Book Mars Avril 2025 - poches

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Diffusion ACTES SUD

Mars Avril 2025

Poches

TOUS LES VISUELS PRESENTÉS DANS CE DOCUMENT SONT PROVISOIRES & PEUVENT NE

PAS REFLÉTER LA FINALITÉ DES PROJETS ÉDITORIAUX

Les visuels qui n’apparaissent pas sont toujours en cours de développement

BERTRAND LECLAIR

Malentendus

Roman

Mêlant l’intime et le collectif, Malentendus parvient à faire de la surdité d’un enfant le puissant révélateur des mécanismes d’ordinaire invisibles du roman familial, de ses ambivalences inconscientes et de ses non-dits dévastateurs.

L’univers de Marie-Claude et Yves Laporte vacille lorsqu’ils découvrent que leur second fils, Julien, est sourd. Déterminé à surmonter la fatalité, Yves s’abreuve alors de lectures et décide de suivre les préceptes et thèses oralistes de Graham Bell, l’inventeur du téléphone qui fut d’abord professeur d’enfants sourds. Bientôt, Yves projette même d’en tirer un livre et de faire, en somme, de la surdité sa chance. Mais Julien va dévaster une seconde fois toutes les projections paternelles en s’enfuyant de la maison à vingt ans pour découvrir à Paris la langue des signes. Il ne reviendra qu’un quart de siècle plus tard afin de solder ce lourd héritage, devenu père à son tour, sûr de lui, de sa réussite au sein de la communauté sourde et de ses propres thèses…

POINTS FORTS

u Bertrand Leclair prend le contrepied du roman familial pour mêler histoire intime et grande histoire.

u On y découvre un combat, celui des militants du droit à vivre et à s’exprimer en langue des signes contre l’“obscurantisme” qui régna pendant plus d’un siècle en France qui consistait à apprendre aux sourds à parler.

ACTUALITÉS

u Parution simultanée du nouveau livre de Bertrand Leclair, Transformations.

MARS 2025

BABEL N° 1960

11 × 17,6 CM

272 PAGES

8,90 €

978-2-330-20250-7 -:HSMDNA=WUWZU\:

[Bertrand Leclair] réussit à produire un texte littéraire à la fois extrêmement personnel, passionnant, sensible, jamais didactique.

Florence Bouchy, Le Monde des livres

À la fois autobiographique et fictif, Malentendus cherche un lieu de silence entre la déflagration intime et le vacarme du monde. Cet espace de méditation se niche dans les trous d’une écriture […] au plus près des émotions brutes, mais à l’affût du surgissement de la pensée.

Marine Landrot, Télérama

L’AUTEUR

Bertrand Leclair vit à Paris, où il est romancier, essayiste et dramaturge. Il est l’auteur d’une vingtaine de livres et d’une pièce de théâtre mêlant le français et la langue des signes, Héritages, créée par Emmanuelle Laborit.

THIERRY FRÉMAUX Judoka

Récit

Mêlant expérience personnelle, histoire du sport, et enquête intime sur ce qui mène à une passion et l’influence que celle-ci a sur nos vies, Thierry Frémaux signe un texte intime et universel, d’une grande générosité.

Qu’est-ce qui détermine un caractère, une inclination, un destin ?

Thierry Frémaux, directeur de l’Institut Lumière et Délégué général du Festival de Cannes, se penche sur son parcours et plus particulièrement sur sa pratique du judo, art martial qu’il exerça avec passion et duquel il a sans doute hérité une grande discipline et un haut respect de l’humain. De cet enseignement qui aura pris une immense place dans sa vie – il est ceinture noire –, à l’amour débordant qu’il porte au cinéma – toujours présent derrière chacun de ses mots –, il se raconte ici avec justesse, modestie et sans jamais se départir de l’humour et de la générosité qui le caractérisent.

GRAND PRIX SPORT ET LITTÉRATURE

POINTS FORTS

u Thierry Frémaux se souvient de sa vie de judoka dans un récit à vif, où se mêlent l’histoire du judo, ses souvenirs à lui sur le tatami, et parfois ses incertitudes face au présent.

u Mais il est aussi question, comme toujours, de son amour sans borne pour le cinéma, et la terre natale du judo est prétexte à rendre hommage au cinéma japonais qui l’a nourri.

MARS 2025

BABEL N° 1976

11 × 17,6 CM

320 PAGES ENV.

8,90 € ENV.

978-2-330-20247-7

Le grand chambellan du septième art célèbre l’art martial qui l’a constitué, formé, fortifié, exhaussé, dans un livre qui sent la sueur et la rigueur. […] “Tout-fou”, comme le surnommait son moniteur, a grandi sur les tatamis, appris à disputer un kumi-kata, enchaîner des uchi-komi, exécuter un ô-soto-gari. Qu’importe si le sens de ces figures nous échappe, seul passe ici le souffle de la ferveur pour un “sport de sagesse”, qui allie la puissance à la morale.

Jérôme Garcin, L’Obs

L’AUTEUR

Né en 1960 en Isère, Thierry Frémaux est le directeur de l’Institut Lumière de Lyon et le délégué général du Festival de Cannes. Aux côtés de Bertrand Tavernier (1941-2021), il a organisé le Centenaire du Cinéma et créé le festival Lumière. On leur doit également, chez Actes Sud, une collection consacrée au septième art.

Visuel provisoire

Alice FERNEY L’Intimité

Une libraire féministe, célibataire par conviction, qui a décidé de longue date qu’elle ne serait pas mère ; un père architecte qui cherche une nouvelle compagne ; une enseignante fière de son indépendance qui s’est inscrite sur un site de rencontres. En révélant leurs aspirations, leurs craintes, leurs choix, Alice Ferney orchestre une polyphonie où s’illustrent les différentes manières de former un couple, d’être un parent, de donner (ou non) la vie. À mi-chemin entre dialogue philosophique et comédie de mœurs contemporaine, “L’Intimité” ausculte une société qui sans cesse repousse les limites de la nature et interroge celles de l’éthique pour satisfaire au bonheur individuel et familial.

NOUVELLE ÉDITION À L’OCCASION DE L’ADAPTATION CINÉMATOGRAPHIQUE DU ROMAN

LE FILM L’ATTACHEMENT DE CARINE TARDIEU AVEC VALERIA

BRUNI TEDESCHI, PIO MARMAÏ, VIMALA PONS

400 COPIES

SORTIRA LE 19 FÉVRIER 2025

L’AUTEUR

Alice Ferney est née en 1961 à Paris où elle réside aujourd’hui. Diplômée de l’ESSEC et docteure en sciences économiques, elle a enseigné cette matière pendant vingt-cinq ans à l’Université. Elle collabore au Figaro littéraire depuis 2005. Alice Ferney a publié treize romans, tous aux éditions Actes Sud, dont Grâce et dénuement, L’Élégance des veuves (adapté au cinéma sous le titre Éternité par Tran Anh Hung), La Conversation amoureuse, grand succès en librairie et traduit dans une dizaine de langues, ou Les Bourgeois, prix Historia du roman historique. Deux innocents, son dernier roman, inspiré d’une histoire vraie, a reçu le prix Europe 1 – GMF en 2023.

PETER HELLER Le Guide

Roman traduit de l’anglais (États-Unis) par Céline Leroy

Après La Constellation du chien, après La Rivière, Peter Heller crée un nouveau couple iconique d’aventuriers (malgré eux).

Quelques années après un été traumatique, Jack arrive au Kingfisher Lodge comme guide de pêche à la mouche auprès de riches & célèbres qui fuient la réalité morose d’une

Amérique covidée dans les paysages sublimes du Colorado. Outre que la rivière fourmille de truites multicolores, Alison K, la cliente qu’on lui confie, est irrésistible. Mais la menace et le danger viennent vite assombrir la parenthèse enchantée.

Multipliant les nuances et les saveurs de son cocktail si personnel d’action et de contemplation, de virilité et de délicatesse, Peter Heller fait encore une fois cohabiter avec maestria l’expérience de la beauté et celle de la peur, les accélérations et les moments suspendus, l’intelligence du monde et l’instinct de survie.

POUR LE TOURBILLON DES ÉMOTIONS, SUIVEZ LE GUIDE

!

MARS 2025

BABEL N° 1990

11 × 17,6 CM

304 PAGES

8,90 €

978-2-330-20253-8

Un roman hors norme […]. Peter Heller montre une nouvelle fois avec Le Guide son talent extraordinaire pour faire monter l’angoisse dans des décors naturels qu’il décrit à la perfection. Peu d’auteurs sont aussi doués.

Nicolas Ungemuth, Le Figaro Magazine

Le lecteur s’embarque avec l’auteur sur la pente escarpée du canyon quand la pluie se transforme en brume. Il faut alors se déplacer sans hâte, avec précision, vers le chaos.

Christine Ferniot, Télérama

POINTS FORTS

u Un vrai roman d’aventures qui nous ballade du roman naturaliste à la Thoreau aux Rivières pourpres de Grangé.

u Le Guide joue avec les genres littéraires et le clair-obscur : tour à tour poétique, contemplatif, haletant et nerveux, un roman qui se dévore.

u Une réflexion sur le deuil, l’amitié, l’amour, sur la nature, et sur la poésie.

ACTUALITÉS

u Parution simultanée du nouveau roman de Peter Heller, La Pommeraie.

QUELQUES CHIFFRES

u Le Guide : 7 000 ex. en édition courante (2023)

u La Rivière : 33 000 ex. (dont 20 000 ex. en Babel, 2023)

L’AUTEUR

Peter Heller a fait une entrée remarquée en littérature avec son inoubliable premier roman, La Constellation du Chien (2013). En France, il est publié par Actes Sud, où sont également disponibles : Peindre, pêcher et laisser mourir (2015), Céline (2019), La Rivière (2021) et La Pommeraie (2025).

LEAH HAGER COHEN

Des gens comme nous

Roman traduit de l’anglais (États-Unis) par Laurence Kiefé

Entre Jeffrey Eugenides et Ann Patchett, Leah Hager Cohen livre un roman lumineux sur ce joyeux bazar parfois nommé famille.

Rundle Junction, État de New York, été 2014. Dans quelques jours, Walter et Bennie

Blumenthal célébreront le mariage de Clem, l’aînée de leurs quatre enfants, et de sa petite amie afro-américaine. L’heure devrait être à la fête, mais Walter et Bennie ont pris une décision qui pourrait bouleverser leur existence : la maison familiale depuis cinq générations va être mise en vente.

Pour l’instant, il s’agit d’accueillir les premiers invités. Cinq jours durant, des liens se (re)noueront, des actes antisémites seront commis, des policiers s’inviteront à la noce, une alliance disparaîtra et des secrets seront percés à jour.

Dans ce livre acide et joyeux, Leah Hager Cohen nous offre une réflexion résolument contemporaine sur les notions de mémoire, d’identité et d’appartenance – à un lieu, à une communauté, à une lignée.

POINTS FORTS

u Un roman qui possède tous les bons côtés d’une comédie familiale intelligente et écrite avec style.

u Une galerie de personnages tous plus attachants les uns que les autres, embarqués dans une grande aventure intime pleine d’humour, d’une douloureuse mais lumineuse lucidité.

ACTUALITÉS

u Parution en avril du nouveau roman de Leah Hager Cohen, Va & Vient (titre provisoire).

MARS 2025

BABEL N° 1991

11 × 17,6 CM

432 PAGES

10,40 €

978-2-330-20252-1

-:HSMDNA=WUWZWV:

On ne sait ce qu’il faut admirer le plus dans ce roman d’exception, qui rappelle les réussites de la grande Ann Tyler : la fluidité en même temps que la complexité d’un récit qui entremêle les points de vue de chacun, la façon dont tous les personnages existent avec leur individualité, leur caractère, leur langage, la bienveillance du regard généreux que la romancière porte sur une tribu attachante, ou la réflexion subtile sur la notion de communauté et d’intégration.

Christophe Mercier, Le Figaro littéraire

L’AUTRICE

Née à New York, Leah Hager Cohen enseigne aujourd’hui l’écriture créative et est l’autrice de nombreux ouvrages de non-fictions et romans. Son troisième livre à être traduit en français paraîtra en avril 2025 chez Actes Sud.

SÉNÈQUE Médée

suivi de Thyeste

Théâtre traduit du latin par Florence Dupont

L’histoire de Médée est celle d’une vengeance impitoyable. Pour Jason, Médée a trahi son père, tué son propre frère et a connu l’exil. Mais lorsque celui-ci nie leur amour pour épouser Créüse, la fille de l’inflexible Créon, Médée sombre dans une fureur sans limite. Apatride, abandonnée, elle lui impose en réponse la douleur – en égorgeant les enfants qui les unissaient. Et se condamne elle-même au plus insoutenable des deuils.

Cette tragédie de Sénèque est ici suivie Thyeste mettant en scène une autre célèbre vengeance : celle d’Atrée le furieux qui servira à son frère ses propres enfants lors d’un banquet à Argos sur laquelle ils règnent tous deux.

POINTS FORTS

u Une tragédie antique connue de tous, dans une traduction d’une beauté limpide.

ACTUALITÉS

u Médée, de Sénèque, est au programme du bac de latin en 2025 et 2026. Cette traduction proposera aux étudiants une version française à lire en parallèle de la version latine prescrite.

u Cette traduction sera lue au Festival des langues anciennes de Lyon en mars prochain.

MARS 2025

BABEL N° 1993

11 × 17 CM

208 PAGES

7,90 €

978-2-330-20249-1

La belle traduction de Florence Dupont est l’occasion de revoir Médée tuer ses enfants et de méditer sur “l’étrange morale des Romains”.

Le Monde des livres

L’AUTEUR

Si Sénèque est resté longtemps méconnu comme auteur de théâtre – ses tragédies étant aujourd’hui encore trop souvent lues comme des œuvres littéraires et philosophiques –, le grand dramaturge latin a pourtant été une source d’inspiration majeure pour le théâtre européen de la Renaissance. Sans lui, pas de Shakespeare, pas de Calderón, pas de Corneille, pas de Racine. Florence Dupont l’a retraduit en latiniste inspirée, conservant au texte cette clarté spectaculaire et cette fureur poétique qui ont tant fasciné Antonin Artaud.

MAHMOUD DARWICH Et la terre se transmet comme la langue

et autres poèmes

Traduits de l’arabe (Palestine) par Elias Sanbar

Elias Sanbar nous offre une nouvelle traduction de l’immense poème Et la terre se transmet comme la langue, accompagné ici d’autres textes de grande ampleur, comme Nous choisirons Sophocle, Le Lanceur de dés ou Ici. Maintenant. Ici… et maintenant.

Mahmoud Darwich est unanimement considéré comme l’un des plus grands poètes arabes contemporains. Au cœur de son œuvre, une réflexion puissante sur l’identité palestinienne : Que signifie faire partie d’un peuple forcé à l’exil ? Et comment écrire un pays qui ne figure pas sur les cartes du monde ?

POINTS FORTS

u Une nouvelle traduction de Et la terre se transmet comme la langue, réalisée à l’occasion du festival d’Avignon par Elias Sanbar, inédite, est ici proposée.

u Un recueil de textes écrits par Mahmoud Darwich dans la seconde moitié de sa vie, jusqu’à ses dernières années, qui porte la sagesse d’un homme ayant connu l’exil et déjoué, grâce au hasard, plusieurs fois la mort.

u Une voix qu’il est aujourd’hui, plus que jamais, urgent de faire entendre.

QUELQUES CHIFFRES

MARS 2025

BABEL N° 1992

11 × 17,6 CM

208 PAGES ENV.

7,90 € ENV.

978-2-330-20248-4

Les poèmes réunis ici, écrits pendant la seconde moitié de sa vie – certains même, comme Le Lanceur de dés, durant les deux années qui ont précédé sa mort – ont quelque peu délaissé l’engagement militant de ses débuts pour tendre à l’universel. Le poète revient sur les mythes que le passé a inscrits dans sa mémoire, seule possibilité pour lui de surmonter le tragique de l’exil et répondre à la question de l’après. Emprunts d’une douce mélancolie, ces textes portent la voix d’un enfant de Galilée qui a, plusieurs fois, échappé à une mort certaine. Ils semblent être des témoins, quelques pierres au bord d’un chemin qui rappellent le destin d’hommes et de femmes sacrifiés dans l’étau de l’histoire.

u Anthologie (1992-2005) : 25 500 ex. en Babel (2009)

u La Palestine comme métaphore : 13 000 ex. en Babel (2002)

u Une mémoire pour l’oubli : 11 000 ex. en Babel (2007)

L’AUTEUR

Mahmoud Darwich, né en 1942 à Birwa, près de SaintJean-d’Acre, et mort à Houston en 2008, est unanimement considéré comme l’un des plus grands poètes arabes contemporains. Auteur d’ouvrages maintes fois réédités et traduits partout dans le monde, il est publié en France par Actes Sud.

Visuel provisoire

3

Peter HELLER La Rivière

Deux copains de fac s’offrent la virée en canoë de leur rêve sur le fleuve Maskwa, au nord du Canada. Bientôt la balade contemplative tourne à la course contre la montre quand l’horizon s’obscurcit du plus dévorant des feux de forêt. Mais dans les bras et sous le règne de dame nature, une menace peut toujours en cacher une autre.

Peter Heller met sa pratique intime de l’aventure, son sens irrésistible du suspense et sa connexion unique aux paysages au service d’une folle et sauvage équipée qui éprouve autant l’amitié sincère de ses personnages que les nerfs du lecteur.

REMIS EN VENTE À L’OCCASION DE LA PARUTION DE LA POMMERAIE

L’AUTEUR

Poète, grand reporter nature et aventure, ardent pratiquant du kayak, de la pêche et du surf, et adepte des voyages à sensations fortes, Peter Heller est devenu romancier avec son page-turner post-apocalyptique et néanmoins solaire, La Constellation du chien (Actes Sud, 2013) et salué comme une révélation. Talent qu’il n’a cessé de confirmer et de developper depuis avec Peindre, pêcher et laisser mourir (Actes Sud, 2015), Céline (Actes Sud, 2019), La Rivière (Actes Sud, 2021) et Le Guide (Actes Sud, 2023).

Peter HELLER

Peindre, pêcher et laisser mourir

Peintre en vogue, pêcheur ardent, philosophe artisanal, Jim Stegner tombe dans un engrenage fatal le jour où il prend la défense d’une petite jument maltraitée. Du jour au lendemain, son quotidien vire à la course poursuite permanente : Jim devient la proie mouvante – et la terreur numéro un – d’une bande de solides ordures qui ne plaisantent pas avec la vengeance.

REMIS EN VENTE À L’OCCASION DE LA PARUTION DE LA POMMERAIE

L’AUTEUR

Poète, grand reporter nature et aventure, ardent pratiquant du kayak, de la pêche et du surf, et adepte des voyages à sensations fortes, Peter Heller est devenu romancier avec son page-turner post-apocalyptique et néanmoins solaire, La Constellation du chien (Actes Sud, 2013) et salué comme une révélation. Talent qu’il n’a cessé de confirmer et de developper depuis avec Peindre, pêcher et laisser mourir (Actes Sud, 2015), Céline (Actes Sud, 2019), La Rivière (Actes Sud, 2021) et Le Guide (Actes Sud, 2023).

5 MARS 2025 11 CM X 17.6 CM

Mahmoud DARWICH

La Palestine comme métaphore

Eléments autobiographiques, art poétique, réflexions sur la culture arabe comtemporaine, mais aussi sur l’identité palestinienne, Israël et le sionisme, le processus de paix...

REMIS EN VENTE

À

L’OCCASION DE LA PARUTION DE ET LA TERRE SE TRANSMET

COMME LA LANGUE

L’AUTEUR

Mahmoud Darwich est né en 1941 à Birwa près de Saint-Jean-d’Acre en Palestine. En 1948, son village est détruit par les forces sionistes et sa famille se réfugie au Liban.

Mais il revient clandestinement la même année en Palestine pour y faire ses études. Il commence très jeune une carrière de journaliste tout en publiant ses premiers poèmes. Engagé dans le combat politique, il milite dans le parti communiste israélien, ce qui lui vaut d’être emprisonné à plusieurs reprises de 1960 à 1970 et d’être assigné en résidence à Haïfa. Mahmoud Darwich quitte Israël en 1971 et choisit de s’exiler d’abord au Caire, puis à Beyrouth, à Tunis et Paris. Membre du comité exécutif de l’OLP, il démissionne en 1993 et partage son temps entre Amman et Ramallah.

Il s’est éteint le 9 août 2008 à Houston, Texas.

Mahmoud Darwich est unanimement considéré comme l’un des plus grands poètes arabes contemporains et c’est probablement le poète arabe le plus lu et le plus traduit dans le monde. Auteur de plusieurs ouvrages maintes fois réédités, il est devenu le porteparole de tout un peuple.

Mahmoud DARWICH Une mémoire pour l’oubli

Par l’un des plus grands poètes arabes contemporains, un récit de l’été 1982 dans Beyrouth encerclée. Pour dire l’impossibilité de renouer alors avec le territoire de la mémoire et des espoirs.

REMIS EN VENTE À L’OCCASION DE LA PARUTION DE ET LA TERRE SE TRANSMET COMME LA LANGUE

L’AUTEUR

Mahmoud Darwich est né en 1941 à Birwa près de Saint-Jean-d’Acre en Palestine. En 1948, son village est détruit par les forces sionistes et sa famille se réfugie au Liban. Mais il revient clandestinement la même année en Palestine pour y faire ses études. Il commence très jeune une carrière de journaliste tout en publiant ses premiers poèmes. Engagé dans le combat politique, il milite dans le parti communiste israélien, ce qui lui vaut d’être emprisonné à plusieurs reprises de 1960 à 1970 et d’être assigné en résidence à Haïfa. Mahmoud Darwich quitte Israël en 1971 et choisit de s’exiler d’abord au Caire, puis à Beyrouth, à Tunis et Paris. Membre du comité exécutif de l’OLP, il démissionne en 1993 et partage son temps entre Amman et Ramallah.

Il s’est éteint le 9 août 2008 à Houston, Texas.

Mahmoud Darwich est unanimement considéré comme l’un des plus grands poètes arabes contemporains et c’est probablement le poète arabe le plus lu et le plus traduit dans le monde. Auteur de plusieurs ouvrages maintes fois réédités, il est devenu le porte-parole de tout un peuple.

Mahmoud DARWICH Anthologie (1992-2005)

Une anthologie bilingue de l’œuvre poétique de Mahmoud Darwich, l’un des plus grands poètes arabes contemporains devenu le porte- parole de tout un peuple, qui s’est éteint le 9 août 2008.

REMIS EN VENTE À L’OCCASION DE LA PARUTION DE ET LA TERRE SE TRANSMET COMME LA LANGUE

L’AUTEUR

Mahmoud Darwich est né en 1941 à Birwa près de Saint-Jean-d’Acre en Palestine. En 1948, son village est détruit par les forces sionistes et sa famille se réfugie au Liban. Mais il revient clandestinement la même année en Palestine pour y faire ses études. Il commence très jeune une carrière de journaliste tout en publiant ses premiers poèmes. Engagé dans le combat politique, il milite dans le parti communiste israélien, ce qui lui vaut d’être emprisonné à plusieurs reprises de 1960 à 1970 et d’être assigné en résidence à Haïfa. Mahmoud Darwich quitte Israël en 1971 et choisit de s’exiler d’abord au Caire, puis à Beyrouth, à Tunis et Paris. Membre du comité exécutif de l’OLP, il démissionne en 1993 et partage son temps entre Amman et Ramallah.

Il s’est éteint le 9 août 2008 à Houston, Texas.

Mahmoud Darwich est unanimement considéré comme l’un des plus grands poètes arabes contemporains et c’est probablement le poète arabe le plus lu et le plus traduit dans le monde. Auteur de plusieurs ouvrages maintes fois réédités, il est devenu le porte-parole de tout un peuple.

Littérature / Sorcières / Poche / 5 mars 2025

Wendy Delorme

LE CHANT DE LA RIVIÈRE

160 pages / 115 x 175 mm

10 euros TTC

ISBN 978-2-38669-010-5

Pour se consacrer pleinement à l’écriture de son roman, une jeune écrivaine va s’installer un temps dans la maison de famille de son compagnon trans, dans les Alpes, à la frontière franco-italienne. Le calme qu’elle y trouve lui est d’autant plus nécessaire qu’elle attend également de savoir si elle est enceinte…

En parallèle, la rivière la plus proche, que les hommes ont depuis longtemps enterrée mais qui continue de suivre son cours sous la maison, prend la parole pour raconter l’histoire d’un amour tragique entre deux jeunes filles un siècle auparavant.

Deux histoires d’amour en dehors des normes qui nous sont livrées en alternance, avant de finir par se rencontrer. Grâce à son talent narratif et son puissant pouvoir d’évocation, Wendy Delorme nous plonge dans une histoire profondément habitée, où les maisons conservent la mémoire des vies passées et où les éléments, l’eau, le vent, les arbres et les pierres, deviennent des personnages à part entière.

Entre douceur et brutalité, un roman qui raconte la naissance de l’amour entre deux femmes et la vie en montagne avec des accents de tragédie moderne. Prenant et magnifique ! »

Librairie Le grain des mots

L’AUTRICE

Romancière, Wendy Delorme a publié Quatrième Génération (Grasset, 2007), le recueil Insurrection ! En territoires sexuels (Au diable vauvert, 2009), La Mère, la Sainte et la Putain (Au diable vauvert, 2012), Le corps est une chimère (Au diable vauvert, Prix Joseph 2018), Viendra le temps du feu (Cambourakis, 2021), L’Évaporée (avec Fanny Chiarello, Cambourakis, 2022) et Devenir lionne (Lattès, 2023). Membre du collectif d’autriX RER Q, elle est aussi enseignante-chercheuse à l’université.

• Après le succès de Viendra le temps du feu (33 000 ex. vendus) et de L’Évaporée (8 500 ex. vendus), écrit avec Fanny Chiarello, passage en poche du 2e roman de Wendy Delorme dans la collection Sorcières, près de 10.000 ex vendus à ce jour.

« Une ode à l’amour et à la liberté, mais aussi à la mémoire de toutes les personnes qui s’aiment et qui se sont aimées.  [...] C’est beau et poétique. Gros coup de coeur. »

Librairie Raconte moi la terre

• Deux histoires d’amour en dehors des normes, toutes deux bouleversantes, qui invitent à élargir les définitions et les possibles des relations amoureuses.

• Un roman puissant et incarné, qui donne vie et voix à parts égales aux humains et aux éléments naturels environnants, qui se répondent au fil d’un siècle.

« Un roman à deux voix, bucolique et charnel, où “le désir est une crue” mais où la flamme peut aussi “éclaire(r) sans brûler”. Wendy Delorme remue et console ; pour l’occasion, lave les plaies plus qu’elle n’allume les feux. »

Thomas Stélandre, Liberation

©Nicole Miquel

Littérature / Sorcières / Poche / 5 mars 2025

Wendy Delorme

LE CHANT DE LA RIVIÈRE

« Wendy Delorme nous transporte le long d’une rivière perdue, nous coule dans la mémoire de l’eau et de la nature qui relie les générations. »

La toute petite librairie

«L’écriture de Wendy Delorme est une caresse politique, de celles qui vous ouvrent la voie de l’apaisement, le feu, sans la brûlure. »

Librairie L’Affranchie

« Une plume délicate et puissante ! »–

Librairie La Régulière

« Une histoire portée par une écriture sublime et des personnages forts. Une pépite ! »

Librairie Garin

« Une écriture forte et émouvante où l’on retrouve avec un immense plaisir l’écriture poétique de Wendy Delorme. »

Librairie Flora lit

« Un roman d’amour et de montagne, de rivière et d’émancipation . [...] où l’on se laisse littéralement porter, dériver le long des flots et des humeurs. »

Librairie La Rumeur des crêtes

« C’est beau, c’est poétique, c’est émouvant, bref un immense coup de cœur ! »

Librairie Tulitu

« Il y a des livres qui résonnent si fort lors de leur lecture et qui nous habitent si intensément une fois finis qu’il est un peu intimidant de vous en parler, de peur de ne pas trouver les mots justes. Le Chant de la rivière de Wendy Delorme est de ceux-là. »

Librairie Violette and Co

«   Le Chant de la rivière, c’est la plume talentueuse de Wendy Delorme au service de la nature animée, de deux voix fortes, qui permet une lecture respiration. »

Librairie Les mots à la bouche

« Wendy Delorme nous invite le temps d’une lecture dans l’esprit d’une rivière et dans l’amour, vécu non pas comme un feu dévorant mais un torrent impétueux [...] Une perle, à relire à l’envie ! »

Librairie Bookstore Biarritz

« Wendy Delorme confirme sa maîtrise de l’écriture, ses personnages sont beaux, poétiques, nostalgiques. »

Librairie M’lire

« Quel bonheur de retrouver la force et la poésie de Wendy Delorme. »

Librairie L’Ombre du vent

« Wendy Delorme donne vie à des personnages qui touchent au coeur, retraçant leur quotidien rude, austère enfermé dans des destins tout tracés, mais également des personnages féminins vibrants, animées par une allégresse et une force sororale qui donne l’impression que rien ne peut les arrêter. Un livre magnifique de poésie et de force. »

Librairie Maruani

« Wendy Delorme nous livre un roman magnifique où deux histoires d’amour s’entrecroisent et se reflètent à des époques différentes. Un texte tout en poésie et en beauté qui rayonne de questionnements sur les amours réprouvées. À lire de toute urgence ! »

Librairie Voyage au bout des livres

« Un roman puissant, qui telle la rivière, vous emporte totalement ! »

Librairie Totem

Lewis Carroll

Traduit de l’anglais par Marie Darrieussecq

96 pages / 115 x 175 mm

10 euros TTC

ISBN 978-2-36624-977-4

Si Alice au pays des merveilles est devenu l’un des grands classiques de la littérature jeunesse, l’histoire imaginée par Lewis Carroll inaugure également une nouvelle ère en littérature. À partir des années 1930, les surréalistes français s’emparent d’Alice, du chat du Cheshire, du Lièvre de Mars et des autres, et participent à faire de l’œuvre de Carroll un canon de la littérature dite « pour adultes ». La nouvelle traduction qu’ont publiée les éditions Cambourakis à l’occasion de la parution des dessins réalisés par Tove Jansson se devait donc de trouver aussi sa place dans les rayons poche des librairies. Justement, pour Marie Darrieussecq qui signe cette nouvelle traduction : «  Alice au pays des merveilles est un livre pour survivre dans le monde des adultes. » Célébrant avec brio toute l’inventivité du conteur anglais, elle a su rester fidèle au texte d’origine, à sa rythmique et à son oralité, nous offrant une traduction résolument moderne, qui rend hommage à toute la puissance subversive de la langue de Carroll. Literature / poche / 5 mars 2025

« Ce livre est une contre-éducation magnifique. »

Les Matins de France Culture

ALICE AU PAYS DES MERVEILLES

L’AUTEUR

Lewis Carroll, pseudonyme de Charles Lutwidge Dodgson, était un romancier, mathématicien à Oxford et photographe amateur anglais, né dans le Cheshire en 1832. En 1865, il publie Alice au pays des merveilles, traduit quatre ans plus tard en français. Le livre rencontre dès sa sortie un succès phénoménal, inaugurant une nouvelle ère en littérature jeunesse. Célèbre pour sa manière de se jouer du langage et de ses fausses évidences, il fut également, avec Alice, l’un des inventeurs du fameux « nonsens ». Carroll est aussi l’auteur de La Traversée du miroir, suite d’Alice aux pays des merveilles, ainsi que de plusieurs œuvres poétiques, dont La Chasse au Snark, également illustré par Tove Jansson.

LA TRADUCTRICE

• Passage en poche de la nouvelle traduction d’Alice au pays des merveilles signée par Marie Darrieussecq, qui fait partie des romancières contemporaines les plus connues en France.

• Une traduction qui a déjà été largement saluée par la critique et les libraires.

• Un livre qui vient s’inscrire dans le sillage de grands textes classiques à la croisée de la littérature jeunesse et adulte publiés en poche chez Cambourakis, à l’image du Livre de lecture ou du Monde est rond de Gertrude Stein.

« Une nouvelle traduction d’Alice au pays des merveilles par Marie Darrieussecq [...] que du bonheur ! »

Librairie Tulitu

« Mon gros coup de cœur pour la fin de l’année, c’est sûr. »

Librairie Filigranes, Bruxelles

Née en 1969, Marie Darrieussecq est écrivaine, autrice de dix-huit romans publiés presque tous aux éditions P.O.L, traductrice de l’anglais et du latin, et psychanalyste. Elle a notamment re-traduit Tristes pontiques d’Ovide (P.O.L) et Un lieu à soi de Virginia Woolf (Denoël), et a également signé la traduction de textes de James Baldwin et de James Joyce, publiés chez Gallimard.

Nikos Kazantzaki

ALEXIS ZORBA

Traduit du grec par

René Bouchet

480 pages/115 x 175 mm

14 euros ttc

ISBN 978-2-38669-002-0

Classique intemporel de la littérature grecque et mondiale, Alexis Zorba est l’un des grands romans emblématiques de l’œuvre de Nikos Kazantzaki, publié ici dans la traduction de René Bouchet. À travers l’histoire de la rencontre entre deux hommes, jeune intellectuel désireux de sortir de ses livres pour se confronter au réel, et Zorba, un homme mûr, force de la nature animé par un élan vital impétueux, tous deux en partance pour la Crète où ils exploiteront ensemble une mine de lignite sous l’œil circonspect des villageois, Kazantzaki aborde des questionnements existentiels fondamentaux qui font écho à la destinée de l’auteur mais dont la portée est universelle.

L’AUTEUR

Auteur d’une œuvre considérable, qui embrasse tous les genres – romans, essais philosophiques, théâtre et poésie –Nikos Kazantzaki est incontestablement l’une des figures les plus marquantes de la littérature grecque moderne. Né en Crète en 1885, il étudie d’abord le droit à Athènes avant de se tourner vers la philosophie – il consacre une thèse à Nietszche et est l’élève de Bergson, dont les idées l’influenceront durablement. Animé par une forte aspiration spirituelle, qu’il nourrit à la fois aux sources orientales (il s’intéresse au bouddhisme) et occidentales, Kazantzaki développe une puissante réflexion éthique, qui explore toutes les dimensions de l’expérience humaine. Artisan du renouveau de la langue grecque moderne, il publia plusieurs traductions d’œuvres majeures de la littérature mondiale en grec démotique : l’ Iliade et L’Odyssée, La Divine Comédie, Le Prince de Machiavel, Faust de Goethe… Il meurt en 1957.

• Passage en poche chez Cambourakis, d’abord dans une édition collector, de ce classqiue intemporel.

• Cette nouvelle édition d’Alexis Zorba s’inscrit dans le projet de remise en lumière de l’intégralité de l’œuvre de Kazantzaki, avec notamment la réédition de titres épuisés (tels la Tentation du Christ, Lettre au Gréco…) et la retraduction d’autres grands romans (Les Frères ennemis, etc)

« Je n’espère rien ; je ne crains rien ; je suis libre. »

Nikos Kazantzaki

• Le personnage d’Alexis Zorba, magnifiquement incarné par Anthony Quinn dans le film de Michael Cacoyannis (1964), un être à la liberté souveraine, est tout bonnement inoubliable.

ALEXIS ZORBA

« Bien que superbement incarné par Anthony Quinn dans le film de Michael Cacoyannis (1964), le vrai Zorba reste à découvrir dans ces presque quatre cents pages de fièvre, d’humour, de sensualité, de folie. [...] Zorba le magnifique nous fait don de sa passion prodigieuse. À lire de toute urgence (et dans une nouvelle traduction). »

Martine Laval, SINÉ MENSUEL

« LE livre de l’été. [...] C’est tout à fait extraordinaire, à la fois très charnel, très sanguin, très vulgaire et en même temps parfaitement transcendantal. »

François Angelier, FRANCE CULTURE

« C’est un bonheur de lecture. C’est la Grèce vivante, de la grande littérature. [...] Que les Européens le relisent avant de décider du sort de la Grèce. La littérature fait comprendre l’âme d’une nation. »

Jean-Claude Vantroyen, LE SOIR

« Ode à la Grèce, aventure truculente, contradiction ambulante, le chef-d’œuvre de Kazantzaki ressort dans une nouvelle traduction. Un éblouissement. »

Marguerite Baux, GRAZIA

« C’est un livre culte, il y a tout dedans, les règles de la vie, les plaisirs simples et la quête du bonheur… Qu’est-ce que c’est “être humain”, “être en vie”, “vivre pleinement”... Ce livre-là, il est essentiel, il est important, il est inoubliable. »

Nicolas Lefort, TÉLÉMATIN

« Il était temps de sortir Nikos Kazantzaki de l’oubli où il demeurait depuis trop d’années. […] Ce roman décrit un monde qui, ayant tous les atours de l’authenticité, n’a jamais été aussi désirable. »

Ulysse Baratin, LA QUINZAINE LITTÉRAIRE

« Un magnifique roman. »

« Une merveille de sensibilité et de poésie métaphysique. »

Héléna Villovitch, ELLE

Émilien Bernard, LE CANARD ENCHAÎNÉ

LE TAMBOUR D’AYAKASHI

LE TAMBOUR D’AYAKASHI

Avant de se suicider, le narrateur, accusé à tort de plusieurs meurtres qu’il n’a pas commis, décide de raconter par écrit la malédiction qui lie deux familles depuis plusieurs générations.

À l’ère Meiji, l’artisan Kunō Otomaru fabrique un magnifique tambour en bois pour l’offrir en cadeau de mariage à Ayahimé, la noble jeune fille qui l’a trahi. Mais en dépit de sa volonté, son amour déçu s’est changé en malédiction, si bien que tous ceux qui entendent le son enchanteur de ce tambour finissent par connaître un destin tragique. L’instrument prend ainsi le nom redouté de Tambour d’Ayakashi, le « Tambour Fantôme ».

Dans ce conte étrange et envoûtant qui a lancé sa carrière d’écrivain, Yumeno s’interroge sur le pouvoir de la musique : jusqu’à quel point le son d’un instrument peut-il s’emparer d’un cœur humain ?

L’AUTEUR

Couverture provisoire

Traduit du japonais par Sophie Bescond

112 pages / 115 x 175 mm

10 euros TTC

ISBN 978-2-38669-013-6

Cent ans plus tard, le jeune Kyūya Otomaru, descendant de Kunō, entame sa formation de joueur de tambour chez le maître qui l’a recueilli et souhaite faire de lui son successeur. Cependant, aucun instrument ne satisfait Kyūya, tant il rêve de jouer sur le mystérieux tambour maudit dont son père lui a jadis conté l’histoire. Un jour, lassé par son manque de progrès, son maître l’envoie chez l’ensorcelante Dame Tsuruhara, l’actuelle propriétaire du Tambour d’Ayakashi. Sans savoir que cela déclenchera un engrenage fatal...

Contraint d’abandonner ses études de lettres suite à la demande de son père, Kyūsaku Yumeno (1889-1936), de son vrai nom Naoki Sugiyama, regagna la ferme familiale. Afin d’échapper aux intrigues mises en place par sa bellemère, il devint un temps moine itinérant avant de trouver un emploi en tant que journaliste et de rejoindre la revue Shinseinen, spécialisée dans la littérature policière. En une dizaine d’années, il publia une cinquantaine de nouvelles et une dizaine de romans, dont son grand œuvre, Dogra Magra, redécouvert dans les années 1960 et pour lequel il fut comparé à Kafka et Poe. Sa solide culture traditionnelle se doublait en effet d’une parfaite connaissance de la littérature anglo-saxonne et des mouvements artistiques et scientifiques de son temps.

• après la publication d’Horizon de glace, les éditions Cambourakis poursuivent le travail de découverte de l’œuvre de l’auteur le plus kafkaïen de la littérature japonaise.

• inspiré du théâtre nō, Le Tambour d’Ayakashi est l’œuvre qui a révélé Kyūsaku Yumeno de son vivant.

• un conte étrange et envoûtant, qui convoque le pouvoir de la musique pour traiter de la question de la destinée, de la fatalité et de malédictions transmises de générations en générations.

Textes traduits de l’allemand par Olivier Mannoni

STEFAN ZWEIG

BAUDELAIRE

Et autres poètes

Zweig saisit l’immense génie de Baudelaire, Hugo, Verlaine, qui surent tant capter les « mouvements secrets » de leur époque.

LE LIVR E

La poésie fut l’une des affaires de sa vie. Les trois grands poètes français du XIXe siècle dont il est question dans ce recueil ont, sous sa plume, un lien filial : Hugo, Grand Mâle au « grondement sourd », produit Baudelaire, « poète conscient », qui s’oppose à Verlaine, « poète naïf ». Chez Rilke, qui fut son idole, Zweig met l’accent sur un désir de dépasser la

poésie. Le cinquième texte montre comment les poètes se sont coupés de leur public, puis ont renoué avec lui grâce à des lectures publiques et un travail sur la forme visant à réveiller une énergie, un enthousiasme, tout comme le font les politiques. Le dernier texte est une « esquisse autobiographique » de 1914 où Zweig relate ses débuts dans l’écriture.

POINTS FORTS

• Lumineux et pédagogiques, six textes longtemps inédits de Stefan Zweig sur Baudelaire, Hugo, Verlaine (version plus courte que celle publiée au Castor Astral), Rilke , Verhaeren ; sur la relation des poètes à leur public ; et sur la place de la poésie dans la vie de Zweig.

• Public : élèves de Terminale + grand public.

QUELQUES CHIFFRES

• Ventes du GF : 5 000 ex.

• Ventes du Verlaine de Zweig : 17 000 GfK (Livre de poche, 2017, 152 p., 6,40€)

5 mars 2025

11  ×  17 cm

128 pages 7,00 €

ISBN :

CLASSIQUES

CLAUDE CAHUN

ŒUVRES

Les écrits essentiels d’une « écrivaine errante », mondialement connue pour son œuvre photographique.

LE LIVRE

L’essentiel des écrits de cette écrivaine lesbienne culte qui côtoya les surréalistes (Soupault, Desnos, Michaux, etc.). Le recueil comprend trois parties : les « Vies imaginaires » de femmes mythiques (Eve, Salomé, Cendrillon), au début

des années 1920, publiées au Mercure de France, au Journal littéraire, et ailleurs ; son travail autobiographique avec Aveux non avenus ; sa veine pamphlétaire, avec Les paris sont ouverts, charge contre la poésie politique.

POINTS FORTS

• Entrée dans le domaine public de Claude Cahun.

• Thématiques de son œuvre en phase avec nos titres sur les questions de genre et d’identité sexuelle.

• Quelques titres chez Mille et une nuits, mais pas de recueil comme le nôtre, et le gros volume (600 pages grand format) de ses Écrits chez Jean-Michel Place est totalement épuisé à ce jour.

5 mars 2025

11  ×  17 cm

300 pages 10,00 €

ISBN :

ÉGALEMENT

Littérature française

Stéphanie Hochet WILLIAM

Tout en imaginant les années de jeunesse de Shakespeare méconnues des biographes, Stéphanie Hochet évoque, d’une plume acérée, certains épisodes marquants de sa propre vie. Une forme inédite et moderne du roman d’apprentissage.

LE LIVRE

Que s’est-il passé dans la vie de William Shakespeare entre 1585 et 1592, de ses 21 à 28 ans ? Personne ne le sait. Ce sont ces «années perdues» que Stéphanie Hochet, avec son talent de conteuse, se plaît ici à imaginer. William, jeune enseignant, marié prématurément et père de trois enfants trouve le carcan familial trop étroit et rêve d’accomplir son rêve : devenir acteur. Il finit par se joindre à la troupe des comédiens de la Reine qui cherche un remplaçant après la mort brutale d’un des leurs. Dans une

L’AUTRICE

12 mars 2025

11  ×  17 cm

192 pages 9,00 €

ISBN :

POINTS FORTS

• Un sujet palpitant : l’auteur nous transporte par l’imagination, en la romançant subtilement, dans une période de la vie de Shakespeare ignorée des biographes, entre ses 21 et 28 ans, sa vie d’acteur juste avant qu’il découvre sa vocation de dramaturge après sa rencontre avec Marlowe.

• Une évocation juste et vivante du monde du théâtre et de l’ambiance des troupes à l’époque élisabéthaine. Très beaux tableaux d’époque de Londres et de la campagne anglaise.

Angleterre où sévit la peste, son sort bascule et sa vocation de dramaturge s’affirme. Ses rencontres avec le ténébreux Richard Burbage qui lui inspirera le personnage de Richard III et le fringant Marlowe seront décisives. Elles dicteront son destin. Avec un art subtil du portrait et une écriture concise, d’une rare finesse, Stéphanie Hochet évoque aussi en écho les thématiques et les passages de sa propre vie qui justifient son attachement à la figure de Shakespeare : l’androgynie, le désir de fuite, l’emprise, l’idée du suicide…

Stéphanie Hochet a écrit de nombreux ouvrages dont, publiés aux éditions Rivages, L’animal et son biographe (2017, Prix Printemps du roman), Pacifique (2020) et Éloge du lapin (2021), attestant de la diversité et de l’originalité de son œuvre.

• Un parallèle aussi audacieux que judicieux entre les psychologies du comédien Richard Burbage et celle du personnage de Richard III qu’il aurait inspiré, au point que l’auteur parvient à rendre leurs figures presque indémêlables.

• Stéphanie Hochet effectue en contrepoint une plongée dans l’histoire de sa propre vie, abordant des thèmes qui font écho à celle de Shakespeare et qui justifient son engouement presque viscéral pour le grand dramaturge anglais : l’emprise des aînés, la tentation de la fugue, la découverte de l’homosexualité.

• Des réflexions intéressantes en creux sur l’émancipation par la littérature, le pouvoir de la fiction et la magie du Verbe théâtral.

• Un style concis et frappant, un ton moderne qui donne toute sa force d’évocation au récit.

ACTUALITÉ

• Publication simultanée d’Armures.

QUELQUES CHIFFRES

• Pacifique : 5 000 ex. GF, 2 100 poche (chiffres GfK)

• Éloge du chat : 10 000 ex. poche (chiffres GfK)

• Éloge du lapin : 1 800 ex. (chiffres GfK)

Poche

Littérature française

Bernard Quiriny

PORTRAIT DU BARON D’HANDRAX

L’histoire rocambolesque, racontée d’une plume de maître, d’un personnage fort excentrique.

LE LIVRE

Le baron d’Handrax existe, Bernard Quiriny l’a rencontré. Installé en famille dans son manoir de l’Allier, ce hobereau excentrique aux allures de géant barbu est rempli d’idées folles, qui font de lui le plus attachant des compagnons. Collectionneur de maisons en ruines, organisateur de dîners de sosies, fournisseur intarissable d’anecdotes, spécialiste des langues inconnues, inventeur autodidacte,

L’AUTEUR

amateur de cimetières et de trains électriques, le baron d’Handrax ne fait rien comme tout le monde, et ne cesse jamais de surprendre. Bernard Quiriny ne pouvait faire moins, pour rendre hommage à ce précieux ami trop tôt disparu, que d’écrire son portrait. Voici donc

Le Portrait du baron d’Handrax, roman inclassable où se dévoile le petit monde fantasque et désopilant d’un personnage inoubliable.

POINTS FORTS

• Une écriture alerte toujours teintée d’un humour irrésistible, qui confirme une fois de plus le talent de conteur de Bernard Quiriny.

• Quasi surréaliste et ludique, ce roman s’apparente à un cabinet de curiosités qui révèlent une vision loufoque.

• Une galerie de personnages farfelus et hauts en couleur (le Baron, évidemment, mais également son frère Michel, son majordome Henri, sa cousine Bathilde ou encore les renifleurs de morts).

• Dans un savoureux procédé intertextuel, l’auteur publie simultanément un recueil d’aphorismes écrits par le Baron lui-même, renforçant l’ambiguïté sur son existence réelle et s’inscrivant dans la veine des canulars littéraires, dans la lignée de Jean-Baptiste Botul.

• Dans cet ouvrage surprenant et insolite, Bernard Quiriny mêle brillamment forme longue et forme brève.

5 mars 2025

11  ×  17 cm

192 pages 9,00 €

ISBN : -:HSMHOD=[[[YWW:

Bernard Quiriny a signé de nombreux recueils de nouvelles. Il est considéré comme un maître du genre. Il a notamment publié chez Rivages L’affaire Mayerling (2013), Histoires assassines (2015) et Portrait du Baron d’Handrax (2022). Il a remporté de nombreux prix littéraires (Prix Marcel-Thiry, prix Rossel et prix Cornélus de l’Académie de Belgique, grand prix de l’Imaginaire pour la meilleure nouvelle francophone) et a été plusieurs fois sélectionné pour le prix Goncourt de la nouvelle.

ACTUALITÉ

• Sortie simultanée de Nouvelles nocturnes.

QUELQUES CHIFFRES

Chiffres GfK :

• Contes carnivores, 13 500 ventes (GF et poche)

• L’affaire Mayerling, 8 000 ventes (GF et poche)

• Le village évanoui, 5 500 ventes (GF et poche)

Poche

Préface de Chantal Thomas

La naissance du jour

« L’une des grandes banalités de l’existence, l’amour, se retire de la mienne. Sortis de là, nous nous apercevons que tout le reste est gai, varié, nombreux. » (Colette)

LE LIVRE

« Colette aura plusieurs maisons, mais il en est une, sa maison du Midi provençal, qui occupe une place décisive. Avec l’achat de La Treille muscate, à Saint-Tropez (Var), Colette se sait à la fin d’un parcours et à l’aube d’une révélation. Et si La Naissance du jour (1928) brille d’un éclat solaire, c’est que ce livre, véritable ode au génie d’un lieu, est indissociable de l’émoi d’un commencement. Tout en installant sa demeure, en s’affairant, au jardin, à des plantations d’oliviers et de mandariniers, aux soins des fleurs, aussi profuses que subtiles, Colette a conscience d’inaugurer une vita nova. À la

vision renvoyée par son miroir d’un “double charnu, gorgé de soleil et d’eau”, Colette, alors âgée de 55 ans, peut être assurée qu’elle a aidé à faire sauter les tabous qui voulaient les femmes pâles et corsetées, tôt vieillies dans le cercle d’un foyer centré sur le prestige patriarcal, mais, plus intimement, elle sent qu’elle a accompli sa propre révolution : elle a dépassé le stade des amours douloureuses, possessives, conflictuelles. Désormais, elle sait être seule sans se sentir esseulée. Elle est prête pour aimer autrement, dans la confiance et la complicité. » (Chantal Thomas)

POINTS FORTS

• Préface de l’académicienne Chantal Thomas, grande lectrice de Colette, qui lui a consacré un joli portrait dans Le Monde cet été.

• Une ode foisonnante et libre à la nature et aux passions.

• La jeune génération féministe : un nouveau lectorat qui plébiscite cette autrice pour sa liberté.

QUELQUES CHIFFRES

• Une seule autre édition Flammarion (GF, 7,50 €) : 6 000 ex. de la réédition en 2023. Notre édition sera moins chère avec un positionnement plus littéraire que la GF.

19 mars 2025

11  ×  17 cm

170 pages 7,00 €

ISBN :

L’AUTRICE

En 1927, juste avant de quitter Paris pour Saint-Tropez, Colette (1873-1954) entreprend la lecture de toutes les lettres que lui a adressées sa mère Sido. De ce « travail émouvant », verra le jour, dans la douleur, La naissance du jour, mi-récit, mi-roman où sont célébrés la nature méditerranéenne, les amitiés estivales et les amours personnels.

ÉGALEMENT

Préface et traduction de l’anglais de Fanny Quément

VIRGINIA WOOLF

Une esquisse du passé

L’autobiographie inachevée de Virginia Woolf, pour qui, comme elle l’écrit à son amie Victoria Ocampo, les autobiographies des femmes étaient parmi ses formes de lecture favorites.

LE LIVRE

Comment faire revivre le passé face au grand nombre de souvenirs et aux multiples méthodes d’écriture à disposition ? C’est à cette question que s’attaque Virginia Woolf dans Une esquisse du passé, un texte autobiographique majeur.

Sa solution : laisser sa conscience suivre son propre chemin, sans structure prédéterminée, pour explorer les mystères de la réalité et de l’identité. Elle documente ainsi sa vie, où le passé, indissociable du présent de l’écriture, n’est

jamais figé. On revit à ses côtés son enfance et les vacances idylliques en Cornouailles,

L’AUTRICE

19 mars 2025

11  ×  17 cm

150 pages 8,00 €

ISBN : -:HSMHOD=[[[XY\:

mais aussi la mort de sa mère, Julia Stephen, suivie de près par le mariage et la mort de sa sœur aînée Stella, ou les abus sexuels infligés quand elle était « petite » par son demi-frère Gerald Duckworth. À Hyde Park Gate, la vie se rigidifie sous le poids du victorianisme ; le père, Leslie Stephen, devient de plus en plus sourd et tyrannique, mais Woolf cerne mieux ce qui s’est joué dans leur relation, et la part d’affection que masque la colère. Autant d’éléments qui ont ressurgi, sous d’autres formes, dans les fictions de Woolf.

POINTS FORTS

• Le seul texte où l’autrice raconte l’inceste, dont elle a été la victime, commis par son demi-frère.

• Une profonde réflexion sur ce qui fait de nous ce que nous sommes, comment se crée notre identité.

• Une introduction idéale à l’œuvre de Woolf, tant sur son parcours que son style.

• Une traduction inédite de Fanny Quément, l’une des meilleures traductrices de Woolf aujourd’hui.

Romancière et écrivaine de génie, membre du groupe de Bloomsbury, Virginia Woolf (1882-1941) publiera plusieurs récits et essais. En avril 1939, lassée de travailler sur la biographie de Roger Fry, elle entreprend l’écriture de ses propres mémoires qu’elle laissera inachevés, dont nous publions ici une esquisse.

ÉGALEMENT

ERIK AXL SUND Saison morte

Mélancolie blanche

Roman traduit du suédois par Rémi Cassaigne

Dans ce dernier opus de la trilogie Mélancolie, le duo Erik Axl Sund tisse avec brio une intrigue redoutable et démontre une nouvelle fois que la sensibilité poétique n’est pas étrangère à la terreur.

Gare de triage de Tomteboda, au nord de Stockholm. Deux chocs attendent le conducteur d’un train de marchandises : le premier lorsqu’il découvre un corps inerte dans l’un des wagons, le deuxième lorsque ce qu’il pensait être un cadavre lui agrippe la main avant de sauter du train. La jeune fille maigrichonne qui s’enfuit à une vitesse surnaturelle lui rappelle l’esprit de la forêt qui hantait ses cauchemars d’enfance.

Tandis que sur la presqu’île de Kvarnholmen, c’est bien un meurtre qui oblige l’inspectrice Jeanette Kihlberg à couper court à ses vacances. Sa vie ne sera plus jamais la même.

Au cœur de l’enquête aux multiples ramifications, une fille sortie de la forêt qui devient malgré elle le personnage d’un roman…

POINTS FORTS

u La force de l’intrigue de ce nouvel opus repose sur les différents récits enchâssés qui, jusqu’à la toute fin, garderont leur part de mystère.

u Un opus complètement indépendant de la trilogie Mélancolie, dans lequel on retrouve même l’enquêtrice Jeanette Kihlberg qui avait marqué la précédente trilogie, Les Visages de Victoria Bergman. Pour notre plus grand plaisir.

QUELQUES CHIFFRES

u Saison morte (Mélancolie blanche) :

5 500 ex. en édition courante (2023)

u Les Corps de verre (Mélancolie noire) :

25 000 ex. (AS, 2015 + Babel, 2017)

u Une vie de poupée (Mélancolie grise) :

16 000 ex. (AS, 2021 + Babel, 2023)

u Trilogie Les Visages de Victoria Bergman : 170 000 ex. (AS, 2013-2014 + Babel, 2014-2015)

MARS 2025

BABEL NOIR N°317

11 × 17,6 CM

560 PAGES

10,90 €

9782330202446

L’intrigue, qui alterne les scènes terrifiantes et les récits bucoliques, aboutit à une immersion saisissante dans une secte cachée au cœur des ténébreuses forêts suédoises. […] Saison morte est de ces romans dont on ne perçoit vraiment qu’à la toute fin la profondeur et l’intensité.

Christelle Ben, La Voix du Nord

L’AUTEUR

Erik Axl Sund est le nom de plume du duo formé par Jerker Eriksson et Håkan Axlander Sundquist. Après l’inoubliable trilogie Les Visages de Victoria Bergman (Persona, Trauma, Catharsis), ils continuent d’explorer les bas-fonds de notre société avec la série Mélancolie.

JULIEN FREU

Ce qui est enfoui

Roman

Empruntant au roman d’apprentissage, mêlant intrigue policière et récit fantastique,

Ce qui est enfoui est une chronique inquiétante et amusée des années 1990, cette décennie qui a précédé l’avalanche du nouveau millénaire, ce basculement où une forme d’innocence, collective et intime, semble avoir pris fin.

Canton d’Estanville, automne 1990. Deux enfants disparaissent à quelques mois d’intervalle. Seuls leurs vêtements sont retrouvés parfaitement pliés au milieu d’un sentier forestier. Le mystérieux “homme qui marche” serait-il lié à ces disparitions ?

Le capitaine Ernevin est dépêché sur les lieux pour mener l’enquête. Sa fille Aurore, qu’il élève seul, découvre son nouveau collège et se lie d’amitié avec trois garçons de son âge. Ensemble, ils vont tenter de comprendre ce qui s’est passé, et pour cela s’enfoncer dans la forêt où une chose enfouie chuchote un ordre malveillant qui altère les comportements et l’écoulement même du temps…

Porté par une écriture cinématographique, qui n’est pas sans rappeler l’univers des séries

Stranger Things et Dark, Ce qui est enfoui dessine un beau portrait de la préadolescence, aux prémices d’un futur incertain. Ce lieu d’où peuvent surgir des monstres…

Troublante, fantastique, inquiétante, difficile de résister à cette histoire hors normes à l’écriture ciselée !

Florence Dalmas, Le Dauphiné libéré

Fans de Stranger Things, vous allez adorer cet ouvrage inclassable qui emprunte à la fois aux genres du polar, du fantastique et du roman d’apprentissage. […] Comme dans une bonne série Netflix, on est happé par l’atmosphère étrange et les bouffées surnaturelles qui scandent ce saisissant récit du passage à l’âge adulte.

Isabelle Lesniak, Les Échos

DANS LES PAS DU MAÎTRE SEPHEN KING

POINTS FORTS

u Il y a, dans ce roman d’apprentissage ancré dans les années 1990 et le fantastique, du Stephen King, des gamins de Stranger Things et un vrai hommage à la pop culture.

u Captivante, angoissante, mordante : tous les ingrédients qui rendent une œuvre terriblement addictive sont là.

u Un beau portrait de l’enfance et de l’adolescence, une déclaration d’amour aux outsiders.

ACTUALITÉS

u Parution simultanée du nouveau roman de Julien Freu, Hors la brume.

u Ce qui est enfoui est déjà disponible dans la collection “Actes Sud audio”.

L’AUTEUR

Né en 1978, Julien Freu a traversé les années 1990 en écrivant des histoires. Il travaille dans l’expertise d’objets d’art tout en se consacrant dès qu’il le peut à faire advenir des mondes, à créer des possibles. À écrire des romans. Chez Actes Sud, on lui doit également Hors la brume (2025).

Keigo Higashino Les Doigts rouges

Maehara Akio est un homme ordinaire qui mène une vie ordinaire d’employé de bureau. Un jour, il découvre le cadavre d’une fillette dans son jardin. Sa femme lui apprend que c’est leur fils âgé de quatorze ans qui l’a tuée. Alors qu’Akio veut prévenir la police, sa femme l’implore de ne pas ruiner la vie de leur fils et il accepte de dissimuler le crime. Mais c’est l’inspecteur Kaga Kyoichiro qui est chargé de l’enquête, un homme qui excelle dans l’art de suivre les mille plis et replis de l’âme humaine. L’un des romans les plus sombres du maître nippon, dans la veine du «Dévouement du suspect X.»

REMIS EN VENTE À L’OCCASION DE LA PARUTION DE LE FIL DE L’ESPOIR

L’AUTEUR

Né en 1958 à Osaka, Keigo Higashino est l’une des figures majeures du roman policier japonais. Son œuvre, composée d’une soixantaine de romans et d’une vingtaine de recueils de nouvelles, connaît un succès considérable. Plus d’une vingtaine de ses ouvrages ont été portés à l’écran et il a remporté de nombreux prix littéraires dont le prestigieux prix Edogawa Rampo ainsi que le prix du meilleur roman international du Festival Polar de Cognac 2010 pour La maison où je suis mort autrefois. Le Cygne et la Chauve-Souris est son onzième roman à paraître dans la collection “Actes noirs”. Mondes parallèles, une histoire d’amour paraît dans la collection “Exofictions” en 2024.

Keigo Higashino

Le Nouveau

Muté depuis peu au commissariat de Nihonbashi, au cœur de Tokyo, Kaga Kyoichiro enquête sur le meurtre d’une femme retrouvée étranglée dans son appartement. Fidèle à ses habitudes, il s’interroge sur des détails anecdotiques. Comme cette gaufre fourrée au wasabi retrouvée chez la victime. Car ce qui intéresse avant tout cet inspecteur hors norme, c’est de comprendre les tenants et les aboutissants du crime.

REMIS EN VENTE À L’OCCASION DE LA PARUTION DE LE FIL DE L’ESPOIR

L’AUTEUR

Né en 1958 à Osaka, Keigo Higashino est l’une des figures majeures du roman policier japonais. Son œuvre, composée d’une soixantaine de romans et d’une vingtaine de recueils de nouvelles, connaît un succès considérable. Plus d’une vingtaine de ses ouvrages ont été portés à l’écran et il a remporté de nombreux prix littéraires dont le prestigieux prix Edogawa Rampo ainsi que le prix du meilleur roman international du Festival Polar de Cognac 2010 pour La maison où je suis mort autrefois. Le Cygne et la Chauve-Souris est son onzième roman à paraître dans la collection “Actes noirs”. Mondes parallèles, une histoire d’amour paraît dans la collection “Exofictions” en 2024.

Keigo Higashino

Les Sept Divinités du bonheur

Aoyagi Takeaki, un homme d’affaires d’une cinquantaine d’années, s’écroule au pied de la statue du dragon ailé qui orne le pont de Nihonbashi et sous le regard médusé du policier qui vient de l’aviser. Un couteau est enfoncé jusqu’à la garde dans sa poitrine.

Une enquête en apparence simple pour l’inspecteur Kaga Kyoichiro, qui prend ses marques dans ce quartier entre modernité et traditions situé au cœur de Tokyo. Le suspect idéal, arrêté en possession du portefeuille du défunt, est un jeune intérimaire qui aurait voulu se venger de son patron. Mais Kaga n’est pas homme à se satisfaire des apparences…

L’AUTEUR

Né en 1958 à Osaka, Keigo Higashino est l’une des figures majeures du roman policier japonais. Son œuvre, composée d’une soixantaine de romans et d’une vingtaine de recueils de nouvelles, connaît un succès considérable. Plus d’une vingtaine de ses ouvrages ont été portés à l’écran et il a remporté de nombreux prix littéraires dont le prestigieux prix Edogawa Rampo ainsi que le prix du meilleur roman international du Festival Polar de Cognac 2010 pour La maison où je suis mort autrefois. Le Cygne et la Chauve-Souris est son onzième roman à paraître dans la collection “Actes noirs”. Mondes parallèles, une histoire d’amour paraît dans la collection “Exofictions” en 2024.

REMIS EN VENTE À L’OCCASION DE LA PARUTION DE LE FIL DE L’ESPOIR

Erik Axl SUND

Les Corps de Verre

Qu’advient-il lorsque l’art envahit le réel, lorsque l’obsession est poussée à sa limite ultime ? L’inspecteur Jens Hurtig enquête sur une étrange vague de suicides qui s’empare de la Suède. Partout dans le pays, des jeunes mettent fin à leur vie. Les procédés sont extrêmement déroutants, les mises en scène méticuleuses. L’élément qui les rassemble : une passion commune pour le musicien Hunger…

L’AUTEUR

Erik Axl Sund est le nom de plume du duo formé par Jerker Eriksson (né en 1974) et Håkan Axlander Sundquist (né en 1965). Håkan est ingénieur du son, musicien et artiste. Ancien bibliothécaire de prison, Jerker est producteur du groupe électro-punk de Håkan, iloveyoubaby!. Erik Axl Sund a débuté sur la scène littéraire avec la trilogie Les Visages de Victoria Bergman, récompensée par le Special Award de la Swedish Academy of Crime Writers en 2012, et dont le premier volume a paru en Suède en 2010.

Actes Sud a déjà publié la trilogie Les Visages de Victoria Bergman qui comprend Persona (2013), Trauma (2014) et Catharsis (2014). Après Les Corps de verre (2015) et Une vie de poupée (2021), Saison morte est le dernier volet indépendant de la trilogie Mélancolie.

Erik Axl SUND

Une

vie de poupée

Nova et Mercy ont à peine seize ans, mais cela fait déjà bien longtemps qu’elles ont perdu leur innocence. Sous le couvert de la nuit, elles s’enfuient à bord d’une voiture volée, laissant derrière elles le foyer pour jeunes filles où une autre adolescente vient de disparaître. Que fuient-elles ? Et pourquoi ? Tara est retrouvée sans vie en bas d’un immeuble. Selon sa famille, il s’agit d’un suicide. Mais quelque chose ne colle pas dans le récit de ses parents. Et qui peut bien être la personne qui lui avait donné rendez-vous ce soir-là ? Celui que la police ne va pas tarder à surnommer le Marionnettiste vient seulement de commencer son spectacle.

L’AUTEUR

Erik Axl Sund est le nom de plume du duo formé par Jerker Eriksson (né en 1974) et Håkan Axlander Sundquist (né en 1965). Håkan est ingénieur du son, musicien et artiste. Ancien bibliothécaire de prison, Jerker est producteur du groupe électro-punk de Håkan, iloveyoubaby!. Erik Axl Sund a débuté sur la scène littéraire avec la trilogie Les Visages de Victoria Bergman, récompensée par le Special Award de la Swedish Academy of Crime Writers en 2012, et dont le premier volume a paru en Suède en 2010.

Actes Sud a déjà publié la trilogie Les Visages de Victoria Bergman qui comprend Persona (2013), Trauma (2014) et Catharsis (2014). Après Les Corps de verre (2015) et Une vie de poupée (2021), Saison morte est le dernier volet indépendant de la trilogie Mélancolie.

À

Lefteris Giannakoudakis

OUROBOROS

Couverture provisoire

Traduit du grec par Clara Villain

368 pages / 115 x 175 mm 12,50 euros TTC ISBN 978-2-38669-004-4

Athènes, décembre 2008. Pendant que la capitale grecque s’embrase, l’ancien boxeur Alexanguélos Elefantis contemple sa vie avec amertume. Incapable d’oublier son premier amour, il noie sa solitude et le souvenir de ses échecs dans l’alcool. Alors qu’il se regarde doucement sombrer, un éminent professeur de philosophie est retrouvé mort dans d’étranges circonstances, et Alexanguélos se voit confier la garde de sa fille de dix-sept ans en échange d’un confortable héritage. Mais tandis que les émeutes redoublent d’intensité dans les rues et que l’influence mortifère d’un groupuscule nationaliste plane dans le ciel noirâtre d’Athènes, une deuxième mort suspecte survient. Alexanguélos comprend vite que sa mission se corse dangereusement.

Dans ce polar urbain et politique, qui fait se croiser la petite et la grande histoire sur fond de musique rock, la fumée suffocante des gaz lacrymogènes se mêle à l’odeur de poudre, à mesure que l’étreinte des fantômes qui hantent chacun des personnages se resserre, inexorablement.

« En Grèce, alors que le pays traverse des émeutes, un quarantenaire à la dérive doit protéger une jeune fille après la mort de son père. On découvre un pays fracturé par la violence et les extrémismes, sur fond de musique rock des années 70/80. »

Librairie Vivement Dimanche

L’AUTEUR

Lefteris Giannakoudakis est né à Héraklion en 1972. Après des études de biologie à Athènes, il commence à écrire pendant son service militaire. Son premier roman paraît en 2000. Son travail a ensuite été distingué à trois reprises par le concours littéraire pancrétois, ses nouvelles paraissant dans de nombreuses anthologies. Il vit aujourd’hui en Crète où, après avoir enseigné la biologie, il se consacre à l’enseignement de l’écriture créative et de la scénarisation (il est lui-même l’auteur de quatre films). Deux de ses romans sont déjà parus en français, Ombre (2021) et Ouroboros (2024), tous deux aux éditions Cambourakis.

• Après Ombre, très bien accueilli par les libraires avec plus de 2400 exemplaires vendus, les éditions Cambourakis passent en poche un deuxième roman policier de Lefteris Giannakoudakis, d’une efficacité toujours aussi remarquable.

« Un très bon polar ! »

Ma Libraire bien-aimée

« Sur fond de musique rock, on parcourt les rues d’Athènes, semées de manifestations, de violences policières et de meurtres. On s’accroche aux pas d’Alexanguelos, ancien boxeur, rattrapé par ses fantômes.

Haletant ! »

Librairie L’Arbre sans fin

• Un polar passionnant, qui mêle histoires intimes et collectives, en revenant sur le passé récent et douloureux de la Grèce qui continue de diviser sa société.

• Une intrigue qui se déroule dans un contexte politique et social éruptif, qui n’est pas sans rappeler celui qui agite la France, à l’heure où les violences policières sont de plus en plus décriées.

Hervé Le Corre

QUI APRÈS NOUS VIVREZ

Dans un XXIe siècle finissant, les crises énergétiques et les pandémies se succèdent au point que la société finit par s’effondrer. Quelques hommes et femmes tentent de survivre au chaos et à la violence.

LE LIVRE

La crise climatique s’est aggravée en l’absence de toute décision concrète pour enrayer le réchauffement global. Outre les épidémies à répétition, les problèmes de ressources, d’énergie et d’approvisionnement en eau entrainent des tensions sociales majeures. Dans une grande ville de province, une jeune femme et son compagnon viennent malgré tout de donner naissance à un enfant. Un jour, le réseau électrique français s’effondre et une émeute plus violente que les autres éclate. Le jeune père ne rentre pas chez lui.

L’AUTEUR

12 mars 2025

11  ×  17 cm

320 pages 9,50 €

ISBN :

POINTS FORTS

• Hervé Le Corre aborde le genre post-apocalyptique avec son habituelle puissance d’écriture.

• Une histoire qui fait la part belle aux femmes, garantes de la transmission de l’histoire humaine.

• Un récit traité comme un western, ponctué de nombreux rebondissements et scènes d’action.

Pour sa compagne, l’angoisse va grandissant. Trois générations plus tard, dans un monde où toute technologie avancée a disparu, un petit groupe de gens a trouvé un abri de fortune dans une maison campagnarde qui a échappé à la destruction. Pas pour longtemps. Des pillards vont bientôt l’incendier et les survivants vont devoir fuir sur les routes avec leur carriole et leur cheval. Commence une épopée proche du western, où chaque jour l’enjeu est de survivre…

Natif de Bordeaux où il a été professeur de lettres, Hervé Le Corre s’est fait connaître en publiant d’abord à la Série Noire. C’est son roman L’Homme aux lèvres de saphir (Rivages/noir) qui le révèle comme un auteur majeur. Il remporte le Prix Mystère de la critique en 2005. Suivra une série de livres remarquables : Les Cœurs déchiquetés (Grand Prix de Littérature policière 2009), Après la guerre (lauréat de six prix, dont le Prix du polar européen), Prendre les loups pour des chiens, Dans l’ombre du brasier, grande fresque sur la Commune de Paris et Traverser la nuit, également beau succès de librairie. Il est considéré par de nombreux critiques comme le plus grand auteur de roman noir français.

• Une réflexion philosophique comparable à celle d’Emily St. John Mandel dans Station Eleven : que reste-t-il des rapports humains lorsque le vernis de la civilisation a disparu?

• En dépit de la noirceur du propos, Le Corre ouvre des fenêtres de poésie et d’espoir par la beauté de son style.

• Titre sélectionné pour le Rivages des Libraires.

• Un triomphe dans la presse :

« Qui après nous vivrez est l’un des meilleurs romans post-apocalyptiques jamais écrits, toutes langues confondues. » Alexis Broca, LIRE

« Son livre est somptueux, à tel point que l’on est tenté de penser, en le lisant, que McCarthy tient là son héritier français. » Elise Lépine, Le Point.

« Hervé Le Corre s’est imposé comme un incontournable du roman noir français, en particulier pour sa plume ciselée. » Yoann Labroux Satabin, Télérama

« Ce roman imprégné de violence se révèle également, contre toute attente, empreint de sagesse et même d’optimisme. »

Abel Mestre, Le Monde des livres

Et aussi : La Croix, Marianne, Paris-Match, Le Parisien, Le Figaro littéraire…

ACTUALITÉ

• Mois du polar en mars.

• Célébration des 20 ans d’Hervé Le Corre chez Rivages

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Jean Esch

Série Les Iconiques de François Guérif

19 mars 2025

11  ×  17 cm

320 pages 9,80 €

ISBN :

George Chesbro UNE AFFAIRE DE SORCIERS

La troisième aventure de « Mongo le Magnifique », surnom de cet ancien artiste de cirque qui se produisait comme nain acrobate et résout aujourd’hui les enquêtes les plus épineuses. Le voici confronté à trois affaires d’occultisme.

LE LIVRE

Ex-acrobate de cirque, docteur en criminologie, ceinture noire, le Dr Robert Frederickson alias Mongo le Magnifique est le détective privé le plus célèbre de New York. C’est aussi un nain, ce qui lui permet d’avoir un regard différent sur les êtres et les choses. Regard dont il a bien besoin lorsqu’il se retrouve confronté à une

L’AUTEUR

série de meurtres tous plus étranges les uns que les autres avec, pour suspects, une bande de mediums, prophètes et autres sorciers. Mais Mongo est un personnage rationnel qui ne s’en laisse pas conter.

POINTS FORTS

• Un héros particulièrement original.

• Une plongée dans l’univers de l’occultisme new-yorkais.

• Un sens de l’humour et un talent de conteur qui impriment au récit le rythme d’une série : pas de temps morts, des rebondissements et des surprises constantes.

• Une intrigue extrêmement inventive qui a suscité les éloges de Peter Straub : « L’œuvre d’un maître. »

• Une occasion de redécouvrir un auteur phare de la littérature populaire américaine.

QUELQUES CHIFFRES

• 29 000 exemplaires vendus des précédentes éditions.

George C. Chesbro né le 4 juin 1940 à Washington D.C. et mort le 18 novembre 2008 à Albany, dans l’État de New York, est l’auteur de nombreux romans policiers. Diplômé en sciences de l’éducation, il enseignera de nombreuses années à des enfants en difficulté. Il est surtout connu comme le créateur de la série ayant pour héros Mongo le Magnifique, un criminologue affecté de nanisme qui pratique cependant les arts martiaux avec talent. Entre l’univers des romans de privé et celui des super héros de comics, Chesbro réconcilie toutes les tendances du roman populaire dans son œuvre.

Poche / Nouvelle édition

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Jean-Paul Gratias 19 mars 2025

11  ×  17 cm

272 pages 8,50 €

ISBN :

Jim Thompson POTTSVILLE, 1 280 HABITANTS

Shérif de Pottsville, 1 280 habitants, Nick Corey évite de trop se fatiguer et de se mêler des affaires de ses administrés. Quand arrive la fin de son mandat, les candidats au poste manifestent leur envie de l’éjecter. Un peu de ménage s’impose.

LE LIVRE

Shérif de Pottsville, 1280 habitants, au début du vingtième siècle, Nick Corey évite de trop se fatiguer à se mêler des affaires de ses administrés. Débonnaire, apparemment pas très malin, il se laisse même contester et

L’AUTEUR

humilier en public. Comme si ça ne suffisait pas, il est cocu et pourrait bien perdre son poste aux prochaines élections. Il décide donc de commencer à faire le ménage…

POINTS FORTS

• La meilleure vente des titres de Thompson : plus de 34 000 exemplaires.

• Traduction intégrale de Jean-Paul Gratias.

• Adapté (et transposé) par Bertrand Tavernier sous le titre Coup de torchon.

• Le portrait au vitriol d’une petite ville américaine et de ses habitants, mélange de cynisme, d’hypocrisie et d’étroitesse d’esprit.

• Un festival d’humour noir porté par la voix du shérif «sans qualités» Nick Corey.

• Une ironie typiquement thompsonienne: le garant de la loi est aussi son pire transgresseur.

• Dans l’esprit des romans du grand Harry Crews.

Jim Thompson (1906-1977) est l’auteur de près d’une trentaine d’ouvrages (romans, nouvelles, autobiographie). Il est considéré comme l’une des voix majeures du roman noir américain. Son roman Liberté sous condition est le numéro 1 de la collection Rivages/noir. Lui-même scénariste, il a vu nombre de ses œuvres adaptées par de grands réalisateurs : The Killer Inside Me de Michæl Winterbottom, Série Noire d’Alain Corneau, Coup de torchon de Bertrand Tavernier, Guet-apens de Sam Peckinpah, Les Arnaqueurs de Stephen Frears, pour n’en citer que quelques-uns.

Poche / Nouvelle édition

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Jean-Paul Gratias

Jim Thompson L’ASSASSIN QUI EST EN MOI

Lou Ford officie comme shérif adjoint dans une bourgade du Texas. Traumatisé et profondément déséquilibré, il entretient des rapports violents et problématiques avec les femmes. L’assassin qui dort en lui va se réveiller.

LE LIVRE

«Ça ne me viendrait pas à l’idée de te menacer, Lou, mon chéri, mais je suis bien décidée à ne jamais renoncer à toi. Jamais, jamais, jamais. Si tu es trop bien pour moi, alors je ferai ce qu’il faut pour que tu ne le sois plus.»

L’AUTEUR

Je l’embrasse – un long baiser, brutal. Car Joyce ne le sait pas, mais elle est déjà morte, et d’une certaine façon, je ne pourrais pas l’aimer davantage.

POINTS FORTS

• L’un des romans mythiques de Thompson, vendu à plus de 10 000 ex. dans la nouvelle traduction Rivages.

• Adapté au cinéma par Michael Winterbottom avec Casey Affleck.

• Tour de force narratif : le lecteur est à l’intérieur de la tête de Lou, shérif adjoint d’une petite ville et très perturbé.

• Étonnant portrait d’un homme malade qui raconte ses affres et ses méfaits d’une voix singulière et troublante.

• Thompson parvient à susciter une palette d’émotions riches, de l’effroi à la pitié en passant par le rire.

• Un roman à la portée philosophique qui suscite une réflexion sur les origines du mal.

19 mars 2025

11  ×  17 cm

272 pages 8,50 €

ISBN :

Jim Thompson (1906-1977) est l’auteur de près d’une trentaine d’ouvrages (romans, nouvelles, autobiographie). Il est considéré comme l’une des voix majeures du roman noir américain. Son roman Liberté sous condition est le numéro 1 de la collection Rivages/noir. Lui-même scénariste, il a vu nombre de ses œuvres adaptées par de grands réalisateurs : The Killer Inside Me de Michæl Winterbottom, Série Noire d’Alain Corneau, Coup de torchon de Bertrand Tavernier, Guet-apens de Sam Peckinpah, Les Arnaqueurs de Stephen Frears, pour n’en citer que quelques-uns.

Poche / Nouvelle édition

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Jean-Paul Gratias

Jim Thompson NUIT DE FUREUR

Little Bigger est un tueur à gages tuberculeux qui mesure 1,50m. Et pourtant, on lui propose qui contrat qui lui rapportera 30 000 dollars. Il débarque dans la ville où se trouve sa cible...

LE LIVRE

Quand on mesure un mètre cinquante avec des talonnettes, qu’on paraît dix-sept ans au lieu des trente qu’on croit avoir, qu’on est presque aveugle et en train de crever de tuberculose, on a du mal à se faire prendre au sérieux. Mais ce n’est sûrement pas par hasard

L’AUTEUR

si c’est à vous qu’on offre 30 000 dollars pour descendre un mafioso trop bavard. Et ce n’est pas par hasard non plus que deux superbes filles vous tombent dans les bras, même si l’une d’elles souffre d’une infirmité sur laquelle vous aimeriez bien en savoir davantage…

POINTS FORTS

• Nouvelle couverture dessinée par Miles Hyman (l’ensemble des titres de Thompson seront relookés).

• Une voix narrative inoubliable, un monologue intérieur qui subjugue (le grand point fort de Thompson).

• Une intrigue implacable avec un protagoniste marqué par le sceau du destin.

• Un étonnant roman sur le corps, le rapport à l’infirmité et à la normalité.

• Un personnage débordant de cette «rage retournée contre une nation qui se prétend égalitaire».

• Un roman politique comme très souvent chez Thompson, une mise en cause décapante de l’Amérique.

• Une langue sèche, à la familiarité maîtrisée qui sonne comme une section rythmique de jazz.

• Le roman préféré de François Guérif: «À mon avis, un chef-d’œuvre».

19 mars 2025

11  ×  17 cm

272 pages 8,50 €

ISBN :

Jim Thompson (1906-1977) est l’auteur de près d’une trentaine d’ouvrages (romans, nouvelles, autobiographie). Il est considéré comme l’une des voix majeures du roman noir américain. Son roman Liberté sous condition est le numéro 1 de la collection Rivages/noir. Lui-même scénariste, il a vu nombre de ses œuvres adaptées par de grands réalisateurs : The Killer Inside Me de Michæl Winterbottom, Série Noire d’Alain Corneau, Coup de torchon de Bertrand Tavernier, Guet-apens de Sam Peckinpah, Les Arnaqueurs de Stephen Frears, pour n’en citer que quelques-uns.

Poche / Nouvelle édition

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Claude Mussou

Jim Thompson LES ARNAQUEURS

Une mère, Lilly, un fils Roy. Deux escrocs passés maîtres dans l’art de l’arnaque. Mais des grains de sable viennent toujours enrayer les mécaniques les mieux huilées. Et Moira, l’amante de Roy, en est un. Cerné par les femmes, Roy court à sa perte.

LE LIVRE

«La médiocrité, la noirceur, le haine, l’horreur sanglante de la vie, le monde de bruit et de fureur hante des canailles, Jim Thompson les éclaire parfois dans ses romans par une turbulence savoureuse. Otez la truculence et qu’est-ce qu’il en reste ? Les Arnaqueurs .

C’est-à-dire le noir dans sa noirceur sans éclat, un malfrat bas de gamme qui manque de périr d’un ulcère à l’estomac, sa mère, mante

L’AUTEUR

religieuse sans religion, à la fois victime et complice de gangsters aux grandes tortures et à la petite semaine, et sa maitresse, une dévoreuse qui sent venir la vieillesse, et n’est même pas fichue d’assassiner proprement. On l’a compris, Les Arnaqueurs est, à sa façon, un chef-d’œuvre d’espérance.»

Frédéric Vitoux, Le Nouvel Observateur

POINTS FORTS

• Roman adapté pour le grand écran par Donald Westlake et réalisé par Stephen Frears.

• Comme pour les trois autres titres réédités, nouvelle couverture de Miles Hyman.

• Une plongée dans le monde des petits escrocs et des arnaques.

• Une intrigue au dénouement choc, remarquable de maîtrise.

• Thompson poursuit son «étude» des mœurs américaines en dénonçant l’appât du gain et la cupidité sous toutes ses formes.

• Un trio de personnages pervers à souhait.

• Un titre vendu à plus de 20 000 exemplaires.

19 mars 2025

11  ×  17 cm

192 pages 8,00 €

ISBN :

Jim Thompson (1906-1977) est l’auteur de près d’une trentaine d’ouvrages (romans, nouvelles, autobiographie). Il est considéré comme l’une des voix majeures du roman noir américain. Son roman Liberté sous condition est le numéro 1 de la collection Rivages/noir. Lui-même scénariste, il a vu nombre de ses œuvres adaptées par de grands réalisateurs : The Killer Inside Me de Michæl Winterbottom, Série Noire d’Alain Corneau, Coup de torchon de Bertrand Tavernier, Guet-apens de Sam Peckinpah, Les Arnaqueurs de Stephen Frears, pour n’en citer que quelques-uns.

Préface de François Guérif

VOYAGE DANS L’ŒUVRE DE JIM THOMPSON

Un guide de lecture inédit pour découvrir ou redécouvrir l’auteur tutélaire de la collection Rivages/noir et l’un des grands noms de l’histoire du roman noir américain.

LE LIVRE

A l’occasion de la réédition de quatre titres (suivis de quatre autres à l’automne) de Jim Thompson (Pottsville, 1280 habitants, Les Arnaqueurs, L’Assassin qui est en moi, Nuit de fureur), Rivages/noir propose aux lecteurs et aux libraires un guide de lecture inédit composé de notices sur les écrits de Thompson, rédigées par des amateurs et connaisseurs de l’œuvre, qu’il soient auteurs, cinéastes ou critiques. Ces textes n’ont pas de visée académique, ils sont l’expression d’un enthousiasme et d’un point de vue, incitant le lecteur à la découverte

et au partage.

Parmi les signataires : François Guérif, Tonino Benacquista, Richard Morgiève, William Boyle, Christopher Cook, Jerry Stahl, Marie Vingtras, Bertrand Bonello… L’ouvrage sera illustré par Miles Hyman comme toutes les couvertures des nouvelles éditions des romans et préfacé par François Guérif.

POINTS FORTS

• Un ouvrage de référence à garder dans sa bibliothèque.

• Un guide de conseil pour les libraires.

• Offert pour l’achat de deux titres de Thompson dans la collection Rivages/noir

ACTUALITÉ

• Opération Jim Thompson

19 mars 2024

11  ×  17 cm

GRATUIT

ISBN : Poche

L’AUTEUR

Jim Thompson (1906-1977) est l’auteur de près d’une trentaine d’ouvrages (romans, nouvelles, autobiographie). Il est considéré comme l’une des voix majeures du roman noir américain. Son roman Liberté sous condition est le numéro 1 de la collection Rivages/noir. Lui-même scénariste, il a vu nombre de ses œuvres adaptées par de grands réalisateurs : The Killer Inside Me de Michæl Winterbottom, Série Noire d’Alain Corneau, Coup de torchon de Bertrand Tavernier, Guet-apens de Sam Peckinpah, Les Arnaqueurs de Stephen Frears, pour n’en citer que quelques-uns.

ISBN : / Imaginaire

Bora Chung LA RONDE DE NUIT

Après le succès de Lapin maudit (Matin Calme, 2023), l’autrice star Bora Chung revient avec un roman composé de sept histoires fantastiques se déroulant dans un étrange institut de recherches spécialisé dans les phénomènes paranormaux.

LE LIVRE

Sept nouvelles qui suivent les rondes de nuit d’une employée dans un institut de recherche où des objets paranormaux sont conservés et entretenus. Les employés sont soumis à des consignes de sécurité strictes et ceux qui les enfreignent subissent des conséquences terribles. Les différents objets conservés ont chacun leur propre histoire étrange et mystérieuse : un mouchoir brodé d’une branche d’arbre en fleurs et d’un oiseau racontant un drame familiale, des baskets maudites ornées

L’AUTRICE

5 mars 2025

14  ×  20,5 cm

260 pages 20,00 €

d’un dessin d’agneau, un livre narrant l’histoire d’un pays disparu, un chat qui demande « Mais pourquoi m’a-t-il tué ? ». Dans la chaleur étouffante d’une nuit d’été, ces récits sinistres et effrayants laissent pourtant une étrange impression de douceur, car les thèmes de la malédiction et de la vengeance sont contrebalancés par un regard bienveillant qui s’étend aux plus faibles, aux minorités, et même aux êtres non-humains.

POINTS FORTS

• Le retour de Bora Chung, autrice coréenne star publiée chez Matin Calme en 2023, devenue phénomène mondial, traduite dans 18 pays, finaliste du National Book Award et de l’International Booker Prize.

• Brouillant les frontières entre le réalisme magique, l’horreur et la science-fiction, Chung utilise des éléments fantastiques et surréalistes pour aborder les horreurs et les cruautés bien réelles du patriarcat et du capitalisme dans la société moderne.

• Un « fix-up novel » : un roman composé de sept nouvelles, narré par l’employée de l’institut et rythmé par ses rondes de nuit.

• Sortie simultanée en poche de Lapin Maudit.

Bora Chung, née à Séoul en 1976, est une autrice, traductrice et professeure d’université. Son recueil Lapin Maudit, finaliste du National Book Award et de l’International Booker Prize, a été traduit dans de nombreux pays. Elle est titulaire d’une maîtrise en études russes de l’université de Yale et d’un doctorat en littérature slave de l’université d’Indiana. Elle a enseigné la langue et la littérature russes ainsi que la science-fiction à l’université Yonsei et traduit des œuvres littéraires modernes du russe et du polonais vers le coréen.

Bora Chung LAPIN MAUDIT

ISBN : / Imaginaire

5 mars 2025

11  ×  17 cm

280 pages 9,50 €

Sélectionné pour l’International Booker Prize, Lapin maudit est un recueil de nouvelles qui défie les genres, brouillant les frontières entre le réalisme magique, l’horreur et la science-fiction, pour aborder les horreurs bien réelles de la société moderne.

LE LIVRE

Un recueil de dix nouvelles horrifiques où se mélangent contes de fées lugubres, fables de vengeance et horreur corporelle. Dans « La Tête », une femme est terrorisée par une créature qui tente de sortir de ses toilettes.

Dans « Les doigts glacés », la protagoniste se réveille dans le noir, ignorant comment sa voiture s’est retrouvée coincée dans la boue, et suit une voix étrange. Dans « Le Piège », une renarde saigne de l’or et maudit le marchand qui la retient prisonnière, malédiction exécutée par les propres enfants du marchand. Dans « Cicatrices », un garçon échappe à d’interminables tortures dans la caverne d’un monstre

L’AUTRICE

pour retrouver la douleur dans le monde des hommes. Dans « Au revoir, mon amour », une femme tombe amoureuse d’un compagnon artificiel, mais prend conscience de la situation lorsqu’elle tente de remplacer l’IA par un modèle plus récent. « Heureux foyer » est l’histoire d’une épouse dont le dur labeur est considéré comme allant de soi par son mari, mais dont la maison recèle un puissant secret. Des rebondissements astucieux et une prose pétillante font de ce recueil une expérience de lecture captivante.

POINTS FORTS

• Pour accompagner la sortie de sa nouveauté La ronde de nuit, nous rééditons en poche son succès international, Lapin Maudit, vendu en France à 3 000 exemplaires, finaliste du National Book Award et de l’International Booker Prize.

• Des histoires qui empruntent à la fable, à la science-fiction ou à l’horreur pour traiter des cauchemars de la vie contemporaine.

LA PRESSE EN PARLE

• « Ces dix nouvelles brèves ouvrent le monde sur un infini mouvant, changeant, avec cette rare politesse intelligente des contes de fées et des histoires à dormir debout. » Le Monde

• « La Coréenne Chung Bora, finaliste du Booker Prize 2022, signe un recueil de dix nouvelles dans un style trash organique. Bon appétit. » Le Point

• « Son écriture à base de dialogues et de scènes de face-à-face plonge directement dans des histoires où le corps lui-même incarne le réceptacle comme l’expression de la malédiction ou de la vengeance. » Libération

Bora Chung, née à Séoul en 1976, est une autrice, traductrice et professeure d’université. Son recueil Lapin Maudit, finaliste du National Book Award et de l’International Booker Prize, a été traduit dans de nombreux pays. Elle est titulaire d’une maîtrise en études russes de l’université de Yale et d’un doctorat en littérature slave de l’université d’Indiana. Elle a enseigné la langue et la littérature russes ainsi que la science-fiction à l’université Yonsei et traduit des œuvres littéraires modernes du russe et du polonais vers le coréen.

FRANÇOIS SARANO Au nom des requins

Documentaire préfacé par Sandra Bessudo et illustré par Marion Sarano

Aux côtés de plongeurs, ce vibrant plaidoyer pour la protection des requins nous incite à penser autrement ce géant marin qui était là bien avant nous, aujourd’hui menacé de disparaître.

François Sarano a consacré sa vie aux océans, en tant que plongeur et océanographe.

C’est en vivant au plus près des cachalots, des baleines et autres animaux marins qu’il a appris à les aimer. Lors d’une plongée en 2006, il se retrouve en tête-à-tête avec un grand requin blanc. De là est né ce plaidoyer pour réhabiliter une juste compréhension des requins, que nos imaginaires collectifs accablent à tort d’une réputation terrifiante. En effet, les requins sont en réalité bien plus menacés que menaçants. François Sarano nous invite donc à les (re)découvrir, à apprendre à les écouter, à les comprendre. Il s’agit de voir, dans les requins, l’incarnation de l’altérité du monde sauvage que l’homme moderne s’efforce d’asservir au prix d’une destruction irréparable. Et de se réconcilier, pour que chacun reprenne la place qui lui est due dans l’écosystème planétaire.

L’océanographe nous offre une odyssée hors du commun au plus près des requins, changeant notre regard sur les créatures les plus fascinantes du monde marin.

PRIX ESSAI 30 MILLIONS D’AMIS

POINTS FORTS

u Un livre pour apprendre à “écouter” les requins et leur individualité.

u François Sarano nous fait découvrir cet animal méconnu, objet de fantasmes et de peurs, et nous appelle à une réconciliation, afin de de le protéger des menaces qui pèsent sur lui.

u Une plongée dans les océans, aussi enchanteresse qu’instructive.

QUELQUES CHIFFRES

u Au nom des requins : 15 000 ex. en édition courante (2022)

u Le Retour de Moby Dick : 13 000 ex. (AS, 2017 + Babel, 2022)

MARS 2025

BABEL N° 1996

11 × 17,6 CM

304 PAGES

8,90 € ENV.

978-2-330-20258-3

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Dans un livre intitulé Au nom des requins, François Sarano raconte ses plongées épiques, ses observations inattendues et les moments de grâce qui ont fait vaciller ses certitudes. […] Et nous invite à réfléchir au sort que notre espèce réserve à ces grands poissons cartilagineux bien plus menacés que menaçants.

Daniel Fievet, France Inter, Le temps d’un bivouac

L’AUTEUR

Océanographe, François Sarano a été plongeur sur la Calypso du commandant Cousteau et compagnon de Jacques Perrin et de Jacques Cluzaud sur le film Océans. Avec sa collaboratrice et épouse, l’océanographe Véronique Sarano, il a fondé l’association Longitude 181. Chez Actes Sud, on lui doit également Le Retour de Moby Dick (2017) et un livre d’entretiens avec Coralie Schaub, François Sarano, réconcilier les hommes avec la vie sauvage (2020).

Visuel provisoire

PHILIPPE BIHOUIX, SOPHIE JEANTET ET CLÉMENCE DE SELVA

La Ville stationnaire

Comment mettre fin à l’étalement urbain ?

Essai

Une réflexion passionnante sur notre manière de penser l’urbanisme, à l’heure du réchauffement climatique et des déplacements de populations.

À quoi devront ressembler les villes de demain si elles souhaitent se prémunir du réchauffement climatique ?

Leur croissance est devenue insoutenable. Le secteur de la construction est l’un des principaux émetteurs de gaz à effet de serre et engloutit les ressources, pendant que l’étalement urbain dévore les sols naturels et agricoles. La densification et la métropolisation n’ont pas apporté les bénéfices environnementaux escomptés, tandis que se révèlent les vulnérabilités d’une concentration humaine trop grande.

C’est tout notre rapport aux territoires qu’il est urgent de repenser : il n’est pas question de figer les villes, mais de les transformer tout en exploitant l’immense patrimoine déjà bâti. Et d’œuvrer à une nouvelle attractivité des autres territoires, des villes moyennes, des bourgs, des villages et des campagnes.

POINTS FORTS

u Une réflexion audacieuse et parfois volontairement provocatrice sur la gestion des villes au xxie siècle. Qu’il soit fait de manière irréfléchie ou dans une optique d’éco-urbanisme, le renouvellement urbain n’est, selon les auteurs, pas pensé de la bonne manière.

u La ville de demain ne devra pas être “monstrueuse” ou “résiliente”, c’est tout le territoire qu’il faut envisager de manière novatrice.

QUELQUES CHIFFRES

u La Ville stationnaire : 5 600 ex. en édition courante (2022)

MARS 2025

BABEL N° 1995

11 × 17,6 CM

384 PAGES ENV.

9,90 € ENV.

978-2-330-20246-0 -:HSMDNA=WUWY[U:

Tous trois ont écrit un ouvrage éclairant, documenté, étayé par une infographie pédagogique, au style empreint d’humour et de compréhension car les auteurs sont conscients des tensions et des injonctions contradictoires de nos sociétés.

LES AUTEURS

Philippe Bihouix est ingénieur, auteur de plusieurs ouvrages sur la consommation des ressources et les enjeux technologiques associés.

Sophie Jeantet est architecte­urbaniste. Elle mène depuis plus de vingt ans des projets de renouvellement ou de développement urbains.

Clémence de Selva est architecte. Elle travaille en maîtrise d’œuvre et aménagement urbain depuis quinze ans.

Visuel provisoire

Camille Paix MÈRE LACHAISE, TOME 1

128 pages

115 x 175 mm

11 euros TTC

ISBN 978-2-38669-001-3

«  Un travail passionnant et révoltant à la fois sur notre matrimoine. »

Manifesto XXI

Si les allées du Père-Lachaise sont désormais une promenade parisienne incontournable, le cimetière du xxe arrondissement doit surtout sa popularité aux hommes célèbres qui y sont enterrés. Et pourtant, nombreuses sont les femmes, écrivaines, peintres, comédiennes, cinéastes, acrobates, mathématiciennes, résistantes ou encore militantes féministes qui ont pour dernière demeure le cimetière parisien. Camille Paix, journaliste à Libération, s’est lancée sur leurs traces et compulse depuis plusieurs années les archives pour exhumer leur passé. Qui se souvient de la peintre et écrivaine surréaliste Unica Zürn ? Ou de Nelly Roussel, l’une des premières à se battre pour une maternité choisie ? En sortant de l’ombre ces vies trop longtemps ensevelies, Camille Paix dessine les contours d’une nouvelle carte, celle d’un Paris cosmopolite et féministe.

« Un livre vivant, fait pour en écorner les pages et s’en approprier les visages au fil des balades. »

Causette

« Mère Lachaise de Camille Paix est un indispensable. […] Brillant ! »

Librairie Les Nouveautés

L’AUTRICE

Journaliste pour Libération et membre du collectif de pigistes Les Plumé·es, Camille Paix est aussi autrice et poétesse. Elle s’intéresse de près à l’Histoire des femmes et à celle des cimetières, deux passions qui l’ont conduite à dessiner et écrire le portrait de plus de deux cents femmes, réunies dans deux livres parus aux éditions Cambourakis ( Mère Lachaise, 100 portraits pour déterrer le matrimoine funéraire et Mère Lachaise, un tour de France du matrimoine funéraire). Très présente sur les réseaux sociaux, son compte Instagram @MereLachaise compte aujourd’hui plus de 16.000 abonné·es.

• Après le succès de sa première édition cartonnée, les éditions Cambourakis publient une édition poche, plus abordable et facilement transportable, du premier tome de Mère Lachaise.

« La Mère Lachaise, c’est le roboratif ouvrage que la journaliste Camille Paix a récemment consacré au “matrimoine funéraire” du cimetière parisien. Elle y exhume les trajectoires de vies de cent femmes enterrées là, qui auraient mérité autant d’intérêt post mortem que nombre de leurs mâles voisins de concession… »

Télérama

• Camille Paix organise toujours, avec les librairies du quartier, des visites guidées du cimetière parisien pour continuer de porter pleinement ses livres.

• Un livre féministe qui nous fait redécouvrir l’histoire des femmes qui ont fait celle de la ville lumière.

Palestine, un peuple qui ne veut pas mourir

Dans ce livre d’intervention qui analyse le choc du 7 octobre et ses retombées, notamment en France, Alain Gresh, spécialiste reconnu du Proche-Orient et du monde arabe, veut prendre part aux débats qui ont secoué l’opinion. Un ouvrage plus que jamais d’actualité qui paraît en poche.

Couverture provisoire

Parution : mars 2025

ISBN : 979-10-209-2295-3

Prix : 9,9 euros

En s'interrogeant sur la qualification du Hamas comme « organisation terroriste », Alain Gresh revient sur la manière dont le concept de terrorisme a été manipulé au cours de l’histoire récente pour dépolitiser les débats. Il a aussi été utilisé comme mise en demeure dans les médias pour faire taire toute voix dissidente. Ces injonctions se sont traduites par de nombreuses poursuites judiciaires, attaques contre les journalistes, interdiction de manifestations : une situation sans précédent en France. Le positionnement occidental face à la guerre de Gaza, creuse un fossé de civilisation entre le Nord global et le Sud global, et notamment entre la France et le Maghreb ; il contribue à rejeter une partie de la communauté nationale dans le rang des « ennemis ». Mais le 7 octobre a-t-il été un coup de tonnerre dans un ciel bleu ? Ou le résultat de vingt ans d’échecs des processus politiques et diplomatiques, de l’accélération de la colonisation et de la dérive, toujours plus à droite, de la société israélienne ? En posant ces questions, l'auteur veut interpeller l'opinion : vers où va-t-on ?

Points forts

Une édition actualisée avec une préface inédite.

Un ouvrage d’une actualité brûlante disponible en poche.

Près de 9 000 exemplaires vendus en grand format.

Alain Gresh est directeur des sites d’information Orient XXI et Afrique XXI. Il a publié, notamment, De quoi la Palestine est-elle le nom ? (LLL, 2010) ou le récit graphique Un chant d'amour. Israël-Palestine, une histoire française (Libertalia, 2023).

Petit manuel de répartie écologique

Margot Jacq

Couverture provisoire

Parution : mars 2025

ISBN : 979-10-209-2297-7

Prix : 9,9 euros

Ce petit manuel de répartie écologique vise à fournir des arguments, des données et des chiffres clés pour alimenter les débats et les réflexions portant sur les questions écologiques.

Dans la lutte contre le réchauffement climatique, les opposants à un changement de société radicale ne se ressemblent pas. Et leurs arguments non plus. Il y a les nouveaux sceptiques qui remettent en cause les consensus scientifiques sur le climat ; les immobilistes qui estiment qu’il est trop tard pour agir et que notre marge de manoeuvre est si limitée qu’il ne sert à rien d’essayer ; les éco(nomie)-anxieux qui sont davantage préoccupés par la bonne santé des indicateurs économiques que par l’effondrement écologique ; les optimistes candides qui se félicitent des efforts de décarbonation alors que les objectifs fixés ne sont pas atteints ; les techno-solutionnistes qui, plutôt que sur la sobriété, misent sur des avancées technologiques pour résoudre les problèmes environnementaux ; et enfin, les dissonants cognitifs qui connaissent l’urgence écologique, mais ne modifient pas ou trop peu leur mode de vie... La diversité de ce scepticisme exigeait une réponse claire et précise dans un style didactique. C'est chose faite avec ce livre qui finira par convaincre tous ceux qui doutent encore de l'urgence d'agir.

Points forts

Margot Jacq : une voix montante de l’écologie politique. Une forme fluide et didactique.

Accessible à un public non expert.

Margot Jacq est spécialiste de la transition écologique des territoires. Le Petit manuel de répartie écologique est son premier livre.

ISABELLE FIEMEYER

COCO CHANEL

Un parfum de mystère

L’enquête la plus informée sur la mystérieuse Coco Chanel, mythe de la mode.

LE LIVRE

Fruit d’une longue enquête dans des archives inédites et auprès des intimes de cette couturière révolutionnaire qui contribua à l’émancipation des femmes, ce livre revient notamment sur l’enfance douloureuse de Coco Chanel, ses relations avec de grands artistes (Stravinsky, Cocteau, Dali, etc.), ou encore ses activités sous l’Occupation. Pour faire sortir du stalag un neveu qui était sans doute son fils, elle accepta certes l’aide des

Allemands, mais elle avait fermé sa maison de couture dès septembre 1939 et ne fut pas au service de Berlin, qui l’immatricula comme agent à son insu en raison de ses liens avec les Anglais (dont Churchill) ; en revanche, elle appartint au réseau de résistance eric du lieutenant-colonel René Simon. Sous le mythe, c’est bien l’histoire réelle de Coco Chanel que ce livre raconte.

POINTS FORTS

• Il s’agit du passage en poche de la nouvelle édition augmentée de ce livre paru en 2022. Pour cette édition, l’autrice a encore actualisé son texte avec de nouvelles références et précisions.

• Un livre apprécié et soutenu par la maison Chanel.

• Un apport essentiel sur une question qui cristallise les passions : Chanel et la Seconde Guerre mondiale.

MOTS-CLEFS

• Histoire de la mode ; féminisme ; libération des mœurs ; artistes du XXe siècle ; Occupation ; vie parisienne.

QUELQUES CHIFFRES

• 14 000 ex. pour la précédente édition poche (2004) et 3 000 ex. de la nouvelle édition en GF depuis deux ans.

5 mars 2025

11  ×  17 cm

250 pages 8,50 €

ISBN :

L’AUTRICE

Isabelle Fiemeyer, qui a longtemps été journaliste, est notamment l’autrice de Chanel intime, et de Chanel, l’énigme, deux beaux livres parus chez Flammarion et traduits en plusieurs langues.

CLASSIQUES

Traduit de l’anglais (États-Unis)

HAVELOCK ELLIS

PHILOSOPHIE DE LA DANSE

Le sens de la danse, la nôtre, mais aussi celle des vagues sur un rivage…

LE LIVRE

Le moins qu’on puisse dire, c’est que Havelock Ellis, le père de l’ethnologie sexuelle et de la sexologie, était, au début du XXe siècle, un esprit encyclopédique. Sa monumentale Étude de psychologie sexuelle en 9 volumes en témoigne, qui eut d’ailleurs de l’influence sur Claude Cahun. Cet homme avait aussi une curiosité sans limites. Ce texte a paru en 1914 dans The Atlantic et a été repris en 1923

dans The Dance of Life, qui fut un best-seller aux États-Unis. Il est considéré comme un classique, par son érudition et sa façon de relier les fonctions érotiques, religieuses et esthétiques de la danse en brassant toutes les époques et civilisations. À tel point que certains n’ont pas hésité à surnommer Ellis le « saint patron de la danse ».

POINTS FORTS

• Une curiosité et un classique. Un mode d’expression artistique devenu un geste politique (cf. les dernières grandes manifestations de rue).

• Bonnes ventes de la Philosophie de la danse de Paul Valéry.

QUELQUES CHIFFRES

• Les chiffres du Philosophie de la danse de Paul Valéry chez Allia : 12 000 ex. GfK.

12 mars 2025

11  ×  17 cm

96 pages 7,00 €

ISBN :

ÉGALEMENT

RENÉ GROUSSET

SUR LES TRACES DU BOUDDHA

L’histoire réelle des héros de La Pérégrination vers l’Ouest (Le Singe pèlerin). Passionnant.

LE LIVRE

Nous sommes au VIIe siècle. L’Inde et la Chine connaissent en même temps le plus vif éclat de leurs cultures. C’est le moment que choisissent deux pèlerins chinois, Hiuan-tsang et Yi-tsing, pour traverser, au péril de leur vie, le désert de Gobi et le massif montagneux du Pamir.

Leur objectif : trouver en Inde le savoir qui

L’AUTEUR

se rapporte au bouddhisme, ainsi que des manuscrits et des objets de culte. On aura reconnu la trame de l’un des plus importants romans de l’Asie, La Pérégrination vers l’Ouest (autre titre : Le Singe pèlerin), de Wu Cheng’en.

René Grousset en livre tout le contexte historique et artistique.

POINTS FORTS

• Le complément parfait à La Pérégrination vers l’Ouest de Wu Cheng’en.

• Sens de la narration, savoir sans faille, à la fois vivant et passionnant : la marque de fabrique de René Grousset.

MOTS-CLEFS

• Histoire ; littérature ; spiritualité ; arts ; Asie (Inde et Chine)

QUELQUES CHIFFRES

• L’Empire des steppes (dernière édition d’octobre 2022) : 4000 ex., 700+ réassorts/an.

12 mars 2025

11  ×  17 cm

324 pages 10,00 €

ISBN :

René Grousset (1885-1952), de l’Académie française, historien orientaliste, conservateur des musées Guimet et Cernuschi, professeur à l’École des langues orientales, est également l’auteur dans la PBP de deux ouvrages fameux : L’Empire des steppes : Attila, Gengis-Khan, Tamerlan, d’une part, et d’autre part L’Épopée des croisades.

ÉGALEMENT

FANNY BUGNON

LES « AMAZONES DE LA TERREUR »

Sur la violence politique des femmes, de la Fraction armée rouge à Action directe

L’« homme terroriste » n’existe pas ; il y a les « terroristes » et les « femmes terroristes »…

LE LIVRE

Dans le dernier tiers du XXe siècle, de nombreuses femmes rejoignirent les rangs d’organisations politiques violentes comme la Fraction armée rouge allemande, les Brigades rouges italiennes, ou Action directe en France. Certaines tuèrent. Les médias les appelèrent « amazones de la terreur » et créèrent pour elles une nouvelle catégorie, celle de la « femme terroriste ».

Dans ce livre pionnier, croisant les mutations du militantisme de l’après-68 et l’essor de la

deuxième vague féministe, Fanny Bugnon propose à la fois une réflexion de fond sur la violence des femmes, une histoire récente des mouvements révolutionnaires radicaux anticapitalistes et anti-impérialistes, et une étude du rôle déterminant de la presse d’information – de droite comme de gauche – dans la diffusion des stéréotypes sexuels sur les femmes dès lors qu’elles agissent comme les hommes en politique, contribuant ainsi à décrédibiliser leur engagement.

POINTS FORTS

• Trois thèmes actuels : femmes et violence politique ; militantisme radical ; presse et sexisme.

5 mars 2025

11  ×  17 cm

224 pages 9 €

ISBN : -:HSMCMI=^X][Y]:

L’AUTRICE

Fanny Bugnon est maîtresse de conférences en histoire contemporaine et études sur le genre à l’université Rennes 2. Elle est notamment l’autrice de L’Élection interdite (Seuil, 2024, prix Augustin-Thierry et prix du livre d’histoire de Bretagne), qui retrace le destin de l’ouvrière bretonne Joséphine Pencalet, l’une des premières femmes élues, en 1925, dans un conseil municipal en France.

ÉGALEMENT

1re édition poche : 1993

Traduction de l’allemand de Sabine Cornille et Philippe Ivernel

Préface de Vladimir Jankélévitch

19 mars 2025

11  ×  17 cm

264 pages 9,20 €

ISBN :

La tragédie de la culture

Culture, art, peinture, architecture, mode : un recueil qui contient les textes essentiels sur l’esthétique de Georg Simmel, notamment son célèbre essai sur la mode.

LE LIVRE

« Je retrouverais chez lui ce qu’on a appelé la mentalité des grandes villes. Il y a dans cette pensée mobile et comme perpétuellement inquiète, je ne sais quoi de fiévreux, d’angoissé et de vibrant qui est spécifiquement moderne.

Georg Simmel n’est pas un optimiste et ce n’est pas sa Tragédie de la culture qui peut

L’AUTEUR

nous promettre le repos et la quiétude : Georg Simmel, comme Pascal, approuverait volontiers “ceux qui cherchent en gémissant”. Mais, comme Pascal aussi, il espère dans un Absolu qui rendra peut-être un jour à l’esprit sa confiante sérénité. » (Vladimir Jankélévitch)

POINTS FORTS

• Préface de Vladimir Jankélévitch.

• L’essai « Le concept et la tragédie de la culture », un texte fondamental pour mieux comprendre les débats actuels sur l’appropriation culturelle.

• Un recueil qui contient certains des essais le plus emblématiques de Simmel, dont « La mode », « Philosophie du paysage » ou « Pont et porte ».

ACTUALITÉ

• Parution le 26 mars, chez Flammarion, du livre sur la mode, La vie des formes, d’Emanuele Coccia et Alessandro Michele.

QUELQUES CHIFFRES

• Plus de 11 000 ex. vendus

Georg Simmel (1858-1918) est l’un des plus grands philosophes et sociologues du xxe siècle, et l’un des trois pères fondateurs – avec Durkheim et Weber – de la sociologie. Une dizaine de ses ouvrages sont disponibles chez Payot & Rivages.

ÉGALEMENT

Préface et traduction du russe par Emma Guillet

PAVEL FLORENSKI

Lettres du goulag

suivi du : Testament

« Voici longtemps que je veux noter cela : regardez plus souvent les étoiles. Quand vous aurez l’âme en peine, regardez les étoiles, ou bien l’azur s’il fait jour. Votre âme s’apaisera. »

LE LIVRE

Que peut-on laisser à ses enfants quand on a tout perdu, même la liberté ? Lorsque la Révolution de 1917 éclate, le père Pavel Florenski officie au monastère de la TrinitéSaint-Serge. Malgré sa loyauté et son importante contribution scientifique et technique au régime soviétique, il subit, en raison de sa foi, diverses persécutions. Il est condamné au goulag pendant près de 10 ans avant d’être exécuté. Les lettres de détention à sa famille étaient rédigées sur un quart de feuille permettant à chaque membre de détacher la

partie qui lui était réservée. On en compte plus d’une centaine. La volonté de transmettre, à l’insu de la censure du camps, sa foi, son amour et son inextinguible passion de la connaissance anime vigoureusement cette correspondance, dont la nature tragique est constamment perceptible. Ces lettres sont complétées par un testament, empreint de solennité et de tendresse, établissant tout ce qu’il souhaitait, spirituellement, transmettre à ses enfants.

POINTS FORTS

• Aucune autre édition accessible de la correspondance de Florenski (uniquement disponible dans un gros recueil à L’âge d’homme).

• Des écrits intimes et tragiques, qui témoignent d’une foi dans l’amour et d’une passion pour la recherche de la connaissance.

19 mars 2025

11 x 17 cm

150 pages 8€

ISBN :

L’AUTEUR

Tour à tour mathématicien, théologien, philosophe, linguiste et inventeur de génie, Pavel Florenski (1882-1937) est un esprit universel, parfois considéré comme le Pascal russe. Il sera envoyé au goulag en 1933, puis fusillé dans le plus grand secret en 1937. Les éditions Rivages ont publié Stupeur et dialectique et La nature magique de la parole.

ÉGALEMENT

AGATHE PORTAIL Les Âmes torrentielles

Roman

Ramassé sur cinq jours, deux trames et des chapitres courts, tout en tension et en nerfs, Les Âmes torrentielles est un formidable roman d’aventures où les cicatrices de l’âme encore à vif se fondent dans les grands espaces accidentés des Andes.

Patagonie, avril 2015. Sandra et Benoît surveillent la mise en eau d’un barrage hydro-électrique construit sur les contreforts de la Cordillère. L’opération est délicate et pourtant les deux Français sont livrés à eux-mêmes, coupés du monde dans une ville fantôme. Les relevés se succèdent, l’orage menace et le barrage montre des signes inquiétants de faiblesse…

Au même moment, deux solitaires par accident s’enfoncent dans les gorges du río qui serpente au pied des pics acérés. Danilo, éleveur, et Alma, une jeune native tehuelche, effectuent une longue transhumance à la tête d’un troupeau de chevaux, de l’estive du gaucho à l’exploitation agricole qui les lui a achetés. Mais Alma a un autre plan en tête…

Un plan patiemment élaboré et destiné, elle en est certaine, à apaiser la souffrance qui la ronge depuis l’expropriation de sa communauté.

POINTS FORTS

u Un roman d’aventure sous haute tension, à l’écriture resserrée qui emporte le lecteur dans une folle chevauchée.

u Un texte d’une grande musicalité, porté par son souffle romanesque et par l’émotion.

ACTUALITÉS

u Parution simultanée du nouveau roman d’Agathe Portail, Fendre l’azur.

AVRIL 2025

BABEL N° 2004

11 × 17,6 CM

272 PAGES

8,40 € ENV.

978-2-330-20261-3 -:HSMDNA=WUW[VX:

L’âpre écriture d’Agathe Portail nous entraîne en Patagonie, rudoyant la solitude de ses personnages pour mieux percer les mystères d’âmes menacées. Au bout de cinq jours d’une transhumance, que restera-t-il de ces grands espaces ?

L’AUTRICE

Agathe Portail, trentenaire, travaille à la coordination éditoriale d’un média dédié à la santé émotionnelle des mères, écrit pour la jeunesse et produit du contenu audio (Deezer, Lunii). Elle a également publié plusieurs polars chez Calmann-Lévy : L’Année du gel (2020), Piqûres de rappel (2021) et De la même veine (2022). Chez Actes Sud est également disponible Fendre l’azur (2025).

Visuel provisoire

MARCO MARTELLA

Fleurs

couverture provisoire

AVRIL 2025

BABEL N° 1997

11 × 17,6 CM

208 PAGES

7,90 € ENV.

978-2-330-20266-8

Récits

Un opus doux et vibrant sur les liens qui nous unissent au monde des plantes.

Dans ce recueil, il est question de fleurs, mais aussi de jardins cachés, d’une amitié épistolaire, d’une grand-mère danoise, d’un palais palermitain, des verdelli, ces verts citrons siciliens, de figures et décors ressurgis de l’enfance, où fleurissent narcisses, campanules, zagare (fleurs de citronniers), églantines ou berces du Caucase, comme autant de concentrés de vie.

L’expérience de la “splendeur du vrai”, dont parle Platon comme de la beauté même, s’y révèle, plus qu’une émotion esthétique, un événement susceptible de provoquer et de donner forme à des manières d’être au monde, singulières, marginales, étranges et éminemment poétiques.

POINTS FORTS

u Ce livre est un voyage à travers les jardins qui se déguste, poétique est inspirant.

u Un appel à l’enchantement, où que celui-ci se trouve, derrière un mur, dans la beauté d’un paysage, sous chaque couleur dont la nature recèle.

u Un éloge de l’harmonie et du beau, un petit ouvrage empli de douceur.

QUELQUES CHIFFRES

u Fleurs : 5 000 ex. en édition courante (2021)

Marco Martella est de ceux qui, maniant bêche et plume, font du jardin comme de la littérature des lieux où se tenir au monde. Et Fleurs est de ces petits livres qui touchent terre avec la grâce d’une fleur sauvage.

Manou Farine, Elle

Toutes ces histoires révèlent des liens uniques à des lieux rares, parfois extravagants […] Mais tous ont le parfum du jardin de paradis.

Véronique Rossignol, Livres Hebdo

L’AUTEUR

Marco Martella, écrivain-jardinier d’origine italienne, est membre du conseil scientifique de l’Institut européen des jardins et paysages. Depuis 2010, il dirige la revue Jardins (éditions des Pommes sauvages). Également disponibles chez Actes Sud, sous son nom ou sous ses hétéronymes : Le Jardin perdu (2011), Jardins en temps de guerre (2014) et Les Fruits du myrobolan (2023).

MAXIM LEO Le Héros de Berlin

Roman traduit de l’allemand par Olivier Mannoni

Maxim Leo traite avec facétie de l’insaisissable vérité historique et de la fabrique médiatique des héros, mettant en scène de nombreuses incompréhensions, sources inépuisables de la comédie.

Lorsqu’un journaliste passe la porte du Moviestar, un des derniers vidéo-clubs de Berlin, son propriétaire, Michael Hartung, n’imagine pas que sa vie est sur le point de basculer. De vieux rapports de la Stasi montreraient qu’un matin de juillet 1983, Hartung, à l’époque aiguilleur, a permis l’évasion de cent vingt-sept personnes vers l’Ouest dans un train de banlieue. L’intéressé nie, mais après quelques bières et la promesse d’une rémunération, il n’est plus aussi catégorique. Rapidement les médias s’emparent de l’histoire, un livre et un film sont en préparation, Hartung est célèbre ! Mais ensuite il rencontre Paula, une jeune femme qui était à bord du train quand elle était enfant et qui tient à lui exprimer sa gratitude. Lorsqu’ils tombent amoureux, Michael comprend qu’il va devoir choisir entre aimer et mentir. S’il est encore temps.

POINTS FORTS

u Ce livre nous interroge sur la vérité historique et sur les petits arrangements nécessaires pour construire un récit cohérent et qui parle à tous.

u Un roman très amusant et faussement léger qui cache une réflexion plus profonde sur l’éthique politique qu’est celle de la mémoire collective.

QUELQUES CHIFFRES

u Le Héros de Berlin : 4 000 ex. en édition courante (2023)

u Histoire d’un allemand de l’Est : 30 000 ex. (AS, 2010 + Babel, 2013)

AVRIL 2025

BABEL N° 1998

11 × 17,6 CM

304 PAGES

8,90 € ENV.

978-2-330-20260-6

Avec beaucoup de drôlerie, le journaliste et écrivain allemand se moque des clichés sur la RDA. […] Sous l’humour et la cocasserie, Maxim Leo continue à interroger l’histoire récente de son pays. Il observe la façon dont les Allemand.e.s de l’Ouest regardent ce qu’a été la vie à l’Est durant la Guerre froide, et met en scène la fabrique des mythologies modernes.

Sylvie Tanette, Les Inrockuptibles

L’AUTEUR

Maxim Leo est né à Berlin-Est en 1970. Il a étudié les sciences politiques à Berlin et à Paris. En 2011, il a obtenu le prix du Livre européen pour son roman autobiographique Histoire d’un Allemand de l’Est (Actes Sud, 2010). Également disponible chez Actes Sud : Là où nous sommes chez nous : l’histoire de ma famille éparpillée (2021).

Visuel provisoire

GUSTAVO BOSSERT

Les Domestiques

Roman traduit de l’espagnol (Argentine) par André Gabastou

De simplement absurde à absolument insoutenable, ce roman à la tension croissante décortique nos rapports de maîtres et serviteurs.

“Famille Martí cherche couple pour travaux domestiques. Salaire à négocier.” C’est ainsi que les Ramírez, jeunes gens aux abords courtois et discrets, se présentent à l’entrée d’une finca perdue dans les plaines argentines. Depuis que l’heure de la retraite a sonné, Pablo et Isabel Martí y coulent des jours heureux.

Rien ne préparait donc le couple à cette intrusion, dont ils ne semblent pas être à l’origine. Seulement voilà : les Ramírez légitiment leur présence au seul motif qu’aucune cause valable de renvoi ne peut leur être objectée.

Peu à peu, les envahisseurs vont se faire plus pressants, et tous vont plonger dans l’irrépressible spirale de la loi du talion.

POINTS FORTS

u Un huis clos qui alterne entre les situations burlesques et drôles et une tension grandissante et étouffante.

u On pense évidemment à la magnifique Palme d’or de Bong Joon-ho, Parasite : une critique sociale féroce des relations maîtres et serviteurs !

QUELQUES CHIFFRES

u Les Domestiques : 3 000 ex. en édition courante (2001) + 24 000 ex. GFK chez J’ai Lu (2003, indisponible de longue date)

AVRIL 2025

BABEL N° 2000

11 × 17,6 CM

192 PAGES

7,90 € ENV.

978-2-330-20262-0

Les Domestiques s e dévore d’une traite, presque comme une leçon : on y découvre avec sidération des victimes aux agissements pas si innocents, touchées par l’amertume de la violence, fut-elle absurde… En cent cinquante pages à peine, Gustavo Bossert nous surprend et nous retourne, explore et explose avec malice nos notions de service, de loyauté et d’honneur, jusqu’à cette fin surprenante à bien des égards…

Blog À l’horizon des mots

L’AUTEUR

Ancien juge à la Cour suprême d’Argentine, Gustavo Bossert, né en 1938 dans la province de Santa Fe, est l’auteur de ce roman qui a rencontré un vif succès en France (Actes Sud, 2001 ; J’ai Lu, 2003) et de plusieurs recueils de nouvelles.

Visuel provisoire

MARLEN HAUSHOFER

La Porte dérobée

Roman traduit de l’allemand par Jacqueline Chambon et Liselotte Bodo

La Porte dérobée est sans doute le roman le plus intime de Marlen Haushofer.

Par des “portes dérobées” – la maladie, l’abandon, la mort – disparaissent les êtres chers à Annette. À commencer par son père qui l’a quittée dans l’enfance pour émigrer en Amérique du Sud. Vingt ans plus tard, le décès de cet homme presque inconnu la plonge dans une tristesse sans objet. Or, c’est à ce moment qu’elle commence à fréquenter un homme dont les manières affables l’attirent autant qu’elles l’effraient… Romancière de la solitude, de l’inquiétude, Marlen Haushofer sait à la perfection suggérer l’inéluctable.

Sur la pente fatale de la narration, doucement, sans éclat, par les méandres de la mémoire, elle mène son héroïne.

POINTS FORTS

u Un texte poignant qui dessine, par touches, ce que la solitude et la perte font à ce que nous portons de plus intime.

u Ce livre est un miroir tendu au lecteur, qui saura reconnaître, dans les angoisses du monde et les blessures de la solitude, quelque chose d’extrêmement contemporain.

QUELQUES CHIFFRES

u Le Mur invisible, c’est plus de 100 000 ex. vendus (dont 96 000 en Babel, 1992)

AVRIL 2025

BABEL N° 2001

11 × 17,6 CM

208 PAGES

7,90 € ENV.

978-2-330-20259-0

J’ai croisé le nom de Marlen Haushofer pour la première fois sur un blog, il y a des années. […] J’aime la modernité de l’écriture de cette autrice autrichienne née en 1920 et morte en 1970 […]. Parce que l’obsolescence des écrivains m’inquiète, je voudrais que Marlen Haushofer soit lue, encore.

Natacha Appanah

L’AUTRICE

Marlen Haushofer (1920-1970), mariée et mère de deux enfants, a mené une existence provinciale tout en écrivant plusieurs romans, nouvelles et pièces de théâtre. Le Mur invisible (Actes Sud, 1985 ; Actes Sud audio, lu par MarieÈve Dufresne, 2019 ; Babel n° 44), œuvre incontournable de la littérature autrichienne, lui vaut d’être aujourd’hui considérée comme une pionnière de l’écoféminisme.

Visuel provisoire

ALAN LE MAY Le Vent de la plaine

Roman traduit de l’anglais (États-Unis) par Fabienne Duvigneau

Un roman noir et haletant sur la famille, le racisme, l’intolérance, porté à l’écran en 1960 par John Huston et dans lequel Burt Lancaster et Audrey Hepburn incarnent Ben et Rachel Zachary.

Alan Le May raconte dans ce western puissant et violent l’histoire des Zachary, une famille de ranchers du Texas. En 1874, alors que les habitants de la région et les Indiens s’affrontent pour les terres, un vieil ennemi des Zachary répand la rumeur selon laquelle leur fille ne serait pas leur enfant biologique mais une Kiowa volée à sa tribu. Bientôt, les Zachary sont rejetés par leur propre communauté et doivent se préparer à une âpre bataille contre les Kiowas, venus réclamer leur enfant… Grâce à sa connaissance de la culture indienne, l’auteur nous immerge dans une situation extrême tout en évitant les clichés.

POINTS FORTS

u Un formidable roman noir, un western politique, d’une grande finesse, bien loin de tout manichéisme.

u L’histoire d’un combat, celle des Kiowas, luttant pour protéger l’intégrité de leur territoire, au milieu des paysages grandioses de l’Ouest.

ACTUALITÉS

u Le grand format est épuisé et ce texte nous est régulièrement demandé par les lecteurs.

AVRIL 2025

BABEL N° 1999

11 × 17,6 CM

288 PAGES ENV.

8,90 € ENV.

978-2-330-20263-7

Un western qui décoiffe. Plutôt qu’un affrontement manichéen entre Blancs et “Rouges”, Alan Le May raconte les affres d’un métissage américain, enraciné au plus profond du pays.

Frédéric Pagès, Le Canard Enchaîné

Dans une postface utile et inspirée, Tavernier note les observations précises sur les Kiowas et dévoile les sources biographiques. […] Cette part documentaire fait le prix de ce roman réaliste et touchant, écrit à hauteur de plaine.

Stéphane Delorme, Les Cahiers du cinéma

L’AUTEUR

Alan Le May (1899-1964), est un auteur américain prolifique : il a écrit plus d’une dizaine de romans et de scénarios. Deux de ses œuvres sont devenues célèbres grâce à leur adaptation cinématographique : La Prisonnière du désert, réalisé par John Ford en 1956, et Le Vent de la plaine.

Mathyas Lefebure

D’où viens-tu berger ?

En perte de sens, Mathyas troque sa vie montréalaise de cadre dans la publicité pour celle de berger en Provence. Le chemin vers la quiétude pastorale tant désirée est jonché de durs labeurs, mais Mathyas tient bon. Il va pas à pas, malgré les épreuves et la violence, se façonner une existence nouvelle.

“D’où viens-tu, berger ?” est un premier roman qui grouille de vie, cru par moments, lyrique à d’autres, politique, militant, plein d’ironie sur le système social et la folie du travail. La sieste dans les prés de Rimbaud et la mort se partagent les heures du cadran, partout ça sent le pastis et le vin rouge, ça éclabousse d’une sensibilité juste – festive et incisive.

Ce livre a été adapté pour le cinéma par Sophie Deraspe sous le titre “Bergers”.

Le film sera diffusé en salle le 16 avril.

L’AUTEUR

Après des études en philosophie, Mathyas Lefebure a travaillé dans le domaine de la publicité et du marketing. Puis il a changé de vie : il est devenu berger, en Provence.

Il a vécu en alpage pendant dix ans. Depuis, il se consacre à l’écriture et au cinéma, notamment comme scénariste et monteur.

REMISE EN VENTE À L’OCCASION DE L’ADAPTATION CINÉMATOGRAPHIQUE DU LIVRE

2 AVRIL 2025

11 CM X 17.6 CM

304 PAGES

9.20 €

978-2-330-15360-1

Thierry FROGER

Les Nuits d’Ava

Rome, août 1958. En marge du tournage d’une espagnolade oubliable, Ava Gardner invente la “dolce vita” avant que Federico Fellini n’en fasse un des premiers grands films de la modernité. Par une nuit très arrosée, elle entraîne son chef opérateur, Peppino Rotunno, dans une séance photos inspirée des grands nus de l’histoire de l’art. À peu près un siècle plus tôt, Courbet, lui, invente autre chose...

REMIS EN VENTE À L’OCCASION DE

LA PARUTION DE ROSE À LA MER

L’AUTEUR

Plasticien, poète, romancier, Thierry Froger a publié chez Actes Sud Sauve qui peut (la révolution) (2016, prix Envoyé par La Poste), Les Nuits d’Ava (2018, prix Castel du roman de la nuit) et Et pourtant ils existent (2021). En 2014, son recueil de poésie Retards légendaires de la photographie (Flammarion, 2013) a reçu le prix Henri-Mondor de l’Académie française.

Yoko OGAWA

Instantanés d’Ambre

Alors que leur petite sœur est morte, trois enfants sont enfermés par leur mère inquiète jusqu’à la névrose. Ce roman est une ode à la poésie de l’enfance, à la beauté de ses imaginaires habités par la présence des animaux, celle des sons et des objets, ici celle des pierres, et l’expérience précoce de la perte, de l’absence et du chagrin. Un très grand roman d’Ogawa, sur la maltraitance mais aussi et surtout sur la capacité des enfants à faire abstraction du mal, à persister dans l’amour filial, à survivre en tenant la peur à distance.

REMIS EN VENTE À L’OCCASION DE LA PARUTION DE SCÈNES BLOTTIES DANS LA PAUME DE LA MAIN

L’AUTEUR

Née en 1962, Yôko Ogawa vit au Japon. Elle est incontestablement l’un des plus grands écrivains de sa génération. Ses livres, traduits dans le monde entier, ont fait l’objet de plusieurs adaptations cinématographiques et théâtrales. L’œuvre de Yôko Ogawa est publiée en France par Actes Sud.

Yoko OGAWA

Petites boîtes

La narratrice de ce livre vit dans une ancienne école maternelle. Tout y est petit, au format de ceux qui la fréquentaient autrefois. Cette femme habite seule dans ce jardin d’enfants mais en ces lieux se trouve un auditorium, un endroit précieux où sont recueillies d’étranges petites boîtes. Parfois elle se poste sur la colline pour observer des inconnus qui, elle le sait, écoutent en pleine nature une musique inaudible pour tout autre qu’eux-mêmes. Si M. Baryton lui apporte les lettres de sa femme éloignée de lui par la maladie, c’est qu’elle seule peut encore déchiffrer leurs caractères. Yôko Ogawa au sommet de son art.

REMIS EN VENTE

À L’OCCASION

DE LA PARUTION DE SCÈNES BLOTTIES DANS LA PAUME DE LA MAIN

L’AUTEUR

Née en 1962, Yôko Ogawa vit au Japon. Elle est incontestablement l’un des plus grands écrivains de sa génération. Ses livres, traduits dans le monde entier, ont fait l’objet de plusieurs adaptations cinématographiques et théâtrales. L’œuvre de Yôko Ogawa est publiée en France par Actes Sud.

Maxim LEO

Histoire d’un Allemand de l’Est

Après avoir combattu dans la Résistance française, son grand-père a contribué à la fondation de la RDA. Sa mère a cru à l’avenir du jeune Etat communiste, tandis que son père rêvait déjà de le voir disparaître. Maxim Leo avait vingt ans au moment de la chute du Mur ; il raconte aujourd’hui d’une plume alerte et captivante l’histoire d’une famille peu commune : la sienne. Un portrait de l’Allemagne de l’Est sans fard ni “ostalgie” et toujours proche de la réalité vécue par ses habitants. 2

L’AUTEUR

Maxim Leo est né à Berlin (Est) en 1970. Il a étudié les sciences politiques à Berlin et à Paris. En 2002, il a reçu le Prix franco-allemand du journalisme, et en 2006, le Prix Theodor Wolf. En 2011, il a obtenu le prix du livre européen pour son roman autobiographique, Histoire d’un Allemand de l’Est, publié chez Actes Sud. Un roman familial poursuivi dans Là où nous sommes chez nous : l’histoire de ma famille éparpillée (Actes Sud, 2021).

5 FÉVRIER 2025

11 CM X 17.6 CM

320 PAGES

9,3  €

978-2-330-10955-4

Sinan ANTOON Seul le grenadier

Jawad est le fils cadet d’une famille chiite de Bagdad. Son père le prépare à exercer la même profession rituelle que lui, celle de laver et de préparer les morts avant leur enterrement. Mais Jawad s’y refuse et rêve de devenir sculpteur “pour célébrer la vie plutôt que vivre avec les trépassés”.

REMISE EN VENTE À L’OCCASION DE LA PARUTION DE LAVANDE

L’AUTEUR

Sinan Antoon est né à Bagdad en 1967. Poète, traducteur et romancier, il a publié trois romans qui l’ont propulsé au premier rang des écrivains irakiens de sa génération. Sa traduction anglaise de Mahmoud Darwich lui a valu en 2012 le prix de l’American Literary Translators Association. Seul le grenadier, paru en 2016 chez Sinbad / Actes Sud a reçu le prix de la littérature arabe 2017.

2 AVRIL 2025

11 CM X 17.6 CM

352 PAGES

9.20 €

978-2-8686-9832-2

Marlen HAUSHOFER

Le Mur invisible

Voici le roman le plus célèbre et le plus émouvant de Marlen Haushofer, journal de bord d’une femme ordinaire, confrontée à une expérience-limite. Après une catastrophe planétaire, l’héroïne se retrouve seule dans un chalet en pleine forêt autrichienne, séparée du reste du monde par un “mur invisible” au-delà duquel toute vie semble s’être pétri ée durant la nuit.

L’AUTEUR

Après des études de philologie allemande à Vienne, Marlen Haushofer (1920-1970) se marie et élève deux enfants. Tiraillée entre ses devoirs de mère au foyer et ses ambitions littéraires, elle est obligée d’écrire son oeuvre tôt le matin ou la nuit. C’est à partir de 1946 qu’elle publie ses premiers contes dans des journaux ; suivront ensuite des nouvelles et des romans. Son oeuvre, dont la plupart des protagonistes sont des femmes, est marquée par l’intrusion de troublantes fantasmagories dans la banalité du quotidien. Avec Le Mur invisible (1963), son talent est en n reconnu dans son pays mais elle disparaît déjà en 1970, à 50 ans. Plus tard, ce sont les féministes qui ont révélé son travail au grand public. Désormais, elle fait partie de ces femmes-écrivains dont les héroïnes sont inoubliables.

REMIS EN VENTE À L’OCCASION DE LA PARUTION DE LA PORTE DÉROBÉE

2 AVRIL 2025

11 CM X 17.6 CM

432 PAGES

10.20 €

978-2-7427-9781-3

Sefi ATTA

Le meilleur reste à venir

Enitan, timide et réservée, et Sheri, délurée et insouciante, deux jeunes filles en rupture contre l’ordre - et le désordre - d’un Nigeria à peine sorti de la guerre du Biafra, où se succèdent coups d’Etat militaires et régimes dictatoriaux, veulent échapper à l’enfermement d’une société oppressive et machiste. Un récit à la fois grave et teinté d’un humour piquant.

REMIS EN VENTE À L’OCCASION DE LA PARUTION DE MADE IN NIGERIA

L’AUTEUR

Née à Lagos en 1964, Sefi Atta est romancière, nouvelliste et dramaturge. Actes Sud a déjà publié deux romans très remarqués, Le meilleur reste à venir (2009 ; Babel n° 1060 ; prix Wole-Soyinka 2006) et Avale (2012), ainsi qu’un recueil de nouvelles, Nouvelles du pays (2012).

Sandrine Bourguignon ET D’UNE VIE TOUT ANIMALE

240 pages / 115 x 175 mm

11 euros TTC

ISBN 978-2-38669-009-9

Sur le causse du Quercy, une femme, dont la profession consiste à recueillir par écrit les dernières paroles des personnes en fin de vie, se retrouve à habiter temporairement un atelier d’artisan au milieu de nulle part, où elle adopte un chien errant mal en point. Au rythme des saisons, elle veille sur la vie du causse, tout en se remémorant un passé douloureux. Elle s’absorbe ainsi dans un quotidien fait de gestes simples et profonds, attentive à son environnement proche et à ses habitants qu’elle rencontre peu à peu : quelques brebis, des vaches, des tiques de chien, un petitduc, un loir, des chevreuils, des chats harets, des chenilles processionnaires, une famille de renards, un sanglier, une martre, ou encore un écureuil. Dans ce nouveau roman lumineux, écrit dans une langue somptueuse, Sandrine Bourguignon s’attache à rester attentive au moindre bruissement animal et végétal, en faisant preuve d’une précision extrême dans le choix de ses mots, qu’ils désignent la flore, la faune ou les émotions humaines. Un texte profondément organique.

L’AUTRICE

Sandrine Bourguignon vit avec son chien sur le causse où elle lit, écrit et travaille dans l’accueil et l’accompagnement psycho-social de différents publics. Elle a publié deux romans aux éditions Sulliver, Quelquepartdanslanuitdeschiens (2012) et Noussommeslameutepasletroupeau (2014), ainsi que Le nom d’un fou s’écrit partout aux éditions Isabelle Sauvage (2021) et Quelque chose dangereuse aux éditions L’Artbouquine (2021). Elle a également coécrit quelques scénarios pour le cinéma et la télévision.

• Dans les pas de Bambois de Claudie Hunzinger, Etd’unevietoutanimaleest le premier roman français à rejoindre la collection Radeau.

• L’histoire d’une femme libre et de son réensauvagement, au plus près de son environnement.

• Un texte ancré dans une pratique du territoire au quotidien, qui aborde avec luminosité la question du lien au monde animal et végétal.

« Ce journal minimaliste et poétique interroge notre manière d’habiter le monde. C’est le dehors détermine le rythme des journées de Laure et du chien qu’elle a recueilli. La succession des saisons dans leur petit village est une amarre solide, un repère apaisant, et chaque plante, chaque senteur, chaque texture est décrite avec une sensibilité prodigieuse. J’ai lu ce texte avec la satisfaction béate d’avoir trouvé ce que je cherchais. »

Diglee

Sandrine Bourguignon ET D’UNE VIE TOU T ANIMALE

« C’est l’histoire d’une amitié naissante entre une femme et son chien, mais également une description vive et crue de la nature et des animaux qui nous entourent. Un roman doux et lent [...] à la forme courte et originale qui nous offre une pause dans le rythme effrénée de nos sociétés. »

Librairie L’Affranchie

« Et d’une vie tout animale nout transporte dans une autre espace temps, au cœur des causses. La vie de Laure coule au rythme de la nature, dans un quotidien à la fois âpre et doux. L’écriture de Sandrine Bourguignon est à l’image du chien adopté par l’héroïne : sale et tendre, rythmée et épurée. Une véritable expérience que j’ai savourée. Quelle beauté ! »

Librairie Arborescence

« Il y a une bouleversante poésie dans ce texte, une vraie beauté de l’écriture et en même temps une narration, un récit  [...]. Ce roman est juste, fin, il développe une approche sensible de la nature et nous chuchote des histoires de vie, de mort, d’amour, pour nous rappeler ce qui nous lie aux autres vivants, domestiques et sauvages.

C’est un très grand coup de cœur, qu’on a tout de suite envie de relire et de partager à haute voix.»

Librairie L’arbre sans fin

« Un causse et ses brebis où le temps semble suspendu, une jeune femme qui veut sauver le vivant en recueillant la parole des mourants, un chien pouilleux venu de nulle part... Un gros coup de cœur  pour cette lecture douce et touchante ! »

Librairie Alterlivre

« Une femme silencieuse se reconnecte à la nature et à son cycle le jour où elle se réfugie dans un vieil atelier d’artisan et adopte un chien errant. Avec une langue douce et suspendue, elle nous propose de nous plonger dans une nature douce et ressourçante. »

Librairie Les Nouveautés

Littérature / Poche / 2 avril 2025

Victoire de Changy IMMENSITÀ

120 pages / 115 x 175 mm

10 euros TTC

ISBN 978-2-38669-005-1

“Un texte très touchant et une écriture toute ciselée et fluide. Que c’est beau!”

Mauve a 17 ans et aime jouer de la trompette, avec application, depuis qu’elle est toute petite. Ce jour-là, lorsqu’elle est au conservatoire, elle sent des secousses qu’elle pense d’abord en provenance de la salle de cours d’à côté. Mais soudain, elle perd connaissance. Quand elle reprend ses esprits, toute la ville d’Immensità s’est effondrée autour d’elle. Une fois sortie des décombres, elle est envoyée avec d’autres survivants dans un hôpital de fortune, audelà des frontières de la ville, qu’elle n’a jamais franchies. Car on découvre très vite qu’Immensità est une ville particulière : à la fois très novatrice dans son rapport à la nature (le Jardin y joue un rôle central : les gens s’y rencontrent, s’y promènent, y multiplient les activités jusqu’à y être enterrés, en pleine terre), mais complètement refermée sur elle-même. Mauve n’a jamais songé à s’en échapper. Elle a grandi avec ses trois parents : sa mère, pianiste virtuose et kinesthésique, son père et son père biologique. Un quatuor qui a maintenu un parfait équilibre au fil des ans. Mais ont-ils survécu au séisme ? Et comment reconstruire une ville qui visait la perfection et l’autosuffisance lorsque nombre de ses forces vives ont disparu. À l’hôpital, Mauve fait des rencontres qui l’ouvrent sur un ailleurs et d’autres façons de vivre, s’émancipant ainsi de manière inattendue. Surtout, les survivants réfléchissent à une manière

de repenser un habitat plus chaleureux et plus accueillant, de manière à rejaillir sur une ville ouverte à l’altérité dans toute sa diversité.

L’AUTRICE

Victoire de Changy est née en 1988 à Bruxelles, où elle réside toujours et travaille dans le milieu de la poésie. Elle a publié deux romans :  Une dose de douleur nécessaire  (Autrement, 2017), finaliste du prix Rossel, et  L’Île longue  (Autrement, 2018), finaliste du Prix Européen de Littérature, ainsi qu’un recueil de poésie,  La Paume plus grande que toi (L’Arbre de Diane, 2020). Aux éditions Cambourakis, elle a publié deux albums jeunesse illustrés par Marine Schneider :  L’Ours Kintsugi, finaliste du prix Sorcières, et Le Bison Non-Non, ainsi que Subvenir aux miracles dans la collection Récits d’objets.

• Passage en poche de ce roman vendu à plus de 1700 ex à ce jour et en lice pour le prix des lycéens en Belgique.

• Dans ce conte moderne, Victoire de Changy déploie toute son imagination et son talent narratif pour interroger la notion de société idéale, les possibilités de vie en commun, en accordant une place centrale aux corps et à l’architecture.

• Un texte où tous les sens sont en éveil, récit d’une émancipation individuelle mais aussi de toute une société, invitant à une réflexion sur la liberté, la solidarité et l’inclusivité.

Littérature / Poche / 2 avril

Victoire de Changy IMMENSITÀ

“Récit d’une utopie en marche, Immensità est une fable fervente, portée par la langue aérienne de Victoire de Changy.”

Librairie Point Virgule

“ Une utopie tout en émotions portée sur l’humanité. (...) Détruire pour mieux se reconstruire... Par une autrice, poétesse et libraire absolument brillante.”

Librairie Un livre et une tasse de thé

“Une douce fable qui coule comme un ruisseau... dans un monde d’après empli de solidarité et de résilience. Un conte gorgé d’espoir!”

Librairie Scientia

“Sur 100 pages ni plus ni moins, Victoire de Changy étale à nouveau tout son talent. Chaque mot soigneusement choisi tisse petit à petit un conte à la fois intime et universel,beau et cruel. Un petit roman qui ouvre grand les fenêtres sur l’immensité des possibles. Brillant!”

Librairie La Licorne

“En autrice soucieuse d’harmonie, de Changy a trempé sa plume dans une encre mauve : ses mots, mucilagineux, composent des phrases qui glissent sans obstacle. Tout coule aussi naturellement que l’eau de la rivière-quipleure, dans Immensità, ce conte gorgé d’espoir et de résilience. Fruit du monde de maintenant, il réconcilie (un peu) avec l’idée d’un monde d’après, collectif, conscient et solidaire. Il s’inscrit, en filigrane, dans une vision moins vigoureusement apocalyptique d’un possible futur.”

Samia Hammami, Le Carnet et les instants

“C’est quoi, la ville idéale? C’est bien ce dont nous parle Victoire de Changy (...) dans un texte court, aux phrases limpides, fluides, cristallines et poétiques. Une apparente économie de moyens qui offre à ce roman une immense force tranquille.”

Jean-Claude Vantroyen, Le Soir

Mariana Travacio

TOUT CE QUI MEURT EN AVRIL

Traduit de l’espagnol (Argentine) par Christilla Vasserot

160 pages / 115 x 175 mm 10 euros TTC

ISBN 978-2-38669-003-7

Au fin fond de l’Argentine, dans un environnement aride et battu par le vent. Lina et Relicario vivent reclus depuis plus de dix ans, quand leur fils, Tala, a été emmené par son oncle, décrétant qu’il n’avait pas d’avenir dans cette région et que, là où ils allaient, il y avait du travail. Relicario demeure attaché à ses terres, mais le quotidien pèse de plus en plus à Lina qui souffre de la solitude, de la faim et de la soif.

Un jour, elle décide de prendre la route pour se lancer à la recherche de son fils. Seule, à pied, en pleine rocaille, elle finit par faire quelques rencontres qui la mettent sur la bonne voie jusqu’à ce qu’elle atteigne un village où elle trouve du travail. Il s’agit du domaine des frères Loprete, qu’une aura de mystère et de violence entoure. De son côté, Relicario constate que la vie sans Lina n’a plus de sens et finit par prendre la route pour la rejoindre. Pour cela, il vend sa maison et déterre ses parents, qu’il ne pouvait pas se résoudre à abandonner. C’est donc avec leurs os, chacun dans un nouveau cercueil sur un âne, qu’il se met en chemin, tâchant de deviner celui qu’a pris Lina. Alternant les pensées de chaque personnage au fil de courts chapitres, ce roman parfaitement maîtrisé entretient une tension croissante.

« Une révélation! Un texte de toute beauté. La relève argentine confirme son immense talent. À découvrir en urgence. »

Librairie l’Armitière

S’il emprunte aux codes du western, il le féminise et l’actualise pour interroger subtilement le poids et la force des liens familiaux, le rapport entre vivants et morts, la possibilité d’une émancipation à partir d’un lieu et d’une histoire, mais également la question du déracinement et des migrations de travail. Mariana Travacio pointe non seulement la complexité des disparitions et des séparations des membres de la famille mais aussi celle des espaces que l’on quitte.

L’AUTRICE

Mariana Travacio est née en 1967 à Rosario, en Argentine. Elle a passé son enfance au Brésil et vit actuellement à Buenos Aires. Diplômée en psychologie de l’université de Buenos Aires, elle y a enseigné la psychologie légale. Elle est également titulaire d’une maîtrise en création littéraire de l’Universidad Nacional de Tres de Febrero et traductrice du français et du portugais. Ses nouvelles ont reçu de nombreux prix nationaux et internationaux et ont été publiées dans des magazines et des anthologies en Argentine, en Uruguay, au Brésil, à Cuba, en Espagne et aux États-Unis. Elle est l’autrice des recueils de nouvelles Cotidiano (2015), Cenizas de Carnaval (2018), Figuras infinitas (2021), et de deux romans, Como si existiese el perdón (2016) et Quebrada (2022), traduits dans plusieurs langues.

« Ce roman a la grâce d’un conte, envoûtant autant qu’inquiétant. »

Librairie L’Arbre à lettres

• Premier texte de littérature contemporaine argentine au catalogue, ce roman d’une incroyable maîtrise convoque géographie et histoire pour interroger le rapport au territoire et à la famille.

• Un roman tout en tension, à la croisée de l’épopée familiale, du western, de la quête et d’une réflexion sur le pouvoir, le déracinement et les migrations de travail.

• Une écriture haletante, très orale, qui nous plonge tour à tour dans la tête et les pensées des deux époux en prise aux doutes et aux espoirs tandis qu’une insaisissable menace se fait sentir.

Mariana Travacio

TOUT CE QUI MEURT EN AVRIL

« Dans ce bref roman, tout à la fois épopée et quête familiale, Mariana Travacio bouscule le récit, dit les animaux, dit les cours d’eau, et fait parfois parler les morts. Magnifié par une fascinante écriture de l’urgence, son récit nous happe et nous laisse à bout de souffle. »

Librairie Compagnie

« Les personnages de Mariana Travacio ont chacun une voix magnifique qui résonnera encore longtemps en vous, même après avoir refermé la dernière page du livre. C’est puissant, bouleversant et incisif! »

Librairie L’Intranquille

« J’ai vraiment énormément aimé. Impossible de le lâcher! »

Librairie Les carnets d’Albert

« Difficile d’en arrêter la lecture et encore plus difficile d’arrêter d’y penser. Ce texte se situe à la croisée de plusieurs genres littéraires et articule de manière troublante considérations et échos psychologiques, répétitions et transgressions. Impossible à oublier. »

Latin American Literature Today

« Une écrivaine qui marque son temps est celui qui cherche à nous offrir une vérité qui ne soit ni la réalité ni un simple ornement, mais de la littérature. Mariana Travacio y parvient. »

Brenda Navarro

« Travacio écrit avec un lyrisme acéré et un rythme d’enfer. »

Marta Sanz

« Travacio dessine avec brio un univers déserté. »

Dolores Reyes

Literatura

Maria Judite de Carvalho

TOUS CES GENS, MARIANA…

Couverture provisoire

Traduit du portugais par Simone Biberfeld

112 pages / 115 x 175 mm

10 euros TTC

ISBN 978-2-38669-006-8

Paru en 1959, à l’époque de la dictature de Salazar et dans un Portugal où l’influence de l’Église catholique était encore majeure, Tous ces gens, Mariana…, le premier ouvrage de Maria Judite de Carvalho, a immédiatement été remarqué. Elle y donne la parole à une femme de trente-six ans, Mariana, qui se sait très malade et se rappelle, par éclats, de son existence faite de mises à l’écart et de déceptions, à commencer par son mari, qui l’a quittée pour une autre, et l’enfant qu’elle n’a pas eu. Explorant sa vie avec une acuité sans concession et redonnant voix à ceux qu’elle a croisés, elle se livre à une auto-analyse lucide qui dépasse rapidement son cas unique pour parler de la condition des femmes dans des sociétés corsetées qui les valorisent en tant que travailleuses ou épouses, jamais en tant que personnes. Dans une prose d’une grande précision, où se mêlent cruauté et élégance, elle met en scène la médiocrité et l’indifférence de la société face à des situations limites telles que la trahison, la séparation, la maladie. Sans jamais se départir d’un sublime sens de l’humour, elle raconte l’amour et le désamour, le désir, l’attente.

« Exécuté avec autant de précision et aussi peu de sentimentalité qu’une autopsie. (...) L’authenticité de la vision de de Carvalho, l’originalité et la sévérité de sa voix, aussi cinglante et impitoyable dans sa description des femmes “vides” que dans celle du machisme lourdaud et fanfaron, ne font aucun doute. »

Joyce Carol Oates

L’AUTRICE

Maria Judite de Carvalho (1921-1998) a étudié la philologie allemande et anglaise à la faculté des lettres de Lisbonne, où elle a rencontré son mari, l’écrivain Urbano Tavares Rodrigues. Persécutés par la police secrète du Nouvel État, ils s’exilent après leur mariage en 1949, d’abord à Montpellier, puis à Paris. À leur retour, en 1959, De Carvalho publie Tous ces gens, Mariana, qui constitue un événement dans le milieu littéraire portugais. Autrice de nouvelles, de romans, de poèmes et de chroniques dans différents journaux, dont le Diário de Lisboa, dont elle a été rédactrice en chef, Maria Judite de Carvalho est considérée comme l’une des voix les plus importantes de la littérature portugaise du XXe siècle. Son œuvre a été récompensée par les prix les plus importants de son vivant.

« Avec une économie de mots, hostile à tout lyrisme, la romancière a su évoquer la banalité et la tristesse d’existences invisibles, ternes ou secrètement tragiques, où l’on peut entendre comme un écho lointain, assourdi, de Tchekhov. »

Le Monde

• redécouverte d’une des autrices considérée comme l’une des écrivaines portugaises les plus importantes du XX e siècle, rééditée dans de nombreux pays ces dernières années.

• observatrice hors-pair de la vie quotidienne, qu’elle raconte principalement à travers le désespoir et la solitude des femmes, Maria Judite de Carvalho rend compte avec causticité et justesse de leur condition dans des sociétés conservatrices.

• notamment comparée à Natalia Ginzburg pour son esprit et la précision de son observation du quotidien des femmes, elle est saluée par Joyce Carol Oates pour son acuité et la précision de son écriture sans concession, d’une incroyable modernité.

« Une phrase, une image, lui suffisent pour suggérer l’espace, l’essence de l’instant, la retraite de l’âme... Bref, tout ce qui constitue l’intraduisible presença. Il déploie la vie et la déchire aussitôt d’un simple trait de plume, bref et palpitant, jusqu’à ce qu’apparaisse enfin la maigre fatalité, nue et noire... »

« L’écriture de de Carvalho réveille, avec précision et une forme d’évidence. Elle ne laisse place à aucune forme de commisération ou à de fausses promesses et sonde la racine des problèmes. »

Giulia Caminito

Maria Messina PETITS REMOUS

Couverture provisoire

270 pages / 115 x 175 mm 12 euros TTC

ISBN 978-2-36624-874-6

Traduit de l’italien par Marguerite Pozzoli et Huguette Hatem

Excellant dans la description de la vie des petites gens, à commencer par celle des femmes, Maria Messina multiplie ici les portraits d’épouses, de maîtresses, de sœurs et de laissées pour compte, pour dresser le portrait de la Sicile rurale du début du xx e siècle.

À travers les tranches de vie qu’elle décrit avec un mélange d’ironie et d’empathie, c’est toute l’âpreté de la vie rurale et le poids des rumeurs qui circulent dans les villages et la difficulté à vivre au quotidien sur cette île qui ressortent. Chroniquant ainsi la vie d'un petit peuple sicilien soumis aux mystères du mal et de l'injustice, Maria Messina excelle dans la description de « caractères » et donne voix et vie aux laissés-pour-compte et à celles et ceux qui restent trop souvent dans l’ombre et qui font pourtant tenir la société au quotidien.

L'AUTRICE

Maria Messina est née à Palerme vers 1880. Élevée à Messine, elle connaît une enfance isolée et solitaire, avec ses frères et ses parents. Durant son adolescence, Maria Messina voyage beaucoup, au fil des mutations de son père, jusqu’à l’installation définitive de la famille, à Naples, en 1911. Entre 1908 et 1921, elle publie plusieurs romans et recueils de nouvelles. En 1928 est publié son dernier roman L’Amore negato, alors que sa sclérose en plaque, diagnostiquée en 1907, évolue et s’aggrave. Maria Messina en mourra, en 1944, à Pistoia, sous les bombardements, oubliée de tous. Centrés sur la Sicile des petites gens, ses récits étaient très appréciés par Giovanni Verga (1840-1922) et ont été redécouverts par Leonardo Sciascia (1921-1989).

« L’écrivaine sicilienne déploie une écriture subtile, profonde mais toujours épurée. »

Télérama

• Après les rééditions de Une maison dans l’impasse et Severa et la traduction de Unefleurquinefleurit pas, les éditions Cambourakis poursuivent la redécouverte de l’œuvre de Maria Messina.

• Excellant dans la description de la vie des petites gens, à commencer par celle des femmes, Maria Messina multiplie ici les portraits d’épouses, de maîtresses, de sœurs et de laissées pour compte, pour dresser le portrait de la Sicile rurale du début du xxe siècle.

• À travers ces tranches de vie, Maria Messina, donne voix et vie aux laissés-pour-compte et à celles et ceux qui restent trop souvent dans l’ombre et qui font pourtant tenir la société au quotidien.

« De Maria Messina, née à Palerme un 14 mars vers 1880 […] on ne trouve nulle trace dans les histoires de la littérature du xxe siècle. Ce qui nous étonne […], c’est que malgré les revendications féminines et féministes d’aujourd’hui, malgré les tentatives de reconstitution, à partir de textes de femmes, de la condition féminine à travers le monde et particulièrement en Italie du Sud, ses nombreux livres et même son nom soient restés totalement ignorés. »

Leonardo Sciascia

Fernando Pessoa UN DÎNER TRÈS ORIGINAL SUIVI DE LA PORTE

REMISE EN VENTE

Traduit de l’anglais et préfacé par Dominique Nedellec

128 pages / 115 x 175 mm 10 euros TTC

ISBN 978-2-91658-981-7

Sombre histoire de vengeance patiemment ourdie par Herr Prosit, gastronome aussi charismatique que décadent, Un dîner très original nous est servi par Alexander Search, l’un des premiers hétéronymes de Fernando Pessoa (18881935), son alter ego aux penchants fin de siècle et vaguement lucifériens. Au menu de ce conte macabre, digne d’Edgar Poe : dépravation et raffinement, démence et sauvagerie.

Le dérèglement n’épargne pas plus le héros de La Porte. Victime d’un mal pernicieux qui ronge son esprit, il verra son bonheur conjugal anéanti par la faute d’une insolite monomanie.

Dans l’œuvre labyrinthique de Fernando Pessoa, la folie brille souvent comme une étoile noire : elle le fascine et le taraude tout au long de sa vie. Porté par son « amour pour le spirituel, le mystérieux et l’obscur », Pessoa lui réserve une place de choix dans ces deux textes, écrits alors qu’il n’a pas encore vingt ans.

L’AUTEUR

Fernando Pessoa (1888-1935) est le plus grand poète portugais du XXe siècle. Écrivant tantôt en anglais tantôt en portugais, il n’a signé presque aucun ouvrage de son nom et son œuvre entière, immense, impressionnante, est placée sous le signe de l’hétéronomie. Dans l’œuvre labyrinthique de Fernando Pessoa, la folie brille souvent comme une étoile noire : elle le fascine et le taraude tout au long de sa vie.

• Titre emblématique du catalogue poche des éditions Cambourakis, ce titre est remis en vente en format traditionnel, l’édition collector étant épuisée.

• Un ouvrage à l’image de l’œuvre éclectique du mythique écrivain portugais, qui à travers ses hétéronymes, explore comme nulle autres les liens entre génie et folie.

Littérature française

Héloïse Guay de Bellissen

LE DERNIER INVENTEUR

De Lascaux à la Deuxième Guerre mondiale, une plongée vertigineuse dans les profondeurs de l’histoire.

LE LIVRE

Héloïse Guay de Bellissen a rencontré Simon

Cœncas, le dernier inventeur de la grotte de Lascaux, au crépuscule de sa vie. Dépassant bien vite le rapport intervieweur-interviewé, ils sont devenus amis, autorisant ainsi l’autrice à pénétrer dans la grotte intérieure de Simon :

L’AUTRICE

l’enfant qu’il était au moment de la découverte qui changea le cours de sa vie, l’adulte qu’il est devenu bien trop vite lors de sa déportation, et le gardien des animaux de Lascaux qu’il n’a jamais cessé d’être.

POINTS FORTS

• Une narration originale, qui donne aussi la parole à la grotte de Lascaux elle-même.

• Un mélange des genres efficace dont l’autrice est habituée : le roman et l’enquête.

• L’évocation de la déportation et de sa mémoire, question toujours actuelle.

• Une lecture poignante réunissant des questionnements, réflexions sur l’enfance, les amitiés adolescentes, la beauté permettant de garder espoir et d’endurer la barbarie, la persistance du mal…

• Un hommage à l’Homme du passé qui nous a offert l’art et sa puissance évocatrice.

ACTUALITÉ

• Parution simultanée : Le King et le Prophète.

QUELQUES CHIFFRES

Chiffres GfK :

2 avril 2025

11  ×  17 cm

248 pages 9,50 €

ISBN :

Héloïse Guay de Bellissen est auteure et tatoueuse. Elle a publié de nombreux ouvrages, dont Le dernier inventeur et Parce que les tatouages sont notre histoire, qui témoignent de la diversité de ses intérêts, de Spinoza à la préhistoire en passant par le slam et le tatouage. Elle vit dans le sud de la France.

• Le dernier inventeur : 2 600 ex.

• Le roman de Boddah : 4 200 ex.

• Parce que les tatouages sont notre histoire : 6 000 ex.

Littérature française

Préface de François Guérif

L’Affaire Jules Watrin

Pascal Dessaint éclaire sous la forme d’une grande fresque romanesque une affaire judiciaire et un conflit social de la fin du XIXe siècle, qui résonnent fortement avec notre époque.

LE LIVRE

En 2015, un mouvement social finit mal pour deux cadres d’Air France, qui doivent s’enfuir d’une réunion, la chemise arrachée. Ce fait divers trouve un étrange écho dans un événement plus ancien et plus tragique.

Le 26 janvier 1886, des mineurs sont allés demander des comptes au sous-directeur d’une mine, qui sera défenestré. C’était à Decazeville, en Aveyron. 1886 relate le crime, la grève qui s’est ensuivie (la plus longue grève ouvrière du XIXe siècle), et enfin le procès des dix présumés coupables.

C’est la Troisième République. Le meurtre de Jules Watrin indigne. On accuse Émile Zola de l’avoir inspiré avec son roman Germinal paru un an plus tôt. L’affaire fait grand bruit mais les esprits les plus éclairés viendront au secours des mineurs : Jules Cayrade, premier maire républicain de Decazeville, Jules Guesde, Louise Michel ou encore Émile Basly, ouvrier fraichement élu député. D’une plume à la fois fougueuse et minutieuse, Pascal Dessaint recrée le climat explosif de l’époque.

POINTS FORTS

• Le souffle d’une fresque historique et romanesque.

• Une écriture « panoramique » et cinématographique qui multiplie les points de vue.

• Un roman soigneusement documenté qui s’appuie sur des sources variées mais qui évite le didactisme : « Avec Pascal Dessaint l’Histoire est vivante, je dirais même vibrante. » (François Guérif, extrait de la préface).

• Un roman pour tous les passionnés d’histoire sociale.

• Une presse très élogieuse :

« Pour un message d’une actualité brûlante. » Le Monde des livres.

« Un très grand livre. » La Dépêche du Midi.

« Avec minutie et fougue, 1886 salue aussi la classe ouvrière. »

LIRE - Le Magazine littéraire.

« Un nouveau bijou de littérature sociale. » Le Parisien

• Un livre qui n’a cessé de se vendre depuis sa parution

ACTUALITÉ

• Parution simultanée de L’Envers de la girafe en Rivages/noir

2 avril 2025

11  ×  17 cm

272 pages 9,00 €

ISBN :

L’AUTEUR

On ne présente plus Pascal Dessaint, pilier du roman noir français, récompensé, entre autres, par le Grand Prix de littérature policière et le prix Mystère de la critique. Il a été l’un des premiers auteurs du genre à mettre au premier plan les questions environnementales dans ses livres, avec en particulier Mourir n’est peut-être pas la pire des choses. On lui doit également des romans noirs sociaux comme Les Derniers Jours d’un homme ou Le chemin s’arrêtera là (prix Jean Amila-Meckert, prix Sang d’encre). Passionné par l’histoire sociale (il est historien de formation), il continue d’en faire la matière de ses livres comme dans Un colosse et dans 1886.

Jour gris

Préface d’Andrea Schellino

16 avril 2025

11  ×  17 cm

96 pages 6,00 €

ISBN :

« J’appartiens à un pays que j’ai quitté. » (Colette) Une évocation nostalgique de la campagne de son enfance, de ses racines, d’où vont éclore les fleurs du désir.

LE LIVRE

Dans la nouvelle Un jour gris (1908), adressée à son amante, Colette décrit une crise de rage contre le vent, le froid, l’odeur d’iode d’un jour de tempête, et surgit une bouffée de nostalgie, quasi hallucinatoire, de sa campagne. « J’appartiens à un pays que j’ai quitté. Tu ne peux empêcher qu’à cette heure s’y épanouisse au soleil toute une chevelure embaumée de forêts. Rien ne peut empêcher qu’à cette heure l’herbe profonde y noie le pied des arbres, d’un vert délicieux et apaisant. » Mais, en un deuxième mouvement, Colette abolit le mirage et rejoint la signification, vitale, de cette appartenance. Ce pays, dont, par son fort accent, ses écrits, elle exprime la prégnance, lui a enseigné le désir. Le « jour gris » se termine par l’envie d’ouvrir portes et fenêtres et d’aller courir sur le sable. Forte de cet ancrage, Colette n’éprouvera pas le besoin du retour.

L’AUTRICE

POINTS FORTS

• Une ode au paysage de notre enfance.

• Un texte régulièrement prescrit et étudié au lycée.

• Préface d’Andrea Schellino, spécialiste de littérature française.

QUELQUES CHIFFRES

• Aucune autre édition de ce texte seul. On le retrouve dans le recueil Les vrilles de la vigne (Livre de poche, 14 000 ex.).

Née à Saint-Sauveur-en-Puisaye, en Bourgogne, Colette (1873-1954) y passera son enfance en compagnie de sa mère Sidonie, une femme féministe et libertaire, entourée d’un jardin où elle passera le plus clair de son temps. Attachée aux paysages de son enfance, l’écriture de Colette sera celle de l’esprit des lieux. ÉGALEMENT

Littérature étrangère

de l’anglais (Etats-Unis) par Carine Chichereau

Jane Smiley UN MÉTIER DANGEREUX

« Chacun sait que nous faisons un métier dangereux. Mais, entre toi et moi, être une femme est un métier dangereux. Et ne laisse personne te dire le contraire… »

LE LIVRE

1851, Monterey, Californie. L’Ouest, le vrai.

Prématurément veuve – délivrée d’un mari abusif qu’elle a suivi depuis son Michigan natal –, la jeune Eliza devient prostituée dans une maison bien tenue, sous l’égide d’une patronne soucieuse de la sécurité de ses « filles », la très sage Mme Parks.

C’est le temps de l’indépendance et des amitiés confraternelles ; de la découverte de soi et de la littérature. Mais voilà qu’une jeune femme officiant dans une maison concurrente est retrouvée morte aux abords de la ville. Puis une autre… Tandis qu’on assassine les filles de joie à Monterey, aux yeux d’Eliza, tous ses clients deviennent bientôt suspects. Bien décidée à survivre dans ce Far West sans foi ni loi, et inspirée par les aventures d’Auguste Dupin, célèbre personnage d’Edgar Allan Pœ, Eliza s’improvise détective amateure et mène l’enquête.

L’AUTEUR

16 avril 2025

11  ×  17 cm 244 pages 9,20 €

ISBN :

Une des voix les plus marquantes de sa génération aux États-Unis, Jane Smiley reçoit le prix Pulitzer en 1992 pour L’Exploitation, une réécriture du Roi Lear dans les plaines du Midwest (reparu en Rivages poche en mai 2021). En 2006, elle est couronnée du Fitzgerald Award for Achievement in American Literature et du PEN USA Lifetime Achievement Award. Jane Smiley a toujours aimé jouer avec les genres et les classiques : Dix jours dans les collines d’Hollywood donnait une transposition contemporaine du Décaméron de Boccace. Et Les Aventures véridiques de Lidie Newton, sa réponse aux Aventures d’Huckleberry Finn de Mark Twain. Son œuvre est publiée chez Rivages, notamment Moo, Un appartement à New York ou sa trilogie « Un siècle américain » : Nos premiers jours, Notre âge d’or, Nos révolutions.

POINTS FORTS

• Exerçant avec gourmandise son art du détournement de genre bien connu, Jane Smiley signe un cosy western souriant, une enquête à la Agatha Christie au temps de la ruée vers l’or.

• Le roman de formation concerne ici autant la jeune Eliza que la jeune Amérique encore en pleine invention d’elle-même – sur fond de remise en question de l’esclavage et de menace de guerre de Sécession…

• Sous les atours du roman historique, des questions d’une actualité brûlante : le féminicide, le patriarcat, la domination des Blancs sur les Noirs, les points aveugles du libéralisme, mais aussi la solidarité féminine, l’élan de rébellion, le système D, et un certain esprit de bienveillance…

LA PRESSE EN PARLE

• « D’une plume enlevée et subtile, Jane Smiley brosse un superbe portrait de femme dans un récit qui mêle suspense et western sous un angle résolument féminin. Un changement de cap vivifïant », Version Femina

• « Comme David Simon, Jane Smiley parvient à embrasser avec brio à la fois l’époque dans ses soubresauts généraux (politiques et sociétaux comme ici la question de l’esclavage) et le pouls tendre des détails. Et cela se lit comme du petit-lait, mélangé au danger », Focus Vif

• « Un roman à se passer de mère en fille », Livres Hebdo

Traduit

Littérature étrangère

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Isabelle Maillet

Peter Geye

AU NORD DU NORD

« Récit de survie, histoire d’amour épique, aventure merveilleusement documentée, Au nord du Nord est avant tout un grand et généreux roman », Nathan Hill

LE LIVRE

Gunflint, Minnesota, 2017. Prise dans les glaces d’un mariage aux promesses cryogénisées, Greta vacille, s’échine à rénover la vieille fish house que lui a confiée son père et s’oublie dans le passé familial. Partie rejoindre son mari en Norvège pour une confrontation urgente et décisive, elle bifurque vers Hammerfest, petit port d’origine de sa famille et, à la faveur d’une rencontre inattendue qui va tout bouleverser davantage encore, découvre l’incroyable destin d’Odd Einar Eid, arrière-grand-père de son grand-père, dont l’aventure extrême sur les

L’AUTEUR

16 avril 2025

11  ×  17 cm 486 pages 11,00 €

ISBN :

glaciers du Spitzberg en 1897 lui offre une diversion idéale.

En équilibre entre deux mondes, c’est peut-être en elle-même que Greta apprendra à apprivoiser, repousser, franchir les plus lointaines frontières.

Roman d’aventure, roman d’amour, Au nord du Nord renoue avec le pouvoir magique des récits qui ne meurent jamais et rallume la foi en la puissance de la vie et ses réserves d’élans insoupçonnées.

POINTS FORTS

• Peter Geye est un virtuose de l’hiver : plus le dehors est froid, menaçant, dangereux, plus la lecture est immersive et pourtant cosy, enveloppante, addictive.

• Une saga familiale à l’échelle du roman, qui trouve des échos dans L’Homme de l’hiver (Rivages poche 2022).

• Au nord du Nord illustre le pouvoir de la vraie aventure. L’aventure de risquer sa vie dans le Grand Nord, l’aventure du chagrin, l’aventure de l’amour, et l’aventure insurpassable de la découverte de soi.

• « Superbement écrit... La langue est lyrique, souvent poétique, comme si Mary Shelley en personne était revenue pour décrire le Nord gelé », San Francisco Chronicle.

Peter Geye est né et a grandi à Minneapolis où il vit toujours avec sa famille et conduit des ateliers d’écriture au Loft Center. Diplômé de l’université de La NouvelleOrléans et de la Western Michigan University, il est l’auteur de quatre romans dont L’Homme de l’hiver, lauréat du Minnesota Book Award, publié en Rivages poche en 2022.

Préface et traduction du russe de Sophie Benech Édition bilingue

16 avril 2025

11  ×  17 cm

260 pages 9,50 €

ISBN :

ANNA AKHMATOVA

Dernier toast et

autres poèmes

Poétesse adulée, muse de Modigliani, Anna Akhmatova sera censurée, traquée, persécutée par le régime soviétique. Refusant de fuir, « exilée de l’intérieur », elle fait de la poésie son maquis, sa résistance, sa liberté.

LE LIVRE

Anna Akhmatova (1889-1966) est l’un des plus grands poètes russes de sa génération avec Boris Pasternak, Ossip Mandelstam et Marina Tsvétaïeva. Comme eux, elle a connu un destin tragique. Composé de poèmes épars, tirés soit de recueils, soit de cycles publiés de son vivant ou après sa mort, dans un ordre chronologique, ce recueil a pour but

L’AUTRICE

de mettre en lumière les différentes facettes de son immense talent ainsi que son parcours poétique et intérieur. Il dévoile une voix qui s’est peu à peu approfondie pour finir par devenir « la voix de tout un peuple ». Ce petit livre, plus qu’une simple introduction à l’œuvre d’Akhmatova, dresse le portrait d’un grand poète à travers un choix de ses poèmes.

POINTS FORTS

• Une introduction parfaite à l’œuvre de cette grande poète. Chaque « chapitre » regroupe des poèmes significatifs d’une période et est introduit par un bref avant-propos.

• Traduction de Sophie Benech, l’une des meilleures traductrices du russe, multi primée, et spécialiste de l’œuvre d’Akhmatova.

• Édition bilingue qui comptera une soixantaine de poèmes.

Déjà célèbre avant 1917, Anna Akhmatova (1889-1966) a choisi de ne pas émigrer après la prise du pouvoir par les bolcheviks et de rester en Russie, où elle a partagé le destin de son pays tout au long d’un demi-siècle. Victime de persécutions et d’une censure qui lui interdisait de publier, elle a vu périr de mort violente la plupart de ses amis, son fils a été arrêté à plusieurs reprises, et elle a vécu dans la misère sans pouvoir éditer tout ce qu’elle a écrit entre 1921 et sa mort en 1966.

ÉGALEMENT

CAMILLA LÄCKBERG HENRIK FEXEUS

Le Culte

Roman traduit du suédois par Susanne Juul et Andreas Saint-Bonnet

Après La Boîte à magie, Camilla Läckberg et Henrik Fexeus sont de retour avec un deuxième volet redoutable de la série à succès mettant en scène le duo d’enquêteurs improbable aux multiples névroses mais étrangement complice.

Quartier de Södermalm, Stockholm. Un petit garçon disparaît d’une école maternelle sans laisser de trace. L’inspectrice Mina Dabiri n’est pas sans savoir que dans une telle affaire son plus grand ennemi est le temps. Et lorsque les enquêteurs font le lien avec le rapt d’une fillette survenu un an plus tôt, dont l’issue fut tragique, la course contre la montre est engagée. Sans compter que la vie personnelle de Mina n’est pas de tout repos ! Sa mère, dont elle n’avait plus de nouvelles depuis des années, refait surface. Elle vit désormais au sein d’une communauté revendiquant un épicurisme pour le moins curieux où : “Tout est souffrance, la douleur purifie.” Mina va alors de nouveau faire appel au mentaliste Vincent Walder. Son regard singulier apporte un éclairage inattendu, mais il est peut-être déjà trop tard…

RETROUVEZ MINA ET LE MENTALISTE DANS UNE NOUVELLE ENQUÊTE GLAÇANTE POINTS FORTS

u Une plongée dans l’horreur absolue accompagnée d’un duo hors du commun : une enquêtrice rongée par la solitude et les tocs et un mentaliste surdoué qui éprouve bien des difficultés dans les rapports humains.

u Un serial killer passionné de mathématiques qui saura tendre les pires pièges à la brigade criminelle.

ACTUALITÉS

u Déjà disponible dans la collection “Actes Sud audio”.

QUELQUES CHIFFRES

u Camilla Läckberg, c’est + de 6 millions de livres vendus chez Actes Sud

u La Boîte à magie : 200 000 ex. (AS, 2022 + Babel, 2024)

u Le Culte : 77 000 ex. en édition courante (2023)

AVRIL 2025

BABEL NOIR N°319

11 × 17,6 CM

720 PAGES ENV.

11,90 € ENV.

Si vous n’avez pas encore osé vous plonger dans les arcanes de cette nouvelle série, n’hésitez pas plus longtemps : lisez La Boîte à magie et, aussi enthousiaste que moi, poursuivez, avec Le Culte, votre terrible descente aux enfers.

Audrey Dubreuil, librairie Ellipses (Toulouse), Page des libraires

Frissons garantis. [...] Au-delà du suspense et de la mécanique bien huilée, les auteurs savent aussi faire vibrer la corde sensible.

LES AUTEURS

Camilla Läckberg est la reine incontestée du polar scandinave. Grâce à son héroïne Erica Falck et à la série Fjällbacka, elle s’est imposée sur la scène internationale. En France, tous ses livres sont publiés chez Actes Sud. Henrik Fexeus est un mentaliste, auteur et présentateur suédois. Il est reconnu dans le monde entier pour ses recherches sur la communication non verbale.

Visuel provisoire

avril 2025 - CAMILLA LÄCKBERG et HENRIK

COMMUNICATION NUMÉRIQUE

• Posts sur les réseaux sociaux.

• Mise en avant dans la newsletter grand public Babel.

• Campagne de sponsoring sur MÉTA.

• Publicité en ligne.

• Production d’un spot en motion design.

• Livre audio déjà paru.

• Partenariat Babelio (mailing dédié).

INSERTION PUBLICITAIRE

COMMUNICATION PRESSE, TV & RADIO

Hebdo : Madame Figaro – Elle

Mensuels Culture / Féminins : Biba – Cosmopolitan – Avantages – Notre Temps – Modes & Travaux – Femme actuelle

Jeux – Marie-France

PQR : La Montagne – Le Journal du Centre – L'Écho républicain – Le Populaire du Centre – Le Progrès – Le Dauphiné

libéré – Midi Libre

Presse suisse, belge, luxembourgeoise : Libre Belgique – Le Soir – Le Matin Dimanche – Le Quotidien – 24 heures –

Ciné-Télé-Revue – Femina

Radio : France Bleu

Camilla LÄCKBERG, Henrik FEXEUS

La Boîte à magie

Gröna Lund, parc d’attractions incontournable de Stockholm. Entre manèges à l’arrêt et obscurité angoissante, une boîte transpercée d’épées contenant un corps de femme est retrouvée. Pour la nouvelle enquêtrice Mina Dabiri, l’affaire dépasse les compétences de la police. Vincent Walder, expert en mentalisme et en communication non verbale, accepte de lui prêter main-forte.

S’agit-il d’un tour de magie qui a mal tourné ou d’un tueur machiavélique ? En complément de leurs talents, une visite dans les archives policières devrait aider le duo à trouver des réponses…

L’AUTEUR

Née en 1974 à Fjällbacka, Camilla Läckberg est la reine incontestée du polar scandinave. Elle a rencontré un grand succès international grâce à son héroïne Erica Falck ; ses livres se sont vendus à plus de vingt-six millions d’exemplaires dans le monde. Elle est également l’une des fondatrices d’Invest in Her, une société d’investissement qui s’engage auprès de femmes entrepreneuses.

En France, tous ses livres sont publiés chez Actes Sud. Son dernier roman à paraître en France est Le Nid du coucou, publié en 2024.

Colonne

Visuel provisoire

Office : 02/04/2025

9782330204259

ÅSA AVDIC Isola

Roman traduit du suédois par Esther Sermage

Dans la veine du célèbre chef-d’œuvre d’Agatha Christie, Ils étaient dix, et au cœur d’un huis clos glaçant et extrêmement efficace, Åsa Avdic joue avec les nerfs du lecteur, en mélangeant subtilement dystopie, thriller et roman noir dans une Suède orwellienne.

Protectorat de Suède, 2037. Sur l’île d’Isola, dans l’archipel de Stockholm, sept candidats, sélectionnés par le gouvernement dans le cadre d’un recrutement à une haute fonction classée secret-défense, vont devoir rivaliser d’ingéniosité. Le processus doit durer quarante-huit heures. L’une des participantes n’est autre qu’Anna Francis, un bourreau de travail au CV et au parcours médiatisé hors normes. Sa mission sur Isola ? Feindre sa propre mort et observer les réactions des autres candidats depuis les couloirs secrets spécialement conçus entre les murs de l’étrange et unique maison de l’île.

Mais dès l’instant où Anna pose le pied sur Isola, elle prend conscience que quelque chose cloche. Le vent se lève et une tempête se forme. Le jeu peut alors commencer…

AVRIL 2025

BABEL NOIR N°320

11 × 17,6 CM

288 PAGES

8,90 € ENV.

978-2-330-20264-4 -:HSMDNA=WUW[YY:

Une réinvention de Ils étaient dix en plus sombre plus machiavélique et un brin pervers, dans un univers où les apparences sont toujours trompeuses.

Marie Michaud, Librairie Gibert Joseph (Poitiers), Page des libraires

Un cauchemar orwellien plus vrai que nature qui s’ajoute à un récit déjà suffisamment glaçant comme ça…

Thierry Coljon, Le Soir

QUI EST LE CHASSEUR ? ET QUI EST LA PROIE ?

POINTS FORTS

u Un huis clos glaçant, suffocant, qui manipule autant ses protagonistes que le lecteur, jusqu’à la toute fin.

u Entre thriller, dystopie et uchnonie à l’atmosphère paranoïaque, avec en son épicentre, un personnage féminin aux lourdes blessures pris au piège d’un système impitoyable qui gagne toujours.

QUELQUES CHIFFRES

u Isola : 3 000 ex. en édition courante (2020, deuxième confinement)

L’AUTRICE

Åsa Avdic, née en 1974 à Örebro, est journaliste et présentatrice pour la radio et pour la télévision nationale suédoise. Isola est son premier roman.

Visuel provisoire

Petros Markaris

PAIN, ÉDUCATION, LIBERTÉ

PAIN, ÉDUCATION, LIBERTÉ

Petros Markaris

Athènes, 2014. La Grèce est au bord de la faillite et rétablit la drachme. Depuis que le ministère public a annoncé qu’il suspendait le paiement des salaires des fonctionnaires pour trois mois, le commissaire Charitos a remisé au garage sa voiture pour prendre le bus. Souci d’économie oblige… C’est dans ce contexte morose que commence à sévir un tueur en série dans les rues d’Athènes. Il semble jeter son dévolu sur des personnalités d’envergure qui, par le passé, s’étaient illustrées en s’élevant contre le régime des colonels. Le criminel reprend le célèbre slogan des révolutionnaires de l’époque pour formuler sa revendication : « Pain, éducation, liberté ». Qui se cache derrière ces meurtres ? Un membre de l’extrême droite ou un ancien camarade déçu désirant se venger ? C’est ce que le commissaire Charitos va essayer de découvrir…

L’AUTEUR

Né en 1937 à Istanbul d’une mère grecque et d’un père arménien, Petros Markaris vit à Athènes. Auteur dramatique, scénariste pour Theo Angelopoulos, il est également traducteur de Brecht et de Goethe. C’est à 57 ans qu’il commence à écrire des romans policiers ayant pour trame de fond la Grèce contemporaine. Les enquêtes du commissaire Charitos sont traduites dans le monde entier.

• Après le très bel accueil en librairie de Liquidations à la grecque et du Justicier d’Athènes, les éditions Cambourakis publient le dernier volet de la « trilogie de la crise » de Petros Markaris.

Couverture provisoire

Traduit du grec par Michel Volkovitch

280 pages / 115 x 175 mm

12 euros TTC ISBN 978-2-38669-007-5

Avec Pain, éducation, liberté, Petros Markaris clôt sa trilogie de la crise en pointant du doigt les idéaux bafoués de toute une génération.

« De délicieux polars classiques. »

Le Temps

« Avec les armes du polar, Markaris explique la ruine du présent par les actes d’hier. »

Le Point

• Un polar tout aussi haletant et politique que les précédents, qui continue de dénoncer la corruption des puissants.

• Un commissaire Charitos toujours plus attachant, à mesure que l’on pénètre davantage dans son intimité familiale.

Dominic Nolan

VINE STREET

Un thriller historique dans le Londres des années 1930, 1940 puis 1960, mettant en scène trois flics à la poursuite d’un tueur insaisissable.

LE LIVRE

Londres, 1935. Geats travaille pour la police des mœurs. Misanthrope et hargneux, il dirige la racaille crasseuse de Soho selon un code moral élastique. Ses ruelles étroites regorgent de bars de jazz, de bookmakers, de chemises noires et de putains. Aussi, lorsque le corps d’une prostitué est retrouvé au-dessus d’un club, les détectives de la criminelle se contentent de classer l’affaire comme un suicide. Mais

Geats - un homme bon prêt à devenir mauvais à l’occasion - connaît les recoins sombres de

L’AUTEUR

2 avril 2025

11  ×  17 cm

672 pages 12,00 €

ISBN :

la ville comme sa poche. En collaboration avec un ancien partenaire de la Flying Squad et une woman police constable - avec laquelle ils finissent par former un triangle amoureux -, Geats se consacre de manière obsessionnelle à la recherche d’un tueur pervers. Une enquête qui couvrira plusieurs décennies, traversant le Blitz et l’après-guerre, à la poursuite d’un meurtrier insaisissable surnommé le Brigadier.

POINTS FORTS

• Dominic Nolan est la révélation Rivages/noir de 2024, encensé par la presse et vendu à près de 4 000 exemplaires en grand format.

• Un roman ambitieux qui allie l’ampleur de L.A. Confidential de James Ellroy à la profondeur psychologique de Brighton Rock de Graham Greene.

• Une écriture nerveuse et argotique qui plonge le lecteur dans l’atmosphère de Soho dans les années 1930, une enquête obsessionnelle couvrant plusieurs décennies, et une intrigue librement inspirée d’une affaire irrésolue.

• L’un des meilleurs romans policiers de 2021 selon The Times.

• Titre sélectionné pour le Rivages des Libraires.

ON EN PARLE

• « Il y a des livres que l’on referme avec la sensation d’avoir accompli un long voyage, source d’un plaisir intense, mais très vite accompagné d’un ressac de mélancolie. C’est le cas de Vine Street. En pas loin de 700 pages, ce premier roman de Dominic Nolan traduit en français s’impose comme un pavé fascinant et révèle un nouveau grand nom du noir britannique. » Télérama

Dominic Nolan est l’auteur de deux thrillers contemporains, Past Life et After Dark, qui ont été récompensés par le CWA Dagger. Son premier roman historique, Vine Street, a été choisi comme l’un des livres de l’année 2021 par le Times. Il vit à Londres.

• « A la fois beau, dur et violent, sombre mais traversé de lumière, Vine street est un long plaisir de 700 pages. » Nicolas Demorand (France Inter)

ACTUALITÉ

• Sortie de sa nouveauté, White City, en mai.

Série Les Iconiques de François Guérif

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Christophe Mercier.

16 avril 2025

11  ×  17 cm

240 pages 8,50 €

ISBN :

David Goodis

NIGHTFALL

James Vanning est-il un publicitaire sans histoires rattrapé par un quiproquo ou un tueur qui aurait tout oublié de ses crimes ?

LE LIVRE

James Vanning est poursuivi jusque dans son sommeil par la vision obsessionnelle d’un revolver d’un « noir lugubre, d’un noir total », de scènes de violence et d’un meurtre qu’il aurait commis. S’il n’arrive pas à oublier cet épisode angoissant, il ne parvient pas non plus à le relier à un moment de sa vie. Dessinateur dans une agence de publicité, il n’a rien d’un tueur et n’aspire qu’à se marier et à se consacrer

L’AUTEUR

à sa vie de famille. C’est le hasard qui met sur sa route une sacoche contenant trois cent mille dollars, des gangsters endurcis… et ce revolver qui le hante. Dès lors, il est pris au piège d’un engrenage fatal.

POINTS FORTS

• Un superbe classique du fonds sélectionné par François Guérif.

• Traduction intégrale de ce roman paru chez Gallimard sous le titre La nuit tombe.

• Une atmosphère oppressante dans une ville de New York caniculaire.

• Une intrigue savamment construite qui tient le lecteur en haleine et dans l’incertitude jusqu’au bout.

• Nightfall a fait l’objet d’une adaptation remarquable par Jacques Tourneur sous le même titre (Poursuites dans la nuit en français). A lire et à voir absolument.

David Goodis est né le 2 mars 1917, à Philadelphie où il est mort le 7 janvier 1967. Après des études de journalisme, Goodis devient auteur de « pulps ». Il publie son premier livre Retour à la vie en 1938, et s’installe à New York. Il obtient le succès en 1946 avec son roman Cauchemar, adapté en 1947 par Delmer Daves sous le titre Les Passagers de la nuit avec Humphrey Bogart et Lauren Bacall. Cela lui vaudra d’être engagé par la Warner comme scénariste à Hollywood. De retour à Philadelphie en 1950, il s’occupe de ses parents et de son frère, puis sombre dans l’alcool. Oublié dans son pays natal en dépit de mémorables adaptations cinématographiques, David Goodis doit son succès en France à l’adaptation de plusieurs de ses livres par des cinéastes français dont Truffaut avec Tirez sur le pianiste, mais aussi René Clément, Henri Verneuil, Jean-Jacques Beinex…

PROTOCOLE SOLITUDE

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Géraldine Chognard

180 pages / 115 x 175 mm

10 euros TTC

ISBN 978-2-38669-008-2

Après un mystérieux accident, huit voyageurs interstellaires – quatre femmes, trois hommes et une enfant – se retrouvent parachutés sur une planète inconnue. Coupés du reste de l’humanité, ils ne disposent que de leurs dix doigts et d’un matériel rudimentaire pour subvenir à leurs besoins primaires : manger, dormir, se protéger. Bien vite, les conventions sociales tombent et de nouvelles hiérarchies se mettent en place, ouvrant la voie au grand retour du patriarcat. Pour le groupe, l’élan vital devient synonyme de colonisation et de perpétuation de l’espèce, quitte à assujettir violemment le corps des femmes de l’équipage. Sauf que l’une d’entre elles compte bien conserver le peu d’indépendance qui lui reste, s’isolant bientôt du reste du groupe.

Avec  Protocole solitude, Joanna Russ compose une fable futuriste infiniment politique, interrogeant tour à tour l’injonction à la maternité, la relation à notre environnement, et notre façon de faire société. Mais c’est aussi à une puissante réflexion sur la signification de notre existence que Russ se livre, dans une langue mordante, toujours d’une merveilleuse radicalité.

«Comment vivre ensemble dans des conditions extrêmes, quand l’ordre établi a volé en éclats et que le patriarcat en profite pour s’imposer? Un roman survivaliste féministe inédit des années 1960, politique et résolument contemporain.»

Librairie Le Divan

« Un roman qui aborde avec beaucoup de force et d’humour la question de l’effet de groupe lorsque celui-ci est imprégné de culture coloniale, patriarcale et capitaliste. Un texte sur l’isolement, mais surtout sur la folie qu’il provoque et qui peut prendre de nombreux visages... »

L’AUTRICE

Joanna Russ (1937-2011) était une romancière, essayiste et enseignante américaine. Figure majeure de la science-fiction féministe états-unienne, elle est l’autrice de très nombreuses nouvelles et de romans avant-gardistes (Picnic on Paradise, 1968 ; L’Humanité-Femme, 1975, etc.). Dans les années 1980-1990, elle fut également remarquée pour ses écrits de critique littéraire féministe (HowtoSuppressWomen’sWriting, 1983 ; To Write Like a Woman, 1995, etc.).

« Suite à une sortie de route spatiale, huit individus se retrouvent perdus sur une planète inconnue avec tout à construire. Se dessine au sein du groupe une organisation vouée à coloniser le territoire autant que le corps des femmes. Notre narratrice, peu enthousiaste face au plan qui s’offre à elle, fait sécession et décide de transformer le naufrage céleste en version hardcore de Koh-Lanta.

Dans cette galaxie lointaine, Joanna Russ nous offre, à défaut d’un space opera épique, une fable moderne et engagée, une critique sociale acerbe et singulière ! »

Librairie Le Pavé du Canal

« Usant d’un humour parfois cynique, l’autrice américaine traite de thématiques contemporaines: l’injonction à la maternité, la domination masculine ou encore l’enfermement, dans un monde qui semble destiné à disparaître. »

Librairie Ombre blanches

• Passage en poche de ce roman puissamment féministe et écologiste qui a contribué à renouveler les codes de la science-fiction.

• Une fiction futuriste traversée par des thématiques ultra contemporaines : l’injonction à la maternité, le droit à une maternité choisie, le réchauffement climatique et l’étiolement des ressources naturelles.

• Une histoire qui, avec beaucoup d’humour, joue avec les codes du roman survivaliste.

« Un roman de science-fiction important. » The New York Times

YVES ÉLIE

La Vallée de l’abeille noire

Documentaire illustré par Camille Desilles-Laurent et postfacé par Lionel Garnery

Yves Élie nous propose, avec cet ouvrage, une réflexion poétique sur notre rapport au monde sauvage qui nous entoure.

À l’heure où les populations d’insectes s’effondrent, vaincues par les pesticides, il existe au cœur des Cévennes une vallée où les abeilles ne meurent pas. Yves Élie est un apiculteur heureux, un poète truculent et passionné par les abeilles noires, cette variété endémique qui a traversé les ères glaciaires jusqu’à nous. Celle-ci a développé des caractéristiques de frugalité, de vivacité et de réactivité qui la rendent particulièrement adaptée aux bouleversements que nous vivons aujourd’hui.

À la condition de respecter sa biologie. Contrairement à de nombreux apiculteurs modernes, Yves Élie s’est accordé au rythme de vie des abeilles noires : elles l’ont apprivoisé. Et il nous invite ici à un voyage passionnant depuis l’intimité secrète de la ruche jusqu’à son paysage et sa communauté de fleurs et de pollinisateurs.

POINTS FORTS

u Une véritable aventure au sein des ruches, à la découverte de cet insecte, si menacé aujourd’hui, pourtant source essentielle de notre vie.

u Yves Élie est un apiculteur passionné et passionnant. Il réussit, avec cet ouvrage, à nous mobiliser à ses côtés, pour apprendre à connaître et à respecter le cycle naturel de la vie sauvage.

QUELQUES CHIFFRES

u La Vallée de l’abeille noire : 9 000 ex. en édition courante (2021)

AVRIL 2025

BABEL N° 2002

11 × 17,6 CM

208 PAGES

7,90 € ENV.

978-2-330-20267-5 -:HSMDNA=WUW[\Z:

La Vallée de l’abeille noire mêle récits d’expériences sur les pratiques de l’apiculture ancestrale naturaliste par le rucher-tronc, poésie, vie des abeilles et détails techniques sur les caractéristiques de l’abeille noire.

Mathieu Vidard, France Inter, La Terre au carré

L’AUTEUR

Réalisateur de documentaires engagés, Yves Élie croise la route de l’abeille noire au détour des chemins cévenols au début des années 2000. Depuis, il n’a plus quitté la région, dédiant sa vie à cet insecte fascinant, au point de créer un réseau national de conservatoires de l’abeille noire. Ses miels et hydromels sont aujourd’hui recherchés par les plus grands chefs. Il travaille également étroitement avec le CNRS.

Visuel provisoire

JEAN-PHILIPPE PIERRON

Je est un nous

Enquête philosophique sur nos interdépendances avec le vivant

Essai

Cet ouvrage invite chacun à faire un retour poétiquement sur sa propre expérience, mettant au jour la dimension écobiographique de sa vie.

Pour répondre à la question “qui suis-je ?”, nous ne cessons de raconter des histoires. Et parmi celles-ci, il y a nos liens à un animal, un arbre, une rivière ou des matières. Dire je, c’est exprimer combien nous sommes reliés à la nature par d’innombrables capillarités secrètes.

Jean-Philippe Pierron mène l’enquête auprès de philosophes et penseurs de l’écologie.

Souvent, la rencontre d’un animal ou d’un paysage a été le catalyseur de leur engagement, comme si une brèche poétique et sensible s’était ouverte en eux, permettant une nouvelle manière de se penser, d’agir et de sentir.

Cet ouvrage travaille à l’expression des prémisses d’une transformation radicale, en vue de relations plus équilibrées et vivantes avec la nature.

ET SI NOTRE RAPPORT AU MONDE COMMENÇAIT PAR UNE AVENTURE À LA PREMIÈRE PERSONNE ?

POINTS FORTS

u Cet ouvrage est une tentative d’écobiographie : comme une nouvelle manière de se connaître soi, qui passe par nos souvenirs d’enfance, notre émerveillement devant un paysage, notre sensibilité face au monde qui nous entoure…

Jean-Philippe Pierron nous invite à retrouver ces émotions et à en faire le moteur de notre engagement.

u Je est un nous est autant un essai philosophique qu’une tentative poétique de définir notre être au monde.

QUELQUES CHIFFRES

u Je est un nous : 5 000 ex. en édition courante (2021)

AVRIL 2025

BABEL N° 2003

11 × 17,6 CM

176 PAGES

7,40 € ENV.

978-2-330-20265-1 -:HSMDNA=WUW[ZV:

Le philosophe revendique une réponse à la crise écologique qui ne soit pas seulement scientifique ou comptable, mais entraîne une profonde conversion de notre rapport au monde.

Isabelle de Gaulmyn, La Croix

Nos expériences de nature sont polyphoniques et le charme de l’ouvrage est d’explorer, dans la littérature comme chez les philosophes, ces différentes façons de faire corps avec les arbres, les paysages…

Marie Bellan, Les Échos

L’AUTEUR

Jean-Philippe Pierron, philosophe, enseigne à l’université de Bourgogne. Il a passé son enfance dans les Vosges et s’en souvient. Travaillant à la dimension poétique de l’action humaine mobilisée en écologie, il cherche à valoriser la portée éthique et politique des expériences de nature à la première personne.

Visuel provisoire

L'entraide (Nouvelle édition augmentée)

L'autre loi de la jungle

Pablo Servigne et Gauthier Chapelle

Poche + : parce qu’un livre n’est jamais clos, mais toujours dans le mouvement du monde, L'entraide, l'autre loi de la jungle, a été largement actualisé et augmenté.

Dans cette arène impitoyable qu’est la vie, nous sommes tous soumis à la « loi du plus fort », la loi de la jungle. Cette mythologie a fait émerger une société devenue toxique pour notre génération et pour notre planète. Aujourd’hui, les lignes bougent. Un nombre croissant de nouveaux mouvements, auteurs ou modes d’organisation battent en brèche cette vision biaisée du monde et font revivre des mots jugés désuets comme « altruisme », « coopération », « solidarité » ou « bonté ». Notre époque redécouvre avec émerveillement que dans cette fameuse jungle il flotte aussi un entêtant parfum d’entraide…

Parution : Septembre 2024

ISBN : 979-10-209-2366-0

Prix : 12.90 €

Unexamenattentifdel’éventailduvivantrévèleque,detouttemps,leshumains,les animaux, les plantes, les champignons et les micro-organismes – et même les économistes ! – ont pratiqué l’entraide. Qui plus est, ceux qui survivent le mieux aux conditionsdifficilesnesontpasforcémentlesplusforts,maisceuxquis’entraidentle plus.

Pourquoi avons-nous du mal à y croire ? Qu’en est-il de notre tendance spontanée à l’entraide ? Comment cela se passe-t-il chez les autres espèces ? Par quels mécanismes les personnes d’un groupe peuvent-elles se mettre à collaborer ? Est-il possible de coopérer à l’échelle internationale pour ralentir le réchauffement climatique?

À travers un état des lieux transdisciplinaire, de l’éthologie à l’anthropologie en passant par l’économie, la psychologie et les neurosciences, Pablo Servigne et Gauthier Chapelle nous proposent d’explorer un immense continent oublié, à la découvertedesmécanismesde cette«autreloidelajungle».

Pablo Servigne et Gauthier Chapelle ont tous deux une formation d’ingénieur agronome et un doctorat en biologie. Ils ont quitté le monde académique pour devenir « chercheurs in(Terre)dépendants».

Le premier est notamment coauteur de Comment tout peut s’effondrer. Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes (Seuil, 2015). Le second a coécrit Le Vivant comme modèle. La voie du biomimétisme (Albin Michel,2015).

EMMANUEL PONT

FAUT-IL

ARRÊTER

DE FAIRE DES ENFANTS POU R SAUVER LA PLANÈTE ?

Enquête sur la démographie mondiale

Avec la crise écologique, la question de faire ou non des enfants passe du statut de choix intime à celui de question de société. Une enquête sur les enjeux écologiques, politiques et éthiques de la démographie mondiale.

LE LIVRE

Pour sauver la planète, faut-il d’abord réduire la population mondiale ? Est-ce seulement possible ? Au plan individuel, selon certaines études, avoir un enfant est de loin la pire chose que l’on puisse faire envers le climat. Dès lors, faut-il renoncer à avoir des enfants et se culpabiliser pour ceux que l’on a déjà ?

16 avril 2025

11  ×  17 cm

320 pages 9,50 €

ISBN :

Le débat sur la natalité et le poids écologique des populations concentre un nombre dramatique de contre-vérités qu’il convenait de débunker afin de contredire les antinatalistes – écolos ou autres – qui simplifient une problématique à

L’AUTEUR

l’évidence plus complexe ; c’est ce que propose cette enquête en revenant sur l’état des lieux démographique du monde, sur la notion de poids environnemental des populations, sur les enjeux migratoires et sur la grande question d’un hypothétique contrôle des naissances − qui pose en soi des questions éthiques et politiques dont nous devons avoir conscience. L’occasion enfin de regarder en face le sens de l’injonction à sauver l’humanité dans un monde où enfanter ne serait plus synonyme d’espoir.

POINTS FORTS

• Dans la lignée de Où va l’argent des pauvres, un essai de vulgarisation pour comprendre si la démographie est ou non un levier d’action réaliste dans la crise écologique que nous vivons.

• Un contrepied scientifiquement argumenté aux partisans antinatalistes et aux extrémistes qui, pour simplifier, veulent faire des « Africains qui font trop d’enfants » les seuls responsables de la débâcle écologique.

• La question éthique des politiques natalistes enfin posée, avec toutes ces conséquences possibles : un essai qui déculpabilisera, sans angélisme aucun, ceux qui parmi les Français veulent continuer d’y croire, et donc font des enfants...

• Sommes-nous trop nombreux sur Terre ? Une question brûlante qui soulève les passions, touchant à la fois l’individu au plus intime et l’avenir de la société.

MOTS-CLEFS

• Ecologie ; Démographie ; Politique ; Ethique ; Antinataliste ; Espoir ; Crise écologique ; Enfant ; Surpopulation.

Après des études d’ingénieur CentraleSupélec et à Sciences-Po, Emmanuel Pont a été consultant puis patron de startup. Il tient depuis plusieurs années un blog sur l’écologie (Écosophie), où il tente d’éclaircir les questions complexes à l’intersection de la science, de la politique et de l’éthique. Son premier et plus important sujet de recherche est le lien entre démographie et environnement, dont notamment l’article

« Démographie et climat », lu plus de 75 000 fois.

Choix de textes traduits de l’anglais.

LA LIBERTÉ DE PAROLE

La liberté n’a de sens que si elle consiste à dire aux gens ce qu’ils n’ont pas envie d’entendre… Peut-on tout dire ? Orwell, le penseur le plus utile aujourd’hui !

LE LIVRE

La liberté d’expression, c’est essentiel à la liberté intellectuelle, à la faculté de dire ce qu’on pense être juste et vrai, mais cette liberté est menacée par la politique même, où la vérité ne prévaut pas, et par le manque de garde-fous sociaux. Surtout, il faut qu’elle soit reliée à la réalité objective. Notre époque de post-vérité commence à montrer tous les dangers de la

déconnection entre liberté et réalité. Ce nouveau recueil d’Orwell, composé comme Big Brother des meilleures pages de son œuvre sur cette question, ainsi que des textes comme la fameuse préface qu’il publia en 1955 seulement à La Ferme des animaux, l’essai « Où meurt la littérature », « La littérature empêchée », « La révolte intellectuelle », etc.

POINTS FORTS

• Un des penseurs les plus utiles aujourd’hui.

• Une invitation à la vigilance critique, prônée également par bell hooks.

MOTS-CLEFS

• liberté d’expression ; liberté de pensée ; liberté intellectuelle ; liberté de la presse ; censure ; démocratie

9 avril 2025

11  ×  17 cm

128 pages 8,00 €

ISBN :

ÉGALEMENT

Inédit poche

SIMONE WEIL

S’ENGAGER

Sur ce qui nous révolte, et sur ce qui pousse à s’engager, rien ne remplace les paroles de Simone Weil.

LE LIVRE

« Le malheur est par lui-même inarticulé. Les malheureux supplient silencieusement qu’on leur fournisse des mots pour s’exprimer. »

Ces mots, la philosophe va nous les offrir après en avoir fait l’expérience.

Voici les plus belles pages de Simone Weil sur le malheur, la révolte, la vérité, l’esprit de pauvreté, l’engagement politique, l’éthique et la morale, la générosité, la force…

POINTS FORTS

• Un recueil qui ne peut qu’éclairer notre époque d’incessants combats.

9 avril 2025

11  ×  17 cm 96 pages 7,00 €

ISBN :

ÉGALEMENT

CLASSIQUES

Traduit de l’allemand par Olivier Mannoni

Inédit poche

16 avril 2025

11  ×  17 cm

144 pages 7,00 €

ISBN :

SIGMUND FREUD

LES LAPSUS

Actes manqués et erreurs langagières

Nos erreurs les plus banales en disent long sur nous ! Freud le savait bien. Florilège d’une notion psy ultra populaire.

LE LIVRE

Quelles arrière-pensées agitent un politicien qui soudain se trompe de mot ? Si c’est souvent drôle, est-ce anodin ? Et pourquoi confondons-nous régulièrement texte et sexe en lisant ? Rare sont les notions à être passées dans le sens commun comme l’est le lapsus. Comme Freud avant nous, on se fait un malin plaisir à les repérer. Si le psychanalyste accordait beaucoup d’importance à ces

actions qui manquent leur but c’est parce que, disait-il, elles démontrent de façon simple la conception dynamique de l’inconscient : ce qui apparaît à la surface résulte d’un conflit intérieur. Et « le lapsus est le représentant de toutes les opérations manquées ». Ce recueil inédit réunit les principaux textes de Freud sur les lapsus pour mieux arpenter nos petites névroses ordinaires.

POINTS FORTS

• Un recueil court, hyper accessible, composé d’écrits grand public de Freud sur l’une des notions les plus populaires de la psychanalyse.

• Aucun titre concurrent (il n’existe aujourd’hui aucun ouvrage de Freud portant ce titre).

• Traduction d’Olivier Mannoni, le meilleur traducteur de Freud actuellement.

• Recueil composé des textes « Les lapsus » (1901) et « Actes manqués » (1916), ainsi que d’exemples tirés des cas cliniques ou de la correspondance, complété par une courte présentation de l’éditeur.

QUELQUES CHIFFRES

• Un recueil dans la droite ligne de Névrose et psychose (30 000 ex., réassorts de 2 500 ex. par an), L’Inconscient (22 000 ex., réassorts de 2 500 ex. par an) ou, plus récemment, Le Complexe d’Œdipe.

• Un ouvrage dans le même esprit que Petites perversions ordinaires (Librio, 8 000 ex.)

ÉGALEMENT

CLASSIQUES

Traduit de l’allemand par Olivier Mannoni

Inédit poche

WALTER BENJAMIN

DE L’OISIVETÉ

Suivi de : L’ennui, l’éternel retour

Pour résister à l’accélération généralisée, à l’uniformisation du monde, à l’utilité en toutes choses, rien ne vaut l’oisiveté !

LE LIVRE

Avec le thème de l’oisiveté, c’est le rapport au travail dont il est question, mais aussi au loisir, à la paresse, à l’expérience, aux sensations, à la temporalité même (« l’oisiveté a besoin d’une durée illimitée »), à la flânerie, etc., voire

à l’ennui – objet du second texte de ce recueil. Ces pages sont tirées du volumineux (900 p.) Paris, capitale du XIXe siècle, et proposée ici dans une nouvelle traduction due à Olivier Mannoni.

POINTS FORTS

• Faire ou ne rien faire ? Nos actions doivent-elles toujours avoir une utilité ? Quelle est la charge politique de l’oisiveté ? Un petit opus anticapitaliste qui ne peut pas faire de mal…

QUELQUES CHIFFRES

• Bertrand Russell, Eloge de l’oisiveté (Allia) : + de 35 000 ex. GfK.

• Paul Lafargue, Le droit à la paresse : 15 000 ex. GfK chez Allia, 19 000 ex. Gfk chez Mille et une nuits.

9 avril 2025

11  ×  17 cm

112 pages 7,50 €

ISBN :

ÉGALEMENT

Traduit de l’italien par Léo Texier

EMANUELE COCCIA

Philosophie de la maison

L’espace domestique et le bonheur

La maison est l’événement moral par excellence. Son objectif : le bonheur.

LE LIVRE

Elles peuvent être grandes ou petites, luxueuses ou sobres. Elles peuvent avoir des murs et un toit ou être faites de tissu. Pourtant, ces artefacts qui nous accompagnent depuis des milliers d’années ont toujours le même objectif : le bonheur. Nous construisons des maisons pour vivre mieux : l’essence de chaque maison réside dans cet adverbe. Le fondement de chaque maison est moral et non purement esthétique ou architectural. Une domestication réciproque entre les choses et les personnes : nous érigeons des murs, nous accumulons des choses, nous aimons et prenons soin de nos partenaires et de nos enfants. Avec la maison, c’est l’idée même de moralité qui change. Car une maison n’est pas seulement un espace fait de pierres et de briques, mais une série disparate d’objets et de personnes. Le bonheur n’est pas une affection ou une figure de la volonté mais une forme matérielle, une structure de ce monde. L’éthique ne se réduit donc pas à une doctrine de bonnes intentions, elle est une théorie et une pratique de la transformation matérielle du monde.

POINTS FORTS

• Une investigation philosophique de notre espace le plus intime et quotidien.

• Une réflexion morale autour du cocon, de la maison, du territoire et des objets qui nous entourent (dans la droite ligne de Chez soi de Mona Chollet, 60 000 ex.).

• Un auteur qui bénéficie toujours d’un bel accueil dans la presse, quel que soit le sujet : les plantes, la maison, la métamorphose. Il tient d’ailleurs une tribune régulière dans Libération.

ACTUALITÉ

• Parution le 26 mars chez Flammarion, de La vie des formes d’Emanuele Coccia et Alessandro Michele.

QUELQUES CHIFFRES

• 6 000 ex. vendus. Emanuele Coccia est aussi l’auteur de La vie des plantes (18 000 ex.), La vie sensible (10 000 ex.), Métamorphoses (9 200 ex.).

16 avril 2025

11  ×  17 cm

208 pages 9,00 €

ISBN :

L’AUTEUR

Emanuele Coccia est l’un des philosophes contemporains les plus novateurs. Il est l’auteur de La vie sensible, La vie des plantes (Prix des Rencontres philosophiques de Monaco 2017) et Métamorphoses. Ses livres sont traduits dans plusieurs langues.

ÉGALEMENT

1re édition poche : 2011

Préface et traduction de l’allemand de Philippe Ivernel

WALTER BENJAMIN

Enfance

Éloge de la poupée et autres essais

Une petite philosophie de l’enfance. « Les belles pages que Benjamin a consacrées à la littérature enfantine. » (Jean Birnbaum)

LE LIVRE

Avec le présent recueil, Enfance, est donnée à lire une sélection d’écrits qui témoignent d’un ancrage en profondeur dans l’âge des commencements et des recommencements.

Les textes choisis relèvent de divers registres (notes, articles de presse ou de revue, recensions et essais ; travaux et ouvrages publiés

L’AUTEUR

ou en gestation représentés par des extraits significatifs). Leur succession dans un ordre chronologique, admettant quelques déplacements, jalonne le parcours de leur auteur, en des temps déchirés, où le flux des événements est comme interrompu de tourbillons qui les fouaillent.

POINTS FORTS

• Un éloge des capacités créatrices et constructives de l’enfance.

• Un recueil, constitué d’une trentaine de textes et extraits tirés de l’œuvre entière de Benjamin, qui met en valeur une notion transversale de son œuvre.

• Une exploration des différents lieux de l’enfance : livres, jouets, écoles, jeux, etc.

QUELQUES CHIFFRES

• 2 700 ex. vendus, épuisé.

• Un livre dans le même moule que Je déballe ma bibliothèque (12 000 ex. vendus), dans la même collection.

16 avril 2025

11  ×  17 cm

272 pages 9,20 €

ISBN : -:HSMHOD=[[[X]Z:

Walter Benjamin (1892-1940), philosophe à la fois proche de Theodor W. Adorno et de Gershom Scholem, était aussi écrivain, traducteur littéraire, notamment de Baudelaire et de Proust, et collectionneur invétéré. Il possédait une large collection de livres pour enfant et de jouets anciens.

ÉGALEMENT

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