Diffusion ACTES SUD Mai 2025

TOUS LES VISUELS PRESENTÉS DANS CE DOCUMENT SONT PROVISOIRES & PEUVENT NE
PAS REFLÉTER LA FINALITÉ DES PROJETS ÉDITORIAUX
Les visuels qui n’apparaissent pas sont toujours en cours de développement

TOUS LES VISUELS PRESENTÉS DANS CE DOCUMENT SONT PROVISOIRES & PEUVENT NE
PAS REFLÉTER LA FINALITÉ DES PROJETS ÉDITORIAUX
Les visuels qui n’apparaissent pas sont toujours en cours de développement
Roman
Avec Ajisaï, Aki Shimazaki entame un nouveau cycle romanesque tout en sensualité et en mélancolie.
Lorsque Shôta, étudiant en littérature qui aspire à une vie d’écriture, apprend que sa famille se heurte à des difficultés financières, il doit se résoudre à trouver un emploi. Face à l’incertitude d’une carrière universitaire, il tient bon et commence à enseigner dans une institution privée. Se présente alors à lui la chance inespérée d’occuper une dépendance de la maison de campagne d’un couple marié, contre de menus services. C’est là qu’il rencontre Madame Oda, la propriétaire, une professeure de piano d’une beauté qui le bouleverse au premier regard – une rencontre digne des plus beaux romans d’amour.
C’est quand on la compare à nos contemporains qu’on se rend compte de son talent : on ne croise pas tous les jours un écrivain aussi délicat. Il est temps de découvrir ce cas unique de la littérature francophone.
Louis-Henri de la Rochefoucauld, L’Express
Chaque année, Aki Shimazaki nous aimante à ses livres si fins, par leur petit nombre de pages comme leur extrême acuité. […] Son art d’inscrire la brusquerie des émotions dans le feutré des phrases. Il serait étonnant qu’elle ne concocte pas de cinquième cycle romanesque… Alors patience… espoir.
Marine Landrot, Télérama
NOUS REVIENT AVEC UN TOUT NOUVEAU CYCLE ROMANESQUE
u Une histoire d’amour bouleversante, nimbée d’une grande sensualité où un jeune homme découvre la passion, jusqu’alors inexistante dans sa vie.
u Un texte empreint de tristesse et de mélancolie, bercé par de grands morceaux de musique, dans une atmosphère hors du temps peuplée de fantômes.
u Devenue incontournable en vingt romans, Aki Shimazaki est cet écrivain d’une discrétion médiatique rare qui a pourtant su conquérir le cœur de millions de lecteurs à travers le monde.
u Parution simultanée de No-no-yuri en Babel.
u Cette nouvelle parution sera accompagnée d’un important dispositif marketing.
u Cycle Le Poids des secrets : 650 000 ex. (AS + Babel)
u Cycle Au cœur du Yamato : 280 000 ex.(AS + Babel)
u Cycle L’Ombre du chardon : 230 000 ex. (AS + Babel)
u Cycle Une clochette sans battant : 130 000 ex. en édition courante
L’AUTRICE
Née au Japon, Aki Shimazaki vit à Montréal depuis 1991. Dès sa première pentalogie, Le Poids des secrets, comprenant les romans Tsubaki (prix Hervé Foulon-Un livre à relire 2021), Hamaguri (prix Ringuet), Tsubame, Wasurenagusa (prix Canada-Japon) et Hotaru (prix littéraire du Gouverneur général du Canada), elle compose une œuvre importante et singulière, publiée par Actes Sud. On y retrouve également Au cœur du Yamato, L’Ombre du chardon et Une clochette sans battant – qui comporte Suzuran (2020, prix Canada-Japon), Sémi (2021), No-no-yuri (2022), Niré (2023) et Urushi (2024). Ajisaï entame un nouveau cycle romanesque.
Aki Shimazaki demeure discrète mais nous pouvons compter sur la fidélité des journalistes, de plus en plus nombreux, qui la suivent + premier volet d’une nouvelle pentalogie qui attisera certainement leur curiosité.
• Posts sur les réseaux sociaux - inclus dans une opération sur le thème du Japon.
• Mise en avant dans la newsletter grand public.
• Campagne de sponsoring sur Méta.
• Opération Japon avec Babelio.
COMMUNICATION PRESSE, TV & RADIO
Quotidiens : Le Monde des livres – Le Figaro littéraire – Libération – La Croix…
Hebdos : Le Nouvel Obs – L’Express – Télérama – Télé Z – Le Parisien week-end…
Presse féminine : Elle – Madame Figaro – Marie Claire – Psychologies – Biba – Notre temps – Femme actuelle –
Version Femina – Avantages – Fémitude – Modes & Travaux – Marie France – Mieux pour moi – Simple Things…
Mensuels culture : Lire Magazine – LH Le Magazine – Transfuge – Le Français dans le monde
PQR : Ouest France – DNA – Le Dauphiné libéré – La Charente libre – La Voix du Nord – Centre Presse – La Marseillaise…
Presse belge et suisse : Le Soir – La Libre Belgique – Le Temps – Focus vif – Flair – Le Quotidien…
Radios : France Bleu (des chroniques) – RCF (chroniques) – France Info TV – Europe 1…
Presse communautaire Asie : AsieExpo – Le Journal du Japon – Koï – Zoom Japon
Trade marketing
Un blad de 6 pages offert, une invitation à explorer les différents cycles romanesques d’Aki Shimazaki.
Office : 07/05/2025
9782330207984
Cette brochure recto verso présente les quatre cycles déjà existants :
- Le Poids des secrets
- Au cœur du Yamato
- L’Ombre du chardon
- Une clochette sans battant
Et celui à venir, inauguré par Ajisaï
>Tous les livres écrits par Aki Shimazaki.
Au recto : une présentation par page de chaque cycle.
Au verso : la couverture utilisée pour chaque coffret.
Elle pourra s’utiliser comme telle, pour donner à vos clients, mais également pour affichage ou à poser en vitrine.
Où va Moby-Dick ?
Récit
Suivre, de mains en mains, le trajet imprévisible d’un roman légendaire.
Un livre circule de 1851 à nos jours, de New York à la Belgique en passant par la France et Saint-Pétersbourg. Comme Aladin dans sa lampe merveilleuse, le narrateur du roman suit l’odyssée de son ouvrage qui passe de mains en mains (parmi lesquelles celles de Melville, Giono, Christophe Chabouté, Michel Wittock, Yannick Haenel, etc.). Il est vendu, offert, perdu, trouvé, volé, caché, prêté, enseigné, traduit, illustré, oublié ou mis au rebut ; parfois aussi, il sert de talisman ou de reliquaire. Il traverse les époques et les vicissitudes du monde en observateur. Il côtoie aussi d’autres livres sur les rayonnages avec lesquels il entre en dialogue.
Ainsi donc, où va Moby-Dick ?
Dans un geste de fantaisie, mais non sans s’appuyer sur des faits réels, Myriam Watthee-Delmotte invente à l’exemplaire original de Moby-Dick des pérégrinations géographiques, temporelles – et mentales, en donnant voix à Ishmaël, le seul rescapé du naufrage du baleinier. Il sait qu’il n’est pas innocent, ni intact, mais indemne : il a échappé à la damnation. Témoin de la cruauté du destin, de la gangrène de la violence, de l’étouffement des consciences par la peur, il entrevoit ce qui permet de les surmonter, et qui l’a sauvé. Un récit captivant sur la place des livres dans nos vies et sur celle de Moby-Dick dans les chefs d’œuvre de la littérature mondiale.
13,5 × 22,3 CM
320 PAGES
22 € ENV.
978-2-330-20680-2
L’essai (sur la mort) de Myriam Watthee-Delmotte nous propose d’en explorer les ombres et les lumières à travers la littérature, convaincue que celle-ci agit. Elle creuse les sens multiples d’une œuvre romanesque ou poétique, d’un témoignage allié à une fiction, pour nous permettre d’aborder la mort les yeux ouverts, ainsi que nous y invite Marguerite Yourcenar. Au départ de cette réflexion de longue haleine, très structurée et documentée, le suicide brutal d’un ami et la quête d’un langage pour supporter l’intolérable, de mots qui permettraient de surmonter l’absurde, sans accuser rien, ni personne.
Revue Études
u 17 étapes du road movie imprévisible d’un livrenarrateur de sa propre épopée.
u 15 illustrations dont des dessins de Chabouté.
u Audace, passion, sensibilité et joyeuse érudition.
u Dépasser la mort. L’agir de la littérature : Prix triennal de la Communauté française de Belgique, 2023.
L’AUTEURE
Myriam Watthee-Delmotte est directrice de recherches du Fonds national de la Recherche Scientifique belge, professeure à l’Université catholique de Louvain où elle a fondé le Centre de Recherche sur l’Imaginaire, et Membre de l’Académie royale de Belgique. Elle a consacré de nombreux ouvrages et colloques à l’œuvre de Henry Bauchau, dont elle a créé le Fonds d’archives de Louvain-la-Neuve. Chez Actes Sud ont paru Henry Bauchau, sous l’éclat de la Sybille et Dépasser la mort. L’agir de la littérature.
Roman
Quand vient la haute saison, la vie hors champs des habitants d’une station balnéaire.
Une station balnéaire, le temps d’un été. La narratrice, adolescente, ne vit plus avec sa mère (qui ne sort plus de chez elle – obsédée par la chasse aux poussières), mais avec Gigi, qu’elle aide dans sa boutique de souvenirs. “Ici, dès le plus jeune âge, on nous fait répéter la musique des commerçants qui vous souhaitent dans un sourire la belle journée en vous remerciant. Alors quand Gigi me laisse aller derrière la caisse, je sais très bien mon rôle. Il suffit de faire le grand sourire et la voix aiguë qui chante. Plus c’est niais, plus ça plaît. Et hop la petite pièce dans la tirelire-bateau ! Mais ça quand même ce n’est pas souvent car plus ils en ont, moins ils en donnent.”
Les touristes, Cindy Paréo, Fonfon et sa bande… font partie du quotidien de l’adolescente.
Un jour, alors qu’elle accompagne Gigi dans la maison de vacances de Madame (dont elle s’occupe quand celle-ci est absente), la narratrice va appuyer sur les touches d’un piano. Révélation : “Tous les mots de ma tête se sont mis à sortir de ma bouche. Je suis devenue hors mesure.” Un état que la jeune fille, comme libérée, va chercher à retrouver en s’introduisant à nouveau, seule, chez Madame.
À travers ce deuxième roman, Valérian Guillaume poursuit son exploration de nos sociétés de consommation, dans une langue particulièrement vivante, mouvante, enthousiasmante. Sur les talons de ses personnages, toujours un peu en décalage, il sonde notre rapport au monde – avec une poésie très personnelle et percutante.
u Un jeune auteur reconnu (et récompensé) pour son travail au théâtre.
u Une voix poétique et singulière.
u Des thématiques actuelles.
u En résidence au Théâtre National de la Colline jusqu’en juillet 2025, où il présentera en mai-juin la forme itinérante de QUI C’EST CELUI-LÀ – monologue sur les rails.
u Valérian Guillaume est artiste associé au Théâtre de la Cité Internationale à Paris.
TTT - On ne connaissait pas Valérian Guillaume. Ce jeune auteur qui a fondé sa compagnie de théâtre en 2019, qui écrit des spectacles de marionnettes, tout en étant scénariste de bande dessinée, a du talent. Il faut le suivre.
Emmanuelle Bouchez, Télérama (sur l’adaptation scénique de Nul si découvert)
L’AUTEUR
Auteur, metteur en scène et comédien, Valérian Guillaume dirige depuis 2019 la compagnie Désirades, avec laquelle il a notamment créé Capharnaüm – poème théâtral et Richard dans les étoiles, pièce lauréate Artcena et prix Célest’1.
Il a également signé des pièces comme Peplum médiéval pour Olivier Martin-Salvan, écrit pour l’opéra et la bande dessinée (L’Ombre des pins, avec Cécile Dupuis, Rivages – Virages graphiques, 2023). En 2020, il publie son premier roman, Nul si découvert (L’Olivier) qu’il a adapté pour la scène. Il vit à Paris.
“J’ai rencontré L. dans le cadre d’un atelier d’écriture. Dès la première séance, L. m’a dit qu’elle ne voudrait pas écrire. Pourtant, elle n’a pas manqué une seule séance. Chaque semaine, elle venait assister à l’émergence des écrits et des dessins des autres participants. Elle n’a jamais tracé le moindre signe sur sa feuille. Un jour, je lui ai donc demandé ce qui la poussait à venir. Elle m’a répondu qu’elle voulait que quelqu’un écrive son histoire. D’abord amusé, j’ai cru à une plaisanterie que l’on dit comme ça. Mais L. insistait, si bien qu’un jour, je l’ai écoutée. J’ai été saisi. L. a environ mon âge. Elle a beaucoup bougé de sorte que son visage est marqué par tous les chemins qu’elle a arpentés. Elle dit qu’elle ne trouve pas sa place, qu’elle est inadaptée et qu’elle ne rentrera jamais dans les cases d’un formulaire. L. m’a retracé ses voyages, ses détours et ses bifurcations. Il s’est trouvé que nous venions du même endroit. Comme moi, elle avait grandi dans cette ville de bord de mer dont la population est multipliée par dix de juin à septembre. Au fur et à mesure de nos rencontres, L. m’a raconté son adolescence tumultueuse avec une famille absente et les excès qui furent les siens. Peu à peu, elle m’a replongé dans ces souvenirs de jeunesse et cet imaginaire estival. L. m’a raconté ses incursions répétées à l’intérieur des
maisons secondaires nichées dans ce paysage maritime. Elle m’a parlé de cette passion pour ces intrusions qui développait son goût du risque et de l’adrénaline. Ce fut l’étincelle qui m’a alors offert le socle pour rêver la trame de ce récit. Ces conversations m’ont aussi et surtout donné le désir de travailler la voix de l’adolescence. Cette période de l’existence est un moment où les adultes savent, choisissent et décident pour nous. Le chemin vers l’identité est semé de doutes et de révoltes. Je voulais aussi aborder la question de l’accès à l’expression artistique chez les plus jeunes dans les milieux sociaux défavorisés. Je suis toujours très impressionné par les parcours de vie traversés tout à coup par une vocation. Je me suis inspiré de personnes rencontrées qui se sont émancipées de leur situation ou contexte familial par un appel puissant, une passion qui les tendent vers un destin qu’ils ou elles n’auraient pas eu sans cette impérieuse nécessité de suivre cette voix du dedans. Soudain, quelqu’un se lève et se dit : « C’est ça que je veux faire. » J’avais envie d’écrire ce moment de vertiges et d’évidence où une passion éclot et transforme pour toujours notre existence, notre être au monde et notre regard.”
Valérian Guillaume
note de l’auteur
Dans une forme narrative proche de celle du roman, Joël Jouanneau écrit sur un auteur en train d’écrire. Plus exactement, Ambroise cherche à écrire et se lance dans de multiples tentatives, qui ont bien du mal à aboutir et, surtout, à convaincre son éditeur, Antoine Saumur. Ce récit dévié met en lumière les paradoxes de la relation auteur-éditeur.
D’une part, Antoine se révèle moteur de l’écriture d’Ambroise. Il l’encourage dans la voie de la création, et le pousse, par exemple, à développer son hypothèse sur l’entremêlement du a et du e.
Ainsi, apparaît la beauté d’une relation fondée sur la confiance. D’autre part, l’éditeur d’Ambroise représente le principal traître de son œuvre : souvent Saumur ne le comprend pas, travestit ses écrits en lui soumettant des corrections erronées et contradictoires. Il devient alors, insidieusement, l’ennemi de l’auteur, rejetant sa création et lui refusant le droit de s’exprimer.
En creux, Joël Jouanneau esquisse les failles du système éditorial français : l’asservissement des auteurs induit par le système capitaliste actuel, la marchandisation des œuvres de l’esprit, la surproduction qui nivelle par le bas les publications et empêche de porter une attention suffisante à chaque titre publié.
“J’ai ma part de responsabilité oui j’en conviens dans ce qui m’arrive, livrant régulièrement dès l’hiver le manuscrit nourri et gonflé aux hormones devant aboutir au bon gros roman de 226 pages de la sacro-sainte rentrée dont l’argument doit et c’est impératif tenir en trois lignes, après quoi il vous faut multiplier les embardées romanesques et les échauffourées nocturnes sans lesquelles le lecteur s’assoupit avant l’heure, oui vous le savez j’ai fait cela, sans conteste six livres en attestent, et je l’ai fait le plus souvent avec une joie canaille.”
› Un récit sur la relation entre un auteur et son éditeur.
› Une occasion de (re)découvrir la plume poétique et onirique de l’auteur.
› Lecture de Couper cabèche le 5 juin à la librairie À la ligne (Lorient) et le 7 juin 2025, au CDN de Lorient, dans le cadre d’une carte blanche attribuée à Joël Jouanneau, intitulée “Derniers rails”.
› Couper cabèche est le vingt-quatrième texte de Joël Jouanneau publié par Actes Sud.
› Mamie Ouate en Papoâsie (“Heyoka jeunesse”) s’est vendu à 30 000 exemplaires.
› Couper cabèche est le quatorzième titre de la collection “Au singulier”.
Auteur et metteur en scène prolifique dans les années 1985-2010, Joël Jouanneau a fondé sa compagnie L’Eldorado en 1984. Il s’est très tôt tourné vers l’enseignement et la transmission aux côtés des amateurs et des plus jeunes. Artiste associé, puis codirecteur du théâtre de Sartrouville de 1990 à 2003, il participe au collectif pédagogique de l’école du Théâtre national de Strasbourg, de 1992 à 2000. Toute son œuvre est publiée par Actes Sud-Papiers.
À travers le bruissement d’une conversation amoureuse qui les résume toutes, Alice Ferney livre un homme et une femme à la magie des mots, à leur adultère séduction et au dangereux bonheur du secret qu’ils s’inventent.
VERSION COLLECTOR (EDITION RELIÉE, JASPAGE QUADRI, GARDE QUADRI, PAPIER MUNKEN PRINT WHITE) A L’OCCASION DE L’OPÉRATION “ LIRE ET
RELIRE ALICE FERNEY“.
REMISE EN VENTE
La journaliste et réalisatrice Stefania Rousselle ne croyait plus en l’amour. Elle avait couvert une série d’événements tragiques, des attaques terroristes de novembre 2015 à la montée de l’extrême droite. Sa relation personnelle s’était effondrée. Sa foi en l’humanité était ébranlée. Elle décida alors de partir seule sur les routes de France pour dormir chez des inconnus et leur poser la question à laquelle tout le monde cherche une réponse : c’est quoi l’amour ?
D’un boulanger en Normandie à un berger dans les Pyrénées, d’un élagueur en Martinique à une factrice dans les Alpes, “Amour” est un recueil de témoignages poignants et profonds, accompagnés de belles photographies (une centaine).
Formée à l’École de journalisme de Berkeley, Stefania Rousselle est une journaliste et réalisatrice indépendante installée à Paris. Franco-Américaine, elle a collaboré pendant huit ans avec le New York Times. Elle a réalisé en Europe et aux États-Unis plus d’une centaine de sujets et y a couvert, entre autres, le terrorisme, la crise de la dette européenne, la montée des extrémismes, le trafic humain et l’immigration. Son travail lui a valu une nomination au Pulitzer pour l’enquête effectuée avec ses confrères sur l’État islamique et un Webby Award pour son documentaire sur l’esclavage sexuel des femmes en Espagne.
Couverture provisoire
100 p / 140 x 205 mm
10 euros ttc
ISBN 978-2-38669-024-2
À partir d’une statuette représentant Sedna, la déesse inuit de la mer à l’origine de la création des animaux marins, Sylvain Pattieu revient sur la trajectoire d’un certain nombre d’Inuits, les contraintes qui leur ont été imposées, la domination subie au fil des siècles, la manière dont les objets qu’ils ont produit ont circulé et se sont trouvés réappropriés en Occident, mais aussi comment une nouvelle génération d’artistes a émergé, parvenant à se faire connaître dans le monde entier. En parallèle, filant le motif de la sirène, il imagine un conflit entre groupes rivaux d’une banlieue, les favorisés et les défavorisés, le tout sous la surveillance d’un drone symbolisant un pouvoir de contrôle omniscient. Les résistants sont avant tout des résistantes, notamment une mystérieuse jeune fille particulièrement à l’aise dans l’eau, grâce à qui ils vont trouver leur salut. Entre ces deux récits alternés, Sylvain Pattieu glisse des
souvenirs de sa relation à sa mère, qui avait perdu l’usage de ses jambes à la fin de sa vie suite à une infection, la comparant d’une certaine manière à une sirène, limitée dans sa mobilité mais ayant développé nombre d’autres sensibilités. Il est ainsi question de rendre justice à des trajectoires effacées, à différents niveaux. Les trois récits sont mêlés avec une grande fluidité, la mythologie traversant le tout, interrogeant notre rapport à l’histoire, à la culture, à la transmission, avec une langue extrêmement vive, précise et inventive, beaucoup d’empathie mais aussi énormément d’humour, Sylvain Pattieu maniant parfaitement le second degré et s’emparant par moments d’une oralité très contemporaine pour donner vie à une mythologie du présent.
L’AUTEUR
Sylvain Pattieu est maître de conférences en histoire à l’université Paris 8. Il a écrit des récits littéraires et un essai (Panthères et pirates, La Découverte, 2022), une trilogie à l’École des loisirs dont le premier tome, Amour chrome, a reçu le prix Vendredi, ainsi que quatre romans aux éditions du Rouergue, parmi lesquels Et que celui qui a soif vienne (2016) et Forêt furieuse (2019). Son dernier roman, Une vie qui se cabre, est paru en 2024 aux éditions Flammarion.
• Un nouveau texte de la collection « récits d’objets », par l’auteur de Forêt furieuse et Une vie qui se cabre, inspiré par la statuette d’une déesse inuit.
• Un texte documenté, sensible et drôle, qui met en lumière des trajectoires quelque peu invisibillisées pour les réhabiliter et réenchanter un monde dominé par la technologie et le contrôle permanent.
• À travers la trajectoire des Inuits mais aussi de femmes fortes, ce texte revisite les mythologies dominantes pour en proposer une nouvelle, emprunte de sensibilité et d’inventivité.
Visuel provisoire
roman
Quatre personnages aux prises avec leurs drames intimes dans un monde bousculé par le changement climatique et les tensions politiques.
Alors qu’une vague de froid sévit en Europe et que la guerre fait rage à ses frontières, Lazarus, un homme hanté par la mort de son fils, prend la fuite avec un enfant migrant. Lui qui a cru autrefois à l’avènement d’un monde meilleur, après la chute du Mur, se confronte aujourd’hui à ses désillusions, interroge ce que sa génération a légué à la suivante. Au terme d’une vie de renoncements, il se dirige vers une destination connue de lui seul, déterminé à conduire le jeune garçon auprès des siens.
DANS LA LIGNÉE DE LA MÉLANCOLIE DES BALEINES, UNE EXPLORATION INTIME DES ÉMOTIONS HUMAINES
POINTS FORTS
u Le retour attendu de l’auteur de La Mélancolie des baleines, coup de cœur de nombreux libraires en 2021.
u Des personnages profondément humains et touchants, en quête de rédemption et de résilience.
u Un roman poignant et universel sur le deuil, les blessures de l’exil et les liens fragiles entre les êtres.
u Une écofiction poétique et contemplative pétrie d’humanité.
14 × 22 CM
236 PAGES
21,50 € ENV.
978-2-330-20645-1
À PROPOS DE LA MÉLANCOLIE DES BALEINES
Il y a fort longtemps que je n’avais lu un roman d’une telle ampleur […] Philippe Gerin vient, avec le talent d’un authentique écrivain, de réussir un tour de force. On voit à l’œuvre, dans une lointaine et magnifique contrée, la culture du cœur.
Jean Bothorel, Le Télégramme
Philippe Gerin nous conte une fable lumineuse aux cœurs de paysages majestueux. Ses personnages émouvants délivrent, avec poésie, un message d’espoir et nous invitent à apprécier la beauté du monde.
Page des Libraires, Lydie Baillie, Librairie aux Lettres de Mon Moulin, Nîmes
QUELQUES CHIFFRES
u La Mélancolie des baleines : 13 000 ex. (Gaïa, 2021 + Babel, 2023)
L’AUTEUR
Né en 1970 à Saint-Étienne, Philippe Gerin a vécu et voyagé autour du monde, au Canada, en Sibérie, au bord de la Baltique, en Scandinavie, en Malaisie… Chez Gaïa, il est l’auteur de deux précédents romans : Les Voyages de Cosme K (2019) et La Mélancolie des baleines (2021).
Une vague de froid sans précédent frappe l’Europe en avril, forçant les habitants à se cloîtrer chez eux, et les exilés, chassés par la guerre aux frontières orientales, à trouver des abris de fortune.
Malgré les aléas climatiques, Lazarus, un homme d’une cinquantaine d’années, s’engage sur des routes inconnues, accompagné d’un enfant mutique qui lui a été confié. Hanté par le souvenir de Saul, son fils disparu, il semble fuir quelque chose, avoir une destination en tête. Mais avant, il doit se rendre à Berlin, retrouver Annette, un amour de jeunesse, avec qui il a rêvé autrefois d’un monde meilleur après la chute du Mur.
Au même moment en France, dans la ville de M., Anthony, commissaire de police, enquête dans la cité de son enfance sur le meurtre d’une migrante et la disparition de son petit frère. Sur les enregistrements des caméras de surveillance, il voit ressurgir un homme qu’il a connu dans sa jeunesse : Lazarus. Ce dernier semble prendre la fuite, portant un enfant dans ses bras.
Aux confins de l’Europe, Nour, une jeune femme, travaille comme volontaire dans un centre d’accueil et de protection des mineures exilées. Cela fait deux ans qu’elle a quitté les siens, depuis la mort violente de son frère, Saul. Quand elle reçoit un appel de la police française, elle est sidérée : son père, avec qui elle n’a plus de contact, est recherché comme témoin dans une affaire criminelle.
Dans un futur proche, Philippe Gerin entrelace les destins de quatre personnages aux prises avec leurs drames intimes au sein d’un monde bousculé par le dérèglement climatique et les tensions politiques. Dans un style onirique, il signe un roman touchant sur le deuil, les liens du sang et du cœur, et ausculte les illusions perdues d’une génération.
En librairie le 7 mai 2025
14 x 20,5 - 224 pages - 20 €
ISBN : 978-2-8126-2717-0
rayon / Littérature francophone mots clés / premier amour - plage - été - GHB boulot d’été - jeunesse - amour - romantisme
L’apprentissage de la vie par un jeune homme que dévore le secret d’un amour platonique.
Christophe Perruchas
Christophe Perruchas est né en 1972 à Nantes. Directeur de création, il travaille dans le domaine de la publicité. Chez le même éditeur, il a publié Sept gingembres (2020) et Revenir fils (2021).
Entre les branches, parfois, se dessinent quelques centimètres de vide, un espace irréductible. On appelle cela la timidité des arbres : ils ne se touchent pas, jamais.
Christophe aime Anne, Anne aime Christophe. Mais eux aussi semblent séparés par une frontière invisible.
Ce roman retrace les étés de Christophe sur les plages de la côte atlantique entre 1990 et 1994. Il y bosse dur, vendeur de chouchous sous les ordres d’un patron roublard. Il y grandit aussi, loin de ses parents, avec d’autres jeunes qui comme lui entrent dans l’âge adulte.
Loin d’Anne, surtout.
Portrait d’un jeune homme romantique, le troisième roman de Christophe Perruchas explore avec délicatesse les marges obscures des sentiments et des désirs. En cinq étés, un garçon amorce sa vie d’homme dans l’ardente solitude d’un amour impossible. C’est l’histoire d’une métamorphose et d’une disparition. Des mots d’amour échangés à dix-sept ans, et l’empreinte qu’ils laissent, pour toujours.
• Un roman pour prolonger l’été et la plage : l’histoire d’un premier amour, le décor de la station balnéaire de Saint-Jeande-Monts, l’odeur des chouchous, des souvenirs de vacances…
• L’amour courtois transposé dans les années 1990 sur cinq étés.
• Après deux romans remarqués par la critique, Christophe Perruchas se tourne vers l’autofiction avec ce texte où l’on retrouve son écriture singulière, au phrasé syncopé.
Pays : FR
Date : 29 octobre 2021
Périodicité : Hebdomadaire
Page de l'article : p.5
Journaliste : VIRGINIE FRANÇOIS
perdu
roman désespéré d’amour maternel
années, comme dans une version psychotique et sale des Choses, de Georges Perec (Julliard, 1965): cahiers, des chaussures
d’homme comme de femme, dé pareillées et vieillies, cuites et
«
Revenir fils », de Christophe Perruchas, est le roman désespéré d'un enfant négligé et de son immense besoin d’amour maternel
Date : 29 octobre
Page de l'article
VIRGINIE FRANÇOIS
Drait déjà de manière clinique une folie pourtant ardente et fu
rieuse. Celle d'un publicitaire pa risien en pleine crise d’hubris. Si, pour le deuxième, il change de cadre - la petite classe moyenne
de province -, la folie est toujours là. Revenir fils est le roman de deux vides impossibles à com
bler, de deux décompositions. Dans un quartier pavillonnaire de Nantes, un adolescent, dont le père vient de mourir, vit seul avec sa mère, atteinte du syn drome de Diogène - qui consiste à conserver et à accumuler objets et ordures - depuis la perte d'un
premier fils, mort bébé. Un trau matisme que le décès de son époux réactive, explosant dans un épisode décompensatoire au terme duquel la mère ne recon naît plus son second fils.
recueilli chez un oncle. Croisant la voix du fils - « je » vacillant qui essaye malgré tout de se main tenir - et celle de la mère - « on » indifférencié et désespéré -, l’auteur trace, dans un style vo lontairement plat et sans psycho logisation, le double portrait d’un adolescent paumé qui s’étourdit dans les flirts, l'alcool ou le has chisch, et d'une femme soumise, résignée, qui n'a jamais été le su jetde sa propre vie.
Un homme de papier
psychotique et sale des Choses, de Georges Perec (Julliard, 1965):
d’homme comme de femme, dé pareillées et vieillies, cuites et déformées, le cuir comme déshy draté, momies de chaussures, des sacs de supermarché, cumulonim puis 2007, restituées au plus près de leur contexte, de leur quoti
Journaliste : VIRGINIE
j’avais à présentcontre moi. » Saisi et insalubre.
une souffrance aussi profonde que muette face à l’obsession de la mère pour l’enfant défunt, sombre un peu plus avant d’être
Cure, Taxi Girl, les mobylettes 103, les magnétoscopes, l’Antésite, pour la première ; les Citroën Pi casso, le porno chic, la crise finan ce roman intense et noir explore, de l’aube, de Romain Gary (Galli mard, 1960), la demande im mense, jamais satisfaite, de re toxiques. Ici, cependant, nul es poir d'une acceptation ou d’une tendresse tardives, mais un mal dire et une inéluctable destruc tion réciproque.
« Revenir fils », de Christophe Perruchas, est le roman désespéré d'un enfant négligé et de son immense besoin d’amour maternel
livrer à de longues et foisonnan tes descriptions de la multitude d’objets accumulés au fil des
: REVENIR FILS, i de Christophe Perruchas, : Rouergue, 288 p., 20 €, : numérique 15 c.
NOUVELLE ÉDITION
En librairie le 7 mai 2025
13,5 x 21,5 - 336 pages - 15 €
ISBN : 978-2-8126-2716-3
rayon / Littérature francophone mots clés / aveyron - ferme - agricultrice ruralité - émancipation - mère célibataire
Le récit d’un combat, celui d’une femme libre, moderne et dynamique qui, pendant trente années, va lutter pour s’imposer dans un monde rural exclusivement masculin.
En juin 1968, Pascale Cazes – 19 ans, étudiante en espagnol à Toulouse – décide d’arrêter ses études et de reprendre la ferme de ses parents après la mort accidentelle de son père. Elle doit vaincre les réticences de sa famille parce qu’elle est femme et que la ferme est petite, située aux confins de l’Aveyron et du Tarn. Pascale est une battante : elle arrive à s’imposer même si les débuts sont difficiles, sans homme à la maison. Moderne et dynamique, elle milite au CNJA pour la cause des femmes de la terre et se lance dans le camping à la ferme. Elle tombe amoureuse d’un prof parisien, Nicolas, qui vient s’installer à La Ramière, chez elle, mais ne parvient à s’adapter à la vie rurale. C’est la rupture.
Peu après, Pascale se découvre enceinte. Elle décide de ne rien dire à Nicolas et d’élever seule leur fils, Xavier. Commencent des années de lutte, pour son fils, pour la survie de sa ferme, pour imposer son droit au bonheur…
Crozes
Historien et romancier, Daniel Crozes est l’auteur de près de soixante ouvrages publiés aux Éditions du Rouergue. Profondément attaché à son Aveyron natal, il s’en est fait le chroniqueur et le conteur. En 2024 a paru La femme du diable.
• Réédition à prix modéré de l’un des grands succès de Daniel Crozes, dont la dernière édition remonte à 2010.
• Un format plus compact et une nouvelle couverture davantage orientée sur le lien à la nature.
• Un sujet précurseur et plus actuel que jamais : la place des femmes dans l’agriculture, qui fait également penser au roman de Delphine Laurent, Naisseur (Albin Michel, 2023). points forts littérature l’estive
La raquette et la plume.
Réservé jadis à l’aristocratie, le tennis est aujourd’hui l’un des sports les plus populaires, mais connaît-on tous ses secrets ? Réalisatrice, écrivaine et sportive de haut niveau, Murielle Magellan nous emmène sur le court pour explorer les différents styles de jeux, mais aussi, en coulisses, tout ce qui fait la saveur unique d’un match, du goût de la compétition au pur plaisir du jeu. En rendant hommage aux grands champions de la raquette, de Federer à Mauresmo, cet éloge illustre avec
14 mai 2025
12 × 19,5 cm
140 pages 16,00 €
ISBN :
brio l’impact que le tennis a eu sur nos sociétés, contribuant à la visibilité des femmes et des minorités, façonnant les normes corporelles, les styles et les modes, définissant les critères de l’élégance et du succès. Par sa place singulière dans l’histoire, le cinéma et l’art, ce sport a intégré les narrations qui façonnent nos visions du monde. Tel un véritable répertoire de mythologies contemporaines, le tennis dévoile alors son essence : plus qu’un sport, une manière d’être.
• Un récit littéraire sur le tennis qui explore l’histoire et mythologies de ce sport, son impact au cinéma et dans l’art.
• Un hommage vibrant aux grandes légendes du tennis, de toutes nationalités.
• Une analyse des enjeux sociaux se jouant sur le court de tennis : l’attrait de la compétition, le rôle des coachs, l’identité féminine et lesbienne…
• Le regard d’une sportive passionnée, joueuse de parties classées en tournoi, qui écrit autant qu’elle frappe des balles de match.
• Une autrice romancière, dramaturge, réalisatrice et metteuse en scène.
• Dans la lignée de Haruki Murakami et de son Autoportrait de l’auteur en coureur de fond, un éloge construit comme un tournoi, explorant l’analogie entre écriture et pratique du tennis.
Murielle Magellan, réalisatrice, scénariste, dramaturge, romancière, est aussi une grande joueuse de tennis. Elle a réalisé les films Moi, grosse (2019) et La Page blanche (2022). Parmi ses romans, Le Lendemain, Gabrielle (2007), Un refrain sur les murs (2011, Prix Gaël Magazine, Prix Horizon du deuxième roman), N’oublie pas les oiseaux (2014), Les Indociles (2016), Changer le sens des rivières (2019) ou encore La fantaisie (2024).
• Parution pour Roland Garros.
Littérature française
REV sur stock
Porté par une plume alerte, un éloge original et profond, inspiré de lectures choisies, sur ce lieu unique qu’est la plage.
Voici une lecture inspirée, nourrie de références littéraires, picturales et cinématographiques (Eugène Boudin, Rohmer, Nanni Moretti, etc.), de ce lieu unique entre tous qu’est la plage. Attaché à lui par sa propre pratique d’écriture (il n’écrit que sur la plage), baigné comme Proust dans la réminiscence de ses berges et de ses embruns, Grégory Le Floch interroge l’imaginaire collectif qui a peu à peu transformé en
Occident l’image de cet espace de confins au départ inhospitalier, lié à l’errance marine et aux naufrages, en simulacre moderne de paradis offert à tous. Mais loin de se contenter d’un simple tableau historique, l’auteur dessine au gré de sa fantaisie les contours d’un paysage mouvant, menacé aujourd’hui de disparition par les aléas climatiques.
• Un auteur dont le dernier roman De parcourir le monde et d’y rôder a obtenu les Prix Décembre, Wepler, de la Découverte Transfuge, ainsi que du Récit de l’Ailleurs de Saint-Pierre-et-Miquelon.
• La singularité de la démarche est séduisante : l’auteur avoue ne pouvoir trouver l’inspiration pour écrire ses romans que sur une plage. À partir de là, il déploie de manière intime son rapport original à ce lieu unique, en marge des convenances sociales.
• Un texte riche en questionnements, nourri de nombreuses références culturelles, empruntées aussi bien à la littérature, à la peinture, au cinéma.
• Une réflexion forte sur l’imaginaire collectif de la plage, sur l’évolution de sa perception au fil des siècles.
• Un livre engagé qui évoque les menaces écologiques qui pèsent sur cet espace aujourd’hui menacé par les changements climatiques.
14 mai 2025
12 × 19,5 cm 240 pages 19,00 €
ISBN :
Grégory Le Floch est né en 1986. Il est l’auteur de trois romans (Dans la forêt du hameau de Hardt, éditions de l’Ogre, 2019, De parcourir le monde et d’y rôder, Christian Bourgois, 2020 et Gloria, gloria, Christian Bourgois, 2023) et de nouvelles.
• Le livre est parsemé d’évocations fines et subtiles des paysages de plage.
Littérature française
Un album de famille… dysfonctionnelle.
Sarah habite avec sa famille rue Daguerre, adresse pittoresque du XIVe arrondissement de Paris. Rien ne la satisfait plus : ni son travail de casteuse pour des jeux télévisés, ni sa relation avec Marin. Doutant même de ses sentiments maternels pour son fils Germain, elle rêve de tout plaquer. Le caractère maussade de Marin, loin de la bienveillance qu’il affichait quand il était son psychologue, n’arrange rien.
Et quand Justine, le premier amour de son
mari, revient secrètement dans le quartier, la situation se précipite...
Avec un talent de conteuse, Élodie Llorca épingle les petits et grands mensonges qui se cachent derrière les idéaux et croque avec malice des personnages en pleine dérive. Entre comédie sentimentale et drame psychologique, ce roman addictif explore avec jubilation les failles au cœur du quotidien.
• Entre comédie sentimentale, histoire familiale et drame psychologique, un roman qui entraîne le lecteur par sa construction et son suspense.
• Amour et adultère, famille et maternité : Élodie Llorca aborde des sujets universels avec un sens très fin de la psychologie, doublé d’une ironie communicative.
• Une analyse lucide sur les mille manières d’inventer des familles dysfonctionnelles, de rater son couple et de poursuivre les pires illusions, mais aussi de s’émanciper et de tout changer.
• Une réflexion subtile sur les arts du spectacle et la télévision. Une narration enjouée qui explore les frontières entre fiction et réalité, vérité et mensonge, faisant référence à Daguerre, l’inventeur de la photographie, et au cinéma (Agnès Varda).
• Un roman situé en grande partie rue Daguerre, une rue typique et charmante de la capitale, véritable tableau parisien, à l’image du Montmartre d’Amélie Poulain.
7 mai 2025
14 × 20,5 cm
216 pages 20 €
ISBN :
Élodie Llorca est scénariste et travaille pour des jeux télévisés. Elle a publié chez Rivages La correction (prix Stanislas, 2016), Grand bassin (2018) et Invasions domestiques (2022).
• Parution simultanée de La correction en poche.
Roman traduit du japonais par Liza Thetiot
Les aventures comiques et touchantes d’un homme à tout faire et de son acolyte dans les rues de Tokyo. Un roman irrésistible.
Tada est homme à tout faire à deux pas de la gare de Mahoro, une grande ville de la banlieue sud de Tokyo. Lorsque Gyôten, un ancien camarade de classe du lycée, déboule dans sa vie, les deux hommes font équipe pour répondre avec diligence aux demandes qu’on leur adresse : garder un animal de compagnie, amener puis récupérer un enfant après ses cours, ranger un appentis… Autant de commandes tout à fait ordinaires qui, pourtant, conduisent immanquablement notre duo vers des situations plus douteuses les unes que les autres.
Grand-mère Soneda et ses prédictions, Lulu et Haishi, des femmes de la nuit qui travaillent derrière la gare, Yura, un écolier, ou encore le vieux Oka, qui guette les allées et venues du bus… Des personnages hauts en couleur font leur apparition à mesure que se déploie un récit à la fois drôlissime et attendrissant. Pas à pas, l’histoire de Tada et Gyôten se révèle, laissant le lecteur bouleversé par leur passé et leur attitude face à la vie. Un roman lauréat du prix Naoki, et le coup d’envoi d’une trilogie entre rire et larmes.
u Entre Perfect Days et Les Mémoires d’un chat.
QUELQUES CHIFFRES
u La Grande Traversée : 10 000 ex. (Actes Sud, 2019 + Babel, 2023)
L’AUTEURE
Née à Tokyo en 1976, Shion Miura est l’auteure d’une vingtaine de romans et de recueils d’essais. Récompensé par le prix Naoki, Chez Tada est le roman qui l’a révélée au Japon.
• Posts sur les réseaux sociaux - inclus dans une opération sur le thème du Japon.
• Opération Japon avec Babelio.
Hebdos : Le Nouvel Obs – Le Figaro littéraire
Mensuels culture : Lire Magazine – LH Le Magazine
Presse féminine : Madame Figaro – Fémitude – Femme actuelle
PQR : Sud Ouest – Ouest France – DNA
Radio : Ici
Presse belge et suisse : Le Soir – La Libre Belgique – Focus vif – Flair
Presse communautaire Asie : Koï – AsieExpo – Zoom Japon – Planète Japon – Tempura
Roman traduit de l’anglais (États-Unis) par Emmanuelle et Philippe Aronson
Dans ce nouvel opus, la verve et l’humour caractéristiques de Patrick deWitt sont à l’honneur.
Son exploration de la vie de Bob Comet, bibliothécaire retraité de l’Oregon, mêle magistralement mélancolie et comédie.
Bob Comet est un bibliothécaire à la retraite qui coule des jours solitaires entouré de livres dans une maison couleur menthe à Portland, dans l’Oregon. Un matin, lors de sa promenade quotidienne, il tombe sur une vieille dame perdue dans une supérette et la ramène au centre pour personnes âgées où elle vit. Dans l’espoir de combler le vide qu’il ressent depuis qu’il ne travaille plus à la bibliothèque, il commence à faire du bénévolat au centre.
13,5 × 22,3 CM
352 PAGES
22,80 € ENV.
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Tandis qu’une drôle de communauté de personnes âgées se rassemble autour de Bob, et qu’à la suite de cette rencontre fortuite une complication douloureuse de son passé refait surface, les événements de sa vie et les particularités de son caractère sont révélés. Derrière la façade d’homme sans vagues de Bob Comet se cache l’histoire de la fugue d’un enfant malheureux pendant les derniers jours de la Seconde Guerre mondiale ; de l’amour véritable qui illumine sa vie avant qu’il ne lui soit volé ; de la fierté, du sentiment d’accomplissement trouvés dans sa vocation de bibliothécaire, et des plaisirs d’une vie vécue à l’écart de la foule. Les expériences de Bob sont empreintes de mélancolie, mais aussi d’un comique brillant ; il a le chic pour inviter sur la scène de sa vie les personnalités les plus extravagantes.
Avec sa verve inimitable, son humour décalé et sa compassion pour les exclus, Patrick deWitt a composé un texte ambitieux sur la condition de l’introverti. L' homme qui aimait les livres célèbre l’extraordi-naire dans la vie dite “ordinaire” des gens, et dépeint magnifiquement les turbulences qui se cachent parfois sous une apparente sérénité.
OU LA CÉLÉBRATION
DU TYPE INTROVERTI PAR EXCELLENCE
u Patrick deWitt est unique en son genre : capable de cette poésie dans la loufoquerie, il ne se prend pas au sérieux, s’autorise l’extravagance, il sonne la récré !
u DeWitt a un don pour faire rire, pour la fantaisie.
u Une grande liberté irrigue ses inventions littéraires.
u Une attention aux détails, à l’infime, une méticulosité dans l’observation des personnages.
u Quelques morceaux d’anthologie comme cet épisode désopilant un peu à la Monty Python à l’Hôtel Elba, d’autres épisode de la fugue de Bob à l’âge de 10 ans qui évoquent l’univers de Wes Anderson.
u French Exit : 7 500 ex. (AS, 2020 + Babel, 2022)
u Heurs et malheurs du sous-majordome Minor : 8 600 ex. (AS, 2017 + Babel, 2020)
u Les Frères Sisters : + 36 000 ex. (AS, 2012 + Babel, 2014 et 2018)
Né en 1975 à Sidney (ColombieBritannique, Canada), Patrick deWitt vit à Portland, Oregon. Actes Sud a déjà publié Ablutions (2010 ; Babel nº 1450), Les Frères Sisters (2012 ; Babel nº 1250) – qui a figuré dans la dernière sélection du Man
Booker Prize et a été porté à l’écran par le cinéaste Jacques Audiard –, ainsi que Heurs et Malheurs du sous-majordome Minor (2017 ; Babel nº 1714).
Chaque fois que sort un nouveau roman de Patrick deWitt, je me dis que ce sera celui qui fera tomber tout le monde amoureux de son écriture, mais Le Bibliothécologue pourrait enfin y parvenir… Les dialogues de DeWitt ont la vitesse et la précision d’une conversation extraordinaire… Brillant et divertissant du début à la fin.
Minneapolis Star Tribune
Patrick deWitt est un Mark Twain du XXIe siècle. La chaleur dont il fait preuve ici confère à ce livre une force émotionnelle durable. Est-il possible de changer les contours de sa personnalité tard dans sa vie, quand on sait qu’un “long crépuscule s’annonce” ? La scène finale propose une réponse aussi modeste que révolutionnaire… mais deWitt a passé les pages précédentes à rendre l’oxymore d’une révolution modeste tout à fait crédible.
Laura Miller, Slate
DeWitt – shortlisté pour le Booker Prize (Les Frères Sisters, 2012) –, a créé un personnage attachant en la personne de Bob Comet qui, à l’âge de 72 ans et après une vie de faibles attentes, trouve les réponses de la vie et les amis dont il a profondément besoin. Ce roman ne demande qu’à être lu.
Booklist
Bob Comet, bibliothécaire à la retraite, rappelle le Stoner de John Williams et les “vies de désespoir tranquille” chères à Thoreau. Une étude de caractère efficace et émouvante.
Kirkus Reviews (étoilée)
Un texte qui réchauffe le cœur. [Le Bibliothécologue] partage les attributs de son héros, Bob : sympathique, discret… foncièrement réconfortant.
Wall Street Journal
Un écrivain à l’imagination débridée.
Washington Post
Les lecteurs viennent à deWitt pour sa marque de fabrique : narration décalée, personnages exubérants, dialogues jubilatoires et ce mélange inédit de noirceur et de charme, le tout mis en lumière dans ce nouvel opus. Captivant, dingue et totalement vivant ? Oui, oui, et encore oui.
Booklist
Une étude de caractère poignante. L’écriture de deWitt et ses personnages attachants créent un monde qui marquent nos esprits.
Los Angeles Times
Le portrait affectueux d’un solitaire introverti qui noue des liens surprenants sur le tard. La compassion amusée de deWitt pour ses personnages évoque Anne Tyler, avec qui il partage un faible pour les marginaux, ainsi que la conviction que même les gens supposés ordinaires mènent des vies extraordinaires.
Christian Science Monitor
Roman traduit de l’anglais (Soudan) par Marie Chabin
Voici l’histoire des légendaires Kamanga Kings, un groupe de jazz qui, à son apogée, a unifié le Soudan avec sa musique. Des années après leur dissolution, ils reçoivent une lettre les invitant à se produire en Amérique. Le fils de l’un des membres fondateurs entreprend alors de reformer les Kamanga Kings. S’ensuit une aventure extraordinaire, de Khartoum à Washington DC puis aux quatre coins des États-Unis. À travers ce road-trip exaltant, Jamal Mahjoub tisse un récit humoristique et universel sur la musique, l’appartenance et l’amour.
L’ÉPOPÉE D’UN GROUPE DE JAZZ SOUDANAIS QUI RENAÎT DE SES CENDRES
u Feelgood book : une lecture véritablement réjouissante.
u Un petit air des Grands de Sylvain Prudhomme.
u La musique, à travers le rôle qu’elle joue dans la vie des personnages et la place essentielle qui lui est faite dans le roman, résonne ici splendidement.
u Sur une trame politique (critique du régime soudanais, état des lieux d’un pays et d’une population en souffrance, trumpisme), l’auteur construit une intrigue endiablée.
13,5 × 22,3 CM
Une œuvre de fiction absolument géniale. Mahjoub fait évoluer ses personnages les uns autour des autres et des événements qu’ils ont eux-mêmes provoqués avec la maîtrise et la finesse d’un maître conteur qui sait que son public est captivé… Une histoire d’amour, d’espoir et de foi foncièrement humaine.
Une aventure musicale exaltante et profondément émouvante. J’ai adoré !
Mirza Waheed, auteur de Dr K (Actes Sud, 2022)
Un roman sur la régénération par la musique et la faim secrète des vies tranquilles. C’est un texte immersif, plein d’humour et puissant, écrit par un grand écrivain qui mérite d’être lu par un large public.
Chigozie Obioma, auteur de Les Pêcheurs (L’Olivier)
L’histoire passionnante d’un vieux groupe de jazz de Khartoum qui se reforme pour donner un concert en Amérique […]. Mahjoub tisse des thèmes politiques et ethniques intéressants, autour d’un roman absolument charmant sur l’amitié et la musique.
The Observer
u Playlist du livre dispo sur Spotify ici : https://open.spotify.com/playlist/5VyGwJy6qyZC8x0z OwtcTb?si=FAUk-UIiQ_-q1OpbpV7T_A
u Le Télescope de Rachid : 18 000 ex. (Actes Sud, 1999 + Babel, 2001)
L’AUTEUR
Jamal Mahjoub est un écrivain britannico-soudanais. Né à Londres, il a grandi à Khartoum où sa famille est restée jusqu’en 1990. Actes Sud a publié six de ses romans entre 1998 et 2007. Sous le pseudonyme de Parker Bilal, il est l’auteur de la série policière Inspector Makana et, plus récemment, de la série Crane and Drake. Son dernier ouvrage non fictionnel, A Line in the River, a été sélectionné pour le prix Ondaatje.
Roman traduit du brésilien par Maïra Muchnik
Machette en main et éclairs de balles plein les yeux, trois femmes puissantes luttent contre la construction d’un barrage à la frontière entre Brésil et Argentine. Le combat sans fin entre nature et progrès, sacralisation de la vie contre prédation en tout genre.
À la frontière entre Brésil et Argentine, une réserve naturelle est menacée par un projet de barrage hydroélectrique sur les plus larges chutes du monde, celles du Yucumã. Deux communautés s’y s’affrontent : des autochtones en marge de la société qui vivent de la chasse aux animaux sauvages et de la contrebande ; des gardes forestiers qui luttent pour préserver le fragile équilibre des écosystèmes. Au cœur de ce combat, trois femmes puissantes s’allient pour empêcher cette tragédie environnementale.
Un western écolo au charme envoutant, inscrit dans une terre où souffle le réalisme magique du Macondo de “Cent ans de solitude”.
Morgana Kretzmann écrit avec des images. Elle écrit avec un couteau, défiant les limites, et nous entraîne dans ses scènes comme un tourbillon qui ravage tout sur son passage. On n’en sort pas indemne. Le Dernier Jaguar est un livre-séisme, qui à la fin révèle l’abîme, la terre humide et un paysage totalement reconfiguré.
Carola Saavedra
CHASSE AUX JAGUARS ET SACRALISATION DE TOUTE FORME DE VIE. LE PRÉDATEUR ICI
N’EST PAS CELUI QU’ON CROIT POINTS FORTS
u Sanctuarisation de la faune et de la flore sauvage.
u Lutte des peuples autochtones pour la survie de leurs terres.
u Combat féministe contre toutes les formes de prédation : morale, physique, économique…
u Photographie du Brésil contemporain dans toutes ses contradictions.
u Année France-Brésil.
u Roman en cours de traduction dans cinq pays. Déjà paru en Allemagne, chez Insel.
13,5 × 22,3 CM
192 PAGES
22,50 € ENV.
978-2-330-20776-2
Un récit plein de vigueur qui entremêle monde politique, famille et lutte communautaire. Les intérêts personnels s’entrechoquent avec les intérêts collectifs et font ressortir les ressentiments, l’affliction de personnages profondément humains, plongés dans des secrets et des tragédies personnelles, qui cherchent tous une forme de rédemption.
Jeferson Tenório
L’AUTEURE
Morgana Kretzmann est écrivain et scénariste. Elle est l’auteure d’un premier roman Ao Pó, qui a remporté en 2021 le prix São Paulo de littérature. Elle est aussi diplômée en gestion de l’environnement et vit à São Paulo.
Au nord-ouest du Rio Grande do Sul, à la frontière entre le Brésil et l’Argentine, se trouve une réserve naturelle protégée par l’État, menacée par un projet de barrage hydroélectrique sur les chutes Yucumã, les plus larges du monde avec leurs 300 mètres. Un fleuve marque la séparation entre deux pays et deux communautés aux intérêts opposés. Du côté argentin, le parc national sert de réserve de chasse et de trafics divers, permettant à des autochtones de mener une vie autosuffisante, en marge de la société. Du côté brésilien, des gardes forestiers s’engagent dans une lutte incessante contre les contrebandiers qui exploitent les ressources de la forêt, ainsi que contre les cols blancs qui les financent.
À la tête des deux camps, des femmes fortes (dont une assez puissante pour être terriblement mauvaise), issues de la même lignée mais que des rivalités intestines ont séparées depuis
l’enfance et qui se livraient jusqu’alors une lutte sans merci, doivent surmonter les blessures du passé et trouver le chemin de la réconciliation dans l’espoir de freiner la tragédie environnementale qui se profile. Chaya, la garde forestière, et sa cousine
Preta, qui règne sur la meute des chasseurs, trouveront en Olga, la journaliste, assistante parlementaire d’un député véreux, l’alliée qui leur manquait pour changer le cours de l’histoire. La figure tutélaire d’un vieux garde forestier qui incarne l’esprit protecteur de la forêt est là pour leur enseigner que leur héritage commun, c’est la terre.
Divisé en cinq parties : terre, eau, feu, sang, foi, ce roman mêle magistralement fiction, réalité et fantastique pour interroger l’histoire politique contemporaine du Brésil et pointer la fragilité du fleuron de son patrimoine : la nature sauvage.
Couverture VO - visuel provisoire
Roman traduit du néo-norvégien par Terje Sinding
Un roman qui nous regarde, autant qu’il scrute ses personnages, et le reflet qu’il nous renvoie est d’une vérité dérangeante.
Un couple passablement désabusé est invité à passer une semaine dans une maison de vacances somptueuse dans l’archipel d’Oslo. Rongée par une jalousie dévorante envers la propriétaire des lieux, Karin est incapable de profiter de ce répit loin d’un quotidien dont elle méprise secrètement la médiocrité. Lorsqu’elle rencontre les voisins, un couple d’écrivains célèbres, elle se laisser aller à un petit mensonge anodin. Rapidement elle s’empêtre dans une spirale de dissimulation qui réveille en elle un gouffre psychologique. L’envie et le désir de reconnaissance se transforment en obsession.
LE MENSONGE EST UN ALLIÉ IMPRÉVISIBLE
u Ravatn prouve une fois de plus qu’elle est une orfèvre de l’observation psychologique et une virtuose du jeu des apparences.
u Excelle dans l’art du détail symbolique.
u L’écriture, concise et incisive, se distingue par une maîtrise parfaite de la tension narrative.
u Ravatn fusionne le malaise du thriller psychologique avec un humour noir grinçant, produisant un effet de distanciation qui nous invite à réfléchir sur nos propres masques sociaux.
u Une méditation sur la tyrannie des apparences dans une société obsédée par la réussite.
u Une héritière spirituelle de Patricia Highsmith et de l’acuité ironique de Virginia Woolf.
u Les Invités : Prix des libraires, 2022
L’AUTEURE
Née en 1983, Agnes Ravatn est une auteure et chroniqueuse norvégienne. Son deuxième roman, Le Tribunal des oiseaux (Actes Sud, 2023) – récompensé par un English PEN Award, sélectionné pour le Dublin Literary Award ainsi que le Fresh Talent par WHSmith –, lui a valu une reconnaissance internationale. Son œuvre est traduite dans une vingtaine de langues.
u L’œuvre d’Agnes Ravatn : Sélectionné pour le Dublin Literary Award et le Petrona Award du meilleur polar scandinave Un BBC Book at Bedtime Lauréat du English PEN Translation Award
Karin et Kai, un couple usé par les compromis du quotidien, sont invités à passer une semaine dans une maison de vacances somptueuse dans l’archipel d’Oslo. Un tel décor, promesse de sérénité et de repos, semble offrir la parenthèse rêvée. Mais sous les reflets scintillants de l’eau et derrière les parois lisses de l’architecture ultra-moderne, une tension sourde s’installe. Karin, envahie par le sentiment lancinant de ses propres insuffisances, se compare à l’insaisissable propriétaire des lieux, une figure de succès éclatant qui la hante depuis l’enfance.
Lorsque le hasard les met en présence d’un couple de voisins – écrivains célèbres dont elle envie secrètement le succès –, la conversation dérape. Dans un instant de faiblesse teinté de vanité, Karin se prétend propriétaire de la maison, un petit mensonge qui semble d’abord sans conséquence. Mais bientôt, l’engrenage des fausses identités se resserre. Ce qui n’était qu’une mise en
scène devient une toile de tromperies enchevêtrées, chaque mot prononcé alourdissant un piège qui se referme inexorablement.
Entraînés dans une spirale de dissimulation, Karin et Kai glissent vers un gouffre psychologique où l’envie et le désir de reconnaissance se transforment en obsession. Ce jeu dangereux, dominé par le vertige des illusions, révèle peu à peu des vérités bien plus inquiétantes qu’une simple imposture. Jusqu’où sont-ils prêts à aller pour maintenir leur fragile façade ? Et, surtout, qu’arrive-t-il lorsque les masques tombent ?
Dans Les Invités, chaque affirmation nourrit un fantasme, chaque sourire poli cache une menace silencieuse. Ravatn, avec une écriture sur le fil du rasoir, tisse une intrigue implacable, où le moindre détail fait vibrer une tension intenable. Un huis clos magistral, où le vrai et le faux s’entrelacent dans une danse macabre, jusqu’à l’ultime vérité.
Un [roman] intelligent et original, plein de rebondissements.
The Times
Une atmosphère implacable de fatalité ne prépare en rien les lecteurs à une résolution des plus surprenantes.
Publishers Weekly
Se déploie dans un style austère, capturant parfaitement la beauté désolée du paysage du Grand Nord norvégien.
Irish Times
Ravatn, l’une des meilleures auteures norvégiennes, parvient à créer une atmosphère glaciale qui vous donnera envie d’allumer le chauffage.
The Sun
Les Invités est un drame psychologique intense, où un mensonge en entraîne un autre. Ravatn nous plonge directement dans le cœur de l’action. Le style est fluide et élégant, le ton plein d’esprit et touchant. L’intrigue est suffisamment inventive et audacieuse pour qu’on ne veuille pas lâcher le livre. Aftenposten
Une tranche de Nordic Noir électrique, intense et terriblement addictive – une performance impressionnante.
Big Issue
Évoque Patricia Highsmith
– et je ne peux faire plus grand compliment. Agnes Ravatn est une auteure à suivre.
Philip Ardagh
Une lecture délicieusement perspicace et délicieusement malicieuse […] c’est à la fois minimaliste et dépouillé, tout en étant irrésistiblement captivant.
Elizabeth Haynes
Honnêtement, je pense que ce livre est un chef-d’œuvre. Vraiment drôle et vraiment excellent. Un petit livre avec une intrigue dense.
Elle
Ravatn élève la comédie de situation à un tout autre niveau. […] Et même si je crois que la vérité finira par triompher, le mensonge est bien plus amusant.
Les Invités m’a fait éclater de rire. Tout est habilement maîtrisé. Rien n’est laissé au hasard. […] Ravatn est tout simplement une écrivaine d’exception.
Bok 365
Extrêmement brillant, à la fois réfléchi et impeccablement exécuté. L’histoire, les personnages, les ellipses temporelles, tout s’emboîte parfaitement.
Adresseavisen
Hilarant et palpitant, un récit sur les faiblesses humaines.
Dagbladet
Roman traduit de l’arabe (Égypte) par Sophie Pommier et May Rostom
Dans la nuit et la violence d’un quartier du Caire à feu et à sang, l’errance d’un enfant et de sa mère, en quête d’un refuge.
Le jeune garçon entraîné par sa mère dans une fuite éperdue à travers leur quartier du Caire ne se fie pas aux mots. Lui, il préfère les chiffres – il compte le nombre de coups que son père assène à sa mère, le nombre de pas qui séparent leur maison de l’église la plus proche, où ils espèrent trouver refuge, le nombre d’explosions qui déchirent cette nuit d’émeutes… Sous ses yeux déjà dessillés défile, comme un film incontrôlable, la violence conjugale, sociale, interconfessionnelle, étatique. Jusqu’à une embellie, inespérée et incertaine.
L’auteur du savoureux Sur le méridien de Greenwich confirme ici, dans une veine noire, son grand talent, restituant avec finesse le regard d’un enfant sur son monde absurde et hostile.
À PROPOS DE SUR LE MÉRIDIEN DE GREENWICH
POINTS FORTS
u Une écriture au plus près des sensations et des incompréhensions d’un enfant confronté au pire. u Une immersion dans la communauté copte (les chrétiens d’Égypte).
u Une course effrénée à travers un quartier dévasté du Caire.
13,5 × 21,5 CM 224 PAGES
Shady Lewis se moque de tout et de tout le monde avec une grande humanité : on s’attache à ces personnages plus perdus que fous, qui font comme ils peuvent pour rester debout. L’auteur, avec un humour décapant et une légèreté salutaire, passe tout au crible : du dieu Khnoum à Margaret Thatcher en passant par Karl Marx, la liberté d’expression, Facebook, la rupture amoureuse, la colonisation ou les crispations identitaires et confessionnelles, rien n’échappe à son regard acerbe et lucide. Un savoureux roman tragicomique sur nos sociétés contemporaines.
Nina Chastel, Orient XXI
Le roman de Shady Lewis est l’équivalent d’une tonique injection de vitamines intellectuelles. À prendre sans modération !
Damien Aubel, Transfuge
Né au Caire en 1978, Shady Lewis suit des études d’ingénieur en Égypte avant de s’installer à Londres, où il obtient un master en psychologie puis intègre les services administratifs. Il écrit dans de nombreuses revues arabes et européennes. Outre sa contribution à divers ouvrages collectifs, Shady Lewis a publié plusieurs livres. Sur le méridien de Greenwich, son deuxième roman, a paru chez Actes Sud en 2023.
étrangère
Traduit de l’anglais (Australie) par Mathilde Bach.
Le temps d’un voyage vers la magie crépusculaire des Blue Mountains australiennes, une plongée bouleversante dans les mystères du lien maternel.
1973, en Australie, aux heures bleues de l’aube, Eleanor fuit son mari Leon, dont la violence ne fait que croître. Avec sa petite fille Amy, elle prend la route des Blue Mountains, pour un pèlerinage consolateur sur ce lieu témoin des rares beaux souvenirs d’enfance. Au cours de ce roadtrip d’un jour, Eleanor revisite son passé et ses relations avec sa propre mère, Kitty, qui n’a jamais su l’aimer. Dans un contexte familial fragile, Eleanor a grandi comme une fleur entre les pavés, assiégée par les dérapages émotionnels maternels et les silences paternels, se construisant un rapport dangereusement défaillant à l’attachement.
7 mai 2025
14 × 20,5 cm
286 pages 21,00 €
ISBN :
Alternant les époques, le récit de la vie de Kitty et de George Turner, revenu défiguré de la Seconde Guerre mondiale, et celui d’Eleanor, fruit de cette union brisée par des drames indicibles, Sarah Schmidt fait preuve une fois de plus de son immense talent de conteuse. Depuis son best-seller Les Sœurs de Fall River, on la sait experte dans l’art de glacer le sang du lecteur, en mêlant la noirceur la plus saisissante et l’émotion la plus profonde. Le bleu… vient confirmer sa formidable acuité psychologique et son empathie infinie pour les âmes blessées.
• Le bleu… allie l’efficacité du page turner et la densité dramatique d’un roman noir, avec un twist final qui reste longtemps en tête.
• Sur le poids des secrets et les drames familiaux qui se transmettent d’une génération à l’autre, influent sur nos trajectoires intimes et lient une famille, pour le meilleur et pour le pire.
• Un roman sur ce que signifie être mère de, fille de, femme de, et se rêver libre, à une époque pas si lointaine qui fait écho à la nôtre.
• Sur le stress post-traumatique à travers deux guerres et deux générations : la Seconde Guerre mondiale et la guerre du Vietnam.
• Une narration ambitieuse et maîtrisée. La précision psychologique à laquelle parvient Sarah Schmidt donne une épaisseur et un réalisme captivants à ses personnages inoubliables.
• Un roadtrip d’une tension émotionnelle rare.
• Parution en poche Rivages en janvier 2025 de son premier roman, Les Sœurs de Fall River.
Sarah Schmidt est née en Australie et vit à Melbourne, où elle travaille dans une bibliothèque. C’est en découvrant par hasard un livre sur l’affaire Borden chez un bouquiniste qu’elle a eu l’idée d’écrire un roman sur ce célèbre meurtre « familial » dans Les Sœurs de Fall River, best-seller en Australie et en Angleterre, traduit en Allemagne, en Hollande et en Italie et publié chez Rivages en 2018. Le bleu est la couleur la plus rare est son deuxième roman.
Roman traduit de l’espagnol par Alexandra Carrasco
“Personne sur cette terre n’est innocent, personne n’oublie, personne ne pardonne.”
Galice, 1975 : un enfant assiste à l’incendie criminel de sa maison et au meurtre de son père. Barcelone, 2005 : l’homme qu’il est devenu semble avoir enfreint toutes les règles éthiques et morales qu’il s’était fixées en entrant dans la police. Au fil de ces trois décennies, des villageois chassent en meute pour protéger leurs secrets, des serments d’amitié éternelle se fracassent contre l’intérêt supérieur de la Famille, la cocaïne mexicaine remplace le vieux bourbon irlandais de contrebande, des hommes puissants avec des masques de loup abusent d’enfants rêveurs et un tueur à gage aux yeux noirs exécute les ordres avec une humanité déconcertante.
Del Árbol possède un style très singulier, efficace et innovant qui dépasse les limites du genre noir.
Diario de Cadiz, Pedro M. Espinosa
Dans ce roman, passé et présent conspirent pour placer Julián Leal entre le marteau et l’enclume, ou plutôt sur la terre de personne (en hommage au titre), quand il n’a plus rien à perdre. C’est dans ces situations extrêmes que l’on se révèle véritablement.
ABC, Mariano Cebrián
Víctor del Árbol aime jeter de l’huile sur le feu de la narration. L’un des traits qui définissent sa carrière littéraire est une audace qui ne lésine pas sur les moyens pour introduire des éléments dramatiques dans ses intrigues. Chacune compte alors une fenêtre par laquelle ses protagonistes peuvent s’échapper lorsqu’ils semblent totalement cernés. Dans le cas présent, cette fenêtre est Virginia, la coéquipière de Julián Leal.
La Rioja, Iñaki Ezkerra
“LE ROMAN LE PLUS ADDICTIF DE L’ANNÉE” CASA DEL LIBRO
u Option sur les droits audiovisuels en cours de négociation.
u Depuis la parution de La Tristesse du samouraï en 2012, l’œuvre de Víctor del Árbol s’est vendue en France à près de 400 000 exemplaires, tous volumes confondus.
Víctor del Árbol est né à Barcelone en 1968. Après des études d’histoire, il a travaillé dans les services de police de la communauté autonome de Catalogne. Il est l’un des auteurs espagnols les plus traduits et les plus primés.
Trente ans après son départ, l’inspecteur Julián Leal retourne pour quelques jours sur les côtes galiciennes, dans le petit village qui l’a vu naître. Que vient-il y chercher ? Déterrer le passé pour venger sa triste enfance ou seulement affronter ses vieux démons pour trouver le repos de l’âme, puisque ses jours sont désormais comptés ?
L’homme est atteint d’un cancer à un stade très avancé et vient d’être mis à pied dans l’attente du jugement, après qu’il a battu (presque) à mort un respectable entrepreneur barcelonais. Après vingt ans de bons et loyaux services, personne ne s’explique cette violence et il reste obstinément muet sur les raisons de son geste.
La situation s’aggrave encore pour lui quand quelques jours après son retour à Barcelone commencent à apparaître les cadavres de ses vieilles connaissances galiciennes.
C’est d’abord seul, puis avec l’aide de sa coéquipière Virginia, qu’il ira affronter les hommes puissants et les vieilles rancunes,
et que justice se fera en complicité avec un tueur à gages un peu trop magnanime pour être honnête.
L’épicentre du roman n’est pas dans la résolution de l’enquête mais dans l’exploration de personnages aux multiples facettes, pris dans les mailles de leur complexité et de leur part d’ombre, car del Árbol interroge toujours la condition du héros, cet homme apparemment ordinaire qui choisit de faire ce qui est juste et est prêt à en payer le prix.
Une histoire ingénieuse, rythmée, très habilement tissée, un indéniable talent à créer une impressionnante galerie de personnages riches de leur complexité et de leurs contradictions qui suscitent une empathie profonde, même (et surtout !) le tueur à gage amoureux.
La parution d’un nouveau roman de Víctor del Árbol est toujours attendue par les médias et le milieu du polar.
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Roman traduit de l’anglais (États-Unis) par Alexandre Civico et Barbara Tajan
La technologie ressuscite la chair, mais peine à ranimer l’âme.
Cinq femmes assassinées, ressuscitées sous forme de clones, tentent de renouer avec leurs vies perdues.
Lou, dernière victime d’un tueur en série, revient auprès de sa famille, mais l’amour maternel se heurte à l’étrangeté du retour : sa fille de neuf mois la rejette, ses souvenirs vacillent. Tandis qu’elle cherche à comprendre le mystère vertigineux de sa propre mort, elle découvre que son “soi d’origine” envisageait de tout quitter. Que s’est-il réellement passé ?
Katie Williams signe un thriller existentiel inclassable, déroutant, qui interroge notre fascination morbide pour les crimes spectaculaires. La banalisation de la violence trouve une résonance glaçante dans cette dystopie si proche de la nôtre. À l’ère des réseaux sociaux et de la course à la mise en scène de soi, jusqu’où l’expérience humaine est-elle reproductible sans en perdre l’essence ?
Katie Williams semble inaugurer une nouvelle voie prometteuse dans le domaine de la fiction spéculative. Appelons-la “SF domestique” – quelque part entre la satire sociale mordante de George Saunders et l’attention tendre d’Anne Tyler pour les personnages et leurs conséquences. [Les] retournements de situation [sont tellement] magistraux qu’ils feraient rougir Ira Levin. Vous pouvez choisir de lire la fin comme un dénouement heureux – ou comme un pur cauchemar existentiel, comme moi – mais dans tous les cas, c’est un livre qui gardera les lecteurs éveillés jusqu’au bout de la nuit.
The New York Times
UNE ENQUÊTE HORS NORME : LA VICTIME DOIT RÉSOUDRE SON PROPRE ASSASSINAT
u La science-fiction comme vecteur poétique, un miroir déformant pour mieux sonder l’âme humaine.
u Un regard acéré sur la vacuité d’une société captivée par le spectacle de la souffrance.
u Où le vertige éthique du clonage devient métaphore de la condition humaine elle-même : éphémère, multiple, et inlassablement en quête de signification.
u Adaptation par Netflix en cours – date à confirmer.
Née en 1984 à Boston, Katie Williams est auteure et professeure adjointe d’écriture de fiction à Emerson College. Ses nouvelles ont été publiées dans les revues les plus prestigieuses telles que The Atlantic, Best American Fantasy, American Short Fiction, Prairie Schooner ou encore Subtropics. Son premier roman, Tell the Machine Goodnight (inédit en français), finaliste du prix Kirkus, a été sélectionné par le New York Times Editors’ Choice et figurait parmi les meilleurs livres de 2018 selon NPR.
Cinq femmes, toutes victimes du même tueur en série, sont ramenées d’entre les morts – ou plutôt clonées par une agence gouvernementale aux intentions troubles. Restituées à leurs familles en deuil, elles retrouvent les vies qui leur ont été arrachées, portant en elles les souvenirs, émotions et traits de personnalité de leurs versions originales… du moins en apparence. Pour Lou, la narratrice – jeune épouse, mère, et dernière victime du meurtrier
Edward Early –, le retour à la maison ne se fait pas sans heurts : sa fille de neuf mois, incapable de se lier à cette “nouvelle” mère, hurle dès que Lou la prend dans ses bras. Quelque chose ne va pas. Cette peau qui ne porte plus la cicatrice de sa césarienne lui semble étrangère. Plus inquiétant encore, Lou se souvient d’un
profond mal-être avant sa mort. Troublée par la découverte d’un sac prêt pour le départ dissimulé dans son placard, elle comprend que son ancien moi songeait à tout abandonner : son mari, son enfant, et cette vie familiale qui l’enfermait. Lou se plonge dans une quête dangereuse pour découvrir la vérité sur sa propre fin, un mystère où la mort demeure plus présente que la vie.
Avec une maîtrise stylistique remarquable, Katie Williams fait vibrer un récit où le grotesque côtoie l’émotion la plus sincère. Mon assassinat est un thriller psychologique inclassable, une réflexion troublante sur notre fascination morbide pour la violence et une méditation bouleversante sur la maternité.
Avec ce deuxième roman captivant et intelligent – une histoire menée tambour battant avec des personnages attachants –, Williams imagine à nouveau une réalité proche du futur, altérée par la science, qui offre une perspective fascinante sur les tensions entre famille et liberté […] Un polar intelligent et perspicace qui éclaire autant le monde imaginé que le nôtre.
Kirkus Reviews
Étonnant et original, Mon assassinat est une réinvention captivante et spéculative du roman policier.
Paula Hawkins (auteure de La Fille du train)
À la fois captivant et provocant, Mon assassinat est un polar palpitant et un regard incisif sur les réalités de la maternité. Comme Jessamine Chan dans L’École des bonnes mères, Katie Williams explore les conséquences terrifiantes de l’obsession sociétale pour le corps et l’esprit des femmes. Ce thriller audacieux et sinistre mène à une fin absolument stupéfiante que je n’ai jamais vue venir.
Flynn Berry (auteure de Ma sœur est une espionne) Un roman captivant et malicieusement tordu. À la fois sombrement drôle, profondément effrayant et résolument original, il vous tiendra en haleine jusqu’aux dernières pages obsédantes.
Megan Abbott (auteure de Première)
Je n’ai jamais dévoré un roman avec autant de voracité. Magnifiquement écrit, étrange et teinté d’un humour noir subtil, avec un point de départ irrésistible, exécuté à la perfection… Mon assassinat est une révélation.
Katie Gutierrez (auteure de Tout ce qui n’a pas été dit)
[…] hypnotique et original… Katie Williams signe une brillante réinvention du suspense domestique avec une touche de roman d’anticipation intelligente, offrant une lecture absolument immersive.
Ashley Audrain (auteure d’Entre toutes les mères)
Quand ai-je lu pour la dernière fois un thriller aussi cool, aussi audacieux ? Aussi ingénieux ? Un roman à la fois percutant et d’une magnifique légèreté ? Mais surtout, ce livre est terriblement D-I-V-E-R-T-I-S-S-A-N-T. Une fois la dernière page tournée, après avoir lu cette ultime phrase poignante, vous admirerez l’inventivité et la virtuosité de Mon assassinat ; mais sur le moment, vous serez bien trop occupé à savourer chaque instant.
A. J. Finn (auteur de La Femme à la fenêtre)
Premier roman d’une nouvelle autrice américaine à faire découvrir.
Un mélange des genres intriguant et un sujet original.
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En librairie le 7 mai 2025
14 x 20,5 - 352 pages - 23 €
ISBN : 978-2-8126-2712-5
rayon / Littérature policière, roman noir mots clés / hébrides - écosse - meurtre - élevage intensif - saumons - biodiversité - baleines - fermes piscicoles - écologie - protection des espèces
Peter May
traduit de l’anglais par Ariane Bataille
Peter May au sommet de son art.
Daily Mail
Seize ans après le succès mondial de L’Île des chasseurs d’oiseaux, le retour de Fin MacLeod sur l’île de Lewis, dans les Hébrides extérieures.
Peter May
Peter May est l’auteur de la célèbre trilogie écossaise (L’Île des chasseurs d’oiseaux, L’Homme de Lewis, Le Braconnier du lac perdu). Traduite dans le monde entier, son œuvre est disponible dans son intégralité aux Éditions du Rouergue.
Le corps de Caitlin Black est retrouvé à l’embouchure d’An Loch Dubh, le loch noir, sur la côte ouest de l’île de Lewis. La jeune femme, habituée des sujets sur l’environnement et nageuse émérite, a été violée et battue avant d’être assassinée. Lorsque Fionnlagh, le fils qu’il a eu de Marsaili, est accusé du crime, Fin Macleod plaque son boulot pour la police de Glasgow et s’envole aussitôt pour sa terre d’enfance. Il l’a quittée dix ans plus tôt pour vivre librement son amour pour Marsaili. Comment disculper son fils alors que les preuves l’accablent ? Comment renouer avec les Hébrides alors que les baleines s’échouent sur les plages ? Comment faire face aux ombres qui remontent du passé ?
Dans ce jeu de faux-semblants, Fin Macleod va devoir traverser les mensonges et les secrets des hommes, les cruautés de l’océan qui ne pardonne ni aux imprudents ni aux téméraires. Et s’il faut, affronter la mort.
Avec ce roman poignant, Peter May redonne vie au plus emblématique de ses héros, qui nous a bouleversés dans la trilogie écossaise et nous prend au cœur dans l’abîme du loch noir.
points forts
• Seize ans après la publication de L’Île des chasseurs d’oiseaux, Peter May redonne vie au héros emblématique qui a bouleversé des millions de lecteurs à travers le monde.
• 725 000 exemplaires des romans de la trilogie écossaise ont été vendus en France.
• Un passionnant roman dans lequel on retrouve les préoccupations écologiques de l’auteur qui étaient déjà à l’œuvre dans de grands succès tels que Les Disparus du phare ou Tempête sur Kinlochleven.
• Peter May sera présent au festival Étonnants Voyageurs.
REMISE EN VENTE
le 7 mai 2025
15 x 24 - 1024 pages - 28,40 €
ISBN : 978-2-8126-0706-6
Traduction de Jean-René Dastugue
rayon / littérature policière mots clés / amour - Europe - Histoire moderne et contemporaine - justice littoral mort - peur - danger - secrets de famille
L’île de Lewis est, à l’extrême nord-ouest de l’Écosse, la région la plus secrète des îles britanniques. C’est dans cet archipel modelé par la mer, la glace, le vent et la pluie, que Peter May a situé ses trois romans : L’Île des chasseurs d’oiseaux, L’Homme de Lewis et Le Braconnier du lac perdu, publiés ici en un seul volume.
Écrivain écossais, Peter May habite depuis une dizaine d’années dans le Lot. Il a d’abord été journaliste avant de devenir l’un des plus brillants et prolifiques scénaristes de la télévision écossaise. Il y a quelques années, Peter May a décidé de quitter le monde de la télévision pour se consacrer à l’écriture de ses romans. Le Rouergue a publié sa série chinoise avant d’éditer la trilogie écossaise (parue d’abord dans sa traduction française avant d’être publiée, avec un immense succès, en anglais).
Dans L’Île des chasseurs d’oiseaux, l’inspecteur Fin McLeod, en rupture de ban avec son passé et meurtri par la disparition tragique de son fils unique, est de retour sur son île natale où, chaque année, une douzaine d’hommes partent en expédition à plusieurs heures de navigation pour tuer des oiseaux nicheurs. Sur fond de traditions ancestrales d’une cruauté absolue, Peter May nous plonge au cœur d’une enquête déchirante, qui va obliger McLeod à affronter sa propre histoire.
Dans L’Homme de Lewis, le passé ressurgit, et avec lui l’histoire des homers, ces orphelins exilés aux Hébrides et corvéables à merci.
Dans Le Braconnier du lac perdu, Fin doit prendre en chasse les braconniers qui pillent les eaux sauvages de Lewis. Et le plus brillant des amis de Fin, Whistler, est le plus redoutable des braconniers...
• L’intégrale de la trilogie en un volume.
• Ventes cumulées de la trilogie écossaise en grand volume et poche : près de 725 000 exemplaires.
• Une préface inédite de Peter May racontant l’histoire de ces trois romans.
REMISE EN VENTE
le 7 mai 2025
22,5 x 22,5 - 242 pages - 32 €
ISBN : 978-2-8126-0573-4
Peter May
Photographies de David Wilson
Traduction de Jean-René Dastugue
genre / beaux-livres, roman policier
rayon / voyages, littérature policière mots clés / nature et environnement
histoire - polar - littérature - voyages
littoral - milieux marins
Aux amoureux de l’Écosse, ce livre propose une odyssée en images à travers les sites qui ont inspiré ses romans à Peter May.
Les Hébrides, à l’extrême nord-ouest de l’Écosse, forment un singulier archipel, la région la plus secrète des îles britanniques. S’y rendre, c’est faire un bond non seulement dans l’espace, mais aussi dans le temps. Modelées par la mer, la glace, le vent et la pluie, ces îles sauvages abritent en effet une communauté attachée à ses traditions.
Avec leurs paysages d’une beauté saisissante, elles sont devenues le cadre d’une trilogie romanesque de Peter May qui a connu un succès international et fait la renommée de ces terres farouches.
Peter May
Écrivain écossais, Peter May habite depuis une dizaine d’années dans le Lot. Il a d’abord été journaliste avant de devenir l’un des plus brillants et prolifiques scénaristes de la télévision écossaise. Il y a quelques années, Peter May a décidé de quitter le monde de la télévision pour se consacrer à l’écriture de ses romans. Le Rouergue a publié sa série chinoise avant d’éditer la trilogie écossaise (parue d’abord dans sa traduction française avant d’être publiée, avec un immense succès, en anglais).
• Les paysages qui ont inspiré à Peter May les trois romans de la trilogie de Lewis : ventes cumulées 725 000 exemplaires.
• Seul livre illustré sur les Hébrides extérieures, îles sauvages et majestueuses à l’extrême-ouest de l’Europe.
• Déjà 12 700 exemplaires vendus.
page de gauche Moulin scandinave à Shawbost Situé à Shawbost, sur la partie ouest de Lewis, ce moulin illustre l’influence de l’occupation viking sur l’architecture des îles. La construction est très proche de celle des blackhouses qui devinrent le type d’habitat le plus répandu. Chaque village possédait un moulin et un four pour transformer les récoltes de céréales.
droite Habitat restauré de l’âge du Fer, Bosta Cette habitation à Bosta, sur Great Bernera, littoral ouest de Lewis, a été mise au jour en 1993. Datant de l’âge du Fer, elle a été restaurée dans son état supposé des vii ou viii siècles avant J.-C.
ur les îles, la plus ancienne trace d’habitat humain remonte à environ 8 000 ans. Il semble que la majeure partie de la forêt qui couvrait alors les îles ait été brûlée pour créer des prairies pour les cerfs. Les plus anciens vestiges datent d’environ 5 000 ans, une époque où les hommes commencèrent à s’installer dans des maisons bâties en pierre et se mirent à cultiver la terre au lieu de suivre leurs troupeaux. Jusqu’à environ 1 500 avant J.-C., le climat était plus chaud et plus sec mais, lorsqu’il évolua et devint plus humide et froid, les habitants se déplacèrent vers les franges littorales où le machair offrait les seules terres fertiles. Pendant l’âge du Fer, vers 500 avant J.-C., les insulaires marquèrent le paysage de façon plus permanente
en érigeant des brochs et des habitations en pierre, fortifiés, pour se protéger des attaques d’autres insulaires. Quand les Scots arrivèrent d’Irlande dans les années qui suivirent la naissance du Christ, ils apportèrent la langue gaélique qui allait façonner l’essentiel de la future Écosse. À partir du vie siècle, grâce au travail des moines de Saint-Columba, la chrétienté s’implanta fortement. Au ixe siècle, les Vikings
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débarquèrent, envahirent et conquirent les îles.
L’occupation, qui dura deux cents ans, prit fin en 1263 lorsque le roi Haakon IV de Norvège fut défait par le roi Alexandre III d’Écosse. Suite à la signature du traité de Perth, les Hébrides extérieures revinrent dans le giron de l’Écosse.
Les siècles qui suivirent furent marqués par des luttes de pouvoir entre les divers clans. Les clans les plus
Sur Golden Road
Chassés de leurs maisons de la côte ouest de Harris, lors des expulsions du xviii siècle, les insulaires bataillèrent pour s’installer sur la côte est, hostile. Cette maison délabrée est entourée de lazy beds, sur lesquels les fermiers cultivaient des pommes de terre.
La neige arrive
La neige s’apprête à engloutir cette ferme solitaire sur la côte est de Harris.
• Fond de vitrine Série écossaise
95 x 65 - 3 rabats
ISBN : 978-2-8126-2729-3
• Signet Loch Noir
Recto-verso (recto Rouergue / verso Babel Noir)
6 x 20 cm - Conditionnement par lot de 20 signets
ISBN : 978-2-8126-2728-6
En librairie le 7 mai 2025
• Fond de vitrine Série écossaise
95 x 65 - 3 rabats
ISBN : 978-2-8126-2729-3
• Signet Loch Noir
Recto-verso (recto Rouergue / verso Babel Noir)
6 x 20 cm - Conditionnement par lot de 20 signets
ISBN : 978-2-8126-2728-6
En librairie le 7 mai 2025
Catalogue général
Recto-verso tête-bêche
(une partie Littérature et livres illustrés et une partie romans jeunesse et albums)
16 x 24 - 148 pages [à confirmer]
ISBN : 978-2-8126-2726-2
En librairie le 4 juin 2025
Série New York Made in France
D’un village bourguignon à la mégapole de New York ensevelie sous le blizzard, la quête d’une romancière et ex flic pour résoudre le mystère d’une petite fille quasi muette qui vient bouleverser sa vie.
Venue enterrer son père dans un village bourguignon, Diane Devers, ex flic et romancière à succès, retrouve à l’issue de l’inhumation une petite fille quasi muette dans sa voiture. Partie à la recherche d’éventuels parents de l’enfant, elle tombe, dans une allée du cimetière, sur le cadavre empalé de Gaston, le cantonnier responsable de l’entretien des lieux.
Ses réflexes de policière lui commandent de prévenir la gendarmerie la plus proche, mais
7 mai 2025
14 × 20,5 cm
300 pages 21,00 €
ISBN :
alors qu’elle est en route, elle a le sentiment d’être suivie. Hors de toute rationalité, elle ramène l’enfant chez elle à Paris. Elle ne sait pas encore que cette décision prise sur un coup de tête va l’emmener jusqu’à New York et lui faire remonter le cours de sa propre histoire familiale.
• Retour de Danielle Thiéry dans la collection Rivages/noir à l’occasion de sa participation à la série New York Made in France.
• Un roman situé pour moitié en France et pour moitié à New York dans le quartier du Madison Square Garden, haut lieu des spectacles sportifs new-yorkais.
• Une enquête en forme de quête familiale et historique, menée par une héroïne risque-tout.
• Le talent de Danielle Thiéry pour inventer des histoires captivantes aux rebondissements inattendus.
• Comme toujours chez D. Thiéry, les enjeux humains prédominent. Elle traite de la question de la filiation, de ce que l’on transmet, de ce que l’on veut cacher et oublier.
• Un roman qui pose un très beau regard sur l’enfance à travers le personnage de la petite Hannah et de Diane, sa « mère de substitution ».
• New York vue sous la neige et le froid, par une femme portée par une obsession, qui éprouve l’hostilité d’une ville où tout lui semble étrange et étranger.
• Pour tous les fidèles de Danielle Thiéry, avec la touche new-yorkaise en plus.
Danielle Thiéry est la première femme à avoir accédé au grade de commissaire divisionnaire dans la police française. Après une carrière au sein de cette institution (cheffe des Stups à Lyon, cheffe de la brigade de sécurité des chemins de fer) puis avoir dirigé la sécurité de grandes entreprises comme Air France, elle entame une carrière de romancière dans les années 1990. Elle remporte un gros succès avec sa série Edwige Marion et signe aussi de nombreux romans pour la jeunesse (entre autres chez Syros). Elle a remporté le prix du Quai des Orfèvres en 2013. Elle est considérée comme l’une des voix importantes de la littérature policière française.
• L’autrice est invitée au Goéland masqué à Penmarc’h, à Toulouse Polars du Sud et à Lamballe (à confirmer).
Une enquête policière dans l’Italie fasciste des années 1930, par l’auteur phare du polar napolitain.
Noël vient de passer et la ville se prépare au réveillon du Nouvel An, lorsque, sur la scène d’un théâtre de variétés, le grand acteur Michelangelo Gelmi tire avec un pistolet sur sa femme, Fedora Marra. Rien d’étrange, cela se produit tous les soirs, à chaque fois qu’ils jouent tous les deux dans la pièce : seulement, à l’intérieur du chargeur, ce 28 décembre, parmi les balles à blanc, il y en a une vraie.
Gelmi jure qu’il n’a jamais eu l’intention de tuer Fedora, mais peu le croient. L’affaire
semble déjà résolue, mais Ricciardi n’est pas convaincu. Alors, tandis que le fidèle Maione aide le docteur Modo dans une affaire privée, le commissaire – dont la vie amoureuse semble avoir pris un tournant décisif – se consacre patiemment à la reconstitution de l’affaire. Un mystère rendu encore plus obscur par un étrange brouillard qui s’est soudain abattu et qui réservera un ultime coup de théâtre.
• Retour du célèbre commissaire napolitain avec ce dixième opus d’une série à succès.
• Un auteur star : lauréat du prix Scerbanenco, plusieurs fois adapté à la télévision, traduit dans de nombreux pays.
• Donato Carrisi : « Le commissaire Ricciardi, avec ses yeux verts d’ange ou de démon, contraint à voir ce que les autres — les vivants — peuvent éviter, se meut sur les marges d’une frontière. Nous avons le privilège, ou la malchance, de partager ses visions. »
• Sortie simultanée en poche de Nocturne pour le commissaire Ricciardi.
• Succès du cycle des Saisons : 25 000 ex. en inédits poche.
14 mai 2025
15,5 × 22,5 cm
385 pages 22 €
ISBN :
Maurizio De Giovanni est né en 1958 à Naples, cadre de tous ses romans. Auteur star, lauréat du prestigieux prix Scerbanenco, son œuvre a été traduite dans de nombreux pays et plusieurs fois adaptée à la télévision. Nocturne pour le commissaire Ricciardi est le neuvième opus mettant en scène le célèbre limier napolitain.
Visuel provisoire
La Guerre des captifs 1
Roman traduit de l’anglais (États-Unis) par Yannis Urano
L’auteur de l’incontournable saga The Expanse revient avec un nouveau space opera spectaculaire qui voit l’humanité lutter pour sa survie dans une guerre aussi ancienne que l’univers lui-même.
Les Carryx mènent des guerres de conquête depuis des siècles, détruisant ou réduisant en esclavage des espèces dans toute la galaxie, au sein d’un plus vaste conflit avec un ennemi ancien et immortel.
Lorsqu’ils arrivent sur le monde isolé d’Anjiin, la population humaine est humiliée, massacrée et asservie. Les meilleurs et les plus brillants éléments sont enlevés et emmenés dans le palais-monde des Carryx pour y rejoindre les prisonniers d’un millier d’autres espèces.
Dafyd Alkhor, assistant d’un scientifique prestigieux, est capturé avec son équipe. Même lui ne se doute pas que sa perspicacité et ses compétences particulières seront la clé qui lui permettra de déjouer les terrifiants desseins de ses ravisseurs.
Emporté dans un conflit qui échappe à son contrôle et dépasse son imagination, Dafyd est sur le point de devenir le champion de l’humanité – et son traître.
C’est ici que son histoire commence.
u 280 000 ex. toutes éditions confondues pour la saga The Expanse
L’AUTEUR
James S. A. Corey est le pseudonyme derrière lequel se cachent l’auteur de fantasy et de sciencefiction Daniel Abraham et Ty Franck, qui n’est autre que l’assistant de George R. R. Martin, auteur de Game of Thrones. Ils sont les auteurs de la série The Expanse.
Très proche de George R. R. Martin, auteur de Game of Thrones.
COMMUNICATION NUMÉRIQUE
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Presse spécialisée : Bifrost – L’Écran fantastique – Planète Robots
PQR : Midi Libre – Centre Presse – Ouest France – Sud Ouest – La Montagne
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/ IMAGINAIRE
Membre fantôme renoue avec la logique absurde et cruelle de La Confrérie des mutilés et la pousse encore plus loin : cette fois-ci, Kline est confronté à une secte féminine qui tronçonne les hommes par le milieu et croit en la résurrection de la chair.
Kline, un ancien détective amputé du bras droit, est hanté par des visions cauchemardesques résultant de son enquête au sein de la Confrérie des mutilés, une secte qui prône l’automutilation comme forme de purification mystique. Ramassé par la police dans un état de clochardisation, il est jeté en prison et change d’identité pour échapper à son passé. Mais un détenu aux doigts et à loreille coupés ne tarde pas à le reconnaître, et lui fait passer ce message : « Rentre au bercail. » A sa sortie de prison, Kline sera
7 mai 2025
14 × 20,5 cm
180 pages 20,00 €
ISBN :
chargé par les Paul – une branche hérétique de la Confrérie – d’investiguer le meurtre de certains de leurs adeptes, retrouvés coupés en deux dans un frigo. Son enquête le conduira à la découverte d’un nouveau schisme au sein de la Confrérie : une secte dominée par les femmes, qui croient que la congélation des corps amputés fait apparaître un membre fantôme, lumineux et substantiel, à la place du membre manquant.
• Sequel de La Confrérie des mutilés, paru en France en 2008 (Chercher Midi, puis 10/18) et vendu à 7 000 exemplaires.
• Un héros à la Philip Marlowe plongé dans un monde fanatisé, une intrigue horrifique aux accents bibliques, des dialogues absurdes et plein d’humour évoquant Samuel Beckett.
• Immobilité et Comptine pour la dissolution du monde ont reçu une presse dithyrambique – selon l’Observatoire de l’imaginaire, ils comptent parmi les livres les plus recensés dans leur catégorie.
• Sortie mondiale.
• Brian Evenson est invité au festival « Les Imaginales » (Epinal, 22-25 mai 2025) et une nouvelle inédite sera incluse dans l’anthologie dédiée (Diable Vauvert).
• La semaine de la sortie, pour fêter les « 30 ans d’écriture de Brian Evenson », des universitaires français organisent trois jours de conférences à l’université de Chicago à Paris, ainsi qu’une soirée de lancement à la librairie The Red Wheelbarrow.
• Sortie simultanée en poche de La confrérie des mutilés.
Brian Evenson (né en 1966) est romancier, essayiste, traducteur et enseigne lécriture créative à la California Institute of the Arts. On lui doit notamment La Confrérie des mutilés, Inversion et Père des mensonges, parus dans la collection « Lot 49 » du Cherche Midi, ainsi que Immobilité et Comptine pour la dissolution du monde (Rivages/ imaginaire).
Pierre Letessier
Tout le monde sait, a priori, ce qu’est une didascalie : ces petits mots descriptifs et insignifiants qui entourent les dialogues de théâtre. Fort de cette définition, les lecteurs croient également que les didascalies ont toujours existé, à côté des dialogues. Qu’elles sont destinées au metteur en scène potentiel qui saura ainsi comment représenter le texte sur scène. Qu’elles inscrivent nécessairement le texte dans une époque révolue, rendant la pièce dépassée, vieillotte. Toutes ces préconceptions sont déconstruites par Pierre Letessier, qui explique combien les pratiques d’éditions du Moyen Âge travestissent le paradigme d’écriture théâtrale de l’Antiquité, en lui ajoutant artificiellement des didascalies afin de rendre plus lisible aux lecteurs un texte dont il ne connaît plus les codes. À l’époque carolingienne seulement, le système binaire, conçu comme une répartition plus ou moins inégale entre des dialogues et des didascalies, apparaît. C’est alors que les didascalies deviennent une pratique d’écriture à part entière. Les auteurs modernes peuvent donc décider de leur usage : suppléer les dialogues, glisser vers la narration romanesque, rendre le dialogue impuissant, rompre avec les codes classiques. Enfin, le xxie siècle crée une véritable rupture avec le système binaire car les auteurs contemporains rendent la didascalie hypothétique, en rejetant son injonction énonciative. Elles appellent ainsi l’extension de l’imaginaire du lecteur et mettent à l’épreuve son esprit critique. Grâce à ce regard panoramique posé sur les didascalies, le lecteur peut en saisir les enjeux littéraires, politiques et éthiques.
Points forts
• Le premier essai grand public consacré au rôle fondamental des didascalies dans le texte de théâtre.
• Un moyen efficace de découvrir l’évolution de l’écriture théâtrale à travers de grands auteurs tels que Corneille, Diderot, Edmond Rostand, Ionesco, Wajdi Mouawad ou encore Pauline Peyrade.
• Une sélection bibliographique qui ouvre un vaste champ de recherche pour les curieux.
Actualité
• Le 12 mai 2025, dans le cadre de l’anniversaire d’Actes Sud-Papiers, une soirée consacrée aux didascalies aura lieu à La Colline-théâtre national, à Paris.
Agrégé de lettres classiques, Pierre Letessier est maître de conférences en études théâtrales (Sorbonne-Nouvelle). Ses travaux portent, entre autres, sur les liens entre théâtre et musique, les enjeux herméneutiques des éditions de textes de théâtre, ainsi que sur les écritures contemporaines.
Quelques chiffres
• 54e titre de la collection “Apprendre”, qui contient des volumes synthétiques, conçus comme des boîtes à outils pour découvrir des pratiques de mise en scène et comprendre les ressorts du théâtre contemporain.
“Les didascalies […] ne sont pas des petits mots posés à côté du dialogue qui figent le texte dans une mise en scène imaginaire plus ou moins développée, mais des mots et des signes graphiques qui ont la capacité de réinventer le texte de théâtre, de donner au dialogue toute sa (dé)mesure et d’entraîner le lecteur – et après lui, le spectateur – dans des aventures extraordinaires sans cesse renouvelées.”
“ TARTUFFE. Le ciel défend, de vrai, certains contentements, (C’est un scélérat qui parle.)
Mais on trouve avec lui des accommodements.”
Tartuffe ou l’Imposteur, Molière, 1644
“[…] Un long moment de silence anglais. La pendule anglaise sonne dix-sept coups anglais.
MME SMITH. Tiens, il est neuf heures.”
Rhinocéros, Ionesco, 1959
“Journée grise au château. Entre chien et loup. Une journée sans lumière, sans ombre, uniformément grise, grise uniformément. On pourrait entendre tomber la pluie mais on pourrait aussi bien ne pas l’entendre, c’est-à-dire qu’on pourrait bien (et mieux peut-être) n’entendre rien. On pourrait aussi tout imaginer parce que tout, absolument tout, est imaginable.”
Les Félins m’aiment bien, Olivia Rosenthal, 2004
Couverture provisoire
128 pages / 140 x 205 mm 16 euros
ISBN 978-2-38669-025-9
Préface de Khalid Lyamlahy
Poème après poème, la Palestinienne
Olivia Elias redessine les contours d’un territoire martyrisé par les guerres successives et raconte, avec une délicatesse à fleur de peau, l’histoire de ses corps suppliciés. Par ses mots, leur présence ou parfois leur remarquable absence sur la page, Olivia cherche à matérialiser cet effacement pour mieux le contrer. Et si ce nouveau recueil affronte sans ambages la violence subie par le peuple palestinien, il laisse entrevoir l’émergence d’un collectif puissant et infiniment solidaire.
À la fin de son recueil, la poétesse donne à chacun et chacune quelques clés –géographiques, historiques, politiques, écologiques même – pour mieux saisir la réalité des Palestiniens et Palestiniennes, à Gaza, ailleurs en Palestine, ou en exil.
Née à Haïfa en 1944, Olivia Elias a vécu sur trois continents. Après une enfance à Beyrouth où sa famille avait trouvé refuge, elle poursuit des études d’économie à Montréal. Elle y vit et y enseigne de nombreuses années avant de s’établir en France au début des années 1980. Elle a toujours écrit mais n’a décidé de publier qu’en 2015, année de parution de L’Espoir pour seule protection (Alfabarre). Ont suivi Ton nom de Palestine (2017, Al Manar), puis Chaos, Traversée (2019, La Feuille de thé). Ses livres sont traduits en plusieurs langues, notamment en anglais, par la prestigieuse maison de poésie World Poetry Books.
Né à Rabat en 1986, Khalid Lyamlahy est maître de conférences en littératures francophones à l’université de Chicago, mais également critique littéraire pour En attendant Nadeau et écrivain. Il a publié deux romans chez Présence Africaine : Un roman étranger (2017) et Évocation d’un mémorial à Venise en 2023, prix des Cinq Continents de la francophonie (mention spéciale du jury).
• Une écriture incisive et puissante, dans laquelle se rejoignent avec beaucoup de sensibilité intime et politique.
• Le nouveau recueil d’une poétesse palestinienne dont la voix est de plus en plus remarquée à l’international.
• Une publication qui viendra s’inscrire dans la programmation du prochain Marché de la poésie à Paris.
étrangère
Traduit de l’espagnol par Alexandra Carrasco.
Édition bilingue
Une poésie militante, politique, lyrique, qui dénonce le poids des décisions humaines sur le cours d’un ruisseau ou le vol d’un oiseau.
Dans Feu la soif, María Sánchez évoque un fragment du monde qu’elle connaît bien, situé non loin de Séville : la campagne où sa famille exploite une ferme, devenue méconnaissable en raison de la sécheresse et de l’incurie humaine. La crise climatique et la destruction des paysages de son enfance la ramènent à l’urgence de cette question : quel avenir avons-nous encore et comment l’écrire ?
Surgi de la douleur de voir disparaître des animaux, des rivières, des forêts, ce recueil est teinté de tristesse et de fureur. Il invite
14 mai 2025
14 × 20,5 cm
128 pages 16,00 €
ISBN :
le lecteur à ralentir le pas pour observer ce qui l’entoure ici et maintenant, mais aussi à commémorer les êtres ou les choses qui autrefois peuplaient son environnement dans l’espoir de dessiner un horizon plus vivable, plus désirable.
En donnant la parole à ceux – animaux, plantes − que nous avons décidé de réduire au silence, ces poèmes suscitent l’émerveillement et la compassion, réveillent l’amour du monde qui seul pourra nous sauver de la catastrophe.
• Un hymne à la nature, sur un mode poétiquement offensif, qui défie l’inertie dans laquelle nous nous laissons prendre.
• Une volonté de se faire archiviste des choses qui disparaissent.
• Comme chez Irene Solà dans Je chante et la montagne danse (Seuil, 2022), l’environnement est une entité vivante et agissante. María Sánchez donne la parole aux animaux, aux arbres, aux ruisseaux.
• À l’heure où la poésie retrouve des lecteurs, celle de María Sánchez est particulièrement facile à proposer, loin de tout hermétisme, concrète, sensible et d’une grande maîtrise. Elle s’inscrit dans un courant d’écopoésie qui tente d’inventer de nouvelles manières de voir l’écosystème.
• Une presse dithyrambique en Espagne, où le recueil est resté en tête des ventes de poésie pendant plusieurs semaines.
• La Terre des femmes, ventes Mistral (GF + poche) : 5200 ex.
Née à Cordoue en 1989, María Sánchez est vétérinaire de campagne et écrivaine. Elle défend de nouvelles formes de production et de relations à la terre et poursuit depuis plusieurs années un combat politique et poétique pour rendre leur place aux femmes dans le monde rural.
Son texte La Terre des femmes a été un phénomène en Espagne et un grand succès en librairie. Depuis, elle a été traduite dans de nombreux pays et parcourt l’Europe pour défendre une approche sensible et poétique du vivant.
• « Retenons le nom de cette jeune femme vive et curieuse, qui peut pendant des heures vous parler du comportement social et des réflexes maternels des chèvres, de l’écorçage des chênes-lièges, ou de la trilogie rurale de John Berger. Le tout, à deux pas du méandreux Guadalquivir, ou dans les recoins pentus de la sierra Morena », Thierry Clermont, Le Figaro littéraire
• « Envoûtante, lumineuse, et toujours politique », El cultural
Quand les écrivains racontent et façonnent les mondes économiques
Jérôme Duval-Hamel, Lourdes Arizpe et le Collectif de l’Art faber
Regroupées sous l’étendard de l’Art faber, les œuvres ayant pour thèmes le travail, l’entreprise et plus généralement les mondes économiques sont présentes dans toutes les disciplines artistiques. La littérature, notamment, en offre depuis toujours de nombreuses et belles pages.
Les mondes agricoles, comme ceux de l’industrie, des services, ou encore des crises sociales, financières et environnementales, deviennent sujets de narration, nourrissant une littérature de l’Art faber qui influence en retour les mondes économiques, contribuant même à les façonner.
Ce sont ces deux versants de la littérature faberienne – raconter les mondes économiques et les façonner – que ce bref spicilège invite à découvrir. Des œuvres célèbres, d’autres moins connues, voire oubliées, issues des scènes francophone, anglophone et germanophone, jalonnent cette promenade parmi les écrivains de l’Art faber : Charlotte Brontë, Charles Dickens, Elizabeth Gaskell, Victor Hugo, Jules Verne, Gerhart Hauptmann, Honoré de Balzac, George Sand, Thomas Mann, Elfriede Jelinek, Émile Zola, Upton Sinclair, George Orwell, Louis-Ferdinand Céline, John Dos Passos, Jack London, John Steinbeck, Bertolt Brecht, John le Carré, Michel Vinaver, Don DeLillo, Béatrix Potter, Theodore Dreiser, Heinrich Böll, Michel Houellebecq, Maylis de Kerangal, Annie Ernaux…
Pour plus d’information : www.artfaber.org.
Repères
Points forts
• Cet ouvrage s’inscrit dans la collection “Actes Sud / Art faber”. Déjà publiés : Petit Traité de l’Art faber (Actes Sud, 2022), Spicilège beaux-arts de l’Art faber (Actes Sud, 2023) et Poésie de l’Art faber (Actes Sud, 2024).
VOYAGEURS
Première parution : Le Tout sur le Tout, 1989.
Suivi de : Cette nuit-là
Le calme avant la tempête. L’âme de la Bretagne saisie par l’inoubliable auteur d’Armen.
Avant Armen, il y eut Le Vent. Déjà la tempête qui s’annonce, déjà la mer et la Bretagne, déjà de l’étrangeté dans l’air. Claude Mauriac y décela avec justesse « un nouveau grand Meaulnes qui esquisse des Vermeer ».
Premier récit d’un écrivain culte qui prenait son temps, paru en 1957, suivi de Cette nuit-là, un texte de 1996 où Jean-Pierre Abraham raconte comment un livre d’André Dhôtel l’ouvrit à l’écriture, et donc au Vent.
• Opé Voyageurs.
• Succès d’Armen.
• Un auteur culte.
• Ventes de Armen (PBP) : 10 000 ex. GfK et 2000+ réassorts par an.
7 mai 2025
11 × 17 cm 96 pages 7,00 €
ISBN :
ÉGALEMENT
VOYAGEURS
REV sur stock
Un livre culte : « unique », « incontournable », « chef-d’œuvre ».
À l’ouest de l’île de Sein, en mer d’Iroise, une chandelle sort de l’eau : c’est Ar-Men, que les gardiens de phare surnomment « l’enfer des enfers ». Jean-Pierre Abraham en devient le gardien en 1961, après avoir été formé deux années à ce métier. Il a 25 ans. On est très actif dans un phare, mais il reste des moments pour le vide, les rêveries et la peur. Abraham tient avec trois livres, qu’il emporte avec lui à chaque relève : un album de Vermeer, un autre sur un monastère sistercien, un recueil de poèmes de Pierre Reverdy. « Pourquoi êtes vous ici ? », lui demandera un
7 mai 2025
11 × 17 cm
192 pages 8,70 €
ISBN :
journaliste (il accède à la notoriété médiatique quand « Les coulisses de l’exploit » consacrent un reportage au phare). « Je ne sais pas, répondra Abraham, il me semble que j’avais l’impression que la vie se passait sans moi et à mon insu si bien que j’ai décidé un beau jour, enfin, de changer. J’ai vu Ar-Men, je suis passé par là en bateau, et puis tout d’un coup j’ai décidé de venir là. J’avais trouvé vraiment mon lieu, je crois que c’est ce qu’il faut chercher, trouver le lieu où l’on puisse devenir soi-même, s’épanouir, être à sa place, bien dans sa peau. »
• Tous les Bretons cultivés et les amoureux de l’océan connaissent ce livre. Mais il concerne aussi les lecteurs intéressés par la slow-life et par les thème du silence et de la solitude. Enfin, il est dans la veine des livres comme La Vie solide, associant philosophie de l’existence et activité manuelle.
• Eric Ruf, l’administrateur général de la Comédie française, est un fan de ce livre. Il en fait la promotion dès qu’il peut, avec chaque fois des pics de ventes derrière.
• L’émission des « Coulisses de l’exploit » consacrée à Ar-Men et Abraham est visible sur Youtube.
• Parution dans la PBP de son récit Le Vent.
• Ventes de notre édition poche : près de 11 000 ex. GFK et 2 300 réassorts en 2024.
Jean-Pierre Abraham (1936-2003) lâche ses études de lettres et de philosophie pour devenir marin puis gardien de phare puis aux Glénants (il corédige le Cours de navigation des Glénants). Il est l’auteur de plusieurs récits (Gallimard, Seuil, Le Temps qu’il fait, Le Tout sur le Tout) et de livres pour enfants.
ÉGALEMENT
VOYAGEURS
Traduction de l’américain par Louis Postif, entièrement révisée par Hélène Cohen.
Éloge du vagabond
Ces récits de Jack London ont forgé la figure romantique du hobo et inspiré John Steinbeck et Jack Kerouac.
En 1894, l’Amérique se remet difficilement d’un important crack boursier. Les chômeurs se comptent par milliers. Jack London, fauché, vivotant de petits boulots, quitte San Francisco afin de rejoindre l’« armée industrielle » de Kelly, un grand rassemblement de personnes sans emploi, en marche vers Washington. Arrivé
trop tard, il décide de prendre la route et de traverser l’Amérique d’est en ouest, du nord au sud en sautant d’un train à l’autre. Connu sous le nom de « Frisco Kid », il fera l’expérience de la vie de hobo (vagabond) : la liberté et la solidarité qui la caractérisent mais aussi les périls et les dangers qui l’accompagnent.
• Les principaux textes de Jack London sur son parcours de vagabond à travers l’Amérique du Nord.
• Un titre accrocheur et plus contemporain pour renouveler le lectorat de Jack London, trop souvent limité à la forêt et au Grand Nord.
• Une traduction entièrement revue, modernisée et complétée par Hélène Cohen, traductrice notamment de Nelly Bly.
• Recueil constitué des textes « L’art de voyager sans billet », « Vagabonds qui passent dans la nuit », « Gosses du rail et chats gais » et complété par une conférence donnée en 1904 intitulée « Éloge du vagabond ».
• Train; hobo; Amérique; vagabondage; liberté; fraternité
7 mai 2025
11 × 17 cm
120 pages 8,00 €
ISBN :
Aventurier, reporter et écrivain, Jack London (1876-1916) aura eu mille vies : pilleur d’huîtres, chercheur d’or, chasseur de phoques, propriétaire de ranch, etc. Auteur de L’appel de la forêt ou de Croc blanc, il est l’une des figures majeures du nature writing. Défenseur des pauvres et des laissés-pour-compte, il est également l’une des grandes voix du socialisme américain.
• Voir les bonnes ventes, chez Rivages, des Joies du surf, 7 000 ex. qui proposait un « autre » London.
• Pour info : La route ou Les vagabonds du rail, Phébus, 2001, 8.10 €, 22 000 ex.
VOYAGEURS
« Les gens comme moi ne devraient jamais écrire sur leurs voyages. » Un récit plein d’autodérision et de lucidité sur le Japon contemporain.
Décembre 2019, un jeune écrivain débarque à Okinawa avec l’ambition de s’installer quelques mois pour trouver un travail, écrire un roman et apprendre le japonais. Mais rien ne se passe comme prévu : une pandémie mondiale éclate, qui bouleverse ses plans et prolonge considérablement son séjour. Animé par un illusoire désir d’authenticité, souhaitant sans cesse se distinguer des nostalgiques de l’exotisme, des backpackeurs et autres consommateurs
de voyages, l’auteur croisera malgré tout la route de toutes sortes de personnages, et nous dévoilera l’envers de la carte postale. De la moiteur d’Okinawa au bouillonnement de la nuit tokyoïte en passant par les vallées désertées de Shikoku, Adrien Blouët, écrivain voyageur malgré lui, nous offre avec ce livre l’un des plus singuliers récits publiés sur le Japon ces dernières années.
• Un récit mi-amoureux, mi-amer sur le Japon contemporain et les rapports des Japonais avec les gaijins (étrangers). Dans la droite ligne de la Shiki de Rosalie Strœsser (9 300 ex.).
• Une déconstruction du mythe de l’écrivain voyageur, et une critique de la vision colonialiste de certains auteurs-voyageurs.
• Humour, obstination, procrastination et une bonne dose d’autodérision, l’auteur est une sorte de Nicolas Bouvier (Chroniques japonaises) matinée d’humour british à la Nigel Barley ou Eric Newby.
• Le grand format s’est vendu à 1 300 ex. chez Noir et Blanc. Avec une couverture clairement estampillé « Japon » (ce qui n’étais pas nécessairement le cas du GF), notre édition devrait avoir une bien meilleure visibilité auprès des amoureux du Japon.
7 mai 2025
11 × 17 cm
224 pages 7,50 €
ISBN :
Adrien Blouët est né en 1992. Au cours de ses études aux Beaux-Arts de Paris, il découvre l’anthropologie, qui le conduit vers l’écriture. Il choisit ensuite de s’orienter vers la fiction. Il est actuellement traducteur de japonais.
• Japon; humour; voyage; pandémie; Okinawa; Tokyo; vélo; expats
ÉGALEMENT
Œuvre imposée, programme bac. Sensibles aux accents d’indignation qui imprègnent le Discours, les lycéens auront également à cœur de questionner l’histoire ou leur propre rapport au pouvoir et à la liberté.
Comment des hommes, en nombre, peuvent-ils accepter de se soumettre à un seul, qui leur est néfaste ? Dans son Discours, La Boétie entend penser l’impensable. À mesure qu’il cite et confronte des exemples, le propos de ce jeune auteur, loin d’être dogmatique, interroge, se précise, et s’éclaire, conduit par une idée puissante : la liberté est inhérente à la nature humaine.
Composé par La Boétie à l’âge de seize ou dix-sept ans, cet essai est celui d’un penseur
u Petit prix.
u Édition spécial bac (en lien avec le parcours associé “« Défendre » et « entretenir » la liberté”).
u Spécimen envoyé aux 17 000 professeurs de français et documentalistes de lycée au printemps 2025, accompagné d’une séquence pédagogique imprimée.
u Édition promue dans la NRPlycée de mai-juin 2025 (5 200 ex ; 17 600 lecteurs).
u Parution simultanée d’une lecture “cursive” associée : La Controverse de Valladolid, de Jean-Claude Carrière.
MAI 2025
13 × 18 CM
Texte intégral modernisé
Dossier pédagogique de Laurent
Angard et Julie Chabroux-Richin
Planches de bande dessinée
d’Ivan Gros
Édition avec cahier photos
mais aussi d’un poète, d’un érudit humaniste dont la jubilation dans l’écriture est palpable.
Les interprétations divergentes et les récupérations auxquelles elle a donné lieu font de cette œuvre majeure un livre ouvert, ne cessant de nous interroger sur les rapports que l’homme entretient avec le pouvoir et continuant d’inspirer ceux qui, aujourd’hui encore, cherchent à comprendre les mécanismes de la soumission.
Ivan Gros, l’auteur des planches qui précèdent le Discours, est docteur et chercheur en littérature, et a enseigné à l’université nationale centrale de Taïwan. Également journaliste, dessinateur et graveur, il vit aujourd’hui à Paris. Publiée en 2024 chez Actes Sud, Kinderzimmer, sa première bande dessinée adaptée du roman éponyme de Valentine Goby, a remporté le prix du Roman graphique News Publicis Drugstore – Les Échos Week-end.
u Résultats significatifs de nos œuvres bac : Manon Lescaut, 33 000 ex (2022), On ne badine pas avec l’amour, 8 000 ex (mai 2024).
Public(s) ∕ programmes
1re
• “Défendre” et “entretenir” la liberté
44 titres
152 000 exemplaires vendus (GFK)
718 000 € de CA brut
5 700 inscrits sur le site (vs 4 000 l’an passé à la même date).
+ 22 % d’ex. vendus entre 2023 et 2024.
Un CA supérieur à celui de collections historiques (Hatier, Larousse, Classiques et Patrimoine Magnard).
MAI 2025
13 × 18 CM
160 PAGES
4,90 € ENV.
978-2-330-20592-8 -:HSMDNA=WUZ^W]:
Texte intégral
Dossier pédagogique
d’Aurélie Renault et Élisabeth Surace
Planches de bande dessinée de Nicolas Zouliamis
Édition avec cahier photos
Un grand classique de la prescription associé au Discours de la servitude volontaire (programme bac) en 1re. Déployant des raisonnements variés à l’appui de deux thèses opposées, le texte est aussi l’occasion d’approfondir le genre de l’argumentation en 3e et en 2de, et d’interroger les pouvoirs de la parole en spécialité HLP.
Quelques décennies après la découverte du Nouveau Monde, en 1550, dans un couvent de Valladolid, en Espagne, Jean-Claude Carrière fait s’affronter le dominicain Bartolomé de Las Casas et le théologien Juan Ginés de Sépulvéda pour décider du bien-fondé de l’esclavage des Indiens : ces derniers sont-ils des hommes comme les autres ? Telle est la question à traiter. Aux déclarations enflammées du premier succèdent les froids discours du second, à la passion de justice de l’un répond la volonté de l’autre de légitimer les violences commises par les colons. Par-delà le débat historique, la pièce est une invitation à interroger notre rapport à l’Autre, et résonne comme une mise en garde : la liberté est fragile ; à nous de la défendre et de l’entretenir.
Nicolas Zouliamis, le dessinateur des planches qui précèdent le texte, est né et a grandi à Bruxelles. Il y a étudié l’illustration et la bande dessinée, puis l’écriture de scénario. Aux éditions Actes Sud, il a réalisé les illustrations de plusieurs titres de la collection “Heyoka jeunesse”. Il est également l’artiste invité de la pièce Pinocchio de Joël Pommerat, de La Main enchantée de Gérard de Nerval et de La Controverse de Valladolid de Jean-Claude Carrière dans la collection “Les Ateliers d’Actes Sud”.
u Spécimen envoyé au lycée (17 000 ex).
u Titre doublement promu au sein de la collection : au lycée (séquence en ligne sur le site) et au collège, au sein du Livre de l’enseignant (44 000 ex).
u Édition promue dans la NRPlycée de mai-juin 2025 (5 200 ex ; 17 600 lecteurs).
u Parution simultanée à celle de l’œuvre bac : Discours de la servitude volontaire.
u Résultats de nos lectures cursives en lien avec les œuvres bac : Salina, 30 800 ex (2022), et La Réunification des deux Corées, 14 500 ex (2024).
u Très bonnes ventes de l’édition “Étonnants classiques”, désormais indisponible : env. 7 000 ex par an.
Public(s) ∕ programmes
Collège : 3e
• Agir sur le monde
• Vivre en société, participer à la société
Lycée : 2nde
• Le théâtre du XVIIe siècle au XXIe siècle
Lycée : 1re
• “Défendre” et “entretenir” la liberté (parcours “bac”)
• Les pouvoirs de la parole ; Les représentations du monde (spécialité HLP)
Trois récits “d’une maîtrise et d’une sobriété remarquables” (Josyane Savigneau), susceptibles de toucher des adolescents désireux de comprendre le monde dont ils héritent et de se construire en vivant, le temps d’une lecture, d’autres vies que la leur.
Et si l’horreur de l’esclavage, la France des colonies, les mystères de l’Afrique nous étaient contés à hauteur d’homme ? Les histoires de ce recueil donnent à entendre les paroles – certaines aux allures de confessions – du second d’un navire négrier traqué par un esclave vengeur, d’un ancien soldat de la Grande Guerre sur les traces de son sauveur M’Bossolo, et d’un commandant de bateau témoin d’un meurtre inexplicable au large du Mozambique.
Rejouant en miniature la relation entre l’Afrique et l’Europe au fil des siècles, ces récits sont aussi une réflexion sur le désir d’inventer sa vie et sur la violence tapie au tréfonds des hommes. Construits dans une langue envoûtante, et reposant sur une grande maîtrise de la nouvelle, art de l’énigme et de l’attente, ils invitent à s’interroger sur le plaisir de raconter, d’écouter et de lire des histoires.
Textes intégraux
Dossier pédagogique de Pierre-Georges Danset
Planches de bande dessinée de Nicolas Barberon Édition avec cahier photos
Le volume reprend trois des quatre textes du recueil initial : “Sang négrier”, “Le Colonel Barbaque”, “Dans la nuit Mozambique” (2007).
Nicolas Barberon, l’auteur des planches qui précèdent les nouvelles, est né en 1972. Il est diplômé d’arts appliqués de l’école Duperré à Paris. Graphiste dans diverses agences et maisons d’édition, il a lancé le site participatif delignesenligne.com, dédié aux croquis réalisés dans le métro, dont il a tiré un livre paru aux éditions Eyrolles (2015).
u Édition qui se substitue à l’édition Magnard.
u Spécimen envoyé aux 17 000 professeurs de français et documentalistes de lycée au printemps 2025, promu via une séquence pédagogique sur le site de la collection.
u Édition promue dans la NRPlycée de mai-juin 2025 (5 200 ex ; 17 600 lecteurs).
u Titre qui fera l’objet d’un concours dans les classes durant l’année 2025-2026.
u Très bonnes ventes des titres de Laurent Gaudé publiés dans “Les Ateliers d’Actes Sud” : 52 000 ex pour Eldorado (2021), 30 800 ex pour Salina (2022), 15 600 ex pour Cris (2021) et 9 600 ex pour La Mort du roi Tsongor (2023).
Public(s) ∕ programmes
2de
• Le roman et le récit du xviiie-xxie siècle
MAI 2025
13 × 18 CM
128 PAGES
5,20 € ENV.
978-2-330-20594-2
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Textes intégraux
Dossier pédagogique de Marie-Astrid Clair
Planches de bande dessinée de Laura Pozzi
Édition avec cahier photos
précédé du Petit Chaperon rouge, de Charles Perrault
Une association inédite des deux textes, pour permettre l’étude croisée du conte classique et de sa réécriture par un auteur contemporain de premier plan.
Toute de rouge vêtue, une enfant traverse seule la forêt pour apporter un petit pot de beurre et une galette à sa grand-mère malade. Chemin faisant, elle croise le loup. Cette trame, c’est celle, familière, du conte transmis oralement, de génération en génération, et dont Charles Perrault a donné une version écrite magistrale. C’est aussi celle d’une pièce de théâtre contemporaine. Mais ici, le loup déguisé en caporal s’exprime avec un drôle d’accent et interdit presque tout à la fillette. Sous prétexte qu’elle est “Uf”, elle doit même renoncer à la couleur de son chaperon et en porter un jaune…
Du conte à sa réécriture, la tragédie n’est jamais loin. À moins que, détournant le premier avec humour, Jean-Claude Grumberg ne parvienne à modifier l’histoire pour se jouer de la grande Histoire.
Dans un cas comme dans l’autre, l’objectif est le même : nous divertir ou nous faire rire, pour mieux nous faire réfléchir.
Laura Pozzi, l’autrice des planches qui précèdent les textes, est d’origine italienne. Après avoir étudié les beaux-arts et la pédagogie, elle commence une carrière d’illustratrice de livres pour enfants et de jouets. Elle collabore avec de nombreux éditeurs, italiens notamment, et travaille à la conception graphique de personnages de films d’animation.
u Œuvre recommandée par les Nouveaux programmes de 6e qui seront appliqués dès la rentrée 2025.
u Édition de la pièce de Jean-Claude Grumberg qui se substitue à l’édition “Étonnants Classiques”.
u Spécimen envoyé aux 44 000 professeurs de français et documentalistes de collège au printemps 2025, accompagné du Livre de l’enseignant dans lequel il est promu.
u Édition promue dans la NRP collège de mai-juin 2025 (6 500 ex ; 25 100 lecteurs).
u Bonnes ventes de l’auteur dans la collection : L’Atelier (7 700 ex depuis août 2022) ; Marie des grenouilles suivi de Iq et Ox (5 700 ex depuis mai 2021).
Public(s) ∕ programmes
6e
• Rencontrer des monstres
• Se masquer, jouer, déjouer
MAI 2025
13 × 18 CM
240 PAGES
4,20 € ENV.
978-2-330-20597-3
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Une lecture haletante et riche en émotions, pour appréhender toutes les facettes de l’aventure et explorer les nombreuses références littéraires et culturelles qui traversent le roman.
Série BD + : avec 16 planches de BD en couleurs.
À l’école, sur une île, dans un cimetière, une maison hantée ou une grotte labyrinthique,
Tom multiplie les aventures inspirées par Robin des Bois, Robinson Crusoé ou les pirates, goûtant plus d’une fois au danger et finissant par endosser la stature de découvreur de trésor.
Cette édition par extraits enrichie de 22 planches de BD dont 16 en couleurs plongera les jeunes lecteurs dans un environnement captivant – l’Ouest sauvage des Indiens et de la Conquête –, et leur permettra de découvrir l’un des premiers chefs-d’œuvre de la littérature américaine.
Édition par extraits
Dossier pédagogique de Bénédicte Hoarau-Beaumin
Planches de bande dessinée de Golo
Édition avec cahier photos
Guy Nadaud, dit Golo, l’auteur planches qui précèdent le texte, est né en 1948, à Bayonne. Il a vécu et travaillé au Caire, en Égypte, de 1993 à 2014. Dessinateur pour la presse (Hara-Kiri, Charlie Hebdo, L’Écho des savanes, Libération, Zoulou, Pilote, Cairo Times…), il est l’auteur de nombreuses bandes dessinées, publiées notamment aux éditions Futuropolis, Casterman et L’Association. Aux éditions Actes Sud BD, il a publié Istrati (deux volumes), en 2017 et 2018. Dans la collection “Les Ateliers d’Actes Sud”, il est également l’artiste invité de l’édition d’Amkoullel, l’enfant peul, d’Amadou Hampaté Bâ.
u Œuvre recommandée par les Nouveaux programmes de 6e qui seront appliqués dès la rentrée 2025.
u Spécimen envoyé aux 44 000 professeurs de français et documentalistes de collège au printemps 2025, accompagné du Livre de l’enseignant dans lequel il est promu.
u Édition de la série “BD +”, avec 16 planches en couleurs (en plus des 6 en noir et blanc qui ouvrent traditionnellement les volumes).
u Édition promue dans la NRP collège de mai-juin 2025 (6500 ex ; 25 100 lecteurs).
u Grand classique de la prescription au collège. Parmi les meilleures ventes des éditions parascolaires en 2024 : “Déclic” (Belin, 3,95 €), 9 000 ex ; “Classico” (Belin, 4,95 €), 2 800 ex ; “Classiques et contemporains” (Magnard, 3,95 €), 2 300 ex.
Public(s) ∕ programmes
6e
• Partir à l’aventure !
Essai
La guerre déclenchée après le 7 octobre 2023 s’inscrit dans une continuité qui n’implique pas seulement la bande de Gaza mais également le reste de la Palestine historique ainsi que les sociétés alentour. De quoi la guerre actuelle est-elle le nom ou l’apogée ? Quels processus et quelles logiques, poussés à leur terme, sont-ils à l’œuvre dans les massacres en cours ?
Cet ouvrage pluridisciplinaire, alliant analyse politique et perspectives juridiques à des approches socio-anthropologiques, s’attache à comprendre une histoire en train de se faire. Il tente d’en déceler les ruptures et les continuités en les inscrivant parfois dans le long terme. Les contributions portent d’abord sur les protagonistes d’une guerre qui se joue aussi sur le plan des narrations et des images, avant de traiter de ses conséquences humaines, sociales, économiques et patrimoniales, puis des vécus quotidiens, individuels et collectifs, des populations civiles concernées, enfin des perceptions et des enjeux régionaux et internationaux, y compris dans le domaine juridique.
Véronique Bontemps est anthropologue et chargée de recherche au CNRS. Ses travaux relèvent de l’anthropologie des sociétés palestiniennes contemporaines au Moyen-Orient, à travers plusieurs thèmes : le patrimoine, les frontières et les inégalités, les sociétés urbaines et les expériences de la maladie. Elle a publié deux livres : Ville et patrimoine en Palestine (Karthala-IISMM, 2012) et, avec Aude Signoles, Vivre sous occupation. Quotidiens palestiniens (Gingko, 2012). Stéphanie Latte Abdallah est directrice de recherche au CNRS, spécialiste du Moyen-Orient et des sociétés arabes. Elle a travaillé sur l’histoire sociale et l’histoire du genre des réfugiés palestiniens et, plus largement, sur les questions de genre, les mobilisations de la société civile et les féminismes laïques et islamiques au Moyen-Orient. Elle a notamment publié La Toile carcérale. Une histoire de l’enfermement en Palestine (Bayard, 2021) et Des morts en guerre. Rétention des corps et figures du martyr en Palestine (Karthala, 2022).
Une déflagration gUerrière. des continUités
Leila Seurat, Contextualiser l’attaque du 7 octobre. Retour sur une décennie d’évolutions stratégiques et organisationnelles du Hamas
Amélie Férey, La société israélienne à l’épreuve de la guerre
Anton Shalhat, Les Palestiniens en Israël et leur vision de l’opération déluge d’Al-Aqsa et de la guerre contre Gaza
Maher Charif, La configuration politique palestinienne à la veille et au lendemain du 7 octobre 2023
effacer Une société
Stéphanie Latte Abdallah, Un futuricide en Palestine. Infrastructures militarisées et colonialisme
Abaher el-Sakka, La guerre à Gaza. Urbicide, démocide, génocide
Taher Al-Labadi, L’économie palestinienne du colonialisme au génocide
Marion Slitine, Un culturicide à Gaza. Ce que le génocide fait aux artistes
une guerre coloniale Sommaire
Oruba Othman, Les ressorts quotidiens de l’espoir dans une société gazaouie de la douleur
Omar Salamanca Jabary, Muna Dajani, Écologies de siège. Cultiver la vie pendant la Nakba
Chiara Calabrese, De Gaza à Beyrouth. Positionnements politiques et vécus des guerres
Christine Jungen, Télé-empathies fébriles. Gaza vu d’un salon jordanien la région et le monde face à la gUerre
Dima Alsajdeya, La gestion égyptienne de la bande de Gaza, entre politique d’endiguement et enjeux transfrontaliers
Fatiha Dazi-Heni, Extension de la guerre à Gaza et ses incidences en péninsule Arabique
Thomas Vescovi, Les médias face à la guerre. La France comme cas d’école
Joni Aasi, Gaza et la Cour internationale de justice. De la guerre perpétuelle au génocide
Johann Soufi, Que peut faire la justice internationale pour Gaza ?
Monique Chemillier-Gendreau, 89 ans, agrégée de Droit Public et de Science Politique, est Professeur émérite à l'Université Paris-Cité. Spécialiste du droit international et de la théorie de l’État, elle est aussi conseillère juridique devant les juridictions internationales. Ses analyses récentes portent sur la crise du droit international. Elle a notamment publié chez Textuel Régression de la démocratie et déchaînement de la violence (2019) et Pour un Conseil mondial de la Résistance (2020).
L’OBJECTIF D’ISRAËL DEPUIS SA CRÉATION
Monique Chemillier-Gendreau
Une démonstration magistrale par une grande dame du droit international.
L’idée selon laquelle le peuple pales/nien verrait abou/r sa revendica/on légi/me à l’auto-détermina/on a prévalu pendant longtemps dans la sphère interna/onale. Et les responsables poli/ques israéliens en ont entretenu l’illusion par leur par/cipa/on à des négocia/ons à ce sujet, notamment celles d’Oslo (1993-95). Ce livre démontre qu’il s’agissait de faux semblants. Jamais le projet d’édifica/on d’un État pales/nien n’a été accepté par les dirigeants d’Israël. Le travail de Monique Chemillier-Gendreau ne porte pas sur l’idéologie mais sur des faits, ceux qui, depuis la créa/on d’Israël, cons/tuent une succession d’entraves au projet d’un État pales/nien. De manière systéma/que, les dirigeants israéliens se sont acharnés contre les éléments cons/tu/fs de l’État : une popula/on définie, un territoire délimité, un gouvernement détenant les compétences régaliennes et une capitale. La popula/on pales/nienne a été chassée de sa terre, interdite de retour, et à Gaza, elle est aujourd’hui décimée. Le territoire a été amputé et morcelé par la présence de colonies israéliennes jusqu’à rendre impossible un territoire pales/nien con/nu. Les autorités pales/niennes n’ont jamais disposé des compétences régaliennes. Et Jérusalem, la ville des/née à être la capitale de la Pales/ne a été occupée et annexée en/èrement par Israël. La communauté interna/onale doit aujourd’hui prendre acte de ceVe situa/on et en /rer les conséquences de manière à imposer une paix fondée sur le respect du droit.
• Une analyse implacable de 75 ans de faux semblants israéliens par l’une des plus grandes spécialistes françaises du droit international.
• Le premier livre à démontrer que les dirigeants d’Israël, depuis sa création, n’ont jamais sérieusement envisagé la perspective d’un État palestinien.
• Un ouvrage tiré de la plaidoirie de Monique Chemillier-Gendreau devant la Cour internationale de justice sur les politiques et pratiques d’Israël dans le Territoire palestinien occupé.
13 x 19,8, broché 160 pages, 17,90 € 9782386290800
160 pages, 16,90€
7 mai 2025
• Droit interna/onal
[6e édition]
Jean-Claude Golvin et Aude Gros de Beler
Retrouver l’architecture antique est un défi. Jean-Claude Golvin y parvient grâce à une connaissance archéologique et architecturale alliée à un talent de dessinateur. Ainsi les sites les plus célèbres reprennent-ils vie et forme. Des ziggourats aux pyramides d’Égypte, du
Parthénon au temple de Baalbek, du centre de Rome à Lutèce ou aux civilisations de l’Afrique romaine, 155 restitutions se répartissent sur 30 siècles, de 2500 av. J.-C. au ve siècle de notre ère. Chaque image représente une immense synthèse, regroupant en un seul dessin des milliers d’informations publiées dans des centaines de pages, parfois le résultat d’un siècle de fouilles.
D’un seul regard, il devient possible de contempler un site dans son ensemble, de comprendre son histoire et son fonctionnement.
Ce voyage dans l’Antiquité s’avère un fantastique manuel d’architecture et d’urbanisme des civilisations égyptienne, grecque et romaine. Cette nouvelle édition, revue et corrigée, s’enrichit d’un cahier de seize pages, incluant la Nubie égyptienne, Ithaque, des aquarelles inédites d’Ostie et de Pompéi, de nouveaux sites à Rome…
Jean-Claude Golvin est architecte dplg et directeur de recherche au cnrs. Il a dirigé pendant dix ans le Centre franco-égyptien d’étude des temples de Karnak. Il est l’auteur de très nombreux ouvrages.
Aude Gros de Beler est égyptologue, chargée de cours à la faculté Vauban (Nîmes), éditrice aux éditions Actes Sud.
L’ANTIQUITÉ COMME SI VOUS Y ÉTIEZ
Points forts
• Nouvelle édition d’un livre déjà vendus à 14 000 exemplaires.
• Illustrations de Jean-Claude Golvin, premier spécialiste mondial de la restitution par l’image et auteur illustrateur de nombreux ouvrages parus chez Errance & Picard.
• De nombreuses aquarelles en double page, permettant d’apprécier le détail de chaque site.
• Une nouvelle édition augmentée d’un ouvrage qui est à présent un classique pour les amateurs d’archéologie antique.
Mots clés
• Antiquité / restitution / aquarelles / voyage / archéologie
(Hammam Derradji, Tunisie) .............................................................
(Timgad, Algérie) .................................................................................
(Djemila, Algérie)
(Sétif, Algérie)
Lambaesis (Lambèse, Algérie) .................................................................................. 160
Rapidum (Sour Djouab, Algérie) ............................................................................ 161 Volubilis (Maroc) 164
Thamusida (Sidi Ali bou Ahmed, Maroc) 165
italie . côte illyrienne .............................................................................. 166
Ségeste (Sicile) 168
Paestum (Poseidonia, Italie) .................................................................................... 172
Rome, le Panthéon .................................................................................................. 173
Rome, le centre-ville iv siècle apr. J.-C.) .................................................................174
Rome, le Circus Maximus 176
Rome, le stade de Domitien ................................................................................... 177
Rome, les forums impériaux ................................................................................... 181
Rome, le forum de César 182
Rome, le temple du Divus Iulius 183
Rome, le Colisée 184
Rome, la Domus Aurea ........................................................................................... 185
Rome, le palais de Domitien ................................................................................... 188
Évocation du palais d’Ulysse à Ithaque, île grecque sur la mer Ionienne. Malgré de très nombreuses controverses et incertitudes, les historiens les plus proches de la problématique pensent aujourd’hui que l’île actuelle d’Ithaque, qui n’a jamais cessé de porter ce nom à travers les récits historiques, correspond à l’Ithaque homérique. Si la quête des vestiges du palais d’Ulysse monopolise l’attention des chercheurs depuis de nombreuses années, nous savons uniquement qu’Homère, peu bavard sur le sujet dans son œuvre, le situe au pied du mont Néion, à une hauteur suffisante pour surveiller les mouvements des bateaux dans la rade et le port. En 2010, une équipe d’archéologues grecs de l’université d’Ioannina dirigée par Athanase Papadopolos annonce, après seize années de fouilles, la mise au jour d’un vaste bâtiment de trois étages, semblable à ceux découverts à Mycènes et Pylos, avec un escalier intérieur taillé dans le roc et une fontaine datant de 1300 av. J.-C. Cet édifice pourrait être le palais d’Ulysse – du moins, celui du roi d’Ithaque à l’époque homérique, au VIII siècle av.J.-C., car subsiste la question même de savoir si les poèmes d’Homère s’appuient sur des personnages réels… Cette aquarelle propose donc une évocation de ce palais, installé à proximité de la mer, sur un éperon rocheux qui permet de surveiller à la fois les mouvements côté mer et côté terre. L’entrée donne sur divers étages, cours et portiques, et le tout est protégé par une enceinte.
Àl’issue de sa longue évolution, depuis sa fondation étrusque (à la fin du VI siècle av. J.-C.) et le développement monumental réalisé aux périodes grecque, samnite, puis romaine, Pompéi (conquise par Sylla en 89) est promue au rang de colonie romaine en 80 av. J.-C. Protégée par son rempart percé de portes qui la mettaient en communication avec la mer et les villes voisines, elle abritait de luxueuses maisons. La ville était le lieu de villégiature de riches familles disposant de très importants revenus agricoles et fonciers, exploitant de grands domaines grâce à l’abondance de la main-d’œuvre servile disponible alors en Campanie. Ses édifices publics et ses temples lui donnaient aussi une riche parure monumentale. La clémence du climat, la richesse des sols, l’importance de la fortune de ses grandes familles semblaient promettre la ville à une longue période de prospérité.
Rien ne laissait présager les malheurs qui allaient brutalement s’abattre sur elle. Le 5 février 62 apr. J.-C., la ville subit un redoutable tremblement de terre qui endommagea très gravement ses monuments. Le capitole, l’amphithéâtre,
bref tous les édifices subirent des dommages et l’importance des efforts à entreprendre pour les restaurer était considérable. Les Pompéiens commencèrent à relever leurs ruines et même à construire de nouveaux édifices publics (comme les thermes centraux). Ils réalisèrent partout des travaux de consolidation, réparèrent l’amphithéâtre et seraient rapidement parvenus à effacer les traces de ce premier sinistre s’ils n’avaient été frappés de façon définitive par la plus terrible des catastrophes. L’après-midi du 24 août 79 apr. J.-C., le Vésuve, dont la masse impressionnante s’élevait au nord de la ville, explosa dans un terrible fracas. Pendant onze heures, il cracha une colonne de fumée, de poussières et de lapilli qui monta jusqu’à 20000 m de hauteur, créant la nuée “en forme de pin” dont fut témoin Pline l’Ancien. Le vent soufflait malheureusement en direction du sud-est. Des pierres et des cendres tombèrent sur une ville dont les habitants avaient déjà péri asphyxiés par des gaz toxiques et tout fut enseveli définitivement sous une couche noirâtre de 1 à 8 m de hauteur. La belle image de la cité heureuse et prospère avait disparu.
Pompéi (ier siècle apr.J.-C.)
Une ville riche qui va mourir affrontée au Vésuve
1 • Place du forum entourée d’un portique à étages, au fond de laquelle se dresse le capitole flanqué de deux arcs de triomphe.
2 • Basilique civile à trois nefs, bâtie en 78 av. J.-C., dont la toiture n’a pas encore été reconstruite.
3 • Temple d’Apollon.
4 • Temple de Vénus, patronne de la ville.
5 • Temple de Jupiter.
6 • Porta Marina.
7 • Marché (macellum) construit à l’époque d’Auguste.
8 • Édifice construit à l’époque de Tibère et dédié à la prêtresse Eumachia, patronne des teinturiers, lainiers, cardeurs, foulons (fullones) siège de la corporation des marchands d’étoffes.
9 • Forum triangulaire, place où se dresse un temple dorique datant du milieu du ive siècle av. J.-C. Dédié tout d’abord à Hercule, fondateur légendaire de la cité, puis à Athéna.
10 • Théâtre, construit entre 200 et 150 av.J.-C., d’une contenance de 5 000 spectateurs. Son quadriportique fut utilisé par la suite comme palestre d’entraînement pour les gladiateurs.
11 • Odéon couvert édifié en 80 av. J.-C., utilisé pour les spectacles musicaux et pour les mimes, derrière lequel se trouve le temple d’Isis.
12 • Thermes de Stabies avec palestre et piscine à ciel ouvert et salles couvertes voûtées.
13 • Thermes centraux.
14 • L’amphithéâtre de Pompéi, construit dans un angle de l’enceinte, est l’un des plus anciens édifices de ce type. Il a été réalisé aux frais de deux magistrats de la ville et achevé en 80 av. J.-C.
15 • Grande palestre réalisée à l’époque d’Auguste, entourée d’un portique et pourvue d’une piscine destinée aux exercices sportifs.
16 • Villa des Mystères. Grande demeure extra-urbaine célèbre en raison de ses peintures murales évoquant l’initiation aux mystères orphiques et dionysiaques.
17 • Villa de Diomède.
18 • Villa de Cicéron, le grand orateur et homme politique romain (106-43 av.J.-C.).
[Ci-dessus, à gauche]
Les thermes de Stabies, dont la construction remonte au II siècle av.J.-C., sont les plus anciens de la cité. Installés au carrefour de la rue de l’Abondance et de la rue de Stabies, ils se divisent en trois parties: à l’est, le bain des hommes et celui des femmes séparés par le fourneau; au nord, des pièces de service comportant baignoires et latrines; au centre, la palestre, vaste espace trapézoïdal entouré d’un portique sur trois côtés et flanqué à l’ouest d’une piscine.
[Ci-dessus, à droite]
La maison de Julia Félix, vaste propriété sur la rue de l’Abondance.
[Ci-contre]
Avec ses 3 000 m2 la maison du Faune est l’une des plus vastes et des plus riches maisons de Pompéi.
[Ci-dessous]
Bordée de nombreuses boutiques, la rue de l’Abondance mène tout droit au forum et reste sans doute, avec ses 8,50m de large, la plus fréquentée de Pompéi.
27 av. J.-C.-476 apr. J.-C.
[Nouvelle édition]
François Zosso et Christian Zingg
Qui ne connaît pas Auguste, Tibère, Néron, Constantin ? Mais qui a entendu parler de Balbin, de Macrin, d’Attale, d’Olybrius ? Ils furent cent soixante candidats à vouloir gravir les marches du siège impérial et gouverner l’immense Empire romain. Plusieurs fois, ils furent deux, trois, voire sept à se le disputer. Cent cinq seulement réussirent à s’y asseoir, quelques jours, quelques semaines, quelques années. Plus de la moitié périrent de mort violente. Cet ouvrage présente, sous la forme de “curriculum vitae”, l’essentiel de leur vie marquée, pour la plupart, du sceau de la violence, du sang et des larmes. Initialement paru en 1994 et régulièrement mis à jour, cet ouvrage propose un condensé de la biographie de ces cent cinq empereurs romains, dont les visages nous sont restitués par une monnaie à leur effigie. Les fiches sont accompagnées de solides annexes pour que passionnés d’histoire, étudiants, professeurs ou numismates puissent embrasser en quelques pages la personnalité de chacun de ces empereurs.
François Zosso était professeur d’histoire. Il consacrait sa vie à la recherche historique. Christian Zingg est un numismate averti, spécialisé en histoire romaine.
DES EMPEREURS ROMAINS
Points forts
• Nouvelle édition d’un livre déjà vendus à 5 200 exemplaires.
• Un ouvrage accessible, clair et direct, qui intéressera un public large.
• Une fenêtre ouverte sur l’un des régimes politiques les plus passionnants de l’histoire humaine.
• Un livre qui retrace les rebondissements et les drames qui ont marqué la vie des empereurs romains.
Mots clés
• Antiquité / Rome / pouvoir / politique / Histoire
Édition établie et présentée par Mario Pasa.
En France avec Victoria, Sissi, le tsar, le shah et autres majestés, par le commissaire chargé de leur sécurité
Les souvenirs malicieux du commissaire spécial Paoli, qui fit de la France de la Belle Époque « le paradis des souverains en vacances ».
De 1886 à 1909, Xavier Paoli fut chargé de la protection des monarques durant les parties privées de leurs séjours en France. Baptisé « gardien des rois » par Georges Ier de Grèce, il noua une véritable amitié avec plusieurs de ces têtes couronnées qui villégiaturaient en république à ses côtés. Avec un regard aussi respectueux qu’amusé, il fait se rencontrer la petite histoire et la grande pour nous offrir des portraits qui sont tout sauf officiels : Élisabeth d’Autriche dégustant une soupe à l’oignon, Édouard VII amoureux de Paris et le shah de Perse amoureux des
Parisiennes, Nicolas II et la tsarine heureux comme jamais au château de Compiègne, le roi des Hellènes rêvant d’entrer au conseil municipal d’Aix-les-Bains et le roi des Belges rêvant d’acheter la Côte d’Azur, Alphonse XIII d’Espagne chantant Viens, poupoule, le roi du Cambodge et ses danseuses, la reine Victoria et son âne Jacquot. « Notre véritable repos à nous, c’est d’oublier qui nous sommes », disait le roi des Belges : mission accomplie pour le commissaire Paoli !
• Un témoignage historique dans la continuité de Mes années avec Sissi par Irma Sztáray (4 200 ex. en GF [2007] et 6 700 ex. en PBP [2008]) et de Treize Années à la cour de Russie par Pierre Gilliard (2 500 ex. en GF [2011] et 10 600 ex. en PBP [2013]).
• Une parfaite lecture estivale : de l’humour à chaque page et tout le charme des anciens récits de voyage, sous la plume d’un policier qui était aussi pour les visiteur royaux « un guide de voyage toujours ouvert à la page qu’ils désiraient consulter ».
• Une édition totalement revue qui conserve les meilleurs « morceaux » de ces souvenirs proposés en feuilleton de 1909 à 1911 (supplément littéraire du Figaro) et parus en volume (Ollendorff, 1912) puis en fac-similé sous le titre : Leurs Majestés.
• Une certaine idée de la France, qui fait écho au thème des Rendez-vous de l’histoire 2025 à Blois : « La France ? »
7 mai 2025
14 × 20,5 cm
304 pages 20,00 €
ISBN :
Né en Corse en 1833 et descendant d’un célèbre général indépendantiste, Xavier Paoli servit tour à tour le Second Empire et la Troisième République. C’est à titre de commissaire spécial des chemins de fer qu’il devint le gardien des rois. « Il a su faire aimer la République aux monarques », disait de lui le président Félix Faure, et il le fit si bien qu’il fut l’hôte personnel de la reine Victoria à Buckingham pour son jubilé de diamant. Il ne prit sa retraite qu’à l’âge de soixante-quinze ans et mourut en 1923 à Courbevoie, au milieu d’un véritable musée de souvenirs royaux.
Se relier au vivant au-delà de l'Humain
Arturo Escobar, Michal Osterweil et Kriti Sharma Traduction de Claude Rougier
Comment penser et percevoir autrement le monde, le vivant et nos relations ? Comment déconstruire le récit de “l’homme bioéconomique” qui engendre crises et destructions ? À travers l’émergence de multiples actions qui rendent visible l’extraordinaire potentiel de la relationnalité, les auteurs nous inviter à designer. “Designer de façon relationnelle veut dire créer en étant conscient de ce que nous sommes inextricablement liés les uns aux autres, à la terre et à un nombre infini d’entités non humaines. Et de ce que nous-mêmes sommes constitutivement relationnels. Nous sommes des réseaux complexes de relations composées d’esprits, de corps, de communautés, de savoirs, etc.” Cette approche ouvre ainsi la voie d’une ontologie politique de la relation entre l’être, le devenir, l’habiter, le designer, le savoir, le sacré et la politique.
Arturo Escobar est professeur émérite d’anthropologie à l’University of North Carolina, aux États-Unis, et professeur adjoint du programme Sciences de l’environnement de l’Universidad del Valle, à Cali, en Colombie.
Michal Osterweil est professeure de Global Studies à l’University of North Carolina, aux États-Unis, où elle étudie et enseigne la pédagogie transformatrice en temps de crise à l’université et dans la communauté au sens large.
Kriti Sharma est professeure adjointe de Critical Race & Ethnic Studies à l’Université de Californie à Santa Cruz et membre du Science & Justice Research Center.
Repères
Points forts
• Un magnifique éloge du lien.
• Le nouveau livre d'Arturo Escobar, l'un des leaders de l'anthropologie de la nature aux côtés de Philippe Descola, Tim Ingold, Bruno Latour, etc.
Mots clés
• Anthropologie de la nature / manières d'être vivant / reconnexion au vivant
Sommaire
Introduction, le récit de la vie dominant ne fonctionne pas
PREMIÈRE PARTIE. SE SOUVENIR
1.Bio-Graphies : récits de la vie relationnelles au sein des sciences naturelles et au-delà
2. La pensée moderne et la production active de la non-relationnalité
DEUXIÈME PARTIE. CHOISIR
3. L'activation politique de la relationnalité : Les dérapages ontologiques comme portails vers la relationnalité ?
TROISIEME PARTIE. REFAIRE
4.Autonomie, abolition des prisons et activisme sacré : des passerelles pour refaire la vie
5. Designer de manière relationnelle : des pistes vers des transitions plurielles
Conclusion
Visuel provisoire - Diffusion
Julien Barret
L’ art oratoire est à la mode. Ou plutôt, il l’est redevenu après plus d’un siècle d’effacement, durant lequel l’écrit faisait loi. Si bien qu’aujourd’hui, la parole se diffuse partout. Posée, scandée, confessée, monologue intérieur ou discours amplifié, la parole s’échange, s’assène et s’écoute, elle soulage, amuse, émeut, elle meurtrit et elle soigne. C’est avec le concours d’éloquence qu’elle a commencé à faire son retour, surfant sur la vague du pitch et des conférences. Ce livre raconte ce retour récent à la parole depuis une dizaine d’années, à travers les formes contemporaines qu’elle adopte à l’école, dans l’entreprise et sur les réseaux sociaux. Il plonge ensuite dans l’histoire et les traditions oratoires pour en saisir les origines, avant de dévoiler les enjeux qui font aujourd’hui de la libération de la parole un moteur essentiel de la vie sociale et du bien-être, tant individuel que collectif. Prendre la parole, c’est se mettre en avant, mais aussi en danger. On a tous et toutes droit à la parole. Prenez-la !
Poète, linguiste et formateur en prise de parole, Julien Barret cherche à valoriser une tradition oubliée de l’art poétique pour en dévoiler les ressources. Il intervient au lycée, à l’université, lors d’événements culturels, et a publié une dizaine de livres sur le slam, le rap et la langue française.
Repères
Points forts
• Un livre complet sur les origines antiques de l’art oratoire, ses manifestations en Europe et dans le monde anglo-saxon depuis le Moyen Âge, jusqu’à la vogue récente des concours d’éloquence en France et dans les pays francophones.
• Une réflexion sur la manière dont le dispositif de la scène ouverte de slam peut libérer une parole poétique, citoyenne et personnelle.
• Une présentation des enjeux d’une rhétorique placée au cœur des préoccupations sociétales, scolaires et managériales.
Mots clés
• Parole / art oratoire / rhétorique / tradition orale / slam / poésie
Le langage fait partie de notre expérience quotidienne. Il structure quasiment toutes nos activités, au travers d’une multiplicité de langues. Ces langues sont reliées à un passé immémorial, reflètent les évolutions de notre présent, et sont traversées par les défis de l’avenir.
À elles toutes, elles forment une immense “compagnie”, qui est aussi celle de l’humanité, et qui n’a jamais sans doute été aussi riche et complexe.
La collection “La Compagnie des langues” part des questions que nous nous posons à propos du langage et des langues aujourd'hui. Elle présente des essais émanant de spécialistes, linguistes, praticiens, mais aussi de personnalités de mondes professionnels ou artistiques pour qui le langage occupe une place particulière. Elle explore les grands enjeux du monde contemporain et offre sur ces questions des synthèses accessibles et nourries des recherches les plus actuelles.
Le langage fait partie de notre expérience quotidienne à tous. Il structure quasiment toutes nos activités, au travers d’une multiplicité de langues. Ces langues sont reliées un passé immémorial, reflètent les évolutions de notre présent, et sont traversées par les défis de l’avenir. A elles toutes, elles forment une immense «compagnie», qui est aussi celle de l’humanité, et qui n’a jamais sans doute été aussi riche et complexe.
La collection «La Compagnie des langues» part des questions que nous nous posons propos du langage et des langues aujourd’hui. Elle présente des essais émanant de spécialistes, linguistes, praticiens, mais aussi de personnalités de mondes professionnels ou artistiques pour qui le langage occupe une place particulière. Elle part des grands inguistes, praticiens, mais aussi de personnalités de mondes professionnels ou artistiques pour qui le langage occupe une place particulière enjeux du monde contemporain et nourries des recherches les plus actuelles.
Le langage fait partie de notre expérience quotidienne à tous. Il structure quasiment toutes nos activités, au travers d’une multiplicité de langues. Ces langues sont reliées à un passé immémorial, reflètent les évolutions de notre présent, et sont traversées par les défis de l’avenir. A elles toutes, elles forment une immense «compagnie», qui est aussi celle de l’humanité, et qui n’a jamais sans doute été aussi riche et complexe.
La collection «La Compagnie des langues» part des questions que nous nous posons propos du langage et des langues aujourd’hui. Elle présente des essais émanant de spécialistes, linguistes, praticiens, mais aussi de personnalités de mondes professionnels ou artistiques pour qui le langage occupe une place particulière. Elle part des grands inguistes, praticiens, mais aussi de personnalités de mondes professionnels ou artistiques pour qui le langage occupe une place particulière enjeux du monde contemporain et nourries des recherches les plus actuelles.
langues
Llangage fait partie de notre expérience quotidienne tous. Il structure quasiment toutes nos activités, au travers d’une multiplicité de langues. Ces langues sont reliées à un passé immémorial, reflètent les évolutions de notre présent, et sont traversées par les défis de l’avenir. A elles toutes, elles forment une immense «compagnie», qui est aussi celle de l’humanité, et qui n’a jamais sans doute été aussi riche et complexe.
La collection «La Compagnie des langues» part des questions que nous nous posons à propos du langage et des langues aujourd’hui. Elle présente des essais émanant de spécialistes, linguistes, praticiens, mais aussi de personnalités de mondes professionnels ou artistiques pour qui le langage occupe une place particulière. Elle part des grands inguistes, praticiens, mais aussi de personnalités de mondes professionnels ou artistiques pour qui le langage occupe une place particulière enjeux du monde contemporain et nourries des recherches les plus actuelles.
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La compagnie des langues
Kaplan
La compagnie des langues
3 / 4 parutions an.
Vivre avec nos violences. Penser aux confins de notre
Pourquoi les humains, êtres dits civilisés, semblent-ils inévitablement attirés par les formes les plus extrêmes de violence ? Dans ce livre audacieux, Jacques Deschamps invite à une remise en question courageuse de notre histoire, de notre condition humaine et des forces politiques qui façonnent notre avenir.
La tendance proprement incompréhensible de l’être humain à recourir aux formes les plus extrêmes et paroxystiques de la violence, au niveau individuel (le délinquant, le criminel), social (l’émeutier, le révolutionnaire) et collectif (la guerre sous toutes ses formes) semble être une loi de l’histoire. La civilisation d’un côté, la barbarie de l’autre. Il est temps de déconstruire cette opposition binaire afin de chercher l’origine de la violence au cœur de notre condition historique. Face à ce caractère intrinsèquement humain de la violence, la solution ne peut être que politique, car aucune forme de spiritualité ou de morale n’est susceptible de nous aider à « faire avec nos violences ». Il est également urgent de repenser l’articulation entre politique et écologie : modifier nos rapports à la nature nécessite un changement radical de nos modèles de civilisation et de nos façons de penser. Plus qu’un livre, Vivre avec nos violences est un outil de pensée critique. Il s’adresse aux philosophes, aux historiens, aux écologistes, mais surtout à tous ceux qui refusent de céder à la fatalité et cherchent à comprendre le monde pour mieux le transformer.
Couverture provisoire
Parution : mai 2025
ISBN : 979-10-209-2346-2
Prix provisoire : 16 euros
Points forts
Un essai d’une actualité brûlante. Une réflexion essentielle pour construire un futur durable et équitable. Un texte qui éclaire, dérange et interpelle.
Jacques Deschamps est professeur de philosophie. Il a travaillé en lycée puis à l’ENS de Lyon. Il a publié en 2023, dans la même collection, Éloge de l’émeute.
Fabrice Nicolino
Il y a des crises que l’on voit venir sans vouloir y croire. Celle de l’eau est l’une des plus graves. Un regard neuf et radical sur un problème systémique : il ne suffit plus de dépolluer, mais il faut cesser de polluer. Parce que nous sommes de l’eau.
« Je vais parler comme je le ferais auprès d'un ami. Te parler. À toi de voir. Si je t'ennuie, tu sais ce qui te reste à faire. Ce qui suit est un petit livre sur l'eau qui appelle à la révolte de tous. Je crois que tu comprendras en cours de route. »
Nous avons toujours tenu pour acquis que l’eau du robinet coulerait, potable, à l’infini. Mais ce système vacille. Partout, les responsables politiques et les experts de la santé publique avouent leur impuissance face à la contamination croissante des ressources en eau. Pesticides, microplastiques, médicaments, rejets industriels : la pollution est omniprésente et les stations d’épuration n’arrivent plus à suivre. L’eau de mer ellemême est affectée, au point que certaines analyses ont démontré un danger pour la santé des baigneurs et des consommateurs de fruits de mer. Mais face aux intérêts économiques, une loi du silence s’impose. Fabrice Nicolino ne se contente pas d’exposer une catastrophe environnementale : il propose un changement de regard. Salir l’eau est un crime. Il est temps d’agir.
Couverture provisoire
Parution : mai 2025
ISBN : 979-10-209-2256-4
Prix provisoire : 15 euros
Points forts
Un style accessible et percutant, qui interpelle autant qu’il éclaire. Une enquête environnementale qui donne la parole à des témoins-clés : responsables politiques, scientifiques, professionnels de l’eau.
Par l’auteur de Nous voulons des coquelicots (36 000 exemplaires vendus) et de Bidoche (10 000 exemplaires vendus).
Fabrice Nicolino est journaliste. Il est notamment l’auteur avec François Veillerette de Nous voulons des Coquelicots (2018), ou encore de Bidoche : l'industrie de la viande menace le monde (2009) et Le grand sabotage climatique (2023).
Le changement climatique n'est plus une menace abstraite, mais une réalité tangible et brutale. Incendies d'une ampleur inédite, tempêtes ravageuses, inondations meurtrières… Comment faire ? Vers quelles solutions se tourner ? Ce livre propose une analyse lucide et engagée sur la seule alternative viable : l'électricité.
Couverture provisoire
Parution : mai 2025
ISBN : 979-10-209-2255-7
Prix provisoire : 12 euros
De quelle électricité voulons-nous ? Nucléaire, éolien terrestre et maritime, photovoltaïque, méthanisation, hydrogène… autant de pistes qui doivent être examinées avec rigueur et dans un cadre démocratique transparent. L'ouvrage dénonce avec force les absurdités d'un marché de l'électricité libéralisé, responsable d'une flambée incontrôlée des prix, de la précarité énergétique et d'un sous-investissement chronique dans la transition écologique. Il démontre comment la privatisation du secteur a mené à une situation absurde où les consommateurs et les entreprises subissent des coûts aberrants, sans aucun lien avec les réalités de production.
Face à ce chaos, une solution s'impose : la reconstitution d'un véritable service public de l'électricité, sous contrôle citoyen. Seule une telle structure permettra de planifier et de financer les investissements massifs nécessaires à la transition énergétique, d'assurer une électricité accessible à tous à un prix équitable et d'instaurer une réelle démocratie énergétique.
Points forts
Un livre essentiel pour comprendre les enjeux cruciaux de l'énergie et pour agir en faveur d'un modèle plus juste, transparent et durable.
Une vision ambitieuse, argumentée et pragmatique pour sortir de l'impasse.
Fondée en 1998 et présente dans plus de quarante pays, Attac est une association qui résiste contre le pouvoir pris par la finance et les multinationales sur les peuples et la nature, et lutte pour la justice sociale et environnementale.
Le quatrième pilier de la démocratie est en grave danger ! Un manifeste appelant au sursaut collectif signé Olivier Legrain, le millionnaire anti-Bolloré qui tente de protéger l’indépendance des médias.
Dix milliardaires détiennent 90 % des quotidiens nationaux, 55 % de l’audience des télévisions et 40 % de celles des radios. Informer coûte cher : l’écrasante majorité des grands médias perd de l’argent ; l’intérêt des milliardaires pour les médias n’est donc pas économique mais idéologique, comme l’assume Vincent Bolloré évoquant sa « croisade idéologique ».
L’heure de la post-vérité a sonné, qui laisse aux opinions prendre un statut équivalent à celui des faits.
En parallèle, il faut souligner que ces croisades
14 mai 2025
11 × 17 cm
144 pages 5,00 €
ISBN :
• La concentration de l’information est un danger majeur pour la démocratie.
• La croisade idéologique des multimilliardaires contre le progressisme : les milliards qui irriguent actuellement le marché de l’information (médias, édition, école de journalisme) sont ceux de l’extrême droite.
d’influence favorisent des idées anti-progressistes. Dès lors, on n’est pas étonné de découvrir que l’argent de l’extrême droite irrigue cette bataille culturelle : au-delà des seuls médias, c’est à présent internet, l’édition et les écoles de journalisme qui sont financés à gros coups de milliards.
Si nous ne faisons rien, la totalité des espaces d’information réellement libres disparaîtront.
Ce petit essai offrira des pistes de résistance et d’action pour sauver l’information.
Olivier Legrain est l’ancien PDG de Materis, fleuron de l’industrie chimique française. Il a investi une grande partie de sa fortune dans la création de la Maison des médias libres, qui devrait accueillir dès 2026 la quasi-totalité des médias indépendants (Blast, Vert, Alternatives économiques, Politis, Basta !, etc.). Face aux milliards de l’extrême droite et aux fake news engendrées, ce millionnaire tente activement d’offrir un asile à l’information indépendante.
Vincent Edin est journaliste indépendant et auteur engagé dans la lutte contre l’extrême droite.
• L’urgence extrême : le cercle vicieux est quasi bouclé : des autrices et éditorialistes d’extrême droite sont invités sur des médias de même obédience pour faire la promotion de livres parus dans les mêmes maisons et interviewés par des journalistes complices
• Par Olivier Legrain, ancien capitaine d’industrie, millionnaire de gauche, financeur et fondateur de la Maison des médias libres qui doit voir le jour en 2026. Grosse presse à prévoir !
• Un essai percutant à prix ultra démocratique : 5 EUROS.
• Information; Démocratie; Indépendance; Concentration; Médias; Progressisme; Extrême droite; Oligarchie; Danger; Milliardaire; Opinion; Climat.
• Par où commencer ??? Bollorisation des médias, Projet Périclès, Rachat de l’ESJ Paris par un consortium de milliardaires proches de l’ED, trumpisation galopante des patrons de la tech (GAFAM), etc.
• Résister de Salomé Saqué : 200 000 ex gfk depuis oct 2024.
Vers la reconnaissance des droits de l’océan
François Sarano et Marine Calmet
Deux personnalités aux expériences différentes mais complémentaires, Marine Calmet et François Sarano, se réunissent et font cause commune autour de la question des droits que nous devrions donner aux centaines de milliers d’espèces marines, souvent méconnues voire inconnues de la science, mais qui n’en demeurent pas moins parties prenantes du bon fonctionnement des écosystèmes marins auxquels nous, humains, sommes indéfectiblement liés. Qu’elles soient spectaculaires ou insignifiantes, commercialisables ou pas, aimées ou malaimées, toutes les espèces doivent être désormais considérées comme des êtres sensibles, singuliers, aux histoires de vie uniques, aux relations évoluant et s’enrichissant avec l’âge, afin que nous puissions ajuster nos égards envers chacune d’elles.
François Sarano est un auteur phare d’Actes Sud Nature. Il a fondé l’association de protection des océans Longitude 181.
Marine Calmet est une jeune avocate activiste de l’environnement. Elle a fondé le programme annuel de transition écologique Wild Legal.
Points forts
• Ce titre inaugure un nouveau petit format de la collection “Mondes sauvages”.
• Au nom des requins, vendu à 15 000 ex depuis parution, sort en collection Babel en mars 2025.
• Le Retour de Moby Dick, plus de 12 000 exemplaires vendus tous formats confondus.
• S’il te plait dessine-moi un cachalot a reçu deux prix prestigieux et s’est déjà écoulé à plus de 4 600 ex.
Événements
• François Sarano et Marine Calmet participeront à la troisième Conférence des Nations unies sur l’Océan (Unoc 3) qui se tiendra à Nice du 9 au 13 juin 2025.
• Soirée "océans" à La Gaîté Lyrique, Paris, le 3 juin, avec un panel d'auteurs d'Actes Sud.
Mots clés
• Justice environnementale / droit des créatures marines / manifeste
Extrait
Ce jour-là, à Cayenne, j’étais à la fois soulagée d’apprendre le départ de Total mais aussi profondément révoltée. Aucune instance, aucun garde-fou démocratique ou scientifique n’avait pu faire obstacle à ce projet. Les lois environnementales n’ont été qu’un château de cartes fragile, noyauté par les règles du jeu du monde industriel. Aucun juge n’a su stopper l’appétit féroce de cette multinationale. J’ai compris alors qu’il fallait changer radicalement notre modèle juridique pour répondre aux enjeux de notre siècle, qu’il fallait faire valoir les droits des invisibles, les droits de toutes celles et ceux, humains comme non-humains, qui sont bafoués quotidiennement au profit d’intérêts économiques écocidaires.
Marine Calmet
Dans cette hypothétique hiérarchie du vivant, où placer l’étoile de mer dont on ne connaît presque rien ? Continuer à discriminer les espèces, comme on l’a si mal fait autrefois entre espèces nuisibles et utiles pour l’humain, ou s’appuyer sur une hiérarchie fondée sur l’empathie que nous avons envers elles, empathie qui décroît avec l’éloignement évolutif, n’est pas en accord avec l’importance réelle que chaque espèce a pour le maintien de la vie sur la planète.
Cette hiérarchisation n’a aucune base scientifique. Pourtant, elle brouille notre esprit critique depuis des millénaires.
François Sarano
Le Vivant et ses droits, un plaidoyer.
• François Sarano et Marine Calmet participeront à la troisième
Conférence des Nations unies sur l’océan (Unoc 3) qui se tiendra à Nice du 9 au 13 juin 2025.
• Soirée “Océans” à La Gaîté Lyrique, Paris, le 3 juin 2025, avec un panel d’auteurs d’Actes Sud.
• Posts sur les réseaux sociaux.
COMMUNICATION PRESSE, TV & RADIO
Quotidiens : Le Monde – Le Figaro – Libération – La Croix
Hebdos : Le Point – L’Obs – Télérama
Héliosphéra et Xanthelle, deux êtres microscopiques en mal d’amour, se cherchent dans les profondeurs de l’océan Pacifique ; un bout de plastique erre indéfiniment dans les eaux du monde entier Ollanta, une jeune chercheuse, embarque pour une expédition océanographique au large du Chili voilà les personnages singuliers qui animent ce roman tendre et déroutant, empreint de la poésie et de la beauté de la vie marine. est un récit né de l’expérience de Wilfried N’Sondé à bord de la mythique goélette Tara. Bercé par les aléas de la navigation et alimenté par le savoir des scientifiques, l’auteur signe un roman à la facture inédite où des héros minuscules osent des fusions symbiotiques extravagantes et démontrent que les êtres les plus différents peuvent trouver à s’accorder.
Voyage en Pélagos, sanctuaire de la Méditerranée
• Production d’une vidéo : interview de François Sarano.
Vers la reconnaissance des droits de l’océan
Né en 1968 à Brazzaville, Wilfried N’Sondé a grandi en Île-de-France et vécu vingt-cinq ans à Berlin. Il habite désormais à Lyon. Il est l’auteur de six romans tous publiés chez Actes Sud, notamment Le Cœur des enfants léopards (2007), Un océan, deux mers, trois continents (2018) et Femme du ciel et des tempêtes (2021).
Mensuels spécialisés : Science & Vie – Science & Avenir – La Recherche – Ça m’intéresse – Le Marin - Subaqua –
Le Chasse-Marée – Terre sauvage – Espèces – Plongez ! – Reporterre – Usbek & Rica – Socialter
PQR : Ouest France – La Provence – Midi libre
Radios : France Inter – France Culture – RFI - Ici Drôme Ardèche et Gard Lozère
TV : Arte
ISBN 978-2-330-17063-9 9:HSMDNA=V\U[X^:
ACTES SUD
Dép. lég. oct. 2022 18 € TTC France www.actes-sud.fr
Trade marketing
Signet
Opération à prime Mers & Océans La prime sera un carnet blanc
• Format : 22 x 6 cm
• Papier offset 300 g
• Impression quadri RV
• Conditionnement par lot de 20 ex.
• 07/05/2025
• EAN : 9782330207199
Visuelprovisoire
Voyage en Pelagos, sanctuaire de la Méditerranée
Simonetta Greggio et Olivier Weber
Simonetta Greggio et Olivier Weber, deux écrivains renommés, sont invités par la Fondation
Prince Albert II de Monaco à passer l’été 2024 en mer Méditerranée, dans le sanctuaire
Pelagos niché entre les côtes françaises, corses, monégasques et italiennes. Ils naviguent, plongent, explorent, rencontrent des pêcheurs, des scientifiques, des apnéistes, des commandants de ferry, des observateurs de baleines, des protecteurs de tortues marines… Par leur art du récit, par la grâce de leur plume, Simonetta et Olivier nous transmettent leur amour pour ce petit coin de Méditerranée si riche en biodiversité marine et pourtant si menacé. Un livre à mettre entre les mains de tous les vacanciers qui seront sur la Côte d’Azur cet été !
Points forts
• Une enquête littéraire au coeur du sanctuaire marin Pélagos.
• Un livre soutenu par la Fondation Prince Albert II de Monaco.
Événements
• Lancement du livre organisé par la Fondation Prince Albert II de Monaco à l’occasion de la troisième Conférence des Nations unies sur l’océan (Unoc 3) qui se tiendra à Nice du 9 au 13 juin 2025.
• Lancement du livre organisé le 10 juin par la Fondation Prince Albert II de Monaco au Musée de la Photographie de Nice, en présence des 2 auteur.e.s.
Mots clés
• Océan / vie marine / récit de voyage
Visuel provisoire - Diffusion Actes Sud
Extrait
JOURNAL D’OLIVIER
On l’appelle “le sang de la mer”. De la Sardaigne à l’île d’Elbe, de la Corse à l’Estérel, il inonde les fonds sous-marins. Ou plutôt il l’a inondé, tant il s’est raréfié, tant il est amené à disparaître. Trésor de la mer, le corail rouge appartient à la Méditerranée depuis des temps immémoriaux. Il a nourri, même, la Mare Nostrum, dans tous les sens du terme. La pierre écarlate est fascinante par son histoire, sa richesse, sa part de mythologie aussi. Imaginez une espèce animale qui deviendrait espèce végétale pour finir en minéral... tout en restant animale ! Une colonie arborescente qui colorie le fond des mers afin de le rendre plus lumineux mais aussi plus habitable, garante de la flore et de la faune qui aiment se reproduire dans ses doigts et ses ramifications. Or les récifs coralliens constituent des écosystèmes uniques, avec un rôle essentiel dans le cycle du carbone et dans la chaîne alimentaire. Et toutes les espèces de coraux constructeurs de récifs dans le monde, y compris en Méditerranée, ont été placés sur la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature.
Sur ce bateau, depuis une semaine, nous sommes à la recherche des cachalots – animaux ensorcelants, et pour lesquels au cours de l’été j’ai développé une véritable passion. En attendant, ce sont les dauphins blancs et bleus, les Stenella coeruleoalba au nom évocateur, qui nous escortent entre chien et loup, aux crépuscules du matin et du soir, donc. Dans l’eau calme et rosée, là où on dirait que la mer respire, il en font frissonner le voile, le troublant à peine, rapides comme des éclairs et comme les éclairs, électrisants. Les hydrophones que l’on immerge à horaires réguliers – toujours dans le but de dénicher les clics des cachalots – enregistrent clairement, en leur absence, les évolutions sous-marines des delphinidae, leurs appels, leurs cris légers et âpres, leurs tics, bourdons, sifflements et mugissements. Tous ces mots, je les apprends au fur et à mesure, car il y a un jargon et un modus vivendi qu’il vaut mieux attraper au vol lorsqu’on est en mer pour ne pas gêner les opérations – pour ne pas risquer de devenir le « lapin sur le bateau », moi qui au début de l’aventure ai embarqué habillée d’un bermuda vert et d’un maillot de bain olive. Je n’ai pas compris le regard lourd du skipper, ni son mutisme face à mes questions ce premier jour de navigation. Heureusement, une âme compatissante m’a renseignée, ce qui fait que maintenant dans mon sac de marin il n’y a que du bleu et quelques touches de blanc, pour ne plus risquer de me faire débarquer sous un vague prétexte sur la première île déserte. J’ai appris depuis que mieux vaut avoir l’œil et l’oreille à tout, sur un bateau : les fétichismes que sur terre sont traités avec un mépris vaguement condescendant, deviennent lorsqu’on navigue une sorte de non-dit, un métalangage dont il faut tenir compte sous peine d’une mise à l’écart qui pourrait paraître incompréhensible sinon. C’est comme ça, on ne parle pas de certaines choses, comme sur un vol intercontinental on n’évoque pas un crash aérien, ou comme avant une épreuve sportive on tait sa peur d’échouer. La mer écoute, la mer entend. Les marins le savent, même et surtout lorsqu’ils n’en parlent pas. La loi sur mer n’est pas la même que sur la terre ferme, où on a l’impression – mais ce n’est qu’une impression - d’avoir pied. En mer, un instant suffit pour basculer. Quand la mort est si proche, on ne rigole plus.
Une passionnante enquête littéraire.
• Un livre soutenu par la Fondation Prince Albert II de Monaco.
• Lancement du livre organisé par la Fondation Prince Albert II de Monaco à l’occasion de la troisième Conférence des Nations unies sur l’océan (Unoc 3) qui se tiendra à Nice du 9 au 13 juin 2025.
• Lancement du livre organisé le 10 juin par la Fondation Prince Albert II de Monaco au Musée de la Photographie de Nice, en présence des deux auteurs.
Quotidiens : Le Monde – Le Figaro – Libération – La Croix
Hebdos : L’Obs – Télérama – Elle – Madame Figaro
• Posts sur les réseaux sociaux.
• Production d’une vidéo : interview de Simonetta Greggio.
Héliosphéra et Xanthelle, deux êtres microscopiques en mal d’amour, se cherchent dans les profondeurs de l’océan Pacifique ; un bout de plastique erre indéfiniment dans les eaux du monde entier ; Ollanta, une jeune chercheuse, embarque pour une expédition océanographique au large du Chili voilà les personnages singuliers qui animent ce roman tendre et déroutant, empreint de la poésie et de la beauté de la vie marine. Héliosphéra, fille des abysses est un récit né de l’expérience de Wilfried N’Sondé à bord de la mythique goélette Tara. Bercé par les aléas de la navigation et alimenté par le savoir des scientifiques, l’auteur signe un roman à la facture inédite où des héros minuscules osent des fusions symbiotiques extravagantes et démontrent que les êtres les plus différents peuvent trouver à s’accorder.
Né en 1968 à Brazzaville, Wilfried N’Sondé a grandi en Île-de-France et vécu vingt-cinq ans à Berlin. Il habite désormais à Lyon. Il est l’auteur de six romans tous publiés chez Actes Sud, notamment Le Cœur des enfants léopards (2007), Un océan, deux mers, trois continents (2018) et Femme du ciel et des tempêtes (2021).
Voyage en Pélagos, sanctuaire de la Méditerranée
HÉLIOSPHÉRA, FILLE DES ABYSSES
SIMONETTA GREGGIO
OLIVIER WEBER
Voyage en Pélagos, sanctuaire de la Méditerranée
ISBN 978-2-330-17063-9 9:HSMDNA=V\U[X^:
ACTES SUD
Dép. lég. oct. 2022
18 € TTC France
Mensuels spécialisés : Science & Vie – Science & Avenir – La Recherche – Ça m’intéresse – Le Marin – Terre sauvage –
Espèces – Usbek & Rica – Socialter
PQR : Ouest France – La Provence – Midi Libre
Radios : France Inter – France Culture – RFI
TV : Arte
www.actes-sud.fr
Opération à prime Mers & Océans
La prime sera un carnet blanc
Le guide pour trouver sa place dans le monde de l’écologie
Tanguy Descamps et Côme Girschig
Comment s’engager aujourd’hui dans la sphère de l’écologie ? Comment prendre en compte ses compétences ? Son caractère ? Ses envies ? Ses contraintes ? Grâce à une typologie de personnes fictives stéréotypées, Tanguy Descamps et Côme Girschig analysent les différentes caractéristiques que peut prendre l’engagement écologique. Ils ont établi seize types (personas) classés en grandes familles : les Éléphants, qui consolident le mouvement, les Poulpes, qui œuvrent à la connaissance des sujets, les Kangourous, qui lancent des initiatives, sans oublier les Paresseux, qui ne se sont pas encore engagés… Influenceuse, Politique, Artiste, Lobbyiste, Chercheuse, Agricultrice… tous font leur part, occupent une position, ont des intentions, une façon d’agir et une échelle d’action. Ces portraits sont construits sur la base de personnes et d’expériences réelles. Celles-ci ont nourri l’écriture de courtes fictions pour que chaque lecteur puisse facilement s’identifier, se comparer, se projeter. Et enfin, trouver sa place…
Tanguy Descamps, diplômé de Sciences Po Bordeaux, est enseignant et coordinateur des questions de transition écologique et sociale à l’université de Rennes. Il est aussi co-auteur, avec Maxime Ollivier, chez Actes Sud, de Vivre avec l’écolucidité (“Je passe à l’acte”, 2024) et de Basculons ! (“Cahier militant”, 2022)
Côme Girschig, diplômé de l’École nationale des ponts et chaussées et de Sciences Po Paris, enseigne et donne des conférences sur les enjeux écologiques et les nouveaux imaginaires. Il dirige également une entreprise de conseil en stratégie écologique.
© Illustrations réalisées par Katy Strutz
Points forts
• Le nouveau livre de Tanguy Descamps, co-auteur de Basculons ! (Actes Sud, 2022) : 3300 ex. vendus.
• Un livre très pratique pour bien comprendre qui l'on est, se situer dans l'action pour l'environnement et mieux agir !
Mots clés
• Engagement / écologie / jeunes actifs / personnalité / évaluation de ses compétences / humour / métiers / aspirations
“Alors qu’est-ce qui cloche ? Pourquoi un tel gouffre entre ces indicateurs qui empirent et ce mouvement qui prend de la vitesse ?
CG : On ne comprend pas. En soi, il ne manque pas grand-chose. C’est une question d’état d’esprit. Soit on passe notre temps à démontrer que ça ne va pas le faire, soit on organise la coopérations des intelligences pour imaginer et déployer un monde désirable.
TD : De Gaulle disait : “Les Français sont un peuple fort mais ils ne le savent pas.” Et bah nous, c’est pareil : on est fort, mais on ne le sait pas. On a juste besoin d’un cap plus clair pour s’en rendre compte.
C’est qui : “nous” ?
TD : C’est précisément l’objet de ce livre : ce “nous” n’existe pas encore vraiment, car il n’a pas conscience de lui-même. Côme et moi voulons que le réseau des personnes engagées pour un monde viable et enviable se reconnaissent et comprennent leurs utilités respectives. Une puissance incroyable sommeille en ce réseau : nous voulons la révéler.
Et vers où devrions nous aller ?
CG : Si je … c’est une excellente question...
TD : Tu peux le faire Côme.
CG : J’y crois. Nous croyons, fondamentalement, et avec détermination, dans le beignet. Vous connaissez le beignet ?
TD : et c’est reparti …
Le beignet … ?
TD : … le donut peut-être ?
CG : Oui, le donut, celui de Kate Raworth.
Une célèbre pâtissière ?
CG : Kate Raworth, la célèbre économiste ! L’horizon qu’elle décrit est simple : subvenir aux besoins fondamentaux sans dépasser les limites planétaires. Un plancher social, un plafond environnemental, deux cercles concentriques, ça fait un donut.
TD : Et un donut, c’est bon. C’est bon parce que ça a la saveur d’une matinée ensoleillé, d’un brunch entre copains, d’une virée dans le sud bercé par le son des grillons, c’est beau comme la course d’un frisbee, la chute de l’astre jaune à l’horizon, le sourire d’un enfant, le jaillissement d’une fleur au milieu du béton, un premier regard amoureux, l’odeur d’une barquette de frites, le…
CG : pour quelqu’un qui n’aime pas les images, quelle saillie !”
// LA CHERCHEUSE
LE SNIPER
LA VULGARISATRICE
LE LOBBYISTE
“Cela fait plus de cinquante ans que les scientifiques alertent sur le changement climatique et la finitude des ressources, cinquante ans ! Et qu’est-ce qui a changé entre-temps ? Est-ce que tu as l’impression qu’on les écoute davantage ?” Cette réflexion est juste à certains égards, tant le travail en profondeur de la Chercheuse s’inscrit en contradiction avec la superficialité de l’époque. Le temps long de la recherche se heurte à la nécessité de “produire” du “contenu” rapide. Cette course au sensationnalisme torture ses exigences de doute épistémologique et de quête de vérité. Quelle place prend donc la Chercheuse dans ce monde au rythme apparemment incompatible avec le sien ? Elle est à la fois au cœur de la fabrique de la pensée, de la vérité, et ostracisée par une partie de la société qui n’accepte ses conclusions que si elle sert des intérêts immédiats - il suffit pour cela d’observer la considération apportée par certains industriels aux études concernant la biodiversité. Climatologue, elle étudie l’évolution du climat terrestre à l’aide de carottes glaciaires, ses savants calculs nous permettent de comprendre le climat du passé et de nous projeter dans celui du siècle à venir. Biologiste, elle s’intéresse à la transformation d’un milieu au gré des activités humaines et des migrations. Anthropologue ou encore sociologue, elle va se pencher sur l’interaction entre êtres humains dans un contexte de raréfaction des ressources. Elle est rigoureuse, attachée à l’exactitude et à la nuance, car elle sait que son travail sera le socle des idées et décisions prises des prochaines décennies.
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soit faite sur ses travaux. Dans un second temps et grâce à la Vulgarisatrice, les travaux de la Chercheuse bénéficient indirectement à l’activiste et à l’influenceuse. Celles-ci ne cessent de fonder ses arguments sur leur caractère scientifique, donc sérieux, face à ceux qui cherchent à les décrédibiliser.
Il arrive que la Chercheuse et l’activiste se découvrent une utilité mutuelle. Alors que les scientifiques étaient peu écoutés par les gouvernements, l’activiste a aidé à mettre un sujet scientifique sur le devant de la scène médiatique. La résolution avec lesquelles certaines actions sont menées, quand elles ne tombent pas sous le coup de la loi dans le cadre de la désobéissance civile, est servie par le sérieux de la démarche académique sur laquelle elle s’appuie. De même, l’Insider et la Prototypeuse bénéficient des avancées technologiques, des observations pratiques et des nuances idéologiques révélées par la Chercheuse, apports dont ils se servent pour nourrir leurs projets respectifs. Par exemple, l’Insider se saisira d’une étude sur la gestion post-croissance et la Prototypeuse d’un papier sur la collaboration entre les insectes et les sols en agroécologie. A contrario, les expérimentations de l’Insider et de la Prototypeuse peuvent aiguiser la curiosité de la Chercheuse, qui voudra faire de leur structure un terrain d’étude ou les sollicitera pour un entretien qualitatif. Dans cette optique, les Moteurs peuvent également faire figure d’alliés pour la Chercheuse.
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Le Lobbyiste et le Politique se nourrissent indirectement des connaissances mises en lumière par la Chercheuse. Celles-ci renforcent leurs argumentaires ou les font au contraire changer de perspective. Elles font aussi émerger de nouveaux terrains de lutte (les perturbateurs endocriniens, la sentience animale ou encore la préservation de la ressource en eau…). L’activité de la Chercheuse se voit ainsi encouragée par l’influence que joue sa connaissance dans le débat public. Notons que la Chercheuse est également dépendante du Politique, quand il décide des orientations de la recherche publique, lesquelles conditionnent son niveau de financement, ainsi que du Lobbyiste qui cherche à rendre ses conclusions effectives. Enfin, la Chercheuse est utile au Pont entre les mondes puisqu’elle lui permet de fonder son travail de médiation sur une base commune peu discutable. A titre d’exemple, les conventions citoyennes doivent beaucoup au travail de la Chercheuse, qui fait figure de dénominateur commun dans les échanges et permet que les citoyens décident en connaissance de cause. Le Pont entre les mondes aide en retour la Chercheuse à appréhender la manière dont ses recherches sont accueillies par la société civile.
A l’université Paris-Saclay au cœur de l’automne. Des scientifiques internationaux se réunissent pour une convention sur les espèces dites invasives. Après une journée de colloque, un apéro dînatoire est organisé. Les proches des Chercheuses sont conviés. Jean Citron, mari de la biologiste Clémentine Citron, est directeur marketing. Sa femme est en pleine discussion avec des collègues.
– La grande question, au fond, c’est de savoir ce qu’on définit comme invasif, avec toute la dimension négative que recouvre ce mot. Si vous dites d’une espèce qu’elle est invasive, alors tout de suite c’est le paradigme conquérant qui nous vient en tête : on se dit qu’elle va tout détruire, portée par son microbiome inadapté, que sa fonction est de faire le mal.
– Faire le mal, si je puis me permettre, rebondit un vieil homme à la moustache dorée, ce qui implique de le définir, et d’encadrer la temporalité. Car le désastre d’un jour peut aussi annoncer la renaissance d’un lendemain : tenez, si vous prenez la crassostrea gigas…
– Encore le coup de la crassostrea…, commente une femme aux lunettes cerclées de points bleu.
– C’est un reptile colombien ?, demande Jean Citron.
– Non non, reprend le vieil homme. La crassostrea gigas est une espèce d’huître : l’huître creuse, en bon français. Elle est apparue sur les côtes bretonnes dans les années 1970, décimant d’abord les
Claude Siméon
“Le dimanche, on allait à la campagne, mais on ne revenait jamais les mains vides. Tout était prétexte à cueillette : asperges sauvages, mûres, thym, romarin, fenouil, sauge… Il était impensable de ne sortir que pour le plaisir. Il fallait que ça serve.”
Les plantes sauvages qui font la matière principale de cet herbier poussent encore sur les collines aujourd’hui, près des maisons et des chemins, mais plus personne ne les ramasse. Ce livre dense et nostalgique vise à les sortir du silence où elles sont progressivement tombées, en même temps que les savoirs populaires qui les entourent. Jamais jargonneux, très illustré, cet herbier raconte les histoires des hommes et des plantes sur un territoire encore trop peu exploré par les naturalistes (qui se sont surtout intéressés jusqu’ici à la Haute Provence).
Résultat d’une enquête menée pendant plus de cinquante ans dans les villages et les territoires sauvages de Basse Provence, l’Herbier des collines vise à nous faire voir autrement ces “mauvaises herbes” que nous avons perdu l’habitude d’utiliser. Il raconte avec délicatesse et simplicité les usages qu’on en faisait avant, pour les sauver du silence où tombent souvent les remèdes transmis de bouche à oreille : salades et remèdes, décoctions et cataplasmes, sirops, desserts.
Il en va de ce livre comme des “vrais” herbiers faits d’herbes coupées : entre ses pages, chacune des espèces a gardé toute sa beauté, qu’il préserve de l’oubli et du passage du temps.
Claude Siméon est passionné de botanique. Il a passé cinquante années à recueillir les usages locaux des plantes sauvages en Basse Provence auprès des habitants, des chercheurs et des historiens. Il œuvre pour la connaissance et la reconnaissance du patrimoine botanique de cette région où il a vécu une grande partie de sa vie. Cet ouvrage est illustré de l’herbier qu’il a lui-même constitué pendant trente années, classé “herbier remarquable” par le Muséum d’histoire naturelle d’Aix-en-Provence.
Actualité
USAGES OUBLIÉS DES PLANTES SAUVAGES
• Événements en collaboration avec le Parc naturel régional des Alpilles à la sortie du livre.
Points forts
• Herbier classé “herbier remarquable” par le Muséum d’histoire naturelle d’Aix-en-Provence.
• Le livre s’inscrit dans la lignée des enquêtes ethnobotaniques de Pierre Lieutaghi, comme Une ethnobotanique méditerranéenne (Actes Sud, 2017 : 6 000 exemplaires vendus) et La Plante compagne (Actes Sud, 2021 : 12 000 exemplaires vendus, remis en vente à cette occasion).
Mots clés
• Herbier / collines / botanique / ethnobotanique / savoirs anciens / remèdes / cuisine / sauvage
INTRODUCTION
LES PLANTES
Retour de mode
Transmission
� Note sur la graphie des noms provençaux
Alliaire
Blette
Cardamine hirsute
� Aire de l’enquête : la Basse Provence, injustement dédaignée par les naturalistes ?
Les côtes et la façade maritime
Les montagnes
Les collines
Les marais et les ripisylves
La Crau
et les aléas de
sûres
auteurs anciens
Aire de l’enquête : la Basse Provence, injustement dédaignée par les naturalistes ?
Loin des cartes postales et de la vision fugace des autoroutes qui traversent la Provence, si l’on s’éloigne des métropoles, d’un habitat mitant l’espace et des industries polluantes, il existe une quantité d’espaces naturels préservés. On peut s’étonner du regard dédaigneux qu’ont longtemps porté les naturalistes sur cette région. Les richesses floristique, faunistique, géologique y sont remarquables. La nature, ici, ne manque pas de ressources.
Les côtes et la façade maritime.
Des dunes de Camargue aux falaises calcaires des Calanques, jusqu’aux restes volcaniques de l’Esterel, on passe des salicornes, atriplex et tamaris aux pins d’Alep et aux coustelines nichées dans les roches, en allant jusqu’à des forêts de chênes lièges et châtaigniers. La côte se farde aussi de belles exotiques ; bougainvillées, plumbagos, palmiers et aloès. Ici, les cueillettes sauvages s’intéressent aux blettes maritimes, cristes marines, et même par extension aux « orties ou anémones de mer » qui ne sont pas des plantes mais restent dans le même registre de consommation traditionnelle.
➀ Les calanques, malgré une aridité apparente abritent quelques ressources cachées.
➁ Les salicornes en Camargue. Enganes.
➂ Le bec de l’aigle, restes d’un delta fossile d’un fleuve Corse et l’Esterel aux orgues basaltiques usées par le temps. Bruyères, arbousiers puis chêne lièges et châtaigniers.
➃ La Sainte-Victoire, face sud.
Les montagnes
Malgré le terme « basse », la basse Provence possède quelques massifs plus élevés que des collines. La sainte Baume, l’Esterel, les Maures, la Sainte Victoire, le Garlaban, l’Etoile, les Alpilles, le Luberon... La flore y est différente de celle des « collines », même si chaque massif présente une caractéristique commune, un alignement estouest dû à la poussée de l’Afrique sur la plaque européenne. Les adrets et les ubacs, ainsi étirés, présentent des flores très différentes. Les faces nord, plus fraîches, peuvent héberger des hellébores, daphnés lauréoles, tamiers, chênes blancs, érables ou une hêtraie parsemée d’ifs comme à la Sainte Baume. Sur les faces sud, domaine du pin d’Alep et du chêne vert, certaines méditerranéennes comme le pistachier lentisque se permettent une remontée plus hardie.
Les salades sauvages
Le climat méditerranéen est doux et humide en hiver, chaud et sec en été. Les plantes s’y étant adaptées forment des jeunes pousses qui, de novembre à mars, donneront des salades tendres et variées. Pour l’ancienne société elles procuraient en hiver un appoint non négligeable de végétaux frais. Cette pratique s’est perpétuée jusqu’à nos jours, mais en perdant une grande partie de son contenu et de sa raison d’être jusqu’à être récupérée par l’industrie agro-alimentaire qui propose des sachets de mesclun dans les rayons des grandes surfaces. Composés des mêmes pauvres salades vendues dans les étals des autres rayons, elles n’ont de mesclun que le nom, c’est-à-dire un mélange (du provençal mesclar = mélanger).
La pratique populaire est infiniment plus complexe. Elle consistait à effectuer un parcours autour du village où les biotopes pouvaient varier selon la direction ou le moment de la saison. La récolte s’enrichissait alors de plantes issues d’espèces et de familles différentes dont le mélange tendait à tempérer le goût mais peut-être plus instinctivement l’apport nutritionnel.
On trouve ainsi des chicoracées en majorité, mais aussi des brassicacées, campanulacées, caryophyllacées, liliacées, plantaginacées, papavéracées, campanulacées, rosacées, crassulacées, valérianacées, apiacées, malvacées, portulacacées.
Si l’on considère aussi les jeunes pousses à cuire, on y ajoute les cucurbitacées, cannabinacées, renonculacées et dioscoréacées.
On peut imaginer ainsi la palette de vitamines, minéraux et oligo-éléments contenus dans le saladier.
« Mange salade, jamais malade ! ». Le petit dicton, souvent cité à table en se resservant, illustre la connaissance empirique d’une société qui reconnaît les bienfaits d’un plat entre aliment et médicament, perpétuant
ALLIAIRE Erba a l'alhet Erbo a l’aïé
Alliaria petiolata (Bieb) C.V. (A. off.) Brassicacées.
La plante est bisannuelle, dressée et robuste. Les feuilles sont à peu près glabres, larges et pétiolées, les supérieures en cœur, ovales, dentées. Les fleurs, blanches, assez grandes, sont disposées en grappe et les fruits en siliques raides et ascendantes.
L'alliaire se trouve dans les lieux humides, frais et ombragés et surtout en Basse Provence, près des cours d'eau.
Comme son nom l'indique, elle est caractérisée par son odeur d'ail. Elle contient une huile soufrée, une huile essentielle et de la vitamine C.
L'ancienne médecine l'utilisait comme expectorant, antiputride, diurétique et en cataplasmes pour les plaies infectées, l'asthme et la goutte. Les feuilles, d'un vert soutenu, sont tendres, ce qui est souvent bienvenu dans le panier.
Son utilisation dans la salade est localisée autour des lieux où elle se présente, donc assez rare en Basse Provence.
SALADES SAUVAGES
BARBARÉE Herba de santa Barba. Barbarée
Barbarea vulgaris. R Br et sp. Brassicacées.
La plante est bisannuelle assez grande, les feuilles inférieures sont lyrées les supérieures ovales, dentées ou incisées, les fleurs sont jaunes. Elle fréquente les lieux frais, humides, les champs en friche.
Son nom viendrait de Sainte Barbe, la patronne des canonniers, pour ses vertus vulnéraires*. Elle contient des vitamines A et C, des flavonoïdes, saponines ainsi que du glucosinolate (antibactérien antifongique et antioxydant). Elle est ramassée en jeunes pousses pour la salade.
AIGREMOINE Agrimoina Agrimoino
Agrimonia eupatoria L. Rosacées.
Plante pérenne, de 40 à 70 cm, dressée, velue hérissée. Les feuilles sont pennatiséquées à 5/9 segments ovales et dentés, alternés de segments plus petits. Les fleurs, jaunes, sont portées par des grappes allongées.
Elle pousse dans les lieux incultes et au bord des chemins. Son nom agrimonia, fait référence au côté sauvage de son milieu de prédilection ; eupatoria rappelle Mithridate Eupator, roi du Pont, connu pour ses connaissances et expériences sur les plantes et les poisons.
La plante contient des tanins, silice, vitamines (K et P) terpènes, et des pigments flavonoïdes.
La pratique populaire tire profit de sa richesse en tanins qui en fait une plante de prédilection pour les affections rhinopharyngées et intestinales.
« Quand j’ai mal à la gorge, je la fais bouillir et je m’en fais un gargarisme »
« Un fois que j’étais aphone, j’ai fait le gargarisme et j’ai retrouvé la voix » (M. B St Chamas. 1979.)
SALADES SAUVAGES
• Format : 12 x 17 cm
• Papier offset 300 g
• Impression quadri R / noir V
• Conditionnement par lot de 5 ex.
• 07/05/2025
• EAN : 9782330207182
Visuels provisoires
Dans nos sociétés urbaines depuis le xxe siècle, les plantes médicinales ont retrouvé une place importante et paradoxale. De mieux en mieux connues quant à leurs constituants et leurs e ets, souvent (re)devenues remèdes courants mais sous les traits du médicament classique, très requises par la cosmétologie et la diététique, on les perçoit pourtant de moins en moins dans leur nature première d’êtres végétaux.
Le Livre des bonnes herbes, dans son double souci de faire connaître et la plante et ses usages, n’oublie pas que les “simples” sont autre chose que des remèdes standard : des êtres vivants dont l’approche amicale, attentive, vaut déjà comme amorce de con ance. Et dans cette rencontre où la fréquentation du pré ne contredit pas les acquis du laboratoire, la liberté trouve son compte !
Cette troisième édition révisée du Livre des bonnes herbes, manuel d’apprentissage d’une ore familière très riche en o res thérapeutiques de valeur, accessible à tous, s’obstine donc à voir dans le recours aux simples une preuve d’autonomie toujours vivace au bord du champ clos des grandes (et coûteuses) techniques de soins.
REMISE EN VENTE À L’OCCASION
DE LA PARUTION DE HERBIER DES COLLINES ET DES CHEMINS DE CLAUDE SIMÉON
•Un répertoire des plantes qui “dit leurs visages, un peu de leurs vertus”, cherche à retrouver ce lien qui autrefois unissait hommes et herbes.
•Un ouvrage de fonds vendu à 38 000 exemplaires, qui continue de circuler trente ans plus tard.
Pierre Lieutaghi (1939-2023) était écrivain et ethnobotaniste.
Attaché au Muséum national d’histoire naturelle (Paris) et à l’Institut d’ethnologie méditerranéenne et comparative (Aix-en-Provence), lauréat de l’Académie des Sciences, il a publié une quinzaine de livres et de nombreux articles où sont abordés les aspects majeurs des relations plantes/sociétés dans nos pays.
Il a publié chez Actes Sud, entre autres titres, Le Livre des arbres, arbustes et arbrisseaux (2004), Elio (2014), Une ethnobotanique méditerranéenne (2017) et Montée des eaux (2023).
“Encyclopédie choisie” de la ore et des milieux végétaux méditerranéens, Une ethnobotanique méditerranéenne consacre la plupart de ses monographies à des plantes, sauvages surtout, bien connues mais pas toutes, à leur habitat, leur distribution géographique, leurs particularités biologiques et écologiques. Les milieux végétaux les plus caractéristiques du climat considéré (maquis, garrigue, pinède, etc.), le rôle central du feu dans leur constitution et leur devenir, l’incidence des changements climatiques en cours, béné cient de commentaires détaillés.
Une ethnobotanique méditerranéenne s’intéresse davantage encore aux fonctions diverses des plantes dans les sociétés méridionales, des mises en oeuvre matérielles (aliments, remèdes, techniques, ornement…) à celles de l’imaginaire, s’arrêtant çà et là plus longuement sur des contributions importantes aux symboles, aux croyances, à l’histoire de l’art : Amandier, Canne de Provence, Cyprès, Oranger…
Des questions environnementales devenues cruciales au début du xxie siècle (notions de biodiversité et de biomasse, invasions biologiques…) béné cient de nouveaux chapitres généralistes sur des exemples méditerranéens. Cet ouvrage est une nouvelle édition, refondue et considérablement augmentée, de la Petite ethnobotanique méditerranéenne (2006).
Chronique simple mais soucieuse de précision, citant toutes ses sources, il invite à regarder d’un oeil neuf le grand décor oral méditerranéen, négligé à force de présence : il n’a jamais sollicité plus d’attention qu’aujourd’hui. 28 MAI 2025
REMISE EN VENTE
DE LA PARUTION DE HERBIER DES COLLINES DE CLAUDE SIMÉON
• Cette édition augmentée et mise à jour en 2017 propose nalement à la Petite ethnobotanique méditerranéenne de devenir grande en doublant de volume.
Pierre Lieutaghi (1939-2023) était écrivain et ethnobotaniste.
Attaché au Muséum national d’histoire naturelle (Paris) et à l’Institut d’ethnologie méditerranéenne et comparative (Aix-en-Provence), lauréat de l’Académie des Sciences, il a publié une quinzaine de livres et de nombreux articles où sont abordés les aspects majeurs des relations plantes/sociétés dans nos pays.
Il a publié chez Actes Sud, entre autres titres, Le Livre des arbres, arbustes et arbrisseaux (2004), Elio (2014), Une ethnobotanique méditerranéenne (2017) et Montée des eaux (2023).
Roman
Dans No-no-yuri, centré sur le personnage de femme libre et indépendante de Kyôko, Aki Shimazaki interroge avec finesse l’obsession pour le travail, le mariage et l’adultère, dans une société japonaise entre traditions et modernité.
Originaire d’une petite ville de la région du San’in, Kyôko est une femme célibataire d’une grande beauté. Tout l’oppose à sa sœur cadette Anzu, divorcée, mère d’un garçon, céramiste reconnue. Kyôko, elle, poursuit depuis treize ans une carrière de secrétaire de direction dans une société de cosmétiques à Tokyo. Elle profite ainsi, avec légèreté, du magnétisme qu’elle exerce sur les hommes et s’épanouit au gré de ses voyages d’affaires.
Mais le départ soudain de son patron et l’arrivée du nouveau, plus jeune, plus charmant, vont ébranler en elle bien des certitudes.
u Jamais mièvre, souvent caustique, ce très beau portrait de femme est aussi une critique en creux de la société nippone, de ses codes sclérosants et de la difficulté des jeunes Japonaises à vivre vraiment libres.
u À travers Kyôko, l’écrivain explore la possibilité de se laisser surprendre, même pour les individus qui semblent si sûrs de leurs choix.
u Parution simultanée du nouveau roman d’Aki Shimazaki, qui ouvre un nouveau cycle, Ajisaï.
u No-no-yuri (2022) : 27 000 ex. en édition courante
u Niré (2023) : 21 000 ex. en édition courante
u Urushi (2024) : 20 000 ex. en édition courante
MAI 2025
BABEL N° 2005
11 × 17,6 CM
176 PAGES
7,40 € ENV.
978-2-330-20603-1
L’œuvre arborescente d’Aki Shimazaki est aussi envoûtante que vertigineuse. Aki Shimazaki vous attrape et vous fait vibrer une fois encore. II va être bien difficile d’attendre les deux prochains chapitres d’une fresque de très haut niveau.
Alexandre Fillon, Transfuge
Tout paraît léger avec Aki Shimazaki, mais on sent la venue possible d’un tremblement de terre. Et elle décrit avec une absolue finesse la place de la femme dans la société japonaise.
Bernard Babkine, Madame Figaro
u Aki Shimazaki, c’est plus de 1,2 million de livres vendus en France
L’AUTRICE
Née au Japon, Aki Shimazaki vit à Montréal depuis 1991. No-no-yuri fait partie de son quatrième cycle romanesque, Une clochette sans battant. Toute son œuvre est disponible chez Actes Sud, notamment ses trois autres pentalogies, Le Poids des secrets, Au cœur du Yamato et L’Ombre du chardon.
Roman
Alice Ferney signe un roman puissant sur les effets du soupçon et le poids du silence lorsque la rumeur entraîne des personnages dans un tourbillon judiciaire qui les dépasse et les fait douter d’eux-mêmes.
Claire enseigne à L’Embellie, établissement associatif où l’on tente de mettre sur les rails de la vie active des jeunes gens en grande difficulté. Débordant de foi dans les pouvoirs de la bonté, elle s’épanouit au contact de ces élèves vulnérables. Mais avec l’arrivée au sein de sa classe du jeune Gabriel Noblet, Claire “tombe dans une histoire” aux conséquences irréparables.
Qu’est-ce que l’innocence ? Est-on, pour se défendre, mieux armé de s’imaginer coupable ? Combien existe-t-il de manières de raconter une même histoire ?
Avec Deux innocents, Alice Ferney interroge le vertige et les conséquences ravageuses du soupçon et de la rumeur. Et signe le grand roman moderne du déni de tendresse.
u Alice Ferney entraîne son lecteur jusqu’à la stupeur et au vertige vécus par ses personnages. On assiste, impuissant, à l’effondrement de Claire.
u Un texte qui soulève de nombreuses questions sur le rapport maître/élève mais aussi l’emprise que peut parfois avoir une mère trop possessive.
u Une autopsie sensible et captivante des relations humaines dans une époque aux débats souvent simplistes et binaires.
u L’Intimité, le précédent roman d’Alice Ferney, adapté au cinéma sous le titre L’Attachement par Carine Tardieu, est sorti en salles le 19 février 2025.
u Deux innocents (2023) : 28 000 ex. en édition courante
MAI 2025
BABEL N° 2008
11 × 17,6 CM
320 PAGES
9,40 € ENV.
978-2-330-20608-6
Une descente aux enfers qui interroge avec acuité notre époque. [...] Pour le personnage de Claire comme pour nous tous, la messe n’est pas tout à fait dite : tant que la littérature évitera le prêchi-prêcha dogmatique et demeurera, comme ici, le lieu de l’empathie et de la finesse, alors elle restera une bonne parole.
Louis-Henri de La Rochefoucauld, Lire / Le Magazine littéraire
C’est une sorte de catastrophe au ralenti, c’est implacable. C’est un livre très très fort et en plus vertigineux car il est inspiré d’une histoire vraie.
Olivia de Lamberterie, France 2, Télématin
u Les Bourgeois : 120 000 ex. (AS, 2017 + Babel, 2020)
u L’Intimité : 47 000 ex. (AS, 2020 + Babel, 2022)
L’AUTRICE
Toute l’œuvre d’Alice Ferney est disponible chez Actes Sud, notamment La Conversation amoureuse (2000), Grâce et dénuement (2006), Les Bourgeois (2017, prix Historia du roman historique) et L’Intimité (2020, adapté au cinéma sous le titre L’Attachement par Carine Tardieu).
Roman
Mathias Enard livre ici une méditation sur la violence aveugle et intemporelle de la guerre dans une prose poétique, tendue par un sens aigu de la beauté du monde.
Au cœur d’un maquis méditerranéen surgit un soldat inconnu, échappé d’une guerre indéterminée. Cet homme semble fuir sa propre violence quand une rencontre le force à recalculer sa trajectoire et sa notion du prix d’une vie.
Aux alentours de Berlin, à bord d’un petit paquebot de croisière, le 11 septembre 2001, un colloque rend hommage à Paul Heudeber, génial mathématicien est-allemand, rescapé de Buchenwald, antifasciste resté jusqu’au bout loyal à son côté du Mur.
De la tension entre ces deux récits s’élève, comme par une sorte de magie – poétique, spatiale, mathématique –, tout ce qui se joue, en amour comme en politique, entre l’engagement et la trahison, entre la fidélité et la lucidité, entre l’espoir et la survie.
On ne sait jamais où va nous mener un nouveau roman de Mathias Enard. Comme un djinn bienveillant, l’écrivain nous fait, chaque fois, découvrir mille et une histoires : il suffit d’entrer dans ses livres comme si l’on frottait une lampe magique pour voyager dans des mondes et des siècles différents.
u Une réflexion profonde, un roman magistral sur la guerre, la façon dont elle bouleverse autant les vies que l’histoire et les mythologies contemporaines, et ses conséquences.
u Une langue d’une poésie folle pour dire l’horreur, mais aussi toute la beauté du monde, de l’amour, de la fidélité à ce que nous sommes.
u Déserter (2023) : 25 000 ex. en édition courante.
u Le Banquet annuel de la Confrérie des fossoyeurs : 55 000 ex. (AS, 2022 + Babel, 2022)
u Zone : 70 000 ex. (AS, 2008 + Babel, 2010)
MAI 2025
BABEL N° 2007
11 × 17,6 CM
256 PAGES
8,40 € ENV.
978-2-330-20601-7
Gilles Heuré, Télérama
Deux récits s’entrecroisent, s’aimantent et nous magnétisent dans le nouveau roman de Mathias Enard, qui atteint la perfection du dire. […] Voguant de la musique secrète des mathématiques au mufle de la guerre, Mathias Enard ne cesse d’accoster la tragédie oppressive et infinie de l’histoire, dont il souhaiterait que nous nous libérions.
Antoine Perraud, La Croix
L’AUTEUR
Né en 1972, Mathias Enard a étudié le persan et a fait de longs séjours au Moyen-Orient. Ses romans, dont Boussole (2015) pour lequel il a reçu le prix Goncourt, sont publiés chez Actes Sud.
Roman
Avec Celle qui fut moi, Frédérique Deghelt porte la voix d’une femme qui, un jour, a décidé de lui confier son histoire et se lance, à ses côtés, à la découverte de toutes ces vies vécues, et qui nous survivront.
Lorsque Sophia L, star internationale du cinéma, se retrouve confrontée à la maladie d’Alzheimer de sa mère, c’est tout son monde qui s’effondre. À la difficile acceptation du déclin s’ajoute une question jusqu’alors ignorée : qui suis-je et quelle est mon histoire ? Cette mère qui l’a oubliée se met en effet à évoquer de plus en plus régulièrement l’existence d’une autre mère, une femme dont la petite fille que Sophia L fut lui parlait étant enfant.
Sophia L décide alors d’aller à la découverte des paysages qui égayaient ses histoires et dessins de fillette : une maison près de la mer, un jardin coloré de grandes fleurs rouges, où poussaient les manguiers… Au Brésil puis dans les Antilles, elle poursuit les traces d’un souvenir diffus et étrange. Jusqu’à rencontrer, en Martinique, un Japonais, lui aussi à la recherche de ses origines, qui va lui apprendre l’art ancestral du kintsugi et lui ouvrir le chemin de la résilience.
MAI 2025
BABEL N° 2013
11 × 17,6 CM
272 PAGES
8,90 € ENV.
978-2-330-20636-9
Frédérique Deghelt nous entraîne dans une plongée mystique et rocambolesque dont l’intensité vous coupe le souffle. Des élans de poésie douloureuse et des reflets de ciel aussi. Les subtiles analyses donnent plus de consistance encore à ce qui refuse de se taire et de rester tapi dans l’ombre. Avec infiniment de grâce, un mouvement de bascule met dans la lumière ce qui était dans la nuit.
Isabelle Bunisset, Sud Ouest
ET SI L’ON AVAIT EU UNE VIE AVANT LA NÔTRE ?
u Frédérique Deghelt prête ici sa plume à une célébrité – Sophia L est un nom d’emprunt – pour raconter son histoire, ses doutes, ses questionnements, une nouvelle forme de spiritualité.
u Une enquête initiatique à l’efficacité d’un polar, à la recherche d’une vérité, d’une possibilité de vies antérieures.
u Une aventure humaine, d’une tempête tropicale à un état de transe, mystique et colorée.
u Sauvageries, le nouveau roman de Frédérique Deghelt, est sorti au mois de février 2025.
u La Vie d’une autre : 100 000 ex. (AS, 2007 + Babel, 2008)
u Les Brumes de l’apparence : 75 000 ex. (AS, 2014 + Babel, 2015)
Après avoir été journaliste et réalisatrice de télévision, Frédérique Deghelt consacre désormais tout son temps à l’écriture. Elle est notamment l’autrice chez Actes Sud de La Vie d’une autre (2007), porté à l’écran par Sylvie Testud, avec Juliette Binoche et Mathieu Kassovitz, La Grand-Mère de Jade (2009), Libertango (2016) et Sauvageries (2025).
Traduit du japonais par Sophie Refle
Hachi et Nana, les deux félins inoubliables des Mémoires d’un chat, sont de retour !
Dans ce nouveau recueil, le lecteur apprendra que Nana et son maître Satoru ont rendu visite à une dernière personne avant leurs bouleversants adieux. Quant à Hachi, dont Satoru avait été séparé enfant à la suite d’un tragique accident, il a été recueilli par une chaleureuse famille de quatre enfants. Mais Satoru et lui finiront-ils un jour par se retrouver ?
Au fil de sept contes drolatiques et touchants, Hiro Arikawa nous embarque dans un périple pittoresque et émouvant à travers le Japon. Oscillant entre la tendresse et l’humour, les joies et les peines, ses histoires ont la douceur et la magie des films du studio Ghibli.
MAI 2025
BABEL N° 2006
11 × 17,6 CM
256 PAGES
8,40 € ENV.
978-2-330-20611-6
-:HSMDNA=WU[VV[:
Au revoir les chats ! déborde d’humour, de tendresse, et l’ouvrage décortique merveilleusement le lien unique qui peut se créer entre un être humain et son chat.
Marie Jouvin, Lire
Au revoir les chats ! est une œuvre sensible, qui ne cesse de nous renvoyer à différents sentiments. L’autrice nous fait passer du rire aux larmes en un clin d’œil, pendant que ses chats réduisent les distances géographiques et fictionnelles qui nous séparent de ces histoires. Dans la digne lignée de son précédent chef-d’œuvre Les Mémoires d’un chat , ce tout nouvel ouvrage de Hiro Arikawa saura sans nul doute trouver sa place dans votre bibliothèque !
Journal du Japon
POINTS FORTS
u Hiro Arikawa nous offre sept petites histoires pleines de tendresse et de poésie, de douceur exquise et de jolies émotions.
u Un recueil réconfortant qui émeut et fait sourire en mettant à l’honneur la relation bien particulière que les êtres humains entretiennent avec les chats.
u L’opération Babel du mois de mai sera l’occasion de mettre en lumière toutes les couleurs de la littérature japonaise d’Actes Sud.
QUELQUES CHIFFRES
u Les Mémoires d’un chat, c’est bientôt 300 000 exemplaires vendus (dont 230 000 ex. en Babel, 2021)
u Et Au prochain arrêt, plus de 100 000 exemplaires (dont 80 000 ex. en Babel, 2023)
L’AUTRICE
Hiro Arikawa est née en 1972 dans la préfecture de Kōchi, dans le Sud du Japon. Son premier roman, Les Mémoires d’un chat (2017), est un véritable bestseller. Son œuvre est publiée en France par Actes Sud, où l’on retrouve également Au prochain arrêt (2021).
Un changement dans la vie de Satoru fait qu’il doit se séparer de Nana, son chat adoré. Débute alors une série de voyages chez des amis d’enfance, aux quatre coins du Japon, pour lui trouver un nouveau foyer. Mais le rusé matou, narrateur de ce savoureux roman, ne l’entend pas de cette oreille : il fera tout pour rester avec Satoru et prolonger l’aventure.
Paru en 2017, ce premier roman est devenu un véritable best-seller. 7
L’AUTEUR
Née en 1972 dans la préfecture de Kochi, dans le Sud du Japon, Hiro Arikawa a publié des “light novels” pour adolescents avant d’écrire des romans pour adultes. Les Mémoires d’un chat, paru en 2017, a obtenu un vif succès et a été traduit dans de nombreux pays, confirmé en 2021 par la publication Au prochain arrêt.
DE LA PARUTION EN POCHE DE AU REVOIR LES CHATS !
Ce roman de l’autrice des “Mémoires d’un chat” suit le trajet de la ligne Imazu de la compagnie de chemin de fer privée Hankyû. Organisé en deux parties de huit chapitres chacune (comme les huit arrêts du train), il se déroule au printemps dans le sens TakarazukaNishinomiya, et en automne pour le retour. À chaque arrêt, de nouveaux passagers montent, se parlent, s’observent. Et, d’un trajet à l’autre comme d’une saison à l’autre, le lecteur se fait l’observateur des paysages changeants, des multiples trajectoires de la vie et surtout de l’évolution de chacun des personnages montés à bord.
REMIS EN
DE LA PARUTION EN POCHE DE AU REVOIR LES CHATS !
L’AUTEUR
Née en 1972 dans la préfecture de Kochi, dans le Sud du Japon, Hiro Arikawa a publié des “light novels” pour adolescents avant d’écrire des romans pour adultes. Les Mémoires d’un chat, paru en 2017, a obtenu un vif succès et a été traduit dans de nombreux pays, confirmé en 2021 par la publication Au prochain arrêt.
Roman traduit du japonais par Sophie Refle
Avec une férocité saisissante, Mitsuyo Kakuta explore de livre en livre les effets de la société japonaise sur la psychologie du féminin. Capables de briser le carcan du quotidien, ses personnages d’une force à toute épreuve sont inoubliables.
Mariée depuis peu, Rika tente avec beaucoup d’humilité de correspondre à l’image qu’elle se fait du bonheur conjugal, mais ne tarde pas à percevoir l’inélégance de son mari. À cela la jeune femme ne voit qu’une parade : réintégrer le monde du travail pour regagner en autonomie et en vie sociale. Elle entre alors dans une banque où lui est confiée la gestion de produits d’épargne d’un genre particulier : ces derniers sont exclusivement destinés à des personnes âgées dont elle doit gagner la confiance à l’occasion de visites régulières, et toujours à domicile.
Quand un jeune homme la croise chez son grand-père, Rika a déjà basculé dans une véritable addiction. Et est sur le point de mettre en place l’une des plus importantes escroqueries de l’époque…
u S’appuyant sur un découpage habile, fait de flash-backs et de différents points de vue, Lune de papier est d’une étonnante maîtrise dans l’art de distiller le malaise, et complètement addictif.
u Un portrait sans concession de la condition féminine au Japon autant qu’une critique cinglante du mirage consumériste et de la vision capitaliste du bonheur.
u L’opération Babel du mois de mai sera l’occasion de mettre en lumière toutes les couleurs de la littérature japonaise d’Actes Sud.
u La Cigale du huitième jour : 7 500 ex. (AS, 2015 + Babel, 2021)
MAI 2025
BABEL N° 2011
11 × 17,6 CM
336 PAGES
9,40 € ENV.
978-2-330-20612-3 -:HSMDNA=WU[VWX:
Il y a dans ce merveilleux roman, si bien traduit par Sophie Refle, une tonalité triste, un désespoir sourd qui ne présagent rien de bon. Un mode mineur toujours là, malgré la rue, les passants, la lumière : l’ombre parmi des milliers qui colle aux pas de Rika.
Nils C. Ahl, Le Monde des livres
L’AUTRICE
Mitsuyo Kakuta a tout d’abord publié des livres pour la jeunesse. Avec son roman intitulé Celle de l’autre rive (Actes Sud, 2008), elle obtient le prestigieux prix Naoki. Chez Actes Sud, elle est également l’autrice de La Maison dans l’arbre (2014) et de La Cigale du huitième jour (2015).
Roman traduit du japonais par Patrick Honnoré
Objet littéraire non identifié, à mi-chemin de Calvino et de Tolkien, du Voyage vers l’Ouest et de Dragon Ball, Le Voyage sur les mers du prince Takaoka est un voyage initiatique passionnant, un conte drolatique qui nous emmène aux confins de la fantasy.
Un dugong capable d’apprendre le langage humain, un homme à tête de chien, des fourmiliers qui aspirent les rêves, des hommes requins… Telles sont les étranges créatures que rencontre le prince Takaoka, fils d’un empereur du ixe siècle écarté de la succession impériale, lorsqu’il décide, au soir de sa vie, de prendre le bateau depuis Canton à destination du “pays des doubles bambous célestes”.
C’est alors que le périple du prince va peu à peu se transformer en véritable errance pendant laquelle souvenirs d’une vie antérieure et rêves éveillés, au rythme des rencontres singulières, se confondent. Et si le monde n’était qu’illusion, ne serait-il pas plus sage de se laisser à la fiction de ses rêves ?
u Le roman de Tasuhiko Shibusawa, écrit au début des années 1980, reprend la structure des légendes initiatiques (chinoises, arabes, persanes) habitées de créatures fabuleuses pour devenir une sorte de conte déroutant, très vivant, drôle et philosophique.
u Une véritable curiosité d’un auteur occupant une place à part dans la littérature japonaise et jusqu’à présent jamais traduit en France.
u L’opération Babel du mois de mai sera l’occasion de mettre en lumière toutes les couleurs de la littérature japonaise d’Actes Sud.
MAI 2025
BABEL N° 2009
11 × 17,6 CM
240 PAGES
8,40 € ENV.
978-2-330-20615-4 -:HSMDNA=WU[VZY:
C’est une œuvre de magie et de science, de littérature avalée et rendue sous forme de rêves et de perles, un magnifique voyage vers l’ouest – d’où l’on ne revient jamais. Un livre rare et précieux.
Jean-Paul Brighelli, Marianne
[Ce] texte tient du périple hallucinatoire peuplé de figures mythiques et de paysages confondants, avec la certitude qu’il faut suivre son désir profond. […] Un début de voyage prometteur vers Shibusawa.
Frédérique Roussel, Libération
L’AUTEUR
Figure incontournable de la littérature japonaise, le romancier Tatsuhiko Shibusawa (1928-1987) fut aussi traducteur, critique d’art, spécialiste de la démonologie médiévale et auteur d’essais consacrés à la magie noire, ou encore à l’érotisme. Le Voyage sur les mers du prince Takaoka est la première de ses œuvres à paraître en français.
Nouvelles traduites du japonais par Sophie Refle
Maître du regard poétique posé sur son pays malmené par les guerres et les catastrophes naturelles, Yoshimura excelle dans l’art de dire l’émotion humaine, sa sensibilité mais aussi son énergie vitale face à l’inévitable.
Enfant pendant la guerre mais de santé fragile, le narrateur-auteur de ce livre échappe à l’armée et poursuit ses études. Devenu adulte, il se réfugie dans la contemplation et se souvient de Tokyo : les incendies, les déménagements incessants, les expéditions en campagne pour trouver du riz, les usines de ses frères, où il travaillait adolescent, les attirances pour les poissons rouges que chacun élevait en gage de protection face à la mort.
Mais les dix nouvelles qui composent ce recueil ne s’inscrivent jamais sous le signe de la terreur, tant le narrateur lui préfère l’événement furtif du souvenir, telle l’image de ce bimoteur de combat par le hublot duquel, enfant, il a aperçu les visages de deux jeunes soldats américains…
MAI 2025
BABEL N° 2010
11 × 17,6 CM
240 PAGES
8,40 € ENV.
978-2-330-20613-0
Chez l’auteur de Naufrages, on ne se lasse pas d’admirer l’acuité d’un regard qui tente de percer la brume auréolant toutes choses humaines, les agissements de nos contemporains. L’écriture est nette, précise même dans la peinture du doute.
Sean. J. Rose, Livres Hebdo
Un recueil de nouvelles doux-amer, un très bel ouvrage, sensible et personnel, idéal pour découvrir l’auteur.
Alice Monard, Le Journal du Japon
POINTS FORTS
u À travers ce livre, Akira Yoshimura assure la transmission de l’histoire de la guerre et de ses traumatismes dans son héritage familial.
u Ces récits traduisent une vision sensible qui, si elle est hantée par les traumatismes, refuse le pathos, pour laisser une impression douce-amère persistante.
u L’opération Babel du mois de mai sera l’occasion de mettre en lumière toutes les couleurs de la littérature japonaise d’Actes Sud.
QUELQUES CHIFFRES
u Le Convoi de l’eau : 53 500 ex. (AS, 2009 + Babel, 2011)
u Naufrages : 25 000 ex. (AS, 1999 + Babel, 2004)
Akira Yoshimura (1927-2006) a laissé une œuvre considérable, qui a fortement marqué la littérature japonaise contemporaine. Ses ouvrages traduits en français, dont Le Convoi de l’eau, sont publiés aux éditions Actes Sud. Visuel
L’AUTEUR
Roman traduit du néo-norvégien par Terje Sinding
D’une intensité rare, Le Tribunal des oiseaux est un huis clos envoûtant et redoutable à la griffe hitchcockienne, dont on sort fébrile et habité.
Fuyant un scandale, Allis Hagtorn pense avoir trouvé un havre de paix en acceptant un poste d’aide à domicile dans un petit fjord perdu. Mais l’homme qui la reçoit est loin de correspondre au vieillard décati auquel elle s’attendait : âgé d’une quarantaine d’années, Sigurd Bagge est un individu taciturne et strict qui, en l’absence de son épouse, a besoin de renfort pour l’entretien de sa propriété tandis qu’il se terre dans son bureau. Allis, fascinée, se coule dans le rôle de la domestique effacée, se résignant aux sautes d’humeur régulières de son employeur. Mais à mesure que le temps passe, une inquiétude sourde l’assaille : que fait-il toute la journée dans ce bureau – une pièce qui s’avère complètement vide ? Et que s’est-il passé avec sa femme dont les affaires gisent dans la chambre voisine, fermée à double tour ?
Agnes Ravatn réussit à maintenir le suspense jusqu’aux toutes dernières lignes […]. Peu à peu une atmosphère hitchcockienne s’installe, qui baigne le récit et fait du Tribunal des oiseaux un véritable tour de force.
MAI 2025
BABEL N° 2012
11 × 17,6 CM
240 PAGES
8,40 € ENV.
978-2-330-20614-7 -:HSMDNA=WU[VY\:
u Un huis clos tout en clairs-obscurs, tendu, puissant, à l’atmosphère gothique emplie de secrets, cauchemars et mensonges.
u Agnes Ravatn parvient à happer son lecteur avec une histoire étrange et envoûtante, tour de force littéraire et cinématographique, jusqu’à la confrontation finale.
u Parution simultanée du nouveau roman d’Agnes Ravatn, Les Invités.
Elena
Balzamo, Le Monde des livres
Cette peur instinctive de l’autre et des dangers qu’il représente nourrit l’un des plus beaux romans sortis en ce début d’année. La romancière norvégienne Agnes Ravatn vient en effet de publier Le Tribunal des oiseaux, une œuvre palpitante et fiévreuse. On dirait un film de Bergman, c’est d’une beauté sombre et mystérieuse.
Christophe Bourseiller, France Inter, Ce monde me rend fou
Née en 1983, Agnes Ravatn est une autrice et journaliste norvégienne. Son œuvre, primée et acclamée par la presse en Norvège, est publiée en France par Actes Sud.
Alors que se multiplient à travers le globe les échouages de baleines, cinq hommes et femmes – des êtres blessés ou endeuillés, mais n’ayant pas renoncé à faire l’expérience de la beauté du monde et de la bonté – convergent vers une mystérieuse maison bleue surplombant une plage d’Islande où viennent mourir les cétacés. Ils ne se connaissent pas encore mais une nuit les attend, qui scellera à jamais leur destin.
Un roman bouleversant de résilience ; une invitation au voyage, à la poésie, à la tristesse aussi, dont on ressort pourtant plus fort. “Philippe Gerin nous conte une fable lumineuse aux cœurs de paysages majestueux. Ses personnages émouvants délivrent, avec poésie, un message d’espoir et nous invitent à apprécier la beauté du monde.” Lydie Baillie, Page des libraires.
Philippe Gerin vit en Bretagne. Il a voyagé au Canada, en Sibérie, au bord de la Baltique, en Scandinavie, en Malaisie, en Islande… Il est l’auteur de deux autres romans, Du haut de la décharge sauvage (LNA, 2013) et La Mélancolie des baleines (Gaïa, 2021). Coup de cœur de nombreux libraires, Les Voyages de Cosme K a reçu plusieurs prix en 2020 (prix des Rencontres à lire de Dax, prix des Cordeliers, prix des Récits de l’Ailleurs, prix des Mots de l’Ouest, prix de la Ville de Carhaix).
7 MAI 2025
11 CM X 17.6 CM
288 PAGES
8.90 €
978-2-330-17997-7
Amour, gastronomie et lexicographie : tels sont les ingrédients de ce roman attachant, vendu à plus d’un million d’exemplaires au Japon ; véritable phénomène éditorial, “La Grande Traversée” a reçu en 2012 le prix des Libraires japonais.
Majimé, jeune employé d’une maison d’édition, se voit confier la réalisation d’un nouveau dictionnaire du japonais, un projet titanesque baptisé “La Grande Traversée”. L’un des premiers termes sur lesquels il est amené à travailler n’est autre que le mot “amour”. Mais comment définir ce dont on n’a pas fait l’expérience ? Bientôt, sa rencontre avec une jeune apprentie-chef, qui éprouve la même ferveur lorsqu’elle cuisine que lui lorsqu’il se plonge dans les infinités de la langue, va lui apprendre à définir le plus grand des sentiments, avec toute sa palette d’émotions.
“Qu’ils soient cuisiniers, papetiers ou lexicographes, les personnages de Shion Miura donnent une leçon de vie parfaite, dans ce qui devient un délicieux et profond conte philosophique, un de ces livres qui ont quelque chose d’essentiel.” Thierry Guinhut, Le Matricule des anges
DE LA PARUTION DE CHEZ TADA - TRAVAUX EN TOUT GENRE
Née à Tokyo en 1976, Shion Miura est l’auteure d’une vingtaine de romans et de recueils d’essais. Grand succès public et critique au Japon, La Grande Traversée (Actes Sud, 2019) a fait l’objet d’une adaptation cinématographique en 2013 et a été décliné sous forme de film d’animation.
7 MAI 2025
11 CM X 17.6 CM
272 PAGES
8.40 €
978-2-330-17163-6
Laissant derrière eux New York, de lourds effluves de scandale et le spectre de la ruine financière, Frances Price (veuve foutraque aussi belle qu’acerbe) et son fils unique Malcolm (loser à tous les étages) larguent les amarres en compagnie de Small Frank, le chat (réincarnation maussade du défunt mari). Direction Paris, où une dernière bataille doit être livrée, qui pourrait bien être synonyme d’autodestruction… Une virée mère/fils désopilante, que seul un Patrick deWitt pouvait concevoir.
Sous-titré “Une tragédie de mœurs”, “French Exit” et ses personnages hauts en couleur traversent l’Atlantique pour nous offrir une satire sociale des plus burlesques ! “Décapante variation sur le roman familial, “French Exit” est du meilleur Patrick deWitt : irrévérent et virtuose.” Damien Aubel, Transfuge
DE LA PARUTION DE LE BIBLIOTHÉCOLOGUE 9:HSMDNA=V\V[X[:
L’AUTEUR
Né en 1975 à Sidney (British Columbia, Canada), Patrick deWitt vit à Portland, Oregon. Actes Sud a déjà publié : Ablutions (2010 ; Babel nº 1450), Les Frères Sisters (2012 ; Babel nº 1250) – qui a figuré dans la dernière sélection du Man Booker Prize et a été porté à l’écran par le cinéaste Jacques Audiard – ainsi que Heurs et Malheurs du sous-majordome Minor (2017 ; Babel nº 1714).
7 MAI 2025
11 CM X 17.6 CM 368 PAGES
€
Oregon, 1851. Eli et Charlie Sisters, redoutable tandem de tueurs professionnels aux tempéraments radicalement opposés mais d’égale (et sinistre) réputation, chevauchent vers Sacramento, Californie, où ils ont pour mission d’exécuter un chercheur d’or. Tandis que Charlie galope sans états d’âme – mais non sans eau-de-vie – vers le crime, Eli s’interroge sur la funeste activité à laquelle tous deux s’adonnent, au fi l de rencontres aussi insolites que belliqueuses avec les individus patibulaires qui hantent l’Amérique de la Ruée vers l’or.
Avec ce roman jubilatoire, où l’humour noir le dispute à une subtile excentricité, Patrick deWitt offre un hommage décalé aux classiques du western en l’inoubliable compagnie de deux frères moins liés par le sang et la violence que par l’indéfectible amour qu’ils se portent silencieusement.
Sortie au cinéma des «Frères Sisters», adapté par Jacques Audiard, le 19 septembre 2018 (avec Joaquin Phoenix, John C. Reilly et Jake Gyllenhaal dans les rôles principaux).
Né en 1975 à Sidney (British Columbia, Canada), Patrick deWitt vit à Portland, Oregon. Actes Sud a déjà publié : Ablutions (2010 ; Babel nº 1450), Les Frères Sisters (2012 ; Babel nº 1250) – qui a figuré dans la dernière sélection du Man Booker Prize et a été porté à l’écran par le cinéaste Jacques Audiard – ainsi que Heurs et Malheurs du sous-majordome Minor (2017 ; Babel nº 1714).
Couverture provisoire
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Claude Boisfort
288 pages / 115 x 175 mm
Publiée pour la première fois en 1929 aux États-Unis, l’histoire de Patricia, jeune et belle New-Yorkaise fraîchement divorcée, fit scandale à l’époque et propulsa son autrice sur le devant de la scène littéraire et médiatique. Car si, au début, « Pat » se remet difficilement de son divorce, elle compte bien se changer les idées. À elle les mondanités, les soirées arrosées, et les aventures d’un soir. Qui a dit qu’il valait mieux être seule que mal accompagnée ?
Pas Patricia, ni aucune de ses amies divorcées. Sauf que si les années folles à New York sont celles de l’épanouissement du jazz et d’une libération partielle des mœurs, elles n’en demeurent pas moins particulièrement hostiles aux femmes – et notamment à celles désireuses de se frayer un chemin vers une nouvelle émancipation.
Porté par une écriture mordante au flegme aussi cruel que comique, le premier roman d’Ursula Parrott frappe encore par son époustouflante modernité, en proposant une réflexion rafraîchissante sur le couple, l’amour, et les bienfaits de la solitude.
L’AUTRICE
Née Katherine Ursula Towle en 1899 dans le Massachussetts, Ursula Parrott était reporter à New York avant de se marier avec l’un de ses confrères journalistes. C’est leur divorce qui lui inspira, en partie, son premier roman, qui remporta un succès fou à sa publication en 1929 (la première année, plus de 100 000 exemplaires furent écoulés). Elle est rapidement devenue l’une des romancières les plus connues de son époque, adaptant plusieurs de ses romans pour le grand écran. Proche de Francis Scott Fitzgerald, elle se remaria trois fois, défrayant souvent la chronique. Elle mourut en 1957 dans un hospice, ayant perdu toute la petite fortune qu’elle avait réussi à amasser grâce à sa plume.
« Le roman avec du piquant de l’ère du jazz new-yorkais dont vous n’aviez pas encore entendu parler. »
The Paris Review
dans le sillage de la redécouverte en poche chez Cambourakis de grandes autrices oubliées, à l’image de Stella Benson ou Edna Ferber.
• Un roman d’une modernité folle, sur le couple, l’amour, le sexe et la solitude.
12 euros
• Une véritable pépite féministe à découvrir d’urgence, et dont la toute récente réédition outreAtlantique a été saluée par la critique, notamment par Joyce Carol Oates. Literature / Poche /
ISBN 978-2-38669-017-4
« Ex-Épouse est le récit intimiste et perspicace d’un mariage raté, de plusieurs histoires d’amour, d’un avortement, de nombreux épisodes alcoolisés et d’aventures d’un soir. Un roman en forme de spectacle à Broadway, avec des dialogues aussi secs qu’intelligents, tendant vers un aphorisme comique, comme si Dorothy Parker, Noël Coward et Oscar Wilde s’étaient réunis pour ausculter la guerre des sexes après l’époque victorienne. » Joyce Carol Oates, The New York Review of Books
« Ce ne sont pas les thématiques qui sont nouvelles ici – le sexe, l’amour, le mariage, l’infidélité et le travail ont toujours constitué des matières premières pour la fiction – mais l’approche, qui semble presque trop avant-gardiste, même aujourd’hui. »
The New York Times
Marie Hélène Poitras
220 pages / 115 x 175 mm
10 euros TTC
ISBN 978-2-38669-016-7
Dans le village imaginaire de Noirax, les hommes font régner leurs lois depuis des décennies. À commencer par le père Berthoumieux, qui envisage de devenir maire du village et de passer progressivement le relais à son fils Jeanty, de retour depuis peu, après que son mariage a tourné court. Mais lorsque Aliénor, une jeune femme libre et déterminée à faire toute la lumière sur ses origines, fait son entrée dans le domaine de la Malmaison, père et fils voient leur quotidien bouleversé et leurs convictions ébranlées.
Tandis que se craquelle le vernis de la mémoire et de la légende familiale, les femmes se rappellent au souvenir de tous pour faire tomber les masques et écrire leur propre histoire.
Dans cette épopée familiale d’un genre nouveau, conte moderne où l’on cuisine, chante, peint et où l’on s’aime, Marie Hélène Poitras réinvestit les femmes du pouvoir de dire et de créer, afin de leur donner la possibilité de se faire justice et de reprendre la part de pouvoir qui leur revient.
« J’ai tout particulièrement aimé cette ambiance unique que l’autrice a réussi à instaurer, à mi-chemin entre le théâtre, le conte et la chansonnette ! Une découverte très originale. »
Librairie Bisey
Fascinée par les liens qui existent entre musique, mots et images, par l’art de raconter des histoires et les personnages plus grands que nature, Marie Hélène Poitras invente des univers singuliers portés par une écriture foisonnante.
L’écrivaine montréalaise née à Ottawa a reçu le prix Anne-Hébert pour son premier roman, Soudain le Minotaure (2002).
Son recueil de nouvelles La Mort de Mignonne et autres histoires (2017) a été finaliste du Prix des libraires du Québec. Alors que Griffintown (Alto, 2012) prix France-Québec et finaliste au prix Ringuet) lui a été inspiré par son expérience de cochère dans le VieuxMontréal, La Désidérata (Alto, 2021) s’est nourri de ses pérégrinations dans la campagne française. Pour son recueil de nouvelles Galumpf (Alto, 2023), elle a obtenu le prix du Gouverneur général.
• Passage en poche de ce conte moderne féministe à la langue fascinante et envoûtante.
• Inspiré par le séjour de l’autrice dans les campagnes françaises, ce roman est truffé de références à des chansons, des plats et des décors familiers aux lecteurs français mais revisités avec une poésie et une sensualité vivifiantes.
«Une œuvre foisonnante et inclassable. (...)
Transgressif à souhait, ce roman gothique saura aussi vous captiver par sa langue virtuose.»
Librairie Préférences
« Un roman étrange, tellement intrigant que nous n’avons pas réussi à le lâcher. » Librairie à soi.e
• L’histoire d’une famille dont les secrets sont restés enfouis bien trop longtemps et dans laquelle les femmes reprennent peu à peu leur place grâce à une inventivité source de multiples rebondissements réjouissants.
« Un roman étrange, hors du temps, qui questionne la place des femmes, le poids du patriarcat, la question du genre, dans une langue poétique proche du conte. »
Librairie Tulitu
«Un roman intrigant, très bien ficelé.»
Librairie La belle aventure
« L’un de nos premiers coups de cœur de la rentrée littéraire. »
Librairie les Savoirs
« Dans la catégorie women weird stuff / Le ventre de la forêt de Marie Hélène Poitras. Dès les premières pages j’ai su que je n’allais en faire qu’une bouchée: un régal ! (...) Joie de lire une héroïne rusée et bouillonnante qui sait que savoir rend le pouvoir. L’autrice fait s’entremêler, avec malice, le conte et les comptines et donne une bonne leçon de narration au patriarcat ! »
Librairie L’Affranchie
« C’est un tout petit roman mais d’une puissance évocatrice rare. »
ICI Montréal
« Un roman charnel, qui sollicite sans cesse les cinq sens.
[...] Marie Hélène Poitras surprend encore en nous amenant là où nous ne l’attendions pas, dans une sorte de forêt enchantée et maléfique comme dans les contes… »
La Presse
« Ce dont parle Marie Hélène Poitras, c’est le merveilleux et le méprisable, le magique et l’horrifique. »
Le Devoir
« C’est étrange, c’est gourmand, c’est riche en descriptions savoureuses, c’est surprenant. »
Samedi et rien d’autre
« Lu, approuvé et grandement aimé ! »
Librairie Goulard
« Je suis sous son charme ensorcelant, j’adore ! »
Librairie Nos années folles
« Ce qui fait de grands écrivains, c’est la capacité d’envoûtement. Ce roman prouve que Marie Hélène Poitras est du nombre. »
Journal de Montréal
« Ce roman démontre toute la maîtrise de Marie Hélène Poitras, qui nous fait découvrir une écriture poétique, lyrique, travaillée – un vrai travail d’orfèvrerie. »
Journal de Québec
Couverture provisoire
152 pages / 115 x 175 mm
10 euros ttc
ISBN 978-2-38669-018-1
Dans ce premier roman très intime, Meryem Alqamar revient sur sa propre histoire, entre la France où elle est née et l’Algérie de ses parents, où elle passait ses étés. Entamant une correspondance à sens unique avec sa thérapeuthe, elle évoque l’exil parental, la violence de son père, la séparation de ses parents, la mort de sa grand-mère pendant une pandémie, les violences racistes et sexistes, ses propres traumatismes ainsi que les femmes de sa vie. Le tout dans une langue incandescente et pleine de fougue, qui cherche à creuser les nondits de son histoire familiale. Se dessine ainsi en creux un autoportrait émouvant et habité, aussi franc que complexe, à travers lequel l’autrice réaffirme sa place dans le monde après l’avoir trop longtemps tue au point d’avoir eu l’impression d’étouffer.
L’AUTRICE
Meryem Alqamar, poétesse francoalgérienne, est née en 1994 à Lorient. Elle a publié un premier recueil de poésie, Paroles blessées (L’Harmattan), en décembre 2015. Puis un second, chez le même éditeur, Sursaut, en septembre 2020, distingué par le prix d’honneur de la Société des poètes français en 2020. Elle a participé au recueil collectif Gouines (Points) en 2024. Insolations est paru en grand format aux éditions du Commun en 2022.
• Réédition du premier roman d’une poétesse franco-algérienne, initialement publié aux éditions du Commun, par Juliette Rousseau, autrice de La Vie têtue et de Péquenaude
• Un récit de l’intime puissant et émouvant, qui évoque les questionnements liés à une double culture franco-algérienne, à l’exil et aux violences héritées ou subies.
• Une langue incandescente et frontale qui n’hésite pas à nommer les violences intrafamiliales, les relations toxiques, pour les dépasser, et parvenir à affirmer sa propre place dans le monde, à commencer par son homosexualité.
60 pages / 115 x 175 mm
6 euros ttc
ISBN 978-2-38669-019-8
Dans la ville de P, l’ombre n’est pas pour tout le monde. Seul le gouverneur s’autorise à emprunter le trottoir bordé d’arbres de l’avenue qui mène au palais. Mais Celestino l’ignore, lui qui ne quitte que rarement son village et le champ rocailleux qu’il s’efforce d’entretenir. S’il s’y trouve aujourd’hui, c’est que son fils l’a fait appeler… Au fil du trajet qu’il accomplit à pied dans la campagne mozambicaine, c’est toute l’existence de Celestino qui ressurgit par bribes, et avec elle celle de sa famille, de son pays, sa chaleur pesante et ses multiples tourments. Embrassant ses joies, ses malheurs et les traces d’une histoire qui dépasse les frontières du pays, Nedjma Kacimi déplie avec une délicatesse et une précision infinies rites, rencontres et facettes diverses d’une vie minuscule et pourtant riche de tant d’autres, rendant ainsi hommage et dignité à ceux qui d’ordinaire importent si peu.
L'AUTRICE
Nedjma Kacimi est née en Algérie en 1969 d’une mère française et d’un père algérien. Après une enfance passée dans l’Ain, elle suit des études de philosophie à Paris. Titulaire d’un double master en littérature française et philosophie, elle a vécu et travaillé en Inde, au Mozambique et au Mali avant de s’installer à Zurich, en Suisse, où elle vit encore aujourd’hui.
Son premier roman, Sensible, est paru aux éditions Cambourakis en 2021. Il a été récompensé par le prix de la Porte dorée.
• Un court texte inédit par l'autrice de Sensible, vendu à 3700 exemplaires et récompensé par le prix de la Porte dorée.
• Un éclairage sensible et incarné de la vie au Mozambique, encore marquée par d'énormes écarts de revenus et portant encore l'empreinte d'un fonctionnement colonial.
• Une mise en lumière des manques de moyens médicaux et de communication dans un pays frappé par la pauvreté mais aussi de la force de vie et d'inventivité de ses habitants pour faire face au quotidien.
Littérature / Poche / 7 mai
Couverture provisoire
256 pages / 115 x 175 mm
11 euros TTC
ISBN 978-2-38669-015-0
« Qu’est-ce qui peut bien faire qu’une femme soudain abandonne celle à qui elle vient de dire, Quels merveilleux moments j’ai passés auprès de toi, aujourd’hui encore : je veux ça tous les jours de la vie ? » Tel est le questionnement auquel est confrontée Jenny après le départ d’Ève. Toutes deux apprendront qu’« on peut vivre une même histoire de deux façons totalement différentes ». Livrant en alternance les points de vue des deux femmes, Fanny Chiarello et Wendy Delorme interrogent de manière sensible et incarnée la possibilité d’une relation durable, la compatibilité de modes de vie a priori opposés, la nécessité d’affronter les fantômes du passé afin de rendre le présent possible, tandis que s’ébauche en contrepoint une subtile réflexion sur les pouvoirs et les limites de la création littéraire.
« Chemin faisant surgissent des questionnements sur l’écriture et sa part vampirique, sur le danger de voir sa vie transposée en fiction à son insu. […] L’Évaporée est à la fois un roman et une passionnante réflexion sur la création littéraire. »
Sophie Joubert, L’Humanité
Romancière, Wendy Delorme a publié Quatrième Génération (roman, Grasset, 2007), le recueil Insurrection ! En territoires sexuels (Au diable vauvert, 2009), La Mère, la Sainte et la Putain (roman, Au diable vauvert, 2012), Le corps est une chimère (roman, Au diable vauvert, Prix Joseph 2018), Viendra le temps du feu (roman, Cambourakis, 2021). Membre du collectif d’autriX RER Q, elle est aussi enseignante-chercheuse à l’université.
Fanny Chiarello écrit des romans, de la poésie, et de la littérature jeunesse. Elle aime changer d’univers, de forme et de tonalité dans chaque nouveau texte. Pour nourrir son travail, elle explore les villes et les campagnes, en courant ou à vélo, avec son appareil photo. À ses heures perdues, elle constitue un répertoire de créatrices sonores underground du monde entier.
« La rupture a quelque chose d’humiliant en cela qu’elle est à la fois extrêmement douloureuse et pourtant si banale. Quitter, être quitté, c’est le jeu ; et pourtant se nouent là des enjeux existentiels qui peuvent constituer, comme c’est le cas ici, un matériau littéraire d’une grande vitalité formelle. »
Marie-Ève Lacasse, Libération
• Édition collector de ce roman à quatre mains qui s'est vendu à près de 10.000 exemplaires.
• L’histoire d’une rupture dans un couple de femmes, subtilement abordée du point de vue alterné des deux protagonistes, mettant ainsi en relation l’incompréhension de celle qui est quittée sans raison et le nécessaire besoin de prise de distance de l’autre.
• Un roman à la construction parfaitement maîtrisée, qui offre une réflexion sur la création, sur les pouvoirs et les limites du territoire littéraire autant que sur la conciliation de choix de vie différents et le statut des créatrices.
Littérature / Poche / 7 mai
Fanny Chiarello et Wendy Delorme
« Ce livre parle d'amour, d'amour total, absolu, qui vous habite, vous pénètre, vous submerge. Celui qui vous quitte, vous hante, vous révèle. »
Librairie-café Les Déferlantes
« Quelle délicatesse, quelle sensibilité, quel livre. »
Librairie La Régulière
« Dans ce roman éblouissant, les deux autrices explorent les forces de vie qui sous-tendent et travaillent une relation amoureuse sincère, le deuil, la perte et l’insupportable attente ainsi que la force magnifique des mots, de la création littéraire. Le tout avec une justesse et une intelligence folles. À lire absolument ! »
Librairie Club
« L'histoire de l'errance nécessaire à la suite de toute absence, écrite avec finesse, sensibilité et émotion. »
Librairie Payot Neuchâtel
« Les autrices nous confient avec beaucoup de pudeur un récit traitant de la rupture amoureuse. Roman à deux voix, sensibles et complémentaires, laissant la parole aux douleurs, à la tristesse puis à l’après comme un renouveau ou un retour. »
Librairie Les Villes invisibles
« Deux femmes s'aiment, se déchirent, se manquent. Chacune de leur côté elles reviennent sur leur relation, les non-dits comme les gestes tendres, en se demandant si nos liens passés ont une influence sur nos amours d'aujourd'hui. Le texte est d'une rare intelligence émotionnelle, et vise juste. Bravo. »
Librairie de Paris
« L'écriture est cathartique, on sent que Wendy et Fanny sont des âmes sœurs littéraires qui se sont trouvées. Coup de cœur de cette rentrée littéraire. »
Librairie La Forge
« Un procédé littéraire très stimulant et une écoute épatante entre les textes qui permet de dévoiler les vérités de chacune, toutes deux très belles et profondes. L'Évaporée ou comment transformer une rupture en poésie. Un immense merci. »
Librairie La Petite Ourcq
« Un roman introspectif et sensible à l'écriture aussi brute que poétique. Le récit est rythmé par des chapitres courts qui alternent le point de vue de chacun des deux personnages ; une façon pour Ève et Jenny de se rencontrer autrement. »
Librairie Coiffard
« Un grand roman d’amour, au style incandescent, ou réalité et fiction se répondent et se complètent sans cesse pour tenter d’apporter des réponses à l’inexplicable. »
Librairie du Channel
Littérature / Poche / 7 mai 2025
Fanny Chiarello et Wendy Delorme Collector
« Jenny et Ève sont amoureuses, d’un amour évident, lumineux et solide. En tout cas, c’est ce que pensait Jenny, juste avant qu’Ève ne prenne la fuite sans dire un mot. Dans ces conditions, comment se reconstruire quand l’autre vous refuse le droit à une explication ?
L’autre moitié de l’histoire se déroule devant nous et le lecteur alternant entre les points de vue peut colorer l’image en noir et blanc d’une centaine de nuances. L’Évaporée est une belle et douce romance. »
Librairie La Galerne
« À la fois histoire d’une rupture et interrogation sur l’écriture, ce texte nous porte magnifiquement au gré de l’histoire d’Ève et de Jenny… »
Librairie La Carline
« Une magnifique réflexion sur l’amour mais aussi sur la création et la façon dont les différentes parties d’un couple concilient des choix de vies divergents. »
Librairie Un livre et une tasse de thé
« Une histoire d’amour lesbienne écrite à quatre mains, le récit d’une rupture où l’on peut entendre les deux voix, les deux versions de l’histoire, pour réparer les cœurs brisés… »
Librairie Le Monte-en-l’air
« Dans ce très beau dialogue à l'écriture épidermique, Fanny Chiarello et Wendy Delorme vont fouiller les ruines d'une relation amoureuse pour mettre au jour les racines de sa fin. Superbe ! »
Librairie L'Arbre à lettres
« On se reconnaît dans les pensées, les actions et dans les tourments de ces deux femmes. Et L'Évaporée, c'est aussi et surtout un texte qui tient par ses deux magnifiques plumes, complètement différentes mais qui ajoutent de la richesse et de la profondeur au texte. »
Librairie du Tramway
« Sublime récit lesbien à deux voix et quatre mains, L'Évaporée est tour à tour touchant, introspectif, mélancolique, aimant... Et une réussite fond comme forme. C'est un des coups de cœur de la rentrée ! »
Librairie Les Mots à la bouche
« Une expérience littéraire exaltante et poétique. Ou comment transformer la douleur d’une rupture incomprise et soudaine en un livre beau et doux. »
Librairie-café Le Murmure
« S'il s'ouvre sur une rupture, une évasion, le roman de Fanny Chiarello et Wendy Delorme est bel et bien une histoire d'amour. Et les autrices dépeignent l'état amoureux, ce qui le génère et ce qui l'entrave, avec une grâce et une justesse infinies. »
Librairie L'Atelier
Littérature française
Une séduisante fresque romanesque qui nous fait voyager entre France et États-Unis.
L’auteur campe une galerie de personnages à l’histoire familiale complexe, que le destin va réunir au détour d’une route californienne.
Entre les années 1990 et les années 2010, entre le brumeux Morvan et l’aveuglant Hollywood, entre les vignes françaises et les paysages désertiques américains, une quinzaine de personnages se croisent, se fréquentent, lient parfois leurs destinées.
Un vieil homme hanté par son passé sous l’occupation, une mère tiraillée entre ses racines et sa liaison avec un riche producteur de cinéma, un étudiant décadent, une étoile montante, un immigré mexicain qui croit au
rêve américain, une victime d’attentat, un agent du FBI… Leurs ambitions cohabitent avec le mensonge et la fatalité les attend au tournant.
À travers cette galerie de portraits et cette diversité de destins, l’auteur s’interroge sur la notion de hasard, d’échec et de réussite, d’amour et de solitude, et livre une analyse tout en finesse de la complexité de l’âme humaine.
• La richesse de l’intrigue : le fil d’une dizaine d’histoires se déroule en parallèle, et les différents liens sont tissés avec brio par l’auteur.
• La profondeur des personnages : leur complexité tout comme leur humanité les rendent aussi captivants qu’attachants.
• Un roman réaliste et psychologique : Édouard Jousselin décrit de façon très juste l’atmosphère pesante des familles dysfonctionnelles, où le silence et la dissimulation prennent le pas sur le dialogue et l’affection. Il prête également une voix à des personnages peu présents d’ordinaire dans le champ romanesque et dont on ne raconte jamais l’histoire (le personnage de Thierry, futur Gilet jaune, par exemple). Les affres de la jeunesse (américaine et française) sont également dépeintes avec une justesse impressionnante et beaucoup d’humour.
• La précision des descriptions et des atmosphères : elles permettent au lecteur de s’imaginer parfaitement les paysages au sein desquels les personnages évoluent, qu’il s’agisse des forêts embrumées du Morvan ou des routes désertiques de Los Angeles.
14 mai 2025
11 × 17 cm
560 pages 11,00 €
ISBN :
Édouard Jousselin est né en 1989. Les Cormorans, son premier roman, a été publié chez Rivages en 2020.
• « Un roman total, un roman-monde qui nous fait voyager dans le temps et l’espace », Solange Bied-Charreton, Marianne.
Littérature française
Traquez la coquille avant qu’il ne soit trop tard !
Une seule lettre change et tout est déréglé. Le narrateur va l’apprendre à ses dépens quand après avoir travaillé quelque temps dans une papeterie, il décide de devenir correcteur professionnel. Il y est d’autant plus résolu que sa mère a toujours cru qu’il était prédestiné à ce métier. Il est embauché à ce poste dans la Revue du Tellière, dirigée par Reine, une femme autoritaire et dominatrice qui va bientôt exercer sur lui son emprise. Reine le fascine autant qu’elle l’intimide.
7 mai 2025
11 × 17 cm
220 pages 8 €
ISBN :
L’aventure se complique lorsqu’il constate que des coquilles sont systématiquement ajoutées après coup sur son jeu de copies. Il soupçonne bientôt Reine de les glisser là délibérément afin de le prendre en faute. Mais bientôt des coquilles d’une tout autre nature font leur apparition...
Dans ce premier roman couronné par le prix Stanislas, Élodie Llorca nous livre une fable savoureuse sur les pièges de l’inconscient et les sortilèges du langage.
• Un roman original tant par son sujet que par le métier de son héros, correcteur professionnel.
• Une plongée passionnante dans le métier de la correction qui est aussi une satire espiègle du monde du journalisme, de l’édition et des industries culturelles.
• Une réflexion originale sur la puissance du langage et de ses ressorts inconscients.
• Une narration au style incisif, pleine de suspense, menée à la manière d’une enquête à travers les lettres.
• Un premier roman récompensé par la première édition du prix Stanislas.
• Parution simultanée de Rue Daguerre.
Élodie Llorca est scénariste et travaille pour des jeux télévisés. Elle a également publié chez Rivages Grand bassin (2018), Invasions domestiques (2022) et Rue Daguerre (2025).
Littérature française
Quand l’écriture dépasse le silence.
Rouge de soi nous plonge dans l’intériorité
d’Eloïse Othello, une jeune femme « bancale du cerveau » qui trouve dans l’écriture un chemin de vie. Malgré le regard des autres, le formatage social et culturel, les séparations, les doutes et les échecs, « la Miss Othello » ne perd jamais le fil : elle s’acharne à bousculer les conventions pour vivre sa vie, une « vie à 3600 à l’heure, une vie qui peut péter à chaque seconde », cette vie « rouge comme les interdits, le sang, l’intimité, l’émotion suprême, la timidité, le
14 mai 2025
11 × 17 cm
160 pages 8,00 €
ISBN :
dépassement de soi dans la profondeur de l’identité, les carrefours des sens interdits ». Et tant mieux si cela paraît fou : comme le dit Eloïse, « la folie, c’est ma drôle de perception de l’univers ».
Babouillec, époustouflante, nous entraîne hors des sentiers battus de l’autofiction avec ce roman vibrant, véritable leçon de courage et d’indépendance, habité par une obsession : « avoir en face de soi la réponse à soi-même ».
• « Joyau littéraire jailli du silence », Marine Landrot, Télérama
• Succès de ses précédents livres : Algorithme éponyme, vendu à 13 000 exemplaires, mis en scène par Pierre Meunier dans Forbidden di sporgersi, créé au Festival d’Avignon en 2015 ; Voyage au centre d’un cerveau d’autiste : 4 500 exemplaires.
• Le premier roman d’une auteure autiste.
• Écriture fulgurante digne de son précédent ouvrage : un style inimitable, plein d’humour et de poésie, au service d’un récit intimiste.
• L’auteure est le sujet du film documentaire Dernières nouvelles du cosmos (Julie Bertuccelli), Premier Prix du public aux 21èmes Rencontres du cinéma documentaire de Montreuil en 2016 et nominé pour le César du meilleur film documentaire en 2017.
Chiffres GfK :
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Hélène Nicolas, alias Babouillec, est une autrice de quarante ans, autiste diagnostiquée très déficitaire. Jamais scolarisée, elle n’a – selon ses propres mots – « pas appris à lire, à écrire, à parler ». Elle n’a pas accès à la parole ; son habilité motrice est insuffisante pour écrire. Elle réussit pourtant, après vingt ans de silence, à écrire à l’aide de lettres en carton disposés sur une page blanche, des œuvres d’une grande force poétique.
• Algorithme éponyme (GF et poche) : 13 000 ex.
•
• Voyage au centre d’un cerveau d’autiste : 4 000 ex.
• Rouge de soi (GF) : 2 200 ex.
Traduction du latin et préface d’André Daviault et Philippe Heuzé.
1re éd. poche : 1996
21 mai 2025
11 × 17 cm
144 pages 7,50 €
ISBN :
Les poèmes des Amours ne peuvent manquer de frapper le lecteur moderne et de le séduire. Toutes les formes de l’amour y sont représentées : les billets doux, les rendez-vous furtifs, les bonheurs et déceptions, les trahisons et la jalousie, les violences et les imprécations jusqu’à la rupture.
Dans le cortège des auteurs qui ont défilé sous « la bannière de l’éternelle poursuite des femmes » (Kundera), Ovide est au premier rang, en date, en sincérité, en qualité. Le recueil des Amours, composé à l’adolescence, à l’âge où sentiment et sexualité se confondent le plus, chante la séduction et en retrace toutes les péripéties, depuis les affres de la jalousie jusqu’au désir comblé. Les épisodes mis en scène par l’auteur de L’Art d’aimer ont quelque chose de romanesque, à ceci près qu’Ovide est un grand poète, maître d’une forme prestigieuse, celle de l’élégie, devenue chez les Latins le rythme même de l’expérience amoureuse.
Ovide, né en 43 av. J.-C. dans le centre de l’Italie et mort en 17 ou 18 apr. J.-C., en exil à Tomis, est un poète latin qui vécut durant la période de la naissance de l’Empire romain. Jugé immoral, il sera un temps exilé sur les bords de la mer Noire.
• Un des plus beaux poèmes sur les affres de l’amour et du désir.
• Un poème autobiographique d’une honnêteté rafraichissante, même 2 000 ans plus tard, où il est question de désir, de jalousie, de trahison, de panne sexuelle et même d’avortement.
• 3 700 ex. vendus (épuisé)
Roman traduit du japonais par Sophie Refle
Higashino démontre une nouvelle fois sa capacité à se jouer brillamment du lecteur en tissant un magma d’intrigues qui laisse dans son sillage des interrogations déconcertantes.
La vie de Kazuma bascule lorsqu’il apprend que son père, Kuraki, vient d’avouer un double homicide, le premier en 1984 – prescrit – et celui d’un avocat qui fait la une des journaux. Bien que l’enquête policière soit close et que le procès approche, la fille de la dernière victime, Mirei, et Kazuma ont l’intime conviction que Kuraki a menti. S’il est le véritable meurtrier, pourquoi personne n’arrive-t-il à corroborer ses aveux ? Chercherait-il à protéger quelqu’un ? Alors que tout est censé les opposer, Kazuma et Mirei – le cygne et la chauve-souris – vont devoir plonger ensemble dans le passé de leurs pères afin de rétablir la vérité.
u Une histoire de culpabilité, de pardon et de conscience qui nous fait découvrir la société nippone sous ses apparences discrètes et fermées.
u Une enquête méticuleuse qui prend le temps de ses détours par de multiples ramifications, qui ne brusque jamais le lecteur, l’invite même à l’introspection, mais le tient en haleine par son implacable efficacité.
u L’opération Babel du mois de mai sera l’occasion de mettre en lumière toutes les couleurs de la littérature japonaise d’Actes Sud.
u Le Cygne et la Chauve-Souris (2023) : 15 000 ex. en édition courante
Une fois de plus, mais toujours dans une partition renouvelée, c’est dans le passé des personnages que l’auteur installe le cœur d’une intrigue tortueuse à souhait […] Higashino prend son temps, file patiemment sa toile mais le résultat est béton, du polar, du vrai, du bon.
Nyctalopes
u Le Nouveau : 70 000 ex. (dont 55 000 ex. en Babel, 2023)
u Les Sept Divinités du bonheur : 35 000 ex. (dont 25 000 en Babel, 2024)
L’AUTEUR
Né en 1958 à Osaka, Keigo Higashino, qui a reçu le prix Polar international de Cognac pour La Maison où je suis mort autrefois (2010) et le prix de littérature traduite du salon Lire en Poche avec Les Miracles du bazar Namiya (2020), est le maître incontesté du polar japonais contemporain. Son œuvre romanesque est publiée en France chez Actes Sud.
Roman traduit de l’anglais (États-Unis) par Anne-Laure Tissut
Mêlant farce grinçante, polar noir et western moderne, Châtiment tend à l’Amérique de Trump un miroir saisissant et la met face à la violence du racisme, qu’elle soit d’hier ou d’aujourd’hui.
Une série de meurtres brutaux secoue la petite ville de Money, Mississippi : des hommes blancs sont retrouvés atrocement mutilés. Mais ces meurtres recèlent un mystère, car sur chaque scène de crime on retrouve un second cadavre qui ressemble comme deux gouttes d’eau à Emmett Till, un garçon noir lynché dans la même ville en 1955.
Lorsqu’un duo d’enquêteurs tout en second degré est dépêché sur les lieux, il se heurte à une résistance aux relents réactionnaires et nauséabonds…
Dans cette comédie noire audacieuse et provocatrice, Everett a le racisme et les violences policières dans le collimateur et déploie son intrigue à un rythme effréné, ne laissant aucune chance au lecteur de détourner le regard.
u Une fable politique sur l’horreur du racisme aux États-Unis construite d’une main de maître avec les armes de l’humour et du mélange des genres pour créer un saisissant contraste.
u Un whodunit aux dialogues savoureux et à la force grinçante et horrifique qui n’est pas sans rappeler les films d’un certain Jordan Peele (Get Out).
u Percival Everett a reçu en 2024 le National Book Award pour son roman James, qui paraîtra sans doute en France à la rentrée de septembre 2025.
u Châtiment (2024) : 8 000 ex. en édition courante
L’écrivain américain Percival Everett a mis au point un cocktail de choix pour ce récit effarant. Des scènes fortes sur le racisme d’hier et d’aujourd’hui. Un soupçon de fantastique. Ce qu’il faut de politique. Des dialogues vifs, […]. Une dose d’humour. Et, au cœur du roman, une litanie qui recense les noms des Noirs assassinés.
Denis Cosnard, Le Monde des livres
Inexorable, irrésistible, le dernier Percival Everett est un sommet d’intelligence corrosive. Et une impitoyable déclaration de guerre au racisme made in USA.
Damien Aubel, Transfuge
Professeur de littérature à la Southern California University, Percival Everett est écrivain, poète et peintre. On lui doit notamment Effacement (Actes Sud, 2004, porté à l’écran sous le titre American fiction), Blessés (Actes Sud, 2007) et Montée aux enfers (2012). Châtiment a été finaliste du prix Pulitzer.
Chargé de l’enquête sur un assassinat commis à Édimbourg, Fin Macleod est envoyé sur son île natale de Lewis, en Écosse, quand un second cadavre apparemment exécuté selon le même modus operandi y est découvert. Persuadé que les deux affaires ne sont pas liées, Fin doit composer avec un décor et des gens qu’il a quittés dix-huit ans auparavant… Sur fond de traditions ancestrales d’une cruauté absolue, Peter May compose un roman palpitant parsemé de fausses pistes, de scènes glaçantes et de personnages aussi frustes que menaçants.
L’AUTEUR
Né à Glasgow en 1951, Peter May habite dans le Sud de la France. Passionné par la Chine, il a été nommé membre honoraire de l’Association des écrivains de romans policiers à la section de Pékin. Il est notamment l’auteur d’une série publiée aux éditions du Rouergue qui met en scène le commissaire Li Yan et Margaret Campbell.
En rupture de ban avec son passé, Fin Macleod retourne sur son île natale de Lewis, où on découvre le cadavre d’un jeune homme miraculeusement préservé par la tourbière. Après L’Île des chasseurs d’oiseaux, on retrouve ici avec bonheur la figure d’un enquêteur entier et émouvant, indécis à la croisée des chemins, tenté de construire son avenir sur les cendres du passé. L’Écosse mystérieuse, majestueuse et sauvage est un écrin de rêve pour ces vies dans la tourmente, magistralement orchestrées par Peter May.
L’AUTEUR
Né à Glasgow en 1951, Peter May habite dans le Sud de la France. Passionné par la Chine, il a été nommé membre honoraire de l’Association des écrivains de romans policiers à la section de Pékin. Il est notamment l’auteur d’une série publiée aux éditions du Rouergue qui met en scène le commissaire Li Yan et Margaret Campbell.
Depuis qu’il a quitté la police, Fin Macleod vit sur son île natale des Hébrides, à l’ouest de l’Écosse. Engagé pour pourchasser les braconniers qui pillent les eaux sauvages, il se trouve confronté à Whistler, son ami de jeunesse qui vit désormais comme un vagabond. Alors qu’ils viennent de traverser ensemble une nuit d’orage, ils découvrent l’épave d’un avion. L’appareil, qu’on avait cru abîmé en mer, recèle le corps d’un homme assassiné…
L’AUTEUR
Né à Glasgow en 1951, Peter May habite dans le Sud de la France. Passionné par la Chine, il a été nommé membre honoraire de l’Association des écrivains de romans policiers à la section de Pékin. Il est notamment l’auteur d’une série publiée aux éditions du Rouergue qui met en scène le commissaire Li Yan et Margaret Campbell.
Après avoir captivé les lecteurs dans Trouver l’enfant, Naomi, l’enquêtrice douée d’un étrange talent pour retrouver les enfants perdus, troque les bois enneigés pour les rues sombres, à la recherche de sa sœur dans une ville où de jeunes filles sans domicile fixe disparaissent.
Naomi, enquêtrice spécialisée dans la recherche d’enfants disparus, se lance sur les traces de sa propre sœur évanouie il y a fort longtemps. Elle n’a plus aucun souvenir de sa cadette, tout juste un champ de fraises la nuit et la poussière noire sous ses pieds nus alors qu’elle-même courait pour sauver sa vie. Son enquête la conduit à Portland, en Oregon, où des dizaines d’enfants sans abri errent dans les rues comme des fantômes, en quête
14 mai 2025 11 × 17 cm 338 pages 9,50 €
ISBN :
d’argent, de nourriture et de camaraderie. Alors que des cadavres de jeunes filles sont retrouvés dans les eaux sales de la rivière, Naomi croise la route d’une gamine de douze ans appelée Celia, dont les seuls alliés sont les papillons qu’elle voit voler autour d’elle, comme des petites lueurs d’espoir irisées qui adoucissent les folies de ce monde.
• Sélection « Rivages des libraires ».
• Près de 15 000 exemplaires vendus du tome 1, Trouver l’enfant.
ON EN PARLE
• « Un roman déchirant, angoissant, mais qui est finalement plein d’espoir, écrit par l’incroyable Rene Denfeld. » Margaret Atwood
• « Bouleversant de vérité. Le don unique de métamorphoser la douleur en beauté. » Paris Match
• « L’auteure, qui se souvient d’avoir été un enfant sans abri, donne à entendre le récit d’invisibles. » Le Figaro
Rene Denfeld est romancière, enquêtrice et mère adoptive. Elle est l’autrice des romans La Fille aux papillons, Trouver l’enfant et En ce lieu enchanté, qui a remporté le Prix du premier roman étranger. Le New York Times l’a désignée héroïne de l’année 2017. Elle vit à Portland, dans l’Oregon.
Une enquête policière dans l’Italie fasciste des années 1930, par l’auteur phare du polar napolitain.
Plus de quinze ans se sont écoulés depuis que Vinnie Sannino a émigré en Amérique, en embarquant secrètement sur un bateau. Il y connaît le succès, devient champion du monde de boxe dans la catégorie des poids moyens. Mais son dernier adversaire, un boxeur noir, est mort, et il n’avait plus envie de continuer. Maintenant, il est revenu pour poursuivre l’amour qu’il n’a jamais oublié, Cettina, la fille qui avait pleuré de désespoir quand il est
parti. Mais la vie a aussi continué pour elle, qui est maintenant une femme et une épouse. Une veuve, en effet : car son mari, un riche marchand, est retrouvé mort. Quelqu’un l’a assassiné, l’achevant d’un coup de poing à la tempe, semblable à celui que Vinnie a fait vibrer sur le ring, un soir maudit, à l’autre bout du monde. Pour Ricciardi et Maione, et pour leur cœur, ce sera une mauvaise semaine.
• Retour du célèbre commissaire napolitain avec ce neuvième opus d’une série à succès.
• Un auteur star : lauréat du prix Scerbanenco, plusieurs fois adapté à la télévision, traduit dans de nombreux pays.
• Donato Carrisi : « Le commissaire Ricciardi, avec ses yeux verts d’ange ou de démon, contraint à voir ce que les autres — les vivants — peuvent éviter, se meut sur les marges d’une frontière. Nous avons le privilège, ou la malchance, de partager ses visions. »
• Sortie simultanée de sa nouveauté, Rideau pour le commissaire Ricciardi.
• Succès du cycle des Saisons : 25 000 ex. en inédits poche.
14 mai 2025
11 × 17 cm
400 pages 10 €
ISBN : Poche
Maurizio De Giovanni est né en 1958 à Naples, cadre de tous ses romans. Auteur star, lauréat du prestigieux prix Scerbanenco, son œuvre a été traduite dans de nombreux pays et plusieurs fois adaptée à la télévision. Nocturne pour le commissaire Ricciardi est le neuvième opus mettant en scène le célèbre limier napolitain.
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Freddy Michalski.
Série Les Iconiques de François Guérif
21 mai 2025
11 × 17 cm
656 pages 12,00 €
ISBN :
De l’art contemporain à San Francisco à l’empire byzantin, une folle aventure qui révèle la cupidité des hommes toutes époques confondues.
Danny Kestrel encadre les œuvres des grands noms de l’art contemporain pour tout ce que San Francisco compte de milliardaires. C’est au cours d’un vernissage qu’il rencontre Renée Knowles. Danny se propose de la raccompagner vu son état d’ébriété avancé. Mais, alors qu’il se gare devant chez elle, la jeune femme s’offre à lui. Quand il repartira au petit jour, il n’entendra pas le coup de feu qui met fin à l’existence de l’énigmatique
Renée. Depuis cette nuit fatale, Danny se trouve plongé en plein cauchemar. Dépassé par des événements qui se précipitent et qu’il ne comprend pas, il va devoir enquêter pour survivre. Récit antique et thriller machiavélique, roman satirique sur la décadence et la cupidité, Le Codex de Syracuse est un tour de force qui se lit entre le rire et l’effroi.
• L’un des plus grands romans de Nisbet, caractérisé par sa construction brillante.
• Un thriller aux rebondissements incessants.
• Une plongée passionnante à l’époque de l’empire byzantin et de l’impératrice Théodora
• Une satire virulente de la cupidité, de la superficialité du monde de l’art.
• Le mot de François Guérif : « Jim Nisbet, grand amateur de Stendhal et Proust, disait ne pas écrire de romans «policiers» et que les crimes qu’il décrivait n’étaient que «la manifestation du comportement humain». Comme l’écrit Claude Mesplède dans son Dictionnaire des littératures policières: «L’originalité est incontestablement le maître mot de son œuvre». Cette originalité est manifeste dans Le Codex de Syracuse, roman noir picaresque qui entraine le lecteur dans de mystérieuses aventures vécues par une ancienne prostituée mariée à l’empereur Justinien et devenue Théodora, célèbre impératrice de Byzance. »
Jim Nisbet est né le 20 janvier 1947 à Schenectady dans l’Etat de New York et mort le 28 septembre 2022 à Sausalito en Californie. Il a exercé le métier de charpentier ébéniste pendant de nombreuses années à San Francisco. Ses débuts dans l’écriture remontent au lycée, mais c’est la découverte des grands noms du roman noir qui le pousse dans cette voie. L’influence de Robin Cook sera déterminante pour lui. Les romans de Nisbet abordent les côtés les plus obscurs et troubles de l’esprit humain, thèmes qu’il explore dans des récits audacieux et innovants sur le plan formel. On lui doit notamment Injection mortelle et Prélude à un cri. Poète, très francophile, il a mené à bien une traduction des Fleurs du mal en anglais. L’essentiel de son œuvre est paru aux éditions Rivages.
Le Manhattan Palace, hôtel de grand luxe près de Times Square et propriété d’une riche famille, va abriter le « mariage du siècle » entre l’héritier et une influenceuse française. Paillettes, meurtres et coups tordus au programme.
Entre la 6e Avenue et la 7e, se trouve la méconnue « Sixth and a half ». Méconnue, mais pas pour les riches de ce monde car s’y dresse un hôtel de grand luxe : le Manhattan Palace. L’établissement est possédé par la puissante famille Sharp-Sterling que la doyenne Jacklyn, dite « la reine d’Angleterre » mène à la baguette. L’hôtel va accueillir un fastueux mariage où se presseront les « happy few » : l’héritier un brin fantasque de la dynastie hôtelière épouse une jeune Française de basse extraction mais star des réseaux sociaux.
Pourtant, derrière les luxueuses façades et les vitres teintées des limousines se cachent de vilains secrets. Sans parler d’un tueur qui rôde dans les couloirs du palace bientôt transformé en un lieu de cauchemar. Du rooftop aux cuisines où sont tapis des rats, l’hôtel et ses résidents perdent peu à peu de leur superbe et le mariage réglé comme un lancement de fusée va tourner au désastre.
• Série New York Made in France. Le quartier choisi par l’autrice : Manhattan, Times Square.
• Carole Geneix s’empare des codes du roman « feel good » (sur le thème du beau mariage) et les subvertit en une réjouissante satire des mœurs des riches new-yorkais.
• Un quasi huis clos à l’intérieur d’un hôtel de luxe situé dans une avenue new-yorkaise récemment créée (l’Avenue 6 et demie créée en 2011).
• Un roman aux voix et points de vue multiples qui transforme le Manhattan Palace en un condensé de la société américaine.
• Une intrigue brillante qui ménage de nombreux rebondissements jusqu’à la fin.
• Un sens de l’humour noir et de la critique sociale très acéré.
• Un style enlevé et imagé qui donne beaucoup de vivacité au récit. Une parfaite lecture d’été.
• Plus de 5000 exemplaires vendus de La Mille et Deuxième Nuit.
Carole Geneix s’est fait connaître avec La Mille et Deuxième Nuit, roman dans lequel elle jouait avec les codes du feuilleton façon Belle Epoque sur fond d’antisémitisme. Résidant depuis des années à Washington où elle est directrice pédagogique d’une école internationale, elle a relevé le défi de la série New York Made in France avec ce deuxième roman, caractérisé par la même verve fantaisiste, sans exclure la noirceur de la peinture sociale.
RIVAGES / IMAGINAIRE Poche
Réédition du livre culte de Brian Evenson – mettant en scène un détective privé au prise avec une secte de mutilés volontaires – qui a fait date et auquel il donne une suite vingt ans plus tard avec Membre fantôme.
Après avoir perdu une main lors d’un règlement de comptes, Kline, un détective privé, se voit confier une enquête au sein d’une société secrète composée de mutilés volontaires, où un meurtre a été commis. Mais pour cela, Kline doit gagner la confiance des membres de cette étrange secte. Or, cette confiance
se paie : pour accéder à certains niveaux de la hiérarchie, il convient d’être à chaque fois davantage amputé. Jusqu’où Kline sera-t-il prêt à aller pour découvrir l’insoutenable vérité ? Les voies de la confrérie sont-elles impénétrables ?
• Réédition de son livre culte, paru en 2008 au Cherche Midi, vendu à 7000 exemplaires et épuisé en poche (10/18).
• Publié pour la première fois en 2003 sous la forme d’une novella, son succès a conduit Evenson à développer l’histoire en un roman devenu culte, qui mêle hard-boiled, philosophie, body horror et humour noir.
• « Un roman noir à tendance gothique, la rencontre de Jim Thompson et de Franz Kafka. » Télérama
• « L’un des textes les plus dérangeants de la rentrée littéraire. A la croisée du conte gore et de la parabole cynique. » Le Figaro
7 mai 2025
11 × 17 cm
224 pages 8,70 €
ISBN :
Brian Evenson (né en 1966) est romancier, essayiste, traducteur et enseigne l’écriture créative à la California Institute of the Arts. On lui doit notamment La Confrérie des mutilés, Inversion et Père des mensonges, parus dans la collection « Lot 49 » du Cherche Midi, ainsi que Immobilité et Comptine pour la dissolution du monde (Rivages/ imaginaire).
• « Obsédante comme un mauvais rêve, tendue jusqu’à la limite de la rupture, l’intrigue de ce roman maléfique ne vous laissera aucun répit. Mais pour nous faire tenir, Evenson se paye le luxe d’un humour noir irrésistible. C’est bien vu, parfaitement réalisé, à lire d’urgence. » Le Point
• Brian Evenson est invité au festival « Les Imaginales » (Epinal, 22-25 mai 2025) et une nouvelle inédite sera incluse dans l’anthologie dédiée (Diable Vauvert)
• La semaine de la sortie, pour fêter les « 30 ans d’écriture de Brian Evenson », des universitaires français organisent trois jours de conférences à l’université de Chicago à Paris, ainsi qu’une soirée de lancement à la librairie The Red Wheelbarrow
• Sortie simultanée de la suite, Membre fantôme.
RIVAGES / IMAGINAIRE Poche
Gil Bartholeyns
De retour sur Terre, l’unique survivant d’une funeste mission sur Mars tente de se souvenir des conditions de son improbable voyage. Ce second roman d’un jeune auteur belge offre une réflexion pointue sur la conquête spatiale à l’ère du dérèglement climatique.
Au cours d’une mission sur Mars, lors d’une sortie en Rover, l’astronaute Clay Sawyer perd sa compagne, décédée à cause d’une fuite dans sa combinaison. Puis un détraquement général cause la mort de toute l’équipe scientifique restée à la base. De retour sur terre, Clay –l’unique survivant de cette funeste mission – fait l’objet de beaucoup d’interrogations. Atteint d’une amnésie post-traumatique, il peine à se souvenir des conditions de l’accident et de son retour improbable. De plus, son parcours tragique écorne le mythe de la
colonisation martienne et effraie l’agence spatiale, laquelle voudrait nier sa responsabilité dans le fiasco pour continuer d’attirer des investisseurs privés. Clay tente de déjouer les manœuvres de déstabilisation de l’agence et de faire gagner la vérité avec l’aide d’une journaliste. Dans une Californie en proie à des incendies sans précédent, et à mesure que notre héros s’enfonce dans les souvenirs du drame, le rêve collectif de Mars semble de plus en plus dérisoire.
• Premier auteur francophone de la collection Rivages/imaginaire, et second roman d’un auteur remarqué avec Deux kilos deux (JC Lattès, 2019).
• Un style d’écriture virtuose et une intrigue déroutante sur fond d’exploration martienne et d’incendies en Californie, offrant une réflexion pointue sur la conquête spatiale à l’air du dérèglement climatique.
• Les récents incendies de L.A. ont fait reparler du livre sur France Inter, la RTBF, AOC, etc.
• « Ce beau livre peint un double échec, celui de notre monde, où des incendies géants obligent les Etats-Unis à abandonner des régions entières ; et celui de la conquête d’une planète B en mode Elon Musk. » Bibliobs
• « On se prend ainsi à rêver de voir Matt Damon incarner, cette fois, le rôle de Clay Sawyer, pour porter encore plus haut ce contre-récit questionnant, avec intelligence et un humour parfois noir, le sens des priorités de l’humanité et de ses dirigeants. » Le Monde
14 mai 2025
11 × 17 cm
260 pages 9,00 €
ISBN :
L’AUTEUR
Gil Bartholeyns est né en 1975. Il vit à Bruxelles et enseigne à l’université de Lille l’histoire et l’anthropologie. Il est l’auteur de deux essais (Le Hantement du monde, zoonoses et Pathocène, éditions Dehors, 2021 ; L’étrange et folle histoire du grille-pain, de la machine à coudre et des gens qui s’en servent, Premier parallèle, 2021) et d’un premier roman, Deux kilos deux (JC Lattès, 2019). Gil Bartholeyns est également chroniqueur dans l’émission « Dans quel monde on vit » sur La Première RTBF.
• « Un magnifique livre sur les désillusions dans lequel le survivant d’une mission martienne, en état de stress post-traumatique, tente de se réadapter à la vie sur Terre. » Usbek et Rica
Essai. Édition revue et mise à jour
Une réponse cinglante et très informée à ceux qui ont osé prétendre qu’on ne savait pas.
Massacres génocidaires, bombardements “conventionnels”, attaques chimiques, Bachar al-Assad a franchi impunément toutes les lignes rouges. On l’imagine s’adressant, en fils reconnaissant, au spectre de son géniteur : “Tu as massacré 20 000 personnes à Hama ? Moi, c’est beaucoup plus, beaucoup beaucoup plus, on compte les morts par centaines de milliers.” Le pouvoir de Bachar al-Assad a abouti à un modèle totalitaire qui n’avait rien à envier aux pires dictatures de l’histoire et n’a pas gêné ses soutiens occidentaux venus tant de l’extrême droite, naturellement antidémocratique, que de la gauche “anti-impérialiste”. Et pendant ce temps la Syrie devenait l’enfer d’une autre planète…
u Les auteurs, avec érudition et clarté, reviennent, dans cet essai, sur la mise en place d’un régime de barbarie et un pouvoir maintenu par une famille, un clan, mais aussi par toute une oligarchie mondiale.
u Cette éditon mise à jour est l’occasion pour eux de raconter la Syrie d’aujourd’hui, celle d‘après al-Assad, celle qui doit désormais construire l’après.
u Le 8 décembre 2024, le régime al-Assad est renversé par l’opposition syrienne menée par l’organisation Hayat al-Cham, mettant ainsi fin à une dictature sanglante qui aura duré plus de cinquante ans, dont vingt-quatre sous le pouvoir de Bachar al-Assad.
u La nouvelle édition de Dans la tête de Vladimir Poutine, mise à jour en 2022, s’est écoulée à 17 000 exemplaires (34 000 ex. en Babel)
MAI 2025
BABEL N° 2022
11 × 17,6 CM
224 PAGES
8,40 € ENV.
978-2-330-20785-4
S’immiscer dans la tête du despote leur a permis de raconter à la première personne, et de façon presque intime, l’exercice d’un pouvoir absolu accompagné d’une violence extrême. Les trois auteurs décrivent aussi un contexte familial : Bachar n’était pas l’héritier désigné par son père Hafez al-Assad. Il évoluera entre continuité et rupture par rapport à l’héritage paternel.
Catherine Calvet et Luc Mathieu, Libération
Subhi Hadidi, éditorialiste au quotidien Al-Quds al-Arabi et critique littéraire et Farouk Mardam-Bey, qui dirige Sindbad/Actes Sud, sont tous les deux syriens ; Ziad Majed, politologue libanais, professeur à l’Université américaine de Paris, est l’auteur de Syrie, la révolution orpheline (Actes Sud, 2014).
Couverture provisoire
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Noémie Grunenwald
320 pages / 115 x 175 mm
13,50 euros TTC
ISBN 978-2-38669-014-3
Après la réédition de Peau en 2015 et la publication de Deux ou trois choses dont je suis sûre en 2021, la collection Sorcières propose la traduction du dernier recueil inédit en français de Dorothy Allison, Trash. Ces récits écrits pour la plupart dans les années 1980 ont été rassemblés par l’autrice elle-même. On y trouve en germe toutes les thématiques que la romancière lesbienne et whitetrash (le prolétariat blanc pauvre du Sud des États-Unis) traitera dans son œuvre : la misère sociale, les relations avec les femmes de sa famille, la violence de son beau-père, la sexualité, la période des Sex Wars (guerres du sexe en milieu féministe), la maladie de sa mère, le rapport à la nourriture, à quoi servent les histoires, etc. La traduction de ce recueil nous permet de replonger avec délectation dans l’inimitable style tout à la fois incandescent et empli de douceur d’Allison et dans cette manière si singulière et touchante de nommer les choses et de raconter des histoires « trash ».
« Les nouvelles de Trash sont les témoignages d’une existence qu’on pourrait aujourd’hui qualifier de «transclasse» (sans entrer dans le stéréotype de l’ascension sociale). (...) On y lit surtout la nécessité vitale d’écrire, de mettre à distance ce qui advient pour pouvoir le supporter. »
Livres Hebdo
L’AUTRICE
Première enfant d’une mère célibataire de 15 ans, Dorothy Allison a grandi à Greenville, en Caroline du Sud (ÉtatsUnis). Elle est la première personne de sa famille à avoir fait des études : grâce à une bourse au mérite, elle est entrée à l’université presbytérienne de Floride et a étudié l’anthropologie à la New School for Social Research. Elle a également été rédactrice pour Quest, Conditions et Outlook – revues féministes, gaies et lesbiennes de la première heure. Dans les années 1980, sa lecture des féministes noires et chicanas qui remettent en question les préjugés du mouvement féministe dominé par des femmes blanches de la classe moyenne la pousse à réfléchir et à écrire sur sa condition particulière de lesbienne pro-sexe issue de la classe ouvrière. Ses deux romans, L’Histoire de Bone et Retour à Cayro (10/18) l’ont fait connaître auprès du grand public, et Peau (Cambourakis), son recueil d’essais devenu culte, l’a érigée en référence incontournable de la culture lesbienne et féministe. Elle est décédée en novembre 2024 à 75 ans.
« Un recueil de nouvelles percutantes, peuplé de personnages coriaces, inspirées de la vie de l’autrice. (...) Ses textes sont directs, sincères, et beaux. »
Librairie Papyrus
• Passage en poche du dernier recueil inédit en français de l’autrice disparue en novembre 2024.
• Dorothy Allison est aujourd’hui une référence incontournable de la culture lesbienne et féministe.
• Nouvelle traduction de Noémie Grunenwald (autrice de Sur les bouts de la langue. Traduire en féministe/s, La Contre allée, 2021), après le précédent Dorothy Allison et les ouvrages de bell hooks et Julia Serano.
« Trash est un bouquet explosif, sous-tendu par les drames et les joies de l’enfance de l’écrivaine, qui mêle autobiographie et fiction dans une écriture électrisante. »
Marie Viguier, Maze
« Quelle claque! (...) C’est avec un plaisir immense qu’on plonge dans cette écriture sous tension, incandescente où l’amour et la violence fusionnent et implosent tendrement. »
Librairie Les Nouveautés
« Tendresse et causticité s’entremêlent et donnent corps à des histoires drôles, cruelles et touchantes. »
Librairie Beaux lendemains
«On replonge brutalement dans les thèmes de prédilection de Dorothy Allison, dans la violence, la honte et la précarité, toujours accompagné de ses amours lesbiennes, de sentiments contradictoires et d’histoires de familles complexes. Une force et une soif de vivre impressionnantes ! »
Librairie L’ Établi des mots
« Allison, c’est de la littérature.»
Thomas Stélandre, Libération
« Trash, recueil de nouvelles de la toujours géniale Dorothy Allison, est à la fois un cri de rage et un cri d’amour ! Trash comme dans white trash. Trash comme un retournement de stigmate. Celui de venir d’une famille pauvre du Sud des États-Unis. Mais aussi de trouver sa place en tant que lesbienne dans une famille de femmes fortes, violentes et intraitables, seule façon de survivre à la violence des hommes. »
Librarie Les Mots à la Bouche
« Dans ce récit autobiographique, Dorothy Allison commence par décrire sa famille (et c’est trash) avant d’évoquer son parcours, ses relations, ses envies, ses attentes. C’est formidablement bien écrit et honnête jusqu’à la crudité. Coup de coeur total ! »
Librairie La Nuit des temps
« Les féministes et toutes les femmes ont besoin d’entendre des voix comme celle-là. »
Carla Tomaso, Los Angeles Time
Et s'il fallait faire « dérailler la machine » ? Éloge de l'émeute est un ouvrage remarquable de puissance et d'évocation. À la lumière de l'histoire et des violences économiques, sociales et symboliques que nous subissons, il appelle à « prendre le maquis dans nos têtes ».
Il y a aujourd’hui une nécessité historique de l’émeute, quand la survie de l’espèce humaine est menacée par la marchandisation de tout. Survie hypothéquée, de plus, par la seule logique du profit sans limite au bénéfice de quelques-uns. L’émeute est le dernier recours, le moment inévitable où la violence populaire est mobilisée contre la brutalité mortifère de l’interminable guerre civile des dominants contre les dominés. Mobilisation qui ne vise donc plus seulement à défendre des idéaux, mais d’abord la vie elle-même. Penser l’émeute, prendre le maquis dans nos têtes afin de nous préparer aux confrontations violentes que nous imposeront les pouvoirs en place. Faire dérailler la machine : un acte de légitime défense contre la pénurie générale d’existence et l’abêtissement de la réflexion.
Couverture provisoire
Parution : mai 2025
ISBN : 979-10-209-2252-6
Prix provisoire : 9,90 euros
Points forts
Nouvelle édition augmentée d’une préface de l’auteur
Jacques Deschamps est professeur de philosophie. Il a travaillé en lycée puis à l’ENS de Lyon. Il est l’auteur d’Éloge de l’émeute (2023).
Sophie Marinopoulos
« J’ai toujours le sentiment que les enfants me disent “viens”. Comme s’ils avaient malgré leur âge, trois foulées d’avance. Alors laissons-nous porter par l’incroyable monde de leur croissance et suivons-les. »
Un cri, un regard, un corps qui se donne, le bébé est d’emblée en confiance, éprouvant dans sa chair que sa vie sera faite d’altérité. Le petit homo sapiens est un être de désir qui ressent que s’il veut se nourrir, dormir, s’apaiser, sourire, se tenir debout, être et devenir, il lui faut s’engager, s’élever en accordant ce corps en mouvement avec son être intérieur. Le bébé sait qu’un corps seul, cela n’existe pas. Que le corps est traversé, touché par des rencontres et que chacune vient marquer sa croissance. Humaine, non humaine, végétale, animale, terrestre… Toutes sont des nourritures essentielles.
Dans cet essai novateur, Sophie Marinopoulos s’appuie sur les étapes du développement psychologique de l’enfant pour proposer de dessiner les contours d’une nouvelle société. Elle entend démontrer que l’enfance et la terre souffrent des mêmes maux. Son livre est un plaidoyer politique qui appelle à prendre soin des processus d’humanisation, dès l’enfance et tout au long de la vie.
Couverture provisoire
Parution : mai 2025
ISBN : 979-10-209-2253-3
Prix provisoire : 9,90 euros
Points forts
Nouvelle édition augmentée d’une préface de l’autrice
Sophie Marinopoulos est psychanalyste, spécialiste reconnue de l’enfance et de la famille. Elle a écrit de nombreux ouvrages parmi lesquels Dites-moi à quoi il joue. Je vous dirai comment il va et Elles accouchent et ne sont pas enceintes (LLL).
14 mai 2025
11 × 17 cm
96 pages 7,00 €
ISBN :
Trois textes essentiels
Des pages pionnières sur les préjugés sexistes, le rôle émancipatoire de l’éducation et le machisme politique.
C’était au XVIIe et au XVIIIe siècle. De nombreuses femmes et de rares hommes donnaient alors de la plume et de la voix pour revendiquer les droits et l’émancipation des femmes. Le mot n’avait pas encore été créé, mais aujourd’hui c’est une évidence : elles et ils étaient féministes.
Vous trouverez dans ce livre les meilleures pages de trois d’entre eux : François Poullain de La Barre, dont les idées nourriront celles de Simone de Beauvoir, dénonce en précurseur les préjugés sexistes dans De l’égalité des deux
sexes (1673) ; Mary Wollestonecraft, pionnière de la philosophie féministe, célébrée par Virginia Woolf et Emma Goldman, s’insurge contre les injonctions de la société patriarcale et affirme le rôle émancipatoire de l’éducation dans Défense des droits de la femme (1792) ; et Olympe de Gouges, critique radicale du machisme révolutionnaire, invisibilisée pendant deux siècles, rappelle dans sa Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne (1791) que le principe d’égalité ne doit pas concerner que les hommes.
• Trois thèmes toujours actuels : préjugés sexistes, injonctions sociales, machisme des milieux révolutionnaires. Trois auteurices majeur.es. Leurs meilleures pages.
• Un recueil pouvant être utilisé comme textbook par les enseignants.
Inédit poche
Renverser le gouvernement : pour certains, c’est une fin en soi ; pour d’autres, ce n’est qu’un début…
Sur ce qui pousse à faire tomber un pouvoir politique, et sur les formes, dont la dictature, que peut prendre un gouvernement révolutionnaire, deux textes très actuels de Kropotkine extraits de Paroles d’un révolté : « Le gouvernement
révolutionnaire » et « La loi et l’autorité », auquel s’ajoute son récit de la Commune de Paris, moment où « le peuple renversa le gouvernement des traîtres et s’empara du pouvoir ».
• Instabilité actuelle des gouvernements + cynisme et brutalité des politiques + volonté de plus en plus affirmée, chez les électeurs, de passer à l’action.
• Une approche inédite de la révolution, qui n’interroge pas seulement le moment révolutionnaire, mais envisage aussi l’après.
• La Morale anarchiste (PBP, 2022) : 6000 ex. et 2000 réassorts/ an.
• L’Entraide (PBP, 2023) : 3700 ex. et 1300 réassorts/an.
14 mai 2025
11 × 17 cm
128 pages 6,00 €
ISBN :
Grand théoricien – sans doute le plus respecté – de l’anarchisme et du communisme libertaire, Kropotkine a défendu dans ses écrits, mais aussi dans ses actes, souvent au prix de sa propre liberté, l’abolition de toute forme de gouvernement et l’avènement d’une société anti-autoritaire, fondée sur l’entraide et la coopération.
ÉGALEMENT
Inédit poche
REV sur stock
14 mai 2025
11 × 17 cm
160 pages 8,00 €
L’hégémonie culturelle est le résultat de la bataille des idées. Une notion-clé pour comprendre aujourd’hui la concentration des médias et la droitisation politique.
Pour conquérir le pouvoir, il faut d’abord prendre l’opinion publique, donc la culture. La politique se joue autant dans les esprits que dans les luttes sociales ou les urnes. Atteindre l’hégémonie culturelle passe par un long travail idéologique, une lente préparation du terrain au sein de la société civile. Les idées doivent infusées, peu à peu subvertir les
esprits, installer les valeurs défendues sur la place publique afin d’organiser une idéologie dominante partagée par le plus grand nombre. Du temps de Gramsci, cela passait par l’école, l’Église ou les syndicats ; aujourd’hui par les associations, les think tanks, les médias ou les réseaux sociaux. Qui remporte la bataille des idées, ouvre les portes du pouvoir.
• Une notion politique stratégique récupérée autant par l’extrême droite que l’extrême gauche.
• Choix de textes et préface par Jean-Yves Frétigné (à qui l’on doit une anthologie des Cahiers chez Folio) et Baptiste Colmant (spécialiste de Gramsci). Leur préface éclairera la notion d’hégémonie culturelle et sa récupération politique.
• Recueil constitué d’extraits thématiques précédés de courtes introductions.
• Aucune autre édition poche de Gramsci sur ce thème.
• Un livre court, à petit prix, accessible au plus grand nombre.
Philosophe et théoricien politique marxiste, Antonio Gramsci (1891-1937) est l’un des fondateurs du Parti communiste italien. Emprisonné par Mussolini de 1926 à sa mort, c’est en captivité qu’il écrira les pus de 3 000 pages qui constituent son « œuvre » principale : les Cahiers de prison.
Traduit de l’anglais (États-Unis) et préfacé par Léa Gauthier
Postface d’Emma Goldman REV sur stock 14 mai 2025
11 × 17 cm
Textes et poèmes anarcha-féministes
La moins visible des grandes anarchistes, et pourtant l’une des plus puissantes, littéraires et radicales. A lire et découvrir d’urgence !
Comme Simone Weil, elle souffrit dans son corps, vécut ses idées sans compromis, plaça l’exigence de vérité au-dessus de tout, et mourut jeune. Eclipsée dans la mémoire collective par Emma Goldman, qui ne cesse pourtant de lui rendre hommage, Voltairine de Cleyre (1866-1912) fut une ardente combattante de la domination masculine.
Plus littéraire que Goldman et surtout plus radicale dans son féminisme (les rapports non
consentis dans le mariage, c’est du viol) et son anarchisme (elle promeut l’action directe), elle est l’autrice de nombreux textes et poèmes, dont les plus importants sont réunis dans ce recueil : « Pourquoi je suis anarchiste », « De l’action directe », « L’esclavage sexuel », « L’idée dominante », « L’anarchisme dans la littérature ». En postface, l’essai que Goldman lui consacra vingt ans après sa mort.
Suivi de : L’esprit de révolte
Les principes anarchistes étant peu connus en profondeur, il serait aisé de croire qu’ils défendent l’amoralité. Or, Pierre Kropoktine réaffirme que s’il faut une morale, celle-ci doit défendre l’intérêt général.
L’Église, la Loi et le gouvernement nous abreuvent de fausse morale qui repose sur un nihilisme cynique ou bien un égoïsme assumé et collectif. Pierre Kropotkine dessine et défend une autre voie : la morale anarchiste.
Fondée sur l’altruisme, elle a pour objectif l’égalité pour tous et de tous et un seul moyen d’y parvenir, la lutte par et pour la solidarité et la défense de l’intérêt commun.
• Texte fort qui réaffirme un principe fondateur de la vie sociale : l’intérêt commun.
• L’esprit de révolte, second texte de ce livre, revient sur le besoin fondamental d’insurrection si la population n’est plus en accord avec les règles qui régissent la société, s’inscrit dans l’actualité de ces dernières années : le mouvement des Gilets Jaunes, violences policières, lutte contre les inégalités.
• Face aux violences policières, à celles des institutions (églises, administrations, écoles, etc.), accompagnant une méfiance et une remise en cause généralisée de l’État, ainsi que la promotion de la désobéissance civile, les idées et la philosophie de vie anarchistes infusent avec succès dans la société depuis quelques années ; on les retrouve évidemment chez Thoreau et Emerson, mais aussi chez David Græber, etc.
Né à Moscou, Piotr Alexeïevitch Kropotkine (1842-1921) est issu de l’une des plus vieilles familles de l’aristocratie russe. Militaire, explorateur en Sibérie et géographe de renom en Russie, il s’intéresse aux idées socialistes et lit les textes de Bakounine, Proudhon. Lors d’un premier voyage en Suisse en 1872, il se convertit à l’anarchisme puis mène, en Russie, une vie de révolutionnaire. Il est l’auteur de Paroles d’un révolté (1885), La Conquête du pain (1892), L’Entraide (1910), Le Principe anarchiste (1913).
• Morale ; révolte ; anarchisme ; inégalité ; équité ; Kropotkine ; égoïsme ; altruisme ; lutte ; éveil des consciences
• La morale anarchiste (Mille et Une Nuits) : 34 000 ex. GfK.
PSYCHOLOGIE
Préface d’Alain Bavelier
La méthode pour être soi-même, par un psychologue dont Einstein disait qu’il proposait « un remède à l’instabilité éthique de notre époque ».
Nous pouvons regarder en face nos propres insuffisances parce que nous portons tous en nous la capacité de les corriger. Et parce que nous pouvons nous aider nous-mêmes, nous avons le droit de nous aimer tels que
nous sommes. Nous avons le droit d’être nous-mêmes. Alors, nous devenons moins dépendants de l’opinion des autres – et nous commençons à vivre libres.
• Un psychologue original ; une méthode sérieuse (la démarche introspective) ; un lectorat fidèle et stable.
14 mai 2025
11 × 17 cm
160 pages 8,50 €
ISBN :
Paul Diel (1893-1972), psychologue français d’origine autrichienne, philosophe de formation, a approfondi sa propre recherche psychologique sous l’influence des découvertes de Freud et d’Adler, travaillant notamment sur les rêves et les mythes. Toute son œuvre est publiée aux Éditions Payot.
CLASSIQUES
Inédit poche
Traduit de l’anglais
Le protectionnisme, est-ce vraiment le mal ?
Dublin, été 1933. Juste après la Conférence économique de Londres, qui avait réuni les représentants de 66 pays avec l’objectif de remettre en marche l’économie mondiale, gravement perturbée depuis le krach de 1929 et la dévaluation de la livre sterling en septembre 1931, Keynes s’affiche en faveur
d’une dose d’autonomie économique des pays et donc – sans cacher le mot, mais avec de fortes nuances – de protectionnisme. Il ne s’agissait pas de faire ce que les États fascistes et communistes de l’époque faisaient, mais la doctrine d’ouverture extrême des frontières de libéraux du XIXe siècle ne tenait plus la route.
• Difficile de faire plus actuel, à l’heure où les mots « souveraineté » et « autonomie » mis à toutes les sauces en France et en Europe, et où les États-Unis mettent en œuvre massivement des mesures de protectionnisme radicales.
14 mai 2025
11 × 17 cm
96 pages 7,00 €
ISBN :
ÉGALEMENT
Traduction de l’anglais et préface d’Hervé Picton.
Des lettres de révolte contre la laideur et les inégalités, « même si les occasions de s’extasier et d’être enchanté ne manquent pas ». Une introduction parfaite à la vie et à l’œuvre de William Morris.
Poète, écrivain, traducteur, décorateur, entrepreneur et pionnier du socialisme en Grande-Bretagne, William Morris entretint aussi une volumineuse correspondance adressée à sa famille, ses amis, des relations de travail ou des camarades socialistes. Y figurent également des lettres ouvertes pour protester contre les nombreux scandales (architecturaux, environnementaux, politiques ou sociaux) qui indignaient régulièrement leur auteur. Ces lettres, de sa jeunesse romantique en passant par ses divers enthousiasmes pour la poésie, l’art et l’artisanat, sa passion pour les voyages, jusqu’à son engagement politique sans concessions dans les dernières années de sa vie, révèlent un personnage complexe et attachant, tout à la fois romantique, révolté, opiniâtre, débordant d’énergie et d’enthousiasme, parfois aussi dépressif, et en toutes circonstances généreux envers ses proches et les causes qu’il défendait.
21 mai 2025
11 × 17 cm
160 pages 8,00 €
ISBN :
Poète, romancier auteur des premiers textes de fantasy, traducteur des sagas nordiques, dessinateur, ébéniste, peintre, imprimeur, fondateur du mouvement « Arts and Crafts », William Morris (1834-1896), issu d’une famille aisée et décorateur de grandes demeures bourgeoises, fut aussi un activiste libertaire nourri d’idéaux socialistes.
• Un complément idéal aux quatre volumes de conférences déjà publiés chez Rivages.
• Nos ouvrages de William Morris – courts et soignés – trouvent un bel accueil en librairie.
• Un auteur plébiscité autant chez les anglophiles et passionnés d’art que chez les décroissants et les milieux militants.
William Morris dans la PBR
• L’art et l’artisanat (2011, 16 200 ex.)
• Comment nous vivons, comment nous pourrions vivre (2013, 6 300 ex.)
• Travail utile, fatigue inutile (2023, 3 600 ex.).
Préface et traduction de Thierry Gillybœuf REV sur stock
21 mai 2025
11 × 17 cm
128 pages 7,60 €
« Voilà en bref notre position d’artistes : nous sommes les derniers représentants de l’artisanat auquel la production marchande a porté un coup fatal. » (William Morris, Edimbourg, 1889)
« Pour William Morris, la distinction entre l’art et l’artisanat, entre la conception et l’exécution, devait être abolie : tout homme,
à son échelle, pouvait être producteur de beauté - que ce soit dans la réalisation d’un tableau, d’un vêtement, d’un meuble ; et tout homme également avait le droit, dans sa vie quotidienne, d’être entouré de beaux objets.
» (Michel Houellebecq, La carte et le territoire)
• William Morris dans la PBR : Comment nous vivons, comment nous pourrions vivre (2013, 5 500 ex.) et Travail utile, fatigue inutile (2023, 4 000 ex.)
Poète, romancier auteur des premiers textes de fantasy, traducteur des sagas nordiques, dessinateur, ébéniste, peintre, imprimeur, fondateur du mouvement « Arts and Crafts », William Morris (1834-1896), issu d’une famille aisée et décorateur de grandes demeures bourgeoises, fut aussi un activiste libertaire nourri d’idéaux socialistes.
Préface et traduction de Thierry Gillybœuf
REV sur stock
21 mai 2025
11 × 17 cm
112 pages 7,50 €
Comment retrouver du sens à son travail ? Un bréviaire toujours d’actualité à l’heure des bullshits jobs.
La révolution industrielle, la démesure de la production dans le capitalisme émergent, nourri de la pensée libérale utilitariste, ont consacré l’idée d’un travail de plus en plus aliénant, qui a rompu avec le réel et le monde et la nature. Le basculement de l’artisanat vers l’industrie a ôté au travail son utilité, dont Morris dit qu’elle réside dans un espoir qui se décline selon trois modalités : le repos, la qualité du produit et le plaisir que l’on tire du travail bien fait. À l’heure des bullshit jobs, « Travail utile contre travail inutile », ce texte prémonitoire,
fait figure de manifeste, de bréviaire, alors que le modèle économique dévastateur mis en place depuis un demi-siècle semble parvenu en bout de course. Ce recueil est accompagné de deux autres textes, l’un qui dénonce les inégalités sociales et l’avènement de la vie humaine arraisonnée par la technique, et l’autre qui illustre ce qu’a pu être le « travail utile » : une célébration de la vie et d’une civilisation davantage à l’échelle humaine. Morris nous invite ainsi à nous rappeler que le Beau est synonyme de liberté et de sens.
• Un éloge du travail manuel, de l’artisanat et de la production à échelle humaine.
• Une thématique très actuelle : retrouver le sens du travail.
• Un auteur phare de la décroissance et des mouvements libertaires.
• Recueil comprenant les textes : « Comment je suis devenu socialiste », « Travail utile contre travail inutile » et « Architecture gothique ».
• William Morris dans la PBR : L’art et l’artisanat (2011, 16 000 ex.) et Comment nous vivons, comment nous pourrions vivre (2013, 6 500 ex.).
Poète, romancier auteur des premiers textes de fantasy, traducteur des sagas nordiques, dessinateur, ébéniste, peintre, imprimeur, fondateur du mouvement « Arts and Crafts », William Morris (1834-1896), issu d’une famille aisée et décorateur de grandes demeures bourgeoises, fut aussi un activiste libertaire nourri d’idéaux socialistes.
« Rien n’eut plus d’effet que le livre hardi et brillant de Lahontan sur les sauvages. C’est le vif coup d’archet qui, vingt ans avant les Lettres persanes, ouvre le dix-huitième siècle. » (Michelet) À la rencontre de la nature sauvage du Canada et de ses premiers habitants.
Grands espaces, nature sauvage, faune et flore abondantes : le premier récit d’enfoncement dans la wilderness du Nouveau Monde. Cet « admirable petit livre inaugure le XVIIIe siècle », comme le dira Michelet. Il est le tout premier à introduire la figure du « sauvage » dans la pensée européenne. Le destin de ce livre est inséparable du fantasme suscité en Europe par la rencontre avec les autochtones d’Amérique du Nord. À quoi exactement les Européens succombent en venant côtoyer les natifs du
Canada, seuls le savent ou le devinent ceux qui, comme Lahontan, ont côtoyé pendant dix ans les Algonquins de la vallée du Saint-Laurent, les Illinois, les Sioux, les Assiniboines, les Cris, les Outaouais, qui se rencontraient à la jonction du lac Supérieur et du lac Michigan. Les lettres qui composent ce Voyage au Canada, écrites à partir de son séjour entre 1683 et 1692, ne vont pas cesser de revenir, de diverses manières, sur leur présence, leur allure, leurs habitudes.
• Grands espaces, nature sauvage, faune et flore abondantes : le premier récit d’enfoncement dans la wilderness du Nouveau Monde.
• La naissance de la figure du « sauvage », qui marquera les Lumières de Rousseau à Diderot.
• Un regard anthropologique à la rencontre de quelques-unes des Premières nations : les différents clans amérindiens : les Algonquins de la vallée du Saint-Laurent, les Illinois, les Sioux, les Assiniboines, les Cris, les Outaouais, etc.
• Des lettres dénoncent déjà les impacts de la colonisation.
• Ce recueil est composé des lettres les plus importantes (une quinzaine) des Nouveaux voyages en Amérique septentrionale.
21 mai 2025
11 × 17 cm
150 pages 8,00 €
ISBN :
Quand le cadet volontaire de la Marine, Louis-Armand de Lom d’Arce de Lahontan (1666-1716) arrive à Québec, il a à peine dix-sept ans. Il est envoyé en Nouvelle-France pour faire la guerre aux Iroquois, alliés des Anglais. Il tirera de son expérience les Nouveaux voyages en Amérique septentrionale et le classique Dialogue avec un sauvage.
Traduction du grec et préface de Franck Lemonde.
1re éd. poche : 2007
21 mai 2025
11 × 17 cm
208 pages 8,50 €
ISBN : -:HSMHOD=[[\W\[:
suivi de : À un dirigeant sans éducation
Un petit traité que devraient relire d’urgence tous nos hommes politiques !
Pour Plutarque, le grand moraliste de l’Antiquité, la philosophie et la politique sont liées : si la philosophie est une vision de la vie, la politique en est la réalisation. Ce traité, adressé à un jeune ami promis à une brillante carrière d’homme d’État, se présente comme
une série de conseils pour gouverner avec prudence et habileté – sans jamais oublier que les hommes d’État, comme les citoyens, doivent être soumis à la souveraineté de la loi et de la raison.
• Un petit livre avisé à lire et relire en ces temps politiques troublés.
• Un essentiel pour quiconque souhaite participer à la vie politique.
• Texte complété par un traité adressé « À un dirigeant sans éducation ».
• 2 400 ex. vendus (épuisé depuis plusieurs années)
• Plutarque est un auteur important et apprécié de la PBR : Comment tirer profit de ses ennemis (25 000 ex.), La sérénité intérieure (17 000 ex.) ou encore Manger la chair ? (4 400 ex.).
Nourri de platonisme et de stoïcisme, Plutarque (46-120 apr. J.-C.) est l’auteur notamment des Moralia, grande synthèse sur la morale antique. Ces ouvrages moraux sont autant de préceptes encore pertinents aujourd’hui.
ÉGALEMENT
Anne Konitz-Hoyeau
Quel est le lien entre une princesse investie dans la philanthropie, un basketteur vedette à la carrière internationale, un membre d’une des familles de banquiers les plus connues (héritier d’une des banques les plus établies), une restauratrice exerçant tant dans l’Aveyron que sur l’Ile de la Cité ou encore une famille de médecins installée dans le Limousin ? Ils sont tous passionnés d’hippisme et possèdent des écuries de course. En d’autres termes, ils sont Propriétaires de chevaux de course.
Après Éleveurs, chevaux de course paru en 2019, ouvrage qui avait permis de rentrer dans l’intimité des éleveurs de galopeurs en interrogeant leurs pratiques, les mécanismes de leur pensée pour imaginer les croisements vers la quête du cheval futur champion, voici “Propriétaires, écuries de course”, second étage de la fusée du dispositif des courses. Dans ce nouveau livre, Anne Konitz-Hoyeau est partie à la rencontre d’une douzaine de propriétaires d’écuries de course. Celles-ci n’abritent pas des voitures de collection mais sont des coffres forts très particuliers qui recèlent des pépites vivantes et hennissantes, ces pur-sang hyper athlètes, objets de toutes les attentions et de tous les espoirs.
Elle nous entraine dans l’univers passionnant de femmes et d’hommes amoureux de l’animal et de sa sportivité, fréquentant rings de vente et hippodromes pour dénicher la perle rare puis suivre la carrière de leurs poulains portant haut les couleurs de leur casaque. La princesse Zahra Aga Khan, Tony Parker, Edouard de Rothschild et les autres se sont confiés chacun avec leurs mots sur cette passion dévorante, en remontant à son origine, en racontant sa construction dans un temps toujours long, en évoquant avec émotion ces rêves de victoire renouvelés chaque année, cette adrénaline qui inonde quand son cheval passe le poteau d’arrivée en tête, mais aussi ce poids qui accable quand les résultats ne sont pas au rendez-vous.
Les parcours sont variés, les histoires diffèrent mais se complètent, sur fond de tradition, de sport de haut niveau, d’argent investi, d’espérances et de désillusions. Un livre qui est allé chercher la parole sans tabou de ceux qui vivent cette passion avec intensité et qui souvent, comme toute chose intime vécue, ne souhaitent pas l’exprimer en public. Un livre d’autant plus rare…
Anne Konitz-Hoyeau, ancienne sportive de haut niveau, architecte de profession et cavalière de passion, a découvert l’univers des courses avec son mari, ancien jockey amateur puis dirigeant pendant de nombreuses années de la plus importante compagnie de ventes aux enchères française de chevaux de course. Fascinée par l’animal-athlète accompli, elle a appris à connaître, décrypter et comprendre les codes de cet univers passionnant. Elle a publié en 2019 Éleveurs, chevaux de course chez Actes-Sud.
En librairie le 7 mai 2025
19,4 x 25,2 - 224 pages - Relié - 36 €
ISBN : 978-2-8126-2709-5
Nathan Outlaw – Traduit de l’anglais par Cécile Pilgram
La préparation du poisson dissuade souvent d’en cuisiner à la maison. On préfère réserver les produits de la mer aux occasions festives, au restaurant, ou même les acheter surgelés.
Pourtant ce n’est pas si compliqué ! Le chef Nathan Outlaw nous donne toutes les clés pour y arriver : il liste le matériel indispensable et détaille dans des pas à pas les découpes et la préparation.
Avec lui, consommer du poisson devient un véritable acte de consommation responsable. Les produits de la mer ne sont évidemment pas les mêmes d’une côte à l’autre, et leur disponibilité varie selon les saisons. Dans cette optique, le chef indique les espèces alternatives pour se nourrir au plus près de nos lieux de pêche ; car il n’y a pas que le thon et le saumon, d’ailleurs pêchés à des milliers de kilomètres ! C’est pourquoi il nous enjoint à nous fournir chez nos poissonniers, garants d’une offre fraîche et locale.
Armés de ces nouvelles connaissances, il ne nous reste plus qu’à nous lancer en cuisine, avec 70 recettes mêlant pêche des mers européennes et saveurs du monde entier ! L’auteur
Nathan Outlaw est un chef anglais qui vit à Port Isaac, dans les Cornouailles, où il a ouvert deux restaurants dédiés aux produits de la mer. L’un d’eux a reçu une étoile au guide Michelin.
points forts
• Un livre pour démystifier le poisson et rendre sa cuisine accessible à toutes celles et ceux qui n’osent pas se lancer !
rayon / cuisine et gastronomie
mots clés / Cuisine - Recettes - Poisson
Fruits de mer - Crustacés - Pêche locale
Pêche durable
> Cuisiner le poisson de Josh Niland Marabout (2020) Très centré sur la technique
> Cuisiner la mer de Gaël Orieux
La Martinière (2016) Commence à dater, autre catégorie de prix
> Poissons : encyclopédie des produits & des métiers de bouche de Jean-François Mallet Hachette (2015) Encyclopédie
> Les recettes de poissons les + faciles du monde de Jean-François Mallet Hachette (2024)
Collection Simplissime, peu d’informations, recettes très simples concurrence
• Des pas à pas qui détaillent chaque étape de la préparation des différents types de poissons et autres produits de la mer.
• En plus des recettes, le livre aborde des enjeux de fond : les différents types de pêche, la saisonnalité des espèces, comment consommer local ou encore comment repérer les produits frais.
Titre original : Fish for Dinner
Textes © Kyle Books 2023
Graphisme © Octopus Publishing Group Ltd 2023 www.hachette.co.uk www.kylebooks.com
Éditeur Joanna Copestick
Responsable d'édition : Isabel Jessop
Graphiste Paul Palmer-Edwards
Illustrations Clover Robin
Photographes Kate Whitaker
Fabrication Emily Noto
© Éditions du Rouergue, 2025, pour la traduction française www.lerouergue.com
Dépôt légal : juin 2025
Si vous êtes résolus à cuisiner poissons et fruits de mer, il vous faut vous munir des ustensiles nécessaires pour cuisiner « dans les règles de l’art » et pour vous faciliter la tâche. Il n’y a rien de pire que de se lancer dans une recette et de ne pas avoir le matériel qui permettrait de la réussir.
J’ai trouvé utile d’établir une liste d’ustensiles qui me paraissent nécessaires quand on se plonge dans la cuisine de poisson. Une bonne partie de ce matériel se trouve sans doute déjà dans votre cuisine, mais une autre est propre à la cuisine des produits de la mer. N’achetez jamais en dessous de vos moyens : en cuisine, le matériel bon marché ne l’est jamais vraiment.
• Un bon set de casseroles de toutes tailles, de préférence avec des manches qui supportent la chaleur du four et des plaques de cuisson. Antiadhésives, c’est mieux.
• Un bon set de couteaux aux lames solides. Avant l’achat, prenez-les en main et assurezvous que l’équilibre et le poids vous conviennent. Par ailleurs, achetez un aiguisoir à couteaux et maintenez vos lames bien aiguisées sous peine de charcuter votre beau poisson qui méritait une belle découpe soignée.
• Un robot de cuisine et/ou un blender, un mixeur plongeant ainsi qu’un batteur électrique.
• Quelques planches à découper, solides et de bonne taille. Réservez-en une pour le poisson uniquement.
• Une série de boîtes en plastique avec couvercles (boîtes de glaces et récipients à emporter recyclés).
• Un set de plaques gril et four robustes, de bonne facture, et de taille différente.
• Un set de bols de cuisine en acier inoxydable, un matériau plus solide que le verre ou la céramique et qui permet de contrôler la température.
• Un set de balances de cuisine électroniques et un set de cuillères doseuses.
• Un set de ciseaux de cuisine solides et de bonne qualité, idéals pour faciliter la découpe de nageoires.
• Une râpe à zesteur Microplane, utile pour râper finement les zestes d’agrumes notamment.
• Une spatule en silicone résistante à la chaleur et des cuillères en bois.
• Le matériel de cuisine habituel spatule, écumoire, grande cuillère en métal, louche, pince de cuisine, presse-purée, fouet, et pour la cuisine du poisson une pince à désarêter.
• Poches à douille (pâtisserie) et douilles.
• Papier cuisson qui n’attache pas ou papier en silicone.
• Gants jetables pour les tâches odorantes et pour l’encre de céphalopode !
1. On découpe toutes les nageoires à l’aide de ciseaux de cuisine.
2. Après avoir positionné la tête du poisson vers soi, on incise le long de la colonne vertébrale, de la queue à la tête.
3. On incise le tour du cou et de la cage thoracique.
4. On glisse la lame le long de l’arête centrale pour lever le filet.
5. On dégage avec minutie l’extrémité du filet pour le séparer de la queue.
6. On lève le bas du filet, où les viscères se trouvaient, vers la cage thoracique.
7. Une fois le poisson retourné, on contourne avec soin la cage thoracique.
8. Le filet est levé.
9. Attention, on peut inciser autour de la cage thoracique chez certains poissons, comme le bar, mais chez d’autres poissons, comme le maquereau, il faudra la traverser.
10. On répète les opérations précédentes sur l’autre face du poisson.
11. La quantité d’arêtes diffère selon l’espèce mais elles se situent toujours le long et au centre du filet. On retire toujours les arêtes dans le
sens de leur pousse pour ne pas abîmer la chair.
12. Pour peler le filet, on tient fermement le bout de la queue puis on place la lame sous la chair, mais bien au-dessus de la peau, et on glisse la lame légèrement inclinée.
13. On retourne toujours le filet au milieu du pelage pour s’assurer qu’on ne traverse pas la chair. L’objectif est d’obtenir une peau complètement dépouillée de chair.
Barbue au four « façon T-bone »
Sauce à la moutarde et aux échalotes, gratin de céleri-rave et anchois
Vol-au-vent aux moules
Fenouil au cidre, crème de moutarde à la pomme, salade de chou rouge et fenouil
Choux farcis au crabe
Mayonnaise au crabe
Pommes de terre farcies au crabe et à l’asperge
Sauce au beurre et basilic
Cigares de merlu au four
Farcis aux oignons et raisins secs, yaourt au safran
Tartelettes de lingue et lard
Sauge et oignons, choux de Bruxelles et marrons grillés
Noix de Saint-Jacques en papillote
Pommes de terre et poivrons rouges rôtis, sauce au pain à la noisette et au cumin
POn enfourne
our beaucoup, le poisson cuit au four dans de l’aluminium ou du papier cuisson a été synonyme d’initiation aux produits de la mer, il y a pourtant tellement d’autres manières de le cuisiner au four. C’est une merveilleuse façon de faire cuire le poisson en douceur. La chaleur enveloppe le poisson uniformément et elle est moins intense qu’avec d’autres méthodes. L’humidité se crée d’elle-même et le poisson est cuit à la vapeur au fur et à mesure que la chaleur augmente. Cependant, on prendra soin de préparer des portions de poisson assez épaisses, sur l’os de préférence, les filets fins ayant tendance à cuire trop rapidement et à s’assécher. Déposé sur un lit de légumes, le poisson crée sa propre sauce et il ne nous reste plus qu’à y ajouter un peu de beurre battu pour la touche finale.
Pour réussir une cuisson au four, il est intéressant d’investir dans une bonne poêle en fonte. Le matériel utilisé ne doit pas attacher lorsqu’il est placé au four, sous peine de perdre le précieux jus de cuisson.
Variantes : turbot, barbue, flet, Eopsetta jordani
Pour 4 personnes
175 g de beurre
Quelques filets d’huile d’olive
20 petites échalotes entières, épluchées
2 c. à s. de sucre semoule (extrafin)
6 gousses d’ail finement hachées
4 brins de thym
4 feuilles de laurier
100 ml de vinaigre de vin rouge
500 ml d’un vin rouge qui a du corps
500 ml de bouillon de poisson ou de poulet
50 g de champignons shiitake déshydratés
400 g de pleurotes en huître
1 grande plie (d’environ 1 kg) filetée
1 bar (d’environ 1,5 kg) fileté
200 g de petits pois (frais ou congelés)
3 c. à s. de persil plat haché
Pommes de terre nouvelles cuites à l’eau, en accompagnement
Échalotes rôties, petits pois et pleurotes en huître
La plie et le bar font la paire idéale et sont ici accompagnés d’une sauce généreuse, faisant de ce plat un succès assuré. Pour cette recette, il est important de s’assurer que le bouillon ait bien réduit et qu’il soit parfaitement assaisonné avant d’ajouter le poisson et de faire mijoter la sauce, alors : douceur et tendresse, je vous prie !
Pour la préparation du bouillon, mettez à chauffer une grande et large poêle puis ajoutez 75 g de beurre avec un filet d’huile d’olive. Lorsque le beurre a fondu, incorporez les échalotes et laissez cuire 6 minutes. Ajoutez ensuite le sucre et laissez caraméliser afin que les échalotes prennent une belle couleur dorée. Ajoutez l’ail, le thym, le laurier et le vinaigre de vin. Laissez le liquide frémir et réduire presque entièrement avant de verser le vin rouge. Laissez ensuite mijoter jusqu’à réduction de moitié. Versez à présent le bouillon de poisson ou de poulet, les champignons déshydratés et portez à ébullition. Retirez toutes les impuretés de la surface du bouillon et laissez mijoter 5 minutes de plus.
Faites maintenant revenir les pleurotes en huître à la poêle dans un peu d’huile puis ajoutez-les au bouillon.
Pour la cuisson du poisson, immergez les portions de plie et de bar dans le bouillon de vin puis couvrez d’aluminium et faites cuire à feu doux pendant 6 minutes. Retirez l’aluminium puis retournez le poisson délicatement avant d’ajouter les petits pois et le persil. Laissez cuire 2 minutes puis retirez du feu.
Versez soigneusement le bouillon dans une casserole puis mettez-la à chauffer à feu moyen afin d’ajouter au fouet les 100 g de beurre restants, découpés en morceaux au préalable. Versez le bouillon sur e poisson et servez. Ce plat s’accompagne parfaitement de pommes de terre au beurre, cuites à l’eau.
Variantes : maquereau, mulet cabot, bar, loup
24 croquettes pour 6 personnes
4 rougets de 300-400 g chacun, filetés, pelés et désarêtés (garder toutes les arêtes, les foies et les chutes de découpe)
1 c. à s. d’huile d’olive
150 g de beurre
2 échalotes bananes finement ciselées
4 gousses d’ail hachées
100 g de poivrons rouges grillés au charbon, conservés dans une saumure au vinaigre, coupés en dés
½ c. à c. de poudre de mélange d’épices chili moulu
2 c. à c. de beurre de cacahuètes avec éclats
120 g de farine de blé
2 œufs battus
100 g de chapelure
Huile de tournesol pour faire frire
Sel marin et poivre fraîchement moulu
Pour le bouillon de poisson
Arêtes, foies et chutes de découpe des rougets
Un filet d’huile d’olive
200 g de vin blanc sec
600 ml d’eau
(suite au verso)
Ces boulettes de rouget aux saveurs épicées sont délicieuses. Le goût du rouget est unique et, cuisiné de cette manière, à savoir en utilisant les arêtes et les abats dans le bouillon, et la chair dans les croquettes, révèle à quel point cette variété de poisson se prête à de nombreuses recettes. En fait, il n’y a pas beaucoup de poissons comparables au rouget, il est unique en son genre.
Préparez d’abord un bouillon de poisson simple avec les arêtes du rouget. Découpez les arêtes et les foies puis faites chauffer l’huile d’olive dans une grande poêle à frire sur feu moyen. Lorsque l’huile est chaude, ajoutez les arêtes et les foies des rougets et faites revenir pendant 5 à 6 minutes jusqu’à ce qu’ils soient cuits et dorés. Déglacez la poêle avec du vin blanc et couvrez avec l’eau. Laissez mijoter pendant 20 minutes. Retirez toutes les impuretés de la surface du bouillon puis filtrez-le au tamis au-dessus d’une casserole puis gardez au chaud.
Faites chauffer une autre casserole à feu moyen et ajoutez l’huile d’olive et le beurre. Lorsque le beurre commence à frémir, ajoutez les échalotes, l’ail et les poivrons rouges puis laissez suer pendant 5 minutes, en remuant de temps en temps. Versez la poudre chili, le beurre de cacahuètes et la farine puis laissez cuire 2 minutes de plus. Mesurez 450 ml de bouillon de poisson afin de l’incorporer dans le mélange de légumes en 4 fois, en laissant mijoter 1 minute entre chaque. Salez et poivrez. Découpez les filets de rouget en tranches puis en dés d’environ 1 cm puis incorporez-les dans la sauce. Retirez du feu puis transvasez dans un plat en étalant le mélange pour laisser refroidir. Une fois froid, placez au frais afin qu’il se raffermisse, 1 heure tout au plus.
Pour la préparation du confit de tomates, versez tous les ingrédients, à l’exception du sucre et des olives, dans une casserole à fond épais, et portez à ébullition. Laissez mijoter doucement, sans couvrir, pendant 30 minutes. Ajoutez le sucre et laissez cuire 30 minutes de plus afin que la sauce épaississe. Passez au tamis au-dessus d’un bol et ajoutez les olives noires en tranches puis laissez refroidir. Ce confit de tomates se garde au réfrigérateur dans un récipient stérilisé pendant deux semaines.
(suite au verso)
ASTUCE On peut préparer cette recette au préalable et congeler les croquettes avant de les paner. Le confit se prépare aussi très bien à l’avance. Il se garde bien au réfrigérateur et on peut également le congeler.
Barbue séchée à la betterave Soupe froide à l’oseille et au cresson, crème de raifort
Variantes :
lotte, Eopsetta jordani, grondin-volant
Entrée pour 4 personnes
500 g de filets épais provenant d’une barbue de 2 kg, pelés
Huile d’olive extra-vierge, pour la fin
Le zeste d’1 citron, pour la fin
Pour le séchage
500 g de betteraves, pelées et coupées en cubes de 3 cm
2 c. à c. de graines de fenouil
Un petit bouquet d’estragon, les feuilles seulement
100 g de sucre semoule (extrafin)
100 g de sel marin
Pour la soupe au cresson
Huile d’olive de cuisine
1 petit oignon émincé
1 gousse d’ail, pelée, germes verts retirés, émincée en rondelles
1 grosse pomme de terre, épluchée et émincée en fines rondelles
Environ 500 ml de bouillon de légumes
Un gros bouquet de cresson, les feuilles seulement
2 poignées d’oseille, feuilles cueillies
Sel marin et poivre noir fraîchement moulu
Pour la crème de raifort
100 ml de crème épaisse
100 ml de crème fraîche
2 c. à c. de crème de raifort de bonne qualité
Le zeste d’1 citron
1 c. à s. de menthe hachée
La barbue est un poisson idéal pour le séchage grâce à sa chair tendre qui permet l’imprégnation des saveurs ainsi que, dans le cas présent, de la couleur. (Toutefois, le séchage à la betterave peut s’avérer être une entreprise salissante si on ne prend pas garde !) La soupe de cresson révèle également une couleur éclatante et je raffole de sa saveur poivrée. Dans cette recette, j’ai ajouté une touche d’oseille à la saveur citronnée et acidulée, s’alliant parfaitement avec le cresson. Servi frais, ce plat est très rafraîchissant et fonctionne très bien seul.
N.B. Il vous faudra faire sécher la barbue à l’avance.
Vérifiez que la barbue ne contient pas d’arêtes et taillez-la si nécessaire.
Préparez à présent le séchage. Placez les betteraves, les graines de fenouil, l’estragon, le sucre et le sel dans un robot de cuisine et mixez afin d’obtenir une texture lisse. Déposez la barbue dans un plat assez grand pour contenir le tout et versez le mélange de séchage sur le poisson en le recouvrant complètement. Couvrez avec un film alimentaire ou bien placez le poisson dans un contenant en plastique réutilisable, avec couvercle. Laissez sécher au réfrigérateur pendant 6 heures. Rincez le poisson et tapotez le poisson à l’aide de papier absorbant pour le sécher. À cette étape, votre barbue est prête à la dégustation.
Pour réaliser la soupe, faites chauffer un beau filet d’huile d’olive dans une casserole de taille moyenne et laissez cuire l’oignon et l’ail pendant 1 minute, sans laisser dorer. Ajoutez les rondelles de pomme de terre puis versez assez de bouillon de légumes pour les recouvrir. Laissez mijoter pendant environ 10 minutes jusqu’à ce que les pommes de terre soient cuites puis transvasez le contenu de la casserole dans un blender.
Placez une poêle à frire sur feu moyen et versez un peu d’huile d’olive. Ajoutez à présent le cresson et l’oseille puis faites revenir brièvement jusqu’à ce que les légumes soient cuits à point. Transvasez le cresson et l’oseille dans un blender et mixez pendant 3 minutes ou jusqu’à obtention d’une texture lisse. Salez puis goûtez. Mettez la soupe à refroidir en la plaçant sur de la glace/glaçons afin de conserver sa couleur verte éclatante.
Pour la crème de raifort, battez la crème et la crème fraîche jusqu’à ce que le mélange gonfle légèrement puis incorporez le raifort, le zeste de citron et la menthe. Goûtez et assaisonnez davantage, ou ajoutez un peu plus de raifort, si vous le souhaitez.
Émincez le poisson en rondelles et placez-les dans un plat. Préparez 4 bols à soupe dans lesquels vous pouvez répartir la soupe équitablement. Versez un filet d’huile d’olive et saupoudrez de zeste de citron. Servez immédiatement, la crème de raifort en accompagnement.
Guides Rivages
Plus de 600 lieux de week−end et autant d’émotions à partager
Le retour du Guide des hôtels et maisons d’hôtes de charme en France, avec une nouvelle édition totalement revue !
Après une interruption qui eut pour origine la crise Covid, nous avons repris nos visites sur le terrain au printemps 2023 avec pour objectif de revisiter la presque totalité de nos sélections, car nous nous doutions qu’en 3 ans beaucoup de choses auraient changé dans les hôtels et les maisons d’hôtes.
7 mai 2025
14 × 20 cm
640 pages 24,90 €
ISBN :
Une nouvelle édition allégée : Des établissements ont fermé, d’autres ont démérité, d’autres ne rentrent plus dans nos critères car nous avons décidé à l’occasion de cette nouvelle édition de resserrer nos sélections pour réaliser un guide encore plus sélectif, moins lourd et moins volumineux, plus facile à transporter avec soi.
Une sélection ultrarigoureuse d’adresses de charme : des lieux qui ont une âme, avec une décoration aboutie, qu’elle soit simple ou très travaillée, de beaux paysages, un accueil généreux, des bons produits servis à table et de vraies valeurs écologiques… Nous voyons avec plaisir se développer des maisons d’hôtes et des hôtels de petite capacité bien dans cet esprit, de nouvelles structures à taille humaine, et qui pratiquent encore des tarifs raisonnables.
En sélectionnant les meilleurs d’entre eux, nous sommes pleinement dans notre rôle de découvreurs de pépites.
• La phrase qui revient le plus souvent lors de nos visites dans nos établissements sélectionnés : « Les gens qui viennent avec votre guide nous disent qu’ils ne sont jamais déçus ».
• Basé sur 35 années de travail sur le terrain, Le Guide des Hôtels et Maisons d’hôtes de charme en France est un ouvrage essentiel au rayon « Tourisme » en librairie.
• Le guide unique de référence des hébergements de charme en France avec plus de 600 adresses dont 52 nouveautés.
• Plus qu’un simple guide d’hébergement, une véritable bible pour organiser ses week-ends ou ses vacances avec la recommandation de lieux ou d’événements touristiques à proximité de chaque établissement sélectionné.
• Un livre-objet, élégant, richement illustré et qui associe chaque établissement à de nombreuses idées de week-end.
• 1 page consacrée à chaque adresse avec 2 photos, Cartographie : 4 doubles pages, 1 sommaire classé par régions et localités.
Édition amplement revue et grandement augmentée
Harry Bellet
0 % des œuvres du Metropolitan Museum of Art de New York sont des faux – c’est du moins l’opinion de son ancien directeur, Thomas Hoving. Après enquête, on se demande s’il n’est pas en deçà de la vérité.
Car la pratique date de l’Antiquité : un siècle avant notre ère, le Grec Pasitélès vendait aux Romains des statues vieilles de quatre cents ans, qu’il avait faites la veille… Michel-Ange, dans sa jeunesse, avait la même coupable pratique. Coupable, mais admirable : l’artiste raté, mais faussaire “génial”, qui réussit à tromper savants et connaisseurs, passe pour un héros, à la manière d’un Arsène Lupin.
Treize scandales célèbres sont racontés dans cet ouvrage délicieux, tantôt comiques, souvent pathétiques, parfois tragiques. Ces affaires sont analysées pour lutter contre deux idées : non, il n’existe pas de “génie” du faux (sauf ceux qui n’ont pas été attrapés) ; oui, il y en a partout, et ils sont très difficilement détectables.
Cette édition est à la fois revue et complétée, pour les histoires déjà présentes dans le premier volume, et augmentée de cinq nouvelles histoires de brillants faussaires : Jean-Charles Millet, Guy Ribes, Éric Piedoie Le Tiec, André Mailefert et Jean Lupu, et Giovanni Ruffini.
Harry Bellet a étudié l’histoire de l’art avant de travailler pour le Centre Pompidou et la fondation Maeght à Saint-Paul-de-Vence. Depuis 1998, il est journaliste au service culturel du Monde. Il a publié plusieurs ouvrages, notamment trois romans policiers et deux romans historiques.
Points forts
• Treize scandales célèbres (dont cinq nouveaux) racontés par l’auteur des Aventures extravagantes de Jean Jambecreuse.
• Un ouvrage sur un sujet qui fascine, dont la première édition s’est vendue à près de 6 000 exemplaires depuis parution.
• Des histoires épiques et rocambolesques, qui ouvrent une fenêtre passionnante sur un phénomène répandu et brûlant d’actualité.
• Harry Bellet, Les Aventures extravagantes de Jean Jambecreuse, artiste et bourgeois de Bâle (Actes Sud, 2013 ; “Babel”, 2018) : 7 700 exemplaires vendus.
• Faussaires illustres (Actes Sud, 2018) : 6 000 exemplaires vendus.
Mots clés
• Marché de l’art / histoire de l’art / faussaire / scandale / muséologie / collections d’art
Guy Ribes, le tonton flingueur
Il y a des gens qui ne débutent pas dans la vie comme le commun des mortels. Ainsi, Guy Ribes est né le 17 juillet 1948 à Riorges, riante cité près de Roanne où ses parents tiennent un bordel, à l’enseigne de l’Hôtel du Cheval-Blanc, et un cinéma. On devine dans lequel des deux établissements le petit Guy a vu le jour… Naître dans un bobinard n’est sans doute pas le traumatisme qu’imaginent ceux venus au monde à Neuilly, Auteuil ou Passy, lesquels sont devenus par la suite et pour leur malheur ses principaux clients : dans ses mémoires – où, selon l’un des enquêteurs qui mettra fin bien plus tard à sa carrière de faussaire et est interrogé par le réalisateur Jean-Luc Léon pour le documentaire qu’il a consacré à Ribes en 2016, Un vrai faussaire –, “au moins 5% de ce qu’il dit est vrai” (nous voilà prévenus). Il raconte que les pensionnaires du lieu, entre deux clients, prenaient grand soin du poupon qu’il était.
provisoire - Diffusion
Une sélection de dessins de Philippe Katerine, pour aborder des questions et des problématiques intimes ou contemporaines.
Philippe Katerine
« Une semaine durant en février 2024, j’ai habité une petite maison face à l’océan, seul avec ma chienne Zouzou. J’avais ma gomme, mes crayons de bois, mes feutres et une centaine de feuilles format raisin. J’ai revisité mes anciens dessins qui me revenaient en tête et laissé courir le fil de ma pensée, ouvrant d’autres voies… Puis, je n’ai sélectionné pour ce livre que les dessins qui me paraissaient "mignonistes", répondant à cette définition : des sujets graves, angoissants, abordés par leurs flancs les plus accueillants et mignons. La mort, l’isolement, le dérèglement climatique, la violence, la maladie, la sexualité contrariée sont entre autres visités. Dessiner, pour moi, c’est se soulager d’un poids et j’espère que regarder ce livre le sera aussi pour vous. »
EN LIBRAIRIE
EN MAI 2025
PPV : 21,90 €
EAN : 9782330207564
Broché • Impression 3 couleurs • 116 pages
• 23,5 x 32 cm
Beau livre
Tout public
Dessin
Artiste
Réflexion
Environ 80 dessins d’un artiste hors-normes, diplômé des Beaux-Arts de Nantes, devenu un chanteur-compositeur incontournable de la scène française, mais aussi un danseur, un acteur, un chroniqueur sur France Inter, et depuis les J.O., un bonhomme bleu nu et pacifiste…
Dans ce très bel album grand format où le talent du dessinateur de Philippe Katerine en surprendra plus d’un, l’artiste nous invite à rire bien sûr, mais aussi à réfléchir à des questions métaphysiques ou contemporaines ainsi qu’à une introspection intime singulière.
Philippe Katerine sort en 1991 son premier album, puis s’ensuit le succès de l’album Robots après tout qui le fait connaître au grand public et impose sa personnalité singulière d’artiste ultra-pop et dandy. Tour à tour compositeur de musiques de films, réalisateur (Peau de cochon, son autobiographie, sort en 2003), acteur (notamment chez les frères Larrieu), il publie ensuite romans graphiques (Doublez votre mémoire. Journal graphique, Denoël, 2007) et livres-CD pour enfants avec Julien Baer, dont Le Pirannosaure (hélium, 2021).
Chez hélium et pour tout public, il a publié en 2017 Ce que je sais de l’amour, ce que je sais de la mort, dont le spectacle éponyme a tourné depuis régulièrement à la Maison de la poésie et dans divers salons du livres, puis le journal polymorphe Mignonisme (2022).
Un ouvrage qui paraîtra au démarrage, en avril, de la tournée du chanteur dans les Zéniths de France (Rouen, Bordeaux, Toulouse, Lyon, Poitiers, Nantes, Rennes, Lille, Paris) puis dans les festivals d'été.
Des expositions et installations déjà prévues à travers le monde ! Les dessins seront exposés au château Crémât à Nice du 07/02 au 31/05, lors du festival Fiesta à Lille du 26/04 au 15/06 et à Bruxelles du 05/06 au 30/10. Quant aux Messieurs roses gonflables, ils seront installés sur la façade de la Voix du Nord à Lille en mai; à Paris lors de la Nuit Blanche le 07/06, à Boston du 15/01 au 30/03, à Tokyo en mars et à Bruxelles du 05/06 au 30/10.
Un artiste qui a pris une place particulière dans le cœur des Français, revendiquant une virilité douce et une grande tolérance.
Pour nous contacter : 01 55 42 63 00 par mail : info@helium-editions.fr helium-éditions.fr Retrouvez-nous sur Facebook et Instagram
Philippe Katerine signe un nouvel opus faisant suite à son journal Doublez votre mémoire (Denoël) aujourd’hui en poche.
REV EN MAI 2025
PPV : 24,90 €
EAN : 9782330168919
Relié carton à cru • 208 pages • 15 x 21 cm
Livre d'artiste
Tout public
Philippe Katerine
Sculpture Poésie
Journal
« Bien sûr, il y a la fonte des glaces, la décrépitude, la trahison, l’agonie. Bien sûr, il y a la mort. Mais le mignonisme est là, en cherchant bien, à portée de main, pour conjurer le sort et aborder ces rivages incertains plus apaisé. Le mignonisme est là dans cet autoportrait à la glace… et au fil de ces pages.
Le mignonisme est là pour rendre supportable le pire. Il suffit d’ouvrir les yeux : on trouve toujours quelque chose de mignon quelque part. C’est une question d’optique. »
Né du confinement, Mignonisme est un journal croisant textes manuscrits, installations photographiées, peintures, collages et dessins composés par Philippe Katerine avec tout ce qu’il avait sous la main : des jouets d’enfants, des papiers découpés ou encore... de l’huile d’olive.
Face à un monde qui s’essouffle et aux tragédies révélées par les épidémies et les catastrophes climatiques, l’artiste recourt à une langue poétique et à des images singulières, et érige ainsi une ode essentielle à la douceur, à la liberté et à l’imaginaire.
S’exprimant de façon toujours inattendue et dans de multiplies domaines (de la danse à la sculpture en passant par la musique), Philippe Katerine a une place particulière sur la scène française, au cinéma et dans le cœur des Français.
Philippe Katerine sort en 1991 son premier album, puis s’ensuit le succès de l’album Robots après tout qui le fait connaître au grand public et impose sa personnalité singulière d’artiste ultra-pop et dandy. Tour à tour compositeur de musiques de films, réalisateur (Peau de cochon, son autobiographie, sort en 2003), acteur (notamment chez les frères Larrieu), il publie ensuite romans graphiques (Doublez votre mémoire. Journal graphique, Denoël, 2007) et livres-CD pour enfants avec Julien Baer, dont Le Pirannosaure (hélium, 2021).
Chez hélium et pour tout public, il a publié en 2017 Ce que je sais de l’amour, ce que je sais de la mort, dont le spectacle éponyme a tourné depuis régulièrement à la Maison de la poésie et dans divers salons du livres.
Un livre qui fait du bien au moral et met plus de mignon dans nos vies !
Remis en vente au démarrage, en avril, de la tournée du chanteur dans les Zéniths de France puis dans les festivals d'été.
Des expositions et installations prévues à travers le monde ! Les dessins seront exposés à Nice du 07/02 au 31/05, à Lille du 26/04 au 15/06 et à Bruxelles du 05/06 au 30/10. Quant aux Messieurs roses gonflables, ils seront installés sur la façade de la Voix du Nord à Lille en mai, à Paris lors de la Nuit Blanche, à Boston du 15/01 au 30/03, à Tokyo en mars et à Bruxelles du 05/06 au 30/10.
Ce journal d’artiste polymorphe a été un succès inattendu au rayon BeauxLivres des librairies et continue à se vendre régulièrement depuis la grande exposition au Bon Marché dont il a été le point de départ..
Pour nous contacter : 01 55 42 63 00 par mail : info@helium-editions.fr helium-éditions.fr Retrouvez-nous sur Facebook et Instagram
Art contemporain
Livre d’entretiens avec l’artiste
8, rue du Docteur Proust 28120 Illiers‐Combray t. 06 09 47 12 62
Un trait, c’est magique est une suite d’entretiens réalisés par Kristell Loquet avec Christian Lhopital entre 2018 et 2021. Le projet de livre imaginé avec Christian Lhopital sous forme de différents entretiens est d’amener l’artiste à expliciter sa pratique du dessin, et à révéler quelques‐uns de ses tours de main. Le travail de Christian Lhopital paraît animé par la conviction profonde que le dessin recèle un champ infini de possibles et qu’en choisissant de l’exprimer selon de multiples procédés techniques (crayon, aquarelle, collage, pierre noire, lavis d’encre, acrylique, recouvrements), celui‐ci permet les visions les plus personnelles, au confluent de l’intime et d’un questionnement universel sur la condition humaine.
L’AUTEUR
Né en 1953 à Lyon, Christian Lhopital est un artiste contemporain qui élabore une œuvre fondée essentiellement sur la pratique du dessin, qu’il soit couché sur papier, sur toile ou déployé sur de larges surfaces murales (wall drawings). Diplômé des Beaux‐Arts de Lyon en 1976, Christian Lhopital a montré son travail dans de nombreuses institutions, comme au Mamco de Genève (2003), au MAC de Lyon (2008), à la Biennale de Lyon (2011), au MAMC de Saint‐Étienne (2013), au CRAC de Montbéliard (2020), à Topographie de l’art (2022), etc. Il fait naître de ses com‐positions fluides et complexes un univers foisonnant et poétique, marqué par l’enfance et ses figures récurrentes.
Art contemporain
Poésie contemporaine
Livre d’entretiens avec l’artiste
8, rue du Docteur Proust 28120 Illiers‐Combray
t. 06 09 47 12 62
La vie elle est comme ça est une suite d’entretiens réalisés par Kristell Loquet avec Pierre Tilman entre 2018 et 2022. Les poètes, les artistes tels que Pierre Tilman sont des Îles flottantes, des territoires autonomes, isolés, entourés d’immen‐sité, mais reliés en permanence aux grands courants, aux flux d’énergie et d’esprit. La question qui se pose à eux depuis toujours, et encore plus aujourd’hui, est : qu’est‐ce que le réel ? Comment l’art et la poésie peuvent‐ils rendre compte de la vérité et du mensonge ? Comment ne pas perdre pied dans les flots sans fond des mots et des images ?
Né en 1944 en Provence, Pierre Tilman est poète, artiste plasticien et critique d’art (il a écrit notamment sur des artistes tels que Peter Klasen, Erró, Jacques Monory ouRobert Filliou). Il vit et travaille à Sète, sa ville d’adoption depuis un quart de siècle. La poésie est sa maison. Le langage est son terrain d’expérimentation, de jeu, de vie. Pour lui, le langage n’est pas seulement charpenté de mots, de syllabes et de consonnes, il est aussi constitué de gestes, de formes, de couleurs. Il fait physiquement danser les phrases le long de lignes légères, multicolorées et flottantes. Il a présenté de nombreuses expositions personnelles dans des galeries, des musées et des centres d’art à Paris, Toulon, La Seyne‐sur‐Mer, Saint‐Fons, Montbéliard, Cavaillon, Avignon, Saint‐Paul‐de‐Vence.
NOUS AVONS TOUS DES HISTOIRES À SURMONTER, détail, figurines, paillettes, crayons, bois, 30,5 x 50,3 cm, 2019
L'OMBRE DE MON AMOUR, verre, tabouret en plastique, lettres en papier calque, 50 x 120 x 70 cm, 2017
• 25,5 x 33 cm
• 600 pages
• 700 illustrations
• 95 €
• Relié avc jacquette
• ISBN FR 9789462303966 – ISBN
Michel Draguet - Nathalie de Mérode
Mémoires marocaines
Des hommes et des armes
Après avoir exploré l’univers des femmes berbères à partir de leurs parures et de leurs bijoux, le présent ouvrage s’attache à celui des hommes à travers leurs armes. Ces véritables pièces ornementales rendent compte d’une tradition millénaire d’autant plus riche qu’elle s’est montrée perméable aux influences culturelles qui ont traversé un vaste territoire, âprement disputé tout au long de l’histoire. Si le poignard et le fusil marocains participent d’une typologie qui a suivi l’arabisation de sa culture, ils restent tributaires d’une ornementation qui en souligne le caractère original, souvent enraciné dans la culture berbère. Ouverts à l’islamisation, les Berbères marocains ont cependant été plus réfractaires à se fondre dans la civilisation arabe tout en empruntant nombre de ses caractéristiques. D’appropriation en assimilation, ils ont donné naissance à une culture riche sans perdre les fondements d’une civilisation remontant à l’époque où le Sahara était encore verdoyant.
À travers la collection d’armes réunie par Anne-Marie et Nathalie Gillion Crowet, cette histoire se recompose sans cesse pour entamer un dialogue avec son pendant féminin. D’un univers à l’autre, des passerelles témoignent de la permanence d’une culture. La virtuosité des artisans musulmans et juifs a atteint avec les poignards une maîtrise qui tranche avec la sobriété du vêtement dans lequel Delacroix, en visite au Maroc, avait senti la survivance de la « calme grandeur et de la noble simplicité » de l’antique.
Cover TBC
Fonds Mercator S.A.
Rue du Midi 2 - 1000 Bruxelles (Belgique) Tél. +32 (0)2 5482535 / Fax +32 (0)2 5021618
pv@fondsmercator.be
Barthes reset
Joan Fontcuberta
Traduit de l’espagnol par Matthieu Bameule
L’oeil et l’index Barthes reset
Joan Fontcuberta (b. 1955, Barcelona) is an internationally renowned Catalan photographer, theoretician, and editor. His publications include Herbarium (1985), Dr. Ameisenhaufen’s Fauna (1988), El beso de Judas: fotografía y verdad (1997), Landscapes Without Memory (2005), The Photography of Nature & The Nature of Photography (2013), and Pandora’s Camera (2014). In 2013 he was awarded the Hasselblad International Award in Photography, and his work is included in major collections such as MoMA, New York; the Metropolitan Museum of Art, New York; Art Institute of Chicago; Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofía, Madrid; Centre Pompidou, Paris; and MACBA, Barcelona.
e geste de pointer est l’incarnation parfaite du rôle de la photographie comme document : une injonction à regarder ceci. Dans cet essai textuel et visuel, l’artiste Joan Fontcuberta prend l’index comme point de départ d’une réflexion approfondie et irrévérencieuse, teintée d’humour, sur la relation de la photographie au réel. Il réfute, tout en s’en inspirant, la suggestion de Roland Barthes selon laquelle chaque photographie nous dit “ça a été”.
L’appareil photo est-il le témoin d’une réalité ou d’une performance, comme le montrent les images reproduites du journal mexicain de faits divers Alerta! (actif dans les années 1960 et 1980), où figurent un doigt pointé ? Ces questions existentielles sont aujourd’hui amplifiées par l’émergénérative et prolongent la réflexion de Joan Fontcuberta entamée avec le Manifeste pour une post-photographie, publié aux éditions Actes Sud en 2022.
Joan Fontcuberta (né en 1955 à Barcelone) est l’un des photographes et théoriciens de l’image espagnols les plus connus au niveau international.
L’APPAREIL PHOTO EST-IL LE TÉMOIN D’UNE RÉALITÉ OU D’UNE PERFORMANCE ?
Repères
Points forts
• Manifeste pour une post-photographie, 2022 : 2 750 exemplaires vendus.
• Joan Fontcuberta, “Photo Poche”, no 120, 2008 : 3 100 exemplaires vendus.
• Miracles et Cie, 2005 : 1 388 exemplaires vendus.
• Le Baiser de Judas. Photographie et vérité, 1996 : 1 586 exemplaires vendus.
Actualité
• Exposition à la librairie du Méjan aux Rencontres d’Arles du 7 juillet au 5 octobre 2025.
Mots clés
• Post-photographie / Roland Barthes / ia générative / “ça a été” / index
Visuel provisoire - Diffusion
Début 2013, au cours de mes interventions au musée Nicéphore Niépce de Chalon-sur-Saône, en fouillant dans les collections, je suis tombé sur un ensemble de trois cents photographies originales provenant du catalogue d’Alerta!, acquis par le directeur de l’institution de l’époque, François Cheval, à la suite d’une visite au Mexique. J’ai demandé une copie numérique des images et, pendant un certain temps, elles ont nourri mon imaginaire pour alimenter un nouveau projet devant s’intituler “Sangre y Semen” (“Sang et Sperme”). De la même manière que dans la chambre noire on effectuait des virages or, sépia ou sélénium, je me proposais d’utiliser des reproductions de ces scènes truculentes pour réaliser des virages au sang et au sperme, des fluides à la signification évidente et dont les composants chimiques (fer, magnésium, zinc potassium, calcium, etc.) ne manqueraient certainement pas de réagir avec les résidus de sels d’argent.
Un détail intéressant concernant ces photographies originales destinées à être imprimées était qu’elles conservaient les marques de couleur rouge ou bleue des indications de coupe que les rédacteurs passaient aux graphistes pour la mise en page. En outre, sur le verso de l’image figuraient des inscriptions précieuses, avec des informations sur le contenu de l’image et incluant souvent sa légende, écrite dans un espagnol du Mexique fleuri et à la calligraphie rudimentaire. C’est alors que j’ai remarqué le modèle du doigt indicateur, mais je ne l’ai pas alors pris en considération. D’une part parce que l’échantillon n’était pas suffisamment représentatif, mais aussi parce que j’ai alors pensé que c’était la particularité de la sélection de François Cheval qui avait engendré la récurrence de ce motif.
Étrangers à tout cela, quelques années plus tard, la photographe Cristina de Middel avec l’éditeur et collectionneur Ramón Reverté ont découvert par hasard la totalité du fonds photographique d’Alerta!. Il était entre les mains d’une marchande de babioles du Centre des antiquaires de la Plaza del Ángel, à Mexico. Le fonds serait composé d’environ cinquante mille tirages. Pour en faire l’acquisition, Cristina et Ramón ont demandé la contribution d’un troisième partenaire, le critique et collectionneur Rafael Doctor, et se sont réparti la totalité du matériel équitablement par tirage au sort. . Cristina conserve sa part et celle de Rafa dans sa résidence au Brésil, à l’exception d’une centaine d’images qui ont enrichi la collection du Musée de l’université de Navarre à Pampelune. La part de Ramón, qui se trouve à Barcelone, m’a servi de matériel d’étude et de source d’inspiration.
Barthologie
À part ceux de Walter Benjamin, l’essai sur la photographie le plus cité de tous les temps est sans aucun doute La Chambre claire. Note sur la photographie1. Il s’agit du dernier livre publié par Roland Barthes de son vivant, en janvier 1980, après la mort de sa mère. Quelques semaines après, il sera renversé par une camionnette au cœur de Paris, le 25 février, à la suite d’un déjeuner avec un groupe d’intellectuels, auquel participait François Mitterrand. Sa mort survient un mois après cet accident, à l’hôpital ; il avait soixante-quatre ans. Ce livre, commandé par les Cahiers du cinéma, offre un texte plus intime et sentimental qu’académique, mais non moins constructif et stimulant ; Barthes s’y emploie à analyser le signifiant photographique à partir de la nécessité d’exprimer la douleur et la nostalgie que laissent le passage du temps et, avec lui, la certitude de la finitude. Entre regard poétique et réflexion philosophique, Barthes déploie des concepts clés, comme ceux de punctum et studium, qui, même s’ils semblent tirés des sortilèges de Harry Potter, ont dès lors enrichi sans conteste le patrimoine de la théorie photographique et ont orienté dans une large mesure la réflexion développée dans cet essai.
1. Il existe une bibliographie critique très fournie à ce sujet. Je distinguerais l’ouvrage de Geoffrey Batchen (éd.), Photography Degree Zero. Reflections on Roland Barthe’s Camera Lucida, mit Press, Cambridge/Londres, 2009. Il offre un aperçu très documenté de la conception de La Chambre claire et de ses répercussions. L’hypothèse avancée à la fin par Batchen est que ce texte doit être considéré avant tout comme une interprétation alternative de l’histoire de la photographie sous le prisme d’une “science du sujet”. Barthes refuse de se concentrer sur les maîtres et les chefs-d’œuvre pour inventer un nouveau modèle qui aborde une exploration de la photographie comme phénomène historique et comme expérience culturelle.
L’appareil photo est-il le témoin d’une réalité ou d’une performance ?
• Son exposition à Arles pendant les Rencontres cet été permettra d’organiser des interviews (Joan Fontcuberta parle français).
• Projet de grand entretien ou d’un événement public de ce type à la chapelle du Méjan pendant les Rencontres.
Radio / TV : France Culture – Arte
• Posts sur les réseaux sociaux (lien avec l’exposition aux Rencontres d’Arles).
The gesture of pointing is the perfect embodiment of photography’s function as a document: an injunction to look at this. In this book, artist Joan Fontcuberta takes the index finger as his point of departure for an insightful and irreverent consideration of photography’s relation to indexicality. He questions Roland Barthes’s suggestion that every photograph tells us ‘this has been’ (‘ça a été’), reckoning with the inconvenient multiplicity of thises in any given image – an existential issue only complicated by the emergence of post-photography and generative AI. His typically engaging and iconoclastic text sits between two visual essays drawing on the archives of a defunct Mexican tabloid, in which the pointing index finger forms a haunting and often humorous through-line.
Presse généraliste : Libération – Le Monde – Télérama – Le Nouvel Obs
Presse art : Art Press – Beaux Arts Magazine – Connaissance des arts – L’Œil – The Art Newspaper – Art absolument
Presse photo : Réponses Photo – Photo – L’Œil de la photographie – Fisheye – Compétence Photo
Presse culturelle : Transfuge – Les Inrockuptibles
Joan Fontcuberta Traduit de l’espagnol par Émilie Fernandez
Dans ce manifeste pour une post- photographie, avec sa lucidité et son irrévérence habituelles, Joan Fontcuberta nous dit que nous sommes homo photographicus, et pourtant des prossomateurs, des producteurs et des consommateurs d’images, et le cumul de ces circonstances a provoqué une avalanche iconique imparable et infinie. L’image n’est plus une médiation avec le monde, elle est son amalgame, pour ne pas dire sa matière première.
Il décrit les conditions d’apparition de la post-photographie, un nouvel ordre visuel marqué par trois facteurs : la profusion et la disponibilité des images (images numériques et logiciels de retouche comme Photoshop) ; leur immatérialité et leur transmissibilité (Internet) ; enfin, leur impact sur l’encyclopédisation du savoir et de la communication (réseaux sociaux). Ce faisant, il nous force à penser nos actions autour de l’image, en nous invitant à une réflexion philosophique sur notre expérience de vie numérique et sur le besoin qui en résulte de chercher d’autres approches du monde.
Si l’essor de la photographie a eu lieu dans un contexte intellectuel et spirituel précis (la culture technoscientifique, le positivisme, l’industrialisation), il convient de s’interroger sur le contexte actuel d’apparition de la post-photographie (la mondialisation, la virtualité, l’hyper-modernité).
L’excès et l’accès caractérisent la matière visuelle de cette nouvelle ère et nous incitent à reformuler les lois qui régissent nos relations à l’image.
Joan Fontcuberta nous donne l’occasion de mettre à jour une réflexion sur des questions qui touchent à la culture, à l’art, à la communication et, en somme, à la condition humaine elle-même. Ce “petit précis pour les nouveaux post-photographes” entérine la dématérialisation de l’image et de son auteur, et dissout les notions d’originalité et de propriété, de vérité et de mémoire.
Repères
Points forts
• Dans la série “Manifestes”, des textes courts pour de grandes idées, des indispensables pour participer aux débats de société.
• L’ère post-photographique se caractérise par la massification des images (on fait des photos de tout et tout le temps), de même que par leur circulation et leur disponibilité sur internet, la technologie numérique fait ainsi subir à la photographie une mutation profonde de ses valeurs sociales et fonctionnelles : ce qui intéresse désormais, ce n’est plus tant l’image comme résultat mais le geste photographique comme acte relationnel de communication, changeant le point de vue fonctionnel de la photo et sa nature-même.
Joan Fontcuberta, né à Barcelone en 1955, exerce dans le monde de la photographie une activité pluridisciplinaire : photographe plasticien, théoricien, critique, historien et enseignant, domaines dans lesquels il a publié de nombreux ouvrages. Diplômé en science de l’information, il a été professeur à l’université Pompeu Fabra de Barcelone et à la Harvard University. Il a reçu le titre de doctor honoris causa de la part l’université Paris-8.
Gérard Camy
La première grande biographie de Sam Peckinpah.
Marginal, réfractaire à l’idéologie hollywoodienne, Sam Peckinpah est l’un de ces francs-tireurs qui ont élargi et façonné l’histoire du cinéma, mais avec lesquels l’industrie cinématographique n’a jamais su comment composer. La conséquence est une chronique de frustrations, de batailles, de films terminés ou massacrés par d’autres, de projets qui n’ont jamais été réalisés. Peckinpah appartient résolument à une tradition de revendication et de dissidence qui fait de beaucoup de romanciers et cinéastes américains des rebelles, dressés contre l’injustice et les mythes mensongers ayant forgé la civilisation américaine. Son influence continue d’être considérable et ses œuvres, devenues des classiques du cinéma américain, d’être étudiées pour ce qu’elles disent de la violence du monde et de la complexité de l’âme humaine. “Faire des films, c’est tout. Rien d’autre ne compte”, aimait-il répéter au fil des quatorze films, surtout des westerns, qu’il a réalisés entre 1960 et 1984. Son cinéma est ancré dans la réalité culturelle, historique, sociale et politique des années 1960 et 1970, durant lesquelles la société américaine a connu l’une de ses crises les plus profondes. Mais s’il dénonce les aberrations du rêve américain, Peckinpah s’arrête souvent en chemin pour sacrifier à l’aventure désespérée et à l’illusion romantique, à l’ironie et à la dérision.
Mais, avant tout, pour Sam Peckinpah, la création est un acte d’auto-préservation. À ses yeux, le cinéma est une réalité ; sa vie, un fantasme paranoïaque. Raconter son existence chaotique, faite de relations fracassées et d’amitiés incandescentes, d’œuvres puissantes et lumineuses et d’échecs sauvages dont son entourage familial et professionnel a terriblement souffert, ne peut se concevoir que comme un roman… Le récit de sa vie.
Professeur et historien de cinéma, critique, notamment pour Télérama et Jeune Cinéma, Gérard Camy est l’auteur de la première monographie française sur Sam Peckinpah en 1997. Il a aussi publié, avec son fils Julien, une anthologie du sport et du cinéma, parue aux éditions Amphore en 2021.
“FAIRE DES FILMS, C’EST TOUT. RIEN D’AUTRE NE COMPTE.”
SAM PECKINPAH, 1980
Repères
Point fort
• Coédition Institut Lumière.
Événement
• Rétrospective Sam Peckinpah à venir à l’institut Lumière.
Mots clés
• Cinéma / Peckinpah / biographie
Extrait
“Faire des films, c’est tout. Rien d’autre ne compte.”
Sam Peckinpah, 1980.
Sam Peckinpah aura réalisé quatorze films entre 1960 et 1984, après une carrière importante à la télévision américaine. Son cinéma est ancré dans la réalité culturelle, historique, sociale et politique des années 1960 et 1970 durant lesquelles la société américaine a connu une de ses crises les plus profondes. Mais s’il dénonce les aberrations du « rêve américain », il s’arrête souvent en chemin pour sacrifier à l’aventure désespérée et à l’illusion romantique, à l’ironie et à la dérision. Si Peckinpah s’est souvent donné les moyens de pervertir la routine de cette idéologie traditionnelle du spectacle hollywoodien et, ainsi, de survivre dans un système auquel il n’adhère pas, il n’a jamais voulu vraiment en briser le moule. Sam peint le monde à l’image de ses contradictions. Le bien y mime le mal : l’ambiguïté et le pessimisme sont la règle, la violence y fusionne brutalement avec le commentaire social. Investissant la tragédie classique, les personnages de Sam sont battus d’avance, et ont pris depuis longtemps des accommodements avec la mort et la défaite. Il ne leur reste plus d’illusion, mais simplement la pure satisfaction de vivre encore. L’amour est une illusion coûteuse qui se transforme souvent en haine au gré des circonstances. Des enfants souriants observent leur descente aux enfers et, en grandissant, ne pourront que reproduire les actes de leurs mères et de leurs pères.
Pour Sam, le cinéma est une réalité, sa vie, un fantasme paranoïaque qui l’enferme dans une existence chaotique dont son entourage souffre terriblement. L’homme et son œuvre sont indissociablement liés dans cette lutte pour la création et la survie. Il est impossible de tenter de comprendre l’un sans aborder l’autre. Cette galerie de ses quatorze films, remplie de miroirs brisés de lui-même, de relations fracassées, d’amitiés incandescentes et de décisions cruelles, ne peut être conçue que comme un récit… Le récit de sa vie.
Patrick Taïeb
Les rôles du répertoire gardent-ils la trace des artistes qui les ont créés ? En se penchant sur la carrière de Célestine Galli-Marié (1837-1905), Patrick Taïeb lève le voile sur la première Carmen.
Carmen a été jetée dans le cours de l’histoire, plutôt que minutieusement mise à flot. Le fait que Célestine Galli-Marié ait été distribuée dans ce rôle-titre à trente-sept ans, un âge où la carrière des chanteuses d’opéra-comique basculait de l’emploi de jeune première à ceux de mère, a pesé sur la transformation rapide du personnage incarné. Carmen a immédiatement pâti du remplacement de sa créatrice et des incarnations innombrables sous différentes formes. Cette dépossession paraît injuste quand on sait avec quelle application Célestine GalliMarié avait travaillé son rôle et avec quelle conviction elle jouait le drame de la victime farouche et inflexible d’un crime passionnel, qui est le véritable sujet de l’opéra. Si l’on s’interroge sur le degré d’empathie qu’une artiste doit éprouver pour son personnage, il faut tenir compte du drame subi par sa sœur cadette, Mécéna Marié, poignardée par son mari aux abords du parc Monceau, dix mois avant la création de Carmen.
Professeur des universités (département de Musicologie de l’université Paul-Valéry – Montpellier 3), Patrick Taïeb est spécialiste de la musique et de la vie musicale françaises aux xviiie et xixe siècles.
LA BIOGRAPHIE D’UNE ARTISTE POUR ÉCLAIRER LE RÔLE LE PLUS CÉLÈBRE DE L’OPÉRA FRANÇAIS
Repères
Points forts
• Première biographie consacrée à Célestine GalliMarié.
• Neuvième livre de poche de la collection “Actes Sud / Palazzetto Bru Zane”.
Événements
• 150e anniversaire de la création de Carmen.
• Sortie du disque Rebelle. Hommage à Célestine GalliMarié, Eva Zaïcik, orchestre national de Lille, sous la direction de Pierre Dumoussaud, Aparté, avril 2025.
• 150e anniversaire de la mort de Georges Bizet.
• Production au théâtre du Châtelet de deux œuvres du compositeur de Carmen : L’Arlésienne et Le Docteur Miracle (du 24 mai au 3 juin 2025).
Mots clés
• Carmen / opéra / féminicide / mezzo-soprano / Mignon / opéra-comique
© Bibliothèque nationale de France
Galli-Marié en costume de ville. Photographie Bingham, 1862
Lucien Doucet, Portrait de Célestine Galli-Marié dans Carmen , 1884 © Bibliothèque nationale de France
Ophélie Texier
C’est l’anniversaire de maman crocodile ! Pas d’inquiétude, Crocolou et Marilou s’en occupent et lui préparent une jolie surprise !
Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de maman crocodile ! Crocolou et Marilou ne veulent pas sortir avec leurs parents… Que préparent-ils ? Une fête surprise bien sûr ! Gâteau, décors, habits de fête et invités, ils ont tout prévu !
POINTS FORTS :
• Crocolou ne perd jamais une occasion pour faire des découvertes. Hérosmiroir des tout-petits, il partage avec eux les apprentissages de cet âge : le corps, le temps, les émotions, les grandes questions de la vie…
• La structure identique des albums (32 pages, petit format à l'italienne, coins arrondis), les phrases courtes et les illustrations aux couleurs vives, séduisent immédiatement les enfants qui se fidélisent au fil des lectures, mais aussi les parents et les enseignants d'école maternelle.
• Plus de 50 albums disponibles, idéals pour la lecture du soir et à la portée de tous (prix de vente à 5,40 €, le moins cher du marché de la petite enfance). Chaque année, près de 100 000 ex. vendus, tous titres confondus.
THEMATIQUES : fête surprise ; maman ; cadeaux ; musique.
OPHELIE TEXIER a écrit et illustré plus d’une centaine d’albums pour les tout-petits. Elle anime le personnage de Crocolou depuis 18 ans maintenant, avec plus de 60 titres parus. Une série best-seller qui s’écoule aujourd’hui à près de 100 000 ex. par an. Ophélie Texier vit en Italie, à Milan.
Ophélie Texier
Le cadeau idéal pour fêter sa maman le 25 mai 2025 !
La maman de Crocolou a quitté son travail pour venir le chercher à l’école, l’emmener chez le médecin et rentrer bien vite à la maison pour le soigner. Elle met du rouge sur les petits boutons qui commencent à sortir. Elle lui lit des histoires, elle le cajole. Que c’est bon d’avoir sa maman près de soi quand on a la varicelle…
POINTS FORTS :
• Crocolou ne perd jamais une occasion pour faire des découvertes. Hérosmiroir des tout-petits, il partage avec eux les apprentissages de cet âge : le corps, le temps, les émotions, les grandes questions de la vie…
• La structure identique des albums (32 pages, petit format à l'italienne, coins arrondis), les phrases courtes et les illustrations aux couleurs vives, séduisent immédiatement les enfants qui se fidélisent au fil des lectures, mais aussi les parents et les enseignants d'école maternelle.
• Plus de 60 albums disponibles, idéals pour la lecture du soir et à la portée de tous (prix de vente à 5,40 €, le moins cher du marché de la petite enfance). Chaque année, près de 100 000 ex. vendus, tous titres confondus.
• Ventes du titre depuis parution : plus de 25 000 exemplaires.
THEMATIQUES : fête des mères ; soins ; réconfort ; câlins.
OPHELIE TEXIER a écrit et illustré plus d’une centaine d’albums pour les tout-petits. Elle anime le personnage de Crocolou depuis 18 ans maintenant, avec plus de 60 titres parus. – Une série best-seller qui s’écoule aujourd’hui à près de 100 000 ex. par an. Ophélie Texier vit en Italie, à Milan.
Ophélie Texier
À lire avec son papa le jour de la fête des pères (15 juin 2025).
Crocolou et son papa partent se promener dans les bois. Ramasser des champignons, cueillir des mûres, improviser une partie de pêche… Autant de petits riens qui font de ce moment passé tous les deux un moment merveilleux !
POINTS FORTS :
• Crocolou ne perd jamais une occasion pour faire des découvertes. Héros-miroir des tout-petits, il partage avec eux les apprentissages de cet âge : le corps, le temps, les émotions, les grandes questions de la vie…
• La structure identique des albums (32 pages, petit format à l'italienne, coins arrondis), les phrases courtes et les illustrations aux couleurs vives, séduisent immédiatement les enfants qui se fidélisent au fil des lectures, mais aussi les parents et les enseignants d'école maternelle.
• Plus de 60 albums disponibles, idéals pour la lecture du soir et à la portée de tous (prix de vente à 5,40 €, le moins cher du marché de la petite enfance). Chaque année, près de 100 000 ex. vendus, tous titres confondus.
• Ventes du titre depuis parution : déjà 23 000 exemplaires.
THEMATIQUES : papa ; apprentissage ; automne ; forêt.
OPHELIE TEXIER a écrit et illustré plus d’une centaine d’albums pour les tout-petits. Elle anime le personnage de Crocolou depuis 18 ans maintenant, avec plus de 60 titres parus. – Une série best-seller qui s’écoule aujourd’hui à près de 100 000 ex. par an. Ophélie Texier vit en Italie, à Milan.
Mai 2025
• 3e OFFICE
Petite enfance dès 2 ans
• 40 pages avec des découpes
• format : 17 x 27,7 cm
• 14,50 euros environ
• relié
Gwendoline Raisson, illustré par Julie Faulques
Sauras-tu deviner quelle plante se cache derrière chaque graine ?
La graine de potiron veut devenir plus grosse qu’un ballon, la graine de tomate veut devenir acrobate, la graine de café veut un jour voyager, la graine d’orchidée, elle, veut prendre son temps pour pousser. Et quelle est cette graine qui attire tous les regards ? C’est la graine de bébé qui, un jour, donnera naissance à un enfant et, plus tard, il aura un beau jardin potager !
POINTS FORTS :
• Les magnifiques illustrations de Julie Faulques, douces et colorées, qui nous font voyager.
• Une lecture dynamique renforcée par les découpes à la forme des graines qui ménagent une surprise à chaque page, agrémentée d’informations exactes sur les plantes.
• Une histoire sur la nature et ses richesses, une ode à la diversité sous toutes ses formes pour apprendre et rêver en même temps !
DÈS 2 ANS
THEMATIQUES : graine ; enfant ; évolution ; vie ; nature.
Les albums et les romans de GWENDOLINE RAISSON laissent deviner un ton juste sur la vie quotidienne et beaucoup de fantaisie dans le récit. Elle vit à Bourdeaux, dans la Drôme
JULIE FAULQUES est une illustratrice de grand talent qui sait combiner réalisme et chaleur dans ses illustrations. Elle vit et travaille à Strasbourg.
En librairie le 7 mai 2025
Pas de panique, petit crabe, Et si ? et Bravo, Maman manchot !, trois livres devenus des classiques de la littérature jeunesse, réunis ici dans un coffret inédit.
Un petit crabe qui se lance à la découverte du vaste monde, trois singes malicieux et gourmands qui rêvent de mangues malgré le danger, une maman manchot pleine de courage pour le plus grand bonheur de son bébé…
Trois histoires drôles, tendres, philosophiques et pleines d’humour pour plonger dans l’univers absolument irrésistible de Chris Haughton.
Une mini bibliothèque idéale à offrir dès le plus jeune âge.
Chris Haughton est un illustrateur irlandais vivant à Londres. Il illustre régulièrement pour la presse, la publicité et a été nommé par le Time Magazine comme l’un des 100 principaux designers mondiaux. Il est aujourd’hui l’un des auteurs incontournables du rayon petite enfance !
Animaux l Humour Aventure
En librairie le 7 mai 2025
À l’occasion de la parution des deux coffrets «Mes histoires préférées» et «Mes nouvelles histoires préférées» nous proposons une opération commerciale exceptionnelle, avec :
Une PLV permanente de comptoir pour ranger les tout-cartons en rayon.
Un kit d’activité de 16 pages pour organiser des goûters activités Chris Haughton en librairie, en bibliothèque ou en classe.
Animaux l Humour Aventure
À SAVOIR
Un beau coffret au design pop.
L’univers si singulier de Chris Haughton : des couleurs éclatantes, un esprit frondeur, une attention portée aux moindres détails, un humour pince-sans-rire.
L’auteur aux 700 000 ex. vendus !
Près de 5 € d’économie à l’achat du coffret par rapport aux livres individuels.
CHRIS HAUGHTON
En librairie le 7 mai 2025
Animaux l Humour Aventure
CHRIS HAUGHTON
En librairie le 7 mai 2025
Le petit guide des albums de les relations enfants / parents
137 000 ex vendus
70 000 ex vendus
54 000 ex vendus
180 000 ex vendus
115 000 ex vendus
Animaux l Humour Aventure
82 000 ex vendus
37 000 ex vendus paru en 2016 paru en 2014 paru en 2011 paru en 2021 paru en 2019 paru en 2012 paru en 2022 la libertél’empathie l’indépendance
la malice
la peur de l’inconnu dépasser ses appréhensions lire l’album
la gourmandise
la jungle
la forêt la désobéissance attachement maman / enfant le comique de répétition
la bêtise la vie en groupe le sommeil
la nuit l’interdit le courage la banquise la désobéissance les schémas familiaux lire l’album lire l’album
lire l’album lire l’album lire l’album lire l’album
Un peu perdu, Oh non, George !, Chut ! On a un plan, trois livres devenus des classiques de la littérature jeunesse, réunis ici dans un superbe coffret.
Un bébé Chouette à la recherche de sa maman dans la forêt, un chien pataud en lutte avec lui-même pour ne pas faire de bêtises, quatre chasseurs armés d’un filet à papillon à la poursuite d’un bel oiseau…
Trois histoires drôles, tendres, philosophiques et pleines d’humour pour plonger dans l’univers absolument irrésistible de Chris Haughton.
Une mini bibliothèque idéale à offrir dès le plus jeune âge.
Animaux l Humour Aventure
En librairie le 7 mai 2025
À PARTIR DE 2 ANS 16 x 16 cm l 3 livres + 1 coffret l 25, 90 €
ISBN 9791035208455
Chris Haughton est un illustrateur irlandais vivant à Londres. Il illustre régulièrement pour la presse, la publicité et a été nommé par le Time Magazine comme l’un des 100 principaux designers mondiaux. Il est aujourd’hui l’un des auteurs incontournables du rayon petite enfance !
En librairie le 7 mai 2025
À l’occasion de la parution des deux coffrets «Mes histoires préférées» et «Mes nouvelles histoires préférées» nous proposons une opération commerciale exceptionnelle, avec :
Une PLV permanente de comptoir pour ranger les tout-cartons en rayon.
Un kit d’activité de 16 pages pour organiser des goûters Chris Haughton en librairie, en bibliothèque ou en classe.
À SAVOIR
Un beau coffret au design pop.
L’univers si singulier de Chris Haughton : des couleurs éclatantes, un esprit frondeur, une attention portée aux moindres détails, un humour pince-sans-rire.
L’auteur aux 700 000 ex. vendus !
Plus de 5 € d’économie à l’achat du coffret par rapport aux livres individuels.
Animaux l Humour Aventure
En librairie le 7 mai 2025
Le petit guide des albums de
Animaux l Humour Aventure
vendus
82 000 ex vendus 115 000 ex vendus 180 000 ex vendus
les relations enfants / parents la malice
la peur de l’inconnu dépasser ses appréhensions lire l’album
la gourmandise la jungle la forêt la désobéissance attachement maman / enfant le comique de répétition la bêtise la vie en groupe le sommeil
la libertél’empathie l’indépendance la nuit l’interdit le courage la banquise la désobéissance les schémas familiaux lire l’album lire l’album lire l’album lire l’album lire l’album lire l’album
dès 3 ans • 32 pages
format : 24 x 34,5 cm
Peggy Nille
Pars en masque et tuba à la découverte de la vie marine, merveilleusement illustrée Peggy Nille. Avec des lunettes 3D pour en prendre plein les yeux !
Bernard, le bernard-l’ermite, se fait voler sa carapace. Tous ses amis partent alors à la poursuite du voleur. En chemin, ils rencontrent de nombreuses espèces, des méduses aux planctons, des pieuvres aux poissons. Peggy Nille nous enchante une fois de plus avec ce cherche et trouve somptueux pour partir à la découverte des océans et des créatures fascinantes qui y habitent et célèbre la différence !
POINTS FORTS :
• Un univers graphique coloré aux mille détails. Une claque visuelle, magnifiée par les lunettes pour voir en relief : éblouissant !
• Un album ludique avec un cherche et trouve et un récit pour apprendre à s’aimer tel que l’on est.
• Peggy Nille met son talent au service de l’information documentaire, pour apprendre en s’amusant et sensibiliser à la protection de l’environnement.
THEMATIQUES : cherche et trouve ; océan ; animaux marins ; différence.
PEGGY NILLE : “À 3 ans, je reçois la fessée de ma vie pour avoir dessiné sur les murs. À 19 ans, je suis recalée à un concours pour un zéro en logique. J’étais donc une artiste ! Après l’école Estienne, je dessine trois ans aux Beaux-Arts de Paris, puis travaille six ans comme graphiste. En 2005, je démarre ma carrière en jeunesse. J’illustre une centaine de livres, une centaine de jouets et de loisirs créatifs. Je développe une gamme de papiers peints, de foulards en soie, illustre des chaussures et des objets. Je crée désormais mes propres livres, textes et images.”
Une magnifique vitrine Peggy Nille pour voyager sous l’océan, et, pour la réaliser :
• Un fond de vitrine : affiche grand format (100 x 100 cm)
• Un lot de 5 vitrophanies de tailles et de couleurs différentes !
Peggy Nille
Dans ce sublime cherche et trouve, partons à la découverte du merveilleux monde des insectes que le talent de Peggy Nille rend plus incroyable et coloré que jamais. Attention les yeux !
Petite Coccinelle s’ennuie tellement ! C’est décidé, elle part voir le monde et se faire de nouveaux amis. Vive l’aventure ! En chemin, elle fait la connaissance des coléoptères à la carapace colorée, puis arrivée dans une forêt tropicale, des mantes la sauvent d’un terrible oiseau. Accompagnée de ses nouveaux amis, Petite
Coccinelle ne s’arrête plus et rencontre araignées, papillons, phasmes, grenouilles et autres petites bêtes, toutes plus belles et fascinantes les unes que les autres. Petite Coccinelle se rend bien vite compte que le monde est rempli de merveilles. "La nature est vraiment une artiste !"conclue-t-elle avec émotion.
POINTS FORTS :
• Paru en mai 2024, l’album s’est écoulé à près de 6 000 exemplaires. C’est aussi le seizième album de Peggy Nille chez Actes Sud où elle est devenue une star du catalogue jeunesse, avec des ventes qui dépasse les 180 000 exemplaires !
• Le monde des insectes fascine les enfants et avec Petite Coccinelle, le lecteur, devenu aventurier lui aussi, part à la recherche d’espèces bien cachées dans les images, pour découvrir, en jouant, la biodiversité du vivant.
• Une page bonus avec des anecdotes pour en apprendre plus sur certaines espèces et ravir les curieux.
THEMATIQUES : cherche et trouve ; insectes ; biodiversité ; différence ; jungle ; forêt ; science.
PEGGY NILLE : “À 3 ans, je reçois la fessée de ma vie pour avoir dessiné sur les murs. À 19 ans, je suis recalée à un concours pour un zéro en logique. J’étais donc une artiste ! Après l’école Estienne, je dessine trois ans aux Beaux-Arts de Paris, puis travaille six ans comme graphiste. En 2005, je démarre ma carrière en jeunesse. J’illustre une centaine de livres, une centaine de jouets et de loisirs créatifs. Je développe une gamme de papiers peints, de foulards en soie, illustre des chaussures et des objets. Je crée désormais mes propres livres, textes et images.”
Walter Glassof
Un album drôle et qui a du chien !
Boubou rend visite à sa tante Lucette qui lui demande ce qu’il veut faire quand il sera grand. Sans attendre la réponse de son neveu, elle tente de deviner le métier de ses rêves. Chien pompier, chien policier, chien d’avalanche… Lucette a tout essayé, mais elle ne trouve toujours pas. Et non, c’est beaucoup moins compliqué que ça : Boubou rêve de devenir… chien de canapé, comme elle ! Lucett e est ému e mais prévient Boubou : être chien de canapé pour les humains c’est aussi être chien policier, acteur, et même chien psy ! Et toi, qu’est-ce que tu voudras faire quand tu seras grand·e ?
POINTS FORTS :
• Un album débordant d’humour et de tendresse avec en filigrane les questionnements des enfants sur leur avenir.
• La patte de Walter Glassof qu’on adore, avec ses animaux attachants et sa maîtrise de l’art du portrait.
•Une mise en page à la croisée de l’album et de la BD : des bulles de dialogue laissant une place centrale aux illustrations pleine page.
THEMATIQUES : chien ; animal ; futur ; métier ; chiot ; avenir.
Quand il ne travaille pas, WALTER GLASSOF aime dessiner des voitures ou alors des chiens qui commentent l’actualité. Chez Actes Sud jeunesse, il a illustré des romans, des documentaires et de nombreux albums, dont Kouaf kouaf, le dernier paru. Il partage sa vie entre Paris et Noirmoutier.
Un premier album par un nouveau talent de la littérature jeunesse : l'aventure vécue un week-end par un père et ses enfants !
EN LIBRAIRIE
EN MAI 2025
PPV : 15,90 €
EAN : 9782330202255
Relié • 56 pages • 20,5 x 27 cm
Album
Dès 5 ans
Alice Ourghanlian
« Dans la nature, on fait plein d’expériences. On est pieds nus toute la journée, on s’assoit par terre, on mange avec les mains et on fait pipi dans l’eau. On peut même dormir à la belle étoile. […] Des fois, les aventuriers en ont marre des aventures. Ils aimeraient rentrer chez eux et s’enrouler dans une couverture devant les dessins animés. »
Pendant un long week-end, le papa de Sacha et Basile les emmène camper. L’objectif de l’expédition : faire du canoë ! Ce sera une première pour Sacha, qui commence déjà à inventorier le matériel nécessaire, et s'entraîne même avec son frère à pagayer dans le salon.
Parés au départ ! Entre deux virées en bateau, Sacha et Basile observent la nature, tentent de reconnaître les oiseaux et les plantes, progressent en ricochets... Leur papa pense que les mésaventures font partie du jeu : une chute dans l’eau ou un orage qui s’abat sur le campement sont autant d’expériences à filmer, pour les souvenirs ! Même si Sacha, qui ne veut pas inquiéter sa maman, ne lui racontera pas tous les détails quand elle l’appellera...
Rien ne se passe comme prévu, papa est tête en l'air et Sacha a peur de sortir en pleine nuit faire pipi, mais ce week-end en pleine nature a du bon, et ils s'en souviendront !
Alice Ourghanlian, passionnée par l’illustration, les dessins animés et le graphisme, est diplômée du DNMADE image et narration de l’école Estienne. En 2022, elle est lauréate de la récompense Ars in Fabula de la foire internationale de Bologne, ce qui lui permet de suivre un Master en illustration et de travailler sur un projet de livre confié par l'un des éditeurs partenaires. Un long week-end en canoë est sa première publication.
Aventure
Un album qui multiplie les façons de raconter (grandes illustrations, des dialogues en bulles, des pages redessinées de carnets ou de livre…) les tendres moments partagés avec un papa maladroit.
Le premier livre d’Alice Ourghanlian publié chez hélium : la fraîcheur de l’illustration et l'inventivité de la narration se conjuguent avec la justesse des situations. Une ambiance aux couleurs acidulées, du soleil rougeoyant à la verdure des frondaisons, à la fois délicate et vive ! Un récit élevé, très mature et tendre, raconté par Sacha, la plus petite de la fratrie.
Pour une fois, un album sur les weekends que certains enfants passent avec un seul de leurs parents !
Pour nous contacter : 01 55 42 63 00 par mail : info@helium-editions.fr helium-éditions.fr Retrouvez-nous sur Facebook et Instagram
long week-end en canoë
Alice Ourghanlian
Une belle affiche avec la couverture de l'album !
Traduit du suédois par Catherine Renaud
Tout-carton
Couverture et intérieur couleur
20 pages / 160 x 160 mm
10 euros ttc
ISBN 978-2-38669-021-1
À partir de 18 mois
Après la luge, la poussette, le vélo et le train, Camille découvre une nouvelle façon de se déplacer, tout en continuant, en chemin, à s’interroger sur ce qu’il croise. Car si Camille aime l’aventure, c’est aussi un enfant curieux de tout –à l’image de celles et ceux de son âge. Et cette première virée en bateau ne le décevra pas ! Surtout qu’il va même pouvoir passer derrière le volant… Quant à son fidèle Doudouchat, il est aussi monté à bord et n’en perd pas une miette !
Après le succès des quatre précédents tout-cartons de la même série, Anna Ribbing et Cecilia Heikkilä signent une nouvelle histoire toute aussi réussie que les précédentes : chaque planche est l’occasion de profiter des différents plaisirs qu’offre une petite balade en bateau. Un titre qui promet de beaux moments de lecture partagée.
L’AUTRICE
Originaire de Stockholm, Anna Ribbing est autrice et productrice d’expositions. Elle a écrit de nombreux livres pour enfants, dont Zuri et le Chapeau de jungle (Versant Sud, 2021), et a reçu le prix Linné en 2005.
L’ILLUSTRATRICE
Cecilia Heikkilä est une autrice, illustratrice et designer suédoise qui se consacre essentiellement aux albums pour enfants (Un endroit merveilleux, Le Pull de noël, La Fête des crêpes, tous publiés aux éditions Cambourakis). Elle a notamment illustré, parallèlement à son œuvre personnelle, plusieurs livres des Moomins, inspirés de nouvelles de Tove Jansson (et également parus chez Cambourakis).
Camille et sa poussette, Camille fait du vélo et Camille prend le train, une nouvelle histoire rejoint cette série à succès suédoise illustrée par Cecilia Heikkilä.
• Un tout-carton qui arrive à point nommé pour le début des réjouissances estivales.
• Une histoire ludique, qui exerce l’esprit de déduction des
ÀproposdeCamilleprendletrain
« Comme toujours, les illustrations sont magnifiques et les situations simples résonnent auprès des enfants (et de leurs parents), elles ressemblent à ce qu’iels vivent souvent en train. C’est encore un bien bel album qui nous vient de Suède. »
La Mare aux mots
Anna Ribbing et Cecilia Heikkilä
Anna Ribbing et Cecilia Heikkilä
Ribbing et Cecilia Heikkilä
/ 7 mai 2025
Traduit du suédois par Catherine Renaud
Tout-carton
Couverture et intérieur couleur 20 pages / 160 x 160 mm 10 euros ttc
ISBN 978-2-36624-889-0
À partir de 18 mois
Après ses virées en luge et en poussette, Camille fait cette fois-ci un tour de vélo avec son père et, bien sûr, son doudou.
Ensemble, ils croisent un écureuil, un hérisson, mais aussi un stand de hotdogs et un sapin plein de pommes de pin.
Pour Camille, c’est l’occasion de regarder autrement son environnement proche, pour se pencher sur ce qui ne retient pas d’habitude son attention. Et peut-être partira-t-il bientôt tout seul à l’aventure avec son propre vélo – et Doudou ?
Après Camille et sa luge et Camille et sa poussette, les enfants pourront retrouver les charmantes illustrations de Cecilia
Heikkilä avec ce nouvel album tout-carton sur les petites découvertes printanières qui fleurent bon la liberté. Une série parfaite pour accompagner les progressions des plus petits.
L’AUTRICE
Originaire de Stockholm, Anna Ribbing est autrice et productrice d’expositions. Elle a écrit de nombreux livres pour enfants, dont Zuri et le Chapeau de jungle (Versant Sud, 2021), et a reçu le prix Linné en 2005.
L’ILLUSTRATRICE
Cecilia Heikkilä est une autrice, illustratrice et designer suédoise qui se consacre essentiellement aux albums pour enfants (Un endroit merveilleux, Le Pull de noël, La Fête des crêpes, tous publiés aux éditions Cambourakis). Elle a notamment illustré, parallèlement à son œuvre personnelle, plusieurs livres des Moomins, inspirés de nouvelles de Tove Jansson (et également parus chez Cambourakis).
• Le troisième album d’une série tout-carton illustrée par Cecilia Heikkilä et dont les deux premiers livres ont déjà remporté un beau succès.
• Une histoire qui fleure bon la liberté et l’arrivée des beaux jours.
• Un album parfait pour accompagner les progressions des plus petits.
Couverture provisoire
Traduit du coréen par Clémentine Picq
Couverture et intérieur couleur
48 pages / 200 x 300 mm 15 euros ttc
ISBN 978-2-38669-022-8
À partir de 3 ans
Aujourd’hui, Louis le chat se réveille dans un endroit qui ne lui est pas vraiment familier : l’air sent bon le sel et une brise fraîche agite les rideaux. On dirait bien que de sympathiques vacances en bord de mer se profilent pour lui… Sauf qu’il ne connaît encore rien à l’océan, à ses habitants, et ne sait même pas nager. Ou tout du moins, pas encore ! Car Louis est toujours prêt à partir à l’aventure. Surtout s’il peut s’offrir à un moment donné un bon bain de soleil…
Premier d’une série de trois, cet album met en scène un sympathique chat tigré, particulièrement dégourdi. Il est (presque) partout à la fois ! L’originalité des illustrations vient notamment du fait que son autrice, à la manière d’un dessin animé visionné en accéléré, démultiplie son délicieux petit personnage sur la page, mobilisant ainsi pleinement l’attention de ses lecteurs. Elle donne ainsi à voir avec malice et humour l’excitation que procurent les premières découvertes aux plus petits. À la fin du livre, une double page plongera d’ailleurs petits et grands dans le monde merveilleux des fonds marins, à la rencontre de leurs fabuleux habitants.
L’AUTRICE
Après des études de peinture à l’université Hongik, Eaza s’est envolée pour Londres où elle s’est spécialisée dans la littérature jeunesse et l’illustration de livres pour enfants dans le cadre d’un cursus à l’université Goldsmiths. Ce livre-ci a été un véritable défi technique pour elle. En effet, plusieurs planches, comme celles représentant les fonds marins, ont été très complexes à dessiner.
• Le tout premier album d’une série centrée autour d’un drôle de chat tigré, extrêmement attachant.
• Un album rafraîchissant qui accompagnera les envies de baignades des plus petits comme des plus grands.
• Le livre se termine par une double page ludique répertoriant de très nombreux animaux marins.
et le mystère
Couverture provisoire
Couverture et intérieur couleur
54 pages / 215 x 280 mm
15 euros ttc
ISBN 978-2-38669-023-5
À partir de 3 ans
Murielle, une ravissante petite musaraigne à la robe fleurie, habite depuis toujours les mêmes sous-bois. Et ces sous-bois, elle les connaît par cœur. Sauf qu’un matin, en partant à la chasse aux escargots, elle aperçoit… un mystère, un mystère au corps rond, noir et duveteux. Elle a beau essayé de l’oublier, tous les jours, le mystère devient de plus en plus gros. Et elle le retrouve ensuite un peu partout chez elle, même dans sa marmite ! Peut-être va-t-elle devoir apprendre à le connaître un peu mieux... Ni une ni deux, elle décide d’aller prendre le thé dans le terrier du mystère.
Avec ce tout premier album en tant qu’autrice-illustratrice, Charlotte Parent offre aux petits et aux grands une fable absolument délicieuse sur la part d’inconnu que recèle notre quotidien, et peut-être aussi chacun d’entre nous.
L’AUTRICE
Charlotte Parent est une artiste et illustratrice québécoise. Après des études d’art au cours desquelles elle s’est spécialisée dans le dessin et la conservation, elle a fait de l’illustration son métier. Elle travaille avec la presse, des maisons d’édition pour lesquelles elle a réalisé plusieurs couvertures de livre, mais aussi avec le milieu associatif.
Elle a déjà illustré trois albums jeunesse, dont Le Chapeau magique, écrit par Mireille Messier et publié en France par Cambourakis. Murielle et le Mystère est son tout premier album comme autriceillustratrice.
• Après Le Chapeau magique, bien remarqué par les libraires, Charlotte Parent revient avec un album pour lequel elle a cette fois-ci aussi écrit le texte.
• Un album aux belles illustrations pastels dont le petit personnage principal devrait faire craquer petits et grands.
• Une histoire délicate sur le courage, la peur de l’inconnu et le désir d’aventure.
15 x 22 - 40 pages - 14 €
ISBN : 978-2-8126-2711-8
en librairie le 14 mai 2025 rayon jeunesse
dès 6 ans
Rhéa Dufresne Maud Legrand
À travers dix-huit Haïkus et illustrations minimalistes hautes en couleur, Rhéa Dufresne et Maud Legrand explorent à hauteur d’enfant la joie, la beauté et l’évanescence de la vie du bord de mer au rythme des saisons.
On y rencontre des mouettes, un bernard-l'hermite, un héron… des pêcheurs du petit matin ou un chien courant après un bâton… des petits morceaux de verre poli dans le sable et du bois qui flotte… des vagues furieuses et un horizon indigo…
Les illustrations subtiles de Maud Legrand sont réalisées à l'aquarelle et sont un assemblage de formes découpées. Elles répondent aux impressions émergentes des Haïkus de Rhéa Dufresne.
Rhéa Dufresne a vu le jour au Québec, dans un petit village où la mer était elle-même un personnage. Touche-à-tout, elle exerce dans un joyeux désordre, les métiers d’animatrice, de rédactrice, de formatrice et d’auteure. Elle ne compte plus les heures passées à marcher sur les rivages et en forêt pour en collectionner les petits trésors qui deviennent, très souvent, des histoires et parfois même des haïkus qu’elle garde précieusement dans ces petits carnets jusqu’au moment de les partager avec les lecteurs.
Illustratrice bricoleuse, Maud Legrand travaille pour l’édition française (Casterman, Flammarion, Didier Jeunesse) et étrangère (Les 400 coups, La Montagne Secrète, D’eux, Kids’Schole) ainsi que la presse jeunesse (Bayard). Elle réalise des illustrations, des affiches, des peintures en jouant avec des techniques variées passant de la gouache aux crayons, du collage au numérique.
le + de lecture
➜ Une initiation idéale à la poésie
➜ Une lecture à picorer et ressasser, double-page par double-page
➜ Les saisons vues du bord de mer
mots clés : poésie / haïkus / mer
Cri des mouettes odeur de fioul et de poisson le quai des pêcheurs
haïkus du bord de mer
Sous le soleil miettes de coquillages la plage en robe de bal
haïkus du bord de mer
À toute vitesse sur les dunes du Nord l’ombre du cumulus
haïkus du bord de mer
Crépuscule au Cap sur l’horizon indigo kaléidoscope
haïkus du bord de mer
Sous les yeux des enfants les vagues pressées se bousculent adieu douves et châteaux
haïkus du bord de mer
Bâton lancé encore et encore qui est le maître ?
haïkus du bord de mer
Tempête de février les vagues sont coiffées de chevaux d’écume
haïkus du bord de mer
Plage en braille lettre de la marée haute aux bécasseaux
haïkus du bord de mer
Au bout de la mer le ciel en pyjama jaune comme moi !
haïkus du bord de mer
• Cartes postales Haïkus
14,8 x 10,5 - recto/verso lot de 6 modèles différents
ISBN : 978-2-8126-2735-4
En librairie le 14 mai 2025
ANNE CORTEY & HUALING XU
Cette histoire commence par une catastrophe : le petit Dorémus a perdu son doudou lapin ! Il l’a probablement laissé tomber lorsqu’ils se promenaient sur le chemin des grands pins, plus tôt dans la journée. Papi Toni prend les choses en main : en route pour partir à la recherche du doudou. Ils s’élancent dans les bois, accompagnés de Marthe, la grande sœur, et de Louis, le cadet. En chemin, soudain, derrière un buisson, une multitude de lapins bondissent et courent joyeusement dans l’herbe. Et là, incroyable : le doudou semble chevaucher l’un des vrais lapins ! D’un bond, le doudou se lance alors vers Dorémus, qui l’attrape avec une joie immense. Tous les quatre, fascinés, observent en silence le ballet gracieux des lapins qui continuent de danser sous la lumière de la lune.
Catastrophe, Doremus a perdu son doudou !
Alors que le jour décline, son grand-père décide d’embarquer toute la joyeuse tribu dans une expédition qu’ils ne sont pas près d’oublier…
Dans cet album, Anne Cortey tisse une histoire où la magie de la nature et la douceur de l’enfance se rencontrent, tandis que les illustrations de Hualing Xu magnifient cette atmosphère crépusculaire.
En librairie le 14 mai 2025
Anne Cortey vit à Saint-Rémy-de-Provence
Après des études d’histoire de l’art et une expérience en librairie, Anne Cortey s’est mise à écrire et ne s’est plus arrêtée. Elle est publiée chez de nombreux éditeurs.
Nature l Animaux
Famille l Lapins
Magie
22 x 30 cm l 32 pages l 17,90 €
ISBN 9791035208509
Hualing Xu est née en 1978 à Wuhan en Chine. Après son diplôme des Beaux-Arts là-bas, où elle a étudié la peinture à l’huile et le dessin durant quatre années, elle poursuit ses études en France aux Beaux-Arts de Brest puis à Bourges où elle obtient le DNSEP. Elle s’est parallèlement intéressée à la musique électroacoustique et a étudié ensuite la création électroacoustique pendant 3 ans au conservatoire de Pantin. Après plusieurs années de travail du son à Radio France, elle réalise que son expression artistique est plus riche et forte dans l’art visuel, et se consacre totalement aux métiers d’artiste peintre et illustratrice en freelance depuis 2008. Elle vit et travaille à Paris.
ANNE CORTEY & HUALING XU ALBUM
En librairie le 14 mai 2025
Atmosphère
Des illustrations réalisées à la peinture qui offrent une immersion visuelle totale, où l’on suit au fil des pages la lumière de fin du jour qui décroit. On est plongés dans cette forêt vivante et vibrante auréolée de magie.
Poésie
Une ode à la beauté de la vie sauvage, où la rencontre s’opère entre la nature et les humains. Hualing Xu illustre avec virtuosité une symbiose pleine de grâce où les lapins et la famille s’observent dans un silence respectueux. Une invitation à la rêverie et à la contemplation, pour petits et grands, où chaque image offre un tableau enchanteur.
Catastrophe, Doremus a perdu son doudou !
Alors que le jour décline, son grand-père décide d’embarquer toute la joyeuse tribu dans une expédition qu’ils ne sont pas près d’oublier…
Lapins
Animal incontournable de l’album jeunesse, du tendre Pierre Lapin de Beatrix Potter à celui plus impertinent de Stéphanie Blake et son Caca boudin.
Nature l Animaux
Famille l Lapins
Magie
À
Une autrice bien connue des libraires, à la plume sensible et délicate.
Des illustrations singulières réalisées en technique traditionnelle, à la peinture acrylique.
Une tranche de vie familiale émouvante, avec un grand-père et ses petits-enfants soudés autour de cette quête du doudou perdu.
ANNE CORTEY & HUALING XU
En librairie le 14 mai 2025
Nature l Animaux
Famille l Lapins
Un volcan a explosé dans la maison. Doremus ne retrouve plus son doudou.
— C’est grave, dit Louis, son grand frère.
— Très, très grave, souligne Marthe, l’aînée des trois enfants.
Papi Toni pose des questions. Mamie Ulla cherche le doudou dans la maison. Mais rien n’y fait. Il reste introuvable.
ANNE CORTEY & HUALING XU
En librairie le 14 mai 2025
Nature l Animaux
Famille l Lapins
Heureusement, le volcan se calme et Doremus entrouvre la bouche : — Je crois, je crois que… je… je l’ai abandonné sur le chemin des… des grands pins… — Quoi ? Là-haut ? demande, surpris, Papi Toni. Mais quand ?
Marthe et Louis racontent alors qu’ils se sont promenés pendant que leur grand-père ratissait le jardin. — Ah bon ? dit-il, je ne vous ai même pas vus partir.
ANNE CORTEY & HUALING XU
Nature l Animaux
Famille l Lapins
En librairie le 14 mai 2025
À l’embranchement des deux cèdres, le grand-père tourne à droite. Les enfants l’arrêtent tout de suite et lui montrent l’autre chemin, celui qui grimpe directement vers les grands pins.
— Eh bien, mes petits lapins, je vois que vous connaissez bien le coin, dit-il en riant.
Pendant qu’ils poursuivent leur marche, les cailloux s’entrechoquent et crient sous leurs souliers.
— Ça suffit, les pierres ! s’écrie Marthe. On ne s’entend plus marcher.
— Tu as besoin de silence pour chercher le doudou de ton frère ? demande Toni.
— Oui. Je n’arrive pas à me concentrer.
Alors, dans le silence le plus absolu, ils avancent à pas feutrés.
ANNE CORTEY & HUALING XU
En librairie le 14 mai 2025
Nature l Animaux
Famille l Lapins
Soudain Doremus se lève, chancelant. Il a une extraordinaire vision. Le garçon se frotte les yeux. Au cas où ce serait faux. Mais c’est bien réel : son doudou est en train de galoper sur le dos d’un lapin !
La folle équipée s’approche, le cœur de Doremus cavale, puis le doudou saute de sa monture et accourt vers son petit maître. Doremus le serre alors fort contre lui en pleurant de joie.
ANNE CORTEY & HUALING XU
Nature l Animaux
Famille l Lapins
En librairie le 14 mai 2025
Bientôt, la maison illuminée apparaît.
— Ça sent le gratin dauphinois.
— Ça sent la saucisse !
— Ça sent la tarte aux pommes !
— Je crois qu’Ulla vous a gâtés, s’amuse Papi Toni.
Doremus se met à courir vers sa grand-mère, qui les attend dans le jardin, en dressant son doudou devant lui comme un trophée :
— Je l’ai retrouvé !
À l’intérieur, la table pleine de victuailles les attend.
Bientôt les bouches des enfants raconteront les fantastiques retrouvailles.
Grand-mère Ulla les écoutera, les yeux écarquillés, se demandant si tout cela est bien réel…
Marie Colot, illustré par Ella Coutance
Le nouveau roman de Marie Colot aborde le sujet du handicap mental, avec sensibilité et sans mièvrerie, écrit du point de vue de l’enfant.
Violette et sa tante sont inséparables. Leur amour de la nature, spécialement des oiseaux les réunit. Hortense imite à merveille leur chant et apprend à sa nièce à les reconnaître. Si malgré leurs années d’écart, elles partagent tout, les bonbons et les goûters, les blagues idiotes et les colères, comme deux sœurs, c’est que Hortense souffre d’un handicap. Elle est trisomique. Le jour où le grand-père d’Hortense ne peut plus s’occuper de sa fille, celle-ci est placée dans une institution spécialisée. La séparation est douloureuse pour Violette.
POINTS FORTS :
• Une histoire forte d’affection intergénérationnelle.
• Les difficultés mais aussi les joies liées à l’handicap.
• Un récit de tolérance, écrit du point de vue de l’enfant.
GENRE : récit de vie.
THEMATIQUES : relations intergénérationnelles ; handicap ; inclusion ; différence.
Enseignante de formation, MARIE COLOT est une autrice de littérature jeunesse qui vit en Belgique. Elle a écrit cinq romans chez Actes Sud jeunesse, dont Eden, fille de personne (6 700 exemplaires vendus).
14 x 20,5 - 528 pages - 22 €
ISBN : 978-2-8126-2731-6
en librairie le 7 mai 2025 rayon jeunesse
dès 12 ans
traduit de l’allemand par Isabelle Enderlein
Dans ce dernier volet de la trilogie, Anna Benning noue tous les fils de son intrigue pour un final explosif !
Après avoir vu Bale passer sous l’emprise de l’ennemi, tout s’écroule pour Elaine. Elle a perdu celui qu’elle aime, et n’arrive plus à créer ni maîtriser les vortex… Pourtant, elle n’a jamais autant eu besoin de ses pouvoirs : menés par Varus Hawthorne, les Amalgamés de La Tornade Rouge étendent leur empire et font tomber les mégalopoles les unes après les autres. Pour les arrêter, Elaine et ses compagnons font reposer leurs derniers espoirs sur Juliana Canto, curatrice en chef de São Paulo, dernière ville à résister. Et surtout sur Bale, qu’il faut retrouver et ramener à la raison. Car Elaine n’a plus le choix : ce n’est qu’avec lui qu’elle parviendra à retourner en 2020 pour protéger le Vortex originel. Ce n’est qu’avec lui qu’elle parviendra à remonter le temps. Là où tout a commencé.
Anna Benning est née en Allemagne en 1988. Après avoir étudié la littérature puis été critique et libraire, elle commence à travailler dans une maison d’édition en 2013.
La trilogie « Vortex » est son premier ouvrage publié. Elle vit actuellement à Würzburg.
série culte
➜ À mettre entre les mains des fans de Hunger Games !
➜ Plus de 150 000 lecteurs conquis en Allemagne, la trilogie a été également traduite dans plusieurs langues. pour en savoir +
➜ Une avalanche de coups de cœur libraires pour cette série (cf page suivante) dont le premier tome est sorti en édition poche.
mots clés : Science-fiction / Aventure / Action / Amour / Amitié / Écologie / Révolte
ce qu’ont pensé les libraires de la série
« J’ai vraiment passé un super moment de lecture !
La série démarre très très bien, c’est super addictif, ça fonctionne, c’est ultra prenant (...). Ce roman sera dans nos coups de cœur chouchou pour cette fin d’année, c’est sûr ! »
Marianne, Librairie L’Astragale, Lyon
« J’ai lu le livre et j’ai adoré ! (...) Une aventure tellement incroyable et prenante que le livre en devient lui-même un vortex puissant : ouvrez-le et vous serez complétement absorbés par cette merveille. Ce sont vos yeux qui courront à travers ces pages vibrantes d’énergie. Je vous préviens, il est impossible à lâcher ! »
Estela, Librairie L’Arbre à lettres, Paris 12e
« C’est un immense coup de cœur ! »
Librairie Gréfine, La Rochelle
« L’histoire a tous les ingrédients pour être une grande saga de SF young adult à tendance dystopique (un peu dans la lignée de Hunger Games). »
Augustin, Librairie La boîte à livres, Tours
« [Ce] premier tome vous aspire dans une course effrénée, nerveuse et efficace. Se laisser glisser dans ce monde est d’une simplicité enfantine.
Réussir à le quitter, lui et ses habitants si attachants est beaucoup plus difficile. »
Jean-David, Librairie La Marge, Haguenau
« J’ai adoré !!!!! L’univers, les personnages, l’humour, l’histoire... tout était génial ! C’est un véritable coup de cœur. J’ai été triste de finir le roman sans pouvoir enchaîner sur le suivant. »
Juliette, Librairie Comptines, Bordeaux
« Coup de ♥. Un livre qui vous aspire puissamment entre ses pages et dont vous ressortez complètement désorienté. »
Julien et Louis, Librairie La Croisée des mondes, Paris 20e
« Je suis en train de le terminer (dévorer). Très belle construction d’univers ! Il va très certainement être l’un de nos coups de cœur de fin d’année ! »
Claire, Librairie Chantepages, Tulle
« Le rythme du roman était parfaitement maîtrisé. »
Camille, Librairie La Luciole, Angers
« C’était très plaisant.
Efficace et facile à conseiller »
Lucie, Librairie Lu&Cie, Suresnes
« Coup de ♥ pour le premier tome, Le jour où le monde s’est déchiré, de la saga d’anticipation
Vortex ! (...) Dès les premières pages, nous sommes immédiatement plongés au cœur de l’action (...) La collection Épik de Rouergue nous avait déjà séduites avec Le royaume de Pierre d’Angle de Pascale Quiviger ou encore Dolpang de Mylène Mouton... et voilà qu’une nouvelle pépite voit le jour ! »
Lucie, Librairie Vents de terre, Les Rousses
« Je l’ai lu et adoré !!! C’est une lecture vraiment addictive et j’ai hâte de lire la suite. L’histoire est prenante, même pour les non-adeptes de la SF, l’écriture est fluide et c’est un bonheur à lire. Les personnages sont à la fois forts et attachants. »
Pauline, Librairie La Cédille, Paris 15e
« Je l’ai A-DO-RÉ !!! J’ai hâte de pouvoir le conseiller et j’espère qu’il aura une longue vie ! »
Alice, Librairie Les Jours Heureux, Rosny-sous-Bois
« À tous les fans d’Hunger Games, Divergente et autres dystopies aux héroïnes rebelles : bienvenue à New London ! (...) Dans un univers de SF très original, Anna Benning questionne la différence et la discrimination dans une histoire aux rebondissements exaltants… un vrai page turner ! »
Marie, Librairie des Marais, Villefranche-sur-Saône
« Vortex, c’est le tome 1 d’une trilogie fantastique, tourbillonnante et addictive ! (...) Si vous aimez les personnages forts, les univers originaux et les scénarios bien ficelés, un conseil, n’hésitez pas !! »
Librairie Bulles et jeunesse, Vitré
« Malgré mon manque d’attrait pour ce genrelà [SF], j’ai été emmenée par l’histoire ! Dans ce genre-là nous sommes envahis d’auteurs anglosaxon, cela change et pour un premier roman il est très abouti. Il fera sans aucun doute parti des conseils de fin d’année. »
Violaine, BD bulle, Agen
« J’ai directement été séduite par le scénario de Vortex, qui est une histoire de SF plutôt originale dans le paysage de la littérature ado. L’histoire m’a vraiment transportée, le suspense était bien là, je me suis rapidement attachée aux personnages. (...)
Le récit réunit plusieurs points positifs et un bon mélange de thèmes qui méritent d’être lus ! »
Célia, Librairie Bookstore BD & Jeunesse, Biarritz
« Attention ! Entamer ce roman ne peut qu’entraîner un désir impérieux de lire la suite !
(...) Ce livre déborde d’énergie à tous les niveaux. Pour que chacun trouve la sienne et l’utilise à bon escient... au regard de ces mots de Gandhi...
C’est le premier roman d’une trilogie, on s’en réjouit déjà... ! Et c’est aussi le premier roman de l’auteur qui se dévoile avec brio dans ce scénario
SF captivant. Une lecture à haut potentiel addictif !! Amateurs de SF et de très bons romans, ne passez pas à côté de celui-ci sans le lire. »
Marie, Librairie Le chat de gouttière, Reims
• Signet Vortex
6 x 20 cm - Recto simple
Conditionnement par lot de 20 signets
ISBN : 978-2-8126-2736-1
En librairie le 7 mai 2025
REMISE EN VENTE
le 7 mai 2025
14 x 20,5 - 512 pages - 19,90 €
ISBN : 978-2-8126-2373-8
dès 12 ans
traduit de l’allemand par Isabelle Enderlein
Pour Elaine, 14 ans, c’est un jour exceptionnel. Elle va enfin participer à la Course de Vortex, un événement auquel elle s’est préparée depuis des années.
Les dix finalistes rejoindront la prestigieuse caste des Coureurs. Une vocation qui exige des capacités exceptionnelles. Les Coureurs sont les seuls à pouvoir parcourir les vortex, des tourbillons d’énergie reliant différents endroits de la planète, anomalies créées lors du Vortex Originel il y a des années. Alors qu’Elaine s’égare et perd un temps précieux dans sa course, elle atteint malgré tout la ligne d’arrivée sous les acclamations du public. À sa surprise, elle est arrivée première. Elle comprend qu’elle a réalisé l’impossible, elle a dévié un vortex… Dotée de son pouvoir exceptionnel, elle rejoint les Coureurs et se confronte au but ultime de cette élite : protéger les humains purs des Splits, des créatures ayant intégré les quatre éléments dans leur chair…
Anna Benning est née en Allemagne en 1988. Après avoir étudié la littérature puis été critique et libraire, elle commence à travailler dans une maison d’édition en 2013. La trilogie « Vortex » est son premier ouvrage publié. Elle vit actuellement à Würzburg.
➜ À mettre entre les mains des fans de Hunger Games !
➜ Une grande histoire d’amour sur fond de SF, un style efficace, un univers original. pour en savoir +
➜ Un bestseller en Allemagne, plus de 150 000 lecteurs conquis et de nombreuses traductions.
mots clés : science-fiction / aventure / action / amour / amitié / écologie / révolte
REMISE EN VENTE
le 7 mai 2025
14 x 20,5 - 512 pages - 21,50 €
ISBN : 978-2-8126-2478-0
dès 13 ans
traduit de l’allemand par Isabelle Enderlein
Le monde d’Elaine a été créé par des vortex. Ils ont formé des villes grâce aux arbres, des lagunes grâce à la lumière. Ils ont mêlé des humains aux quatre éléments. En empêchant Hawthorne de parvenir au vortex originel, Elaine et Bale pensaient avoir sauvé ce monde. Mais cette victoire n’est que le début d’une terrible guerre.
Hawthorne a déjà un autre plan pour parvenir à ses fins, et les deux coureurs devront tout faire pour l’en empêcher… en voyageant dans le temps. Mais comment se battre à travers les âges, si on ne peut pas changer le passé ?
Anna Benning est née en Allemagne en 1988. Après avoir étudié la littérature puis été critique et libraire, elle commence à travailler dans une maison d’édition en 2013. La trilogie « Vortex » est son premier ouvrage publié. Elle vit actuellement à Würzburg.
série culte
➜ À mettre entre les mains des fans de Hunger Games !
➜ Un bestseller en Allemagne, plus de 150 000 lecteurs conquis et de nombreuses traductions ! pour en savoir +
➜ L’intrigue reprend là où on l’avait laissée à la fin du tome 1 pour une action sans répit et de nouveaux rebondissements.
➜ Les personnages gagnent en profondeur, l’intrigue s’étoffe et le monde qu’Anna Benning a construit gagne en complexité.
mots clés : Science-fiction / Aventure / Action / Amour / Amitié / Écologie / Révolte
ISABELLE ENDERLEIN
Flora vit dans un hameau niché au cœur de la Drôme provençale. C’est là que sa mère a créé une microferme quelques années plus tôt à la mort du père de ses trois enfants. Le travail est rude et Flora assume une grande partie des tâches quotidiennes alors qu’elle rêve de voyage, de temps pour se consacrer à l’écriture, de légèreté aussi. Mais le visage creusé de sa mère l’en empêche, autant que ses silences emplis de reproches. Alors qu’elle comptait sur l’arrivée d’un woofeur compétent pour leur permettre de souffler, Flora découvre que sa mère a sélectionné un garçon à peine plus âgé qu’elle. Ses allures de bourgeois et sa mine dégoûtée ne trompent personne : Tristan ne connaît rien au travail de la ferme, et ne leur sera d’aucune aide.
En Flora, quelque chose se fissure. La colère commence à faire surface. La peine et le manque aussi, face à l’absence d’un père dont elle n’a pas pu faire le deuil. À l’instinct, Flora s’élance sur un chemin escarpé, qui lui permettra de se libérer d’un poids qui ne lui appartient pas, guidée par la bienveillance d’amis proches, et par la flamme que fait naître en elle un début d’histoire d’amour avec Tristan.
En librairie le 14 mai 2025
COUVERTURE PROVISOIRE
14 x 22 cm l 368 pages l 17,50 €
ISBN 9791035208554
Isabelle Enderlein a grandi au soleil de Provence avant d’avoir, pendant ses très sérieuses études, l’idée saugrenue de s’enticher d’un Allemand et de s’établir à Berlin. Elle y vit depuis plus de vingt ans avec quatre enfants remuants qui réchauffent formidablement l’atmosphère. Le jour, elle travaille pour un vénérable think tank pro-européen. Et elle danse, et randonne avec ses amis, et cuisine avec un peu d’ail et beaucoup d’huile d’olive (car ça accompagne à merveille les « Brötchen » allemands, surtout ceux aux graines). La nuit, qui, par bonheur, tombe tôt à Berlin, elle devient alors lectrice, traductrice mais aussi… autrice de littérature jeunesse !
Woofing l Permaculture
Nature l Écologie l Récit initiatique
Amour l Deuil l Indépendance
ISABELLE ENDERLEIN
Pour son authenticité. Traductrice, fine connaisseuse de la littérature jeunesse française et allemande, Isabelle Enderlein nous offre un premier roman empreint d’une fraîcheur et d’une simplicité devenues rares. Un roman adolescent tout en délicatesse, qui interroge sans grands discours les relations familiales et la manière dont elles peuvent entraver les adolescents qui tentent d’inventer leur propre voie.
Pour ses décors. Isabelle Enderlein est originaire du sud de la France. À travers le regard d’une narratrice sensible à la nature qui l’entoure, elle décrit merveilleusement bien la vivacité des cours d’eau, les couleurs qui éclaboussent le ciel, la chaleur écrasante, la sécheresse de la végétation.
Travaux au potager, traite des chèvres… on plonge, avec Flora les mains dans la terre pour ressentir ce qui fait son quotidien.
Pour le mode de vie inspirant qu’il met en lumière. Flora et sa famille vivent quasiment en autonomie, au contact de la nature. Sans nier les difficultés et les efforts que ce choix implique, ce roman propose une autre manière d’habiter un endroit. Loin de vivre en autarcie, Flora et sa famille forment avec les autres habitants du hameau une communauté complémentaire et soudée, où la solidarité s’illustre au quotidien.
Woofing l Permaculture
Nature l Écologie l Récit initiatique
Amour l Deuil l Indépendance
En librairie le 14 mai 2025
À SAVOIR
Le premier roman d’Isabelle Enderlein, tradutrice de Wolfgang Hernndorf (Goodbye Berlin), entre autres, aux Éditions Thierry Magnier, et plus récemment de la série Vortex aux Éditions du Rouergue.
ISABELLE ENDERLEIN
Woofing l Permaculture
En librairie le 14 mai 2025
Dans ces moyennes montagnes, les bruissements sont partout, se distillant en touffes grasses à nos chevilles, dans les herbes, les fougères et les graminées qui grésillent des plaintes molles des insectes. Audessus de nos têtes, ils s’égrènent en grappes ou en essaims venus du nord, des hirondelles, rustiques ou de fenêtre, des passereaux, des faucons crécerelle et hobereau s’engouffrent dans la brèche, circulant d’un sommet à l’autre.
Nahel a commencé un job de manutentionnaire à Lyon, dans une petite entreprise fabriquant du matériel de jardinage. Il évoque sa première semaine, son chef bedonnant qui fume comme un pompier, les quatre autres gars de son équipe, les tâches rébarbatives, les douleurs dans les bras et les jambes à la fin de la journée, la minuscule chambre qu’il loue à une dame de quatre-vingts ans qui ressemble à Jane Fonda, la chaleur des rues de Lyon qu’il arpente, à la nuit tombée.
Je l’écoute, admirative et envieuse. Il peut faire ce qu’il veut et aller où il veut sans rien demander à personne. Ça m’attire, toute cette liberté. Et ça me fait un peu peur, aussi. Ce Lyon nouveau et fascinant… je vais forcément devenir inintéressante à ses yeux, moi qui reste au Rousset cet été, comme l’été dernier, et comme celui d’avant encore.
Nature l Écologie l Récit initiatique
Amour l Deuil l Indépendance
Anne Vantal
Écrit à partir d’une histoire vraie, celle d’une secte, La Famille, dont les membres vivent dans l’Est parisien, ce court roman d’Anne Vantal signe son retour en littérature ado.
En feuilletant un programme télé, la narratrice tombe par hasard sur la photo d’une ancienne camarade de classe, qu’elle a fréquentée épisodiquement en primaire puis au collège, avant de la perdre de vue. Nouvelle arrivée dans la classe de CM1, Judith avait suscité la curiosité de tous, par son extrême pâleur, son accoutrement d’autrefois et sa discrétion. Impossible de percer le mystère Judith, qui refusait toute intrusion dans son monde. Ce n’est qu’au collège que Judith se dévoile un peu, avec son mode de vie totalement éloigné de celui de ses camarades, sans téléphone portable ni réseaux sociaux, privé de distractions, isolé, et entièrement centré sur la famille. Cinq ans plus tard, le témoignage de Judith à la télévision révèle enfin le fin mot de l’histoire.
POINTS FORTS :
• Une histoire inspirée de faits réels : l’existence très discrète, au cœur de Paris, d’une communauté particulière – la Famille.
• Les ventes de l’enquête journalistique, La Famille. Itinéraires d’un secret, parue aux Avrils, dépasse les 16 000 exemplaires.
• Peut-on forcer une amitié ?
GENRE : histoire vraie.
THEMATIQUES : secret ; secte ; enquête ; amitié ; émancipation.
ANNE VANTAL a publié une douzaine de romans chez Actes Sud jeunesse, dont le plus récent est Esperluette (collection “D’une seule voix”). En 2024, elle a publié son premier roman en littérature générale, chez BuchetChastel, Pondichéry ou le rivage des ombres. Elle vit à Paris.
13,2 x 21 - 144 pages - 14 €
ISBN : 978-2-8126-2721-7
en librairie le 7 mai 2025 rayon jeunesse
dès 14 ans / Jeunes adultes
Elles ont été invisibilisées, objectifiées souvent méprisées, Marine Carteron et l’illustratrice Mathilde Foignet redonnent à ces effacées de l’histoire de l’art un nom, un visage et une histoire. Un chant féministe et sororal indispensable !
Une nuit au musée d’Orsay, Jo se retrouve enfermée dans le bâtiment. Seule au milieu des peintures de maîtres, une mystérieuse Virginie entre en contact avec elle. Elle a une histoire à lui raconter ou plutôt plusieurs, celles des effacées… Ces femmes peintes puis recouvertes ou objectifiées par le même célèbre artiste : Gustave Courbet. Virginie se confie à Jo, lui parle de Jeanne, de Constance, d’Euphrasie. De tableaux comme L’Origine du monde (son histoire à elle seule est édifiante). De la France du XIXe siècle, de ses artistes et surtout des modèles. Ses mots résonnent chez Jo, font un écho avec ce qu’elle vit, à son époque et changeront pour toujours le regard de la jeune femme.
Marine Carteron est née en 1972. Elle a suivi des études d’histoire de l’Art et d’archéologie. Actuellement domiciliée en Rhône-Alpes, elle enseigne tout en profitant de sa petite famille et en noircissant du papier pour les Éditions du Rouergue.
➜ Un roman illustré en noir et blanc par la talentueuse Mathilde Foignet qui réinterprète certains tableaux de Courbet et célèbre ce que le peintre voulait cacher : les effacées.
➜ Marine Carteron est l’autrice des Autodafeurs (plus de 125 000 ex. vendus et prix Libr’à Nous), Génération K (élu meilleur roman jeunesse par la rédaction de Lire et vendu à 85 000 ex.), Dix (50 000 ex. vendus) et Pallas. Une autrice incontournable du catalogue roman jeunesse du Rouergue.
➜ L’histoire d’une rencontre entre une jeune femme d’aujourd’hui, Jo, harcelée pour avoir dit « non » à son ex copain, avec une femme du XIXe siècle, modèle, issue d’un milieu modeste. Et des résonances qui existent entre leurs vécus, de la sororité qui va s’installer et permettre à Jo de se relever. pour en savoir +
mots clés : art / peinture / féminisme / harcèlement / modèle / Gustave Courbet / L’Origine du monde / musée d’Orsay
de L’Homme
Photographie de la première version du tableau du
L’Origine du monde, Gustave Courbet, 1866
© Musée d’Orsay, Dist. RMN-Grand Palais
Portrait de Constance Quéniaux par Disdéri © BNF Dpt des estampes et de la photographie.
L’Atelier du peintre, Gustave Courbet, entre 1854 et 1855
© Musée d’Orsay, Dist. RMN-Grand Palais
Histoire de l’histoire ou « Comment naissent les romans ? »
«Parmi les questions qui me sont posées lors des rencontres, celle qui revient le plus souvent est sans conteste : « Mais d’où viennent vos idées ? » Question légitime à laquelle, pour une fois, je peux répondre avec précision (même si ça remonte à loin et que c’est un peu alambiqué).
Toutcommencedanslesannées1990.Jesuisétudiante à l’université de Tours et assiste à une conférence sur les techniques scientifiques d’analyse et de datation des œuvres d’art. À titre d’illustration, la radiographie du tableau de L’homme blessé est projetée sur l’écran blanc de l’amphithéâtre. C’est ma première rencontre avec Virginie, une ombre pâle, un contour flou. Son histoire n’est alors qu’évoquée par la conférencière mais reste dans un coin de ma tête.
Une trentaine d’années s’écoule ensuite sans que je les voie passer.
En 2023, je suis en train d’écrire Pallas, c’est exaltant, et assez lourd. J’ai besoin de souffler un peu. Ça
tombe bien, Clémentine Beauvais organise un atelier d’écriture, je m’inscris.
Le thème : écrire une nouvelle en vers.
Comme les autres « versinovelistes » je dois suivre la consigne suivante :
« Sur la base de la collection « Une nuit au musée », inventer un personnage d’écrivain.e qui arrive le soir dans un musée vide. Survient un autre personnage imprévu qui va chambouler les attentes du protagoniste. »
(Je résume, quand c’est Clémentine qui explique, c’est beaucoup plus élaboré.)
Vous devinez la suite ?
Virginie s’étire dans le coin poussiéreux où je l’avais remisée et sa voix résonne dans ma tête :
- Tout de même, je commençais à penser que tu m’avais oubliée.
- Fiche-moi la paix, Virginie, c’est pas le moment.
par Marine Carteron
L’atelier d’écriture c’est pour me détendre.
- Comment ça « pas le moment » ? Un musée ? Une rencontre ? Un personnage imprévu ? Pourquoi
tu suçotes ton crayon, patate, c’est MOI le sujet !
Raconte-moi !
- Même pas en rêve. Je suis en pause. Hors de question de me lancer dans des recherches sur la peinture du XIXe siècle.
Je suis ferme. C’est ma tête. Mon ordinateur. Mon carnet. C’est MOI qui décide ce que vais écrire et...
Bon, la vérité c’est que je ne décide de rien. J’ai beau la repousser, Virginie reste là. C’est SON moment, elle ne va pas le laisser passer.
De guerre lasse, je cède.
Mars 2023, l’atelier d’écriture est terminé.
Virginie existe mais n’est
encore qu’une nouvelle d’une dizaine de pages : j’ai le lieu, le sujet, l’ambiance et un titre L’Effacée. Pas de quoi en faire un roman, c’est à peine une nouvelle que je range dans un tiroir.
Sauf que... c’est trop tard. La graine est plantée, elle a germé, Virginie m’obsède. Alors je creuse (et finirai, comme prévu, par lire des centaines de pages sur Courbet, un essai sur Proud’hon, Baudelaire et quelques-uns de ses contemporains. Bref, ce qui devait être une « pause » dure deux ans).
La surprise, c’est qu’en cherchant je découvre que Courbet est un habitué des repentirs. Virginie n’est pas la seule effacée, voilà que l’affaire se complique. Ou pas.
Après tout, ça donne plus d’épaisseur à cette histoire.
L’Effacée se conjugue au pluriel ; Virginie devient celle qui raconte, Joséphine celle qui reçoit. Qui grandit.
Joséphine qui dans ma première version était une adulte membre du personnel d’entretien (d’elle je n’ai gardé que la serpillière, l’origine et le placard). Parce qu’au début, je pense ce texte pour des adultes. Il fait trente pages de plus, rentre dans des détails sociopolitico-historico tralala (la faute aux recherches).
C’est un peu chiant, aucune maison d’édition n’en veut. (Enfin, si, une, peut-être, faut voir. J’attends et, finalement, non. C’est le jeu.)
Fin de l’histoire ?
Toujours pas. Virginie est têtue. Elle fait un barouf d’enfer dans le tiroir où je l’ai reléguée, m’empêche de dormir, de démarrer autre chose.
- Pourquoi tu m’écris pour les adultes aussi ? Ton truc, c’est les ados, et les ados aiment l’Art, j’en vois plein à Orsay. Même si, dans ma salle, c’est pas moi qui les intéresse le plus si tu vois ce que je veux dire... d’ailleurs tu devrais leur parler de Constance. À sa manière, c’est une effacée elle aussi.
- Pas con. Enfin, si... (Ricanement stupide.)
(Soupir de Virginie qui n’adhère pas à mon humour pourri.)
Sur les conseils de Virginie, Joséphine devient donc une ado, avec ses mots (ses maux ?), et le dialogue s’engage entre elles, plus vif. Parce que Jo s’en fiche des détails socio-historico-tralala, et que c’est aussi bien comme ça.
D’ailleurs, cette fois-ci ça fonctionne, Olivier lit la version ado et dit banco. Retour à la maison, ma maison, les éditions du Rouergue Jeunesse. Avec une envie, celle d’ajouter des images. Pas celles peintes par Courbet. Non. Celles imaginées par une illustratrice contemporaine. On cherche, on trouve. Ça
sera Mathilde Foignet, ma complice sur cet ouvrage.
Le reste, c’est de la tambouille.
Le vrai, le faux, le possible, les mots qui dansent et qui s’enchaînent.
L’éditeur qui coupe, moi qui boude même s’il a souvent raison (j’ai dit « souvent » Olivier, pas « toujours »).
Les crayons de Mathilde.
Voilà. C’est tout.
Vous connaissez l’histoire de l’histoire (faudra trouver une autre question lors des rencontres).
• Affiche Les effacées
31 x 50
ISBN : 978-2-8126-2725-5
En librairie le 7 mai 2025
Emmanuelle Grundmann, illustré par Marta Orzel
Comme dans un long travelling de cinéma, on regarde cette rue – qui pourrait être partout en France – se transformer et nous raconter l’histoire des hommes et de la ville.
D’une époque à l’autre, depuis l’Antiquité romaine jusqu’à nos jours, on assiste au spectacle de la rue vu et décrit par un de ses habitants. Chevaux, piétons, marchands, joueurs, c’est toute l’histoire de cette rue et des villes européennes qui défile sous nos yeux. On assiste aux révoltes populaires, on découvre les innovations technologiques. La rue est le décor en perpétuel changement qui est le lieu où, au fil du temps, les humains se croisent, s’affrontent, collaborent, pleurent ou rient. Le jeune lecteur, en suivant ce fil, comprendra qu’il se trouve lui aussi témoin d’un moment unique qui ne se renouvellera plus après lui. Il comprendra ainsi ce qu’est l’Histoire.
POINTS FORTS :
Des images magnifiques qui font revivre un décor, des costumes, des faits historiques.
Des détails et anecdotes très vivants sur la vie de chaque époque : artisans, petits métiers et moyens de locomotion sont décrits très précisément.
THEMATIQUES : histoire ; rue ; ville ; progrès ; chevaux ; voitures ; métiers
Partie courir derrière les orangs-outans à Bornéo pour sa thèse, EMMANUELLE GRUNDMANN découvre une forêt tropicale dévorée par les palmiers à huile. Elle troque alors son costume de chercheuse contre une plume pour écrire et raconter cette biodiversité qui part en fumée. Elle est l’autrice de nombreux essais, documentaires et albums jeunesse. Elle vit en région parisienne.
MARTA ORZEL est diplômée en design graphique à l’Académie des Beaux-Arts de Wroclaw, en Pologne. Elle a illustré de nombreux ouvrages pour Actes Sud jeunesse, dont récemment Atlas des mythes et légendes du monde. On admire aussi ses dessins dans Télérama, La Revue XXI, Le JDD, Georges… Elle vit et travaille à Nantes.
David Marchand et Guillaume Prévôt, illustré par Walter Glassof
Un documentaire épatant qui nous ouvre grand les portes du passé, autour d’un sujet tout aussi inconnu qu’intriguant : les épaves !
Les mers et les océans demeurent un milieu largement inexploré. Dans leurs fonds gisent par millions des épaves, ruines du passé, dont seule une petite partie nous est connue. Il ne se passe pas une journée sans qu’un plongeur, qu’une tempête ou qu’un courant marin n’en dévoile de nouvelles, quelque part dans le monde.
POINTS FORTS :
• Une narration poignante qui transporte le lecteur à différents moments forts ayant marqué le passé.
• La précision des informations apportées au sujet de 15 épaves historiques.
• D’impressionnantes illustrations signées Walter Glassof (illustrateur reconnu de la maison), apportant détails et force évocatrice au récit.
THEMATIQUES : bateaux ; épaves ; mer ; océan ; science ; océanographie ; trésor ; histoire ; marine.
Documentaire dès 8 ans
• 56 pages
• format : 23,5 x 31,5 • relié • 18 euros environ
DAVID MARCHAND et GUILLAUME PRÉVÔT ont tous les deux une formation d’ingénieurs physiciens. Ensemble, depuis 2009, les deux amis publient des albums, documentaires, livres animés de vulgarisation et des romans ; ils interviennent auprès des lecteurs, en écoles, en bibliothèques et en librairies.
Quand il ne travaille pas, WALTER GLASSOF aime dessiner des voitures ou alors des chiens qui commentent l’actualité. Chez Actes Sud jeunesse, il a illustré des romans, des documentaires et de nombreux albums, dont Kouaf kouaf, le dernier paru. Il partage sa vie entre Paris et Noirmoutier.
Après le très remarqué Etsionfaisaitunegrande exposition? , un album où l'on découvre les pratiques artistiques dans toute leur diversité !
Rose Blake
« Au fond, être un artiste, c’est se laisser guider par un matériau ou une idée. On peut essayer toutes les techniques. C’est vraiment amusant ! »
EN LIBRAIRIE
EN MAI 2025
PPV : 16,90 €
EAN : 9782330204969
Relié • 48 pages • 23 x 27,5 cm
Album
Dès 5 ans
Entrez dans l’univers merveilleux des artistes ! Destiné aux enfants curieux (mais pas que), cet album documentaire aux illustrations aux tons pop vous fait visiter des ateliers de créateurs. Au moyen de textes simples mais informatifs, et au fil de doubles-pages chaleureusement illustrées, découvrez les matériaux et outils utilisés par les artistes, leur processus créatif, ainsi que les valeurs qui les animent. Techniques, projets, engagements… De l’artiste peintre au mosaïste, en passant par le photographe ou le souffleur de verre, l’artiste activiste ou encore le décorateur et le street artiste, plongez dans les coulisses de leur passion !
Doro Globus est directrice générale de la maison d’édition David Zwirner Books. Elle est spécialisée dans l’édition artistique depuis plus de quinze ans, travaillant main dans la main avec les artistes exposés et publiés. Chez hélium, elle a publié en collaboration avec Rose Blake Et si on faisait une grande exposition ? (2022), son premier album en tant qu’autrice.
Une initiation, pas à pas, à tout un éventail de pratiques artistiques, représentés tant dans leur diversité que dans leur singularité.
Des illustrations graphiques aux exceptionelles harmonies colorées et une approche très simple de l'Art accessible à tous.
Art Métiers
Découverte
« Je passe mes journées à penser aux peintures et aux sculptures que je vais créer, ce qui remplit ma vie d’une grande joie. L’art permet de comprendre l’existence humaine et peut délivrer un message universel. Je crois que les artistes créeront un monde nouveau et j’espère que chacun partagera ses propres messages. »
Yayoi Kusama
Rose Blake est une illustratrice à l’inspiration marquée par le paysage urbain. Après ses études au Royal College of Art de Kingston, elle continue de se passionner pour l’art contemporain. À côté des conférences qu’elle donne à l’université, elle illustre de nombreux projets, comme Une histoire des images pour les enfants (Seuil Jeunesse), ou son exposition Now I Am An Artist. Chez hélium, elle a publié en collaboration avec Doro Globus Et si on faisait une grande exposition ? (2022). Elle remporte en 2019 le prix Horizons de la Foire de Bologne.
Pour nous contacter : 01 55 42 63 00 par mail : info@helium-editions.fr helium-éditions.fr Retrouvez-nous sur Facebook et Instagram
Un album documentaire original où l’on découvre les préparatifs d’une exposition dans un musée.
Doro Globus & Rose Blake
REV EN MAI 2025
PPV : 16,90 €
EAN : 9782330163136
Relié • 40 pages • 23 x 27,5 cm
Album-documentaire
Dès 7 ans
Exposition
Musée
Métiers
Voici Viola. Elle est sculptrice. Elle travaille la pierre, le marbre, le métal ou la glaise. Certaines de ses œuvres sont même plus grandes que toi !
Lui, c’est Sebastian. Il est peintre. Il crée des tableaux colorés à partir de formes et de lignes, sur des toiles de toutes tailles.
Tous les deux sont des artistes.[…] Enfin, après un long voyage de plusieurs semaines, les sculptures et peintures arrivent au musée. Tout le monde a hâte de commencer à travailler sur la grande exposition !
Voici un album d’une grande originalité dans son sujet : il invite à une passionnante plongée dans les coulisses d’un musée, où conservateurs, gardiens, installateurs, artistes, médiatrice, et tant d’autres travaillent ensemble pour monter une exposition fantastique !
Depuis la création des œuvres de Sebastian, le peintre, et de Viola, la sculptrice, jusqu’à leur accrochage ou disposition à l’intérieur des vastes salles du musée, puis le vernissage, on découvre les différents métiers qui participent à l’aventure d’une exposition.
L’illustratrice Rose Blake, spécialisée en médiation artistique pour les enfants, accompagne Doro Globus, l’éditrice de la fameuse Galerie David Zwirner, afin d’initier les enfants à la vie d’un musée.
Ses magnifiques illustrations animent les préparatifs de l’exposition, et donneront aux enfants l’envie de visiter les musées ou de créer leurs propres expositions.
Rose Blake est une illustratrice à l’inspiration marquée par le paysage urbain. Après ses études au Royal College of Art de Kingston, elle continue de se passionner pour l’art contemporain. À côté des conférences qu’elle donne à l’université, elle illustre de nombreux projets autour de l’art et de sa transmission, comme Une histoire des images pour les enfants (Seuil Jeunesse), ou son exposition Now I am an artist. Elle remporte en 2019 le prix Horizons de la Foire de Bologne.
est directrice générale de la maison d’édition David Zwirner Books. Elle est spécialisée dans l’édition artistique depuis plus de quinze ans, travaillant main dans la main avec les artistes exposés et publiés. Et si on faisait une grande exposition ? est son premier album en tant qu’autrice.
Le parcours d’une œuvre d’art, de sa création en atelier jusqu’à son arrivée au musée et son exposition.
Des illustrations en aplat, allant de plans resserrés à des vues d’ensemble qui montrent les personnes travaillant dans le musée tout autant que son architecture.
Un thème jusqu’ici jamais traité dans les albums jeunesse, par la directrice de la maison d’édition David Zwirner Books qui connaît les secrets et les étapes du montage d’une exposition.
Un album qui s'est imposé dans les librairies des musées et qui inspire aussi les activités scolaires.
Pour nous contacter : 01 55 42 63 00 par mail : info@helium-editions.fr helium-éditions.fr
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Manuel d’observation pour apprentis explorateurs
GISELE CLARKSON
Observorama
An observologist is someone who makes scientific expeditions every day albeit very small ones.
conçu pour les jeunes scientifiques en herbes et les petits curieux. Il permet de découvrir les merveilles insoupçonnées qui se trouvent sous nos yeux ou à nos pieds.
They notice interesting details in the world around them.
They are expert at finding tiny creatures, plants and fungi. They know that earthworms have bristles, that moths come out in the daytime and how many tentacles a slug has.
An observologist knows that there are fascinating things to be found in even the most ordinary places.
Ce livre passe à la loupe plus de 100 créatures et éléments naturels : limaces, fourmis, graines, champignons, abeilles, oiseaux, que ce soit en ville ou à la campagne. En somme, tout ce qui est à portée de regard ! Divisé en quatre grands milieux, le livre propose de monter des expéditions scientifiques simples pour observer tout ce petit monde.
En librairie le 14 mai 2025
is a playful field guide for natural scientists and curious observers of the world right under our noses.
On y apprendra par exemple que les escargots d’eau glissent à l’envers sous la surface, que certaines mouches n’ont pas d’ailes, que les vers de terre ont des soies et que les papillons de nuit volent pendant la journée.
Plus qu’un simple inventaire ce guide est un antidote à l’ennui, une invitation à modifier notre regard, presque une philosophie de vie !
Avec un style drôle et enlevé, Giselle Clarkson nous montre qu’en s’intéressant aux petites choses on peut ouvrir la porte d’un univers à la richesse infinie, juste sous notre nez.
Humour
COUVERTURE PROVISOIRE
À PARTIR DE 8 ANS
20 x 26 cm l 128 pages l 19, 90 €
ISBN 9791035208530
Giselle Clarkson est une illustratrice de Wellington, en Nouvelle-Zélande. Un jour, elle a fait un dessin de biscuits qui a été partagé en ligne tellement de fois qu’on l’a fait passer à la télévision. En plus d’illustrer des livres pour enfants, Giselle contribue régulièrement au jounal d’école néo-zélandais. Elle écrit une bande dessinée sur les livres pour enfants pour The Sapling, et réalise des bandes dessinées éducatives sur des sujets environnementaux importants et passionnants. Elle aime par-dessus tout, les aventures en mer et sur les îles lointaines. Giselle est diplômée en photographie de l’université de Canterbury à Christchurch.
Manuel d’observation pour apprentis explorateurs
GISELE CLARKSON
Un ton délicieusement facétieux, où les animaux prennent vie à travers des dialogues pleins de malice. Le livre alterne avec brio les registres, mélangeant informations documentaires et courtes séquences de bande-dessinée.
L’originalité de ce guide est de mettre en avant tout ce qui échappe d’habitude à notre regard. Ici pas d’animaux flamboyants mais des araignées, des pigeons, des chenilles et consorts. C’est un tour de force que de réussir à nous faire redécouvrir toutes ces petites créatures et à nous émerveiller devant leurs particularités étonnantes.
LIVRE D’ACTIVITÉ
En librairie le 14 mai 2025
Un équilibre parfait entre texte et images, une approche scientifique tout à la fois rigoureuse et ludique, qui propose une foule d’anecdotes savoureuses. 128 pages qui se dévorent en famille et donnent l’envie irrépressible d’ouvrir grand les yeux.
Nature l Insectes
Exploration l Aventure
Humour
À SAVOIR
4 milieux étudiés : les recoins humides, le trottoir, la prairie et tout ce qui se cache derrière nos rideaux.
Un objet conçu pour être facilement transportable, permettant à l’enfant de l’emporter partout où il va.
Un livre publié dans 7 autres langues : anglais, espagnol, bulgare, chinois, néerlandais, allemand, coréen, et récompensé par de nombreux prix à l’étranger.
Manuel d’observation pour apprentis explorateurs
GISELE CLARKSON - TRADUCTION DE GILBERTE BOURGET
Nature l Insectes Exploration l Aventure
Scientists who study nature often go on field trips and expeditions. They can spend days, weeks or months on windswept islands or mountainsides, at sea, in jungles or in polar regions.
An observologist is someone who makes scientific expeditions every day, albeit very small ones. They notice interesting details in the world around them. They are expert at finding tiny creatures, plants and fungi.
observologist knows that there are fascinating things to be found in even the most ordinary places.
What’s wonderful is that you don’t actually need anything to be an observologist, besides your own senses. But a few things are handy to have.
For seeing things you didn’t know were there. You’ll need something that keeps still long enough for you to get a really good look, though, like a dead fly, a resting caterpillar, a fungus or an egg case.
With a camera (like those on phones) you can “capture” the things you see. Digital photos keep a record of the time and date that you took them, which can be very helpful if you’re indulging in a bit of phenology (see page 60).
Keep one in your pocket for seeing around corners. You can hold it above your head to look inside a bird’s nest, or low to the ground to see the underside of a fungus.
A light can help you find interesting things in the dark. If it has a red light setting, even better. Red light doesn’t bother nocturnal creatures the way bright white light does and is less likely to scare them away.
Sitting still long enough to draw a picture helps you to notice many tiny details. It also gives you something to do instead of just staring.
Are there shiny patches or hairy bristles? Can you see speckles or patterns? Is it brown like a chocolate biscuit or brown like a cardboard box? Don’t worry about what your picture looks like; all that matters is the detail you notice while you’re working on it.
Of course, it’s easiest to draw things that keep still for a long time. Some good options are:
Slugs and snails are so calm and silent, watching them can be very relaxing. They are mollusks, so their cousins include octopuses and the colossal squid. More specifically, they belong to the class Gastropoda, so we can call them gastropods if we like. Many gastropods live completely underwater, but terrestrial (land-based) gastropods only need their habitat to be a bit soggy.
Sea slugs are amazing and some are really flamboyant. The only trouble is that they’re difficult to visit, which is where land slugs excel. As the home observer might say, “A slug in the hand is worth ten in the sea.” There is a lot to admire about a land slug when you take the time to look.
Many animals do their essential business during moonlit hours. Then, you’ll see all sorts of things eating, being eaten, mating and sometimes even being eaten while mating.
Moths have eyes that glow when you point a light at them. You might see two tiny glowing beads peering at you out of the grass long before you see the rest of the moth’s body.
Snails will be out and about, enjoying not being dried out by the sun. The same goes for slugs. You might even see some getting ready to mate. They do a sort of dance with each other beforehand.
Spiders tend to spin their webs at night because it’s safer to do so when most birds are asleep.
Nighttime sounds totally different to daytime. Most creatures that buzz will be asleep, but listen out for chirping, especially if
Diurnal birds go to their roost. You might be able to figure out where this is from the guano (bird poop) underneath it.
Butterflies and flies find a nice spot away from predators and sheltered from any wild weather.
Often you notice things at night that you wouldn’t spot during the day because all of your focus is on the small patch lit up by your light, with no distractions.
Manuel d’observation pour apprentis explorateurs
GISELE CLARKSON - TRADUCTION DE GILBERTE BOURGET
If you see a lot of guano (that’s the word scientists use for bird poop) in one place on the ground, look up (carefully). This must be where birds often sit, roost or nest. This is probably not a good place to stand still for too long.
Birds have only one hole in their bottom and it’s called a cloaca. They don’t do separate poops and piddles; everything comes out together.
The hue and texture of bird poop depends on what the bird has been eating. If a bird has had a meal of purple or orange fruit, it will do purple or orange poop.
Some people believe that it’s good luck to have a bird do a plop on you. It’s nice to have a positive outlook on life.
Couverture provisoire
Traduit de l’italien par Brune Seban
128 pages / 160 x 240 mm Prix 18 euros TTC ISBN 978-2-38669-020-4
Saghar est une jeune iranienne. Elle vit à Milan, où elle est née et où ses parents se sont rencontrés après avoir fui la dictature des années 1980. Élevée avec l’idée de liberté chevillée au corps et profondément intégrée dans la société italienne, elle se rend compte à l’occasion d’un voyage scolaire qu’elle n’a toutefois pas le même statut que ses camarades. Dans la mesure où c’est le droit du sang qui est valable en Italie, elle n’a en effet pas la nationalité italienne, bien qu’elle y ait passé toute sa vie. Elle ne pourra l’obtenir qu’après en avoir fait la demande, à 18 ans. Cette prise de conscience est l’occasion pour elle de revenir sur l’histoire de sa famille, dont la mort de Mahsa Amini ravive l’actualité et la dureté. La chronique des événements survenus en Iran récemment se mêle ainsi aux souvenirs personnels et familiaux de Saghar pour l’entraîner dans un voyage vers ce pays où elle n’est pas retournée depuis des années, et où elle retrouve sa tante et prend la mesure de la répression en cours. Ce cheminement la pousse également à s’interroger plus que jamais sur sa propre identité, dans une Italie où elle ne cesse d’être encore perçue comme une étrangère alors qu’elle a elle-même toujours refusé de parler persan et de porter le voile. Au-delà de sa trajectoire personnelle, son histoire devient ainsi emblématique de la place et de l’accueil fait aux étrangers et rappelle à quel point la condition des femmes est précaire, audelà même de l’Iran.
L’AUTRICE
Saghar Khaleghpour est née à Milan en 1989 de parents iraniens. Diplômée d’une école d’art, elle étudie également le droit et travaille pour le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés. Mais elle décide d’arrêter ses études pour se consacrer à ses passions : le dessin et la mode. En 2007, elle commence à travailler pour Cartoon Network Italia. Elle collabore avec de nombreuses marques jusqu’à devenir dessinatrice et graphiste pour les collections prêt-à-porter et haute Couture de l’une des plus importantes marques de luxe internationales. Elle continue également de peindre, et crée des vêtements et des accessoires. La Mia Seconda Generazione, paru en 2024 chez Feltrinelli, est son premier ouvrage.
L’ILLUSTRATEUR
Lelio Bonaccorso, né à Messine en 1982, est dessinateur, illustrateur et poète. Il a notamment illustré des BD sur la mafia et Jan Karski parues chez Beccogiallo et, chez Feltrinelli, sur Che Guevara, Monna Lisa et Le Caravage. Il a également été sélectionné pour la section poésie du prix Strega pour son recueil Fior di vento.
femmes iraniennes dans le monde, suite à la mort de Mahsa Amini.
• Une histoire familiale autant que d’émancipation, qui rappelle l’histoire récente de l’Iran, entre liberté et répression, et la précarité de la condition d’exilé.
• Une réflexion sur l’accueil et la place faite aux étrangers, quel que soit leur pays d’accueil, doublée d’un hymne à la liberté et aux droits des femmes qui doivent sans cesse être
Comment se construire sans modèle ? Comment affirmer qui on est dans une société qui ne nous considère pas ? Une BD-voyage aussi drôle que rude dans la France hétéronormée des années 1980-90.
Séverine naît à la fin des années 1970 dans une famille ordinaire. Dans son village, quand on est une fille, on joue à la poupée et on fait de la danse ; mais la danse, c’est pas trop son truc, à Séverine. Elle, elle voudrait faire du volley comme Jeanne et Serge et du foot comme Olive et Tom. Un jour, dans la voiture des parents d’un copain, elle entend à la radio le titre de Meccano, Une femme avec une femme ; ce jour-là, elle s’enfonce dans son siège, rouge de honte.
Meccano, Barbara, David Bowie, Aznavour, Mylène Farmer… Autant de petits cailloux
14 mai 2025
17 × 24 cm 144 pages 21,00 €
ISBN :
disséminés sur sa route, qui vont donner du crédit à une idée farfelue : on peut avoir une vie respectée et digne en aimant quelqu’un du même sexe.
Qui arrête les colombes est le récit de la découverte d’une sexualité marginale dans le monde d’avant, celui de la culture dominante et de l’invisibilité quasi-totale des minorités. On rit beaucoup, on enrage souvent, et surtout on compatit aux difficultés infinies qu’ont eu à surmonter ceux et celles qui ne se retrouvaient pas dans la norme – tout en ignorant que cette dernière en était une.
• Un roman graphique intimiste et attachant construit comme une constellation de madeleines de la fin du 20e siècle.
• Un label Payot Graphic en cohérence : Appelez-moi Nathan (2018) = 19 000 ex, Coming in (2021) = 20 000 ex.
• Séverine Tales : une autrice convoitée par les plus grandes maisons spécialisées.
• Une première BD remarquée avec les Chroniques décalées d’une famille ordinaire (et vice versa) (3 000 ex) : « d’une élégance et d’une drôlerie absolument stupéfiantes » (dixit Olivia de Lamberterie sur France 2).
• Lesbienne ; Homosexualité ; Récit ; Autobiographie ; Bande dessinée ; Roman graphique ; Hétérosexualité ; Identité ; Genre ; Normes ; Hétéronormalité ; Société ; Années 1980 ; Années 1990 ; Souvenir
• Coming In d’Elodie Font et Carole Maurel, Payot, 2021 : 20 000 ex vendus (gfk)
• Appelez-moi Nathan de Catherine Castro et Quentin Zuttion, Payot, 2018 : 19 000 ex (gfk)
Séverine Tales fait partie de la génération X. Après nous avoir offert des moments choisis (ou pas !) de son quotidien familial dans les Chroniques décalées d’une famille ordinaire (et vice versa), elle revient ici en images sur son enfance et son adolescence avec une sincérité désarmante que son humour inimitable n’oublie jamais de brocarder pour nous permettre d’entrevoir l’émergence de l’identité homosexuelle dans la société désespérément hétéro de la fin du XXe siècle.
Comment j’ai découvert la contrefaçon
En coédition avec Arte
REV sur stock
14 mai 2025
17 × 24 cm
144 pages 21,00 €
ISBN :
Le récit bouleversant et drôle de l’acceptation de son homosexualité par une jeune fille, de ses 15 ans à ses 30 ans, sous la forme d’un roman graphique poétique et sensible.
Un roman graphique subtil pour arpenter le long chemin qui mène à soi...
Visiblement, la Terre entière le savait avant elle : Élo est homo. Dans Coming In, Élodie Font raconte les longues années - de l’adolescence à la trentaine - qui lui ont été nécessaires
avant de réussir à oser, enfin, être elle-même.
Un récit drôle et sensible, mêlant pensées d’hier et réflexions d’aujourd’hui, mis en lumière par le trait puissant et poétique de Carole Maurel.
• Une adaptation d’un podcast à succès d’Arte Radio : 100 000 écoutes et Out d’or 2018 du meilleur documentaire.
• À écouter ici : https://www.arteradio.com/son/61658766/ coming
• Un texte incroyablement touchant sublimé par le trait puissant de Carole Maurel, une dessinatrice qui monte dans l’univers de la BD.
• Un sujet en cohérence parfaite avec notre catalogue : dans la droite lignée d’Appelez-moi Nathan (21 000 ex), avec un plus grand potentiel car nous traitons de l’homosexualité et non du transgenrisme.
• Deux autrices identifiées dans le mouvement LGBTQI+.
Journaliste, documentariste et scénariste, Élodie Font est responsable de production chez
Arte, après avoir longtemps présenté les matinales du Mouv puis de Nova. Pionnière du podcast natif en France, elle remporte l’Out d’or 2018 du meilleur documentaire avec Coming In, dont le succès immédiat (> 100 000 écoutes) va faire d’elle une des figures du mouvement LGBTQI+. Elle est également l’autrice de À nos désirs : dans l’intimité des lesbiennes paru à La Déferlante en 2024.
Diplômée des Gobelins en 2005, Carole Maurel travaille dans l’animation et la bande dessinée. Régulièrement primée dans les festivals, elle a notamment réalisé la série Eden (Rue de Sèvres, 2018 et 2019), l’adaptation BD de En attendant Bojangles (Steinkis, 2017), et plus récemment Nellie Bly (Glénat, 2021, sélection du Monde et de France Inter).
• Homosexualité ; Coming in ; Coming out ; Déni, Acceptation de soi ; Homophobie ; Lesbien ; Suicide ; Tolérance ; Adolescence ; Amour ; Sexualité ; Manif pour tous ; Bienveillance.
• 21 000 ex vendus.
• Juin : mois des fiertés.
REV sur stock
14 mai 2025
17 × 24 cm
144 pages 17,50 €
ISBN :
Quitte à devenir quelqu’un, autant que ce soit vous-même !
Nathan est né Lila, dans un corps de fille. Un corps qui ne lui a jamais convenu, il décide alors de corriger cette « erreur génétique » avec le soutien indéfectible de sa famille, ses amis, ses profs et, à seize ans, des injections de testostérone de 0,8 mg par mois. Quitte à devenir quelqu’un, autant que ce soit vous-même.
Quentin Zuttion est illustrateur pour la presse (Néon, Yagg et Têtu) et la bande-dessinée (Sous le lit, Des ailes sur un tracteur et Chromatopsie, Éditions Lapin). Dans son travail, il explore des histoires d’amour contemporaines et les quêtes identitaires.
Son dessin – doux, charnel, à l’aquarelle – est marqué par les influences de Brecht Evens, Julie Maroh et Egon Schiele.
• Parce qu’il n’est pas né dans le bon corps, Nathan a connu les questions sans réponses, le mal-être jusqu’au jour de la reconnaissance, qui porte un nom de diagnostic : dysphorie de genre. Le traitement hormonal lui offre la liberté d’être soi, et corrige ce qu’il considère comme une erreur de la nature.
• L’intégration sans jugement, est aussi le message de cette bande-dessinée. La réponse culturelle au défi de la transidentité a été longtemps la mise à mort sociale. Les technologies ont projeté la question trans au cœur des enjeux sociétaux d’aujourd’hui. Les réseaux sociaux ont offert aux Nathan du monde entier une plateforme d’expression et de revendications qu’une société ne peut plus ignorer.
• Juin : mois des fiertés.
QUELQUES CHIFFRES
• 22 000 ex vendus.