méconnue de l’histoire européenne.
• Un magnifique roman choral sur la puissance de la mémoire et de la compassion.
• Une langue lumineuse et sensible qui tempère la difficulté des expériences abordées.
Couverture provisoire
Traduit du grec (Chypre) par Marie-Cécile Fauvin
128 pages
110 x 210 mm
18 €
ISBN 978-2-36624-994-1
Avec beaucoup de subtilité, l’autrice chypriote invite ainsi ses lectrices et lecteurs à réfléchir à l’interchangeabilité des destins : le sort des Juifs déracinés après la Seconde Guerre mondiale anticipe celui des Chypriotes qui, en 1974, après l’invasion turque, seront chassés de chez eux, et fait écho à la guerre actuelle qui déchire le Proche-Orient. Un texte court et important, qui incite chacune et chacun à décaler son regard.
Littérature étrangère
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Traduit de l’anglais (Irlande) par Charles Bonnot
Colin Barrett FILS PRODIGUES
« Entre les mains agiles de Colin Barrett, les vies d’un petit groupe d’âmes en peine s’animent devant nous… Un premier roman qui touche au cœur », Dennis Lehane
LE LIVRE
Dans une grise bourgade du comté de Mayo, Gabe et Sketch Ferdia kidnappent Doll English, le jeune frère de Cillian, trafiquant raté qui leur doit quelques milliers de dollars pour un paquet de drogue qu’il a eu la bonne idée d’enterrer dans un turlough - une clairière qui se transforme en lac. Les Ferdia ont trouvé la planque idéale pour garder leur otage : la ferme isolée du grand Dev, un colosse introverti et plein de chagrin, ayant pour seul compagnon Georgie, le chien de sa mère récemment décédée.
Autour de Doll, dans ce petit monde borné par la bière, les joints et les pubs, personne n’a de quoi payer la rançon, mais, comme dans les meilleurs films de Ken Loach, l’amour et la solidarité (quitte à ce qu’elle soit hors la loi) offrent toujours une issue de secours. Dans ce roman d’atmosphère typiquement irlandais, entre Robert McLiam Wilson et Claire Keegan, Colin Barrett dresse le portrait d’une génération perdue et rend grâce avec humour et humanité à ces vies dont les rêves s’effilochent avant même qu’on y croie.
L’AUTEUR
5 mars 2025
14 × 20,5 cm
350 pages 22,00 €
ISBN :
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Né à Dublin en 1982, Colin Barrett a grandi dans le comté de Mayo, dans l’ouest de l’Irlande, où se situe Fils prodigues. Après deux recueils de nouvelles multiprimés, en particulier Jeunes loups, dont l’une des nouvelles a été adaptée au cinéma par Nick Rowland en 2019, son premier roman confirme son statut d’étoile montante de la littérature irlandaise contemporaine.
POINTS FORTS
• Roman longtemps attendu de Colin Barrett, après son très remarqué recueil de nouvelles Jeunes Loups, lauréat du prestigieux Frank O’Connor Short Story Award et du Guardian First Book Award. Les lecteurs des nouvelles retrouveront dès les premières pages l’univers de Colin Barrett.
• Un roman qui capture parfaitement la mélancolie des vies minuscules privées d’horizon grâce à des dialogues drôles, inventifs et poignants.
• Un Grand styliste. La finesse de son écriture le place dans la lignée des grands auteurs irlandais tels Roddy Doyle et William Trevor. Colin Barrett a le don de saisir les instants poétiques et les éclats d’humanité.
• Roman sélectionné pour le Booker Prize 2024.
ON EN PARLE
• « Fils prodigues possède un élan rare qui provient du rythme des phrases, des descriptions vivantes et des détails brillamment choisis. Mais aussi de la profondeur et de la complexité des personnages principaux et de l’ampleur de la narration. Dans une petite ville de l’ouest de l’Irlande, en quelques jours, c’est tout un monde, inoubliable et intense, qui est capturé pour le lecteur », Colm Tóibín
• « Colin Barrett avait déjà prouvé avec ses nouvelles qu’il n’est pas seulement l’un des écrivains les plus doués sur le plan stylistique, mais aussi l’un des plus généreux. Son premier roman est habile, complexe, unique - réparateur dans son refus d’être autre chose que lui-même. Un talent d’une espèce rare », Nicole Flattery
• « Ce roman étrange et magnifique donne vie à un univers entier. Fils prodigues est un livre qu’il faut lire, mais surtout vivre de l’intérieur », Sally Rooney
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COLLECTIF D’AUTEURS DES TROIS CORÉES
Ch’ae Manshik, Chu Yosôp, Choe Yong Ja, Pak Ch’oran, Han Sol Ya, Baek Nam
Ryong, Choi Song Jin, Jang Gi Sung, Ch’ôn Myônggwan, Pyun Hye-young, Pak Mingyu, Ri Shin Hyon
Il était une fois… trois Corées
Anthologie littéraire
Recueil de nouvelles composé par Patrick Maurus et traduit du coréen par Benoît Berthelier, Niky Guillon, Kim In-young, Patrick Maurus, Lya Mayahi, Quéré-Kim Min Jung et Ri Ji Yong
Préface de Patrick Maurus
Notre collection “Lettres coréennes”, la première du genre, a toujours cherché à offrir un panorama de la littérature coréenne. Après un quart de siècle, nous avons élargi notre corpus à des premiers textes d’auteurs nord-coréens, tout aussi inconnus que l’étaient les auteurs du Sud à nos débuts en 1990.
C’est dans le même état d’esprit que nous proposons aujourd’hui d’inclure à notre collection “les autres Coréens” (en attendant les diasporas), c’est-à-dire tous ceux qui vivent sur un territoire contigu, débordant sur la Chine. Ce que nous avons appelé “les trois Corées”. Par souci pédagogique, nous avons voulu commencer par une anthologie, qui explore l’espace (ces trois Corées) et le temps (la Corée avant la division, la Corée divisée et les Corées séparées).
EN LITTÉRATURE, IL Y A DES CORÉES.
POINTS FORTS
u Première anthologie littéraire des trois Corées (Sud, Nord et district autonome coréen de Chine).
u Les textes n’ayant pas été écrits pour des publics étrangers, ils offrent des images bien plus intéressantes que les discours “nationalistes”.
u La ou les Corées ne cessent d’apparaître dans l’actualité, mais presque toujours de façon dramatique. Il est temps de chercher à comprendre un peu plus en profondeur ce (ou ces) pays.
u Les textes répondent à des exigences stylistiques, mais aussi à une volonté informative.
LES AUTEURS
MARS 2024
14,5 × 24 CM
320 PAGES
23,50 € ENV.
978-2-330-19293-8 -:HSMDNA=V^W^X]:
Ces treize auteurs devraient – c’est notre souhait – replacer la question coréenne sous le signe de la pluralité, de la diversité, voire des contradictions, là où la plupart des médias se contentent de rares sujets répétitifs et dramatiques. Car en tombant dans les ornières d’une guerre civile non terminée, la Corée s’est retrouvée des deux côtés d’une zone démilitarisée infranchissable depuis plus de soixante-dix ans, tandis que d’autres rameaux se développaient au-delà des frontières, en particulier en Chine, aboutissant à une pluralité de Corées. Pour rendre compte de cette diversité, nous avons également fait appel à plusieurs traducteurs et traductrices.
Collectif d’auteurs coréens (du Nord, du Sud et de Chine). Parmi les 12 auteurs de ce collectif, plusieurs ont déjà été publiés en France. Ch’ae Mansik avec Sous le ciel, la paix (Actes Sud, 2003) ; Yo-Sup Chu avec La Dame de l’Anémone (L’Aube poche, 2005) ; Ch’ôn Myônggwan avec La Baleine (Actes Sud, 2008) et Une famille à l’ancienne (Actes Sud, 2016) ; Baek Nam-Ryong avec Des amis (Actes Sud, 2011) ; Hye-Young Pyun avec Le Jardin (Rivages noir, 2021), La Loi des lignes (Rivages noir, 2022) et La Nuit du hibou (Rivages noir, 2022).
![](https://assets.isu.pub/document-structure/250207103945-8815f1d27c7ce6e839489a0c7d9bc8e0/v1/9d12a2eb45b808d168432b6142d31983.jpeg)
visuel provisoire
KEIGO HIGASHINO
Le Fil de l’espoir
Roman traduit du japonais par Sophie Refle
Un meurtre troublant, des vies brisées par la perte, et deux flics obstinés : l’enquête plonge dans les secrets d’un passé sombre, où chaque indice rapproche un peu plus de la vérité... et du danger.
Des parents dévastés par la perte de leurs enfants dans un tremblement de terre tentent de se reconstruire en ayant un autre enfant. Quinze ans plus tard, un meurtre secoue Tokyo : Yayoi, propriétaire d’un salon de thé, est retrouvée morte. Les enquêteurs Kaga et Matsumiya découvrent alors Shiomi, un homme brisé par la perte tragique de ses deux premiers enfants et qui entretenait un lien mystérieux avec la victime.
Le maître nippon livre un nouvel opus haletant de la série Kaga où secrets de famille et douleurs enfouies sont disséqués dans une quête où la vérité est aussi poignante que surprenante.
SECRETS
DE FAMILLE ET VENGEANCE : JUSQU’OÙ IRONT-ILS POUR DÉTERRER LA VÉRITÉ ?
POINTS FORTS
u Une intrigue à la mécanique implacable.
u Des personnages à vif, empreints d’une humanité saisissante.
u Un jeu de pistes d’une précision redoutable : avec son art du détour, Higashino tisse une enquête où chaque révélation éclaire de nouveaux angles, capturant le lecteur dans un suspense où la vérité est sans cesse remise en cause.
QUELQUES CHIFFRES
u Le Nouveau : près de 60 000 ex. (AS, 2021 + Babel, 2023)
u L’œuvre de Higashino : près de 370 000 ex. (AS + Babel).
L’AUTEUR
Né en 1958 à Osaka, Keigo Higashino est l’une des figures majeures du roman policier japonais. Son œuvre, composée d’une soixantaine de romans et d’une vingtaine de recueils de nouvelles, connait un succès considérable. Plus d’une vingtaine de ses ouvrages ont été portés à l’écran et il a remporté de nombreux prix littéraires dont le prestigieux prix Edogawa Rampo, ainsi que le prix du meilleur roman international du Festival Polar de Cognac 2010 pour La maison où je suis mort autrefois.
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PLAN MÉDIA
mars 2025 - KEIGO HIGASHINO - Le Fil
Les journalistes qui apprécient ses romans policiers le suivent de livre en livre et cette communauté de fidèles lecteurs s’agrandit à chaque nouvelle parution.
COMMUNICATION NUMÉRIQUE
• Posts sur les réseaux sociaux.
• Mise en avant dans la newsletter grand public Actes noirs.
• Campagne de sponsoring sur MÉTA.
• Partenariat Babelio (mailing dédié).
• Livre audio.
COMMUNICATION PRESSE, TV & RADIO
INSERTION PUBLICITAIRE
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Quotidiens / Hebdo / Mensuels : Le Parisien – Les Échos – Télérama – Ici Paris – Le Figaro Magazine – Marianne –
VSD – France Dimanche – Télé Star Jeux – Lire Magazine
PQR : La Voix du Nord – Ouest-France – Le Journal de la Haute-Marne – Sud Ouest – Le Dauphiné libéré – La Dépêche du Midi – La Semaine de Nancy – L’Alsace – L’Indépendant
Presse spécialisée Japon : Zoom Japon – Koï – AsieExpo – Le Journal du Japon
Presse belge et suisse : Le Temps – Focus Vif – La Libre Belgique – Le Soir
Blogs et sites : Nyctalopes – Benzine Magazine – Le Suricate – Encres Vagabondes – La Vie en noir
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Visuel provisoire RECTO
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Office : 05/03/2025
9782330204242
Format : 5,5 x 20 cm
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Visuel provisoire
Office : 05/03/2025
9782330204235
Format : 32 x 98 cm
Concours vitrine
Pour la parution du Fil de l’espoir en mars
Du 5 mars au 30 mai 2025
Mettez en avant Keigo Higashino chez Actes Sud et gagnez :
Une démonstration de calligraphie japonaise dans votre librairie ou
Un stage de calligraphie japonaise pour le libraire gagnant
En partenariat avec l’association « à propos du Japon » https://aproposdujapon.fr/
L’intervention aura lieu à une date fixée selon la disponibilité de l’intervenant et du libraire. Les résultats du concours seront annoncés fin mai 2025.
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JULIEN FREU Hors la brume
Roman
C’était la nuit où ils devaient perdre leur virginité, c’est celle où ils perdent atrocement la vie.
Herrières, ville imaginaire quelque part en France, entre 1994 et 1996. Les débuts de la mondialisation, la fin d’une certaine forme d’innocence, le FN qui remporte ses premières élections, l’apogée du grunge, la magie du FC Nantes…
Célie et Daniel, un couple de jeunes lycéens, sont assassinés dans une voiture sur un parking. Lui est tué d’une balle dans la tête, elle de plusieurs coups de marteau. Un rire qui ressemble à un hululement retentit dans la nuit brumeuse.
L’enquête est confiée au commissaire Ariel Lanecquer qui souffre d’intenses migraines et de visions particulièrement violentes. L’image d’une camionnette revient souvent au cours de ses flashs. S’agit-il de celle conduite par le Fleuriste dealer, du véhicule de ce couple de vieux passionnés d’ornithologie, de passage dans la région pour suivre la migration des oiseaux, ou du van du groupe de jeunes délinquants du coin ? Ou bien faut-il chercher ailleurs ? L’enquête piétine, les cadavres s’accumulent et des centaines d’oiseaux sont retrouvés, cloués à des troncs d’arbres dans une clairière toute proche…
UN RIRE-HULULEMENT
RETENTIT DANS LA NUIT… LES OISEAUX D’HITCHCOCK À LA SAUCE SLASHER !
POINTS FORTS
u Roman noir et paranoïaque sur l’obsession, de la vérité, d’être aimé, de la mort.
u Une tension permanente mêlée à une forme de joie et d’effervescence des années 90.
u Très belle plongée dans les années d’adolescence, avec ses premiers émois, ses doutes.
u Dimension sociale très importante dans le roman.
ACTUALITÉS
u Parution simultanée de Ce qui est enfoui en Babel.
L’AUTEUR
Né en 1978, Julien Freu a traversé les années 1990 en écrivant des histoires. Il publiera plus tard son premier roman, Delta (Françoise Truffaut éditions, 2004), à l’âge de vingt-six ans. Un deuxième texte, L’Héritage de Paul, paru en 2006 chez Alvik éditions, est le fruit d’une collaboration avec un scientifique de renommée internationale, William Rostène. Actes Sud a publié son dernier roman en 2023, Ce qui est enfoui. Julien Freu travaille dans l’expertise d’objets d’art tout en se consacrant dès qu’il peut à faire advenir des mondes, à créer des possibles. À écrire des romans.
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ACTES SUD
“L’histoire décide.
La première image que m’impose l’histoire est celle d’un parking noyé de brume, émergeant des ténèbres, un soir d’hiver. Le lac en contre-bas est invisible. La forêt dévale des montagnes et l’enserre. Une voiture est garée. Un couple d’amoureux s’enlace. Quelque chose de grave va advenir. Un hululement dément se répand dans la nuit.
Une géographie m’apparaît. Le nom d’une ville : Hérrières. L’histoire me chuchote des légendes. À Hérrières, les oiseaux volent l’âme des morts. Des fantômes descendent des bois, la nuit, et grattent aux vitres des enfants. À Hérrières, la brume est peuplée. L’histoire me confie une rumeur : un prédateur hante la région, un assassin insaisissable dont la bouche est pleine de cicatrices.
Les personnages se dévoilent un à un, composant une communauté dont je veux raconter, sur plusieurs années, le destin percuté par le hasard et la violence. L’intention se révèle : écrire un roman noir et paranoïaque
JULIEN FREU Hors la brume
note de l’auteur
qui traiterait de l’obsession. L’obsession de la vérité, l’obsession d’être aimé, l’obsession de la mort et l’obsession d’écrire.
Le désir de fixer ce roman au mitant des années 90 s’impose, afin de poursuivre ma relecture sincère et critique de cette décennie perdue, convoquant la fin de l’Histoire, les ravages de la mondialisation « heureuse », l’avènement d’une nouvelle ère du Mal, et la magie du FC Nantes. J’ai souhaité tisser ce récit d’une tension permanente mêlée à de la joie. Créer une histoire ample, polyphonique, belle et tragique, comme la vie. Une histoire qui finisse bien, qu’aucune I.A n’aurait pu générer.
Mais, avant toute chose, ce que j’ai réellement cherché à faire, ce qui préside à l’acte d’écrire, c’est bâtir un rempart face à l’absurdité du monde, prendre soin de mon âme et me tenir droit, hors la brume.”
ACTES SUD
À PROPOS DE CE QUI EST ENFOUI
Impossible de lâcher ce livre qui n’a rien à envier aux meilleurs Stephen King.
Captivant, angoissant, mordant, avec en toile de fond les années 90 et les hauts et bas de l’adolescence.
Les Petites affiches des Alpes
Empruntant au roman d’apprentissage, mêlant intrigue policière et récit fantastique, ce roman est une chronique inquiétante et amusée des années 1990 […].
Julien Freu nous offre également un beau portrait de l’enfance et de la préadolescence. Un conte fantastique, façon Stranger things rendant hommage à la caste des outsiders, ceux qui sont seuls.
Ici Paris
JULIEN FREU
Hors la brume extraits de presse
Troublant, fantastique, inquiétant, difficile de résister à cette histoire hors normes à l’écriture ciselée !
Florence Dalmas, Le Dauphiné Libéré / Vaucluse Matin
Animée par quatre adolescents attachants, cette brillante intrigue criminelle doublée d’un suspense surnaturel et paranormal entraîne le lecteur vers un final apocalyptique digne des meilleurs ouvrages du genre.
Jean-Paul Guéry,
Le Maine Libre / Le Courrier de L’Ouest, Presse Océan
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En librairie le 5 mars 2025
14 x 20,5 - 528 pages - 23 €
ISBN : 978-2-8126-2667-8
rayon / Littérature policière, roman noir mots clés / crime - fait divers - pédocriminalité assassinat - cour d’assises - justice - manipulation extrême droite - erreur judiciaire - docufiction
Un pays sans chemin
Éric Goffin
Inspiré de l’affaire Richard Roman, un polar qui raconte la fabrication d’un coupable et témoigne de la puissance du récit contre les faits.
À quoi peut bien passer ses journées le docteur Ziegler, qui s’est retiré à Cairn dans les Alpes-de-Haute-Provence ? Toujours tiré à quatre épingles, malgré la chaleur qui étreint le pays, il tient un minutieux journal de bord. Son employée de maison, Annette, est d’une discrétion parfaite, se félicite-t-il.
Que font les habitants de La Dauphine, cette poignée de bâtiments délabrés où Sylvain Coulon a posé un tipi et prend le pouls de la terre ?
Léon Lecoq, chef de la brigade de gendarmerie, ne peut pas souffrir cet énergumène qui se promène en pagne, arc à la main.
Alors que l’été monte en puissance en cette fin des années 1980, que les visiteurs débarquent, touristes étrangers ou précaires en quête d’un petit boulot, les éléments d’une tragédie se rassemblent.
Éric Goffin, dans ce premier roman qu’il écrit en français, place dans le sublime paysage du plateau de Valensole, qu’il connaît bien, la cruelle histoire d’un crime qui meurtrit un village paisible et dont l’onde de choc se propage plusieurs années durant.
Éric Goffin est né à Düsseldorf. Il vit entre la France et l’Allemagne, et travaille comme auteur, enquêteur et traducteur pour différentes organisations et sites d’investigation. Il est l’auteur de deux ouvrages en langue allemande. Un pays sans chemin est son premier roman écrit en français.
• La puissance du roman d’Eric Goffin tient aux nombreux entretiens qu’il a menés avec les protagonistes de l’affaire Richard Roman, et notamment avec le grand avocat Henri Leclerc récemment décédé. La justesse du ton est saisissante, en particulier pour les scènes de prétoire.
• L’exploitation des faits divers par l’extrême droite pour créer un climat propice à ses idées est très précisément rendue.
• La fin du roman, qui s’écarte résolument du dénouement de l’affaire Roman, surprendra le lecteur. points forts
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Traduit de l’anglais (États-Unis) par Sophie Aslanides
DUANE SWIERCZYNSKI
L’OURS DE CALIFORNIE
Un arnaqueur repenti, un ex-flic du LAPD, une collégienne apprentie détective, une spécialiste de généalogie et… un tueur en série. Tous poursuivent quelqu’un ou quelque chose et leurs chemins se croisent.
LE LIVRE
L’Ours de Californie est un tueur en série à la retraite. Prudent et discret, il n’a jamais été arrêté en 40 ans d’exercice. Le problème, c’est que personne ne sait qu’il est l’auteur de tous ces meurtres et nous sommes à Hollywood. Il va donc sortir de sa tanière. Sa route va croiser celle de Jack, fraichement libéré de prison, de Cato Hightower, ex-flic du LAPD qui ne compte pas passer sa retraite à boire des bières devant sa télé, de Jeanie Hightower, spécialiste de généalogie, et de « l’Apprentie Détective », une jeune collégienne qui, depuis la chambre où elle est hospitalisée, va mener une enquête bluffante.
L’AUTEUR
5 mars 2025
15,5 × 22,5 cm
432 pages 23,00 €
ISBN :
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Duane Swierczynski est né à Philadelphie. Il y débute comme journaliste et se met à écrire des guides et des livres de vulgarisation avant de se lancer dans la fiction. Il s’est fait connaître chez les amateurs de roman noir avec The Blonde qui a remporté un vif succès. Il est par ailleurs l’auteur de la série Level 26 en collaboration avec Anthony E. Zuiker. Il a récemment publié chez Rivages deux romans noirs remarqués : Canari et Revolver (récompensé par le prix Rivages des Libraires). Il travaille comme scénariste pour Marvel Comics (X Men, Batman, Iron Fist...) et vit aujourd’hui en Californie.
POINTS FORTS
• Un sens inné du scénario.
• Un remarquable traitement des personnages, et en particulier des relations père-fille (qualités déjà à l’œuvre dans Revolver)
• Un art maîtrisé du mélange des tons : l’humour et le décalage voisinent avec d’authentiques moments d’émotion.S’inscrit dans la tradition du roman noir américain contemporain : vision satirique, utilisation des stéréotypes pour dénoncer les dérives d’Hollywood et dune industrie du divertissement axée sur le sensationnel, la justice dévoyée, la société de consommation.
• Bel accueil critique aux Etats-Unis :
« Nous tient en haleine mais fait aussi vibrer la corde sensible en nous. »
Elle.
« Un tour de force ». Publishers Weekly.
« Un immense conteur. » Michæl Connelly
• Un projet d’adaptation à l’écran écrit par Gary Lennon est en cours.
• Lauréat du prix Rivages des Libraires 2023 pour Revolver.
• Auteur présent à Quais du polar.
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Bora Chung LA RONDE DE NUIT
Après le succès de Lapin maudit (Matin Calme, 2023), l’autrice star Bora Chung revient avec un roman composé de sept histoires fantastiques se déroulant dans un étrange institut de recherches spécialisé dans les phénomènes paranormaux.
LE LIVRE
Sept nouvelles qui suivent les rondes de nuit d’une employée dans un institut de recherche où des objets paranormaux sont conservés et entretenus. Les employés sont soumis à des consignes de sécurité strictes et ceux qui les enfreignent subissent des conséquences terribles. Les différents objets conservés ont chacun leur propre histoire étrange et mystérieuse : un mouchoir brodé d’une branche d’arbre en fleurs et d’un oiseau racontant un drame familiale, des baskets maudites ornées
d’un dessin d’agneau, un livre narrant l’histoire d’un pays disparu, un chat qui demande « Mais pourquoi m’a-t-il tué ? ». Dans la chaleur étouffante d’une nuit d’été, ces récits sinistres et effrayants laissent pourtant une étrange impression de douceur, car les thèmes de la malédiction et de la vengeance sont contrebalancés par un regard bienveillant qui s’étend aux plus faibles, aux minorités, et même aux êtres non-humains.
POINTS FORTS
• Le retour de Bora Chung, autrice coréenne star publiée chez Matin Calme en 2023, devenue phénomène mondial, traduite dans 18 pays, finaliste du National Book Award et de l’International Booker Prize.
• Brouillant les frontières entre le réalisme magique, l’horreur et la science-fiction, Chung utilise des éléments fantastiques et surréalistes pour aborder les horreurs et les cruautés bien réelles du patriarcat et du capitalisme dans la société moderne.
• Un « fix-up novel » : un roman composé de sept nouvelles, narré par l’employée de l’institut et rythmé par ses rondes de nuit.
• Sortie simultanée en poche de Lapin Maudit.
5 mars 2025 14 × 20,5 cm 176 pages 19,50 € ISBN :
L’AUTRICE
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Bora Chung, née à Séoul en 1976, est une autrice, traductrice et professeure d’université. Son recueil Lapin Maudit, finaliste du National Book Award et de l’International Booker Prize, a été traduit dans de nombreux pays. Elle est titulaire d’une maîtrise en études russes de l’université de Yale et d’un doctorat en littérature slave de l’université d’Indiana. Elle a enseigné la langue et la littérature russes ainsi que la science-fiction à l’université Yonsei et traduit des œuvres littéraires modernes du russe et du polonais vers le coréen.
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HENRIK IBSEN
Peer Gynt
Adaptation d’Olivier Py
Dans ce chef-d’œuvre intemporel d’Henrik Ibsen, nous suivons les aventures de Peer Gynt, un rêveur audacieux et vantard qui, de la Norvège profonde aux contrées lointaines, fuit responsabilités et amours sincères en quête d’identité et de gloire. Mais peut-on vraiment échapper à soi-même ?
Avec finesse et humour, entre fantastique et réalité, Ibsen explore les questions universelles de la quête de soi, du sens de la liberté et des conséquences de nos choix. Illusions, doutes, désirs de grandeur, Peer Gynt explore des questions qui résonnent encore puissamment aujourd’hui.
Dans cette adaptation originale et résolument contemporaine, Olivier Py répond aux souhaits d’Ibsen lorsqu’il écrit à Edvard Grieg pour lui commander la musique de la pièce, et met l’accent sur le caractère initiatique de l’errance de Peer. Quittant son pays natal, il emprunte les chemins sinueux qui l’amènent à prêcher dans le désert pour mieux comprendre, à son retour en Norvège, la vacuité de sa propre existence. Un doux mélange de la verve d’Ibsen et de la langue d’Olivier Py.
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POINTS FORTS
u Un classique de la littérature : mêlant tragique et comique, grotesque et sublime, exotisme et folklore, PeerGynt fut un succès dès sa publication, en 1867.
u Après Eschyle et Shakespeare, Olivier Py adapte une nouvelle œuvre majeure.
u Une pièce enrichie par des aquarelles de l’auteur.
u Publication en avril 2025 de la biographie d’Edvard Grieg dans la collection “Musiques” par J. Bastianelli.
u 40 ans d’Actes Sud-Papiers : présence de l’auteur au Théâtre de la Colline le 12 mai autour de la didascalie.
ACTUALITÉ
u La pièce sera présentée au Théâtre du Châtelet du 7 au 16 mars, dans une mise en scène d’Olivier Py, sur la musique d’Edvard Grieg.
L’ADAPTATEUR
Auteur, metteur en scène, réalisateur mais aussi comédien et poète, Olivier Py a été directeur du CDN d’Orléans de 1988 à 2007, de l’Odéon-théâtre de l’Europe à Paris de 2007 à 2012 et du Festival d’Avignon de 2013 à 2022. Il dirige désormais le Théâtre du Châtelet à Paris. Olivier Py est l’auteur de trois romans chez Actes Sud : Paradis de tristesse (2002), Excelsior (2014) et Les Parisiens (2016). L’essentiel de son œuvre théâtrale est disponible chez Actes Sud-Papiers.
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Camille Paix CARCASSES
Très présente sur les réseaux sociaux, son compte Instagram @MereLachaise compte aujourd’hui plus de 16.000 abonné·es. Littérature / 5 mars 2025
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Couverture provisoire
128 pages
140 x 205 mm
16 €
ISBN 978-2-36624-995-8
Dans une langue organique, qui râpe autant qu’elle berce, Camille Paix sème ses poèmes comme on disposerait devant soi les morceaux d’un puzzle. À mesure qu’on chemine avec elle, on découvre sous les pierres des motifs qui se répètent : corps abîmés, animaux blessés, couronnes de perles. Comment faire exister ce qui a disparu, ce qu’on ne peut plus voir, toucher, ou photographier ? En ouvrant grand les placards de la mémoire, celle de sa famille mais aussi de quelques autres, Camille Paix laisse entrer les fantômes et sourdre sa colère. Puis, en s’entourant des mortes qui lui sont chères, de Maria Borrély à Joyce Mansour, elle recoud poème après poème ce corps qu’elle a d’abord entrepris de disséquer. La poétesse donne ainsi voix aux émotions enfouies et parle à nos sens – évoquant tour à tour l’odeur du bois mouillé comme le goût de la peau – pour entrer en littérature avec un premier recueil d’une grande sensibilité.
L’AUTRICE
Journaliste pour Libération et membre du collectif de pigistes Les Plumé·es, Camille Paix est aussi autrice et poétesse. Elle s’intéresse de près à l’Histoire des femmes et à celle des cimetières, deux passions qui l’ont conduite à dessiner et écrire le portrait de plus de deux cents femmes, réunies dans deux livres parus aux éditions Cambourakis (Mère Lachaise, 100 portraits pour déterrer le matrimoine funéraire et Mère Lachaise, un tour de France du matrimoine funéraire).
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• L’entrée en littérature d’une autrice déjà bien identifiée dans les cercles féministes pour son travail sur le matrimoine.
• Un texte sensible et cru sur la transmission et le poids de la mémoire familiale.
• Un premier recueil qui installe une voix nouvelle sur la scène poétique contemporaine, dans le sillage de poétesses comme Aurélie Olivier (Mon corps de ferme) ou Hortense Raynal.
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AGATHE PORTAIL Fendre l’azur
Roman
Un pilote de chasse en chute libre, une artiste radicale et la transhumance dans les montagnes mongoles. Un roman vu du ciel qui nous fait décoller de nos sièges et de nos propres existences.
Pilote de chasse promis à un brillant avenir, Anthony est victime d’un grave accident lors d’un exercice de routine. Il perd l’usage de son œil droit et l’envie de se relever. La découverte de la fauconnerie et la symbiose avec une aiglonne vont peu à peu lui permettre de revenir à la vie.
Roxane, elle, est une écorchée vive et une femme charismatique qui se produit sur scène dans des performances pour le moins extrêmes… où elle s’enveloppe de peaux d’animaux fraîchement écorchés et pelés. Lorsqu’un oligarque russe fait appel à ses services, Roxane va devoir faire un choix. À l’autre bout du monde, dans le froid des montagnes mongoles, Amaka doit se battre pour assurer la survie de sa famille et poursuivre coûte que coûte la transhumance de son troupeau.
Tous doivent lutter contre les éléments, leur passé et des désirs contrariés.
Porté par un souffle narratif, une écriture sensuelle, évocatrice et une langue minérale et poétique, Fendre l’azur explore trois espaces, trois vies qui se télescopent et qui, vues du ciel, n’en forment qu’une seule, celle d’une humanité en quête d’envol, d’émancipation et de liberté.
À PROPOS DES ÂMES TORRENTIELLES
13,5 × 22,3 CM
272 PAGES
21,80 € ENV.
978-2-330-20358-0
Agathe Portail livre un roman acéré, à la fois fiévreux et poétique. […] Une formidable épopée.
Sud Ouest
LE MONDE VU D’EN HAUT POINTS FORTS
u Une plongée dans des mondes singuliers et difficiles d’accès, rarement abordés avec une telle facilité, noués entre eux avec maestria.
u Un sens aigu du paysage et du dépaysement.
u Une littérature immersive, fluide et haletante à la croisée des romans de Clara Arnaud et de ceux de Sandrine Collette.
u Autrice très identifiée dans différents cercles littéraires : en jeunesse et en polar (elle a co-fondé le collectif Les Louves du polar – https://leslouvesdupolar.fr/).
u Autrice très présente dans les salons et festivals en France.
u Lauréate du prix du roman des médiathèques d’Annecy 2024 et finaliste du prix de l’Union Interalliée 2024 pour Les Âmes torrentielles.
QUELQUES CHIFFRES
u L’Année du gel : + de 10 000 ex. vendus (GF + poche).
L’AUTRICE
ACTUALITÉS
u Parution simultanée des Âmes torrentielles en Babel.
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Agathe Portail travaille à la coordination éditoriale et au contenu d’un média dédié à la santé mentale des mamans, écrit pour la jeunesse et produit du contenu audio (Deezer, Lunii). Elle réside près de Bordeaux. Elle a publié plusieurs polars autour du vin chez Calmann-Levy : L’Année du gel (2020), Piqûres de rappel (2021) et De la même veine (2022). Son dernier roman, Les Âmes torrentielles, est paru chez Actes Sud en 2023.
“Ce roman tire sa source de trois images précises qui m’ont fascinée et poursuivie jusqu’à prendre vie dans un récit romanesque, minéral et sensuel. Première image : un pilote de chasse revenant à sa base, la verrière explosée après l’impact avec un oiseau migrateur, le visage en sang.
Cette image est née du récit d’un maître fauconnier, auparavant employé comme effaroucheur sur une base de l’armée de l’air. J’ai voulu « déshabiller » Top Gun pour découvrir ce qui demeurait des pilotes de chasse, une fois qu’on leur retirait leur uniforme, la fraternité d’armes, mais aussi le sens de leur service. Anthony Berthevin, mon personnage, perd un œil en mission d’entraînement et développe un syndrome post-traumatique. Pour se reconstruire, il va chercher à retrouver l’azur, à voler de nouveau, autrement.
Deuxième image : une femme nue, diaphane, enlaçant un chevreuil écorché dans une étreinte érotique, perturbante et esthétique. Il existe une taxidermiste connue pour ses performances artistiques extrêmes.
Jusqu’à quel point cette démarche peut-elle être sincère, dépourvue de cynisme ? J’ai créé le personnage de Roxane pour répondre à cette question. Il m’a fallu lui inventer un passé, un rapport complexe à son corps et une immaturité qui la conduit à s’exposer et à se mettre en danger afin de réparer
AGATHE PORTAIL Fendre l’azur
note de l’auteur
une faille narcissique béante. Le roman la pousse au point de rupture entre son personnage et son être authentique.
Troisième image : sous une yourte, une femme se penche sur un grand plat rond dans lequel le lait bout depuis le matin et ramasse la peau à la surface du bout des doigts, avec un ample geste circulaire.
J’ai passé en Mongolie 48 heures coincées entre sept jours de transsibérien et trois jours de transmongolien. Or, l’extrême ouest de la Mongolie est le terrain de jeu des aigliers kazakhes. J’avais mon lien entre Anthony, Roxane et la Mongolie. Pour incarner ce troisième fil narratif, j’ai imaginé Amaka, une femme de devoir, amoureuse, maternelle, forte mais épuisée par le poids de tout ce qui repose sur elle. La transhumance de son troupeau sera l’occasion pour elle de secouer le joug, de toucher du doigt sa liberté de femme.
L’ enjeu central du choix et de la délivrance transcende la distance et les blessures personnelles des personnages. Chacun parvient au moment de bascule où il devra « fendre l’armure » pour se déployer.”
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GWENDOLINE SOUBLIN
Tout l’or des
nuits
Sur le deuil, un premier roman à l’ancrage social fort et à la langue libre et puissante. Dans Tout l’or des nuits, le réel se fêle face au mystère, laissant l’espace pour s’y faufiler à un étrange réconfortant.
Une nuit, Ivan n’est plus.
Depuis, pour Clara sa très jeune veuve, l’obscurité déborde.
Un soir, un chien noir apparaît sur son palier.
Il aboie, s’obstine, ne cède pas, il revient, reste là. Que veut-il ?
D’abord Clara l’ignore.
Pourtant, une autre nuit, au retour de son travail d’employée de ménage, dont les gestes la contiennent, elle ouvre la porte au chien.
Alors dans cet espace qu’est Berray, la ville-dortoir et sylvestre qu’habite Clara, une béance s’ouvre qui met la jeune femme face aux questions irrésolues. À la faveur d’autres nuits, où les animaux cavalent, s’échappent et renaissent, l’imaginaire vient s’acquitter de ce que le réel ne peut plus : vivre avec les disparus. S’en consoler, peut-être.
POINTS FORTS
u Un style déjà affirmé.
u Un roman qui n’est jamais là où on l’attend.
u Des thèmes universels : le travail, l’épuisement, le deuil.
u Une autrice primée pour son travail au théâtre.
AVRIL 2025
13,5 × 22,3 CM
352 PAGES
21,50 € ENV.
978-2-330-20464-8 -:HSMDNA=WUY[Y]:
Dans un style dégagé de toute contrainte, qui accueille autant le lyrisme que les tournures orales, Gwendoline Soublin infuse dans le réel de la perte et du deuil des éléments d’un étrange réconfortant, accès à un ailleurs échappant au contrôle, à la raison.
L’AUTEUR
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Gwendoline Soublin écrit des textes dramatiques à destination des adultes, de la jeunesse et des marionnettes (Pig boy 1986-2358, Tout ça Tout ça, Fiesta, Depuis mon corps chaud, Mort le soleil, Spécimen…). Ils empruntent autant aux champs du fantastique, de la sociologie, de l’épique que de la poésie. Principalement publiés aux éditions Espaces 34, et pour certains traduits, ses textes ont reçu divers prix (prix Bä-Wü 2024, xxe prix de la Pièce de Théâtre Contemporain pour le Jeune Public 2023, Kindertheaterpreis 2022, prix BMKTNS 2020, JTAL 2017…). Ils font l’objet de nombreuses mises en scène et en ondes en France comme à l’étranger.
“Du genre fantastique j’ai lu que l’écrivain et théoricien Roger Caillois disait qu’il était « rupture de l’ordre reconnu, irruption de l’inadmissible au sein de l’inaltérable légalité quotidienne ». Il formulait aussi que le fantastique était « une apparition, une déchirure ».
J’ai toujours été frappée par ces deux définitions qui me semblaient préciser ce qu’est aussi pour moi un poème – en cela qu’il nous échappe, en cela qu’il fait apparaître.
J’ai voulu que ce texte, Tout l’or des nuits, dans sa forme comme dans ce qu’il raconte, embrasse ces définitions. À savoir qu’il s’appuie sur un réel social et que ce réel se fêle face à un mystère, une étrangeté, de l’irrésolu – ce qu’est la mort, aussi, je crois.
Aussi Clara habite-t-elle ici un environnement sociologique précis, situé et que circonscrit largement dans cette histoire sa profession d’employée de ménage – métier qui me touche d’autant plus qu’il irrigue ma propre généalogie. Autour d’elle se déploie une galerie de personnages, remués par leurs propres problèmes et bien en peine, justement, face à sa peine : collègues, patrons, mère, frère et voisins.
Ce réel posé, l’impensé peut advenir.
Ce fantastique, c’est le chien qui le génère.
Lentement. Au fur et à mesure. Ce récit comme un drame social glisse vers ailleurs et bifurque.
GWENDOLINE SOUBLIN
Tout l’or des nuits note de l’auteur
Le chien guide dans l’obscurité, invite au royaume des morts, embarque progressivement l’héroïne dans d’interminables errances nocturnes qui la laissent chaque fois plus étourdie. Et qui font paraître à ses yeux épuisés les fantômes réels ou fantasmés des animaux abandonnés ou disparus des alentours. Ici des fantômes peupleront les lignes. Des visions de ce que la nuit rend visible.
Puisque c’est une histoire de deuil.
Deuil d’un humain, deuil d’un amour, deuil d’une vie si jeune qu’on doit, après le drame, l’imaginer autrement.
Deuil des animaux qui s’enfuient.
Deuil des absents définitifs.
Je me demande souvent si l’on peut se consoler des disparus.
Si aux disparus nous manquons, où qu’ils soient.
Si nos morts sont des poids ou des compagnons.
C’est aussi pour raconter quelle place tiennent ces absents dans nos vies que j’ai eu envie d’écrire cette histoire. Puisque je crois que les disparus persistent. Et que nous devons, pour continuer, accepter de leur donner la main.”
G. S.
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Visuel provisoire
THIERRY FROGER
Rose à la mer
Roman
D’île en île (Elbe, la Bretagne, Chalonnes), une marelle du cœur grandeur nature, une comédie romantique contrariée en forme de lente course poursuite sur fond de paysages sublimement embrumés.
“Pour moi l’écriture serait un moyen d’enquêter sur les images absentes, fantômes ou latentes, et qu’on désire jusqu’à l’effroi. Ou pour dire autrement, I’écriture comme légende de l’image qui s’évanouit et comme quête de son épiphanie.”
Thierry Froger (entretien avec Thierry Guichard, Le Matricule des anges, 2018)
Trompant l’absence et la nostalgie, Rose Pierre rêve de projeter les poèmes bretons de Jean Epstein sur un écran de fumées de goémon : tournés sur des îles bretonnes (Belle-Ile, Ouessant, Sein, Hœdic) dans les années 1930, ces courts-métrages en noir et blanc qui flirtent avec le documentaire, elle voudrait les rendre à leur milieu naturel.
Détective à la manque, “privé de tout ou presque” comme dit Rose, Florent Talva se consacre sans élan à sa mission du moment : retrouver les bobines égarées d’un film mythique et inachevé de Marcel Carné tourné à Belle-Ile en 1947 intitulé L’Ile des enfants perdus.
ATTRAPE-MOI SI TU PEUX POINTS FORTS
u Un roman ludique et subtilement sentimental, une ode aux acharnements du cœur, à l’irrésistible attraction de la vie.
u Une “petite” histoire simple et virtuose comme une mélodie de Satie, pleine de chausse-trappes et d’échos, sur fond de cinéphilie et de paysages iliens.
u Où l’on retrouve la fertile obsession de Thierry Froger pour les images manquantes et son art d’en créer de nouvelles, persistantes.
u Battue par les vents, les pluies (de larmes parfois) et les tempêtes (de l’âme souvent), illuminée par des éclaircies inespérées, une aventure climatique au sens propre comme au sens figuré.
ACTUALITÉS
u Sauve qui peut (la révolution) a fait l’objet d’une (formidable) adaptation au théâtre par la compagnie Roland Furieux (2023-2024) dans une mise en scène de Laetitia Spitz.
13,5 × 22,3 CM
220 PAGES
20 € ENV.
978-2-330-20438-9
En trois temps volatils, façon valse syncopée, sous prétexte de quête et d’enquête, le roman capte la rencontre de deux désenchantés émouvants, perdants magnifiques, adultes récalcitrants et joueurs obstinés, sur une carte du tendre à géométrie, humeur et météo variables.
u Pour info : https://www.compagnierolandfurieux.fr/ sauveqplar QUELQUES
CHIFFRES
u Sauve qui peut (la révolution) : 4 000 ex. (2016 + remise en vente 2021)
u Les Nuits d’Ava : 4 600 ex. (AS, 2018 + Babel, 2021)
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L’AUTEUR
Né en 1973, plasticien, poète, romancier, Thierry Froger est l’auteur de trois romans publiés chez Actes Sud : Sauve qui peut (la révolution) (2016, prix Envoyé par la Poste), Les Nuits d’Ava (2018, prix Castel du roman de la nuit) et Et pourtant ils existent (2021, prix de l’Académie littéraire de Bretagne et des Pays de la Loire).
En 2014, son recueil de poésie Retards légendaires de la photographie (Flammarion, 2013) a reçu le prix Henri-Mondor de l’Académie française. En 2022, il a publié un second recueil, Deux romans & autres essais, toujours chez Flammarion. Il enseigne à l’École supérieure des beaux-arts de Nantes Saint-Nazaire et vit près de Clisson. En 2022, il est lauréat du Mondes nouveaux du ministère de la Culture, dont ce nouveau roman est une “émanation”.
THIERRY FROGER
Rose à la mer biographie et extrait
“Après que le ferry est passé à proximité de Bannec, Rose est un peu désappointée en constatant que la distance entre l’îlot et Ouessant est bien moindre qu’elle ne l’avait imaginée. Dans Finis Terrae, premier film breton d’Epstein, cette distance – et c’est même le ressort dramatique de l’histoire – semble insurmontable. Elle se remémore les scènes où les goémoniers brûlent les algues, la grâce économe de leurs gestes et l’élan blanc, intermittent, des volutes qui se mêlent aux nuages, dans une métaphore, lui semble-t-il, de la substance même du cinéma : promener des fantômes et des lumières sur un vaste écran. Elle a toujours été fascinée par les fumées, ainsi que par l’eau des rivières et des fleuves, par les vagues de la mer, comme si elle était irrésistiblement attirée par ce qui fuit et s’échappe, vole, coule, se transforme et se perd. Et c’est sans doute pourquoi Finis Terrae l’a touchée : elle y voit le dur travail des humains ordinaires et le mouvement du monde jamais achevé que cherchait sans doute à saisir Léonard de Vinci quand il dessinait des tourbillons, des nuages, des flux de vapeur et d’eau.”
“« Je sais que j’ai sauté et que j’ai continué à galoper ; mais, comme je te dis, il n’y avait que de la fumée et de la fumée, et de la fumée. »
Juan Rulfo, Pedro Páramo
À l’origine de ce projet, je souhaitais trouver une possibilité pour concilier mon goût des îles et ma fascination pour les fumées, réactiver mes lointaines expériences de plasticien en les articulant avec mon travail actuel d’écriture.
L’occasion de concrétiser ces envies me fut donnée par le programme Mondes Nouveaux, initié par le ministère de la Culture en partenariat avec le Conservatoire du Littoral, pour lequel j’avais candidaté. Le projet proposé et retenu était envisagé comme une sorte d’enquête sur les traces des films bretons du cinéaste Jean Epstein tournés dans les années 1930 à Ouessant, Sein, Hœdic et Belle-Ile.
Dans Finis Terrae, Epstein montre merveilleusement le travail des goémoniers sur un îlot de la mer d’Iroise. Ces images des fumées de goémons se mêlant à l’écume et aux nuages me firent imaginer des lectures nocturnes avec des projections (textes et extraits des films bretons d’Epstein) sur des fumées de goémons. J’ai dû peu à peu me résoudre à renoncer à une
THIERRY FROGER
Rose à la mer note de l’auteur
restitution sous cette forme en raison des nombreuses difficultés rencontrées (identiques à celles qui conduisent Rose à abandonner un dessein similaire dans le roman).
Mon projet s’est alors réorienté vers l’écriture d’une fiction gardant élan et trace de mes séjours dans les quatre îles bretonnes et du songe avorté d’y projeter des images de fumées sur des fumées. Ce roman fait aussi apparaître une dernière fois le personnage de Rose, clôturant ainsi dans une ultime fugue, ou échappée belle, ce cycle romanesque en quatre volets où Jacques, Ariane et Rose Pierre tissaient les liens entre la réalité et la fiction. De même, le motif des îles, déjà très présent dans les trois romans précédents devient central dans Rose à la mer où les deux personnages principaux, Rose et le détective Talva, voguent d’île en île et tentent de saisir le cheminement peu lisible de leur vie. L’homme et la femme se ressemblent en partie dans leur manière erratique de mener une enquête sans vraiment savoir ce qu’ils cherchent, ni ce qu’ils ont envie de trouver. Les fumées de goémons d’Epstein et la pellicule cristallisée de Carné racontent probablement quelque chose de leur histoire et rappellent que les romans, comme les images, sont des îles, c’est-à-dire des utopies et des robinsonnades – ou les fantômes d’un trésor.”
T. F.
[…] c’est toujours avec une intelligence aiguisée et humble qu’il tisse les liens qui unissent I’art et la vie, le désir et l’ivresse, le monde et une île de Loire, le film qu’il projette sur l’écran de nos rêveries est fait d’autres choses que d’images, c’est une pensée du monde qui se déploie, nourrie à des savoirs multiples autant qu’aux ombres que la fiction fait naître, danser et disparaître.
Thierry Guichard, Le Matricule des anges, à propos de Sauve qui peut (la révolution)
Au terme d’un long et onirique voyage, cinéphile, érudit, romanesque, cette éblouissante variation nocturne sur la force de ce que l’on désire voir, le deuxième roman de Thierry Froger parvient à réconcilier l’inconciliable : le désir et la vérité.
Olivier Mony, Le Figaro Magazine, à propos des Nuits d’Ava
THIERRY FROGER
Rose à la mer extraits de presse
Premier roman d’une audace folle… Sauve qui peut (la révolution) interroge la construction des mythes hérités du passé et la manière dont ils nous parviennent, le sens – souvent giratoire – de l’Histoire et la portée de l’engagement individuel, dans une geste aussi ambitieuse que blasphématoire, que le lecteur savourera avec autant de plaisir qu’un inédit de Godard.
Laëtitia Favro, Le Journal du Dimanche
[…] une superbe fresque historique, une histoire polyphonique où chaque personnage, qu’il soit réel ou fictif, prend la parole. Comme dans un kaléidoscope de petits éclats de vie sombres ou lumineux, l’histoire prend forme progressivement. […] Le roman nous embarque dans un tourbillon qu’on ne veut pas quitter. II résonne longtemps…”
Simone Pacchiana, Librairie Goyard, Nîmes, à propos de Et pourtant ils existent
Marion Millo
LES MOTS BLEUS
LES MOTS BLEUS Marion Millo
Couverture provisoire
180 pages / 140 x 205 mm 20 euros TTC
ISBN 978-2-36624-996-5
Né.e d’une mère célibataire dans une famille où la violence instaurée par le grand-père, chez qui elles vivent, règne, un.e enfant mutique vit en marge de la société. Jamais scolarisé.e, inexistant.e aux yeux du monde, iel ne survit que grâce aux lectures qu’iel fait des livres empruntés à la bibliothèque où sa mère travaille. Jusqu’à ce qu’un jour où les humiliations et les agressions du grandpère se répètent pour la énième fois et que la mère décide d’y mettre un terme définitif. Prenant la fuite, elle laisse son enfant qui se débrouille un temps avant d’être hospitalisé.e. Lorsque surgit Casque de cuivre, une femme qui l’a croisée à la bibliothèque et qui décide de la prendre sous son aile, c’est le début d’un road trip salvateur qui va la guider vers le chemin de la libération, de la (re) construction tandis qu’iel cherche sa place dans un monde qui, par ses catégorisations, ses normes et sa violence, n’a cessé de la rejeter. En forme d’hymne à la sororité, invitant également à nouer de nouvelles alliances avec les minéraux, les animaux et les végétaux, ce texte puissant et délicat célèbre le pouvoir de l’imaginaire et des mots, comme une tentative de réponse à la question posée par André Breton : « La pauvreté de notre monde ne dépend-elle pas de notre pouvoir d’énonciation ? »
L’AUTRICE
Née en 1975 à Antibes, Marion Millo a posé ses valises en Bretagne il y a 15 ans. Elle vit et travaille à Saint-Brieuc, dans les Côtes d’Armor. Son écriture est marquée par les univers qu’elle traverse tout comme il la traversent : l’engagement féministe, le cheminement aux côtés des personnes en situation de vulnérabilité.
Elle a publié un recueil de nouvelles, L’Innocence, en 2019. Son premier roman Tout rendre au vent est paru en 2021 aux éditions Cambourakis. Les Mots bleus est son deuxième roman.
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• un récit d’initiation puissant et délicat, depuis une naissance dans la violence jusqu’à la libération grâce à de nouvelles alliances sororales et non-humaines.
• écrit à la manière d’un conte moderne, ce texte célèbre le pouvoir de l’imaginaire pour inviter à penser en dehors des catégories imposées et dépasser le scandale du monde environnant.
• un road trip féminin empreint de colère et de joie, semé d’embûches comme autant d’épreuves à surmonter dans un monde violent, qui invoque autant Thelma et Louise que Violette Leduc, Gogliarda Sapienza ou Dorothy Allison.
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En librairie le 2 avril 2025
14 x 20,5 - 208 pages - 21 €
ISBN : 978-2-8126-2675-3
rayon / Littérature francophone mots clés / genre - langue française - identité identité française - féminin - femme - féminisme identité de genre - europe - danemark
Hôtes
Merete Stistrup
Quelle femme suis-je lorsque je parle en français ? C’est le questionnement d’Ella Søndervang dans ce roman entre France et Danemark.
Quinze ans après qu’elle a acquis la nationalité française, Ella Søndervang s’installe avec son mari Guillaume dans une maison entourée d’arbres,
lui rappelant les contrées où elle a grandi, au Danemark. Ces pins noirs d’Autriche, étrangers comme elle, vont devenir le miroir par lequel elle se réapproprie son histoire, sa relation au sauvage, un regard qui vient du monde des fables.
Car, malgré une intégration réussie, son sentiment d’isolement s’est creusé avec le temps. Il lui semble que tout, toujours, lui rappelle qu’elle vient d’ailleurs.
Du reste, est-elle la même femme lorsqu’elle parle en français que lorsqu’elle revient à sa langue maternelle ? D’une langue à l’autre, n’at-elle pas la faculté de réinventer sa vie ?
Interrogeant les différences culturelles entre pays européens et les questions d’identité, notamment d’identité de genre, Merete Stistrup livre un roman où la quête de soi est inséparable d’une écriture de la nature.
Après une première vie au Danemark Merete Stistrup s’installe à Lyon où elle devient maître de conférences en littérature comparée. Elle a publié des ouvrages et articles sur l’énonciation littéraire et notamment sur l’inscription du genre. Autrice d’un roman en danois, En andens Øjne, récompensé par le prix du Statens Kunstfond, elle renoue avec l’écriture littéraire dans sa nouvelle langue. Hôtes est son premier roman écrit en français.
points forts
• Dans la lignée d’une Deborah Levy, une écriture du moi qui s’inscrit dans « la tempête de la vie ». Hôtes fera ainsi un bel écho au Coût de la vie.
• Une passionnante réflexion sur la manière dont la langue conditionne l’identité de genre : parler une langue, c’est aussi être parlé par elle.
LA VIE D’OTTLA KAFKA, SŒUR DE L’ÉCRIVAIN
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Le Dernier Voyage d’Ottla Kafka
Roman
S’inspirant librement de la vie d’Ottla Kafka qui prend figure de destin, Fanny Lévy bâtit un roman sensible sur un personnage à la présence forte et lumineuse, confronté au drame de l’Histoire.
5 octobre 1943. Dans le wagon qui l’emmène vers une destination inéluctable, Ottla Kafka remonte le fil de sa vie. Au cours de ce huis clos dans un train de marchandises, elle se rappelle le monde d’avant, sa famille et son mariage malheureux ; surtout, elle évoque Franz, son frère chéri, son complice et mentor avec lequel elle entretenait des relations qui avaient le relief d’une tendresse double.
Le récit oscille entre les souvenirs d’Ottla et son présent dans le wagon, ce qui permet à l’auteure de nous restituer l’histoire du camp-ghetto de Theresienstadt (la plus cruelle des tromperies et le plus grand des défis) où Ottla était internée, et de nous faire entendre la voix des enfants de Bialystok qu’elle a choisi d’accompagner.
Fanny Lévy se sent la responsabilité de garder le souvenir d’enfants innocents réduits au silence par la machine concentrationnaire, et ainsi de leur rendre un peu de la vie qu’on leur a volée, de leur offrir une forme littéraire de résurrection.
POINTS FORTS
u Un roman poignant sur la sœur de Kafka.
u Un personnage de femme à la présence forte et lumineuse.
u Une voix restituée aux enfants des ghettos et des camps.
14 × 19 CM
320 PAGES
L’AUTEURE
Professeure de lettres à la retraite, Fanny Lévy a animé des ateliers d’écriture et publié plusieurs livres chez différents éditeurs, dont Héroïnes manipulées ou Les Beauxarts de la mort (Éditions Orizons, 2017), qui a obtenu le Grand Prix de l’essai au Salon du livre des Gourmets de lettres. Elle vit à La Rochelle.
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“À l’origine de ce récit librement inspiré de la vie d’Ottla Kafka, il y a mon amour inconditionnel pour la personnalité de Franz Kafka, dans le journal duquel je me suis reconnue à l’âge de 18 ans, et que j’ai toujours considéré comme mon écrivain préféré, mon frère. Il était donc tout naturel que j’essaie de le ramener à la vie par les yeux d’Ottilie (Ottla), sa sœur chérie et préférée.
Ottla avait un instinct sûr pour distinguer entre le bien et le mal. Fidèle à elle-même, affectueuse et disponible, elle disait ce qu’elle pensait et ne se laissait pas détourner de son chemin. “Pure, vraie, honnête, conséquente, disponibilité et quant-à-soi, abandon et indépendance, timidité et courage dans un indéniable équilibre”, tel était le portrait que Franz Kafka faisait d’elle. Elle partageait ses secrets, était pour lui à la fois sœur, amie et ange gardien. Elle devint même pour lui une figure maternelle. Internée au camp de Theresienstadt, Ottla Kafka a adopté une attitude en accord avec sa morale en accompagnant volontairement, le
Le Dernier Voyage d’Ottla Kafka
note de l’auteure
5 octobre 1943, un groupe d’enfants de Bialystok. Lorsque le transport a atteint le camp de concentration d’Auschwitz, deux jours plus tard, ils ont tous été assassinés.
Peu de documents existent sur Ottla. Les lettres qu’elle écrivit à son frère n’ont pas été retrouvées. En m’appuyant sur ce que je sais d’elle et de sa famille, j’ai imaginé certaines scènes de son existence. Celles-ci ont pu arriver, l’ont peut-être été.
J’ai essayé de faire réentendre non seulement la voix étouffée de cette femme fascinante, mais aussi celles des enfants de Bialystok. Je me sens la responsabilité de conserver leur souvenir – de cette façon, un pan de la mémoire de l’extermination sera transmis. Mon imagination est pleine de leurs rêves. Leur absence ne cesse de m’interpeller.”
F. L.
Littérature française
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Héloïse Guay de Bellissen
LE KING ET LE PROPHÈTE
On ne naît pas King, on le devient.
LE LIVRE
Le frère mort-né d’Elvis raconte les débuts de la rockstar, son fulgurant succès dans le show-business américain, son immense gloire et sa décadence tout aussi extrême, sans oublier sa passion pour Priscilla, et son amour inconditionnel pour sa famille. Il nous révèle que toutes les étapes de la vie de Presley sont nourries par la lecture du Prophète de Khalil Gibran. Imprégné de sagesse orientale, ce livre phare de la génération hippy a été lu et commenté à la main par Presley, qui en possédait des dizaines d’exemplaires. Aussi, ses notes en marge du Prophète ont été judicieusement intégrées à la narration, mêlant une documentation approfondie à une narration enlevée. Plus qu’un biopic, Héloïse Guay de Bellissen nous livre un roman au style vif et captivant, qui mêle littérature et musique, spiritualité et rock’n’roll, pour brosser un portrait inédit du King qui a fait vibrer l’Amérique et le monde.
L’AUTRICE
2 avril 2025
14 × 20,5 cm
208 pages 19,00 €
ISBN :
Héloïse Guay de Bellissen est auteure et tatoueuse. Elle a publié de nombreux ouvrages, dont Le dernier inventeur et Parce que les tatouages sont notre histoire, qui témoignent de la diversité de ses intérêts, de Spinoza à la préhistoire en passant par le slam et le tatouage. Elle vit dans le sud de la France.
POINTS FORTS
• Tableau inspiré des sixties et seventies aux États-Unis, c’est une plongée dans les coulisses d’un des plus grands mythes de la musique du siècle dernier : Elvis Presley.
• Plus qu’un biopic, un roman qui adopte un angle résolument original, et qui montre comment la star du rock s’est élevé de la marginalité aux sommets de la gloire grâce à la rencontre de son frère spirituel, Khalil Gibran.
• Une narration audacieuse, narrée par le point de vue inhabituel du frère mort-né de Presley, témoin romanesque dune vie exceptionnelle aux dérives tout aussi frappantes.
• Un livre très documenté et inspiré par les notes de Presley lui-même, écrites en marge des pages du Prophète de Khalil Gibran, un livre phare.
• Star d’ampleur inégalée, Elvis est une figure indétrônable qui ne cesse d’inspirer le cinéma (film de Sofia Coppola, par exemple).
• Un style vif et plein d’humour, nourri de rock et de poésie, pour célébrer un hommage à la puissance de la musique et de l’art.
ACTUALITÉ
• Parution simultanée : Le dernier inventeur, en poche.
QUELQUES CHIFFRES
Chiffres GfK :
• Le dernier inventeur : 2 600 ex.
• Le roman de Boddah : 4 200 ex.
• Parce que les tatouages sont notre histoire : 6 000 ex.
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9 avril 2025
12 × 19,5 cm
172 pages 17,00 €
ISBN :
Olivier Liron
ÉLOGE DES MOUSSES
Un livre qui vous fera mousser !
LE LIVRE
Encore méconnues et trop peu étudiées, les mousses sont pourtant des végétaux exceptionnels, dotés de capacités fascinantes. Dans cet éloge aussi espiègle qu’érudit, Olivier Liron détaille l’histoire au temps long de ces formes de vie parmi les plus anciennes sur terre. Mêlant histoires personnelles et études sur le sujet, il nous invite à une promenade à travers les âges et les continents pour découvrir les mousses à travers la science et de la poésie. Puisant dans tous les domaines du savoir et
L’AUTEUR
de l’art, Olivier Liron nous révèle ainsi tous leurs secrets : leurs stratégies de survie, leurs pouvoirs multiples, leurs étonnantes vertus… Des promenades en forêt de Fontainebleau à la culture japonaise des jardins moussus, de la pensée romantique à la poésie contemporaine, cet éloge inspiré et lumineux est aussi une invitation à la réflexion écologique. Véritables modèles de résilience et d’adaptation à leur environnement, les mousses nous encouragent à poser un regard nouveau sur le vivant.
POINTS FORTS
• Un auteur remarqué. Chiffres GfK : Einstein, le sexe et moi –25 000 ex. ; Le Livre de Neige – 8 000 ex. ; La stratégie de la sardine (publié en octobre 2023) – 5 000 ex.
• Un sujet original et un livre pionnier. C’est en effet le premier essai littéraire entièrement consacré à cette forme de vie très peu connue, pourtant parmi les plus anciennes et omniprésentes dans l’histoire de la planète : les mousses.
• Un essai ludique, inspiré et savant, tout en restant très accessible, qui balaye différents champs du savoir avec bonheur : étymologie et sémantique, botanique et sciences du vivant, art, histoire et poésie.
• Cet essai nous révèle les multiples facultés insoupçonnées des mousses ainsi que leurs usages humains – de leur culture à leur emploi essentiel en parfumerie.
• Un éloge qui s’inscrit dans un intérêt de fond pour l’écologie, le développement de l’écriture de la nature (La vie secrète des arbres), et pour les espèces peu étudiées (champignons, lichens, algues…)
Olivier Liron a enseigné la littérature comparée avant de se consacrer à l’écriture et à la scène théâtrale. Il a publié Danse d’atomes d’or (Alma éditeur, 2016), Einstein, le sexe et moi (Alma éditeur, 2018, Grand Prix des Blogueurs Littéraires, Prix littéraire des lycéens des Pays de la Loire), Le livre de Neige (Gallimard, 2022, Prix Brise-Lame) et La stratégie de la sardine (Robert Laffont, 2023).
• Un livre dépaysant, invitation au voyage des forêts de France aux jardins du Japon où les mousses font l’objet d’un véritable culte, en harmonie avec le zen.
• Un style captivant qui mêle érudition et histoires personnelles avec humour et sensibilité.
PLAN MEDIA
ELOGE DES MOUSSES
9 avril 25
PRESSE
Presse généraliste
LIBERATION, LE PARISIEN, LA CROIX, LE NOUVEL OBS, ELLE, TELERAMA
Presse ciblée
LE PETIT QUOTIDIEN, REPORTERRE, SOCIALTER, GEO, ELEPHANT, USBEK ET RICA
Presse littéraire
LIRE/MAGAZINE LITTERAIRE, LE MONDE DES LIVRES
+ PQR Ouest France, Sud Ouest, EBRA
RADIO
FRANCE INTER Terre au carré
FRANCE INTER CO2 mon amour
RCF
RTL On refait la planète
LE MOUV la matinale
TELE
ARTE 28 minutes
FRANCE 2 Télématin
FRANCE 5 La Grande Librairie
FRANCE 5 Silence ça pousse
RESEAUX SOCIAUX
BRUT vidéo + vidéo de l’auteur sur nos réseaux
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YÔKO OGAWA Scènes endormies dans la paume de la main
Nouvelles traduites du japonais par Sophie Refle
Toujours à double fond, comme le sont souvent les textes d’Ogawa, ces nouvelles explorent avec une douceur infinie la magie de la scène, l’importance du spectacle vivant qui engendre une émotion singulière, celle de l’illusion transmuée de réel.
Le théâtre, la danse, le spectacle vivant, c’est là que se déroulent ces histoires.
La scène, ce lieu où l’individu entre dans la peau d’un autre, là où, en pleine lumière il oublie sa condition et en emprunte une autre.
Le jeu de scène, cette singularité que l’artiste passe parfois une vie entière à travailler pour atteindre peut-être l’excellence, générer l’envoûtement d’un parterre d’inconnus subjugués.
Ainsi, dans ce cadre subtil d’émotions conjuguées, d’influences et d’étrangetés, se déploient l’imaginaire des nouvelles d’Ogawa. En chair et en os, la présence physique des artistes autorise, Ô merveille, le temps d’une représentation ou d’une signature d’autographe, un sentiment tout droit revenu de l’enfance : l’admiration.
YÔKO OGAWA, OU L’ART DE S’IMMISCER DANS VOTRE VIE INTÉRIEURE
POINTS FORTS
u Les nouvelles de Yôko Ogawa sont incomparables, ce livre est le septième recueil publié aux éditions Actes Sud, des histoires dignes des collectionneurs de littérature inoubliable. Des imaginaires pour ceux qui aiment les cabinets de curiosités où les personnages, les images et les objets ne tombent jamais dans l’oubli, comme les peurs d’enfance ou les figures de l’inconscience.
AVRIL 2025
13,5 × 22,3 CM
272 PAGES
22 € ENV.
978-2-330-20356-6
Ne comptez pas sur Yôko Ogawa pour vous livrer une histoire confortable, linéaire, dans laquelle les surprises et rebondissements ne sont là que pour vous faire tourner les pages. C’est à un tout autre voyage que vous serez invités, embarqués par son écriture, fluide et claire, à déplier comme un fabuleux origami.
Libération
L’AUTEURE
Avec plus de vingt-cinq textes, romans, récits et nouvelles publiés en français aux éditions Actes Sud, Yôko Ogawa poursuit la composition d’une œuvre impressionnante, d’une esthétique singulière qui mêle la puissance narrative à l’étrangeté. Cette écrivaine vit au Japon dans une grande discrétion.
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YÔKO OGAWA
Scènes endormies dans la paume de la main
Une enfant joue tous les soirs dans la cour de l’usine où travaille son père. Elle l’attend de longs moments, observant semble-t-il l’avancée de la lumière du jour ou du clair-obscur de la fin de journée. Lors de ses pauses, une ouvrière et plus précisément une couturière semble touchée par la paisible solitude de l’enfant.
Soudain, il lui est proposé d’accompagner la petite au spectacle, il s’agit d’un des plus beaux ballets du romantisme. La Sylphide.
Fascinée par l’image de la ballerine dansant l’évanescence par excellence, l’enfant reproduit depuis, de façon obsessionnelle avec de simples outils rouillés, la scène la plus étrange du ballet.
Seule la couturière perçoit cette appropriation : la mère de l’enfant se serait-elle évaporée ?
Envoyée par sa mère chez une tante lointaine, une adolescente découvre l’ancienne actrice de théâtre dont on lui a souvent parlé.
Depuis longtemps en retrait, la vieille dame a pourtant gardé en mémoire l’entièreté de son texte préféré. Chaque réplique de la pièce tant aimée est d’ailleurs reproduite sur ses objets familiers, au fond d’une tasse, au creux d’un bol. Par-delà le temps passé, répétant pour elle-même des brides de son texte, la vieille dame
fait du tricot, une maille par jour dit-elle, pour donner le temps au temps, garder le goût des choses, celui du beau, celui de l’art. Une jeune femme se rend tous les soirs au théâtre. Elle n’entre pas, ne voit pas le spectacle mais elle attend la sortie des artistes Elle attend la lumière de ceux qui encore dans l’énergie des rôles, vont signer son programme immaculé.
Dans une autre nouvelle, une femme achète autant de billets que de représentations. Soixante-quinze billets d’entrée. Chaque soir ou en matinée, la spectatrice aiguise son regard, toujours plus précis, sur la mise en scène. Jusqu’au jour où elle rencontre celle qui prévoit les fautes, les maladresses ou pire, la chute d’un artiste, d’un objet, d’un rideau. Dans sa chambre sans fenêtre, très loin dans les étages du théâtre, sans aucune visibilité ou écran, au-delà des recoins du bâtiment, l’incroyable sensibilité de cette Invisible prévoit l’éventualité de ce qui pourrait jeter une ombre sur la beauté du spectacle.
À la fin de la soixante-quinzième représentation, elle disparaît. Éffacée.
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YOLANDA GONZÁLEZ
Complainte océanique
Roman traduit de l’espagnol par Alexandra Carrasco
Écothriller, fiction historique et satire politique, Complainte océanique relie cinq siècles de massacre de majestueuses baleines sur la côte Cantabrique pour satisfaire l’ambition des petits mammifères cupides que nous sommes.
Deux parades en présence : le sommet du G7 à Biarritz en 2019 et la rencontre à Bayonne entre les couronnes espagnole et française en 1565. À cinq siècles d’écart, face au même océan, les regards d’Elisabeth de Valois, Catherine de Médicis et leurs cours croisent ceux de DonaldTrump, Emmanuel Macron et leurs spin-doctors. Pour prix d’un monde tourné vers le progrès, les baleines continuent d’avancer vers la mort. Pour une huile, indispensable combustible au développement du monde “civilisé” du xvie siècle, et aujourd’hui pour une chair encore prisée par des populations éhontément gavées. Quelle arme pour lutter si ce n’est la désobéissance?
Complainte océanique reproduit le mouvement des vagues, avec une narration musicale et rythmée qui met en scène la satire politique, la responsabilité environnementale et l’histoire d’un peuple qui n’a toujours regardé que vers la mer.
C. Rodríguez Vidondo, Diario Vasco
UN ÉCOTHRILLER MILITANT
POINTS FORTS
u Pour la protection de l’environnement et contre l’extinction des baleines, une lucidité très à jour sur la situation des océans.
u Sur nos contradictions et les dangers qu’elles ignorent, un confrontation sans appel.
13,5 × 22,3 CM
Une histoire que l’on voit, que l’on entend, que l’on touche, que l’on sent. Avec une dimension écopolitique parfaitement ajustée.
Constantino Bér tolo (écrivain)
L’AUTEURE
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Née à Mérida en 1965, Yolanda González est diplômée en philologie arabe. Elle a collaboré en tant que critique littéraire au supplément livres de El País et enseigné la création littéraire à l’École de lettres de Madrid. Elle est l’autrice de quatre romans et vit depuis vingt-cinq ans à Bayonne. Océanique est son premier livre traduit en Français.
Complainte océanique s’inscrit dans deux espaces temporels :
La tenue (réelle) du sommet du G7 à Biarritz en août 2019 face à un océan agonisant et l’histoire des baleiniers basques du XVIe siècle exacerbée par une rencontre protocolaire à Bayonne entre les couronnes espagnole et française.
Une baleine moribonde s’échoue sur la plage de Fuenterrabia (Pays basque espagnol face à Hendaye), à la veille du sommet du G7. Des associations écologistes se mobilisent mais il est trop tard. Elle ne peut plus être sauvée et l’odeur pestilentielle qu’elle commence à dégager pourrait entraîner des conséquences sanitaires très fâcheuses. Son dernier souffle a déjà plongé dans le coma une journaliste qui, dans un état végétatif, navigue aux frontières du réel dans un océan meurtrier.
Rusant avec les forces de l’ordre, une photographe activiste, qui a consacré sa vie aux cétacés, tente de dérouter un autre “ban” de baleines moribondes vers Biarritz pour les exposer aux yeux des puissants qui n’ont pas pris la mesure de l’urgence à sauver les mers des pollutions chimiques, des plastiques, de la surpêche…
YOLANDA GONZÁLEZ Complainte océanique
En contrepoint, sur cette même bande de terre, mais au XVIe siècle, des hommes valeureux pêchent la baleine au harpon sur de frêles chaloupes. Ils sont les premiers à “œuvrer” à l’extinction de l’espèce, blessant à mort les baleineaux pour attirer les mères. Leur destin est de trouver la mort en la donnant ; la lutte est rude et chaque femme porte le deuil d’un père, d’un frère ou d’un fils avalé par la mer. Une boucherie épouvantable (tant pour les baleines que pour les hommes) qui depuis le golfe de Gascogne se déplace jusqu’à Terre Neuve et le Labrador. Une expédition toujours plus lointaine en quête d’huile de baleine, combustible indispensable au développement du monde “civilisé”, l’or noir de l’époque et de fanons pour les corsets et les éventails de ces dames, la peau pour les sacs, les cordages, les os pour les constructions. Dans la baleine, tout était bon à prendre.
Avec une écriture remarquable d’inventivité et de poésie, cet éco thriller, habilement mâtiné de roman historique, met en lumière deux fins de cycle culturel et économique : l’extinction des baleines sur la côte cantabrique et la fin probable du capitalisme tel que nous le connaissons, s’il est encore question de pouvoir lutter contre l’avidité des puissants…
LEAH HAGER COHEN
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Va & Vient (titre provisoire)
Roman traduit de l’anglais (États-Unis) par Laurence Kiefé
Ani et Annamae sont deux jeunes filles à l’aube de l’adolescence. L’une vit à Manhattan, l’autre semble exister hors du temps, dans un univers onirique. Va & Vient est l’histoire de leur(s) possible(s) rencontre(s).
ENTRE LEWIS CARROL ET JONATHAN SAFRAN FOER, UN JEU D’ÉCHOS ET DE MIROIR
FASCINANT SUR LES MERVEILLES ET LES BLESSURES DE L’ENFANCE
POINTS FORTS
13,5 × 22,3 CM
384 PAGES
23 € ENV.
978-2-330-20354-2
Jeune orpheline, Ani partage l’existence d’une poignée d’éclopés dans une refuge dirigé par le bienveillant Capitaine. Le jour où ce dernier décide de s’en aller, répondant à l’appel d’un mystérieux clairon qu’il est le seul à entendre, elle se lance à sa poursuite. Débute alors pour elle un voyage aux allures de conte initiatique, une aventure au cours de laquelle elle croisera toute une galerie de personnages semblant tout droit sortis d’un songe et qui l’aideront à mener à bien sa quête. Une quête dont la nature ne cessera de changer au fil de ses pérégrinations. Il ne s’agira finalement plus de rejoindre le Capitaine mais de répondre à un appel intérieur, de trouver une chose qu’elle ne peut nommer. À Manhattan, Annamae, jeune fille hypersensible et surdouée, vit avec sa mère linguiste et son grand frère. Malgré l’affection des siens, Annamae se sent seule. Dès l’âge de six ans, elle commence à écrire dans un carnet, dont elle ne se sépare jamais, des lettres à un correspondant imaginaire auquel elle se sent pourtant intimement liée. Mais en grandissant, écrire devient pour elle de plus en plus difficile. Inquiète, sa mère finit par l’emmener voir différents spécialistes, mais c’est avec Rav Hamet, rabbin et amie de sa mère, qu’Annamae se sent le plus à l’aise pour parler du sens de la vie qui lui échappe continuellement, de ce qui se trouve de l’autre côté, là, tout près. Un monde plus réel et qu’elle semble être la seule à percevoir, ce qui provoque chez elle une grande souffrance. Depuis leurs mondes distincts, Ani et Annamae tendent la main l’une vers l’autre – peut-être finiront-elles par se rencontrer ?
u Une forme originale : Composé de deux récits distincts se rejoignant au centre du livre, Va & Vient a été conçu pour être lu dans les deux sens. Chaque récit – l’un imprimé à l’envers par rapport à l’autre –, permet au lecteur de découvrir l’histoire d’une des deux héroïnes dont les parcours se répondent et s’enrichissent mutuellement.
u Un roman d’apprentissage singulier / un roman philosophique : empli de questions, d’aperçus philosophiques, d’histoires talmudiques et d’une profonde soif de connexion, Va & Vient met en scène deux héroïnes (l’une juive, l’autre dont l’histoire fait écho à celle d’Ismaël) confrontées à l’énigme de notre présence au monde, chacune engagée dans une quête de sens et de lien.
u Une exploration profonde de l’identité, de la spiritualité et de la communauté.
u Des personnages attachants, une représentation poignante des mystères et des blessures de l’enfance.
u Un jeu littéraire passionnant : à travers les aventures d’Ani, Leah Hager Cohen imagine la suite d’une courte parabole de Kafka, Le Départ.
ACTUALITÉS
u Parution simultanée de Des gens comme nous en Babel.
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L’AUTEURE
Leah Hager Cohen est née et a grandi dans l’État de New York, où son père dirigeait la Lexington School for the Deaf, un établissement accueillant des déficients auditifs. Diplômée en littérature et en journalisme, elle est l’autrice de cinq ouvrages de non-fiction et de sept romans, dont The Grief of Others, adapté au cinéma sous le titre Les Secrets des autres et sélectionné au Festival de Cannes en 2015, de Point d’autre livre que le monde (Bourgois, 2016) et Des gens comme nous (Actes Sud, 2020).
LEAH HAGER COHEN
Va & Vient biographie et extraits de presse
Avec Annamae, Leah Hager Cohen crée un personnage digne de ceux de Judy Blume. Mais ce sont les fans de Neil Gaiman et de Lewis Carroll qui devraient s’y retrouver […] Cohen construit deux mondes merveilleux, drôles et fantastiques. Plus impressionnant encore, elle sait qu’il n’y a rien de plus fabuleux que l’immensité de l’esprit d’une jeune fille, et elle laisse ses héroïnes briller.
Booklist
Un bijou littéraire aux multiples facettes et qui mérite une place d’honneur dans les bibliothèques de tout lecteur de fiction qui se respecte.
The Washington Post
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Made in Nigeria
Roman traduit de l’anglais (Nigeria) par Catherine Richard-Mas
Dépeignant le quotidien d’une famille nigériane fraîchement débarquée à New York, Sefi Atta signe un roman bourré d’humour et d’énergie sur l’inépuisable thème du racisme aux États-Unis.
À l’été 1999, une famille nigériane arrive à New York, heureuse gagnante de la loterie de la green card. Espérant offrir un avenir meilleur à leurs deux enfants, la mère, Moriam, a dû forcer la main de son mari, Lukmon, ancien professeur et écrivain raté, guère enthousiaste à l’idée de ce déménagement. Tandis que la dynamique et pragmatique Moriam trouve rapidement un emploi d’infirmière et s’adapte à son nouveau pays, que leurs ados adoptent les accents et tics de langage locaux, Lukmon peine à s’intégrer et revendique son identité de “mauvais immigrant” : il ne deviendra pas un simili-Blanc.
Ce roman étincelant offre une vision acérée et remarquable de l’expérience des immigrants.
Kirkus
L’AUTEURE
Née à Lagos, au Nigeria, en 1964, Sefi Atta est romancière, nouvelliste et dramaturge. Après des études de comptabilité à l’université de Birmingham, elle quitte l’Angleterre pour les États-Unis en 1994, où elle commence à écrire et obtient un diplôme en Creative Writing. Première lauréate du prix Wole Soyinka en 2006 pour Le meilleur reste à venir (Actes Sud, 2009) et du Noma Award 2009 pour sa contribution à la littérature africaine, elle partage aujourd’hui son temps entre le Nigeria, l’Angleterre et les États-Unis.
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A NIGERIAN (MAN) IN NEW YORK!
POINTS FORTS
u Une réflexion très fine sur l’émigration, l’intégration, avec notamment une exploration des rapports entre Afro-américains et immigrés africains.
u Des portraits de personnages particulièrement vivants et attachants.
u Des dialogues savoureux, une peinture sans fard de l’intimité du couple.
u Un narrateur inoubliable : la voix “sans filtre” de Lukmon est captivante. Occupant toujours une position en retrait, au sein de la société et de sa famille, Lukmon conjugue inlassablement scepticisme, érudition, mauvaise foi et élans de lucidité, ou du moins de tolérance.
u Un roman bourré d’humour et d’énergie qui nous entraîne sur un terrain glissant sans jamais perdre l’équilibre.
Maria Messina
LES PAUSES DE LA VIE
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Couverture provisoire
Traduit de l’italien par Marguerite Pozzoli
120 pages / 140 x 205 mm
18 euros TTC
ISBN 978-2-36624-998-9
Abandonnée par son père et séparée de son frère envoyé au front pendant la Première guerre mondiale, Paola Mazzei grandit dans la campagne de San Gersolè avec son oncle et sa mère, une femme stricte et autoritaire avec qui elle ne partage que peu de choses. À la mort de son oncle, elle obtient un emploi précaire à la Poste, où il travaillait. Mais Paola n’a aucun point commun avec ses collègues, qu’elle juge frivoles et bavardes, et ne parvient jamais à s’intégrer complètement dans l’équipe. Sa seule source de réconfort, Paola la trouve dans les livres, qu’elle lit pendant ses pauses, à commencer par un roman qu’elle se plaît à traduire de l’anglais. En cachette, elle retrouve également Matteo, un ancien camarade de classe, doux et bienveillant, dont elle s’est éprise et qu’elle retrouve sur le chemin de son retour au logis. Tandis que Matteo quitte à son tour la ville, contraint de suivre son père, professeur, qui vient d’être muté, Paola s’investit davantage dans cette activité de traduction, qui, plus qu’un passe-temps, se transforme en une occupation épanouissante et passionnante, allant jusqu’à faire naître en elle des ambitions d’écrivain. À l’issue de la guerre, lorsque que tout semble aller pour le mieux, différents événements la pousse à s’installer à Florence. Paola se trouve alors renvoyée à son passé et contrainte de faire le point sur son existence…
« L’écrivaine sicilienne déploie une écriture subtile, profonde mais toujours épurée. »
Télérama
L’AUTRICE
Maria Messina est née à Palerme vers 1880. Élevée à Messine, elle connaît une enfance isolée et solitaire, avec ses frères et ses parents.Durant son adolescence, Maria Messina voyage beaucoup, au fil des mutations de son père, jusqu’à l’installation définitive de la famille, à Naples, en 1911. Entre 1908 et 1921, elle publie plusieurs romans et recueils de nouvelles. En 1928 est publié son dernier roman L’Amore negato, alors que sa sclérose en plaque, diagnostiquée en 1907, évolue et s’aggrave. Maria Messina en mourra, en 1944, à Pistoia, sous les bombardements, oubliée de tous. Centrés sur la Sicile des petites gens, ses récits étaient très appréciés par Giovanni Verga (1840-1922) et ont été redécouverts par Leonardo Sciascia (1921-1989).
« De Maria Messina, née à Palerme un 14 mars vers 1880 (…) on ne trouve nulle trace dans les histoires de la littérature du xxe siècle. Ce qui nous étonne (…), c’est que malgré les revendications féminines et féministes d’aujourd’hui, malgré les tentatives de reconstitution, à partir de textes de femmes, de la condition féminine à travers le monde et particulièrement en Italie du Sud, ses nombreux livres et même son nom soient restés totalement ignorés. » Leonardo Sciascia
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• après le succès de la réédition de Une maison dans l’impasse (plus de 3000 ex. vendus) et Severa, et la publication de Une fleur qui ne fleurit pas, les éditions Cambourakis poursuivent le travail de redécouverte de l’œuvre de Maria Messina avec la traduction de ce roman inédit.
• initialement publié en 1926, ce roman met en scène une jeune femme tiraillée entre ses origines modestes et les ambitions littéraires qu’elle nourrit.
• le destin contrarié d’une jeune femme en quête d’émancipation dans une société encore pétrie de conventions où les libertés et les initiatives pour échapper à son milieu demeurent très contraintes.
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GUNNAR STAALESEN
Le Roman de Bergen – Post Festum
2020. Post Festum – Tome 4
Roman traduit du norvégien par Alex Fouillet
Mêlant le suspense d’un polar à une exploration de l’histoire et des tourments contemporains de la Norvège, Staalesen signe un roman puissant où chaque indice fait écho aux grands bouleversements de notre siècle.
Bergen, 2020, dans une Norvège portant les stigmates du passé, dont vingt ans marqués par les attentats, le massacre d’Utøya et les pandémies. Dans les décombres de l’Histoire, le mystère de l’inconnue de l’Isdal, jeune femme retrouvée carbonisée en 1970, refait surface. Le détective privé Varg Veum parviendra-t-il à faire la lumière sur l’un des cold-case les plus polémiques du xxe siècle ?
Gunnar Staalesen dépeint ici une fresque historique d’une richesse exceptionnelle où s’entrechoquent le passé et le présent, l’ici et l’ailleurs, la crainte et l’espoir.
[…] Le roman offre une galerie de personnages exceptionnellement riche, et plusieurs figures clés des volumes précédents y apparaissent. […] À l’ère du numérique, où le mot “réseau” fait partie du langage courant, il y a étonnamment peu d’écrivains qui parviennent à tisser autant de liens et de toiles pour composer une œuvre comme le fait Gunnar Staalesen. Cet auteur est manifestement en avance sur son temps.
Bergens Tidende
FESTIN LITTÉRAIRE
! La suite de la série de romans historiques de Gunnar Staalesen sur Bergen est un trésor pour les lecteurs amateurs d’histoire. Heureusement, ce festin littéraire n’est pas terminé pour tous ceux qui ont été captivés par la “trilogie de Bergen” devenue, avec Post Festum, une tétralogie.
VG
VARG VEUM EST DE RETOUR, PRÊT À DÉTERRER LES SECRETS
QUI HANTENT LA NORVÈGE POINTS FORTS
u Une fresque historique et géopolitique saisissante.
u Une intrigue fascinante autour de l’inconnue de l’Isdal : Staalesen redonne vie à l’énigme non résolue de la “femme de l’Isdal”, retrouvée calcinée en 1970 dans une vallée de Bergen.
u Un portrait puissant de la ville de Bergen qui devient un personnage à part entière, avec sa diversité ethnique, ses tensions sociales et ses défis quotidiens.
u Staalesen montre avec 2020. Post Festum la capacité de la fiction à raviver les mystères du passé tout en questionnant les défis du présent.
QUELQUES CHIFFRES
u La Trilogie de Bergen : + de 64 000 ex. tous formats confondus
u L’œuvre de Gunnar Staalesen : près de 320 000 ex. tous formats confondus
L’AUTEUR
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Gunnar Staalesen, né à Bergen en 1947, est une figure incontournable de la littérature norvégienne et l’un des pionniers du genre Nordic Noir. Il est surtout connu pour sa série de romans policiers mettant en scène le détective privé Varg Veum, personnage emblématique dont les aventures capturent l’essence de la société norvégienne contemporaine. Avec sa trilogie Le Roman de Bergen (1900 L’Aube ; 1950 Le Zénith ; 1999 Le Crépuscule – Gaïa, 2007), il dédie à sa ville natale une grande fresque sociale et policière couvrant tout le xxe siècle. Les œuvres de Staalesen ont été traduites dans 24 langues et ont séduit des millions de lecteurs à travers le monde.
GUNNAR STAALESEN
Le Roman de Bergen – Post Festum extraits de presse
Un Chandler norvégien.
Jo Nesbø L’un des plus grands romanciers nordiques dans la lignée de Henning Mankell.
The Independent
Gunnar Staalesen écrivait des romans noirs nordiques captivants et engagés bien avant que les auteurs de polars suédois d’aujourd’hui n’aient réussi à assembler une seule page. Pour moi, il est l’un des conteurs les plus talentueux de Norvège !
Gunnar Staalesen est l’un de mes auteurs scandinaves préférés. Installé à Bergen, en Norvège, son détective privé, Varg Veum, est un anti-héros complexe mais captivant. Varg signifie “loup” en norvégien, et cette série a de très longues dents.
Ian Rankin
Johan Theorin
Dans les livres de Staalesen, le sens du lieu est toujours très fort, et le Bergen glacé, où je ne suis jamais allé, prend vie. J’espère que nous verrons bien plus de Varg Veum et que cela marquera le début d’un lectorat encore plus large pour l’un des meilleurs écrivains qui soit.
Sarah Ward
Varg Veum et la “femme de l’Isdal” forment les contours extérieurs du roman. Entre ces deux éléments se trouve le matériau original, un récit presque total sur Bergen, sur la place de la Norvège dans le monde, et sur tout ce qui s’est passé ici du tournant du millénaire jusqu’en 2020 et la pandémie. C’est puissant, fascinant et écrit avec une grande perspicacité – sans oublier un point de vue unique et singulier.
NRK, à propos de 2020. Post Festum
Une fresque monumentale, passionnante et épique.
La Quinzaine littéraire, à propos de la trilogie Roman de Bergen
Un immense plaisir de lecture.
Lire, à propos de la trilogie Roman de Bergen
GUNNAR STAALESEN
Le Roman de Bergen – Post Festum extraits de presse
Staalesen a la générosité d’un Balzac et la puissance d’un Thomas Mann.
Cinq ans de travail, deux mille pages, une documentation monumentale pour un résultat étincelant. Une œuvre monumentale qui traverse le xxe siècle.
L’écriture de Staalesen fait mouche, avec son sens de la narration classique et la description pointue d’un pays beaucoup plus complexe qu’il n’y paraît.
L’Express, à propos de la trilogie Roman de Bergen
La grande histoire croise ici sans cesse la petite ; la chronique politique renvoie à la vie familiale. La prouesse rejoint le plaisir.
Télérama, à propos de la trilogie Roman de Bergen
Littérature étrangère
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Traduit du portuguais (Brésil) par Hélène Melo
Pedro Cesarino
LES VAUTOURS N’OUBLIENT PAS
Entre roman noir et chamanisme, une défense puissante et poétique du monde amazonien.
LE LIVRE
Au Brésil, aux abords de la ville de Manaus, des corps mutilés sont retrouvés dans une décharge, abandonnés aux vautours. Ce sont tous de jeunes autochtones. Quand Maya découvre que son fils fait partie des victimes, elle se lance dans une quête acharnée, quitte à franchir la frontière de plus en plus poreuse entre la jungle amazonienne et la ville prédatrice. Elle croise la route de Noma, jeune intersexe qui s’initie au chamanisme et parvient à communiquer avec le monde des esprits. Leurs parcours les amènent sur la piste d’un dealer de cocaïne ayant confié
L’AUTEUR
2 avril 2025
14 × 20,5 cm
210 pages 20,00 €
ISBN :
![](https://assets.isu.pub/document-structure/250207103945-8815f1d27c7ce6e839489a0c7d9bc8e0/v1/e80bd759ce46477ddb332a57c0d9b612.jpeg)
aux jeunes hommes une cargaison volée à un puissant cartel. Inconscients du danger, ceux-ci ont tenté à leur tour de s’emparer de la marchandise. Dans une langue unique, pleine de visions, d’images foisonnantes et mystérieuses, Pedro Cesarino montre les failles d’un Brésil contemporain, terreau des pires injustices, et nous emmène de l’autre côté du miroir, là où s’effacent les frontières entre l’humain et l’animal, entre le mythe et la réalité.
POINTS FORTS
• Après le bel accueil de L’Attrapeur d’oiseaux (sélection prix Nicolas Bouvier 2022), Pedro Cesarino confirme son talent pour la fiction en proposant un mélange très original entre polar et voyage initiatique.
• Un roman politique, qui dénonce les pratiques néocoloniales et génocidaires envers les peuples indigènes.
• Un texte bref et intense, dont l’intrigue autour du trafic de drogue et de bois tient le lecteur en haleine. À ce suspense narratif très fort, Pedro Cesarino ajoute un sens du mystère qui ravira les amateurs de fantastique et d’atmosphères « post-exotiques ».
• Sa connaissance profonde de la mythologie amérindienne permet à Pedro Cesarino d’immerger le lecteur dans les systèmes de pensée chamaniques.
• Une magnifique méditation sur la mort, la violence, la relation entre les hommes et leur environnement.
ACTUALITÉ
• Saison du Brésil en France à partir de mars 2024, nombreux événements prévus autour de l’Amazonie.
• Ce roman et la renommé de Pedro Cesarino en tant qu’anthropologue ont déjà suscité l’intérêt de plusieurs festivals (Live Festival, Oh les beaux jours, Étonnants Voyageurs) et du musée des Confluences qui organise une expo sur l’Amazonie.
Pedro Cesarino (São Paulo, 1977) est professeur à la faculté de philosophie, lettres et sciences humaines de l’Université de São Paulo. De ses nombreux séjours auprès des Marubo, un groupe indigène d’Amazonie, il a tiré une étude approfondie sur le chamanisme en Amazonie, Oniska, publiée en 2011 au Brésil. Pedro Cesarino s’est spécialisé dans les relations entre anthropologie, art et littérature. Son premier roman, L’Attrapeur d’oiseaux, est paru chez Rivages en 2022.
ON EN PARLE
• « Sobre, précis, son récit s’imprègne de poésie pour dessiner un paysage aussi beau que dévasté, l’Amazonie, et plus généralement ce pays en état de crise perpétuel », Les Inrocks
• « Pedro Cesarino est un conteur né, un extraordinaire attrapeur d’histoires auxquelles il sait donner rythme et sens », Le Matricule des anges
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SINAN ANTOON Comme un parfum de lavande
Roman traduit de l’arabe (Irak) par Simon Corthay
Le quotidien et les souvenirs de deux Irakiens exilés aux États-Unis s’entremêlent, hymne au pays fui et perdu, ode à la mémoire, celle qui nous façonne, celle qui nous échappe.
Deux Irakiens se sont expatriés aux États-Unis après avoir vécu les horreurs de la dictature. Sami, atteint d’une maladie neurodégénérative, a presque tout oublié et est obsédé par l’idée de rentrer “chez lui” : à Bagdad. Omar s’est exilé après avoir subi le terrible châtiment infligé aux déserteurs. Il désire, lui, se défaire de ses souvenirs douloureux, et se prétend portoricain dans l’espoir de mieux s’intégrer.
À travers la trajectoire déchirante de ces deux immigrés liés par un événement traumatisant, Sinan Antoon explore ici le rapport à la patrie et à la mémoire, intime et collective.
Antoon poursuit son projet littéraire visant à reconstruire l’Histoire du point de vue des vaincus, dans la veine du marxisme mélancolique de Walter Benjamin. Il donne la parole aux “damnés” de l’Irak (...). Souvenirs éparpillés d’un peuple éparpillé, qui permettent à l’auteur de combattre l’oubli et de résister à l’effacement.
Dalia Chams, Orient XXI
UNE MÉMOIRE À SOI
POINTS FORTS
u Une belle déambulation dans les labyrinthes de la mémoire, hantés par des parfums, des chansons.
u Un roman empreint de mélancolie, comme une ode à tout ce qui est perdu.
u Un éclairage poignant sur l’histoire irakienne contemporaine.
QUELQUES CHIFFRES
u Seul le grenadier : 7 300 ex. (AS, 2017 + Babel, 2018)
À PROPOS DE SEUL LE GRENADIER
Une ode prodigieuse et sensible à l’émancipation. Élégie contemporaine d’une puissance hors du commun. Sinan Antoon a réussi le prodige de l’universalité et de l’engagement, en signant un roman d’apprentissage brillant, doublé d’un passionnant récit documentaire sur l’Irak d’aujourd’hui. Reporter de la guerre intérieure d’un garçon de vingt ans, Sinan Antoon pose la question du libre arbitre chez tout être humain. Son écriture souveraine, palpitante, délicate, traque la vie partout où elle se niche. Antoon lave ainsi son pays des affronts subis, redonne aux victimes le supplément d’âme auquel elles avaient droit. Sans doute est-ce là la magie de ce livre : ne rien cacher des ravages, et placer la littérature au plus haut des technologies de réanimation.
Marine Landrot, Télérama
L’AUTEUR
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Sinan Antoon, né à Bagdad en 1967, vit aux États-Unis. Poète, traducteur et romancier, il a très vite été propulsé au premier rang des écrivains irakiens de sa génération. Sa traduction anglaise de l’œuvre de Mahmoud Darwich lui a valu en 2012 le prix de l’American Literary Translators Association. Seul le grenadier (Sindbad / Actes Sud, 2017 ; Babel n° 1571) a reçu le prix de la littérature arabe 2017.
Littérature étrangère
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Traduit de l’allemand par Corinna Gepner
Katerina Poladjan
LA PETITE MUSIQUE DU FUTUR
À la croisée de l’Histoire et des histoires, Katerina Poladjan livre un roman russe hors du temps, une journée suspendue entre deux mondes.
LE LIVRE
Dans l’étendue sibérienne, à des milliers de kilomètres à l’est de Moscou, en un jour particulier : le 11 mars 1985, date de la mort de Konstantin Tchernenko et de l’accession au pouvoir de Mikhaïl Gorbatchev, le début d’un tournant historique que personne ne soupçonnait encore… Quatre générations de femmes se partagent une chambre dans un immeuble communautaire, une kommounalka : Janka, jeune mère célibataire, sa grand-mère Warwara, sa mère Maria et sa petite fille Kroschka. Autour d’elles gravitent les autres résidents : la famille Karisen ; un vieux professeur dont on ne sait pas grand-chose ;
Mme Liebermann ; le vieux couple Kosolapij ; et un célibataire, Matwej Alexandrowitsch, employé dans un mystérieux centre médical où l’on teste des médicaments. En ce jour décisif pour l’Union soviétique, chacun vaque tant bien que mal à ses occupations, se confronte à ses drames, ses rêves, ses peurs, ses incompréhensions. Une page se tourne, quelque chose d’autre commence, à la fois pour le pays et pour ces trajectoires intimes merveilleusement saisies par Katerina Poladjan.
POINTS FORTS
• Ce roman nous plonge dans une Russie insolite entre deux époques, le temps d’une journée de bascule, un moment de l’histoire récente où tout semblait possible, comme le calme avant la tempête.
• Katerina Poladjan a l’art de lier délicatement histoires particulières et grande histoire en mouvement, autour de personnages très attachants.
• Un vrai roman russe à l’atmosphère envoûtante. Ce texte très court fait penser aux nouvelles de Tchekhov, à Tourgueniev ou encore Boulgakov pour l’art de faire apparaître l’étrange surnaturel des réalités quotidiennes. Des références qui donnent une couleur intemporelle au roman.
• La veine surréaliste qui traverse La petite musique du futur ajoute à la magie de l’écriture tout en retenue et en élégance de Katerina Poladjan.
• Sélectionné dans la shortlist du prix Grand Continent, lauréat du prix Rheingau 2022 et du prix Chamisso/Hellerau, qui récompense la littérature contemporaine capable d’apporter de nouvelles réponses aux mutations du monde.
9 avril 2025
14 × 20,5 cm
180 pages 19,00 €
ISBN :
L’AUTRICE
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Katerina Poladjan est née à Moscou en 1971, a grandi à Rome et à Vienne, et vit aujourd’hui à Berlin. Dramaturge et essayiste, auteure de trois romans ainsi que d’un récit de voyage avec Henning Fristsch, elle est une écrivaine primée et reconnue. Son premier roman, Ici, les lions (Rivages, 2023) a été sélectionné en 2019 pour le Prix du livre allemand. Katerina Poladjan est aussi comédienne – on l’a vue notamment dans les films de Fatih Akin (Soul Kitchen, The Cut, Goodbye Berlin) qui a acquis les droits d’adaptation d’Ici, les lions.
ACTES SUD
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Couverture VO - Visuel provisoire
ANA MARTÍNEZ MUÑOZ
Valence rouge
Roman traduit de l’espagnol par Amandine Py
Enquête sur les fléaux du porno dans les quartiers interlopes d’une ville de Valence qui n’existe plus.
Le cadavre d’un caïd local qui organise le 1er festival de cinéma porno à Valence est retrouvé dans un établissement municipal. L’homme est agenouillé, des larmes noires mêlées de rouge à lèvres maculent ses joues. On suppose une vengeance et le milieu craint un déballage de ses sordides petits secrets. L’inspectrice Ferrer, qui a fui un mari violent à Madrid pour retrouver sa ville natale, est mise sur l’affaire. Les pistes semblent graviter autour de la personnalité sulfureuse de l’entrepreneur quand l’apparition du cadavre d’un notable de la vie politique valencienne vient rebattre les cartes.
PREMIER ROMAN
POINTS FORTS
u Violences faites aux femmes dans la sphère conjugale ou le milieu pornographique.
u Dépendance d’un public de plus en plus jeune à des images qui commencent à circuler chez les préadolescents et les incitent à reproduire des stéréotypes d’agressivité, de dégradation de l’image féminine et de conduites violentes.
L’AUTEURE
Ana Martínez Muñoz est née à Valence en 1982. Elle est ingénieure en informatique. Valence rouge est son premier roman.
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ACTES SUD
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LAURENT PHILIPPARIE Légitime démence
Roman
Une plongée particulièrement sombre dans l’écoterrorisme.
Sous couvert de protéger la société d’une menace écoterroriste, le capitaine Thierry Bar, flic aussi habile que dangereux, franchit une ligne fatale en exécutant le leader des “Servants de Gaïa”. Quand sa supérieure, la commandante Catherine Novac, le surprend en flagrant délit, il n’a d’autre choix que de l’éliminer.
Traqué, impitoyable et prêt à tout pour accomplir son sombre dessein, Bar élimine un à un les membres du groupuscule terroriste.
Mais l’enquête, confiée au commissaire Nicolas Novac, frère de la commandante assassinée, prend une tournure inattendue. Aidé par une experte des mouvances écologistes, Novac découvre un effroyable secret : Bar, agent double, traque les siens, les Servants de Gaïa, pour le compte d’un réseau encore plus sinistre et radical, les “Enfants de Thémis”. Dans cette descente aux enfers où les masques tombent, la frontière entre justice et folie disparaît.
Entre manipulations, jeux d’ombres et vendettas secrètes, Novac s’engouffre dans une spirale de violence et de trahison. Jusqu’où est-il prêt à aller pour venger sa sœur et arrêter Bar ? Dans cette enquête où chaque allié peut être un ennemi, la vérité ne le laissera pas indemne.
“DANS CERTAINS CAS, ON N’EST JAMAIS MIEUX SERVI QUE PAR SA PROPRE HAINE.”
POINTS FORTS
u Polar très haletant où il vaut mieux ne pas trop s’attacher aux personnages.
u Thème de l’écologie mené à son extrême.
u L’auteur étant capitaine de police, reconstitution très réaliste et détaillée d’une enquête.
AVRIL 2025
13,5 × 21,5 CM
272 PAGES
22,80 € ENV.
978-2-330-20357-3
Un polar haletant, où la quête de justice vire à l’obsession, et où la folie se fait légitime.
L’AUTEUR
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Laurent Philipparie est criminologue, commandant de police et romancier. Entré à vingt-sept ans dans la police, il commande aujourd’hui des unités de terrain dans l’agglomération bordelaise. Son goût de l’écriture, il le fait partager à des lycéens, dans le cadre de missions interministérielles. Il est l’auteur de trois romans policiers : Ne regarde pas l’ombre (Vents Salés Éditions, 2016), Lectio Letalis (Belfond, 2019 ; HarperCollins poche, 2020) et Reikiller (Plon, 2021). Légitime démence est le premier dans la collection “Actes noirs”.
ACTES SUD
“Comment les policiers font-ils pour ne pas craquer ? Comment font-ils pour ne pas se laisser contaminer par l’ultra-violence qu’ils sont voués à combattre, celle qui se répand à la vitesse d’une maladie contagieuse et contre laquelle on ne peut plus rien ?
Bien sûr ils respectent les lois, les ordres, les institutions, et ont appris à rester à leur place. À tous les niveaux, ils se serrent les coudes, encaissent les coups, absorbent les injures et s’accommodent de l’impuissance qui s’impose à eux. Mais face aux vies brisées et à la détresse permanente des victimes, les vœux de résilience deviennent parfois insupportables. Au quotidien, le poids de ce que j’ai coutume d’appeler « le sentiment du devoir inaccompli » est lourd à porter, très lourd.
En tant que policier, comme les autres, je fais de mon mieux, mais en tant qu’auteur de thrillers, je n’ai pas pu m’empêcher d’imaginer où tout ça pourrait nous mener…
Ainsi est né le personnage du capitaine Thierry Bar. Suite à une bavure, ce flic bascule dans une étrange folie et décide d’éliminer des criminels impunis. Outre la dynamique de l’intrigue, et afin que le roman garde une dimension démonstrative, je
LAURENT PHILIPPARIE
Légitime démence note d’intention
lui ai assigné pour principale cible les écoterroristes. Qu’elles soient écologistes, altermondialistes ou animalistes, les entités ultra-violentes sont toutes issues d’une cause louable pour au final commettre l’irréparable.
Grâce à l’aimable contribution d’Éric Denécé, directeur du Centre de recherche sur le renseignement, et expert de l’écoterrorisme mondial, je me suis permis, dans cette fiction, d’accélérer l’importation dans l’Hexagone de la mouvance écoguerrière venue d’outre-Atlantique et d’outre-Manche.
Le commissaire Nicolas Novac, pointure de l’IGPN, sera chargé de mettre un terme à cette confrontation sanglante, une guerre au cours de laquelle la différence entre les coupables et les victimes n’existe pas. Il accompagnera le lecteur dans les rouages sophistiqués, terribles et insoupçonnables de la contestation ultra-violente.
Si ce thriller propose une réponse, ce n’est que celle du pire…” L. P
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En librairie le 2 avril 2025
14 x 20,5 - 256 pages - 21 €
ISBN : 978-2-8126-2676-0
rayon / Littérature policière, roman noir mots clés / liberté - prison - culpabilité résilience - accident - meurtre - précarité - sœur sororité - récidive - addiction - alcool
Percer la nuit
Carole Agari
[premier roman]
Retour à la vie d’une meurtrière entre le souvenir d’une sœur trop magnétique et trop aimée, et l’animosité d’un père aux passions troubles.
Six ans auparavant, Johanne a été condamnée pour homicide. Elle n’a que des souvenirs parcellaires de « l’accident » qu’elle a provoqué sous l’emprise de l’alcool et des psychotropes. À sa sortie de prison en libération conditionnelle, elle doit revenir dans la métropole où elle a grandi. En marge des grands chantiers, à l’image des précaires qu’elle côtoie, elle se bat seule pour gagner sa liberté pas à pas. Mais confrontée aux lieux de son passé et de son crime, où la guettent l’ombre d’une sœur trop magnétique et l’animosité d’un père aux passions troubles, sa mémoire la taraude. Et avec ses hantises et ses doutes, la menace d’une récidive. Que s’est-il vraiment passé six ans plus tôt ?
Dans le décor d’une cité portuaire où le sauvage ne cesse de le disputer à l’urbanité, Carole Agari plante un premier roman d’une splendide et bouleversante humanité.
Carole Agari est scénariste, réalisatrice de films de fiction et de documentaires, monteuse. Elle coordonne également des résidences d’écriture de scénario. Elle vit dans le Lot. Percer la nuit est son premier roman.
• Après des autrices comme Caroline Hinault ou Valentine Imhof, Carole Agari entre en littérature avec un polar d’une grande puissance narrative.
• Un personnage féminin original, puissant, ambivalent, qui s’inscrit dans le surgissement d’un nouveau type d’héroïnes.
• Un polar social qui saisit le monde de la précarité (les salariés de la distribution de prospectus) et de la petite délinquance.
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Paula L. Woods
INNER
CITY BLUES
Premier livre de la série mettant en scène l’inspectrice noire Charlotte Justice de la LAPD, récompensé par le prix Macavity du meilleur premier roman policier en 1999, offrant une peinture saisissante des émeutes de Los Angeles de 1992.
LE LIVRE
Voici l’inspecteur Charlotte Justice, une femme noire au sein de la police très blanche, très masculine et parfois très raciste de Los Angeles. Quarante-huit heures après le début des émeutes, elle et ses collègues sont épuisés.
Elle sauve le médecin noir Lance Mitchell, qui ne respecte pas le couvre-feu, d’un passage à tabac potentiellement mortel de la part de certains officiers blancs, avant de découvrir à proximité le corps d’un ancien radical, Cinque Lewis, un voyou qui, des années auparavant, avait assassiné son mari
et sa jeune fille. S’agissait-il d’une fusillade aléatoire, ou Mitchell était-il responsable ? Et qu’est-ce qui a ramené Lewis dans une ville qu’il avait fuie depuis longtemps ? L’enquête de Charlotte pour découvrir la vérité sur la mort de Cinque va la mettre en porte-à-faux avec la hiérarchie de la LAPD, la plonger dans les méandres de la politique des gangs de Los Angeles, et l’entraîner dans des eaux émotionnelles profondes avec l’associé de Mitchell (et son ancienne flamme), le Dr Aubrey Scott.
POINTS FORTS
• Premier roman d’une nouvelle autrice afro-américaine entrant au catalogue.
• Début d’une série de quatre tomes.
• Un roman récompensé à sa sortie en 1999 par le prix Macavity.
• Une peinture réalistes des émeutes de Los Angeles par une autrice contemporaine des événements.
• Une formidable série policière qui fut dans la liste des best-sellers américains mais injustement méconnue à l’étranger.
• Paula L. Woods a été la première autrice à mettre en scène une policière noire dans un polar.
ON EN PARLE
• « Un rythme rapide, plus tordu qu’un bretzel. L’histoire porte autant sur la race et le racisme à Los Angeles que sur le crime. » Los Angeles Times
• « L’inspecteur Justice peut tenir son rang parmi des types aussi durs à cuire que Kinsey Milhone, Kay Scarpetta et Christy Love. » Le Dallas Morning News
• « Un cocktail d’originalité, d’énergie et d’écriture soignée. » Harlan Coben
09 avril 2025
15,5 × 22,5 cm 450 pages 22 € ISBN :
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L’AUTRICE
Paula L. Woods, née à Los Angeles en 1953, est membre de Mystery Writers of America, de l’International Association of Crime Writers et de Sisters in Crime. Sa série mettant en scène Charlotte Justice, écrite entre 1999 et 2006, compte quatre volumes. Également critique littéraire et éditrice, on lui doit quatre anthologies de littérature afro-américaine.
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PASCAL DESSAINT
L’ENVERS DE LA GIRAFE
Dans un quartier populaire de Toulouse, quatre personnages habités par leurs obsessions vont se croiser. Leurs destins vont basculer.
LE LIVRE
Dans un quartier populaire de Toulouse, Gaspard est chargé de la vidéo surveillance d’un carrefour. Il voit des choses curieuses et apprend avec stupeur que sa femme a un amant depuis longtemps. Lucas, lui, se passionne pour les girafes dont il a fait un objet d’étude mais sa vieille mère acariâtre lui pourrit la vie, un vrai cauchemar. Zélie a pour spécialité de se montrer à son balcon et de se lancer dans des combats environnementaux aussi sincères que dérisoires, à la consternation de son compagnon Pierre qui est transporteur
spécialisé en matières dangereuses. Enfin, il y a celui qu’on surnomme « L’Homme à la craie », un botaniste qui parcourt le quartier armé d’un bâton de craie pour répertorier les « mauvaises herbes » qui poussent ça et là. Il a vécu un drame et est peut-être sur le point d’en vivre un autre car il est à couteaux tirés avec son voisin. Le destin va mettre en présence ces quatre obsessionnels, ça ne peut pas bien se passer.
POINTS FORTS
• Retour au roman noir décalé et humoristique pour Pascal Dessaint après la tragédie relatée dans 1886, l’affaire Jules Watrin.
• Portrait de quatre personnages obsessionnels et loufoques, que Pascal Dessaint rend très vivants et imprévisibles.
• Un univers fantaisiste et décalé, souvent drôle, mais où le drame s’invite.
• Une narration polyphonique qui n’est pas un artifice car l’intrigue repose sur des quiproquos et des interprétations erronées de la réalité ce qui crée des effets d’ironie dramatique.
• Un livre dans lequel Pascal Dessaint revisite ses propres obsessions et ses engagements environnementaux avec distance et autodérision.
• Dans l’esprit drolatique du Bal des frelons (près de 7000 ex vendus).
ACTUALITÉ
• Parution simultanée de 1886, l’affaire Jules Watrin en poche littérature française.
2 avril 2025
15,5 × 22,5 cm
290 pages 21,00 €
ISBN :
L’AUTEUR
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Pascal Dessaint est l’un des auteurs incontournables du roman noir français, récompensé, entre autres, par le Grand Prix de littérature policière et le prix Mystère de la critique. Il a été l’un des premiers à mettre en avant les questions environnementales dans ses livres, avec en particulier Mourir n’est peut-être pas la pire des choses, une enquête du capitaine de police Félix Dutrey que l’on retrouve dans une série de romans toulousains. On lui doit également des romans noirs sociaux comme Les Derniers Jours d’un homme ou Le chemin s’arrêtera là (prix Jean Amila-Meckert, prix Sang d’encre). Passionné par l’histoire sociale (il est historien de formation), il continue d’en faire la matière de ses livres comme dans Un colosse et dans 1886, l’affaire Jules Watrin.
WAJDI MOUAWAD
Journée de noces chez les Cromagnons (NE)
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Alors que les explosions se rapprochent, qu’un franc-tireur prend pour cible leur appartement, que les vitres éclatent et que l’électricité se fait erratique, une famille libanaise se prépare à fêter les noces de sa fille. On égorge avec des ciseaux le mouton récalcitrant qui sera servi cru aux invités, on épluche les patates pourries, on farcit les courgettes et les aubergines, on revêt à demi ses plus beaux atours, on tente de réveiller la belle narcoleptique. On attend – comme on le ferait pour Godot – l’arrivée du fiancé imaginaire, un riche étranger affublé de différents prénoms ; on attend sans l’attendre l’arrivée de la paix inespérée ou de la fin libératrice.
Dans cette toute première pièce de Wajdi Mouawad sont déjà en germe les rhizomes de son univers dramaturgique : le cycle des violences guerrières et domestiques, le tragicomique perché sur l’horreur et l’humour corrosif, la distance irréconciliable entre les enfants et les parents, le legs d’une douleur et d’une colère dont la sublimation onirique est la seule issue possible…
POINTS FORTS
u Nouvelle édition d’une pièce de Wajdi Mouawad publiée chez Actes Sud-Papiers/Leméac en 2011, réécrite en 2023, en écho à la guerre qui sévit aujourd’hui au Moyen-Orient.
u Une pièce de jeunesse, loin des dernières grandes fresques de Mouawad, où l’on voit éclore les thématiques qui vont jalonner son écriture : la violence de la guerre, le déracinement, la folie, la fuite dans le monde des rêves... dans la lignée des Mainsd’Edwige.
u Incendies(500 000 ex.), Tousdesoiseaux(45 000 ex).
u 40 ans d’Actes Sud-Papiers : présence de l’auteur au théâtre de La Colline le 12 mai et à Princeton en sept.
ACTUALITÉ
u La pièce sera présentée au théâtre de La Colline du 29 avril au 22 juin, dans une mise en scène de l’auteur, en arabe, par une distribution essentiellement libanaise.
L’AUTEUR
Comédien, metteur en scène, directeur de La Colline – théâtre national, Wajdi Mouawad est l’auteur notamment du quatuor épique Le Sang des promesses (Littoral, Incendies, Forêts, Ciels) et du roman Anima (2012). Publiée en coédition par Leméac et Actes Sud, traduite en plusieurs langues, son œuvre a été saluée par de nombreuses récompenses.
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CAROLINE GUIELA NGUYEN
La Vérité suivi de Enfance-Archive
À travers La Vérité et Enfance-Archive, Caroline Guiela Nguyen, directrice du TNS depuis 2023, continue d’explorer le rapport que nous entretenons avec le secret, l’affabulation et l’altérité. Le langage, les langages, restent la clé de voûte de sa réflexion esthétique.
Dans La Vérité, une jeune enfant prend le rôle contraint d’interprète entre sa mère, roumaine, et le corps médical français, qui lui annonce que son cœur est atteint d’une grave maladie. La petite fille s’enferme alors dans le cercle irrémédiable du mensonge, pour se prémunir des invectives du système scolaire à son égard autant que pour préserver sa mère de la violence de cette réalité implacable. Arrachée à l’optimisme candide de l’enfance, la petite fille est précipitée dans la ronde déchaînée des adultes, aux prises avec un langage piégeux et dangereux. Sous-tendent ce texte hybride, où dialogue et narration se complètent, le vertige d’une tour de Babel imprenable.
Enfance-Archive se déroule au Bureau international de l’Enfance, où se côtoient des familles désireuses d’adopter un enfant et des adultes adoptés à la recherche de leurs origines. Se bousculent alors, au milieu des tumultes géopolitiques actuels, des réflexions autour de la définition de la famille et des enjeux de l’adoption : comment reconnaître l’exil attaché à la vie de ces enfants déracinés ?
L’AUTRICE
Autrice, metteuse en scène, réalisatrice, directrice du Théâtre national de Strasbourg (TNS) depuis septembre 2023, Caroline Guiela Nguyen étudie d’abord la sociologie, puis intègre l’école du TNS. En 2009, elle fonde la Cie des Hommes Approximatifs, soucieuse de mettre au plateau des visages et des corps habituellement absents, et convaincue de la puissance de la fiction tout en étant attentive à raconter le monde tel qu’il se présente.
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POINTS FORTS
u Entre conte narré et incursions dialogiques, la forme hybride de La Vérité suggère l’évolution du geste d’écriture de l’autrice, qui se rapproche de plus en plus de la littérature romanesque.
u Enfance-Archive propose un point de vue singulier sur l’adoption et encourage à mettre en perspective le don charitable qu’il représente en Occident.
u Caroline Guiela Nguyen a reçu le prix Transfuge du meilleur livre scène en 2024 pour sa pièce Lacrima.
u Un théâtre cardiaque, essai publié en 2023 sous la forme d’un beau livre, revient sur le geste artistique de l’artiste.
u 40 ans d’Actes Sud-Papiers : présence de l’autrice au Festival international de théâtre à Shizuoka (Japon) en avril et au Carrefour international de théâtre à Québec en mai où seront organisés des événements autour de l’anniversaire de la collection.
ACTUALITÉS
u L’adaptation du conte LaVérité sera créée, dans une mise en scène de l’autrice, au Théâtre national de Strasbourg du 23 au 30 avril, puis en tournée au Théâtre de la Ville, à Paris, du 2 au 15 juin.
u À partir du 9 avril 2025, le Théâtre de la Schaubhüne, à Berlin, organisera un focus autour du travail de Caroline Guiela Nguyen avec LesEngloutis, Saigon, Enfance-Archive, Lacrima et La Vérite.
Stéphanie Garzanti
POÈMES
KARAOKÉ
POÈMES KARAOKÉ
Stéphanie Garzanti
Stéphanie Garzanti propose soixanteet-un poèmes écrits faux comme on chante faux au karaoké, en se moquant bien de la justesse mais avec entrain, en y mettant tout son cœur.
Les alexandrins n’ont d’alexandrins que le nombre de pieds mais ignorent la césure à l’hémistiche, pas vraiment de quatrains réglementaires, ni de sonnets organisés mais des vers libres… ou qui essaient de l’être.
Couverture provisoire
Couverture provisoire
Préfacé par Elitza Gueorguieva
96 pages / 130 x 210 mm
15 euros TTC
ISBN 978-2-38669-000-6
Le recueil regroupe des énonciations, des déclarations, des couleurs en prisme qui rayonnent, toutes sortes d’espèces familières, des animaux domestiques et des plantes ordinaires. Il cherche l’unisson sans être sûr de toujours bien y parvenir. Stéphanie Garzanti réinvente ainsi, en le dépassant, le binarisme nature/culture. Le tout dans une langue drôle, décalée, enjouée et plastique que l’autrice/artiste manie avec une forme de virtuosité et de gourmandise.
L’AUTRICE
À propos de Petite Nature
« Petite Nature est une « collection de cristaux sensibles. »
Collateral
« Petite Nature est une série d’instantanés dans lesquels on croise aussi bien Dalida que Wittig ou un paon qui mange du popcorn. »
Friction magazine
Explorant les cinq sens - plus un sixième en bonus -, c’est un livre de la solitude, celle qui vous fait apprivoiser les araignées et parler aux fleurs, un livre du quotidien, de l’observation du réel le plus proche, et de l’amour, celui qui vous donne l’élan d’oser la poésie, d’y trouver une compagne. Une tentative pour dire, écrire et proclamer, rendre son rythme aux désirs. Car poèmes karaoké est aussi et peut-être surtout un recueil d’amour fou et sensuel, sur l’attente et la distance qui séparent les amantes.
Stéphanie Garzanti vit et travaille à Paris. Elle a étudié aux Beaux-Arts de Lyon et à l’École du Magasin à Grenoble. Elle développe depuis quelques années un travail de dessin qui mêle reproductions d’oeuvres issues de l’histoire de l’art et textes-slogans prélevés dans l’espace public qu’elle associe pour créer des images qui tentent de renouveler le sens que nous attribuons habituellement aux représentations. Elle pratique également l’écriture expérimentale et poétique, notamment dans le cadre de l’atelier « How To SupPress University Writing ».
Ces dernières années, elle a beaucoup travaillé à renouveler l’intérêt autour de Monique Wittig dont elle est une des grandes connaisseuses.
LA PRÉFACIÈRE
Née à Sofia (Bulgarie) en 1982, Elitza Gueorguieva vit depuis vingt ans à Paris. Elle a reçu le Prix SGDL André Dubreuil du premier roman pour Les cosmonautes ne font que passer (Verticales, 2016). Depuis, elle a réalisé deux documentaires : Chaque mur est une porte et Notre endroit silencieux, autour de l’écriture du roman Dans l’eau je suis chez moi d’Aliona Gloukhova. Son deuxième roman, Odyssée des filles de l’est est paru en 2024. Sorcières
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• après la publication de Petite Nature et l’ouverture de la collection Sorcières à la poésie avec succès, parution du premier recueil de poèmes de Stéphanie Garzanti.
• évoquant l’art, les couleurs, les animaux, la nature, la musique ou encore la cuisine, dans une langue drôle et décalée, l’autrice réinvente, en le dépassant, le binarisme nature/ culture, avec une forme de virtuosité et de gourmandise.
• un recueil d’amour fou et sensuel, sur l’attente et la distance qui séparent les amantes. Des thèmes classiques, que l’autrice revisite avec beaucoup de fraîcheur et de profondeur.
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Guillaume Apollinaire Poèmes d’amour et de guerre
Une anthologie inédite, empruntant à trois recueils emblématiques (Alcools, Calligrammes et Poèmes à Lou), pour rendre accessible aux élèves de collège l’œuvre de l’un des plus grands poètes du xxe siècle.
Poète lyrique et poète de la modernité, Guillaume Apollinaire (1880-1918) est mobilisé dans la Première Guerre mondiale dès le mois de décembre 1914. Bientôt, les vers du promeneur parisien s’ouvrent au spectacle des tranchées et des attaques au gaz. L’auteur ne cesse de jouer de toutes les ressources de la langue pour évoquer l’amour perdu ou éloigné, et rendre compte d’une expérience sensible des événements.
AVRIL 2025
13 × 18 CM
128 PAGES
4,90 € ENV.
978-2-330-20339-9 -:HSMDNA=WUXX^^:
Anthologie
Dossier pédagogique de Caroline Allingri-Machefer
Planches de bande dessinée de François Olislaeger Édition avec cahier photos
Empruntant à Alcools, Calligrammes et aux Poèmes à Lou, cette édition est une invitation à découvrir l’itinénaire artistique et personnel de l’auteur.
Parcours guidé dans une œuvre foisonnante, elle en propose une exploration en quatre temps : le renouvellement du lyrisme, le témoignage poétique d’un combattant, la célébration des pouvoirs de l’amour et l’esthétique de la surprise. Par toutes ces voies, le poète revivifie le langage, métamorphose le réel, résiste à l’horreur et éveille les sens du lecteur…
L’ARTISTE INVITÉ
François Olislaeger, l’auteur des planches qui précèdent les poèmes, est né à Liège, en Belgique, et vit aujourd’hui entre Paris et Mexico. Diplômé de l’École d’arts graphiques Emil-Cohl de Lyon, il travaille pour la presse (Le Monde, Libération, Les Inrockuptibles, Beaux-Arts Magazine…) et publie régulièrement des reportages dessinés. Dans la collection « Les Ateliers d’Actes Sud », il a déjà collaboré au recueil de poèmes de Joachim du Bellay, Sonnets d’amour et d’exil.
POINTS FORTS
u Pas d’édition similaire sur le marché.
u Livre promu dans Le Livre de l’enseignant envoyé aux 44 000 professeurs de français et documentalistes de collège au printemps 2025.
u Bonnes ventes de la poésie dans la collection : plus de 6 600 ex. expédiés depuis parution en août 2023 pour les Poésies de Louise Labé ; plus de 12 300 ex. expédiés depuis parution en août 2021 pour les Sonnets d’amour et d’exil de Joachim du Bellay.
Public(s) ∕ programmes
3e
• Agir dans la cité
• Visions poétiques du monde
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FOCUS SUR LE MOIS DE SEPTEMBRE 2024
Une bonne rentrée, avec 48 500 exemplaires vendus (GFK)
Une progression régulière des ventes sur le mois de septembre, d’année en année
Une part de marché désormais de 3 % sur ce mois, équivalente à celle d’éditeurs historiques du secteur
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TITRES DANS LE DÉGRESSIF DES MEILLEURES VENTES PARASCOLAIRES
DE SEPTEMBRE 2024, TOUTES ÉDITIONS CONFONDUES
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Classement éditeurs – Classiques pédagogiques
à fin septembre 2024
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![](https://assets.isu.pub/document-structure/250207103945-8815f1d27c7ce6e839489a0c7d9bc8e0/v1/24d4fbae194cab70a0619f64464ce71e.jpeg)
Jean-Michel Ribes Musée haut, musée bas
Mêlant le burlesque au grinçant, Jean-Michel Ribes donne à voir une galerie de personnages hauts en couleur (artistes, visiteurs, conservateurs et guides) évoluant dans le grand bazar de la culture exposée sous toutes ses facettes. Une proposition inédite au lycée.
Tout le monde se presse dans le musée imaginaire de Jean-Michel Ribes, qui juxtapose sans vergogne les Égyptiens et la Joconde, Giacometti et les dinosaures, Le Caravage et José…
Au royaume de cette comédie, les bons mots font mouche, Vénus rime avec « minus » et l’irrespect règne en maître.
POINTS FORTS
u Seule édition parascolaire de la pièce.
u Édition promue dans Le Livre de l’enseignant envoyé aux 17 000 professeurs de français et documentalistes de lycée au printemps 2025.
u Bonnes ventes de l’édition « Babel » : environ 1 500 exemplaires par an. u 45 500 ex vendus de la pièce depuis sa parution en 2004.
AVRIL 2025
13 × 18 CM
224 PAGES
4,90 € ENV.
978-2-330-20334-4 -:HSMDNA=WUXXYY:
Texte intégral
Dossier pédagogique de Delphine Urban
Planches de bande dessinée de Stéphane Trapier Édition avec cahier photos
Mais plus que les œuvres d’art, ce grand parcours muséal donne à voir ceux qui viennent les admirer : qu’elle passe devant les tableaux et les commente ou qu’elle se situe dans les coulisses, dédiée à l’entretien ou à l’accueil des visiteurs, c’est toute la société qu’embrasse Jean-Michel Ribes. Au détour des salles, se font et se défont des couples, s’exposent les travers du monde du travail et s’expriment les difficultés à saisir la création contemporaine…
Dans cette exploration, le dossier de l’édition permet d’approfondir la compréhension du texte et du jeu social. Ce volume propose aussi des éclairages sur les artistes et œuvres cités, qui contribueront à faire du lecteur un amateur d’art éclairé !
L’ARTISTE INVITÉ
Stéphane Trapier, l’artiste invité de cette édition, est diplômé de l’École nationale d’art de CergyPontoise. Ses illustrations sont publiées dans la presse (Le Monde, Télérama, Le 1 Hebdo, XXI) ; il est également auteur de bandes dessinées dans Fluide Glacial. Fidèle collaborateur de Jean-Michel Ribes, il a réalisé toutes les affiches du Théâtre du Rond-Point lorsque celui-ci en assurait la direction (2001-2022).
Public(s) ∕ programmes
2de
• Le théâtre du xviie siècle au xxie siècle
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LE PREMIER LIVRE
ALBIN DE LA SIMONE Mes battements
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Il y a des lieux, des saveurs, des moments qui ont compté. Et les textes et les images pour les raconter - comme autant de pièces d’un puzzle. Voici le carnet dessiné d’Albin de la Simone, sismographe de ses battements.
Pour Albin de la Simone, avant la musique était le dessin. Mais à la sortie de l’adolescence, l’envie de jouer, de composer, de chanter, a éclipsé tout le reste. Et les encres et autres aquarelles ont été réduites au silence. L’éclipse a duré trente ans, jusqu’à ce qu’un nouvel accord se trouve. Aujourd’hui, le chanteur dessine et le dessinateur chante. Il dit – avec sincérité, tendresse, finesse – son enfance, son chemin, les tournées ; les couleurs de ses souvenirs, l’âme des lieux qu’il traverse, ce qui fait vibrer sa vie, et la rythme.
L’AUTEUR
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Depuis 2003, Albin de la Simone a publié sept albums (Albin de la Simone, 2003 ; Je vais changer, 2005 ; Bungalow !, 2008 ; Un homme, 2012 ; L’un de nous, 2017 ; Happy End, 2021 et Les cent prochaines années 2023), aux chansons à la fois pop et singulières, inspirées par les choses de la vie de l’homme, les thèmes éternels de l’amour, de l’amitié, du temps qui passe. Toi là-bas sortira en mars 2025. Albin de la Simone est aussi musicien, producteur, auteur, compositeur ou arrangeur pour d’autres chanteurs : Vanessa Paradis, Alain Souchon, Alain Chamfort, Keren Ann, Arthur H, Mathieu Boogaerts, JP Nataf, Iggy Pop, Salif Keita… Et dessinateur.
D’ALBIN DE LA SIMONE
POINTS FORTS
u Un artiste identifié du grand public.
u Des instantanés qui révèlent un trait autant qu’une plume.
u Une sensibilité immédiatement perceptible.
u Une triple actualité (livre, disque, tournée).
ACTUALITÉS
u Exposition prévue en juin-juillet à Amiens (artiste associé au FRAC Picardie). Et certainement en septembre à Paris.
u Sortie simultanée du nouvel album d’Albin de la Simone : Toi là-bas.
u Tournées au printemps et à l’automne.
u L’auteur est le personnage d’un roman-photo de Marguerite Abouet à paraître en avril au Seuil.
Tournée de printemps :
07/03 : Oberhausbergen
15/03 : Mézidon-Canon
19/03 : Vallet
21/03 : Cancale
22/03 : Pornichet
28/03 : Bourg-la-Reine
29/03 : Cenon
03/04 : Sotteville-lès-Rouen
04/04 : Marly-Le-Roi
05/04 : Vitry-le-François
10/04 : Surgères
11/04 : La Rochelle
17/04 : Passy
18/04 : Dardilly-Lyon
20/04 : La louvière (Be)
24/04 : Changé
25/04 : Rennes
28/04 : Rennes
08/05 : Chêne-Bourg (Ch)
19/05 : Paris
29/05 : Chens-sur-Léman
“Un premier livre de ce type, comme un premier disque, est un peu constitué d’une vie entière, et quand on a cinquante ans passés, il y a du tri à faire. À partir du deuxième, si on a bien fait son boulot dans le premier, on part d’une page blanche, ou au pire, d’une page beige. Nous verrons. Je dessine depuis toujours. Ou plutôt non. Comme tout le monde, je dessinais enfant, n’importe où, n’importe quand, allongé sur le ventre ou voûté sur une table, et puis l’adolescence venue, au lieu de passer à autre chose, j’ai décidé d’en faire ma vie, mon métier.
Alors que le système éducatif conventionnel me croisait les skis, après une seconde désastreuse, je suis entré à l’Institut Saint-Luc, à Tournai (Belgique), où j’ai obtenu mon bac et un diplôme d’arts plastiques. Mais la musique se révélait parallèlement à moi comme un moyen plus facile et puissant d’exprimer mes émotions. J’ai emprunté cette voie et ne l’ai jamais regretté. Le dessin m’a alors quitté pendant trente ans. Dessiner me frustrait, je finissais toujours par tout gâcher avec un trait de trop, une couleur moche, un œil penché, une tête trop grosse, jusqu’à l’apparition de la tablette numérique et son fabuleux stylet. J’ai
ALBIN DE LA SIMONE Mes battements
note de l’auteur
enfin pu annuler mes erreurs, redresser l’œil, réduire la tête et reprendre ma couleur à l’infini jusqu’à en être heureux. J’étais en tournée, les transports occupaient le plus clair de mon temps, je dessinais continuellement et publiais au fur et à mesure mes expériences de tournée sur Instagram. J’ai repris confiance en mon trait. Aujourd’hui je dessine encore sur la tablette, mais aussi beaucoup à la plume, directement, sans crayonner, et j’aime cette sensation de risque, de devoir faire avec mes approximations. Après tout, je viens du jazz et dans le jazz, quand on improvise, si l’on tombe sur une “fausse” note, on la rejoue, on essaie de lui donner un sens, de voir où elle nous conduit. La boucle est bouclée. Le parallèle avec la musique ne s’arrête pas là pour moi. Depuis vingt ans j’écris et chante des chansons. De courtes pièces où la musique et le texte se partagent le travail d’expression. Et je publie des disques qui en sont les recueils. Ce livre est lui aussi un recueil de petites pièces dans lesquelles le dessin et le texte collaborent pour vous raconter ce qui fait vibrer et rythme ma vie. Mes battements.”
A.de la S.
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mars 2025 - ALBIN DE LA SIMONE -
Le premier ouvrage illustré du chanteur, producteur, auteur et compositeur aux 8 albums.
COMMUNICATION NUMÉRIQUE
•Production d’une vidéo de l’auteur.
•Posts sur les réseaux sociaux.
•Mise en avant dans la newsletter grand public.
INSERTION PUBLICITAIRE
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COMMUNICATION PRESSE, TV & RADIO
TV : Culturebox par Daphné Bürki (France TV) – Quotidien (TMC) – C à vous (France TV) – La Grande Librairie (France 5)
Radio : RTL Midi – Côté Club (France Inter) – Totémic – Le Grand Atelier – Nova
Presse féminine : Elle – Madame Figaro – Vogue – Harper’s Bazaar – Version Femina – Biba – Marie Claire – Flow –
Simple Things – Télé 7 jours
Presse spécialisée et mensuelle : Lire Magazine – LH Magazine – M le Magazine du Monde
Presse musique : Les Inrockuptibles – Rolling Stone – Rock & Folk
Hebdo : Le Nouvel Obs – Le Parisien – Society – Télérama – Le Monde des livres – Libération
PQR : Ouest-France – DNA – L’Est Républicain – Presse du Centre – La Provence – Le Dauphiné libéré –
Sud Ouest – La Voix du Nord – Vaucluse Matin
Presse belge et suisse : Le Temps – Focus Vif – Le Quotidien – RTBF – Gaël – Femmes d’Aujourd’hui – Femina
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FABIO VISCOGLIOSI
Les Cambrioleurs
Une bande de quatre apprentis voleurs part en cavale pour écouler leur butin : un mystérieux livre en accordéon signé de grands maîtres des années 30. Un délicieux roman faussement candide sur l’art et ses énigmes.
La tête vide et le cœur flou. Et tellement fauchés que ça en devient comique, quatre comparses vivent d’expédients, sans solution existentielle probante, à Lyon au début des années 80. En contrepartie de ce qu’ils considèrent être du vol – le narrateur est renvoyé sans ménagement et sans rétribution de l’agence du publicitaire Copeau –, ils décident d’une expédition nocturne pour marauder du fric au patron. Leur butin prend la forme baroque d’un objet d’art aux sources mystérieuses. Les questions s’enchaînent : qu’est-ce que la Société Anonyme, Inc. ? Peut-on voyager dans le temps sur une bande de papier ? Le cercle parfait existe-t-il ? En cherchant à déplier tous les secrets de cette marotte pour collectionneurs pointus, les apprentis détectives tracent la route jusqu’en Suisse où va se jouer le destin de “l’accordéon de Duchamp”.
À l’apparente légèreté des situations et à la sobriété de l’écriture répondent l’ambiguïté et la subtilité de ce roman sur l’art et ses énigmes. Et dans les plis duquel se cache l’idée d’un art plus modeste, qui ne s’expose pas, mais trouve sa source dans l’innocence et “la beauté des circonstances”. Puisant son inspiration du film noir à la new-wave en passant par les péripéties burlesques, une composition soignée sous l’ombre portée du surréalisme.
LA RENCONTRE FORTUITE D’UN ACCORDÉON ET D’UNE R16 CHEZ UN MARCHAND D’ART
POINTS
FORTS
u Une énigme inédite dans l’histoire de l’art.
QUELQUES CHIFFRES
u Harpo : 3 235 ex. en édition courante
10 × 19 CM
208 PAGES
19 € ENV. 978-2-330-20434-1
À PROPOS DE HARPO
“Avec cet Harpo sans harpe, perdu dans la France profonde, Fabio Viscogliosi, illustrateur et peintre, musicien artisan d’une pop pleine de finesse, mais aussi fin écrivain, déroule un texte décalé, jonglant entre l’histoire et un imaginaire chargé de poésie pour signer un petit bijou littéraire, tour à tour road movie miniature, fable en super huit ou tendre roman d’apprentissage, d’une grande subtilité.”
Rolling Stone
L’AUTEUR
Écrivain, musicien, peintre et dessinateur, Fabio Viscogliosi est né en 1965 près de Lyon. Il a notamment publié trois récits aux éditions Stock, Je suis pour tout ce qui aide à traverser la nuit, Mont Blanc et Apologie du slow. Chez Actes Sud a paru Harpo (2020).
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FABIO VISCOGLIOSI
“On fait tourner le certificat, incrédules, puis on considère l’accordéon au sol comme s’il s’agissait d’une relique téléportée à travers les âges. Les peintures ne comportent aucune autre mention que les signatures, rien qui permette de déterminer l’époque ni l’origine exacte, mais cet objet ne date pas d’hier, c’est indéniable, il sent le vieux papier sauvé des eaux. Quant à l’imaginer authentique, c’est une autre histoire.”
“Avec Les Cambrioleurs, je souhaitais écrire un conte moderne, entre roman d’apprentissage et enquête artistique. Il me semble que tout est parti du titre – « cambriole », dérivé de camera, la chambre –, ce mot m’a toujours attiré, peut-être pour ce qu’il suggère d’enfantin et de bricolé. Amateurs, maladroits et candides, mes cambrioleurs le sont jusqu’au bout des gants, à l’image du récit qu’en donne le narrateur, perpétuellement dépassé par les événements et sa vie en accordéon. En chapitres brefs, je voulais saisir cette fluidité des mouvements et le quotidien de jeunes gens égarés dans les plis de leur époque. Ces zones furtives où l’ordinaire se convertit en merveilleux, celui des pas dans la neige et des premières amours, de la réalité des images et de l’horizon fantasmé.
Le décor est celui de la province française, avec quelques escapades du côté de la Suisse et de l’Italie, sur les pas du
FABIO VISCOGLIOSI Les Cambrioleurs note d’intention
saint François de Giotto. À certains signes – musiques, objets, mobilier –, on peut deviner que l’action se situe au tournant des années soixante-dix et quatre-vingt. Les personnages rêvassent, s’emballent, arpentent les rues d’une cabine téléphonique au café, et ainsi de suite. Un certain temps de l’innocence se joue là, déterminant à mes yeux.
La silhouette de Marcel Duchamp surgit à mi-parcours, présent et passé se confondent, et les cambrioleurs se transforment en détectives. La petite bande caracole de-ci de-là, relève les indices dans le paysage, avec l’espoir que si l’on relie tous les points, une image vraie apparaîtra. Et cette idée qui infuse dans l’esprit du narrateur : l’enquête, toutes les enquêtes, ne sont peut-être que des prétextes pour tomber amoureux.”
F. V.
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B-52 ou celle qui aimait Tolstoï
Roman
Une jeune vietnamienne, médecin de profession, traverse la guerre avec la volonté féroce de ne pas céder à l’emprise de sa famille, pas plus qu’à celle du régime totalitaire de son pays. Après l’opération de bombardement de Linebacker 2, la rencontre d’un américain dans la prison de Hao Lo à Hanoï va symboliser la quête de sa vie, celle de l’altérité comme moyen de se libérer de tout enfermement.
POINTS FORTS
u Une romancière Vietnamienne qui n’hésite pas à écrire sur le régime totalitaire de son pays avec humour et ironie. Avoir fait le choix de traduire Houellebecq n’est donc pas surprenant.
ACTUALITÉS
u De nombreux évènements vont célébrer ce 30 avril 2025, les 50 ans de la réunification du Vietnam. La date du 30 avril 1975 ayant mis fin à 21 ans de résistance anti-Américaine. Cette actualité nous donnera l’occasion de faire venir l’auteure en librairie.
13,5 × 22,3 CM
À PROPOS DE LE PARC AUX ROSEAUX
Oscillant entre humour et critique acérée, Thuân déconstruit brillamment les clichés, entre les années de jeunesse à Hanoï de sa narratrice et la nouvelle génération saïgonaise évoquant ça et là les “dramas” sud-coréens et les fast-foods. Un roman puissant aux confins des mondes d’hier et d’aujourd’hui.
Marie Jouvin, Lire Magazine
Humour grinçant, langue “sinueuse comme une bombe à retardement” : Le Parc aux roseaux, le dernier roman de l’écrivaine, est un bijou à découvrir sans tarder.
Doan Bui, Bibliobs
Enlevé et plein d’humour, ce texte pose un regard décalé sur l’exil, la famille et la France peignant notamment “des Français si complexés par leur pessimisme qu’ils le justifient en écrivant inlassablement de la littérature”.
Florence Noiville, Le Monde des livres
Auréolé d’un grand succès au Vietnam, Thuân, qui vit à Paris, brouille les pistes entre le réel et la fiction. Elle glisse ici et là quelques pages d’un autre roman savamment mis en abîme, construit ironiquement un vrai-faux lien de parenté avec l’œuvre de Duras, et nous livre, en toute modestie, une déchirante ritournelle de l’exil.
Augustin Trapenard, Le Magazine littéraire
L’AUTEURE
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Après son baccalauréat, Thuân part à Moscou où elle étudie la littérature russe et anglaise. Elle y demeure cinq années. En 1992, elle gagne la France où elle poursuit ses études à la Sorbonne, épouse à Paris le peintre Vietnamien Tran Trong Vu et s’installe avec lui à Antony. Les livres de Thuân sont publiés dans son pays mais certains sont censurés, d’autres comme Le Parc aux roseaux publié en 2023 aux éditions Actes Sud a été imprimé au Vietnam puis interdit à la diffusion. Ses romans font l’objet de nombreuses recherches universitaires au Vietnam, en France et aux États-Unis, pour son écriture novatrice, parfois dérangeante par son humour. Parallèlement à son œuvre personnelle, Thuân a traduit en Vietnamien Houellebecq Modiano, Manchette et Jean-Paul Sartre.
La narratrice de ce roman est médecin à Hanoï quand les B52 bombardent cette ville en 1972. Des centaines de civils meurent en un instant sous les missiles américains, les défenses de l’armée populaire nord-vietnamiennes contre-attaquent, une vingtaine d’avions est abattue. Quelques survivants des krachs sont incarcérés.
Quelque temps plus tard, une liste de ces prisonniers américains est transmise aux soignants, parmi eux se trouve un certain Andreï Bolkonsky.
La narratrice le repère immédiatement, ce nom est celui du héros de Guerre et Paix, Tolstoï est son écrivain préféré. Sans hésiter, elle se porte volontaire et se présente aux portes de la prison la plus dure d’Hanoï.
Dans la cellule de cet ingénieur électronique, fils d’immigrés russes aux États-Unis, va se nouer une indicible histoire. Cet américain parle russe, elle aussi, la littérature les rapproche mais ils appartiennent à des mondes opposés en un lieu exposé à toutes les surveillances.
Puis la porte se referme. Les années passent, la jeune femme obtient une bourse, quitte le Vietnam le temps d’un stage à Paris. Là encore, elle postule pour un établissement pénitencier où s’imposent l’anonymat, l’altérité, et la violence ; des lieux où le souvenir de Bolkonsky n’est jamais très loin…
Paris lui plait mais elle demeure d’une extrême lucidité, la liberté est un leurre : même en dehors du pays les Vietnamiens sont disciplinés. Elle se
B-52 ou celle qui aimait Tolstoï
méfie d’eux et des autres mais cela l’indiffère. Indépendante, ne craignant pas le danger, elle observe avec humour la faiblesse de ses amants, qui pour un soir et quelques autres, traversent ses nuits en ne voyant d’elle que les charmes de l’exotisme ou les avantages de sa situation.
Optimiste, ironique et déterminée, elle se confronte à un monde dans lequel elle demeure étrangère, à distance, en surplomb. En tous lieux elle évolue sans jamais perdre pied tant elle aborde l’existence avec un humour cinglant et une volonté d’émancipation chevillés au corps. À moins qu’une singulière mise à distance des faits et des êtres soit la seule façon pour elle de s’éloigner de souvenirs trop sombres, ceux d’un peuple sidéré par une guerre infernale et, comme si cela ne suffisait pas, tourmenté à jamais par un régime totalitaire imposant l’effacement de toute individualité.
Un texte chatoyant, lumineux d’optimisme et de dérision, pour dépeindre, à travers l’itinéraire d’une jeune soignante vietnamienne, l’errance de ce peuple de survivants, de résistants qui s’est battu, puis en partie exilé pour fuir l’insupportable, se reconstruire ailleurs avec une volonté de fer, une discipline ancestrale et une mémoire indestructible.
“Fin décembre 1972, à la veille des accords de Paris mettant fin à la guerre du Vietnam qui avait opposé depuis près de dix ans le Nord aidé par Moscou et le Sud soutenu par Washington, les États-Unis ont décidé de bombarder le Nord-Vietnam et de « le ramener à l’âge de la pierre » dans l’espoir d’obtenir des conditions qui leur seraient avantageuses. Cette opération américaine « Linebacker II » a été appelée par Hanoi le « Dien Biên Phu aérien » tant la puissance de mort de ces avions bombardiers, les fameux B-52, fut terrifiante.
Je suis née à Hanoi pendant le premier bombardement américain et, contrainte de quitter ma famille pour me réfugier à la campagne, j’ai vécu des moments atroces, dans la solitude, la peur et souvent la faim. Ces images de l’Ukraine ont réveillé en moi autant de souvenirs douloureux comme ces bombardiers géants qui, tels des dinosaures, avaient déchiré le ciel de mon enfance. Fiction, B-52 ou celle qui aimait Tolstoï prend donc racine dans mon vécu. « On ne peut écrire hors de soi » pour reprendre les mots de Duras.
B-52 ou celle qui aimait Tolstoï note de l’auteure
En 1986, après mon baccalauréat à Hanoi, j’ai été envoyée en Russie par le Ministère de l’Education pour faire mes études supérieures. C’était le début de la Perestroïka. Grâce aux réformes économiques et sociales menées par Gorbatchev, les Soviétiques goûtaient à la liberté. Avec les autres étudiants en littérature russe, j’ai découvert Pasternak, Bakhtin, Akhmatova, Boulgakov, Grosmann, Ehrenbourg, Nabokov et nombre de textes publiés dans le samizdat, y compris la nouvelle critique qui proposait un autre regard sur les œuvres classiques souvent déformées par une propagande au service de la politique culturelle du Parti Communiste Soviétique. Quelques années plus tard, j’ai pu approfondir mes connaissances de la littérature russe à la Sorbonne, avec mes professeurs français. B-52 ou celle qui aimait Tolstoï est mon hommage à l’écrivain russe. Il me permet de renouveler ma réflexion sur la guerre, sur une humanité mise au défi des violences collectives. À l’instar du roman tolstoïen, le mien porte un message de paix.”
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BERTRAND LECLAIR Transformations
Une relecture renversante de La Métamorphose au souvenir vivace des épisodes délirants d’un enfant.
“La folie aussi peut être un long voyage – un long voyage dans le sous-texte obscur mais bien réel de nos vies domestiquées”.
Un récit réflexif sur les arcanes de la vie familiale, rapporté à l’expérience de relecture singulièrement éclairante du premier chef-d’œuvre de Kafka, La Métamorphose. Constatant que le texte découvert à l’adolescence a entre-temps changé de sens, un père revoit la manière dont il a douloureusement vécu les épisodes délirants traversés par sa fille, jeune femme sourde et grande sportive d’une vingtaine d’années. C’est une déflagration qui survient dans la “doucereuse léthargie” quotidienne et creuse un précipice au bord duquel tout le système familial, que l’on pensait de prévenance et d’attention à l’autre, tangue et se transforme.
Le jeu dialectique des combinaisons entre la vérité du livre et celle de la famille donne son pouls à l’écriture polyrythmique de Bertrand Leclair dans ce texte bouleversant d’honnêteté autour de la folie et du sort qui lui est réservé dans la société contemporaine. Ou ce que peut produire la littérature comme autre savoir sur la “santé mentale”, décrétée cause nationale en 2025.
À PROPOS DE MALENTENDUS
10 × 19 CM
232 PAGES
21,80 € ENV.
978-2-330-20435-8
Malentendus cherche un lieu de silence entre la déflagration intime et le vacarme du monde. Cet espace de méditation se niche dans les trous d’une écriture aussi impulsive qu’analytique, au plus près des émotions brutes, mais à l’affût du surgissement de la pensée.
Marine Landrot, Télérama
PARENTALITÉ ET FOLIE AU PRISME (D’UNE RELECTURE) DE KAFKA
POINTS FORTS
u Richesse des réflexions sur : la parentalité, la folie, la dérive sécuritaire de la psychiatrie, les sortilèges de Kafka.
ACTUALITÉS
u La santé mentale, érigée Grande cause nationale pour l’année 2025.
u Parution simultanée de Malentendus en Babel.
QUELQUES CHIFFRES
u Malentendus (« un endroit où aller », 2013, prix Handi livres, 2014) : près de 3 000 ex.
L’AUTEUR
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Bertrand Leclair est romancier, essayiste et dramaturge. Auteur de nombreuses fictions radiophoniques, il a publié une vingtaine de livres depuis L’Industrie de la consolation (Verticales, 1998), parmi lesquels L’Invraisemblable histoire de Georges Pessant (Flammarion, 2010, Perdre la tête (Mercure de France, 2017) et Le Train de Proust (Fayard, 2022). Chez Actes Sud ont paru Malentendus (2013) et Le vertige danois de Paul Gauguin (2015).
“Opérant dans et depuis le livre pour mieux atteindre votre propre vie, ce renversement fait de la métamorphose de Gregor [Samsa] le point de départ d’un récit racontant méthodiquement, pas à pas, l’implacable mécanique qui peut s’emparer d’une famille tout entière au surgissement en son sein d’une altérité radicale – altérité qu’elle aura aveuglément nourrie et peut-être même provoquée, à son insu ?”
“En avril 2023, une proposition de collaboration théâtrale m’a incité à relire intégralement La Métamorphose, ce que je n’avais pas fait depuis l’adolescence.
L’effet de cette relecture a été stupéfiant. Non seulement le livre a changé de sens, mais il a provoqué un choc psychique. J’ai rapidement réalisé que raconter l’effet si puissant du récit de Kafka pour en chercher les raisons jusque dans la vie m’ouvrait une liberté que je désespérais de ne pas avoir depuis quatre ans : aborder les crises psychiatriques qu’avait alors traversées ma fille d’une vingtaine d’années, et qui relevaient de son histoire à elle.
J’ai abandonné mon chantier en cours, je me suis lancé, avec son accord. L’emploi de la première personne s’est révélé impossible : le « je » ici ne pouvait pas être fictif, et il fallait impérativement une distance. La troisième personne, calquée sur celle dont joue si magistralement Kafka, m’a semblé factice. Le « vous » s’est alors imposé, pour couler de source.
BERTRAND LECLAIR
note de l’auteur
J’étais persuadé que j’irais à toute allure, j’ai mis plus d’un an. Ce que je n’avais pas prévu, c’est qu’à son propre rythme le texte exigerait de me transformer moi-même en profondeur.
Ce que nous fait la littérature, ce qu’elle peut bien nous faire ? La question m’est de longue date une obsession. L’évidence, cette fois, permettait d’en témoigner sans aucun subterfuge. Au-delà des sujets qui le trament (la parentalité, la folie, la dérive sécuritaire de la psychiatrie, les sortilèges de Kafka…), j’ose croire que ce témoignage des puissances de la littérature donne à ce roman si particulier sa force vitale. Parce qu’il y a parfois de ces sortes de miracles, et bien que je sois suspendu comme tout un chacun à l’ignorance de l’avenir, je m’en voudrais de ne pas le préciser, ici : huit mois après avoir été la toute première lectrice du manuscrit, ma fille libérée de l’emprise pharmacologique va bien, mieux que jamais peut-être.”
B. L.
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MARS 2025
13,5 × 22,3 CM
256 PAGES
21 € ENV.
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JULIE ACKERER Plonger le premier
Roman
Julie Ackerer signe, avec ce premier roman, une variation franco-japonaise tout en lignes brisées sur le courage de grandir et sur la place qu’on peine parfois à trouver dans le monde, nimbée d’une sensorialité attentive et du charme des pas de côté.
Lorsque Line quitte le Japon et vient étudier en France, c’est l’occasion pour elle de retrouver une part de l’enfance jamais oubliée, les vacances ensoleillées sur les plages de Collioure, l’oncle taciturne, auteur de livres pour la jeunesse, les rues de Paris qui parlent une langue qui la dépasse, les visages familiers qui la rassurent. Le temps est passé par là et Élie, Arthur, ibaut, Charlotte sont eux aussi à cet embranchement singulier où la vie, la vraie, commence. Celle des choix, des doutes, des nuits blanches, des corps déshabillés à la va-vite et des bières bues sans soif, des lendemains brumeux brusqués par les obligations soudaines. Peu à peu, on change. On trébuche. On avance malgré tout, malmenés par le courant, heurtés par les défaillances des adultes. On cherche surtout les mots à apposer sur ces bouleversements pour en dé nir les contours – di cile lorsque la langue nous échappe parfois.
Sur le courage de grandir et sur les chemins de traverse qu’il faut parfois prendre pour en n trouver sa place, Julie Ackerer signe un premier roman mélancolique peuplé de personnages qui ploient mais ne cèdent pas au vacarme du monde, se découvrent et se heurtent, se laissent aller à la fragilité. Car c’est peut-être cela aussi, devenir adulte : accepter de prendre la tangente quand l’innocence de l’enfance se met à faire défaut.
PREMIER ROMAN
POINTS FORTS
u Entre Paris et Tokyo, Plonger le premier se déroule sur une dizaine d’années, ponctuées par les changements de saisons. Peu à peu, on voit les protagonistes grandir, se confronter au réel, guérir des blessures de l’enfance.
u Une esthétique nourrie d’une attention précise portée aux odeurs, aux couleurs, qui laisse a eurer les prises de décisions chuchotées, les métamorphoses minuscules et les bouleversements intimes.
L’AUTRICE
Julie Ackerer est née à Tokyo en 1997 et vit à Paris, où elle travaille dans l’édition. Encouragée par le prix du Jeune Écrivain (2022), elle écrit des nouvelles dont beaucoup sont inspirées par ses séjours réguliers au Japon. Plonger le premier est son premier roman.
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“Dans ce premier roman, j’ai eu envie d’aborder l’amitié à l’heure du passage à l’âge adulte, d’évoquer les petites déceptions qu’il faut tolérer pour faire durer celle-ci, quand on se rend compte qu’avoir grandi ensemble ne su t pas et qu’on rebat les cartes de ce qu’on aime chez l’autre.
Plus précisément, j’ai essayé d’observer ce phénomène chez les « jeunes moyens », aisés ou non, en tout cas parisiens, qui ont désespérément besoin de béquilles pour a ronter la vingtaine malgré leurs divers privilèges. Il y a dans cette frange de ma génération une espèce d’incapacité à « faire face ». Pourtant, il me semble que cette incapacité n’est, au fond, qu’une apparence, en tout cas une fragilité temporaire avant l’arrivée de la sérénité, d’un état d’esprit plus adulte, plus solaire aussi (c’est ce vers quoi tendent tous mes personnages).
En parallèle, je me suis intéressée à ce qui « fait génération », une certaine manière d’être dans le monde, de faire corps, qui
JULIE ACKERER
Plonger le premier note de l’auteur
me fascine et que je ne me suis jamais lassée d’observer autour de moi. L’amitié, l’idée même d’un groupe qui perdure au-delà de l’adolescence me paraît presque devenue, sinon un acte de résistance – tant notre attention est accaparée par d’autres choses –, au moins une manière de se serrer les coudes. Je cherche à décortiquer ce qui compose la glu entre ces coudes serrés, qu’il s’agisse des souvenirs d’enfance, des références communes (musicales ou autres), de l’alcool, du besoin d’appartenir à certaines mouvances, de l’actualité, des tics de langage…
En n de compte, ce premier roman est d’abord né de la joie d’écrire sur mes amis, de garder une trace d’eux à di érents âges ; mais j’espère avoir touché quelque chose d’un peu plus universel, une ode à l’amitié qui ouvre de nouvelles voies pour cheminer ensemble dans le décor si particulier des années 2010-2020.”
J. A.
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MONSIEUR DE SAINT-GEORGE
Le Mozart noir des lumières
Alain Guédé
La biographie du compositeur Monsieur de Saint-George, considéré comme l’une des figures les plus romanesques du xviiie siècle.
Né en 1739 à Basse-Terre d’une esclave d’origine sénégalaise et d’un planteur noble, Joseph Bologne de Saint-George, après une enfance en Guadeloupe et à SaintDomingue, est adopté par l’aristocratie parisienne pour ses multiples talents : escrimeur, danseur, séducteur et surtout musicien, il est considéré comme le rival de Mozart et devient le premier Noir franc-maçon de France. Il dirigera l’Opéra royal avant de s’engager pour la Révolution, pour laquelle il crée un régiment de Noirs et de métis, la légion de Saint-George, qui combat sur les frontières du Nord.
Trois ans après sa mort en 1799, Napoléon rétablit l’esclavage, et le souvenir du “Voltaire de la musique” selon l’abbé Grégoire s’enfonce dans une nuit de deux siècles.
C’est le destin exceptionnel de ce répudié de l’Histoire que retrace ici Alain Guédé, avec une allégresse et un brio qui rendent hommage à la vitalité et à la prééminence dans son siècle du grand Saint-George, dont on ne se lasse pas de lire les aventures et d’écouter la musique.
Alain Guédé vit à Paris. Il est journaliste, écrivain, et auteur. Il a fondé l’association Le Concert de Monsieur de Saint-George, qui s’attache à faire découvrir et rayonner la musique de Joseph Bologne de Saint-George.
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LE LIVRE DE CHEVET D’AGNÈS B.
Repères
Points forts
• La biographie de référence sur Monsieur de SaintGeorge depuis 1999.
• Nouvelle édition d’un titre vendu à près de 20 000 exemplaires (Grand format et “Babel”).
• Un personnage fascinant, qui a récemment inspiré
Walt Disney Studios et le film Chevalier.
Mots clés
• Biographie / musique / compositeur / Lumières / Révolution française
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Écoutez la Sonate n°2 pour violon et piano par Yoan Brakha et Felix Ramos à l’Opéra de Paris.
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Nancy HUSTON L’empreinte de l’ange (Collector)
Dans le Paris de l’après-guerre, la bouleversante histoire d’amour d’une jeune Allemande et d’un juif hongrois est prétexte à dépecer la mémoire, les espérances et les crimes de notre temps.
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VERSION COLLECTOR (EDITION RELIÉE, JASPAGE QUADRI, GARDE QUADRI, PAPIER MUNKEN PRINT WHITE) A L’OCCASION DE L’OPÉRATION “ LIRE ET RELIRE NANCY HUSTON “.
Kakemono–NancyHustoncollector2025–mars2025
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Visuelprovisoire
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Office:05/03/2025
9782330204952
Format:5,5x20cm
Lot
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![](https://assets.isu.pub/document-structure/250207103945-8815f1d27c7ce6e839489a0c7d9bc8e0/v1/c0212678285a94ebcd2ab3b8552002ca.jpeg)
Office : 05/03/2025
9782330204945
Format : 32 x 98 cm
Fanny Chiarello COLLINE
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COLLINE
Coline est une lycéenne en colère. Elle vit dans une petite ville minière du nord de la France, souffrant de la désindustrialisation. Les terrils en friche, à proximité des grandes surfaces et des minigolfs, sont les seuls lieux ensauvagés des environs.
L’AUTRICE
Couverture provisoire
130 pages / 130 x 210 mm
16 euros ttc
ISBN 978-2-36624-999-6
Afin de survivre dans un milieu social qui ne l’épargne pas, notamment du fait de la multiplication de discours stéréotypés qui y sont déployés, elle se réfugie dans un monde imaginaire décalé et se passionne pour la musique de la poétesse et chanteuse afrodescendante Jamila Woods, avec qui elle développe une relation de proximité. Dans son sillage, elle développe une pensée et une langue magiques, lui permettant d’exprimer ses questionnements quant à son lesbianisme, son véganisme, son attrait pour la nature, dans un environnement où de telles préoccupations n’occupent que peu de place. Jusqu’à ce que, lors d’une soirée encore plus difficile que les autres, Coline décide de fuir dans la nuit, au milieu de la végétation du terril.
Écrit du point de vue de Coline, dans une langue habitée qui sonne d’autant plus vrai que les dialogues entre jeunes sont issus d’ateliers d’écriture avec des lycéens, ce livre offre une plongée dans les pensées et l’humour rageur d’une génération en quête de sens et de beauté.
Fanny Chiarello écrit des romans, de la poésie, et de la littérature jeunesse. Elle aime changer d’univers, de forme et de tonalité dans chaque nouveau texte. Pour nourrir son travail, elle explore les villes et les campagnes, en courant ou à vélo, avec son appareil photo. À ses heures perdues, elle constitue un répertoire de créatrices sonores underground du monde entier. Elle a publié de nombreux romans aux éditions de l’Olivier et, aux éditions Cambourakis, L’Évaporée avec Wendy Delorme et Spécimens sensibles dans la collection « récits d’objets ».
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• nouveau roman de Fanny Chiarello, co-autrice de L’Évaporée avec Wendy Delorme, vendu à plus de 9000 exemplaires.
• puissant portrait d’une adolescente en rupture avec la société, en même temps que des classes populaires, dans une région souffrant de désindustrialisation.
• récit d’une tentative d’émancipation d’une jeune lesbienne qui crée des échappatoires à l’univers oppressant où elle vit. Un texte également politique, mettant en avant les engagements pour le véganisme, la protection de la « nature » et le combat des rhétoriques aliénantes.
Les 10 ans de la Collection Sorcières
POUR UNE ÉDITION DE CHAIR ET D’OS
Il me vient souvent en mémoire une phrase écrite par le philosophe Walter Benjamin à un de ses amis, Fritz Lieb, en juillet 1937 : « Et nous avons beau courir à toutes les fenêtres partout le temps devient lugubre. » J’attends avec patience le jour où cette phrase perdra toute actualité et ne cristallisera plus mes inquiétudes dans un contexte toujours plus sombre. Bien sûr tout n’est pas lugubre. Il y a dix ans, en 2015 quand nous avons lancé la collection Sorcières, je n’avais pas imaginé que le mouvement féministe connaitrait bientôt une nouvelle « vague » qui continue à transformer en profondeur les relations sociales et les horizons d’attentes. Nous vivons, au milieu même du désastre, des temps de prise de conscience et d’émancipation mettant notamment en mouvement une partie importante de la jeunesse. Mais force est de constater qu’au cours des dix dernières années la situation internationale comme nationale n’a fait que se dégrader. Faut-il rappeler qu’une partie des grandes puissances se trouve aux mains de l’extrême droite et de gouvernements ultralibéraux, climatosceptiques et profondément conservateurs qui font tout pour préserver les modes de vie des plus riches et le business as usual pendant que les populations sont confrontées à une hausse généralisée du cout de la vie, à une précarité grandissante, à des évènements
climatiques qui ravagent l’intimité, les habitats et les territoires, à des discriminations toujours plus criantes. Les agent·es de la réaction quant à elleux se livrent à une guerre culturelle intense, construisant en ennemi intérieur les personnes minorisées, racisées, et favorisant panique woke, antiféminisme, islamophobie, transphobie…
Le monde du livre est loin d’être épargné par ce tournant conservateur. Ces derniers temps, des libraires notamment ont tiré la sonnette d’alarme et proposé d’« escamoter » le groupe Hachette qui aux mains de Vincent Bolloré diffuse sur le marché des « produits » familialistes, racistes, homophobes promouvant une société individualiste, ultralibérale d’un point de vue économique, conservatrice d’un point de vue social et sans attention pour les plus fragiles. En opposition à la bollorisation des médias, de l’édition et des esprits, aux dynamiques de concentration dans des groupes éditoriaux toujours plus droitiers, nous sommes nombreuxses (au sein même des grands groupes comme des petites structures indépendantes) à vouloir promouvoir des lignes éditoriales d’autodéfense. Convaincu·es que, si nous ne possédons pas les moyens des puissants, nous continuons cependant en publiant des livres à avoir un impact sur le réel. Il y a dix ans l’objectif de la collection
Sorcières était de visibiliser des textes qui hier comme aujourd’hui pouvaient nous mettre en mouvement, faisaient état d’expériences personnelles et collectives émancipatrices porteuses de transformations profondes. Cet objectif est plus que jamais d’actualité.
Nous sommes fièr·es d’avoir publié et accompagné les auteurices majeures que sont Dorothy Allison, Gloria Anzaldúa, Sam Bourcier, Marcia Burnier, Wendy Delorme, Émilie Hache, bell hooks, Cy Lecerf Maulpoix, Fania Noël, Laura Nsafou, Juliette Rousseau, Joanna Russ, Starhawk, et tant d’autres… Nous sommes persuadées que nous aurons besoin des textes vivants de ces auteurices pour nous aider à surmonter les temps présents et à venir.
Nous sommes aussi fièr·es de mener un travail d’anthologie sur des thématiques aussi essentielles que l’écoféminisme, l’antispécisme, la poésie féministe, et bientôt l’antivalidisme. La publication de ces livres est un travail de longue haleine de la part des traducteurices, des préfacières, de la maison d’édition, qui permet de mettre à disposition des textes importants concernant des causes qui pendant longtemps ont été moins défendues en France que dans les pays anglo-saxons. Cela requiert du temps, de l’acharnement et une attention éthique et politique pour entourer ces publications d’appareils cri-
tiques et de préfaces qui leur permettent d’être reçues avec la contextualisation nécessaire. Nous espérons ainsi proposer des livres de fond, qui durent et aident à penser dans une époque où les livres sont souvent des objets de consommation comme les autres.
Nous avons aussi, ces dernières années, décidé d’éditer plus de littérature et de poésie, ouvrant la collection à des voix situées et incandescentes, expérimentales et politiques, qui placent le travail sur la langue au cœur de notre projet éditorial. Nous avons ainsi accueilli Fanny Chiarello, Camille Cornu, Stéphanie Garzanti, Hortense Raynal, Flora Souchier, Noah Truong… et souhaitons continuer à éditer ces voix contemporaines pour porter de nouveaux imaginaires et fourrager la langue.
C’est dans ces directions que nous allons persister, du côté du sensible, de l’imaginaire, du politique, de la transformation sociale, de la résistance à la réaction. Reprenant les termes utilisés par la poétesse féministe chicana Cherríe Moraga à propos de la théorie pensée à partir de l’expérience minoritaire, nous allons continuer à promouvoir une édition faite de chair et d’os, pour tenir la barre au milieu des remous.
Isabelle Cambourakis
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En librairie le 5 mars 2025
14 x 20,5 - 240 pages - 21 €
ISBN : 978-2-8126-2668-5
rayon / Littérature francophone mots clés / art - patriarcat - féminisme émancipation - activisme - performance vandalisme politique - musée - militantisme
Électrosensibles
Damien Ribeiro
Itinéraire d’une femme révoltée, ce troisième roman de Damien
Ribeiro interroge le monde de l’art, espace comme un autre de la domination masculine.
Comment expliquer le geste insensé de Sandrine Maurin née Stievenard
qui a crevé les yeux du portrait de Hendrickje Stoffels au béret de velours, chef-d’œuvre de Rembrandt exposé au Louvre-Lens ?
Mandaté pour déterminer si la profanation s’inscrit dans le cadre d’un processus artistique ou s’il s’agit de l’acte d’une folle, Pascal Berthomeu, expert auprès des tribunaux, se rend à Port-l’Annonciade, dernier domicile connu de la prévenue, sur les rives de la Méditerranée.
Peu à peu émerge la figure d’une femme pour qui la transgression est un réflexe de survie et qui trouve dans la nature l’inspiration d’un chemin singulier.
Dans ce roman iconoclaste, Damien Ribeiro interroge le monde de l’art, espace comme un autre de la domination masculine. Pour ses personnages, combattantes, révoltées, la marge seule est le lieu d’une expression possible.
Électrosensibles est le troisième roman de Damien Ribeiro après Les Évanescents (2021) et Les Routes (2023), tous deux parus chez le même éditeur. Damien Ribeiro a reçu en 2023 le prix Alain Spiess du deuxième roman. Originaire de Bayonne, il vit dans les PyrénéesOrientales.
• Alors que les actes militants (féministes, écologistes) se multiplient dans les musées, un roman qui interroge le monde de l’art, espace de la domination masculine comme du capitalisme.
• En guest-stars des personnages invités du monde réel tels que Kendrick Lamar ou le peintre Jean-Baptiste Sécheret.
• Remarqué pour son deuxième roman, pour lequel il a reçu le prix Alain Spiess, Damien Ribeiro saisit l’air du temps avec une héroïne qui se débarrasse des oripeaux du patriarcat. points forts
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Chants pour une nouvelle Odyssée
Paul-Henri Guiter
Langue d’origine : français
2e office mars 2025 / 9782355970665
17 euros /150-200/ 19 x 12 cm (à la française)
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« Tu verras, la vie est bien plus joyeuse, simple et agréable, si l’on accepte qu’elle puisse être brève »
Russie, printemps 2022. Deux hommes, dont le héros, partent à moto encadrer une mission humanitaire pour le Donbass. Ils découvrent un paysage de ruines, un terrain miné où le danger guette à chaque pas. Différentes formes de peur, aussi, dont celle qui « broie les tripes, mais libère le cœur ».
« Je suis venu dans ces terres de guerre demander aux dieux si je devais continuer à vivre, confie le nouvel Ulysse. J’étais las […] Je ne voyais plus qu’en noir et blanc, la polychromie avait déserté mon cerveau. » Manifestement, la réponse a été positive.
Et c’est dans cette « zone grise » de la steppe, où, à côté de l’armée régulière, de nombreux groupes mènent leur propre guerre – une « guerre terrible entre frères siamois » –, que le héros trouve la vraie liberté, comme il l’a trouvée, auparavant, en d’autres terres floues de l’Afrique. Là également qu’il revoit sa Muse.
Géopoétique des « zones grises », hymne aux femmes slaves, folie douce ou moins douce, burlesque, grotesque nourrissent ce roman qui a tout d’un poème épique.
Outre ses multiples talents, Paul-Henri Guiter est un amoureux de la nature, explorateur des lieux sauvages.
Littérature française
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Bernard Quiriny NOUVELLES NOCTURNES
Le grand maître de la nouvelle a encore frappé !
LE LIVRE
Un homme qui ne meurt jamais. Un autre qui se dédouble sans cesse. Un autre encore qui n’arrive pas à être joignable. Un village lointain dont les habitants sont décidés à se laisser tuer. Un boucher se délectant d’une viande d’origine suspecte. Deux couples de voisins échangeant lors d’un jeu secret leurs partenaires. Une femme recevant des chèques anonymes chaque fois que son mari la trompe. Mais aussi des maisons hantées et des musées farfelus… et bien d’autres histoires cocasses et troublantes peuplent ce recueil de nouvelles de Bernard Quiriny, cabinet de curiosité au charme mystérieux. Porté par une plume mordante et virtuose qui le distingue, l’auteur campe un univers singulier et fascinant, habité de personnages énigmatiques et de lieux biscornus, à l’image de la folie et de l’étrangeté de la vie ordinaire.
L’AUTEUR
5 mars 2025
14 × 20,5 cm
224 pages 19,50 €
ISBN :
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Bernard Quiriny a signé de nombreux recueils de nouvelles. Il est considéré comme un maître du genre. Il a notamment publié chez Rivages L’affaire Mayerling (2013), Histoires assassines (2015) et Portrait du Baron d’Handrax (2022). Il a remporté de nombreux prix littéraires (Prix Marcel-Thiry, prix Rossel et prix Cornélus de l’Académie de Belgique, grand prix de l’Imaginaire pour la meilleure nouvelle francophone) et a été plusieurs fois sélectionné pour le prix Goncourt de la nouvelle.
POINTS FORTS
• Bernard Quiriny revient ici à la forme dont il est maître : la nouvelle.
• Des nouvelles addictives, entre imaginaire, absurde et fantastique, qui font écho à Poe, Borges et à Vila-Matas, et qui ne manquent pas de surprendre, pour le plus grand plaisir du lecteur.
• Une écriture alerte, qui passe de l’épouvante au suspense, du mystère à la satire, toujours teintée d’un humour irrésistible, qui confirme une fois de plus le talent de conteur de Bernard Quiriny.
• Un style intemporel et visionnaire, qui évoque, entre autres, Marcel Aymé et les grands classiques de la littérature contemporaine.
• Entre mystères, énigmes et situations intrigantes, une exploration de différents genres littéraires : imaginaire, étrange, policier, science-fiction, pastiche ou satire…
• Une réflexion en pointillé sur la société et les relations humaines : ambivalences du couple, errances du désir, rapport au travail, tyrannie des hiérarchies sociales, soif de pouvoir ou d’argent…
ACTUALITÉ
• Publication simultanée en poche du Portrait du baron d’Handrax.
QUELQUES CHIFFRES
Chiffres GfK :
• Contes carnivores, 15 000 ventes (GF et poche)
• L’affaire Mayerling, 8 500 ventes (GF et poche)
• Le village évanoui, 5 500 ventes (GF et poche)
Littérature française
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12 mars 2025 14 × 20,5 cm
224pages 20,00 € ISBN :
Stéphanie Hochet ARMURES
Sur les traces de Jeanne d’Arc, Stéphanie Hochet fend l’armure.
LE LIVRE
En revisitant l’épopée de Jeanne d’Arc, Stéphanie
Hochet se confronte à une des figures les plus célèbres et mythiques de l’histoire de France et jette une lumière nouvelle sur sa propre autobiographie. Les doutes et ses révélations, les faits d’armes et le destin tragique de Jeanne croisent le compagnonnage de Gilles de Rais, criminel sadique, abuseur et tueur d’enfants, ombre troublante dans la légende dorée de la Pucelle d’Orléans. L’histoire de Jeanne ainsi relue résonne avec le destin personnel de
L’AUTRICE
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l’auteure et de sa famille dysfonctionnelle.
Jusqu’à devenir le miroir obsédant de ses secrets les plus douloureux. Avec un style percutant et moderne, évoquant à la fois les mystères médiévaux et l’autofiction contemporaine, Stéphanie Hochet fend l’armure et brosse le double portrait d’une femme mythique et moderne, fragile et puissante, déterminée à mener jusqu’au bout son combat.
POINTS FORTS
• Stéphanie Hochet s’empare d’une icône de l’histoire française, Jeanne d’Arc, sujet d’innombrables livres et poèmes (Péguy), films (de Bresson à Dumont) et représentations picturales.
• Une héroïne populaire revisitée : c’est une vision originale, moderne et combative de Jeanne d’Arc, figure de la pureté combative, jeune femme qui transcende les limites assignées à son genre.
• Dans l’ombre de Jeanne, l’auteure livre un portrait glaçant d’un personnage monstrueux et trop peu connu : Gilles de Rais, condamné pour son atrocité et les sévices commis sur des enfants, incarnation du mal absolu.
• La fiction historique est tressée avec un récit autobiographique, livrant un portrait puissant de la mère de l’auteure.
• Un texte qui résonne avec les enjeux contemporains des violences sexistes et sexuelles, l’homophobie, la maltraitance intrafamiliale
• Un style incisif et puissant, ancré dans la modernité littéraire.
Stéphanie Hochet a écrit de nombreux ouvrages dont, publiés aux éditions Rivages, L’animal et son biographe (2017), Prix Printemps du roman), Pacifique (2020) et Éloge du lapin (2021), attestant de la diversité et de l’originalité de son œuvre.
• Un roman nourri de deux genres littéraires dont on connaît le succès : fiction historique et récit d’inspiration autobiographique.
ACTUALITÉ
• Publication simultanée du poche de William.
QUELQUES CHIFFRES
• Pacifique : 5 000 ex. GF, 2 500 poche (chiffres GfK)
• Éloge du chat : 10 000 ex. poche (chiffres GfK)
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PETER HELLER La Pommeraie
Roman traduit de l’anglais (États-Unis) par Céline Leroy
Sous le ciel du Vermont, à l’écart du monde et des villes, une histoire de vie naturelle et de transmission mère-fille bouleversante, éclairée par la poésie chinoise et la vaillance des âmes fortes.
Traductrice de poésie chinoise, Hayley a abandonné sa carrière pour élever seule sa jeune fille
Frith dans une cabane au pied des montagnes du Vermont, où toutes deux survivent grâce à leur pommeraie et au sirop d’érable qu’elles produisent. Scolarisée à domicile, Frith s’imagine reine de ce paradis sauvage, inconsciente des raisons qui ont poussé sa mère à se réfugier ici. Un jour, Rose, une artiste locale, frappe à leur porte et bouleverse leur vie. Devenue adulte, Frith revisite les jours heureux du trio et son lien fusionnel avec sa mère à travers les sublimes poèmes qu’elle lui a légués.
POINTS FORTS
u Un récit d’apprentissage et de retour à la nature : entre conviction et inconscience, une mère s’installe au milieu de nulle part avec sa fille et tente de subsister en exploitant une pommeraie. Le roman chronique ce retour à la nature à la dure et la réinvention d’un espace où transformer la survie en vraie, en belle vie.
u Une relation mère-fille singulière et bouleversante, presque plus amicale que filiale, éclairée par un rapport au monde poétique.
u Un talent peu commun pour sonder les mouvements de l’âme féminine : premier roman presque exclusivement féminin de Heller, La Pommeraie confirme la justesse et la délicatesse qu’il sait y mettre.
u La poésie comme lien par-delà la mort : les poèmes que traduit Hayley deviennent les contes d’enfance de Frith. C’est en les relisant après la mort de sa mère que Frith revisitera sa propre enfance.
MARS 2025
13,5 × 22,3 CM
224 PAGES
21,50 € ENV.
978-2-330-20359-7 -:HSMDNA=WUXZ^\:
À l’instar de Mark Twain et de Toni Morrison, Peter Heller possède un talent rare qui lui permet de séduire à la fois les grands lecteurs et le grand public
Elle magazine
u Une invention éblouissante : au cœur du roman, nous découvrons l’œuvre de la poétesse Li Xue, créée de toute pièce par l’auteur, dont les poèmes sont une merveilleuse entreprise de traduction de la poésie chinoise pour le lecteur occidental.
ACTUALITÉS
L’AUTEUR
Poète, grand reporter nature et aventure, ardent pratiquant du kayak, de la pêche et du surf, et adepte des voyages à sensations fortes, Peter Heller est devenu romancier avec son page-turner post-apocalyptique et néanmoins solaire, La Constellation du chien (Actes Sud, 2013) et salué comme une révélation. Talent qu’il n’a cessé de confirmer et de développer depuis avec Peindre, pêcher et laisser mourir (Actes Sud, 2015), Céline (Actes Sud, 2019), La Rivière (Actes Sud, 2021) et Le Guide (Actes Sud, 2023).
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u Adaptation en cours de La Constellation du chien par Ridley Scott. Tournage prévu au printemps 2025.
u Parution simultanée du Guide en Babel.
QUELQUES CHIFFRES
u La Constellation du chien : 26 000 ex. (AS, 2013 + Babel, 2015)
u Céline : 13 000 ex. (AS, 2019 + Babel, 2021)
u La Rivière : 13 000 ex. (AS, 2021 + Babel, 2023)
u Peindre, pêcher et laisser mourir : 16 000 ex. (AS , 2015 + Babel, 2017)
u Le Guide (2023) : 6 500 ex. en édition courante
PETER HELLER– Lot de 50 signets – mars 2025
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![](https://assets.isu.pub/document-structure/250207103945-8815f1d27c7ce6e839489a0c7d9bc8e0/v1/48e3dc3c9e62159daece3c6e3bfc4543.jpeg)
Office : 05/03/2025
9782330204723
Format : 5,5 x 20 cm
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MARS 2025
10 × 19 CM
160 PAGES
16,80 € ENV.
978-2-330-20432-7
NACHA NASPINI Nives ou les cœurs volatils
Roman traduit de l’italien par Jean-Luc Defromont
Un bref et intense roman à deux voix, cocasse, vif et mordant, sur un mari avantageusement remplacé par une poule et un amour abandonné sur la route à minuit.
Subitement veuve, Nives s’attache à une poule dont la compagnie la réconforte. Elle réalise alors avec une pointe d’amertume qu’elle a consacré sa vie à une homme qui pouvait facilement être remplacé par un gallinacé.
Mais un soir la poule se fige, comme “hypnotisée”. Nives panique, appelle le vétérinaire, un vieil ami, déjà parti, aviné, dans les bras de morphée.
La discussion s’engage. Nives est inarrêtable. Elle exhume le passé, le contraignant à écouter toutes les révélations, aussi fracassantes que libératrices que Nives a choisi d’égrener, ce soir, par téléphone…
Tel est Nives. C’est du grotesque dans le pur style napolitain […]La question qui se pose dans cette histoire est la suivante : dans quelle mesure est-il approprié, dans certains cas, de dire la vérité sur les choses et dans quelle mesure ne l’est-il pas ? C’est aussi un roman sur le ressentiment. Un ressentiment des racines, qui s’est strati é au l des ans, dans la vie non vécue de Nives et qui, à cause d’une trop grande compression, nit par exploser […] Et l’on nit par s’attacher à cette femme. On est de son côté, malgré tout. Parce qu’elle est libre, forte, en dépit des circonstances, même des préjugés. Une féminité spontanée, déterminée, fusionnelle.
Fulvio Paloscia, La Repubblica
Entre réinterprétations d’événements éloignés dans le temps et vieilles rancunes, on découvre les abîmes des amours perdues, des occasions manquées, des révélations di ciles à digérer à la n de la vie. Jusqu’à ce qu’une question résonne avec force : que signi e découvrir que l’on a vécu dans l’obscurité ?
Sabina Stilo, Rai Radio
Bravo Sacha, tu nous surprends toujours, continue à raconter l’histoire de notre Maremme [territoire toscan] avec ta plume trempée dans la douleur, c’est peut-être notre vraie nature, même si nous essayons de la cacher en berçant la nostalgie et les regrets.
Leggere:tutti
UN ROMAN TRAGI-COMIQUE, UN ROMAN
UNE AMÈRE LÉGÈRETÉ QUI RAPPELLE
UNE AMÈRE LÉGÈRETÉ QUI RAPPELLE
LE CINÉMA DE MARIO MONICELLI LE DE MARIO MONICELLI
À NOTER
u Un texte saisissant, drôle et mordant.
u La revanche d’une femme qui ose sortir du carcan.
QUELQUES CHIFFRES
u 6 000 exemplaires vendus en Italie.
L’AUTEUR
Sacha Naspini est né à Grosseto (sud de la Toscane) en 1976. Il a travaillé comme éditeur, directeur artistique et scénariste. Il est l’auteur de plusieurs romans et récits publiés ou en cours de traduction dans près de cinquante pays.
Après Oxygène, Nives est son deuxième ouvrage publié par Actes Sud.
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NACHA NASPINI
Nives ou les cœurs
volatiles
Nives voit, comme tous les jours, son mari aller nourrir les bêtes mais, cette fois-ci, il ne revient pas.
Elle part à sa rencontre et le retrouve mort – accidentellement –dans la mangeoire aux cochons, en partie grignoté. L’enterrement de son mari est une occasion de croiser sa lle, Laura, qui vit dans le Languedoc avec son mari français et lui a donné deux petits- ls dont elle connaît à peine les prénoms tant ils la laissent de marbre. Nives n’a manifestement rien d’une grande sentimentale.
Désormais seule, elle jette son dévolu sur une poule dont la compagnie la réconforte. Elle s’attache à cette présence et réalise avec une pointe d’amertume qu’elle a consacré sa vie à une homme qui pouvait nalement être facilement remplacé par un gallinacé.
Mais un soir, la poule se ge devant la télé, comme pétri ée, hypnotisée. Nives panique, elle appelle le vétérinaire. Un poivrot notoire. C’est son épouse qui décroche tandis que lui, échoué sur
son lit, a déjà sombré. Mais la femme du vétérinaire culpabilise de laisser une veuve éplorée livrée à son angoisse. Elle réveille son épave d’époux qui prend donc la relève téléphonique, sans pour autant avoir l’intention de se déplacer.
La discussion s’engage entre eux. Nives est inarrêtable. Elle ne veut pas rester seule. Elle tient le vieux vétérinaire en haleine et le malmène en exhumant leur passé commun. Car ces deux-là se connaissent depuis toujours. Et tandis que Donatella, l’épouse, est allée se coucher, le vétérinaire est contraint d’écouter toutes les révélations que Nives a choisi d’égrener, ce soir, par téléphone... Ce court texte tient en une conversation téléphonique de trois heures durant laquelle le pauvre homme découvrira la jeunesse débridée de sa femme, la personnalité trouble et envoûtante de son vieil ami et voisin entre autres révélations aussi fracassantes que libératrices…
Nassia Dionyssiou
LA MER AU CREUX DE SES MAINS
LA MER AU CREUX DE SES MAINS
Après la Seconde Guerre mondiale, près de 50.000 Juifs désirant émigrer en Palestine sont obligés de débarquer à Chypre – alors sous mandat britannique – et se retrouvent parqués dans des camps de fortune sur l’île. Événement peu connu et longtemps passé sous silence, il n’en est pas moins emblématique de cette période charnière de l’histoire européenne, et des relations que l’Europe entretient avec le ProcheOrient. Dans une langue magnifique, à la fois simple et puissamment évocatrice, Nassia Dionyssiou nous offre une expérience littéraire kaléidoscopique : en multipliant les points de vue, elle donne à voir ces camps à travers le regard de l’exilé et de celui ou celle qui accueille.
Une rescapée de la Shoah, un journaliste, ou encore une paysanne chypriote se croisent dans ce roman d’une grande humanité, hanté par la figure et les vers de Paul Celan.
L’AUTRICE
Nassia Dionyssiou est née à Nicosie en 1979. Après des études de droit, elle travaille pour le Commissariat à l’administration et à la protection des droits de l’Homme de la république de Chypre. Son premier livre (non traduit en français), publié en 2017, a obtenu le prix d’État de la nouvelle à Chypre, a été traduit en serbe, présenté au Festival européen du premier écrit à Budapest et au Festival de la poésie et du livre de Belgrade en 2021. La mer au creux de ses mains, son deuxième livre, a été primé en Grèce à sa parution en 2023 et a reçu un très bel accueil critique. Il s’agit de son premier livre traduit en français.
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• Un livre qui revient sur une période clé et encore trop méconnue de l’histoire européenne.
• Un magnifique roman choral sur la puissance de la mémoire et de la compassion.
• Une langue lumineuse et sensible qui tempère la difficulté des expériences abordées.
Couverture provisoire
Traduit du grec (Chypre) par Marie-Cécile Fauvin
128 pages
110 x 210 mm
18 €
ISBN 978-2-36624-994-1
Avec beaucoup de subtilité, l’autrice chypriote invite ainsi ses lectrices et lecteurs à réfléchir à l’interchangeabilité des destins : le sort des Juifs déracinés après la Seconde Guerre mondiale anticipe celui des Chypriotes qui, en 1974, après l’invasion turque, seront chassés de chez eux, et fait écho à la guerre actuelle qui déchire le Proche-Orient. Un texte court et important, qui incite chacune et chacun à décaler son regard.
Littérature étrangère
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Traduit de l’anglais (Irlande) par Charles Bonnot
Colin Barrett FILS PRODIGUES
« Entre les mains agiles de Colin Barrett, les vies d’un petit groupe d’âmes en peine s’animent devant nous… Un premier roman qui touche au cœur », Dennis Lehane
LE LIVRE
Dans une grise bourgade du comté de Mayo, Gabe et Sketch Ferdia kidnappent Doll English, le jeune frère de Cillian, trafiquant raté qui leur doit quelques milliers de dollars pour un paquet de drogue qu’il a eu la bonne idée d’enterrer dans un turlough - une clairière qui se transforme en lac. Les Ferdia ont trouvé la planque idéale pour garder leur otage : la ferme isolée du grand Dev, un colosse introverti et plein de chagrin, ayant pour seul compagnon Georgie, le chien de sa mère récemment décédée.
Autour de Doll, dans ce petit monde borné par la bière, les joints et les pubs, personne n’a de quoi payer la rançon, mais, comme dans les meilleurs films de Ken Loach, l’amour et la solidarité (quitte à ce qu’elle soit hors la loi) offrent toujours une issue de secours. Dans ce roman d’atmosphère typiquement irlandais, entre Robert McLiam Wilson et Claire Keegan, Colin Barrett dresse le portrait d’une génération perdue et rend grâce avec humour et humanité à ces vies dont les rêves s’effilochent avant même qu’on y croie.
L’AUTEUR
5 mars 2025
14 × 20,5 cm
350 pages 22,00 €
ISBN :
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Né à Dublin en 1982, Colin Barrett a grandi dans le comté de Mayo, dans l’ouest de l’Irlande, où se situe Fils prodigues. Après deux recueils de nouvelles multiprimés, en particulier Jeunes loups, dont l’une des nouvelles a été adaptée au cinéma par Nick Rowland en 2019, son premier roman confirme son statut d’étoile montante de la littérature irlandaise contemporaine.
POINTS FORTS
• Roman longtemps attendu de Colin Barrett, après son très remarqué recueil de nouvelles Jeunes Loups, lauréat du prestigieux Frank O’Connor Short Story Award et du Guardian First Book Award. Les lecteurs des nouvelles retrouveront dès les premières pages l’univers de Colin Barrett.
• Un roman qui capture parfaitement la mélancolie des vies minuscules privées d’horizon grâce à des dialogues drôles, inventifs et poignants.
• Un Grand styliste. La finesse de son écriture le place dans la lignée des grands auteurs irlandais tels Roddy Doyle et William Trevor. Colin Barrett a le don de saisir les instants poétiques et les éclats d’humanité.
• Roman sélectionné pour le Booker Prize 2024.
ON EN PARLE
• « Fils prodigues possède un élan rare qui provient du rythme des phrases, des descriptions vivantes et des détails brillamment choisis. Mais aussi de la profondeur et de la complexité des personnages principaux et de l’ampleur de la narration. Dans une petite ville de l’ouest de l’Irlande, en quelques jours, c’est tout un monde, inoubliable et intense, qui est capturé pour le lecteur », Colm Tóibín
• « Colin Barrett avait déjà prouvé avec ses nouvelles qu’il n’est pas seulement l’un des écrivains les plus doués sur le plan stylistique, mais aussi l’un des plus généreux. Son premier roman est habile, complexe, unique - réparateur dans son refus d’être autre chose que lui-même. Un talent d’une espèce rare », Nicole Flattery
• « Ce roman étrange et magnifique donne vie à un univers entier. Fils prodigues est un livre qu’il faut lire, mais surtout vivre de l’intérieur », Sally Rooney
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COLLECTIF D’AUTEURS DES TROIS CORÉES
Ch’ae Manshik, Chu Yosôp, Choe Yong Ja, Pak Ch’oran, Han Sol Ya, Baek Nam
Ryong, Choi Song Jin, Jang Gi Sung, Ch’ôn Myônggwan, Pyun Hye-young, Pak Mingyu, Ri Shin Hyon
Il était une fois… trois Corées
Anthologie littéraire
Recueil de nouvelles composé par Patrick Maurus et traduit du coréen par Benoît Berthelier, Niky Guillon, Kim In-young, Patrick Maurus, Lya Mayahi, Quéré-Kim Min Jung et Ri Ji Yong
Préface de Patrick Maurus
Notre collection “Lettres coréennes”, la première du genre, a toujours cherché à offrir un panorama de la littérature coréenne. Après un quart de siècle, nous avons élargi notre corpus à des premiers textes d’auteurs nord-coréens, tout aussi inconnus que l’étaient les auteurs du Sud à nos débuts en 1990.
C’est dans le même état d’esprit que nous proposons aujourd’hui d’inclure à notre collection “les autres Coréens” (en attendant les diasporas), c’est-à-dire tous ceux qui vivent sur un territoire contigu, débordant sur la Chine. Ce que nous avons appelé “les trois Corées”. Par souci pédagogique, nous avons voulu commencer par une anthologie, qui explore l’espace (ces trois Corées) et le temps (la Corée avant la division, la Corée divisée et les Corées séparées).
EN LITTÉRATURE, IL Y A DES CORÉES.
POINTS FORTS
u Première anthologie littéraire des trois Corées (Sud, Nord et district autonome coréen de Chine).
u Les textes n’ayant pas été écrits pour des publics étrangers, ils offrent des images bien plus intéressantes que les discours “nationalistes”.
u La ou les Corées ne cessent d’apparaître dans l’actualité, mais presque toujours de façon dramatique. Il est temps de chercher à comprendre un peu plus en profondeur ce (ou ces) pays.
u Les textes répondent à des exigences stylistiques, mais aussi à une volonté informative.
LES AUTEURS
MARS 2024
14,5 × 24 CM
320 PAGES
23,50 € ENV.
978-2-330-19293-8 -:HSMDNA=V^W^X]:
Ces treize auteurs devraient – c’est notre souhait – replacer la question coréenne sous le signe de la pluralité, de la diversité, voire des contradictions, là où la plupart des médias se contentent de rares sujets répétitifs et dramatiques. Car en tombant dans les ornières d’une guerre civile non terminée, la Corée s’est retrouvée des deux côtés d’une zone démilitarisée infranchissable depuis plus de soixante-dix ans, tandis que d’autres rameaux se développaient au-delà des frontières, en particulier en Chine, aboutissant à une pluralité de Corées. Pour rendre compte de cette diversité, nous avons également fait appel à plusieurs traducteurs et traductrices.
Collectif d’auteurs coréens (du Nord, du Sud et de Chine). Parmi les 12 auteurs de ce collectif, plusieurs ont déjà été publiés en France. Ch’ae Mansik avec Sous le ciel, la paix (Actes Sud, 2003) ; Yo-Sup Chu avec La Dame de l’Anémone (L’Aube poche, 2005) ; Ch’ôn Myônggwan avec La Baleine (Actes Sud, 2008) et Une famille à l’ancienne (Actes Sud, 2016) ; Baek Nam-Ryong avec Des amis (Actes Sud, 2011) ; Hye-Young Pyun avec Le Jardin (Rivages noir, 2021), La Loi des lignes (Rivages noir, 2022) et La Nuit du hibou (Rivages noir, 2022).
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visuel provisoire
KEIGO HIGASHINO
Le Fil de l’espoir
Roman traduit du japonais par Sophie Refle
Un meurtre troublant, des vies brisées par la perte, et deux flics obstinés : l’enquête plonge dans les secrets d’un passé sombre, où chaque indice rapproche un peu plus de la vérité... et du danger.
Des parents dévastés par la perte de leurs enfants dans un tremblement de terre tentent de se reconstruire en ayant un autre enfant. Quinze ans plus tard, un meurtre secoue Tokyo : Yayoi, propriétaire d’un salon de thé, est retrouvée morte. Les enquêteurs Kaga et Matsumiya découvrent alors Shiomi, un homme brisé par la perte tragique de ses deux premiers enfants et qui entretenait un lien mystérieux avec la victime.
Le maître nippon livre un nouvel opus haletant de la série Kaga où secrets de famille et douleurs enfouies sont disséqués dans une quête où la vérité est aussi poignante que surprenante.
SECRETS
DE FAMILLE ET VENGEANCE : JUSQU’OÙ IRONT-ILS POUR DÉTERRER LA VÉRITÉ ?
POINTS FORTS
u Une intrigue à la mécanique implacable.
u Des personnages à vif, empreints d’une humanité saisissante.
u Un jeu de pistes d’une précision redoutable : avec son art du détour, Higashino tisse une enquête où chaque révélation éclaire de nouveaux angles, capturant le lecteur dans un suspense où la vérité est sans cesse remise en cause.
QUELQUES CHIFFRES
u Le Nouveau : près de 60 000 ex. (AS, 2021 + Babel, 2023)
u L’œuvre de Higashino : près de 370 000 ex. (AS + Babel).
L’AUTEUR
Né en 1958 à Osaka, Keigo Higashino est l’une des figures majeures du roman policier japonais. Son œuvre, composée d’une soixantaine de romans et d’une vingtaine de recueils de nouvelles, connait un succès considérable. Plus d’une vingtaine de ses ouvrages ont été portés à l’écran et il a remporté de nombreux prix littéraires dont le prestigieux prix Edogawa Rampo, ainsi que le prix du meilleur roman international du Festival Polar de Cognac 2010 pour La maison où je suis mort autrefois.
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PLAN MÉDIA
mars 2025 - KEIGO HIGASHINO - Le Fil
Les journalistes qui apprécient ses romans policiers le suivent de livre en livre et cette communauté de fidèles lecteurs s’agrandit à chaque nouvelle parution.
COMMUNICATION NUMÉRIQUE
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COMMUNICATION PRESSE, TV & RADIO
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Quotidiens / Hebdo / Mensuels : Le Parisien – Les Échos – Télérama – Ici Paris – Le Figaro Magazine – Marianne –
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Office : 05/03/2025
9782330204242
Format : 5,5 x 20 cm
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Visuel provisoire
Office : 05/03/2025
9782330204235
Format : 32 x 98 cm
Concours vitrine
Pour la parution du Fil de l’espoir en mars
Du 5 mars au 30 mai 2025
Mettez en avant Keigo Higashino chez Actes Sud et gagnez :
Une démonstration de calligraphie japonaise dans votre librairie ou
Un stage de calligraphie japonaise pour le libraire gagnant
En partenariat avec l’association « à propos du Japon » https://aproposdujapon.fr/
L’intervention aura lieu à une date fixée selon la disponibilité de l’intervenant et du libraire. Les résultats du concours seront annoncés fin mai 2025.
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JULIEN FREU Hors la brume
Roman
C’était la nuit où ils devaient perdre leur virginité, c’est celle où ils perdent atrocement la vie.
Herrières, ville imaginaire quelque part en France, entre 1994 et 1996. Les débuts de la mondialisation, la fin d’une certaine forme d’innocence, le FN qui remporte ses premières élections, l’apogée du grunge, la magie du FC Nantes…
Célie et Daniel, un couple de jeunes lycéens, sont assassinés dans une voiture sur un parking. Lui est tué d’une balle dans la tête, elle de plusieurs coups de marteau. Un rire qui ressemble à un hululement retentit dans la nuit brumeuse.
L’enquête est confiée au commissaire Ariel Lanecquer qui souffre d’intenses migraines et de visions particulièrement violentes. L’image d’une camionnette revient souvent au cours de ses flashs. S’agit-il de celle conduite par le Fleuriste dealer, du véhicule de ce couple de vieux passionnés d’ornithologie, de passage dans la région pour suivre la migration des oiseaux, ou du van du groupe de jeunes délinquants du coin ? Ou bien faut-il chercher ailleurs ? L’enquête piétine, les cadavres s’accumulent et des centaines d’oiseaux sont retrouvés, cloués à des troncs d’arbres dans une clairière toute proche…
UN RIRE-HULULEMENT
RETENTIT DANS LA NUIT… LES OISEAUX D’HITCHCOCK À LA SAUCE SLASHER !
POINTS FORTS
u Roman noir et paranoïaque sur l’obsession, de la vérité, d’être aimé, de la mort.
u Une tension permanente mêlée à une forme de joie et d’effervescence des années 90.
u Très belle plongée dans les années d’adolescence, avec ses premiers émois, ses doutes.
u Dimension sociale très importante dans le roman.
ACTUALITÉS
u Parution simultanée de Ce qui est enfoui en Babel.
L’AUTEUR
Né en 1978, Julien Freu a traversé les années 1990 en écrivant des histoires. Il publiera plus tard son premier roman, Delta (Françoise Truffaut éditions, 2004), à l’âge de vingt-six ans. Un deuxième texte, L’Héritage de Paul, paru en 2006 chez Alvik éditions, est le fruit d’une collaboration avec un scientifique de renommée internationale, William Rostène. Actes Sud a publié son dernier roman en 2023, Ce qui est enfoui. Julien Freu travaille dans l’expertise d’objets d’art tout en se consacrant dès qu’il peut à faire advenir des mondes, à créer des possibles. À écrire des romans.
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ACTES SUD
“L’histoire décide.
La première image que m’impose l’histoire est celle d’un parking noyé de brume, émergeant des ténèbres, un soir d’hiver. Le lac en contre-bas est invisible. La forêt dévale des montagnes et l’enserre. Une voiture est garée. Un couple d’amoureux s’enlace. Quelque chose de grave va advenir. Un hululement dément se répand dans la nuit.
Une géographie m’apparaît. Le nom d’une ville : Hérrières. L’histoire me chuchote des légendes. À Hérrières, les oiseaux volent l’âme des morts. Des fantômes descendent des bois, la nuit, et grattent aux vitres des enfants. À Hérrières, la brume est peuplée. L’histoire me confie une rumeur : un prédateur hante la région, un assassin insaisissable dont la bouche est pleine de cicatrices.
Les personnages se dévoilent un à un, composant une communauté dont je veux raconter, sur plusieurs années, le destin percuté par le hasard et la violence. L’intention se révèle : écrire un roman noir et paranoïaque
JULIEN FREU Hors la brume
note de l’auteur
qui traiterait de l’obsession. L’obsession de la vérité, l’obsession d’être aimé, l’obsession de la mort et l’obsession d’écrire.
Le désir de fixer ce roman au mitant des années 90 s’impose, afin de poursuivre ma relecture sincère et critique de cette décennie perdue, convoquant la fin de l’Histoire, les ravages de la mondialisation « heureuse », l’avènement d’une nouvelle ère du Mal, et la magie du FC Nantes. J’ai souhaité tisser ce récit d’une tension permanente mêlée à de la joie. Créer une histoire ample, polyphonique, belle et tragique, comme la vie. Une histoire qui finisse bien, qu’aucune I.A n’aurait pu générer.
Mais, avant toute chose, ce que j’ai réellement cherché à faire, ce qui préside à l’acte d’écrire, c’est bâtir un rempart face à l’absurdité du monde, prendre soin de mon âme et me tenir droit, hors la brume.”
ACTES SUD
À PROPOS DE CE QUI EST ENFOUI
Impossible de lâcher ce livre qui n’a rien à envier aux meilleurs Stephen King.
Captivant, angoissant, mordant, avec en toile de fond les années 90 et les hauts et bas de l’adolescence.
Les Petites affiches des Alpes
Empruntant au roman d’apprentissage, mêlant intrigue policière et récit fantastique, ce roman est une chronique inquiétante et amusée des années 1990 […].
Julien Freu nous offre également un beau portrait de l’enfance et de la préadolescence. Un conte fantastique, façon Stranger things rendant hommage à la caste des outsiders, ceux qui sont seuls.
Ici Paris
JULIEN FREU
Hors la brume extraits de presse
Troublant, fantastique, inquiétant, difficile de résister à cette histoire hors normes à l’écriture ciselée !
Florence Dalmas, Le Dauphiné Libéré / Vaucluse Matin
Animée par quatre adolescents attachants, cette brillante intrigue criminelle doublée d’un suspense surnaturel et paranormal entraîne le lecteur vers un final apocalyptique digne des meilleurs ouvrages du genre.
Jean-Paul Guéry,
Le Maine Libre / Le Courrier de L’Ouest, Presse Océan
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En librairie le 5 mars 2025
14 x 20,5 - 528 pages - 23 €
ISBN : 978-2-8126-2667-8
rayon / Littérature policière, roman noir mots clés / crime - fait divers - pédocriminalité assassinat - cour d’assises - justice - manipulation extrême droite - erreur judiciaire - docufiction
Un pays sans chemin
Éric Goffin
Inspiré de l’affaire Richard Roman, un polar qui raconte la fabrication d’un coupable et témoigne de la puissance du récit contre les faits.
À quoi peut bien passer ses journées le docteur Ziegler, qui s’est retiré à Cairn dans les Alpes-de-Haute-Provence ? Toujours tiré à quatre épingles, malgré la chaleur qui étreint le pays, il tient un minutieux journal de bord. Son employée de maison, Annette, est d’une discrétion parfaite, se félicite-t-il.
Que font les habitants de La Dauphine, cette poignée de bâtiments délabrés où Sylvain Coulon a posé un tipi et prend le pouls de la terre ?
Léon Lecoq, chef de la brigade de gendarmerie, ne peut pas souffrir cet énergumène qui se promène en pagne, arc à la main.
Alors que l’été monte en puissance en cette fin des années 1980, que les visiteurs débarquent, touristes étrangers ou précaires en quête d’un petit boulot, les éléments d’une tragédie se rassemblent.
Éric Goffin, dans ce premier roman qu’il écrit en français, place dans le sublime paysage du plateau de Valensole, qu’il connaît bien, la cruelle histoire d’un crime qui meurtrit un village paisible et dont l’onde de choc se propage plusieurs années durant.
Éric Goffin est né à Düsseldorf. Il vit entre la France et l’Allemagne, et travaille comme auteur, enquêteur et traducteur pour différentes organisations et sites d’investigation. Il est l’auteur de deux ouvrages en langue allemande. Un pays sans chemin est son premier roman écrit en français.
• La puissance du roman d’Eric Goffin tient aux nombreux entretiens qu’il a menés avec les protagonistes de l’affaire Richard Roman, et notamment avec le grand avocat Henri Leclerc récemment décédé. La justesse du ton est saisissante, en particulier pour les scènes de prétoire.
• L’exploitation des faits divers par l’extrême droite pour créer un climat propice à ses idées est très précisément rendue.
• La fin du roman, qui s’écarte résolument du dénouement de l’affaire Roman, surprendra le lecteur. points forts
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Traduit de l’anglais (États-Unis) par Sophie Aslanides
DUANE SWIERCZYNSKI
L’OURS DE CALIFORNIE
Un arnaqueur repenti, un ex-flic du LAPD, une collégienne apprentie détective, une spécialiste de généalogie et… un tueur en série. Tous poursuivent quelqu’un ou quelque chose et leurs chemins se croisent.
LE LIVRE
L’Ours de Californie est un tueur en série à la retraite. Prudent et discret, il n’a jamais été arrêté en 40 ans d’exercice. Le problème, c’est que personne ne sait qu’il est l’auteur de tous ces meurtres et nous sommes à Hollywood. Il va donc sortir de sa tanière. Sa route va croiser celle de Jack, fraichement libéré de prison, de Cato Hightower, ex-flic du LAPD qui ne compte pas passer sa retraite à boire des bières devant sa télé, de Jeanie Hightower, spécialiste de généalogie, et de « l’Apprentie Détective », une jeune collégienne qui, depuis la chambre où elle est hospitalisée, va mener une enquête bluffante.
L’AUTEUR
5 mars 2025
15,5 × 22,5 cm
432 pages 23,00 €
ISBN :
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Duane Swierczynski est né à Philadelphie. Il y débute comme journaliste et se met à écrire des guides et des livres de vulgarisation avant de se lancer dans la fiction. Il s’est fait connaître chez les amateurs de roman noir avec The Blonde qui a remporté un vif succès. Il est par ailleurs l’auteur de la série Level 26 en collaboration avec Anthony E. Zuiker. Il a récemment publié chez Rivages deux romans noirs remarqués : Canari et Revolver (récompensé par le prix Rivages des Libraires). Il travaille comme scénariste pour Marvel Comics (X Men, Batman, Iron Fist...) et vit aujourd’hui en Californie.
POINTS FORTS
• Un sens inné du scénario.
• Un remarquable traitement des personnages, et en particulier des relations père-fille (qualités déjà à l’œuvre dans Revolver)
• Un art maîtrisé du mélange des tons : l’humour et le décalage voisinent avec d’authentiques moments d’émotion.S’inscrit dans la tradition du roman noir américain contemporain : vision satirique, utilisation des stéréotypes pour dénoncer les dérives d’Hollywood et dune industrie du divertissement axée sur le sensationnel, la justice dévoyée, la société de consommation.
• Bel accueil critique aux Etats-Unis :
« Nous tient en haleine mais fait aussi vibrer la corde sensible en nous. »
Elle.
« Un tour de force ». Publishers Weekly.
« Un immense conteur. » Michæl Connelly
• Un projet d’adaptation à l’écran écrit par Gary Lennon est en cours.
• Lauréat du prix Rivages des Libraires 2023 pour Revolver.
• Auteur présent à Quais du polar.
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Bora Chung LA RONDE DE NUIT
Après le succès de Lapin maudit (Matin Calme, 2023), l’autrice star Bora Chung revient avec un roman composé de sept histoires fantastiques se déroulant dans un étrange institut de recherches spécialisé dans les phénomènes paranormaux.
LE LIVRE
Sept nouvelles qui suivent les rondes de nuit d’une employée dans un institut de recherche où des objets paranormaux sont conservés et entretenus. Les employés sont soumis à des consignes de sécurité strictes et ceux qui les enfreignent subissent des conséquences terribles. Les différents objets conservés ont chacun leur propre histoire étrange et mystérieuse : un mouchoir brodé d’une branche d’arbre en fleurs et d’un oiseau racontant un drame familiale, des baskets maudites ornées
d’un dessin d’agneau, un livre narrant l’histoire d’un pays disparu, un chat qui demande « Mais pourquoi m’a-t-il tué ? ». Dans la chaleur étouffante d’une nuit d’été, ces récits sinistres et effrayants laissent pourtant une étrange impression de douceur, car les thèmes de la malédiction et de la vengeance sont contrebalancés par un regard bienveillant qui s’étend aux plus faibles, aux minorités, et même aux êtres non-humains.
POINTS FORTS
• Le retour de Bora Chung, autrice coréenne star publiée chez Matin Calme en 2023, devenue phénomène mondial, traduite dans 18 pays, finaliste du National Book Award et de l’International Booker Prize.
• Brouillant les frontières entre le réalisme magique, l’horreur et la science-fiction, Chung utilise des éléments fantastiques et surréalistes pour aborder les horreurs et les cruautés bien réelles du patriarcat et du capitalisme dans la société moderne.
• Un « fix-up novel » : un roman composé de sept nouvelles, narré par l’employée de l’institut et rythmé par ses rondes de nuit.
• Sortie simultanée en poche de Lapin Maudit.
5 mars 2025 14 × 20,5 cm 176 pages 19,50 € ISBN :
L’AUTRICE
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Bora Chung, née à Séoul en 1976, est une autrice, traductrice et professeure d’université. Son recueil Lapin Maudit, finaliste du National Book Award et de l’International Booker Prize, a été traduit dans de nombreux pays. Elle est titulaire d’une maîtrise en études russes de l’université de Yale et d’un doctorat en littérature slave de l’université d’Indiana. Elle a enseigné la langue et la littérature russes ainsi que la science-fiction à l’université Yonsei et traduit des œuvres littéraires modernes du russe et du polonais vers le coréen.
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HENRIK IBSEN
Peer Gynt
Adaptation d’Olivier Py
Dans ce chef-d’œuvre intemporel d’Henrik Ibsen, nous suivons les aventures de Peer Gynt, un rêveur audacieux et vantard qui, de la Norvège profonde aux contrées lointaines, fuit responsabilités et amours sincères en quête d’identité et de gloire. Mais peut-on vraiment échapper à soi-même ?
Avec finesse et humour, entre fantastique et réalité, Ibsen explore les questions universelles de la quête de soi, du sens de la liberté et des conséquences de nos choix. Illusions, doutes, désirs de grandeur, Peer Gynt explore des questions qui résonnent encore puissamment aujourd’hui.
Dans cette adaptation originale et résolument contemporaine, Olivier Py répond aux souhaits d’Ibsen lorsqu’il écrit à Edvard Grieg pour lui commander la musique de la pièce, et met l’accent sur le caractère initiatique de l’errance de Peer. Quittant son pays natal, il emprunte les chemins sinueux qui l’amènent à prêcher dans le désert pour mieux comprendre, à son retour en Norvège, la vacuité de sa propre existence. Un doux mélange de la verve d’Ibsen et de la langue d’Olivier Py.
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POINTS FORTS
u Un classique de la littérature : mêlant tragique et comique, grotesque et sublime, exotisme et folklore, PeerGynt fut un succès dès sa publication, en 1867.
u Après Eschyle et Shakespeare, Olivier Py adapte une nouvelle œuvre majeure.
u Une pièce enrichie par des aquarelles de l’auteur.
u Publication en avril 2025 de la biographie d’Edvard Grieg dans la collection “Musiques” par J. Bastianelli.
u 40 ans d’Actes Sud-Papiers : présence de l’auteur au Théâtre de la Colline le 12 mai autour de la didascalie.
ACTUALITÉ
u La pièce sera présentée au Théâtre du Châtelet du 7 au 16 mars, dans une mise en scène d’Olivier Py, sur la musique d’Edvard Grieg.
L’ADAPTATEUR
Auteur, metteur en scène, réalisateur mais aussi comédien et poète, Olivier Py a été directeur du CDN d’Orléans de 1988 à 2007, de l’Odéon-théâtre de l’Europe à Paris de 2007 à 2012 et du Festival d’Avignon de 2013 à 2022. Il dirige désormais le Théâtre du Châtelet à Paris. Olivier Py est l’auteur de trois romans chez Actes Sud : Paradis de tristesse (2002), Excelsior (2014) et Les Parisiens (2016). L’essentiel de son œuvre théâtrale est disponible chez Actes Sud-Papiers.
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Camille Paix CARCASSES
Très présente sur les réseaux sociaux, son compte Instagram @MereLachaise compte aujourd’hui plus de 16.000 abonné·es. Littérature / 5 mars 2025
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Couverture provisoire
128 pages
140 x 205 mm
16 €
ISBN 978-2-36624-995-8
Dans une langue organique, qui râpe autant qu’elle berce, Camille Paix sème ses poèmes comme on disposerait devant soi les morceaux d’un puzzle. À mesure qu’on chemine avec elle, on découvre sous les pierres des motifs qui se répètent : corps abîmés, animaux blessés, couronnes de perles. Comment faire exister ce qui a disparu, ce qu’on ne peut plus voir, toucher, ou photographier ? En ouvrant grand les placards de la mémoire, celle de sa famille mais aussi de quelques autres, Camille Paix laisse entrer les fantômes et sourdre sa colère. Puis, en s’entourant des mortes qui lui sont chères, de Maria Borrély à Joyce Mansour, elle recoud poème après poème ce corps qu’elle a d’abord entrepris de disséquer. La poétesse donne ainsi voix aux émotions enfouies et parle à nos sens – évoquant tour à tour l’odeur du bois mouillé comme le goût de la peau – pour entrer en littérature avec un premier recueil d’une grande sensibilité.
L’AUTRICE
Journaliste pour Libération et membre du collectif de pigistes Les Plumé·es, Camille Paix est aussi autrice et poétesse. Elle s’intéresse de près à l’Histoire des femmes et à celle des cimetières, deux passions qui l’ont conduite à dessiner et écrire le portrait de plus de deux cents femmes, réunies dans deux livres parus aux éditions Cambourakis (Mère Lachaise, 100 portraits pour déterrer le matrimoine funéraire et Mère Lachaise, un tour de France du matrimoine funéraire).
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• L’entrée en littérature d’une autrice déjà bien identifiée dans les cercles féministes pour son travail sur le matrimoine.
• Un texte sensible et cru sur la transmission et le poids de la mémoire familiale.
• Un premier recueil qui installe une voix nouvelle sur la scène poétique contemporaine, dans le sillage de poétesses comme Aurélie Olivier (Mon corps de ferme) ou Hortense Raynal.
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AGATHE PORTAIL Fendre l’azur
Roman
Un pilote de chasse en chute libre, une artiste radicale et la transhumance dans les montagnes mongoles. Un roman vu du ciel qui nous fait décoller de nos sièges et de nos propres existences.
Pilote de chasse promis à un brillant avenir, Anthony est victime d’un grave accident lors d’un exercice de routine. Il perd l’usage de son œil droit et l’envie de se relever. La découverte de la fauconnerie et la symbiose avec une aiglonne vont peu à peu lui permettre de revenir à la vie.
Roxane, elle, est une écorchée vive et une femme charismatique qui se produit sur scène dans des performances pour le moins extrêmes… où elle s’enveloppe de peaux d’animaux fraîchement écorchés et pelés. Lorsqu’un oligarque russe fait appel à ses services, Roxane va devoir faire un choix. À l’autre bout du monde, dans le froid des montagnes mongoles, Amaka doit se battre pour assurer la survie de sa famille et poursuivre coûte que coûte la transhumance de son troupeau.
Tous doivent lutter contre les éléments, leur passé et des désirs contrariés.
Porté par un souffle narratif, une écriture sensuelle, évocatrice et une langue minérale et poétique, Fendre l’azur explore trois espaces, trois vies qui se télescopent et qui, vues du ciel, n’en forment qu’une seule, celle d’une humanité en quête d’envol, d’émancipation et de liberté.
À PROPOS DES ÂMES TORRENTIELLES
13,5 × 22,3 CM
272 PAGES
21,80 € ENV.
978-2-330-20358-0
Agathe Portail livre un roman acéré, à la fois fiévreux et poétique. […] Une formidable épopée.
Sud Ouest
LE MONDE VU D’EN HAUT POINTS FORTS
u Une plongée dans des mondes singuliers et difficiles d’accès, rarement abordés avec une telle facilité, noués entre eux avec maestria.
u Un sens aigu du paysage et du dépaysement.
u Une littérature immersive, fluide et haletante à la croisée des romans de Clara Arnaud et de ceux de Sandrine Collette.
u Autrice très identifiée dans différents cercles littéraires : en jeunesse et en polar (elle a co-fondé le collectif Les Louves du polar – https://leslouvesdupolar.fr/).
u Autrice très présente dans les salons et festivals en France.
u Lauréate du prix du roman des médiathèques d’Annecy 2024 et finaliste du prix de l’Union Interalliée 2024 pour Les Âmes torrentielles.
QUELQUES CHIFFRES
u L’Année du gel : + de 10 000 ex. vendus (GF + poche).
L’AUTRICE
ACTUALITÉS
u Parution simultanée des Âmes torrentielles en Babel.
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Agathe Portail travaille à la coordination éditoriale et au contenu d’un média dédié à la santé mentale des mamans, écrit pour la jeunesse et produit du contenu audio (Deezer, Lunii). Elle réside près de Bordeaux. Elle a publié plusieurs polars autour du vin chez Calmann-Levy : L’Année du gel (2020), Piqûres de rappel (2021) et De la même veine (2022). Son dernier roman, Les Âmes torrentielles, est paru chez Actes Sud en 2023.
“Ce roman tire sa source de trois images précises qui m’ont fascinée et poursuivie jusqu’à prendre vie dans un récit romanesque, minéral et sensuel. Première image : un pilote de chasse revenant à sa base, la verrière explosée après l’impact avec un oiseau migrateur, le visage en sang.
Cette image est née du récit d’un maître fauconnier, auparavant employé comme effaroucheur sur une base de l’armée de l’air. J’ai voulu « déshabiller » Top Gun pour découvrir ce qui demeurait des pilotes de chasse, une fois qu’on leur retirait leur uniforme, la fraternité d’armes, mais aussi le sens de leur service. Anthony Berthevin, mon personnage, perd un œil en mission d’entraînement et développe un syndrome post-traumatique. Pour se reconstruire, il va chercher à retrouver l’azur, à voler de nouveau, autrement.
Deuxième image : une femme nue, diaphane, enlaçant un chevreuil écorché dans une étreinte érotique, perturbante et esthétique. Il existe une taxidermiste connue pour ses performances artistiques extrêmes.
Jusqu’à quel point cette démarche peut-elle être sincère, dépourvue de cynisme ? J’ai créé le personnage de Roxane pour répondre à cette question. Il m’a fallu lui inventer un passé, un rapport complexe à son corps et une immaturité qui la conduit à s’exposer et à se mettre en danger afin de réparer
AGATHE PORTAIL Fendre l’azur
note de l’auteur
une faille narcissique béante. Le roman la pousse au point de rupture entre son personnage et son être authentique.
Troisième image : sous une yourte, une femme se penche sur un grand plat rond dans lequel le lait bout depuis le matin et ramasse la peau à la surface du bout des doigts, avec un ample geste circulaire.
J’ai passé en Mongolie 48 heures coincées entre sept jours de transsibérien et trois jours de transmongolien. Or, l’extrême ouest de la Mongolie est le terrain de jeu des aigliers kazakhes. J’avais mon lien entre Anthony, Roxane et la Mongolie. Pour incarner ce troisième fil narratif, j’ai imaginé Amaka, une femme de devoir, amoureuse, maternelle, forte mais épuisée par le poids de tout ce qui repose sur elle. La transhumance de son troupeau sera l’occasion pour elle de secouer le joug, de toucher du doigt sa liberté de femme.
L’ enjeu central du choix et de la délivrance transcende la distance et les blessures personnelles des personnages. Chacun parvient au moment de bascule où il devra « fendre l’armure » pour se déployer.”
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GWENDOLINE SOUBLIN
Tout l’or des
nuits
Sur le deuil, un premier roman à l’ancrage social fort et à la langue libre et puissante. Dans Tout l’or des nuits, le réel se fêle face au mystère, laissant l’espace pour s’y faufiler à un étrange réconfortant.
Une nuit, Ivan n’est plus.
Depuis, pour Clara sa très jeune veuve, l’obscurité déborde.
Un soir, un chien noir apparaît sur son palier.
Il aboie, s’obstine, ne cède pas, il revient, reste là. Que veut-il ?
D’abord Clara l’ignore.
Pourtant, une autre nuit, au retour de son travail d’employée de ménage, dont les gestes la contiennent, elle ouvre la porte au chien.
Alors dans cet espace qu’est Berray, la ville-dortoir et sylvestre qu’habite Clara, une béance s’ouvre qui met la jeune femme face aux questions irrésolues. À la faveur d’autres nuits, où les animaux cavalent, s’échappent et renaissent, l’imaginaire vient s’acquitter de ce que le réel ne peut plus : vivre avec les disparus. S’en consoler, peut-être.
POINTS FORTS
u Un style déjà affirmé.
u Un roman qui n’est jamais là où on l’attend.
u Des thèmes universels : le travail, l’épuisement, le deuil.
u Une autrice primée pour son travail au théâtre.
AVRIL 2025
13,5 × 22,3 CM
352 PAGES
21,50 € ENV.
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Dans un style dégagé de toute contrainte, qui accueille autant le lyrisme que les tournures orales, Gwendoline Soublin infuse dans le réel de la perte et du deuil des éléments d’un étrange réconfortant, accès à un ailleurs échappant au contrôle, à la raison.
L’AUTEUR
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Gwendoline Soublin écrit des textes dramatiques à destination des adultes, de la jeunesse et des marionnettes (Pig boy 1986-2358, Tout ça Tout ça, Fiesta, Depuis mon corps chaud, Mort le soleil, Spécimen…). Ils empruntent autant aux champs du fantastique, de la sociologie, de l’épique que de la poésie. Principalement publiés aux éditions Espaces 34, et pour certains traduits, ses textes ont reçu divers prix (prix Bä-Wü 2024, xxe prix de la Pièce de Théâtre Contemporain pour le Jeune Public 2023, Kindertheaterpreis 2022, prix BMKTNS 2020, JTAL 2017…). Ils font l’objet de nombreuses mises en scène et en ondes en France comme à l’étranger.
“Du genre fantastique j’ai lu que l’écrivain et théoricien Roger Caillois disait qu’il était « rupture de l’ordre reconnu, irruption de l’inadmissible au sein de l’inaltérable légalité quotidienne ». Il formulait aussi que le fantastique était « une apparition, une déchirure ».
J’ai toujours été frappée par ces deux définitions qui me semblaient préciser ce qu’est aussi pour moi un poème – en cela qu’il nous échappe, en cela qu’il fait apparaître.
J’ai voulu que ce texte, Tout l’or des nuits, dans sa forme comme dans ce qu’il raconte, embrasse ces définitions. À savoir qu’il s’appuie sur un réel social et que ce réel se fêle face à un mystère, une étrangeté, de l’irrésolu – ce qu’est la mort, aussi, je crois.
Aussi Clara habite-t-elle ici un environnement sociologique précis, situé et que circonscrit largement dans cette histoire sa profession d’employée de ménage – métier qui me touche d’autant plus qu’il irrigue ma propre généalogie. Autour d’elle se déploie une galerie de personnages, remués par leurs propres problèmes et bien en peine, justement, face à sa peine : collègues, patrons, mère, frère et voisins.
Ce réel posé, l’impensé peut advenir.
Ce fantastique, c’est le chien qui le génère.
Lentement. Au fur et à mesure. Ce récit comme un drame social glisse vers ailleurs et bifurque.
GWENDOLINE SOUBLIN
Tout l’or des nuits note de l’auteur
Le chien guide dans l’obscurité, invite au royaume des morts, embarque progressivement l’héroïne dans d’interminables errances nocturnes qui la laissent chaque fois plus étourdie. Et qui font paraître à ses yeux épuisés les fantômes réels ou fantasmés des animaux abandonnés ou disparus des alentours. Ici des fantômes peupleront les lignes. Des visions de ce que la nuit rend visible.
Puisque c’est une histoire de deuil.
Deuil d’un humain, deuil d’un amour, deuil d’une vie si jeune qu’on doit, après le drame, l’imaginer autrement.
Deuil des animaux qui s’enfuient.
Deuil des absents définitifs.
Je me demande souvent si l’on peut se consoler des disparus.
Si aux disparus nous manquons, où qu’ils soient.
Si nos morts sont des poids ou des compagnons.
C’est aussi pour raconter quelle place tiennent ces absents dans nos vies que j’ai eu envie d’écrire cette histoire. Puisque je crois que les disparus persistent. Et que nous devons, pour continuer, accepter de leur donner la main.”
G. S.
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Visuel provisoire
THIERRY FROGER
Rose à la mer
Roman
D’île en île (Elbe, la Bretagne, Chalonnes), une marelle du cœur grandeur nature, une comédie romantique contrariée en forme de lente course poursuite sur fond de paysages sublimement embrumés.
“Pour moi l’écriture serait un moyen d’enquêter sur les images absentes, fantômes ou latentes, et qu’on désire jusqu’à l’effroi. Ou pour dire autrement, I’écriture comme légende de l’image qui s’évanouit et comme quête de son épiphanie.”
Thierry Froger (entretien avec Thierry Guichard, Le Matricule des anges, 2018)
Trompant l’absence et la nostalgie, Rose Pierre rêve de projeter les poèmes bretons de Jean Epstein sur un écran de fumées de goémon : tournés sur des îles bretonnes (Belle-Ile, Ouessant, Sein, Hœdic) dans les années 1930, ces courts-métrages en noir et blanc qui flirtent avec le documentaire, elle voudrait les rendre à leur milieu naturel.
Détective à la manque, “privé de tout ou presque” comme dit Rose, Florent Talva se consacre sans élan à sa mission du moment : retrouver les bobines égarées d’un film mythique et inachevé de Marcel Carné tourné à Belle-Ile en 1947 intitulé L’Ile des enfants perdus.
ATTRAPE-MOI SI TU PEUX POINTS FORTS
u Un roman ludique et subtilement sentimental, une ode aux acharnements du cœur, à l’irrésistible attraction de la vie.
u Une “petite” histoire simple et virtuose comme une mélodie de Satie, pleine de chausse-trappes et d’échos, sur fond de cinéphilie et de paysages iliens.
u Où l’on retrouve la fertile obsession de Thierry Froger pour les images manquantes et son art d’en créer de nouvelles, persistantes.
u Battue par les vents, les pluies (de larmes parfois) et les tempêtes (de l’âme souvent), illuminée par des éclaircies inespérées, une aventure climatique au sens propre comme au sens figuré.
ACTUALITÉS
u Sauve qui peut (la révolution) a fait l’objet d’une (formidable) adaptation au théâtre par la compagnie Roland Furieux (2023-2024) dans une mise en scène de Laetitia Spitz.
13,5 × 22,3 CM
220 PAGES
20 € ENV.
978-2-330-20438-9
En trois temps volatils, façon valse syncopée, sous prétexte de quête et d’enquête, le roman capte la rencontre de deux désenchantés émouvants, perdants magnifiques, adultes récalcitrants et joueurs obstinés, sur une carte du tendre à géométrie, humeur et météo variables.
u Pour info : https://www.compagnierolandfurieux.fr/ sauveqplar QUELQUES
CHIFFRES
u Sauve qui peut (la révolution) : 4 000 ex. (2016 + remise en vente 2021)
u Les Nuits d’Ava : 4 600 ex. (AS, 2018 + Babel, 2021)
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L’AUTEUR
Né en 1973, plasticien, poète, romancier, Thierry Froger est l’auteur de trois romans publiés chez Actes Sud : Sauve qui peut (la révolution) (2016, prix Envoyé par la Poste), Les Nuits d’Ava (2018, prix Castel du roman de la nuit) et Et pourtant ils existent (2021, prix de l’Académie littéraire de Bretagne et des Pays de la Loire).
En 2014, son recueil de poésie Retards légendaires de la photographie (Flammarion, 2013) a reçu le prix Henri-Mondor de l’Académie française. En 2022, il a publié un second recueil, Deux romans & autres essais, toujours chez Flammarion. Il enseigne à l’École supérieure des beaux-arts de Nantes Saint-Nazaire et vit près de Clisson. En 2022, il est lauréat du Mondes nouveaux du ministère de la Culture, dont ce nouveau roman est une “émanation”.
THIERRY FROGER
Rose à la mer biographie et extrait
“Après que le ferry est passé à proximité de Bannec, Rose est un peu désappointée en constatant que la distance entre l’îlot et Ouessant est bien moindre qu’elle ne l’avait imaginée. Dans Finis Terrae, premier film breton d’Epstein, cette distance – et c’est même le ressort dramatique de l’histoire – semble insurmontable. Elle se remémore les scènes où les goémoniers brûlent les algues, la grâce économe de leurs gestes et l’élan blanc, intermittent, des volutes qui se mêlent aux nuages, dans une métaphore, lui semble-t-il, de la substance même du cinéma : promener des fantômes et des lumières sur un vaste écran. Elle a toujours été fascinée par les fumées, ainsi que par l’eau des rivières et des fleuves, par les vagues de la mer, comme si elle était irrésistiblement attirée par ce qui fuit et s’échappe, vole, coule, se transforme et se perd. Et c’est sans doute pourquoi Finis Terrae l’a touchée : elle y voit le dur travail des humains ordinaires et le mouvement du monde jamais achevé que cherchait sans doute à saisir Léonard de Vinci quand il dessinait des tourbillons, des nuages, des flux de vapeur et d’eau.”
“« Je sais que j’ai sauté et que j’ai continué à galoper ; mais, comme je te dis, il n’y avait que de la fumée et de la fumée, et de la fumée. »
Juan Rulfo, Pedro Páramo
À l’origine de ce projet, je souhaitais trouver une possibilité pour concilier mon goût des îles et ma fascination pour les fumées, réactiver mes lointaines expériences de plasticien en les articulant avec mon travail actuel d’écriture.
L’occasion de concrétiser ces envies me fut donnée par le programme Mondes Nouveaux, initié par le ministère de la Culture en partenariat avec le Conservatoire du Littoral, pour lequel j’avais candidaté. Le projet proposé et retenu était envisagé comme une sorte d’enquête sur les traces des films bretons du cinéaste Jean Epstein tournés dans les années 1930 à Ouessant, Sein, Hœdic et Belle-Ile.
Dans Finis Terrae, Epstein montre merveilleusement le travail des goémoniers sur un îlot de la mer d’Iroise. Ces images des fumées de goémons se mêlant à l’écume et aux nuages me firent imaginer des lectures nocturnes avec des projections (textes et extraits des films bretons d’Epstein) sur des fumées de goémons. J’ai dû peu à peu me résoudre à renoncer à une
THIERRY FROGER
Rose à la mer note de l’auteur
restitution sous cette forme en raison des nombreuses difficultés rencontrées (identiques à celles qui conduisent Rose à abandonner un dessein similaire dans le roman).
Mon projet s’est alors réorienté vers l’écriture d’une fiction gardant élan et trace de mes séjours dans les quatre îles bretonnes et du songe avorté d’y projeter des images de fumées sur des fumées. Ce roman fait aussi apparaître une dernière fois le personnage de Rose, clôturant ainsi dans une ultime fugue, ou échappée belle, ce cycle romanesque en quatre volets où Jacques, Ariane et Rose Pierre tissaient les liens entre la réalité et la fiction. De même, le motif des îles, déjà très présent dans les trois romans précédents devient central dans Rose à la mer où les deux personnages principaux, Rose et le détective Talva, voguent d’île en île et tentent de saisir le cheminement peu lisible de leur vie. L’homme et la femme se ressemblent en partie dans leur manière erratique de mener une enquête sans vraiment savoir ce qu’ils cherchent, ni ce qu’ils ont envie de trouver. Les fumées de goémons d’Epstein et la pellicule cristallisée de Carné racontent probablement quelque chose de leur histoire et rappellent que les romans, comme les images, sont des îles, c’est-à-dire des utopies et des robinsonnades – ou les fantômes d’un trésor.”
T. F.
[…] c’est toujours avec une intelligence aiguisée et humble qu’il tisse les liens qui unissent I’art et la vie, le désir et l’ivresse, le monde et une île de Loire, le film qu’il projette sur l’écran de nos rêveries est fait d’autres choses que d’images, c’est une pensée du monde qui se déploie, nourrie à des savoirs multiples autant qu’aux ombres que la fiction fait naître, danser et disparaître.
Thierry Guichard, Le Matricule des anges, à propos de Sauve qui peut (la révolution)
Au terme d’un long et onirique voyage, cinéphile, érudit, romanesque, cette éblouissante variation nocturne sur la force de ce que l’on désire voir, le deuxième roman de Thierry Froger parvient à réconcilier l’inconciliable : le désir et la vérité.
Olivier Mony, Le Figaro Magazine, à propos des Nuits d’Ava
THIERRY FROGER
Rose à la mer extraits de presse
Premier roman d’une audace folle… Sauve qui peut (la révolution) interroge la construction des mythes hérités du passé et la manière dont ils nous parviennent, le sens – souvent giratoire – de l’Histoire et la portée de l’engagement individuel, dans une geste aussi ambitieuse que blasphématoire, que le lecteur savourera avec autant de plaisir qu’un inédit de Godard.
Laëtitia Favro, Le Journal du Dimanche
[…] une superbe fresque historique, une histoire polyphonique où chaque personnage, qu’il soit réel ou fictif, prend la parole. Comme dans un kaléidoscope de petits éclats de vie sombres ou lumineux, l’histoire prend forme progressivement. […] Le roman nous embarque dans un tourbillon qu’on ne veut pas quitter. II résonne longtemps…”
Simone Pacchiana, Librairie Goyard, Nîmes, à propos de Et pourtant ils existent
Marion Millo
LES MOTS BLEUS
LES MOTS BLEUS Marion Millo
Couverture provisoire
180 pages / 140 x 205 mm 20 euros TTC
ISBN 978-2-36624-996-5
Né.e d’une mère célibataire dans une famille où la violence instaurée par le grand-père, chez qui elles vivent, règne, un.e enfant mutique vit en marge de la société. Jamais scolarisé.e, inexistant.e aux yeux du monde, iel ne survit que grâce aux lectures qu’iel fait des livres empruntés à la bibliothèque où sa mère travaille. Jusqu’à ce qu’un jour où les humiliations et les agressions du grandpère se répètent pour la énième fois et que la mère décide d’y mettre un terme définitif. Prenant la fuite, elle laisse son enfant qui se débrouille un temps avant d’être hospitalisé.e. Lorsque surgit Casque de cuivre, une femme qui l’a croisée à la bibliothèque et qui décide de la prendre sous son aile, c’est le début d’un road trip salvateur qui va la guider vers le chemin de la libération, de la (re) construction tandis qu’iel cherche sa place dans un monde qui, par ses catégorisations, ses normes et sa violence, n’a cessé de la rejeter. En forme d’hymne à la sororité, invitant également à nouer de nouvelles alliances avec les minéraux, les animaux et les végétaux, ce texte puissant et délicat célèbre le pouvoir de l’imaginaire et des mots, comme une tentative de réponse à la question posée par André Breton : « La pauvreté de notre monde ne dépend-elle pas de notre pouvoir d’énonciation ? »
L’AUTRICE
Née en 1975 à Antibes, Marion Millo a posé ses valises en Bretagne il y a 15 ans. Elle vit et travaille à Saint-Brieuc, dans les Côtes d’Armor. Son écriture est marquée par les univers qu’elle traverse tout comme il la traversent : l’engagement féministe, le cheminement aux côtés des personnes en situation de vulnérabilité.
Elle a publié un recueil de nouvelles, L’Innocence, en 2019. Son premier roman Tout rendre au vent est paru en 2021 aux éditions Cambourakis. Les Mots bleus est son deuxième roman.
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• un récit d’initiation puissant et délicat, depuis une naissance dans la violence jusqu’à la libération grâce à de nouvelles alliances sororales et non-humaines.
• écrit à la manière d’un conte moderne, ce texte célèbre le pouvoir de l’imaginaire pour inviter à penser en dehors des catégories imposées et dépasser le scandale du monde environnant.
• un road trip féminin empreint de colère et de joie, semé d’embûches comme autant d’épreuves à surmonter dans un monde violent, qui invoque autant Thelma et Louise que Violette Leduc, Gogliarda Sapienza ou Dorothy Allison.
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En librairie le 2 avril 2025
14 x 20,5 - 208 pages - 21 €
ISBN : 978-2-8126-2675-3
rayon / Littérature francophone mots clés / genre - langue française - identité identité française - féminin - femme - féminisme identité de genre - europe - danemark
Hôtes
Merete Stistrup
Quelle femme suis-je lorsque je parle en français ? C’est le questionnement d’Ella Søndervang dans ce roman entre France et Danemark.
Quinze ans après qu’elle a acquis la nationalité française, Ella Søndervang s’installe avec son mari Guillaume dans une maison entourée d’arbres,
lui rappelant les contrées où elle a grandi, au Danemark. Ces pins noirs d’Autriche, étrangers comme elle, vont devenir le miroir par lequel elle se réapproprie son histoire, sa relation au sauvage, un regard qui vient du monde des fables.
Car, malgré une intégration réussie, son sentiment d’isolement s’est creusé avec le temps. Il lui semble que tout, toujours, lui rappelle qu’elle vient d’ailleurs.
Du reste, est-elle la même femme lorsqu’elle parle en français que lorsqu’elle revient à sa langue maternelle ? D’une langue à l’autre, n’at-elle pas la faculté de réinventer sa vie ?
Interrogeant les différences culturelles entre pays européens et les questions d’identité, notamment d’identité de genre, Merete Stistrup livre un roman où la quête de soi est inséparable d’une écriture de la nature.
Après une première vie au Danemark Merete Stistrup s’installe à Lyon où elle devient maître de conférences en littérature comparée. Elle a publié des ouvrages et articles sur l’énonciation littéraire et notamment sur l’inscription du genre. Autrice d’un roman en danois, En andens Øjne, récompensé par le prix du Statens Kunstfond, elle renoue avec l’écriture littéraire dans sa nouvelle langue. Hôtes est son premier roman écrit en français.
points forts
• Dans la lignée d’une Deborah Levy, une écriture du moi qui s’inscrit dans « la tempête de la vie ». Hôtes fera ainsi un bel écho au Coût de la vie.
• Une passionnante réflexion sur la manière dont la langue conditionne l’identité de genre : parler une langue, c’est aussi être parlé par elle.
LA VIE D’OTTLA KAFKA, SŒUR DE L’ÉCRIVAIN
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Le Dernier Voyage d’Ottla Kafka
Roman
S’inspirant librement de la vie d’Ottla Kafka qui prend figure de destin, Fanny Lévy bâtit un roman sensible sur un personnage à la présence forte et lumineuse, confronté au drame de l’Histoire.
5 octobre 1943. Dans le wagon qui l’emmène vers une destination inéluctable, Ottla Kafka remonte le fil de sa vie. Au cours de ce huis clos dans un train de marchandises, elle se rappelle le monde d’avant, sa famille et son mariage malheureux ; surtout, elle évoque Franz, son frère chéri, son complice et mentor avec lequel elle entretenait des relations qui avaient le relief d’une tendresse double.
Le récit oscille entre les souvenirs d’Ottla et son présent dans le wagon, ce qui permet à l’auteure de nous restituer l’histoire du camp-ghetto de Theresienstadt (la plus cruelle des tromperies et le plus grand des défis) où Ottla était internée, et de nous faire entendre la voix des enfants de Bialystok qu’elle a choisi d’accompagner.
Fanny Lévy se sent la responsabilité de garder le souvenir d’enfants innocents réduits au silence par la machine concentrationnaire, et ainsi de leur rendre un peu de la vie qu’on leur a volée, de leur offrir une forme littéraire de résurrection.
POINTS FORTS
u Un roman poignant sur la sœur de Kafka.
u Un personnage de femme à la présence forte et lumineuse.
u Une voix restituée aux enfants des ghettos et des camps.
14 × 19 CM
320 PAGES
L’AUTEURE
Professeure de lettres à la retraite, Fanny Lévy a animé des ateliers d’écriture et publié plusieurs livres chez différents éditeurs, dont Héroïnes manipulées ou Les Beauxarts de la mort (Éditions Orizons, 2017), qui a obtenu le Grand Prix de l’essai au Salon du livre des Gourmets de lettres. Elle vit à La Rochelle.
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“À l’origine de ce récit librement inspiré de la vie d’Ottla Kafka, il y a mon amour inconditionnel pour la personnalité de Franz Kafka, dans le journal duquel je me suis reconnue à l’âge de 18 ans, et que j’ai toujours considéré comme mon écrivain préféré, mon frère. Il était donc tout naturel que j’essaie de le ramener à la vie par les yeux d’Ottilie (Ottla), sa sœur chérie et préférée.
Ottla avait un instinct sûr pour distinguer entre le bien et le mal. Fidèle à elle-même, affectueuse et disponible, elle disait ce qu’elle pensait et ne se laissait pas détourner de son chemin. “Pure, vraie, honnête, conséquente, disponibilité et quant-à-soi, abandon et indépendance, timidité et courage dans un indéniable équilibre”, tel était le portrait que Franz Kafka faisait d’elle. Elle partageait ses secrets, était pour lui à la fois sœur, amie et ange gardien. Elle devint même pour lui une figure maternelle. Internée au camp de Theresienstadt, Ottla Kafka a adopté une attitude en accord avec sa morale en accompagnant volontairement, le
Le Dernier Voyage d’Ottla Kafka
note de l’auteure
5 octobre 1943, un groupe d’enfants de Bialystok. Lorsque le transport a atteint le camp de concentration d’Auschwitz, deux jours plus tard, ils ont tous été assassinés.
Peu de documents existent sur Ottla. Les lettres qu’elle écrivit à son frère n’ont pas été retrouvées. En m’appuyant sur ce que je sais d’elle et de sa famille, j’ai imaginé certaines scènes de son existence. Celles-ci ont pu arriver, l’ont peut-être été.
J’ai essayé de faire réentendre non seulement la voix étouffée de cette femme fascinante, mais aussi celles des enfants de Bialystok. Je me sens la responsabilité de conserver leur souvenir – de cette façon, un pan de la mémoire de l’extermination sera transmis. Mon imagination est pleine de leurs rêves. Leur absence ne cesse de m’interpeller.”
F. L.
Littérature française
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Héloïse Guay de Bellissen
LE KING ET LE PROPHÈTE
On ne naît pas King, on le devient.
LE LIVRE
Le frère mort-né d’Elvis raconte les débuts de la rockstar, son fulgurant succès dans le show-business américain, son immense gloire et sa décadence tout aussi extrême, sans oublier sa passion pour Priscilla, et son amour inconditionnel pour sa famille. Il nous révèle que toutes les étapes de la vie de Presley sont nourries par la lecture du Prophète de Khalil Gibran. Imprégné de sagesse orientale, ce livre phare de la génération hippy a été lu et commenté à la main par Presley, qui en possédait des dizaines d’exemplaires. Aussi, ses notes en marge du Prophète ont été judicieusement intégrées à la narration, mêlant une documentation approfondie à une narration enlevée. Plus qu’un biopic, Héloïse Guay de Bellissen nous livre un roman au style vif et captivant, qui mêle littérature et musique, spiritualité et rock’n’roll, pour brosser un portrait inédit du King qui a fait vibrer l’Amérique et le monde.
L’AUTRICE
2 avril 2025
14 × 20,5 cm
208 pages 19,00 €
ISBN :
Héloïse Guay de Bellissen est auteure et tatoueuse. Elle a publié de nombreux ouvrages, dont Le dernier inventeur et Parce que les tatouages sont notre histoire, qui témoignent de la diversité de ses intérêts, de Spinoza à la préhistoire en passant par le slam et le tatouage. Elle vit dans le sud de la France.
POINTS FORTS
• Tableau inspiré des sixties et seventies aux États-Unis, c’est une plongée dans les coulisses d’un des plus grands mythes de la musique du siècle dernier : Elvis Presley.
• Plus qu’un biopic, un roman qui adopte un angle résolument original, et qui montre comment la star du rock s’est élevé de la marginalité aux sommets de la gloire grâce à la rencontre de son frère spirituel, Khalil Gibran.
• Une narration audacieuse, narrée par le point de vue inhabituel du frère mort-né de Presley, témoin romanesque dune vie exceptionnelle aux dérives tout aussi frappantes.
• Un livre très documenté et inspiré par les notes de Presley lui-même, écrites en marge des pages du Prophète de Khalil Gibran, un livre phare.
• Star d’ampleur inégalée, Elvis est une figure indétrônable qui ne cesse d’inspirer le cinéma (film de Sofia Coppola, par exemple).
• Un style vif et plein d’humour, nourri de rock et de poésie, pour célébrer un hommage à la puissance de la musique et de l’art.
ACTUALITÉ
• Parution simultanée : Le dernier inventeur, en poche.
QUELQUES CHIFFRES
Chiffres GfK :
• Le dernier inventeur : 2 600 ex.
• Le roman de Boddah : 4 200 ex.
• Parce que les tatouages sont notre histoire : 6 000 ex.
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9 avril 2025
12 × 19,5 cm
172 pages 17,00 €
ISBN :
Olivier Liron
ÉLOGE DES MOUSSES
Un livre qui vous fera mousser !
LE LIVRE
Encore méconnues et trop peu étudiées, les mousses sont pourtant des végétaux exceptionnels, dotés de capacités fascinantes. Dans cet éloge aussi espiègle qu’érudit, Olivier Liron détaille l’histoire au temps long de ces formes de vie parmi les plus anciennes sur terre. Mêlant histoires personnelles et études sur le sujet, il nous invite à une promenade à travers les âges et les continents pour découvrir les mousses à travers la science et de la poésie. Puisant dans tous les domaines du savoir et
L’AUTEUR
de l’art, Olivier Liron nous révèle ainsi tous leurs secrets : leurs stratégies de survie, leurs pouvoirs multiples, leurs étonnantes vertus… Des promenades en forêt de Fontainebleau à la culture japonaise des jardins moussus, de la pensée romantique à la poésie contemporaine, cet éloge inspiré et lumineux est aussi une invitation à la réflexion écologique. Véritables modèles de résilience et d’adaptation à leur environnement, les mousses nous encouragent à poser un regard nouveau sur le vivant.
POINTS FORTS
• Un auteur remarqué. Chiffres GfK : Einstein, le sexe et moi –25 000 ex. ; Le Livre de Neige – 8 000 ex. ; La stratégie de la sardine (publié en octobre 2023) – 5 000 ex.
• Un sujet original et un livre pionnier. C’est en effet le premier essai littéraire entièrement consacré à cette forme de vie très peu connue, pourtant parmi les plus anciennes et omniprésentes dans l’histoire de la planète : les mousses.
• Un essai ludique, inspiré et savant, tout en restant très accessible, qui balaye différents champs du savoir avec bonheur : étymologie et sémantique, botanique et sciences du vivant, art, histoire et poésie.
• Cet essai nous révèle les multiples facultés insoupçonnées des mousses ainsi que leurs usages humains – de leur culture à leur emploi essentiel en parfumerie.
• Un éloge qui s’inscrit dans un intérêt de fond pour l’écologie, le développement de l’écriture de la nature (La vie secrète des arbres), et pour les espèces peu étudiées (champignons, lichens, algues…)
Olivier Liron a enseigné la littérature comparée avant de se consacrer à l’écriture et à la scène théâtrale. Il a publié Danse d’atomes d’or (Alma éditeur, 2016), Einstein, le sexe et moi (Alma éditeur, 2018, Grand Prix des Blogueurs Littéraires, Prix littéraire des lycéens des Pays de la Loire), Le livre de Neige (Gallimard, 2022, Prix Brise-Lame) et La stratégie de la sardine (Robert Laffont, 2023).
• Un livre dépaysant, invitation au voyage des forêts de France aux jardins du Japon où les mousses font l’objet d’un véritable culte, en harmonie avec le zen.
• Un style captivant qui mêle érudition et histoires personnelles avec humour et sensibilité.
PLAN MEDIA
ELOGE DES MOUSSES
9 avril 25
PRESSE
Presse généraliste
LIBERATION, LE PARISIEN, LA CROIX, LE NOUVEL OBS, ELLE, TELERAMA
Presse ciblée
LE PETIT QUOTIDIEN, REPORTERRE, SOCIALTER, GEO, ELEPHANT, USBEK ET RICA
Presse littéraire
LIRE/MAGAZINE LITTERAIRE, LE MONDE DES LIVRES
+ PQR Ouest France, Sud Ouest, EBRA
RADIO
FRANCE INTER Terre au carré
FRANCE INTER CO2 mon amour
RCF
RTL On refait la planète
LE MOUV la matinale
TELE
ARTE 28 minutes
FRANCE 2 Télématin
FRANCE 5 La Grande Librairie
FRANCE 5 Silence ça pousse
RESEAUX SOCIAUX
BRUT vidéo + vidéo de l’auteur sur nos réseaux
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YÔKO OGAWA Scènes endormies dans la paume de la main
Nouvelles traduites du japonais par Sophie Refle
Toujours à double fond, comme le sont souvent les textes d’Ogawa, ces nouvelles explorent avec une douceur infinie la magie de la scène, l’importance du spectacle vivant qui engendre une émotion singulière, celle de l’illusion transmuée de réel.
Le théâtre, la danse, le spectacle vivant, c’est là que se déroulent ces histoires.
La scène, ce lieu où l’individu entre dans la peau d’un autre, là où, en pleine lumière il oublie sa condition et en emprunte une autre.
Le jeu de scène, cette singularité que l’artiste passe parfois une vie entière à travailler pour atteindre peut-être l’excellence, générer l’envoûtement d’un parterre d’inconnus subjugués.
Ainsi, dans ce cadre subtil d’émotions conjuguées, d’influences et d’étrangetés, se déploient l’imaginaire des nouvelles d’Ogawa. En chair et en os, la présence physique des artistes autorise, Ô merveille, le temps d’une représentation ou d’une signature d’autographe, un sentiment tout droit revenu de l’enfance : l’admiration.
YÔKO OGAWA, OU L’ART DE S’IMMISCER DANS VOTRE VIE INTÉRIEURE
POINTS FORTS
u Les nouvelles de Yôko Ogawa sont incomparables, ce livre est le septième recueil publié aux éditions Actes Sud, des histoires dignes des collectionneurs de littérature inoubliable. Des imaginaires pour ceux qui aiment les cabinets de curiosités où les personnages, les images et les objets ne tombent jamais dans l’oubli, comme les peurs d’enfance ou les figures de l’inconscience.
AVRIL 2025
13,5 × 22,3 CM
272 PAGES
22 € ENV.
978-2-330-20356-6
Ne comptez pas sur Yôko Ogawa pour vous livrer une histoire confortable, linéaire, dans laquelle les surprises et rebondissements ne sont là que pour vous faire tourner les pages. C’est à un tout autre voyage que vous serez invités, embarqués par son écriture, fluide et claire, à déplier comme un fabuleux origami.
Libération
L’AUTEURE
Avec plus de vingt-cinq textes, romans, récits et nouvelles publiés en français aux éditions Actes Sud, Yôko Ogawa poursuit la composition d’une œuvre impressionnante, d’une esthétique singulière qui mêle la puissance narrative à l’étrangeté. Cette écrivaine vit au Japon dans une grande discrétion.
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YÔKO OGAWA
Scènes endormies dans la paume de la main
Une enfant joue tous les soirs dans la cour de l’usine où travaille son père. Elle l’attend de longs moments, observant semble-t-il l’avancée de la lumière du jour ou du clair-obscur de la fin de journée. Lors de ses pauses, une ouvrière et plus précisément une couturière semble touchée par la paisible solitude de l’enfant.
Soudain, il lui est proposé d’accompagner la petite au spectacle, il s’agit d’un des plus beaux ballets du romantisme. La Sylphide.
Fascinée par l’image de la ballerine dansant l’évanescence par excellence, l’enfant reproduit depuis, de façon obsessionnelle avec de simples outils rouillés, la scène la plus étrange du ballet.
Seule la couturière perçoit cette appropriation : la mère de l’enfant se serait-elle évaporée ?
Envoyée par sa mère chez une tante lointaine, une adolescente découvre l’ancienne actrice de théâtre dont on lui a souvent parlé.
Depuis longtemps en retrait, la vieille dame a pourtant gardé en mémoire l’entièreté de son texte préféré. Chaque réplique de la pièce tant aimée est d’ailleurs reproduite sur ses objets familiers, au fond d’une tasse, au creux d’un bol. Par-delà le temps passé, répétant pour elle-même des brides de son texte, la vieille dame
fait du tricot, une maille par jour dit-elle, pour donner le temps au temps, garder le goût des choses, celui du beau, celui de l’art. Une jeune femme se rend tous les soirs au théâtre. Elle n’entre pas, ne voit pas le spectacle mais elle attend la sortie des artistes Elle attend la lumière de ceux qui encore dans l’énergie des rôles, vont signer son programme immaculé.
Dans une autre nouvelle, une femme achète autant de billets que de représentations. Soixante-quinze billets d’entrée. Chaque soir ou en matinée, la spectatrice aiguise son regard, toujours plus précis, sur la mise en scène. Jusqu’au jour où elle rencontre celle qui prévoit les fautes, les maladresses ou pire, la chute d’un artiste, d’un objet, d’un rideau. Dans sa chambre sans fenêtre, très loin dans les étages du théâtre, sans aucune visibilité ou écran, au-delà des recoins du bâtiment, l’incroyable sensibilité de cette Invisible prévoit l’éventualité de ce qui pourrait jeter une ombre sur la beauté du spectacle.
À la fin de la soixante-quinzième représentation, elle disparaît. Éffacée.
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YOLANDA GONZÁLEZ
Complainte océanique
Roman traduit de l’espagnol par Alexandra Carrasco
Écothriller, fiction historique et satire politique, Complainte océanique relie cinq siècles de massacre de majestueuses baleines sur la côte Cantabrique pour satisfaire l’ambition des petits mammifères cupides que nous sommes.
Deux parades en présence : le sommet du G7 à Biarritz en 2019 et la rencontre à Bayonne entre les couronnes espagnole et française en 1565. À cinq siècles d’écart, face au même océan, les regards d’Elisabeth de Valois, Catherine de Médicis et leurs cours croisent ceux de DonaldTrump, Emmanuel Macron et leurs spin-doctors. Pour prix d’un monde tourné vers le progrès, les baleines continuent d’avancer vers la mort. Pour une huile, indispensable combustible au développement du monde “civilisé” du xvie siècle, et aujourd’hui pour une chair encore prisée par des populations éhontément gavées. Quelle arme pour lutter si ce n’est la désobéissance?
Complainte océanique reproduit le mouvement des vagues, avec une narration musicale et rythmée qui met en scène la satire politique, la responsabilité environnementale et l’histoire d’un peuple qui n’a toujours regardé que vers la mer.
C. Rodríguez Vidondo, Diario Vasco
UN ÉCOTHRILLER MILITANT
POINTS FORTS
u Pour la protection de l’environnement et contre l’extinction des baleines, une lucidité très à jour sur la situation des océans.
u Sur nos contradictions et les dangers qu’elles ignorent, un confrontation sans appel.
13,5 × 22,3 CM
Une histoire que l’on voit, que l’on entend, que l’on touche, que l’on sent. Avec une dimension écopolitique parfaitement ajustée.
Constantino Bér tolo (écrivain)
L’AUTEURE
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Née à Mérida en 1965, Yolanda González est diplômée en philologie arabe. Elle a collaboré en tant que critique littéraire au supplément livres de El País et enseigné la création littéraire à l’École de lettres de Madrid. Elle est l’autrice de quatre romans et vit depuis vingt-cinq ans à Bayonne. Océanique est son premier livre traduit en Français.
Complainte océanique s’inscrit dans deux espaces temporels :
La tenue (réelle) du sommet du G7 à Biarritz en août 2019 face à un océan agonisant et l’histoire des baleiniers basques du XVIe siècle exacerbée par une rencontre protocolaire à Bayonne entre les couronnes espagnole et française.
Une baleine moribonde s’échoue sur la plage de Fuenterrabia (Pays basque espagnol face à Hendaye), à la veille du sommet du G7. Des associations écologistes se mobilisent mais il est trop tard. Elle ne peut plus être sauvée et l’odeur pestilentielle qu’elle commence à dégager pourrait entraîner des conséquences sanitaires très fâcheuses. Son dernier souffle a déjà plongé dans le coma une journaliste qui, dans un état végétatif, navigue aux frontières du réel dans un océan meurtrier.
Rusant avec les forces de l’ordre, une photographe activiste, qui a consacré sa vie aux cétacés, tente de dérouter un autre “ban” de baleines moribondes vers Biarritz pour les exposer aux yeux des puissants qui n’ont pas pris la mesure de l’urgence à sauver les mers des pollutions chimiques, des plastiques, de la surpêche…
YOLANDA GONZÁLEZ Complainte océanique
En contrepoint, sur cette même bande de terre, mais au XVIe siècle, des hommes valeureux pêchent la baleine au harpon sur de frêles chaloupes. Ils sont les premiers à “œuvrer” à l’extinction de l’espèce, blessant à mort les baleineaux pour attirer les mères. Leur destin est de trouver la mort en la donnant ; la lutte est rude et chaque femme porte le deuil d’un père, d’un frère ou d’un fils avalé par la mer. Une boucherie épouvantable (tant pour les baleines que pour les hommes) qui depuis le golfe de Gascogne se déplace jusqu’à Terre Neuve et le Labrador. Une expédition toujours plus lointaine en quête d’huile de baleine, combustible indispensable au développement du monde “civilisé”, l’or noir de l’époque et de fanons pour les corsets et les éventails de ces dames, la peau pour les sacs, les cordages, les os pour les constructions. Dans la baleine, tout était bon à prendre.
Avec une écriture remarquable d’inventivité et de poésie, cet éco thriller, habilement mâtiné de roman historique, met en lumière deux fins de cycle culturel et économique : l’extinction des baleines sur la côte cantabrique et la fin probable du capitalisme tel que nous le connaissons, s’il est encore question de pouvoir lutter contre l’avidité des puissants…
LEAH HAGER COHEN
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Va & Vient (titre provisoire)
Roman traduit de l’anglais (États-Unis) par Laurence Kiefé
Ani et Annamae sont deux jeunes filles à l’aube de l’adolescence. L’une vit à Manhattan, l’autre semble exister hors du temps, dans un univers onirique. Va & Vient est l’histoire de leur(s) possible(s) rencontre(s).
ENTRE LEWIS CARROL ET JONATHAN SAFRAN FOER, UN JEU D’ÉCHOS ET DE MIROIR
FASCINANT SUR LES MERVEILLES ET LES BLESSURES DE L’ENFANCE
POINTS FORTS
13,5 × 22,3 CM
384 PAGES
23 € ENV.
978-2-330-20354-2
Jeune orpheline, Ani partage l’existence d’une poignée d’éclopés dans une refuge dirigé par le bienveillant Capitaine. Le jour où ce dernier décide de s’en aller, répondant à l’appel d’un mystérieux clairon qu’il est le seul à entendre, elle se lance à sa poursuite. Débute alors pour elle un voyage aux allures de conte initiatique, une aventure au cours de laquelle elle croisera toute une galerie de personnages semblant tout droit sortis d’un songe et qui l’aideront à mener à bien sa quête. Une quête dont la nature ne cessera de changer au fil de ses pérégrinations. Il ne s’agira finalement plus de rejoindre le Capitaine mais de répondre à un appel intérieur, de trouver une chose qu’elle ne peut nommer. À Manhattan, Annamae, jeune fille hypersensible et surdouée, vit avec sa mère linguiste et son grand frère. Malgré l’affection des siens, Annamae se sent seule. Dès l’âge de six ans, elle commence à écrire dans un carnet, dont elle ne se sépare jamais, des lettres à un correspondant imaginaire auquel elle se sent pourtant intimement liée. Mais en grandissant, écrire devient pour elle de plus en plus difficile. Inquiète, sa mère finit par l’emmener voir différents spécialistes, mais c’est avec Rav Hamet, rabbin et amie de sa mère, qu’Annamae se sent le plus à l’aise pour parler du sens de la vie qui lui échappe continuellement, de ce qui se trouve de l’autre côté, là, tout près. Un monde plus réel et qu’elle semble être la seule à percevoir, ce qui provoque chez elle une grande souffrance. Depuis leurs mondes distincts, Ani et Annamae tendent la main l’une vers l’autre – peut-être finiront-elles par se rencontrer ?
u Une forme originale : Composé de deux récits distincts se rejoignant au centre du livre, Va & Vient a été conçu pour être lu dans les deux sens. Chaque récit – l’un imprimé à l’envers par rapport à l’autre –, permet au lecteur de découvrir l’histoire d’une des deux héroïnes dont les parcours se répondent et s’enrichissent mutuellement.
u Un roman d’apprentissage singulier / un roman philosophique : empli de questions, d’aperçus philosophiques, d’histoires talmudiques et d’une profonde soif de connexion, Va & Vient met en scène deux héroïnes (l’une juive, l’autre dont l’histoire fait écho à celle d’Ismaël) confrontées à l’énigme de notre présence au monde, chacune engagée dans une quête de sens et de lien.
u Une exploration profonde de l’identité, de la spiritualité et de la communauté.
u Des personnages attachants, une représentation poignante des mystères et des blessures de l’enfance.
u Un jeu littéraire passionnant : à travers les aventures d’Ani, Leah Hager Cohen imagine la suite d’une courte parabole de Kafka, Le Départ.
ACTUALITÉS
u Parution simultanée de Des gens comme nous en Babel.
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L’AUTEURE
Leah Hager Cohen est née et a grandi dans l’État de New York, où son père dirigeait la Lexington School for the Deaf, un établissement accueillant des déficients auditifs. Diplômée en littérature et en journalisme, elle est l’autrice de cinq ouvrages de non-fiction et de sept romans, dont The Grief of Others, adapté au cinéma sous le titre Les Secrets des autres et sélectionné au Festival de Cannes en 2015, de Point d’autre livre que le monde (Bourgois, 2016) et Des gens comme nous (Actes Sud, 2020).
LEAH HAGER COHEN
Va & Vient biographie et extraits de presse
Avec Annamae, Leah Hager Cohen crée un personnage digne de ceux de Judy Blume. Mais ce sont les fans de Neil Gaiman et de Lewis Carroll qui devraient s’y retrouver […] Cohen construit deux mondes merveilleux, drôles et fantastiques. Plus impressionnant encore, elle sait qu’il n’y a rien de plus fabuleux que l’immensité de l’esprit d’une jeune fille, et elle laisse ses héroïnes briller.
Booklist
Un bijou littéraire aux multiples facettes et qui mérite une place d’honneur dans les bibliothèques de tout lecteur de fiction qui se respecte.
The Washington Post
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Made in Nigeria
Roman traduit de l’anglais (Nigeria) par Catherine Richard-Mas
Dépeignant le quotidien d’une famille nigériane fraîchement débarquée à New York, Sefi Atta signe un roman bourré d’humour et d’énergie sur l’inépuisable thème du racisme aux États-Unis.
À l’été 1999, une famille nigériane arrive à New York, heureuse gagnante de la loterie de la green card. Espérant offrir un avenir meilleur à leurs deux enfants, la mère, Moriam, a dû forcer la main de son mari, Lukmon, ancien professeur et écrivain raté, guère enthousiaste à l’idée de ce déménagement. Tandis que la dynamique et pragmatique Moriam trouve rapidement un emploi d’infirmière et s’adapte à son nouveau pays, que leurs ados adoptent les accents et tics de langage locaux, Lukmon peine à s’intégrer et revendique son identité de “mauvais immigrant” : il ne deviendra pas un simili-Blanc.
Ce roman étincelant offre une vision acérée et remarquable de l’expérience des immigrants.
Kirkus
L’AUTEURE
Née à Lagos, au Nigeria, en 1964, Sefi Atta est romancière, nouvelliste et dramaturge. Après des études de comptabilité à l’université de Birmingham, elle quitte l’Angleterre pour les États-Unis en 1994, où elle commence à écrire et obtient un diplôme en Creative Writing. Première lauréate du prix Wole Soyinka en 2006 pour Le meilleur reste à venir (Actes Sud, 2009) et du Noma Award 2009 pour sa contribution à la littérature africaine, elle partage aujourd’hui son temps entre le Nigeria, l’Angleterre et les États-Unis.
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A NIGERIAN (MAN) IN NEW YORK!
POINTS FORTS
u Une réflexion très fine sur l’émigration, l’intégration, avec notamment une exploration des rapports entre Afro-américains et immigrés africains.
u Des portraits de personnages particulièrement vivants et attachants.
u Des dialogues savoureux, une peinture sans fard de l’intimité du couple.
u Un narrateur inoubliable : la voix “sans filtre” de Lukmon est captivante. Occupant toujours une position en retrait, au sein de la société et de sa famille, Lukmon conjugue inlassablement scepticisme, érudition, mauvaise foi et élans de lucidité, ou du moins de tolérance.
u Un roman bourré d’humour et d’énergie qui nous entraîne sur un terrain glissant sans jamais perdre l’équilibre.
Maria Messina
LES PAUSES DE LA VIE
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Couverture provisoire
Traduit de l’italien par Marguerite Pozzoli
120 pages / 140 x 205 mm
18 euros TTC
ISBN 978-2-36624-998-9
Abandonnée par son père et séparée de son frère envoyé au front pendant la Première guerre mondiale, Paola Mazzei grandit dans la campagne de San Gersolè avec son oncle et sa mère, une femme stricte et autoritaire avec qui elle ne partage que peu de choses. À la mort de son oncle, elle obtient un emploi précaire à la Poste, où il travaillait. Mais Paola n’a aucun point commun avec ses collègues, qu’elle juge frivoles et bavardes, et ne parvient jamais à s’intégrer complètement dans l’équipe. Sa seule source de réconfort, Paola la trouve dans les livres, qu’elle lit pendant ses pauses, à commencer par un roman qu’elle se plaît à traduire de l’anglais. En cachette, elle retrouve également Matteo, un ancien camarade de classe, doux et bienveillant, dont elle s’est éprise et qu’elle retrouve sur le chemin de son retour au logis. Tandis que Matteo quitte à son tour la ville, contraint de suivre son père, professeur, qui vient d’être muté, Paola s’investit davantage dans cette activité de traduction, qui, plus qu’un passe-temps, se transforme en une occupation épanouissante et passionnante, allant jusqu’à faire naître en elle des ambitions d’écrivain. À l’issue de la guerre, lorsque que tout semble aller pour le mieux, différents événements la pousse à s’installer à Florence. Paola se trouve alors renvoyée à son passé et contrainte de faire le point sur son existence…
« L’écrivaine sicilienne déploie une écriture subtile, profonde mais toujours épurée. »
Télérama
L’AUTRICE
Maria Messina est née à Palerme vers 1880. Élevée à Messine, elle connaît une enfance isolée et solitaire, avec ses frères et ses parents.Durant son adolescence, Maria Messina voyage beaucoup, au fil des mutations de son père, jusqu’à l’installation définitive de la famille, à Naples, en 1911. Entre 1908 et 1921, elle publie plusieurs romans et recueils de nouvelles. En 1928 est publié son dernier roman L’Amore negato, alors que sa sclérose en plaque, diagnostiquée en 1907, évolue et s’aggrave. Maria Messina en mourra, en 1944, à Pistoia, sous les bombardements, oubliée de tous. Centrés sur la Sicile des petites gens, ses récits étaient très appréciés par Giovanni Verga (1840-1922) et ont été redécouverts par Leonardo Sciascia (1921-1989).
« De Maria Messina, née à Palerme un 14 mars vers 1880 (…) on ne trouve nulle trace dans les histoires de la littérature du xxe siècle. Ce qui nous étonne (…), c’est que malgré les revendications féminines et féministes d’aujourd’hui, malgré les tentatives de reconstitution, à partir de textes de femmes, de la condition féminine à travers le monde et particulièrement en Italie du Sud, ses nombreux livres et même son nom soient restés totalement ignorés. » Leonardo Sciascia
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• après le succès de la réédition de Une maison dans l’impasse (plus de 3000 ex. vendus) et Severa, et la publication de Une fleur qui ne fleurit pas, les éditions Cambourakis poursuivent le travail de redécouverte de l’œuvre de Maria Messina avec la traduction de ce roman inédit.
• initialement publié en 1926, ce roman met en scène une jeune femme tiraillée entre ses origines modestes et les ambitions littéraires qu’elle nourrit.
• le destin contrarié d’une jeune femme en quête d’émancipation dans une société encore pétrie de conventions où les libertés et les initiatives pour échapper à son milieu demeurent très contraintes.
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GUNNAR STAALESEN
Le Roman de Bergen – Post Festum
2020. Post Festum – Tome 4
Roman traduit du norvégien par Alex Fouillet
Mêlant le suspense d’un polar à une exploration de l’histoire et des tourments contemporains de la Norvège, Staalesen signe un roman puissant où chaque indice fait écho aux grands bouleversements de notre siècle.
Bergen, 2020, dans une Norvège portant les stigmates du passé, dont vingt ans marqués par les attentats, le massacre d’Utøya et les pandémies. Dans les décombres de l’Histoire, le mystère de l’inconnue de l’Isdal, jeune femme retrouvée carbonisée en 1970, refait surface. Le détective privé Varg Veum parviendra-t-il à faire la lumière sur l’un des cold-case les plus polémiques du xxe siècle ?
Gunnar Staalesen dépeint ici une fresque historique d’une richesse exceptionnelle où s’entrechoquent le passé et le présent, l’ici et l’ailleurs, la crainte et l’espoir.
[…] Le roman offre une galerie de personnages exceptionnellement riche, et plusieurs figures clés des volumes précédents y apparaissent. […] À l’ère du numérique, où le mot “réseau” fait partie du langage courant, il y a étonnamment peu d’écrivains qui parviennent à tisser autant de liens et de toiles pour composer une œuvre comme le fait Gunnar Staalesen. Cet auteur est manifestement en avance sur son temps.
Bergens Tidende
FESTIN LITTÉRAIRE
! La suite de la série de romans historiques de Gunnar Staalesen sur Bergen est un trésor pour les lecteurs amateurs d’histoire. Heureusement, ce festin littéraire n’est pas terminé pour tous ceux qui ont été captivés par la “trilogie de Bergen” devenue, avec Post Festum, une tétralogie.
VG
VARG VEUM EST DE RETOUR, PRÊT À DÉTERRER LES SECRETS
QUI HANTENT LA NORVÈGE POINTS FORTS
u Une fresque historique et géopolitique saisissante.
u Une intrigue fascinante autour de l’inconnue de l’Isdal : Staalesen redonne vie à l’énigme non résolue de la “femme de l’Isdal”, retrouvée calcinée en 1970 dans une vallée de Bergen.
u Un portrait puissant de la ville de Bergen qui devient un personnage à part entière, avec sa diversité ethnique, ses tensions sociales et ses défis quotidiens.
u Staalesen montre avec 2020. Post Festum la capacité de la fiction à raviver les mystères du passé tout en questionnant les défis du présent.
QUELQUES CHIFFRES
u La Trilogie de Bergen : + de 64 000 ex. tous formats confondus
u L’œuvre de Gunnar Staalesen : près de 320 000 ex. tous formats confondus
L’AUTEUR
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Gunnar Staalesen, né à Bergen en 1947, est une figure incontournable de la littérature norvégienne et l’un des pionniers du genre Nordic Noir. Il est surtout connu pour sa série de romans policiers mettant en scène le détective privé Varg Veum, personnage emblématique dont les aventures capturent l’essence de la société norvégienne contemporaine. Avec sa trilogie Le Roman de Bergen (1900 L’Aube ; 1950 Le Zénith ; 1999 Le Crépuscule – Gaïa, 2007), il dédie à sa ville natale une grande fresque sociale et policière couvrant tout le xxe siècle. Les œuvres de Staalesen ont été traduites dans 24 langues et ont séduit des millions de lecteurs à travers le monde.
GUNNAR STAALESEN
Le Roman de Bergen – Post Festum extraits de presse
Un Chandler norvégien.
Jo Nesbø L’un des plus grands romanciers nordiques dans la lignée de Henning Mankell.
The Independent
Gunnar Staalesen écrivait des romans noirs nordiques captivants et engagés bien avant que les auteurs de polars suédois d’aujourd’hui n’aient réussi à assembler une seule page. Pour moi, il est l’un des conteurs les plus talentueux de Norvège !
Gunnar Staalesen est l’un de mes auteurs scandinaves préférés. Installé à Bergen, en Norvège, son détective privé, Varg Veum, est un anti-héros complexe mais captivant. Varg signifie “loup” en norvégien, et cette série a de très longues dents.
Ian Rankin
Johan Theorin
Dans les livres de Staalesen, le sens du lieu est toujours très fort, et le Bergen glacé, où je ne suis jamais allé, prend vie. J’espère que nous verrons bien plus de Varg Veum et que cela marquera le début d’un lectorat encore plus large pour l’un des meilleurs écrivains qui soit.
Sarah Ward
Varg Veum et la “femme de l’Isdal” forment les contours extérieurs du roman. Entre ces deux éléments se trouve le matériau original, un récit presque total sur Bergen, sur la place de la Norvège dans le monde, et sur tout ce qui s’est passé ici du tournant du millénaire jusqu’en 2020 et la pandémie. C’est puissant, fascinant et écrit avec une grande perspicacité – sans oublier un point de vue unique et singulier.
NRK, à propos de 2020. Post Festum
Une fresque monumentale, passionnante et épique.
La Quinzaine littéraire, à propos de la trilogie Roman de Bergen
Un immense plaisir de lecture.
Lire, à propos de la trilogie Roman de Bergen
GUNNAR STAALESEN
Le Roman de Bergen – Post Festum extraits de presse
Staalesen a la générosité d’un Balzac et la puissance d’un Thomas Mann.
Cinq ans de travail, deux mille pages, une documentation monumentale pour un résultat étincelant. Une œuvre monumentale qui traverse le xxe siècle.
L’écriture de Staalesen fait mouche, avec son sens de la narration classique et la description pointue d’un pays beaucoup plus complexe qu’il n’y paraît.
L’Express, à propos de la trilogie Roman de Bergen
La grande histoire croise ici sans cesse la petite ; la chronique politique renvoie à la vie familiale. La prouesse rejoint le plaisir.
Télérama, à propos de la trilogie Roman de Bergen
Littérature étrangère
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Traduit du portuguais (Brésil) par Hélène Melo
Pedro Cesarino
LES VAUTOURS N’OUBLIENT PAS
Entre roman noir et chamanisme, une défense puissante et poétique du monde amazonien.
LE LIVRE
Au Brésil, aux abords de la ville de Manaus, des corps mutilés sont retrouvés dans une décharge, abandonnés aux vautours. Ce sont tous de jeunes autochtones. Quand Maya découvre que son fils fait partie des victimes, elle se lance dans une quête acharnée, quitte à franchir la frontière de plus en plus poreuse entre la jungle amazonienne et la ville prédatrice. Elle croise la route de Noma, jeune intersexe qui s’initie au chamanisme et parvient à communiquer avec le monde des esprits. Leurs parcours les amènent sur la piste d’un dealer de cocaïne ayant confié
L’AUTEUR
2 avril 2025
14 × 20,5 cm
210 pages 20,00 €
ISBN :
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aux jeunes hommes une cargaison volée à un puissant cartel. Inconscients du danger, ceux-ci ont tenté à leur tour de s’emparer de la marchandise. Dans une langue unique, pleine de visions, d’images foisonnantes et mystérieuses, Pedro Cesarino montre les failles d’un Brésil contemporain, terreau des pires injustices, et nous emmène de l’autre côté du miroir, là où s’effacent les frontières entre l’humain et l’animal, entre le mythe et la réalité.
POINTS FORTS
• Après le bel accueil de L’Attrapeur d’oiseaux (sélection prix Nicolas Bouvier 2022), Pedro Cesarino confirme son talent pour la fiction en proposant un mélange très original entre polar et voyage initiatique.
• Un roman politique, qui dénonce les pratiques néocoloniales et génocidaires envers les peuples indigènes.
• Un texte bref et intense, dont l’intrigue autour du trafic de drogue et de bois tient le lecteur en haleine. À ce suspense narratif très fort, Pedro Cesarino ajoute un sens du mystère qui ravira les amateurs de fantastique et d’atmosphères « post-exotiques ».
• Sa connaissance profonde de la mythologie amérindienne permet à Pedro Cesarino d’immerger le lecteur dans les systèmes de pensée chamaniques.
• Une magnifique méditation sur la mort, la violence, la relation entre les hommes et leur environnement.
ACTUALITÉ
• Saison du Brésil en France à partir de mars 2024, nombreux événements prévus autour de l’Amazonie.
• Ce roman et la renommé de Pedro Cesarino en tant qu’anthropologue ont déjà suscité l’intérêt de plusieurs festivals (Live Festival, Oh les beaux jours, Étonnants Voyageurs) et du musée des Confluences qui organise une expo sur l’Amazonie.
Pedro Cesarino (São Paulo, 1977) est professeur à la faculté de philosophie, lettres et sciences humaines de l’Université de São Paulo. De ses nombreux séjours auprès des Marubo, un groupe indigène d’Amazonie, il a tiré une étude approfondie sur le chamanisme en Amazonie, Oniska, publiée en 2011 au Brésil. Pedro Cesarino s’est spécialisé dans les relations entre anthropologie, art et littérature. Son premier roman, L’Attrapeur d’oiseaux, est paru chez Rivages en 2022.
ON EN PARLE
• « Sobre, précis, son récit s’imprègne de poésie pour dessiner un paysage aussi beau que dévasté, l’Amazonie, et plus généralement ce pays en état de crise perpétuel », Les Inrocks
• « Pedro Cesarino est un conteur né, un extraordinaire attrapeur d’histoires auxquelles il sait donner rythme et sens », Le Matricule des anges
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SINAN ANTOON Comme un parfum de lavande
Roman traduit de l’arabe (Irak) par Simon Corthay
Le quotidien et les souvenirs de deux Irakiens exilés aux États-Unis s’entremêlent, hymne au pays fui et perdu, ode à la mémoire, celle qui nous façonne, celle qui nous échappe.
Deux Irakiens se sont expatriés aux États-Unis après avoir vécu les horreurs de la dictature. Sami, atteint d’une maladie neurodégénérative, a presque tout oublié et est obsédé par l’idée de rentrer “chez lui” : à Bagdad. Omar s’est exilé après avoir subi le terrible châtiment infligé aux déserteurs. Il désire, lui, se défaire de ses souvenirs douloureux, et se prétend portoricain dans l’espoir de mieux s’intégrer.
À travers la trajectoire déchirante de ces deux immigrés liés par un événement traumatisant, Sinan Antoon explore ici le rapport à la patrie et à la mémoire, intime et collective.
Antoon poursuit son projet littéraire visant à reconstruire l’Histoire du point de vue des vaincus, dans la veine du marxisme mélancolique de Walter Benjamin. Il donne la parole aux “damnés” de l’Irak (...). Souvenirs éparpillés d’un peuple éparpillé, qui permettent à l’auteur de combattre l’oubli et de résister à l’effacement.
Dalia Chams, Orient XXI
UNE MÉMOIRE À SOI
POINTS FORTS
u Une belle déambulation dans les labyrinthes de la mémoire, hantés par des parfums, des chansons.
u Un roman empreint de mélancolie, comme une ode à tout ce qui est perdu.
u Un éclairage poignant sur l’histoire irakienne contemporaine.
QUELQUES CHIFFRES
u Seul le grenadier : 7 300 ex. (AS, 2017 + Babel, 2018)
À PROPOS DE SEUL LE GRENADIER
Une ode prodigieuse et sensible à l’émancipation. Élégie contemporaine d’une puissance hors du commun. Sinan Antoon a réussi le prodige de l’universalité et de l’engagement, en signant un roman d’apprentissage brillant, doublé d’un passionnant récit documentaire sur l’Irak d’aujourd’hui. Reporter de la guerre intérieure d’un garçon de vingt ans, Sinan Antoon pose la question du libre arbitre chez tout être humain. Son écriture souveraine, palpitante, délicate, traque la vie partout où elle se niche. Antoon lave ainsi son pays des affronts subis, redonne aux victimes le supplément d’âme auquel elles avaient droit. Sans doute est-ce là la magie de ce livre : ne rien cacher des ravages, et placer la littérature au plus haut des technologies de réanimation.
Marine Landrot, Télérama
L’AUTEUR
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Sinan Antoon, né à Bagdad en 1967, vit aux États-Unis. Poète, traducteur et romancier, il a très vite été propulsé au premier rang des écrivains irakiens de sa génération. Sa traduction anglaise de l’œuvre de Mahmoud Darwich lui a valu en 2012 le prix de l’American Literary Translators Association. Seul le grenadier (Sindbad / Actes Sud, 2017 ; Babel n° 1571) a reçu le prix de la littérature arabe 2017.
Littérature étrangère
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Traduit de l’allemand par Corinna Gepner
Katerina Poladjan
LA PETITE MUSIQUE DU FUTUR
À la croisée de l’Histoire et des histoires, Katerina Poladjan livre un roman russe hors du temps, une journée suspendue entre deux mondes.
LE LIVRE
Dans l’étendue sibérienne, à des milliers de kilomètres à l’est de Moscou, en un jour particulier : le 11 mars 1985, date de la mort de Konstantin Tchernenko et de l’accession au pouvoir de Mikhaïl Gorbatchev, le début d’un tournant historique que personne ne soupçonnait encore… Quatre générations de femmes se partagent une chambre dans un immeuble communautaire, une kommounalka : Janka, jeune mère célibataire, sa grand-mère Warwara, sa mère Maria et sa petite fille Kroschka. Autour d’elles gravitent les autres résidents : la famille Karisen ; un vieux professeur dont on ne sait pas grand-chose ;
Mme Liebermann ; le vieux couple Kosolapij ; et un célibataire, Matwej Alexandrowitsch, employé dans un mystérieux centre médical où l’on teste des médicaments. En ce jour décisif pour l’Union soviétique, chacun vaque tant bien que mal à ses occupations, se confronte à ses drames, ses rêves, ses peurs, ses incompréhensions. Une page se tourne, quelque chose d’autre commence, à la fois pour le pays et pour ces trajectoires intimes merveilleusement saisies par Katerina Poladjan.
POINTS FORTS
• Ce roman nous plonge dans une Russie insolite entre deux époques, le temps d’une journée de bascule, un moment de l’histoire récente où tout semblait possible, comme le calme avant la tempête.
• Katerina Poladjan a l’art de lier délicatement histoires particulières et grande histoire en mouvement, autour de personnages très attachants.
• Un vrai roman russe à l’atmosphère envoûtante. Ce texte très court fait penser aux nouvelles de Tchekhov, à Tourgueniev ou encore Boulgakov pour l’art de faire apparaître l’étrange surnaturel des réalités quotidiennes. Des références qui donnent une couleur intemporelle au roman.
• La veine surréaliste qui traverse La petite musique du futur ajoute à la magie de l’écriture tout en retenue et en élégance de Katerina Poladjan.
• Sélectionné dans la shortlist du prix Grand Continent, lauréat du prix Rheingau 2022 et du prix Chamisso/Hellerau, qui récompense la littérature contemporaine capable d’apporter de nouvelles réponses aux mutations du monde.
9 avril 2025
14 × 20,5 cm
180 pages 19,00 €
ISBN :
L’AUTRICE
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Katerina Poladjan est née à Moscou en 1971, a grandi à Rome et à Vienne, et vit aujourd’hui à Berlin. Dramaturge et essayiste, auteure de trois romans ainsi que d’un récit de voyage avec Henning Fristsch, elle est une écrivaine primée et reconnue. Son premier roman, Ici, les lions (Rivages, 2023) a été sélectionné en 2019 pour le Prix du livre allemand. Katerina Poladjan est aussi comédienne – on l’a vue notamment dans les films de Fatih Akin (Soul Kitchen, The Cut, Goodbye Berlin) qui a acquis les droits d’adaptation d’Ici, les lions.
ACTES SUD
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Couverture VO - Visuel provisoire
ANA MARTÍNEZ MUÑOZ
Valence rouge
Roman traduit de l’espagnol par Amandine Py
Enquête sur les fléaux du porno dans les quartiers interlopes d’une ville de Valence qui n’existe plus.
Le cadavre d’un caïd local qui organise le 1er festival de cinéma porno à Valence est retrouvé dans un établissement municipal. L’homme est agenouillé, des larmes noires mêlées de rouge à lèvres maculent ses joues. On suppose une vengeance et le milieu craint un déballage de ses sordides petits secrets. L’inspectrice Ferrer, qui a fui un mari violent à Madrid pour retrouver sa ville natale, est mise sur l’affaire. Les pistes semblent graviter autour de la personnalité sulfureuse de l’entrepreneur quand l’apparition du cadavre d’un notable de la vie politique valencienne vient rebattre les cartes.
PREMIER ROMAN
POINTS FORTS
u Violences faites aux femmes dans la sphère conjugale ou le milieu pornographique.
u Dépendance d’un public de plus en plus jeune à des images qui commencent à circuler chez les préadolescents et les incitent à reproduire des stéréotypes d’agressivité, de dégradation de l’image féminine et de conduites violentes.
L’AUTEURE
Ana Martínez Muñoz est née à Valence en 1982. Elle est ingénieure en informatique. Valence rouge est son premier roman.
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ACTES SUD
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LAURENT PHILIPPARIE Légitime démence
Roman
Une plongée particulièrement sombre dans l’écoterrorisme.
Sous couvert de protéger la société d’une menace écoterroriste, le capitaine Thierry Bar, flic aussi habile que dangereux, franchit une ligne fatale en exécutant le leader des “Servants de Gaïa”. Quand sa supérieure, la commandante Catherine Novac, le surprend en flagrant délit, il n’a d’autre choix que de l’éliminer.
Traqué, impitoyable et prêt à tout pour accomplir son sombre dessein, Bar élimine un à un les membres du groupuscule terroriste.
Mais l’enquête, confiée au commissaire Nicolas Novac, frère de la commandante assassinée, prend une tournure inattendue. Aidé par une experte des mouvances écologistes, Novac découvre un effroyable secret : Bar, agent double, traque les siens, les Servants de Gaïa, pour le compte d’un réseau encore plus sinistre et radical, les “Enfants de Thémis”. Dans cette descente aux enfers où les masques tombent, la frontière entre justice et folie disparaît.
Entre manipulations, jeux d’ombres et vendettas secrètes, Novac s’engouffre dans une spirale de violence et de trahison. Jusqu’où est-il prêt à aller pour venger sa sœur et arrêter Bar ? Dans cette enquête où chaque allié peut être un ennemi, la vérité ne le laissera pas indemne.
“DANS CERTAINS CAS, ON N’EST JAMAIS MIEUX SERVI QUE PAR SA PROPRE HAINE.”
POINTS FORTS
u Polar très haletant où il vaut mieux ne pas trop s’attacher aux personnages.
u Thème de l’écologie mené à son extrême.
u L’auteur étant capitaine de police, reconstitution très réaliste et détaillée d’une enquête.
AVRIL 2025
13,5 × 21,5 CM
272 PAGES
22,80 € ENV.
978-2-330-20357-3
Un polar haletant, où la quête de justice vire à l’obsession, et où la folie se fait légitime.
L’AUTEUR
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Laurent Philipparie est criminologue, commandant de police et romancier. Entré à vingt-sept ans dans la police, il commande aujourd’hui des unités de terrain dans l’agglomération bordelaise. Son goût de l’écriture, il le fait partager à des lycéens, dans le cadre de missions interministérielles. Il est l’auteur de trois romans policiers : Ne regarde pas l’ombre (Vents Salés Éditions, 2016), Lectio Letalis (Belfond, 2019 ; HarperCollins poche, 2020) et Reikiller (Plon, 2021). Légitime démence est le premier dans la collection “Actes noirs”.
ACTES SUD
“Comment les policiers font-ils pour ne pas craquer ? Comment font-ils pour ne pas se laisser contaminer par l’ultra-violence qu’ils sont voués à combattre, celle qui se répand à la vitesse d’une maladie contagieuse et contre laquelle on ne peut plus rien ?
Bien sûr ils respectent les lois, les ordres, les institutions, et ont appris à rester à leur place. À tous les niveaux, ils se serrent les coudes, encaissent les coups, absorbent les injures et s’accommodent de l’impuissance qui s’impose à eux. Mais face aux vies brisées et à la détresse permanente des victimes, les vœux de résilience deviennent parfois insupportables. Au quotidien, le poids de ce que j’ai coutume d’appeler « le sentiment du devoir inaccompli » est lourd à porter, très lourd.
En tant que policier, comme les autres, je fais de mon mieux, mais en tant qu’auteur de thrillers, je n’ai pas pu m’empêcher d’imaginer où tout ça pourrait nous mener…
Ainsi est né le personnage du capitaine Thierry Bar. Suite à une bavure, ce flic bascule dans une étrange folie et décide d’éliminer des criminels impunis. Outre la dynamique de l’intrigue, et afin que le roman garde une dimension démonstrative, je
LAURENT PHILIPPARIE
Légitime démence note d’intention
lui ai assigné pour principale cible les écoterroristes. Qu’elles soient écologistes, altermondialistes ou animalistes, les entités ultra-violentes sont toutes issues d’une cause louable pour au final commettre l’irréparable.
Grâce à l’aimable contribution d’Éric Denécé, directeur du Centre de recherche sur le renseignement, et expert de l’écoterrorisme mondial, je me suis permis, dans cette fiction, d’accélérer l’importation dans l’Hexagone de la mouvance écoguerrière venue d’outre-Atlantique et d’outre-Manche.
Le commissaire Nicolas Novac, pointure de l’IGPN, sera chargé de mettre un terme à cette confrontation sanglante, une guerre au cours de laquelle la différence entre les coupables et les victimes n’existe pas. Il accompagnera le lecteur dans les rouages sophistiqués, terribles et insoupçonnables de la contestation ultra-violente.
Si ce thriller propose une réponse, ce n’est que celle du pire…” L. P
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En librairie le 2 avril 2025
14 x 20,5 - 256 pages - 21 €
ISBN : 978-2-8126-2676-0
rayon / Littérature policière, roman noir mots clés / liberté - prison - culpabilité résilience - accident - meurtre - précarité - sœur sororité - récidive - addiction - alcool
Percer la nuit
Carole Agari
[premier roman]
Retour à la vie d’une meurtrière entre le souvenir d’une sœur trop magnétique et trop aimée, et l’animosité d’un père aux passions troubles.
Six ans auparavant, Johanne a été condamnée pour homicide. Elle n’a que des souvenirs parcellaires de « l’accident » qu’elle a provoqué sous l’emprise de l’alcool et des psychotropes. À sa sortie de prison en libération conditionnelle, elle doit revenir dans la métropole où elle a grandi. En marge des grands chantiers, à l’image des précaires qu’elle côtoie, elle se bat seule pour gagner sa liberté pas à pas. Mais confrontée aux lieux de son passé et de son crime, où la guettent l’ombre d’une sœur trop magnétique et l’animosité d’un père aux passions troubles, sa mémoire la taraude. Et avec ses hantises et ses doutes, la menace d’une récidive. Que s’est-il vraiment passé six ans plus tôt ?
Dans le décor d’une cité portuaire où le sauvage ne cesse de le disputer à l’urbanité, Carole Agari plante un premier roman d’une splendide et bouleversante humanité.
Carole Agari est scénariste, réalisatrice de films de fiction et de documentaires, monteuse. Elle coordonne également des résidences d’écriture de scénario. Elle vit dans le Lot. Percer la nuit est son premier roman.
• Après des autrices comme Caroline Hinault ou Valentine Imhof, Carole Agari entre en littérature avec un polar d’une grande puissance narrative.
• Un personnage féminin original, puissant, ambivalent, qui s’inscrit dans le surgissement d’un nouveau type d’héroïnes.
• Un polar social qui saisit le monde de la précarité (les salariés de la distribution de prospectus) et de la petite délinquance.
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Paula L. Woods
INNER
CITY BLUES
Premier livre de la série mettant en scène l’inspectrice noire Charlotte Justice de la LAPD, récompensé par le prix Macavity du meilleur premier roman policier en 1999, offrant une peinture saisissante des émeutes de Los Angeles de 1992.
LE LIVRE
Voici l’inspecteur Charlotte Justice, une femme noire au sein de la police très blanche, très masculine et parfois très raciste de Los Angeles. Quarante-huit heures après le début des émeutes, elle et ses collègues sont épuisés.
Elle sauve le médecin noir Lance Mitchell, qui ne respecte pas le couvre-feu, d’un passage à tabac potentiellement mortel de la part de certains officiers blancs, avant de découvrir à proximité le corps d’un ancien radical, Cinque Lewis, un voyou qui, des années auparavant, avait assassiné son mari
et sa jeune fille. S’agissait-il d’une fusillade aléatoire, ou Mitchell était-il responsable ? Et qu’est-ce qui a ramené Lewis dans une ville qu’il avait fuie depuis longtemps ? L’enquête de Charlotte pour découvrir la vérité sur la mort de Cinque va la mettre en porte-à-faux avec la hiérarchie de la LAPD, la plonger dans les méandres de la politique des gangs de Los Angeles, et l’entraîner dans des eaux émotionnelles profondes avec l’associé de Mitchell (et son ancienne flamme), le Dr Aubrey Scott.
POINTS FORTS
• Premier roman d’une nouvelle autrice afro-américaine entrant au catalogue.
• Début d’une série de quatre tomes.
• Un roman récompensé à sa sortie en 1999 par le prix Macavity.
• Une peinture réalistes des émeutes de Los Angeles par une autrice contemporaine des événements.
• Une formidable série policière qui fut dans la liste des best-sellers américains mais injustement méconnue à l’étranger.
• Paula L. Woods a été la première autrice à mettre en scène une policière noire dans un polar.
ON EN PARLE
• « Un rythme rapide, plus tordu qu’un bretzel. L’histoire porte autant sur la race et le racisme à Los Angeles que sur le crime. » Los Angeles Times
• « L’inspecteur Justice peut tenir son rang parmi des types aussi durs à cuire que Kinsey Milhone, Kay Scarpetta et Christy Love. » Le Dallas Morning News
• « Un cocktail d’originalité, d’énergie et d’écriture soignée. » Harlan Coben
09 avril 2025
15,5 × 22,5 cm 450 pages 22 € ISBN :
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L’AUTRICE
Paula L. Woods, née à Los Angeles en 1953, est membre de Mystery Writers of America, de l’International Association of Crime Writers et de Sisters in Crime. Sa série mettant en scène Charlotte Justice, écrite entre 1999 et 2006, compte quatre volumes. Également critique littéraire et éditrice, on lui doit quatre anthologies de littérature afro-américaine.
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PASCAL DESSAINT
L’ENVERS DE LA GIRAFE
Dans un quartier populaire de Toulouse, quatre personnages habités par leurs obsessions vont se croiser. Leurs destins vont basculer.
LE LIVRE
Dans un quartier populaire de Toulouse, Gaspard est chargé de la vidéo surveillance d’un carrefour. Il voit des choses curieuses et apprend avec stupeur que sa femme a un amant depuis longtemps. Lucas, lui, se passionne pour les girafes dont il a fait un objet d’étude mais sa vieille mère acariâtre lui pourrit la vie, un vrai cauchemar. Zélie a pour spécialité de se montrer à son balcon et de se lancer dans des combats environnementaux aussi sincères que dérisoires, à la consternation de son compagnon Pierre qui est transporteur
spécialisé en matières dangereuses. Enfin, il y a celui qu’on surnomme « L’Homme à la craie », un botaniste qui parcourt le quartier armé d’un bâton de craie pour répertorier les « mauvaises herbes » qui poussent ça et là. Il a vécu un drame et est peut-être sur le point d’en vivre un autre car il est à couteaux tirés avec son voisin. Le destin va mettre en présence ces quatre obsessionnels, ça ne peut pas bien se passer.
POINTS FORTS
• Retour au roman noir décalé et humoristique pour Pascal Dessaint après la tragédie relatée dans 1886, l’affaire Jules Watrin.
• Portrait de quatre personnages obsessionnels et loufoques, que Pascal Dessaint rend très vivants et imprévisibles.
• Un univers fantaisiste et décalé, souvent drôle, mais où le drame s’invite.
• Une narration polyphonique qui n’est pas un artifice car l’intrigue repose sur des quiproquos et des interprétations erronées de la réalité ce qui crée des effets d’ironie dramatique.
• Un livre dans lequel Pascal Dessaint revisite ses propres obsessions et ses engagements environnementaux avec distance et autodérision.
• Dans l’esprit drolatique du Bal des frelons (près de 7000 ex vendus).
ACTUALITÉ
• Parution simultanée de 1886, l’affaire Jules Watrin en poche littérature française.
2 avril 2025
15,5 × 22,5 cm
290 pages 21,00 €
ISBN :
L’AUTEUR
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Pascal Dessaint est l’un des auteurs incontournables du roman noir français, récompensé, entre autres, par le Grand Prix de littérature policière et le prix Mystère de la critique. Il a été l’un des premiers à mettre en avant les questions environnementales dans ses livres, avec en particulier Mourir n’est peut-être pas la pire des choses, une enquête du capitaine de police Félix Dutrey que l’on retrouve dans une série de romans toulousains. On lui doit également des romans noirs sociaux comme Les Derniers Jours d’un homme ou Le chemin s’arrêtera là (prix Jean Amila-Meckert, prix Sang d’encre). Passionné par l’histoire sociale (il est historien de formation), il continue d’en faire la matière de ses livres comme dans Un colosse et dans 1886, l’affaire Jules Watrin.
WAJDI MOUAWAD
Journée de noces chez les Cromagnons (NE)
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Alors que les explosions se rapprochent, qu’un franc-tireur prend pour cible leur appartement, que les vitres éclatent et que l’électricité se fait erratique, une famille libanaise se prépare à fêter les noces de sa fille. On égorge avec des ciseaux le mouton récalcitrant qui sera servi cru aux invités, on épluche les patates pourries, on farcit les courgettes et les aubergines, on revêt à demi ses plus beaux atours, on tente de réveiller la belle narcoleptique. On attend – comme on le ferait pour Godot – l’arrivée du fiancé imaginaire, un riche étranger affublé de différents prénoms ; on attend sans l’attendre l’arrivée de la paix inespérée ou de la fin libératrice.
Dans cette toute première pièce de Wajdi Mouawad sont déjà en germe les rhizomes de son univers dramaturgique : le cycle des violences guerrières et domestiques, le tragicomique perché sur l’horreur et l’humour corrosif, la distance irréconciliable entre les enfants et les parents, le legs d’une douleur et d’une colère dont la sublimation onirique est la seule issue possible…
POINTS FORTS
u Nouvelle édition d’une pièce de Wajdi Mouawad publiée chez Actes Sud-Papiers/Leméac en 2011, réécrite en 2023, en écho à la guerre qui sévit aujourd’hui au Moyen-Orient.
u Une pièce de jeunesse, loin des dernières grandes fresques de Mouawad, où l’on voit éclore les thématiques qui vont jalonner son écriture : la violence de la guerre, le déracinement, la folie, la fuite dans le monde des rêves... dans la lignée des Mainsd’Edwige.
u Incendies(500 000 ex.), Tousdesoiseaux(45 000 ex).
u 40 ans d’Actes Sud-Papiers : présence de l’auteur au théâtre de La Colline le 12 mai et à Princeton en sept.
ACTUALITÉ
u La pièce sera présentée au théâtre de La Colline du 29 avril au 22 juin, dans une mise en scène de l’auteur, en arabe, par une distribution essentiellement libanaise.
L’AUTEUR
Comédien, metteur en scène, directeur de La Colline – théâtre national, Wajdi Mouawad est l’auteur notamment du quatuor épique Le Sang des promesses (Littoral, Incendies, Forêts, Ciels) et du roman Anima (2012). Publiée en coédition par Leméac et Actes Sud, traduite en plusieurs langues, son œuvre a été saluée par de nombreuses récompenses.
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CAROLINE GUIELA NGUYEN
La Vérité suivi de Enfance-Archive
À travers La Vérité et Enfance-Archive, Caroline Guiela Nguyen, directrice du TNS depuis 2023, continue d’explorer le rapport que nous entretenons avec le secret, l’affabulation et l’altérité. Le langage, les langages, restent la clé de voûte de sa réflexion esthétique.
Dans La Vérité, une jeune enfant prend le rôle contraint d’interprète entre sa mère, roumaine, et le corps médical français, qui lui annonce que son cœur est atteint d’une grave maladie. La petite fille s’enferme alors dans le cercle irrémédiable du mensonge, pour se prémunir des invectives du système scolaire à son égard autant que pour préserver sa mère de la violence de cette réalité implacable. Arrachée à l’optimisme candide de l’enfance, la petite fille est précipitée dans la ronde déchaînée des adultes, aux prises avec un langage piégeux et dangereux. Sous-tendent ce texte hybride, où dialogue et narration se complètent, le vertige d’une tour de Babel imprenable.
Enfance-Archive se déroule au Bureau international de l’Enfance, où se côtoient des familles désireuses d’adopter un enfant et des adultes adoptés à la recherche de leurs origines. Se bousculent alors, au milieu des tumultes géopolitiques actuels, des réflexions autour de la définition de la famille et des enjeux de l’adoption : comment reconnaître l’exil attaché à la vie de ces enfants déracinés ?
L’AUTRICE
Autrice, metteuse en scène, réalisatrice, directrice du Théâtre national de Strasbourg (TNS) depuis septembre 2023, Caroline Guiela Nguyen étudie d’abord la sociologie, puis intègre l’école du TNS. En 2009, elle fonde la Cie des Hommes Approximatifs, soucieuse de mettre au plateau des visages et des corps habituellement absents, et convaincue de la puissance de la fiction tout en étant attentive à raconter le monde tel qu’il se présente.
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POINTS FORTS
u Entre conte narré et incursions dialogiques, la forme hybride de La Vérité suggère l’évolution du geste d’écriture de l’autrice, qui se rapproche de plus en plus de la littérature romanesque.
u Enfance-Archive propose un point de vue singulier sur l’adoption et encourage à mettre en perspective le don charitable qu’il représente en Occident.
u Caroline Guiela Nguyen a reçu le prix Transfuge du meilleur livre scène en 2024 pour sa pièce Lacrima.
u Un théâtre cardiaque, essai publié en 2023 sous la forme d’un beau livre, revient sur le geste artistique de l’artiste.
u 40 ans d’Actes Sud-Papiers : présence de l’autrice au Festival international de théâtre à Shizuoka (Japon) en avril et au Carrefour international de théâtre à Québec en mai où seront organisés des événements autour de l’anniversaire de la collection.
ACTUALITÉS
u L’adaptation du conte LaVérité sera créée, dans une mise en scène de l’autrice, au Théâtre national de Strasbourg du 23 au 30 avril, puis en tournée au Théâtre de la Ville, à Paris, du 2 au 15 juin.
u À partir du 9 avril 2025, le Théâtre de la Schaubhüne, à Berlin, organisera un focus autour du travail de Caroline Guiela Nguyen avec LesEngloutis, Saigon, Enfance-Archive, Lacrima et La Vérite.
Stéphanie Garzanti
POÈMES
KARAOKÉ
POÈMES KARAOKÉ
Stéphanie Garzanti
Stéphanie Garzanti propose soixanteet-un poèmes écrits faux comme on chante faux au karaoké, en se moquant bien de la justesse mais avec entrain, en y mettant tout son cœur.
Les alexandrins n’ont d’alexandrins que le nombre de pieds mais ignorent la césure à l’hémistiche, pas vraiment de quatrains réglementaires, ni de sonnets organisés mais des vers libres… ou qui essaient de l’être.
Couverture provisoire
Couverture provisoire
Préfacé par Elitza Gueorguieva
96 pages / 130 x 210 mm
15 euros TTC
ISBN 978-2-38669-000-6
Le recueil regroupe des énonciations, des déclarations, des couleurs en prisme qui rayonnent, toutes sortes d’espèces familières, des animaux domestiques et des plantes ordinaires. Il cherche l’unisson sans être sûr de toujours bien y parvenir. Stéphanie Garzanti réinvente ainsi, en le dépassant, le binarisme nature/culture. Le tout dans une langue drôle, décalée, enjouée et plastique que l’autrice/artiste manie avec une forme de virtuosité et de gourmandise.
L’AUTRICE
À propos de Petite Nature
« Petite Nature est une « collection de cristaux sensibles. »
Collateral
« Petite Nature est une série d’instantanés dans lesquels on croise aussi bien Dalida que Wittig ou un paon qui mange du popcorn. »
Friction magazine
Explorant les cinq sens - plus un sixième en bonus -, c’est un livre de la solitude, celle qui vous fait apprivoiser les araignées et parler aux fleurs, un livre du quotidien, de l’observation du réel le plus proche, et de l’amour, celui qui vous donne l’élan d’oser la poésie, d’y trouver une compagne. Une tentative pour dire, écrire et proclamer, rendre son rythme aux désirs. Car poèmes karaoké est aussi et peut-être surtout un recueil d’amour fou et sensuel, sur l’attente et la distance qui séparent les amantes.
Stéphanie Garzanti vit et travaille à Paris. Elle a étudié aux Beaux-Arts de Lyon et à l’École du Magasin à Grenoble. Elle développe depuis quelques années un travail de dessin qui mêle reproductions d’oeuvres issues de l’histoire de l’art et textes-slogans prélevés dans l’espace public qu’elle associe pour créer des images qui tentent de renouveler le sens que nous attribuons habituellement aux représentations. Elle pratique également l’écriture expérimentale et poétique, notamment dans le cadre de l’atelier « How To SupPress University Writing ».
Ces dernières années, elle a beaucoup travaillé à renouveler l’intérêt autour de Monique Wittig dont elle est une des grandes connaisseuses.
LA PRÉFACIÈRE
Née à Sofia (Bulgarie) en 1982, Elitza Gueorguieva vit depuis vingt ans à Paris. Elle a reçu le Prix SGDL André Dubreuil du premier roman pour Les cosmonautes ne font que passer (Verticales, 2016). Depuis, elle a réalisé deux documentaires : Chaque mur est une porte et Notre endroit silencieux, autour de l’écriture du roman Dans l’eau je suis chez moi d’Aliona Gloukhova. Son deuxième roman, Odyssée des filles de l’est est paru en 2024. Sorcières
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• après la publication de Petite Nature et l’ouverture de la collection Sorcières à la poésie avec succès, parution du premier recueil de poèmes de Stéphanie Garzanti.
• évoquant l’art, les couleurs, les animaux, la nature, la musique ou encore la cuisine, dans une langue drôle et décalée, l’autrice réinvente, en le dépassant, le binarisme nature/ culture, avec une forme de virtuosité et de gourmandise.
• un recueil d’amour fou et sensuel, sur l’attente et la distance qui séparent les amantes. Des thèmes classiques, que l’autrice revisite avec beaucoup de fraîcheur et de profondeur.
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Guillaume Apollinaire Poèmes d’amour et de guerre
Une anthologie inédite, empruntant à trois recueils emblématiques (Alcools, Calligrammes et Poèmes à Lou), pour rendre accessible aux élèves de collège l’œuvre de l’un des plus grands poètes du xxe siècle.
Poète lyrique et poète de la modernité, Guillaume Apollinaire (1880-1918) est mobilisé dans la Première Guerre mondiale dès le mois de décembre 1914. Bientôt, les vers du promeneur parisien s’ouvrent au spectacle des tranchées et des attaques au gaz. L’auteur ne cesse de jouer de toutes les ressources de la langue pour évoquer l’amour perdu ou éloigné, et rendre compte d’une expérience sensible des événements.
AVRIL 2025
13 × 18 CM
128 PAGES
4,90 € ENV.
978-2-330-20339-9 -:HSMDNA=WUXX^^:
Anthologie
Dossier pédagogique de Caroline Allingri-Machefer
Planches de bande dessinée de François Olislaeger Édition avec cahier photos
Empruntant à Alcools, Calligrammes et aux Poèmes à Lou, cette édition est une invitation à découvrir l’itinénaire artistique et personnel de l’auteur.
Parcours guidé dans une œuvre foisonnante, elle en propose une exploration en quatre temps : le renouvellement du lyrisme, le témoignage poétique d’un combattant, la célébration des pouvoirs de l’amour et l’esthétique de la surprise. Par toutes ces voies, le poète revivifie le langage, métamorphose le réel, résiste à l’horreur et éveille les sens du lecteur…
L’ARTISTE INVITÉ
François Olislaeger, l’auteur des planches qui précèdent les poèmes, est né à Liège, en Belgique, et vit aujourd’hui entre Paris et Mexico. Diplômé de l’École d’arts graphiques Emil-Cohl de Lyon, il travaille pour la presse (Le Monde, Libération, Les Inrockuptibles, Beaux-Arts Magazine…) et publie régulièrement des reportages dessinés. Dans la collection « Les Ateliers d’Actes Sud », il a déjà collaboré au recueil de poèmes de Joachim du Bellay, Sonnets d’amour et d’exil.
POINTS FORTS
u Pas d’édition similaire sur le marché.
u Livre promu dans Le Livre de l’enseignant envoyé aux 44 000 professeurs de français et documentalistes de collège au printemps 2025.
u Bonnes ventes de la poésie dans la collection : plus de 6 600 ex. expédiés depuis parution en août 2023 pour les Poésies de Louise Labé ; plus de 12 300 ex. expédiés depuis parution en août 2021 pour les Sonnets d’amour et d’exil de Joachim du Bellay.
Public(s) ∕ programmes
3e
• Agir dans la cité
• Visions poétiques du monde
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FOCUS SUR LE MOIS DE SEPTEMBRE 2024
Une bonne rentrée, avec 48 500 exemplaires vendus (GFK)
Une progression régulière des ventes sur le mois de septembre, d’année en année
Une part de marché désormais de 3 % sur ce mois, équivalente à celle d’éditeurs historiques du secteur
![](https://assets.isu.pub/document-structure/250207103945-8815f1d27c7ce6e839489a0c7d9bc8e0/v1/1e79329473c9d30f39268675b2d161a8.jpeg)
TITRES DANS LE DÉGRESSIF DES MEILLEURES VENTES PARASCOLAIRES
DE SEPTEMBRE 2024, TOUTES ÉDITIONS CONFONDUES
![](https://assets.isu.pub/document-structure/250207103945-8815f1d27c7ce6e839489a0c7d9bc8e0/v1/b0b288370456394741739caf5b5eb75f.jpeg)
Classement éditeurs – Classiques pédagogiques
à fin septembre 2024
![](https://assets.isu.pub/document-structure/250207103945-8815f1d27c7ce6e839489a0c7d9bc8e0/v1/a049281fd09f14e03af4fcf1965c6d49.jpeg)
![](https://assets.isu.pub/document-structure/250207103945-8815f1d27c7ce6e839489a0c7d9bc8e0/v1/24d4fbae194cab70a0619f64464ce71e.jpeg)
Jean-Michel Ribes Musée haut, musée bas
Mêlant le burlesque au grinçant, Jean-Michel Ribes donne à voir une galerie de personnages hauts en couleur (artistes, visiteurs, conservateurs et guides) évoluant dans le grand bazar de la culture exposée sous toutes ses facettes. Une proposition inédite au lycée.
Tout le monde se presse dans le musée imaginaire de Jean-Michel Ribes, qui juxtapose sans vergogne les Égyptiens et la Joconde, Giacometti et les dinosaures, Le Caravage et José…
Au royaume de cette comédie, les bons mots font mouche, Vénus rime avec « minus » et l’irrespect règne en maître.
POINTS FORTS
u Seule édition parascolaire de la pièce.
u Édition promue dans Le Livre de l’enseignant envoyé aux 17 000 professeurs de français et documentalistes de lycée au printemps 2025.
u Bonnes ventes de l’édition « Babel » : environ 1 500 exemplaires par an. u 45 500 ex vendus de la pièce depuis sa parution en 2004.
AVRIL 2025
13 × 18 CM
224 PAGES
4,90 € ENV.
978-2-330-20334-4 -:HSMDNA=WUXXYY:
Texte intégral
Dossier pédagogique de Delphine Urban
Planches de bande dessinée de Stéphane Trapier Édition avec cahier photos
Mais plus que les œuvres d’art, ce grand parcours muséal donne à voir ceux qui viennent les admirer : qu’elle passe devant les tableaux et les commente ou qu’elle se situe dans les coulisses, dédiée à l’entretien ou à l’accueil des visiteurs, c’est toute la société qu’embrasse Jean-Michel Ribes. Au détour des salles, se font et se défont des couples, s’exposent les travers du monde du travail et s’expriment les difficultés à saisir la création contemporaine…
Dans cette exploration, le dossier de l’édition permet d’approfondir la compréhension du texte et du jeu social. Ce volume propose aussi des éclairages sur les artistes et œuvres cités, qui contribueront à faire du lecteur un amateur d’art éclairé !
L’ARTISTE INVITÉ
Stéphane Trapier, l’artiste invité de cette édition, est diplômé de l’École nationale d’art de CergyPontoise. Ses illustrations sont publiées dans la presse (Le Monde, Télérama, Le 1 Hebdo, XXI) ; il est également auteur de bandes dessinées dans Fluide Glacial. Fidèle collaborateur de Jean-Michel Ribes, il a réalisé toutes les affiches du Théâtre du Rond-Point lorsque celui-ci en assurait la direction (2001-2022).
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2de
• Le théâtre du xviie siècle au xxie siècle
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