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Mercedes-Benz Classe E

Réarmée

Si elle cède du terrain au SUV, la grande routière conserve ses inconditionnels. Pour les spécialistes allemands du genre, elle représente même une manne providentielle... Ainsi, depuis son lancement, la Mercedes-Benz Classe E s’est écoulée à 14 millions d’exemplaires, dont plus d’un million pour sa dernière génération. Une bonne raison d’éviter toute improvisation à l’heure de sa première grosse évolution. Alain Vandersande - alain.vandersande@eff ectivemedia.be

D’un point de vue stylistique, cette évolution s’apparente moins à un facelift qu’à un saut de génération. Qui s’en plaindra ? Certainement pas ceux qui la préféraient jusqu’ici en version AMG, plébiscitée par plus de 70% des acheteurs ! Message reçu par Mercedes-Benz, qui off re à son « cœur de gamme » une dégaine plus dynamique. Symbole fort de ce changement, la disparition de l’étoile au sommet de la calandre, longtemps dressée comme l’étendard d’un statut privilégié… Et de calandre, parlons-en : avec son dessin renversé, elle se décline en 3 variantes selon la fi nition (Avantgarde, Exclusive ou AMGLine). Idem pour le bouclier avant, remanié, à l’instar du capot, désormais marqué par deux renfl ements façon « powerdome ». Plus remarquable encore, l’évolution horizontale des optiques arrière sur la berline, et désormais à LED.

100% numérique

A l’intérieur, l’évolution est plus discrète et se résume à un nouveau volant. Pour éviter que le dispositif d’aide au maintien de voie ne se désactive à tout bout de champ, il suffi t désormais au conducteur de pincer sa jante pour signaler à la voiture qu’il en a bien le contrôle. Notons aussi l’adoption en série du système d’info-divertissement MBUX de dernière génération et de son instrumentation 100% numérique, agencée à l’aide de deux grands écrans pour un eff et « Widescreen ». Sous le capot (et hélas un peu dans le coff re), l’hybride se généralise. Hybridation légère (EQ Boost) sur toutes les versions essence 4 et 6 cylindres, via un alterno-démarreur de 48 volts directement logé dans la boîte automatique. Hybride rechargeable (EQ Power) en revanche pour les E 300 e (essence) et E 300 de (diesel), disponibles en berline, break et 4MATIC.

Priorité à l’électrique !

Le temps d’un galop d’essai au départ de Bruxelles, nous avons pris le volant de la version plug-in hybride diesel. Sur un itinéraire mixte ville/autoroute, notre E 300 de s’est montrée à la fois silencieuse et confortable et étonnamment sobre. Il faut dire que le groupe propulseur privilégie le mode électrique, régal de douceur et de discrétion. Dans des conditions de circulation normales, il devrait être possible de parcourir jusqu’à 50 km sans émissions locales, pas mal ! A cet agrément s’ajoute celui d’un couple omniprésent (700 Nm !) et de phases de transition quasi imperceptibles entre thermique et électrique. Avec ses 32g/km CO² (42 pour le break), le modèle profi te d’une déductibilité maximale. De quoi gagner du terrain sur les versions 200 et 220 d qui représentent à ce jour 60% des ventes du modèle sur notre marché.

FLEET FACTS

Mercedes-Benz E 300 de Berline 155kW Budget leasing : € 910,15 Cons. mixte normalisée : 1,8 l/100 km Rejets de CO2 : 32 g/km Cotisation CO2 mensuelle : €27,24 Déductibilité fi scale : 100% ATN/mois : € 186,34 euro

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