EspècesMenacées THÉÂTRE DE L’ESPÉRANCE
présente du30 janvier au15février2025

Mise en scène & Décors
BeRnaRd delpiano
Une comédie de Ray cooney adaptée paR
michel Blanc & GéRaRd JUGnot
présente du30 janvier au15février2025
Mise en scène & Décors
BeRnaRd delpiano
Une comédie de Ray cooney adaptée paR
michel Blanc & GéRaRd JUGnot
Café - Restaurant - Bar
Menu Théâtre CHF 45.-
Cuisine française - Poissons et crustacés
Restauration de 18h30 à 23h
Joaquim Dos Santos T 022 735 76 00 - F 022 797 08 09 10, rue de la Chapelle - 1207 Eaux-Vives www.lenvers-du-decor.ch
couvertures énergétiques
il y a de la vie sur les toits.
les plus optimistes, des étoiles dans les yeux, se réjouissent de tout ce que cette année nouvelle leur apportera ; d’autres, plus enclin à la mélancolie, s’affolent de voir le temps passer de plus en plus vite ! Et vous, à quel camp appartenez-vous ?
Une chose est sûre, que vous soyez partisan de l’un ou de l’autre de ces clans, ce soir vous ne perdez pas votre temps en venant découvrir la comédie de Ray Cooney, adaptée par Gérard Jugnot et Michel Blanc, «Espèces Menacées». Deux fois récompensée par des Molières, attribués aux adaptateurs, cette pièce s’intitule en anglais «Funny money» autrement dit «drôle d’argent». Tout un programme !
Si l’argent est le moteur de la pièce, le rire en est incontestablement la dynamique, et comme le rire c’est la santé nous vous offrons déjà là quelques bonnes raisons de bien démarrer l’année 2025 !
Bonne soirée !
«- Mais pourquoi courent-ils si vite ?
- Pour gagner du temps ! Comme le temps, c’est de l’argent... plus ils courent vite, plus ils en gagnent !»
Raymond devos
toute l’équipe de la pièce
Chers amis et amies du théâtre,
la réalisation d’une pièce de théâtre est à chaque fois une nouvelle aventure, une œuvre collective, qui réunit l’ensemble de la troupe autour d’une pas sion commune : habi ter la scène, raconter une histoire, don ner vie aux personnages, créer une ambiance, transmettre des émotions...
Travailler avec des comédiennes et comédiens amateurs est un cadeau – ama teurs parce que ce n’est pas leur métier, mais que de talents ! Leur enthousiasme, leur générosité et leur authenticité sont une source d’inspiration constante. Ensemble, nous avons
relevé les défis, surmonté les difficultés, parfois grincé des dents aussi.
Ces semaines et mois de répétitions ont été marqués par les doutes, les maladresses et les agacements. Mais nous avons aussi goûté au plaisir d’explorer ensemble le texte, de voir les personnages prendre vie et les actions s’enchaîner sur les planches presque naturellement. La gestuelle et la posture, les placements et les déplacements, le rythme soutenu des répliques : tout cela demande beaucoup de travail. Nous y sommes parvenus grâce à la confiance que nous nous témoignons mutuellement et aux liens d’amitié qui se sont tissés au fil des créations théâtrales.
La complicité et les fous rires ont également contribué à détendre l’atmosphère lorsque la tension était trop grande, surtout à l’approche de la première !
Notre ambition est de vous offrir, cher public, un moment de plaisir, une parenthèse dans le quotidien. Si nous réussissons à vous émouvoir, à vous faire sourire et rire, alors tout ce travail aura été pleinement récompensé. Je tiens à exprimer ma gratitude à chaque membre de la troupe pour son engagement, son implication et son enthousiasme, ainsi qu’à vous, cher public, pour votre
présence et votre soutien.
Avant que le rideau se lève, j’aimerais encore partager avec vous une question qui me taraude depuis le début de cette nouvelle aventure théâtrale : qu’auraisje fait de cette valise si, par le plus grand des hasards, elle s’était trouvée sur mon chemin ? Je n’ai pas encore la réponse. Et vous ? Qu’en auriez-vous fait ?
Je vous souhaite une belle soirée !
Plus indépendant que jamais ! UN
Filets de perche ou de boeuf Gambas maison CAFé-RESTAURANT DîNER SPECTACLE
POUR BANQUET RéSERvATiONS ET RENSEigNEmENTS 5, ruelle du Midi (22-24 Terrassière) T 022 718 16 16 | e-mail : info@calvy.ch www.calvy.ch
ouvert 7/7
Plat du jour midi et soir
c’est pour la pièce «La presse est unanime» que Bernard Delpiano est arrivé au sein de notre troupe en qualité de décorateur. Il y a cinq ans, en 2020 autrement dit, année dont tout le monde se souvient !
Ce premier décor terminé, la saison continuait avec «Représailles» - enfin aurait dû continuer si les activités du monde entier n’avaient pas été stoppées nettes -. Finalement d’avril où elle devait être présentée au public cette pièce fut exceptionnellement jouée en septembre devant des spectateurs masqués ! Les activités reprenant tout semblait redevenir normal aussi Bernard fignola et monta le décor du vaudeville suivant : «Boeing, Boeing», le bien nommé ! qui, comme ceux immobilisés sur les tarmacs, ne décolla pas cette année-là !
Les choses se sont arrangées depuis et notre décorateur réalise avec «Espèces Menacées» son treizième décor. Il
signe également la mise en scène. Pour connaître un peu mieux ce personnage qui n’apparaît pas souvent sur le devant de la scène, je lui ai proposé de répondre à quelques questions inspirées du questionnaire de Proust et du portrait chinois ! cG
aux questions posées il a répondu :
Sa vertu préférée : l’amitié
La qualité qu’il préfère chez une femme : l’humour
La qualité qu’il préfère chez un homme : la fidélité en amitié
Son principal trait de caractère : l’empathie
Son principal défaut : ne jamais dire non
Sa principale qualité : ne jamais dire non
Son rêve : le Molière du décor (rire)
Son animal préféré : Yaka (feu son bouvier bernois)
Ses héros dans la fiction : Dionysos
Ses héroïnes dans la réalité : Les soignantes et s’il était…
Un arbre un chêne (bicentenaire)
Un pays la suisse
Une devise un pour tous, tous pour un
Un objet le brigadier
Un élément la terre
Un mot merde ! (au théâtre)
Une chanson «Je sais» (Jean Gabin)
Une odeur le jasmin
Une émotion l’ouverture du rideau
Un loisir mon métier
Que feriez-vous si le jour de votre anniversaire vous trouviez une mallette remplie à ras bord de petites coupures ? Vous ne vous êtes jamais posés la question, bien sûr. Yvon non plus. C’est peut-être pour ça qu’Yvon est un peu dépassé par les événements lorsqu’il échange par mégarde sa mallette de comptable contre celle d’un inconnu dans le RER. En l’ouvrant, il espère trouver son sandwich et ses gants mais à la place il y découvre des millions. Doit-il rapporter cette mallette à la police ? C’est tout de même sept millions, de quoi hésiter. Pas longtemps puisqu’il décide de ne pas perdre de temps et de s’envoler pour Buenos Aires afin d’y commencer une nouvelle vie au soleil. Mais c’est sans compter sur le refus obstiné de sa femme, les intrusions successives d’un couple d’amis inopportuns, d’un policier douteux, d’un commissaire tatillon, d’un chauffeur de taxi irascible, et l’arrivée d’un tueur bien décidé à récupérer son dû…
Distribution
Distribution
par ordre d’entrée en scène
Marie Nathalie Gantelet
Yvon Christian Wille
roussillon
Vahid Kaby
renard Bastien Rey
Louis Sébastien Wille
sylvie Laurence Francisoz
Jacques Chaquib Ibnou-Zekri
Le passant Frédéric Ferro
Mise en scène
Bernard Delpiano
Assistance mise en scène
Natacha Fragnière
Décors
Bernard Delpiano eclairages et régie
Yannick Nyanguile
Avions, bateaux, voitures, hélicoptères, jeux et jouets
Fermé le lundi - Ouvert de 10h à 12h30 et de 14h à 18h30 le samedi de 10h à 13h et de 14h à 16h 110, rue des Eaux-vives - Tél. 022 735 41 91 www.multi-modeles.ch • info@multi-modeles.ch • Rejoignez-nous sur facebook : multi-modèles
Et si on parlait d’argent ?
Qui n’a jamais rêvé d’être l’heureux gagnant du loto ou de découvrir un gros magot ? D’un instant à l’autre, s’offrir une vie de rêve où l’oseille réveillerait pléthore de merveilles ?
Bingo, le gros lot !
L’argent coule à flot !
Envolés les soucis matériels,
Plongez dans un monde providentiel, un brin artificiel !
De tout temps, qu’il soit flouze, pèze, blé, pognon, galette, osons le dire, l’argent fait évidemment le bonheur car il se métamorphose en objet que l’on désire ! Et parfois sa possession inquiète tel Harpagon et sa cassette.
«De l’argent, de l’argent, de l’argent ! Ah ! ils n’ont que ce mot à la bouche ! De l’argent ! Toujours de l’argent !»
S’il n’a pas d’odeur, l’argent a néanmoins le pouvoir de faire ressentir à quiconque
en détient, un parfum d’ivresse, à l’image de la «Folie des grandeurs» car celui qui est riche aime à le dire et peu importe que ce soit au détriment des autres !
«Les pauvres, c’est fait pour être très pauvre, et les riches, très riche (...)»
Ah l’argent «comme s’il en pleuvait» ferait-il tourner la tête ou est-ce son abondance qui susciterait des passions ? À en croire la littérature et la fiction, les «riches» ou ceux qui aspirent à l’être, sont probablement des êtres privés de
bonheur, puisque pour ceux-ci, l’argent est le caprice du bonheur.
Quoiqu’il en soit, le «grisbi» trouble son propriétaire légitime. Prenez garde à l’entourage ou aux nouveaux amis qui souhaiteraient, non sans jouer de flatterie, profiter de la soudaine fortune ! «L’argent ne vous fait pas d’amis. Il vous donne seulement des ennemis de meilleure qualité»*.
Ainsi, quand bien même vous auriez enterré votre trésor en lieu sûr, à l’abri des tentations... Méfiez-vous de votre voix intérieure vous susurrant à l’oreille de succomber à vos désirs les plus fous, quitte à tout perdre.
Quoi de plus imprudent que de suspendre son existence à l’argent, dont l’absence nous rend méchant, dont la possession nous rend craintif et la perte nous rend fou. L’argent remplace la douleur du manque par le cauchemar de l’ennui et la crainte de la perte.
Alors, avant de sombrer dans un abîme de magnificence, à en perdre la raison, ne vaut-il mieux pas se satisfaire du nécessaire pour être heureux ?
*Noel Coward, dramaturge
Une histoire
c’est un phénomène unique, un OVNI, une exception à la règle de l’éphémère qui régit le monde du spectacle. Quelques potes qui se rencontrent à l’adolescence et qui durant 60 ans, et ce n’est pas fini, deviendront l’archétype de l’humour à la française. Ensemble ils produiront spectacles et films, dont trois deviendront mythiques, avec des répliques «cultes» entrées dans le langage courant. «Sur un malentendu ça peut marcher» dira Michel Blanc à Gérard Jugnot dans «Les Bronzés», entre eux il n’y en eut jamais et s’ils ont su chacun connaître le succès individuellement, ils ont toujours su se retrouver.
Tout commence en 1965 au Lycée Pasteur à Neuilly. Gérard Jugnot qui double sa cinquième année se retrouve en classe avec Christian Clavier, ils ont 13 et 14 ans et l’aventure démarre. Christian lui présente Thierry Lhermitte et ils sont rejoints l’année suivante par Michel Blanc. Le lycée n’est pas mixte, mais de l’autre côté de la rue il y a un collège pour filles, où étudie Marie-Anne Chazel qui très vite intègre le groupe. Ensemble, ils écrivent et interprètent des sketchs, se filment dans de petits courts-métrages artisanaux et s’inscrivent au club de théâtre du lycée et l’aventure commence.
Ils font la connaissance d’une grande dame du théâtre, Tsillia Chelton, comédienne
attitrée de Ionesco, mais que tout le monde connait sous les traits de «Tatie Danielle». Séduite par cette jeune équipe, elle accepte durant deux ans de les former. Les cours ont lieu dans son appartement dans une atmosphère autant familiale que rigoureuse.
Bac en poche, la joyeuse bande cherche à vivre de ses productions. On est dans les derniers soubresauts de mai 68, la mode est aux cafés-théâtres, qui se créent à la pelle, dans des lieux les plus improbables et à l’existence souvent très éphémère.
Notre bande fait la connaissance du plus célèbre d’entre eux, le Café de la Gare créé par Romain Bouteille, puis repris par Coluche qui les fera jouer dans son spectacle « Ginette Lacaze». Pour eux, c’est une révélation et ils décident aussitôt de créer leur propre café-théâtre.
Presque en face du Café de la Gare, ils dénichent une ancienne pizzeria désaffectée et s’en emparent. Pour la transformer, ils se découvrent des talents de plombier, plâtrier, électricien et bien d’autres encore. De nombreux artistes les aident financièrement, dont Coluche, Miou-Miou, Julien Clerc ou encore les dessinateurs Reiser et Claire Bretecher. Ils lui donnent un nom qui évoque les cinémas et music-halls de leur enfance.
Le «Splendid» est né, 120 places, au 18 rue Odessa à Montparnasse.
C’est l’effervescence de l’écriture collective des premiers spectacles : «J’vais craquer», puis «Ma tête est malade» et «Le pot de terre contre le pot de vin». On y retrouve l’humour des journaux Hara Kiri ou Charlie Hebdo, mais surtout la création de ces personnages aux travers si humains où chacun de nous peut y retrouver son voisin ou son collègue de bureau.
La belle Valérie Mairesse rejoint la troupe, elle se met en couple avec Thierry Lhermitte, puis quitte l’équipe quand ils se séparent. Elle est aussitôt remplacée par Josiane Balasko accompagnée par son compagnon Bruno Moynot, l’inoubliable Suite page suivante
Monsieur Preskovitch de la pièce «Le Père Noël est une Ordure». L’équipe est définitivement au complet. Dans le plus pur esprit de mai 68, ils décident que tous leurs cachets et toutes les recettes seront partagés égalitairement entre eux et qu’ils apparaîtront toujours sur les affiches par ordre alphabétique. Ces règles s’appliquent encore, y compris pour «Les Bronzés 3», malgré les différences de statut des uns et des autres.
Parmi leurs premiers spectateurs, il y a Lydie Trigano, la fille du fondateur du «Club Méditerranée». Séduite, elle leur propose d’animer, durant l’été, les soirées des villages du club en échange de vacances gratuites. C’est une source d’inspiration infinie et au retour ils créent la pièce «Amours, Coquillages et Crustacés » qui fait un tabac, et qui deviendra en 1978 le film «Les Bronzés ». C’est un véritable raz de marée. Suivront «Les Bronzés font du Ski» en 1980, puis
la pièce «Le Père Noël est une Ordure» et son adaptation en 1982 au cinéma.
En 1981, ils rachètent un ancien cinéma et le transforment en un théâtre de plus de 400 places, le théâtre de la rue du Faubourg-Saint-Martin. Fini le caféthéâtre de la rue Odessa, ils jouent désormais dans la cour des grands. Paradoxalement, ils ne se produiront jamais les sept ensemble sur cette nouvelle scène. La troupe existe toujours, mais les membres se dispersent au gré de leurs carrières respectives. Ils se retrouvent sur cette scène à deux, trois ou quatre en fonction des spectacles produits, comme «Nuit d’Ivresse» avec Michel Blanc et Josiane Balasko ou «Papy fait de la Résistance» avec Gérard Jugnot et Christian Clavier. Gérard Jugnot y jouera également « Espèces Menacées» que nous avons l’immense bonheur de vous présenter aujourd’hui au théâtre de l’Espérance. cW s’engage pour la formation
il y a 20 ans, à cette même époque exactement, nous inaugurions le Centre de l’Espérance entièrement rénové. Du rez-de-chaussée, où la suppression de la coursive abritée qui longeait la rue de la Chapelle permettait d’agrandir les salles de réunion, en passant par le restaurant amputé de sa cheminée majestueuse mais, de ce fait, agrandi et augmenté d’une véranda,
jusqu’à la rénovation complète de la salle de spectacles au premier étage. C’est dans cette salle rafraîchie où les murs avaient troqué leur dégradé de orange pour un camaïeu de bleus que nous vous avions présenté «Ainsi soit-il» une comédie de Jean-François Champion dans un somptueux décor de Georges Stähli. Souvenirs, souvenirs.
Textes : Bernard Delpiano • Laurence Francisoz Chantal Girard • Christian Wille
Photos : La troupe
Site internet : www.theatre-esperance.ch
Création graphique & publicité : Dominique Poupaert
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Nous trouverons ensemble les solutions pour votre intérieur Etude et réalisation de projets personnalisés Architecte d’intérieur - Mobilier - Luminaires - Canapé
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